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UFR/LSH Unité-Progrès-Justice
THEME : ENSEMBLE 03
GROUPE d /Sous-groupe 5 et 6
Dupré et Guillaud sont deux auteurs non nationaux qui ont contribué à la
découverte de gravures rupestres dans le nord du Burkina Faso précisément à Arbinda.
Ces gravures sont des représentations graphiques englobant plusieurs significations qu'on
peut structurer en quatre sous-ensembles :
Le premier sous-ensemble décrit la chaine préparatoire de la chasse. En effet, on
remarque dans l'ensemble, des préhistoriques sur leurs montures traduisant de ce fait le
départ pour la chasse. Leurs montures étaient constituées en grande partie de chevaux.
Le deuxième sous-ensemble présente la diversité faunique du nord. Cette diversité
faisait l'objet de chasse. Ces animaux étaient constitués de hyènes, de zèbres, de loups, de
pintades, de crocodiles, de lézards, d'autruches, de perdrix. Après une analyse profonde de
ce sous-ensemble, nous retenons que la diversité faunique d'Arbinda nous permet d'avoir
une idée sur le mode de subsistance dans cette région.
Ainsi, le troisième sous-ensemble est constitué de chaîne scénique réalisée sur du
support dur comme le granite, le gabbro. Ces pétroglyphes montrent le quotidien des
hommes préhistoriques. Par ces représentations, les hommes préhistoriques nous
décrivent leur mode de subsistance qu'est la chasse. Ces images signifient également que
ces hommes étaient arrivés à un stade où la chasse à dos d'animaux était plus répandue
que la chasse à pieds. La plus grande partie de ces animaux étaient des chevaux. Ces
hommes se faisaient accompagner souvent par des animaux domestiques comme le chien.
Les animaux chassés étaient entre autres l'autruche l'outarde, les perdrix, les antilopes, les
éléphants, les buffles et les pintades.
Le quatrième sous-ensemble revête des outils de chasse. Ces outils étaient
diversifiés et avaient des formes géométriques caractéristique du néolithique. En plus de
la forme de ces outils, notons que la nature diversifiée de ces outils constitués de flèches,
de couteaux et la présence de la végétation dans cette région soutiennent que les
populations de cette région vivaient d'une économie de prédation.
L'analyse de l'art rupestre d'Arbinda nous révèle des résultats convainquant sur le
mode de vie des peuples de cette contrée depuis les époques préhistoriques. Grâce à cette
étude d'art préhistorique, on est parvenu à découvrir le mode de subsistance de ces
populations. En plus de leur mode de vie, on a cerné comment ils organisaient leur
chasse. La diversité faunique de ces images nous ont permis d'affirmer avec certitude que
le mode de subsistance de cette région était l'économie de prédation.