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Guerre, Etat et société dans la deuxième

moitié du XIXème siècle (ap 1851)

Introduction

2 déc 1851 Coup d’Etat LNB à Paris, On dit alors que LNB prend pv pour 10ans. De
1851 à 1870 On a le mm pv qui fn de façon autoritaire, aux mains d’un homme. Fort
de sa tutelle sur la vie pol intérieure, Napoléon dispose d’une confortable marge
de manœuvre pr mettre en place les gdes lignes de sa pol extérieure, à savoir la
remise en cause des traités de 1815 et le rapprochement avec l’Angleterre. L’expansion
coloniale, les interventions en Crimée puis en Italie, ainsi que le « coup d’Etat » douanier
de 1860 reflètent les orientations personnelles de l’empereur qui ne consulte pas
vrmt la société. Elles vont à ce sujet susciter un certain nb d’oppositions parmi les
soutiens les + conservateurs du régime.
4 sept 1870 La proclamation de la République, née de l’effondrement du Second
Empire, marque un tournant : « La République, à vrai dire, n’en finit pas de
commencer. » dit Maurice Agulhon pr souligner un régime qui peine à se mettre en
place, en raison de profondes divisions internes, mais qui, après l’épisode de W civile
qu’est la Commune, commence à trouver sa place dans le concert des grandes
puissances, et étend son domaine colonial : l’expansion colonial divise la société dans ces
W d’influence entre les gdes puissances, où la France essaie de redorer son blason après
la défaite contre la Prusse.
Les frontières, le pouvoir institutionnalisé et l’homogénéité culturelle d’un groupe
humain qui définissent l’Etat sont, dans cette 2 ème partie du XIXème siècle, bien
instables voire constamment remis en question (à travers les W, le pv NIII puis le gvt de
la Défense nationale ou l’assemblée de la Commune, les difficultés à se donner des
institutions…).

Pb : Dans quelle mesure les différents pouvoirs successifs remettent en


question la notion même d’Etat à travers les différentes guerres menées, qui ne
cessent de diviser la société ?

I – Le pouvoir personnel et autoritaire de Napoléon III en action

1) L’expansion coloniale

La pol expansionniste du second Empire ne répond pas à un plan d’ensemble


cohérent, mais est profondément imprégnée par la volonté et les idées de l’empereur. Si
les interventions françaises se dissimulent svt sous des prétextes religieux
(protection des missionnaires français à Canton après l’assassinat du père Chapdelaine
en 1857, défense des 20 000 chrétiens maronites du Liban en aoû t 1860), elles
correspondent en fait à la nécessité de contrebalancer l’influence britannique sur
tous les continents.
1857 C’est le cas en Chine où Français et Anglais s’associent pr bombarder Canton,
ce qui leur permettra d’imposer leurs légations, des concessions ferroviaires ainsi que
l’ouverture de nv ports au commerce européen.
1870 Superficie domaine colonial français triple sous le second Empire et
atteint 1 million de km2, elle regroupe + de 5 millions d’indigènes.

2) La guerre de Crimée
Elle s’intègre dans une autre gde idée napoléonienne, à savoir la remise en cause
de l’équilibre européen instauré, lors du traité de Vienne, au détriment de la France.
En recherchant l’appui de l’Angleterre contre la Russie, NIII tente de faire éclater la
Sainte Alliance de 1815.
Depuis 23 mars 1853 flotte française, basée à Toulon, croise au large de la Grèce. Le
succès de l’emprunt lancé par le ministre des Finances Bineau pr couvrir l’effort de W
prouve à l’empereur que l’opinion publique est derrière lui.
Alliée à l’Angleterre, puis au royaume de Piémont-Sardaigne, et bénéficiant de la
neutralité bienveillante de l’Autriche, la France apparaît à la fois comme le défenseur
des intérêts catholiques et le pivot du nouvel ordre européen.

Mais armée française mal préparée au combat : mauvais armement, sous-


équipement, manque d’effectifs et mauvaise stratégique…  + de 5000 hommes périront
dans la région désertique de la Dobroudja (actuelle Bulgarie) en voulant avancer par la
cô te. Le siège de la forteresse de Sébastopol est interminable : mal préparées et mal
ravitaillées, les 2/3 des troupes françaises sont décimées par les combats de Balaklava
(25 oct) et Inkerman (5 nov) qui font 20 000 morts, ainsi que par le froid et les
épidémies de dysenterie, de scorbut et de typhus.
À Londres, presse se déchaîne pour exiger fin du carnage mais, à Paris, la
censure interdit toute polémique (régime autoritaire de NIII) : le 2ème emprunt de W
d’une valeur de 500 millions, soit le double de celui de 1854, est largement couvert  ; le
3ème emprunt de 750 000 millions, lancé en juin 1855, réunira + de 300 000
souscripteurs.
NB : Le nb imp d’épargnants qui souscrivent pr l’effort de W montre le soutien d’une partie de la soc à
NIII.

1er sept 1855 Alliés s’emparent de Sébastopol, grâ ce à la prise de la tour Malakoff
par les zouaves du général Mac-Mahon, après de nombreux assauts infructueux.
30 mars 1856 Traité de paix, qui se contente de bloquer l’expansionnisme russe,
n’est pas très avantageux pr la France. La défense des nationalités et le nouvel équilibre
européen sont à peine abordés, contrairement aux souhaits de NIII. Mais la W de Crimée
lui a permis de disloquer le front des puissances européennes. Alliée à la puissance
d’Angleterre, la France est désormais replacée au cœur de l’équilibre européen.

3) L’intervention italienne

Elle doit confirmer l’influence européenne du bonapartisme, principal


défenseur des nationalités opprimées.
Préparation de l’opinion → Campagne d’opinion visant à justifier la nv pol
italienne de NIII, se met en place, comme l’illustre la reparution du journal anticlérical
Le Siècle, qui critique avec virulence l’occupation autrichienne en Lombardie, ou dans le
Moniteur, où Edmond About se permet d’attaquer la pol du Pape dans ses Etats.
Cpdt la perspective d’une intervention italienne se heurte à de nb
réticences ds soc: celles des milieux d’affaires, effrayés par le coû t d’une nv W ; celle
des cathos, inquiets du sort du Pape ; celles du ministre des Affaires étrangères
Walewski, qui sera remplacé en janv 1860 par Thouvenel, fervent partisan de
l’intervention ; celles de l’Angleterre, alliée de la France lors de l’expédition de Crimée
mais désormais soucieuse de préserver l’équilibre européen. Mais NIII a décide seul
d’intervenir.
NB : → Tjr impression d’une faiblesse, d’une mauvaise organisation de l’armée qui svt n’est pas assez
nb, pê soutien pas entier donc ne permet pas de donner de réel poids dans le conflit… → Emprunts de W
montrent le soutien de la société ds W.

3 mai 1858 France s’engage dans conflit italien, après que l’Autriche a déclaré la
W au Piémont. NIII prend lui-mm le commandement des troupes sous les acclamations
du peuple parisien qui est mm autorisé à chanter La Marseillaise, jusque-là interdite.
Support société : c’est sans pb qu’est placé l’emprunt de W de 500 millions, souscrit à
690 000 épargnants, et qui permet de lever une armée de 140 000 h. Mais cet
enthousiasme laisse vite place à la désillusion.
Juin 1858 Victoires batailles Magenta et Solferino. Mais malgré cela, NIII accepte
dès 11 juillet de signer à Villafranca des préliminaires de paix très décevants pr le
Piémont, qui ne reçoit que la Lombardie tandis que l’Autriche est maintenue ds la nv
Confédération italienne. Cette reculade s’explique à plusieurs niveaux :
 Sur le plan mil, les pertes subies par l’armée française à Solferino (10 000
morts et blessés) la crainte d’une épidémie de typhus, ainsi que la menace
d’une alliance austro-prussienne.
 Sur le plan pol, il lui faut apaiser la colère de la presse catho. Le peuple
parisien, satisfait par cette demi-victoire, fait un triomphe aux soldats
revenus d’Italie, aoû t 1859, mm si presse républicaine déplore l’arrêt de la
campagne.

22 déc 1859 NIII conseille à Pie IX de renoncer à la Romagne pontificale et de se


contenter de régner sur Rome et ses environs. 
28 janv 1860 Le Pape répond avec virulence par une encyclique publiée ds
L’Univers, appelant les fidèles à défendre son pv temporel. L’ensemble du mde
catholique s’indigne : Mgr Dupanloup, Mgr Pie, mais aussi les députés cléricaux, mm les
libéraux critiquent la position de NIII, qui ne se laisse pas démonter par ces oppositions,
comme en témoigne l’interdiction de L’Univers, dès 30 janv 1860.
Bravant l’encyclique pontificale, NIII a donc privilégié la défense des
nationalités au détriment de ses appuis conservateurs NB : peu d’intérêt pr l’opinion de la
société ? Le territoire pontifical se trouve vite réduit à Rome et à sa campagne, Victor-
Emmanuel devient roi d’Italie. Pratiquement toute l’Italie, hormis la petite enclave
pontificale, est désormais placée sous l’autorité du Piémont. Ce n’est pas ce que voulait
NIII, confronté avec une nv puissance européenne qu’il n’attendait pas si rapidement.
Quant aux cathos, ils ne lui pardonneront jms d’avoir abandonné le Saint-Siège à son
triste sort. S’il renforce son prestige auprès des foules républicaines françaises,
NIII a perdu une gde partie de ses soutiens cathos et libéraux dans cette affaire
italienne → tournant du règne.

Après les succès symboliques et diplomatiques des expéditions en Crimée et


en Italie, NIII veut continuer l’œuvre entreprise au congrès de Paris. Il peut
s’appuyer sur l’opinion publique républicaine, très attachée à la défense des nationalités
opprimées par les gdes monarchies européennes. C’est pq, sous prétexte des 4 000
pétitions reçues en faveur de la Pologne, l’empereur demande, lors de son discours du
Trô ne, la révision des traités de 1815 par un nv congrès européen. Mais il se heurte à
l’hostilité des gdes puissances.

4) L’expédition au Mexique (1863-1867)

Depuis 1858 NIII semble avoir projet d’un Empire latin d’Amérique qui
permettrait de fédérer, sous l’égide de la France, les ambitions mondialistes des pays
européens. GB, Espagne et Autriche, pour des intérêts différents, sont parties prenantes
de l’expédition. Belle opération pol européenne, mais en réalité, il s’agit, sur les plans :
pol intérieure : amadouer les milieux cléricaux, échaudés par les interventions
italiennes de l’empereur, tout en protégeant les cathos mexicains des mesures de
laïcisation entreprises par le chef du parti libéral Benito Juarez.
économique : exploiter les imps ressources agricoles, cotonnières et surtout
minières du Mexique.
géostratégique : NIII veut que l’Europe enlève aux Etats-Unis, alliés de Juarez, la
maitrise de l’Amérique centrale, plaque tournante des relations intercontinentales.
NB : → À chaque fois prétexte religieux, mm en fait volonté tantô t de renforcer le lien avec puissances
européennes, tantô t intérêts écos et plans géostratégiques… → Impression qu’à chaque fois échec ou bien
victoire mais tiède, à cause du tempérament fougueux et personnel NIII qui ne prend pas le tps de
consulter ceux qui gv à ses cô tés ou bien qui ne s’assure pas assez du soutien du peuple, pê car il ne s’en
soucie guère.

Prétexte pr l’expédition : les brimades infligées par Juarez aux 30 000


Européens vivant au Mexique, et surtout la suspension du paiement des dettes
contractées envers la France et l’Espagne.

Ap nov 1861 Français, Espagnols et Britanniques débarquent près de Vera


Cruz, sans qu’aucun ministre de NIII ait été mis dans la confidence. L’expédition est très
mal engagée, très vite situation de l’empereur au Mexique s’avère intenable, et s’achève
par une tragédie :
Février-mars 1867 Rapatriement des troupes, au mépris des engagements envers
l’empereur Maximilien, abandonné donc par NIII et fusillé par les juaristes (Cf. Juarez) le
19 juin 1867.

L’expédition mexicaine constitue un grave échec pr le régime bonapartiste, sur


le plan extérieur mais aussi sur le plan intérieur : NIII doit subir les critiques de
l’opposition libérale qui lui reproche le sacrifice de 6 000 h et la perte de 336 millions
de francs (parler dépression éco etc).
II – Le changement de régime : de la montée des oppositions au régime bonapartiste au
gouvernement de la Défense nationale

Des hésitations coupables : 18 aoû t 1867 Rencontre de Salzbourg entre NIII et


François-Joseph, resserre les liens France/Autriche face à la menace prussienne. NIII
déclare « détester » les vieux traités de 1815, qui ont bafoué le droit des nationalités.
Tiraillée entre cette position de principe et la crainte de l’expansionnisme prussien, la
pol extérieure de la France apparaît hésitante, fragile → l’un des nbx chevaux de
bataille des opposants au régime, de + en + nbx.

1) La montée des oppositions

Les atermoiements de l’Empire en matière de pol sociale et extérieure


suscitent plusieurs types d’oppositions dans soc : l’Eglise et les cléricaux s’opposent à
la pol romaine de NIII, les libéraux condamnent la ruineuse expédition au Mexique, les
républicains réclament + de libertés pols et des réformes sociales.

a. La fronde des cléricaux et de l’Eglise

La rébellion des cathos est essentiellement liée à la pol extérieure, mais c’est aussi
une réaction face aux aspects anticléricaux de la pol bonapartiste.

C’est évidemment la ? italienne qui constitue la principale pomme de discorde


cathos/NIII. La polémique sévère qui l’a opposé au pape, par l’intermédiaire du journal
L’Univers (interdit le 30 janv 1860) a lancé la fronde cléricale. Les cathos ultramontains
sont appuyés par de nbx opposants libéraux comme Thiers, Victor Cousin ou le
protestant Guizot… qui saisissent là une occasion d’affaiblir le gvt. Mais NIII ne cherche
pas rupture avec le Saint-Siège et encore moins avec les notables cathos. Jusqu’à la
fin du règne, il continue à maintenir l’alliance du trô ne et l’autel, mm si la pol italienne
n’aura donc satisfait personne : ni les cathos, ni les libéraux, ni les républicains. Ces
derniers se montrent de + en + virulents ds leurs attaques contre le régime.

b. La pression des libéraux et des républicains

Tournant a.1860 Amorce de libéralisation du régime donne une vigueur accrue


à l’opposition, notamment ds le domaine de la presse, qui voit l’abrogation de l’article
sur la suppression automatique des journaux condamnés 2 fois en 2 ans.

Le renouveau de l’opposition.
Avril 1861 Création du quotidien Le Temps, qui marque ce souffle nv et devient
rapidement le gd journal de l’opposition libérale. D’autres journaux sont lancés tels Le
Nain Jaune, L’Avenir National (1865) ou La Liberté d’É mile de Girardin, si bien que :
1868 Tirage global presse bonapartiste à Paris est bien inférieur à celui de la
presse libérale et républicaine (37 000 exemplaires contre + 100 000). Mais influence
de cette presse d’opposition à nuancer : d’une part, est noyée ds presse de
divertissement qui connaît une gde expansion, d’autre part, c’est un phénomène réservé
à la capitale, la presse de province restant largement contrô lée par le pv.
Mai 1868 Loi de libéralisation, après laquelle presse de province prend son envol.

Presse pas seul instrument opposition renaissante : un peu partout, les sociétés
secrètes, les clubs de réflexion et de lecture relancent leurs activités. Les chefs
républicains se rencontrent ds les salons, la franc-maçonnerie, retrouve un nv
dynamisme en formant des réseaux d’opposants libéraux ou républicains. Plus
conservatrices, l’Académie française et l’Académie des sciences morales, organisent une
véritable « fronde mondaine » contre le régime, relayée par La Revue des Deux Mondes
par ex.

C’est surtout dans vie parlementaire qu’émerge véritable opposition, grâ ce à 3


mesures imps de libéralisation qui donnent un pv nv au Corps législatif, qui devient un
enjeu essentiel pr les opposants. Dans les tribunes, on voit apparaître les nv figures du
« parti » républicain, jeunes avocats de renom comme Ferry et Gambetta.
Janv 1870 Ollivier à la tête du gvt (grâ ce à un dialogue permanent avec NIII). Par
ailleurs, un groupe encore informel, baptisé Union libérale et dirigé par d’anciens
orléanistes hostiles à l’Empire : Thiers, Dufaure, Laboulaye et Barrot. Elections à venir
vont marquer les progrès de cette opposition renaissante.
NB : → Impression que opposition ds société surtout chez bourgeois et nobles, non chez le petit
peuple ouvrier ou paysan qui n’arrive pas à peser/se faire entendre. Semble que surtout dans milieux pols
et mondains que se dessine opposition soc à l’Etat et sa pol de W. → W que prétexte utilisé par société pr
s’opposer à l’Etat ?

2) L’ « année terrible », un faux départ (sept 1870 à juillet 1871) : la soudaine
proclamation de la République à l’épreuve.

a. La proclamation de la République

4 sept 1870 République proclamée pour la 3ème fois à l’HdV, au début de la W


franco-allemande et de ce que les contemporains appelleront après Victor Hugo
l’ « année terrible ». NIII, qui avait capitulé à bataille Sedan qq jours avant, ne cherche
mm pas à résister : régime renversé par la défaite mil. (Ferry, Favre et Gambetta
prennent la tête du mvt pr créer le gvt de « Défense nationale »). Mais Rép ne connaît
qu’un faux départ, dominé par les impératifs de la « Défense nationale » et par la W
civile : la Commune de 1871.

Faut observer les réactions des villes et des campagnes de province, à continuer la
W pr sauver la patrie – la « W à outrance » est annoncée à l’Europe entière – et à définir
le régime républicain.

Gvt impérial encouragé à s’engager dans la W déclarée à la Prusse le 19 juillet,


pour laver l’affront fait à la diplomatie française. L’opinion publique s’avère très
influençable et chauvine, la presse bien imprudente, une sorte de consensus pol,
d’ « union sacrée » se réalise et :
15 juillet 1870 Républicains votent les crédits mils demandés au Corps législatif.

b. Les impératifs de la Défense nationale


Le gvt de la « Défense nationale » veut à la fois établir le régime et faire la W,
mais surtout sauver l’ordre et la légalité. Le gvt oriente ses efforts vers la W, l’idée -
exprimée par Gambetta – étant qu’une France républicaine serait invincible, comme en
1793-1794. Mais :
18 et 19 sept 1870 Favre rencontre Bismarck. La Prusse réclame l’Alsace et une
partie de la Lorraine → il faut continuer à combattre. Or les difficultés militaires
s’aggravent rapidement.
7 oct 1870 Aussi Gambetta quitte la capitale (en ballon) en qualité de ministre de
Guerre et de l’Intérieur, pr donner l’impulsion décisive en province, et rejoint 3
membres du gvt à Tours (Adolphe Crémieux, Fourichon et Glais-Bizoin) pour former la
« Délégation ». Dans Paris assiégée, l’opinion réclame la « sortie torrentielle ».

Ap 5 janv 1871 Paris est bombardée, l’hiver est dramatiquement rigoureux,


affamée, le ravitaillement est mal organisé, le rationnement décrété trop tard. Clubs,
comités et Comité central de la Garde nationale manifestent pr des élections immédiates
et la levée en masse.
22 janv 1871 Nouvelle émeute. Jules Favre se rend le lendemain à Versailles pr
connaître les conditions d’une capitulation de Paris ou d’un armistice général. Bismarck
dicte ses conditions : armistice avec désarmement de la garnison de Paris, indemnité de
W de 200 millions de France (env 650 millions d’euros).
28 janv 1871 Signature de l’armistice, sur ces bases. Mais Gambetta s’indigne
qu’une fois de plus Paris et les républicains modérés dictent leur volonté au pays tout
entier et démissionne le 5 février.

c. Les élections du 8 février

8 février 1871 Elections exigées par Bismarck, se transforment en un


référendum W/paix, ? régime n’est plus le thème principal. Les Alsaciens, par ex,
votent massivement à gauche pr éviter leur annexion à l’Allemagne.
Thiers, 74 ans, apparaît comme l’h de la paix . Gambetta, 32ans, est au contraire
l’incarnation des dangereuses aventures radicales.

Résultats élections : T élu dans 25 départements, G dans 8. Gd abstention des


ruraux, prisonniers et réfugiés (dc surtout due à la conjoncture). Victoire des
conservateurs est nette et récompense des listes en faveur de la paix mais guère en
faveur d’un régime pol.
NB : → Victoire Thiers montre que soc cherche à ê rassurée. → Soc semble se soucier + de la paix que
de l’avenir pol du pays.
Société découpée face à ce « référendum  W/paix » :
 campagnes ont voté conservateur en masse : la droite représente la paix.
 villes ont voté républicain en majorité, résultats d’un e action + facile que
dans le milieux ruraux : les affiches et les journaux étaient accessibles aux
citadins, sachant déjà lire, tandis que les clubs profitaient d’une + gde
maturité pol. Mais pop uraine fort minoritaire ds pays.
NB : différence d’instruction soc joue dans résultats.
 Donne naissance à une AN de notables ruraux, avec 1/3 de nobles n’ayant
jusqu’ici pas joué un rô le pol national majeur, engendrant une méfiance
réciproque entre l’assemblée et la capitale, composante essentielle de la
Commune.

21 au 26 février 1871 Négociations de paix menées à Versailles, par Thiers et


Favre avec Bismarck → Conditions draconiennes : France perd toute l’Alsace et 1/3
Lorraine, Thiers limite l’indemnité à 5 milliards de francs (entre 19 et 20 milliards
d’euros).
14 février 1871 AN choisit Jules Grévy comme président.
17 février 1871 Thiers élu « chef du pv exécutif de la République française ».
La paix est conclue, l’exécutif formé, l’assemblée réunie. 2 jours avant la réunion
prévu de AN, éclate le soulèvement de la Commune de Paris.

d. La Commune (W civile)

Situation explosive à Paris, humiliation car assemblée à Versailles. Paris se sent


abandonnée après avoir vécu 5 mois sièges. Thiers dira que ceci a donné impulsion à
insurrection. Face gvt de défense nationale, réelle pression de la rue.

15 mars Thiers rentré à Paris. Sentiment que garde nationale en train de se


muer en milice révolutionnaire, faut donc la désarmer. Thiers ne veut pas que canons
Montmartre soient utilisés par parisiens contre gvt.

18 mars Eclatement de la Commune. Contrepouvoir Comité central de la garde


nationale s’installe à Hô tel de Ville.
19 mars Comité central dit aux parisiens ce qu’il prétend faire : associations gens qui
chassent gvt qui a trahi. À HdV on a annoncé élections communales.
21 mars AN refuse donner son aval à élections. Clémenceau adjure AN de revenir
sur sa décision, son arg « sinon Paris sera livrée à une collision sanglante » → accepter
élections sinon risque bain de sang. Mais la négociation échoue.
26 mars Elections municipales. S’agit-il d’un conseil municipal ? Ou bien est-ce que
ces révolutionnaires se considèrent comme gvt provisoire, gvt des parisiens contre celui
Versailles ? Sentiment qu’on a contre-gvt.
29 mars Cette assemblée se donne nom de Commune, un peu comme commune
insurrectionnelle créée en 1792.

Mais dérapage : bascule dans gvt révolutionnaire. Contenu social Commune mais
devient surtout affrontement pol entre gens + ou – révolutionnaires mais surtout
face à gvt qu’ils jugement susceptible rétablir monarchie.

1870-71 Rév quasi exclusivement parisienne.

On assiste à W de symboles : colonne Vendô me mise à bas, Hô tel de Thiers place St


George saccagé, chapelle expiatoire détruite. Véritable athéisme de combat. Ex : Jean
Allemane fait remplacer croix dô me Panthéon par drapeau rouge. Versaillais se
préparent pour investir Paris.

* Traité de Francfort
21 à 28 mai 1871 Semaine sanglante à Paris. Versaillais rentrent dans Paris, et en
refluant communards incendient Tuileries, Paris en flammes. Combats au père
Lachaise, communards jetés contre mur et mitraillés : devient « mur des fédérés »,
symbole extrême gauche.

Quelle interprétation donner à Commune ? → pê sorte de méfiance


consubstantielle du socialisme devant la République. Car a chaque fois République
s’est terminée par bain de sang. Recours à grève, espoir renouvellement société…

Mais interprétation la + élaborée est celle du philosophe Taine, Origines de la France


contemporaine → essaie de replacer Commune dans evts qui ont lieu en France pdt RF.
Pour lui, pêché Français est pêché d’abstraction rationalisante. Rév aurait voulu
imposer conception universelle et abstraite de l’homme à une société diverse. Taine y
oppose relativité choses, infinie variété de l’homme. Pour lui, errances France depuis 89
expliquent ceci, et défaite face Prusse et divorce au sein société Française qui s’est
produit 1871 avec Commune. Prô ne le respect des héritages, se veut conservateur,
voudrait puiser dans ancienne France.
Jusqu’en 1876 Etat de siège dure. Avènement ordre moral.
Csq immédiates Commune  → peur bourgeoisie.

* 10 mai 1871 Signature du Traité de Francfort (pdt la Commune) : paix définitive


avec l’Empire Allemand. On règles les indemnisations de W et la ? des frontières : France
contrainte d’abandonner l’Alsace et une partie de la Lorraine et payer une lourde
indemnité de W.

III – L’Expansion coloniale : vers la « plus grande France » ?

Après défaite contre la Prusse, France ne connaît plus de W sur son territoire, mais
W au sens d’expansion coloniale, et de luttes d’influence entre la France et les autres
grandes puissances sur les territoires coloniaux (surtout l’Angleterre). On parle de
« course au clocher », expression utilisée par Jules Ferry pr désigner course aux
expéditions qui vont ê extrêmement rapides ap 1880.
Jusque a.1870, conquêtes coloniales sont + le fruit du hasard ou des circonstances,
mais deviennent systématiques dans a.1880. Pour les Français, a.1880 décisives avec
l’arrivée des Républicains au pv. La colonisation est vue comme moyen d’effacer la
défaite de 1870 et de redonner à la France le statut de gde puissance.
Face à la colonisation, la société se divise :
 Colonialistes : centre gauche (républicains modérés et radicaux)
 Anticolonialistes : nationalistes, conservateurs (préfèrent que France garde
son argent à la revanche contre l’Allemagne avec la frontière du Rhin), mais
aussi les libéraux qui dénoncent les coû ts exorbitants de la colo et les cathos
et les socialistes qui s’unissent pr dénoncer ses excès.

1) Afrique du Nord

a. L’Algérie
1871 Insurrection en Algérie, provoquée par l’abolition du régime militaire, qui
paraît aux chefs musulmans ê la fin de leurs garanties et de leurs privilèges → Janv à oct
1871 Insurrection violente ds tte la Kabylie mais qui finit par ê matée par une puissante
répression. La pénétration vers le Sud est alors reprise, avec l’espoir de la construction
d’un chemin de fer transsaharien.

b. Le protectorat sur la Tunisie

Gambetta et Ferry poussent à l’intervention, face à l’Italie qui chercher à se


manifester en Tunisie.
7 avril 1881 Jules Ferry obtient le vote de crédits par la Chambre des députés
presque unanime : 30 000 h franchissent la frontière algérienne
12 mai 1881 Traité du Bardo, le bey Mohammed Saddok reconnaît le protectorat
de la France → Tunisie devient protectorat français. Après ce rapide succès, une
révolte éclate dans le centre et le sud du pays → troupes françaises reviennent pr
rétablir le contrô le français.
Mais pb des Italiens subsiste : leurs intérêts n’ont pas été pris en compte alors que
55 000 d’entre eux habitent le protectorat (contre 16 000 Français). L’Italie s’oriente
vers la Triple Alliance – mais Bismarck n’envisage par d’aider l’Italie dans un conflit
armé à propos de la Tunisie. C’est slmt en 1896 qu’un accord règle la situation des
Italiens.

c. Un cas unique : le recul français en Egypte

Alors que les intérêts français sont prédominants au début de la période, la GB


parvient enfin à exercer une domination exclusive sur l’Egypte. Elle considère le
royaume comme vital pr son commerce et ses relations avec l’Inde par le canal de Suez.
« Bismarck avait vu juste : l’affaire égyptienne allait pendant quinze ans empoisonner les
relations franco-anglaises. Le chancelier allemand ne pouvait que s’en réjouir. » écrit
l’historien Pierre Milza. De plus :
1887 GB et Italie concluent le pacte méditerranéen et l’on évoque bientô t la
possibilité d’une alliance germano-anglaise. L’hostilité de la France vis-à-vis de la GB
prend avec Hanotaux, ministre des Affaires étrangères de 1894 à 1898, une allure
systématique. Les conflits coloniaux se multiplient entre les deux pays jusqu’à  :
1898 Crise de Fachoda : rencontre des deux expéditions France/GB pr contrô ler les
sources du Nil au Soudan → France s’incline sur ordre du ministre des affaires
étrangères.
Dans l’affaire d’Egypte, l’opinion de la soc française reste à peu près
indifférente, les milieux d’affaires se montrent peu soucieux de défendre leurs intérêts
autrement que grâ ce à l’intervention anglaise, et les milieux parlementaires sont
échaudés par les difficultés engagées par l’affaire tunisienne.

2) L’Afrique noire et l’Indochine

a. L’Afrique Noire
Episode le + imp : 1882 Traité dit Makoko (par l’explorateur Savorgnan de Brazza).
Ailleurs, le Haut Niger est atteint en 1883, le lac Tchad en 1890.
1884-1885 Conférence internationale de Berlin, dont la France bénéficie ainsi
que du partage de l’Afrique.
14 juin 1898 Convention franco-britannique qui délimite les zones d’influence de
l’Angleterre et de la France en Afrique occidentale, où l’expansion française se heurte à
deux empires musulmans et aux colonies des autres puissances.

1885 et 1896 En 2 phases, Madagascar devient française. Depuis des décennies,


La France et l’Angleterre se livrent à une lutte d’influence très vive à Madagascar.
L’Angleterre soutient els efforts de la monarchie mérina pour unifier l’île tandis que la
France s’y oppose car elle y a déjà des possessions, et veut exercer un protectorat sur le
nord-ouest de l’île. La rivalité entre missionnaires méthodistes anglais et missionnaires
cathos français (jésuites par ex) avive encore le conflit.
1885 Traité franco-malgache qui permet un vague protectorat à la France.
1896 Après un nv traité de protectorat, le protectorat français devient annexion.

b. L’Indochine

La conquête de l’Annam et du Tonkin est la gde affaire de Jules Ferry.


Cambodge et Cochinchine étant dominés par la France depuis le Second Empire. À la
suite d’explorations françaises, l’occupation de Hanoi en 1873 est éphémère. Le 20 mai,
Jules Ferry obtient le vote de crédits. L’affaire prend de gdes dimensions : la France se
retrouve en W à la fois avec l’Annam et la Chine. Elle envoie un corps expéditionnaire
de 20 000 h et une flotte de près de 30 navires. Hué est bombardée et le 25 aoû t 1883
l’empire d’Annam reconnaît le protectorat français.
Mai 1884 Traité de Tianshan avec la Chine reconnaissant la souveraineté française
au Tonkin. Mais la Chine ne respecte pas ce dernier accord, ce qui provoque :
Ap de juin 1884 Véritable W franco-chinoise. L’opposition anticolonialiste
(Clémenceau) profite de l’incident pour interpeller Jules Ferry, qui, ne pouvant révéler
les négociations en cours avec la Chine, démissionne. En fait, les émissaires de « Ferry-
le-Tonkinois » obtiennent de la Chine l’acceptation des conditions françaises, et :
Avril 1885 2ème traité de Tianshan qui confirme la renonciation de la Chine à
l’Annam.

3) Le débat politique sur la colonisation

On a constaté « un entraînement colonial plutô t qu’une volonté d’expansion » (J.


Binoche).

a. L’impérialisme colonial républicain : Jules Ferry

Gambetta réclamait déjà l ‘« expansion » pour que la France reprenne


« véritablement le rang qui lui appartient dans le monde » (mais en 1876, président
de la commission du budget, il préfère économiser sur les budgets coloniaux).
Mais c’est Jules Ferry qui, président du Conseil en 1880-1881 et de 188 » à
1885, œuvre pour la Tunisie, l’Annam, le Tonkin et le Congo. Jules Ferry utilise
l’argument éco, celui des matières premières, des débouchés pr l’industrie
française, mais également l’arg humanitaire : que les « races supérieures » éclairent
et guident les « races inférieures », ce qui est très critiqué par Clémenceau.
1883 Jules Ferry créé le Conseil supérieur des colonies.

b. L’expansion coloniale, instrument décisif de grandeur et de puissance

Ceci est une affirmation unanime au sein du parti colonial. L’entreprise


coloniale permet à la France de « garder son rang », malgré le traité de Francfort :
elle efface l’humiliation de 1871, montre la vitalité du pays, redonne à la nation
confiance en elle-mm, démontre le « génie colonisateur » français.
En 1ère corollaire se dvp une très forte « anglophobie » : la GB joue le rô le
traditionnel de l’adversaire. Les expéditions Française/GB se croisent à Fachoda et
l’accord de délimitation n’intervient qu’en 1904.
En 2ème corollaire, le parti colonial prô ne un certain rapprochement franco-
allemand, et une tentative de bon voisinage avec l’Allemagne fut l’œuvre de Gabriel
Hanotaux.

c. L’anticolonialisme

Il existe déjà contre la pol de Ferry « le Tonkinois » un anticolonialisme qui


réplique aux arguments classiques en faveur de l’expansion coloniale de l’époque :
 Contre l’arg humanitaire, la gauche radicale se dresse, niant la notion de
races inférieures et proclamant que la France nie les droits de l’h en
imposant sa domination par la force.
 Contre l’arg éco, la gauche et la droite soulignent le coû t de la conquête, puis
de l’aménagement des colonies. À la vision d’une France grandie et rendue +
puissante par ses colonies, la droite, mais aussi Clémenceau, répondent que
celles-ci immobilisent des forces armées outre-mer et détournent du
souvenir des « provinces perdues ». La théorie de compensation de la perte
de l’Alsace-Lorraine par l’acquisition de colonies a depuis lgt été pourfendue
par la formule de Déroulède « J’ai perdu deux sœurs, vous m’offrez 20
domestiques !»
En outre, depuis lgt, « l’affairisme colonial » est dénoncé par les
monarchistes, les antisémites, mais aussi Clémenceau, Rochefort et Camille
Pelletan.

L’opposition de droite se rallie dans les a. 1890, car à ses yeux la colonisation offre
la possibilité d’un renforcement de la puissance française.
Les socialistes condamnent fortement la pol coloniale.

Conclusion
Si le régime bonapartiste est celui d’un réel Etat autoritaire qui fait la guerre en
Europe et en Amérique, la guerre contre la Prusse remet en cause la notion d’Etat
français, en remettant en cause ses frontières lors de la perte de l’Alsace-Lorraine. Après
un régime monocolore qui consulte peu la société, et la République où toutes les options
politiques tentent de s’exprimer, la Commune, véritable W civile, vient montrer une
société divisée par les idées et par la W, et qui se cherche. En effet, les conséquences de
la défaite contre la Prusse et les divisions qu’elle entraine au sein de la société française
se ressentent jusque dans la colonisation, supportée par les uns, critiquée par les autres.
De sorte que Etat, Guerre et société semblent former une boucle rétroactive qui reste
difficile à déméler.

Remarques
 AN = Assemblée nationale
 GB = Grande Bretagne
 Nbx = nombreux
 Soc = société
 h = hommes
 mil = militaire
 HdV = Hô tel de Ville
 RF = Révolution Française
 La Romagne est une région historique, géographique et linguistique de l'Italie
septentrionale et centrale, qui forme, avec l'É milie, la région italienne de
l'É milie-Romagne.
 LNB = NIII = Louis-Napoléon Bonaparte = Napoléon III

Important
 Les allusions à la société, à la façon dont elle s’oppose à la pol de W de l’Etat
ou à la façon dont elle est manipulée à travers la presse ou la censure par
l’Etat pr qu’il puisse mener sa pol de W librement, sont un peu diffuses et
éparpillées partout, donc lors de la kholle il faudrait essayer de les mettre en
relief régulièrement. J’ai essayé de mettre les remarques à faire en NB en
petit.

 Pr ce qui concerne la société tout au long de la kholle : importance de la


presse, utilisation des journaux par les politiques pour manipuler l’opinion,
ou alors censure et propagande du régime afin de préparer l’opinion ou de la
manipuler en faveur des W que le régime souhaite mener…

 La Commune : bien souligner son statut de guerre (W civile)

 1870 NIII capitule à la bataille de Sedan, donc fin du Second Empire et début
de la IIIème République.

 Vers la « plus grande France », expression de Jacques Léotard en 1903 pour


désigner l’ensemble imposant formé par la métropole et l’outre-mer.
 Course au clocher = course à travers champs où l’on doit se diriger à vue de
clocher. Expression utilisée pr faire allusion à la rapidité de l’expansion
coloniale.

Infos en vrac
L’échec social de NIII : Depuis le début du règne, NIII a exprimé sa volonté de
mener une pol sociale volontaire, visant à améliorer les conditions de vie et de w du mde
ouvrier. Mais l’orientation franchement conservatrice du régime a considérablement
freiné ses ambitions réformatrices. La répression du mvt socialiste et l’encadrement du
mde ouvrier ont caractérisé la pol sociale du pv bonapartiste pdt la 1 ère décennie du
règne. En revanche, il semble qu’un nouvel élan soit impulsé par l’empereur au tournant
des a.1860, au moment où se détache de lui une partie des milieux conservateurs, tels
les cléricaux hostiles à la pol italienne du régime ou les protectionnistes opposés au
traité de 1860. Napoléon III sent que le mom est venu pr tendre la main au mvt ouvrier,
dont les répressions successives de juin 1848 et de déc 1851 ont purgé les éléments les
+ subversifs.

Sentiment de frustration sociale gagne de + en + d’ouvriers, révoltés par le


spectacle d’une prospérité impériale dont ils se sentent exclus. Le quadruplement des
profits indus contraste avec la progression très modérée/inégale des salaires. Le fossé
riches/pauvres ne cesse de se creuser. Dans les villes, la crise est encore + durement
ressentie car il y a moins de réseaux d’entraides qu’à la campagne.

16 février 1871 Jules Grévy devient Président de l’assemblée.


17 février 1871 Thiers devient chef pouvoir exécutif République Française, au grand
damne conservateurs.
31 aoû t 1871 Thiers élu Président de la République.
24 mai 1873 Mac-Mahon élu Président de la République.

« La République, à vrai dire, n’en finit pas de commencer. » Maurice Agulhon
Fausse République ou vrai départ (1871-1879)
La République des opportunistes, de Jules Ferry au boulangisme (1879-1889)
République modérée ou France en crise ? (1889-1896)

Préciser :
- sortie torrentielle
- Explicitation des termes du sujet
- dates et dates des W
- traités de 1815

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