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CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE

I- Introduction
Le mot Base de données est apparu en 1964 lors d’une conférence sur ce thème
aux USA, organisé dans le cadre du programme spatiale américain.
Auparavant, on ne connaissait que des systèmes de gestion de fichiers (SGF), basé
sur la gestion des bandes magnétiques destinés à optimiser les accès séquentiels. Les
disques étaient alors chers et réservés à de petits fichiers.
Les informations sont en compte d’octet, le concept de type de données au sens
actuel du terme n’était pas encore apparu : tout est caractère (octet), même les
chiffres.
Exemple : 0 4 10 16 18 30 34
N°emp Nom Prénom Job Qualification Salaire
Fichiers emp
Agent et
paye
N°em Nom Prénom Job Salair
p emp e

Vers la fin de la décennie 60 apparaissent les premiers SGBD, conçu selon les
modèles hiérarchiques puit réseau dans la décennie suivante.
On voit apparaitre les langages navigationnels inspiré du cobol et la description des
données est indépendante des programmes d’application. Cette première génération
suit les recommandations du DTBGCODASYL (Data Base Task Group-Conference on
data system language) influencé par le système IMS d’IBM.
La base de données est une collection de données cohérente, structuré et stockées
pour les besoins spécifiques.
II- Système d’information
La compétitivité d’une entreprise ainsi que sa valeur sur le marché sont
déterminées par plusieurs éléments, d’une importance différente selon le secteur
d’activité. On peut généralement regrouper ces éléments en deux classes :
1- Les éléments financiers
- L’infrastructure,
- Support financier
1- Les éléments intellectuels :
- La compétence des employés ;
- La motivation des employés ;
- Le recueil et l’exploitation optimale des informations utiles.
Depuis quelques années les responsables des entreprises (banque, assurance,
industrie, etc.) ont d’avantage reconnu et admis que la gestion et l’exploitation des
informations sont un facteur de compétitivité à ne pas négliger.

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II-1. Définition de l’information et des systèmes d’information
Une information est un élément qui permet de compléter notre connaissance
sur une personne, un objet, un évènement…
Exemple : le nom d’une personne est une information concernant cette personne
La date de fête est élément concernant cet évènement.
Le système d’information est constitué par l’ensemble des informations
relative à un domaine bien définie.
Exemple : toutes les informations relatives à la gestion d’une librairie constitut le
système de gestion de cette librairie.
Un système d’information existe indépendamment des techniques
informatiques.
Le système d’information ne doit pas être confond avec le système
informatique qui est constitué des éléments suivants :
- Des ordinateurs ;
- Les programmes ;
- Les structures de données (fichiers et bases de données)
II-2. Les données, les traitements et les informations
Un système d’information contient les données et les traitements nécessaire
pour assimiler et stocker des informations entrantes et produire les informations
sortantes.
Dans les systèmes d’information nous retrouvons généralement les
traitements suivants :
- Consultation des données ;
- Ajout de données ;
- Suppression de données ;
- Modification de données
II-3. La représentation informatique des données
Les données d’un système d’information peuvent être stockées et manipuler à
l’aide d’un outil informatique spécialisé dans ce domaine. Actuellement les systèmes
de gestion des bases de données (SGBD) constituent le type de logiciel le mieux
adapté pour implémenter la plupart des systèmes d’information.
III- Démarche de modélisation des données
Un système d’information qui n’est pas trop complexe et volumineux en termes
d’information, peut facilement informatisé par une seule personne.
Dès que le système d’information atteint une certaine envergure (informatisé la
gestion d’une compagnie d’assurance), un groupe d’étude est généralement crée.
Ce groupe ne devra aucun cas contenir seulement des informaticiens mais
également :

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- Un ou plusieurs représentants des futurs utilisateurs du système
informatisé (par exemple un employé qui du service qui gère les
sinistres) ;
- Un ou plusieurs représentants de chaque département impliqué (par
exemple un employé du service des contrats) ;
- Un représentant de la direction.
III-1 Les étapes
Chaque projet d’informatisation, qu’il soit exécuté par une seule personne ou gérer
par un groupe d’étude, prévoit plusieurs étapes.
En général nous avons les étapes suivantes :
- Analyse de la situation existante et des besoins ;
- Création d’une série de modèles qui permettent de représenter tous les aspects
importants ;
- A partir des modèles, implémenter une base de données.

III-2 Sources d’informations


La première étape de chaque projet est donc l’analyse de l’existant et des besoins.
Afin de pouvoir réaliser une analyse correcte sur lequel on peut baser la suite du projet,
il faut d’abord identifier les sources d’information, et puis collectionner exactement
les informations importantes pour le projet.
- Source d’information primaire : l’interview avec les utilisateurs ;
- L’étude de documents provenant des systèmes d’information actuels
(rapports, bon de commande, facture …)
Pour les projets d’une certaine envergure s’ajoute :
- L’interview avec les responsables des services impliqués ;
- Pourvue que la tâche d’analyse soit partagée entre plusieurs membres du
groupe d’étude, il faut coordonner les actions et comparer les résultats avec
les autres membres.
Pour les projets qui se base sur un système déjà partiellement informatisé
s’ajoute :
- L’étude de l’application informatique existante ;
IV- Méthode de modélisation des données
Une fois que l’analyse est terminée il s’agit d’élaborer une série de modèle basée
sur le document d’analyse. Ces modèles nous permettrons plus tard d’implémenter
une base de données, qui contiendra toutes les informations nécessaires au bon
fonctionnement du système informatisé.
Le développement de ces modèles se fait selon une méthode qui prévoit une
conception par niveau. Nous retenons trois niveaux essentiels :
− Le niveau conceptuel, qui se base directement sur l’analyse, décrit
l’ensemble des données du système d’information, sans tenir compte de

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l’implémentation informatique de ces données. Cde niveau qui représente
donc la signification des données se traduit par un formalisme que nous
appelons modèle conceptuel de données (MCD) ;
− Le niveau logique, qui se base sur le MCD prend en considération
l’implémentation du système d’information par un SGBD. Ce niveau
introduit la notion des tables logiques et constitue donc le premier pas vers
les tables des SBGD. Ce niveau est représenté par le modèle logique des
données (MLD) ;
− Le niveau physique, qui se base sur le MLD, constitue finalement les tables
définit à l’aide d’un SGBD spécifique. Exemple : MS ACCESS, SQL Serveur,
Oracle, Informix, MySQL etc.
Voici donc les quatre (4) étapes nécessaires pour traduire un système
d’information naturel en une base de données.

Analyse

MCD

MLD

MPD

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Chapitre 2 : Modèle conceptuel des données
I- Introduction
En se basant sur un document d’analyse, le modèle conceptuel de données fait
référence à tous les objets du système d’information et à des relations entre ces
objets.
Exemple : une entreprise avec ses employés.

Entreprise Employé
NomE NomA
AdresseE Employer prenomA
TelE TelA
RefE MatA

II- Notion d’entité


Une entité permet de modéliser un ensemble d’objet concret ou abstrait de même
nature.
L’entité entreprise spécifie donc l’ensemble des entreprises, qui nous intéresse
dans le contexte de notre système d’information. De même, l’entité employé
représente tous les employés de notre système d’information.
Une entité est caractérisée par son nom et ses attributs.
Exemple l’entité client
Client

NomC

TelC

RefC

III- Notion d’attribut


Un attribut représente une donnée élémentaire d’une entité. Un attribut est unique
dans un MCD.
Le nom de l’attribut est indiqué à l’intérieur de l’entité à laquelle il est rattaché.
Exemple d’attribut :

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Pour une entité classe : n° de la classe, nom de la classe, capacité de la classe.
NB : c’est à l’intérieur des objets d’une entité que les attributs prennent des valeurs
IV- La notion d’identifiant
Afin de pouvoir distinguer les différents objets d’une même entité, l’entité doit être
doté d’un identifiant. L’identifiant est composé d’un ou plusieurs attributs de l’entité.
Chaque objet d’une entité doit avoir une valeur différente pour l’identifiant.
On distingue généralement trois possibilités pour choisir un identifiant :

− Un attribut naturel
Exemple : le nom d’un pays pour l’entité pays
− Un attribut artificiel qui est inventé par le créateur du MCD
Exemple : le numéro d’un client pour une entité client

− Un identifiant composé de plusieurs attributs naturel


Exemple : le nom et la localité pour une entité entreprise
V- La notion d’association
Une association décrit un lien entre deux ou plusieurs entités. Chaque association
possède un nom, généralement un verbe à l’infinitif.
Nous distinguons deux types d’association :
− Les associations binaires, qui sont liées à deux entités ;
− Les associations ternaires, qui sont liées à trois entités.
Exemples d’une association binaire

Auteur
Livre

Exemple d’association ternaire

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Client Commande Produit

Exercice1 : Dans une école, on veut informatiser le système d’information qui gère les
classes.
Elaborer un MCD sachant que :
Un élève est caractérisé par : numéro matricule, son nom et prénom ainsi que sa date
de naissance
Une classe est caractérisée par le code la classe et par une indication du cycle (Moyen
et Supérieur).
Il faudra prévoir la fréquentation des classes des élèves sur plusieurs années
consécutives
Un élève enregistré dans le système fréquente au moins une classe au cours des
années.

Eleves Classe
N°Matricule Fréquenter Code_Classe
Nom
Année Cycle
Prénom
Date_Naiss

VI- Cardinalité ou multiplicité d’une association


Sur les extrêmes d’une association on indique les multiplicités ou cardinalités.
Les multiplicités expriment le nombre minimum et maximum d’objet d’une entité qui
peuvent être associé à des objets de l’autre entité.

Client Commande

N°Client 1, 1 Passer 1, n N°Commande

NomClient Date

Se lit : Une commande est Se lit : Un client passe au


passée au minimum par 1 ème minimum 1 commande et au
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client et au maximum par 1 maximum plusieurs
client
Les multiplicités concernant une entité sont inscrites à l’extrémité opposé de
l’association. De façon générale on peut dire :
La multiplicité minimale indique si un objet d’une entité peut exister sans
participer à l’association ou il participe à l’association au moins une fois. Cette
multiplicité est 0 ou 1.
Multiplicité minimale égale 0 : un objet de l’entité concernée peut exister sans
participer à l’association.
Multiplicité minimale égale 1 : un objet de l’entité participe au moins une fois
à l’association.
La multiplicité maximale indique si un objet d’une entité peut participer au
moins une fois ou plusieurs fois à l’association. Cette multiplicité est 1 ou n.
Multiplicité maximale égale 1 : un objet de l’entité participe au maximum une
seule fois à l’association.
Multiplicité maximale égale n : un objet de l’entité peut participer plusieurs
fois à l’association.
Comme nous indiquons pour chaque entité reliée à une association les
multiplicités sous la forme : multiplicité minimale, multiplicité maximale, nous avons
les possibilités suivantes :

− 0.. 1 ou 0, 1
− 1.. 1 ou 1, 1
− 0.. * ou 0, n
− 1.. * ou 1, n
En pratique, afin de déterminer les bonnes multiplicités, le concepteur doit se référer
aux résultats de l’analyse.
Exemple :
Pour les deux (2) cas suivants, on peut affirmer qu’une commande est toujours passé
par au minimum un client. Une commande est également passée au maximum par un
client. Une commande est donc toujours passée par un et un seul client

Client Commande

N°client 1 n N°commande
Passer
Nom Date

1, 1 1, n

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Un client passe au moins une commande et au maximum plusieurs commande.
Cette modélisation ne tient pas compte des clients qui ne passe aucune commande.
Un client est uniquement considéré comme tel s’il passe au moins une commande.

Client Commande

N°client N°commande
1 Passer 0, n
Nom Date

Un client ne peut passer aucune commande et au maximum plusieurs commande.


Cette modélisation tient compte des clients qui ne passent aucune commande.
Exemple :

Etudiant Stage

N°Etudiant N°stage
1, 1 0, n
Effectes Datedebut
Nom
Datefin
Sujet

Un Etudiant ne peut effectuer aucun stage et au maximum plusieurs stage.


Un stage peut être effectué par un et un seul étudiant.
VII- Entité dépendante par rapport à une association
On dit qu’une entité est indépendante par rapport à une association lorsque
sa multiplicité minimale vaut 0, et dépendante par rapport à une association lorsque
sa multiplicité minimale vaut 1.
Si les cardinalités de deux entités liées à l’aide d’une association ont la valeur
1 (1, 1) des deux (2) côtés, on transforme les deux entités en une seule et on omet ainsi
l’association.
Exemple : Client Carte Membre

N°client N°carte
1, 1 Posséder 1, 1 Date
Nom
Typed’abonnement

Client

N°client
N°carte
Nom
Date
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Type d’abonnement
VIII- Entité-Association
Une association avec un ou plusieurs attributs est représenté à l’aide d’une
entité qu’on appelle Entité-Association. Cette entité contient le ou les attributs
correspondants et elle est connecté aux liens de l’association par une ligne en
pointillée.
Par convention l’entité-association porte le même nom que l’association concernée.
Exemple :
Voici la solution proposée pour représenter l’année depuis laquelle un étudiant
possède un type de diplôme.

Etudiant Type diplôme

N°Etudiant N°typediplo.
0, n Posséder 0, n niveau
Nom

Posséder

Année
<= Entité-Association

NB : une ou plusieurs attributs d’une entité-association peuvent même devenir une


partie de l’identifiant de l’association. Les attributs concernés sont notés de la même
façon que les identifiants des autres entités.
Exercice n°2
Une société Méda-Tec désire informatiser son système de facturation. Les factures
devraient se présenter de la façon suivante :

Facture n°1234
Méda-Tec
125 Rue Eko
Talas-BZV

Client BZV, 30/11/2019

Nom : Paul

Adresse : Beach/BZV

Téléphone : 06 750 20 20

Montant de la facture : 35000


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Créer un MCD qui permet de modéliser correctement le système d’information
nécessaire, sachant que :

− Un client peut bien-sûr recevoir plusieurs factures, mais il est uniquement


considéré comme tel à partir du moment où il reçoit sa première facture.
− Une facture concerne 1 et 1 seul client.

Clients Facture
NumClient NumFacture
1, 1 Recevoir
NomClient 1, n
MontantFacture
AdresseClient DateFacture
TelClient

Remarque : bien que le numéro du client n’apparaisse pas en tant que tel sur
la facture, il est préférable d’ajouter cet attribut artificiel à l’entité client. Et de le
définir comme identifiant de cette entité. Cela nous empêche de devoir définir un
identifiant composé de plusieurs attributs.
Exercice

Méda-Tec Facture n°1234


125 Rue Eko
Talas-BZV
BZV, 30/11/2019

Client

Nom : Paul

Adresse : Beach/BZV

Téléphone : 06 750 20 20

N°Article Libellé PU Qté PT


234 Souris 5 000 2 10 000
566 Ordinateurs 25 000 2 50 000
Montant total de la facture : 60 000

TAF : Proposez un nouveau MCD qui reflète ces modifications. En respectant que tous
les articles disponibles sont stockés. Même si un article n’est pas encore considéré par
une facture, il existe dans le système d’information.

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Clients Facture Facture
NumClient NumFacture NumArticle
1, 1 Recevoir 1, n
NomClient MontantFacture LibelléArticle
1, 1 1, n
AdresseClient

TelClient
Consider
é

Considérer

Qté

PU

L’entité facture ne contient plus l’attribut montant. Il existe une règle générale de
conception qui dit : aucun attribut qui peut être calculé à partir d’autres attributs
existant dans le modèle, ne devra être représenté dans le MCD.
Pour la même raison, on n’a pas besoin de modéliser explicitement le prix total
pour l’achat d’une quantité d’article donné. Le prix pour chaque article figurant sur la
facture peut être calculé à partir du PU et de la quantité.
Exercice n°03 : Gestion d’école
Dans une école, on veut informatiser le système d’information qui gère les classes.
Elaborez un MCD, sachant que :
− Un élève est caractérisé par son numéro matricule, son nom et prénom ainsi que
sa date de naissance ;
− Une classe est caractérisé par le code de la classe et par une indication du cycle
(Primaire, Secondaire, Supérieur) ;
− Il faudra prévoir de connaitre la fréquence des classes des élèves sur plusieurs
années consécutives ; un élève enregistré dans le système fréquente au moins
une classe au cours des années.
Exercice n°04 :
Il s’agit maintenant de concevoir une extension au MCD précédent qui permet
de représenter la situation suivante :
− La direction de l’école désire également saisir tous les professeurs dans le SI. Un
professeur est caractérisé par un code interne unique, son nom et prénom et la

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matière qu’il enseigne. Nous supposons que chaque professeur enseigne une
seule matière ;
− Modéliser le fait que chaque classe est enseigné chaque année par 1 ou plusieurs
enseignants. Un enseignant peut bien-sûr donner les cours dans plusieurs
classes, mais peut également ne pas donner les cours pendant une ou plusieurs
années.
Solution
Elève

NumMat
NomEleve
Prénom
Date_de_naiss

IX- L’utilisation d’une association ternaire


Lors de l’introduction des associations nous avons déjà mentionné la notion des
associations ternaire. Une association ternaire est une association liée à trois entités.
Bien que dans la pratique la plupart des associations sont binaire (deux entités) il existe
cependant des situations où l’utilisation d’une association ternaire s’impose.
Exemple :
Professeur Classe
CodeProf CodeClasse
Nom Cycle

Enseigner

0, n
Matière

CodeMat

Nom

- Chaque couple d’instanciation Professeur/Matière est associée au


minimum par zéro et au maximum à plusieurs classe (cardinalité 0, n du
côté classe)

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- Chaque couple d’instanciation Matière/Classe est associée au minimum
à zéro et au maximum à plusieurs professeurs (cardinalité 0, n côté
professeurs)
- Chaque couple d’instanciation Classe/Professeurs est associée au
minimum à zéro et au maximum à plusieurs matière (cardinalité 0, n côté
matière)
Exercice :
Voici le résultat simplifié d’une analyse faites auprès d’une compagnie d’assurance qui
désire informatiser la gestion des contrats automobiles.

− Un client peut assurer plusieurs voitures auprès de la compagnie. Chaque


voiture est assurée par un seul contrat. Un contrat assure une seule voiture.
− En ce qui concerne un client, la compagnie désire connaître son nom, prénom,
adresse complète, numéro de téléphone, ainsi qu’un numéro de compte
bancaire avec indication de la banque. Un client est considéré comme tel à
partir de son premier contrat. Chaque contrat contient un numéro de contrat
unique, la prime annuelle à payer, la date de paiement annuelle, la marque de
la voiture, le modèle de la voiture, le numéro d’immatriculation de la voiture, la
valeur de la voiture et la date d’acquisition de la voiture.
TAF : créer le modèle conceptuel des données correspondant à cette situation
X- Association réflexive
Une association réflexive est une association dont les deux extrémités sont liées
à une même entité. La signification des extrémités d’une association réflexive doit
être clarifié par l’indication d’un rôle.
Exemple1 : Mère 0, n
1, n Société
Agent
IdSociété
Matricule
Détenir Capital
Gérer Nom
Prénom
managere
0, n
0,1 Filiale

Exemple2 :
Une société est la société mère d’au minimum zéro et au maximum plusieurs autres
sociétés.
Une société est une société filiale d’au minimum zéro et d’au maximum plusieurs
autres sociétés.

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Chapitre 3 : LE MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)
1- Définition
Jusqu’à présent nous avons établi des MCD basés sur une analyse d’un domaine
bien défini (gestion d’une école, gestion d’une assurance, etc.)
La finalité d’un MCD est de nous faciliter la création d’une base de données pour
gérer un tel domaine.
Nous savons également qu’une base de données est constitué par un ensemble
de table, dont chacune est composée de champ de données.
Or, le MD ne connait pas la notion de table, tandis qu’une base de données ne
connait pas le concept des entités reliées entre elles via des associations avec des
cardinalités.
Pour cela, il existe un autre modèle, le MLD, qui utilise essentiellement le formalisme
des tables logiques.
Un MLD, qui est toujours basé sur un MCD donné contient donc toutes les
informations de ce MCD, mais les représente à l’aide d’un formalisme différent qui est
très adapté aux structures d’une base de données.
Tandis que le MCD représente un SI d’une façon générale et indépendante d’un
Système Informatique, le MLD tient compte de la réalisation par le biais d’un SGBD.
NB : un MLD est essentiellement composé de tables logiques relié entre elles par des
flèches.
MCD
Auteurs Livre
CodeAuteur Id_Livre
Ecrire
Nom Nom

MLD
Auteurs Livre
CodeAuteur Id_Livre
Ecrire
Nom Nom

Livre (IdLivre, nom, codeAuteur)

Auteur (codeAteur, Nom)


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2- Règles de transformation du MCD au MLD
2-1 Transformation des entités
Tout entité est transformé en table. Les attributs de l’entité deviennent les
attributs de la table. L’identifiant de l’entité devient la clé primaire de la table. La clé
primaire est toujours soulignée.
2-2 Transformation des associations binaires du type x, n et x, 1
Afin de représentation, on duplique la clé primaire de la table basée sur l’entité
à cardinalité x, n dans la table basée sur l’entité à cardinalité x, 1. Cet attribut est
appelé clé étrangère.
Les deux tables sont liées par une flèche nommée selon l’association, qui pointe
de la table à clé étrangère vers la table qui contient la clé primaire correspondante.
2-3 Transformation des associations binaire x, 1 et x, 1
2-3-1 Association binaire 0, 1 et 1, 1
On duplique la clé primaire de la table basée sur l’entité à cardinalité 0, 1 dans
la table basée sur l’entité à cardinalité 1, 1
Exemple :
MCD

Commande Facture
NumCom 1, 1 0, 1 NumFac
Concerner
Date Date

Commande Facture
NumCom Concerner NumFac
Date Date

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2-3-2 Association binaire 0, 1 et 0, 1
On duplique la clé primaire d’une des tables dans l’autre.

Salarié Entreprise
CodeSal 0, 1 0, 1 CodeEnt
Concerner
Nom Nom

Salarié Entreprise
CodeSal CodeEnt
Nom Date

2-4 Association binaire de type x, n ; x, n


Lorsque l’association contient elle-même des attributs (entités-associations),
ceux-ci deviennent attribut de la table supplémentaire.
Un attribut d’une entité-association qui fait partie de l’identifiant devra
appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Exemple :
MCD
Commande Article
1, n 0, n
NumCommande Concerner NumArticle
Date Désignation

Prix

Concerner

Quantité

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MLD

Commande Concerner Article


NumCommande NumCommande NumArticle
NumArticle
Date Quantité Désignation

Prix

On crée une table concernée, qui contient comme clé primaire une clé
composée de NumCommande et de NumArticle, elle contient également l’attribut
quantité issue de l’association concernée.
2-5 Associations ternaires
On crée une table supplémentaire portant le nom de l’association ternaire et
ayant comme clé primaire une clé composée des clés primaire de toutes les tables
reliées. Cette règle s’applique de façon indépendante de différentes cardinalités.
Lorsque l’association contient elle-même les attributs (entités-associations),
ceux-ci deviennent attributs de la table supplémentaire.
Un attribut d’une entité-association qui fait partie de l’identifiant devra
appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Exemple :
Enseigner
MCD
Année

Professeurs Matière

Matricule 1, n Enseigner 0, n Code

Nom NomMatière

0, n
Classe

CodeClasse

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MLD

Professeurs Enseigner Matière

Matricule Matricule Code


Code
Nom NomMatière
CodeClasse
Année

Classe

CodeClasse

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Chapitre 4 : MODELE PHYSIQUE DE DONNEES (MPD)
1- Introduction
Le MPD est la traduction du modèle logique des données (MLD) dans une
structure de données spécifiques aux systèmes de gestion de base de données (SGBD)
utilisés.
Le MPD est donc représenté par des tables définit au niveau du SGBD. C’est
donc au niveau du MPD que nous quittons la méthode générale de création d’un MCD
et de sa transformation en MLD, pour nous trouver vers la manipulation d’un SGBD
spécifique.
2- Passage du MLD au MPD
Le passage du MLD au MPD se fait par les étapes suivantes :
− Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD
utilisé ;
− Pour chaque table, indiqué au SGBD quel(s) champ(s) constituent
la clé primaire ;
− Pour chaque table, indiqué au SGBD la clé étrangère et la clé
primaire correspondante.
Exemple : (SGBD-R→Access
MLD

Agent Agent

Matricule Codedep
Nom
Nomdep
Salaire
Codedep

MPD
Agent Département
Nom Type Taille Nom Type Taille
Matricule Text 6
Nom Text 60 Codedep Text 4
Salaire Numeric 7
Codedep Text 4 Nomdep Text 50

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Chapitre 5 : SYSTEME DE GESTION DES BASES DE DONNEES
I- Introduction
Une base de données est un ensemble de donnée bien structuré relative à un
sujet global. Les données peuvent être de nature et d’origine différentes.
Exemple : une banque peut avoir une base de données, qui contient les
informations nécessaires sur tous les clients et leur dépôt d’épargne. Une société
peut sticker les données relatives au contrat d’assurance ainsi qu’aux sinistres dans
une base de données.
Un SGBD est un programme qui nous permet de créer, de modéliser et
d’exploiter des bases de données. Ce système constitue donc notre interface pour
accéder aux données

Utilisateur

SGBD Utilisateur utilise un SGBD pour accéder


aux données d’une base de données

Base de données

II- Historique des SGBD


Avant les années les années 60, la plupart des systèmes qui permettaient de
gérer les grands volumes d’objet d’une façon plus ou moins cohérente était basé sur
des simples fichiers séquentiels. Ces systèmes de gestion de fichiers (SGF)
s’avéraient particulièrement limité lorsqu’il s’agissait de gérer une grande masse de
données comportant des liens entre elle.

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C’est à la fin des années 60, que les premiers systèmes qui étaient capable de
cacher la représentation interne des données à l’utilisateur apparaissait sur le
marché.
− Le modèle réseau développé initialement par la conférence on data
systems and language (CODASYL) en 1961
− Le modèle hiérarchique développé pour la plus grande partie par la
société IBM pendant les années 65-70
C’était en 1970 qu’un nouveau modèle pour représenter les données de façon
relationnelle fut proposé par E. F. COD. Le but de ce modèle est d’accroître
l’indépendance vis-à-vis de l’implémentation interne des données.
Au milieu des années 70 les premiers systèmes basés sur le modèle relationnel
(SGBD-R) ont vu le jour.
Aujourd’hui, les bases de données relationnelles se réjouissent d’une grande
popularité surtout le domaine de la gestion des données à l’intérieur des entreprises.
III- Les composants d’une BD-R
Une base de données relationnelle contient en général quatre types de
composants qui sont : les tables, les requêtes, les formulaires et les rapports.
IV-1 Les tables
Les données sont stockées à l’intérieur des tables. Une table peut être
comparé à une liste, qui contient les enregistrements relatifs à un domaine bien
définit.
Exemple :
Le service du personnel de l’entreprise SCHAF entretient une base de données
avec une table pour les données des employés. Cette table contient un
enregistrement pour chaque employé, avec le nom, le prénom, l’adresse, la localité,
la date de naissance, la date d’entrée en service, le salaire mensuel et le nom du
département auquel l’employé est actuellement affecté.
IV-2 Les requêtes
Les requêtes constituent dans un certain sens les questions qu’on pose au
SGBD. Le résultat d’une requête est toujours un sous ensemble d’une ou plusieurs
tables.
Exemple :
Le chef du personnel de l’entreprise SCHAF désire connaître les noms,
prénoms, adresses et localités des employés recruté en 2017. Il doit formuler une

Bases de données – cours de la 2ème année SIGL


requête qui sera exécuter par le SGBD, et qui donnera comme résultat une liste
semblable à la table des employés, mais contenant uniquement les employés qui
vérifient le critère de sélection de la requête, et pour chacun de ses employés
seulement des informations demandées.
IV-3 Les formulaires
Les formulaires sont utilisés pour ajouter, modifier ou supprimer les données
dans les tables. Bien que la plupart des SGBD nous permettent d’accéder aux
données directement dans les tables, les formulaires nous offres certains avantages
en ce qui concerne la facilité d’utilisation, mais également la sécurité des données.
Exemple :
La secrétaire du chef du personnel utilise un formulaire pour ajouter ou
supprimer un employé dans la base de données. Ce formulaire lui permet également
de modifier les données d’un employé.
IV- Les rapports
Les rapports sont similaires aux formulaires, à la différence prête, qu’ils sont
uniquement destinés à être imprimé et qu’il n’y a pas de dialogue interactif avec
l’utilisateur. Un rapport se base généralement sur une ou plusieurs tables, ou bien le
résultat d’une requête.
Exemple :
A la fin de chaque mois le chef de personnel reçoit un rapport de chaque
département (la liste des employés, leur salaire mensuel, ainsi que le salaire mensuel
total payé par le département).

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