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de gestion de données
Objectifs spécifiques
L'objectif de ce cours est l'acquisition des connaissances fondamentales relatives
aux systèmes de gestion de bases de données relationnelles (SGBDr), l’évolution
des systèmes de gestion de bases de données pour permettre une gestion efficace
et cohérente des données, la conception et l’exploitation des bases de données par
les organisations, l’ importance de l’élaboration des modèles de données à divers
niveaux d’abstraction.
Introduction
Les bases de données, tout comme les technologies de l’information et de la
communication de manière générale, sont omniprésentes dans les diverses
activités de l’Homme moderne. Elles sont actuellement au cœur du système
d'information des entreprises. Les systèmes de gestion de bases de données
(SGBD), initialement disponibles uniquement sur des "mainframes", peuvent
maintenant être installés sur tous les types d'ordinateurs y compris les
ordinateurs personnels. Mais attention, souvent on désigne, par abus de langage,
sous le nom "bases de données" des ensembles de données qui n'en sont pas.
Qu'est-ce donc une base de données? Que peut-on attendre d'un système de
gestion de bases de données? Nous débuterons ce cours en évoquant un certain
nombre d’applications des bases de données non seulement pour illustrer leur
importance centrale dans le fonctionnement de la société et des organisations
mais aussi pour montrer les soins particuliers que leurs concepteurs doivent
appliquer lors de leur planification et de leur réalisation, afin de servir
efficacement les utilisateurs.
I. Quelques définitions
Donnée : représentation d’un élément d’information, tel qu’un chiffre ou un fait,
codé dans un format permettant son stockage et son traitement par un
ordinateur.
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Exemple : Dans l’exemple précédent, nous nous référions aux données d’une
transaction de vente. En plus des informations sur les produits, la transaction
pourrait comporter le numéro du magasin où l’achat a été effectué. Si toutes les
transactions de vente d’une grande chaine de magasins sont enregistrées dans
une même base de données, il sera possible en faisant un traitement statistique
sur ces données de savoir quels produits se vendent le mieux dans les divers
magasins de la chaine. Le résultat de ce traitement et l’interprétation qu’en
donneront les dirigeants représentent de l’information. Cette information pourrait
mener à des décisions, notamment de retirer des ses tablettes certains produits
dans certains magasins pour faire place à des produits qui se vendent mieux.
Nous dirons en conclusion que l’information induit assez souvent une action, soit
une décision dans l’exemple qui nous occupe. Une masse de données, à moins
qu’elle ne subisse un traitement approprié et qu’on en retire de l’information,
induit rarement une action. Par analogie nous pourrions conclure que les
données constituent la matière brute à partir de laquelle l’information est
produite.
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ce cours.
Il est à noter que l'implantation physique d'une base de données sur les
mémoires secondaires se fait via la notion de fichier. Le choix de ceux-ci,
toutefois, reste de la compétence du SGBD et est invisible à l'utilisateur.
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Ces systèmes ont permis de définir certains concepts toujours en usage même
dans le contexte des SGBD les plus évolués, les notions de fichier de données,
d’enregistrement, de champ et type de données. Bien que ces systèmes soient
maintenant obsolètes, il existe encore de nombreux systèmes de ce genre dans les
organisations qu’il serait trop couteux de remplacer par des applications de base
de données. Les systèmes basés sur des fichiers comportaient de nombreuses
lacunes qui ont permis d’établir de manière empirique les caractéristiques
fondamentales des SGBD.
L'ouvrage de Codd paru en 1970, "Un modèle relationnel pour les grandes
banques de données Partagées", jette les bases théoriques du concept de BDr
1990 : Les SGBDr dominent le marché et apparaissent les SGBD orientés objets
(SGBDOO)
L’utilisation des fichiers soulève de très gros problèmes. Elle impose d'une part, à
l'utilisateur de connaître l'organisation (séquentielle, indexée, ...) des fichiers qu'il
utilise afin de pouvoir accéder aux informations dont il a besoin et, d'autre part,
d'écrire des programmes pour pouvoir effectivement manipuler ces informations.
Pour des applications nouvelles, l'utilisateur devra obligatoirement écrire de
nouveaux programmes et il pourra être amené à créer de nouveaux fichiers qui
contiendront peut-être des informations déjà présentes dans d'autres fichiers. De
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On note donc le problème de lourdeur d'accès aux données (en pratique, pour
chaque accès, même les plus simples, il faudrait écrire un programme), un
manque de sécurité (si tout programmeur peut accéder directement aux fichiers,
il est impossible de garantir la sécurité et l'intégrité des données), absence de
contrôle de concurrence (dans un environnement où plusieurs utilisateurs
accèdent aux mêmes fichiers, des problèmes de concurrence d'accès se posent).
1. Objectifs
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2. Caractéristiques
Comme nous l’avons dit plus haut, les premières applications exploitant de
grande quantité de données étaient basées sur des fichiers. Les programmes
informatiques devaient dans ce contexte comporté une description détaillée des
données stockées dans ces fichiers, par exemple, le type de données, sa taille ou
son format. Les applications étaient alors fortement dépendantes de la structure
des données des divers fichiers qu’elles utilisaient. Un SGBD doit permettre à un
programmeur de développer une application sans avoir à encoder dans les
programmes les aspects structurels des fichiers d’une BD.
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e. Gestion de la sécurité
La sécurité dans les SGBD possède plusieurs facettes. La première concerne les
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Enfin, un SGBD doit pouvoir conserver une trace de toutes les opérations
effectuées sur une BD, sous forme d’un journal de transactions. Ce journal
complété automatiquement, donc sans intervention humain, va permettre de
reprendre le cas échéant certaines transactions qui n’ont pu être complétées à
cause d’une panne, et ce, en toute transparence pour les utilisateurs. Le même
journal est aussi un outil de vérification et de contrôle pour l’administrateur de la
BD.
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a. Environnement de mainframe
L’environnement classique des premiers systèmes de bases de données est
l’environnement de mainframe, essentiellement constitué d’un ordinateur central
puissant (main-frame) qui prend en charge de nombreuses connexions
d’utilisateurs.
Plusieurs terminaux passifs sont connectés au mainframe et permettent aux
utilisateurs de communiquer avec le superordinateur. Les terminaux sont des
extensions du mainframe, non des ordinateurs indépendants ; ils ne « pensent »
pas par eux-mêmes, mais comptent sur le mainframe pour effectuer tout le
traitement.
L’environnement mainframe pose de nombreux problèmes. En particulier, un
terminal passif ne peut communiquer qu’avec l’ordinateur principal. Des tâches,
notamment des processus manuels, l’utilisation d’un traitement de texte, ou un
ordinateur personnel, ne s’interfacent pas toujours avec l’ordinateur principal. La
plupart des entreprises actuelles ont fait migrer leurs systèmes vers
l’environnement client/serveur pour plusieurs raisons.
b. Environnement client/serveur
L’environnement client/serveur est probablement le plus largement répandu
de nos jours.
Une architecture Client-Serveur met en œuvre un ou plusieurs ordinateurs
(Clients), qui exécutent un programme applicatif, communiquant avec un
ordinateur distant (Serveur) qui traite leurs requêtes. Dans ce modèle, la
communication des requêtes et des résultats entre le programme applicatif du
client et le SGBDr, qui se trouve sur le serveur, est assurée par une couche
logicielle médiatrice (Middleware).
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a. Le niveau externe
Les données d’une BD sont décrites selon trois niveaux d’abstraction. La façon
dont un utilisateur perçoit les données s’appelle une vue. Chaque utilisateur,
selon ses besoins et ses prérogatives, peut avoir une vue différente sur les
données stockées dans une BD. Ce niveau d’abstraction est appelé niveau
externe.
Il représente la manière dont le SGBD perçoit les données stockées dans une BD.
La description des données au niveau interne est donnée par deux modèles : le
schéma logique des données et le schéma physique des données. Ces modèles
sont fortement dépendants du type de SGBD choisi pour mettre en œuvre une
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BD.
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