Vous êtes sur la page 1sur 49

UNIVERSITE SAAD DAHLAB BLIDA -1-

Module: système d’information

Méthodologie de développement
des
systèmes d'information (MERISE)

Mlle Ahmed El arbi


Présentation générale : Principes
généraux
La vocation de Merise est double:

 d'une part: MERISE représente une méthode de conception de systèmes


d'information.

 Et d'autre part: MERISE propose une démarche méthodologique de


développement de systèmes d'information.

En tant que méthodes de conception, les atouts majeurs de MERISE sont:

- Une approche globale du système d'information menée parallèlement sur


les données et les traitements.

2
Présentation générale : Principes
généraux
- Une description du systèmes d'information par niveau: niveau
conceptuel, niveau logique ou organisationnel, et niveau physique ou
opérationnel.

En tant que méthodes de développement de systèmes d'information, les


points forts dans ce domaine sont:

- Le découpage du processus de développement en 4 étapes:

1- Etude préalable 2- Etude détaillée

3- Réalisation 4- Mise en œuvre.

3
Présentation générale : Principes
généraux

- Une description détaillée de la structure de travail à mettre en place pour


mener à bien le développement du systèmes d'information cette structure est
composée de COMITE DIRECTEUR, d'un GROUPE PROJET et d’un COMITE
UTILISATEUR.

4
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles associés

MERISE distingue trois niveaux dans la description d'un système d'information


à chaque niveau, correspondent une préoccupation et un ensemble de modèles
pour la représentation des données et des traitements, un formalisme de
représentation est associé à chaque modèle.

a) Le niveau conceptuel

Il s'agit de décrire " le QUOI" en faisant abstraction des contraintes


d'organisation et techniques.

5
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles associés

Les modèles utilisés pour la description conceptuelle du système


d'information sont:

• Le modèle conceptuel de données (M.C.D)

La description des données et des relations est réalisée à l'aide des 3 concepts
du formalisé individuel:

- Objet / ou individu

- Relation

- Propriétés.

6
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles associés

• Le modèle conceptuel des traitements (M.C.T)

La description de la partie dynamique du système d'information est


réalisée à l'aide des concepts suivants:

- Processus

- Opérations qui comprend les concepts

* d'évènement / résultat

* de synchronisation

7
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles associés

b) Le niveau logique ou organisationnel

Les choix d'organisation sont pris en compte à ce niveau:

- La répartition Homme / Machine.

- Le mode de fonctionnement temps réel ou temps différé

- La répartition géographique des données et des traitements

8
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles associés

Les modèles associés à ce niveau de description sont:

• Pour les données:

- Le modèle logique de données (M.L.D.) qui peut-être selon les cas:

- Le modèle relationnel

- Le modèle objet.

9
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles
associés
• Pour les traitements:

- Le modèle organisationnel des traitements (M.O.T) permet de

représenter par procédure les phases et les tâches exécutées par chaque
poste de travail.

Il s'agit de décrire le " QUI FAIT QUOI ET

10
Présentation générale : Présentation des
niveaux de description et des modèles
associés
c) Le niveau physique ou opérationnel.

A ce niveau les choix techniques sont définis. Ainsi les organisations


physiques des données sont spécifiées en travers du Modèle Physique des
Données (M.P.D).

Et la description des traitements est réalisée pour chaque transaction


(Temps réel) ou chaque unité de traitement (temps différé) en travers du Modèle
Opérationnel des Traitements (M.P.T.)

A ce niveau le "COMMENT FAIRE" est décrit.

11
Présentation générale : Présentation des étapes
de développement d'un système d'information

MERISE propose de découper le processus de développement d'un système


d'information en 4 étapes qui sont:

a) L'étude préalable:

Cette étude courte dans le temps qui débute par l'analyse de la situation
existante permet de proposer une architecture globale de la solution en tenant
compte des orientations de gestion, d'organisation et de choix techniques validés
par le comité directeur du projet. Le dossier d'étude préalable est produit à
l'issue de cette étape.

12
Présentation générale : Présentation des étapes
de développement d'un système d'information

b) L'étude détaillée:

Elle est menée après l'étude préalable elle à pour objectifs de décrire
complètement au plan fonctionnel, la solution à réaliser. Les phases de traitements
sont spécifiées: Données saisies, modifiées en restituées ainsi que la description des
traitements exécutés sur les données.

L'étude détaillée comprend deux phases:

- la conception générale

- la conception détaillée.

Et se conclut par le dossier de spécifications détaillées. 13


Présentation générale : Présentation des étapes
de développement d'un système d'information

c) La réalisation:

Le but de la réalisation est d'obtenir les logiciels correspondant au dossier de

spécifications détaillées. Cette étape est elle-même décomposée en 2


phases:

- l'étude technique qui complète l'étude détaillée par la prise en compte de


tout l'environnement technique informatique.

- La traduction de logiciel ; qui permet d'obtenir le logiciel testé sur le jeu


d'essai.

14
Présentation générale : Présentation des étapes
de développement d'un système d'information

d) La mise en œuvre:

Le but de cette étape est d'exécuter toutes les actions (formation,


installation des matériels, initialisation des données, réception qui permettront
d'aboutir au lancement du système auprès des utilisateurs.

15
MODELE CONCEPTUEL des DONNÈES –
MCD
Le MCD est un modèle chargé de représenter sous forme graphique les
informations manipulées par le système (l’entreprise)

 décrit les données gérées sans tenir compte des choix : d’organisation,
d’automatisation, ou techniques

 décrit les choix de gestion en précisant la signification des invariants, leur


structure et leurs liens

 exprime le QUOI sur les données

16
Concepts de base

Représentation graphique de :

• Entité → objet

• Association (relation) → Liens entre les entités

• Propriétés → l’attribut, donnée associées à la classe d’entité

• Regroupement des objets de même nature → classe d’entité

→ Classe d’association

17
Concepts de base

• Il y a plusieurs représentations des entités -associations, nous utilisons la

méthode dérivée de UML (OMT), au lieu de la méthode Merise (annexe)

• Ces informations sont regroupées dans un dictionnaire des Données (DD)

• Objectifs du MCD : identifier, décrire (par des informations) et modéliser les

entités et leurs associations à l’aide d’une représentation graphique

18
Concepts de base : Entité

 Une entité est un objet, une personne, un lieu, une chose identifiable et
pertinent.
 Un type d’entité est la classe de toutes les entités similaires est un
regroupement d’entités, on utilise le terme type d’entité.
 Une entité est une valeur particulière d’un type d’entité Dans la pratique, on
appelle entité un type d’entité.
 Formalisme :
Nom d’entité

19
Concepts de base : Association

 une association est un lien entre deux ou plusieurs entités


 Une classe d’association est un lien entre deux ou plusieurs Types d’entité
 Chaque entité joue un rôle dans l’association
Dans la pratique on parle d’association pour la classe d’association

20
Concepts de base : Propriétés – Attribut

Une donnée élémentaire d’une entité ou association ce qui exclut les données
calculées ou dérivées
 Dans le graphique on ne représente pas la valeur mais le type
 Le type de valeur ou le domaine d’un attribut est la spécification de toutes
les valeurs possibles que peut prendre un attribut”.
• Dans les associations, l’attribut doit obligatoirement relier les entités
• Une propriété (attribut) peut-être
o Monovaluée : nom, c’est une composante atomique
o Composée : adresse=ville, rue, numéro , code-Postal →
multivaluée

21
Concepts de base : Propriétés – Attribut

• La valeur de l’attribut est son occurrence


• Un attribut est constitué de :
o D’un identifiant qui sert d’identifiant à l’ensemble des attributs
o De propriétés qui sont les attributs hors identifiant

22
Concepts de base : identifiant

Identifiant d’une entité


 Chaque occurrence doit être identifié d’une manière unique ; clé naturelle
 L’identifiant est une valeur qui identifie sans ambiguïté une entité
 L’identifiant peut être artificiel
 L’identifiant naturel est la clé primaire
 Généralement la clé d’identifiant est un attribut souligné

23
Concepts de base : identifiant

 Exemple

 Nom et titre sont les identifiants des entités "Acteur" et "film"


 Prénom et année sont des propriétés des entités "Acteur" et "film"

24
Concepts de base : identifiant

Identifiant d’une association

 Implicite, obtenu en juxtaposant identifiants des entités associées à


l’association

 Les entités-types qui interviennent dans une association sont appelés :


participants

 L’ensemble des participants d’une association est appelé : collection

 La dimension d’une association est le nombre d’entité rattaché à l’association

25
Concepts de base : Occurrence

 Occurrence d'un type d’entité : réalisation particulière d’une entité.


 Ex. ‘Safrane’ comme occurrence de l’entité ‘voiture’.
 Occurrence d’attribut : valeur particulière d’un attribut.
 Ex. ‘Bleu’ comme occurrence de l’attribut ‘couleur’.

26
Types de relations : relation binaire

 Une association entre deux entités


• Deux entités (ETUDIANT) et (DIPLOME)
• Deux dimensions
• Identifiants : nom et titre

27
Types de relations : Partage d’une même
collection

28
Types de relations : Relation sur une
même entité
 relation 1-aire : entité récursive

 Il faut ajouter un rôle à chaque à chaque élément de l’association

29
Types de relations : relation n-aires

 Association entre au moins trois entité (ternaire)


 Exemple

30
Types de relations : relation n-aires

 Une association ternaire peut se représenter par une combinaison


d’associations binaires

 On note que les entités terminales sont en (1, n) et l’entité pivot en (1,1)
31
Types de relations : relation n-aires

 Les associations n-aires sont souvent limitées à 4

32
Cardinalité

 La cardinalité indique le nombre d’occurrence entre une entité et une


association.

 Il existe deux notations (française et américaine), dont les notions sont


inverses. Nous utilisons la méthode dite "française".

33
Cardinalité : cardinalité du rôle d’une
entité vers une association
1. association type (0,1) : une entité de A peut être reliée à aucune ou à une
seule entité de B

34
Cardinalité : cardinalité du rôle d’une
entité vers une association
2. association type (1,1) : une entité de A est reliée à une seule entité de B

35
Cardinalité : cardinalité du rôle d’une
entité vers une association
3. association type (O, N) : une entité de A peut être reliée à aucune ou à
plusieurs entités de B

36
Cardinalité : cardinalité du rôle d’une
entité vers une association
4. association type (1, N) : une entité de A peut être reliée à une ou plusieurs
entités de B

37
Cardinalité : Cardinalité dans une
association
Caractérise le rôle d'une entité dans une relation
• permet d'enrichir le modèle (niveau des types) en connaissances du niveau des
occurrences.
X1 et X2 : cardinalités minimales [ 0 ou 1]
X1 : Combien de fois au moins une entité de A est reliée à une entité de B
Y1 et Y2 : cardinalités maximales [ 1 ou N]
Y1 : Combien de fois au plus une entité de A est reliée à une entité de B

38
Cardinalité : Cardinalité dans une
association
1. entité dans une relation 1, N
• 1, N : une occurrence de CLIENT est en relation par la relation CONCERNER
avec une ou plusieurs occurrences de PRODUIT
• 0, N : une occurrence de PRODUIT est en relation par la relation CONCERNER
avec aucune ou plusieurs occurrences de CLIENT

39
Cardinalité : Cardinalité dans une
association
2. entité avec relation 0, N
• 0, n : une occurrence de CLIENT est en relation par la relation PASSER avec
une ou plusieurs occurrences de COMMANDE
• 1, 1 : une occurrence de COMMANDE est en relation par la relation PASSER
avec une et une seule occurrence de CLIENT

40
Extension : associations réflexives

 Catégorie des associations réflexives

41
Extension : associations réflexives

1. réflexives (n,n) Symétriques

42
Extension : associations réflexives

2. relation récursives (n,n) non symétrique

43
Extension : associations réflexives

3. Association réflexive (n, n) avec propriétés

44
Extension : associations réflexives

4. Associations réflexives [1, n] : elles sont non symétriques

45
Extension : Entité faible

On appelle une entité faible, une entité dépendante d’une autre entité de
cardinalité max de 1. On entoure sa cardinalité avec des parenthèses. L’entité
dont elle dépend s’appelle une entité forte (cardinalité max de n).Son identifiant
devient un identifiant relatif car lors du passage au MLD, la relation récupère
l’identifiant de l’entité forte, ce qui donne pour clef primaire l’identifiant de
l’entité forte et l’identifiant de l’entité faible. Cet identifiant ne suffit pas à lui-
même, il est relatif.

46
Extension : Entité faible

 Exemple : immeuble et appartement


 Un appartement à un numéro dans l’immeuble.

47
Extension : contrainte d’intégrité
fonctionnelle (CIF)
Une contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF) est définie par le fait que
l’une des entités participant à l’association est complètement déterminée par la
connaissance d’une ou plusieurs autres entités participant dans cette même
association.

Relation CIF inter relations

48
Extension : contrainte d’intégrité
fonctionnelle (CIF)
 Exemple : professeur associé a une matière et une classe

49

Vous aimerez peut-être aussi