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Notre organe de commande est constitué d’un variateur de courant continu. Du point
de vue du circuit de puissance, on utilise un hacheur dévolteur comportant un transistor de
puissance à commander. Du circuit de commande, on génère une tension, à partir de la
𝑇𝑇𝑒𝑒
tension de commande, sous forme de signal carré de rapport cyclique à l’entrée du
𝑇𝑇𝑝𝑝
transistor.
La partie Commande
Nous définissons que la tension aux bornes de l’induit peut s’obtenir ainsi par la relation
suivante :
𝑇𝑇
𝑈𝑈𝑎𝑎 = 𝑈𝑈𝑒𝑒 𝑇𝑇𝑒𝑒 (1.23)
𝑝𝑝
obtenons :
𝑇𝑇
𝑢𝑢𝑎𝑎 = 𝑢𝑢𝑒𝑒 𝑇𝑇𝑒𝑒 (1.24)
𝑝𝑝
On insère un facteur de transfert définit par la variation 𝛥𝛥𝑢𝑢𝑎𝑎 de 𝑢𝑢𝑎𝑎 sur la variation 𝛥𝛥𝑢𝑢𝑐𝑐𝑐𝑐 de
Sur ces relations, nous constatons que le dispositif de commande introduit un retard
𝐓𝐓𝐜𝐜𝐜𝐜 et donc :
𝐺𝐺𝑐𝑐𝑐𝑐 (𝑝𝑝) = 𝐾𝐾𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑒𝑒 −𝑝𝑝𝑇𝑇𝑐𝑐𝑚𝑚 (1.27)
Alors, notre fonction de transfert 𝐺𝐺𝑐𝑐𝑐𝑐 (𝑝𝑝) sera de la forme, en assimilant 𝑻𝑻𝒄𝒄𝒄𝒄 à une petite
constante de temps, suivante :
𝑐𝑐𝑐𝑐𝐾𝐾
𝐺𝐺𝑐𝑐𝑐𝑐 (𝑝𝑝) = 1+𝑝𝑝𝑝𝑝 (1.28)
𝑐𝑐𝑐𝑐
Dans notre cas nous allons utiliser un organe de mesure de courant idéal, avec
caractéristique linéaire ou proportionnelle, alors nous prendrons :
𝐺𝐺𝑀𝑀𝑀𝑀 (𝑝𝑝) = 1 (1.30)
Nous pouvons constater que cette tension est proportionnelle à la vitesse de rotation du
moteur à courant continu.
1.2.3 Modélisation du filtre
Notre entraînement réglé est un entraînement simple muni des circuits de réglage en
cascade.
Avec : Figure 1. 2 Schéma de principe d'un entraînement réglé avec moteur à courant
continu à aimant permanent
Notre étude doit commencer par l’analyse du circuit de réglage le plus proche dont la
grandeur auxiliaire est le courant d’induit. Le dimensionnement de la boucle de courant d’induit
nous permet d’voir le circuit de réglage superposé formé par le circuit de la vitesse.
En changeant 𝑢𝑢𝑖𝑖 de la relation (1.12) des équations électriques par la relation (1.16), en
posant 𝑟𝑟𝑡𝑡 = 𝑟𝑟𝑎𝑎 et 𝑇𝑇𝑡𝑡 = 𝑇𝑇𝑒𝑒 , nous obtenons la relation :
𝑑𝑑𝑑𝑑𝑎𝑎
𝑢𝑢𝑑𝑑 = 𝑟𝑟𝑡𝑡 𝑖𝑖𝑎𝑎 + 𝑟𝑟𝑡𝑡 𝑇𝑇𝑡𝑡 + 𝜑𝜑𝜑𝜑 (1.34)
𝑑𝑑𝑑𝑑
Prenons donc le cas où la valeur du flux 𝝋𝝋 est constante et égale à l’unité. Il s’ensuit que la
relation (1.31) deviendra :
𝑑𝑑𝑑𝑑𝑎𝑎
𝑟𝑟𝑡𝑡 𝑇𝑇𝑡𝑡 𝑑𝑑𝑑𝑑
+ 𝑟𝑟𝑡𝑡 𝑖𝑖𝑎𝑎 = 𝑢𝑢𝑑𝑑 − 𝑛𝑛 (1.35)
En appliquant une transformation de Laplace pour ces deux dernières équations, nous
obtenons :
𝑑𝑑 𝑢𝑢 −𝑛𝑛
𝑖𝑖𝑎𝑎 = 𝑟𝑟 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 (1.37)
𝑡𝑡) 𝑡𝑡
Et
𝑖𝑖𝑎𝑎 −𝑚𝑚𝑟𝑟
𝑛𝑛 = (1.38)
𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚
Figure 1. 3 Schéma fonctionnel du moteur à courant continu
Où une seule grandeur d’entrée 𝑢𝑢𝑑𝑑 , un couple résistant intervenant comme grandeur
perturbatrice 𝑚𝑚𝑟𝑟 . Pour le réglage en cascade, nous avons besoin du courant d’induit 𝑖𝑖𝑎𝑎 et
𝑑𝑑 𝑢𝑢 𝑛𝑛
𝑖𝑖𝑎𝑎 = 𝑟𝑟 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 − 𝑟𝑟 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 ) (1.39)
𝑡𝑡 ) 𝑡𝑡 𝑡𝑡 𝑡𝑡
𝑢𝑢 𝑖𝑖 −𝑚𝑚
𝑑𝑑
𝑖𝑖𝑎𝑎 = 𝑟𝑟 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 − 𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑇𝑇𝑎𝑎 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇
𝑟𝑟
(1.40)
𝑡𝑡 ) 𝑡𝑡 ) 𝑡𝑡 𝑚𝑚 𝑡𝑡
1 𝑝𝑝𝑇𝑇 𝑢𝑢 +𝑚𝑚
𝑖𝑖𝑎𝑎 �1 + 𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑇𝑇 � = 𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑇𝑇𝑚𝑚 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇
𝑑𝑑 𝑟𝑟
(1.42)
𝑡𝑡 𝑚𝑚 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑡𝑡 ) 𝑡𝑡 𝑚𝑚 ) 𝑡𝑡
𝑝𝑝𝑇𝑇 𝑢𝑢 +𝑚𝑚
𝑖𝑖𝑎𝑎 = 𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑇𝑇 𝑚𝑚(1+𝑝𝑝𝑇𝑇
𝑑𝑑 𝑟𝑟
)+1
(1.44)
𝑡𝑡 𝑚𝑚 𝑡𝑡
Où 𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) et 𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) représentent les fonctions de transfert pour le courant d’induit et elles se
′
définissent, en posant 𝑇𝑇𝑚𝑚 = 𝑟𝑟𝑡𝑡 𝑇𝑇𝑚𝑚 , par :
𝑚𝑚 𝑝𝑝𝑇𝑇
𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 𝑝𝑝𝑇𝑇 ′ (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 )+1
(1.46)
𝑚𝑚 𝑡𝑡
1
𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 𝑝𝑝𝑇𝑇 ′ (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 )+1 (1.47)
𝑚𝑚 𝑡𝑡
Supposons que nous utilisons un circuit de réglage du courant idéal, alors nous pouvons
admettre que le courant d’induit est imposé à la machine à courant continu. Ce qui donne que
:
𝒊𝒊𝒂𝒂 −𝒎𝒎𝒓𝒓
𝒏𝒏 = peut se mettre sous la forme suivante :
𝒑𝒑𝑻𝑻𝒎𝒎
𝒏𝒏 =
Notre boucle de courant est définie par le circuit de réglage du courant d’induit seul. Elle
est généralement composée de différentes fonctions de transfert, illustrées sur la figure 1. 8
ci-après, qui sont :
- 𝑮𝑮𝑹𝑹𝑹𝑹 (𝒑𝒑) : Fonction de transfert du régulateur de courant
- 𝑮𝑮𝒊𝒊𝒊𝒊 (𝒑𝒑) : Fonction de transfert pour le courant d’induit par rapport à la grandeur
d’entrée
- 𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) : Fonction de transfert pour le courant d’induit par rapport à la grandeur de
perturbation.
Puisque tous les valeurs des diverses constantes de ces fonctions de transfert sont presque
toutes connues sauf celles du régulateur du courant d’induit, alors nous allons déterminer les
constantes de temps de ce régulateur.
La vitesse n’intervient pas encore pour le réglage du courant parce que cette grandeur
fait partie du circuit de réglage externe au réglage du courant. Nous pouvons ainsi prendre
l’hypothèse qui suit :
𝑢𝑢𝑑𝑑 −𝑛𝑛
Comme si le rotor est bloqué ou la vitesse est constante, alors :𝑖𝑖𝑎𝑎 = nous donne :
𝑟𝑟𝑡𝑡 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑡𝑡 )
∆𝑖𝑖 1
𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = ∆𝑢𝑢𝑎𝑎 = 𝑟𝑟 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇 ) (1.49)
𝑑𝑑 𝑡𝑡 𝑡𝑡
C’est-à-dire que la variation de vitesse ∆𝑛𝑛 est considérée comme nulle i.e. ∆𝑛𝑛 = 0.
La fonction de transfert de l’ensemble du système à régler sera définie comme suit :
𝒄𝒄𝒄𝒄 𝑲𝑲 𝟏𝟏
𝑮𝑮𝒔𝒔𝒔𝒔 (𝒑𝒑) = 𝑮𝑮𝒄𝒄𝒄𝒄 (𝒑𝒑)𝑮𝑮𝒊𝒊𝒊𝒊 (𝒑𝒑) = 𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻 𝒓𝒓𝒕𝒕 (𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻𝒕𝒕 )
𝒑𝒑𝒑𝒑
(1.50)
La petite constante de temps 𝑻𝑻𝒑𝒑𝒑𝒑 représente la somme de toutes les petites constantes de
temps, à savoir :
- 𝑻𝑻𝒄𝒄𝒄𝒄 : Constante de temps de l’organe de commande
- 𝑻𝑻𝒇𝒇𝒇𝒇 : Constante de temps du filtre de consigne et mesure du courant.
Avec
𝑻𝑻𝒑𝒑𝒑𝒑 = 𝑻𝑻𝒄𝒄𝒄𝒄 + 𝑻𝑻𝒇𝒇𝒇𝒇 : Somme des petites constantes de temps.
𝐾𝐾𝑐𝑐𝑐𝑐
𝐾𝐾 = : Constante définissant le facteur de transfert du système.
𝑟𝑟𝑡𝑡
De ce fait, le système à régler possède une seule constante de temps dominante et une
petite constante de temps. Alors, nous utilisons un régulateur standard du type PI ou
Proportionnelle-Intégrale de la forme :
𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻𝒏𝒏𝒏𝒏
𝑮𝑮𝑹𝑹𝑹𝑹 (𝒑𝒑) = (1.52)
𝒑𝒑𝑻𝑻𝒊𝒊𝒊𝒊
Pour la synthèse du régulateur PI, nous allons utiliser le critère MEPLAT, servant à
récompenser la constante de temps dominante par la constante du temps du numérateur du
régulateur. Ainsi, nous aurons :
𝑻𝑻𝒏𝒏𝒏𝒏 = 𝑻𝑻𝒕𝒕 (1.53)
𝑻𝑻𝒊𝒊𝒊𝒊 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝑻𝑻𝒑𝒑𝒑𝒑 (1.54)
𝑲𝑲𝒄𝒄𝒄𝒄
Où 𝑲𝑲 = avec 𝑲𝑲𝒄𝒄𝒄𝒄 : facteur de transfert du circuit de commande
𝒓𝒓𝒕𝒕
Posons par 𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) la fonction de transfert du système en boucle ouverte. Elle sera
exprimée comme suit :
𝑮𝑮𝟎𝟎𝒊𝒊 (𝒑𝒑) = 𝑮𝑮𝑹𝑹𝑹𝑹 (𝒑𝒑)𝑮𝑮𝒔𝒔𝒔𝒔 (𝒑𝒑) (1.55)
𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻𝒏𝒏𝒏𝒏 𝑲𝑲
𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑) = (𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻𝒕𝒕 )�𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻𝒑𝒑𝒑𝒑 �
(1.56)
𝒑𝒑𝑻𝑻𝒊𝒊𝒊𝒊
(1.57)
La constante de temps 𝑻𝑻𝒊𝒊𝒊𝒊 du régulateur doit définir la stabilité, rapidité et le critère sur
l’amortissement optimal.
Avec
𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑)
𝑮𝑮𝒊𝒊 (𝒑𝒑) = Fonction de transfert du circuit de réglage fermé par rapport à la valeur
𝟏𝟏+𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑)
de la consigne.
𝑮𝑮𝒊𝒊𝒊𝒊 (𝒑𝒑)
𝑮𝑮′𝒊𝒊𝒊𝒊 (𝒑𝒑) = Fonction de transfert du circuit de réglage fermé par rapport au couple
𝟏𝟏+𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑)
résistant.
′
D’après la relation (1.59), nous avons : 𝑖𝑖𝑎𝑎 = 𝐺𝐺𝑖𝑖 (𝑝𝑝)𝑖𝑖𝑐𝑐 + 𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝)𝑚𝑚𝑟𝑟 .
1
𝐺𝐺𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 1+2𝑝𝑝𝑇𝑇 (1.63)
𝑝𝑝𝑝𝑝 �1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 �
1
𝐺𝐺𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 1+2𝑝𝑝𝑇𝑇 2 𝑇𝑇 2
(1.64)
𝑝𝑝𝑝𝑝 +2𝑝𝑝 𝑝𝑝𝑝𝑝
Notre fonction de transfert se réduit à une fonction de transfert possedant une petite constante
de temps qui est égal à : 2𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 .
Or la fonction de transfert réelle est donnée par :
′
𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 𝐺𝐺𝑅𝑅𝑅𝑅 (𝑝𝑝)𝐺𝐺𝑐𝑐𝑐𝑐 (𝑝𝑝)𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) (1.66)
Le facteur de transfert 𝐾𝐾0 , s’obtient, quand 𝑝𝑝 tend vers 0 ou bien 𝑝𝑝 → 0 (circuit de réglage
ouvert : 𝐾𝐾0 ), par :
𝐾𝐾𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑇𝑇𝑚𝑚 1 𝑇𝑇 ′
𝐾𝐾0 = = 2 𝑇𝑇𝑚𝑚 (1.68)
𝑇𝑇𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑝𝑝𝑝𝑝
𝐾𝐾𝑐𝑐𝑐𝑐
𝑇𝑇𝑖𝑖𝑖𝑖 = 2𝐾𝐾𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 = 2 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝
Avec � 𝑟𝑟𝑡𝑡
𝑇𝑇𝑚𝑚′ = 𝑇𝑇𝑚𝑚 𝑟𝑟𝑡𝑡
1 𝐾𝐾𝑖𝑖′
𝐺𝐺𝑖𝑖′ (𝑝𝑝) = 1+2𝑝𝑝𝑇𝑇 qui est de la forme : 𝐺𝐺𝑖𝑖′ (𝑝𝑝) =
𝑝𝑝𝑝𝑝 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
𝐾𝐾0 1 1
De plus, 𝐾𝐾𝑖𝑖′ = = 1 = 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 (1.69)
1+𝐾𝐾0 1+ 1+2 ′
𝐾𝐾0 𝑇𝑇 𝑚𝑚
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 1
Or 2 ′ ≪ 1 donc 𝐾𝐾𝑖𝑖′ ≅ 1 est acceptable. Ce qui explique 𝐺𝐺𝑖𝑖 (𝑝𝑝) ≈ 1+2𝑝𝑝𝑇𝑇 est valable.
𝑇𝑇𝑚𝑚 𝑝𝑝𝑝𝑝
′
b. 𝐆𝐆𝐢𝐢𝐢𝐢 (𝐩𝐩), Fonction de transfert par rapport au couple résistant :
𝟏𝟏
Le numérateur est donné par : 𝑮𝑮𝒊𝒊𝒊𝒊 (𝒑𝒑) = , ce qui reste à savoir sera, alors, le
𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻′𝒎𝒎 (𝟏𝟏+𝒑𝒑𝑻𝑻𝒕𝒕 )
Soit
𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑)
𝑮𝑮′𝒊𝒊 (𝒑𝒑) =
� 𝟏𝟏+𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑) (1.70)
𝑮𝑮′𝒊𝒊 (𝒑𝒑) = 𝑮𝑮𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝒑𝒑)�𝟏𝟏 − 𝑮𝑮′𝒊𝒊 (𝒑𝒑)�
𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝)
= 𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝)�1 − 𝐺𝐺𝑖𝑖′ (𝑝𝑝)� (1.71)
1+𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝)
Alors :
1
1 + 𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = (1.72)
1−𝐺𝐺𝑖𝑖′ (𝑝𝑝)
𝐾𝐾𝑖𝑖′ 1
Avec 𝐺𝐺𝑖𝑖′ (𝑝𝑝) = , nous avons : 1 + 𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 𝐾𝐾′𝑖𝑖
1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
1−
1+𝑝𝑝𝑇𝑇′𝑖𝑖
1 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
1 + 𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 1+𝑝𝑝𝑇𝑇′𝑖𝑖 −𝐾𝐾′𝑖𝑖
= (1.73)
1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′ −𝐾𝐾𝑖𝑖′
1+𝑝𝑝𝑇𝑇′𝑖𝑖
1 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
1 + 𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = 𝑇𝑇′𝑖𝑖
(1.74)
1−𝐾𝐾𝑖𝑖′
1+𝑝𝑝
1−𝐾𝐾′𝑖𝑖
1 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝
Avec 1 − 𝐾𝐾𝑖𝑖′ = 1 − 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 = 2 𝑇𝑇 ′
1+2 ′ 𝑚𝑚
𝑇𝑇𝑚𝑚
′
D’où, l’expression de 𝐆𝐆𝐢𝐢𝐢𝐢 (𝐩𝐩) suivante :
𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 1 ′
1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚
′
𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝) = = 2 𝑇𝑇 ′ ′ (1.76)
1+𝐺𝐺0𝑖𝑖 (𝑝𝑝) 𝑚𝑚 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑡𝑡 ) 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝
Avec 2 ′ très petite.
𝑇𝑇𝑚𝑚
1.2 Etude de la boucle de vitesse
Puisque le circuit de réglage du courant a été dimensionné, nous pouvons analyser le circuit
1
′
𝑛𝑛 = − 𝑝𝑝𝑇𝑇 [1−𝐺𝐺𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑝𝑝)]𝑚𝑚𝑟𝑟 (1.77)
𝑚𝑚
1 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 1 ′
1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚
𝑛𝑛 = − 𝑝𝑝𝑇𝑇 �1 − 2 𝑇𝑇 ′ ′ ′ � 𝑚𝑚𝑟𝑟 (1.78)
𝑚𝑚 𝑚𝑚 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚 (1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑡𝑡 ) 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝
Or 2 ′ ≪1
𝑇𝑇𝑚𝑚
1
Alors 𝑛𝑛 = − 𝑚𝑚𝑟𝑟 (1.79)
𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚
1
𝐺𝐺𝑠𝑠 (𝑝𝑝) = 𝑝𝑝𝑇𝑇 𝐺𝐺𝑖𝑖′ (𝑝𝑝) (1.80)
𝑚𝑚
1 1
𝐺𝐺𝑠𝑠 (𝑝𝑝) = 𝑝𝑝𝑇𝑇 ′ (1.81)
𝑚𝑚 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖
𝑇𝑇𝑛𝑛𝑛𝑛 = 4𝑇𝑇′𝑖𝑖
Avec � ′ 2
�𝑇𝑇𝑖𝑖 �
où 𝑇𝑇𝑖𝑖′ = 2𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 et 𝑇𝑇1 = 𝑇𝑇𝑚𝑚
𝑇𝑇𝑖𝑖𝑖𝑖 = 8 𝑇𝑇1
1.4.1.1 Circuit de réglage ouvert
1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑛𝑛𝑛𝑛 1 1
𝐺𝐺0𝑛𝑛 (𝑝𝑝) = (1.84)
𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
Avec
𝐺𝐺0𝑛𝑛 (𝑝𝑝)
𝐺𝐺𝑛𝑛′ (𝑝𝑝) = : Fonction de transfert du circuit de réglage fermé par rapport à la valeur de
1+𝐺𝐺0𝑛𝑛 (𝑝𝑝)
consigne.
résistant.
Où
1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑛𝑛𝑛𝑛 1 1 1
𝐺𝐺0𝑛𝑛 (𝑝𝑝) = 𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚 1+𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖′
et 𝐺𝐺𝑛𝑛𝑛𝑛 (𝑝𝑝) =
𝑝𝑝𝑇𝑇𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑝𝑝𝑇𝑇𝑚𝑚
Pour la simulation, les données sur notre moteur à courant continu à aimant permanent
sont les suivantes :
Moteur :
Organe de commande :
o 𝑈𝑈𝑑𝑑𝑑𝑑 = 270[𝑉𝑉],
o 𝑈𝑈𝑒𝑒 = 300[𝑉𝑉].
Organe de mesure :
o mr = 0,5 p. u :
Figure 1. 8 Réponses indicielles, sans filtre de consigne, du moteur mr=0,2 p.u
Figure 1. 9
o mr = 0,5 p. u :