PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION

I-POINTS DE CONVERGENCE

II-POINTS DE DIVERGENCE

CONCLUSION

INTRODUCTION

Le conte est un récit court (en prose ou en vers), un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par
le biais du merveilleux ou du fantastique. Il est généralement destiné à distraire, à instruire en
amusant. Tandis que la fable est une petite histoire où le rôle principal est généralement joué par des
animaux ou des plantes auxquels on prête certaines caractéristiques humaines. La finalité de cette
histoire est de donner une sorte de leçon ou d’apprentissage moral au lecteur pour l’inviter à
réfléchir sur un thème particulier. Et la nouvelle quant à elle, apparue au Moyen-Age, est un récit de
fiction court en prose, qui peut de ce fait être publié dans les journaux qu’en recueil. Elle laisse moins
de place à l’action, et plus de chance à la réflexion. Alors quels sont leurs points de convergence et
de divergence ? Dans le corps de notre devoir, nous répondrons à cette interrogation en traitant ces
points l’un après l’autre.
 I-POINTS DE CONVERGENCE

Le conte est un court récit en prose, écrit à la troisième personne et au passé simple. Les lieux sont
imaginaires (le plus souvent) ou réels. D’ailleurs, le conte commence par une formule
d’ouverture : « Il était une fois… », « Jadis… », « Il y avait… » qui font d’emblée rentrer le lecteur,
l’auditeur dans un univers merveilleux où se côtoient des personnages réels et des personnages
surnaturels : démons, fée, sorcière, animaux qui parlent.

La fable quant à elle, est un genre littéraire particulier écrit en vers. Son but est une morale.
 Le fabuliste prend la parole, puis la plume non pour divertir mais pour enseigner, pour donner une
leçon d’ordre philosophique, moral ou politique.la leçon passe par le détour de la fiction, de
l’imaginaire, de l’invraisemblance souvent et notamment du travestissement animal.

Tout comme la fable, le conte écrit de manière à être facile à lire et peut être compris par tout le
monde, même des enfants, qui sont les principaux lecteurs de ces genres littéraires. Tous deux sont
imaginaires, l’histoire n’est jamais le récit de faits réels.

Le principal rôle de la fable est d’apprendre une morale à ses lecteurs. Elle est donc de registre
didactique. Le conte également a pour but d’instruire l’auditoire en amusant.

La nouvelle a aussi des points communs avec les deux autres genres en terme de brièveté. Elle est un
récit généralement bref comme les autres donc facile à être lu également.

Leurs points de convergence consistent en général à proposer une histoire brève. Mais il convient de
noter quelques différences ou plutôt des nuances qui existent entre eux.

II-POINTS DE DIVERGENCE

Le conte peut avoir une morale, néanmoins son intention est avant tout de plaire et faire rêver alors
que la fable a un but didactique. Elle met presque toujours en scène des animaux, ce qui n’est pas le
cas de conte. Le conte est un récit merveilleux. Il commence par un incipit qui permet de présenter
les personnages et le cadre spatio-temporel ; il programme une atmosphère. Il débute très souvent
par « Il était une fois… » et finit généralement par « Et ils vécurent heureux… ».

Habituellement, le conte fait triompher le bien sur le mal, ce qui n’est pas forcément le cas de la
fable, car elle ne divise pas les personnages entre gentils et méchants. Aussi contrairement au conte,
la fable est récit court et est écrit soit en vers soit en prose.

A la différence des autres, la nouvelle est un récit de fiction court, écrit en prose. Elle présente donc
un texte narratif, une histoire que l’on raconte. Elle est une œuvre de l’imagination. Elle n’est pas la
narration fidèle d’un évènement comme pourrait l’être un reportage. Lorsque les nouvellistes
s’inspirent d’un fait réel, ils reconstruisent toujours l’histoire à leur manière. Elle devient alors fiction.

La nouvelle est littéraire. On emploi des figures de style, on choisit une formule narrative, on
exploite les ressources de la langue pour créer des effets, captiver le lecteur, susciter en lui des
émotions et des réflexions.

Elle est brève et peut généralement être lue en une seule séance de lecture. Tout est saisi dans un
temps limité et l’univers présenté est extrêmement concentré.

De tout ce précède, nous allons donner quelques caractéristiques de ces concepts dans lesquelles
résident essentiellement les points de divergence :

Le conte est caractérisé par un cadre merveilleux, de lieux et époques indéterminés, les personnages
ayant une fonction précise et une fin heureuse. Ce qui caractérise encore le conte, c’est le contraste
entre la simplicité du récit, le caractère conventionnel des situations et des personnages et la riche
symbolique du contenu.

La fable quant à elle, se caractérise par un récit vivant, des personnages (animaux, végétaux, objets,
etc.), des descriptions pittoresques, des dialogues et enfin un précepteur qu’on peut retenir.
Et enfin, la nouvelle a pour traits caractéristiques : un seul sujet (anecdote, souvenir, fait divers,
moment de vie ; un récit bref, action concentrée saisie à un moment décisif ;

Rythme rapide, peu ou pas de digressions ; peu de personnages ; présence fréquente d’un
narrateur et publication en recueil.

CO NCLUSION

Parvenus au terme de notre travail, nous pouvons retenir que le conte est récit fabuleux écrit en
prose ou en vers destiné à instruire l’auditoire en amusant. Et la fable est une petite histoire en vers
ou en prose qui vise à donner de façon plaisante parfois ironique une leçon de vie. La nouvelle quant
à elle, est un récit habituellement court. Leurs points de convergence consistent à proposer en
général une histoire brève. Et ayant pour fonction didactique donc l’enseignement. Mais il convient
de noter quelques différences résidant dans les traits caractéristiques. Le conte est caractérisé par un
cadre merveilleux et de lieux et époques indéterminés. Alors que la fable se caractérise par un récit
vivant, des personnages (hommes et animaux qui parlent. Et enfin, la nouvelle qui à la différence des
autres, se caractérise par le schéma narratif composé de cinq éléments.