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Université Hassan 1er


École Nationale des Sciences Appliquées – Berrechid  
 
 

Systèmes
d’information
Pr . Lamia KARIM
GI S5
Plan du cours

 Introduction;
 Quelques définitions;
 La méthode Merise – Approche générale;
 Le cahier des charges et les règles de gestion;
 Le dictionnaire de données;
 Le Modèle Conceptuel de Données : MCD;
 Le Modèle Logique de Données : MLD;
 Le Modèle Physique de Données : MPD;
 Etude de cas.
3

Concept de système
d’information
Le système d’information dans l’entreprise
4

 La phase de conception nécessite des méthodes


permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va
s'appuyer.
 La modélisation consiste à créer une représentation
virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les
points auxquels on s'intéresse.
 Ce type de méthode est appelé analyse.
 Il existe plusieurs méthodes d'analyse, la méthode la plus
utilisée en France étant la méthode MERISE
Le système d’information dans l’entreprise
5

 Un système d’information est destiné à collecter,


mémoriser, traiter et distribuer l’information
(avec un temps de réponse suffisamment bref)
 Ce système d’information assurera le lien entre
deux autres systèmes de l’entreprise : le système
opérant et le système de pilotage
Le système d’information dans l’entreprise
6

 Le système de pilotage décide


des actions à conduire sur le
système opérant en fonction des
objectifs et des politiques de
l’entreprise

 Le système opérant englobe


toutes les fonctions liées à
l’activité propre de l’entreprise:
facturer les clients, régler les
salariés, gérer les stocks, …
Le système d’information dans l’entreprise
7

 Le système d’information doit décrire le fonctionnement


du système opérant.

 il doit intégrer une base d’information dans laquelle


seront mémorisés la description des objets, des règles et
des contraintes du système opérant.

 Cette base étant sujette à des évolutions, le système


d’information doit être doté d’un mécanisme (appelé
processeur d’information) destiné à piloter et à contrôler
ces changements
Le système d’information dans l’entreprise
8

 Parmi les informations qui appartiennent au système


d’information, certaines doivent ou peuvent faire
l’objet d’un traitement automatisé grâce aux outils
informatiques.
 Pour assurer la cohérence du système d’information,
la méthode Merise propose une démarche
d’informatisation.
Quelques définitions

 Système: un ensemble d’éléments communiquent entre eux selon


certains principes et règles;(système digestif, système nerveux, système
économique).

 Système d’information: est l’ensemble d’informations et règles de


gestion utilisées par les métiers et les processus de l’entreprise;(la
banque, la bourse, les administrations publiques, les hopitâux).

 Système informatique: est l’ensemble de composants logiciels,


matériels et des données, permettant d’automatiser tout ou partie du SI.
Quelques définitions

 Modèle: est une représentation abstraite d’un phénomène en utilisant


un formalisme spéciale.

 Méthode de modélisation: c’est la façon de décrire comment


modéliser et construire un modèle en utilisant des éléments de
modélisation, une représentation graphique, du savoir-faire et des
règles;

 Cahier des charges: c’est un document qui vise à définir les


spécifications de base d’un produit ou d’un service à réaliser.
11

2 La méthode Merise
approche générale
La méthode Merise – approche générale

 Merise est une méthode d’analyse informatique et


une démarche de construction des systèmes
d’information(SI).

 Elle s’est apparu à la fin des années 1970(78/79),


développée par une équipe de spécialistes
informaticiens dirigée par H.Tardieu.

 Elle se base sur un ensemble de signes graphique


pour représenter un modèle.
La méthode Merise – Les fondements

Merise adopte plusieurs points de vue.


Le cycle d'abstraction
Une démarche intellectuelle à 3 niveaux :
 le niveau conceptuel : répond aux
questions Quoi ? Avec quelles données ?
 le niveau organisationnel : répond aux
questions Qui ?, Ou ?, Quand ?
 le niveau physique : répond à la question
Comment ?
La méthode Merise – Les fondements

Objectifs de cette décomposition :

 procéder de manière progressive,


 distinguer le quoi (plutôt stable) du comment
organisationnel et technique (plutôt instable),
 ne prendre en compte qu'une classe de problèmes à
chaque niveau.

Les trois niveaux d'abstraction s’appliquent aux


données et aux traitements
La méthode Merise – niveaux d'abstraction

NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS

CONCEPTUEL MCD : sémantique des MCT quoi ?


données (modèle (fonctions du SI)
entité/association)
ORGANISATIO MLD : organisation des MOT qui fait quoi, ou, quand ?
NNEL (ou données (ex: modèle Définition des types de procédures
LOGIQUE) relationnel) (automatisés, manuelles, temps-réel, batch)

PHYSIQUE MPD implantation des MPT comment on fait ?


données (ex: SGBD
Oracle)
MCD : Modèle conceptuel des données
MLD : Modèle logique (organisationnel) des données
MPD : Modèle physique des données
MCT : Modèle conceptuel des traitements
MOT : Modèle organisationnel des traitements
MPT : Modèle physique des traitements
17

Règles de gestion

3 &
Dictionnaire de données
Les règles de gestion

 Les règles de gestion est l’ensembles des


informations qui vont nous aider à modéliser et
concevoir notre SI et que nous venons de
déduire d’après :

◦ Les interviews avec les différents acteurs du projet;


◦ Analyse de l’existant;
◦ L’étude de tous les documents(les factures, les
commandes, les bons de livraison, notes …).
Les règles de gestion

 Exemple 1:
 Une agence immobilier désire avoir une application dans
laquelle doit inscrire son fichier des maisons, des propriétaires
et des locataires.
 Travail à faire: trouver l’ensemble des données à utiliser dans
l’application.

 Exemple 2:
 Une agence de location de voitures vous demande de réaliser
une application pour gérer les clients et les voitures.
 Travail à faire: trouver l’ensemble des données à utiliser dans
l’application.
Le dictionnaire de données

 Définition:
 Le dictionnaire de données est un document qui permet
de recenser, de classer et de trier toutes les données
collectées lors des entretiens et/ou de l’étude des
documents.
 Exemple:
Le dictionnaire de données

◦ Nom de la donnée : Nom client par exemple;


◦ Format : alphabétique, alphanumérique, numérique, date, logique;
◦ Longueur : approximative ou exacte;
◦ Type : on met une X pour préciser est ce que c’est une données
élémentaire ou calculée;
◦ Règle de calcul : la formule de calcul pour une donnée de type calculée;
◦ Règle de gestion : on indique(si nécessaire) la règle de gestion relative à
la donnée;
◦ Document : On mentionne le document dans lequel a été trouvée la
donnée.
Le dictionnaire de données

 Exercice:
 La fiche suivant est une fiche d’adhérent d’une
association. Elaborer son dictionnaire de
données.
Le dictionnaire de données
24

Modèle Conceptuel de
4 Données (MCD)
MCD / Présentation générale

 Le MCD définit la structure d’accueil du SI (partie statique)


 Le MCD se base sur
Ø La classification des objets ayant un rôle dans le système

étudié (exemple : personnes, voitures, contrats, clients, etc.)

Ø La classification des associations entre objets (exemple :


personne possède voiture, client signe un contrat, etc.)

Ø La description des classes d’objets :


- Toute personne a un nom, un prénom, un âge, une profession
- Toute voiture a un numéro, une couleur, une marque

Ø La description des classes d’associations :


MCD / Modèle Entité-Association (1)

 Définitions
Ø Entité (ou individu) :
- constitue l’image d’un objet du monde réel dans le SI
- est décrite par un ensemble de propriétés (ou attributs) qui la caractérisent
Ø Association (ou relation) :
- permet de traduire les liaisons existant entre entités
- est caractérisé par une dimension : nombre des entités participant à sa réalisation

Personne Personne
 Formalisme graphique :
Personne
Nom
Prénom
Adresse

posséder Posséder
Date acq

Voiture Voiture
Voiture
Matricule
Marque
couleur
MCD / Modèle Entité-Association (2)

 Occurrences d’entité et d’association


Personne Personne Personne Personne
MOUSSA KARIM KARIM Nom
Ali Fatima Ali Prénom
Rabat Fès Rabat salaire

3 occurrences de l’entité Personne

Ali X
X Les misérables
Mohammed X
X Le pain nu
Omar X

 3 occurrences de l’association lire :


Ø (Ali, Les misérables);
Ø (Ali, Le pain nu);
Ø (Mohammed, Les misérables)
MCD / Modèle Entité-Association (3)

 Une association peut être :


Ø Réflexive (dimension = 1)
Ø Binaire (dimension = 2)
Ø n-aire (dimension = n)

binaire
Lire

Personne Livre
posséder

épouser acheter 3-aire


réflexive

Magasin
Modèles de conception

MCD / Modèle Entité-Association (4)

 Identifiant d’une entité :


Ø Pour distinguer les occurrences d’un même objet (entité), on le dote
d’un identifiant. Il permet de repérer d’une façon univoque chacune
des occurrences de cette entité
Ø On établit ainsi une correspondance bijective entre l’ensemble des
occurrences et l’ensemble des identifiants possibles

Personne Personne Personne Personne


E1 E2 B1 # N°CIN
MOUSSA KARIM KARIM Nom
Ali Fatima Ali Prénom
Rabat Fès Rabat salaire
MCD / Modèle Entité-Association (5)

 Identifiant d’une association :


Ø L’identifiant d’une occurrence d’association est obtenu par
concaténation des entités participent à cette association.
(l’ordre est indifférent pourvu qu’il soit fixe pour
l’association)

E1
(E1, L1)
MOUSSA L1
Ali Les misérables
Rabat (E2, L1)

E2 (E1, L2)
KARIM L2
Fatima Le pain nu
Fès

Systè
MCD / Règles de validation sémantique (1)

 Règle 1 : Un attribut n’appartient qu’à une seule entité ou une


seule association

Client Client
Numéro Num_Client
Adresse Adresse_Client

fournisseur Fournisseur
Numéro Num_Fourniss
Adresse Adresse_Fourniss
MCD / Règles de validation sémantique (2)

Règle 2 : Construction du dictionnaire des données


 Lister les attributs par objet et par relation
 Faire la chasse :
Ø Aux synonymes (ex : Code Client et Numéro Client)
Ø Aux polysémes (ex : Date de Commande et Date de Livraison)
 Documenter et commenter les différentes données :
Ø Signification
Ø Mode de coding
MCD / Règles de validation sémantique (3)

 Règle 3 : Sur une entité ou une association, il ne peut y


avoir qu’une valeur prise par tout attribut
Personne
Nom
Prénom
Personne Personne
Nom Nom
Prénom lire Prénom
Nom Enfant
Prénom Enfant est père
réflexive
Enfant
Nom Enfant
Prénom Enfant

Il faut faire la chasse aux objets cachés


MCD / Règles de validation sémantique (4)

 Règle 4 : Toutes les propriétés d’une entité (ou d’une


association) doivent avoir un sens pour toutes les occurrences
de l’entité (ou de l’association)

Client
Nom
Prénom
Raison sociale
Nbre Employés

Il ne faut confondre ce cas avec celui où


la valeur d’un attribut n’est pas connue à un instant donné
MCD / Règles de validation sémantique (5)

 Règle 5 : Tout attribut doit dépendre uniquement et


totalement de l’identifiant

Personne
#CIN #CIN Nom (Nom dépend de #CIN)
Nom Prénom (Prénom dépend de #CIN)
Prénom

Connaissant la valeur de #CIN,


on connaît à coup sûr celles de Nom et de PRénom
MCD / Règles de validation sémantique (6)

 Règle 6 : Il faut s’assurer que tous les attributs portés par une
association ont besoin de toutes les pattes pour être définies

Personne lire Livre


Date début
Nbre pages

Personne lire Livre


Date début Nbre pages
MCD / Cardinalités d’une association (1)

Définitions :
 On appelle Contrainte d’Intégrité toute contrainte que l’on ajoute au modèle afin

que celui-ci reflète le réel le plus fidèlement possible


 Deux types de contraintes :
Ø Contraintes de cardinalité
Ø Dépendance fonctionnelle (DF)

Cardinalités d’une association :


 Les cardinalités définissent le nombre d’occurrences de chaque entité intervenant

dans une association


E1 Cmin, Cmax E2
Cmin, Cmax
A

 Cmin = 0 : il existe au moins une occurrence qui ne participe pas


 Cmin = 1 : toute occurrence participe au moins une fois
 Cmax = 1 : si une occurrence participe, elle le fait au plus une fois
 Cmax = n : il peut exister une occurrence qui participe plusieurs fois
MCD / Cardinalités d’une association (2)

Personne ?, ? Livre
?, ?
lire

Questions que l’on se pose :


 Patte personne

Ø Toute personne lit-elle au moins un livre ?


Oui  Cmin = 1, Non  Cmin = 0
Ø Toute personne lit-elle au plus un livre ?
Oui  Cmax = 1, Non  Cmax = n
 Patte Livre
Ø Tout livre est-il lu par au moins une personne ?
Oui  Cmin = 1, Non  Cmin = 0
Ø Tout livre est-il lu par au plus une personne ?
Oui  Cmax = 1, Non  Cmax = n
MCD / Cardinalités d’une association (3)

Cardinalités d’une association n-aire :


 Règle

Ø Les cardinalités doivent être homogènes


Ø Chaque cardinalité, quelque soit l’entité auquel elle correspond, doit
pouvoir s’appliquer au reste de la sous-collection de l’association

Personne
 Exemple : #CIN
Nom
Prénom
Isoler Personne : Véhicule  0,n ; Bâtiment  0,n 0,n
Isoler Bâtiment : Véhicule  1,n ; Personne  1,n
Isoler Véhicule : Personne  1,n ; Bâtiment  1,n garer

1,n
1,n
Batiment Véhicule
#Batiment #Matricule
Adresse Marque
MCD / Dépendance Fonctionnelle

Définition :
 Dépendance fonctionnelle (DF) intra-entité (entre deux attributs de la même
entité ):
Ø DF (p1, p2) : p1 p2
Ø A toute valeur de p1, on ne peut associer à tout instant qu’une et une seule valeur de p2
Ø « Si on connaît la valeur de p1, on connaît à coup sûr la valeur de p2 »
Ø ex : #client  NomClient (la réciproque est fausse)
 Dépendance fonctionnelle (DF) inter-entités (entre deux entités ):
Ø DF (E1, E2) : E1 E2
Ø A toute occurrence de E1, on ne peut associer à tout instant qu’une et une seule
occurrence de E2
Ø « Si on connaît la valeur de #p11 (identifiant de E1), on connaît à coup sûr la valeur de
#p21 (identifiant de E2)»
Client Commande
1,n 1,1
# Client Commander # Commande
(DF)
Le modèle conceptuel de données : MCD

 Remarque:

◦ Pour les cardinalités, il n’y a pas de règles exactes à suivre, tout est
question d’interprétation, au sein 
d’une équipe de développement, il peut y avoir des 
divergences de point de vue. 
Pour les cardinalités, il faut être le plus logique 
possible, se référer aux règles de gestion édictées 
par le commanditaire de l’application.

Exemple: cas du mariage chez les musulmans et les autres !!


MCD

 Exercice:
 Nous voulons créer un MCD complet qui
représente l’élevage des femmes pour les enfants.
 Une femme est représenter par son nom et son
prénom, les enfants aussi.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Rappels

 Analyse et conception pour créer des bases de données.


 Il faut utiliser des modèles : Modélisation.

 Méthode Merise : contient plusieurs modèles.

 MCD -> MLD -> MPD (Base de données).

 MCD:

◦ Entité -> propriétés.


◦ Associations.
◦ Cardinalités.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Rappels

 MCD:
 Occurrence exemple d’une Entité.
 Cardinalités : minimal 0 ou 1;
maximal 1 ou n;
 Une entité doit obligatoirement avoir un
identifiant qui doit être souligné sur le MCD.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercices
 Exercice 1:
 Un groupe hôtelier vous demande de réaliser une application de
gestion hôtelière. Cette application doit permettre la gestion de 8
hôtels, chaque hôtel possède 100 chambres maximum. Ces hôtels
sont répartis en 5 classes(*,**,***,****,*****). Pour chaque hôtel il
y a au maximum 9 catégories de chambres différentes(capacité,
degré de confort).
 Cette application doit gérer aussi, les clients ainsi que leurs
réservations.
 Travail à faire:
◦ 1- Trouver les entités en proposant leurs propriétés.
◦ 2- Trouver les associations et les cardinalités.
◦ 3- Elaborer le Modèle Conceptuel de Données.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercices
 Solution:
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercices

 Exercice 2:
Nous souhaitons étudier l’activité de vente d’une société de
distribution de produits industriels. La société est organisée par
les services suivants:
Service Client; Service Livraison, Service Fournisseur,
Service Comptabilité.
Service client
Les commandes des clients arrives quotidiennement au
services Client. L’élaboration du bon de livraison est
réalisée à partir de la commande. Il permet d’effectuer la
livraison et de préparer la facturation. Des copies du bon de
livraison sont émis vers les services comptabilité et le
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercices

 Exercice 2:

Service fournisseur
Les commandes fournisseurs sont assurées par le service fournisseur. Ces
commandes sont faites de façon régulière au bout de chaque trimestre en se basant
sur les statistiques des ventes ou bien suite à une rupture de stock. La rupture de
stock est déclarée pour un produit dès que la quantité en stock pour ce produit
atteint une quantité minimale.
Service comptabilité
Une fois la livraison effectuée, le service comptable valorise la livraison et émet
une facture à destination du client.
Travail à faire : Elaborer le MCD.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Associations notions avancées

 Association porteuse est une association qui


contient des propriétés.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Associations notions avancées

 Association réflexive est association d’une


entité sur elle-même.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Associations notions avancées

 Association n-aire est une association où n est


le nombre d’entité en relation avec elle.
Exemple d’une relation 3-aire ou ternaire.
Remarque : Il est conseillé d’utiliser que les association 2-
aire ou binaire.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 La DF s’applique dans les cas suivants :


 2- Entre les attributs de plusieurs entités: il s'agit
d'une DF entre les identifiants des entités
participantes à une association et les attributs de
cette dernière.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 La mise au propre du MCD s’effectue à


travers 3 opérations:

 La vérification.
 La normalisation.
 La décomposition.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 La vérification:
 Règle de non-répétitivité : à toute occurrence de l'entité ou de
l'association correspond au plus une valeur de tout attribut qui lui est
associé.

 Règle d'homogénéité : les attributs rattachés à une entité ou à une


association doivent avoir un sens pour toutes les occurrences de
l'entité ou de l’association.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 La vérification:
 Règle de distinguabilité : les occurrences d'une entité doivent être
distinguables. Cela induit la compréhension de l'entité et se traduit par
le choix de l'identifiant.

 Règle de normalisation d'une relation : chaque attribut d'une


association doit dépendre fonctionnellement de la totalité des entités
formant la collection de l'association .

 Respect des règles de gestion : les règles de gestion relatives aux


données, dégagées lors de l'étude de l'existant, doivent avoir été
traduites dans le MCD (cardinalités, etc.).
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 Cas 1 : Attribut répétitif

• L'attribut "Matière" peut prendre plusieurs valeurs si le prof. peut


enseigner plusieurs matières.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 Cas 2 : Attributs sans signification

• L'attribut "Matière" ne prend pas de valeur pour une


secrétaire ou un surveillant.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Règles d’élaboration

 Cas 3 : Dépendance incomplète

L'attribut "Date" ne dépend pas du produit et l'attribut «quantité » peut prendre


plusieurs valeurs.
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercice

Exercice:
 Une société de vente souhaite informatiser son SI actuel
(manuel) qui contient essentiellement des données
figurant sur des bons de commande ou factures du type :
N° Bon de Commande …………………… Date ……………………
Nom client ………………………………………………………………
Adresse ………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….

Nom représentant …………………………………………

Réf. Désignation Quantité Prix unitaire Montant


………… ………… …… ……… …………
………… ………… …… ……… …………

Total …………
Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercice

Exercice (suite):
On suppose que certaines opérations ont déjà été effectuées :

 Recueil des informations (interview du SI existant)


 R1 : un client peut passer une ou plusieurs commandes ou ne
passer aucune commande;
 R2 : une commande concerner au moins un produit;
 R3 : une commande concerne un et un seul client;
 R4 : une commande est assurée par un et un seul représentant
qui n’est pas toujours le même pour un client donné.

 Construction du dictionnaire de données (DD):


Le modèle conceptuel de données : MCD –
Exercice
Correction de l’exercice :MCD final
65

5 Modèle Conceptuel de
Traitement (MCT)
Modèle Conceptuel de Traitement

 A l’instar du Modèle Conceptuel des Données (MCD)


qui schématise les données du système d’information,
 Le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT) décrit
les traitements et plus précisément toutes les activités
découlant des échanges entre le domaine étudié et le
monde extérieur.
 Il exprime donc ce que fait le domaine sans se poser le
problème de savoir qui le fait, quand et comment.
Représentation de l'opération

A B C événements

A et (B ou C) synchro.

Mnémonique
Règles de gestion opération
Règles d'émission

R1 R2 R3 résultats
Représentation de l'opération
Événements : Processus :
-Ensemble d’opérations
A B C -Interne ( résultats précédents )
-Externe ( hors référentiel) : Déclenché par au moins u
- Flux ( commande,livraison) Évènement extérieur
- Temporisation( 31/12 inventaire)
- Décision arbitraire.

A et (B ou C) synchro.

Mnémonique Opération :
Ensemble des traitements élémentaires
Règles de gestion non interruptible, déclenché par au moins
1 évènement et produisant au moins un
Règles d'émission résultat.

Résultats :
Valeur ajoutée par une opération
- Concret ( création d’objet )
R1 R2 R3 - Abstrait ( pas de création d’objet)
Représentation de l'opération

Achat Voiture
Facture
Bon de garantie
Panne

Réparation sous garantie


Décision
client

Entretien
Représentation de l'opération
 Méthode de construction

 Identifier les règles de gestion

 Rechercher les ruptures (temps, décision)

 Construire le MCT
Modèle Conceptuel de Traitement

Processus
Opération :
Ensemble de Opération 1
Rupture
traitements Opération 2
Rupture
homogènes dans
Rupture Opération 3
le cycle
Rupture Opération 4
décisionnel et
Rupture Opération 5
temporel.

Rupture : Opération N
Frontière entre
deux opérations.
Fin du Processus
Représentation de l'opération
Bon livraison
Fin mois
a et b

Paiement Facturation
client Facture 8h
Lundi

a et b a et (b et c)
Enregistrement Relance

Facture payée appel


client
Modèle Conceptuel de Traitement
 Evénements
Ø Un événement indique au système que quelque chose s’est passée
Ø Evénement réel  Perception  Compte-rendu  Prise en charge par le processeur
Ø Types d’événements : externes (stimulus), interne (compte-rendu)

 Processus :
Ø Séquence d’activités ordonnancées effectuées par le domaine étudié suite suite réception d’un
événement externe
Ø Le modèle Conceptuel de Traitement permet de représenter les différents processus traversant un
système ou un domaine étudié
Événement 1

Activité
Processus Événement 2

Événement m

Événement n Événement p
Modèle Conceptuel de Traitement

 Opération conceptuelle :
Ø Une opération conceptuelle est un ensemble d’actions conceptuellement non-interruptibles,
nécessaires à la prise en charge d’un événement
Ø Type d’action élémentaire : insertion, suppression, consultation, modification
Ø Une opération peut provoquer l’émission d’un ou de plusieurs messages (événements)
internes
 Règles (conditions) d’émission
Ø Ce sont les conditions logiques qui vont déterminer la production des messages en sortie

Client existe Client n’existe pas

Ordre Inscription
de Client
livraison
Modèle Conceptuel de Traitement

 Synchronisation :
Ø Une synchronisation est la liste des événements liés par une condition logique, nécessaires
pour que l’opération se déclenche
Ø Certaines opérations peuvent être déclenchées à dates fixes (le temps devient un événement)
 Exemple

Ordre Inscription
de Client
livraison
a b

a ou b
Modèle Conceptuel de Traitement
 Modélisation de l’opération conceptuelle

Evénements en entrée

Règles
de synchro.

Nom_opération

Données
mémorisées
R1 R1 … Rn

Evénements
en sortie
Modèle Conceptuel de Traitement

 Exemple

Nouvelle
commande

Délai

Vérification Client

Traitement livraison
Client n’existe pas Client existe

Stock insuffisant Stock suffisant


Nouveau client Ordre
de livraison

Ordre
de réappro. Livraison
Modèle Conceptuel de Traitement
Modèle Conceptuel de Traitement
Exemple : Processus prêt
Modèle Conceptuel de Traitement

Vente à un client
 Processus de vente dans un contexte
hypermarché.

 Règlement possible par CB ou chèque si


montant > 15 .

 Remise d'un ticket à la caisse.


Modèle Conceptuel de Traitement

Vente à un client Demande


d'achat

Recherche

OK Pas OK

article article
disponible indisponible
Modèle Conceptuel de Traitement

Vente à un client  Si l’article est disponible

Arrivée article
en caisse disponible

ET
S(prix à payer)
Sommation - S(avoirs)
S.P. - S(acomptes)
= S.P.

Somme
à payer
Modèle Conceptuel de Traitement
 Une fois la somme à payer définie
Vente à un client
Mode de Somme
paiement à payer

ET

Paiement

(CB+Ch) Espèces
ET ou "+" = ou
 15 € < 15 €

Paiement CB Paiement
ou Chèque Espèces
Modèle Conceptuel de Traitement

 Si paiement CB ou Chèque, il faut en


contrôler la validité
Vente à un client Lancement
vérification
Paiement CB
ou Chèque
ET

Contrôle

Pas OK OK

Contrôle
Rejet
OK
Modèle Conceptuel de Traitement

 Il faut alors émettre le ticket de caisse

Vente à un client Contrôle Paiement


OK Espèces

OU

Enregistrement

Ticket
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements
 L'acheteur envoie une demande
d'approvisionnement aux fournisseurs possibles.
 Selon leurs prix, ils choisissent un fournisseur.
 Etablissement d'un bon de commande.
 Après livraison, contrôle des articles et retour si
problème(s).Sinon, articles stockés et bon à payer
établi par le magasin.
 A la réception de la facture, si la correspondance
facture-bon à payer est bonne alors chèque.
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements

Demande
d'approvisionnement

Recherche de fournisseur

Demande
de prix
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements
 Il faut alors choisir un fournisseur

Demande
Offre
de prix

ET

Choix d'un fournisseur

Fournisseur
Commande
choisi
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements
 Une fois les articles commandés, on les attend

Commande Livraison

ET

Contrôle des articles

OK Pas OK
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements
 Une fois les articles commandés, on les attend

Commande Livraison

ET

Contrôle des articles

OK Pas OK

Bon Articles
à payer stockés
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements
 Une fois les articles commandés, on les attend

Commande Livraison

ET

Contrôle des articles

OK Pas OK

Bon Articles Retour


à payer stockés livraison
Modèle Conceptuel de Traitement
Gestion des approvisionnements
 Si la marchandise est bonne, il faut la payer

Fournisseur Bon
Facture
choisi à payer

ET

Réalisation du paiement

Chèque
6 Modèle Organisationnel
de Traitements (MOT)
Modèle Organisationnel de Traitement

 Le modèle organisationnel des traitements s'attache à


décrire les propriétés des traitements non traitées par
le modèle conceptuel des données, c'est-à-dire :
•le temps
•les ressources
•le lieu
Le modèle organisationnel des traitements consiste donc
à représenter le modèle conceptuel des traitements dans
un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu, les
responsables et ressources nécessaires à une action.
Modèle Organisationnel de Traitement

 Différence MCT X MOT :


Ø MCT : Définition du quoi (finalité, but)
Ø MOT : Définition du comment (où, qui, quand)
Ø MOT : Immersion du MCT dans un cadre organisationnel (spatio-
temporel)

 Analogie MCT X MOT :

Niveau conceptuel Niveau organisationnel


Domaine Service, division
Opération Phase
Action Tâche
Synchronisation Synchronisation organisée
Règle d’émission Règle d’émission
Evénement Message
Acteur Partenaire, Cellule, Poste de travail
Processeur Procédure fonctionnelle
Modèle Organisationnel de Traitement

 Un poste de travail est une cellule qui opère dans son environnement propre

 Il se définit par procédure par :


Ø Les tâches à effectuer (prise en charge du MCT)
Ø La nature des traitements (manuel, auto, temps-réel, temps différé)
Ø La période de déroulement (prise en charge du temps)

 On peut distinguer trois types de postes :


Ø Homme n’utilisant pas de machine informatique
Ø Homme utilisant des machines informatiques
Ø Machine informatique seule
Modèle Organisationnel de Traitement

 Définition :
Ø Ensemble d’opérations organisées enchaînées.
Ø Elle a pour but de décrire l’organisation de la prise en charge d’un événement externe significatif pour le
système étudié (nouvelle commande, candidature, etc.)
Ø L’élaboration des procédures dépendent des règles d’organisation

 Enchaînement des opérations :


Périodicité Salle
Partenaire 1 Poste 1 Poste 2 Partenaire 2
(Fréquence) informatique
M1

D1

M2
M3

D2
M4 M5

Systè
Modèle Organisationnel de Traitement

MOT / Démarche de construction

 Etudier l’organisation existante (analyse et critique)

 Prendre en charge le nouveau MCT

 Inclure les nouvelles règles d’organisation

 Identifier les nouveaux besoins en ressources

 Construire le MOT
Modèle Organisationnel de Traitement

Le tableau des procédures


fonctionnelles
 La première étape du modèle organisationnel des
traitements consiste à découper les opérations en
procédures fonctionnelles, une succession de traitements
déclenchée par un événement. Il s'agit donc d'associer
dans un tableau :
• les procédures fonctionnelles
• l'heure de début et de fin
• le lieu du poste de travail
• le responsable du poste de travail
• les ressources du poste de travail
Modèle Organisationnel de Traitement

 Le modèle organisationnel des traitements permet de


structurer les opérations sur le seul critère de
l’enchaînement logique. Une opération sera exécutée
après une autre si elle a besoin, pour «fonctionner»,
des résultats de l’autre. Cette architecture abstraite,
théorique, doit, pour pouvoir être mise en place,
prendre en compte trois nouveaux concepts, le lieu, le
moment et la nature des opérations.

 MOT = MCT + lieu + moment + nature


Modèle Organisationnel de Traitement
7 Modèle Logique de
Données (MLD)
Modèle Logique de Données (MLD)

 Le modèle logique de données (MLD) se base sur un modèle conceptuel de


données (MCD)

 Il est composé des tables logiques reliées entre elles par des flèches

 L’entité est transformée en table

 Les propriétés de l’entité deviennent les attributs de la table

 L’identifiant de l’entité devient la clé primaire de la table


Modèle Logique de Données (MLD)

CLIENT CLIENT
Code client CODE_CLIENT
Nom NOM
Prénom PRENOM
Adresse ADRESSE
Code postal CODE_POSTAL
Ville VILLE
Modèle Logique de Données (MLD)

 Relation avec cardinalités (x, n) et (x,1) ou x = 0 ou 1

CLIENT
Code client
FACTURE
Nom OBTENIR
Prénom 0, n 1, 1 Numéro
facture
Adresse
Date
Code postal
Ville

CLIENT
FACTURE
CODE_CLIENT
NUMERO_FACTURE
NOM
CODE_CLIENT
PRENOM
DATE
ADRESSE
CODE_POSTAL
VILLE
Modèle Logique de Données (MLD)

 Relation avec cardinalités (x, n) et (x, n) ou x = 0 ou 1


FACTURE ARTICLE
COMPORTER
Numéro facture 1,n 0,n
Code article
QUANTITE
Date Libellé
Prix unitaire

FACTURE COMPORTE ARTICLE

NUMERO_FACTURE NUMERO_FACTURE CODE_ARTICLE


CODE_CLIENT CODE_ARTICLE LIBELLE
Date QUANTITE PRIX_UNITAIRE
Passage du MCD au MLD
Niveau conceptuel
=
Modèle Entité-Association

Niveau Logique des données
=
Modèle relationnel
Passage du MCD au MLD

Ensemble d’entités liées par des Ensemble de relations (tables)


associations

Modèle Entité-Association Modèle Relationnel


MCD MLD
Passage du MCD au MLD

 Modèle relationnel = ensemble de relations (tables liées)


 Toute entité se traduit par une relation (table)
 Une association, en fonction de ses cardinalités se traduit éventuellement sous
forme d ’une relation.
Représentation d ’une entité dans le MLD
 Une Entité est représentée par une table qui reprend au minimum les
attributs de l ’entité comme champ de données.
 La clé primaire de la table d’une entité = Identifiant de l’entité représentée
 Une clé étrangère (clé primaire d’une autre table ) peut être ajoutée comme
simple champ à la table d’une entité de manière à représenter une association
hiérarchique avec une autre entité (c’est la table du coté où la cardinalité vaut
(x,1) qui reçoit la clé étrangère).
Passage du MCD au MLD
Exemple d’ une association binaire type (0,1) - (1,1)
 Les clients d’un grand magasin peuvent disposer d’une carte de membre

Client
 No_Client 0,1 1,1 Carte
Nom No_Carte
Prenom Dispose Type_abonnement
Adresse Date_creation
CP
Localité

Client ( No_client, Nom, Prenom, Adresse, CP, Localite)


Carte ( No_Carte, No_client #, Type_abonnement, Date_creation )
Passage du MCD au MLD
 Exemple d’une association binaire non type (0,1) - (0,1)

Homme Femme
Id_Homme 0,1
Nom Date_Mariage 0,1 Id_Femme
Nom
Prenom Prenom

Proposition 1 Proposition 2

Femme ( Id_Femme, Nom, Prenom ) Femme ( Id_Femme, Nom, Prenom,


Id_Homme#, Date_mariage# )
Homme ( Id_Homme, Nom, Prenom,
Id_Femme#, Date_mariage# ) Homme ( Id_Homme, Nom,
Prenom )
Passage du MCD au MLD
Autre Exemple:
MCD :

L’identifiant coté (0,1) devient clé étrangère de la table coté (1,1) et les propriétés de la
relation glissent dans la table coté (1,1)
MLD:
Passage du MCD au MLD
 Exemple Relation 1 – n ou n – 1:
 MCD :

 L’identifiant coté « n » devient clé étrangère de la table coté « 1 » et les propriété de


la relation glissent dans la table coté « 1 »
 MLD :
Passage du MCD au MLD
 Exemple relations « n-n »
 MCD :

 Toute relation de type « n-n » devient une table dont la clé et la concaténation des
identifiants des entités qu’elle liait entre elles
 MLD :
Passage du MCD au MLD
 Exemple relation n-aires « n,n,n » MCD :

 MLD : la relation n-aire


Devient une table dont la
Clé est la concaténation
Des identifiants des tables
liées
Passage du MCD au MLD
 Exemple relations réflexives « n-1 »

 L’identifiant de la table est réutilisé comme clé étrangère dans la même


table.
Passage du MCD au MLD
 Exemple relations réflexives « n-n »
L’identifiant de la table
est utilisé en double dans
l’association selon la
direction d’utilisation
de l’association.

 Exemple cas particulier de relation:


Passage du MCD au MLD : exercice
1:n 1:n
Œuvres écrit Auteurs
NoOeuvre NoAuteur
1:n
Titre Nom
Prénom
édition
1:n
Editions 1:1 1:n Editeurs
ISBN édite NoEditeur

Titre Nom

0:n
1:1 Exemplaires
Stocks Ref_livre
Etat

Question : Trouvez le MLD équivalent…


Solution
Ecriture Auteurs
Œuvres RefOeuvre NoAuteur
NoOeuvr Nom
e RefAuteur
Prénom
Titre

Liste_oeuvres
RefOeuvre
Editeurs
ISBN
Editions NoEditeur
ISBN Nom
Titre

RefEditeur Exemplaire
s
Ref_livre
Etat

ISBN
8 Modèle Physique de
Données (MPD)
Modèle Physique de Données (MPD)
 Le modèle physique de données (MPD) se base sur un modèle
logique de données (MLD)
 Description précise de l’implémentation sur un SGBD
 Il est composé de tables physiques
 Chaque table logique du MLD correspondra à une table physique du
MPD
 Les attributs de la table logique deviennent des champs de la table
physique
 Pour chaque champ on indiquera
 son nom
 son type
 sa longueur
 si c’est un clé ( identifiant )
 S’il est obligatoire ou non
Modèle Physique de Données (MPD)

CHAMPS TYPE LONGUEUR CLE OBLIGATOIRE?


CLIENT CODE_CLIENT N 5 X OUI
CODE_CLIENT
NOM NOM A 25 OUI
PRENOM
ADRESSE PRENOM A 25 OUI
CODE_POSTAL
VILLE ADRESSE A 45 OUI

CODE_POSTAL A 5 OUI

VILLE A 25 OUI

- N : Numérique
- A : Alphanumérique
Le modèle relationnel formel
 La représentation standard d’une base de
données relationnelle est le mode formel :

 FILM(NoIdentification, NoDistributeur, Titre, AnnéeProduction, Durée,


Couleur, Producteur, Réalisateur, Genre)
 ACTEUR-FILM(NomActeur, NoIdentification)
 DISTRIBUTEUR(NoDistributeur, Nom, Adresse, Rachat)
 CASSETTE(NoSérie, NoIdentification, Format)
 CASSETTE-LOUÉE(NoSérie, NoBon, DateRetour)
 BON-LOCATION(NoBon, NoClient, DateLocation)
 CLIENT(NoMembre, Nom, Adresse, NoTél, NoCarteCrédit, MontantDépôt)
Formes Normales

 1ère Forme Normale (1FN)


– Toutes les entités et les associations possèdent un identifiant
– Aucune propriété n’est à valeurs multiples (propriétés atomiques)

– Ici, « liste des produits » n’est pas atomique, c’est une liste
Formes Normales

 2e Forme Normale (2FN)


– Le modèle est en 1FN
– Toutes les DF entre les propriétés sont élémentaires
– Toute propriété n’appartenant pas à une clé ne dépend pas seulement d’une partie de son identifiant
– Les propriétés d’une entité ne doivent dépendre que de l’identifiant de l’entité et non d’une partie de cet
identifiant
– Ici, d’après le schéma, NumEleve, NomMatière, Mois, Année  Moyenne
– Or, NumEleve et NomMatière suffisent
Formes Normales

 3e Forme Normale (3FN)


– Le modèle est en 2FN
– Toutes les DF entre les propriétés sont directes
– Les propriétés d’une entité doivent dépendre de l’identifiant de l’entité de manière directe
– Toute propriété n’appartenant pas à un identifiant ne dépend pas d’un attribut non identifiant

– Or, Type  Marque, Puissance alors que Type n’est pas un identifiant
PowerAMC Désigne
PowerAMC est un environnement graphique de modélisation d’entreprise très simple
d’emploi qui permet d’effectuer les tâches suivantes:
Modélisation intégrée via l’utilisation de méthodologies et de notations standard
Données (E/R, Merise)
Métiers (BPMN, BPEL, ebXML)
Application (UML)

Génération automatique de code via des templates personnalisable


SQL (avec plus de 50 SGBD)
Java

.Net

« démonstration sur poste »

Pour plus de détail voir : www.sybase.com

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