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Chapitre I : définition et démentions d’entrepreneuriat au Maroc :

Section 1 : définition et historique de l’entrepreneuriat :

1. Définition de l’entrepreneuriat :

Avant d’aborder quelques éléments d’analyse sur l’entrepreneuriat des jeunes, il faudrait au
préalable mettre l’accent sur le concept général d’entrepreneuriat.

Au début le verbe entreprendre signifie : commencer à exécuter une action, en général longue
ou complexe (Dictionnaire Larousse) ainsi c’est se mettre en mouvement. Être capable de rêver
un projet qui nous ressemble, qui nous fait vibrer et dans lequel on a envie de s’investir. C’est
être capable de mettre en œuvre un certain nombre de choses : des actions et de l’énergie pour
réaliser ce projet.

Le concept de l’entrepreneuriat a pris plusieurs définitions en effet l’origine de ce terme


vient de la Harvard Business School : « un processus par lequel des individus en leur nom ou à
l'intérieur d'organisations existantes poursuivent des opportunités indépendamment des
ressources actuellement contrôlées » (Stevenson et Jarillo. 1990), cette définition conduit à
s’intéresser aussi bien au processus d’émergence organisationnelle qu’a la poursuite
d’opportunités dans les organisations existants, En plus on peut considérer l'émergence
« comme étant un processus par lequel de nouvelles structures et fonctions font leur
apparition. » ( Van de Vijver) (1997), de même on peut dire que « l'émergence
organisationnelle est un processus d'organisation qui mène à une nouvelle organisation »
(Gartner (1993) p : 235) ,dans cette voie l’entrepreneuriat traité plusieurs sujets tels
comme corporate entrepreneurship, le management de la croissance et l’innovation ,en effet
ce sont les jeunes quels doit obtenir l’intention et l’esprit de la création à partir de la
transformation d’une idée ou une invention en un bien ou services qui crée une valeur pour les
utilisateurs et les start-up lui-même et aussi faire des investissements en recherche et
développement ,en somme L’entrepreneuriat est l’essence des problématiques de croissance,
de compétitivité économique et d’emploi et de renouvellement du parc d’entreprises et
l’exploitation des ressource et de l’innovation qui considère comme le fondement de
l’entrepreneuriat ( Julien et Marchesnay ) ; il est absolument , aussi, un facteur de progrès.

On peut le définir l’entrepreneuriat aussi comme « un phénomène d'émergence et


d'exploitation de nouvelles opportunités créatives de valeur économique et sociale, impulsé et
rendu possible par l'initiative et la dynamique d'innovation/changement d'un homme,
l'entrepreneur, en interaction permanente avec son environnement ». (Michel Coster), étant
donné que l’innovation joue un rôle primordial avant le lancement du projet de l’entreprise
pendant le lancement et à la conception et même pour la gestion des entreprises, d’où en trouve
les deux disciplines complémentaires.

La définition de l’entrepreneuriat a pris plusieurs termes, en fait l’entrepreneuriat est


un phénomène complexe et diversifié qui au cours de ces dernières années a signifié diverses
choses. L’entreprenariat : « il est, à partir d’une idée, l’exploitation d’une opportunité dans le
cadre d’une organisation impulsée, créée de toute pièce ou reprise dans un premier temps, puis
développée ensuite, par une personne physique seule ou en équipe qui subit un changement
important dans sa vie, selon un processus qui aboutit à la création d’une valeur nouvelle ou à
l’économie de gaspillage de valeur existante » (Paturel 2007), ainsi l’entrepreneuriat constitue
un moyen pour la résorption du chômage, il est considéré comme source potentielle de création
et de sauvegarde d’emplois où entreprendre est devenu une nécessité pour l’intégration sociale
pour l’entrepreneur et pour ses membres de famille.de plus le développement économique
d’une nation dépendra de l’esprit entrepreneurial dont la population en étant acteur économique
fera preuve. Et dans le même contexte l’entrepreneuriat et considéré comme : « un processus
dynamique qui consiste à créer de la richesse supplémentaire » Robert Hisrich, Michael Peters
(1991).

L’entrepreneuriat n’est pas un phénomène économique mais aussi socioculturel, l’acte


entrepreneuriale ne peut se concevoir en dehors de la démarche sociétale à laquelle appartient
l’entrepreneur. La culture entrepreneuriale au bien aussi la connaissance entrepreneuriale a
savoir un système des valeurs et des croyances communes qui donne à ceux qui les partagent
une vision équivalente du monde. Une culture entrepreneuriale est une culture qui valorise les
caractéristiques personnelles associées à l’entrepreneurship soit l’individualisme, la
marginalité, le besoin de réalisation personnelle, la prise de risques, la confiance en soi et les
habiletés sociales ; qui valorise également le succès personnel tout en pardonnant l’échec ; qui
encourage la diversité et non l’uniformité et qui encourage le changement et non la stabilité
(Johannson 1984) ,d’où la culture entrepreneuriale elle conditionne et influe sur la pensé ,les
caractéristiques ,les actes et les comportements des entrepreneurs, La culture entrepreneuriale
serait en effet constituée de qualité et d’attitude exprimant la volonté d’entreprendre et de
s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à terme. La culture entrepreneuriale
implique un système pédagogique particulière et actualisé, L’enseignement de l’entrepreneuriat
est différent de celui du management, du fait qu’il amène à traiter avec « l’équivoqualité »
inhérente au démarrage d’une affaire (situations, développement de nouveaux produits et
nouveaux services, de nouveaux marchés et de nouvelles organisations) (Gartner 1992).

En somme en mettant en avant le rôle de l’entrepreneur comme étant la pierre angulaire de


l’innovation et la croissance et le cœur du processus entrepreneurial.

2. L’historique de l’entrepreneuriat :

En premier lieu le domaine de l’entrepreneuriat dira qu’il existe une méprise concernant
ce dernière terme les chercheurs préférons plutôt parler de différences dans les façons de définir
l’entrepreneur en effet Richard Cantillon que considérée comme le père de l’entrepreneuriat a
su définir l’entrepreneur comme cet individu qui perçoit des « gages incertains », à l’opposé
des « gens à gages certains ». Toutefois, si cette conception de l’entrepreneur est « fondatrice »
tout autant que « fondamentale » dans l’élaboration de l’entrepreneuriat, force est de constater
que la notoriété de Cantillon s’est d’abord inscrite sur une multiplicité d’autres apports, dans ce
contexte il y a des composants commune tendent à apparaître dans chaque discipline, alors la
confusion n’est peut-être pas si grande que l’on pense.

Les français ont été les premières à utiliser le terme entrepreneur a la fin du XVII siècle le
financier économiste richard Cantillon verra l’entrepreneur comme quelqu’un qui saisit les
opportunités qui prend des risques qui est prêt à acheter une brise certaines et à vendre à un prix
incertain, d’ailleurs certains auteurs ont associé Cantillon à l’une ou l’autre école de pensée.
Cela est peu plausible car Cantillon était un Individualiste. Bien que les circonstances de sa vie
ne l’aient pas amené à prendre racines dans un pays en particulier, il a manifesté un intérêt pour
les questions économique et un besoin de rationalité caractéristiques de plus d’un de ses
contemporains européens de l’époque Il est peut-être utile de mentionner ici que la famille
Cantillon était originaire de Normandie. Elle a émigré en Irlande à l’époque de Guillaume le
Conquérant qui leur avait confié l’administration d’un petit territoire, l’équivalent d’un comté.
Mais Richard, dont on ignore la date de naissance - à ne pas confondre avec son oncle, le
chevalier Richard Cantillon qui a, lui aussi, vécu à Paris -, se réfugia à Paris en 1716 a la suite
de la chute des Stuart en Grande bretagne. À cette époque, on retrouvait à Paris une
communauté importante d’immigrants d’origine irlandaise Il vivait de ses rentes et recherchait
des occasions d’investissements. Il voyageait beaucoup. Ses descriptions de la culture du thé
aux Indes sont remarquables. Il savait analyser une opération voir ou elle était profitable et
comment elle pourrait le devenir davantage. On peut d’ailleurs déceler des éléments précurseurs
du taylorisme chez Cantillon. Au début du XVII siècle, il a même investi dans des opérations
de postes de traite le long du Mississippi2.Cantillon était reconnu comme étant très près de ses
sous, pour ne pas dire pingre. L’hypothèse a été émise par des contemporains que son cuisinier
aurait volontairement mis le feu à sa propriété à Londres, où il s’était établi, à la suite du refus
obstiné de son patron d’augmenter ses émoluments. Cet incendie entraîna la mort de Cantillon
en 1734. Son manuscrit a été publié à titre posthume plus de 20 ans après son décès, après avoir
beaucoup circulé à Paris ainsi qu’à Londres, et après avoir été corrigé par l’éditeur.

Jean-Baptiste Say est le deuxième auteur qui s’est beaucoup intéressé aux activités de
l’entrepreneur. A la fin du XVIII siècle l’économiste Jean Baptiste Say vois l’entrepreneur
comme un gestionnaire capitaliste et un agent de changement notre bonheur d’autres précieux
c’est l’importance toute la production et le besoin de nous revoir les obstacles surmontés et les
inquiétudes, Il voyait le développement de l’économie par la création d’entreprises. Il rêvait de
voir la révolution industrielle anglaise se transposer en France (Say, 1816). On l’a qualifié
d’économiste, car, à l’époque et jusqu’à la moitié du XX siècle, les sciences de l’administration
étaient inexistantes. On qualifiait alors d’économiste toute personne qui s’intéressait aux
organisations, qui parlait de création et de distribution de richesses. Si on devait catégoriser Say
de nos jours, il se rapprocherait sans doute davantage d’un Peter Drucker que d’un Kenneth
Galbraith. On peut déjà observer, à partir des écrits de Cantillon et de Say, que leur intérêt pour
l’entrepreneuriat ne facilite pas leur identification à une discipline donnée. Ce sera là le lot de
presque tous ceux qui s’intéresseront à ce domaine : ils l’analysent à partir des prémisses d’une
discipline, mais dès qu’ils s’avancent un peu, ils débordent les frontières de cette discipline, ne
s’y retrouvent plus aussi bien et n’y sont plus toujours aussi bien reconnus.

Cantillon et Say voyaient l’entrepreneur surtout comme un preneur de risques puisqu’il


investissait son propre argent. Pour Cantillon, l’entrepreneur achète une matière première
souvent un produit de l’agriculture à un prix certain pour la transformer et la revendre à un prix
incertain. C’est donc quelqu’un qui sait saisir une occasion en vue de réaliser un profit mais
que doit en assumer les risques. Say fera une différence entre l’entrepreneur et le capitaliste,
entre les profits de l’un et de l’autre (Say, 1803 ; 1827, p .295 ; 1815 ; 1816, p. 28-29 ;
Schumpeter,1954, p.555). En ce sens, il associe l’entrepreneur à l’innovation ; il voit
l’entrepreneur comme un agent de changement, Entrepreneur lui-même il est le premier à avoir
défini l’ensemble des paramètres de ce que fait-il l’entrepreneur dans le sens où nous
l’entendons de nos jours. Schumpeter (1954) lui-même a observé qu’une grande partie de sa
contribution a consisté à faire connaître aux Anglo Saxons la compréhension du monde de
l’entrepreneur à partir des écrits de Jean-Baptiste Say Compte tenu qu’il fut le premier auteur à
constituer les assises du champ, nous l’avons qualifié de père du champ de l’entrepreneuriat
(Fillion, 1988).

Avant au XXème siècle l’économiste et le penseur des sciences social Joseph Schumpeter
défini l’entrepreneur comme un héros et un mètre de l’innovation un entrepreneur est un
innovateur c’est-à-dire quelqu’un qui brise la routine, Schumpeter l’a noté, que
Cantillon fut le premier à présenter une conception claire de l’ensemble de la fonction de
l’entrepreneur, puis David McClelland psychologue américain analyse le comportement des
entrepreneur il est à l’origine de la théorie des besoin il va notamment consacres ses travaux a
la description des sciences du comportement chez l’entrepreneur.

Dans les années 50 et 80 les psychologues mène de nombreuses études pour essayer de
définir qui est l’entrepreneur il est bien difficile d’établir un profil type les motivations et les
façons de penser sont si différents qu’une définition unique et difficiles à imaginer.

Dans les années 80 le premier collègue a la recherche sur l’entrepreneuriat est organisée
c’est cette également que sera édité la première encyclopédie dédiée à l’entrepreneuriat et
qu’elle les premiers docteurs en la matière apparaitront cette période est aussi marquée par la
création de concours et l’accélération de nouvelles technologies c’est une page de glorification
de l’entrepreneur.

Dans les années 90 on commence a voir se dessiner deux types d’entrepreneur : les
entrepreneurs pour nécessité qui se tourne vers la création d’entreprise par ce qu’ils ne
perçoivent pas de meilleure alternative à l’emploi, ensuite des entrepreneur par opportunité qui
poursuivent une opportunité d’affaires ils ont identifié ou crée la notion de succès évolué la
notion de réalisation de soi émergent, il n’est plus uniquement question de performance
d’entreprise cette période également que les startups commence à se développer.

Dans les années 2000 jusqu’à aujourd’hui on voit émerger des formes de moins en moins
standardisés de l’entrepreneur les profils sont très variés et l’entrepreneuriat s’étend dans les
domaines de plus en plus diversifiés, et enfin marqué par le développement exponentiel de
l’entrepreneuriat social. Ainsi un entrepreneur social, c’est tout simplement le créateur d’une
entreprise sociale. A la différence d’un entrepreneur tout court, un entrepreneur social n’a pas
pour objectif premier le profit mais plutôt d’apporter une contribution positive à la société.
Section II : l’entrepreneur :
Les différentes écoles de pensée économique constituent la base de réflexion autour du
concept de l’entrepreneur à commencer par :

✓ L’école des physiocrates à travers Robert Cantillon ayant défini pour la première fois le
concept de l’entrepreneuriat en 1755. Un entrepreneur est celui qui assume le risque de
l’incertain peu importe le secteur. Il s’engage de façon ferme vis-à-vis d’un tiers en faisant
l’acquisition des moyens nécessaires à un prix certain sans garantie de ce qu’il peut attendre.
En effet, il envisage de revendre ces moyens, tels que des biens ou des services, mais à un
prix incertain.

✓ L’école classique à travers ses fondateurs Adam Smith, Ricardo et J.B Say ayant
considéré l’entrepreneur respectivement :

• Comme celui qui accumule du capital voire même spéculateur ayant comme seul
objectif la bonne marche de son affaire. L’entrepreneur est guidé par l’emploi du
capital et son intérêt personnel. L’entrepreneur est donc celui qui est propriétaire du
capital parce qu'il accepte et supporte le risque et prend les décisions essentielles.

• Celui qui réunit et combine des moyens de production. Il le présente comme un


coordinateur.

• Jean Baptiste Say (1803) associera l’entrepreneur à l’innovation et cette notion sera
popularisée dans le monde anglo-saxon par Joseph Schumpeter (1934).

✓ L’école autrichienne à travers son fondateur J. Schumpeter donna un nouveau souffle au


concept de l’entrepreneuriat au point qu’il a été comme père fondateur de l’école de
l’innovation et du champ de l’entrepreneuriat, il voyait l’entrepreneur comme une personne
qui pouvait revitaliser les entreprises existantes, mieux qu’un créateur d’entreprise.
L’entrepreneuriat conduit à une « destruction créatrice » dans les marchés et les secteurs
de l’économie parce que de nouveaux produits et modèles économiques arrivent et
remplacent les anciens.

✓ L’école Américaine à travers un certain nombre de théoriciens ayant traité la question du


concept de l’entrepreneuriat comme Jeffrey Timmons, Howard Stenvensons, Knight,
Drucker, Collins et Moore, Mcclelland.et récemment durant les années 90 et millénaire
l’école Française dont leurs travaux et leurs définitions restent focalisés autour des
principaux paradigmes suivants :

• L’entrepreneuriat en tant qu’un processus d’identification d’opportunités d’affaires,


voire même un processus de découverte, d’évaluation et d’exploitation d’occasions
par des individus ou des organisations, à leur poursuite et à leur concrétisation,
indépendamment des ressources directement contrôlées.

• Un processus de création et d’émergence d’une organisation.

• Une activité associée au risque : L’entrepreneur est une personne qui est prête à
mettre en jeu sa carrière et sa sécurité financière pour mettre en œuvre une idée, à
mettre son temps et son capital dans une entreprise risquée.

• L’entrepreneuriat est une source d’innovation.

L’entrepreneuriat est également associé à la création d’une dynamique de création de la


valeur ou examiné à travers les caractéristiques personnelles de l’entrepreneur (imagination,
confiance en soi, enthousiaste, tenace, aime résoudre les problèmes, refuse la routine et refuse
les contraintes, capable d’anticiper les informations avant d’autres, réunit et optimise les
ressources, met en avant ses avantages personnels tels le prestige, l’ambition, l’indépendance.

Comme entrepreneur il faut développer différentes compétences au niveau de différents


domaines pour que votre entreprise fonctionne correctement, de même les mutations de
l’environnement économique des entreprise et la mondialisation des échanges on conduit à une
remise en question progressive de taylorisme, model organisationnel alors en vogue peu à peu,
une organisation intègrent la nécessité d’une adaptation permanente a l’environnement
économique et à la concurrence mondialisée s’instaure. La compétence devient alors un enjeu
central pour l’entreprise. On parle même de « model de la compétence » (Zarifian,1999 2000).
Un processus complet se mit alors en place au sien des entreprises, intégrant détection,
évaluation, valorisation des compétences dans un cadre favorisant la mobilité et le
développement de l’employabilité de chacun ainsi qu’une gestion prévisionnelle.

De nombreuse approche ont décomposé la compétence on trois savoir : des savoirs (les
connaissances), des savoirs faire (pratique personnel, expérience) et des savoirs être
(comportements, attitudes, capacité d’adaptation). Sur ce point, un large consensus domine dans
la littérature (Donnadieu et Denimal, 1994 ; Piolle, 2001 ; De Montmollin, 1993). D’autre
auteur a précisé le lien entre le triptyque savoir/savoir-faire/savoir-être et l’atteinte d’un résultat,
un but fixé dans une situation donnée (Gilbert et Parlier, 1992 ; Malglaive, 1995).

Parmi les compétences on trouve :

1. Compétences entrepreneuriales :
Parmi les compétences identifiées, on trouve les compétences entrepreneuriales.

On va parler de 3 compétences essentielles :

1.1 Identifier les opportunités d’affaire.

1.2 Elaborer une vision entrepreneuriale.

1.3 Impulser une organisation.

1.1Identifier des opportunités d’affaires : passer de l’idée à l’opportunité :

A partir de votre idée, vous allez construire une opportunité d’affaires en décrivant bien vos
hypothèses, vous irez ensuite tester votre idée et vos hypothèses auprès de divers personnes
pour mesurer les réactions, il vaut mieux choisir des personnes qui peuvent vous donner
des avis pertinents. Ses échanges vont vous permettre d’apprendre, d’améliorer votre idée,
de conforter ou affirmer vos hypothèses et construire ainsi une opportunité de plus en plus
viable.

1.2Elaborer une vision entrepreneuriale : passer de l’opportunité au projet

❑Modèle d’affaire :

L’entrepreneur fait un travail de réflexion, de synthèse de diagnostic afin d’établir son propre
business model. Car un bon B.M lui permet de présenter de façon synthétique et efficace son
projet entrepreneurial auprès des partenaires.

❑ Plan d’affaire :

Le plan d’affaire est le résultat de la maturation de votre projet et l’explication des décisions
que vous souhaitez prendre.

1.3Impulser une organisation : passer du projet à la structure :


BUSINESS PLAN : Moyens,
matériels et Structure
(Plan financier, nos besoin,
stratégie, modèle d’affaires,) financier

Rassembler Répartir et cordonner

Figure 1 : impulser une organisation (réalisé par nous)

C’est en rassemblant à partir du Business palan tous les moyens financiers, matériels et
humains et les répartir et cordonner afin d’obtenir une structure.

2. Compétence managériales :
L’entrepreneur est dans l’obligation de développer des compétences concernant le
management de son équipe de travail :

 Leadership, c’est-à-dire soyez un leader et pas seulement un chef ! La différence est


réelle. En tant qu'entrepreneur, vous devez être à même de contrôler le déroulement de votre
activité et de votre entreprise tout en maintenant une certaine autorité afin de maximiser la
productivité. Cependant, être capable de comprendre, inspirer et motiver ses
collaborateurs vous permettra, en plus d’avoir une équipe productive, d’établir une bonne
ambiance de travail. Être un leader vous permettra d’identifier les talents de chaque salarié et,
par conséquent, d’améliorer le rendement de chacun.

 Savoir manager soit :

• Savoir recruter et s’entourer des bonnes personnes.


• Savoir animer et motiver.
• Savoir diriger : prendre des décisions, fixer des objectifs et contrôler les résultats,
• Savoir organiser le travail en équipe et coordonner les tâches (gestion des
contraintes, des hommes et des plannings).
• Savoir déléguer,
• Savoir travailler en mode projet.
 Savoir communique :
• Faire circuler l’information en interne et a l’externe en utilisant les bons support
(mails, réunion, rencontres informelle)
• tenir un discours clair et cohérent face a une personne ou un groupe de personnes.

3. Compétences commerciales et marketing :

3.1 Marketing :
En tant qu’entrepreneur, vous devez améliorer vos compétences en marketing afin d’attirer
de nouveaux clients mais aussi pour communiquer efficacement sur vos produits ou vos
services. Avoir une stratégie Marketing réfléchie et construite vous permettra d’obtenir
d’avantages de parts de marché et, in fine, de vous imposer comme un acteur incontestable sur
ce segment.
3.2 Commerciale :
Pour les compétences commerciales on trouve :
❑ Empathie : être capable de ressentir ce qu'il ressent les autres par exemple on prend comme
considération leur salaire leur situation financier.
❑ Honnête : c'est à dire être Honnête pour construire des relations à long terme avec les clients
et le rendre fidèle.
❑ Connaissance produit-service : Il faut bien connaitre les produits ou les services pour les biens
présenter et le promouvoir aussi.
❑ Savoir mener une négociation en respectant ses objectifs et son timing.
❑ Communiquez efficacement : la bonne communication et le transmettre efficace des informations
au client est le facteur direct qui impact la décision de l'achat chez lui.

4.Compétences en gestion financière :


Manipuler des flux financiers et gérer la trésorerie¹ est certainement l’étape la plus
critique dans l‘entreprenariat.

¹La trésorerie : regroupe le total des sommes disponibles dans une organisation. Elle permet de gérer les liquidités et de s'assurer
d'avoir toujours suffisamment d'argent disponible.
Pour qu’une entreprise puisse gérer ses opérations sans difficulté et obtenir le meilleur parti
possible du capital, de solides compétences en comptabilité et en finance facilitent grandement
la tâche aux entrepreneurs.
Cette liste vous donne un aperçu des qualités nécessaires afin que votre entreprise soit
couronnée d’un réel succès. Bien-sûr, ces compétences ne sont pas innées mais s’apprennent.
Les formations professionnelles peuvent vous aider à y arriver. Pour recherche la formation
idéale afin de développer vos compétences.

Tout d’abord la bonne gestion financière se base sur le contrôle de la Trésorerie


en temps réel :
4.1 Gestion de trésorerie :
La gestion de trésorerie rassemble toutes les méthodes et stratégies de gestion des
ressources financières d’une entreprise. Son objectif est d’assurer la rentabilité de la structure,
grâce au suivi et à l’analyse des ’indicateurs.

Gestion
financière et Gestion de
comptable trésorerie

Marchés Mécanismes
financiers bancaires

Gestion des
risques

Figure 2 : Place de la gestion de trésorerie (gestion de trésorerie, Dunod ; 2017)

La gestion de trésorerie implique des prévisions et des pilotages :


⁕ Anticiper et gérer les délais d’encaissement et de décaissement auprès des clients et des
fournisseurs.

⁕ Identifier les postes principaux de trésorerie : vente, achat, organisme, sociaux, impôt, frais
divers, etc.

⁕ Anticiper et gérer les flux trésorerie : activité financement et investissement sous la forme
d’un tableau de bord « trésorerie » (EXCEL ou autre logiciel spécialisé)

Le pilotage de la trésorerie revêt trois enjeux majeurs pour l’entreprise :

► la disponibilité de ses liquidités à court terme.

► sa capacité à anticiper pour se développer à moyen et à long terme.

► sa résilience et son aptitude à rebondir après la crise.

1 2 3
Planifier les Suivre les Mettre à
besoins et opérations jour le plan
ressources en continu de trésorerie

Piloter la trésorerie

Figure 3 : piloter la trésorerie (réalisé par nous)

1) Planifier les opérations d’encaissement et de décaissement qui concernent la trésorerie.

2) Suivre la réalisation de ces opérations en continu.

3) Mettre à jour le plan de trésorerie².

²Le plan de trésorerie : un tableau qui permet de suivre les disponibilités de l’entreprise.
4.2 Gestion financière :

✓ Déterminer/Anticiper les besoins financiers de l'entreprise.

✓ Identifier les ressources possibles de financement.

✓ Articuler dans le temps les besoins et les ressources (A court ou à long terme).

✓Gérer et anticiper les impacts fiscaux et financiers d'une décision d'investissement.

5. Compétences en gestion des ressources humaines :

5.1Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences :

Fiche de
poste/fonction

Calibrage Entretien
stratégique RH d’entretien

Recrutement Référentiel de
externe compétences

Plan de
développement
des compétences
(mobilités
interne)

Figure 4 : Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (ABAKA conseil en


ressources humains)

5.2 Le recrutement ³ :

³ https://jecreedansmaregion.fr/sites/default/files/projet-360/les_competences_entrepreneuriales_-
_definition_et_construction_dun_referentiel_-_propose_par_mm._laviolette_et_loue.pdf
❑ Définir les besoins de recrutement.

❑ Traduire les besoins en termes de métier, d’activités et de compétences.

❑ Choisir les candidats qualifie en fonction des postes à pourvoir.

❑ Formaliser un entretien de recrutement convenable.

❑ Mener l’entretien en respectant les étapes essentielles (accueil, présentation de

l’entreprise, du poste et du candidat questionnement réciproque et conclusion)

Section III : les formes d’entrepreneuriat :


En premier lieu l’entrepreneur qui décide de se lancer en affaires doit se poser plusieurs
questions avant de créer son entreprise. Effectivement, il existe plusieurs formes
d’entrepreneuriat dans lesquelles tu peux te lancer. Chacune d’entre elles possède ses avantages
et ses inconvénients. C’est pourquoi il est important de bien connaître les différents types
d’entrepreneuriat pour s’assurer de faire un choix éclairé quant à la meilleure option pour le
type d’entrepreneur que tu es. Aujourd’hui, les gens sont de plus en plus appelés à utiliser des
aptitudes entrepreneuriales, même lorsqu’ils travaillent dans de grandes organisations privées
ou publiques. Comme de fait, une action entrepreneuriale peut prendre plusieurs formes, que
ce soit à votre compte, pour une entreprise ou pour le compte de la société.

Après avoir vu les qualités requises pour entreprendre, un autre point très important est
d’opter pour un comportement adéquat. Vous ne pouvez plus penser comme un employé. En
plus de posséder ces qualités, il faut choisir le type d’entrepreneuriat adéquat avec son idée de
départ. L’entrepreneuriat ne peut pas être limité à une seule forme. Nous allons donc voir les
différentes formes d’entrepreneuriat possibles :

1. Les types d’entrepreneuriat :

1.1 La création ex nihilo :

La création ex nihilo est la création d’une entreprise “à partir de rien”. L’une des plus
grandes difficultés de ce type de création est l’entrée sur le marché. L’entreprise en Ex-nihilo
est la forme d’entrepreneuriat la plus populaire auprès des jeunes détenteurs de projet. Il s’agit
alors d’une nouvelle idée, possédant un financement initial nul ou minime. Il ne s’agit donc pas
d’un rachat ou reprise d’une entreprise existante. Évidemment, plusieurs motifs peuvent
expliquer le choix d’entreprendre de cette manière. Par exemple, on peut vouloir faire de
l’innovation, répondre à un problème précis que l’entrepreneur a identifié où répondre à un
changement de contexte de société. Par contre, il vous faudra beaucoup de temps pour implanter
et faire connaître votre produit sur le marché. Cette forme d’entrepreneuriat demande plus
d’efforts au niveau de l’étude de marché, on ne peut rien faire au hasard.

1.2 Créer son entreprise en franchise :

Cette forme d’entrepreneuriat implique deux parties importantes, soit le franchiseur et


le franchisé. Ici, le franchiseur accorde au franchisé le droit de reprendre son concept et de
vendre des produits ou des services moyennant une compensation financière. Il y a plusieurs
avantages pour le franchisé. Entre autres, il bénéficie de la réputation de l’entreprise du
franchiseur, de ses connaissances, de son identité visuelle et des produits et services déjà
répandus sur le marché. Ce type d’entrepreneuriat bénéficie aussi d’un accompagnement
considérable, mais payant venant du franchiseur. L’entreprise en franchise permet au promoteur
qui n’a pas d’idée innovante de concrétiser son objectif de création d’entreprise.

1.3 La reprise d’entreprise :

Comme le titre le mentionne, il s’agit de reprendre les activités d’une entreprise déjà
existante, soit une PME, une start-up ou même une plus grande entreprise. Le repreneur a
l’option de créer une nouvelle société ou reprendre la société en cours. Un des avantages de
cette forme d’entreprise concerne la relation avec les clients et les fournisseurs, si celle-ci était
bonne. De plus, lancer un message de continuité ne peut qu’être un avantage pour une entreprise
qui fonctionnait bien. Puisqu’il s’agit d’une entreprise déjà existante, il est possible de se baser
sur des données de son présent et son passé qui décriront sa structure et son fonctionnement.
C’est un avantage puisque l’incertitude est diminuée et le risque est alors beaucoup plus faible.

1.4 L’intrapreneuriat :

On peut comparer cette forme d’entrepreneuriat à l’essaimage que nous avons vu


précédemment, mais à l’interne. Il s’agit donc pour l’employeur d’encourager le développement
des compétences professionnelles et encourager les comportements entrepreneuriaux de ses
employés au sein de l’entreprise même. En tant qu’intrapreneur, il s’agit de l’occasion parfaite
d’apprendre, d’exercer et de découvrir de nouvelles avenues, sans nécessairement prendre tous
les risques qui viennent avec le fait d’être entrepreneur. On encourage le développement des
compétences entrepreneuriales et l’adoption de ces comportements au sein d’une entreprise.
Cela permet de créer de nouveaux projets, sans créer de nouvelle entreprise. La satisfaction de
ce type d’entrepreneuriat peut dépendre des restrictions et de la liberté d’action données par
l’employeur, mais permet à l’intrapreneur de nature de se sentir épanoui au travail.

1.5 Créer une entreprise par essaimage :

Il est question d’une entreprise par essaimage lorsqu’un employeur vient en aide à ses
employés qui souhaitent entreprendre. Cela peut prendre trois formes différentes. On peut parler
d’essaimage à chaud (ou social) qui va permettre à l’entreprise de résoudre un problème ou de
se restructurer. Ensuite, on parle d’essaimage à froid (ou actif) lorsque l’on est employé d’une
entreprise et que l’on est porteur de nouveau projet d’entreprise. Finalement, l’essaimage
stratégique consiste à une entreprise qui permet la mise en œuvre d’une politique économique
qui favorise les deux parties dans le but d’externaliser une activité. On peut le voir sous
plusieurs formes, soit le parrainage, une aide financière, l’appui d’expertise, un accès à de
l’information, le transfert de brevet ou d’activités et bien d’autres. Ce type d’entreprise peut
être profitable si vous êtes un salarié et que vous voulez avoir l’accompagnement d’un expert
dans le domaine qui profitera aux deux parties. Le salarié profite d’un transfert de technologie,
d’une formation et d’un programme pour assurer la réussite de son projet, en plus d’être
financièrement épaulé. Cela permet de créer sa propre entreprise en restant tout de même
rémunéré.

1.6 l’entrepreneuriat social :

L'entrepreneuriat social est une forme d'entrepreneuriat dont la préoccupation principale


n'est ni le profit, ni l'argent, ni la gloire, ni la richesse, ni la coolitude, mais tout simplement
l'intérêt général, L’entrepreneuriat social est un terme beaucoup plus général qui englobe la
notion d’économie sociale. L’entrepreneuriat social est une organisation de l’activité avec un
projet économique viable, qui satisfait à des finalités d’intérêt général (sociaux ou
environnementaux) mais à un but lucratif. L’entrepreneur doit satisfaire un besoin réel de la
population tout en créant son propre emploi. la société ou encore l'environnement. Découvrez
ce que signifie concrètement être un entrepreneur social, avec en plus quelques exemples très
intéressants.

C'est quoi une entreprise sociale ?


Une entreprise sociale n’a pas pour priorité de faire des profits, contrairement à une
entreprise classique. Son but premier est de réaliser des projets à forte utilité sociale, si bien
qu’elle peut être amenée à mettre en œuvre des projets peu profitables sur le plan économique,
mais très profitables à la société ou à l’environnement par exemple, Les projets mis en place
par les entreprises sociales touchent à des thèmes comme l’insertion professionnelle, l’aide aux
handicapés, le développement durable, l’agriculture biologique, l’économie circulaire ou
encore l’aide à la mobilité.

Un projet
économique
viable
Une Une
lucrativité gouvernance
encadrée participative
Une finalité
sociale et/ou
environnemen
tale

Figure 5 : L’entreprise sociale : Les quatre piliers (réalisé par nous)

Allant dans le même sens et en 1983 le gouvernement marocain a fait émerger une
nouvelle bourgeoisie commerçante et industrielle, porteuse de dynamique économique et
sociale innovante. C’est l’entrepreneuriat social (groupe social) qui a vu le jour. Il a pour but la
promotion du changement social et vise à créer des solutions innovantes qui satisfont les
besoins sociaux des marocains. Cette forme d’entrepreneuriat a un grand rôle à jouer, en
matière de réduction de la pauvreté et même la promotion d’emploi et de création
d’entreprise.

Dans le territoire national la structure entrepreneuriale marocaine se caractérise par une


dualité, puisqu’en trouve :
✓ Entrepreneuriat informel / forcé/ de nécessité/ de survie : une forme d’auto emploi, c'est-à-
dire que Finalement une personne n’a pas le choix que de créer son propre emploi
généralement à domicile.

✓ Entrepreneuriat formel /d’opportunités : émane d’une intention stratégique de personnes qui


ont cerné une opportunité sur un marché, et qui ont décidé de créer leur propre entreprise.
Cette sphère est très fertile en matière d’innovation et de développement d’occasions
d’affaires.

Cette dualité d’entrepreneuriat empêche le gouvernement à développer une culture


entrepreneuriale au Maroc.

2. Les types d’entrepreneuriat au Maroc :

Les types d’entrepreneuriat au Maroc sont en nombre de 4 à savoir :

2.1 Entrepreneuriat d’imitation :

- Crée peu de valeur ajoutée car les marchés sont bien connus et caractérisés par une grande
concurrence ;

- Permet au créateur de changer, parfois de façon radicale.

2.2 Entrepreneuriat de valorisation :

C’est le fait d’un entrepreneur ayant une idée nouvelle et innovatrice dans le domaine de
la recherche et développement.

2.3 Entrepreneuriat d’aventure :

C’est la création d’une nouvelle valeur / un produit suscitant souvent un changement


d’importance dans l’économie et souvent entouré par un grand risque.

1.4 Entrepreneuriat-relève :

Il s’agit d’un transfert de propriété déjà existante d’un entrepreneur à un autre. Cela peut
ne pas créer de valeur ajoutée nouvelle.

Les types d’entrepreneuriat les plus dominants au Maroc sont ceux d’imitation et de relève.

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