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UNIVERSITE NORBERT ZONGO BURKINA –FASO

UFR/LSH Unité-Progrès-Justice

Département Histoire et Archéologie


Niveau : Licence II/S3
MODULE : PREHISTOIRE DU BURKINA FASO

THEME : ENSEMBLE 03

GROUPE d /Sous-groupe 5 et 6

ENSEIGNANT : Dr SANOU Yves

ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019


Membres de Groupes
Numéro Noms Prénoms Matricules

1 TAMBOURA Saïdou 1744-1470

2 TAMBOURA Saïdou 1744-1471

3 TAMINI Argan 1744-1517


Ferréol

4 TAMINI Samou Juste 1744-1260

5 TAO Ousseni 1744-1160

6 TIBIRI Patricia 1644-1037

7 TAPSOBA Esaïe 1744-1570

8 TAPSOBA Inoussa 1744-1464

9 TAPSOBA Nadège 1744-1476

10 TARNAGUEDA Noufou 1744-1481

11 TASSEMBEDO Mohamed 1744-1686

12 TASSEMBEDO Salam 1744-1558

13 TERI Borissa 1744-1529

14 THIOMBIANO Alassane 1744-1143

15 THIOMBIANO Ibrahim 1744-1096

16 THIOMBIANO Kandja 1744-1543


17 TIAHO Hatuan 1744-1238

18 TIAHO Victorien 1744-1663

19 TIAMA Emmanuel 1744-1535


20 TIBIRY Oussébapi- 1744-1292
Melaine
21 TIEMTORE Ismaël 1744-1194
22 TIEMTORE Rosine 1744-1487

23 TIENDREBEOGO Aguèratou 1744-1597


24 TIENDREBEOGO Ali 1744-1635
25 TIENDREBEOGO Arzouma- 1744-1626
Lydie
26 TIENDREBEOGO Souleymane 1744-1277
27 TIENDREBEOGO Tongomanegd 1744-1669
é-Judith
28 TIENDREBEOGO Wendinmy- 1744-1608
Casimir
26 TIENDREBEOGO Wendlassida- 1744-1515
Adeline
30 TINDANO Sabine 1744-1561
31 TINDOURE Gilbert 1744-1146
Sujet : A travers les connaissances acquises dans l'étude de l'art rupestre burkinabè,
quelles lectures faites-vous des ensembles de gravures et peintures ci-dessous
affichés ?
Le Burkina Faso est un foyer de découvertes d'arts rupestres comme pariétaux attesté
dans plusieurs localités du pays. Ainsi, le document dont notre étude s'intéressera est un
ensemble d'images prélevé dans les sites d'Arbinda. Ces ensembles d'images constitués de
gravures ont été relevé en grande partie par Dupré et Guillaud lors d'une fouille en
1986.De ce fait, quel regard critique pouvons-nous porter sur ces représentations ? Pour
une bonne appréhension, nous tenterons tout au long de ce commentaire de donner une
lecture explicative sur l'ensemble des gravures.

Dupré et Guillaud sont deux auteurs non nationaux qui ont contribué à la
découverte de gravures rupestres dans le nord du Burkina Faso précisément à Arbinda.
Ces gravures sont des représentations graphiques englobant plusieurs significations qu'on
peut structurer en quatre sous-ensembles :
Le premier sous-ensemble décrit la chaine préparatoire de la chasse. En effet, on
remarque dans l'ensemble, des préhistoriques sur leurs montures traduisant de ce fait le
départ pour la chasse. Leurs montures étaient constituées en grande partie de chevaux.
Le deuxième sous-ensemble présente la diversité faunique du nord. Cette diversité
faisait l'objet de chasse. Ces animaux étaient constitués de hyènes, de zèbres, de loups, de
pintades, de crocodiles, de lézards, d'autruches, de perdrix. Après une analyse profonde de
ce sous-ensemble, nous retenons que la diversité faunique d'Arbinda nous permet d'avoir
une idée sur le mode de subsistance dans cette région.
Ainsi, le troisième sous-ensemble est constitué de chaîne scénique réalisée sur du
support dur comme le granite, le gabbro. Ces pétroglyphes montrent le quotidien des
hommes préhistoriques. Par ces représentations, les hommes préhistoriques nous
décrivent leur mode de subsistance qu'est la chasse. Ces images signifient également que
ces hommes étaient arrivés à un stade où la chasse à dos d'animaux était plus répandue
que la chasse à pieds. La plus grande partie de ces animaux étaient des chevaux. Ces
hommes se faisaient accompagner souvent par des animaux domestiques comme le chien.
Les animaux chassés étaient entre autres l'autruche l'outarde, les perdrix, les antilopes, les
éléphants, les buffles et les pintades.
Le quatrième sous-ensemble revête des outils de chasse. Ces outils étaient
diversifiés et avaient des formes géométriques caractéristique du néolithique. En plus de
la forme de ces outils, notons que la nature diversifiée de ces outils constitués de flèches,
de couteaux et la présence de la végétation dans cette région soutiennent que les
populations de cette région vivaient d'une économie de prédation.

L'analyse de l'art rupestre d'Arbinda nous révèle des résultats convainquant sur le
mode de vie des peuples de cette contrée depuis les époques préhistoriques. Grâce à cette
étude d'art préhistorique, on est parvenu à découvrir le mode de subsistance de ces
populations. En plus de leur mode de vie, on a cerné comment ils organisaient leur
chasse. La diversité faunique de ces images nous ont permis d'affirmer avec certitude que
le mode de subsistance de cette région était l'économie de prédation.

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