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Comprendre philosophie
CGT
La C.G.T (Confédération Générale du Travail) est un syndicat français. Il faut savoir qu’auparavant, la
loi Le Chapelier interdisait aux travailleurs (surtout les ouvriers) de se réunir, de protester et de faire
grève.
La CGT fut créée à la suite de la révolte de 1871. Les Parisiens ont en effet monté une révolte contre
le pouvoir et élisent une assemblée. La répression du gouvernement fait près de 30 000 morts.
Cette répression entraine une explosion du nombre de syndicats et du nombre de membres, on
décompte en 1880 : 478 syndicats et 64 000 membres.
Avant 1895, il y avait deux conceptions du syndicalisme, la création de fédération nationale des
syndicats (créée par Jules Guesde, socialiste en 1886) et la fédération des bourses des syndicats.
La création de la CGT lors du congrès de Limoges en 1895 a permis de regrouper ces deux
confédérations.
1900 : création du journal “La Voix du Peuple“ organe de la CGT, c’est à ce stade que la CGT
commence à s’ouvrir à plus de corps de métiers.
1909 : La CGT enregistre une croissance de ses effectifs et l’extension de son réseau à
d’autres corps de métiers. Celle-ci malgré qu’elle soit critiquée fait paraître son premier
numéro de « La Vie ouvrière » le 5 Octobre. Ce journal se définit comme syndicalisme
révolutionnaire antiparlementaire. Il restera ancré dans l’histoire puisqu’il est toujours
présent à l’heure actuelle « La nouvelle vie ouvrière » revue principale de la CGT.
1914 : début de la première guerre, des militants sont fusillés car ils appartiennent au
syndicat
1915-1917 : La CGT, bien qu’affaiblie, s’adapte aux nouvelles conditions nées de la mise en
place de l’économie de guerre.
1919 :
1950 : obtention de la loi sur les conventions collectives. Création du Salaire minimum
interprofessionnel garanti (Smig).
1968 : grève générale en mai et juin 7 millions de travailleurs en grèves au sein des usines.
Cela aboutit au Constat de Grenelle qui prône une augmentation des salaires de 35% et une
reconnaissance des syndicats au sein des entreprises
1970 : Nouvel accord CGT-CFDT, le 15 Décembre, sur des revendications prioritaires :
revalorisation du SMIC, retraite à 60 ans, semaine de 40 heures, emploi, heures de formation
syndicale.
Les années 1980 connaissent une importante désyndicalisation. Le libéralisme triomphe et les luttes
reculent. Mais la CGT résiste et trouve la force du rebond.
1995 : Cette année est marquée par un mouvement social d’ampleur et victorieux contre la
réforme Juppé́ qui concerne les régimes particuliers de retraite.
1999 : la CGT adhère à la Confédération européenne des syndicats, fondée en 1973,
Seconde loi sur les 35 heures, qui deviennent la durée légale du travail le 1er janvier 2000,
lors du 46ème congrès, Bernard Thibault est élu secrétaire général.
2003 : Retraites : importants mouvements sociaux contre le projet de Loi Fillon (mai-juin)
2010 : le syndicat est présent lors des manifestations et grèves contre la réforme des
retraites.
La CGT a toujours été le premier syndicat Français jusqu’en 2018 où c’est la CFDT qui a pris la tête,
sauf pour les TPE et le secteur public où la CGT reste majoritaire.
Philippe Martinez est né le 1er avril 1961 dans la banlieue ouest de Paris.
Son engagement politique commence dès le lycée ; il s’inscrit aux Jeunesses
Communistes
puis au parti communiste Français. Il a été longtemps militant au Parti
communiste et ce, jusqu’en 2002.
Technicien de la métallurgie il travaillait aux usines Renault depuis 1982 où il
devient délégué central de la CGT.
En 2008, il est élu secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la
métallurgie de la CGT.
En 2013, il est élu membre de la commission exécutive de la CGT.
Le 3 Février 2015 il est élu secrétaire général de la CGT pour succéder à Thierry Lepaon.
Sa prise de position :
Il propose de généraliser le passage aux 32 heures de travail par semaine pour permettre la création
de quatre millions d’emplois. Il milite également pour un SMIC à 1 800€ brut / mois ainsi que la
retraite à 60 ans.
Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Emmanuel Macron à Marine
Le Pen, il déclare souhaiter « que Macron fasse le score le plus haut possible » contre la candidate
du Front national allant au-delà de la position initiale de sa centrale .
Il s'est à plusieurs reprises exprimé en faveur de l'accueil des migrants affirmant notamment
en janvier 2018 qu'il était du « devoir » de la France de « les accueillir tous » et jugeant
« scandaleux » la différence établie par le gouvernement entre les réfugiés d'un côté et les
migrants économiques de l'autre.