Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Suites réelles
2n
+ cos n!e−n ;
b) ∀n ∈ N, un = n2
c) ∀n ∈ N, un = en − n5 cos n + (−1)n ;
d) ∀n ∈ N, un = 2n −3n
2n +3n ;
n+sin(2n)
e) ∀n ∈ N, un = n−ln(n2 )
;
√
f) ∀n ∈ N, un = n2 e− n ;
cos un
g) u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = √
3 .
n+1
(1−cos n1 ) cos n1
a) ∀n ∈ N∗ , un = 1 ;
e n2 −1
n
b) ∀n ∈ N∗ , un = n sin n1 ;
n
c) ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n e − 1 + n1 ;
sin( n2 )−sin( 1n )
d) ∀n ∈ N∗ , un = 1 ;
n n −1
√ √
e) ∀n ∈ N, un = n+1− n ;
f) ∀n ∈ N∗ , un = 3n 2n+1 ;
4n−1
1
g) ∀n ∈ N, un = ln sin n .
trique.
c) En déduire vn puis un en fonction de n.
d) Calculez la limite de (un ).
** 1.11 Un autre exemple de calcul du terme général d’une suite par changement
de suite
n −2
On considère la suite (un )n définie par u0 = 0 et un+1 = 5u
un +2 , pour tout n ∈ N.
a) Montrer que la suite (un )n∈N est bien définie et que que un > 1 pour n ≥ 3.
−2
b) En déduire que la suite (vn )n∈N définie par vn = uunn −1 est bien définie. Montrer
qu’elle est une géométrique.
c) Donner vn , puis un en fonction de n.
d) En déduire l’existence et la valeur de lim un .
n→+∞
π hπ i 2 tan(x)
∀x ∈ R, sin(2x) = 2 sin(x) cos(x) et ∀x 6≡ , tan(2x) =
4 2 1 − tan2 (x)
Montrer que ces suites sont adjacentes. Déterminer la valeur de leur limite commne.
∀n ∈ N, un+1 =
3un +vn
4
un +3vn
∀n ∈ N, vn+1 =
4
*** 1.16 Etude complète de suites récurrentes (d’après Escp-Eap 1999 et 2002)
Etudier la monotonie et la limite éventuelle des suites (un ) définies par :
1+u21 +u22 +···+u2n
a) u1 = 1 et ∀n ≥ 1, un+1 = .
r n n
b) u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 = 3 ∑ uk .
k=0
**** 1.17 Etude d’une suite définie par une relation implicite (d’après Agro-Véto)
Pour tout entier n ≥ 2, on note (En ) l’équation (En ) : xn − x = n.
a) Montrer que, pour tout n ≥ 2, (En ) admet une unique solution un dans R+ , et prouver
que un > 1.
2
b) Etablir que : ∀n ≥ 2, n n ≤ n. En déduire la limite de (un ).
c) On pose, pour tout n ≥ 2, vn = un − 1. Montrer que : ∀n ≥ 2, n ln(vn+1 ) = ln(vn +
n − 1). en déduire que vn ∼ lnnn .
n→+∞
a) Montrer que (un )n∈N et (vn )n∈N sont bien définies et qu’elles sont strictement posi-
tives.
b) Montrer que (un ) et (vn ) sont convergentes.
c) Calculer leur limite respective.
d) Calculer un et vn en fonction de n, u0 et a = uv00 .
**** 1.19 Un autre exemple d’une suite définie par une relation implicite
Pour tout entier n ≥ 1, on note (En ) l’équation (En ) : xn + xn−1 + · · · + x2 + x = 1.
a) Montrer que, pour tout n ≥ 1, (En ) admet une unique solution xn dans R+ , et prouver
que xn ∈ 21 , 1 .
b) Démontrer que (xn ) est convergente.
c) Calculer sa limite.
Du mal à démarrer ?
1.1 a) et b) Utiliser le théorème des gendarmes. théorème de la limite monotone. Comme un s’écrit sous la
u
c) Raisonner par l’absurde. forme d’un rapport, on peut commencer par étudier n+1
un .
d) Utiliser les opérations sur les inégalités.
b) On va pouvoir utiliser la même méthode ayant déjà calculé
un+1
1.3 un .
a) Un numérateur borné sur un dénominateur qui tend vers l’in-
1
fini : appelez les gendarmes. c) On sait que u2n = n+1 vn et que chaque suite est convergente.
b) Le cosinus n’a pas l’air sympathique... Il faudrait étudier la li-
n βn 1.5
mite de 2n2 (pensez à enα ). Avec un peu de chance, il suffira
alors d’encadrer le cosinus entre −1 et 1. La suite (Sn ) est une somme de termes positifs : on peut donc
facilement étudier son sens de variation en soustrayant deux
c) Le facteur de n5 est borné et n5 est négligeable devant en : une termes consécutifs.
majoration du premier et une factorisation de un par le terme On peut majorer une suite par son plus petit terme multiplié par
dominant devrait permettre de conclure. le nombre de terme.
d) 3n domine le numérateur et le dénominateur. Il faut ensuite se
souvenir du critère de convergence des suites géométriques. 1.6
a) à d) on reconnaît des suites correspondant à des modèles du
e) Ici encore, n domine le numérateur et le dénominateur.
cours.
f) Pensez aux croissances comparées. e) On peut chercher à obtenir une relation où n’interviendra
g) Encore une fois, encadrez le cosinus et faites appel aux forces qu’une seule des deux suites en combinant astucieusement
de l’ordre. les deux relations de départ.
f) C’est une suite du type un+1 = f (un ) avec f : x 7→ x2 . On sait
1.4 que f est décroissante sur R− et croissante sur R+ : cherchez
a) On ne demande que la convergence et le calcul de la suite à déterminer le signe de un pour en déduire le sens de variation
vient à la fin de l’exercice : on peut tenter une utilisation du de la suite. Ensuite il faudra discuter selon la valeur de u0 .
1.7 c) Une suite croissante est soit convergente, soit divergente vers
Distinguez les cas selon le signe de α . Utilisez le critère de +∞.
eβ n d) Traduisez la limite à l’aide de la définition. Déduisez-en un en-
convergence α .
n cadrement de un+1 − un puis de un+1 .
1.8 e) Calculez lim n(Sn+1 − Sn ).
n→+∞
d) attention à ne pas soustraire des équivalents. Utilisez une for-
mule de trigonométrie. 1.10
f) Attention à ne composer des équivalents par l’exponentielle. a) Vérifiez que la suite est à termes strictement positifs et étu-
Il faut plutôt penser en termes de composition de limites en u
diez n+1 un .
utilisant les équivalents pour déterminer ces limites.
b) Faites de même avec (vn ). On rappelle que sin(2x) =
g) Vérifiez que vous pouvez composer des équivalents par le lo-
2 cos(x) sin(x).
garithme. sin x
d) Utilisez le résultat classique lim = 0.
1.9 x→0 x
1.11
a) Étudiez la différence entre deux termes consécutifs.
a) Démontrez la propriété par récurrence.
b) Minorez la somme par le produit de son nombre de termes b) Exprimez vn+1 en fonction de vn .
par le plus petit terme. d) Pensez au critère de convergence de qn .
Corrigés des exercices
1.1 a) Par hypothèse (vn ) est bornée, c’est-à-dire qu’il c) Par l’absurde, on suppose que (un ) est bornée, c’est-à-dire
existe une constante M ≥ 0 telle que : qu’il existe M ≥ 0 telle que :
∀n ∈ N, |vn | ≤ M ∀n ∈ N, |un | ≤ M
en particulier :
ou encore :
∀n ∈ N, −M ≤ vn ≤ M ∀n ∈ N, −M ≤ un ≤ M
En additionnant un à chaque membre de l’inégalité : De plus lim un = +∞. Le théorème des gendarmes (ver-
n→+∞
sion limites infinies) donne alors que lim M existe et est
n→+∞
∀n ∈ N,−M + un ≤ un + vn ≤ M + un égale à +∞. C’est absurde car lim M = M (suite station-
n→+∞
Par somme de limites : lim − M + un = −M + ∞ = +∞. naire).
n→+∞
D’après le théorème des gendarmes (version limites infi- La suite (un ) n’est donc pas bornée.
nies), lim un + vn existe et : d) Puisque (un ) est bornée, il existe M1 ≥ 0 telle que :
n→+∞
∀n ∈ N, |un | ≤ M1
lim un + vn = +∞
n→+∞ De même (vn ) est bornée, donc il existe M2 ≥ 0 telle que :
e−(n+1)
2n e−k n e−k
2 2
+ ∑ − ∑
Donc, toujours d’après le théorème des gendarmes (version
=
limites finies), lim un vn existe et : n+2 k=0 k + 1 k=0 k + 1
n→+∞
2
e−(n+1)
lim un vn = 0 = ≥0
n→+∞ 9 n+2
car : ∀x ∈ R, ex ≥ 0. a) Vous aurez remarqué que pour tout entier naturel n on a
Ceci prouve que (un )n∈N est croissante. (−1)2n = 1 et (−1)2n+1 = −1.
b) On remarque que : ∀n ∈ N, un > 0 (produits et quotients Ainsi
2
de nombres strictement positifs). De plus, pour tout n ∈ N : ∀n ∈ N, 0 6 un 6
n
un+1 (n + 1)! 22n 2
= Or lim = 0 donc, d’après le théorème des gendarmes
un 22n+2 n! n→+∞ n
(version limites finies) la suite (un ) converge et :
n + 1 n! 22n
=
4 22n n! lim un = 0
n+1 n→+∞
=
4 b) Pour utiliser la limite de cours, il suffit de remarquer que
n+1 2n en ln 2
Or 4 ≥ 1, pour n ≥ 3. ∀n ∈ N∗ , 2
= 2 .
n n
Donc :
un+1 eβ n
∀n ≥ 3, ≥1 Or lim α = +∞ si β > 0. Ici, β = ln 2 > 0.
un n→+∞ n
Comme un > 0, on a donc : 2n
On en déduit que lim 2 = +∞ : Ouf !
n→+∞ n
∀n ≥ 3, un+1 ≥ un n
Il suffit alors de minorer le cosinus par −1 : un > n22 − 1.
Ceci prouve que (un ) est croissante à partir du rang 3. D’après le théorème des gendarmes (version limites infi-
nies), on en déduit que (un ) diverge et on obtient finalement
c) On pose :
que lim un = +∞.
n→+∞
f: R∗+ −→ R
5
ln x c) ∀n ∈ N, un > en 1 − nen (1 + 1) = en 1 − e2n .
x 7−→ f (x) = x n
en
f est dérivable sur R∗+ (comme quotient de fonctions déri- Or lim 5 = +∞ (croissances comparées) donc
n→+∞ n
vables) et : !
2 2
1 x − ln x lim n = 0 (quotient de limites) puis lim 1 − en = 1
1 − ln x n→+∞ e n→+∞
∀x > 0, f ′ (x) = x
= , n n
x2 x2
!
n 2
(somme de limites) et enfin lim e 1 − en = 1 (produit
donc f ′ (x) est du signe de 1 − ln x. On obtient le tableau de n→+∞
n
variations : de limites).
D’après le théorème des gendarmes (version limites infi-
x −∞ 0 +∞
nies), on en déduit que (un ) diverge et lim un = +∞.
+∞ +∞ n→+∞
Variations de n n
3n (−1+( 32 ) ) −1+( 23 )
f d) ∀n ∈ N, un = n = n
−9 3n (1+( 23 ) ) 1+( 32 )
n
2
Or 32 < 1 donc lim
= 0.
Ainsi f est décroissante sur [e, +∞[. n→+∞ 3
n
D’autre part, pour tout n ∈ N∗ : un = f (n), donc :
2
On en déduit à la fois que lim −1 + = −1 et
n→+∞ 3
un+1 − un = f (n + 1) − f (n) n
2
lim 1 + = 1 (somme de limites).
Pour n ≥ 3, on a (n, n + 1) ∈ [e, +∞[2 , donc n ≤ n + 1 donne n→+∞ 3
f (n) ≥ f (n + 1). Finalement, lim un = −1 (quotient de limites).
n→+∞
Ainsi (un ) est décroissante à partir du rang 3.
n 1 + sin(2n)
n 1 + sin(2n)
d) Tout d’abord, on remarque que : ∀x ∈ R, 2 − cos(x) ≥ 1 > 0. e) ∀n ∈ N∗ , un = = n
.
La suite (un )n∈N est donc bien définie. n 1 − 2 ln n 1 − 2 lnnn
n
De plus, une récurrence immédiate donne : ∀n ∈ N, un ≥ 0 (car 1 sin(2n) 1 1
ln(x) ≥ 0 pour x ≥ 1). Or ∀n ∈ N∗ , − 6 6 et lim = 0.
n n n n→+∞ n
D’autre part, pour tout n ∈ N : D’après le théorème des gendarmes (version limites finies),
sin(2n)
un+1 −un = ln 2−cos(un ) +7un −un = ln 2−cos(un ) +6un , lim existe et vaut 0.
n→+∞ n
ln n
donc : ∀n ∈ N, un+1 − un ≥ 0. D’autre part, lim = 0 (croissances comparées).
n→+∞ n
Le suite (un )n∈N est donc croissante. On en déduit que lim un = 1 (sommes et quotient de li-
n→+∞
1.3 mites).
f) On sait que lim nα e−n = 0. La suite (vn ) est donc elle aussi décroissante et minorée par
n→+∞
√ 4 −√n 0 : elle est convergente d’après le théorème de la limite mo-
√de remarquer que ∀n ∈ N, un = ( n) e
Il suffit et que notone.
lim n = +∞ pour en déduire que lim un = 0 (compo-
n→+∞ n→+∞ c) Les deux suites (un ) et (vn ) étant convergentes, on peut ap-
sition de limites). peler ℓ et ℓ′ leurs limites respectives.
g) Sachant que ∀n ∈ N∗ , −1 6 un−1 6 1, on obtient que D’après la définition de la suite (vn ), on a :
1 1 1
∀n ∈ N∗ , − √ 6 un 6 √ ∀n ∈ N, u2n = vn
3
n 3
n n+1
1
√ 1 Or lim = 0, lim vn = ℓ′ et lim u2n = ℓ2 .
Or lim 3 n = +∞ donc lim √ = 0.
n→+∞n+1 n→+∞ n→+∞
n→+∞ n→+∞ 3 n On obtient donc (produit de limites finies) :
D’après le théorème des gendarmes (version limites finies),
(un ) converge et lim un = 0. ℓ2 = 0 × ℓ′ = 0
n→+∞
On en déduit que lim un = 0.
n→+∞
1.4
a) Étudions le sens de variation de la suite qui est à termes stric- 1.5
n n n
n2 n2 1
tement positifs (donc en particulier non nuls). Pour tout en-
tier naturel n. Pour tout entier naturel n :
∀n ∈ N∗ , Sn = ∑ n3 + k 6 ∑ n3 = ∑ n
k=1 k=1 k=1
n
1 1 1
Or le terme ne dépend pas de k donc ∑ = n × = 1.
n k=1 n n
un+1 (2n + 2)!
= 2 On en déduit que la suite (Sn ) est majorée par 1.
un 4n+1 (n + 1)! n2
D’autre part, ∀n ∈ N∗ , Sn+1 = Sn + n3 +(n+1) 2 > Sn donc la suite
e) À partir de la deuxième relation on obtient Lorsque u0 est négatif, u1 = (u0 )2 est positif : la dis-
cussion précédente peut donc être reprise à partir du
∀n ∈ N∗ , bn+2 = an+1 + bn+1 rang 1 de la suite. Le sens de variation dépendra alors
de la position de u1 par rapport à 1 :
Il suffit alors de remplacer an+1 par son expression en fonc- u0 −∞ −1 0
tion de bn donnée par la première relation :
+∞
Variations de 1
f
∀n ∈ N∗ , bn+2 = 2bn + bn+1 0
Cette relation permet d’obtenir l’expression du terme général Ainsi, si u0 ∈] − ∞; −1[ alors u1 ∈]1; +∞[ et la suite est
de (bn ) comme cela a été vu dans les exemples précédents. croissante, si u0 ∈] − 1; 0[ alors u1 ∈]0; 1[ et la suite est
L’équation caractéristique est r2 − r − 2 = 0 de racines −1 et décroissante et si u0 = −1 alors u1 = 1 et la suite est
2. stationnaire.
Ainsi On en déduit que la suite (un )
– est croissante ⇐⇒ u0 ∈ ] − ∞; −1[∪]1; +∞[ ;
∀n ∈ N∗ , ∃(λ , µ ) ∈ R2 , bn = λ (−1)n + µ 2n – est décroissante ⇐⇒ u0 ∈ ] − 1; 0[∪]0; 1[ ;
– est stationnaire ⇐⇒ u0 ∈ {−1; 0; 1}.
Or b1 = 0 et b2 = a1 + b1 = 1 donc λ et µ sont solutions du 2e étape : limite éventuelle La fonction f est continue
système : de l’intervalle fermé [0; +∞] vers l’intervalle fermé
[0; +∞].
(
− x + 2y = 0
On obtient λ = 31 et µ = 16 . De plus, ∀n ∈ N∗ , un ∈ [0; +∞].
x + 4y = 1 Enfin, ∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
Alors d’une part, Si la suite (un ) converge vers un réel positif ℓ, alors
celui-ci vérifie f (ℓ) = ℓ, i.e. ℓ2 = ℓ. On en déduit que
2(−1)n + 2n (−1)n + 2n−1 les seules limites éventuelles sont 0 et 1.
∀n ∈ N∗ , bn = =
6 3 3e étape : recherche des intervalles stables par f
D’autre part, ∀n ∈ N∗ , an = 2bn−1 donc Dressons le tableau de variations de f :
x 0 1 +∞
∗ 2(−1)n−1 + 2n−1 +∞
∀n ∈ N , an = Variations de
3 f 1
0
f) 1ère étape : sens de variation de la suite Soit f : x 7→ x2
alors ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). Mis à part éventuellement Les intervalles [0; 1] et [1; +∞[ sont donc stables par f .
u0 dont on ne sait rien, une récurrence rapide permet Une rapide récurrence montre alors que :
de montrer que
u0 ∈ ]0; 1[=⇒ ∀n ∈ N, un ∈ ]0; 1[
∀n ∈ N ∗ , un > 0
et que de même :
Or f est strictement croissante sur R+ donc on peut en
déduire que la suite (un ) est monotone par une rapide u0 ∈ ]1; +∞[=⇒ ∀n ∈ N, un ∈ ]1; +∞[
récurrence, tout dépendant alors du signe de u1 − u0 . 4e étape : utilisation du théorème de la limite monotone
En effet, Distinguons les cas, selon la valeur de u0 :
1er cas : u0 ∈]0; 1[ Alors la suite est décroissante et αn en ln α
α > 0 Alors = donc :
minorée par 0. Elle est donc convergente d’après n n
αn
le théorème de la limite monotone. Sa limite est – si α > 1 alors lim = +∞ ;
donc 0 ou 1. Or, ∀n ∈ N∗ , 0 < un < u0 < 1 donc n→+∞ n
αn
0 6 ℓ 6 u0 < 1. La limite ne pouvant être 1, c’est – si 0 < α 6 1 alors lim = 0.
donc 0. n→+∞ n
lim un = 0 αn en ln(−α )
n→+∞ α < 0 Alors = (−1)n donc :
n n
2e cas : u0 ∈]1; +∞[ La suite est cette fois croissante α n
et ∀n ∈ N∗ , 1 < u0 < un donc si (un ) converge – si α < −1 alors un = n’admet pas de limite car
n
vers une limite ℓ, alors 1 < u0 6 ℓ. Mais si la suite (un ) diverge vers +∞ en valeur absolue et son signe
converge, c’est vers 0 ou 1 or on vient d’établir est alterné ;
que ℓ > 1 : la suite est donc divergente. Or elle αn
– si −1 6 α < 0 alors lim = 0.
est croissante. On a donc n→+∞ n
α = 0 alors la suite est identiquement nulle.
lim un = +∞
n→+∞
1.8
3e cas : u0 ∈] − 1; 0[ Alors u1 ∈]0; 1[ et on est ramené
au premier cas. x2
a) On utilise 1 − cos x ∼ et ex − 1 ∼ x. On obtient :
4e cas : u0 ∈] − ∞; −1[ Alors u1 ∈]1; +∞[ et on est ra- 0 2 0
1
n 1
1 un ∼
+∞ ln n
=
ln n
et lim un = 0
n→+∞
n
√
e) On factorise par n pour pouvoir utiliser nos équivalents en
0.
r !
√ 1
un = n 1+ −1
n
0 u0 √ x
Or 1+x−1 ∼ donc
0 2
0 1 √
2 1
un ∼ = √ et lim un = 0
1.7 +∞ 2n 2 n n→+∞
f) Tout d’abord, on remarque que d) Comme lim n(un+1 − un ) = 1, alors
n→+∞
∀n > 2, un =
1
=
1 Nous pouvons donc étudier le rapport aan+1 :
π π n
2n−1 sin 2n π sin( 2n )
2 π
2 n
π
2n+1 sin
an+1 2n+1
π sin x = π
Or lim = 0 et lim = 1. Finalement : an 2n sin 2 × 2n+1
n→+∞ 2n x→0 x
π
2 sin 2n+1
lim un = = 2× π
π
n→+∞ π 2 cos 2n+1 sin 2n+1
1
1.11 = π
cos 2n+1
a) Calculons les premiers termes de la suite : u1 = −1, u2 = −7,
u3 = 37 π
5 . Or, ∀n > 2, 0 < cos 2n+1
< 1 et donc
Démontrons que la propriété « P(n) : un > 1 » est vraie
pour tout entier supérieur à 3. an+1
∀n > 2, >1
– P(3) est vraie ; an
– Il existe donc au moins un entier k > 3 tel que P(k) soit
On en déduit que la suite (an ) est croissante.
vraie. Or uk+1 = 5uk u+10−12
k +2
= 5 − uk12
+2
donc On applique la même tactique pour (bn ) :
π
2n+1 tan
uk > 1 =⇒ uk + 2 > 3 bn+1 2n+1
= n π
1 1 bn 2 tan 2 × 2n+1
=⇒ < π
uk + 2 3 tan 2n+1
12 12 = 2×
π
=⇒ 5− > 5− 2 tan 2n+1
uk + 2 3 2
π
1−tan 2n+1
=⇒ uk+1 > 1 π
= 1 − tan2
– La propriété est donc héréditaire et nous avons montré que 2n+1
P(n) est vraie pour tout entier n > 3. π π
=⇒ 0 < tan 2πn 6 1 et donc
Or, ∀n > 2, 0 < 2n 6 4
Ainsi la suite est bien définie car ∀n ∈ N, un 6= −2.
b) On en déduit de même que (vn ) est bien définie car le déno- bn+1
minateur un − 1 ne s’annule jamais. ∀n > 2, 61
bn
5un −2
un +2 −2 3un − 6 3(un − 2) 3 On en déduit que la suite (bn ) est décroissante.
vn+1 = 5un −2
= = = vn
−1 4un − 4 4(un − 1) 4 Il reste à étudier la convergence de la suite (bn − an ) :
un +2