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EXERCICES
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DE PHYSIQUE
IV
UN

APPLICATIONS
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TR
EN
/C
I
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BC
RY
RA
LIB
OUVRAGES DU MÈME AUTEUR :

Y
SIT
Cours de manipulations de Physique. Un beau volume in-8°, avec
166 figures dans le texte.

Études sur les moteurs à gaz tonnant. In- 8°, avec figures dans
ER le
texte ct planches; 1884.

Essai sur l'effet thermique des parois d'une enceinte sur les gaz
NIV

qu'elle renferme (Thèse inaugurale). In-4°, avec 3 planches; 1878.


LU
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NT
CE
I/
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BC
L'ÉCOLE PRATIQUE DE PHYSIQUE.

Y
AR
EXERCICES

IBR
DE PHYSIQUE
YL

h-
SIT
APPLICATIONS ER
PRÉPARATOIRES A LA LICENCE;
NIV

PAR
LU

M. Aimé WITZ,
© Docteur ès sciences,
Ingénieur des Arts et Manufactures,
A

Professeur aux Facultés catholiques de Lille.


N TR
CE

PARIS,
I/

GAUTHIIER-VILLARS ET FILS, IMPRIMEURS-LIBRAIRES


AS

DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE,


| Quai des Grands-Augustins, 55.
UI

1889
(Tous droits réservés.)
BC
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SIT
a EU :
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NIV

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LU
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I/
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Y
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PRÉFACE.

IBR
YL
4

Le titre de ce Livre ditsi clairement ce qu'il est, que


je pour-

SIT
rais me dispenser de l'expliquer dans une Préface
. C'est un
Recueil de problèmes nombreux et variés, qui
sont traités,
soit comme exercices, pour élucider les principes,
ER
soit comme
applications, pour acquérir l'usage des formules.
Je me suis
proposé, en l’écrivant, un double objectif, didact
NIV

ique et pra-
tique : dans ma pensée, il convient non seule
ment à ceux qui
appliquent la Physique pour mieux l apprendre,
mais encore
LU

à ceux qui cherchent à bien la savoir pour mieux


l'appliquer.
Tous mes Collègues de l enseignement supérieur sont
d’ac-
cord pour déclarer qu’on ne possède une théorie
A

qu'après en.
avoir déduit toutes les conséquences : les exercices
TR

sont donc
le meilleur moyen de former des élèves et de les
juger. Voilà
pourquoi la Faculté des Sciences de Paris propose,
depuis plu-
N

sieurs années, des problèmes à ses candidats à la


licence :
CE

cette nouvelle manière de faire sc recommande


suffisamment
de l'autorité et de Ja compétence des Maîtres éminen
ts qui
l'ont inaugurée, et clle sera
I/

bientôt adoptée partout. C’est


dans le but de préparer nos élèvesà celte épreuv
e que nous
AS

avons formé ce Recueil; on y trouvera un grand


choix de ques-
tions à résoudre et en particulier tous les sujets
de composi-
UI

tion donnés à la Sorbonne.


Ce Livre complète notre Cours de manipulalions, avec
BC
vi PRÉFACE.

RY
lequel il forme un tout auquel convient bien le titre commun
d'École pratique de Physique, qui à élé donné à ces deux

RA
Ouvrages.
. Mais les théories de la haute Physique ont pris dans ces der-

LIB
niers temps une place considérable parmi les connaissances
humaines : elles ne sont plus le privilège de quelques esprits
distingués, voués à l'étude spéculative des principes cet des

Y
causes, mais la Thermodynamiqueet l'Électricité sontétudiées

SIT
pour elles-mêmes, pour les lois qu’elles ont formulées et les
phénomènes qu'elles expliquent. On neles enseigne plus seu-
lement dans les Facultés, mais elles ont été introduites dans
ER
les programmes de toutes nos bonnes écoles techniques,
dans
lesquelles on forme des ingénieurs de toute marque, dont
NIV

la
science est plus large et souvent aussi profonde que
celle du
licencié, Ingénieur lui-même, l’Autleur ne pouvait
faire abs-
LU

traction de cette catégorie de physiciens, et il ne


les a pas
oubliés en composant son Livre, qui sera pour eux
un Com-
pendium de Physique par demandes et réponses.
RA

Il scrait
flatté de le voir apprécié par cux.
|
Rien n’a été négligé pour rendre l’'Ouvrage utile
à tous ceux
NT

auxquels il s'adresse : à cet effet il fallait par-dessus


tout
suivre un plan simple et méthodique. Tous
les Chapitres son!
CE

rédigés de même : les théories sont d’abord


rappelées briève-
ment et [es formules rapprochées et
numérotées, de manière
à en faciliterl’ intelligence et l'usage
I/

;; puis des t ableaux synop-


tiques réunissent toutes les
const antes numériques qu'il est
AS

nécessaire de connaîtree; v jennent


ensuile les applications. Le
Livre se suffit donc à lui-même.
UI

-
Nous y avons adjoint un memento
des formules usuelles,
qu'un physicien ne doit jamais
oublier, et nous avons formé
BC
PRÉFACE. VI

Y
un supplément de barèmes et de calculs faits, qui abrègent

AR
singulièrement les calculs.
Ce travail est le premier de ce genre : nous n'avons donc

IBR
pu imiter ni copier aucun devancier. Mais nous reconnaissons
avec empressement les nombreux emprunts que nous avons

YL
faits aux livres, aux publications et aux travaux des physi-
‘ciens français et étrangers; nous avons cité le plus souvent
les noms de ceux auxquels nous devions une solution élé-

SIT
gante et originale : si quelqu’ un d’eux à été oublié, nous Îe
prions de nous le pardonner. ER
Les plus grands efforts ont été faits pour éviter toutesles in-
corrections théoriques et typographiques; mais nous n’avons
NIV

pas la prétention de croire qu'il ne se soit pas glissé de solu-


‘tions inexactes dans un Recueil de 500 problèmes pris sur les
questions les plus délicates de la Physique. Que le lecteur
LU

relève ces erreurs avec indulgence, par égard pour la nou-


veauté et les difficultés de l'entreprise et pour le travail
A

. qu’elle à coûté. .
AUÉ WITZ.
N TR
CE
I/
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UI
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BC
UI
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I/
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RA
LU
NIV
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AR
TABLE DES MATIÈRES.

IBR
PRÉFACE dise
. recc
. uccc
. ee

YL
TABLE DES MATIÈRES. ...,.......,..,..... v
.:....... IX
CONSTANTES NUMÉRIQUES... ........,.......1.............
... XI

SIT
LIVRE I.

Chapitres,
’ Physique mécanique. ER
I. Unités C.G.S..........,.,.,......
‘ !
IT. Calculs des SÉFEUTS. eee sers s seen essse 8
IT. Mouvement, force et énergic...........,...:...,.,.
.. 16.
NIV

IV. Mécanique des fluides.......................


. ‘4
V. Capillarité................. tnteseseeees eee
58
LU

LIVRE II.
Chaleur.
JL Dilatations et changements d'état. ..........
A

.......... 75
IT. Calorimétrie..............,,,..,....
. 96
TR

IT. Rayonnement et conductibilité.....................


103
IV. Thermodynamique...........,.....................
.. 115
1. Étude des gaz............................. 121
N

2. Changements d'états: étude des vapeurs........... 1Gr


8. Étude des machines thermiques. .….......... Lee. 175
CE

LIVRE III.
I/

Électricité et magnétisme.
I. Électrostatique ou électricité en équilibre. ............,
AS

193
IT. Magnétisme........,.,........,..................
.. 246
IL. Électrocinétique où propagation ct énergie des courant
s. 269
IV. Électromagnétisme et électrodynamique........... lues
UI

349
V. Induction ou influence. .........................
375
VL._ Générateurs et transformateurs d'électricité ...........
393
BC
X TABLE DES MATIÈRES,

RY
LIVRE IV.

RA
Chapitres.
Lumière et son.
‘ Pages.
L Optique géométrique. ............................... gt

LIB
IT. Propagation et superposition des ondes...............: 435
IL. Double réfraction... .............,...................
461
IV. Polarisation….... Netés esse ere ses 472
V. Acoustique..........,!,............................
481

Y
Formules usuelles......................................

SIT
495
Nombres usuels et calculs faits.....................
....... 507
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
AR
IBR
CONSTANTES NUMÉRIQUES.

YL
‘ Pages.

SIT
Unités C.G.S........................,.........,........... 4
Densités des solides.... ..................... nssessseesese 21
Densités des liquides... ..............................,...... .46
Densités de l'eau à diverses températures cesser 46
ER
Densités et poids spécifiques des gaz............,............ 46
Densités des vapeurs........................................ 47
Constantes capillaires. ...................................... 59
NIV

Dilatations linéaires. ...............,.. eseer esse. 78


Dilatations cubiques......... .......,................,..... 78
Dilatations apparentes dans Le Verre..... nesesesssesssesseese 79
Dilatations des gaz....................... nesssssssse esse 79
LU

Tensions des vapeurs saturées.. ........ Vosssssssees messes 59


Points de fusion...................,........................ 80
Chaleurs spécifiques. .................,................. rs... 98
A

Pouvoirs calorifiques des combustibles solides et gazoux........ 98


Conductibilités absolues des corps........................... 108
TR

Constantes des gaz..............,................. esse. 122


Valeurs de 7..............,........,.............. messes 123
Éléments cinétiques des gaz... 125
N

Tables de Zeuner................,.......... ose DEEE 167


Dimensions des unités électrostatiques C.G.S............ ose
CE

202
Pouvoirs inducteurs spécifiques................ érsesesssssss 203
Distances explosives........., ,,........................... 204
Forces électromotrices électrostatiques. ...................... 204
I/

Magnétisme terrestre. ..............,...,................... 251


Valeurs simultanées de l’intensité horizontale... ............... 251
AS

Intensité maximum d’aimantation.............:..,............ 251


Intensité des champs magnétiques. ........................... 251
Cocfficients de susceptibilité magnétique. ..................... 252
UI

Dimensions des unités électromagnétiques C.G.S.......... uses 277


Unités pratiques électromagnétiques C.G.S..... Fresessseeeesee 258
Forces électromotrices des piles hydro-électriques.......... vos 279
BC
Y
x CONSTANTES NUMÉRIQUES.

AR
°
Piles élalons…... Pages.
Piférences de potentiel au co 280
ntact..."
Série éleétrochimique. 280

R
Pouvoirs thermo-électriques…… 280
tes rss esse see recee. . 981

LIB
Forces électromotrices des piles
thermo-électriques............
Série électrothermique 281
Accumulateurs... n 281
n
Équivalents électrochimiquescesse te
281
eese

ITY
Formules pratiques des volt t s e
ess
se. 289
amèrres
Quantité des ions libérés Par 282
ampère-heure
................
Résistance des mét 282
aux...
Accroissements de résistance par degré d'a 283

S
. Pérature........... t ugmentation de tem-
e
Résistances des liquides... nrss ee| t ER
rene e
ress
serre. 283
es.. CS
Résistances des fils de cu
ivre... 284
Barème des Conductibilités
des fils. trssrrsese vue.
281
NIV
Résistance intérieure des p vosssouses 284
iles...
* Résistance intéricure 285
des
accumulateurs. ...,,,
Self-induction des bo ,....:.. 285
bines..
Données expérimentales . 380
relatives aux généralcu
LU

Machine Victoria (dynam rs d'électricité. 39


o-compound). ttttreses 7
Transformateurs.. essssss.s 308
Unités polométriques. D i t es ses eee.
t 398
Indices de réfraction des ee
RA

solides, liquides et gaz 417


Longucurs d'onde .........,..,..
des radiations À à I. 418
* Longucurs d'onde des .." 446
diverses couleu
Échelle chromatique rs..."
NT

de Newton... "177" ro
446
Gagarnes de Fresnel.…...., {
Tree se 416
Cristaux uniaxes : leurs 448
indiecs ordinaire et exl
Crislaux biaxes; leurs raordinaire.. ....
CE

indices maximum, moy 454


Indices du spath et du Qu en cl Minimum....
artz... Pistes sise 464
Valeurs dE!
. ... 464
., sus. ee Per
le— ny ses
use
I/

- 465
Angles de la polarisa
tion brewslérienne ‘
Pouvoirs rolatoires
des solides. E 476
AS

Pouvoirs rotatoires mo S
léculaires 476
Infl
uence de la Concentratio ... 476
n et du dis
NO EAU U solvant.…. 477
t
UI

Nombre absolu des “ib


rations..…....... 488.
Vitesse du Son dans
les solides et les. gaz te 489
so... sous. rus
ses. 489
BC
RY
ERRATA. XII

RA
Formules usuelles.
Pages.
Formules géométriques. ............................... 497
Formules algébriques. ........... sorsseees sosesesesessess

LIB
493
Formules trigonométriques. ......... sus. Pessessssssseseses
500
Différentiellés usuelles... ..... torse éosseseossss.es 503
Intégrales usuelles Péstesseseeee ses sesssesssssss 504

Y
intégrales définies. ................... ....... ses. crosse
506
Intégrales générales des équations différentielles. sosssssesse ...
506

SIT
Tables. numériques.

Logarithmes décimaux et népériens (où 25)......


ER
Nombres usuels et leurs logarithmes ............... ...... ...
.,...,.... ..
509
5to
k
Valeurs de 2
IV
,.......... srereueees sotoorsses sors se. II
769 | -
Valeurs de tr+ at) de 0° à 100°...., sos sesssesesuse 512
UN

Valeurs de ———— de o° à 100°..... ..... soso sors


1+at : .. 514
Table des nombres, carrés, eabes, racines, etc. ................
516
AL
TR

ERRATA.
EN

‘ a 3 Q2\ 5
Page 207, 5°Le ligne,
1: .
au lieu de
2
(+ :)
|- .
» lisez (+5)
à
-
Page 248, 15° ligne, au lieu de W = Q, lisez W= -#p0.
/C

id
Page 249, dernière .° I ,. L
v
.
ligne, au lieu de p = i” lisez n = 7” “ Goultes ces
mots : I’ est l'induction magnétique, c’est-à-dire le flux
qui traverse
unc surface égale à l'unité, placée à l’intérieur du corps,
perpendiculai-
I

rement à l’aimantalion.
AS

nu . . 168 .
Page 289, dernière ligne, au lieu de F5 = 8,4, lisez — = 6,04.
Page 358, 15° ligne, au lieu de sous, Lisez sur.
UI

Page 360, 10° ligne, au lieu de distance d des pôles du solénoïde, Lisez
. distance 7 du solénoïde.
BC
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
LU
NIV
ER
SITY
LIB
R AR
Y
RY
EXERCICES

RA
DE PHYSIQUE

LIB
E

Y
APPLICATIONS.

SIT
ER
LIVRE L.
IV

PHYSIQUE MÉCANIQUE.
UN
AL

CHAPITRE I.
UNITÉS C.G.S.
TR
EN

L'expression de toute grandeur mesurable se compose de


deux éléments : |
/C

L'un d’eux est le nom d’une grandeur type bien connue,


de même espèce que la grandeur à mesurer : c’est l'unité.
L'autre élément est numérique : c’est le nombre de fois
qu'il'faut prendre l’unité pour reproduire la quantité
I

con-
AS

sidérée. ,
Ainsi une masse est égale à cinq masses-gramme.
Il faut définir autant d'unités qu’il y à d'espèces
UI

différentes :
de grandeurs à évaluer.
Mais toutes les quantités que l’on considère
dans les sciences
dynamiques, en général, et dans la Physique,
BC

en particulier,
peuvent être définics en fonction de trois unités
fondamen-
W, I
Y
2. LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
tales de longueur, de masse et de temps. De ces trois unités
dérivent toutes les unités auxiliaires qu’on peut avoir à con-

R
sidérer.
Unités fondamentales.

LIB
L'unité de longqueur (L) adoptée est la centième partie du
mètre étalon de nos Archives nationales : c’est le centi- .
mètre C. |

ITY
La masse du gramme est l’unité de masse (M); c'est le
millième de la masse du kilogramme étalon de nos Archives
nationales. On l'écrit G.

S
L'unité de temps (T) se déduit de la rotation de la Terre

la seconde S de temps moyen,


ER
autour de son axe, supposée constante. On a pris pour unité
soit ET) du jour solaire
moyen.
NIV
Ces trois unités sont arbitraires et indépendantes les unes
des autres.

Unités dérivées; leurs dimensions.


LU

Toutes les autres unités dérivent des unités précédentes.


Chaque unité dérivée est rattachée aux trois unités fonda-
RA

mentales par une relation simple, qui permet de reconnaître


à première vue la puissance à laquelle elles ont été élevées
pour former lunité dérivée. L’exposant de cette puissance
NT

s'appelle la dimension de l'unité dérivée, relativement aux


unités fondamentales. Dans toute équation, résultant d’une
recherche expérimentale, les dimensions de chaque terme
CE

par rapport aux unités fondamentales doivent être les mêmes.


IL résulte de cette observation un précieux moyen de contrôle
de l'exactitude d’une équation.
I/

: La relation générale qui exprime les dimensions a reçu. le


nom d’équation des dimensions.
AS

Les équations des dimensions permettent de passer d’un


système de mesures à un autre dans lequel les unités fonda-
mentales sont différentes. Soit, en effet, une grandeur de
UI

dimension 2 en longueur, donc fonction de L?; supposons que


nous cherchions sa valeur numérique dans un système dans
BC

lequel l'unité fondamentale de longueur serait x fois plus


petite; le nombre qui représentera la longueur deviendra »
RY
CHAPITRE I. — UNITÉS C.G.Ss. 3.
fois plus grand, et l’expression de la grandeur considérée

RA
sera
n°? fois plus’ grande. Par conséquent, en évaluant l’ancie
nne
unité fondamentale en fonction de la nouvelle et en
portant
celte valeur dans l’équation des dimensions, on aura le

LIB
cocf-
ficient numérique par lequel il faut multiplier l'expression
de
Ja grandeur pour passer au nouveau système.

Y
Unités géométriques.

SIT
Les surfaces se mesurent en fonction du mètre carré,
et les
volumes en fonction du mètre cube : l'unité de surface
a pour
dimension L?, l’unité de volume a pour dimension La.
Les angles se mesurent par le quotient ER arc
rayon
.
; leur dimen-
Le ’ L
mme - eu

sion est donc zéro, car on a L —= L; la valeur d’un


IV
angle est
donc indépendante de l'unité de longueur. De
ee

fait, l’angle
UN
+

unité est celui dont l'arc est égal au rayon : cet angle,
qu’on
appelle quelquefois. le radiant,
. | 360
vaut 3x = 97019744",
,

La courbure d'une courbe est définie par l'inver


AL

se du rayon;
DT . I l
.Sadimension est L ou L-!,
TR

Nous en dirons autant de la courbure moyenne d’une


sur-
face, en un point donné, puisqu'on l’obtient en
faisant la
moyenne arithmétique des courbures de deux section
EN

s nor
males perpendiculaires entre elles (Théorème d'Euler
).
/C

Unités mécaniques.
Unité de vitesse, celle d’un mobile qui parcourt d’un mou-
vement uniforme l'unité de longueur dans
l'unité de temps.
I
AS

ne . L
Dimensions : # — T = LT-!,
UI

Unilé d'accélération, celle d’un mobile dont


la vitesse s’ac-
croît d'une unité dans l’unité de temps.
BC

Dimensions : j — F = E = LT-?,
Y
4 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
L'accélération g, due à la pesanteur, est égale à Paris à
980°%,96, soit à 981. CU .
Unité de force, celle

R
qui communique à l’unité de masse
l'unité d'accélération; ellea pour valeur M. |

LIB
Dimensions : f— M}; — MLT.
Cette unité s'appelle une dyne.

ITY
Le poids d’un gramme communique à sa masse, la masse-
gramme unité, une accélération égale à g3 la dyne lui
donne
“une accélération égale à l'unité: elle est donc 981
fois plus
petite.

S
L
Une dyne = Br gramme
Une mégadyne — 1019 grammes.
ER
— 05",001019.

Un gramme — 981 dÿnes.


NIV

Un milligramme — 0,981 dyne.


.. Un kilogramme — 0,981 x 105 dyne (1) — 0,981
mégsadyne.
Unilé de quantité de mouvement, le produit d’une
masse
LU

égale à l’unité par l'unité de vitesse. ”


Dimensions : Me—MLT-1.
RA

Unité de travail, le travail accompli par


une dyne, dépla-
Gant Son point d'application de l’unité de longueur, suivant
sa direction. |
NT

Dimensions : &— FL — ML?T?.


Cette unité à reçu le nom d'erg : c’est une dyne-centi-
CE

mètre. | :
Un erg Ier
=" se jem—
. OK&,oo1 I
2 981 …. — 05
g8r 0,01=————
71 g81xaio kilogrammètr
| 8 rammetre,
I/

Un kilogrammètre = 981. 105


ergs — 98,1 mégergs.
AS

Le-rapport varie avec le lieu,


car le kilogrammètre est va-
riable, la dyne-centimètre
invariable.
UI

: (7) L'emploi courant des nomb res très grands et tr ès


la mise en facteur des: puis petits a conduit à
sances de 10; l'exposant de
BC

. 10 est facile à déterminer, la puissance de


attendu qu’il est la Caractéris
du nombre. tique du logarithme
: |
RY
.CHAPITRE I. — UNITÉS C.G.s. 5
L'énergie cinétique a la même

RA
unité que le travail, car
c'est le demi-produit d’une masse par le carré d’une vitesse,
ce qui donne ML?T-?; il n’y a pas à tenir compte du facteur
2, qui ne modifie pas les dimensions.

LIB
.
Un couple aurait aussi les mêmes dimensions qu'un travail.
Unité de puissance, la puissance d’un moteur qui développe
J’unité de travail dans l’unité de temps. ,

Y
e . ,_ GB.

SIT
Dimensions : ® — T = ML?T-3,

Le cheval-vapeur vaut

ER
79 X 981 X 105 ergs— 7,357 x r0° ergs..

par seconde.
IV
UN

APPLICATIONS.
1. Une force est égale à So dynes dans le système C.G:S:
quelle sera sa valeur numérique dans le système de Gauss,
dont les unités fondamentales sont le millimètre, la masse du
AL

milligramme et la seconde? L
Évaluons les anciennes unités fondamentalesen fonction
TR

des nouvelles et portons ces-valeurs dans l'équation de di-


mension de la force, MLT-?,.
EN

gramme centim.
pit nr —* 80 — 1000 X 10 X 8o— S00000.
milligr. millim.
/C

2. Le horse-posver (HP) anglais est égal au travail, par se-


conde, de 550 ‘foot-pound; l’exprimer'en ergs, en prenant
pour le pied 30,48 centimètres ét pour la livre 453 99 grammes.
I
AS

453,59
Hp — 42:29
| 30,48 0 AE
201 900
— 7459 mégergs par seconde.
1 1
UI

981
BC

3. L'unité de massede la Mécanique céleste est.celle de la


masse qui altire un corps placé à l’unité de distance, en
lui 4
Y
6 LIVRE I. — PSIYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
communiquant l’unité d'accélération : quelle est en masse-
gramme du système C.G.S. la valeur de lo unités de ce
SYs-
tème ?

R
Le rayon moyen R du Sphéroide terrèstre est de 6,3709.1
0%

LIB
centimètres ; la densité d de la Terre est égale à 5,56.

Nous avons

ITY
mn

Ta
MN — ju”
Re

S
en appelantM Ia masse
cherchée ; on en déduit
de la TerreER

et celle de l'unité

ESTM gr1 4 Ra
NIV
— 37 o8r — 15,125X 10° masses-gramm
es.
&—4o X 15,125 x 106 — 605 % 106 masses-grammes.
LU

_k. Dans le système ci-dessus, quelle


est l’accélération pro-
. uite par l'attraction d’une masse
quelconque à une distance
RA

quelconque ? On prendra le centimètre


et la seconde pour.
unités de longueur et de lemps.
NT

Pour une masse m Ct'une .


distance {, æ —
; nm

>
CE

5. On a proposé de Prendre pour unités fondamentales


\

masse p. de la molécule de sodi la


um, la longueur?, longueur
Moyenne des ondes émises dans le vidé par
le sodium, et le
I/

lemps +, durée de la période vibr


atoire des mêmes vibrations.
On sait que 140 trillions de molécule
AS

s d'hydrogène pèsent
188; le sodium a un équivalent
égal à 23. De Plus,
À= 5,89387 X 105 centimèlres,
UI

T—1,9614 X 10-15 secondes


.
On demande
BC

d'exprimer en dynes la valeur de l'unité de


force dans ce système.
k
RY
CHAPITRE 1. — UNITÉS C.G.S. \ 7

RA
Le poids en grammes de la molécule de sodium est

23 X 10
14x08 — ‘ — 16
1648 X 10

LIB
,

[= LMT-?— 5,8938; X 1075 1 ,643 OT, 9614%X 10-15)?


== 2,5191 X 10° dynes. :

Y
SIT
6. Donner les équations de la masse, du travail et de la
puissance motrice dans le système mètre, force du gramme
et seconde
M=—L-1FT2, car ER M— .
6 — LE,
IV
= LET-1,
UN
AL
TR
EN
I /C
AS
UI
BC
Y
_ 8 LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
+

R
LIB
CHAPITRE IL.
CALCUL

ITY
DES ERREURS.

S
Mesurez dix fois de suite une longueur; si
ER vous cherchez à
connaître cette longueur à une fraction de milli
mètre près,
vous trouverez dix valeurs différentes ; ces
différences tiennent
NIV
à l’imperfection de nos sens, ou bien
à des incorrections ac-
cidentelles du mode opératoire, qui produ
isent des erreurs
de pointé et de lecture. .
Ces erreurs sont inévitables; leur
LU

caractère est d’ être for-


tuites et indépendantes les unes des autres.
Elles ne répondent à aucune loi.
Toutefois, on constate deux faits qui
sont le résultat obligé
RA

des soins et des précautions dont


l’opérateur s’est entouré
pour réaliser une mesure parfaite
: 1° les valeurs affectées
d’une erreur légère sont plus nombr
NT

euses que celles qui pré-


sentent une erreur grave; 2 si
le nombre des mesures est
assez considérable, il y a autant de
résultats qui pèche nt par
excès que par défaut : un résultat
CE

contraire témoignerait d’une


cause d'erreur Systématique à
chercher dans l'instrument.
Ces deux observations permettent
de réduire dans une cer-
taine limite l'influence des erreur
s fortuites sur le résultat
I/

d'une série d'expériences, car


elles se compensent en partie,
Si l’on en fait la moyenne
AS

arithmétique.
Soient, en effet, r mesures :
ayant donné les valeurs appro-
chées d’une grandeur I» Try
... : soit æ sa valeur exac
te.
UI

Chaque résultat g CSt entaché


d’une erreur + £, positive
négative : ou
T—qEe,
BC

I=XTEEe.
Faisons la moyenne arithmétique
des valeurs qg; par com-
RY
CHAPITRE I. — CALCUL DES ERREURS. 9

_ IH 4+Hg +.

RA
sera probable-
7t
: ment plus voisine de æ qu'aucune valeur g obtenue directe-

LIB
i ment ; appelons à la différence entre M et une observation g:°

HE (q— M).

est à peu de chose près l'erreur du résultat q. Il füudrait

Y
=. , Pouvoir faire la moyenne de ces différences d; mais, leur

SIT
T7" somme étant identiquement nulle, il a fallu définir autrement
leur moyenne. On l’obtiendra en extrayant la racine carrée
de la ième partie de X6?, somme des carrés des erreurs; e est
ER
ce qu’on appelle l'erreur moyenne des observations :

# e—+ Se
26. =
IV
n
UN

L'erreur E à craindre sur la moyenne M elle-même est la


. CE
è
moyenne des erreurs e, soit + m il vient donc
AL

Y 2

E—+ 28,

TR

E est l'erreur de la moyenne.


Gauss à appelé poids de la moyenne l'inverse du carré de
EN

l’erreur de la moyenne :
n°?
Fos
/C

LE

Pi

Il est possible de peindre aux yeux, par une construction


graphique, la probabilité plus ou moins grande des divers ré-
I
AS

sultats relevés. En effet, dressons un Tableau des différences


Ô positives et négatives, et supposons qu'il y en ait p com-
prises entre o et 5 unités de l’ordre des grandeurs observées,
UI

g'entre 5 et 10, r entre 10 et 15, .... Traçons deux axes coor-


donnés et portons en abscisse les écarts 5, 10, 15, ..., à une
échelle quelconque; puis, sur le milieu de chaque intervalle,
BC

élevons une ordonnée égale à p, g, r,5, ... et joignons les


points ainsi obtenus (fig. 1).
Y
10 : LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE,

AR
‘ Même construction du côté des æ négatifs. Nous obtenons
deux branches généralement symétriques, qui dessinent la .
courbe des erreurs ; elle est représentée par l'équation

R
LIB
= Aerlxt,

7 cest la probabilité d'une erreurz; À sera la probabilité d’une


erreur nulle ; À a reçu le nom de module de Précision, car le

ITY
Fig. r.

S
ÿ

ER
NIV
LU
RA

O 5 10.15 20 25 30 35 10 25
X/

calcul démontre que ce paramètre mesure


Ja précision d’une
NT

série d'observations. Ce module peut se


calculer; on a
CE

=) Es

il caractérise la valeur de la série d'obs


ervations effectuées.
I/

La considération du module à un autre


avantage, car elle
conduit à la connaissance de l'erreur proba
AS

ble de la moyenne
M ; cette erreur n est égale aux ? de
E ou, plus rigoureu-
sement,
|
UI

n—0,6745E (1).
BC

(1) C’est l’errcur que Cournot a vait appelée médiane ; ce nom se re-
trouve quelquefois.
:
RY
CHAPITRE NH. — CALCUL DES ERREURS. 11

La connaissance de l'erreur probable est importante pour

RA
indiquer le nombre de décimales à conserver dans la moyenne
des observations ; le dernier chiffre peut être incertain, ja-
mais l’avant-dernier.

LIB
On peut toujours déclarer qu’un écart sextuple de n cest
absolument improbable.
Nous n’avons étudié jusqu'ici qu’un seul cas, le plus simple

Y
de tous, celui où les opérations conduisent directement à la
mesure de la quantité dont on veut évaluèr la grandeur : le

SIT
plus souvent l'observation ne donne pas cette quantité, mais
une fonction de cette quantité. Voici un exemple de ce cas :
un vase a une capacité a à zéro, quelle est sa capacité y à æ
ER
degrés ? On essaye de lier æ à y par la relation

J=a+bx,
IV

dans laquelle la constante a et le paramètre à nous sont in-


UN

connus : a et b. se détermineront par deux observations, qui


donneront
J'=a+bzx!, Jar be
AL

x'y"— x t— y"
a — 7” >, b= TT.
L'— ZX
TR

Or les valeurs calculées de & et de b ne seront pas exactes,


attendu que æ!, x", J'et y” sont entachés des crreurs iné-
vitables de toute observation : il faudrait pouvoir trouver les
EN

valeurs les plus probables de « et de b.


Legendre a donné la solution de ce problème: les valeurs
les plus approchées des inconnues sont celles qui rendent
/C

minimum la somme des carrés des erreurs.


Il faut pour cela que
I
AS

Zara + Exb—2©xy,
Sxa+nb —2Ÿry,
d'où :
UI

Zy — 2xy b— ExËxy — EyÈx*?,


= I nËa (Èx}—nÈa? ?
BC

on fera donc » observations et l’on évalucra séparément 27,


Y
12 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
2y, 2x? ct Exy; ce calcul peut être assez pénible, mais l’ap-
plication ne présente aucune difficulté, une fois que les coef-
ficients sommatoires sont connus, tant que l’on à des équa-

R
tions linéaires; lorsque les équations sont d’un degrésupérieur,

LIB
l'application de cette méthode, dite des moindres carrés, COn-
duit à des difficultés inextricables.

ITY
APPLICATIONS.
1. Cavendish a déterminé la densité de la Terre par 29 ex=

S
périences, donnant pour valeur moyenne le nombre 5,48:
calculer l'erreur moyenne des observations, l’erreur
ER
moyenne, son poids, son erreur probable et en fin le module
de la

de précision de ces remarquables expériences.


NIV

Résultats, à. Résultats. ê.
5,34..... —0,14
5,79..... +0,31
LU

5,10..... —0,38
5,07..... —0,41 5,27..... —0,21
5,26..... —0,22 5,39..... —0,09
5,55..... +0,07
RA

5,42..... —0 ,06
5,36..... —0,12 5,47. —0,01
5,29..... —0, 19 5,63..... +0,15
5,58..... —+o,10 5,34..... —0, 14 °
NT

5,65..... +o,r7 5,46..... —0 ,02


5,57..... +0,09 5,30....: —0,18
5,53..... +0,05
CE

5,75..... .—+0,27
5,62...., +0,14 5,68..:... +0,20 ,
5,29..... —0,19 5,85....: . +0,37
5,44..... — 0,04
I/
AS

vs...

nes se
UI
BC
RY
CHAPITRE If. — CALCUL DES ERREURS. 13

— n°?
Soi — 702;

RA
1
1n=0,6340E —Æ 0,026,

LIB
h=A/—- = 12,1.
2

On peut déclarer qu’une erreur sextuple de n, c’est-à-dire

Y
supérieure à 0,15, est absolument improbable.
M. Baily a trouvé 5,67 comme moyenne de 2000 expé-

SIT
riences ; MM. Cornu et Baille ont, depuis lors, été conduits
au nombre 5,56, et ce chiffre paraît le plus probable ; ce der-
nier travail confirme dans une certaine mesure le résultat de
-Cavendish.
IV ER
2. I. Cornu a repris, avec de grands perfectionnements,
la mesure de la vitesse de la lumière, par la méthode de
UN

AT. Fiseau : il a fait 5o4 déterminations, comprises entre 4


et 22 extinctions. Pour n extinctions, il passe an — 1 dents de
La roue en mouvement ; N étant le nombre d'observations, le
“poids de chaque groupe peut être repr ésenté par N(27n —1).
AL

Calculer la moyenne de toutes les valeurs relevées, en ayant


égard au poids de chaque groupe.
TR

- 4 5 6 7 8 9
Hossssssee 10 IT 12 13 - 14 15
EN

| 16 17 18 19 21
| 15 33 20 . 10. 7 04
N........ D 72 3 4 9 65
/C

22 35 6 36

15% 7 33X 9 20XII 10X13 7XI5 9iX17


N(2n—1t).….J Goxig 7axar 33x23 4X25 9x7 65X29
I
AS

4x1 22x33 35x35 6Gx37 36%41

rs 300130 300530 300750 300820 299940 300 550


300 350 .300 500 300 340 300350 300 290
UI

se 300640
300620 300000 300150 299550 300 060
kilomètres :
BC

_! EN(2n jo
V — SNGr=D — 300 330.
Y
14 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
3. On a relevé les coordonnées x et y de 10 points qui doi-
vent être en ligne droite ; trouver l'équation de cette droite,
J—=ax+ b par la méthode des moindres carrés.

R
LIB
Messssssseee . 0 I 2 3 4 5 6 7 8 9.
Joss .. 3,5 3,0 2,9 2,6 2,2 1,9 1,4 1,0 0,6 0,3

Ex 45,

ITY
2y = 19,4,
Zxy— 57,8,
Zzx? —985;

S
285a + 45b—57,8,
. 45a+10b—19,4; ER
a=— 0,3), b—3,54,
NIV
J=az+b—=—0,35x +8,54.

k. Un fil métallique, parfaitement recliligne, a 100,850


LU

de longueur à 15° : sa section S est de 01,001 1; trois obserpa-


tions, faites au cathétomètre, sous des charges croissan
tes,
ont donné les résultats qui suivent, à méme température
:
RA

Chargo P. Longueur L. Atlongemont £


kg. | cm
NT

cm
0,920.......... 100,99 __. 0,140
1,060.......... 101,148 0,298
1,930.......... 101,291 O,4{1
CE

On demande de calculer le module d’étasticité


e de cefil
par kilogramme de charge et par centimètre
carrédesection.
I/

L
al

ET
AS

Posons
l=a+0bP
UI

et déterminons a et b'par la méthode


des moindres carrés :
BC

2l= 0,879,
2P = 3,110,
RY
CHAPITRE II. — CALCUL DES ERREURS. 15

(ZP}— 9,670, | |

RA
ZP?— 3,735,
SPI—" 1,064,

LIB
&æ—— 0,017,
b—+ 0,297,
l=— 0,017 +0,297P.

Y
l

SIT
P.. © observé. calculé.
kg ‘ cm cnt
0,520...... verse... 0,140 0,137
1,060............,.. 0,298 0,298
1,530.............. ER
0,441 0,437

LP _100,850 1,060
IV
— 326 116.
S a+ bP o,o0o11 0,298
UN
AL
TR
EN
/C
I
AS
UI
BC
Y
16 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE. .

R AR
CHAPITRE IL.

LIB
MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE.

S ITY
Soit s = f(£) la loi d’un mouvement quelconque; la vitesse v
au temps £ est égale à a
: #2 + ds s
ER
et l'accélération
pv

(1) . _ dv _ ds
NIV

_ dt dË
Dans un mouvement circulaire, la vitesse angulaire w d'un
point, parcourant
une circonférence de rayon R, est repré-
LU

sentée par K (*): dans ce mouvement, l'accélération


L # p
77

n’a plus
.

la direction du mouvement, et il y a lieu


de déterminer sa
RA

direction en même temps que Sa grandeur.


À cet effet, -on
considère deux composantes de l'accélérati
on : l'accélération
.
langentielle ;'… —_ He
dv DR
NT

EtTe
À l'accéléra ss
tion normale ou centripète ,
7 P? eee“
J"= K' Si le mouvement était uniforme et de période T,on
CE

aurait évidemment

(2) j'=0 et j"— 4TÈR


I/

T2

On compose les vitesses parla règle


AS

du parallélogramme;

(*) La vitesse angulaire est homogène à l'inverse d’un temps ; ses di-
UI

. I
mcnsions sont T° _.,
L'unité C.G.S. de vites
.
se angulair. e est le radiant par sc-
|
conde, soit. 3=
360 .
= 971744"; un |
BC

corps de v itesse angulaire égale à l'unité


fait donc un tour en 27
secondes.
RY
CHAPITRE II. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE, 17
en portant les vitesses composantes à la suite

RA
l’une de l’autre,
en grandeur et en direction, on fait leur somme
géométrique;
celte. Somme géométrique est la vitesse du
mouvement résul-
tant. _

LIB
Les forces, qui sont des causes de mouvement,
se compo-
sent de même, par leur somme géométriqu
e. Lorsque trois
forces concourantes se font équilibre, on a

Y
F EF" F”

SIT
(3) SinF'F" sinFE" — sinFF'

On peut calculer la résultante R d’un nombre quelconque


de forces F appliquées en un même point ; en effet,
X, Y et Z leurs projections sur trois axes coordonnés
ER
appelons
rectan-
gulaires ; nous pourrons écrire
IV
R=VEXF
ET F
CZ.
UN

La condition d'équilibre sera

(4) - EX =, EY — 0, IZ — 0.
AL

Le moment de la résultante, par rapport à un point,


est
égal à la somme des moments de ses composantes, par
rap-
TR

port au même point.


La résultante d’un système de forces parallèles est égale
à
leur somme algébrique ; la position du point d'application
EN

de
cette résultante ne dépend que de la position des points
d’ap-
plication des composantes et de leur grandeur relati
ve; elle
cest indépendante de la direction du système de forces.
/C

Ce
point se nomme le centre des forces parallèles ; c’est le centre
de gravité, quand on considère les forces parallèles
de la pe-
Santeur agissant sur les molécules d’un corps. Soient x,
I

y, 5;
AS

æ', J', 5'; ... les coordonnées des points d'appli


cation des
forces; æ,, y1, 51 les coordonnées du point d'appli
cation de la
résultante ; on a les relations
UI

R=—SF,
BC

(2) Rær;= ZXFx, Ryi=2XFy, R: => ‘5,

Une force constante en grandeur et en direction produit


VW. 2
RY
18 . LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
une accélération constante ; les formules générales du mou-
vement uniformément varié, ainsi obtenu, sont

RA
6 ce PT Po+ J 4, C— Co+ije.

LIB
On vérifie l'exactitude de ces formules dans la chute des
corps : on en déduit r—ÿ2ge, en désignant par z l’accélé-
ration de la pesanteur.

Y
La valeur de g varie d’un point à un autre : on la détermine
par là mesure de la longueur / du pendule qui bat la seconde:

SIT
=

Cette valeur est donnée, en unités C.G.S, ER par la formule


suivante, dans laquelle À désigne la latitude et 2
l'altitude
(5) g = 980,606 — 2,503 COS2À — 3 X 10-64.
N IV

À l'équateur, ESD ——= 978,103; au pôle, 983,109,


et à Paris,
980,960.
g aune grande importance physique
LU

: c’est la force exercée,


en vertu de la pesanteur, sur l’unité
de masse.
La masse, que Lamé a définie le coefficient
de résistance
de la matière au mouvement, est
RA

égale au rapport constant


de la force à l'accélération produite,
ou encore des poids à
l'accélération de la pesanteur :
NT

GS]

NME — —= .
#
CE

Si l’on donne la masse d’un poin


t en m ouvement, æ, y, =
SCS trois coordonnées à un
instant quelconque et X, Y, Z les
projections sur les axes de
la force appliquée au mobile,
on
I/

peut écrire
IAS

(8 ) Ex. —X
NT l | dz
de = À CV
Mr _y
= Y, Sr
ME = Z.
Ce sontles équations différ entielles
Intégration fait connai du mouvement; une
U

tr c le mouvement.
Le mouvy Cment peut être donn
é Par ses projections
BC

: æ— o(6), J=7(E) et 53 — (£);



Y
CHAPITRE I.
— MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE.

AR
19
alors on calculera la force par les équat
ions
2 ? 22 7

IBR
M—— —=Fcosa s as2
VE Mm—=
PTE =} cos
cos, nm
dE —#F
cosy;
avec la relation

YL
cos?o + cos? + cos?y —1.
Deux relations lient les masses, les vites
ses et les forces :

SIT
£
(9) MP — mn) =f F de.
0

La varialion de la quantité de mouvement


dant un temps t est égale à L ‘émpulsion de
du mobile pen- ER
la force pendant
ce lemps (1).
IV

(10) + mw?— Lime? =f


UN

Fan | (Xdz+Y dy +2).

+ La demi-variation de la force vive du mobile


est égale au
travail correspondant de la Jorce, dans le dépla
L

cement de
So CR S,
RA

La force est donc la dérivée de la quantité de


mouvement
par rapport au temps ou la dérivée de la force
vive par
‘rapport au chemin parcouru.
NT

Passons à l'étude des systèmes de points matéri


els, c’est-
à-dire des corps de dimensions finics. |
Le mouvement du centre de gravité du système est
CE

le même
que si toutes les masses y étaient concentrées
et si toutes les.
forces extérieures y étaient transportées parallèlemen
t à elles-
mêmes :
I/

Gn) MS
dx
TXX,de Te =EY, M 2
:
dy, …
SY | ds,
AS

M —
—sd
V7
je
de?
UI

(*) La dérivée par rapport au temps du mome


ntde la quantité de mou-
Yement par rapport à un axc est égale
au moment de la résistance des :
forces par rapport à ce même axe:
BC

. d /. dy dx
(9 bis)
di— (na Hi
D
— m) TE
) FeY—rx.
RY
20 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Quand un solide tourne autour d’un axe, il y à intérêt à

RA
considérer la somme Zn? des produits de la masse »2 des
points qui le constituent par le carré de leur distance respec-
tive r à l'axe : c’est le moment d’inertie du corps. Une inté-

LIB
gration permet de déterminer cette quantité pour un corps de
forme géométrique. On l'écrit souvent
\

GT Dis) © Emr=M#,

Y
M étant la masse totale du corps et # le

SIT
rayon de giration. Le
. moment d'inertie Êr? autour d’un axe passant par le centre
de gravité étant connu, on en déduit Ie moment d'inertie au-
tour d’un axe parallèle, à la distance «& du premier, par la
formule
ER
(2) Zmr—Ymr? + Ma.
N IV

Dans un système, chaque point peut être sollici


té par deux
espèces de forces, les unes, Fe, qui émanent
des corps exté-
rieurs (ce sont les forces extérieures),
LU

les autres, Fe, pro-


venant des actions mutuelles des points
(ce sont les forces
intérieures); ces dernières sont dites centra
les quand elles
. Sont toutes dirigées suivantla droite
qui joint les points et
RA

“qu’ell es sont en raison inverse du carré de leur


distance.
Le théorème des forces vives, étendu à
un système maté-
riel, à pour expression
NT

Y 1
+ MO 2
— Ebmei=E /[(Xdx + Ydy + Zds)
G3) °
= ICE +XGF,.
CE

-
Z(Kdx + Ydy + Zds) n’est pas nécessairement une diffé-
rentielle exacte; mais cela a lieu
quand toutes les forces sont
I/

centrales, et, dans ce Cas, on peut


écrire
IAS

JS'E(Xdx + Ydy + Lds) = _V.


La fonction V, qui est une fonc
tion des coordonnées +, y
et =, s appelle le Potentiel; la
somme des travaux des forces
extérieures étant nulle, il
U

vient donc
BC

(14) Zime? — Em = — (VV),


Zlme?
i
V—
‘ S
Time LV,
Y
AR
CHAPITRE HF, — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 21
« La somme des énergies actuelle
(Zimv?) et poten-
tielle (V) d’un Système, uniquement
soumis à des forces cen-

IBR
trales, est constante et égale à l'éne
rgie totale ».: c’est le
principe de la conservation de l'énergie.
On dit encore que
la somme de l'énergie cinétique ou dyna
mique et de l'énergie
de position est constante. On exprime

YL
énfin la même chose
en disant que l'énergie totale d’un systè
me soustrait à l’action
de toute force extérieure est invariable
.
Dirichlet a démontré que le potentiel, corr

SIT
espondant à une
position quelconque du système, repré
sente le travail positif
que développeraient les forces intérieure
s, si le système pas-
Sait de la position considérée à la posit
Pour laquelle la fonction V est un mini
_ Considérons enfin le Cas où chaque
mum.
ER
ion d'équilibre stable

point du système se
meut dans un espace limité, ce que
IV
Clausius exprime en
disant que le système à un mouvemen
t stationnaire; alors
l'énergie actuelle du Système sera
UN

(15) EM IE (Xe + Yy+Zs).


L

« La demi-force vive moyenne d’un système


RA

animé d’un
mouvement stationnaire est égale à son viréel.
»
NT

CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Densités des solides par rapport à l’eau à 4°.


CE

7,80 Nickel .........,.... +. 8,60


Aluminium ............ 2,56 Or................ , 19,30
Antimoine.............
I/

6,74 Platine. ............... 21,45


Argent................ 10,51 Plomb .........,..... + 11,35
AS

Bismuth....,.......... 9,82 Palladium ............. 12,05


Cuivre.....,,....,..... + 8,90 Zinc..................
Étain................. 7:19
7:29 Laiton..........,...... 8,24
Fer.......... Sesssose
UI

7,80 Maillechort ..... ses. 8,60


Arsenic .......,....... 5,67 , Phosphore.............
BC

Charbon de cornue. 1,77


1,91 Soufre ................ 2,07
Lode.................. 4,95
RY
22 LIVRE 1, — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Ambre-...,........... 1,08 Gutta-percha........ +... 0,97
Caoutchouc............

RA
0,92 [voire...........,..... 1,92
Cire. ................. 0,98 Marbre.....,........... 2,84
Cristal (flint}.......... 3,35 Verre (crown).........
Ébonite ............... 2,53
1,15

LIB
Verre (Saint-Gobain)... 2,49
Glace (HO)............ 0,92

Chlorure de sodium... 2,14 Sulfate de zinc


_ Sulfate de cuivre

Y
(ZnO,S03+ > 110)... 1,96
(CuO,S05+ 5H0) 2,30 Gomme arabique.......

SIT
1,47
Sucre candi............ 1,61
Aragonite, Caü ......., 2,94 Spath CaC............ 2,73
Mica, R, À, SP, + »Fl.. 2,90
ER
Sylvine KCI........... 1,95
Quartz. ....,......,... 2,65 TourmalincrRSi+ ah 3,10
N IV

APPLICATIONS.
LU

L: Les équations du mouvement


d’un point matériel attiré
Vers un centre, proportionnellement à sa
distance, sont
RA

F4 CoS ki + a+ sin ke, J— | bcos kë+ b'..


U + sin ke;
è

On demande de déterminer
NT

les accélérations Jx el jy.


. dx x .
(1) Ja Ts = — x, d
= TE =
CE

y.

2. La Terre Jait une


révolution en 23,8 79 heur
I/

Moyennes, soit 85966 es solaires


secondes; calculer sa vites
se angulaire :
IAS

__ 2T —
7 85966 — 7313 X 10 5 .
U

3. L’accélération
totale d’un m Ouveme
J,cetN l'accélérati nt curviligne étant
BC

on normale ; Calculer
Lielle T ee L’ angle l'accélération tan gen-
à que fait l'accélération totale
avec la tan-
Y
CHAPITRE

AR
HI, — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 23
gente à la trajectoire courbe.

IBR
— Je
T2 N?,

N
tanga — >.
T

YL
k. Un bateau à vapeur file 15 nœuds; sa vitess
e en mètres-
seconde est donc égale à 15 x 0%,914 =
9,710 ; la fumée qui

SIT
s'échappe de la cheminée à une vitess
e verticale de 3", 50.
Quelle est la vitesse de La J'umée et
sa direction Par rapport
aùü niveau de l’eau?

3,50
ER
tanag = 2, a = 249 25!,
7:71
IV
V=VE + 6 8m 46.
UN

5. Un fil, attaché en À (fig. 2), porte un poids


en B, passe
en C sur une poulie très mobile et se trouve tendu
par un
L

a
RA
NT
CE
I/
AS

LE:
UI

poids Q à son extrémité libre. Le Poids P étant


sur la per-
pendiculaire élevée au milieu de AC, on demande
de déterminer
le rapport de P et de Q.
BC

La tension T de CB est égale à Q : projetons


les trois forces
Y
24 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

sur une horizontale et sur une verticale; il vient

AR
P,'T, Q

Tsin0—Qsin0,
(T+Q)cosp —P,

R
CP Va

LIB
.Q a

Y
6. Quel est le centre de gravité d’un arc de cercle de lon-
gueur S, de rayon r (fig. 3)?

SIT
Fig. 3.
y

#7
A.“
273
À
ER
«+ l
< 1
# l
IV
7 i “

." 1 \
+ i \

"4 9 | ‘
UN

#* [1 1

O0 27
— |k cï 1! de

s } :

s ! s
S , ‘

+ ' ll

ST '! !
AL

N ; .
Le t /

SC i

DS !
St

B -
TR

(5) . _ St fxds,
æ—= rCos06, dS = r d6.
N

s
CE

Intégrant entre 0 — + 57° nous aurons

. . ‘ +s
Sxi — Ç 7*C0S 0 d6
I/

2Fr

,. S
AS

== 27 SM, —7/C;,

Cn appelant c la corde AB :
UI

Se centre de gravité de l'arc de cercle est sur le rayon


ec “CUT È une distance
i du centre qui : est une quatrième

proportionnelle à l’are, au rayonet à la corde. »
BC
CHAPITRE III. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 25

Y
7. Déterminer la position du centre de gravité d’un secteur

AR
circulaire.

R
Qu’on décompose le secteur proposé en secteurs infiniment
petits : ce seront des triangles dont le centre de gravité se

LIB
trouvera sur le rayon bissecteur, aux deux tiers de sa longueur
. à partir du centre. On ramène ce cas au précédent, en consi-
dérant que le poids de chaque élément est appliqué à son
centre de gravité.

ITY
8. Un fusil est épaulé horisontalement et l’on tire un coup

S
de feu : à quelle distance la balle touchera-t-elle le sol, sa-
ER
chant que la vitesse initiale v, est de 550" à la seconde et
que l'épaule du tireur est à 1,50 du sol? Calculer aussi la
portée maximum de cette arme horizontalement et verticale-
IV

ment, sans tenir compte de la résistance de l’air.


UN

LT fRÉéCoOSa, y —Potsina— igé?.


oo

y = x tango
— x? — 2
‘ 9 " 26 cos?@
AL

29?
Poura—=o, æ— 278 = son..
TR

; . . p£ Sin 20
Portée maximum horizontale : æ, = <———.La
EN

. p2
Poura—=45, æ, = — 30836".
ë 2
x . . ° p æ
Portée maximum verticale : ÿ1= 7 =
/C

SE
I

9. Étude d’un jet d’eau en forme de gerbe.


AS

Les molécules d’eau, lancées avec une même vitesse, dans


des directions différentes, à partir d’un même point, sont
UI

renfermées dans un paraboloïde de révolution, ayant la


verticale pour axe de figure, et pour méridienne la para-
BC

bole enveloppe de toutes celles qui sont décrites par les diffé-
26 ‘LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

Y
rentes molécules. On obtient son équation ainsi qu’il suit:

AR
i o

= &ianga — x? 2D
Y ° 2? COS? @

R
S 29 26
s. . 2 2

tang & — 2 tangae+ 207 — 0,

LIB
° PT DT -
o - © :

Pour que les racines soient réelles, il faut que


2 2
7 <20 ST",

Y
T9g 2p2

SIT
10. Un point matériel est suspendu à un Jil élastique AB,
qui s’allonge d’une longueur a sous l’action du poids P de
cette masse : déterminer les lois du mouvement ER oscillatoire
obtenu en accrochaänt instantanément la masse à l'extrémité
du fil, de manière à lui faire dépasser la Position d'équilibre
Stable O (fig. 4).
IV
| Fig. 4.
UN

A
AL
TR
8. 2.
N
fR
ÿy
S
CE

. B'
æ

On peut écrire P — Ka, car l'allongement


I/

est proportionnel
au poids :
ee
AS

f=P— ke =P(1-2),
UI

pi —
| 2e-dx
8 1 ? _#
— + (2ax—x?),
°
BC
Y
CHAPITRE Il. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. . 27

AR
Le maximum de e correspond à x —a; il est égal à Vag :

a__ dæ Mr
dx.
Te
dr

R
LIB
. Pour intégrer, posons æ—a—x';

V£ Î — dx! a

ITY
t— —— = arc cos © + C.
Va— x g
Entre les limites £—0 et t—T, durée de la période, et

S
TTOELT—24a, nous aurons

T= x V<
ER
: : S

Il vient encore 2
IV

— — COS b,
[42
UN

ÿ — Asinnt.

11. Démontrer que, plus un ressort est chargé, plus il oscille’


AL

lentement.
TR
EN

12. Une masse est placée en un point, duquel elle est re-
/C

poussée par une force proportionnelle au carré de sa disiance;


déterminer la vitesse dont le mobile est animé après’ avoir
parcouru une distance x.
I

Soit o la force répulsive àx l’unité de distance;


AS

pour une
distance x, nous pourrons écrire
o4 p
UI

æ?,
dz 9?

ef ox?do;
BC
28 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

Y
en observant que s est nul, lorsque æ — 0,

AR
a
9
p 220 —e
1 3

R
LIB
13. Deux pendules se meuvent l’un devant l’autre: de
Mairan croyait qu'il y aurait toujours fatalement une coïn-
cidence : discuter cette opinion.

Y
Soient s ets’ Les arcs parcourus par les deux mobiles dans

SIT
une oscillation (fig. 5); le premier étant en O, supposons le

IV ER
UN
AL
TR

Second Cn a, à une distance } de 0’: Lors de la deuxième


N

oscillation, le second pendule ne sera plus


attardé que de
À — À, par suite de l’avance qu’il aura prise. Pour
CE

qu’à la nième
oScillation les deux pendules arrivent en même
temps dans
la verticale, il suffit, mais il faut que 20
— 7). La coïncidence
n'est donc pas fatale.
I/

|
AS

14. Un pendule J'ait q oscillations simple


s, qu'un tandis
autre en exécute p +, P et q
étant premiers entre eux ;
calculer la différence n du nombre
UI

d’oscillations exécutées
par les deux pendules entre
deux Coincitdences.
Pour une oscillation simple
BC

du premier pendule, le second


Y
CHAPITRE IN. — MOUVEMENT, FORCE ET, ÉNERGIE. | 29

AR
en fait + 1; pour & oscillations du premier, il faut donc en

compter æ (: + 2) du second: la différence est r — x Fe Cette

R
différence doit être un nombre pair et entier comme x; donc

LIB
il faut que q divise +. : |
& est donc un multiple de q.
|
On ne peut faire x — g, car on aurait » — p, ce qui est im-
possible ; en effet, p serait pair: donc P + q Serait impair.

ITY
Mais + peut être égal à 2q.
Alors 7 —2p.

S
15. Quelle est en dynes l’action
ER
exercée, en vertu de l’at-
traction universelle, par une masse-gramime sur une masse
égale, située à l’unité de distance, soit à 0,01 ?
IV

mm
Je .
UN

On détermine © par l’action exercée par la Terre sur la


masse-gramme placée à sa surface;
AL

re: &

g81 =o D =virRD,
TR

R et D étant le rayon et Le poids spécifique de la Terre.

81 X3 1
EN

O — = 6,7 X 107$.
47 RD 713,125 X 10
Donc
| J=6,7 x 1078 dynes.
/C

16. En supposant la masse de la Terre homogène et de


densité égale à 5,56, quelle est la valeur de g au fond d’une
I
AS

mine de 1000" ?

On sait que l’action de la couche sphérique


supérieure
UI

est nulle au point considéré ; le noyau central agit


donc seul,
BC

S# —9
30 . LIVRE I. — PHYSIQUE : MÉCANIQUE.

Y
Prenons pour R (6,3709 X 10$— 0,001 X.10f) centimètres :

AR
—_ 981 X 6,3699
6,3709_— 980, So.

IBR
17. Une. masse pèse 10005 au niveau de la mer; calculer

YL
‘son poids à une altitude de 5",

æ R? 2h\ |

SIT
1000
> =
_(R+A)
re =
( | 1) | — 9995, gr 9984 .

ER
18. Quelle sera la déviation à du fil à plomb à une > dis-
tance r d’une PYr amide de masse m7?
NIV
o
"4? mm R?
NBA HN
LU

? °

19. Quelle masse attire une masse égale avec une force
RA

égale à une dyne, à o®,o1 de distance ?


NT

197
M — 19,125 X 109— 38895.
CE

.
20. La balance de Cavendish est « une balanceàà peser le
I/

monde »; s'en servir pour déterminer la masse du Soleil,


L..
AS

Une planète de masse 72, dont Porbite a des axes égaux à


a CL b, à une accélération y —K° Tr ns K étant le double de
UI

l aire décrite dans l’unité de temps etr


le rayon vecleur.
ab
Or K— » Si Test la durée d'une révolution.
BC
CHAPITRE III. — MOUVEMENT, FORCE

Y
ET ÉNERGIE. 31
. Donc . .

AR
ra? b? à T°?a
1 DT? 7 T7"

IBR
Mais, si la planète se meut, Je Soleil se méut aussi sous
Sue mn .
l'action ge qui les sollic: ite tous deux. Lo
La planète a une

YL
cpe nr
accélération o Ê; et le Soleil. une accélpee
ération ecmo.. .
dirigée
suivant la ligne des centres : l'accéléra
tion du mouvement
relatif de la planète autour du Soleil est

SIT
la somme de ces :
accélérations.
Nous pouvons donc écrire
ER
(R+p)=
9 est connu, donc y.
NIV

21. Dans quel système 9 serait-il égal


à l'unité?
LU

Dans un système dans lequel on aurai


t pris pour unité de
force l'attraction exercée sur une masse
égale à l'unité, par
une masse égale, placée à l’unité de dista
RA

nce.

22. Calculer l'accélération centrifuge à


NT

6 l'équateur.

(2) | ' VITE > D 5,08.


CE

23. Une masse de m grammes est placée dans


une fronde
I/

de 8o® de longueur ; on lui fait faire


2 révolutions par se-
conde. Déterminer la force centrifuge en dynes.
IAS

2
m x
4
X 80— m.167? x 8o — 19 633 dynes.
A
5e
U

2%.
BC

Un vélocipédiste parcourt une ctrconférence de rayon


É Î
RY
32 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

ren une minute ; quelle sera son inclinaison 0 sur l’horison


(Jig. 6)?

RA
mv?
ms = — : tang6,

Y LIB
SIT
IV ER
25. Un cours d’eau dessine une courbe de 200" de rayon ;
UN

da vitesse du fil d’eau est de Y" par seconde. Calculer le gra-


dient de l’inclinaison de la surface de l’eau sur l’horison.

La résultante de la pesanteur et de la force centrifuge est


L

normale à la surface de l’eau : le gradient est la tangente de


RA

l'angle 0’ formé par la surface de l’eau avec l'horizon, dans


une section perpendiculaire au cours d’eau.
NT

me cb!
eng tangüu.
CE

Le gradient =.

26. Quelle vitesse angulaire w faut-il donner à l’appareil


I/

classique de la force centrifuge pour que, dans un tube fai-


sant un angle @ avec la verticale (fig. 7), une masse pesante
AS

r'esle en équilibre à une distance À de l’axe de rotation ?


UI

mar — mg COLO,
?Àsin0 = gcot0,
BC

ï £g—————
CosÔ
OZ ——
sin 0 x
RY
CHAPITRE II. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 33
27. Un projectile, de surface transversale S, de masse m,
lancé avec une vitesse #5, éprouve de la part de l’air une ré-

RA
Y LIB
SIT
ER
NIV

sislance p par unilé de surface, à cette vitesse +, ; calculer sa


vitesse au bout d’un temps t.
LU

La force résistante f — KSo.

(9) Jt= my — mv,,


RA

Û — Po == Jt —= 15 p £.
nt m
NT

28. Quelle force réduirait au repos, au bout de cinq se-


CE

condes, » un corps
PS 1 pesant 50", tombant de 122" de hauteur en
chute libre ?

»—V2gh=49",0,
I/

3 K_ DO x 4g", 04,
AS

EF = 505,021.
4
UI

29. Trois sphères de masse m, m' et m" sont rangées en


ligne droile, au contact ; la première est lancée sur'm' avec
BC

une vitesse v ; quelle est la vitesse v" communiquée à m"?


VW. 3
RY
34 LIVREI. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Soient », »' et »” les vitesses des masses 772, m', m/'; appe-
lons » la vitesse de m» après le choc.

RA
m(e—e;)=mla, Pi p'—Y;
2m6 amp"

LIB
1 — M —
P — m+m 1? P— m'+m n?

y
EL hmm'o
(m+m')(m+m)

Y
SIT
Le maximum de s” correspond à m'— mm"; on le démon-
terait en différentiant par rapport à #2’ la quantité

(et)
+r)(m'+ + mr)
m ER
— m"

pour déterminer son minimum.


IV

s
UN

30. Le général Mayesvski a mesuré les pressions développées .


derrière un projectile pendant qu’il parcourt l'âme du ca-
non: ces pressions, évaluées en kilogrammes par centimètre.
L

carré, élant portées en ordonnée et les temps en abscisse, on


oblient la courbe de la fig. 8. On demande
RA

quelle est, au
NT
CE
I/
AS

_0 B . é
UI

fon .Tmmmmm
\

temps -T, l’impulsion de la force propulsive et la


BC

vitesse e du
boulet de masse m.
RY
CHAPITRE If. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 35
Soit S l’aire OAMR :

RA
S
(9) FT —S p — —.
? m

LIB
31. Que représenterait cette même aire de la courbe, si, au
lieu de porter les temps en abscisse, on
y avait porté les avan-
cements successifs x du boulet ?

Y
(to)

SIT
S = Fr = Lmp?,

L’aire représente doncla demi-force


vive et l’on en déduira
. | 28
* Ja vitesse en calculant 7" |
ER
NIV

32. Un boulet de canon est lancé avec


une vilesse de Goo
mètres-seconde ; il pèse 100%s : quelle est
son énergie cinétique
en tonnes-mètres et en ergs ?
LU

imp O1 609 —1834,913tonnes-mètres


2 2 X 9,81 ? 7
5 X 108 x 36 x 108—1,8 x toit
crgs,
RA

33. L'âme de la pièce a 250c de


lonr(æ] ; évaluer la force
NT

moyenne exercée sur le, Projectile


par les gas brülés de l’ex-
plosion.
La force égale l'accroissement moye
CE

n de la force vive par.


.
unilé de longueur — 1,8 555
X 101*
— 0,72 X 10!? dynes.
I/

34. Calculer le moment d’iner tie


d'un fil fin Prismatique,
AS

de longueur 21, de poids.p, de


densité Ô, de section 6), par rap-
port à un axe transversal Passant .
par son centre de gravilé.
UI

(ri) 1
/ Ô
D
BC

èB LE 2
1=2 f Led ?9
o & 88
=
83
y.
3
RY
36 LIVRE I. — PHYSIQUE .MÉCANIQUE.

35. Calculer le moment d'inertie d’un cylindre droit cir-


culaire creux, de rayons intérieur et extérieur R, etR,, de

RA
hauteur MH, de densité à, tournant autour de son axe.

LIB
di= TH &r àr!,
o
Rs

.I=H L271% dr ,° — onxUHo/Ri 2 __ RL: A


5 ( £ ï)

Y
LA
R, o ©

SIT
1 rH0 R

|
Œ
2 5

(R2+R?)—=4M(R:
+R?)
)
ER
6 [=
Di

Sir William Thomson a recommandé l'emploi de ces Cy-


IV
lindres creux, qu’on peut centrer facilement et qui donnent
le minimum de frottement contre l'air.
UN

36. Calculer le moment d'inertie d’une sphère de rayon kR,


L

de densité à, par rapport à son diamètre.


RA

Partant d’une tranche cylindrique d'épaisseur dx, on peut


écrire
NT

a = 725 (CR &°) . dæ (<=)


2
rù KR.
CE

rô ‘ ‘
= SZ
fD. (CR? . — 2?) dx — ° S ns = 2 Lr-2ur.
29 19 og d
I/

37. Calculer le moment d'inertie d'un parallélépipède rec-


AS

tangle,.d’arétes d, l,l', de densité d, par rapport à


un axe
Parallèle aux arêtes l", Passant par le centre de figure
(Jig. 9). °
UI

Pour un élément dont les coordonnées sont x, J:5, et la


BC

masse 3 dx dy ds, dont le carré de la distance à


l'axe des =
RY
CHAPITRE HI. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 37
est æ? + y?, nous aurons

RA
dl = ÿ da dy ds(x? + y2),
©

LIB
1 [ [ fter+yr) de dy a:

. ce
I — = f

Y
& (2?
+ 7°) dx dy ds

SIT
ER
= (Rte
à"! 3

)
13 :

ur
ET OR
NIV

#F \12
12
S [2

= 1 (EH) ne
Php: I
= 12Lu(e>.
8
s).
LU

Fig.9
x
RA
NT

nn mm Z nm mom >

:
F |!
Î 0. | - — x
CE

L": ; ;

; 2:
I/

y x
AS

38. Une lame mince allongée est enroulée en anneau; la


UI

lame a oscillé d’abord autour d’un axe Passant par son


centre, puis on à fait tourner l’anneau autour
de son axe.
On demande de déterminer le rapport des rayons de giration
BC

de la lame et de l'anneau. :
RY
38 _ LIVRE I — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Soient / la longueur de la lame, l' son épaisseur, nous aurons

RA
..
K?2—
PH E( F)
= +):
12 12 P

LIB
La faible épaisseur de la lame permet d'écrire

K2 — F,
12

Y
Pour l’anneau, nous déterminons K'? par l'équation connuc

SIT
(problème 35) |

Re i(Re Re). et 4
(RRY
_/R+RŸT
ER /R—R\T
= (+ ) +R) ]=r
IV
Mais
. E 4T°?R°? T?
2 ! — 2 __ it po
UN

Ê—— 12 3 Le.
Donc
ET
K27 3
L

#? ,
Le moment d'inertie de la lame est plus grand que celui
RA

de l’anneau,
NT

39. Calculer le moment d'inertie d’une lentille sphérique


CE

>
I/
AS

s
©
UI

es çenmmmmm
<
BC

s
€ D

Plan convexe, de rayon r, d'épaisseur a,


de hauteur b, de
RY
CHAPITRE III. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 39
densité à, autour d’une parallèle à l'axe de révolu
tion, placée

RA
à une distance l de cet axe.

Considérons une tranche d'épaisseur .dx, de rayon J'» per-

LIB
pendiculaire à l’axe, ct cherchons son moment
d'inertie par
rapport à l'axe de révolution.
Appelant dû l'angle sous-tendu par un éléme
nt circulaire,
nous aurons d’abord

Y
SIT
n 27 Y A r% F
= f f J d0 dy y? — Ode 27) IT
Ed x
CT 25
— LI (2rx— x) dx. ER
2 g ‘

Nous aurons donc


NIV

H
Î (2ræ — x} de — ! TÔ à (£ +2 a 3 rat €)5
O2
| 2

Jo 2g 3 5
3

LU

Mais |
« b=a(2R— a).
RA

Il vient donc

[= 2 RÔ [a(a +} (a+ b?)


=

NT

T2g 3 E 2
— PTS Sa L?+ 100).
6o g
CE

On passe ensuite sans difficulté à l’axe proposé (12).


I/

k0. Gauss a employé, dans ses expériences sur le magné-


AS

Lisme, un équipage formé d’un barreau hortsontal, sur lequel


. à . d .
il fixail, à une distanc e 5 du centre, des pointes Jines des-
UI

ca

tinées à porter deux sphères de rayon r', pesant


p grammes ;
soit q le poids des pointes et K'? leur rayon de girati
on. On
demande de déterminerle rayon de gtralion K°
BC

des sphères
auxiliaires et des pointes qui les supportent.
RY
4o © LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Nous avons

RA
KE o(p+g) 7€ + Sp 2+ qK'?.

LIB
Le dernier terme est toujours négligeable.

M. Calculer les mémes moments d’inertie en fonction des

Y
unités C.G.S.

SIT
Il faut faire disparaître g des formules obtenues, car le
poids en grâmmes exprime dès lors la masse.

ER
k2, La poulie d'une machine d’Atwood pèse 120% et elle
mesure 8%,8 de rayon; son rayon de giration égale 8°%,1;
IV
quel poids. x faut-il ajouter aux poids à mouvoir 2P + p?
UN

Appliquons le théorème des moments des quantités de


mouvement.
2P+p, do 7 de
L
RA

. de ete se .
Mais TH = 8 accélération du poids p.
Donc
NT

P
81—=S
MK?”
2P+p+g R
CE

| T'—120
—= S1
ss \° — gr
1015",
I/

48. Une masse m est tombée d’ une


hauteur IL à un niveau
AS

h ; combien a-t-elle actualisé d’ énergi


e potentielle et combien
luien reste-t-il?:
UI

ILE a actualisé une énergie

(14) mg(H — À).


BC

1 lui reste mg.


RY
CHAPITRE II. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 41
khk. Déterminer le moment C du couple de torsion d’une

RA
balance de Coulomb, sachant. qu’une baguette de cuivre
de
19® de long, pesant 3x,18, suspendue horisontalement par
son milieu au fil de torsion, a effectué 20 oscillations simples

LIB
dont la durée moyenne a été de 65,04.

l—7 [am I
— 4 C — À C?

Y
!

SIT
=
Cr 0 16,18 en unités C.G.S.
ER
Il faudrait donc, pour tordre le fil de l’unité d'angle, égal
à 57°17 44", un couple dont le moment serait égal à 16,13, la
NIV

force étant exprimée en dynes et le bras de levier mesuré en


centimètres.
LU

43. Évaluer le moment du couple horisontal C d’une sus-


pension bifilaire, formée d'un barreau pesant 102,5, sus-
pendu par des fils parallèles écartés de 1,5, longs de 56»,
RA

pour une déviation du barreau de 1°.

Il y a à considérer, dans la suspension bifilaire, le poids du


NT

barreau et la tension des fils : en même temps que le barreau


tourne autour de son centre, il s'élève et glisse le long de la
verticale. II faut donc écrire les conditions d'équilibre d’un
CE

corps libre de tourner autour d’un axe et de glisser le long


de cet axe : pour cela, on égale successivement à zéro les
projections des forces sur la verticale et la somme de leurs
I/

moments par rapport à la verticale passant par le centre du


barreau ; on en déduit, par un calcul connu, d étant la dis-
AS

tance des fils et / leur longueur,


‘ —2
102,5X 1,5
UI

Pad.
C= 7 sino — 4 X 56. sin1°=— 17,638 en unités C.G.S.
BC

6. Quel est le viriel extérieur d’un corps, de volume V ,


RY
42 LIVRE 1, — PHYSIQUE MÉCAXNIQUE.
soumis à une pression p uniformément répartie sur sa sur-

RA
face?

La pression sur un élément de surface est égale à po,

LIB
dont les composantes suivant les trois axes coordonnés sont

—PSGOSæ, —pacosB, —pocosy;

Y
æ, Bet y étant les angles de la normale à la surface avec les
axes. Le viriel est donc égal à

SIT
(5) 5 E(poco+ sax
pocos y +pPoCosys)
Ÿ —=Epo
P rcosu,
ER
en appelant r la distance de l'élément à l'origine et
u l'angle
de la normale avec la droite qui joint l'élément à l’origi
ne.
Mais ro cos pe est le triple du volume d’un cône
IV
ayant son
sommet à l’origine, et l'élément & pour base :
en sommant tous
les termes analogues, nous aurons trois fois
UN

le volume total Y.
. Le viriel extérieur égale donc à pV. |
L
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
RY
CHAPITRE IV. — MÉCANIQUE DES FLUIDES. . 43

RA
LIB
CHAPITRE I.
MÉCANIQUE DES FLUIDES.

Y
SIT
Les fluides, liquides ou gaz, sont des corps dont les molé-
cules sont extrêmement mobiles les unes par rapport aux
ER
autres. Les liquides peuvent être considérés comme incom-
pressibles; les gaz sont, au contraire, élastiques.
La densité à estla masse de l'unité de volume; le poids spé-
NIV

cifique D —0g est le poids de l'unité de volume; on l’exprime


donc en dynes par centimètre cube dans le système C.G.S.
Lespressionss’évalue par unité
nt d’ aire, soiten kilogrammes
LU

par mètre carré, soit en mégadynes par centimètre carré dans


le système C.G.S. Onles évalue encore d’une rnanière relative
en hauteur de mercure; mais cette estimation est incorrecte,
RA

parce que le poids d’une colonne de mercure varie d’un lieu


à un autre. À Paris, l'intensité de la pression exercée par une
colonne de 0",76 de hauteur à o° est égale à 1,014 mégadyne
NT

par centimètre carré ; en tout autre lieu, elle est égale à gAÔ
ou AD dynes. :
À unc profondeur 2, dans un fluide homogène de poids
CE

spécifique D, la pression due au poids du liquide est de AD


dynes par centimètre carré; si l’on connaît la pression F
appliquée en un point particulier sur une surface égale à
I/

l'unité, la pression deviendra


AS

(1) F+ AD,
La différence des pressions exercées en deux points, qui
UI

nc Sont pas sur un-même plan horizontal, a pour valeur


l'intégrale
BC

(2) [ Las.
RY
44 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

Dans un fluide élastique, on a

RA
dp = Ddz et D = K»;
d’où

LIB
l

(3) | P= Pre“.

La pression exercée par un fluide sur un élément de surface

Y
est normale à cet élément ; si p est la pression uniformément

SIT
répartie, et ds un élément, la somme des pressions sur une
surface finie est égale à l'intégrale f pds étendue à tous ses
éléments. .
ER
Quand la surface est plane, les pressions sur les divers
éléments sont parallèles, et elles ont une résultante unique
appliquée au centre de pression. On détermine les coordon-
IV
nées æ1, Yi, 3 de ce centre, comme celles du centre des
forces parallèles, par les formules
UN

Spæd
— <PTas — Spyds
SPyYas > psds
=, — “PSAS,
(G) æ— Epds? n— Épas”? TT Spds
L

Au cas où la surface ne serait point plane, ces forces n’ad-


RA

mettraient pas nécessairement une résultante unique.


Si l’on appelle X, Y et Z les composantes parallèles aux
axes de toutes les forces qui sollicitent
un élément de fluide,
NT

dont les coordonnées sont >, Jets,ona


4 -

(5) |
CE

dp =D (Xdx + Ydy + Zds);

celte équation différentielle permet d'établir la loi suivant


laquellep varie d’un point à un autre, dans un fluide soumis
I/

à des forces quelconques.


Pour une surface. de niveau, dans laquelle
AS

la pression est
| Constante en tous points, on à évidemment

(6)
UI

Xdx + Ydy+ Zdzs=o;

c'est l'équation différentielle des surfa


ces de niveau.
BC

Lorsqu'une masse fluide passe du volu


me +, au volume »v;,
en CXerçant constamment sur le milieu ambia
nt une pression
RY
CHAPITRE IV. — MÉCANIQUE DES FLUIDES. 45
égale à celle de ce milieu, le travail extérieur produit est

RA
égal à

LIB
(7) | [oder
Po

Faisons couler un liquide, sous une charge 2, par un orifice


percé en mince paroi : par application du théorème des forces

Y
vives, nous déterminerons la vitesse d'écoulement par la

SIT
formule 7 à

(S) 2 MP
= ME (} + Po —pi),
ER
si P, Et P, Sont les pressions exercées sur la surface libre et
sur Porifice, exprimées comme À en hauteur du fluide qui
NIV

s'écoule.
Dans le cas particulier d’un liquide incompressible, celte
formule devient, en négligeantp;, — p;,
LU

(9) = V2gh ;
c'est l'expression du théorème de Torricelli.
RA

Quand on fait couler un gaz, il faul tenir compte de son


expansibilité et du travail extérieur produit; l'équation fon-
NT

damentale de ce phénomène est de la forme

(10)
CE

— = Po Vo — Pis + f pd,
28

dans laquelle p, cst la pression du réservoir qui débite le gaz


I/

et p, la pression de l'atmosphère dans laquelle le gaz se ré-


pand. Admettons que le gaz, en passant d’un réservoir dans
AS

l’autre, conserve une température constante : la loi de Mariotte


lui est applicable, et l’on à
UI

sv
19

= Poo log' Po _ Pa log! Po.


22
(a) 25 Pi D Pi
BC

C'est la formule de Navier.


RY
46 ._ LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

RA
CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Densités des liquides par rapport à l'eau a 4.

LIB
Acide acétique, C*H303,H0............ 1,07
»: chlorhydrique saturé à zéro....... 1,17
»- nitrique, AZO5, HO.............. 1,52

Y
» » Az05, 4H0............. 1,42
» » du commerce........... 1,22

SIT
» sulfurique, SO3,H0.............. 1,85
» . » à 50° Baumé....... .….. 1,53
» » à 40° Baumé.......... 1,38

Alcool! absolu ............


ER
......... +. 0,79
Mercure......... ensesssessssssse. .. 13,596
Pétrole...... ou sus. sosssses see
IV
0,88
Naphte......................... ve. 0,85
Huile d'olives... ... srsssesosr eee 0,91
UN

Solution de ZnO,S03 à 5 pour 100..... 1,03 :


» » à 10 » css. 1,06
» » à 15 D ..... 1,09
L

Solution
de GuO,S03 à 5. » ..... 1,03
RA

» : » à 10 » ,.... 1,07
» » à 15 D... 1,10
NT

Densites de l’eau à diverses températures.


0
Oesssssess..s..... 0,999871
CE

sde... 1,000000
5........., .... + 0,999990
LLOREEEEEEEEEEEESSE 0,999947
I/

15..:...........,,. 0,999 16o


u DO s...: 0,998259
AS

50........,...,.... 0,988 100


LORS . 0,958632
UI

Densités des gaz à par rapport à l'air et Poids


spécifiques D
. €R grammes par litre.
Le
BC

ô.ES . D.
Oxygène... .,.,...... +. 1,1056 1,430
Hydrogène .........,,... 0,0692 0,0896.
RY
CHAPITRE IV, — MÉCANIQUE DES FLUIDES, 47
ô. … D,

RA
Azoto............. ses. 0,971 1,256 .
Chlore .................. 2,47 3,180.
Ammoniaque. ............ 0,597 0,767

LIB
Protoxyde d’azote....... * 1,527 1,971
Acide sulfureux. ........ 2,25 2,87
Oxyde de carbone... ..... 0,968 1,254
Acide carbonique......... 1,529 1,977

Y
Formène ......... ... ... 0,558 ‘0,716
Éthylènc ................

SIT
0,971 1,524
_Acétylène............... 0,92 1,165
{

Densités des vapeurs ER


L} P par rapEPP ort & L'air.
Alcool ........ essor essee à 78,4 1,61
Benzine .......,., ,,,..... 80,9
NIV

2,70
Chloroforme ............... Gr 4,20
Eau ..........,,,,,.,.,.. 100 0,622
Éther sulfurique... ........ . 35,5 2,59
Mercure............,......
LU

350 . 6,97
Sulfure de carbone. ........ 48 2,64
RA

APPLICATIONS.
1. Calculer le poids spécifique, en dynes par centimètre
NT

cube, de l’air sec, à séro, sous une Pression de 1,02 mésa-


dyne. ‘
CE

La densité de l'air sec, à Zéro, est égale


à 0,001293
à Paris,
Sous la pression de 1 ,or4 mégadyne
: nous aurons donc, pour
le poids en dynes de 1e,
I/

D D=o0,001293 x 981 x 1,020 = 1,27.


AS

1,014

2. À l'équateur,
UI

le baromètre marque 50%; quelle


hauteur équivalente à Paris ? est la
|
P = 978,103 x 56 x 13, 596 —
BC

980,96 x x x 13,996,
. ° x = 75m, ss.
RY
48 LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
3. Quel est le poids spécifique D, de l'hydrogène au pôle?

RA
À Paris, Regnault a trouvé oë",0896 par litre.

LIB
D, — 0,0000896 x 983, 109 — 0,088 dyne ;

car la pression normale est égale à

983,109 X 76 X 13,596.

Y
SIT
*k. Évaluer en dynes la pression normale à Lille, par
5o° 38' 44" de lalitude et 24" d’altitude.
ER
g = 980,606 + 2,503 X cos 78042! 32" — 3.10 x 24
: = 981,096, (7, HD)
IV

æ — 981,096 X 76 x 13,596— 1,01376 X 10f dynes.


UN

- 8. Evaluer en dynes la pression d’un centimètre et d’un


pouce de mercure, à Paris, pour g = 981.
L
RA

Un centimètre équivaut à 13337 dynes.


Un pouce vaut 2,54, soit 33836 dynes.
NT

6. Un vase est animé d’un mouvement ‘de rotation autour


de son axe; il renferme de l’eau. Déterminer la forme de la
CE

surface libre du liquide et-calculer le nombre de tours néces-


saire pour qu’un point À de cette surface, placé à 10°" de l’axe,
soit sur une pente de 20° ( fig. 11).
I/

Nous avons, pour-une vitesse w,


AS

X=mux, Y=mey, L= mg.


UI

Les équations différentielles des surfaces de niveau sont


donc |
xdx+wydy — sd: — 0,
BC

(6)
| = Ô
+y)+c.
RY
CHAPITRE IV. —
MÉCANIQUE DES FLUIDES. 49
Ce sont des paraboloïdes de révolution autour
de l’axe des

RA
5: la méridienne a pour équation
|

Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
RA

D'autre part,
mo ) 2RR\?.
NT

NS Lang 20° = mew? 7 = m | = r';


6o
nm — 32,55.
CE

1. Une porte d’eau, Pivotante sur


de

son axe O7, est for-


mée d’un rectangle ABCD et d’un
quart de cercle ADE de
I/

rayon R; calculer la longueur AB


à donner au cété lorison-
tal du rectangle pour que la porte
s'ouvre dès que l’eau
AS

affleure en EAB (fig. 12).

Posons AB — « ct égalons les momen ts des pression


UI

cées sur le cercle et le rectangle par rappo s exer-


rt à l'axe.

R RE =2T
BC

& :
Î Î æy dx dy — f Î æy dx dy.
0 0 +0
W. 0 |
&/
RY
5o . LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Intégrant et réduisant,

RA
R* —
— R’4°

LIB
, _L
Ê— —:
2

Fig. 12

Y
3

SIT
E 7 olA B L
ie
Y ,R
IV ER
D C
L UN

8. Déterminer la pression totale et le centre de pression


pour une surface rectangulaire de hauteur h, de largeur L,
RA

placée verticalement dans l’eau et affleurant la surface :


Lr?
NT

P—=7/2D 5 = 89 ? tarD—sg;

(4) Ps, = Fe
CE

= Te.
I/
AS

9. On superpose dans une fiole cylindrique quatre liquides


de densités différentes : comparer les pressions exercées par
ces liquides sur la surface latérale du vase, sachant que les
UI

masses du liquide sont égales.

Soient D;, D,, D, et D, les poids spécifiques des quatre


BC

liquides ; A4, he, À; et k, leurs hauteurs respectives, et R le


rayon de la fiole.
RY
CHAPITRE IY. — MÉCANIQUE DES FLUIDES. 51
La pression exercée sur le liquide inférieur est égale à

RA
DA, + D,/e + D, 2; == 3D,A; ;

LIB
la pression sur la paroi est donc

hs
|
27rR (GDiki+D,h)dh=6GrRAD,k,+ RD,
(2)

Y
| .

SIT
= RCD.) D
Les pressions des quatre liquides seront entre elles comme
ER
NIV

10. Un manomètre, en forme de siphon, contient du mer-


cure, de niveau dans les deux branches; on produit d’un
LU

côté un excès de pression qui déprime le mercure d’une hau-


teur 5; on demande la durée de l'oscillation ainsi produit
e,
sachant qu'il y a dans chaque branche une hauteur h de
RA

mercure ?

La section du tube étants, on a


NT
CE
I/
AS

FT 35 (10, IT).
5
Î

o
UI

Cette période est la même que pour un pendule de lon-


h p. : . ….
gueur l — 3° Newton avait formulé cette loi dans ses Prin-
BC

cipes ; elle est à retenir.


RY
CA
22 . LIVRE [. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

11. Une colonne verticale de 20" de hauteur est remplie

RA
d’air, à la pression normale; calculer en kilogrammes la
pression totale exercée sur la surface latérale, sachant
que la colonne est Cy lîndrique et que son rayon R est égal

LIB
à 0®,5. 7
k
(3) .
p= FR [0 ets, |

Y
27 RP ph _2rRp [AK AK? |

SIT
KR (= tre)
—2TRp,h — 62" 83 X 10333— Gigtonnes.
En nous
à arrêtant au premier terme du développement de
ER
(efh— 1), nous négligeons K : la valeur de ce coefficient est
_ du reste fort petite.
IV

En rapportant le poids spécifique àau kilogramme par mètre


cube, et la pression au kilogramme par mètre carré, nous
UN

avons
L

Il faut observer que K varie avec. la température.


RA

12. Un baromètre marque


NT

ov, 760 au pied d'une tour, el


0,754 au sommet; quelle est la Lauteur de la tour ?
CE

(3) | ‘ P = Poe*,

J (2)= Lt pe760
K © \n/ Ko,4343 ° 954
I/

Ici nous prendrons pour K la valeur 0:001298


AS

0,760 X 13,596 qui est


encore égale à 1,25 x 10".
Il vient
UI

1 I _ 8
K 0,4343
— 17810,
3 —17810 x logi »00799— 61,23.
BC

C est la formule de Halley.


RY
CHAPITRE IV. —
MÉCANIQUE DES FLUIDES. 53
La formule de Laplace est, en tenant compte des
tempéra-

RA
Lures,
3 — 18393[1 2 X107%(4+ 4,)] log Z_.
? Po

LIB
13. On a observé, en deux points d'altitude différente, les
hauteurs barométriques K et h aux températures T et t; cale

Y
culer la différence de niveau 3 des deux points, en admettant

SIT
que la tension de la colonne comprise entre les deux stations
L. |, +
at partout la même valeur moyenne el une lempéra-
t ER
ture uniforme
A

Égalons les poids de la colonne d'air et de la différence de


NIV

hauteur de la colonne mercurielle : |

H + 2
LU

10005 X 0,001293 de OH —/)18,506.


560
D ———
RA

| On en tire
6 AL: T4),
00 ————
NT

IH + A 1000

C’est Ia formule de Babinet.


CE

14. Un tube de verre de Cagniard-Latour èst terminé par


deux calottes hémisphériques : démontrer que la chance
de
I/

rupture est plus grande suivant une génératrice que


perpen-
diculairement à l’axe. |
AS

Soit {la longue


du ur
tube, R le rayon du cylindre, e l’épais-
seur du verre et? la pression intérieure du gaz liquéfié.
UI

La pression dans le sens de l'axe rR?p agit sur une sec-


.
tion 2%Re; soit. par unité
2 R
de surface E; la pressio. n perpen-
BC

diculaire à l'axe est égale à (2R7+7R)p et elle agit sur


RY
54 | LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

une section (2/+2#R)e, ce qui fait par unité de surface ré-

RA
sistante
(2l+rR)Rp _ Rp
({+rR)2e: 2e

LIB
Le facteur K est évidemment plus grand que l'unité, vu
surtout la grande longueur de ces tubes par rapport à leur
diamètre.

Y
+

SIT
15. Un aérostat, de forme à peu près sphérique, de 10* de
diamètre, renferme du gaz d’éclairage sous une pression de
Soo®® de mercure, alors que la pression extérieure est égale
ER
à 760" au niveau de la mer; quelle force tendra à déchi-
rer le taffetas, sur une longueur égale à 1", à 1000" d’al-
tétude?
IV

Calculons d’abord la force élastique de l'air à 1000" d’alti-


UN

tude : elle est égale à G7o"" environ. |


L’excès de pression intérieure égale donc 13o"",
Or considérons ( /ig. 13) un point O de la surface du bal-
L
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC

lon, etprenons-le pour centre d’une circonférence, de rayonp,


que nous partagerons en 27 parties égales; menons par
RY
CHAPITRE IV. — MÉCANIQUE DES FLUIDES. 55
chaque division un plan normal à la surface. La tension
élas-

RA
tique du taffetas étant égale à fpar mètre de
longueur, Ja
force exercée sur AB est égale à j x AB — f _… dont la com-
Fr | a N T0 !

LIB
. -
posante normale suivant ON est JTTP 7p r étant

le rayon de
courbure de AOÂ'; même action sur A'B', et nouvell
e résul-

Y

tante sur ON, égale » 4 T :
à . £, soit en tout

SIT
/ ER
La section perpendiculaire COC' donnera de même deux
résultantes, dont la somme sera
NIV

T I
1

2f — 12
mn 7
LU

si nous appelons 7’ son rayon de courbure. Pour


tous les élé-
ments, nous aurons donc
RA

CETg
2n
LINn ER TRE I
(+ 2)=re (R+x)
NT

R et R’ étant les courbures principales. Dans le cas


d’un bal-
lon dont la forme est celle d'une surface de révolution,
CE

R=—R/, et nous pourrons égaler la pression excéda


nte à
de l’intérieur vers l'extérieur à cette force, rapportée
à l'unité
d’aire.
I/

2
0=f
AS


=
UI

Prenant le kilogramme et le mètre pour


unités, il vient
BC

f=5x Dex qe,


RY
56 ._ LIVREI, — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
16. Calculerle travail qu’il faut dépenser pour comprimer
Some d’air, pris à une atmosphère,et les réduire au volume

RA
de 5%, à une température constante égale à séro.

LIB
v=5
CO: 0
=5 f pd
_—
= povolog!
!
=Ps.
p:=50

(7) 4 10333 ,
| 1,298 90 X 1,298 X log 10,

Y
10333 X 50 x 2,3026 — 1189638ksm,

SIT
17. Quel temps mettra à se vider, par un orifice de 11 percé
en mince paroi dans le fond, un réservoir de forme cubique,
ER
mesurant 1% de clé et contenant 1%° d’eau? On négligera
la contraction de la veine.
IV

S désignant la section du réservoir, s la section de l'orifice,


UN

À la hauteur de la surface libre au-dessus de cet orifice,


nous
aurons
— Sdh=sV2ghdt,
L

dh o
RA

ni £a
2Vh S 2

Intégrant entre les limites o, H, Teto, il vient


NT

PRIVE
s . ENT
CE

Oo
o .

18. Trouver la loi des variations de la vitesse w dans le cas


précédent.
I/

|
1
AS

— à +i/£e
wi

2
nn SU/S,
s .
= V2gh=V2$l
UI

— a ët
BC

19. Quel est le rapport des vitesses d’éco


ulement de l’eau
et de l'air sous une même charge de 1°
dur A
d’eau?
RY
CHAPITRE IV, — MÉCANIQUE DES FLUIDES,

ot
NI
Pour l’eau,

RA
. { — 1%: 40.

Pour l'air, .
sp — 3858.

LIB
La vitesse de l’air est 27,73 fois plus grande que celle de
l'eau sous la même charge.

Y
SIT
20. Calculer la vitesse d'écoule
,
ment de l’air, maintenu à
séro, passant d’un réservoir à o", 760 de pression dans un ré-
servoir à 0®,750,

cp — 2 X 9,81 X (10333 — 10197)


ER
— 45,43.
EE 1,293
NIV

Pour une faible différence de pression, la formule de Ber-


noulli donne des résultats exacts : tel est le cas de ce pro-
blème. :
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
.D8

RY
LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

RA
LIB
CHAPITRE V.
CAPILLARITÉ.

Y
SIT
Le

On étudie, sous le nom de phénomènes


capillaires, 1es déni-
vellations et les incurvations de ER
‘la surface terminale des
liquides, au voisinage des parois solid
es et dans les tubes de
faible diamètre.
|
IV
Laplace à donné, en 1807, une expli
cation de ces faits, ba-
sée sur les forces attractives qui s’exe
rcent entre les molécules
UN

liquides, dans les limites de leur


sphère d'activité; Gauss a
élargi cette théorie par une appli
cation heureuse du théorème
des travaux virtuels. On peut déduire
de l'analyse
de Laplace,
aussi bien que de celle de Gauss
L

, que la surface libre des li-


quides est le siège de forces de
tension, qui ont pour effet de
RA

rendre son aire minimum, comm


e si cette surface était con-
Slituée par une membrane élastique, tenda
se contracter sur elle-même.
nt constamment à
NT

Il est extrêmement avantageux


de faire intervenir, dans
l'étude de la capillarité, cette tensi
on de la couche superfi-
cielle : elle existe du reste
CE

(°), et l’on à pu non seulemen


la constater, mais encore la mesur t
er. En Partant de ce fait
expérimental, Yung donna, en 1805, une théorie
lique de la capillarité, mathéma-
I/

que Plateau, Dupré, Lama


M. Van der Mensbrugghe rle et
ont complétée heureusement.
La tension superficielle vari
AS

e avec la nature du liquide


et
UI

(*) On a contesté la réal


ité formelle del à tensi
. Fait qu’une réalité on superficielle; elle n’au-
d'équivalence, Comm e les forces résultantes de
la Méca-
nt de la pression exercée par
BC

les gaz sur


» Ce qui n’empèche pas d’en
rai-
RY
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. 59
avec celle du milieu qui est au contact de la surface
termi-

RA
nale du liquide. On pourrait la mesurer par le travail
néces-
saire pour produire un accroissement de la surface
égal à
l'unité d’aire; mais il est plus facile d'en exprimer la gran-

LIB
deur en fonction de la force qui maintient réunis les bords
d’une section faite dans Ja surface ; en conséquence, on l’éva-
lue en dynes par centimètre de longueur.
Le Tableau ci-dessous donne les valeurs les plus probables.

Y
de la tension superficielle À pour quelques liquides usuels,
au

SIT
contact de l’air, vers 15°.

Poids Tension
spécifiques superficielle
Liquides.
Densités
0 — -
ER Ôg=D
en dynes.
A
en unités C.G.S.
Eau................ . 0,999 980,02 77,0
Liquide glycérique . .. I,E1
NIV

1088 ,g90 27,0


Alcool......... serres 0,79 375,00 25,0
Chloroforme ........... 1,50 1471,30 ‘ 30,0:
Éther................. 0,71 696,50 18,2
LU

Mercure............... "13,50 13243 ,50 540,0

L’équation d'équilibre d’une masse liquide isolée est


RA

I P
+ =const.=£,
Fr

Gr) R A
NT

R et R' étant les rayons de courbure principaux au point de la


surface considérée et p la pression normale à cette surface
CE

par unité d’aire : c’est l’équation d’une surface à courbure.


moyenne constante (plan, sphère, cylindre droit circulaire,
caténoïde). Dans une bulle creuse isolée, telle qu'une bulle
I/

de savon, la pression de l'air intérieur surpasse la pression


:
extérieure d’une quantité
AS

4 A
(2)
UI

KR:

Contre
BC

une paroi plane verticale, avec laquelle l'angle de


raccordement est 8, le poids du liquide soulevé par unité de
RY
60 LIVRE 1, — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
longueur
D est À cos, 2 et la hauteur s du ménisque est donnée
par l'équation de

RA
(3)5 _/2A .
=
= — +
+(/ (1—sin@);

LIB
D étant le poids spécifique
du liquide (Sig. 14).

Y
Angles de raccordement 0.

SIT
|. Eau............. 175°20" (ascension)
Mercure ......... 37° à 46° (dépression)
IV ER
Fig. 14.
L UN
RA

La connaissance de 8 est importante ; elle permet de ré-


soudre avec une facilité extrême la plupart des questions de
NT

capillarité, en égalant le poids du liquide soulevé ou


déprimé
à la composante verticale de la tension superfic
ielle.
CE

Dans un tube de rayon r, la dénivellation du liquide est


produite par une force

(4) ee +oarrA
I/

cos:
2% eSt le périmètre d'attache. Si l'on appell
AS

e X là hauteur
moyenne du liquide, on a l'équation
d'équilibre
UI

(5) 2Tr A Cos0—rr°AD.


Cette hauteur moyenne du liquide est celle d’un
cylindre
liquide de poids équivalent à celui
BC

du cylindre soulevé ou
déprimé ; elle est égale à
la distance du point le plus bas du
RY
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. : G1
ménisque au niveau général, augmentée de #7. L'équation

RA
de la surface terminale est.

LIB
(6) A fr :
(es es

Dans un tube de section droite circulaire, de rayon r, on

Y
aura

SIT
D =$; cos 0.
sn

ER
Entre deux lames parallèles, distantes de à, celte équation
devient
NIV

2À 7
(6) | ST D 5 cos;
LU

pour d—7", s'— 3.


La loi de Jurin résume ces résultats : les hauteurs moyennes
sont en raison inverse des rayons des tubes ou des distances
RA

des lames, aliis non mutalis.-


Dans un tube conique, à axe horizontal, dont les sections
extrêmes ont des rayons r et r’, la pression exercée sur Îes
NT

ménisques par unité de surface est égale: à


CE

27 À cos9 cos 8
3
el 271" À cos cosB
Fr . ri"?
à 9
I/

26 étant l’angle au sommet du cône : la différence de ces


pressions est égale à
AS

(9) 2A cos
0 cos GC)
I 1
UI

eLet elle pousse la goutte vers le sommet si 0 est plus grand que
BC

=,
5 vers Ja base si 0 est moindre que ©= (ig. 15).
Y
62 LIVRE 1. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
La formation des gouttes à un orifice capillaire s'explique
enfin par la tension superficielle du liquide
; le poids des

IBR
Fig. 15.

L
ITY
gouttes est proportionnel au périmètre d’attache et à la ten-

RS
sion À ; c’est la loi de Tate. IVE °

APPLICATIONS.
1. La tension superficielle de l’eau À est égale à 57
dynes
UN

par centimètre : quelle est la valeur numérique


a de cette
tension en milligrammes par millimètre ?
° &æ _ millimètre dyne Lo 7 1
L

.À centimètre ” milligramme — 10 0,981 9,51”


RA

À |
AR Tr 7188.
NT

2. M. Van der Mensbrugghe tend horis


ontalement un Jil
de coton xy, et il dispose en dessous
un tube de verre étiré
très fin, muni d’anneaux très légers de
laiton aux extré-
CE

milés ; UR minuscule plateau de balance en papie


r est attaché
I/
AS
UI

€R son milieu (fig. 16). À l’aide


n ° 7

d’un Pinceau, il forme entre


9 Q
e
.

le Ji et le tube une membrane de


BC

liquide &lycérique, qui sou-


tent le tube et sa charge, Le poid
s total du tube, des anneaux
Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. 63

AR
et du plateau est de 05,71; sa longueur égale 14%: on sur-
charge le plateau de of", 05 et le tube se détache. Déterminer
par cette expérience la tension superficielle du liquide em-

IBR
ployé. |
2Al= charge en dynes = pp,
0,71 X OS1

YL
= 26,6.
À == 28

3. A. Terquem plongeait dans un liquide glycérique une

SIT
charpente légère formée de deux aiguilles de laiton argenté
AB, CD, réunies par deux Jils de soie AC et BD ; il obtenait
de la sorte une lame liquide, limitée latéralement par deux
ER
arcs de cercle de rayon R (fig. 17). Le poids p de l'aiguille

Fig. 17.

>
NIV
LU
RA
NT
CE

inférieure et de sa charge M était de 118,2 et sa longueur L


I/

de 120%, On demande de calculer la valeur numérique de la


tension super ficielle À du liquide, sachant que R égale ge (1),
AS

(*) Le rayon R se déduit de la mesure de 2 = AC ct de la connaissance


UI

de L'; on a cn cffet |
: k=2Rsin8,
ll=28kR.
\ | .
BC

L se mesure au cathétomètre ainsi que l'; 8 étant le complément de &, on


pourrait calculer de la sorte la valeur de «.
L
Y
64 LIVRE.1. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
et l', la longueur des fils de soie, égale 33°*,68 : on néglige le
poids des fils et de la lame liquide.

IBR
En appelant T la tension des fils, on à

2Al—=p—2Tsinaæ—p—2T cosf.

L
Or on démontre sans peine que T — 2 AR; il vient donc

ITY
2Al—= p — &AR cosB,
d'où enfin

RS
À = P = P
__2(/+2Recosf), L+ 2R cos
: 2R
IVE
11 faudra multiplier p, exprimé en | grammes, par 981 pour
l’'exprimer en dynes.
UN

. Terquem a trouvé par ce procédé une valeur de À égale à


28,45.
L

k. On souffle une bulle de savon de 10°" de diamètre; quel


RA

est l’excès p de la pression intérieure en dynes par centimètre


carré? On prendra pour À : 28,45. |
NT

(1)
. Up
GA
— FT = 1x
4x8,
7818
|
= 22,76 dynes.
CE

5. On plonge un tube de o®,1 de rayon dans l’eau; quelle


est la distance du point le plus bas du ménisque au niveau
I/

général du liquide ? Le ménisque est supposé sphérique.


AS

Le volume du ménisque= rr$—£nr$= ini,

(5) orrA cos17820 = rr°æ D + Er D,


UI

x = 1,03.
BC

t
6. Deux lames parallèles, écartées de ot, 107, sont plongées
4
Y
CHAPITRE YV. — CAPILLARITÉ. (6

AR
dans l’eau; à quelle hauteur moyenne s’élèvera ce liquid
e
entre les deux lames ?

IBR
L.0,107.D —"2A cos,
À =-— em, 46.

YL
7. L'eau s'élève dans un tube capillaire à une
hauteur de
13 on fait couler une goutte d’alcool dans
le tube par la
partie supérieure : la colonne s’abaisse aussité
t. Calculer cet

SIT
abaissement. -
h À 2 9 en
(6) K À fix = o 53,

—=I—-0,33 —
ER
om, 67.
NIV

8. L'alcool s'élève de 0,92 dans un tube de verre


dont la
section droite est circulaire et Présente o%,065
de r'ayon ;
quelle sera son ascension dans un tube de section
elliptique, :
LU

ayant ses axes respectivement égaux à 0,13 et on,


03 ?
. 2
6 k KR 2R,R;
RA

(0) Tri Re)


K, R
NT

L'= 1 — h ITR
R(R; + R;) 100,98.
— pom
CE

9. Laplace demandait à l'abbé [aüy quelle serait l’ascen


-
sion d’un liquide dans l’espace annulaire compris
entre deux
tubes de même substance, de ra yons r et r".
I/

|
L'ascension sera la même que dans un tube
AS

de rayon Fr,
car, les volumes étant proportionnels aux
périmètres d’at-
lache, on peut écrire
UI

BI? r%)h orr+aonr


RP PU arr 7
BC

Donc 2 ==}.
W.
5
Y
66 LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
10. Calculerla constante capillaire d’un liquide de den-
sité 0,8, sachant que la hauteur d'élévation de ce liquide dans
un tube de o®",1 de rayon est de 1°%,3. On supposera que le

IBR
liquide mouille la paroi, c'est-à-dire que l’angle de raccor-
dement est égal à séro; puis on considérera le cas où cet
angle est égal à 45° (*).

L
Il s’agit évidemment de la. hauteur moyenne d'élévation du

ITY
liquide. -
Dans le premier cas,

RS
orrA=Tr°hD,

A= AD — 0,05 X1,3X 0,8 x 981 — 51.


IVE
Si nous faisons 0 — 45°, nous aurons à diviser ce résultat
; | I
par'Cos45 = —,.
UN

| V2 |
A=7t1,91.
L

11. L’angle de raccordement du mercure avec le verre


RA

étant égal à 37°, quelle sera la dépression moyenne dans un


tube de o",o1de rayon?
NT

(5) : amrAcos®—mr®hD,
h = Gen, 47.
CE

12. La solution précédente ne convient pas au calcul des


dépressions barométriques, parce que @ varie de 36° à 46°,
I/

suivant l’état de pureté du mercure et de netteté du verre, el


AS

une semblable correction présenterait une grande incerti-


tude (?). Les Tables sont basées sur la mesure des Jièches des
UI

(*) Question posée aux examens de licence par la Faculté des Sciences
de Paris, session de juillet, 1885. |
BC

(7) Dans un mème tube de o®,4 de rayon, Bravais a observé des dé-
pressions de of",0o12 à 0°",079.
Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. 67

AR
ménisques : on demande de calculer la Jèche
f dans un tube
de o%,5 de rayon pour 0 — 4o° (fig. 18).

IBR
YL
SIT
nensomcsepee

ER
f=r( : 1— sin0 7x 0
— sin0) — SG
NIV

= rtang (F- J

f = 0,928.
LU

Pour 0 — 46», J = 0", 20.

13. À quelle hauteur l’eau s’élève-t-elle contre une paroi


RA

verticale parfaitement mouillée ?


NT

(3) . . 5 — VS — o°m,396.
CE

1%. Mesurer l'aire totale du ménisque soulevé


contre une
parot verticale.
I/

Cette aire égale 422, car le poids du liquid


e soulevé étant À
par centimètre, en dynes, la base du cylind
re à pour surface
AS

À —
I r2
——
D 27°
UI

15. Dupré suspendait au plateau d’une balan


ce un anne au
de laiton bien décapé, dont l'axe était
BC

vertical et la section
droite inférieure parfaitement horis
ontale ; il l'amenait à
Y
68 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
affleurer à la surface de l’eau. Quelle est l'augmentation de
poids de l’anneau, dont le rayon est R?

IBR
. p=4rRA en dynes.

L
16. On fait adhérer un disque de verre de rayonr à la sur-
face de l’eau; calculer le poids de liquide qu’il soulèvera

ITY
‘quand on cherchera à rompre l’adhérence.

Le poids P du liquide soulevé est égal à la résultante des

RS
tensions superficielles sur le pourtour du disque ; pour passer
des dynes aux grammes, il faut multiplier par g.
!
IVE
P = Try A sin 8.

47. Simon de Îlets introduit 1*,7 d’eau entre deux disques


UN

circulaires de 10°»,S8 de diamètre ; il est facile de calculer leur


distance e ; on demande de déterminer aussi la charge p né-
cessaire pour les séparer.
L
RA

1,7
e— —£4 — 0,019.
Tr? »979
NT

La charge p est égale au poids d’une colonne d'eau ayant


pour base la surface des disques, et pour hauteur À la déni-
vellation produite entre deux lames séparées par la distance
CE

e des disques.
h=—= 5,5,
p = 490500 dynes — 5008".
I/
AS

18. Æ. Desains a mesuré l’épaisseur d’une goutte de mer-


cure de grand rayon, étalée sur un plan de verrehorisontal;
e—=0",349. La dépression 3 du méme mercure est de o°",151
UI

(fig. 19). En déduire les valeurs de À et de 0 pour ce mer-


cure.
BC

2 À .
5 — D 6 —sin6).
Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. 69

AR
Quand le plateau devient horizontal, 8 augmente de =.
2

IBR
2/5 Cr cos6).
(1+ 50

YL
Fig. 19.
:
,

‘:

SIT
e
:
,
:
i
L

ER
NIV
LU

On en déduit
RA

(sin? —
=
2 (083 AY &
0
= — NT.
tang-
e—:V3
nn

NT
ARS

Ô ° Pa
2 COS -
2
CE

vient 9—4r1°56" ct À — 430, valeur trop faible.


,
I/

19. Une goutte de liquide a une hauteur e au-dessus du


plan de sa section maximum; déduire de cette donnée la va-
AS

leur de la tension superficielle de ce liquide. On supposera


que la goutte a un rayon infini.
UI

Menons deux plans verticaux parallèles acf et bdg, à droite


et à gauche du centre de la goutte (3. 20), distants de l’unité
de longueur; la pression hydrostatique sur le rectangle abcd,
BC

situé au-dessus du plan MN de la section maximum, est égale


Y
Oo LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
“1

à la tension À exercée sur le bord ab, et nous pouvons écrire


__@D

IBR
À
2

Fig. 20.

L
ITY
RS
IVE
C’est la formule employée par M. Quincke.
#
UN

20. On plonge verticalement dans l'eau un tube de verre


L
RA
RENÉE
NN
NT

\,
CE
INK

LA
I/
AS

cylindrique et on l'en retire avec précaution; quelle est la


hauteur de la colonne liquide qui y reste suspendue?
UI

RI* LD —92A cos0(rr +rr').


BC

k est égal à la somme des colonnes soulevées dans des tubes


de rayons égaux au rayon intérieur et extérieur du tube
pro-
+

Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ,

AR
° 71

posé. Si l’on soutirait de l’eau au ménisque inférieur à l’aide


d’un tortillon de papier buvard, de manière à l’aplanir, on

IBR
aurait 77° d—2A cosôrr (fig. 21).
21. Dans un tube capillaire très fin, l’eau est soulevée
d'une hauteur k; ? on retire le tube et il se orme à son extr'é-

YL
Fig. 22.

SIT
ER
NIV ù
.
LU
RA mon
NT

mité une goutte de rayon r; soit k' la hauteur du liquide qui


reste suspendu par capillarité. Déduire de h, h' et r la valeur
de À (fig. 22). :
CE

Considérons la portion de la goutte, située au-dessous du


grand cercle horizontal du rayon r, comme une demi-sphère.
11y à équilibre entre l’action de latension superficielle exercée
I/

le long de la circonférence 2x7 d’une part, et d'autre part le


poids de la demi-sphère augmenté de la pression hydrosta-
AS

tique de l’eau suspendue dans le tube.


UI

2TA Tr — SrrD+rriD(n— r—h),

À — r(R'— h)— _. |
BC

Ce procédé a été appliqué par M. Sentis.


#

Y
72 LIVRE I. —
PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
22. A1. Duclaux ptons
plonge dans l’eau un densimètre de Gay-:
/
Lussac,
- ? pesant 275,22,
/75<43 de 0,5, de rayon:on verse un £ peu de
»
vapeur d'éther à la surface
du liquide; calculer l'effet de

IBR
capillarité et en déduire le relèvement de I ‘instr
ument.

Dans l'eau 25 A7 — 941,7 dynes

L
Dans l'éther 25 A'r = 57,15 dynes

ITY
Différence...... 184,55 dynes — TG du poids.
: Er EN

Soient AZ le relèvement, ct AA la différence


de tension: on

RS
à

2R AA — RIAD,
IVE
Le oh 244
rh
Ah = 0,94,
UN

23. Deux réservoirs


. sont en Communication par un
légèrement conique dont l'axe est horis tube
ontal et dont les dia-
L

mètres aux extrémités sont 0,16 0,2;


e d’eau une goutt
s’est condensée dans le tube qu'elle
RA

obstrue ( fig: 23). Quelle

Fig. 23.
NT
CE
I/

_28- RE îr
AS
UI

est, en dynes par centimètre


carré, la différence de pression
Compalible avec l'équilibre
de. ta goutte, l'angle 26 au
BC

met du cône som-


étant égal à 159.
Y
CHAPITRE YV. — CAPILLARITÉ, 73

AR
La différence des pressions est égale à

IBR
1 I
(9) 2A cosB cos (à — ï) — 1488 dynes par cent. ‘ carré.,

La pression est plus grande en A qu’en B.

YL
24. Fung, ayant introduit une petite quantilé d'huile par

SIT
le sommet d’un tube capillaire plongé dans ! ‘eau, vit le niveau
de l’eau baïsser notablement : la hauteur moyenne de l’eau
était h et celle de l’huile L', Déduire de cette observation la
tension À' de l’eau au contact de l'huile. ER
Le poids total des deux colonnes liquides soulevées est égal
NIV

à la somme des poids soutenus par les deux ménisques; sup-


posons-les de même forme: il vient

2R (À + A')cos0 == 772(h D + L'D').


LU

25. On donne la tension superficielle À d’un liquide en


RA

dynes par centimètre de longueur; en déduire le travail &


nécessaire pour faire varier de l'unité d’aire la surface d’une
membrane de ce liquide, en unités C.G.S.
NT

Soit une membrane ABCD fixée en CA, AB el BD, pouvant


S'allonger sur son côté CD, et présentant: 11 de surface
CE

(Jig. 24); un accroissement CD C'D'— 48 nécessite un travail


GdS; or, ce travail est égal à À x C’D'x CC’; donc
I/

GAS = AdS.
AS

La tension superficielle par unité de longueur est numéri-


quement égale au travail rapporté à l’unité d’aire. ‘
UI

26. Calculer le travail nécessaire pour doubler le rayon


BC

d’une bulle de savon de 5°", la pression extérieure étant de


76%; on évaluera ce travail en er gs.
74

Y
LIVRE Y. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.

AR
La tension superficielle du liquide exige üun
premier travail
Sa
égal df 2AdS, soit, d’après les données de la question,

IBR
S
.
égal à

STACRE— R?)= 87 x 27(10— 52) — 30892 ergs.

L
4

ITY
Fig. 24.
A B

RS
IVE
C D
1

ci ----D
UN

!
Ù i
4

Ÿ
A
L
RA

Au lieu d’invoquer les Conclusions


du problème précédent,
nous eussions pu établir directem
ent cette expression du tra-
vail moléculaire : nous avons
en effet
NT

fra 2 f Sadep li
£A
|
R à: RREAR = 8rA (RER).
CE

Mais il faut développer de plus


un “travail extérieur, em-
ployé à refouler la pression de
l’atmosphère : ce travail, beau-
Coup plus considérable que
I/

le premier, est égal à


P(Pa— i)= 1,014 x 106%
AS

ST(RÈ—R}?)
= 3,717 X 10° ergs.
UI
BC
Y
CHAPITRE I. — DILATATIONS ET CHANGEMENTS D'ÉTAT. 7

AR
IBR
Re

LIVRE IL

YL
CHALEUR.

SIT
CHAPITRE ER L.
DILATATIONS ET CHANGEMENTS D'ÉTAT.
NIV

La chaleur dilate les Corps.


LU

Le volume d’un corps est donc une fonction de sa tempé-


rature £:
| Le
PSEf+ fo Ho te
RA

_ Cette série est toujours assez convergente pour qu'on en ar-


NT

rête le développement aux premiers termes : on emploie le


plus souvent, pour représenter le volume des corps aux di-
verses températures, des formules empiriques de la forme
CE

P=p(i+at+ bP+cB+...)
L'expérience donne la valeur du coefficient moyen de dila-
tation entre des températures # et £';
I/

oo — p

EEE D
AS

Constatons que K est une fonction de £ et de #!.


UI

. . d
Le coefficient vrai T est donné par le calcul
BC

(1) K=Tde =a+2bt+3ct+....


76

Y
LIVRE MH. — CHALEUR.

AR
Pour certains Corps," on peut écrire plus
simplement
P = p5(1 + at); alors K est constant ct égal
à a.
D'une manière plus générale, si nous représ
entons la dila-

IBR
tation cubique par 7» NOUS aurons P—6,(1+7);
pour un
Corps isotrope, les variations de surface d’une
section plane
. 2
seront données par la formule S — SO +y}
= S(1+ 2 y)et

L
les variations de longueur d'une arête rectiligne par la for-

ITY
1
mule L= L(1+ y} —EL,(r +37). Les coefficients de dilata-
tion linéaire sont donc égaux au tiers et les cocfficients
de
dilatation superficielle aux deux ticrs de la
dilatation cubique.

RS
du corps. | —.
Les températures se mesurent par les
variations de volume
d’un corps dont le coefficient de dilatation
reste constant dans
IVE
les limites de l'expérience : on a dans
ce cas 4— ©,
«a
Dans les corps auisotropes, la valeur
du coefficient linéaire
UN

varie avec la direction que l'on considère.


M. l'izeau a appelé
dilatations Principales celles que l’on
observe dans la direc-
tion des axes d'élasticité : nous les
écrirons 9,9" et 0”. On
démontre que le coefficient de dilatation à, dans
L

tion quelconque définie par ses angle


une direc-
s «, 6 et y avec les axes,
RA

est égal à
,
\

(2)
\

= 9" cos?c + 0" cos B + 5" cos® J.


NT
Oo

Le:coefficient de dilatation cubique À


est égal à la somme
des trois coefficients de dilatation
CE

principaux :
A — )' à" + à”,
I/

Dans Ja dilatation, une face plan


e reste plane, mais elle
cesse d'être parallèle à sa posit
ion première; soit
AS

À ax +by+cs
UI

l'équation de celte faceà zéro :


à £ degrés, elle devient
ax
BC

oY . CZ .
LHOË 1406 1 +074
Y
CHAPITRE I. —

AR
DILATATIONS ET CIRANGEMNENTS D'ÉTAT.

SI
Ni
X, Yet Z sont les ‘coordonnées d'un point de la face à «,

IBR
X=zx(i+ 0e), Y=y(i+de), Z=as(1+ ds).
Les gaz se dilatent avec une grande régularité, et l'on peut
représenter très exactement leurs variations de volume et de

YL
pression par les formules

PF (1+ at),

SIT
P=Po(i+aé);
a est le coefficient de dilatation sous pression constante et a! le
ER
coefficient à volume constant. Sauf pour l'hydrogène, & est
plus grand que &! : cette différence croît pour un mêmeggaz
avec la pression, pour des gaz différents avec leur compressi-
NIV

bilité ; il est probable qu’elle serait nulle à l’état parfait, siles


gaz suivaicnt la loi de Mariotte.
On a entre les volumes et les pressions d un gaz à diverses
LU

températures la relation

2 lp!
(4) PT — 7 == COnSl.
RA

1+oét 1IHal …,

La valeur de la constante dépend de la nature du gaz.


NT

Le second effet de la chaleur est un changement d'état : les


solides fondent, les liquides se vaporisent.
CE

Les vapeurs surchauffées, qui ne sont pas en présence de


leur liquide générateur, ont les mêmes propriétés que les
gaz ; f étant leur tension, on a
I/

_ fe
AS

(3) Ta
——— ‘= consl.

Pour les vapeurs saturées, il n’en est plus ainsi : elles ont
UI

une tension maximum F, qui est indépendante de leur vo-


lume, mais qui augmente avec la température.
BC

Les physiciens ont établi des formules empiriques, per-


meltant de calculer leur tension maximum en fonction de
Y
78 ._ LIVRE I, — CHALEUR.

AR
la température. Pour l’eau, Biot et Regnault ont adopté la
. )
fonction

IBR
(6) log EF = a + bat + cBt;

F est une hauteur de mercure évaluée en millimètres. Le

L
terme cf! est très petit relativement à ba’; on le néglige
quelquefois. Pour la plupart des liquides, b est négatif et «

ITY
plus petit que l’unité.
On emploie aussi la formule de Duperrey

RS
(7) Fr 6",

dans laquelle F; exprime la pression en kilogrammes par


IVE
centimètre carré et 0 la température en centaines de de-
grés centigrades.
UN

CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Dilatations lincaires.

| .- 0,1910 X 10?
L

Cuivre...................... 0,1712 X 10?


RA

Fer.........,.,....,...... .. 0,1235 X 10?


Laiton...................... 0,1867 x 102
Or...... cuueorssese sers 0,1466 X 10—?
NT

Platine..........,........ ... 0,8565 x 1073


Verre (flint)........,....... + 0,8117 X 1073
Zinc............... deseessues 0,2942 X 1072
CE

Dilatations cubiques.
* Alcool à 0° ......,......... +. 0,10 X 10?
I/

.» à 78,4................ 0,13 X 10?


Chloroforme à 0°........... +. O,II
AS

X 10—?
Eau à 0°......... toseseessee .. 0,60 X 10—+
D À 100... eee... 0,44
.X 10—$
Éther
à 0°........... sers. 0,15 X 102
UI

Mercure de o° à 50°........... 0,180x 108 = Ô


- 550
BC

» 9 100°....,..,... O,181 X 1073


» » 150°.,.,.,.... + 0,182 X 103
Y
CHAPITRE I, — DILATATIONS ET CHANGEMENTS D'ÉTAT.

AR
79

Verre de o° à 50°............, 0,26 x 10-+ = = K


‘ 38700
» » 100°.,..... ss. 0,27

IBR
X 107
» » 150°........:..., 0,28 X 10—*

Dilatations apparentes dans le verre.

YL
Alcool............ ss... O,I1 X 102
Eau......... sers 0,47 X 1073
Huile d'olive............ 0,80 %X 103

SIT
Acide sulfurique. ....... 0,60 > 10-3
Mercure............,.. 1
0,154X 10 3 — 6480

Dilatations des gaz. ER


‘ Coefficient de dilatation
‘ sous
NIV
Pression. pression constante.

,
Hydrogènce......... (
À 2545
760
760 366
0,3661
0,3662 X
x 10- 3
10?
380 0,3650 X r0—2
LU

Air............... 760 0,3670 X 10—2


| 2525 _ o0,3691 xX 102
. . 760 0,3709 X 10?
Acide carbonique . 2520 | 0,3846 X 10?
RA

LU. ‘ n - 760 0,3902 X 1072


Acide sulfure ux... 980
/ 3
0,3980 X 10?
NT

Tension des vapeurs saturées en millimètres de mercure.


. ° Sulfure
CE

Températures. Eau, * Alcool. Éther, do carbone. Mercure.


0
— 32..... 0,32 » .» » »
— 20..... 0,93 3,34 . 68,90 47,30 »
0.....
I/

4,60 12,70 184 ,39 127,91 »


+ 10..... 9,17 24,93 286,83 198,46 : »
AS

20..... 17,39 44,46 432,78 298,03 »


30..... © 81,55 78,92 634 ,80 434,62 »
40..... 54,91 133,69 907,04 617,53 »
UI

50..... 91,98 219,90 1264 ,83 857,07 . »


75..... ” 288,50 665,54 265,41 1779,88 »
100..... 760,00 1697,55 4953,30 3325,15 : 0,75
BC

150..... 3581,23 7318,40 . » 9095,94 4,27


200...., 11688,90 » » » 19,90
Y
So If.
LIVRE. — CHALEUR.

AR
Points de fusion.

IBR
“Platinc................ 2000 Antimoine. ............ 430
Fer................... _ 1500 Zinc................... 360
Or...........1........ 1200 Plomb................. 325
Fonte de fer........... 1200 Bismuth............... 270

L
Verre................. 1150 Étain.................. 230

ITY
Cuivre. .......... uses 1100 Potassium.............. 58
Argent. ..............: 1000

RS
APPLICATIONS.

1. Un thermomètre a un volume V de 5,6, déter miné par


IVE
une pesée dans l’eau ; sa densité moyenne D est égale à 4,32.
A 203, le liquide dilaté remplit tout le tube. Calculer le vo-
lume V; du mercure renfermé dans l'instrument, sachant
UN

que la densité 1' du verre est égale à 2,52, et que son coef-
Jicient de dilatation cubique K = 0,29 x 10-*.

A zéro,
L

VD = V,.13,596
+ (V — V,)D';
RA

d'où -
V —V D — D"
! 13,996 — D’
NT

À &, quand le liquide dilaté remplit tout le tube,


CE

D : D'
Y, (+8) y 1HKE
1+ 1EK4
Y
= VOHKO Sp D
1+dé 1+Kt
I/

D — D'
Vi=V
AS

13,596 — D'—
1+ Ké
UI

Ce calcul est très utile pour les opérations de calorimétrie.

à 1
BC

2. On propose de vérifier le calibrage d'un thermomètre,


gradué de o° à 250; à cet effet, on fera glisser dans le tube
Y
AR
CHAPITRE 1. — DILATATIONS gr CHANGEMENT D'ÉTAT. S1
un index de Mercure, aya
nt une longueur d ‘environ
sions, et l’on relèvera ses 50 divi-
Positions et ses longueurs

IBR
des divi sions, sur la machine à en Jon ction
diviser ; or l'index a occ
longueurs ci-dessous : upé les
Lonsueur. €.
h |

YL
De 0,3 à 50,7........
dir |
50,4 +0, {
De 50,6 à 100,9........ 50,3
De 100,1 à 150,1...,.... +0,3
50,0 0,0
De 150,4 à 200,3........

SIT
49,9 —0, I
De 199,6 à 249,4........
49,8 —0,2
De plus, le séro exact est à
+ 0,5 et le 100 exact à 100,
1.
Le but de cette Opération
est d'évaluer les volumes corr
ER
Pondants à des intervalles es-
de 50 divisions de l'échell
résultat demandé est de calc e. Le
NIV

uler'les corrections à faire


AUX traits 0, 5o, 100, 150, 200 subir
@t 250 Pour en déduire les
Pératures respectives. tem-
| .
Une augmentation de volume
égal à celui de l'index r'epré-
LU

sente une variation de

100 + 0,5 —0,1+0,4+0,3


; = 90° + 00,55,
RA

| ‘ Corrections.
Traits.
—————
0.....,.... — 0,5 — 0, ÿ
NT

50.......... —0,85—0,5 — 0,4 — 0,35


100......,.., 0,35 + 0,55 — 0,3 — 0,10
150.......... ——0,10+ 0,65 + 0,0 + 0,45
CE

200.....,.,., +0,45 + 0,55+o,1 +1,10


250.....,.... +1,10+0,55+0,2 - + 1,85
Voici dès lors la valeur des trait
s :
I/

Trails. o 50 100 150 200 _ 20


Températures. —°, 5
AS

+49°,65 g9°,9 150°,45 201°,10 251°,85


Pour un trait quelconque, on proc
édera par interpolation.
UI

3. Construire par un Procédé grap


hique la courbe de cali-
brage d’un thermomètre dans
lequel l'index à pris des lon-
BC

Sueurs l'quand son extrémité


postérieure coïncidait avec Les
divisions a.
VW.
| 6
82 ‘ LIVRE I. — CHALEUR.

Y
l......... 20,2 20,0. 19,8 19,6 19,3 19,0

AR
18,6 18,1
Œissss.. ‘+ Oo 40,5 80,9 120,0 160,3 201,0 241,8 279,9

Tracez d’abord une courbe en prenant les a pour abscisses

R
et les ? pour ordonnées : soit la courbe AB de la fig. 25. Sur

LIB
cette courbe, mesurez l’ordonnée À qui correspond à l’abscisse
a + l, l'ordonnée X’ qui correspond à «+ {+ 7, et ainsi de
suite : cette mesure se reporte au compas. Nous partons sur
la figure d’une valeur & égale à zéro.

Y
La dernière ordonnée correspond à une abscisse 291,

SIT
égale à [+A+N+N+...+7, située vers l'extrémité du
tube. Entre ces divisions o et 291,8 l’index est contenu
15 fois ; sa longueur moyenne est donc = 19,9. Si le
tube avait été cylindrique, on aurait dû lire :
IV ER
Divisions.

A la 1°°.......... 0
UN

Alao2°.......... 19,5
Ala3°,......... = 39
2 X 19,5
À la 4°.......... — 58,5
3 X 19,5
AL

La correction de calibrage est donc :


Divistons.
TR

Pour la 1°°.... o
Pour la 2°...., dl 19,5 = 20,1 — 19,5 = 0,6
Pour la 3°...., +7), — 39 — 20,1+ 20,0 —39 ° =L,I
EN

Pour la 4°..... Z+ + X— 58,5 — 20,1 + 20,0 + 19,9 — 58,5 — 1,5

Et ainsi de suite : on peut donc construire directement


en
dessous la courbe CD qui donne
/C

l'erreur de calibrageen un
point quelconque. : |
Ce procédé, dû à M. Holman, est expéditif et suffisamment
exact ; on dessinera les courbes à grande échelle,
I

de manière
AS

à pouvoir lire facilement sur le dessin les longueu


rs À.
UI

- k. Deux thermomètres à mercure, construits


avec le même
verre, ont des réservoirs sphériques de gum et de 6nn
de dia-
mètre ; le diamètre intérieur du tube cylindrique
du premier
BC

égale 2%; celui du second est de 1"m. Dans quel


rapport sont
Y
83

AR T T T 7 T T T T T 7 T T 7 î
IBR q1

,
;
,
3
1
I
l
I
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t
'
1
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t
1
1
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L
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D'ÉTAT.

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Lx UN UN
NS
I nn DN D 1
a . CE
J.

<
I/
CITAPITRE

AS

!
*cz "SIT UI
BC
Y
S4 | LIVRE II. — CHALEUR.

AR
les longueurs qui correspondent au degré dans les deux in-
struments ?
irD'0—}rd x,

R
LrD#0—1ird?x';

LIB
æ _ D$ d'
= ES x — 0,39.

Y
5. On a trouvé qu’un thermomètre à mercure marque
201°,4 et 303°,2 dans des bains d'huile dont la température

SIT
exacte, relevée par un thermomètre à air, est de 200 et 300°;
établir une relation qui permette de déduire les températures
vraies de l’observation de ce thermomètre à mercure.
ER
Appelons'æ et £ les indications des thermomètres à air et à
mercure au-dessus du point r00, que nous avons le droit de
IV
considérer comme correct pour le thermomètre à mercure,
et posons
UN

x=at+ be.
Ïl vient
100,0—=4aX101,4+b x 101,4,
AL

200,0 + D x 203,2 ;
— a X 203,2
a— 0,98526,
TR

b—— 0,0000095,
L— 0,985264 — 0,0000095/?,
EN

6. Une horloge, dans laquelle un pendule de fer non com-


pensé bat la seconde, marche exactement à la tempér alurer
/C

zéro; en été, elle retarde de 10 secondes en vingt-quatre


heures ; en déduire la température moyenne 8 de la journée,
sachant que le coeficient de dilatation linéaire du fer
I

À= 0,118 x 101.
AS
UI
BC
ü

Y
CHAPITRE J. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 85

AR
1. Dulong et Petit ont pris pour valeur moyenne À du
coefficient de dilatation linéaire le tiers du coefficient K de
dilatation cubique, déterminé par la méthode du thermomètre

IBR
à poids ; quelle est l’erreur e commise ?

1+)=VI+K,
K |

YL
D
Mais
(t+K) ÿ — 1+iK-
LA 35 2 +369
+ 2.9 3 se.

SIT
Donc
-
e< 2Ar yo D 5
ÊK< K
(3)
ER
L'erreur est moindre que le carré du tiers de K.
IV
8. Un thermomètre à poids contient à séro un poids P, égal
à 4828", 266 de mercure ; à 100°, il s’en déverse un poids p égal
UN

à 78,385 ; calculer le coefficient de dilatation cubique du verre


K, entre o° et 100°.

P,G+Kt)=(P —p}(i+det),
L

d—0,1815 X10-#,
RA

K=o,257 x107*

9. Le réservoir d'un thermomètre à volumes a, jusqu’au


NT

. séro marquésur la tige, une capacité égale à celle de 28180 di-


visions ; le coefficient de dilatation du verre est égal à
CE

0,265 X 107*, On le remplit d'acide sulfurique, qui ajfleure à


séroà la division 66 et à 10°,95 au trait 233. On demande le
coefficient de dilatation de ce liquide.
I/

VGi+zt)=V(i+ KE),
æ = 0,976 X 107$.
AS

10. Le volume de l’eau qui occupe à 4° l’unilé de volume


devient, à L,
UI

Vi=1+8,38 x 1076(4— 4)2— 3,59 x 10-7(4 — 4}


+ 2,24 X 10-84— 4}.
BC
86 LIVRE H. ‘— CHALEUR.

Y
Quel est le coefficient vrai de dilatation de l’eau à 1°?

AR
d—2 x 8,88 x 10 (1—4)—2,6Xx3,79x 107144
— 41°
QG) +3 x 2,24x 1078(1— 4).

R
LIB
11. Un lest de verre éprouve dans un liquide à séro une
perte de poids de ps grammes ; cette perte est égale à p à &.
Le coefficient de dilatation du verre K est connu : déter-

Y
miner le coefficient de dilatation du liquide.

SIT
Po __1+æt
p 1+kKet
J :

du maximum de densité de l’eau.


IV ER
C’est le procédé employé par Hællstrôm pour la recherche

12. Le coefjicient de dilatation de l'alcool K;à test égal à


UN

K;—=0,104863 X 10—%+ 0,191 X 1066+ 0,1 X 10742.

Ce liquide a-t-il un maximum de densité ?


AL

Non, car la différentielle Ti égalée à zéro, donne des ra-


cines imaginaires.
TR

13. Le diamant, qui cristallise dans le système cubique, a.


EN

un coefficient de dilatation de la forme a + b(t — ko) d’après


M. Fiseau ; à quelle température correspond son maximum
/C

de densité?
a = 0,354 x 107,
b—0,432 X 1077.
I

— a +-hob
AS

== Th — —— 429,8.
UI

14. Dans quelle direction faudrait-il mesurer le coefficient


de dilatation linéaire d’un cristal rhomboédrique pour que le
coefficient ainsi déterminé fût le tiers du coefficient de dilata-
BC

tion cubique ? |
CHAPITRE I. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 87

Y
Dans la direction de l'intersection des plans bissecteurs des

AR
dièdres compris entre les axes d’élasticité, car on a

(2) cos? — cos?$ — cos?y — À,

IBR
3—Jærè"+o" _A _ d+20

7 3 3 3

YL
‘145. La face ABC d’un octaèdre fait un angle © égal à
67051" avec la face ABC à séro; quelle sera la grandeur

SIT
4

IV ER
L UN
RA
NT

de cet angle à 100°, sachant que les coefficients de dilatation


CE

linéaire suivant les axes AO et OM sont respectivement égaux à


0,346 x1o—* et o,171xX 107?
I/

AO ang°2°©
OM
AS

AO(:-+ 0'4) … tane ?

OMG+dé) ‘ °° |
UI

æ © 1+0'é
D + —- 7 — tangD ? X 1,00174
D 2— = tang
Lang
2 1+0"4 2
? yLVE

æ—=6%53"7".
BC
88 LIVRE I. — CHALEUR.

Y
* 146. Mischerlich et Dulong ont déterminé, par la méthode

AR
du thermomètre à poids, le coefficient de dilatation cubique À
du spath, quiest égal à o, 196 x 107*, D'autre part, la mesure

R
d’un angle dièdre à séro et à 100° leur a donné la valeur de
1 + 04 c . : LE

LIB
=! —+ 0
,00342 (voir le problème précédent). On demande ,

de déduire de ces deux observations les coefficients de dilata--


tion principaux du spath.

Y
Notons d’abord que d”— 0” dans le spath.

SIT
De plus, :
(1 d'.100) —1,00342(1+ d".100).
Considérons un cube ayant à zéro ses arêtes égales à 4 :
nous aurons ER |
P100—= lÈ(1+ d'.100)(1 + 20d”.100)== li (1+ À.100),
IV
L(1+ 0". 100)(1+ 20”.100)1,00342
— l(1+ À.r100);
il vient, par suite,
UN

d'—— 0,485 x 107,


d—+ 0,293 X 10°.
AL

. 17. Une face d’un cristal est parallèle à zéro au plan des
æy et elle a pour équation c3 — A; on demande quel angle V
TR

cette même face fera à t degrés avec le même plan des xy.
Ac,
EN

À —
X Fr +
Y NT. _ +
c! Z .
(3)
; 1I+H0'E 140 1 + 0" 4?
c?
/C

V — 2 1+ 04
. I 2 I 2 I 2
C — ————— ————— ———————

V5) +( 5) + (5)
I
AS

(+ de ) V A
io) 7 1+ 0" Fo
UI

18. À quelle condition un cristal rreste-t-il semblable à lui


BC

même en se dilatant?
CHAPITRE I: — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 89

Y
Pour que les plans de ses faces restent parallèles, il faut

AR
que les coefficients des variables soient proportionnels; d’où :
cette condition

IBR
O0" t—I1+O0"E
1+0t—1+

Le cristal devra donc appartenir au système cubique.

YL
19. Quelle est la valeur du coe fficient de dilatation des gas,
. I

sous pression constante, & — 353 » quand on se sert des échelles

SIT
27
de Réaumur et de Fahrenkheit?

Pour chaque degré centigrade d’abaissement de tempéra-


ER
ture au-dessous de zéro, la force élastique du gaz diminue de
I x : «
573 de sa valeur; elle est nulle à — 233. La question devient
IV
donc la suivante : à quelles températures Réaumur et Fahren-
heit la force élastique est-elle nulle?
UN

—9273C——218,5 Réaumur,
— (273 — 15,8) C==— 459,36 Fahrenheit,
L

I Ï I

273 — 218,5 US9i4


—>
CZ —
RA

20. Démontrer que, lorsqu'un gaz est plus compr'essible que


NT

ne l'indique la loi de Mariotte, le coefficient de dilatation


sous pression constante «& est nécessairement plus gr and que
le coefficient de dilatation sous volume constant a!.
CE

En effet,
v = P(1+ at),
I/

P = po(i + at);
d’où
AS

de D
dt 7 1: ?
=ct +4
UI

dp __ pP
dé 7 1
BC
Y
90 ‘ LIVRE I. — CHALEUR.

AR
Donc

de p

R
dp_ PI

LIB
>

Or, pour un gaz parfait, suivant la loi de Mariotte, on aurait


a) D P

Y
dp} bp

SIT
Comparant ces deux effets, nous voyons que, pour une
même pression dp,

de a
ER l .
(dv) nr
IV
ce
- ’

Donc, si de est plus petit que (dv), variation de volume in-


UN

diquée par la loi de Mariotte, & est nécessairement plus grand


que &. -
AL

91. La densité de la vapeur. de carbone est 0,422 et celle


du gas azote 0,976; quelle est la densité à du cyanogène (C? A2),
TR

2 Az en volumes,
formé de {UC et de avec contraction des deux
tiers?
4 X 0,422 +2 X 0,976— 3,64.
EN

Les 6 volumes étant réduits à 2, il vient


/C

D 208, go.
2
I
AS

22. Caiculer la densité théorique de la vapeur de soufre.


Soient deux poids P et LP’ de gaz occupant, dans les mêmes
UI

conditions de température et de pression, les volumes V el


V'; nous aurons
P_ VD vo
BC

P = VD — Vo”
Y
CITAPITRE I. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 91

AR
8 et 0’ étant les densités par rapport à l'air. Si nous compa-
rons un gaz quelconque à l’oxygène, de densité d—1,1056,
d'équivalent en poids égal à 8, nous aurons P'—8; d'autre

IBR
part, 5 sera l'équivalent en volume E du gaz étudié. Il vient
donc

YL
P E Ô
8 ‘1,1056
d'où

SIT
5 _ P x 1, 1056 |
SE

Remplaçons P et E par les équivalents en poids et en vo- ER


lume du soufre, nous aurons sa densité de vapeur
IV
. 16 X 1,106
= = 2,92112.
8x1 ?
UN

93. Comment varie la densité de la vapeur d’eau saturée,


quand la température s'élève?
L
RA

_ On ne peut le savoir a priori, parce que la tension croit


avec la température; les deux effets sont opposés, attendu
que la densité décroit généralement avec la température,
NT

tandis qu’elle croît avec la pression.


Pour l’eau, la densité augmente.
En effet, d’après la formule de Duperrey,
CE

P 560 P 1— a
(7) =.
T — 3 pure) TE
17 1,208
— 190 + (z+à)
— |.
I/

Donc V diminue, et la densité augmente avec la tempéra-


AS

. ture, ce qui est confirmé par l'expérience. ,


UI

94. Untubede Cagniard-Latour est à moitié rempli d'acide


sulfureux liquide à séro; on le chauffe à 300°. Quelle.est la
BC

pression du gaz dans ce tube, sachant que sa densité est


Y
92 - LIVRE I. — CHALEUR,

AR
égale à 2,25 par rapport à l’air et que celle du liquide rap-
portée à l’eau est de 1,491?
VV y æ I

R
SD=V. 10:001208 X À es

LIB
æ — 380"— 5oontn,

25. Dans la chambre vide, de longueur l, d’un baromètre

Y
de section s, marquant une pression H, à t degrés, on intro-
duit p grammes d’eau, quantité insuffisante pour saturer le

SIT
volume de la chambre; de quelle hauteur baissera le mercure?

—(pa, 298 065F117


En
ER
P+fl- p) 2600 + ot)
S.0.1,295
IV

26. Cinq expériences ont donné la tension F de la vapeur


UN

d'eau aux températures équidistantes t,— 0, L,, t», L3 et L,; en


déduire la valeur des constantes a, b, c, & et 6 de l’équation

logF
= a + bat+ cpt.
AL

Désignons, avec Bravais, PAT O6, Dis Oo, 0 eto, les valeurs
de logF fournies par l'observation. Nous avons &4—24,
TR

B—=3t et —=4t,.
Donc
EN

D=a+db +c, ‘
H=a+ba + cf,
aa +ba?+ cf,
/C

Ps=a+bas+ c£",
DL a + Dar + cB'},

si nous posons œ4== @! et Ba GB.


I
AS

On en déduit immédiatement les équations suivantes, par


soustraction:
UI

Pi— Do D(æ—1) +c(Bl—1r),


Da — Di b(a'—1)æ + c(fB'—1)8",
Pa— Pa d(a—1)a?+ c(B'—1)B"%,
BC

qu Da D(al— 1)a3 + e(B— 1)Bn.


Y
CIHAPITRE 1. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 93

AR
Écrivons maintenant
D(æ'—1)= 0! et c(B'—1)=
c!.

IBR
Les expressions précédentes deviendront
Di— —
Do== 0’},! +' c’,!

YL
— Jlyl tR!
2 — = d'a + c'B,
-G

O3—
02 L'a?+ c'É"?,
S— 1,12 rfRRI2

SIT
_— 1,1! 1RI
,— 93 d'as+ c'P',
-G

On en déduit, par une nouvelle soustraction,

Do Qi (Qi — Do)=: c'(B— à),


ER
D3— Da &'(92— o1)= c'(B'— %)67",
Du pr (93 — Dr) c'(P— a).
IV

Posons de nouveau
UN

c'(B'— x')= c". .

Il viendra
Pr Di— (pi — So) =,
L
RA

O3— Va — (Da — o)=c"£",

Di Pa a'(Ps— Pa) CPE.


+

On est enfin conduit aux deux équations ci-dessous :


NT
CE

et finalement
I/

Pa— Pa— (a+ B')(92—01)+ a'B(o1—05)—0,


Pi Qu— (a+ B')(o3— 92)+ a'B'(9—o1)=0.
AS

On en tire (æ'+ f') et &'B', dont on fera les coefficients de


l'équation du second degré
UI

æ— Ax+B—o,
BC

dont &' et B' sont les racines.


Y
o4 LIVRE II. — CHALEUR.

AR
On connaît donc & et B, et par suite @, b et c sans dif-
ficulté.

R
Thomson a démontré que la tension

LIB
97. Sir William
maximum d’un liquide est moindre au contact d’un mé-
nisque que sur une surface terminale plane. Calculer cette
différence en dynes, à 5o°, pour un ménisque de o®, 001 de

Y
rayon R, sachant que le poids spécifique d du centimètre

SIT
cube d’eau est égal à 0%,9881 à cette température et que celui
de la vapeur d' est, d’après Zeuner, égal à 0,0008.

ER
Soit un tube capillaire AB, plongé dans l’eau, dans lequel
le liquide est soulevé d’une hauteur 2 au-dessus du niveau
MN : négligeons le poids de l'air qui pèse également sur les
IV

Fig. 27.
UN

A
msn}
&
AL
TR
EN

surfaces libres du liquide, mais appelons p, la pression en


MN et p celle en A. La différence est évidemment égale au
poids de la colonne de vapeur ayant pour section l'unité et.
/C

pour hauteur la différence des niveaux 4:

P — Po — hi dg;
I
AS

en unités C. G.S.; or

hk = ZA
UI

(d— d)gR°
d’où .
BC

__ d 2A ’ x
PP TG UK — 124 dynes par centimètre carré.
Y
CHAPITRE 1. — DILATATIONSET CHANGEMENT D'ÉTAT. O9

AR
28. Calculer Ÿ d’après les Tables de Regnault.

IBR
= a + bat+ cRt,
logF
log'F —2,3026(a+ bat+ cft),
dE
F — 2 ,3026(b log'aæ.at+ clog'f.6t) dé

YL
ou, en revenant aux logarithmes vulgaires,

SIT
F = 2,3026 (5 loge.at+ clogB.B!) di.
Donc
dF
=
ER
2,3026 (bat loga + cB'logB).
IV
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
96 LIVRE Il. — CHALEUR.

R AR
LIB
CHAPITRE IL.
CALORIMÉTRIE.

Y
SIT
L'expression de quantité de chaleur est empruntée à la
ER
théorie du calorique matériel. On échauffait les corps en leur
‘fournissant du calorique, on les refroidissait en leur sous-
itrayant du calorique : le calorique se mesurait, semblait-il,
IV
. comme on‘mesure une masse à la balance. Les calorimètres
faisaient l'office de cette balance.
UN

. Aujourd’hui la notion de fluide est condamnée à disparaître,


mais les calorimètres ne seront pas remplacés, car la force
vive du mouvement calorifique ne peut être mesurée direc-
tement,
AL

On continue donc à mesurer la chaleur en fonction de celle :


qui est utilisée pour produire un phénomène type : on rap-
TR

porte les mesures à une unité conventionnelle, la calorie,


c'est-à-dire à ce qu’il faut de chaleur pour élever 155 d’eau de
o° à 1°, C’est à ce phénomène que l’on compare les autres.
EN

La quantité de chaleur devient dès lors un nombre carac-


téristique d’une variation thermique rapportée à un type
/C

commun ; le nombre abstrait prend un sens concret.


On égale, par le calorimèêtre, la quantité de chaleur perdue
‘par un corps à celle qui est gagnée par l'eau qui l'entoure.
L'expérience montre qu'il faut des masses inégales et des va-
I
AS

riations inégales de température du premier corps pour pro-


‘ duire un même effet sur l’eau. C’est ainsi qu’a été acquise la
notion des calorifiques spécifiques. La capacité de l’unité de
UI

masse d’eau à zéro a été prise comme unité.


Les dimensions des chaleurs spécifiques sont zéro par rap-
port à la longueur, à la masse et au temps ; cela étonne de
BC

prime abord, mais on le déduit sans peine des considérations


Y
CHAPITRE I, — CALORIMÉTRIE. 97

AR
précédentes ; la chaleur spécifique est en effet un rapport, le
rapport d’un accroissement de chaleur dans le corps à un ac-
croissement de chaleur dans l’eau : c’est donc un nombre

IBR
abstrait, indépendant de l’unité de longueur, de masse et de
temps, puisqu ‘il s’agit toujours de masses égales.
Ce que nous venons de dire des chaleurs spécifiques en
poids ou en masse est vrai des chaleurs spécifiques en vo-

YL
lume ; au lieu de comparer des masses égales ou des poids
égaux, on compare des volumes égaux, et la dimension est
encore zéro, dans le système C.G.S. comme dans tout autre

SIT
système.
Pour les gaz, on mesure les chaleurs spécifiques sous pres-
sion constante, et on les rapporte aux poids ou aux volumes,
ER
en prenant encore l’eau pour type commun. Souvent aussi
on les rapporte aux volumes moléculaires, 22!it,32 à zéro et
0,576 de pression.
IV

Les chaleurs spécifiques varient avec la température: ainsi,


d’après M. Violle, la chaleur spécifique moyenne du platine
UN

entre o° et 100° est égale à 0,0317 + 0,6 X 10754 et la chaleur


ns ne ; . dq . _
spécifique vraie à &° est égale à == —0,0315 +0,12 X 107*4.
dt
L

Pour l’eau dq =I1+0,44 X107*4+0 10764?


x 10
RA

\ ; L— — 0,9 .

La variation est bien plus grande pour les gaz, ainsi que
l’ont démontré MM. Berthelot, Mallard et Le Châtelier : ces
NT

derniers ont donné les formules suivantes pour la vapeur


d’eau, l'acide carbonique, l'oxygène, l’azote, l’oxyde de car-
bone et l'hydrogène.
CE

0°? — 18, | c = 5,61 + 3,28 X 1074,


C0: = 44, c—6,3 +6,0 xX107%—1,18 x 107642,
I/

O*, Az?, C20?, IF, c—=4,8 +6G,o x 107*4


AS

Rappelons que ces chiffres sont relatifs aux volumes molé-


culaires 221, 32, à o° et 76o"m de pression.
UI
BC

W. 7
Y
98 LIVRE II. — CHALEUR. .

AR
CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Chaleurs spécifiques.

R
LIB
Poids atomique.
c. Te. CT.

Argent............ 0,05701 107,96 6,15


Bismuth........... 0,0306 210: 6,15
Carbone (diamant). o,1462 48 7301

Y
Cuivre............ 0,0951 63,5 6,04

SIT
Fer.........,..... 0,1138 56 | 6,37
Mercure........... 0,0333 200 : 6,66
lessresossssssses 0,0322 196,8 6,37
Platine............
Plomb ............
0,032
0,0314
ER 197,6
207
6,40
6,50
Soufre............ 0,1776 32,05 5,68
65 7 6,2
IV
Zinc.............. 0,0995
Maillechort ........ 0,0932 » })
UN

C. ê. | Cô.
AiT essor. 0,2374 I : 0,237
Oxygène .......... 0,2175 1,1056 0,2405
0,9714 0,2369
AL

Azote............ + 0,2438
Hydrogène ........ 3,4090 0,0693 0,2359
Chlore............ . 0,1210 2,47 _ 0,2965
TR

Brome ............ 0,0555 5,54 0,3040

Pouvoirs calorifiques par kilogramme de combustible.


EN

Calories. Produit de la combustion:


Iydrogènc.......:. 34450 HO
/C

Carbone........... So8o CO?


Soufre...….......... 2300 SO?
Zinc ............., 1300 Zn0O
Cuivre ............ Goo Cu0O
I
AS

Alcool. ............ Ggoo 4 CO? + GIIO

Pouvoirs calorifiques par mètre cube de combustible gazeux


UI

à volume constant.
Calories. | Produit de la combustion.
BC

Hydrogène. ...... 34138 HO (vapeur condensée)


Oxyde de carbone. 3054 CO?
.

Y
prier

da Gil 8
: CHAPITRE 11. — CALORIMÉTRIE, 99

AR
La Vogel

Calories. Produit do la combustion.


Nléthylène..... 9551 | 2C0?2+ 4H0 (vapeur condenséc)
Yuhyle. ses... 15286 4C02+ 4110 »
LE

| Biblioteca Faultätit

IBR
Gaz d'éclairage... 5250 (1) mCO0?+ #2110 »
b

YL
APPLICATIONS.
hdd

1. La chaleur spécifique du. fer C en poids est égale à


0,1138 ; quelle est sa chaleur spécifique en volume w°?

SIT
© —C.0— — 0,8921.
0,1138 X 7,84

ER
2. Dulong et Petit ont trouvé, pour le fer, les valeurs
moyennes suivantes des chaleurs spécifiques en poids :
IV

. c.
UN

Entre 0 ct 100 ..… tosssssosses 0,1098


Entre o ct 200.......... ses + 0,1150
Entre o ct 300......,,.,.,,..... 0,1218
Entre o et 350................. 0,1255
L
RA

Calculer une formule qui donne, entre ces limites, les cha-
leurs spécifiques du fer en fonction des températures.
NT

Cherchons d’abord les quantités de chaleur nécessaires


pour élever 1k5 de fer de o° à 4 ; nous emploierons une ex- :
pression de la forme
CE

= al+ bE+ cû.


Il vient, d’après les expériences de Dulong et Petit,
I/

—— 2 —— 3
10,98 = &. 100 + b.100 + c.100
AS

—2 —3
23,00 — &.200 + b.200 + c.200 ,
UI

36,54 — a.300 + b.300 + c.300° ,


BC

(*) Ce nombre équivaut à rrr03 calories par kilogramme.


Y
100 LIVRE IH, — CHALEUR.

AR
ou bien | |
0,1098— a—+100b+ 100000,
6,2300 — 2a + {oob + Sooooc,

R
0,364 = 3a + 900 b + 270000c.

LIB
On en déduit sans peine les valeurs des paramètres a, b
et c.
a —=0,1062,

Y
b—0,28 X 107,

SIT
| c—=0,8 X10 7.
Nous aurons donc

C— TL = 0,1062 + 0,96.107*{+
d !
IV ER
0,24.1076 42,9

3. La masse de cuivre rouge d’un pyromètre de Salleron


UN

pèse 106%; le calorimètre contient 5oos" d’eau à t°. La masse


ayant été portée à la température T, l’eau prend, après im-
mersion, une température 0. Quelle est la valeur en eau de
l'appareil et de ses accessoires, sachant que la valeur de T est
AL

donnée par la formule

T=5o(8— 1) + 6.
TR

POCE 6) M0,
EN

M + 0,500 — 50.PC— 50 x 0,106 X 0,095.


/C

M — 0k5,004.
I

k. Déterminer la chaleur spécifique du sulfate de ma-


AS

gnésie anhydre par une opération faite sur une solution de


ce sel, sachant que 100f° de sulfate cristallisé contiennent 495
de sel anhydr e et 518 d’eau de cristallisation.
UI

Dissolvons un poids p de sulfate de magnésie dans un poids


d’eau P et portons cette solution à T° : après mélange avec
BC

une masse d’eau M (le poids du calorimètre en eau y com-


Y
A

CHAPITRE II. — CALORIMÉTRIE. 101

AR
‘pris) à une température €, nous observons une température
finale 0.
Nous aurons

IBR
P:0,49x%(T — 0) +(p.0,51+ P)(T—8)—M(9—4).

YL
9. À quelle température la chaleur spécifique de la vapeur
d’eau est-elle maximum ?

SIT
C= 6,3 + 6,0 x 1073€— 1,18 x 107$ 42,
aG
= 6,0 X 1072 X 1,18 X 10764—0.
ER
dl.
t — 254920.
IV

6. Prenons 2115'it de gas d'éclairage, soit 1Ks, et addition-


UN

nons-les de six fois leur volume d’air, soit 126go'it; la com-


bustion ayant eu lieu dans une bombe, il se produit 2739it de
vapeur d’eau et 1059lt d’acide carbonique ; il reste 10025!it
L

d’asole auxquels il faut joindre 8olt d’asote renfermés dans


le gas. En somme, les gaz brûlés sont formés de 22005 d’eau,
RA

2090% d’acide carbonique et 125g1% d’asote. Quelle est la


température théorique de la combustion ?
NT

À 2000°, les chaleurs spécifiques sont égales à 12,17, 13,58


et 6 pour les trois gaz rapportés aux volumes moléculaires :
CE

cela fait en poids 0,677, 0,308 et 0,215.


La somme totale des poids en eau est done

pc = 2,200 >< 0,677 + 2,090 X 0,308 + 12,591 X 0,215 — 4,84.


I/
AS

À volume constant, la chaleur dégagée — 11103! par kilo-


gramme, la vapeur d’eau étant condensée ; mais nous devons
nous placer ici dans l'hypothèse contraire de non-condensa-
UI

tion ; en prenant pour valeur de la chaleur latente à zéro le


nombr ce 506,5, il y a 11141 à retrancher de ce chef. Il:en reste
donc 9989 disponibles.
BC

Si nous appelons T la température inconnue de la combus-


Y
102 . LIVRE II. — CHALEUR.

AR
tion, nous aurons dès lors

9989 — ZpcT,

R
-T = 20642.

LIB
C’est par des calculs de ce genre qu’on évalue la tempér
a-
ture de combustion des combustibles et des gaz tonnant
s.

Y
T. Regnault introduisait, dans un calorimiètre fermé,
un

SIT
poids P de liquide à une température élevée T; toute
la masse
ayant pris cette température, il Jaisait le vide
sur le li-
quide, de manière à l’évaporer lentement à une température
ER
constante t. Le changement d’état et les pertes R
nière abaissaient la température du liquide de T à
de toute ma-
0; la va-
peur formée à la température t, déduite de la pression, se
IV
réchauffait, en s’échappant, à la température du calorim
ètre.
Déduire de cette expérience la chaleur latente de
vaporisa-
UN

tion r, M étant le poids en eau du calorimètre


et de ses acces-
soires. |
CNGE+R) PCT = Pr+Po (TE —t):
AL

Get C' sont les chaleurs spécifiques du liquide et


de la va-
TR

peur. La difficulté de la détermination de z fit


renoncer Re-
gnault à ce mode d'expérience, qui présentait d'autre
part de
grands avantages pour les basses températures.
EN
I /C
AS
UI
BC
Y
CHAPITRE III. — RAXONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 103

AR
IBR
CHAPITRE II.

YL
RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ.

SIT
I. — RAYONNEMENT.
ER
Newton avait admis que la vitesse du refroidissement v
dans l'air était proportionnelle à l’excès de la température
IV
du corps sur celle du milieu ambiant, et il avait posé
UN

(1) — Ever,

e étant l’excès et «a un coefficient variable avec la surface


L

rayonnante du corps soumis à l’expérience; ce paramètre a


RA

4
est égal à Fe formule dans laquelle E est le pouvoir émissif
absolu de la surface, S son aire, P le poids du corps et C sa
NT

. chaleur spécifique. En intégrant l’équation (1) et exprimant


qu’au temps initial æ est nul et qu’alors l'excès est égal à'es,
on obtient la loi suivant laquelle les excès décroissent avec le
CE

temps,
ES
— x
(2) eee PC —eeTt®,
I/

On en déduit
loge,
—2207 — loge
AS

(3) a— 2,
æloge
UI

A ces formules, Dulong et Petit ont substitué les sui-


vantes :
BC

(4). pa À = mab(a— 1).


10/4,

Y
LIVRE II. — CHALEUR.
Dans cette expression de la vitesse, m est un nombre

AR
qui
dépend des conditions de l'expérience, a est égal à 1,0077,
8 est la température de l'enceinte et & l’excès de la tempéra
-

R
ture du corps sur celle de l’enceinte. Si la tempér
ature de
l'enceinte était zéro, on aurait

LIB
(5) p— mal,
T étant la température même du corps rayonnant.

Y
Par intégration, on obtient

SIT
1
(log Œ—i\
>=

(6)6 = —— |) + Ç:
F maloga ( BE ) ?
celte équation lie les excès aux temps.
ER
Ce qui précède s'applique au rayonnement
seul, dans le
vide.
IV
.
Mais il y a une part de la vitesse de
refroidissement qui
UN

provient du contact du fluide ambiant;


sous la pression nor-
male, cette vitesse v’ est donnée par
la formule
(7) ee | . Pl= nets,
AL

dans laquelle x est un nombre qui dépe


nd des conditions de
l'expérience et : l'excès de température,
TR

comme ci-dessus.
La nature du gaz et sa pression influ
ent sur le phénomène
par la variation de » et par un facteur
pe, dans lequel p est la
EN

pression et c un exposant égal à 0,45


pour l'air, 0,517 pour :
l'acide carboniqueet 0,38 pour l'hyd
rogène. :
Telle est la part qui revient à la conve
ction du calorique
/C

par les mouvements du fluide.


M. Stefan a proposé de substitue "à
la loi du rayonnement,
découverte par Dulong et Petit, cette autre
loi : La quant
ité
I

de chaleur perdue Par rayonnement


est proportionnelle à la
AS

quatrième puissance de la temp


érature absolue, comptée à
Partir de — 293, :
UI

- (8) : p— mT*,

Pour ce qui est du refroidissement


BC

dans les gaz, M. Witz a


observé que la formulnp°
e cessait de correspondre aux
faits,
Y
CHAPITRE II. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 105

AR
| lorsque la pression p dépassait 1,200; l’exposant c croît d’a-
bord et il devient égal à 0,85, dans l'air, sous 1",400 de pres-

IBR
sion. Cette valeur est alors maximum. Elle diminue ensuite
‘lentement et, à 6", 400, elle redevient égale à 0,45. La loi des
excès n’est ellé-même pas absolument rigoureuse, attendu
que les vitesses paraissent croître un peu plus vite que la

YL
puissance 1,233 de e.
En cherchant à déterminerles lois du refroidissement et du
réchauffement des gaz, dans un cylindre clos, M. Witz a en-

SIT
core démontré, d’une manière plus certaine, que l’exposant
de € croît avec l’excès et il a adopté la formule

(9) . + Be)e,
eo —(a
ER
pour exprimer les vitesses. Enfin, les vitesses sont propor-
IV
. S . .
tionnelles au rapport V de la surface des parois de l’enceinte
UN

à son volume.

II. — Coxpucrimiuiré.
L
RA

Soient æ, y cts les coordonnées rectangulaires d’un point


pris dans la masse d’un corps isotrope ct homogène et U sa
température au temps £ : -
NT

UÜ = f(x, 7, 3, t).
CE

Par ce point, menons trois plans parallèles aux plans coor-


donnés et concevons un parallélépipède infiniment petit con-
struit sur ces trois plans, avec des longueurs d’arête dx, dy,
ds; Je gain total de chaleurde ce cube sera, K étant le coeffi-
I/

cient de conductibilité de la substance,


AS

Kdzxdydz (Le
EU2 + de
@U
A2
FT
PU)
2 de.
UI

On peut l'égaler à
dU
BC

CD x db
Y
106 LIVRE JI. — CHALEUR.

AR
en appelant C la chaleur spécifique et D le poids spécifique
du corps; il vient

R
PU, &U, 1 dU
&U_
Go) mt td ME:

LIB
… dU : ,2 . res
En régime permanent, TE = © et l'équation se réduit à

Y
ŒU, ŒU EU

SIT
| dx? dy? + ds
J'aisons
Us.
ER
L’équation U —e est: celle d’une surface isotherme, et €
s'appelle le paramètre thermométrique.
IV
. La chaleur ne peut se propager d’un point à un autre d’une
surface isotherme; elle se propage donc normalement à ces
UN

surfaces.
Si l’on fait croître le paramètre thermométrique de quanti-
tés égales, infiniment petites, &, on définit une série de sur-
AL

faces isothermes infiniment voisines; la série des normales ou


la trajectoire orthogonale de ces surfaces est une ligne de
propagation du calorique.
TR

En régime permanent, le flux de chaleur qui traverse un


élément ds de la surface isotherme U—e a pour expression
EN

(11) . —Kds n
/C

pour dÜ — e, dn est la portion de normale comprise entre les


surfaces Ü— + et U —e + de. Les flux de chaleur sont donc
en raison inverse de 4». Le flux est constant sur toute l’éten-
I
AS

due des surfaces isothermes équidistantes. |


Ces considérations nous mènent à celles des tubes de pro-
pagation du calorique. La section de ces tubes est définie par
UI

l'étendue ds traversée par l’unité de chaleur pendant l’unité


de temps. |
BC

Dans un mur indéfini, les surfaces isothermes sont des plans


équidistants parallèles aux faces du mur; les lignes de propa-
Y
CHAPITRE III. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 107

AR
gation sont normales à ces plans, et les tubes de propagation
sont des cylindres droits.
A et B étant les températures des deux faces du murete

IBR
son épaisseur, la température U d’un plan situé à une dis-
tance æ du plan 4 est donnée par l'équation

YL
A — B
U=A+ Le

La quantité Q de chaleur qui passe, pendant l'unité de

SIT
temps, à travers une surface S, est égale à

(12) Q—=KS 15, ER


On en déduit
IV

__ _Q _e
(3) K=3 gs
UN

L'unité de chaleur étant celle qui élève de zéro à 1° l'unité


, . . | L?
de volume de l’eau, les dimensions de K sont T°
L

transversales restreintes, il
RA

Pour une barre de dimensions


y a lieu de tenir compte de la déperdition latérale: si p est
son périmètre, S sa section, æ la distance d'un point consi-
déré à l'origine et u son excès de température sur le milieu
NT

ambiant, k le coefficient de conductibilité extérieure, on à


CE

du
KS Ts AT — kpu dx,

ou, en posant a —
I/
AS

équation dont l'intégrale générale est de la forme


UI

(14) u = Me+Nerez,
BC

Lorsque la barre est assez longuc pour que la température


Y
108 LIVRE II. — CHALEUR.

AR
de son extrémité soit égale à celle du milieu ambiant, l’équa-
tion devient

R
(G5) u = Ue-ez,

LIB
Ü étant la température de l’extrémité chauffée de la barre.
On démontre sans peine que, pour une série de points dis-
tants de, on a

Y
(16) : Ugi+ Ua .
EE= tit gai

SIT
Uy on,

Pour deux barres identiques, à la substance près,

Q7) K _ log®(n'+
ERnr |
K’ Log? (n + Vr?— 1)
IV
UN

CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Conductibilités absolues rapportées au centimètre et à la seconde


exprimées en calories-gramimes.
AL

Argent............ 82 Plomb........., 7
Cuivre............ 66 Bismuth........ 1,5
Laiton........ +... 20 Marbre ......... 0,3
TR

Zinc........ css... 16 Verre. ..... +... O,01


Fer ....... sous 9,8 Caoutchouc ..... o0,0015
EN

Conductibilité de l’air........... sossossssss 0,5 x107*


Conductibilité de l'hydrogène .........,...... 0,34 +103
/C

APPLICATIONS.
L. Deux corps sont à la méme température, mais leurs vitesses
I
AS

de refroidissement sont inégales; leurs excès de température


respectifs sont donnés par les formules e = esp et
eou7#,
dans lesquelles &, est l’excès initial et x le temps; au bout de
UI

quel temps la différence de leurs températurés sera-t-elle


maximum, si on les place dans un même milieu à tempéra-
BC

ture constante?
= ex 8— 5).
Y
CHAPITRE HI. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 109

AR
Faisons
| do … o
dæ : -

IBR
II vient Le
4 — 108(l0g/p")— log(log'u)
En logu— logu

YL
2. Le P. Secchi a relevé, à Rome, un excès de température
de 12°,06 dans son actinomètre, dont la température constante

SIT
égalait 5o°. Calculer la température du Soleil, par application
des lois de Newton, de Dulong et Petit et de Stefan.
1° La loi de Newton donne ER
TE
360
377376 — 183960 — 12,06 X 183960 — 22185580.
ae
IV

2° Par application de la formule de Dulong et Petit, nous


UN

aurons

Ge (at ait) 6 = (10077405— 1,00775)183060 ;


L

a — 26122, æ — 1326°.
RA

3° La formule de Stefan donne

æt— (335,06 323 )183060, æ— 39370.


NT
CE

Quel est le temps X nécessaire pour qu’un gaz passe


d’un excès &, à un excès &,, dans une enceinte dans laquelle
sa vilesse de refroidissement a été trouvée égale à (a - Be)e?
I/

de
P=—T=(a+ Be)e,
AS

& de
X — —_——,;—
J (a + Bee
UI

Posons
I : I b
+
FR

(«+ Be)e — (5 +)
BC

TI R

m
+
Y
110 LIVRE II. — CHALEUR.

AR
Déterminons «& et b de manière que cette relation ait lieu
pour toute valeur de & ; faisons donc successivement

R
em O el E—— '

LIB
Nous aurons

na (S +) 0er

Y
SIT
E — 0, ag =, a — Ê;

= — ba —1, b=— =.
ER
Donc
IV
de de de 1 /de de
(a+ Be)e oe a(e+
UN

"__ de 1e los a\T].


(a+ Bee à 09 £ — 108 TZ 5
AL

d’où
TR

X| —
— I
aloge o
[ose ©œ
10€: — log© (a+ œ
:) + 8 (a+ œ
a)
EN

TE)
ct :

«loge
. £

(a+)
Eo+

aloge
Late °e(a+fBe)
.
/C

p
I
AS

k. Un vase de métal est à une température x qu'on veut


Inesurer exactement; on y verse un poids P d’eau à séro : au
bout d’un temps T;, cette eau a pris une température 0"; au
UI

bout du temps 2T;, cette température est devenue 0", la tem-


pérature de l’air ambiant étant t. On demande la tempé-
ralure initiale du métal, en tenant compte du refroidisse-
BC

ment. | Ce .
Y
CHAPITRE HI. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. | JI1

AR
Soit » la vitesse du refroidissement par minute et unité
d’excès. .
— p(x —t) a4T = dô,

IBR
— y ÀT — +,

Ti = 108 +;

YL
eT; = log Ti

SIT
x—t— CT

ER
5. Comment pourrait-on appliquer, d'une manière ration-
nelle, la méthode de compensation de Rumford ?
IV

Relevons de cinq en cinq secondes l’état des températures


UN

d’un calorimètre, après immersion du corps chaud, et con-


struisons la courbe obd ( fig. 28) en portant les excès en or-

Fig. 28.
L


RA

&
NT

re,

Ts ©

CZ 1ù l ! 1 l
1 | !
CE

l ! j : !
1 ; i ! 1 l
1 t 1 I 1 '
!î | l 1 1 |
| 1 l l |
V1 y j 1 ! 1 i
l l I l ' j
I/

| ! ! 1 LS
5 1 ] l | 1 19 Ternps
AS
UI

donnée et les temps en abscisse. Menons la droite abc pa-


BC

rallèle à l’axe des temps, de manière que l’aire oab soit


112 | LIVRE HI, — CHALEUR.

Y
égale à l'aire bcd'; les pertes par refroidissement, étant fonc-

AR
tion des excès et des temps, sont proportionnelles à ces aires,
ainsi que les gains par réchauffement ; il s’établirait donc une
compensation rigoureuse entre les pertes et les gains, si la

R
température initiale avait correspondu à l'excès co.

LIB
La question n’admet, il est vrai, qu’une solution empirique,
par la difficulté d'évaluation des aires ; nous conseillons l’em-
ploi d'un papier quadrillé, qui permet d'évaluer les surfaces
par une numéralion de carrés. On peut encore découper ces

Y
courbes dans du papier fort et les peser...

SIT
Notre fig. 28 montre qu'il y aurait avantage à prendre de
l'eau à une température inférieure à celle du milieu ambiant
, 1 à 30 |, Leone: ’
d'une quantité égale à 4%? Ô étant l'élévat
x
ER
ion de tempéra ture
dà produite par l'immersion du corps chaud.
IV
6. Un calorimètre de laiton poli, de pouvoir émissif absolu
UN

égal à E, présentant sur le milieu ambiant un excès e, est


placé au centre d’un vase de laiton de méme forme ; la paroi
d’air immobilisée entre les deux surfaces protège le calori-
nètre contre les déperditions. Évaluer le bénéfice procuré par
AL

ce dispositif, fréquemment employé, sachant que les deux


surfaces sont S et S!.
TR

Soit e! l'excès de température du calorimètre extérieur sur


l'air; le vase central perd É(e— e)S; la surface extérieure
perd E(e/)S'. :
EN

S(e—e)—S'e!,
/C

E— £ _S
S + S'
| Ù !
Le vase perdait ESe; il perd maintenant E D quan
tité moindre. |
I
AS

. !
La perte est diminuée dans le rapport de 1 à

( +
Péclet a vérifié l'exactitude de cette formu
UI

le.

7. Deux barres métalliques argentées, de méme section et


BC

de mêmeA
Périmélre,
3 \ .
sont parvenues à un état thermique per-
x , e ; ,
Y
CHAPITRE III. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 113

AR
manent ; elles présentent en trois points équidistants
les excès

ê 150,1, 2 120,8, ls — 109,7;

IBR
l, — 170,8, l, —13°,0, l, —10°,6.

On demande le rapport des coefficients de conductibilité des

YL
deux métaux.

(16) | 2n— Ê
ES A »
— 2,015,

SIT
TU E

an! — T 3 — 2,043;

(15) K
Ke = 25.
IV ER
8. Dans un appareil d’Ingenhousz, la cire a fondu sur l’ar-
UN

gent sur 10%,5 de longueur ; sur le Jer, la fusion s’est pro-


duile jusqu’à K®,0; quelle est la conductibilité du fer, celle
de l'argent étant égale à 100?
L

CES Ue-#—Ue-“!,
RA

ex
PK?
NT

K = 18.

9. Forbes chauffe une longue barre métallique par une de


CE

Ses extrémités et il détermine par l'observation la relation


u= f(x) qui lie les excès u aux distances x à l’origine de la
barre ; il trouve u = Ue-"*. La section de la barre est S et h
I/

le coefjicient de conductibilité extérieure. Déduire de cette


Observation la valeur du coefficient de conductibilité inté-
AS

rieure K au point x et ses varialions avec la température.

La quantité
UI

de chaleur qui traverse une section située à


. .. du .
une distance x de l’origine est — RS; il se perd par la sur-
BC

face extérieure de la barre, comprise entre ce point et l’ex-


VW. 8
Y
114 LIVRE II, — CHALEUR.
/

AR
trémité L, [ hpu dx, p étant le périmètre extérieur. Il vient
æ | |
donc

R
l
du
KS mt np u dx — 0,

LIB
+ 22 (Ü et _— Uce—"*) — 0,
— KS mÜe-"x

Y
On en déduit K en fonction de x : Forbes a trouvé que

SIT
le coefficientde conductibilité a une valeur particulière en
chaque point et qu’il varie rapidement avec la température.
IV ER
UN
AL
TR
EN
/C
I
AS
UI
BC
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 11È

AR
4

IBR
CHAPITRE IV.

YL
THERMODYNAMIQUE.

SIT
La Thermodynamique repose sur deux principes :
ER
1° Principe de l ‘équivalence de Mayer et Joule.

Toutes les fois qu’un corps produit ou subit un travail, il


IV

disparaît de la chaleur ou bien il en apparait ; et il existe un


rapport unique et constant entre les quantités de travail et de
UN

chaleur qui dépendent les unes des autres dans ces phéno-
mèênes.
LS
L

6 —JQ et Q — © = AG.
Si
RA

425ks (ou 4,17 x roi crgs) équivalent à rail ; J == 425.


1k8m équivaut à 1 de calorie : A — rise
NT

29 Principe de Carnot.
CE

Lorsqu'un corps est mis successivement en communication


avec deux sources de chaleur supérieure et inférieure indé-
finies, et qu’il parcourt le cycle de Carnot, le rapport de Ja
quantité de chaleur fournie par la source supérieure à celle
I/

qui est cédée par la source inférieure est indépendant de la


AS

nature du corps et ne dépend que de la température absolue


des sources ({).
UI

(*) Les températures absolues, que nous écrirons T, sont égales aux

températures .
centigrades augmentées de =3T cn réalité,
ol ….
2 = 271,4, maison
BC

admet 233.
Y
‘316 © LIVRE I. — CHALEUR,

AR
Les formules suivantes sont la traduction analytique de ces
deux principes :

R
G) dQ = aU + Ap dv.

LIB
U est la chaleur interne, c’est-à-dire la somme des quan-
tités de chaleur absorbées par le travail d’oscillation, pour
élever la température, et par le travail de disgrégation, pour

Y
produire le travail intérieur correspondant : en un mot, U est

SIT
le prix du travail intérieur.
U est une fonction de p et de v;

"(x
ge
bis
dUÜ
d=—
dU
ER
dr+--d
dU
—— dé.
( de OT dp PT
IV
.Q n’est au contraire aucune fonction de p et de ».
Le premier principe nous conduit à des équations qui
UN

expriment les quantités de chaleur nécessaires pour une


transformation. On aura, par exemple,
. 4
AL

(1 ter) _dQ— D p +au; dv + AP dy,

si { reste constant.
TR

En prenant deux variables indépendantes, » et £, pour dé-


finir l’état du corps, on déduit de l’équation (1)
N

(2) dQ=cdt+idr:
CE

c est la chaleur spécifique sous volume constant et [la cha-


leur latente de dilatation.
I/

(3) | dU dau
AS

CT? I 75 + Ap.

(&) dd _\d,
UI

|: dt de di

En prenant p et £ pour variables


BC

(5) dQ = Cdt + h dp :
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 117

AR
Cest la chaleur spécifique sous pression constante et À la cha-
leur latente d'augmentation de pression.

IBR
dU dv LT
_ dÜ APS
dv
L (6) C7 + AP

| dh dC. dv

YL
(D) A "a
Enfin, avec p et » comme variables,

SIT
(8) | dQ=K ap + Xde.
(9) KT
_ dÜ | CENT
au
ER |
A dK
dp dd
IV

On déduit encore de ces équations


UN

(10) era
L

dv
RA

(11) R — UT

Nous trouvons aussi une nouvelle expression de dQ :


NT

(12) a C (G)4 D + C (%) dv.


CE

a dp dv . L
4? dr et d présentent ungrandin
Les trois coefficients PrL
térêt pour le physicien.
I/

Le premier o est égal à ra, & étant le coefficient de dila-


AS

tation sous pression constante.

Le second est égal à poæ', æ' étant le cocfficient de


UI

dilatation sous volume constant.

Le troisième a est égal à — px, p étant le cocfjicient de


BC

ap
Compressibilité à température constante.
Y
118 L\YRE Il. — CIHALEUR.

AR
Or nous pouvons écrire
dt dv

R
do …: dp. _ dt ,
dp_ dt dp

LIB
. dy dt
d'où
: -
(13) Po

Y
PET a

SIT
‘et
a — Pop
On aura encore
(14) |
ER
C—c—lar,

h=— lou.
IV

Toutes ces équations se rapportent à l'unité de poids des


UN

corps, et l’unité choisie est le kilogramme ; p est


la pression
en kilogrammes par mètre carré et » le volume spécifique
du kilogramme, c’est-à-dire l’inverse du poids spécifique ex- |
primé en kilogrammes par
AL

mètre cube. 7".


Le second principe n’est pas moins fécond que le premier:
Clapeyron, en considérant des cycles infiniment petits dans
TR

une dimension, à institué une méthode nouvelle qui permet


d'étudier tous les changements d'état physique.
L’énoncé le plus général du principe de Carnot est
le sui-
N

vant : Le travail & accompli dans un cycle de Carnot est égal


CE

A(Q—q)(T— 6), Q— q étant la chaleur mise en œuvre et


f une fonction des températures du foyer et du réfrigérant;
celle fonction est la même pour
tous les corps. Or on a évi-
demment
I/

AG Q—g.
AS

Q Q —P?:
Le rendement P est cette fonction des
températures iden-
tique pour tous Les corps.
UI

On à obtenu cette fonction pour


les gaz parfaits.
BC

Q—g.
TT T_’,
3
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 119

AR
Pour un cycle de Clapeyron, P= ax. En étudiant de la

IBR
sorte les changements de volume, on trouve une nouvelle
expression de l:
© um dP .
[= AT Te?

YL
d’où

(15) dQ | = cdt|: + AT dtP &.

SIT
De l’équation du rendement, on déduit avec Clausius
ER
Q_9 =Q_3g
— < =0.
TT « ou T NE
IV

Ce savanta été conduitainsi à un nouvel énoncé duthéorème :


UN

lorsqu'un corps quelconque parcourt un cycle de Carnot, on à

Go [+=
L
RA

_dQ désignant la quantité de chaleur versée sur le corps pen-


dant un changement infiniment petit et T la température
NT

absolue à laquelle ce changement s ‘accomplit.


Ce théorème est vrai pour tout cycle réversible.
Un cycle est réversible lorsque toutes les opérations qui Ie
CE

constituent sont réversibles: il suffit qu'une seule ne le soit


pas pour qu’il devienne irréversible.
Une transformation est réversible lorsque le .corps qui la
I/

subit n’a pas de vitesse sensible pendant la transformation ;


ou encore, lorsque sa température el sa pression ne diffèrent
AS

de celle du milieu que par un infiniment petit.


4 Si l’on donne les valeurs extrèmes de p et de » qui définis-
dQ est une
UI

sent l’état thermique d’un corps, l'intégrale [

fonction déterminée de ces valeurs extrêmes des variables et


BC

elle est indépendante des états intermédiaires et du chemin


parcouru. En prenant donc cette intégrale à partir d'une
Y
120 ‘ LIVRE Il. — CHALEUR.

AR
origine convenue, elle est une fonction des coordonnées de p
et de # à l’état final.
Posons /

R
=S$ ; il viendra |

LIB
(19) = 48.

L'expression différentielle ee est donc intégrable.

Y
SIT
La fonction S a reçu le nom d’entropie : elle joue
un rôle
considérable dans la Thermodynamique.
Voici quelques-unes de ses propriétés : l’entr ER
opie est pour
chaque corps une fonction spécifique de l’état de
ce corps ;
dans les mêmes conditions de températur
e et de pression,
IV
elle caractérise la nature du corps et elle spécifi
e les diverses
substances ; pour une même substance, elle est proportion-
UN

nelle au poids.
Prenons deux Corps à la même tempé |
rature et supposons
qu'une quantité infiniment petite de chaleu
r passe de l’un .
sur l’autre; la diminution d'entropie
AL

du premier est alors


égale, en valeur absolue, à l'augmentati
on d’entropie du se-
cond, et l’entropie totale reste
Constante. Il n’en serait plus
TR

de même si les deux Corpsétaient à des températures dif-


férentes ; dans ce cas, Ja chaleur
passerait d'elle-même du
Corps chaud au corps froid; la
diminution d’entropie du pre-
N

mier serait inférieure, en valeur absolue, à l'augm


d'entropie du second ; dans
entation
CE

ces circonstances, l’entropie to-


tale croît.
L’entropie totale augmente donc
par la libre communica-
tion de la chaleur entre les Corps d’un
système : elle atteint
I/

sa valeur maximum lorsque tous


les éléments du Système sont
à la même température.
AS

|
Les lignes adiabatiques sont
isentropiques, car dS est
Portionnel à dQ ; dS est donc nul et par suite S est pro-
quand la transformation est constant,
UI

adiabatique. ‘
| M. Massieu a démontré,
en 1877, que l’entropie
indépendante de la chaleur n’est pas
interne, attendu qu’on peut
BC

S et U d’une fonction unique tirer


JI à laquelle il a donné le
nom
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 121

AR
de fonction caractéristique. Voici comment cette fonction est
définie:

IBR
dQ = dÙU + AP de = TdS.

Ajoutons S 4T aux deux membres de l'équation, il vient

YL
dU + Ap de + S dT — d(TS),
ou encore oi
u S AT + Ap de — d(TS — Ü).

SIT
Le second membre de cette équation est une différentielle
. exacte ;'il en est donc de même du premier et nous aurons ER
(18) dT + Apdv;-
d(TS—U)—dH=—S
IV

IT est la fonction caractéristique du corps.


UN

On déduit de cette dernière équation

{18 bis) | ss
L

et
RA

(18 er) U=TS — I.


NT
CE

ÏJ. — ÉTUDE DES Gaz.

Les lois de Mariotte et Gay-Lussac nous donnent


I/

ps
AS

TZ Po Pos
1+ at
d’où
PP = Poe (273 + t) = RT.
UI

Les valeurs de la constante R sont données dans le Tableau


ci-après, dans lequel nous avons réuni les principaux cocff-
BC

cicnts physiques des gaz.


Y
AR R
ce ‘Gi
LIB o1g1‘0 tocz‘o
Y O1 X,-L99€‘0 | &_or-X ,_Gilg‘o Égoc‘o 8961 *t°*°21022,p 2PAXOIOI
ÿr'Gr Gili‘o Gaiz‘o OT X 5-889€ 0 | 01 X ,-o1Le‘o
SIT goge‘o AATEE ***t*+-onbruoques oproy
CHALEUR.

86‘cul ocih'z oGol‘e 01 X5-L99g 0 | 01 X ,_199ç‘0 gogr‘1! “9680 ‘o tttestteeete- ou9801PAII


Choc
Le Gc

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LIVRE

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TT
?
SANDIAIDHAS

9
SUNTIVHI NOILVIVTIO

2
TT
?
TR
sonbyropds
saxnroa |
sonburopds
$A104
N "2V9

A4 SINAIDIAITON
CE
I/
AS
122
UI
BC
Y
CHAPITRE IV, — THERMODYNAMIQUE. 123

AR
Il ressort des expériences de Joule et de Thomson que le
changement de volume, sans travail extérieur, d’un gaz par-

IBR
fait, n’entraîne aucune variation de température : la chaleur
interne Ü ne dépend donc que dela température des gaz par-
faits. |
On est conduit ainsi aux relations suivantes :

YL
(19) | | [—Ap,
(20) :C—c—Aporoa
AR,

SIT
(21) EC he,
Vo

(22)
C
s=I+AT
Pofa
IV
=}
ER
_,

. C
Voici les valeurs de = =? pour divers gaz :
UN

Gaz. Air. O. AZ. II AzHs, (CO? Az0. C#II4 SO2.


Yooce TA 1,41 1,41 1,48 1,33 1,29 1,28 1,26 1326
L

Remarquons que y varie avec la température et la pres-


RA

sion : mais, de o° à r00° et de o", 400 à 1,800 de pression,


cette variation est négligeable.
I est'utile de calculer à l’avance quelques valeurs des
NT

. — 1
puissances 7 —1 0,41 et ? — 0,29.
CE

7 Puissances

"Lt 2. 3. %. 5. 6.
XY-1....... osrncses I 1,33 1,57 1,77 1,93 2,08
I/

Y-1 °
x? osseuses I 1,22 1,37 1,50 1,60 1,68
AS

L’échauffement d’un gaz de & à T, sous volume constant,


exige Q — c(T — #) calories ; sous pression constante, il faut
UI

Q—=C(T—6).
BC

La loi qui exprime la variation de la pression, en fonction


du volume, dans une détente isothermique, est pvRT ; le
Y
124 LIVRE II, — CHALEUR,

AR
travail entre des volumes +, et V1, Ou des pressions p, et p,,
est égal à

(23) Gi = RT log2! — RT log’ 2°.

R
0 Po
Pi.

LIB
La loi d’une détente adiabatique est

(24) pst= pet.

Y
Le travail développé dans cette opér
ation est.

SIT
.
(25) Rt e [1
> \Y—1
. 0 Y—1
(ft)
f:
L
|
Ou encore ‘
ER
(26)
Y—1

eo nctty—i if)Po 77 |
IV

Considérons le cas Où un gaz


UN

s’écoulcrait d’un réservoir


‘ dans lequel la Pression et le volume
eraient spécifique gard
des valeurs COnSlantes », et »,
; admettons que le gaz pénètre
avec une vitesse dans un second réservoir dont la
Po l'éSl pression
AL

erait aussi constante. Si le 8az pouv


ait être considéré
comme incompressible, On aurait, pour la vitesse d’écoule-
ment, w—V2gh,
TR

k étant la charge. À température cons


la vitesse prendrait une tante,
valeur
(27) |
N

M o2gRT, log' 2.
CE

.
‘ 1

Sans addition ni perte de cha


leur, il faut écrire
Y—1
(28)
I/

M2 7 (2 gRT,TL
TI Po
AS

C’est la formule qu’il convient d'ap


pliquer le plus généra-
lement; elle est connue sous le nom de formule de Weis
Ou de Zeuner et on l'écr bach
UI

it quelquefois sous
la forme

Y=17,
BC

M? — 2 2 I — Pi L ”
T1! Po
Y
CHAPITRE IV. —- TIHERMODYNAMIQUE. 120

AR
en désignant par a la vitesse normale du son dans l'air à la
pression p, ; en effet,a? — gypovo — &YRT.
M. Clausius a proposé, à la suite de Bernoulli, Joule et

IBR
Krônig, une théorie cinétique dont nous ne rappellerons que
les principales conclusions.
Un gaz est caractérisé : 1° par la nature de ses molécules,

YL
d’où dépend sa constitution chimique ; 2° par leur moyenne
de libre parcours {, fonction de la pression, et 3° par leur
vitesse moyenne de translation u, qui varie avec la tempé-

SIT
rature.
Deux propositions importantes ont pu être démontrées:
1° la force vive moyenne de translation des molécules d'une
ER
masse gazeuse est proportionnelle à la température absolue T
de cette masse.
En effet,
IV

|
(29) U = Vzs
T
UN

Donc
mu? = KT.
L

2° Le produit pv de la pression du gas par le volume spé-


RA

cifique est égal aux ? de cette force vive, étendue à toutes les”
molécules de nombre n.
°
NT

(30) °
pe —=$tnamu
2, 1
= %$nmut=
— 1 2 —
pe at.T°

Ces propositions entraînent comme corollaires les lois de


CE

Mariotte, de Gay-Lussac, d'Ampère et d’Avogadro, la loi du


Mélange des gaz, celle de Dulong et Petit, etc., et elles con-
duisent à la connaissance des éléments invisibles des masses
gazeuses, Le Tableau suivant donne quelques-uns de ces ré-
I/

sullats : :
AS

Air. Oxyrèno. Hydrogène.

Vitesse moyenne... . 485 461" 1848"


Moyenne de libre parcours. 0%,955.10-5 1°",059.10—% 1°",855. 10%
Nombre de chocs par seconde. 4700.10û 4065. roû 9180. 106
UI

Pour tous les gaz, le nombre des molécules et leur écarte-


ment moyen sont identiques : à zéro et 760%", il y a 20 tril-
BC

lions de molécules par centimètre cube de gaz et leur écarte-


Y
126 LIVRE IL — CHALEUR.

AR
3 erece
1000006 de millimètre. Il faut ro trillions
ment moyen est de ———
de molécules d’air et 140 trillions de molécules d'hydrogène

R
pour faire 1er, °
Reconnaissons que la théorie

LIB
cinétique est absolument
hypothétique : un grand nombre de savants, séduits par la
portée de ses déductions, l’ont admise sans objection, mais
d’autres, parmi lesquels M. Ilirn, la repoussent énergique-

Y
ment. Cette théorie à néanmoins été introduite dans l’ensci-

SIT
gnement classique, à cause de la généralisation qu’elle àap-
porte dès maintenant dans les phénomènes présentés par les
fluides.
N'ometions pas de faire observer
ER que le mouvement de
translation seul est insuffisant pour expliquer les propriétés
des gaz : il est nécessaire d'ajouter à la force vive de transla-
tion K un autre terme pour représenter la force vive totale
IV

des gaz H. . |
UN

La force vive de translation est le véréel extérieur, d'après


le théorème de M. Clausius sur le mouvement
stationnaire ;
le viriel intérieur est le terme qu'il faut ajouter à K pour
-exprimer correctement la force vive totale
AL

HI.
On démontre d’ailleurs facilement que
TR

(31) K
| = o6.
N
CE

APPLICATIONS.
Â. Du mercure, tombant d'une haut
eur de 2" ,225, s'échaufle
de 0,153 d’après MA, Cantoni et Gerosa ; déduire
de cette
I/

expérience la valeur de J, en Pre


nant pour la capacité calo-
rifique du mercure le nombre
0,03337.
AS

_ PE
J — PCi — 423,82.
UI
BC

2. Lep ston d’un Cylindre de 0"1,0003688 de section étant


Chargé de 167% »
dans une expérience de M.
Hirn, l’eau qui
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE, 127

AR
s'écoulait sous cette charge gagnait 1°,0457; calculer d’après
ces données la valeur de. J.
167 .

IBR
La pression par mètre carré est > Soit 452819 5,9;
0,0003688
\

d’où, en Y exprimant en hauteur d’eau,

___452,8199 _— 433.

YL
=

3. Avec quelle vitesse une balle de plomb doit-elle frapper

SIT
un obstacle pour étre fondue par le choc, en supposant que
toute l’énergie cinétique qu’elle possède soit transformée en
chaleur sans aucune déperdition? La chaleur latente de fusion
ER
du plomb À est égale à 5,7; sa chaleur spécifique C esto,0314;
la température de l'air t égale 15°; le plomb fond à 320°.
IV
1 È
— 4) +P.2],
p2 = JIPC(T
2 g
UN

y — 361%,

La Terre a une masse de 5 sexætillions de tonnes, et une


L

vitesse de translation de 30X" à la seconde : sa chaleur spéct-


Jique moyenne étant égale à 0,03, on demande quelle serait
RA

l'élévation de température de la Terre st elle était brusque-


ment arrêtée dans sa course.
NT

I P — JPCT,
25
T = 35977690.
CE

5. En se combinant au chlore, l'hydrogène dégage par


équivalent, estèmé en grammes, 23000 calories-grammes:
I/

quelle est en ergs l’énergie équivalente ?


AS

G — 9,6 x 10t! ergs.

6. Calculer J par KR, Cet y pour l'air.


UI

C C
(20) me KR?
BC

J
Y
128 LIVRE II. — CITALEUR.

AR
d'où

R
LIB
J — 423,

Y
7. Calculer la valeur qu'il faut théoriquement assigner
à la chaleur spécifique de l’eau, sous volume constant.

SIT
dv
(14) Ceci = lav.
ER
Mais nous avons, d'autre part,
IV

(13 ct15)| : d
| I=ATSE =ATpa = ATE;c
UN

d'où
9

C—c—=ATr, À,
le
AL

co?

C = C— ATe, —_.
lb
TR

La valeur du terme soustractif est extrêmement faible à


zéro ; elle est égale à moins de 0,002; à 4°, elle est absolu-
N

ment négligeable. Mais à ro0°, on a trouvé que — 1,14.


CE

1.
8. Calculer la quantité de chaleur employée à dilater le
cuivre, quand on l’échauffe de 1°, sachant que le coefficient
I/

de dilatation & de ce métal est égal à 0,515


x 10—* et que s0n
AS

coefficient
de compressibilité p est égal à 0,1013 X10-%:en
kilogrammes par centimètre carré.
UI

1 de cuivre pèse gks et sa chaleur spécifique est égale à


0,9 X 101,
Pour élever de 1° la tempér
e de cette masse, il faut dé-
BC

atur
‘penser 9 x 0,95 x 1
072 0%1,855 ; l'allongement d’une arête
Y
CHAPITRE

AR
IV. — THERMODYNAMIQUE.
129
TX 0,515 X 10—+*
du cube est 2 5 — 9,172 « X 10%; la force qui .

IBR
produirait ce phénomène à froid
serait de 5084% et le travail
de oksm, 087,
La Shateur Correspondante égale oc,
2 x 10-53.

YL
C’est Je ms de la chaleur mise en œuvre.

SIT
9. Joule comprimait à 265, 2 par centi
mètre carré de l'huile
de baleine prise à 16°,27 ; sa densité
D, était 0,915 à sér 0,
sa
chaleur spécifique C atteignait.0,53 à
16° et son coefficient de
dilatation & fut trouvé égçal à 0,76 X 107%,
. tion de température pr oduite Par
ER
Calculer l’éléva-
celle compression.

En admettant qu'il n’y eût ni perte, ni gain


IV
de chaleur, on
pourrait écrire
UN

(5) CAT + X dp — 0.
Pour des variations finies AT et Ap, on aurait
L

(11)et t (6) rmISdo


RA

a CT = — op,

(13) _C. AT u
[= Fu Ap =AT
— D
NT

AT — Apr
AT AT &
= Ap CDs
&p-
CE

__ 26,2 X rot X (273 + 16,23)0,76 x 1073


_ 425 X 0,53 X 0,915 X 10%
I/

-Joule a observé un accroissement de 0°,263 ; l'erreur est


moindre que le -£.
AS

10. Une tige métallique a-t-elle le méme coeficient de di-


UI

latalion alors qu’elle est soumise à une traction éner gique


que lorsqu'elle est à l’état naturel?
BC

Nous répondrons, avec M. Poticr, que l'effet de la traction


est d'augmenter le coefficient de dilatation.
W. 9
Y
130 . LIVRE IH. — CHALEUR.

AR
En effet, la longueur / de la tige est une fonction de la
température et de la pression.

R
= f(t.p}

LIB
LL edp;
b

Y
æest le coefficient de dilatation thermique à pression con-
stante et s le coefficient d’élasticité, égal au quotient du poids

SIT
zr agissant sur l'unité de section par l'allongement de l’unité
de longueur : c’est l'inverse du coefficient de compr essibilité
linéaire ; /, est la longueur initiale.
ER
On a donc
Ti al ap = El,
IV

et
UN

TU dax de
Ldpdi ap di
Or, augmentons la traction d’une quantité-finie Ap : le
AL

coefficient de dilatation augmentera de APS; mais nous


TR

avons aussi un allongement A/, que nous pouvons calculer :

° AI
N

TE Ap.
0
CE

Il vient par conséquent, pour «&, une variation Ac


I/

Le
| m

Aa—
em be

LR
Cu

0
AS

Le coefficient de dilatation varie donc comme celui d’élas-


ticité, lequel augmente avec la température ; : il augmente
UI

donc lui-même.
BC

11. Calculer la var tation d’entropie de 1*s d’eau, que l on


chauffe de o° à 100°.
Y
k

AR
CHAPITRE IV, — THERMODYNAMIQUE. 131
L’entropie augmente avec la température :

dQ at.

IBR
. Tr
TT À
_f'dQ_ Ti 1373
S.— So = L. TT = Clog T, =C log 253

YL
Admettons que C reste égal à l’unité ,; nous aurons
D

SIT
S — So, — 1,297.

12. On connaît la constante R d'un gaz: quel est


le poids
du mètre cube à une température T et sous une ER
pression p ?
IV
UN

13. Calculer la variation de la chaleur interne de 1K8 d’air


Passant de 10° à 20°C.
20 :
(3) US — CdT —=cx10— 1,68.
L

10
RA

14. 1m d'acide carbonique, à 20°C. et sous La pression de


l’atmosphère, se refroidit jusqu’à séro et son volume devient
NT

égal à o"°,932, sous la même pression; de combien son en-


tropie a-t-elle diminué ? |
CE

1% d'acide carbonique à 20° et 0,560 de pression pèse


1k8, 843.
Nous avons
I/

do
dQ = c dT + Ap de — c dT + AR Te
AS

Donc il vient |
| roqQ T "|
UI

— S,— EE — ol + AR loc’ —
=f JT = (ee arte, 0

| 203 19,14, ,1000


BC

273
= — 0,028.
Y
II. — CHALEUR.

AR
-132 LIVRE

45. Dire quel est le nombre maæimum de calories que


puisse céder par refroidissement 1% d'air non comprimé,

R
pris sous la pr ession atmosphérique, quelle que soit la tempé-

LIB
rature à laquelle il soit porté.

A zéro et 0,760, 1% d'air pèse 1Kf,293 ; son poids décroît à


mesure que la température s'élève : soit 7 ce poids. En re-

Y
froidissant ce mètre cube de T, à T,, on lui enlève, sous pres-
sion constante, 7(T,—1,)C calories : nous disons que ce

SIT
calorique est limité.
En effet, nous avons

(18) | P' Ps
ER
=RRT:,

PVo = FRE;
IV

R(Ti—T)0 = (A — 60) Ce
UN

Or #, = 1; donc #,— #, <1


Le maximum égale donc

P ___ 10333
AL

RC= ses
20,27 Xx<.0 ,2374 = 83, 6.
TR

Cette ingénieuse démonstration est de M. Marcel Deprez-


N

16. Existe-t-il un calorique spécifique absolu, c’est-àà-dire


une quantité de chaleur servant uniquement à pr oduire la
CE

chaleur sensible, sans contribuer ni au travail interne, ni au


travail externe ?
I/

La demande est de M. Bertrand. :


En général, on ne saurait mesurer ce calorique. « La pré-
AS

tention de le faire rappelle, dit M. Bertrand, ce personnagt


de l’antiquité, qui, s’étant engagé à boire la mer et n ayant
rien promis pour les fleuves, exigea qu'avant l'épreuve on les
UI

empêchât d'y verser leurs eaux. Cependant d'illustres physi-


ciens parlent d’un calorique absolu et le définissent, mais
sans le mesurer et sans en faire usage. »
BC

C’est M. Clausius qui a introduit dans la Science la consi-


dération du calorique absolu : il admet qu'il est indépendant
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 133

AR
de l’état physique des corps ; ce n’est qu’une opinion qu'il est
permis de ne point partager.
Voici comment on peut le concevoir. La chaleur interne se

IBR
compose de deux parties : il y a la chaleur consommée par le
travail interne et la chaleur réellement existante dans le
corps. Cette dernière seule intervient dans la définition du

YL
calorique absolu.
On ne peut donc songer à mesurer le calorique absolu,
_parce que l'évaluation du travail interne devrait être faite

SIT
d’abord, et que cette grandeur nous échappe entièrement.
Mais, pour les gaz parfaits, le travail interne est nul, et le
- calorique absolu est égal à la chäleur spécifique sous volume
constant.
IV ER
17. Démontrer que le produit cr de la chaleur spécifique
-des gas à volume constant par leur poids atomique est égal
UN

C.
A, —————. |
C— c
C—c
En. effet, le rapport est égal, pour tous les gaz, à
L

fo
RA

0,089; le même nombre exprime le poids spécifique de l’hy-


drogène D;.
* Il vient donc
NT

D,
C—c=#,D,=
01 —;
D

| I
CE

C—c

= c = c CT.
C—c
I/
AS

18. La chaleur spécifique, sous pression constante, du prot-


oxyde d’asote est égale à 0,2238; calculer sa chaleur spéci-
Jique sous volume constant.
UI

. 10333 19,25
—_273x1,968 *? ?
BC

c—C— AR —o,1785.
Y
134 : LIVRE II. — CHALEUR.

AR
Sous une autre forme, on aurait aussi

L 10333 0,089

R
CC 3 D —C— D

LIB
19. Les vitesses du son dans l'air et dans l'acide carbo-
. \ 7... C'
nique sont dans le rapport de 0,7386 à 1; en déduire a = y!

Y
pour l’acide carbonique.

SIT
Vair __
. Vo: — 0,7786.

Or ER
V — RE yQ+at).
IV

Toutes choses égales d’ailleurs, nous aurons


UN

V? 7 D’.
dotoù, VF 7 D°
| / L'an ————2
=D — 1,41xX0,7786 X 1,529— 1,306.
AL
TR

20. Un cylindre contient un volume + de gas à la pression


H + } et à la température t; on le J'ait détendre brusquement
dans une atmosphère de pression H, ce qui augmente Son V0-
N

lume et abaisse sa température; mais la paroi intervient ra


CE

Pidement pour le ramener, sous volume constant, à sa tempé-


rature initiale, sous la pression K + h': déduire 7 de la mesure
de h, het H.
I/

Soit #, le volume après la détente adiabatique.

O0
AS

M) — H+x
P(H+A)=v,(H+
x),
UI

H + x/\Y I
Gr) =
BC

y= log — log(H + x)
log (H + k')— log (H + ky
Y
/

CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 135

AR
21. Un gaz a un volume v et une température t à la pres-
sion H; on le comprime et sa pression devient (H +) à une
température inconnue (t + æ), son volume étant (V — +»); la

IBR
paroi le ramène à la température t, sous volume constant.
Déduire de cette expérience la valeur de y, par la seule obser--
valion des pressions.

YL
VH _(V—e) (H+2) (V—e)(H +2!)
1+ai— I+a(i+x) 1+aé ’

SIT
__h—h 14 at
HE & ?
p _ h! ER
V_H=rx

C
IV
cs —=/—I+m,
UN

mm étant l’élévation de température produite par une compres-


. © , ve ns‘
sion TEar dans l'expérience de Clément et Desormes ; donc
L

m æ
RA

c k'
1+aoét IH -- 2
et .
NT

h—R'itat «a H+z' _h—}


HE @œ 1+at D k
CE

et ;
C _A
==
I/

© 22. Déterminer la valeur théorique du rapport 7 entre les


AS

chaleurs spécifiques pour les gas monoatomiques. °


UI

Soit H la demi-force vive totale de l’unité de masse d’un


gaz et K la demi-force vive du mouvement de translation.
Pour un échauffement à volume constant, on a
BC

dH = cJ dt.
Y
136 LIVRE II. — CHALEUR.

AR
Faisons l'intégration entre les limites T et T,—= 0, il vient

pp : CTpv_ _ pre.

R
ET

LIB
Or
(30) K — — 2 — 3
= ps,

Y
d’où

SIT
._ . K_3/c 1)
Te 2\e
ct ER
C 2 K
cts
è
IV

Pour un gaz parfait dontla molécule serait monoatomique,


UN

à —1et EL

y = 1,666.

C’est le cas de la vapeur de mercure.


AL
TR

23. On chauffe 1Ks d'acide carbonique de séro à 20°,'sous


resston constante; quel est le travail extérieur
» 4 produit ?
N

G=p(r— 6) =R(T—T,) — 392kem, 80.


CE

24. Quelle est la quantité de chaleur nécessaire pour entre-


tenir à T, la température d’un
I/

| corps dont le volume aug-


mente de dv?
AS

(5)5 d
= AT SE ds.y,
dQ ATP
UI

9%. Le travail que peut produire par sa détente un kilo-


BC

gramme de gas est infini, si l’on maintien


t sa température
constante.
Y
| CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 137

AR
En effet,

ë= f p de = RT log #;

IBR
or #, peut croître indéfiniment : donc aussi le travail &.

YL
26. On fait détendre 1% d'air de 107% à ratn, à la tempé-

SIT
ralture constante de 20°; calculer le travail disponible et
déterminer l'influence de la nature du gaz et de sa tempéra-
ture dans ce phénomène.

Dans les applications de ce ’genre, il faut toujours se rap-


ER La

peler que les formules se rapportent au poids de .1K5 et que »


IV
exprime le volume spécifique du kilogramme. Voici les cal-
culs détaillés auxquels donne lieu ce problème très simple,
UN

mais qu’on traite souvent d’une manière incorrecte.


Nous avons

(23) oi 2 =— par » logœ PaÉE = RT log© P2,


É.
L

1
RA

Appliquons d’abord la première équation.


Le poids de r"° d'air à 20° C., sous la pression de rot",
NT

égale
- I X 10 X 273
1,293
1,2 3 10 — rh °
CE

29 7 7 1+ ώ T

D'autre part,
Po m__ 1 r
I/

AT 278 | 1,293
X 278 T'
AS

Il vient donc, en tenant compte du poids de l’air détendu,


UI

gi — 12298 X 10 X 273 103337 1 P2


PT T 1,293 X 273 © Pi
BC

— 10333 X 10 X log à — 2379288,


Y
138 LIVRE II. — CIALEUR.

AR
La seconde formule donne de même

10 X TI,
1,293 X TT 273

R
Pa __ A
G,, — q ot P2
RT log Pi

LIB
° __1,273X10X273 10333 low’ P2
HE T 2783 X1,293 © Pi
— 10333 X 10 X log’ se — 2379288,

Y
SIT
4

On obtient donc immédiatement l'expression du travail en


estimant en mètres cubes le volume du gaz après détente et
en le multiplianpart sa pression initialep et par log' #3ER c'est
la règle pratique.
x e

On voit que le travail est indépendant de la nature


du gaz
IV
et de sa température; ce résultat, que les formules ne
met-
tent pas directement en évidence, pouvait néanmoins être
UN

affirmé & priori, car & = f p dy.


AL

27. Calculer le travail Produit dans une détente adiaba-


lque de E% d'air, pris à la température de 25°, partant de
at et tombant à la Pression atmosphérique.
TR

1: Yi
(26) &#— Pifi Le TU RTS (2)
N

TI Pi 771 P1
CE

Le poids des 4me d'air, à 5m


et 29, est égal à

4 X 1,293x 5 X 273
I/

TT

il vient donc
AS

on — EX 1,298 Y—i
x 5 X 2783 10333 KT Pal Ÿ
6,41XT 1,293 X 273
UI

(2)
_4X5X 10333 | 1 \ 0,29
= om [r-(3) J=isoose
ken
BC

N OUS Voyons encore€ qu'ilai


a falluun multiplier le volume ini-
ini-
Y
CHAPITRE

AR
IV. — THERMODYNAMIQUE. 139

tial par la pression initiale: nous procéderons ainsi désor-


mais.

IBR
28. On comprime 125 d'acide carbonique dans :le réci-
ptent d’une pompe de Natterer, ayant une capacité de 500€:

YL
combien fondra-t-il de glace dans le vase réfrigérant qui
l'entoure?

SIT
La chaleur dégagée est égale à

(23) Q — A ps, :log' 97 = TE x 10333 X0,125log'250=—


1291 161,7,
ER
‘En prenant pour la chaleur de fusion de la glace 8ot!, nous
IV
aurons, pour le poids p de la glace fondue,
UN

P — 197
16,7 2095"oo.
7 80
)
L

29. Une perforatrice Sommelier consomme par heure 6owe


RA

d'air à 6%"; combien faudra-t-il fournir de calories au cy-


lindre pour le maintenir à une température constante de 10°
et quel est dans ces conditions le travail disponible ?
NT

G — 6665g2ksm,
CE

La puissance développée égale 2chx, 46 de 75ksm.


La quantitéde chaleur à fournir. est de 15681.
I/

30. On décuple le volume d'une masse d'air par une


AS

transformation adiabatique; que devient la pression?


UI

P _{[%\?
Po \
BC

La pression passe de 1 à 0,039; en détente isothermique


elle ne serait descendue qu'à 0,100.
140 LIVRE Il. — CHALEUR.

Y
31. Le travail que peut produire un gaz, qui se détend

AR
sans perte ni gain de chaleur, est proportionnel à sa tempé-
rature absolue.

R
En effet, .

LIB
(19) dQ = c dT + {de — c 4T + Ap dr,

dQ = cat + TE pdo 0.

Y
SIT
Entre les limites T, et T;, |

| c(Ti— T,)+ c Jp d — 0,
ER
Spd= (Ti
Le
To).
IV

Le travail est donc proportionnel à Ti—T,.


UN

SiT,—=0,
Jp dv =KT..
AL

32. Dans une expérience de I. Cailletet, l'air passe


subi-
tement de 300% à 1atm: Quel est l’abaissement de
tempéra-
ture produit par cette détente, en admettant que
TR

le tube de
verre, entouré de glace, ne réchauffe pas le gas
pendant la
durée infiniment petite de la détente ?
N

per
= pv,
CE

PS8 __Pifi
TT
IT = DIT,

1
I/

| 171
AS

T , — p )
Ti = 52 absolus = — 2210 C.
UI

33. Un briquet à air est


fait de verre, que nous supposerons
BC

ne pas conduire la chaleu


r:on demande s’il faudrait déve-
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 141

AR
loppér moins de travail dans un briquet de métal, bon con-
ducteur de la chaleur, pour réduire une masse d'air au 555
de son volume.

IBR
Dans le verre, la compression est supposée adiabatique.

YL
Dans le métal, on peut admettre que la compression soit

SIT
isothermique : |

(23) : S'=RT log'©.


ER
Or nous trouvons que
IV
=: [(H000)—: —1]—= 39,00,
UN

log’ 1000 — 9078.

Le travail de compression’ est donc près de 5,6 fois plus


considérable dans le verre : l'élévation de température est
L

égale à
RA

p \Y—1
T (2) — 4630 — 273 — 4887C.
NT

dire qu’on n'arrive pas dans la pratique à la


Il est vrai de
compression au millième.
CE

de pres-
3h. Un réservoir contenant de l'hydrogène, à 2%
le gas tombe instan-
sion et à o C., est brusquement ouvert et
est le poids spé-
tanément à la pression de l atmosphère ; quel
I/

détent e?
cifique du gas immédiatement après la
AS

_
UI
BC
RY
142 : LIVRE UM. — CHALEUR.

33. On comprime 18 d'hydrogène, pris sous la pression de


l'atmosphère, et on le réduit à un volume dix fois moindre,

RA
en le maintenant, par soustraction de calorique, à une tem-
pérature constante égale à 25° : déterminer le nombre de
calories à retirer au gas, et dire si l’on serait arrivé au même

LIB
résultat en comprimant d'abord le gas, sans le refroidir, eten
l’amenant ensuite à la température de 25°.
Dans le premier cas, il fallait soustraire au gaz

Y
’ | p:

SIT
Q — ART log’ a — 683,
0

Dans la seconde hypothèse, la compression eût d’abord


élevé sa température à ER
æ = 298 (10)Ÿ—1— 566 absolus — 493°C.
NIV

Or, pour ramener ce gaz de 493° à 25e, il y aurait eu à lui


soutirer |
LU

Le résultat final est donc tout différent.

36. On comprime brusquement un volume +, d’air ; si la


RA

transformation est rigoureusement adiabatique, le volume ne


pourra être amené à une valeur v, moindre que
» A + gs À
‘s

"1
NT

3
Cette curieuse observation est de M. Ritter. ri
Soit un cylindre, ayant une section égale à l’unité de sur-
face ; en abaissant instantanément un piston P, du niveau
CE

au niveau X: (Ji. 29), la pression passe de Pi à P, @t le


vo-
lume décroît de », — A, à », — : en même temps, la tem-
pérature du gaz, qui était T,, devient égale
I/

à T..
Supposons que le poids de l'air soit de 1KE,
AS

T
Nous pouvons écrire que l'équiv
. r .
alent
'en chaleur du tra-
vail dépensé est employé à échauffer le gaz
de T, à T..
C(T:—T;) = Apa(vi—6:) = Ap:(h— le),
UI

PaVa = RTe= polo,


Cala
BC

R_ — cT, = Ap:(h— ha) ;


RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 143

d’où
…: cRT,

RA
PR CR, ARR
+ AR

LIB
S ITY
ER
NIV

Mais p, devient égal à l'infini pour

| ch: + AR = AR.
LU

On en déduit

h; c 0,168
xX 425
— TT — = 2 +1 = 3,44.
R AR" 29,27 ’
RA

Donc
| __ hi Us — M1,
Mgr €. T3
NT

C’est la plus petite valeur du volume; elle correspond à


CE

une pression infinie.

37. Comment peut-on, dans les problèmes de compression et


I/

de détente, tenir compte de la vapeur d’eau renfermée dans :


AS

les gaz?

Les calculs sont corrects si l’on prend pour & Ja valeur


UI

égal à 31,964.
5k = 0,004 ; pour l'air humide, R devient alors
Ainsi l’on aurait
BC

pv = 31,964X (+ 250).
RY
144 LIVRE II. —- CHALEUR.
38. Donner l’équation d’une détente d’un gas avec une ad-
dition ou une soustraction quelconque de chaleur, + dQ.

RA
(2 eL19) + 4Q —cdT + Ap do =cdT +ART €.

LIB
Mais
P# __ Pofo
T = To et
PT, p — P T°

Y
ds— Pot e _ 7
Lo \P P

SIT
de _dT dp.
T P 2

ar
+ dQ== caTT-- ART Ee -#) — CaT — ART+
ER d,2.
T
NIV

d
39. Trouver les valeurs de LE dans les détentes isother mi-

ques et adiabatiques.
LU

1° pp—consl,
p de + v dp —0,
ap __P.
RA

dd p?
29 prYŸ— const,
NT

db
dp __,p
Tl%
CE

k0. Démontrer que dQ — ce dp + Cp dv.


R
dU dd
I/

(x 1 D bis) dQ =— —— dp + A
= +) dy.
AS

(3 et 6) aQ = ce TL Gp +0T
ap?
UI

Or
pe=RT,
BC
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. ‘ 145
Donc

RA
d0=cnd+0R dv.

LIB
# L . ? . , d
k1. Démontrer directement l'égalité l=— AT bp.
aT

@ ”
_ S-$=ab,
dl de dp

ITY
(2) . dQ — caT + dv, :

dQ __,dE +1T.

S
TT

dQ ‘st une différentielle exacte; son


ER
: Mais nous savons que 7j
intégrale n’est autre chose que l'entropie. |
NIV

Donc
1 dc _ 1 di.
Tdw TaT T
LU

On en déduit, par comparaison des deux équations,


RA

1= AT_.
NT

42. Calculer ds et ë, S étant l’entropie.


dp de .
CE

(3 e16) = À = p (ce dp+ Corde).


On a par suite
I/

.dS __c adT


dpTap’.
AS

dS __CaT
deT dé
UI

k3. Démontrer que les séries d’isothermes et d’'adiabatiques,


BC

correspondant à des accroissements égaux du paramètre


W. 10
RY
146 C LIVRE I. — CHALEUR.

constant, forment des parallélogrammes d'égale surface


(Jig. 30).

RA
_ Fig. 30.

Y LIB
SIT
ER
NIV
LU

an
RA

Les équations générales des isothermes et des adiabatiques


sont
T=o, S — $.
NT

T est la fonction de Ja pression et du volume qui représente


la température, S est la-fonction de la pression et du volume
CE

qui exprime l’entropie : & et B sont des paramètres caracté-


ristiques de ces lignes. En donnant à & et 6 des accroisse-
ments égaux Ac et AG, on obtient toute la série des lignes
isothermes et adiabatiques ; les parallélogrammes formés par
I/

leurs intersections sont des cycles de Carnot.


AS

Considérons le cycle ABCD, compris entre les lignes « et


a + Ao, $ et 8 + AB ; évaluons la quantité de chaleur fournie
à ce cycle. Sur BC et AD, 4Q —o ; sur AB et DC, T est con-
UI

Stant, et comme dQ —TaS, dQ est le produit de T par lac-


croissement de $. La quantité de chaleur à fournir au
cycle
est donc
BC

(ot + Ac)AB — a AB = Ax AB — const.


RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 147
La quantité de chaleur étant constante, l’aire des cycles

RA
l’est aussi et les parallélogrammes ont même surface.
Cette démonstration est de M. Bertrand.

LIB
le. Quelle relation peut-on établir entre la chaleur interne
U ct l’entropie S?

ITY
(15) dQ = eat + AT P de,

: dQ aT dp
dS — TT Cp + Ar d,

S
ds _ c
dT T ER
Mais, d'autre part,
. dau _ :
NIV

dT
Donc L
dS __ 1 dU
T Ta
LU

k5. Évaluer la pression p en fonction de H, la fonction ca-


RA

ractéristique de M. Massieu.

(18) _dH=SaT + Ap dv,


NT

— 1 M
PTX a
CE

LG. Évaluer la chaleur spécifi que, sous volume constant c,


en fonction de Y.
I/

dQ _r®8
ds =T æŒTI
TT aï dE
AS

K7. Déterminer I pour un gas parfait.


UI

= ST — U.
BC

Calculons tour à tour S et U.


s
RY
148 LIVRE II, — CHALEUR.

Admettons que $, — 0; nous avons [problème (14)],

RA
S— clog';LTs + AR log’. Vo

LIB
De plus,
en faisant encore U, = 0,
T

U=/f cdT=c(T—T),

Y
- 0

SIT
ce qui suppose admise la constance de c.
En dernière analyse, il vient
ER
H— cT log’ Tr— (TT) + ART log+
NIV

k8. Les variations qu'éprouve le volume d’un corps, par


LU

l'effet d’une variation infiniment petite de pression, selon que


la transformation a lieu suivant une isotherme ou une adia-
batique, sont proportionnelles au rapport y des chaleurs spé-
cifiques. :
RA

Sans variation de chaleur, 4Q — 0.


NT

Donc

(2) | + ldv — 0,
caT
CE

(5) ‘© CaT +kdp—o.


Mais |
I/

do
(11)
11 ‘ nf)
AS

(dv) désignant une variation de volume correspondant à une


variation de pression (dp) à température constante.
UI

On déduit de ces trois équations, par élimination de 4T,


BC

(de)
eo (ap)
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 149
Si la variation dp égale ce il vient

RA
__ (dv),
e de

Ce théorème est dû à M. Reech ; le mode de démonstration

LIB
est emprunté à M. Moutier (t).

k9. Démontrer que, lorsqu'on passe d ’un état initial à un

ITY
état final déterminé, la variation de la chaleur interne est
indépendante du trajet accompli ou de la forme de la courbe
de transformation. | : -

S
En effet, quand un corps reprend la même température et
ER
le même volume, il reprend la même force élastique; sa cha-
leur interne repasse donc par la même valeur, quel que soit
le trajet parcouru. Cette proposition n’est vraie > que si la
NIV

transformation est réversible. |


. On pourrait raisonner encore de là façon suivante : soient

Fig. 3r.
LU
RA — = —

M
NT BE
CE

œ|-----

0
I/

A et B les points représentatifs de l’état initial et final (/£g. 31) :


AMB et BNA sont deux trajets réversibles.
AS

Go) Qui = U} + A.GaANBB,


LA

Que = U'} + A.GaANB 6.


UI

(*) On pourrait dire encore que les variations de pression produites par
une variation infiniment petite de volume sont dans le rapport des cha-
BC

leurs spécifiques.
RY
150 LIVRE II. — CHALEUR.
La chaleur absorbée dans les deux trajets est égale à la va-
riation de chaleur interne augmentéé de la chaleur con-

RA
sommée par le travail externe. |
Donc

LIB
Quus _ Qaxs = U —_ U'i+ A(GaAMBSE — GANB£).
Mais le cycle AMBNA est fermé.
Donc

Y
Quur — Qixr = A.G AMBNA.

SIT
Il faut donc que
B B
U; — A °
ER
50. Démontrer que la chaleur de combinaison du fer doit
diminuer dans un champ magnétique.
NIV

Amenons le fer de l'infini au milieu du champ; produisons


une combinaison, reportons le sel formé à l'infini et là dé-
LU

composons-le en ses éléments : le cycle est fermé.


Soit & le travail dépensé dans la première phase de trans-
formation, æ la chaleurde combinaison dans le champ, &' le
RA

travail dépensé pour éloigner le sel et Q la chaleur de décom-


position hors du champ:
|
NT

. Or, &' est négligeable et & positif; donc


CE

T>Q.
Cette remarque est de M. Janet : il a démontré ainsi que
la
I/

force électromotrice d’une pile au fer doit diminu


er dans un
champ magétique.
AS

51. Démontrer que, pour les gaz parfa


its, la courbe isody-
UI

namique coïncide avec la courbe


isothermique.
Cazin a appelé transfor mation isodynamique
BC

obtient en réglant la pr celle qu’on


ession extérieure et l'introduction de
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 151

‘la chaleur, de telle sorte que le travail extérieur fût nul et la -


chaleur constante. Tel serait le cas d’une détente d’un gaz

RA
dans le vide, sans perte ni gain de chaleur : c’est l'expérience
de Joule.

LIB
Or
| dQ = dU +A p dv,

— (Ti Ts) +A f p dv.

ITY
Mais le travail est nul; donc af pdw=o.

S
De plus, Q;—0o. ER
Donc T,=T,.
L’hyperbole équilatère, qui représente la loi de Mariotte,
est donc la courbe isodynamique des gaz parfaits : ce n’est
NIV

vrai que dans ce cas.


LU

52. Un kilogramme d’air, dans les conditions poVoto; prend


le volume v, en se détendant dans un espace vide; quel est l’état
final du gas, en supposant que la paroi ne > four nisse pas de
RA

calorique?
QT Po) A f pd,
NT

Co—=C(Ti— To) + Api(ri— Vo).


CE

Si nous appelons p! la pression surmontée par le gaz qui se


détend; or p,—o; donc T;—"T,. La température finale est,
par suite, égale à la température initiale, comme dans l’ex-
périence de Joule.
I/
AS

88. Un kilogramme d'air est à la pression de 2%® et à la


température de 15° C.;s on le laisse détendre dans l’atmosphère
UI

sans perle ni gain de chaleur, jusqu’à ce que sa pression soit


. tombée à 1%, et l’on demande sa température finale et le
| travail extérieur développé, en tenant compte de ce que le
BC

changement est irréversible.


L.
RY
152 . LIVRE IL. — CHALEUR.

Comme ci- dessus, nous avons

RA
‘o—c( T, — T,)+ A p! (1 — pe).
De plus,

LIB
Pre RT, Pi = RT:,
et
_: [CG or.
O—ee(é—r)=c(y = _ AR

Y
On déduit de ces équations

SIT
! NA .

Po (vi — Vo)
= — RM) (Te),
R r r"p

ER
= — tr P1— PoVo);
NIV

d’où

PiLP1+ (y —0p1= LPo+ (y —1)p,1,


Pi Po+(y—np.
LU

Po Pi —1)p6
(y t
Le travail final G est égal à
RA

: r Po— Pi
Po(vi—Di— #0)
p\—
Po Vo 10 _r1
Pi+(—Dp,
NT

Ces équations se simplifient quand on pose


CE

, Po = Pv.
Il vient | _
I/

?1 _ Pot(y— nm — I EE
Po Y Pi Pi +] Ÿ
AS

G—P0Pi, Po Pr RTo
: Ÿ 7 Po
UI

| Appliquons les données:


:

M TRE += 16700.
Ps 2 J
BC

4
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. _ 153
La température finale T, est égale à

RA
PisR Pax Fi T,)=
pr ‘ I
= X 1,709 X 288 == 2460.

LIB
En détente adiabatique réversible, nous aurions trouvé,
pour T;, 236° absolus. |:
Enfin
Po Pi RTo — _129»27X 288 — 298983,

ITY
G —=
7 Po 1,41 2

S
84. On applique souvent, dans les calculs relatifs à l'écou-
lement des gaz, la formule approchée ER
se ag R To (2e Be) =sgRn
P: (2); «
NIV
Ps Ÿ Po -

estimer l’erreur commise et son signe.


LU

La formule exacte est


-
r=1Y
(8) . ma 7] -(2) |
RA

quand nous supposons que la variation de chaleur a été nulle.


Il vient donc
NT

y — P1
a? _y—1 Po Kzæ
sp" -? (2)ti G— —(i—x)*2)
CE

. \Po
si nous posons
I/

EX et Pr
7! Po
AS

Développons :
UI

ua: KE KR)
1 1.2

Kæ _KG—K)
BC

I 1.2
154

RY
LIVRE IH, — CHALEUR,
par suite,
9
mm? I . I |

RA
mi
2 — US — + L),. 0,71
7
+... I+ —— x
2 2

LIB
. La valeur w° est donc trop faible, puisque le dénominateur
est positif et plus grand que 1.
Faisons
ii

Y
Po 2

SIT
“il vient
æ = 0,5,
et
| sp? LD
ER
I
2 1,178
NIV

55. Une masse d’air s'écoule dans l'atmosphère, hors d’un


réservoir dans lequel la température est de 30° et la pression
LU

égale à 3o%t®; quelle est la vitesse d'écoulement et l’abaisse-


mentde température, en admettant que la
paroi ne cède pas
de chaleur au gaz? €
RA

Y=1
Par application des formules (28) et = T
(2) du pro-
blème 32, nous trouvons
NT

eo
— 4oo",
Ti = 2210 absolus — — 520 (,
CE

56. Vers quelles limites convergent les vitesses d’écoule-


I/

ment de l’air et de l'hydrogène, quand ces


gas, pris à une
température de o° C., passent d’une Pressi
on po, égale à 1,
AS

à une pression P1» très faible.

M—2gRT, ET
UI

= 67,43RT,.
BC

La limite égale 735m pour l’air et


2791" pour l'hydrogène.
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. : 155
57. Exprimer la vitesse d'écoulement adiabatique en fonc-
tion des températures initiale et finale.

RA
1 C_ _ ©

LIB
7 C—c AR’
A - Ÿ— IT
TT

ITY
LJe\T TT,
Po To

S
Donc

28
a C
x R(To—
| r
ER
T,)=
C
242Ce To.
NIV

58. De l’air s'écoule d’un réservoir, où la pression égale


Satm, dans l’air libre; quelle chaleur faudra-t-il lui fournir
LU

pour que sa lempérature reste constante et égale à 50° C.?

Pour obtenir ce résultat, il faudrait disposer d’une paroi


RA

très perméable à la chaleur : le cas est fictif, mais néanmoins


intéressant.
sp _ |
NT

53 °st une force VIve; nous aurons donc :


8 )

(27) Q=AT== ART logFeÀ — AR.323 x log'5


CE

— 851,95 par kilogr. d'air.


I/

59. Démontrer qu'il n’y a pas lieu de tenir compte du frot-


tement des gaz contre les parois des orifices, dans les formules
AS

de l'écoulement.
UI

Nous supposons évidemment que la paroi est imperméable


au calorique.
Le frottement tend à ralentir le mouvement des molécules
BC

et à détruire leur force vive; mais il y a production d’une cer-


RY
156 LIVRE II. — CHALEUR,
taine quantité de chaleur équivalente, dont il faut tenir
compile.

RA
sp?° : Pi
(10, IV) 53 —PoVo— PiV1 + f p dv.
5 ‘o

LIB
Le travail extérieur fpdv à été emprunté à la chaleur in-
terne du gaz, puisque nous supposons la paroi imperméable ;

Y
SIT
: Mais le frottement, qui introduit une force retardatricef,
donne lieu à un travail résistant &/f, à ajouter au termeER
Poo— P1f,; en même temps il donne lieu à une production.
de calorique AG/, à ajouter aussi à U,— U..
NIV

Il vient donc
94

Da3 = Pot| Pin n U,—U,+AG


Gf + EAST.
À
LU

On voit que &f disparaît de l’équation.


RA

60. Un réservoir de 1oïit de capacité est pourvu d’un orifice,


percé en mince. paroi, de 7 de section : on y comprime de
l'air à 12,5 de pression. Quel temps mettra-t-il à se vider
NT

dans !L ‘atmosphère?
CE

p? H+z—-H
(9 , IV ) | D
2g = 6, ?

en appelant d, la densité de l'air comprimé à la pression


s
I/

H + 2; or soit à la densité après expansion; nous aurons


AS

@? __IHT/d,\r
UI

La diminution de poids de l'air contenu à chaque instant


dans le réservoir de v olume V peut être
représentée par V dd
€ par cwd£, « étant la section de l’orifice d'écoul
ement et t le
BC

temps. .
1
RY
CHAPITRE 1V. — TIHERMODYNAMIQUE. 197

Nous écrirons, par conséquent,

RA
va ed VEn[( 1]

LIB
et

fe Vg

ITY
En intégrant par approximation entre les limites des den-

S
sités d, et à, correspondantà 1,5 et 1atm, et donnant à V et
o la valeur proposée, on trouvera pour T environ 0,02.
ER
On a tiré parti de ce résultat pour-la discussion de l’expé-
rience de Clément et Desormes.
NIV

61. Un réservoir d’acide carbonique renferme une grande


masse de gas à 5%» de pression et 15°C. de température : on
LU

met une petile enceinte en communicalion avec ce réservoir

Fig. 32.
RA
NT
CE
I/
AS

(fig. 32), et on la remplit de gaz à 21,5 de pression. On de-


mande de déterminer la température de ce gas? :
UI

Soient P et T la pression et la température du gaz dans le


réservoir; au moment de l'ouverture du robinet R, le gaz se
BC

dilate brusquement, sa pression tombe à une valeur p, sa


S
RY
158 LIVRE II, — CHALEUR.
température baisse à 4, et il traverse l’orifice avec une vitesse
, que l’exercice 57 nous donne le moyen de calculer. Nous

RA
avons
1=1

LIB
C
SAT —t).

Y
SIT
Mais cette vitesse s’anéantit contre les parois de la petite
enceinte; la force vive détruite réapparaît sous forme de cha-
leur, et la température du gaz s'élève à la valeur de 0, qu'il
faut déterminer. Nous aurons évidemment ER |
Av?
ct +
cô—
NIV
5 ?
25
car la chaleur interne du fluide qui remplit l’enceinte est
égale à celle de l'air à son passage à travers l'orifice, aug-
LU

mentée de l'équivalent de la force vive perdue. On en dé-


duit
-cCO=ct+C(T—:)
RA
NT
CE

d’où enfin
I/
AS
UI

Il vient donc

0. | 1 \ 0,225
rr — 129 — 0,29 (;) >.
BC

0 — 300° absolus —- 27°C.


RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 199

L'augmentation de température est donc égale à 120C.; il

RA
est à remarquer qu’elle eût été plus grande si la même opé-
ration avait été effectuée sur l'air. °

LIB
62. Dans l’expérience de l'exercice précédent, quelle a été .
la durée du remplissage ? Le réservoir est d’une capacité illi-
mitée; © est la section de l’ajutage du robinet et V le volume

ITY
de l'enceinte à remplir à p atmosphères : cette enceinte ren-
fermait d’abord du gas à zx aimosphères de pression.

S
Ce problème ne pourrait être résolu si nous appliquions
les formules exactes de l'écoulement des gaz, qui sont fort
ER
compliquées; mais nous arriverons à une solution approchée
par la formule
NIV

2 _(H+z2)—-H
(9, IV) . 2
= —

fondée sur l’incompressibilité des tranches.


LU

Le volume d’air qui traverse l’ajutage pendant le temps dt


est
wc dt;
RA

son poids est égal à


P
=
wo dt KT
NT

Soit dx l'augmentation de pression dans l'enceinte durant


ce même intervalle dt; le poids de gaz qui y a pénétré est
CE

V dx
RT
I/

Nous avons évidemment


AS

dt. — V dx
PORT CRT
Pwcdt=—V dx.
UI

P — TL P — TL
Remplaçons # par sa valeur 25 = 255 —;
BC

1
RY
160 L\VRE JI. — CIALEUR,

_ il vient

RA
._ Pe(/26 p TRT AV dr | .
ou

LIB
ai=Y\/. I dx |
TG 2P ÿRT VP — zx

Pourtrouver le temps £ cherché, nous devons intégrer entre

Y
les limites æ—retxz—p:

SIT
ni = P =>
= SVP —e
|
_2V
T en
ER À D
P—T
\
NIV

63. Quelle est à séro et à 100° La vitesse moyenne u du mou-


vement de translation d’une molécule d’acide carbonique ?
LU

(30) _ tam
= ui
p;v,aT.
À zéro :
RA

ES
Un = lag = 3
À 100° :
PV SE og 92"
NT

10333 37.
373
me V/$e 1,977 ou= 4367.
CE

64. La vitesse moyenne des molécules de l'air est de 485" à


séro. À quelle hauteur s'élèveraient ces molécules, suivant la
verticale, si elles n'étaient déviées Par aucun obstacle et que
I/

la température moyenne de l'atmosphère fût égale à — 10° C.?


AS

u = 485 268 7
273
UI

2
k ZE U ZE 12km,

25
La hauteur de l'atmosphère est plus grande;
BC

mais aussi w
n'est-elle qu’une valeur moyenne.
RY
CHAPITRE
IV. — THERMODYNAMIQUE. 161

RA
IT. — CuanGEMENTS D'ÉTAT; ÉTUDE DES vAPEURS.

Sadi Carnot avait publié, en 1824, ses Réflexions sur. la

LIB
Puissance motrice du feu; äès 1834, Clapeyron indiqua le
moyen d'appliquer le principe de Carnot à l'étude d’un change-
ment. d'état, dans un travail célèbre intitulé : Mémoire sur la

ITY
puissance motrice de la chaleur. La méthode de Clapeyro
n
consistait à considérer exclusivement des cycles infiniment
petits, assimilables à des parallélogrammes: elle a fourni des

S
résultats d’une telle généralité, qu’ils peuvent s'appliquer à
tous les changements d'état. Nous nous bornerons à rappeler ER
les formules auxquelles conduit cette théorie si remar-
quable. . , _
Si nous appelons À la chaleur latente d’un changement
NIV

d'état, C et C’ les chaleurs spécifiques du corps sous les deux


états, sous la pression'p et à la température T, À et X' les
chaleurs latentes d'augmentation de pression, nous pouvons
LU

écrire

NO dù e, dp (cr D Len P
RA

‘ dans cette formule, »’ et # sont les volumes spécifiques avant


et après le changement d'état.
NT

On a de plus
CE

(33) mà —A( pl T9)) ap.


Sp

enfin, si l’on pose


I/

d,
| CH = m et CHE!
AS

il vient
| À dx ,.
(34)/ TT — ++"
UI

== —

Ces formules sont applicables aux phénomènes de fusion et


BC

devaporisation.
W. | II
162 LIVRE Il. — CHALEUR.

RY
plus spécialement des vapeurs.
Occupons-nous
Les vapeurs sont dites saturées ou. surchauffées, suivant

RA
qu’elles sont ou non en présence du liquide générateur ; dans
le premier cas, la force élastique de la vapeur ne dépend que
de sa température et nullement de son volume; dans le se-

LIB
cond cas, la vapeur a les propriétés d’un gaz permanent. Fai-
sons observer que le passage de l’unà l’autre de ces états si
distincts n’est pas brusque. Ainsi, pour la vapeur d’eau sur-

Y
chauffée, on trouve que la relation pe —RT est bien près
d'être exacte; mais elle ne répond plus à la réalité au voisi-

SIT
nage du point de saturation pour lequel on a

PS = 33,59 (T +127).
ER
Regnault a déterminé pour un grand nombre de liquides
les relations qui lient les pressions aux températures ’: rap-
NIV

pelons la formule connue pour la vapeur d’eau,

- logp—=a+bat+cft, ,
LU

dans laquelle p est exprimé en millimètres de mercure et à


en degrés C. Zeuner a calculé, d’après le travail de Regnault,
des Tables dont l’usage est extrêmement commode; nous en
RA

donnerons un extrait plus loin.


. Regnault a mesuré les quantités totales de chaleur L né-
cessaires pour transformer 1* de liquide, à o°, en vapeurà
NT

.&C., et il a donné pour un grand nombre de liquides des


formules de la forme
CE

L=a+bi+c+ di.

Voici quelques-unes de ces formules : :


Eau :
I/

| L— 606,5
+ o,3054.
AS

Alcool :

| L' = 236,5 + 0,3084 (formule douteuse).


UI

Éther : |
L=94+0,45t—
0,5 x 10-34,
BC

Le méme physicien avait déterminé les quantités de .cha-


RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE.
163
jeur q nécessaires pour porter 1ks de liquid
e, en contact avec

RA
Sa vapeur, de o° à £°; ce sont les valeurs q suivan
tes.
Eau : .
g=t+ 0,2 x 10-11 0,3 X 10-66.

LIB
Alcool : |
4 =0,047554t+0,11218 x 10-24? + 0,2206 %X 10543,

ITY
Éther :
4 — 0,529 { + 0,2959 x 107242,

S
La connaissance de L et g conduit à celle de }; en
"A
effet,
L=— qg+} et
ER A=L— 9.
.

Nous avons ainsi :


NIV

Eau :

À 606,5 — 0 6984 — 0,2 X 10742 0,3 X 10-643,


LU

Alcool :

À = 236,5— 0,2394— 0,11218 X 10? (formule douteuse).


RA

Éther :
À = 94 — 0,059t— 0,851 X 10-342,
NT

Les chaleurs latentes de vaporisation diminuent avec Ja


CE

température.
L'application des deux principes de Ja Thermodynamique
aux vapeurs conduit aux très importantes conclusions qui sui-
vent. L’équation (1 bis) devient
I/

dU
AS

. dU — dd dy,

parce que dp —0o quand dt — o; l'équation (1


ter) donne, pour
UI

la chaleur dQ fournie pendant la vaporisation,


BC

dQ — (a + À ?) dy.
RY
164 LIVRE 1. — CHALEUR.

En intégrant cette équation, depuis le volume s que possède


le liquide générateur jusqu’ au volume s’ de la vapeur saturée,

RA
et remarquant qu'à température constante p est constant,
nous aurons |

LIB
(35) [ G + Ap) dent UY+ Ap(— 0) U+ pu;

Y
U désigne l'accroissement de chaleur interne et « l'accroisse-

SIT
ment de volume dans le phénomène du changement d'état.
Apu est donc la chaleur dépensée pour produire le travail
d'expansion qui accompagne le passage de l’état liquide à
l'état de vapeur; c’est ce que Zeuner appelle chaleur latente
ER
externe, alors que U est la chaleur latente interne.
Enfin l'équation (15) donne
NIV

(35 bis) ‘ | dQ — ÀÂT cp de ;


LU

en intégrant entre les limites # et s', nous aurons

ep pe,
RA

AZ AT (S — p) = AT: PTE
NT

formule que nous connaissions déjà par les études de Cla-


peyron et de Clausius (!). Cette relation, dans laquelle tout
est connu, nous permet de calculer w, et par suite rs’, et
CE

enfin 5 C est-à-dire la densité de la vapeur.


! I Ê « . . Fr

La quantité », signalée plus haut, a une grande impor-:


I/

tance pour les vapeurs : c’est la chaleur spécifique de la vapeur


saturée. On la définit par l'équation (34) : sa valeur est néga-
AS

tive pour l’eau et positive pour l’éther. Cela signifie que la


compression de la vapeur d’eau est accompagnée d’un déga-
gement de chaleur, sa détente, d’une absorption; il y a donc
UI
BC

(*) L'équation à est souvent désignée sous le nom de formule de Cla-


peyron. |
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 165
surchauffe ou condensation, tandis que l'inverse a lieu pour

RA
la vapeur d’éther.
Le fait de la condensation de la vapeur d’eau dans la dé-
tente a été découvert par MM. Clausius et Rankine, par des

LIB
méthodes d'investigation théorique. M. Bertrand montre très
clairement comment ce phénomène se produit.
« La vapeur se dilate dans le cylindre d’une machine à
vapeur. La dilatation est une cause de refroidissement. Le

ITY
refroidissement tend à condenser la vapeur. D'un autre côté,
l'accroissement de volume permet au même poids de vapeur
de resterà l’état de saturationà une température moindre.

S
Deux effets contraires sont donc en présence. Lequel des
ER
deux l’emportera ?..... On avait cru, sur la foi de Wait, à
une compensation parfaite : la vapeur, refroidie par l’expan-
sion, devait saturer, à chaque instant, l’espace occupé par
NIV

elle. Quand, après le travail d’une machine, on trouvait de


l’eau dans le cylindre, on la croyait sortie de la chaudière et
entraînée mécaniquement ». 1Xs d’air à 15o° et 5atm de pres-
LU

sion, se dilatant jusqu’à ce que sa tension soit devénue égale


à l'atmosphère, se refroidit de 210°; le même poids de vapeur
d’eau saturée, pris dans les mêmes conditions de température
RA

et de pression, ne perdrait que 5o°, puisque sa température


tombe à 100° à la pression de l'atmosphère. Cette moindre
chute de température tient à une condensation de vapeur ; la
NT

fonction U diminue par la substitution d’un liquide à la va-


peur ; cette condensation s’explique donc aisément. Si pour
quelques vapeurs il y a compensation ou un phénomène
CE

inverse, il faut en chercher la cause dans les chaleurs spé-


cifiques.
Il nous reste à dire un mot des vapeurs surchauffées : ne
I/

nous occupons que de la vapeur d’eau.


Les propriétés de la vapeur d’eau surchauffée sont mal
AS

connues; mais on sait qu’elle suit à peu près les lois de Ma-
. . A x I
riotte et de Gay-Lussac ; toutefois &, au lieu d’être égal à 373"
UI

paraît, d'après M. Ilirn, plus voisin de Re Admettons ce


chiffre. Sa chaleur spécifique à pression constante est égale
BC

à 0,48.
RY
166 LIVRE II. — CHALEUR.

Nous pouvons écrire

RA
(36) + at)— PrLe (280 + 4) = R (250 + 2);
po=poro(i

LIB
#, est connu; prenons-le égal à 1,651.
Il vient donc, à 100° C.,

__ 10333 x 1,651

Y
; —= 46,60.
250 + 100

SIT
À une température suffisamment élevée, on aurait
s

__ 29,27
ER
7” 0,622 — 47,06.

NIV

Cest une valeur limite; dans ce cas, on pourrait écrire

pe =RT (!).
LU

_ Le programme de l’étude des vapeurs surchauffées est le


même que celui de l’étude des gaz.
Le rapport y des chaleurs spécifiques égale 1,30.
RA

(*) M. Herwig a présenté les mêmes résultats d’une manière différente :


NT

il considère R comme variable au voisinage de la saturation et tendant vers


une valeur limite constante, qui est atteinte à 325° C.
CE
I/
AS
UI
BC
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. - 167

RA
TABLES DE ZEUNER (extraits).

Vapeur d’eau saturce.

LIB
é. P: æ. L q. À. Apu. u.

ITY
0....... 4,600! 0,3289/606,500! 0,000/606,500| 31,071/210,66
5....... 6,534] o0,4503[608,025| 5,000/603,025 31,455/150,23

S
10..,.... 9,165] 0,6088|609,550| 10,002/599,548| 31,892/108,51
15....... 12,699! 0,8132|G11,055| 15,005/596,070| 32,318] 50,346
20....... 17,391| 1,0738/612.6o0|
ER 20,010/592,5g90 32,755] 58,720
25....... 23,550! 1,4022|614,125| 25,015|589, 108 33,201! 43,963
30....... 31,548| 1,8115/615,650! 30,026|585,624| 33,656, 33,266
NIV

35....... 41,827] 2,3171|G19,175 35,037/582,138| 34,119] 29,436


‘| 40....... 54,906! 2,9347/618,700! 40,0511578,649| 34,588! 19,644
45....... 71:390| 3,6825/620,225| 45,0681595,157| 35,064| 15,315
50....... 91,980! 4,5800/621,550| 50,087/571,663| 35,544| 12,049
LU

55....... 117,475] 5,6484 623,295] 55,110|568,165| 36,027| 9,5613


G0....... 148,786! G,9100 624,800! 60,1371564,663| 36,512! 7,6513
65....... 186,938] 8,38911626,325| 65,163/561,158| 36,096! 6,17x1
10....... 233,082| 10,711 627,850! 70,201|557,649! 37,478] 5,0139
RA

15....... 288,500! 12,104 629,375] 75239 554,136! 35,955! 4,1024


80....... 354,616| 14,395 |630,900! ‘80,2821550,618| 38,425! 3,3789
85....... 433,002! 17,017 |632,425| 85,3291547,096| 38,885| 2,8003
90....... 525,392] 20,002 |633,950| 90,3811543,569) 30,332| 2,3344
NT

95....... 635,692| 23,388 |635,455| 95,4381540,035| 39,762! 1,9566


100....... 760,000! 27,189 |637,000| 100,5001536,500| 40,205| 1,6496
110....... 1055,370| 36,212 |6%40,050|110,6411529,409| 41,048| r,1903
CE

120....... 1491,280| 47,348 1643, 100| 120,806522,294| 41,858] 0,8752


130....... 2030,280| Go,853 |[646,150|130,9971515,153| 42,634| 0,6548
110....... 2717,630| 77,060 |649,200|141,215/507,985| 43,377] 0,4977
150......, 3581,230| 96,151 |652,250/151,462|500,388| 44,086| 0,3839
I/

200....... 11688,960/243,438 |667,5001203,200|464,300! 43,133] 0,1257


AS

Les températures sont exprimées en degrés C.; les pres-


sions sont estimées en millimètres de mercure d’après
UI

. Regnault; L est la chaleur totale, q la chaleur du liquide


et À la chaleur. de vaporisation;s Apu représente la chaleur
BC

latente externe.
RY
168 LIVRE [f. —: CITALEUR.

RA
APPLICATIONS.

LIB
65. Calculer n°7 c’est-à-dire le rapport - entre la variation
de température et la variation de pression pour la glace
Jondante, de densité 0,923.

Y
SIT
À
T— A(v! — p) Fe,

33 Le à] 4 1 , .
(35) % — AT (9) L »;3 (0,001 — 0,00108)
ER
= — 0,64 X 1076,
NIV

Sir William Thomson à trouvé expérimentalement que la


température s’abaisse de — 0°,75 x 10—? pour un accroisse-
ment de -pression de 12, soit de 10333* par mètre carré.
LU

Pour comparer le résultat du calcul précédent à celui qu'a


LR

obtenu ce savant physicien, il faut multiplier dp1 par 10333,


RA

ce qui donne 0,66 x 10°.


NT

66. Quel est l’excès de la chaleur interne de la vapeur à


100° sur l’eau liquide à la méme température.
CE

Il s’agit évidemment du kilogramme de vapeur saturée.


L’ énergie U de la vapeur est

(35):
I/

U— CT +2 — A pu.
AS

L'énergie U' de l’eau serait

U'— CT.
UI

Donc

U—U'=2— Apu == 586,500 — 40,205


BC

(lables.)
= 496 5 299 .
RY
CHAPITRE IV. — TIHERMODYNAMIQUE. 169
Calculer la densité de la vapeur d’eau à 150° C.

RA
u —O 3830 — — #9,
‘pla u+e=o 3849 en mètres ; cubes,

LIB
I .
0 — — —2,6 en kilogrammes.
pe"

Ces deux exemples permettent de juger de l'utilité des

ITY
Tables de Zeuner. :

S
68. Calculer la variation d’entropie d’une vapeur de Ts
à Te. ER
| | S = [= = fr + _ AT
p do

(15 et35 bis) y dp.


NIV

= Clog' T + Au TT
LU

69. Déterminer la fonction caractéristique pour une vapeur


saturée. |
(18) H=ST—U,
RA

S == Clog
IT
T
ÀAu dr?

: ? pv, dP
NT

= CT -- 1 — Apu == CT + ATuAT — Apu,

— CT + Apu.
Il = CTlog'T
CE

70. On évapore 16 d’eau de o° à 100°, sous la pression de


l'atmosphère; combien faut-il lui fournir de calories et quelle
I/

portion de ce calorique est dépensée en travail externe?


AS

L= (606,5 + 0,305 x 100) — 637",


= À pu = 40,205.
UI

71. Calculer l'expression de la chaleur interne d’une va-


peur d’eau humide, contenant 20 pour 100 d’eau, entre 0°
BC

el _100°.
RY
170 | LIVRE Il. — CHALEUR.
3

Sur 1 de mélange, il y a 8o pour 100 de vapeur et 20 pour


100 d’eau liquide. :

RA
L'augmentation de chaleur interne du liquide est

LIB
0,20 g — 0,20 (100 + 0,500) — 20,10.

L'augmentation de chaleur interne de la vapeur est

Y
0,8 (g+À— Apu)—0,8 (100,500 + 536,500 — 40,205)

SIT
= 596,70.
Soit, en tout,
20,100 + 596,795 — 616,895. ER
72. Donner l'expr ession de l’entropie d’une vapeur humide,
NIV

contenant un Poids r de vapeur par kilogramme de mélange


de T à To.
LU

Pour le liquide, de T, à T, nous aurons

S'— Clog L.
RA

Y
0

Pour la vapeur formée à T, il viendra


NT

nr __ rÀ
[Adr
Sfr
CE

L'entropie du mélange est donc


I/

T2 À
Clogo! T, ET Le
AS

#4
183. Trouver une for mule générale des densités de vapeur
UI

Par rapport à l’air.

Soit V le volume du
BC

kilogr amme d'air, #’ celui du kilo-


gramme de vapeur et p
celui d u même poids de liquide.
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE, 171
Nous aurons

RA
="
=
ÿ

LIB
v=ût, P

ITY
op 2<ÀûT,
AT dp
: Négligeons + :
T° dp.

S
| SAR;; aT'
ER
7h. Trouver une expression générale des forces élastiques -
NIV

des vapeurs saturées en fonction de la température absolue.

De l’équation en Ô du problème précédent, nous tirons


LU

. dp
| p RAT
d’où
aT
RA

log Bee f 0 À T°

Si l’on admettait que ÔÀ fût constant, on aurait


NT

mn —ÂARTT À (xI
logoœ! Pi
F1 —
1.)
1 .
CE

15. Calculer la chaleur dQ absorbée dans la détente d’une


I/

vapeur humide, tant que cette vapeur reste saturée : on sup-


posera qu’il y avait un poids x de vapeur par Atlogramme
AS

de mélange.
L’énergic interne U du mélange est connue :
UI

U=q(i—r)+ (+ q— Apu)rT
=q + (À — Apu)r
BC

= fCdT + (2— Apu)r.


RY
172 . LIVRE JI. — CIHALEUR.
Donnons au mélange un accroissement de volume dr, avec
production de travail externe: il vient

RA
dÜ = CAT + d(Xr) — d(rApu)

LIB
CAT -+ dir) — Apd(ru) — Aurdp.

Mais nous pouvons remplacer Audp par 2, d’où

Y
D JU cr aT

SIT
(33) dU= CAT + d(àr) — Apd(ru)
— Ir ——- T

C’est la quantité de chaleur que gagne le mélange pendant ER


la détente; Apd(ru) est la chaleur consommée par le travail
externe ; comme nous devons en tenir compte, nous aurons
NIV

| M

dQ = CdaT —+ d(ÀT) — ÀT T°
LU

Si l’on faisait l’hypothèse que 4Q — 0, c’est-à-dire si l’on


ne fournissait pas de calorique au mélange pendant la dé-
tente, nous savons qu'il y aurait une condensation : cette
RA

formule permet de calculer la valeur x correspondante à une


température T, quand on connaît +, correspondan
t à T,. En
effet, faisons dQ — 0, il vient
NT

CaT+ d(Âr) — x at = 0. TC
CE

Divisons par T et intégrons entre les limites


T et To,

Clo AT Àm
I/

o!
5 —
lo
+i —
T
— —
D —
O ,3
AS

d’où l’on déduira x en fonction de


, . | # . . .
7, : le signe de T dépend
| F

évidemment des valeurs de C


et de À.
UI


16. Démontre
?
r que, dans la courbe des: tensions
°
des vapeurs,
on doit trouver un point angulaire pour
BC

la température
sér'o. °
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 173.

il suffit de démontrer qu’en ce point a change brusque-

RA
ment de valeur.
Or, au-dessous de zéro, la vapeur se forme par évaporation

LIB
de glace; au-dessus de zéro, par évaporation d’eau ; dans
ce cas, le phénomène exige 8o“! de moins. Appelons 4Q' la
chaleur à fournir à la glace et dQ celle qu'il faut céder à
l’eau : nous aurons :

ITY
dQ' = dQ + 80

par kilogramme de vapeur fournie.

S
Or
dp
dQ —ATL aT
ER
dr.
NIV

Admettant que de ait la même valeur pour l’eau liquide et


. , . d
la glace, il faudra nécessairement que 75 soit différent, et
LU

plus grand pour la glace que pour l’eau évaporée.


Cette découverte est due à M. Kirchhoff.
RA


11. Un liquide de densité 0,8, et dont la densité de vapeur
saturée à + 50° est 2,1, possède à cette température une force
NT

élastique maximum K équilibrée par 0, 608 de mercure; on


| dp
sait, de plus, qu’à 5o° » DT 27 respond à 21"%,858 de mercure.
CE

Cela posé, on demande de calculer :


1° Le travail externe de la vaporisation de rt" de ce liquide
dans une atmosphère à la pression de Go8""“ et à celte même
I/

température de 50°; |
2° La chaleur latente de vaporisation dans les mêmes con-
AS

ditions ;
3° L’accroissement de l’entropie dans les mêmes condi-
tions (1).
UI
BC

(*) Question posée aux examens de Licence, par la laculté des Sciences
de Paris, en novembre 1887.
RY
174 : LIVRE.II. — CHALEUR,

Le travail externe & est égal à pu:

RA
G—pu=p(e"—#)=p —__ -%)
PE —1 71 \2,1X1,293 Soo
Go8

LIB
— 560 X 10333(0,3690 — 0,0012)

— 3040ok8" par kilogramme


— 38,04 par gramme.

Y
SIT
La chaleur latente } — AT w dp.,
dT
1. | 10333
À = 425 X 323 X 0,678 ER
X 21,858 X 760

== 830%, 5 par kilogramme


NIV

= 0%1,830 par gramme.

L'accroissement de l’entropie dans les mêmes conditions


signifie, puisqu'on n'indique pas d’autres limites et qu’on ne
LU

donne pas C, la variation de l’entropie dans le passage de l’état


liquide à l’état de vapeur; elle varie dansce cas de
RA

dp .
Au TT — 2,97 par kilogramme
0,257 X 107? par gramme.
NT

_ 78. Calculer le rapport 7 des chaleurs spécifiques de la va-


CE

peur d’eau surchauffée.

€ C _ °.48 — 1,30
I/

PSC
! 5+ 423. ks7,0 CT
AS

19. Calculer la variation de la chaleur interne d’un corps


UI

composé, entre.un état initial où il n’a pas encore subi de dis- :


Soctation, à T,, sous le volume S, et un état final
où il est par-
tiellement dissocié, à T °, sous le volume totalS', la dissoci
ation
BC

ayant produit un poids r de gaz par


kilogramme.
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 175

Supposons le corps renfermé dans une enceinte de volume


égal au sien, et faisons croître ce volume en élevant en même

RA
temps sa température de manière à produire sa dissociation.
Une portion dr se décompose ; la chaleur à fournir est

LIB
dp
(15) dQ — AT TT ds = À dr;

ITY
À est la chaleur nécessaire pour dissocier l’unité de poids du
corps : nous aurons donc

drund
= AT (S—S),

S
dU =CaT + 2x — Apdv, | ER
= C(T—T;)+2r—Ap(S'—S).
U—U,
NIV

: 80. Calculer la variation d’entropie dans les mêmes con-


ditions.
LU

_ dQ … aT ÀT
-dS — TT — Cr + T°
RA

T ÀT
= o! — °
S — S, = Clog To + T
NT

LIL. — ÉTupE DES MACHINES THERMIQUES.


CE

On appelle machines thermiques, non seulement des méca-


nismes, mais des systèmes de corps qui ont pour objet de
transformer la chaleur en travail : leur fonctionnement sup-
I/

pose toujours l’intervention de deux corps au moins, dont le


plus chaud fournit du calorique alors que le plus froid en en-
AS

lève à un corps intermédiaire, de façon à reproduire son état


initial et à lui faire parcourir un cycle périodique.
Si Q est la chaleur-fournie par le foyer et q la chaleur re-
UI

. . Q — . , .
Prise par le réfrigérant, — O T est le coefficient économique
BC

de la machine fonctionnant suivant le cycle de Carnot; on


RY
176 LIVRE Il. — CHALEUR.

l'écrit 9 et il est égal à

RA
TT —1 l
(33) . TT =i— 5% 0)

LIB
Ce coefficient ne dépend que de T et £, et il est le même
pour toutes les machines thermiques qui travaillent entre les
mêmes limites de température, quelle que soit la nature du
corps intermédiaire.

Y
SIT
G sl la fraction de calorie qui passe nu foyer au réfrigé-

rant sans être utilisée; elle est égale à F

é
ER
La valeur 1 — £ du coefficient économique est la plus ggrande
qu’il soit possible d'obtenir entre deux sources de tempéra-
NIV

tures T et &. Le rendement du cycle de Carnot est donc maxi-


mum. Mais hätons-nous de dire que, si ce rendement ne peut
être dépassé par celui d’aucun autre cycle, il peut du moins
être atteint par un grand nombre d’entre eux. Pour cela, il
LU

faut etil suffit qu’ils répondent aux deux conditions suivantes :


1° Ïl faut que les échanges de chaleur des sources aient
lieu comme dans le cycle de Carnot, à température constante.
RA

2° Il est nécessaire que les deux opérations, par lesquelles


s'effectue le passage d’une source à l’autre, soient telles que
NT

la quantité de chaleur fournie par l’une suffiseà l’accomplis-


sement de l’autre.
La courbe fermée, représentative d’un tel cycle, est donc
CE

composée de deux isothermiques et de deux ésodiabatiques;


c'est le nom qu’on à donné aux lignes d'égale transmission
qui remplacent les lignes de nulle transmission.
Ce genre de cycle a, avec celui de Carnot, une analogie ma-
I/

nifeste. Dans le cycle de Carnot, Le travail extérieur effectué


AS

Suivant l’adiabatique de détente est égal au travail extérieur


UI

(*) Si © représente le travail accompli dans le cycle, on peut écrire

3:
(37 bis ) AG= = Qn= T—+
T5
BC

cette nouvelle expression du second principe est très utile dans la pratique.
RY
CIAPITRE LV: _ THERMODYNAMIQUE. 157
dépensé suivant l’adiabatique de compression, de telle sorte .

RA
que toute la transformation utile de chaleur en énergie s’ef-
fectue suivant l'isothermique supérieure; il en est de même
dans les cycles considérés, puisque les quantités de chaleur

LIB
absorbées et dégagées sur les isodiabatiques sont égales, et
que c’est encore sur les isothermiques que se produit utile-
ment la conversion de la chaleur en travail. Il est dès lors évi-
dent qu’on aura, comme pour le cycle de Carnot,

ITY
, _ _Q—g _ T—-e
PQ TT.

S
On peut prendre arbitrairement ER
une des lignes de transfor-
mation : l’autre est nécessairement déterminée par la condi-
tion imposée. On démontre sans peine que-les deux lignes
NIV

répondent à une équation de même nature.


Pour juger de la valeur économique et théorique d’un cycle
proposé, il convient de comparer le travail qu’il donne -effec-
-tivement au travail maximum disponible.
LU

|
On peut encore calculer d'abord le coefficient économique
d’un moteur parcourant le cycle proposé, puis le comparer
au coefficient économique du cycle de Carnot, entre les
RA

mêmes limites de température.


Le résultat de la comparaison du travail effectif au travail
disponible, ou bien le rapport des deux cocfficients écono-
NT

miques, donne le rendement générique de la machine ther-


mique. C’est ce rendement générique qui caractérise la ma-
CE

chine; c’est par lui qu’on peut juger de la valeur relative de


deux cycles.
Nous désignerons le rendement générique par la lettre p’.
La-connaissance du rendement générique d’une machine
I/

n’est pas encore suffisante dans la pratique, car la note qui


AS

en résulte est incomplète à certains égards. En effet, on ne


recueille pas tout le travail brut appliqué sur les pistons des
moteurs; par suite du frottement, des. chocs, de FPinertic et
UI

de toutes les résistances passives des organes mécaniques, il


se perd une portion du travail fourni par la conversion du ca-
lorique et l’on ne trouve sur l'arbre de couche qu’une fraction
BC

du travail brut emmagasiné par le piston. Le travail dispo-


VW. 12
RY
178 : LIVRE HI, — CHALEUR.
nible sur l'arbre de couche se mesure au frein de Prony; il
est immédiatement utilisable; le travail disponible sur le pis-

RA
ton s’évalue par l'indicateur de Watt et il s'appelle le £rasail
indiqué. Le rapport entre le travail indiqué et le travail réel-

LIB
lement utilisable sur l’arbre moteur constitue le rendement :
pratique de la machine. C’est ce rendement qui frappe le plus
vivement les esprits, parce que sa notion, facilement acces-
sible, semble moins théorique et par là même plus industrielle.

Y
En réalité, le rendement pratique ne dépend que de la con-

SIT
struction plus ou moins parfaite et de l'agencement plus ou
moins ingénieux des organes. Ce rendement n’est pas carac-
téristique d’un type de machines à feu; il dépend des con-

considérée.
ER
ditions particulières de telle ou telle machine spécialement
oo
- Nous avons insisté sur ces considérations qui doivent être
NIV

familières aux physiciens.


LU

APPLICATIONS.

81. Calculer le travail maximum que peut produire une


calorie prise à une source dont la température est de 15o° C.
RA

E — (273 + 1950) — 273 — 1 pbs,


273 +100.
NT

Pour produire 425ksm, il faudrait que l’on püt disposer d’un


réfrigérant au zéro absolu. C’est aussi impossible, mais ce sc-
CE

rait tout aussi nécessaire, que d'atteindre le centre de notre


globe pour actualiser toute l'énergie d’une chute d’eau.
I/

82. Étant donné un. cycle quelconque ABCD (fig. 33), re-
AS

Connaitre la période pendant laquelle on cède de la chaleur


au corps et celle pendant laquelle on lui en soustrait.
UI

ll suffit. pour cela de construire deux couplés d’isothermes


et d'adiabatiques tangentes au cycle proposé; de
Aen Cilya
tansmission de calorique, tandis qu’on en reprend de C en À
BC

par D. |
RY
IV, — THERMODYNAMIQUE.
CHAPITRE . 139
83. Un canon de 100 tonnes lance un projectile de 917%

RA
avec une vilesse de 523" à la seconde, et il exige une charge

Fig. 33.

LIB
S ITY
ER
NIV

de 250 de poudre dont le pouvour calor Uique est


e de 7231; ;
LU

quel est le rendement de cet engin de guerre? ’


RA

12772000
©] =

3 IS) == — = — 0, 16.
(87 Dis) P 76850000
\
NT

84. On prend 1% d’air à zéro sous la pression de l’atmo-


sphère: 1° on le chauffe sous volume constant à 100°; 2° le gaz
CE

se détend suivant une adiabatique jusqu'à ce que la pression


redevienne celle de l’atmosphère; 3° on refroïdit le gas sous
la pression constante de l'atmosphère et on le ramène à séro,
I/

sa température initiale. Calculer le rendement de celte série


d'opérations.
AS
UI

Q—1,293 X 0,16858 3 100.

À 100? la pression est devenue Cggale à zatm,365; clle tombe


BC

à at par la détente adiabatique, ce qui nous donne la tem-


RY
180 LIVRE 1. — CHALEUR.
te :
pérature T’, consécutive à cette déten

RA
T”
Cr
PNT 1 NN?

T—\p/ \r1,367 ) ’

LIB
T'= 340°,7 absolus = 67°, 7 G:

La chaleur cédée q est donc égale à

Y
X 0,23771 X 677» è

SIT
g=1,293

et il vient pour p
X 67:79
__ 16,858 —0,23771
ER Les
P— 16,858 7 90%:
NIV

85. Un gas quelconque parcourt un cycle fermé quel-


r
conque, en produisant le travail G; quelle quantité de chaleu
rs de ce cycle?
LU

disparaitra dans le parcou

dQ = cadT + Apde = cdT + EE pas.


RA

Comme c est constant et le cycle fermé, nous aurons


NT

‘ C— c C—c
Q= fra= K ©
CE

puisque & est le travail effectué dans le cycle. Ge résultat


pouvait être prévu a priori, attendu que |

C—c
I/

À.
R
AS

86. Un kilogramme d’air subit une série de transforma-


UI

tions réversibles constituant un cycle de Carnot, entre les


températures limites de o et de 100° C. Le volume initial est
de 1% à la température de 100°. Le gaz se détend jusqu’à 0C-
BC

cuper 2%,718 à la méme température, puis ilsubit une trans-


formation adiabatique, etc. On demande de calculer la quan
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. ISI

lité de chaleur fournie au gaz à 100°, et la quantitéde chaleur

RA
qu’il dépose sur la source froide (1).

La chaleur fournie au gaz dans la première transformation


isothermique est égale à .

LIB
Q=— ART log’ ©f
1

ITY
N I
(23) 728 * 29,272 X 878 log'2,718
1 .
| 7 X 29,272 X 373 — 201,5.

S
ER
_ Nous avons, d'autre part, en appelant g la quantité de cha-
leur transportée au réfrigérant,
NIV

d'où
q = 181,8.
LU

87. Calculer le rendement des machines perforatrices Som-


RA

melier, dans lesquelles on utilise comme moteur l’air com-


primé, en le faisant agir à pleine pression sur le piston de la
machine.
NT

Comparons le travail & dépensé à comprimer de l'air, d’une


pressionp à P, et Le travail &’ recueilli par la poussée de l'air
CE

sur le piston; p est la pression atmosphérique et par suite la


contre-pression :
G—RT "p log’ D
P.
I/

car cette compression se fait à température constante, dans


AS

un cylindre refroidi par un courant d’eau;

&G'= fpde —(P—p)V,


UI

(*) Cette question a été posée aux examens de licence par la Faculté des
BC

Sciences de Paris, à la session de juillet 1587.


RY
182 LIVRE 11. — CHALEUR.
V étant le volume du gaz mis en œuvre;

=m(-f)

RA
d'où -

LIB
av P\

& TZ
Dl\i— ñ)
TT p .
p TZ
PPL'loglos —p

Y
SIT
'L' est toujours moindre que T : l’abaissement de tempéra-
ture deviendrait énorme, si l’on faisait de la détente. Il y au-
rait avantage à reftoidir énergiquement l'appareil de com-
ER
pression, à réchauffer le cylindre de travail et à ne pas dépasser
at ([e pression.
NIV

88. Un foyer fournit de la chaleur à un gas qui se détend


suivant l’isotherme AB ( fig. 34), et cette chaleur se transforme
LU

Fig. 34.
RA
NT
CE
I/
AS
UI

en travail extérieur;le gas passe de la températureT à la


lempér ature t suivant la ligne BC, parallèle à l’axe des pres-
BC

sions, sans changer de volume et, par suite, sans faire de


travail. Une portion du travail produit est ensuiteemployée à
RY
CITAPITRE IV. —— THERMODYNAMIQUE. 183

comprimer le gaz, à température constante, le long de CD,


et le gaz cède alors de la chaleur au réfrigérant; enfin on

RA
revient à l’état initial par un réchauffement à volume con-
stant, de t à T. Quel est le rendement de ce cycle?

LIB
Le rendement de ce cycle est égal à celui de Carnot, attendu
que le calorique: est cédé et repris suivant deux isothermes,
aux températures et & et que BC et DA sont deux isodiaba-

ITY
tiques. Nous avons donc
| _T—4
DE

S
C’est le cycle théorique de Stirling.
ER
89. Après avoir chauffé un gas, à pression constante, deT
NIV

à T,, suivant DA, on le fait détendre sans perte ni gain de


chaleur, de À en B (fig. 35); puis on achève de le refroidir,

Fig. 35..
LU

_—
DT) A (T)
RA
NT
CE

B(&)
I/

Ô v
AS

en lui enlevant le calorique nécessaire pour abaisser sa lem-


pérature de t, à t; enfin on le ramène par une Compression
adiabatique à sa température initiale T et à son élal Eni-
UI

lial D. Calculer le coefficient économique de ce cycle.

__Q—-g__C(--T) — C(h—0 T—T—-(i—t)


BC

p—= _Q — C(T, —T) — T,—T


RY
184 | +. LIVRE II. — CHALEUR.

RA
ti 4

En effet, pour ce cycle fermé et réversible, nous avons

LIB
| ss = O0, ° °

[ 7at [ ad [° f°

Y
— TT — O et —= ,

SIT
. UOVT. r h l T #.,
"d'où : |
h
Li 4
T —— £ °

Il vient donc.
ER .

Te,
NIV

T _. Te Te t
DT DT
Cerendement est manifestement moindre que celui du cycle
LU

de Carnot, dont la valeur serait 1 —= : il lui deviendrait égal


si l’on avait T—T;, c’est-à-dire si le travail devenait nul,
RA

conséquence très remarquable, que nous retrouverons pour


les moteurs électriques. Ces machines n’atteignent leur per-
fection qu’en cessant d’être.
NT

90. Dans les moteurs à gas tonnant ( fig. 36) du type pri
CE

., . , . ° ra
mitif Lenoir, le gas était chauffé à volume constant de t àT,sr

suivant AB, puis détendu par l ‘adiabatique BC et enfin ra-


mené à l’état initial À par un refroidissement à pression con-
I/

‘ stante, le long de CA fig. 56). Quel était le rendement de ces


moteurs ? :
AS

Q—=c(T—0),
g—=C(t#"—
25),
UI

- en appelant la température produite en C par la détente.


adiabatique. |
BC

CT —t)— C0) FETE


PT CT —E) TE
RY
CHAPITRE IV.: — THERMODYNAMIQUE. L 185
Voici les calculs qui déterminent £': soient P la pression

RA
en B et p celle en AC :

P_T = L°

LIB
Y—1

d'où
2 (5)
— P TT.

ITY
;-t"! 1 1

re () = G) =
U_fPN T _/P\Y_/T\

S
Fig. 36
ER
pl.

B (T)
NIV
LU

|
RA

Art) | Ce
NT

‘ D

o
CE

Donc
ES

a -
L _ €
I/
AS

91. Les meilleurs" moteurs à gaz tonnant sont à compres-


sion préalable. Le gas, pris à la pression p, est comprimé à la
UI

pression mx, ce qui élève sa température de t à 0; puis on


l’échauffe de 0 à T, sous volume constant, jusqu'en B, d'où
une détente adiabatique le ramène à la pression tnitiale p.
BC

Mais sa température a baissé par le fait même et elle est de-


RY
186 LIVRE II. — CHALEUR,
5
venue égale refroidir
l'; il n'ya plus qu'àà refroidir
àilciln dedel!V' àà t pour
J'ermer le cycle (fig. 35). Évaluer le rendement.

RA
Q=c(T—6),
.q=C(t—1),

LIB
__C(T—0)—C(#— 0) .: .d—E
PT c(T —0) RE er

Y
Fig. 37.
P

SIT
ER
NIV
LU

C4")
©
U
RA

Nous aurons encore, comme dans l'exercice précédent,


Y—1
NT

- 0 ()" T P
= —=|- | et = = —:
de plus,
P 0 7?
CE

. Y—1
L! _f{P Y
T (£) .

Nous

3
en déduirons
I/

UE ÊT
AS

d'où
UI

su
5j ©
ITS
SI

Il
BC
RY
CHAPITRE 1V. — THERMODYNAMIQUE. 187

92. Prenons dans l'atmosphère un volume + d’air, à la


température t, et échauffons-le, à volume constant, detàT :

RA
puis, opérons une détente adiabatique prolongée, qui amène
l’air à occuper un volume V très considérable, compara-

LIB
livement au volume initial y ; fermons enfin le cycle par
une compression suivant l’isotherme CA. Dans l'opération, le
\

Fig. 38.

ITY
B (T)

S
ER
NIV
LU

Atm
RA

Vide
o . v
NT

gas a pris une pression très faible, inférieure à celle de l’at-


mosphère, laquelle effectue par sa réaction la compressi on CA :
CE

+ n

c’est pourquoi on appelleces


: . .
machines atmosphér
re
iques (Jig. 38).
Déterminer leur coefficient économique.
Q==c(T—4t),
I/

v
qg—=ARtlo
— g"o! —=;
AS

V
ARtlog'—eo
UI

PTT c(T—-0
Mais
TE V\Y-!
BC

(5).
188 LIVRE II. — CHALEUR.

RY
d'où.

RA
etenfin

LIB
| r Y—1

ARtlog’ (5)
\ P—I— C(T —4) |

Y
SIT
93. On pourrait réaliser le cycle suivant : 1° vaporiser 155
d'eau à une température T et le faire travailler à pleine
pression de À en B (fig. 39); 2° opérer une détente adiaba-
ER
NIV
LU
RA
NT

Cr)
CE

o
o

tique BC; 3° comprimer la vapeur à température constante t';


&° fermer le cycle par une compression adiabatique. On de-
I/

mande l’expression du rendement de cette


? +

machine fictive?
,. +
” 's
AS

| Q — àr.
La chaleur interne de la vapeur, après déten
te adi abatique,
UI

Peut être calculée :

(34) | U= f CAT + (4 — Apuyr,


BC

2
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 189
si nous appelons x la fraction de vapeur qui est restée à cet

RA
état, après la condensation partielle produite par la détente.
Dans la troisième période la vapeur se condense encore,
au contact du réfrigérant, à la température £; admettons qu’il

LIB
en reste une fraction x. La chaleur interne devient, à la fin
de la compression,
,
U, = f CaT + (A, — Apu) Ti.

ITY
0

‘{Ls’est produit du calorique par le fait de la compression:

S
c'est Apu (r — ñ) calories.
Le réfrigérant a donc reçu ER
q=U—U;-+Apu(r — 7m).
NIV

Nous connaissons par conséquent p:

…. Ar—U+U,—Apu(r—m) _r—h(r—m)
LU

P ÀT AT

Or
LT —m) _ ÀT
RA

£ TT
et
NT

l
(Tr — 7) = 7

d’où |
CE

ê ‘

LIT Te
PET
I/

ment gé-
C'est le rendement théorique maximum; le rende
à l’unité .
nérique d’une telle machine serait donc égal
AS

réelle, la vapeur entre dans


UI

94. Dans la machine à vapeur


en sort à une tempéra-
le cylindre à une température T, elle
paroi, inévitable pour-
ture t; en négligveant toute action de
BC

ail d’un e cylindrée ?


tant, peut-on calculer le trav
Rd
e ARE — 9
Y
190 LIVRE: II. — CHALEUR.

Le travail est mesuré par la variation de Ia chaleur in-

AR
terne Ü.

(35) U=cT+2— Apuz=T+7—Apu,

R
LIB
‘ U=t+h — AP: Li,

7, étant la fraction de vapeur non condensée dans la détente.


Il vient donc

Y
G—J[T—-E6+(2—h)]—(pu—pimtw),

SIT
2 « [T—e+ 2) TT (P3—mr 5)

en négligeant le volume e du kilogramme d’eau liquide.


IV ER
95. Résoudre le même problème pour un cylindre entouré
d'une enveloppe de vapeur empéchant la condensation.
UN

Nous admettrons que le calorique transmis à travers Ja


paroi suffise pour empêcher toute condensation; inutile de
faire observer que nous envisageons ici un cas fictif.
L

Le travail n’est plus dès lors proportionnel à Ja variation de


RA

la chaleur interne, puisqu ‘il ya transmission de chaleur à tra-


vers la paroi : nous ignorons du reste quelle est la quantité de
chaleur transmise de la sorte.
NT

Mais nous pouvons représenter Ie travail par l'intégrale


Jp dv, qu’il faut calculer pour le contour entier du cycle.
CE

Nous aurons, en intégrant par parties,

fr de = pv — | vdp
I/

_
pe e LU
Pat
AS

= ps
= D —
(fa , —dt‘
AP
AT Y + oo):
dp N
UI

Si nous appelons », le volume du kilogramme d'eau,


BC

U—= D — 6p,.
IV. — THERMODYNAMIQUE. 101
CHAPITRE

Y
11 vient donc une expression de la quantité de chaleur mise

AR
en œuvre; elle est égale à

an ap dp y
fan ur)

IBR
pra ape (fear

= À pr — (fr at+ Amp):

YL
Entre les limites T et #, entre lesquelles évolue Le cycle,
: |
nous aurons donc i

SIT
= . dT
Po Po) sf k T + Ÿÿ; (Pi Po)-
—— (Pi Pi
: ‘ ‘ T ‘ ‘

L'intéer aT | ER car
. nous connaissons
intégrale | À F peut se calculer,
la fonction À f(T).
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
L UN
IV ER
SIT
Y LIB
R AR
Y
Y
CHAPITRE J. — ÉLECTROSTATIQUE. 193

AR
IBR
LIVRE IL.

YL
ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

SIT
CHAPITRE L. ER
ÉLECTROSTATIQUE OU ÉLECTRICITÉ EN ÉQUILIBRE.
NIV

La plupart des corps, sinon tous, acquièrent par le frot-


tement la propriété temporaire d'attirer les corps légers;
LU

cette propriété, qui a été découverte d'abord pour l'ambre -


(#Aexrpov), s'énonce en disant que les corps sont électrisés,
c’est-à-dire semblables à l’ambre : le mot ne dit rien de plus.
RA

Le degré d’électrisation d’un corps se mesure par l’action


qu’il exerce; c’est ainsi que nous acquérons la notion de la
charge. La charge d’un corps peut être égale à celle d’un
NT

autre ou à la somme des charges de deux ou plusieurs corps;


elle est donc mesurable : ce résultat s'exprime sous une forme
concise en disant qu’un corps électrisé est chargé d’une quan-
CE

.
tité mesurable et connue d'électricité de masse 72. L'unité de
quantité ou de masse est celle qui, agissant sur une quantité
égale, placée à 1°" de distance, excrce sur elle une force
I/

égale à une dyne. Telle est la définition de la masse électrique


considérée comme quantité mathématique.
AS

de
Les phénomènes électriques présentent un caractère
dualité qui nous oblige de distinguer des quantités positives
d'électricité vitrée et négatives d'électricité résincuse. L’ad-
UI

72 Ci
dition de deux charges égales et de signe contraire, +
— m, produit un état de non-électrisation représenté par zéro.
BC

Un corps à l’état neutre est virtuellement chargé de quanti-


W. 13
Y
194 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
e
tés égales et opposées de grandeur indéfinie : cette dernièr
hypothèse, absolument invraisemblable, s'impose néanmo ins
nous
à nous, comme déduction légitime des précédentes, mais

R
ne nous laisserons pas arrêter par cette difficult é, car nous

LIB
verrons bientôt que les théories modernes de l'électr icité sont.
indépendantes des opinions que l’on peut avoir sur la nature
de l'électricité.
Pour nous, l'électricité est une grandeur, de nature incon-

Y
nue, mais mesurable et dont l’action est connue : cela suffit

SIT
l’ob-
pour édifier une théorie, qui est basée uniquement sur
servation et l'expérience, et n’emprunte rien aux suppositions
plus ou moins heureuses par lesquelles on a cherché à péné-
ER que
trer le mystère de la nature de l'électricité. Il est vrai
nous conservons l’ancienne terminologie; bien que nous
soyons assurés que l'électricité ne soit pas une substance, mais
IV

manière d'être, nous parlons encore de fluide, nous lui


une
_prêtons une densité, nous évaluons l'épaisseur deses couches,
UN

nous disons qu’il réside à la surface des conducteurs, qu’il se


propage par contact, qu'il se distribue dans la masse des
diélectriques, etc.; mais il ne faut voir dans ces mots que
l'expression la plus simple de faits apparents observés ou cal-
L

culés, absolument indiscutables, que la science constate en


RA

refusant de les interpréter. |


Ces préliminaires devaient précéder l'exposé de la théorie
NT

de l'électricité en équilibre. :
Cette théorie, que Sir William Thomson et Clerk Maxwell
:
ont transformée, est entièrement basée sur la loi de Coulomb
CE

l'action qui s'exerce entre deux masses élémentaires d’élec-


tricité m et m est dirigée suivant la droite qui les joint; elle
_est proportionnelle au produit des masses en présence et cn
I/

raison inverse du carré de leur distance :


AS

__ mm
(1) | J= 5:
TE

_ Cette force satisfait à la définition des forces centrales.


UI

L'action réciproque de deux corps électrisés, de dimensions


finies, est la résultante des actions des masses. élémentaires
BC

qui constituent leur charge. |


L'espace dans lequel se fait sentir l'action d’un corps élec-
Y
CHAPITRE I, — ÉLECTROSTATIQUE. ’ 199

AR
trisé s'appelle un champ électrique : on donne le nom de ligne
de force aux lignes tangentes à la direction des force
‘dus :

IBR
champ. Les lignes de force peuvent être courbes (1).
Pour déplacer une masse électrique dans un champ, on
peut avoir à lulter contre les forces électriques, et il en ré-
sulte un travail; le travail nécessaire pour transporter l’unité

YL
de masse d’un point en un autre mesure la différence de po-
tentiel de ces deux points. Le potentiel est une certaine fonc-
tion des coordonnées. .

SIT
La valeur numérique V du potentiel en un point est expri-
mée par le nombre d’ergs nécessaires pour porter l'unité de
masse positive depuis ce point jusqu’à l'infini, ou jusqu’à tout
ER
autre point dont le potentiel soit, comme à l'infini, égal à
Zéro.
On démontre encore que le potentiel V est égal à la somme
NIV

des quotients obtenus en divisant chacune des masses agis-


.Santes sur le point considéré par leurs distances respectives
à ce point :
LU

- | m
(2) re V — — «
F

Soit un corps électrisé, dont la densité p d’un point inté-


RA

rieur est donnée : le potentiel dû à ce corps, en un point


extérieur (x,y’, r!), est
NT

v= f ff Edrdyas,
CE

formule dans laquelle

| (sc }+(y— y} 4 (s—3);


I/

il faut noter en outre que l'intégration est étendue à tout le


volume du corps.
AS

Un système électrique quelconque étant donné, le potentiel


se calcule par une intégration analogue.
Le licu des points du champ qui sont au même potentiel
UI

est une surface de niveau;


les lignes de force lui sont nor-
males. Les surfaces équipotentielles sont analogues aux lignes
BC

(*) Maxwell les appelle lignes d’induction.


Y
196 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
de niveau en topographie, et les lignes de force, qui leur sont
toujours normales, représentent les lignes de plus grande

R
pente.
Une masse positive d'éélectricité, abandonnée à elle-même,

LIB
marche vers les points où le potentiel est le plus faible, en
suivant les lignes de force; c’est ainsi que l’eau coule le long
des pentes. Mais une masse négative se dirige au contraire

Y
vers les hauts potentiels. ‘
Le travail correspondant au déplacement d'une masse

SIT
d'un potentiel V, au potentiel V, est m(V;— V,) au signe .
près : la différence V,— V, est l’origine de la force électro-
motrice. - ER
La. for ce électrique en un point est égale et de signe con-
traire à la dérivée du potentiel par rapport à la normale à la
surface équipotentielle du point:
IV

dv.
(2 bis) FF
UN

PTE

dn est compté sur la normale;dx étant compté sur un axe


parallèle à l’axe des x, on aurait aussi
L

av
RA

X =—
E,=
dx
et
NT

| F2. 2 2 —
dV
2 =(S
ce dV\:= adV\?
— |.
F—X2+ V?+7 ) +(9) +(S)
CE

L'expérience et la théorie sont d'accord pour affirmer que;


dans l’intérieur d’un conducteur en équilibre, la force est
nulle; le potentiel y est donc constant, et c’est un volume de
I/

niveau, duquel les lignes de force émanent et auquel elles


aboutissent normalement : c’est l’analogue d’un plateau en
AS

topographie.
Dans une sphère, le potentiel est celui du centre :
UI

v — M
R
BC

Le potentiel de la Terre considérée comme réservoir com-


mun est nul, car R est alors infini.
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 197

AR
Une distribution s'étendant à toute la masse d’un corps
n’est possible que pour un corps non conducteur.
On déduit sans peine d’une expérience célèbre de Faraday

IBR
que l’on peut toujours remplacer une masse non conductrice,
électrisée d’une manière quelconque, par une distribution
fictive sur sa surface extérieure, correspondant à une même

YL
charge totale.
- Considérons les lignes de force menées par le contour d’un
élément dS, pris sur une surface de niveau; ce canal ortho-
gonal constitue un {ube de force. Soit F, la force électrique

SIT
normale à l’élément 4S; le produit F,48 s’appelle le flux de
force.
Gauss à démontré (: ) que le flux total de force qui sorti
ER
d’une surface fermée, tracée d’une manière quelconque dans
un champ électrique, est égal à la quantité M d'électricité,
NIV

contenue dans la surface, multipliée par 47. Si M est égal à


zéro, le flux est évidemment nul:

(3) SE,dS = 4rM.


LU

Laplace et Poisson ont formulé cet autre théorème :

La somme des trois dérivées secondes partielles du poten-


RA

tiel, par rapport à trois axes rectangulaires, est égale au pro-


duit, changé de signe, de kr par la densité au point const-
déré.
NT

ŒV
— + +
ŒV. dV
—=AV—=—- UT
(4) dx? dy? ds : p
CE

S'il n’y a pas d'électricité au voisinage du point, p—0, ct


nous avons AV — 0. |
Enfin, nous devons à Coulomb cette proposition : La force
I/

électrique en un point infiniment voisin d’un conducteur en


équilibre est égale à la densité électrique « dans le voisinage
AS

par 4T.
de ce point, multipliée
dv
UI

(5) F—=— ——4no;


dn
BC

(*) On attribue souvent ce théorème à Grecn. ,


Y
198 LIVRE JII. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

AR
d’où . :
| …: 1 dV
(6) PR an

R
Quand le potentiel est connu, on connaît donc aussi la den-

LIB
sité électrique en un point déterminé.
On déduit encore de ce qui précède que la pression élec-
trostatique p, rapportée à l’unité de surface, est égale à

Y
I

SIT
(7) Sx F'= 270.2

Ces importants théorèmes facilitent singulièrement l’étudé


ER
de l’équilibre électrique d’un sytème de conducteurs : on en
déduit des propositions générales qui se prêtent à de nom-
breuses applications. Citons comme exemple une relation due
IV
à Gauss : S£ l’on considère deux systèmes électriques, l’un
Jormé de masses m, l’autre de masses m!, donnant des poten-
UN

- tiels V et V', on a identiquement [mV'= fm.


Pour des conducteurs quelconques, recouverts de masses
M, M’, M", ..., on aura par suite
L

(S) MV'+ NV +... =MV EM V,+...…


RA

La capacité d’un conducteur est la charge qu'il faut lui don-


ner pour le porter à un potentiel égal à l’unité, quand tous
NT

les conducteurs qui l'entourent sont au potentiel zéro : la ca-


pacité d’un corps dépend donc de sa forme et de sa position :
CE

__M
(9) C= y.

Pour une sphère, C —R : mais sa capacité réelle esttoujours


I/

plus grande, et, dans une salle de 4 de côté, une sphère de


AS

0*,10 de rayon à une capacité égale à 10,5.


L'influence des corps voisins modifie done considérable-
ment la capacité des conducteurs : c’est par ce fait que s’ex-
UI

plique le fonctionnement des condensateurs, auxquels con-


viendrait bien mieux le nom d’accumulateurs. |
La force condensante$ d’un condensateur estégaleaurapport
BC

des charges que prend le collecteur, à égalité de potentiel,


| Biblicteus faeultapl ue vu ÿ

Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 199

AR
lorsque le condenseur existe ou non; elle est donc égale au
rapport des capacités du collecteur dans les deux cas.

IBR
. __M'_C
(10) . ==
+

YL
On pourrait dire encore qu’elle est égale au ra
Ï D P ort des po-
jientiels que donne une même charge au collecteur, lorsqu'il
est Soustrait ou exposé à l'influence du condenseur.

SIT
La capacité d’un condensateur est le rapport entre la charge
du collecteur et la différence de potentiel V,—V, des arma-
tures du collecteur et du condenseur :
ER
M
eo EVE
NIV

Pour le condensateur sphérique de la fg. 4o, de surface


intérieure S, nous aurons

R PR, R $
LU

(12) | f—i+— et Ve ere


RA

Fig. 4o.
NT
CE
I/

‘ ., À
AS

Tout condensateur fermé a la mème capacité re’


La capacité d’un condensateur cylindrique par unité de
UI

longueur est ’

(13) =— 5%R 1
BC

2log' R
Y
200 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
$

Pour un condensateur plan, on peut admettre aussi que


S . eee D: .
= Are’ si l’on néglige l'influence perturbatrice des bords.

R
La capacité d’une baticrie formée de x condensateurs,

LIB
ayant chacun une capacité 7, cst égale à 27; celle d’une cas-
cade, composée du même nombre de condensateurs, serait n°
L’attraction qui s'exerce entre un plateau indéfini et une

Y
plaque parallèle d’étendue $, entourée d’un anneau de garde,

SIT
. à une distance e, les potentiels étant V, et V, (/£g. 41}, est
égale à

S /V,— V,\° ER
(4)
(14 pe— {|
P= ( : ) "|.
IV
Fig.41

_-S ..
UN

ï V
£
ï VB
L

.
RA

L’Ctude de l'influence réciproque de différents conducteurs


présente le plus souvent des difficultés d’analyse insurmon-
tables ; mais Sir William Thomson a été conduit à des solu-
NT

tions généralement assez simples par la considération des


images électriques. Un corps électrisé quelconque, extérieur
à une sphère, peut ainsi être remplacé, au point de vue de
CE

l'influence, par un autre intérieur à la sphère, qui est l’image


du premier : les deux points dont l’un est l’image de l’autre
sont conjugués par rapport à la sphère. C’est par ce procédé
I/

qu’on démontre que la densité électrique « en un pointP


(Jig. 42) d’une sphère conductrice communiquant avec le sol
AS

et électrisée sous l'influence d’une charge rm placée en À est


du cube
_€n raison inverse de la distance de ce point P au
UI

point À ou au point A', image du premier par rapport à la


sphère.

(5) o=N—dm _ _d-Rm.


BC

&TR 73 &TrR r°?


Y
CHAPITRE J. — ÉLECTROSTATIQUE. 201

AR
m' placé en A’ peut remplacer »* en A pour tous les points
extérieurs : on a d’ailleurs

IBR
(15 bis) nm'=m R.
| d

Une sphère non isolée prendrait une charge 7z_#' sous l’in-

YL
fluence du point A. °
Un système quelconque de corps électrisés possède une
énergie disponible qu’on peut évaluer, soit par le travail dé-

SIT
Fig. 42.
ER
NIV

_— _—
LU
RA

pensé dans l'électrisation, soit par le travail restitué dans la


décharge; elle est proportionnelle au carré de la charge, ou
au carré du potentiel :
NT

(16) | WE = 2 CV= EL MV.


| . T2 |
CE

Pour une batterie de x bouteilles de Leyde identiques, de


capacité y, nous aurons
I/

lave.
2
(15) w—JQo=!M 2 ny 2
AS

Une cascade donnerait

(8) w=J0— 22 — LT ve,


UI

2 Ÿ 2 It

Quand on déplace un conducteur dans un système, l'énergie


BC

du système change ; si l’on maintient constants les potentiels


Y
202 LIVRE ILL — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
des différents conducteurs, l'énergie s’accroit d’une quantité
égale au travail des forces électriques ; d’où ce théorème :

R
Le travail accompli par les forces électriques, Lors du dé-
placement d’un système de conducteurs à potentiels constants,

LIB
est égal à l’accroissement d'énergie du système.

Y
Unités électrostatiques C.G.S.

SIT
L'unité de quantité est celle qui repousse une quantité
égale, distante de n avec la force d’une dyne :

m° ER 3 1
f = 3? m=rf? = L?} CT-:.

L'unité de potentiel est celle qui est produite par l'unité de


IV

quantité à la distance de 1°:


UN

1 1
. V=T=LÈMT.

Le travail dépensé pour élever une quantité 22 d’un poten-


L

tiel V, au potentiel V, est égal à m(V; — V,).


RA

L'unité de différence de potentiel ou de force électromo-


trice est le potentiel auquel il faut élever l’unité de quantité
NT

électrique pour dépenser un travail de 1 erg.


L'intensité du champ est la force qui agit sur l'unité de
masse au point considéré : elle a pour dimensions
CE

H—ÉLEMNT-.mn
I/

Le flux électrique, qui est le produit de l'intensité du


champ ou de la force par une surface, a pour dimensions
AS

3 1
L? M? T—,
UI

La densité superficielle est la quantité par unité de surface:


« ° \
BC

pet FM T-.
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 203

AR
La capacité d'un condensateur est le quotient de sa charge
par la différence de potentiel de ses armatures;

IBR
mn .
C— Y — L.

C’est une longueur.


L'unité de capacité est celle d’une sphère isolée de 1°

YL
de rayon. |
Le pouvoir inducteur spécifique d’une substance isolante
est le rapport de la capacité d’un condensateur, dont cette

SIT
substance constitue le diélectrique, à celle d’un condensateur
identique, dont l'air formerait le diélectrique. Sa dimension
est zéro : c’est un nombre. ER
L'intensité du courant est la quantité d'électricité qui passe
dans l’unité de temps : :
NIV

1% L INT.
L'unité de courant transporte l'unité de quantité par
LU

seconde.
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
RA

Pouvoirs inducteurs spécifiques (1).

Vide......... ss... 0,9985


Hydrogène .................... 0,9998
NT

Aile cussesesse cossseesssessee 1


RéSINe. «se .e.ssss.sssssses "1,8
Paraffine. ........ ensoresessees 2,0
CE

Ébonite.. ess... 2,3


Verre. ss... .….. 2,0
Caoutcho uc vulcanisé........... . 2,8
SQOUÊTC. ..ssessesssssssessssee 3,0
I/

Gomme laque.................. 3,3


3,4
AS

Gutta-percha .......... sons


Flint lourd..................... 3,7
Mica................... Loos 5,0
UI

grande discordance règne


(:) Ces chiffres sont des moyennes; la plus
dans les résultats obtenus par les physiciens : ainsi Gordon a
trouvé 2,46
BC

pour la gutta-percha et Jenkin 4,20.


Y
204 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Distances explosives (Thomson).
Différenco Distance

R
‘ de potonticl. du conducteur.
cm

LIB
2,30......................... 0,0086
3,26......................... 0,0127
4,26..................,...,.. 0,0190
G,18......... ............... 0,0408

Y
8,19..................,.,.... 0,0584
12,20... … 0,0904

SIT
13,99. ..............,...,.... 0,1056
17,36......................... " 0,1325
ER
Forces électromotrices électrostatiques.
Élément Daniell....... esse ... 0,00374
IV
Élément Latimer Clark. ...... ... 0,00/90
Cuivre-zinc......... . _0,00253
UN

à Fer-plomb........... 0,00145
Contact Platine-zinc ......... + _0,00331
Laiton-étain .......... 0,00126
L
RA

APPLICATIONS.

1. Le moment C du couple de torsion d’une balance de


NT

Coulomb est égal à 16. 13 en unités C.G.S. ('); la longueur ldu.


levier mesure, depuis l’axe du fil jusqu’au centre de la boule
mobile, 10,2; les boules ont 1°® de diamètre. Après électrisa-
CE

tion au contact, on constate, à 36° de distance angulaire, une


répulsion mutuelle équilibrée par une torsion T — (20 + 36)
56°. Quelle est la charge .des boules et leur potentiel, en
I/

unités électrostatiques C. G.S. ?


AS

L’équation d'équilibre est connue :


UI

Flcos< = CT.
BC

(*) Ce couple a été calculé, Livre 1, Ch. III, problème 4%, page 41.
Y
CHAPITRE IL — ÉLECTROSTATIQUE. 203

AR
Elle conduit à la valeur o de la force à l’unité de distance;
œ

IBR
olcos —
—= 2
CT,
&BsinT 2

YL
FT
CET sin = lang = 64,58 dynes.
PT 7

SIT
Or nous avons
m =, |
d’où ER
m—=S,03
et | ‘

Ÿ — — — 16,06.
NIV

2. On relie les boules d’une balance de torsion aux pôles


LU

positif et négatif d’une pile de Daniell de 1200 éléments, dont


le milieu est à la Terre ; les communications sont établies par
des fils longs et fins de capacité négligeable. Le couple de
RA

torsion Q = 4,10 en unités C.G.S.; la torsion préalable est de


36° ; Les boules ont 1%" de rayon; la longueur l du levier mo-
bile de l'aiguille est de 20%. Calculer la distance angulaire
NT

æ des boules dans la position d'équilibre stable.

Le potentiel des boules est égal à


CE

0,00374 x Goo — 2,244 unités;

et négatives sont m3 = Vr— + 2,244


I/

les charges positives


et — 2,244. L'attraction © des deux boules à l'unité de dis-
AS

tance est donc égale à »°? — 5,036 dynes.


Égalons les moments des forces antagonistes en présence :
ol
de l’autre, le fil donne C(B — x).
UI

d'une part, nous avons 75


Mais C est relatif à l'arc égal au rayon, et il faut multiplier
BC

T
l’angle (6 — x) par 3G0 — 80°
, + 27% —
Y
206 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Il vient donc |
| oji 180
| L'(B—-x)=
B—t)=
2/1
àKG— —

R
d'où

LIB
(a) a — Br? + 3,519
— 0.

Vérifions d’abord la possibilité de léquilibre dans les


conditions du problème : il faut évidemment que la valeur

Y
maximum de l'attraction soit moindre que la valeur constante

SIT
de la force de réaction du fil. Egalons à zéro la dérivée du
premier membre de l'équation (æ) par rapport à æ : il vient

2æ(B—x)—x
—o, ER
À
__ 26
| 3
IV

La valeur de ce premier membre est dès lors

“60e (EJE=L(E)
UN

_ et nous arrivons à l'équation de condition


L
RA

3 27 .
B> % X 3,519 23,56,
NT

laquelle est évidemment satisfaite. :


On peut résoudre l'équation en x par le moyen des Tables
trigonométriques (*) ou par une construction graphique.
CE

1°. Transformons d'abord l’équation (x), en posant

za eat;
I/

nous obtenons la relation


AS

Cæ) (+1 — 3(x +1} + 3,519 —0,


x — 3x —3+3,519—0,
UI

x — 3x" + 0,519
— 0.

(*) Cette méthode est connue; nous appliquons la solution, telle qu'elle
BC

sst donnée dans le Traité de Trigonométrie de Serret, ‘ 5* édition, 1875;


P- 84.
Y
! . CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 207

AR
- Cette équation a deux racines positives et une racine néga-
tive, les trois étant réelles et inégales, car nous avons

IBR
— 4x3 +oz x 0,519 <o.
Nous calculerons un arc © auxiliaire par la formule.

YL
— 0,19

CY
2
COS o — = — 0,209;
sols

SIT
© == (1809— 54° 59! 21”) — 10500’ 39”,

i= 350 0! 13".
ER
Les racines de l'équation (æ') sont
NIV

a=2{/ à cossiro 13" —2cos35°0' 13",


LU

æ, — 2 COS (12045) — 2C0S 195°0/ 13”,

%y = 2 COS (240 + $) — 2 COS 275° 0' 13”.


RA

La valeur de +, répond seule.à la question posée; nous


NT

avons donc
. ’ æ = I; 64,
d'où
CE

zæ = — 2°38" 24".
2,64 , ‘

2° Pour résoudre le même problème par une construction


graphique, nous écrirons l’équation (x) sous la forme
I/

3 518,
(8 — æ) =
AS

et nous construirons les deux courbes


UI

3 »519,
2
BC

Jy=(B—-z)=3— x.
Y
208 LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Les positions d'équilibre correspondent aux points d’inter-
section de ces deux lignes : la première AB (/ig. 43) est une
hyperbole ayant pour asymptotes l’axe des æ et la partie

R
positive de l’axe des y; la seconde CD est une droite inclinée à

LIB
45° sur les axes. Le point M est la solution cherchée ; M' cor-

Fig. 43.

Y
Y
À

SIT
ER
À.
IV
M

0 N ————— __ _ _B
UN

æ
_ | NN
L ne. 2,6% _
L

respondrait à un équilibre instable; la même construction


RA

donnerait un autre point sur l’autre nappe, qui serait la troi-


sième solution de l'équation (æ«); mais sa valeur négative ne
répondrait pas au problème.
NT

3. Biot électrisait tour à tour positivement et négativement


CE

les boules d’une balance de Coulomb, préalablement amenées


au contact, et il observait les angles d'écart variable, qui
mesuraient à chaque instant la charge des boules. L’expé-
I/

rience lui donna les résultats suivants :


AS

Temps. | Angles.
_., . h £ m 68 5 !

Ch argo négative
égative....... . 4 12.95
roal 34 39"
UI

“ie 1. 7 Gr 12
Charge positiv ° ss 2.05 35 33
BC

Trouver la loi de déperdition des deux électricités.


Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. - 209

AR
Les torsions sont égales aux angles d'écart z. Nous avons
d’abord
©

IBR
. © œ
o — 4Cla sin - tang-,
° 2 2
puis
: : !
. ._ © œ !
pe M — Cia! sin— tang— ;

YL
d’où
. « a
a’sin — tang—

SIT
— Lt * 2 2
€ = ——— —
— ———
. & ©
æ Sin — tang—.
2 ?2
ER !

=
DIRIDVIR
. . &
æ sin = tang
NIV

Effectuant ces calculs, nous trouvons les valeurs suivantes :


LU

Électricité — :
H =0,02033 ;
RA

Électricité + :
= 0,02139.
NT

k. Un électroscope de Ienley est formé d’une boule mobile,


pesant 15,2, attachée au bout d'un fil de Se de longueur ;
CE

quelle est la charge qui produira une déviation de 30° fig. 44)?

6]
® COS —
I/

—p Sin6,
4 lsin* 5
AS

0
o—=S8Splsin
— 5
2 ein3—_.
UI

Exprimonsp en dynes et / en centimètres :


BC

—=8SX1,2 X JSI X 8° x sin°15°— 10530 dynes.


W. 14
Y
210 LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Or la force, exercéeà l’unité de distance, est précisément
égale au carré de la charge : donc 77= 102 unités C.G.S

R
Fig. 44.

Y LIB
SIT
ER
Il est intéressant de noter que dans le cas de l'équilibre la
tension du fil est
IV

©—; = . o 0
. p COS
0 + p COS0 + 2p sin? —
UN

4 E sin — °
2la

= p(coS0+
1 — cos0) —p;
L

elle est donc la même que lorsque la boule est à l’état


RA

neutre et que le fil pend verticalement le long de l'axe de


l'électroscope.
NT

5. Une étincelle J'aillit entre deux plateaux distants de 1%;


quelle est la différence de potentiel électr ostatique
CE

:?

Par interpolation, nous déduisons des Tables données ci-


dessus
I/

- V— 13,30.
AS

6. Un disque hor isontal carré À, attaché à l'extrémité du


Jléau équilibré AOA!, est au potentiel V —+ 10 unités électro-
UI

statiques ; il occupe le milieu de l'intervalle de deux disques


B ct C distants de 2D — 6. Sa surfaces est de 16%; la distance
ducentre du disque au point de suspension du fléau estL—12*;
BC

une plaque de garde entourele disque. B etC sont maintenus


par
Y
: CHAPITRE [!, — ÉLECTROSTATIQUE. / 211

AR
une pile aux potentiels constants + V, et — Viégaux à + 0,9 et
© — 0,5 unités de potentiel électrostatique: On demande quel
poids il faudra placer dans le plateau A', à 15% du centre O,

IBR
Fig. 45.
@=

YL
. 8

SIT
A … A _ A’
Le ER=
:
NIV

l ]
LU
RA

nn
. . A: |__| "D
NT
CE

pour maintenir le disque À dans le plan de sa plaque de garde


(Sig. 45).
I/

L’attraction du disque C au potentiel — V, est, par unité


de surface,
AS

(V+V,}.
(14) SE: >
UI

Ia répulsion du disque B égale


| | CV»
BC
Y
212 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MACNÉTISME.

AR
L'action résultante f par unité de. surface est dès lors
connue :
_ V'+V?

R
&rD?.

LIB
. Soient

a la longueur du disque;
b sa largeur;

Y
l sa distance au centre (fig. 46).

SIT
L'action exercée sur la tranche dx, située à la distance æ
de l’axe, estfb dx et le moment est égal à fbæx dx; intégrons

Fig. 46.
ER
dx ar
DT n
IV
E
1: t

ri
’: 11 0
UN

| 4 is L î
}
D: tt
Rennes eee » i
1 L |
Len tn À
Mn #
L
RA

entre les limites de x=/etæ— 7+ a, pour calculerle moment


des actions exercées sur :le disque tout entier; nous aurons
NT

[ea = [dr _ =
CE

— fba (+ 2)

= fabL = fSL.
I/

- Le moment cherché à donc pour valeur


AS

SL DE
V?+V2 = JDN:
UI

par suite de l'inégalité des deux bras du fléau, l’effort à exer-


cer en À’ pour maintenir le plateau dans le plan de la plaque
BC

de garde sera égal à .


° ‘ 1
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 213

AR
Tout calcul fait, nous trouvons
|
+ 75 0,25
16 X 12 X ( 100 ) II, 346 dynes = 1106, 07.

IBR
=
15 X 4 X 3

YL
7. Quelle est l’action d’un conducteur plan de grandes di-
mensions, chargé uniformément, sur une masse m, placée à
une distance D de sa sur face, située sur la normale élevée par

SIT
le centre d’une ouverture circulaire de rayon R per cée dans le
conducteur (fig. 47).
Fig. 47. ER
NIV
/ >
o

À
Le g
à

| WW
LU
RA

Soient « la densité superficielle de la couche qui recouvre


le plateau et D la distance de la masse 77 au plan.
L'action d’une couche annulaire de rayons r et r + dr est
NT

égale à
2m dr p , Tr dr D
MG pi cosÿ— mo
= FD EDS VD
Tr
CE

D
.=moe2trdr 3
‘ (r?+- D°?)°
I/

‘d I
= mo2r D — |
AS

| (r?+ D?)°

Intégrons entre les limites 7 — Ret j =; il vient


UI

| D
=—ns2r 5
BC

(R?+ D?)
— mo2rD 1

(R2+ D}
Y
214 | LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
L'action
A du conducteur eût été égale
DÜ à —mo2r s’il n'avait
pas été percé de l'ouverture de rayon R; l’action du disque
de rayon Rest, d'autre part, égale à

R
I I

LIB
mo2rD RE |
(R?+ D)?
4

Y
8. Weber ayant chargé une batterie à un potentiel connu,
on opérait la décharge à travers un galvanomètre et un élec-

SIT
trodynamomètre, par l'intermédiaire d’une corde de chanvre
mouillée. Les déviations « du galvanomètre et «! de l’électro-
dynamoniètre étaient ER
79°,9 et. 65°,6 pour une longueur de corde égale à 2",
76°,6 et 153°,0 »
IV
» 1,
829,3 et 293°,8 » » 0", 5.
UN

En déduire la durée relative T de la décharge dans ces


trois cas. co
On sait que
L
RA

A = KT.

Pour {= 2.......
NT

KT = 97,4
l=r............ KT = 38,3
l=0,5......... . KT = 93
CE

La durée de la décharge augmente avec la


longueur de Ja
corde, maïs elle ne lui est Pas propo
rtionnelle.
I/

9. On électrise un disque métallique par


le contact répété
AS

d'un plateau d’éélectrophore, de méme


diamètre, ramené avant
chaque opération à un potentiel déter
miné et à une méme
Charge égale à 120 unités. Quelle sera
la charge du. disque
UI

aprés 10 contacts effectués chaque fois entre les mêmes


points ? : ‘
BC

NS
Soit me la charge du plateau; on peut admettre que celle du
Y

CHAPITRE J. — ÉLECTROSTATIQUE. 219.

AR
". . SM so . cn
disque sera égale à 7; aprés le premier contact; au deuxième
contact, la quantité totale répartie sur l'ensemble des deux

IBR
conducteurs est égale à |

mnt 1
Mm+ — —=m (it ;

YL
| 2 \ 2

Ln(-"f “®'E
et le disque garde

SIT
il gardera au troisième contact ER DB

"1. f1\? 1 \?
ml-+(-)+{- ;
2 2 _\2
NIV

et au dixième contact
LU

mi-+{-)+{-) ++
2 ‘\2 2 -\2

0,5 —0,001024
RA

I 0,9

0.408056 Done
NT

120 X 0498076, ,0,55 unités.


. 0,5;

nombre inlini de contacts aurait donné 120 unités;


CE

Un
notre calcul n’a, il est vrai, pas tenu compte de la déperdi-
tion. , L |
I/

40. Étudier le champ électrique compris entre deux sur-.


AS

ues
faces À et B conductrices, planes et parallèles, mainten
aux potentiels V, et V, et écartées d’une distance D.
UI

Nous supposerons ces surfaces de grandeur infinie, pour


éviter l'influence perturbatrice des bords.
poten-
Le champ compris entre les surfaces est uniforme : le
BC

fonction de sa distanc e : au plan A.


tiel en un point est une
Y
216 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
L’équation

AR
de Laplace donne, pour un plan distant de : du
plan À,
. dV .

R
LIB
intégrant entre les limites V, et V,, il vient

V=Vi
(Vi +
Vi)

Y
Pour tous les points compris entre A et B, la force

SIT
est nor-
male aux plans:
Vi Ve
= 5 ER
Sur les conducteurs, l'électricité a une densité superfi-
cielle cieton facile à calculer:
IV

Vi—V Vi V,
UN

BR O1 —= F — D 2, TA D

Eron=—F—
V,—
— y
V,—V
— Cp —= D
L
RA

: ÎL. Un conducteur ellipsoïdal dont les axes


sont égaux à
2%, 3% el 10% reçoit une charge de 25 unités; quelle
est la
densité superficielle à l'extrémité du
NT

grand axe?
On admettra que la couche d'électricité est compr
ise entre
deux surfaces ellipsoïdales,. concentriques et
CE

homothétiques.
Soient a, bet cles longueurs des trois
demi-axes et 1-+ le
rapport de similitude des deux surfac
es; nous savons que
l'épaisseur en un point est proportionnelle
àà la distance res-
I/

pective des plans tangents aux deux points


homologues et que,
‘Par suite, elle estégale à p «, p étant la perpendiculaire
abaissée
AS

du centre commun sur le plan tangent au


point considéré:
Nous avons donc
s=ppa,
UI

p étant la densité de la couche; donc la charg


e totale M est
égaleà
x
BC

3mabc[(r + a) —1]p = krabcpa;


Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 217

AR
d’où
= M
” 4nabc P .

IBR
A l'extrémité du grand axe,

YL
a M — 725 —0,66.
PR ST Groc 37,7

SIT
En tout autre point, on aurail

KE]
x? 2 ZE ‘

(rire) a* ER |
12. Un plateau circulaire de 10°" de diamètre reçoit une
NIV

charge de 25 unités; on demande la densité superficielle à 2°*


du centre.
de
On peut considérer les plateaux comme des ellipsoïdes
LU

ion très aplatis : faisons donc a très petit; il vient, en


révolut

2 2 #2
pe
remplaçant Pari He
RA

PTT 1e TT 24 PTT _e
NT

a b* J: c* a

et
CE

eu . n I
lim Z — ————< :
a
te
À

Posons b —c:
I/

= M 2
1.
7 4rb° 2
AS

ir
UI

À une distance D du centre,


BC
Y
_21$ LIVRE III. -— ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Les lignes d’égale densité sont des cercles concentriques;
la densité est la moindre au centre, elle devient infinie
sur
les bords. Coulomb, Biot et Thomson ont vérifié l’exact
itude

R
de ces résultats de la théorie.

LIB
13. Deux points électrisés sont à une distance D 19 ;
l’un À a une charge +5; l’autre B, une charge —1

Y
SIT
IV ER
UN

(fig. 48). On demande de déterminer la surface de niveau


qui correspond au potentiel séro.
L
RA

La surface cherchée a pour équation


t
nm nm
NT

V—o=— — — TT?
T 7

si nous appelons + 7»: et — m' les charges dont le rapport est.


CE

égal à K, et r et r’ les distances d’un point de la surface aux


# +

Le /
s

deux points À et B. C’est une sphère, attendu que le rapport.


des distances d’un quelconque de ses points à À et B est
égal à K :
I/

. m r -
mon
AS

Cherchons le rayon R de cette sphère.


À et B sont conjugués l’un de l’autre par
UI

sphère; en
rapport à cette
effet, nous avons :

K—AC_AE __AE—AC 2R _ AC+R AO


BC
Y
CHAPITRE 1. — ÉLECTROSTATIQUE. 219

AR
Donc
R?=— AO.OB.

IBR
Nous avons par suite aussi
y| É= Gp’
A0

YL
. K?—1 AO—OB . D
Tr — 0 —0B

SIT
Par conséquent,
AO — K20B,

OB ZE >
ER
_K2
DS TE
NIV


R?=—D
2 _— 2
5)
7

_e 98 ——
LU

Re 27 — 9,76.
24
RA

14. Étant donnés deux points À et B, distants de D = 6°",2,


d’une
chargés, le premier d’urie quantité m—=+1;, Le second
NT

ion générale des surfaces


quantité m'—=— 2, trouver l'équat
équipotentielles et tracer leurs méridie nnes.
CE

À ct B,
Le champ électrique, produit par les deux points
AB: il n’y a licu de s’occu-
est de révolution autour de l'axe
per que des méridiennes des surface s de niveau.
Leur équation cest, d’une manière générale,
I/
AS

!
m mn :
a + © — consl.,
Va?+y? V(z + D} + ÿ*
UI

soit, dans le cas proposé,

n r—0o=I1-=2—=8—....
BC

|
220 LIVRE IN, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

Y
La ligne au potentiel zéro est un cercle dont le rayon

AR
peut être calculé, car nous avons

gs _ 4

R
R?= 6,2 GTR —

OI
OO
©

LIB
R — gen, I.

L’épure permet d'obtenir sans peine les surfaces équipo-


tentielles successives —92, —71, 0, +1, +2,...: il suffit

Y
de joindre par un trait continu les intersections des cercles
de niveau des points À et B dont les potentiels ont une somme

SIT
égale à — 2, —1, 0, +1, +2, ... : on peut suivre les con-
structions sur la fg. 49. |
En certaines régions, le nombre des points a été doublé,ER
par intercalation de lignes intermédiaires dans le système.
IV

15. On donne deux points électrisés, possédant des charges


Mm—+1etm=+02 et l’on demande de tracer les lignes de
UN

force du sytème des deux points.

Figurons d’abord les lignes de force de chaque point isôlé-


L

ment : ce sont des droites issues des centres, dont le nombre


RA

est proportionnelà la charge; leur direction est donnée par


l'équation

ar(i— cos0)=
NT

ÊF = 3 hr le ...—=4T,
- m In
2 f
I1— COSO — — — LE — 6 —,.
CE

‘ nt mn m

On les construit graphiquement en divisant le diamètre d’un


des cercles en 2m parties égales, l’autre en #m' parties, en
I/

élevant des perpendiculaires par ces points et en joignant au


centre les points d’intersection de ces ordonnées avec la cir-
AS

ner ence - Numérotons les lignes par les chiffres 1, 2, 3 et


3 21,8", ... (fig. 50), en tournant en sens inverse du mou-
vement des aiguilles d’une montre.
UI

On obtiendra les lignes de force du système en reliant


par un trait continu les ; points d’intersection des lignes de
BC

force 1, 2, 3 et 1, 2!, 3", ., de telle manière que la somme


BC
«1 69
UI
AS
I/
Danmnmn msn
CE
—_


T
NT
e" 1.
CHAPITRE

{
+ 2 Le nu
Pins, LU TT
= ns
Pt
I.

eme nd
RA
_ ! .

,
!
7

. 4
1
LU
1
me +i
!
1
LN

kLR

+
Len

L.
mme

NIV
er Te
Ts

ER
ES er
-

Us se
.. +" os mntPL
nr
L
ÉLECTROSTATIQUE.

SIT
7 _

mm _—
YL
IBR
AR
22

Y
2922 LIVRE HIT, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
des notations soit toujours constante ct égale à 2, 3,4,5,6,....
L’équation de ces lignes est facile à déterminer : l’intersec-

AR
‘tion de deux lignes numérotées x et n! donne un point de la
ligne de force d’ordre N, et nous avons

R
N=n<+un!,

LIB
2
1— COS0— »n —,
m
2
I— COS0— n' —)

Y
mn

SIT
MmCOS0 + m'cos0 = m+m'—N;
d’où
mx 4 m(x+D)
——© © = mn + m'— N.
Vai+p Viz+D}
ER
Ces lignes sont évidemment des trajectoires orthogonales des
IV
lignes équipotentielles.
UN

16. Deux conducteurs plans indéfinis, parallèles, sont à


0,40 de distance; le premier a un potentiel + 29, de second a
un potentiel — 2. On introduit entre ces pläns une ‘masse
AL

électrisée positivement, chargée d’une quantité m—+ 3, et on


la place à 17°%,5 du plateau chargé positivement. Étudier les
TR

déformations du champ uniforme produites par l’introduction


de ce corps.
N

Le champ primitif est uniforme ; les surfaces de niveau sont


équidistantes, et le potentiel croît d'une unité par centimètre
CE

de distance. L’équation générale des plans parallèles est

V — Votax,
I/

œ étant le paramètre du champ.


Faisons l’épure de ce champ à demi-grandeur : l’unité de
AS

longueur adoptée pour le dessin sera donc égale à o°,5.


Appliquons la méthode générale (fig. 51); les plateaux
UI

tombent en dehors du cadre de l’épure, mais la position du


point correspond au potentiel du champ uniforme égal à
+ 2,5, d’après les données du problème.
BC
CHAPITRE I, — ÉLECTROSTATIQUE. ° 223

RY
FN 7 | es
Fa TR

RA
Y LIB
f-
F { TN
Len = à

SIT
, e De
au +- LÉ e Er Er LL
nee ;
+ LE RESTE
VOS RLS LT Le
ZT-ememmmmmmmmpees m——
ER
WW

f! EE
A =
1

SSR
NIV
Fig. 5o.

LU
RA
m= +1

NT
CE
I/
AS
UI
BC
224 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
Les nouvelles surfaces équipotentielles ont chacune un

AR
plan asymptotique, parallèle au plateau : elles sont à une
nappe et présentent une dépression dans l’axe du point.
L'une d'elles offre un point conique et une nappe qui

R
entoure le point. Étudions ces courbes. Prenons pour axe
des x la direction des forces, pour axe des y une perpendi-

LIB
culaire quelconque à l’axe du champ (qui est de révolution)
ct plaçons l’origine des coordonnées au point électrisé. La
présence du point augmentele potentiel d’un point quel-

Y
. m . rue
conque æzy de la quantité == Ct le potentiel définitif

SIT
. + ÿ*
devient
nr nt
V = V + Vi +az + ——_——
Vai+ y ER Va?+y
Les surfaces de niveau ont donc pour asymptotes less plans
V=Vi+ax.
IV

En À, les deux lignes se coupent à angle droit, attendu que


UN

deux nappes d’une surface équipotentielle ne peuvent se cou-


per autrement; il en résulte que le point double À est un
point d'équilibre où la force résultante est nulle.
av av
AL

dx —— 0, dy — 0;
TR

a ma my
7 7 = O TR;
Va+r) TO (Var+r}
Z O,
N

Résolvant ces équations, il vient :


CE

=0
ŸJy —0; x —— mea
Dans notre épure,
I/

s . I]

X—
— = 92,
,
AS

Donc

cire
2
UI

C’est la distance Am sur l'épure.


De l’équation des lignes équipotentielles on passe à celles
BC
RY
225

os
SEX,
RA #

uen
f
ne
LIB Y
SIT
ÉLECTROSTATIQUE.

ER
NIV
LU
RA
I.

mcm —mmmmmmmm mm
\
CHAPITRE

ex

\
4
eee
\
\
_ _
_
nee ee
_ TT
NT
\ CE
I/
AS

W.
ES22 SLL 50 UI
BC
226 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
des lignes de force, qui en sont les trajectoires orthogonales.

AR
L’équation des premières est |

Vi Vo
Var

R
LIB
La condition dV— o nous donne une équation différentielle
des lignes de niveau; on en déduit l'équation différentielle
des lignes de force en changeant dx en dy et dy en dz :

Y
m
0 — à dy — ;(ædy —7 dx),

SIT
(Vz+ 72)
T
On intègre en prenant pour variables y et « — 7°
ER
O—= «7 r d D + pe
— 4
IV
UN

Cette élégante solution est due à M. Cornu.


Le tracé des lignes de force peut être obtenu par la mé-
thode générale; faisons aboutir au point À un nombre delignes
AL

de force égal au nombre d'unités qui composentla masse;


puis, nous considérerons le champ uniforme comme de révo-
lution autour de l’axe. Une surface de niveau plane sera cou-
TR

pée par une série de circonférences, comprenant entre elles


des zones de surface constante, dont les rayons croîtront
N

comme les racines carrées des nombres entiers consécutifs.


On joindra par un trait continu les points pour lesquels la
CE

somme algébrique des indices est constante. Sur notre épure,


nous avons intercalé des lignes intermédiaires pour multi-
plier les points de rencontre.
I/
AS

17. Un point, possédant une charge m——12 (fig. 52), est


placé entre deux conducteurs sphériques, élevés au potentiel
+ 12,ayant un rayon égalà 1°%,5 et des charges Met M' de+18
UI

unités : leur distance de centre à centre égale 9°" et le point


occupe le milieu de la ligne des centres. On propose de dessi-
BC

ner les courbes de niveau et les lignes de force de ce système.


CHAPITRE [. — ÉLECTROSTATIQUE. 227

RY
On peut toujours remplacer une surface de niveau V= K
par une surface conductrice de même forme maintenue au

RA
même potentiel, et réciproquement, ce qui ramène le cas
d’une sphère conductrice à celui d’un point, étudié ci-dessus.
D'autre part, si l’on donne x points électrisés disposés en

LIB
ligne droite, on fait d’abord le diagramme de deux points voi-
‘sins et l’on réduit successivement à 72 —1, n—2, ... le
nombre de diagrammes distincts : 2 — 1 opérations fournis-
sent donc le diagramme du système. C’est ainsi qu’a été ob- .

Y
tenue l’épure de la jig. 52. On peut effectuer ces tracés sur

SIT
une même feuille de papier ou bien se servir ‘de feuilles de
papier à calquer qu’on superpose pour déterminer les inter-
sections des lignes par transparence.

fait nécessairement à une très


ER
Pour ne pas compliquer outre mesure notre dessin, qui est
petite échelle, nous n’avons
marqué qu’un petit nombre de lignes de force.
NIV

D'une manière générale, deux observations permettent de


contrôler l’exactitude d’un dessin : 1° les deux systèmes des
lignes équipotentielles et des lignes de force doivent être
orthogonaux; 2° la distance des surfaces équipotentielles
LU

consécutives est à la distance des lignes de force consécutives


comme la demi-distance à l'axe est à l'unité de longucur du
tracé.
RA

18. En À, à une distance D — 10°" d’un conducteur plan in-


NT

défini non isolé (fig. 53), plaçons une masse chargée de m—2
unités d'électricité positive : quelle est la densité au point B?
CE

Cherchons d’abord quelle est la densité en un point quel-


conque P, et pour cela, supposons qu'en À’, symétrique de À
par rapport au plan, il y ait une masse — »* (*); le plan scra
encore au potentiel zéro. La force F, exercée en P par 7x, est
I/

normale au plan et égale à


AS

2m
F — - c0S0 = 21) 2— = + 4e.
AP° AP
UI

(:) A' est l’image de À par rapport au plan.


BC
228 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

Y
RAR
Y LIB
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
RY
CHAPITRE I, — ÉLECTROSTATIQUE. ‘ 229

En B, nous aurons donc


1 m

RA
ÇG=— —e
ar J)?

Supprimons la masse auxiliaire -— #1; le plan reste au po-

LIB
tentiel zéro et les potentiels gardent leurs mêmes valeurs en

Fig. 53.

Y
SIT
-
e ee
.…

ER
NIV

res Zrre

tous les points placés à la gauche du plan. La valeur de c trou-


LU

vée répond donc au problème.


d—0,0032 (!).
RA

19. Une sphère conductrice, isolée, de 20°* de rayon, est à


l’élat neutre; on la soumet à l'influence d’une masse m élec-
NT

trisée positivement, et l’on demande de déterminer sur la


sphère la position de la ligne neutre séparant la sone positive
CE

de la sone négative, sachant que la masse est à une distance


d'= ho" du centre.
Supposons d’abord la sphère non isolée ; on sait que la den-
I/

sité est donnée en chaque point par la formule


AS

» d'—R m
U5) OT ER
UI

(*) On arriverait au même résultat en appliquant la formule (15) mise


1 r+2R m
sous la forme ç =— 7e7 cten y faisant R égal à lo.
BC

R 72
230 LIVRE HI: — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
La sphère est au potentiel zéro.

AR
Pour obtenir l’état électrique que prendrait le conducteur,
s’il avait été primitivement isolé et à l’état neutre, il suffit

R
d'appliquer à sa surface une couche uniforme de quantité
égale, mais de signe contraire, à la charge développée sur la

LIB
\ . on , . R
sphère par l'influence du point. Cette charge est égale à 72 ñ
(15 bis). La charge totale du conducteur est dès lors nulle et

Y
lc potentiel au centre de la sphère ne dépendra que de la
masse agissante extérieure. Nous aurons, en effet,

SIT
V — 7 d _m
ER
TOR da
La densité c’ de cette couche ainsi répartie sera .
IV

m —
UN

j d m
ARR 4rhd
La densité totale en un point sera donc
AL

m d—R? m
C+o =
ErRd 4rR 7»
TR

0m fr d—R?\
TT &rR\d rs ‘
N

La ligne neutre de densité zéro sera un petit cercle perpen-


CE

diculaire à l’axe, défini par la condition

d(d—R)— rt,
d'où .
I/

r = 96,34.
AS

On déterminera sans peine à quelle distance æ du point se


trouve ce plan, carona
UI

= x? + R—(d— r}
2 2
BC

+ dE R = 310,5,
: F— 2d
CHAPITRE [. — ÉLECTROSTATIQUE. 231

RY
On pourrait constater encore que ce petit cercle est l'inter-
. à . nt
section de la sphère par la surface de niveau V — <'

RA
Faisons observer toutefois que la position du cercle est in-
dépendante de la grandeur m; elle varie avec d ct R. Si le

LIB
point reculait à l’infini, le petit cercle deviendrait un grand
cercle de la sphère.

Y
90. On charge une sphère conductrice isolée au potentielV;

SIT
son rayon est R. Calculer la force répulsive f qui s'exerce
entre les deux hémisphères. ‘

Par élémentde surface ds, la pression ER électrostatique est


‘égale à
( ) : p=2Tods :
NIV
NI

cette pression est dirigée normalementà la surface, donc sui


vant ses rayons; sa composante perpendiculaire au plan dia-
métral de séparation des deux hémisphères est
LU

Pi =2To0°ds, cosa = 27 ao°ds;,

de l’élément ds sur le plan. La somme


RA

#
ds, étant la projection
des composantes p, donne f, et nous avons
f—= ororkR
= 27°0°kR?.
NT

Mais |
4rRoe
Ro
= V;
CE

R Î
—pes

donc
V?

F= T7"
I/

C’est ainsi que M. Lippmann a réussi à mesurer les poten-


AS

lui donne
tiels en valeur absolue; un dispositif très ingénieux
la valeur de f. ,
UI

1. Un ballon sphérique est incomplèlement gonflé d'air


de
et il occupe un volume de 1oït, sous la pression normale
BC
2392 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ.ET MAGNÉTISME.

Y
76% de mercure à Paris, soit de 1 ,o14 mégadyne par centi-

AR
mètre carré. On l’électrise au potentiel 10 : de combien
augmentera le volume du ballon et quelle sera sa perte de
poids, ?

R
LIB
La pression électrostatique se retranche de la pression
atmosphérique : la pression ambiante diminue donc et le vo-
lume du ballon augmente nécessairement. Calculons d’abord
la pression électrostatique p.

Y
:. Un ballon sphérique de rotit mesure 13,35 de rayon et

SIT
555,7 de surface. _
Pour l’élever au potentiel 10, il faut 133,5 unités : la den-
sité superficielle & est pour lors
ER
C—= == 0,24 unitéés :
198,5. —0,2
555,7 ? 5?
IV
mais |

(3) = 0,364 dyne.


bp = 2Rr06?
UN

Donc la pression ambiante est égale à

1014000 — 0,864 == 1013999,636 dynes.


AL

Le volume devient
TR

L 1014000 7
10. * 1013999,636 — 19 , 00000035.
N

La poussée de l’atmosphère a donc augmenté du poids de


olit,00000035 d'air, soit de
CE

05°, 0000005 == 05,55 >< 106.

Il en résulte une diminution de poids insensible.


I/

On voit qu’il faudrait électriser très fortement un ballon


AS

Pour répéter l'expérience de Van Marum.


UI

22. Une sphère S (fig. 54) est au potentiel V — 100: son


rayon R= 20%, Une aiguille légère, conductrice, portant
une balle desureau métallisée de rayon r = 0%,5,est
suspenduc
BC

Par un fil de cocon -èn Jace de cette sphère, à une distance


CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 233

RY
D—100%: la demi-longueur de l'aiguille [= 5°"; son mo-
fin, dont
ment d'inertie I est égal à 12,3. Un fil d'argent très

RA
ent dans l'eau d’un vase conduc teur
l'extrémité pend librem

Fig. 54.

Y LIB
SIT
ER
NIV

la Terre
posé sur le sol, met l'aiguille en communication avec
torsion du fil de
sans paralyser ses mouvements : le couple de
lations effec-
cocon est négligeable. Calculer le nombre d’oscil
:
LU

par seconde.
tuées par l'aiguille
de
Soit M la charge de la sphère et — 7 celle de la balle
RA

est influe ncée par la sphère sans exerce r sur elle


sureau, qui
cst
d'influence réciproque sensible; le potentiel de cette balle
puisqu'elle communique au sol. Nous aurons donc
égal à zéro,
NT

M m
07 7?
CE

m== y D’:
I/

V.
Au centre de la sphère, le potentiel est
AS

°
nt)
vi
TR DR D? /? °
| mn
UI

a VE
BC
234 LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.

Y
La force qui s'exerce entre les deux centres cst

AR
Mm 7 LL r VR \°
SR

R
D:

LIB
__VR?7r I


D° Ï —
‘Rr\: D: .

Or, nous avons

Y
SIT
n° — F7 _ d V'R?7r ] …: 83
{rt
(1-2)
1x? D: Rs 7 90929;

7 — 0,29.
ER
L'aiguille fait environ + d’oscillation par seconde.
Nous avons admis que la force F était appliquée exactement
IV

au centre de la balle de sureau ; en réalité, c'était à l’image


UN

du centre de la sphère par rapport à la balle ; mais, d’après


les données du problème, ces points sont extrêmement voi-
sins et ils peuvent être confondus.
|
AL

28. Deux points électrisés À et A! possèdent chacun une


charge positive de 10 unités électrostatiques ;. ils sont placés à
TR

la distance de 10°", et l’on propose de représenter la forme gé-


nérale de la surface équipotentielle au potentiel 4. On suppose
N

ensuite qu'un conducteur ait la forme et les dimensions de


cetle surface.
CE

On demande : :
1° Quelle sera sa capacité électrostatique;
2° Quelles seront Les densités électriques o aux trois points
I/

de la surface situés sur la ligne AA';


3 Quelle sera la pression électrostatique aux mêmes
AS

points (1)?
|
Dans ce système, formé de deux masses
UI

me égales ct de

(*) Cette question a été poséc par la Faculté des Sciences de Paris aux
BC

examens de licence, en novembre 1888.


CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 239

RY
mème signe, situées à une distance 24, les courbes méri-
diennes des surfaces de niveau sont des espèces de Jlemnis-

RA
cales.
La surface, correspondant à

LIB
2m
= 4,
V=T7
d

a une méridienne en forme de «, dont le point nodal est


placé à égale distance des points À et A’: 1e potentiel est mi-

Y
nimum en ce point relativement à l’axe AA’, alors qu il est

SIT
maximum par rapport au plan moyen de symétrie.
La capacité électrostatique de la surface est. égale à

(9) C— TV
2m
— T7:
20 ER
— 5

La densité aux pôles de la surface est celle de l'élément


NIV

sphérique confondu avec elle en ces points :


om
| nr
LU

nt 10 10
r=——=- —=2,), G = ——; =0,127.
CV 4 4T2,5°
RA

Le point nodal est un point d'équilibre instable, où la force


est égale à zéro : la densité y est nulle.
En tous ces points, la pression électrostatique est donnée
NT

par la formule (7)


CE

Aux pôles, p — 0, 80.


Au nœud, p à évidemment une valeur zéro.

câble de
I/

94. Quelle est la capacilé électrostatique d’un


égal à
1000 nœuds de 1852", le rayon R du conducteur élant
AS

om,4, et celui R; du diélect r ique à 1°?


| y == …. 1852000
— 3l0g 2,5
UI

u —
(13) | 2108 °
— 10,1 X 10° unités de capacité.
BC
236 LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
C’est, à peu de chose près, une capacité d’un microfarad,

AR
lequel est égal à 9 x 10 unités électrostatiques de capa-

R
LIB
. 25. Une sphère de 25% de rayon est au potentiel 10;
un
conducteur, ‘amené au potentiel G, est mis en communicatio
n
lointaine avec cette sphère, et il prend un potentiel; calculer
la capacité C du conducteur.

Y
«

SIT
10— M, 6,
29 C
25+06C
TT 25+C
ER ?
C—=55
IV
UN
AL

26. Gaugain a réalisé un appareil à double condensation,


en accouplant deux condensateurs, dont on fait communiquer
TR

les armatures correspondantes pendant la charge;


après avoir
interrompu la communication avec la source,
on écarte tour
à tour les plateaux condenseurs des deux appareils. Quel est
N

_ le bénéfice de cette combinaison et de cette manière


de pro-
CE

céder, sachant que les deux condensateurs ont, le premier


, un
collecteur d’une capacité 10, le second un collecteur d’une ca-
pacité 20, et qu’ils possèdent tous deux une méme force con-
densante égale à 60?
I/

|
: Soit V le potentiel de Ja source; la capacité des deux con-.
AS

densateurs montés est de 10 x 6o et de 20 x


60, et la charge
totale qu'ils prennent est égale à |
UI

V(600 -]- 1200) — 1800 V.


BC

Mais procédons comme l'a indiqué Gaugain : enlevons


CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 237

RY
d’abord le plateau condenseur du second condensateur; le
potentiel du collecteur correspondant augmente ct devient
V,, mais sa charge ne varie pas. Nous pouvons donc écrire

RA
1800V = 10 x 60 V' + 20 V' — 620 V'

LIB
. et
,__ 180 y __ 90
, V= 62 V=

Y
La charge du premier condensateur devient donc égale à

SIT
!
10 x 60 x V'= A + = 1742 r V.
10 X 60 X 90

Or, sans ce dispositif et ce mode opératoire,


ER ce même
condensateur n’aurait eu qu’une charge égale à
NIV

10 X 60 V = 600 V.

Le bénéfice est donc égal à


LU

1542
L < 2,9:
600
RA

charge croissait
On aurait pu dire plus rapidement que la
de go à 31.
avec le potentiel, dans le rapport
NT

n de capacilé une
97.M. Angot a employé comme étalo
deux hémis phères de Magde-
sphère de rayon R;, entourée par
CE

ieur était égal à Re. On avait


bourg, dont le rayon intér
Dire la capac ité de l’étalon.
R, = 3,95 et Re — 6°, 2.
I/

ee R: Re _
C — R KR — 10,9+
(12)
AS

de la sphère intérieure, qui se trouve


C’est la capacité L
murs environnants.
soustraite à l'influence des
UI

lame d'air, est formé de


Un condensateur d'OEpinus, à
BC

98.
238 LIVRE IL. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
deux plateaux de 5% de rayon distants de 1%. Déterminer

AR
sa capacilé.
KR? __ 25
(13 Dis) 1 Ge y — 025.

R
LIB
29. Gaugain avait construit des condensateurs sphériques
formés d’une sphère de 6, 15 de diamètre, soutenue sur trois
pieds de gomme laque dans l’intérieur de deux calottes hémi-

Y
sphériques, de 8,9 de diamètre intérieur. Une ouverture per-

SIT
mettait d'attacher un fil à la sphère intérieure, et de réunir
six de ces appareils en batterie ou en cascade : quelle était la
capacilé du condensateur ainsi formé ? ER
La capacité de la sphère intérieure employée comme col-
lecteur est N
IV
6,15X8,9 1
138 — 9-95.
UN

La batterie a dès lors une capacité égale à 6 x 9,95 — 59,7;


celle de la cascade n’est que de 29 = 1,66.
AL
TR

30. Calculer la force condensante $ d’un des condensateurs


de Gaugain, selon que l’on met en communication avec le
sol les hémisphères extérieurs, ou la sphère intérieure.
N
CE

La force condensante est égale au rapport des charges


pour un même potentiel.
Nous avons d’abord
vil
I/
AS

. m—=VR;,

ge R Rte _R go
UI

° nm € € e

À
Mettons ensuite la sphère intérieure en communication
BC

avec le sol, l’armature extérieure jouera le rôle de collecteur.


CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. . 239

RY
Au potentiel V, sa face intérieure porte une charge V(Rè+e),
e étant l'épaisseur des calottes hémisphériques, épaisseur
,

RA
ue es .RiR
négligeable ; la face intérieure reçoit ——; par conséquent

LIB
M=V (R. i FE) =: VR, (: + )

M=— VR:,
R
F—1+
2
——3,22.

Y
e

SIT
La force condensante est done la même dans les deux cas,
quand on néglige l'épaisseur des hémisphères. |

ER
31. Un condensateur à lame d'air et armatures planesa
une capacité égale à 10; l'épaisseur de, la lame d'air est de
NIV

où, On introduit entre les deux plateaux, à égale distance


de chacun d'eux, une feuille de tôle de 1°" d’épaisseur ; que
devient la capacité du condensateur ?
LU

La capacité était d’abord y = Te IT


Soit e’ la distance de la feuille de tôle aux plateaux; nous
RA

avons formé deux condensateurs ayant chacun une capacité


S . - : ’
=} nd Mais la lame interposée est chargée sur une de
FT °
NT

ses faces d’une quantité + M', sur l’autre d’une quantité


— M'; l'armature extérieure est au potentiel V, la feuille au
potentiel V!, et l’autre armature au potentiel zéro. Il vient
CE

donc ( VDS VS VS
LE _—_—

NW = re! 74Te TT Sre


I/

Donc la capacité totale de l'appareil est devenue


AS

"= S ;
STe!
UI

#
° e 10
L — 1 = = 1,11,
7 2€ 10 — 1

u
BC
240 © LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
La capacité a augmenté comme si l’on avait rapproché les

AR
armatures d’une quantité égale à l’épaisseur de la feuille de
tôle.

R
32., Le collecteur À d’un condensateur est amené au poten-

LIB
tiel V, tandis que le second plateau B est relié au sol ; B prend
une charge M. Démontrer que, si l’on intervertit les rôles des
Plateaux, À étant mis au potentiel séro et B au potentiel V, À

Y
prendra'la même charge M qu'avait prise B, et cela quelles
que soient les capacités C et C' des deux plateaux.

SIT
Nous avons d’abord :

À au potenticl........ V
ER
portant unc charge.... +M
B D ....... . 0 » ….. —M
IV
Dans la seconde disposition, nous aurons :

A au potenticl...... . 0 portant une charge.... —-x


UN

B D ........ V » ….. +

Mais nous savons qu’en général on peut écrire


AL

(8) Em V'— Em Vt,


Donc |
TR

| —MV—=—2xV,
d’où
N

æ = M.
CE

Cette méthode générale nous aurait donné immédiatement


la solution du problème 30; car, les charges étant les mêmes
dans les deux dispositions, a force condensante doit garder
I/

la même valeur.
AS

33. Les deux plateaux d’un condensateur à lame d’air ont


11 de surface et ils sont à 0,1 de distance; l'attraction qui
UI

s'exerce entre eux est de 100%, Calculer en unités C.G.S. :


1° La densité électrique sur chaque plateau ;
2 Léur différence de potentiel ;
BC
CITAPITRE I — ÉLECTROSTATIQUE. 241

RY
3° La quantité de chaleur développée par la décharge. On
-négligera l'influence des bords, c’est-à-dire qu’on considérera

RA
chaque plateau comme indéfini et la charge comme uni-
forme (1).

(D 1 F—2rcs,

LIB
SIX 100
G— A / NX IC —1,2639;
2T X 10000
._ S /Vi—V,\!

Y
(14) . Fe ( TS),

SIT
Vi V,—e Sri
so ST
SEX I
GX 0 5500;

M2.

ER
Te = “g?Te
c?S?
NIV

(19) — 9$1 X 100 XO,1


= 981 X 10 Crgs
L . | .
X 10
LU

981

_ | .
I .
— 2,303 x 107 calories.
Q = 107 X 423 calories
RA

En calories-grammes, nous aurions Q — 2,353 X 1074.


NT

34. Un condensateur sphérique étalon, du type Gaugain


(exercice 99), d’une capacité égale à 9,95; donne une déviation
CE

de décharge de 4o° dans un galvanomètre approprié (?); un


autre condensateur, élevé au même potentiel par la méme
source, donne 45° de déviation : quelle est sa capacité ?
I/

T 9:99.
TB 40 ?
AS

T'—11,19.
UI

(*) Cct exercice a été proposé par la Faculté des Sciences de Paris aux
candidats à la Licence, à la session de novembre 1885.
(®) Le galvanomètre Thomson convient mieux que tout autre pour Îes
BC

faibles charges.
VW. 16
ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
242 LIVRE I. —
+10 et
35. Deux condensateurs sont élevés au.c potentiels

AR
s un galvano-
* — 10; on les décharge en les réunissant à traver
les charges
mètre; une déviation de l'aiguille montre que
on constale,
élaient inégales, puisqu'il y reste un résidu. Mais

R
nul, si le second
après un létonnement, que cé résidu serait

LIB
déduire le rapport
condensateur était au potentiel — 6,5. En
de leurs capacités.
M —=CV:,

Y
M = Ce Ve.

SIT
Or
M, = dl.
Donc
IV ER
4

potentiel V 5 on
UN

36. Une batterie de six jarres est chargée au


ejarr es, identiques
en approche une deuxième batterie de quatr
intérieures des deux
aux premières, et l'on réunit Les armatures
au systè me par rap-
batteries. Quelle est l'énergie du nouve
AL

port au premier ?
rience;
Soit 7 la charge de chaque jarre au début de l'expé
TR

nous avons, pour » bouteilles,

._W=inm\V.
N

(16)
de n' bou-
CE

Après la réunion de la seconde batterie, formée et


teilles, la charge »m s'est répandue sur 7 + n' armatures
chaque jarre posède une quantité
I/

- | nm
Mi =
I n+n!
AS

Mais .
y mi am LL
UI

n+n
A7 TS = \ nr :
C(ra+n')
V 1 = =

: GC
Donc
nm n n
—°ñ
BC

- T —— ———
Wi=i(n+n!)
_—

nn n+n n+n
RY
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. : 243
L'énergie du second.système cest donc égale aux ; du pre-
mier, comme on eût pu l’affirmer «& priori.

RA
37. Un condensateur, à lame d'air, dont les plateaux sont

LIB
distants de 1,5, a une capacité C égale à 185 unités : que
deviendra cette capacité, si l’on rapproche les plateaux à 1°® de
distance et qu’on insère entre eux une lame de verre de 0,8
d'épaisseur? Enfin, quelle serait la capacité C, de ce conden-

Y
sateur si les deux plateaux étaient collés contre une feuille de

SIT
mica de 0,1 d'épaisseur? |

La capacité d’un condensateur à lame d'air, dont on consi-


dère les plateaux comme indéfinis en négligeant l'influence ER
perturbatrice des bords (c’est le cas du problème), est en
raison inverse de leur distance D : de plus, appelant 7 le
NIV

pouvoir inducteur spécifique d’une substance, on sait qu'une


lame d'épaisseur e équivaut à une lame d’air d'épaisseur
e
; Nous aurons donc
LU

C’ D
G D'—e+
Ÿ
RA

L'insertion de la lame de verre et le rapprochement des


armatures donne par suite à l'appareil une capacité
NT

7 1,9 . 1,9
C'— 185 ? — 185 —— —=546.
02 + 2 0,508
CE

2 2,

Pour le mica, nous aurons


I/

1,9
# . 1,9
#
Ci 185 —"— — 185 — —13870.
0,1 0,02
AS

3 -
UI

88. 11 faut une minute pour charger une batterie, de 1000


unités de capacité, au potentiel 500, à l'aide d’une machine de
Carré : les poulies de A1. Hirn, qui étaient en équilibre avec
BC
Y
244 © LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
une charge de 100% à vide, exigent une surcharge de 1505
avec une vitesse des cordons de 12" à la seconde. Quel est le
rendement de ce dispositif (fig. 55)?

R
Fig. 55.

LIB
_ Z

Y
SIT
V7 7
ER
NIV

P+p
LU

P | . ee ,
RA

Le travail dépensé par seconde à la machine est de

Lo 0,190 — 0,100
NT

2 }= otm,3.

Soit, par minute, 18kem, _


CE

Or l'énergie de la battcrie-est égale à


,

T — ?=
W=£CV ET —
9
11000 x 500 125 % 108 ergs — L.1K8m,27.
I/

Le rendement est donc égal à


AS

1,2: -
p—= _ "7 Pour 100. .
UI

| 39. Les: physiciens r'apportaient généralement les unités


électrostatiqu
” 168 au systéme fondamental du millimètre,
x

Jorce
BC

C
LL nultuSramme »
et seconde : on demande de calculer les va-

'
Y
CHAPITRE 1. — ÉLECTROSTATIQUE. 245.

AR
leurs de l’unité de quantité et de l’unité de potentiel de ce
système en unités électrostatiques C.G.S.

IBR
Rappelons les équations de dimension
3 1
m—=L'M?T-1,
1 1

YL
V=L'MT-1.

Évaluons l’ancienne unité fondamentale en fonction de la


nouvelle :

SIT
Le millimètre égale om,1.
La masse du premier système— J= —:9,81 masses-gramme.
ER
Nous trouverons par conséquent le coefficient par lequel il faut
multiplier la première expression de la grandeur pour passer
au système C.G.S. en portant dans les équations de dimen-
NIV

sion les valeurs des anciennes unités en fonction des nou-


velles; il vient donc pour la quantité ‘
LU

Vos X 9,81 — V0,00981 — 0,0g904.


Pour le potentiel,
RA

Vo;r X 9,81—= Vo,981 — 0,9904.


L'ancienne unité est environ le dixième de l'unité dequan-
NT

tité C.G.S. ; les unités de potentiel sont presque égales.


CE
I/
AS
UI
BC
Y
246 LIVRE HI. —- ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

R AR
LIB
CHAPITRE IL.
| MAGNÉTISME.

Y
SIT
Les phénomènes magnétiques ont une grande analogie avec
les phénomènes électriques; mêmes lois d'attraction et de
ER
répulsion, même caractère de dualité dans les actions exté-
_rieures ct par suite mêmes considérations de potentiel, de
NIV

champs, de lignes de force, de tubes et de flux de force.


Un aimant est constitué par une série de masses magnéti-
ques positives et négatives, dont la masse totale est nulle et
qui sont distribuées suivant une certaine loi (*}. Cet aimant
LU

étant placé dans un champ uniforme, les actions exercées


en ses différents points sont parallèles; elles ont, à chaque
extrémité, une résultante égale à leur somme, parallèle à leur
RA

direction, appliquée au centre des masses de même signe.


C'est ainsi qu’on définit les pôles des aimants; on leur ap-
plique les équations du-centre des forces parallèles.
NT

Le moment magnétique M est égal au produit 2g{ des


masses g, qu’on suppose accumulées aux pôles, par la distance
21 de ces pôles. Les moments magnétiques des aimants peu-
CE

vent ètre composés, comme les forces, par la règle du paral-


lélogramme : c’est ainsi qu’on détermine le moment d’un
système d’aimants, en représentant chacun d’eux par une
I/

droite dirigée suivant son axe et de longueur proportionnelle


à son moment.
AS

La valeur du potentiel d’un aimant infiniment petit en un


point extérieur est l'angle solide w sous lequel on voit de ce
UI

(*) D’après Biot, la courbe de distribution a pour équation y =AÂ&;


Æ se Comple à partir de l'extrémité du barreau; À est une constante dé-
BC

pendant de la nature de l'acier, tandis que a varie avec la trempe.


Y
CHAPITRE II. — MAGNÉTISUE. 247

AR
point une surface x égale au moment de l’aimant et perpen-
diculaire à l’axe de l’aimant en son milieu.

IBR
(1) V = 0.

L'énergie de cet aimant est égale au flux total Q changé


de signe qui traverse la surface x en pénétrant par la face

YL
négative.

(2) W=—Q—=—7TF,.

SIT
ns 4

On appelle intensité d’aimantation 1 en un point d’un ai-


mant le rapport du moment magnétique d’un élément de

ER
volume pris en ce point au volume lui-même : c’est une
grandeur géométrique définie par sa valeur numérique el sa.
direction.
NIV

(3) I= +—.

L’aimant est uniforme quand I est constant de grandeur et


LU

de direction.
. La manière dont varie l'intensité d’aimantation permet de
diviser les aimants en deux catégories : un aimant est solé-
RA

-noïdal, lorsqu'il est formé de filets à section constante, en


chaque point desquels l'intensité d’aimantation est constante
‘et dirigée dans l’axe du filet; l’aimant est lamellaire quand il
NT

peut être divisé en feuillets constitués par deux surfaces char-


gées de couches magnétiques égales, uniformes et de signes
CE

contraires.
Dans le premier cas, la distribution est tout à fait super-
ficielle et il n'y a pas de magnétisme libre à l’intérieur du
barreau; dans un aimant lamellaire, au contraire, il y a une
I/

densité superficielle « et une densité cubiquep: on a évi-


AS

demment
| foas+ fear = 0
UI

et le potentiel est donné par la relation

G&). v= fs fre.
BC
Y
248 LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
On démontre deux théorèmes importants relatifs aux feuil-
lets : : | |
1° Le potentiel d’un feuillet simple en un point extérieur

R
est égal au produit de la puissance magnétique du feuillet
D ko— I (*) par sa surface apparente w vue de ce point

LIB
(théorème de Gauss) |
(5) Ve do.

Y
Corollaire.—Le potentiel est nul en un point si la surface

SIT
apparente du feuillet y est nulle ; or, cette surface est nulle
pour un feuillet fermé. L’action d’un feuillet formant une
surface fermée est donc nulle. ER |
2° L'énergie d’un feuillet est égale au produit changé de
“signe de la puissance ® du feuillet par le flux de force
Q qui
pénètre par sa face négative.
NIV

(6) W=Q.
Un corps magnétique, placé dans un champ magnétique,
LU

S'aimante dans la direction des lignes de force


du champ :
l’aimantation est proportionnelleà la résultante
de toutes les
forces magnétiques qui s’exercent en ce point, On appell
e
RA

coefficient d’aimantation induitele rapport de l'inten


sité d’ai-
Mmantation à la force magnélisante; en d’autr
es termes, c’est
le rapport de l'intensité d’aimantation I du
barreau à l’inten-
NT

Sité du champ qui l’aimante. Sir William Thomson a donné


à ce coefficientle nom de susceptibilité magné
tique; on l'écrit
Ketl'on a
CE

| | I |
(3) | . K=; et 1—KIT.
I/

Ce cocf
ficient peut encore êtr e défini de la manière sui- . td .

vante : c’est l’intensit é d’aimantation


AS

prise dans un champ


égal à l'unité-par un cylindre infiniment
mince placé parallè-
lement au champ.
Le magnét
UI

isme produit par l'influence du champ est dit :


————
(*) A est lé paisseur du feuillet, ç la densi
BC

le produit A té et Il intensité superficielle :


L'est constant et égal à D, -
Y
CIIAPITRE JI. — MAGNÉTISME. . | 249

AR
magnétisme induit; Vaction elle-même prend le nom d'induc-
tion magnétique. .
L’induction magnétique satisfait à l'équation de Laplace :

IBR
pour tous les points, tant intérieurs qu’extérieurs aux milieux
aimantés;. elle se confond du reste avec la force magnétique
pour tous les points extérieurs.

YL
On a été amené à considérer des lignes, des tubes et des
flux d’induction; on appelle lux d’induction au travers d’un
élément de surface, Le produit de la surface ds de l'élément

SIT
par la composante normale de l'induction. Puisque l’induc-
tion satisfait à l’équation de Laplace pour tous les points
extérieurs et intérieurs, on en conclut que le flux d’induc-.
ER
tion est une quantité constante dans toute l’étendue d’un
tube d’induction. Le flux d’ induction s'écrit Q comme le flux
de force.
NIV
Silestl’intensité d’aimantation et ds la section d’un filet,ona

(8) . g—=lds et Q—4Arlds.


LU

On peut encore envisager ces phénomènes d'une manière


différente.
Un barreau, étant introduit dans un champ d'intensité H,
RA

est traversé par un flux de force plus considérable que celui


qui traversait ce point du champ avant l’introduction du bar-
reau : au lieu d’être Q, ce flux devient mQ. Or cette induc-
NT

tion magnétique est liée à l'intensité du champà l’intérieur


du barreau; c’est une grandeur homogène avec l'intensité
du champ et sa valeur est spécifique de la nature du barreau.
CE

Le rapport de cette induction magnétique à l'intensité primi-


tive du champ s’appelle la perméabilité magnétique : c’est
précisément p (1).
I/

On a
AS

(9) ET
UI

(*) Le coefficient de perméabilité magnétique p exprime aussi le rapport


des composantes normales de la force à l’intérieur et à l’extéricur du milicu
BC

considéré. La perméabilité a été comparée assez heureusement à une sorte .


de conductibilité des lignes deforce.
250 . LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
est plus grand que l’unité pour les corps magnétiques

AR
et
plus petit que un pour les corps diamagnétiiques.
|
On démontre qu’il y a une relation exacte entre la
suscep-

R
tibilité et la perméabilité magnétiques :

LIB
H=I1 + 4rK.

Unités magnétiques C.G.S.

Y
La quantité de magnétisme est définie par la loi de Cou-

SIT
lomb : nous avons donc, comme en électrostatique,
1 3 1
g=1rf=LMT-1 ER (1).
Le moment M d’un aimant s’en déduit :

: 5.1
NIV

M=ql=L'MT-. =
»

L’intensité de champ ou la force magnétique,


la densité
magnétique et le potentiel magnétique ont les
mêmes dimen-
LU

sions que les grandeurs correspondantes


dans le système
électrostatique :
4 1
H=L 2MT-1—0,
RA

4 1 ‘ :
V=LIMT-1,
Dans un champ d'intensité H, une section S, normale
NT

à la
direction des lignes de force, est traversée par
un flux HS,
* dont la dimension 3 4
est L'M?T-1;
CE

ce Îlux est égal


il émane d’un pôle isolé d'intensité g. Le flux à 4rg quand
a donc les di-
mensi ons d’une quantité.
.
L'intensitreé d’aim
De .
antation … qÜ
I = % — 4 > Cn | appelant w la sec-
I/

.
p 0)
on du barreau; on a
AS

. I=L NT,
1. 1

Ce sont encore les dimension


UI

s de II.

(9 Nous écrivons g au licu de


m, pour distinguer la quantité
BC

tique de la quantité élec magné-


trostatique.
Y
CHAPITRE I. — MAGNÉTISME. 291

AR
La puissance magnétique d’un feuillet étant le produit de
la densité superficielle par l'épaisseur, on à, pour ses dimen-
sions,

IBR
1 1
L?M?T-1,

Ce sont les dimensions du potentiel, ce qui est évident par


le théorème de Gauss. La puissance d’un feuillet et le poten-

YL
tiel ont, comme on le voit, les dimensions d’une intensité de
courant dans-le système éleciromagnétique. :

SIT
CONSTANTES MAGNÉTIQUES. *

Magnetisme terrestre(Paris, 1° janvicr 1887 ).


ER
Intensité horizontale. ..... 0,194
Intensité verticale. .......... , 0,422
NIV
Intensité totale...........,... 0,464

Déclinaison occidentale... ... 159572"


Inclinaison.......... sue. 65°15'6"
LU

Intensité totale { Maximum, South Victoria...: 0,790


(Everett). . } Minimum, Sainte-Ilélène..... 0,283
RA

Intensité d’aimantation du globe terrestre. ..... 0,08

Valeurs diverses simultanées de l'intensité horizontale (A. Hitz) :


NT

Lille : Solitude (fortifications)........ soso ... 0,186


» Lesquin (6%" de la ville................. …. 0,191
» Faculté libre des Sciences : cour extérieure. 0,183
CE

» » cour intérieure... 0,190


. ° : 0,152
» Salles diverses (charpente ct plancher en fer. à os 114
I/

Intensité maximum d’'aimantation 1:


AS

FeY parfaitement doux .......... 1400 à 2500 :


Acier................. esse 780 ,
Cobalt....................... 800
UI

Champ maximum étudié (Bidwell) : 1300 unités.


Dans l’entrefer des dynamos, l'intensité du champ dépasse 10000 unités.
BC

Induction spécifique maximum : 45000 unités (Ewing). -


Y
292. LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ
ET MAGNÉTISME.

AR
Cocfficients, d’aimantation induite (susceptibilité magnétique K) :

Fer doux..........:....... ... 33

R
Acier fondu recuit........... .. 23
Acier recuit.................. 22

LIB
Fonte........................ 23
Acier non recuit........... . 17

Y
. APPLICATIONS.

SIT
1. Une aiguille* aimantée est suspendue par un fil métal-
lique dont le couple de torsion est C; placée d'abord
ER dans le
méridien, il faut une torsion w Pour la maintenir dans
un
plan faisant un angle à avec le méridien. Quel est le-couple
directeur de l'aiguille?
NIV

C(w — 3) = MH sin,
mu C6),
LU

Sin o

2. On a compté n! et n" oscillations de l'aiguille


RA

d’inclinai-
son el de déclinaison lpar seconde en un lieu;
en un autre
point du globe, on aobservé ñ, et n} oscillations des
mémes ai-
guilles. Calculer le rapport des intensités
NT

du magnétisme
terrestre aux deux stations.
CE

L’aimant est un pendule composé, auquel nous pouvons


appliquer la formule connue |
| «

1 2 [x |
I/

n TV xx
AS

dans laquelle I est le moment d'inertie


; on en déduit
UI

H=Kz?.
Soient 7 ct n, les nombres d’oscillations effectuées par une
BC

aiguille libreme ntsuspen


due dans l’espace aux deux stations,
Y
CHAPITRE II. — MAGNÉTISME. 253

AR
et I et IT, les intensités du magnétisme : on pourrait écrire

- H n°

IBR
H, n°

Mais les deux séries d'opérations nous ont donné

YL
H cosi =Kn'"*, H sin: =Kn"?,
Hcosi—=Knr?, Isini;=Kkn'?,

SIT
I nt+n"t
TC?
HI? nf+n
EH nt + nt n°
IL, né+nit. ER VO ni
NIV
3. On fait osciller, dans deux champs magnétiques très in-
tenses, deux petites aiguilles de fer doux; des nombres d’os-
cillations n et n;, que l’on a comptées, déduire le rapport de
LU

l’intensité des champs.


1 TT
a Vu
RA

Les aiguilles doivent tout leur magnétisme à l'induction


du champ : on a donc M —pH, et il vient
NT

n
4 /T.
1 TV pl
CE

d'où, en appelant IT et I les intensités des champs considérés,

IF x?
I/

et
M x
AS

IH 7
Rs
UI

h.' Deux aimants sont montés sur un équipage commun,


BC

leurs centres sur ‘une méme verticale, à une distance sufi-


r 7, .
Sante pour que © leur influence réciproque puisse étre négligée :
. # . Ah
Y
294 . LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
ils font un angle 0 —15° entre eux. L'un d'eux, dont le mo-
ment magnétique M est égal à 29600 unités C.G.S., fait un
angle wo ==3 avec le méridien; quel est le moment x de

R
l'autre (fig. 56)?

LIB
Fig. 56.

Y
SIT
ER
NIV
LU

‘tv
RA

On voit facilement que l’on peut écrire


M _ _œ R
NT

sing
sin(9—o) sinÿ
Donc
, PM Sin
GS; sin3°
= 29600
CE

Es = 7451.

Si 9 devenait égal à go°, on aurait


I/

æ— Mtango.
AS

5. On donne deux aimants, dont les moments magnétiques


sont M et M', et on les applique l’un sur l’autre, en les croi-
UI

sant d’un angle «. Déterminer le nombre NX d'oscillations ef-


J'ectuées par ce syslème dans un champ d'intensité H inconnue,
sachant toutefois que l’une des aiguilles prise seule Y ferait
BC

n
oscillations.
Y
CHAPITRE II. — MAGNÉTISME. . 255

AR
| Représentons par les droites OA et OB (fig. 57) les axes
magnétiques des deux aimants et prenons OA—M et 0B—M!.
Cela revient à remplacer les aimants proposés par des bar-

IBR
Fig. 57.

YL
SIT
ER
reaux identiques de longueur M et M’, ayant aux pôles des
NIV
masses égales à l’unité. Mais on peut composer les moments
magnétiques comme des forces et le système équivaut à un
aimant unique ayant un moment p égal à OD.
Or
LU

OD'—p—M+ M?+2MM'cose.
RA

Il vient dès lors


PT
N—
17°
NT

On déduit la valeur du coefficient d'inertie I de l'équation


CE

,_ MI
° Tr;
d’où
I/

- m8,
Ni
AS

6. Au-dessus d’une aiguille mobile, on dispose un barreau


UI

aimanté horisontal, dont le centre se projette sur l'axe du


Pivot de l'aiguille; d est la distance verticale des aimants, q
et q'sont les quantités de magnétisme des pôles, 2 l et 2 l' les
BC

longueurs des aimants. On demande de calculer la valeur


Y
256 . LIVRE If. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
du couple horisontal qui tend à faire dévier l’aiguille mo-
bile, l'écart initial étant o.

R
Soient AB l’aimant fixe (Jig. 58) et A:B; l'aiguille montée
sur le pivot; nous voyons en A'B’ la projection de cette ai-

LIB
guille mobile sur le plan horizontal : AOA'=— 0.

Fig. 58.

Y
SIT
ER
NIV

A.repousse 4,, B repousse B, avec une force


LU

qq. 2 9

AA, .
RA

soient « l'angle de AA, avec sa projection AA et O à la distance


.de la direction de cette force à l'axe vertical commun des deux
NT

aimants. Les deux forces forment un couple horizontal dont


le moment est égal à
CE

. F =

297 cos æ.0 5,


AA,

Mais
I/

’ AA'— AA, cos«,


d'où
AS

AA!
COS — —-.:
$æ AA
UI

On a de plus, dans espace et dans


le plan,
BC

———2 ———°
AA, = + ‘
AA —=Œ+R + l— a ll'coso.
Y
CHAPITRE Il. — MAGNÉTISUE. 25

AR
Enfin
._ W'sino
= x:

IBR
La valeur du moment se présente dès lors sous la forme
suivante:

YL
2qq'
299 ntUsing: ___ 2gg'lsine
AA, 3 AA (Be pepe op coso )?3

SIT
Des calculs analogues nous conduiront à la valeur du mo-
ment des forces attractives AB, et BA;; les mêmes
considéra-
tions interviendront, mais

——2
AB, = @+ AB
—— 2
nous

= @+ pt
ER
trouverons


0 cos ®,
NIV
el le moment de ces forces sera égal à

2qq'UW'sino
(A+ BH
+

à 10 cos 0 )?
LU

Le moment du couple total sera donc, en remplaçant


RA

2qq'i par le produit M des moments des deux aimants,

F7
NT

iles

+(B+ RE
ten
CE

Pour un angle o suffisamment petit, on aura

En EUUE Ps
I/

( ET L
ou,
AS

approximativement,

{
a sinotds dE).
UI

Une valeur de + égale à = aurait donné


BC

= 3
. MM(d+ + Ir) 7?
W.. : 17
Y
. 208 . LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME

AR
7. Un aimant a un moment d'inertie 1 égal à 1385564200
unités de Gauss; il exécute une oscillation en 75,917 à Lille.
Cet aimant, d occupant successivement les positions À, A', B, B',

R
s
G, C, Det D' dans le plan de l'aiguille
out NS (fi ir. 59) dévie

LIB
cette aiguille d’angles © et o' égaux à 10918’ et 21°30', !

3
à des
x

Fig. 59.

Y
SIT
ER
NIV
LU
ns
RA

mnC°

rai C
NT
CE

distances. R et R' ég ales à 4o®%® et 3ocm On demande de


I/

calculer l'intensité absolue du magnétisme terrestre à Lille


AS

en unités C.G.S.

La méthode des oscillations nous donnera d’ abord le mo-


UI

ment magnétique MH du barreau :


1
MI = 7°? = =T 13875620 == 22284735.
BC

LT

7917
Y
CHAPITRE HI. — MAGNÉTISME. 299

AR
re
L'expérience de Gauss nous fournit. 1j:
M

IBR
M 1 Rÿtango — RS tango’
IL 2 R—R?
I 4&oo tangio°18'— 300 tans21°30
2

YL
2 DE D — 6230868;
hoo — 300
d'où

SIT
IE — /22284735
1,891.
6230868
Ce résultat est calculé en fonction des unités de Gauss, mil-
ER
limêtre, masse du milligramme et seconde : il faut passer aux
unités C.G.S.
Or, |
l'intensité du champ a pour dimensions
NIV

L'EMT—.
Appliquons aveuglément
LU

la règle, et évaluons d’abord les


anciennes unités en fonction des nouvelles ;

L —0o,r centimètre,
RA

M—o,001 masse du gramme.


Le coefficient de multiplication sera
NT

M /o,oo1 __ 7
- L 0,1 10
CE

Donc
Il — 0,189 unités C.G.S.
I/

8. Une aiguille aimantée fait avec le méridien magnétique


AS

ur angle o, quand on la porte dans le champ supposé uni-


Jorme d’un puïssant électro-aimant; le nombre de ses oscilla-
lions, qui était de n5, passe à n par seconde; quel est ! ‘angle à
UI

du champ avec le méridien et son intensité F?


On a |
F IL CR
BC

sing sin(o—®) sind’


Y
260 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
en appelant À la résultante des forces F et If; de plus,

R
HT a

LIB
On en déduit

. R . n°? ,. .
sinô= <sin(d— o)— — (sind coso — sino cos),
Il n£

Y
d'où |

SIT
9
L, Le . a
7:= COS? —-SiIn9 coto,

et enfin ER Rn? I
— Coto — 2 ——.
. COL
| n? sin
Nous avons donc :
NIV

sin ©
Sin(o—o)
LU

9. En À et B se trouvent deux masses magnétiques égales


et de signe contraire +q et — q; elles sont à une distance
RA

variable D (fig. 60). À quelle valeur de D correspond le maxt-

s:
NT

Fig. 6o.
: 7
i
, «° 3

. ee Fs <
CE

, ver” RS
A Pre ME murnnsomsss.s A Des su B’

! #T D
1 pe or
1e. s.
et a
" 2 =
I/

.* nn
+ ' Se

pee
er. ;
OU
.
A nt OR ee ue DS:
AS

+7 . ° | 7
: . . ci
4
UI

TITI Teen eee een


mum
°
d'action en C, ce point élantsi
,
lué
. .
BC

sur la perpendiculair
, "
e
, D pe

élevée sur le milieu de AB, à une distance e de cette droite?


Y
CHAPITRE IE — MAGNÉTISMNE. 261

AR
. à ue
L'action du pôle À est égale à. nr) 1; sa composante paral- :
AC

IBR
a q Le
lèle à AB est —= cos«, soit
AC |

YL
gg D _ gD qD |
AC 2.AC 2 AC ( . De)
21e + 4

SIT
L'action ,
4 = du pôle B s'ajoute à la première, et
(a+
2»)

|
l’action totale est égale à
4 ER
q D
NIV

(e+ me) Ce
{
LU

Le maximum de l’action s'obtient en égalant à zéro la


dérivée de cette fonction : il vient |
RA
NT

d’où
CE

2
D:
nu —
3= 2

D — eV2—:1,4re.
I/
AS

10. 47. Tœpler Jixe une aiguille aimantée au fléau d’une ba-
lanceorientéedans le méridien, d’abordverticalement(fig.6r),
le centre de l’aimant coïncidant avec le centre du fléau, puis
UI

horisontalement, etiléquilibre par une tare l’action de la Terre


. dans les deux cas; il retourne alors l’aimant bout pour bout
BC

et il constate qu’il faut ajouter un poids P dans la première


expérience, P' dans la seconde, pour rétablir l’horisontalité
Y
262: LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
du fléau. Déduire de ces observations la valeur de l’inclin
ai-
son, Sachant que P — 08,181, P'— osr, 417.

R
LIB
some
une e À

FN
DRE

LS
mmenbommsnse5

Y
SIT
ER
NIV

Dans la première Opération, la composante horizontale IL:


intervient seule, et nous avons
LU

MH — 1 DZ,
RA

L'aiguille étant placée horizontalement, nous écrirons

MV =: D"'/;
NT

d’où
CE

— 66032! 19",

Remarquons que P et P’
Sont exprimés en dynes dans les
deux équations en HI et en V, mais
I/

qu'il suffit
de faire le rap-
port des poids en gr ammes pour
déterminer tang r.
AS

11. Deux aimants, dont les moments magnétique


s sont M
UI

et M, sont montés parallè


lement en opposition ‘sur un méme
équipage Pour former un système astatique.
Au repos, l’ai-.
guille Supérieure fait un angle
BC

« avec le méridien; quel est


l'angle & des deux axes magnétiques vrais
des deux aimants?
Y
CHAPITRE 11. — MAGNÉTISME. . 263

AR
Nous avons (fig. 62) &
/

IBR
Msino— NM'sin(æ+e)—M'sine + M'ecoso,

lig.

D
S

YL
2

SIT
.
NT”

Rmmnmemmmsme >
ER
NIV
LU
RA
NT

car l’angle & est très petit ;

(M—M'}sina= M'ecosx,
CE

M—M'
E—=
7\ — tang ©.
I/

12. Biot a trouvé, pour un long aimant, la loi suivante de


distribution du magnétisme :
AS

7 =178,76 X 0,5179%:
UI

quelle était, dans ce barreau, la position du pôle?


BC

Appelant X l’abscisse du pôle et R la résultante des actions


exercées sur l’aimant, on sait que l’on a, en considérant le
264

Y
LIVRE HT, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
pèle comme le centre des forces parallèles,

AR
t .. l
RX =f yæ dx =f Aa zx dx.

R
0 0

- On en déduit

LIB
l
Î a? x dx /
7 0
1
la I °
NX == 7 I

Y
= LT
. log'a log'a
a? dx — — T°
J a* dx
< 90 log'
D a

SIT
Ÿ

C'est une quantité positive, puisque & est plus petit que
l'unité : : ER |
X — — T1 = J = 3,5.

17142457 0,2857
NIV

13. Dans le galvanomètre de Thom


son, on crée un champ
magnétique artificiel, à l’aide d’un
aimant AB (fig. 63), mo-
LU
RA
>

ë
es rmmmmmmenmmm—mpm
Le
NT

-
-

pe
CE

mnmen mme 0
.
I/

pe
s

LS
AS
UI

bile le long de l’axe O0"


b .

: l’aimant a une longue


3
|
e

ŒIO®; LL est à une ur L égale ;

LU distan Ce h variable du centre O' de l’ai-


BC

gtutle
sr
mobile, collée? au

dos du miroir.
. .
On demande de cal-
Y
CHAPITRE I. — MAGNÉTISME. 265

AR
culer, pour différentes valeurs de h, l'intensité du champ
magnétique ainsi produit, sachant que le moment magné-
tique M de l’aimant AB est égal à 10000 unités C.G.S.

IBR
Supposons, placée en 6’,une masse magnétique égale à
l'unité; elle est soumise à l'action de deux forces, dont la ré-

YL
sultante f est égale à

M M .
= D COS 6) — EF cos uw —= N cost.

SIT
° Mais |
l
tango = L = }.

Donc ER
J=N Ex 5
NIV
(+ y}
tang? w)?w)°
(+ 1 + tang
Calculons quelques valeurs de jf:
LU

- 10000
= —5= 10.
. 103 :
RA

h s
k.‘ = =):?
L (+3).
È J
.
cm 3 .
NT

5 0,50 1,25 — 1,397 510


3 | _

[0 1,00 2,00? = 2,898 3,53


3 | |
CE

19 1,50 3,25 — 5,859 1,70


3
20 2,00 5,60? = 11,181 0,89
- 3 .
I/

29 2,50 5,25? == 19,921 0,91


AS

30 5,00 = 31,023
10,00? 0,31

La fig. 64 permet de suivre facilement la décroissance de


UI

l'intensité du champ artificiel produit par laimant AB, au fur


et à mesure que l’on éloigne cet aimant de Paiguille mobile.
BC

1. Un barreau d'acier de 6625" a un moment magnétique


Y
266 LIVRE Il. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
égal à 15358 unités; calculer l'intensité d'aimantation
moyenne de ce barreau.
|

R
2° __ 19358 103x 58
7,8
(5) = —— = GG — 180.

LIB
Fig. 64.

Y
SIT
ER
NIV
LU
RA

Pour déterminer le volume e du barreau,


nous avons pris
NT

une densité de 7,8, qui est celle


de l'acier.
CE

15. Un fil de fer doux de ot, 1 de diamètre el 100" de


longueur est placé parallèlement au champ
terrestre, à Pa-
r'is; quelle sera L ’éntensité de son aimantation et son moment
magnétique ?
I/

k
AS

GG) L=KU= 33 x 0,464 — 15,31.


Le volume » de l’aimant étant égal
à 0,0079 X 100 — 0,79 ,
UI

nous aurons

(3) M=e1= 0,50 x 19,31


BC

T 12,10.
Y
CHAPITRE I, — MAGNÉTISME. 267

AR
16. Le fléau d’une balance, qui est en fer de Suède parfai-
tement doux; oscille d’abord dans le méridien magnétique;

IBR
puis on retourne l’instrument bout pour bout. Quelle est, en
milligrammes, l'erreur introduite dans une pesée par l’in-
Jfluence magnétique de la Terre? Le fléau a 20°" de longueur
et une section moyenne de 11,5; au lieu de l'expérience,

YL
l’inclinaison est égale à 65°13/,1 et l’intensité horizontale de
la force magnétique terrestre H — 0, 1945.

SIT
L'intensité verticale V est égale à

0,194 x tang65013/1 —0,4212.

ER
Le fléau de fer doux, dont l’axe est dans le méridien,
éprouve l'effet de l'induction terrestre et devient temporaire-
ment un aimant, dont l’aimantation est proportionnelle à [a
NIV
force magnétique vérticale; pour simplifier le problème, nous
admettrons l’exactitude rigoureuse de cette proposition etnous
négligerons l'induction propre du corps sur lui-même, ainsi
LU

que les variations du champ qui en résultent. Nous aurons


donc

(7) 133 X0,4212— 138,90.


RA

Nous en déduisons le moment magnétique M :


= 211S— 020 x 18,90X 1,5
M=—o91g — 417.
NT

Enfin, l'équation d'équilibre, dans les deux positions de la


CE

balance, est
MV = #plr,
d'où
._ PET, 0358 — 35mms, 8,
I/

On peut constater expérimentalement cette influence, en


AS

plaçant un trébuchet sur une table pivotante, à axe rigoureu-


sement vertical; l'influence serait bien plus faible sur un fléau
d'acier dont la susceptibilité est moindre que celle du fer doux.
UI

La longueur du fléau disparaît dans les calculs : on a en effet


BC

__-4KSV?
cs
Y
268 LIVRE IH, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.

AR
Quand on.opère par double pesée, l'infl
uence du magné-
tisme est annulée, mais la sensibilité de
la balance diminue
légèrement.

R
LIB
17. Un barreau d’acier de 3°» de large sur
1° d'épaisseur
a reçu une aimantalion uniforme dont l'intensité Î — 2400;
on le coupe en deux Par une sectio
n perpendiculaire à
l'axe; quelle est la force nécessaire

Y
pour séparer les deux
fragments ?

SIT
for xIS—9271S
— 108573 600 dynes :
= 110K8,6:6.
ER
18. Un cylindre de Jer doux est
amené de l’infinéi dans un
NIV

champ magnétique de 100 unité


s ; on demande de combien
s’échau fferait ce barreau,si on
le désaimantait brusquement
en le reportant à l'En fini ?
|
LU

Le travail nécessaire Pour amen


er un aimant dans son
champ est égal à l'énergie de
s
cet aima nt; on aura donc
RA

OS BW
PRIT — III
Mais l’aimant s'est Constilu
é dans son déplacement, et sou
NT

moment à cru graduellemen


t de zéro à sa valeur actuelle; le
travail dépensé n’est donc
« que la moitié de ce qu’aurait exigé
un aimant récl.
CE

Par suite, [.

par unité de volume,


I/

— 16500 ergs.
AS

Il en résulte un échauf
fement de
UI

16500 | \
TS Ko TRS 7 ————— =
78 X0,11388 X 4,17 > 10: 0°, 000
? 04 -C.
BC
Y
CHAPITRE HI — ÉLECTROCINÉTIQUE. 269

AR
IBR
CHAPITRE IL

YL
ÉLECTROCINÉTIQUE OÙ PROPAGATION ET ÉNERGIE
DES COURANTS.

SIT
Quand on établit une communication entre deux conduc-
ER
teurs maintenus à des potentiels différents, il se produit entre
eux un flux d'électricité, c’est-à-dire un courant: sa Cause
NIV
est l'inégalité de niveau des deux conducteurs: son intensité,
c’est-à-dire la quantité d'électricité qui passe dans l'unité de
temps, est proportionnelle à cette différence de potentiel,
qu'on appelle la force électromotrice; elle varie d'autre part
LU

cn raison inverse de la résistance du circuit. Cette loi a été


formulée par Ohm, en appliquantà l'électricité les résultats
oblenus par Fourier dans l'étude de la Propag ation du calo-
RA

rique :

(1) 1 =.
NT

La force électromotrice E est une constante du générateur;


CE

la résistance R est égale à 1; elle est donc proportionnelle à


la longueur du fil conjonctif, en raison inverse de sa section
I/

et elle varie avec D qui est la résistance spécifique de Ja ma-


AS

tière du conducteur, c’est-à-dire la résistance d’un cube, de 1°"


de côté, entre ses faces opposées : c est la conductibilité spé-
cifique de la substance.
UI

Le potentiel décroît en progression arithmétique le long


du fil, dans le sens de la propagation du courant; la courbe
des potentiels est représentée géométriquement par la ligne
BC

” droite AB (Jig. 65), entre les deux pôles de la source aux ni-
Y
270. LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ LT MAGNÉTISME.

AR
veaux — V et + V. Les potentiels sont rapportés au potentiel
moyen de la Terre, pris comme zéro de l'échelle. Dans un
«

R
Fig. 65.

Y LIB
ml.
SIT
conducteur homogène, dont l'extrémité R est à la Terre, le
potentiel varie d’un point M (/g. 66) à un autre point N pro-
ER
NIV
mmm_…_…—je

LU
tmmmm——

RA
NT

portionnéllement à la distance qui sépare ces points


de l’ex-
CE

trémité B. Le potentiel au pôle À se rapprochera


d’autant
plusde la force électromotrice E de la source que la résistance
intérieure r de cette source sera moindre relati
vement à R,
la résistance du conducteur.
I/

EL |
Supposons qu’un courant se ramific en plusie
urs autres,
“de résistance R’, R’, R”, ..., la résistance + du conduc
AS

teur
unique pouvant les remplacer tous est égale à l'inve
rse de la
somme des réciproques des résistances des circuits
partiels :
UI

(2) à — 1
[ I J
BC

Riptpt..
Y
: CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 2951

AR
.On peut dire aussi que la conductibilité du faisceau est
égale à la somme des conductibilités des fils qui le compo-
sent, car

IBR
I ] J J

rpm.

YL
S'il n’y a que deux dérivations,

. R'R"

(3) | T — R'—+
R'LR"

SIT
Appelant I l'intensité du courant dans le circuit principal,
l', L”, ... les intensités dans les deux circuits dérivés, on a
1 R’ ERR’

Pleure
NIV
l' R' °

PR
LU

Un shunt de résistance S étant intercalé entre les bornes


d’un galvanomètre de résistance G, le pouvoir multiplicateur
du shunt, c’est-à-dire le coefficient par lequel il faut multi-
- plier l'intensité observée pour connaître l'intensité du cou-
RA

rant total, est égal à

(3 bis) | G+s,
NT

Rn — S

Pour obtenir un pouvoir multiplicateur donné 7, on fera


CE

donc

(3 ter) S —
G
ni?
I/

soit |
AS

S — G_ G _= S — 1000.
pour ñ —= 10 ==100
9 99 999
UI

La résistance totale z du shunt et du galvanomètre se cal-


cule de même :
GS
BC

LE RE *
S
ce
Y
272 LIVRE HI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Les lois de Kirchhoff permettent de traiter complètement
le problème général des dérivations :

R
Première LOI. — Lorsque plusieurs conducteurs aboutissent à
un même point, la somme des intensités des courants qui tra-

LIB
versent ce point est nulle.

I= 0.

Y
Deuxièue LOI.— Pour toute figure fermée d’un réseau, la

SIT
somme du produit des intensités des courants par les résistances
des circuits est égale à la somme des Jorces électr'omotrices
comprises dans la figure fermée. ER
(5) | SIR—SE,
NIV

M. Bosscha a déduit de ces lois deux corollaires qu'il est


utile de connaître : |
1° Si l'intensité du courant est nulle dans une branche d’un
circuit, on ne change pas le régime du système en faisant va-
LU

rier la résistance de cette branche de zéro à l'infini.


2° Lorsqu'il se trouve dans le système deux conducteurs
À et B tels qu’une force électromotrice placée en A n’envoie
RA

aucun Courant en B, on peut faire varier la résistance de


À
de zéro à l'infini sans changer le régime en
B.
Nous avons supposé jusqu'ici un isolement du conducteur
NT

suffisamment parfait pour écarter toute déperdition latérale;


mais, s’il y avait une perte par la surface, nous appliquerions
CE

l’équation de Fourier relative à la propagation de la chaleur


dans une barre,et nous trouverions

(6) on V=Adr+Be-fr,
I/

si ce fil était indéfini, la constante A serait nulle


(comme en
AS

chaleur), et il viendrait

V—Be-bz.
UI

L'état variable du Courant, qui précède l’établissement


7 .

du
régime permanent, soulève des problèmes fort difficiles,
BC

; 2
qu on résout encore par les formules

de Fourier;
. mais: les in-
]
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 273

AR
tégrales auxquelles on est conduit de la sorte se prêtent dif-
ficilement à des applications numériques.
La loi de Ohm s'applique aussi aux conducteurs à deux ou

IBR
trois dimensions : appelant ds un élément pris sur une sur-
face de niveau, l'intensité du courant qui traverse cette sur-
face est donnée par l'équation

YL
| (7) I=—0c re 5)

SIT
dont l'intégrale doit être étendue à la surface entière. La ré-
sistance de l’espace compris entre deux surfaces aux potentiels
V,

.
(7 bis)
et V, est

|
R—=—(V,—V,)
ER ———
1
°

: dv
cf — ds.
NIV
dn

On démontre que le produit RC de la résistance d’un con-


densateur par sa capacité électrostatique est constant :
LU

(7 7 er er) RC=— = —
———— 0
&rC
RA

L'énergie d’un courant peut donner lieu à un travail méca-


nique, un changement d'état physique, une décomposition
NT

chimique ou un dégagement de chaleur : elle est toujours


égale au produit de l'intensité du courant par la chute de
Potentiel entre deux niveaux considérés :
CE

(8) . W—I(V,— V,)—IE.


Entre deux points séparés par une résistance R, nous au-
I/

rons, dans l’unité de temps,


. Es
AS

W=PR—
— 72 —
KR.
UI

La quantité de chaleur équivalente w sera donnée par


l'équation

w=APR=AË.
BC

(8 bis) w — / = À:
W.. 18
Y
274 LIVRE IL — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
c’est la loi de Joule, qui est applicable même à la période va-
riable:
sp — NA PR dt.

R
0

LIB
Admettons qu'entre les deux points considérés, séparés par
une résistance R, il y ait une chute brusque e de potentiel
indépendante de l'intensité du courant; nous aurons

Y
w= A[I(IR + e)]= AIR + Ale.

SIT
Cette chaleur se compose de deux parties, l’une qui échauffe
toute la longueur du conducteur, d’après la loi de Joule,
ER
l’autre qui est localisée en un point, et qui est positive, si la
chutese fait dans le sens du courant : c’est l’effet Peltier. :
Le dégagementde chaleur indiqué par la loi de Joule se pro-
NIV

duit même dans les électrolytes traversés par le courant; mais


on constate entre les électrodes une chute de potentiel qui
correspond à l'énergie absorbée par le travail chimique. Cela
LU

devait être en vertu du principe de la conservation de l'éner-


gie.
Soient I l'intensité du courant quitraverse l’électrolyte,R sa
RA

résistance, g la chaleur de formation d’un équivalent, e l’équi-


valent électrochimique, c’est-à-dire le poids décomposé par
un coulomb; admettons qu'il n’intervienne aucune énergie
NT

extérieure :
APR + tes = 0,
CU eg
CE

| II =
Donc
I/

(9) ot ce Jeq.
AS

e est la force électromotrice inverse


de l’électrolyte : elle à
pour mesure, en unités absolues, le produit de l'équivalent
mécanique de la chaleur J par la quantité eg de chaleur ab-
UI

sorbée par la libération de. réi électrochimique d’un des élé-


ments de l’électrolyte. Cette loi est connue sous le nom. de
loi de Thomson. |
BC

Le travail chimique serait impossible,si la chaleur de com-


Y
CHAPITRE Ill. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 279

AR
binaison de l’électrolyte (égale à sa chaleur de décomposition)
était supérieure à la chaleur équivalente à l’ énergie du cou-

IBR
rant. Une pile de Volta ne saurait décomposer l’eau.
Nous plaçant à un autre point de vue, nous dirons que la
décomposition d’un électrolyte n’est possible que si la diffé-
rence de potentiel, établie par le courant entre les électrodes,

YL
est supérieure à la force électromotrice inverse de l’électro-
lyte, c’est-à-dire à la polarisation des électrodes. Le dépôt sur
les lames des éléments de l’électrolyte suffit pour expliquer

SIT
le phénomène de la polarisation. Les électrodes polarisées
sont de véritables condensateurs, dont la capacité dépend de
leur état et de leurs dimensions; la force électromotrice du
ER
courant secondaire, produit par leur décharge, dépend au.
contraire de la nature des éléments qui se recombinent. La
quantité d'électricité restituée pendant la durée du courant
NIV

secondaire est égale à celle qu'il a fallu dépenser pour pola-


riser les électrodes. Toute la théorie des accumulateurs est
renfermée dans ce peu de mots. .
LU

Dans la décomposition des électrolytes complexes, les


corps qui se dégagent aux électrodes sont ceux dont la libé-
ration exige le moins d'énergie : cette loi, dite loi de Sprague,
RA

est la réciproque de la loi du travail maximum formulée par


M. Berthelot.
Nous avons supposé jusqu'ici que les divers points des cir-
NT

cuits considérés étaient maintenus à une même tempéralure :


il nous reste à parler des phénomènes thermo-électriques.
Un circuit métallique, formé d'éléments hétérogènes, est
CE

traversé par un courant, lorsque ses différents points sont à des


températures différentes : c’est ainsi qu’on obtient des couples
thermo-électriques, en soudant entre eux divers métaux con-
I/

Stituant un circuit-fermé.
La force électromotrice d’un couple dépend de Ia nature
AS

des métaux au contact; mais il est indifférent que ces mé-


taux soient reliés directement ou par l'intermédiaire d’un
conducteur quelconque.
UI

Les forces. thermo - électromotrices sont fonction de la


différence de température des soudures, et celles constituent
BC

‘un Caractère spécifique pour chaque couple. Toutefois, on


remarque que si une des soudures est maintenue à une tem-
Y
270 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
pérature coristante, et que l’on élève progressivement la
température de l’autre soudure, la force électromotrice

R
augmente généralement jusqu’à ce qu’elle atteigne un maxi-
mum; elle diminuc ensuite jusqu'à zéro et change de signe.

LIB
Cette interversion est une nouvelle caractéristique de la na-
ture des métaux. U
Pour un couple présentant une différence dt de tempéra-

Y
ture, on observe une différence dE de force électromotrice,
qui est égale à une certaine fonction de la température o(#), à

SIT
laquelle Sir W. Thomson a donné le nom de pouvoir thermo-
électrique. Le pouvoir thermo-électrique de deux métaux,
à une température £, est égal à la différence des pouvoirs
ER
thermo-électriques de chacun d’eux par rapport à un troisième
métal. On rapporte généralement les pouvoirs au plomb.
Thomson a introduit une autre considération, qui est fort
NIV

utile; il a appelé chaleur spécifique d'électricité un coeffi-


cient 6, variable avec la température, caractéristique pour
chaque métal, et qui représente la différence de potentiel
LU

créée par une variation de température égale à l'unité pour


un courant d’une unité. M. Taita démontré que la chaleur
spécifique d'électricité est proportionnelle à la température
RA

absolue T,. . |
On appelle Point neutre de deux métaux la température
pour laquelle leurs pouvoirs thermo-électriques sont égaux :
NT

il n’y a plus de courant, lorsque la moyenne des températures


des soudures est égale à la température du point neutre; le
courant S’intervertit donc au point neutre.
CE

. Le phénomène de Peltier établit une relation entre les ac-


tions thermo-électriques et les dégagements de calorique
produits par les courants, par application du principe de la
I/

Conservation de l'énergie. En appelant IX la quantité de cha-


leur positive ou négative dégagée par seconde à chaque sou-
AS

dure en vertu de l’effet Peltier, par l’unité de courant, on


trouve que |
UI

(10) H—— T dE,


J dT?
.. dans cette formule, T est la température absolue et a
BC

est la force électromotrice du couple pour une différence dT


Y
CHAPITRE III. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 2977

AR
* , . ee dE ,
des soudures. L’effet Peltier est positif quand ar est négatif;
il ya donc dans ce cas dégagement de chaleur : au point

IBR
E | .
. dE
neutre, at = o, et l'effet Peltier est nul.

Unités électromagnétiques C.G.S.

YL
Dans ce système, la définition de l’unité de quantité de
magnétisme par ja loi de Coulomb a été prise comme base et

SIT
point de départ de toutes les autres mesures : elle à donc les
mêmes dimensions que l’unité d'électricité dans le système
électrostatique.

f={ mL ER 3. 1.
19

q4= rf= LM? T1.

Voici dès lors comment on passe à l’unité de quantité


NIV

d'électricité : on sait que l’action magnétique d'un courant


fermé est égale à celle d’un feuillet magnétique de même
contour; l’ëntensité d'un courant a donc les mêmes dimen-
LU

sions que la puissance magnétique d’un feuillet (*) :

1— LE MT.
RA

Or la quantité est le produit de l’intensité par le temps.


Donc
| 1
3
NT

| Q=1I:= L?M?.
La résistance est définie par la loi de Joule;
CE

| | W = ERT,
R = LT
C’est une vitesse.
I/

(*) L'unité de pôle étant définie, on peut prendre pour unilé d'intensité
AS

du courant celle d’un courant qui, traversant un circuit de 1°* de longueur


courbé suivant un arc de 1°" de rayon, exercerait une attraction de une dyne
sur l'unité de pôle, placée au centre du circuit. L'équation de Laplace donne
UI

F =
gi
“as?
_
1=
LT
qi >

2 LOL
1 MUTOL D yémrre.
BC

M'L'T-L
Y
278 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

AR
La force électromotrice E — IR; son équation est
3. 1
LÈM?T— (1).

R
LIB
Enfin, la capacitéC —
nl
C= LT.

Y
SIT
Telles sont les unités électromagnétiques C.G.S.; elles ne
se trouvent malheureusement pas en rapport avec les gran-
deurs que l’on à à mesurer dans la pratique ct il a fallu créer ER
en vue des applications un système différent, dérivé du pre-
mier; il est basé sur une unité de longueur égale à 10° centi-
mètres et une unité de masse égale à 10-11! masses du gramme.
NIV

Tout le monde connaît ce système, dont nous n’avons qu’à


rappeler la genèse et les relations.
LU

Résistance. Ohm. 109 unités C.G.S.


Force électromotrice. Volt. 108 » »
Intensité. Ampère. 1071 » »
© Quantité. . Coulomb. 101 » »
RA

Capacité. Farad. 109 » »

Ce système est cohérent comme le premier. Un ampèrc


NT

transporte un coulomb par seconde; un volt produit un am-


père dans une résistance d’un ohm; un farad, chargé au po-
tentiel d’un volt, contient un coulomb et se décharge en une
CE

seconde à travers un ohm.


L'unité pratique de travail électrique n’est pas l’erg, mais
le ' joule, on volt-coulomp : il égale ro mégergs ou —— kilo-
I/

.
La # Fr

D
ï

ve tO6ID
1

9,81
grammèêtre. Il suffit donc de diviser par 9,81 le produit des
AS

volts par les coulombs pour avoir en kilogrammètres l’expres-


sion du travail électrique. Mème règle pour le volt-ampère.
UI

où watt, qui est l’unité de puissance électrique. Un cheval-


BC

(*) On aurait aussi pu écrire W= QE. De mème, on trouverait une re-


lation entre E et R pour déterminer L'par la loi
d'Ohm.
Y
CHAPITRE IN. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 279

AR
vapeur égale 736 watts : le horse-power anglais en vaut 746.
Il est nécessaire de connaître le rapport qui existe entre les

IBR
unités électromagnétiques et les unités électrostatiques : ce
nn 7 ._ sa L EL? , 2. :
rapportesttoujours égal à T ou > est-à-dire à une vitesse ou

YL
au carré d’une vitesse, que nous désignerons par la lettre v:.

_1_e_Q
VTiTE q

SIT
#20.
C

ER
Les majuscules. se rapportent aux unités électromagné-
tiques. |
NIV
La vitesse », dont Maxwell a donné le sens physique, est
égale à 3 x 10!° centimètres par seconde : c’est la vitesse de
la lumière. Cette coïncidence n’est certainement pas fortuite .
et elle résulte nécessairement d’une corrélation dans la na-
LU

ture des phénomènes électriqueset lumineux.


RA

CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Forces électromotrices des piles hydra-électriques.


NT

Piles à un liquide.
‘ . : volts
Volta..............:.. Zn, SO3,#I0 Cu, 0,98
Smée................. Zn, SO3, 2H0 Ag platiné, 0,85
CE

Leclanché.......,..... Zn, AzH*CI, 2HO, MnO?, C 1,45


Warren de la Ruc...... Zn, NaC]l,2H0, AgCl, Ag 1,06
De Lalande et Chaperon. Zn, KO, 210, CuO?, Cu 0,85
Poggendorff ...... no. Zn, liquide chromique, C 1,80
I/
AS

Piles à deux liquides. .


‘ voils
° :
Danicll................ Zn, SO, 2110, CuO,S05, Cu 1,07
Roynier........,....... .n, NaO,2HO, CuO, SO, Cu 1,5
UI

Grove......... soso Zn, SO3, 2H0, AzO5,HO, Pt ‘1,96


Bunsen............... Zn, SO3,#IIO, AzO5,1I0, © 1,90
Poggendorff........... Zn, SO3, 2 H0, KO, 2Cr05, C 2,01
BC

Marié-Davy............ Zn, SO5, HO, Hg0;S0%, C 1,51


Y
280 LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Étalons (à 15°).
Post-Office Zn ;solution saturée Zn O SO*:; démi- volts

R
se

saturée Cu O SO3; Cu 1,074

LIB
Warren de la Ruc .….….. Zn; solution 5 AzIl* CI; Ag CI; Ag 1,005
Latimer-Clark ..... Zn; ZnOSO3 fondu; HgO, SO: pâ-
teux; Ilg 1,438 |
J. Regnault Zn; SO5,HO+ 12110; CdO S03;Cd 0,34

Y
SIT
Différences de potentiel au contact en volts (Ayrton, Perry
et Everett).
Charbon. Cuivre. Fer. Platine. Plomb.. Zinc.
sons 0,014 0,185 0,148 0,320 0,171 0,028
CuO SOë saturé... » 0,103
ER » | » » —0,536
NaCI(D —1,18).. » 0,070 » —0,856 —0,267 »
AzII*CI saturé... » —0,475 —0,605 0,057 —0,189 —0,565
NIV

ZnO SO: saturé. » » —0,652 » » —0,238


SOS IIO au +... 0,03 » » » » —0,344
AzO5TO concentré. » » 1» 0,672 » »
LU

Sulfate de zinc saturé-sulfate


de cuivre saturé....... 0,095
* Dilution sulfurique au 4 acide azotique concentré
... 0,078
RA

._Cuivre-fer...,.. 0,146 * Plomb-fer.... —0,40t


Cuivre-zinc .... 0,750 Plomb-zinc..... 0,210
Cuivre-plomb... 0,542 Zinc-fer........
NT

—0,600
Cuivre-étain. ... 0,456 Zinc-étain.. .... —0,281
Zinc-platine.... —o,981
CE

Zinc-charbon... —1,096

Scrie électrochimique. /
Oxygène.
I/

Argent. :
Soufre. Cuivre.
Azote.
AS

Bismuth.
. Chlore. : Étain.
Carbone. .
Plomb.
: Antimoine. :
UI

Fer.
Hydrogène.
Zinc.
Platine. — Aluminium.
BC

Mercure.
Y
CHAPITRE IN. — ÉLECTROCINÉTIQUE. ‘ 281

AR
Pouvoirs thermo-électriques des métaux par rapport au plomb
pour des températures t C. (Matthiesen-Everett).

IBR
La différence des pouvoirs
For........ —1734 + 4,874C.G.S. | de deux métaux, pour une
Platine..... — 260 +0,75 t C.G.S. température #, est la différence
Maill de potentiel, par degré de dif-

YL
aillechort. +1207 + 5,124 C.G.5. Ÿ férenco entre les températures
— t C.G.S.
234 — 2,40 des soudures dans le couple
Zinc.......
A ! ( formé de ces métaux, quand £
rgent .... — 214—1,50{C.G.S. | est la moyenne des tempéra-

SIT
— 136— 0,95 C.G.S. courant
tüures des soudures. Le
Cuivre... la plus
pl traverse la soudure
omb..... 0 chaude en allant du métal qui
Étain...... 4 43—0,5520..8. | à le pouvoir le plus élevé à
' métal.
ER l'autre

Forces électromotrices et résistances des piles


NIV
thermo-électriques usuelles.
E. r.
‘ »
Bunsen.............. Pyrile-cuivre 0,110
Clamond............. Fer-(Sb, Zn, Bi) o,050 0,028
Chaudron............ Fer-(Sb, Zn, Bi) 0,058 0,007
LU

Noé......., pescsseee Maillechort-Sb 0,062 0,025

Série électrothermique (Becquercl).


RA

+Bismuth. Plomb.
Nickel. . Cuivre.
Platine. Zinc.
NT

Argent. Fer.
Étain. —Antimoine.
CE

à
Dans cette série, chaque métal est positif par rapport
qui le pré-
ceux qui le suivent, et négatif par rapport à Ceux
cèdent. L
I/

Accumulateurs.
Énergio
AS

Force Capacité
par kilogramme par kilogramme
étectromotrice
de plomb. de plomb.
normale.
coulombs kgm
volts °
36360 7735
UI

Planté.........,...... 2,10
2,05 19000 3800
FS.V.................
2,10 39600 8177
De Montaud.........7..
. 12342
BC

Julien. ................ 2,74 54000


1,00 360000 (Fe, Cu) 36695
Commelin-Desmasures ..
Y
‘282 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISUE.

AR
Équivalents électrochimiques (milligrammes par coulomb).
Iydrogène ....... 0,010384

R
Argent........... 1,11730

LIB
Bismuth ......... 2,18064
Cadmium 0,98150
Chlore........... 0,36863
Cuivre......... 0,33021 (cuprique)

Y
Étain............ 0,61266 (stanneux)
0,29075 (ferreux)

SIT
Mereurc.......,... 1,03740 (mercurique)
Nickel........... 0,30633
Or... se ER 2,04565
1,02802
1,07160
Potassium......... 0,40498
NIV

Sodium . 0,23873
Zinc............ . 0,33698
Eau........ 0,09346
LU

* Formules pratiques applicables aux voltamètres à anodes solubles


(éntensités I en ampères). |

1= 0,88 P
RA

Argent. (P = poids déposé en milligrammes).


. | P , eue
Cuivre. [= 3,02 r (£ = durée de l'opératio n en secondes).
NT

DOCUMENTS PRATIQUES.
CE

Quantités
libérées Chaleurs
ou do combustion
décomposées ou
par do formation
I/

ampère-heure par équivalent :


en grammes. en calories. Équivalent.
AS

0,0375 34,450 I
HO ......... 0,337 | » 9
Cu ........... 1,189 21,000 31,8
UI

CuO, S03 .. se 4,676 . 29,600 79,8


Zn........... …... 1,213 41,800 33
ZnO, S03......... 5,390 11,700 : St
BC

Fe... 1,047 34,500 28


FeO,S03......... ... 5,213 12,500 76
Y
CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 283

AR
Quantités
libérées Chalcurs
ou do combustion

IBR
décomposées ou
par de formation
ampère-houre par équivalent
en grammes. en calories. Équivalent.

Ig........ denses. 9,729 21,100 100

YL
HgO, S03.. soso . 5,550 » 148
3,858 25,500 103,5
Ag............ ss. 4,022 3,500 ‘108

SIT
AgCl............... 5,381 29 ,200
AzO5, HO... sossscee.e 23903 6,880

RÉSISTANCES. .

Valeur de l’ohm légal : 106.


ER
NIV
Métaux et alliages.
100 mètres
. Résistanco de ocm,r
spécifique Conduetibilité do diamètre
1, , spécifique = 0°1,009
LU

e . (A de section.

: ‘ CG. ° C.G.S. ohms


Argent....... 1,492 X 10 67,03 X 10 1,899
Cuivre....... 1,584 63,13 2,017.
RA

Aluminium .. 2,890 ‘8i,61 3,679


Fer.......... 9,636 10,38 12,270
Zinc......... 5,580 17,90 7108
NT

Platine....... 8,981 11,14 11,435


Nickel........ 12,360 8,09 15,730
Étain......... 13,100 r,63 16,680
CE

Plomb........ 19,465 5,14 24,780


‘ Antimoine.... 35,210 2,84 44.830
Bismuth...... 130,100 0,77 165,600
Maillechort ... 20,760 4,82 26,430
I/
AS

Accroissement de résistance par degré centigrade d'augmentation


de température entre o° et 20°.
0,391 X 107?
UI

Argent...
Cuivre. ...sssesessse “0,388
"Platine..........e.s. .0,247
BC

Fer......s.ss.sesss ‘0,453
Maillechort ......... 0,036
Y
284 LIVRE IH. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Résistances spécifiques des liquides en ohm par centimètre.
HO +14H0 ..........................
S03, 1,336

R
AzOÿ, HO (densité = r1,185)........,........ 1,287
HCI dissous (densité = r,r109)............... 1,315

LIB
KO, HO (densité —1,274).................. 1,850
ZnO, S03+ 24H10 ............. nsssssssssse 18,02
CuO, S03+ 45H0...............,......... 19,10
HO distillée................:.............. 7 X 105
Alcool! absolu.........................,.... 30 X 105

Y
Gutta-percha.............................. 250 X 101?

SIT
Caoutchoue...................,..,,.....,. 7500 x 101?
Ébonite ........................,......... 28000 > 1012
Paraffine............,...............,,.... 34000 X 101?
ER
Résistance des fils de cuivre à& o°.
- Poids Résistance -
par mètre par mètre
NIV

Diamètres en gramines. , en ohms.


Col °
OO... 0,070 2,036
O,10.. es semsssesssossssse 6,990 0,020
0,15......, losssssessesssesee 15,750 0,009
LU

020... rene serssssesese 27,95 0,00


0,30....................... … 62,93 0,0023
O,90... esse sesnesesee 174,00 : 0 ,0005
RA

1,00..... mess. essor. 699,00 0,0002

Barème des résistances et des conductibilités des fils de cuivre


à diverses températures.
NT

Températures. 2. ec. ‘Tempéralures. 1. C-

0 I I 11.... 1,0420 0,9597


CE

1.... 1,0038 0,9962 49.... 1,0460 0,9560


2.... 1,0076 0,9925 43.... 1,0499 0,9525
3.... 1,0113 0,9888 44.... 1,0541 0,9489
4.... 1,0152 o0,9851 14B.... 1,0577 0,9454
I/

5.... 0,0190 0,9814 16.... 1,0617 0,9419


6.... 1,0228 0,977 17.... 1,0656 o,9384
AS

7... 1,0266 0,9741 18.... 1,0696 o0,9349


8.... 1,0305 0,9704 19...: 1,0736 0,9315
9 1,0343 o,9668 20.... 1,0774 0,9281
UI

10.... 1,0382 0,9632 ‘25.... 1,0976 0,911!


Résistance du fil télégraphique français en fer :
_ 144 ons
BC

R= TE ohm par kilomètre.


Y
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 285.

AR
Résistance interieure des piles.

IBR
Hauteur. r.
nm ohms
Daniell........... éssseserssesee 200 2,80 à 1,5
Daniell.............. sossenosses 6o 0,90

YL
Grove ......................... 200 - 0,30
Bungen ...... ................. 200 0,24 à 0,10
Poggendorff................. le... 200 0,25 à 0,20

SIT
Reynier........................ 200 0,07
Leclanché ...................... 200 1,10

Ces chiffres ne sont qu'approximatifs, car les résistances


varient notablement avec la dimension
électrodes, et la concentration des liquides.
ER et l’écartement des
NIV

Résistance intérieure des accumulateurs.

, 2 PRE
Genre Planté.... +; S en décimètres carrés.
LU

"S | Moyenne
0,008( p en kilogramme d’élec- | 0,01 ohm.
Genre Faure... -
. P trode.
RA

Mème remarque que ci-dessus.


NT

APPLICATIONS.

1. Une pile à colonne de Volta, formée de 50 éléments, est


CE

posée sur un-pied isolant; elle forme un conducteur d’une


capacité y égale à 0,0001 microfarad. On charge un conduc-
teur: de capacité C en le mettant en communication avec l’élé-
I/

ment positif supérieur; que devient, immédiatement après le


contact, le potentiel du dernier élément négatif inférieur,
AS

pour des valeurs de C égales à 0,0001 €£ 0,00001 microfarad ?

Dans une pile isolée, la distribution des potentiels est Sy-


UI

métrique par rapport à son centre; de plus, en déchargeant


le premier élément, on décharge toute la pile, et l'électricité
BC

comme sur un conducteur ordinaire, entre tous


se distribue
les éléments, sans troubler la gradation des potentiels.
Y
286 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISUE.

AR
Appelant donc V; le potentiel du premier élément et V,
celui du dernier, nous aurons

R
VV L RE __, 5oxo,98

LIB
n = 2 = + ©2 —+9/: l 50 volts.

On donne au conducteur de capacité C une charge +»;


chaque élément, et par suite toute la colonne, éprouve une

Y
diminution de potentiel V.

SIT
Or, soit V. le potentiel du premier élément, après le
contact:
m=yV= CV; =C(V;—V). ER
‘ La chute du potentiel du premier élément est, par consé-
quent, égale à
NIV
LU

- Le potentiel du dernier élément devient dès lors

nE nE I ° nEË |
RA

= 1H — \.
2 2 y: . 2 : y
1 + +
°C. TG
NT

Pour C = of, 0001, nous aurons


CE

._. —24,50, (: + :)
1 =
—=— 36,75 volts.

Pour C=— o"f,00001, il vient


I/

I
AS

— 24,50 (: + a) —=— 26,50 volts.

Une valeur de C très grande eût donné au dernier élément


UI

un potentiel double de ce qu’il était d'abord et le premier élé-


ment serait tombé immédiatement après le contact au poten-
tiel zéro; c’est ce qui arrive lorsqu’on met l'élément supérieur
BC

en communication directe avec la terre.


\

Y
CHAPITRE LI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. _ 287

AR
2, Une machine à diélectrique de Carré charge en 100 tours
de plateau une batterie de o,1 microfarad au
de capacité,
potentiel de 2500 volts : quel courant peut-elle alimenter à la

IBR
vitesse de 5 tours par seconde et quelle énergie produit-elle ?
La charge de la batterie est donnée par l'équation

YL
0,1X1076x 2500 = 250 x 1076 coulombs;

le débit est donc de 250 x 10% coulombs par tour, en-négli-

SIT
geant les pertes; il sera donc par seconde, pour 5 tours, de .
1250 X 1078—0,0000125 coulomb.
Le courant a dès lors une intensité égale à 0,0000125 am-
père.
L'énergie
ER
NIV
W= 1250 X 108 X 2500 — 0,0312 joules.

La puissance du moteur à employer sera donc de


LU

0,0312
GE — 0,00318 kilogrammètre par seconde;
? .

l'énergie utilisée dans les machines électrostatiques est très


RA

faible, mais les déperditions et les résistances passives des


‘organes entraînent une dépense de travail relativement très .
considérable.
NT

3. Une pile de force électromotrice E— 1,48 volt a une ré-


CE

sistance intérieure r —1,3 ohm et elle est fermée par un fil


conjonctif de 2 ohms de résistance R; quelle est la différence -
de potentiel efficace V aux péles?
I/

E
AS

ere
R
V = IR CR
— E—% —£ = 0,9 voll.
UI

R +
La force électromotrice E est la différence de potentiel des:
BC

pôles isolés.
Y
288 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
k. On dispose de neuf piles Bunsen et d’un élément Leclan-
ché : y a-t-il intérêt à introduire ce couple dans une série
formée de ces couples Bunsen, la résistance du circuit exté-

R
rieur étant de 10 ohms?

LIB
a

Pour qu’il y ait intérêt à introduire un couple dans une


série, il faut que sa force électromotrice soit supérieure à la
chute de potentiel produite par sa résistance intérieure.

Y
Or la chute de potentiel sur l’élément Leclanché considéré

SIT
comme inactif est égale à
r

EE " — ki 0 m1 — 1,72
9 R+or 9 29 10+9X0,1
ER 27°

La force électromotrice de l'élément Leclanché est, d'autre


part, égale à 1,45. |
NIV

Il n’y a donc pas intérêt à introduire cette pile dans là


série : mais il suffirait que la résistance R extérieure devint
égale à 12 ohms pour qu’on pût conseiller l'opération.
LU

5. Une pile de résistance x est fermée sur un circuit de ré-


sistance R égale à 5 ohms et l’on a mesuré entreses bornes une
RA

force électromotrice efficace V égale à 1,35 volt; la pile étant


ouverte, on a trouvé que sa force électromotrice [V] égalait
1,52 volt, dans les mémes conditions de polarisation. En dé-
NT

duire la valeur de x. [
.R
CE

VE R + x?
[VI=E,
R
VENIR
I/

CVI-V _R+z _æ
AS

VTT R —R
…: F[V]—V _20o,17
æ=R V = 5 35 — 0,63 ohm.
UI

Ce mode serait très pratique si l’on pouvait procéder faci-


BC

lement à la mesure de [V] par un électromètre, un galvano-


mètre à très grande résistance ou un voltmètre exact.
Y
CHAPITRE HIT. — ÉLECTROCINÉTIQUE. . : 289

AR
6. On monte N — 50 éléments Bunsen en m —5 séries de
n — 10 éléments chacune, qu’on associe en batterie; quelle est

IBR
l’intensité du courant, la résistance du circuil extérieur étant
de 12 ohms ?
n£ | nm£Ë .NaE
I nr mR+nr NR+ 227

YL
R He

so 10 1 k
— _—2XT0X09 — 1,55 ampère.

SIT
20 X12+HI00X0,1.
. . ! nr
On sait que. I devient maximum lorsque R — 7? c'est-
à-dire lorsque la résistance du circuit extérieur est égale à
celle de la pile. Ona,en effet, en prenant la dérivée par rap .
ER
port à n,
NIV
NE(NR + n?r) — 2R2NEr—0,
d’où
nr
R= ——:
LU

ON

Il en résulte que l intensité est maximum lorsque la diffé-


rence de potentiel aux bornes de la pile est égale à la moitié
RA

de la force électromotrice. : %
NT

7. Quel est le courant le plus intense que puisse produire,


sur une résistance de 5 ohms, un professeur disposant d'une
. , ?
CE

pile de 80 éléments Pog gendor ff au bichromate?

nr
=R,
UN.
I/

ee 5 X 80
AS

Il faut donc former deux séries de 40 éléments et les asso-


UI

cicr en quantité; on aura

_ 80 X 2,01 168 8,4 | ampères.


à
BC

— 168
2X5+40X0,25 20
W. | 19
Y
. 290 LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
8. Un médecin, possédant une batterie d'éléments Leclan-
ché, veut se servir d'un courant de 30 milliampères sur une
_ résistance qu’il évalue à 2000 ohms; combien doit-il assembler

R
d'éléments ?

LIB
On ne peut songer qu’à un assemblage en série, vu la
grande résistance extérieure et la faible résistance relative
des éléments ; nous aurons donc

Y
1 — æE

SIT
R+zxr
__ RI _ 2000%0,03
PE ri 14 101x 0,08 — 53 éléments.
ER
‘9. On a besoin d’un courant de 8 ampères dans un circuit
NIV

de 0,2 ohm de résistance; combien faut-il acheter d’éléments


Reynier et comment les assemblera-t-on?
LU

Égalons d'abord les résistances intérieure et extérieure;


poury groupes de x éléments, on a
æ X 0,07
RA

2= 0, 2.
T -

La différence de potentiel aux bornes, sera


NT

| IR — 8 X0,2—1,6;
CE

ce doit être la moitié de la force électromotrice de la pile, ce


qui donne |
| 38 X1,5—1,6,
T—=2,1.
I/

Prenons 2; dès lors


AS

__2,1X 0,07
0,2
UI

Deux éléments en série suffisent en effet, et ils donnent


une intensité de :
BC

2X1,9.
————X 2 —
0,2 +0,07 ?
8,6 ampères.
peres
Y
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 291

AR
10. Calculer la puissance mécanique de 50 éléments de
Poggendorff montés en série ou en batterie ?

IBR
L'énergie totale d'une pile est W — EI par seconde; mais
la résistance intérieure des couples absorbe un certain tra-
vail, qui vient en décompte de l’énergie totale.

YL
Nous aurons donc, pour l’expression du travail && disponible
dans le circuit extérieur d'un seul élément, -

SIT
SEP):
Le rendement
=S=s=i-
ER
PTW—-ET-
un

NIV
EE

Or F est l'intensité d’un courant qui ne surmonterait point

d’autre résistance que celle de la pile et qui ne produirait,


LU

par suite, aucun travail extérieur. Soit I, l'intensité de ce


courant correspondant au travail zéro.
Nous pourrons écrire
RA

G—rI É — 1) = rI(L—1)
NT

et
CE

La valeur maximum de & se calcule dès lors aisément:


I/

puisque la somme des deux facteurs I et (1,—I) est con-


stante, le maximum du produit correspondà 1—1,—1I ou
AS

1, = 21. :
Dans ce cas
UI

et
BC
Y
202 LIVRE HI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Pour N éléments assemblés en série,

R
T2 S e \

b =— NE° — 50 x 1,80 = 162 watts


&r & x 0,2

LIB
162
= 736 — 0,22 cheval-vapeur.

Y
Ce travail disponible doit être indépendant de l’arrange-

SIT
ment des éléments; en effet, pour »: séries de x, nous trouve-
rons encore

Tin
EE _NE
ER
nt
NIV

11. Combien faut-il brûler de sinc dans une pile de Bun-


sen pour produire 75Ks® par seconde pendant une heure, c'est-
à-dire pour développer la puissance d’ un cheval pendant une
LU

lLeure ?:

L'’équivalent électrochim ique du zinc est égal à 08,337;


RA

c'est le poids de ce métal dont la combinaison produit 1 cou-


lomb. Nous n’avons donc qu’à chercher combien de coulombs
NT

sont nécessaires par cheval-heure.


Or on sait que
CE

Donc E
25 8 |
Q = — 1394053 coulombs.
I/

; : .
AS

Le poids de zinc à brûler sera égal à

1394053 x omm8,337 — /roër.


UI

11 y à un intérêt évident à employer des pilesà potentiel


BC

élevé : une pile de Daniell consomme deux fois plus de zinc


qu'une pile de Bunsen.
Y
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. . 293

AR
12. Unie pile de Daniell, de 2,8 ohms de. résistance, donne
un courant de 0,22 ampère dans un circuit de 2 ohms de ré-
ce courant; combien prendra-t-on

IBR
sistance; on veut décupler
d'éléments et comment faudra-t-il les grouper ?
. La question admet une solution simple; combien d’élé-
ments Daniell donneront un courant de 2,2 ampères dans

YL
une résistance de 2 ohms? C'est le problème n° 9.
æ X 2,80 :

SIT
—— — 23.

Y
L(æX1,07)—= 2,2 X 2,
æ —=S8 éléments,
J—= II groupes. ER
Il faut donc prendre 88 éléments, résultat curieux qui est
NIV
dû à la faible résistance du circuit extérieur.

13. Un amateur, qui dispose de 20 éléments de Poggendorf,


LU

désire savoir combien il pourra alimenter de lampes à incan-


descence de 10 bougies, ho volts, 0,6 ampères et 32 ohms de
résistance à chaud. |
RA

;
Supposons que ces lampes soient montées en dérivation
ee , .R 32 . «
leur résistance totale est égale à = TZ ohms à chaud. L'in-
NT

tensité du courant fourni par la pile sera donnée par l'équation


nE£
CE

I —
Ï
nr + —:
æ

ité = — 14;
Or chaque lampe ne reçoit qu’un courant d'intens
I/

est impo--
donc I—ix. Mais é est connu, puisque l'intensité
AS

séc; nous pouvons donc calculer x.


nE
=iT,
UI

R
! nr+—
æ
2,01 —32 x 0,6 = 7 lampes.
BC

nE—Ri_20x
L—
20 X 0,25 X 0,6 7 :
nri
Y
294 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Il y a intérêt à ce que r soit petit : il faut de plus que 2E
soit plus grand que KR, ce qui pouvait être prévu.
Notons que chaque lampe a entre ses bornes la différence

R
de potentiel demandée.

LIB
44. Combien faut-il d'accumulateurs Planté, contenant
chacun 1500% de plomb, pour suffire pendant une heure à.

Y
l’alimentation de 30 lampes Edison de 5o volts et 1 ampère,

SIT
ayant chacune une r ésistance de Lo ohms a chaud?

Plaçons encore les lampes en dérivation; il faut ie = 2/4 ac-


ER 2

cumulateurs pour obtenir les 5o.volts nécessaires.


Le courant total sera d'au moins 30 ampères; car
NIV

I — 75 d : = 31 ampères.
2 XX 2 1 D

= + ol X 0,01
30
LU

Au taux de 36360 coulombs par kilogramme ‘de plomb,


chaque accumulateur a une capacité totale de 54540 coulombs.
RA

dont les ? sont utilisables, soit 36000 coulombs environ ct


864000 pour les 24 piles secondaires: © ‘©
Nous pouvons, d’après ces données, calculer la durée de
NT

l'éclairage : en effét, l'énergie utilisable est de

| 864000 X 2,1
= 185142k8n,
CE

9,81

L'énergie. consommée par heure par les 30 lampes est


égale à
I/

5o x 30 X 3600 L
Rs = 551020 km,
AS

9,81

La durée de l'éclairage sera donc d'environ


UI

185142
351020 © 34 — 20%.
BC

Pour Le prolonger, on emploiera par conséquent trois groupes


Y
CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. ° 299

AR
er
de 24 accumulateurs, qu’on réunira en batterie, pour aliment
les 30 lampés pendant une heure.

IBR
‘18. Un poste téléphonique, desservi par 5 éléments de Le-
clanché, a consommé 508,4 de zinc après 30 Journées qu’on .
peut estimer à 12 heures de travail actif. Quel est le courant

YL
moyen et l'énergie totale dépensée ?

505", 4 de zinc ont donné

SIT
50,4
5: 000387 = pus
149555 coulombs. | |

ER
L'intensité moyennedu débit des piles est par conséquent
de :

149555
NIV
___ 149999 — 5 115 coulombh par seconde.
x 12 X 3600
30 ? pa

La dépense d'énergie égale


LU

les = 22108".
149553 >< 1,45 — 216855 jou
RA

ance inté-
16. Le courant de 4 éléments Daniell, de résist
un bain de gal-
rieure r — 194,5 , montés en série, traverse
sulfat e de cuivre, de résistance Spéci-
vanoplastie contenant du
NT

e, ont 1500%%1
fique 19,10 : les électrodes, qui sont en platin
le poids du
de surface et elles sont écarlées de 3°»; calculer
|
dépôt de cuivre formé en cinq minules.
CE

bain et sa force élec-


Évaluons d’abord la résistance R du
tromotricede polarisation € : | ‘
I/

19,10
X 3
R —— = oh, 038.
AS

1500

par application de la loi


La détermination de e est facile,
7 °
UI

de Thomson:

(9)
{
e=dJegq.
BC

absolues; pour passer aux


Cette formule donne e en unités
Y
296 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
volts, nous exprimerons J en calories-grammes : à cet effet,
nous multiplierons la quantité eg par 10 (le coulomb vaut
ro” unités C.G.S.) et nous diviserons le résultat par 10$, parce

R
que le volt vaut 108 unités C.G.S. Il vient donc

LIB
-€—4,17 X ’
107 X 0,00033 29,600
X — 10 X 108 volts
?

— 4,15 X 0,00033 x 0,931 — 1v0lt,98,

Y
SIT
l

L’intensité du courant sera

_hX1,07— 1,28 . 3
ER 1.
0,038+4x 1,5 Gosé — 05 ampère.
En cinq minutes, il passera 5 x 6o x 0, — 150 coulombs;
NIV

le dépôt sera par conséquent de

190 X 0,0003 3 — 05,040


» 0495 de cuivre.
LU

17. Quel est le nombre d'éléments Daniell nécessaire pour


RA

déposer en une heure 2% de cuivre dans le bain de sulfate


de cuivre du'problème précédent en employant une
anode
soluble de cuivre ? :
NT

\ . ° L

Dans ce cas, il n’y a pas de polarisation, si le sulfate de


CE

cuivre est pur, et le travail du courant consiste


en un simple
transport de cuivre d’une électrode sur l’autre;
la dépense
d'énergie se réduit à l’échauffement de électrolyte, assimilé
l’
à un conducteur métallique.
I/

Un ampère-heure dépose 3600 x 0,0003302 — 18,189 de


AS

cuivre.
Il faut donc une intensité de coura
nt
UI

[— 2200
118
= 1,69 ampère.
©
BC

Cherchons quel est le nombre total d'éléments N, montés


Y
II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 297
CHAPITRE

AR
en y groupes de æ;: nécessaire pour obtenir cette intensité
dans les meilleures conditions.

IBR
. N=&y;
Ur zE _. NxE
EH re NR+ra”
R + N

YL
rx?
Ne

NT xE — IR

SIT
Le minimum de N sera donné par l’équation
21ræ(xE —1R)—EIR2 — 0,
_ zE —2IR, ER
_-921R 2X 1,69 X 0,038 = 0,18.
g= 2 T2
NIV
E 1,07

ainsi qu’on pou-


La faible résistance du bain permet donc,
simple montage en batterie ; faisons æ —1
LU

vait le prévoir, un
et il viendra, pour N=— 7,

… 1,69X1,5X1 .:
RA

N— 07
1X1,1,09 0,038 = 2,6.
X —
L'emploi des
On prendra 3 éléments montés en quantité.
NT

électrodes de cuivre est donc avantageux.


{
CE

d’une pile de Volia


18. Calculer la force électromotrice
dans laquelle on remplacerait le sinc par du fer.
est mesurée par l’équi-
La force électromotrice d’un couple
I/

qui y est développée


valent mécanique de l’action chimique
AS

par 1 coulomb. |
æ la force électromotrice cherchée ; l'énergie
Soit donc
développée par 1 coulomb est égale à ss
UI

de l’action chimique pro-


Évaluons l’équivalent mécanique
e du fer étant de'o",000291,
duite: l'équivalent électrochimique
BC

de
de ce poids
1 coulomb correspondra à la combinaison
Y
: 298 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
métal : il faut déterminer le nombre de calories développées
dans cette réaction. Or les Tables nous donnent la chaleur
de formation du sulfate de fer par équivalent. La chaleur q

R
: :
dégagée . 12,500
dans la combinaison de 2 est — 5 — = 0,446.

LIB
Le travail produit est par suite Jeg.
IT vient donc, en prenant le kilogrammètre pour unité,

Y
Si — 425 * 0,000291 x 0,446,

SIT
Æ.= 0*°nvol t,53.

19. Etablir, par les tables d’Everett,


la force électromo-
ER
trice d’une pile formée de sinc, charbon et eau acidulée.
Zine | charbon. .............. | s... + 1,096
NIV

. Zine | SO3,H0............ esse + 0,238


Charbon | S0$,HO................. —+ 0,035
| 1,369
LU

Ce procédé, exact en théorie, ne fournit que des résultats


approchés et ne donne aucune indication relative à la polari-
sation des éléments.

RA

20. Mesurer, par l’électromètre à quadrants de Thomson,


l'intensité d’un courant dans ün conducteur, sachant qu’un
NT

étalon Latimer Clarke donne à l'aiguille de l’électromètre


une déviation d.. |
CE

On relie l'aiguille à l’une des paires de quadrants, et ceux-


I/
AS
UI

B
BC

° tu set rie Corte x Pris "a: ET not Ê oo .. .


<1Séparément aux deux pôles de l'étalon (fig.
67) ; c'est ainsi

,
Y
II]. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 299
CHAPITRE
-Uil itis..

AR
pro

on a obtenu la déviation à, avec la pile étalon. On peut


:
Sécr ire en utilisant les propriétés connues de l’électromètre
: |
S

IBR
<
3 T
coma
,.
e(vi vi) (vi V,+V
2) = VV), , a |!
“= : .

5| |
. _Kye
d— SE .

YL
7
fil AB à l’élec-
*
du
.

les deux extrémités


e .
maintenant
5 !
1 Relions

SIT
tromètre, dans les mêmes conditions, il viendra

SK
d—— KE?

el, par suite,


2
ER
1 — E LE _E ô.
NIV
OR RE KR Ô,

91. Une pile de Daniell est reliée aux deux bornes d’un
LU

galvanomètre par l'inter médiaire d’une boîte de résistances :


donnent 4°.
390 ohms donnent une déviation () de 30°, 6ho
Une pile de Bunsen produit les mêmes déviations avec des
RA

des forces
résistances de 610 et 1218 ohms. Quel est le rapport
électromotrices des deux éléments ?
NT

es, des
La première pile a produit, dans les deux expérienc
intensités de courant faciles à calculer :
CE

1 E,
R+r+g
re L
I/

Fr +S
CTRER
AS

par R’ l'accroissement de résistance égal à


en désignant
320 ohms.
UI

dans ce problème et dans les suivants,


(!) Nous supposerons toujours, par unc gradua-
observée a été réduite à sa valeur vraic
BC

que la déviation
tion préalable du galvanomètre.
Y
300 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

AR
Retirant du circuit la pile de Daniell et y substituant celle
de Bunsen, nous avons de même

R
1,

LIB
R; + rit S

! | E;

RER Eng
Onen déduit

Y
EE,

SIT
R+r+g R+r+zg
R+rtg _ R+ri+g
: ER E,
et
E LE
RER +r+g RER Eng
NIV

R,Rætrts_R
Ë E R+n+g,
_# Ë,
d'où
LU

E, _ IR _ 608
E KR 30 9
RA

99
22. Un galvanomètre astatique de Thomson, shunté au
millième, est mis dans le circuit d’un étalon Post-Offi
ce avec
NT

une résistance de 15000 ohms, et l’on observe une déviation


de 60 divisions de l’échelle : quelle est la sensibilité ou la for-
mule de mérite de l’instrument ?
CE

L’intensité du courant dans le galvanomètre est égale à


I/

E E- 1,074
R + g =
1000 1000R
—iI= —-—<—
15x10
ampèrc.
UP
AS

_ En admettant que la déviation soit proportionnelle à cette


intensité, ce qui n’est pas éloigné de la vérité, on
aura pour
UI

le nombre » de divisions correspondant à l’unité de courant


BC

n— 009 X 10
7 — 1,074 Le.
Y
CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. . 3o1

AR
Quelle est dès lors la résistance æ du circuit qui, avec le
même. étalon Post-Office, produirait l'unité de déviation?

IBR
1 E.
— = —)
n x
gx 10 10.
æ=nE — X —9 X 4
1,07

YL
1,074

C’est le nombre de mérite du galvanomètre ; il est d'autant


plus grand que le galvanomètre est plus sensible.

SIT
93. Une boussole des tangentes étalonnée donne l’intensilé
1I—=Kiango;ona commis une
des courants par la formule
erreur à dans la lecture de l'angle 9; quelle est l'erreur x ER
commise sur 1? |
NIV
. Ô
1+zx—=Ktang(o +0ô) —=K (range +8)

Ko 15 210
LU

LE
çcoso2
= T
sinpcosg
=
Sin2
T

Le minimum de + correspond à 9 = 45°.


RA

tés
9%. On mesure par la boussole des tansentes les intensi
courants, dont l’un est sensiblement le double de
de deux
l’autre; quelles sont les déviations qu’on cherchera à obtenir
NT

pour atteindre le maximum de sensibilité des deux observa-


tions?
CE

t des inten-
Soient 0 et 8! les deux déviations et » le rappor
cités : Lo.
tang0 — x tang0’.
I/

le 0 — 8" devient
Il s’agit de trouver la valeur de g pour laquel
AS

maximum ; or nous avons


2

tang0 — tang0"
tang0 tango
UI

lang (0 — g')— T+

ntang@!— tang0! n—1


20! ] .
TT
+ ntang0'
BC

1 + n lang’ 6 tang0
302 LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISUE.

Y
Le numérateui étant Constant, cherchons la valeur qui

AR
rend minimum le dénominateur.
Or on peut l'écrire sous la :
forme
.

IBR
: .
I
aneÿ +atangO= ( 7 I >
2

tang Ÿ’ y; us?) +o(/n. .


C tang 6 V ° |
Cette expression est min
imum pour

YL
I
Vince = Vn tang 0" ;
ang

SIT
d'où, en faisant » égal
à »,

lang 0!— = tang 350 15’


ER
et

. tang0 = V/n—1a ng 540


44.
IV

Ce sont des valeurs équ


idistantes de 45, angle
lité maximum des bou de sensihi-
ssoles des tangentes
UN

95. Un S&alvanomètre
n, Placé ‘à une distà réflexio
L = 3007" de l'échelle divisée, ance
a donné Pour deux courants
L

déplacements du Point des


ineux de n—6Godit lum
RA

On demande le l'apport ef n'—12odi";


x des intensités des
deux courants.
NT

tang
DIR
| en



= ©,
|

tang
R
CE

ane
S]

Expr imons tang ce; ©n


foncti.on de langc
:
I/

2 ang À
: tango — >
AS

1 fans? 5 :

eng = VE ge
UI

2 lang œ — ñ
ul
BC
CHAPITRE IN. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 303.

Y
Le rapport + est donc égal à

AR
VE ln V 90000 + 3600 — 300 2 12,4 :
VE+ 5 1 2 7 90000 + 14400 — 3001 22,8

IBR
Les deux courants sont donc loin d’être doubles l'un de
l'autre : ils le seraient si Z était fort grand par rapport à »
ct n!.

YL
|

26. Deux cadres circulaires, recouverts de fil, sont disposés

SIT
à añgle droit; leur résistance est identique et égale pour cha-
cun d'eux à 1 ohm : une aiguille aïmantée est suspendue au
Centre, On ajoute une résistance x à un des circuits et l’on
ER
Conslale que l’aiguille n’est pas déviée et qu’elle reste dans le
méridien, lorsque ce cadre fait avec le méridien un angle «
égal à 60». Déduire de cette observation la valeur de x.
IV

On a évidemment
UN

Tcoso = [l'sine,
d'où
EF
L
RA

On trouve donc
NT

1+ x = tang 60°— 1,73,


x — ochm, 973,
CE

Ce dispositif ingénieux a été proposé par M. Carpentier


- pour la mesure des résistances, mais la première idée de
l'appareil appartient à M. Jenkin.
I/
AS

Ca
27.On veut réduire, par un shunt, l'intensité
He .,
d'un
7
courant
.

3 ; x ‘
UX +, dans un galvanomètre ayant 5 ohms' de résista ëd e résistance
‘htre les bornes; déterminer la résistance s du shunt et en dé-
UI

duire celle de 1 ‘ensemble x des deux circuits dérivés. ”


Soit n le pouvoir multiplicateur du shunt, c’est-à-dire 1e
BC
304 LIVRE JII, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
nombre par lequel il faut multiplier l'intensité observée pour
calculer celle du courant principal.

AR
(3 bis) ST
G G 3
= ; 768,7 ohms,

IBR
57!

(2) ge —— = Î 16 ohms.

YL
= +=
G ss s

En pratique, au lieu de mesurer s, on trouve plus facile et

SIT
plus sûr de faire varierla longueur du fil de shunt
A . . .

jusqu'à ce
’:

que la résistance totale soit devenue 7°


PF LA .

ER G

28. Un galvanomètre de 10 ohms de résistance, ayant élé


shunté par un fil de résistance s égale à 3,33 ohms, on se pro
IV

pose de calculer la valeur de la résistance compensalrice © à


UN

introduire dans le circuit principal, pour que le courant J


garde la méme valeur.
Nous devons avoir
L
RA

G—=—+50,

dt

s=6(1-;)
°
an
NT

Or,
G+s”*
7 —= .
CE

Donc . .
—_ G? 100
— —
GS — 3,33 — 750 0hhms.
I/
AS

29. Un galvanomètre, de résistance x inconnue, est me ï.


circuit avec une résistance R de 200 ohms; un
shui vl de 20 0 dé.
dérivant une partie du courant, on relève une dt
UI

sans shunt, il faut porter la résistance à une valeur Ju ‘8. |


à 2500 ohms pour ramener la déviation à la même
va ae
Quelle est la résistance x?.
BC

|
CHAPITRE IH. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 80ù

Y
: Dans le premier cas,

AR
[— Es
TT sæ+Re+Rs
Dans le second cas, [

IBR
. | ]

fs
I En R+z
On en déduit
OR —R

YL
| ZT = R— s = 230 ohms.

30. On met un galvanomètre dans le circuit d’une pile de

SIT
10 éléments Daniell, avec une botte de résistances; pour deux
. l'ésistances R et R' de la botte égales à 62 et 110 ohms, on re-
lève des déviations de 38° et 25°. Faire, sur ces données, le ta-
ER
rage du galvanomètre.
Nous avons |
IV


1=K0 nr ER
UN

k nE
d'où
VERS TR
L
RA

et

K — nr -;)= Pal (7 —_ 55) — 0,008.


R'—R\9 0/ 48 \25 38
NT

31. Onintercale dans un circuit quelques éléments Daniell,


une boussole des tangentes, que l’on veut étalonner, et une
CE

résistance de 20 ohms, dont les extrémités présentent une diffé-


l'ence de potentiel égale à 2,10 volts; la déviation est de 35°;
quel cocfjicient K permettra de passer de la déviation aux
I/

_ampères (1)?
I = Ktange = 2,10 = 0,106,
AS

K 0,10 5 — 0,0735.
UI

lang 35°

4 . s
() L’étalonnage des galvanomètres, auquel se rapportent ces deux { exc
CXCT-
BC

W. | 20
‘306 LIVRE TI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
32. Un courant, traversant un voltamètre à volume dont
l’eau est rendue conductrice Par l'acide phosphoriq

AR
ue, a livéré
en une minute Go d’h J'drogène, sous la pressi
on de 790 el
à la température de 20° ; quelle est l’intensitéd
e cecourant?

IBR
Calculons d'abord le volume à zéro et 760%» du gaz libéré: #

pe >= Go 220 1 e, 16
De 58

YL
Il pèse
0,05516 X 89,6— gs, 94.

SIT
Le courant en a donc mis en liberté par secon
ER de

19 — ons 082333.
IV

Or un coulomb libère omms 010384.


Donc
UN

1— 82333
— 7,9 ampères.
7 10384
L

33. Une boussole des tangentes introduite, avec une r'ésis-


RA

tance R de 2 ohms, dans le circuit d'une


pile de Rieynier
marque 54° de déviation; cette déviation
tombe à 36°, quand
la résistance est portée à 8 ohms; quelle est la résistance G de
NT

cette boussole?

I = K tango
CE

= sr

| E
l'=XK tango"—= G+ KR
I/

(G +R) tango —(G + R') tango’,


__ R'tango'—R tango
AS

G— tango — tango — 4,7 ohms.

| EH
UI

|
cices, ne foufnit que des , tions
résultats incertains, par suite des ons
de
l’intensité horizo ntale du magnétisme
dont nos expériences ont terrestre dans les édif
ices, ee:
fait ressortir l’extrème imp
BC

ortance, Cf. p- 251.


CIIAPITRE HI, — ÉLECTROCINÉTIQUE,. 307

Y
34. On introduit successivement dans le circuit d’une pile,

AR
de résistance intérieure négligeable, une résistancé de 10 ohms,
puis une autre résistance inconnue; déterminer celle résis-
lance, sachant que les intensités du courant ont été égales a 0,8

IBR
et 0,6 ampère et que l’ampèremètre employé pour celte me-
sure a une résistance de 1,5 ohm.

_IR+G)=1L(x+6),

YL
z = (R+6)—6,

SIT
1
+
0,8 |
TZ = SU +15) —1,5 —=313,8 ohms.
ER
)]

_ 39. Un conducteur en cuivre de 100+* de longueur ne doit


IV

PAS avoir une résistance supérieure à 50 ohms; quels seront


son diamètre et s& section? _-
UN

R—*, ©
cs
L

S — L 107” — 0°1,3168,
RA

CR 63,13 X10-5X 50 X10°


d'= où", 63.
NT

36. Une pile, dont un des pôles est à


la Terre, envoie s0ù
Courant dans une botte de résistance
CE

s graduées ct dans un fit


de résistance x inconnue,
relié lui-méme au sol (fig. 68);
Pour Go ohms de résistance R de la boîte, on trouve a l'élec-
tromètre des potentiels Viet
V: égaux à 2,8 ct 1,9 obs;
I/

Calculer la résistance x du fil.


AS

La ligne AB marque la loi de décroissance des potentiels


et l’on a évidemment
| EL |
UI

V,_R+x
=- 2 ?
Va ZT.
BC
308 LIVRE UT, — ÉLECTRICITÉ Er MAGNÉTISUE.

RY
d'où
r |
z=R FT = 56 ohms.

RA
Un grand nombre de problèmes sont simpli
fiés d'une ma-

LIB
Fig. 6.
V
A;

Y
|
re

SIT
ER
B
— R LE _— À

Zerre
NIV

zone]

nière remarquable par de semblables constructions grà-


phiques dont il nous suffit d’avoir donné un seul exemple.
LU

. 37. Un courant, qui traverse une lampe à incandescence.


produit entre les attaches de la lampe une différence de po-
RA

tentiel de 25 volts et une différence de 12,5 volls entre les


extrémités d’un fil de 10 ohms; quelle est la résislanct de
NT

cette lampe à chaud?

V=IR, V'=Ix,
CE

V'
æ—=R y = 20 ohms.
I/

to néci l’on
38. On a à mesurer une très pelile résistance æ; er
AS

veut comparer à l'unité de résistance; à cet effet, 0! ip el


x ,! re . À e Lu °

a d 4° u
cale à la'suite, dans le circuit d’une pile, l’ohm étalon
s . . . . , 6,

le fil x (fig. 69); puis on relie les points À et B aux


eance born Gi
UI

d'un galvanomètre Thomson, shunté au 555: de résiste Vance


et l'on règle sa déviation d, = 30 divisions par u”ê vide
R;, ; méme opération pour CD, et détermination d'une
BC
Y
CHAPITRE III. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 309

AR
lion d; = 28,5 divisions par une résistance R,, sans shunt.
Déduire de ces deux opérations la valeur de x, sachant que
R,= 1972 ohms, R; — 510 ohms et G — 25 ohms.

L IBR
S ITY
ER
Soit Vi la différence de potentiel entre À et B; le courant
: Qui traverse le galvanomètre est égal
à
IV

_ V, 1 ne
UN

Le X To0 = K di.

En appelant de même V, la différence de potentiel entre


Cet D, nous aurons.
L

V
B e = Ka.?
RA

_ Re + G

Dans la rem premiièr


are e . 1 Ecictes |
galvanome , équation, G est la résistanc e totale du
NT

soul etre Cet du shunt; dansla seconde, Gest la résistanc


c de l'instrument mais nou ; s savons que
e
.
CIlE

(2e13 bis) G’
E I

G TS
I vient donc
I/
AS

AVR
+G) _ V(R+6)
"3 Va (Ri+ a) 100 Ye GooR:+ 6)’
100
UI
BC
310 LIVRE Il, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISHE,

Y
On en déduit

AR
d R+G 28,9 5ro +925
= — = _
di 100R, + G 30 100 X 172 + 25 = 0,029 ohms.

IBR
39. Un galranomèitre différentiel est mal réglé et les con-
stantes K et K' de ses deux bobines sont tnégales : déterminer

YL
Ps

la valeur du rapport prK . .


Per l'observation de ce fait que les
résistances des deux bobines sont g 4,8 et g'—5,20hms, el

SIT
qu'un courant bifurqué donne une déviation à égale
à séro pou
un ajustement de résistances p et p' égales à 21 et 20 ohms.
ER
NIV
LU

h0. Une pile donne un courant de à ampères quand


el U ï
comprend dans son circuit qu'un ampère-mêtre ; celle
RA

1 W
sité tombe à oùmpr,325 et or, 191 quand on introduit d 00 u
dans le circuit une résistance d’un om, puis une r'ésislan
NT

inconnue æ; calculer x.

Soit: p + G la résistance de l’ampère-mètre


; se et des fils de
CE

jonction, et I l'intensité du courant.

| E
I = °
o + G
I/

Nous aurons ensuite


IAS

L E l E |
CT p+G+r F_p+üG+a
Nous connaissons donc zx:
U

x — I — Ï, L — ohms
BC

/,
CHAPITRE IT, — ÉLECTROCINÉTIQUE. 311

RY
ki. Un fil conducteur, recouvert de gutta-percha, est plongé
dans une cuve d’eau acidulée, l’un des bouts étant isolé et

RA
l’autre reliéà la paroi de la cuve par l'intermédiaire d'un
galvanomètre et d’une pile : dans ces conditions, l’intensité
du courant est de 150 milli-ampères. Ce même galvanomètr C,.

LIB
shuntéau à, indique un courant de 630 milli-ampères, quand
le courant est lancé dans une résistance R = 20 ohms. Quelle
est la résistance x de l’enveloppe isolante du fil?

Y
On voit sans peine que

SIT
E — 1000I, (+ +R)=u (+6 +æ).
1000

En négligeant
ER
la résistance intérieure r de la pile et celle
du galvanomètre, nous aurons

L __1000(G +x)
IV

1900 LT G + 1000 R …
UN

æ—= 1000R F — 84000 ohms.


in

1. Une pile de 25 éléments Callaud, montés en série (Jig-70);


L

‘Slemployée à charger un condensateur C; puis, les p ‘emières


RA

Communications étant supprimées, les bornes du condensaleur


SOL raltachées à celles d’un galvanomètre G, qui est travel ‘sé
Par un courant de décharge et qui mar que une déviation
NT

#— 15, On répète les mêmes essais après avoir shunté la pile


Par une résistance S de 50 ohms : la déviation a = 8°. En dé-
duire la résistance intérieure r de la pile.
CE

Avant l'emploi du shunt, on peut admettre que


I/

‘E
a — R+7r?
AS

eur. Avec
résistance fort grande du condensat
ïCe dés t ant
shunign S, onla aur a
UI

Go) em2 E S_ __E$ —


Br S 7 - +S — R(r+S)
+r
BC
312 LIVRE IN. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
Égalant ces deux valeurs de E, on obtient

a(R+r)= a, SERSLTS,

RA
. rs
cu _Rr+RS+rs _"TSÉR ,06

LIB
RS +rS — rS —_ S ”
S+—

Y
Fig. 70.

SIT
S s

| LILRININ9N9NI00 ER /
NIV

‘ C

. _)
LU
RA
NT

Enfin ‘ ce
r—S HT A2 5o X TS. 43ohms, 95;
CE

Ca
:

soit, par élément Callaud, 1°hm,55.


I/

K3. Pour mesurer la résistance intérieure d’un élément ee


IAS

pile P, on lui oppose un élément de moindre force sect ur


trice p, et l’on cherche deux positions B et B' d’un cure une
le fil AC réduisant au séro le galvanomètre G:on q l our 3 el
première fois m — 52 et n — 18, une seconde fois m— A pc
U

n'=— 26. Déterminer x : la résistance des fils du circuit :


est négligeable (fig. 71).
BC
CHAPITRE III, — ÉLECTROCINÉTIQUE. 313

RY
Si nous appelons E et e les forces électromotrices des élé-

Fig. 71.

RA
Y LIB
SIT
ER
ments P et p, nous aurons,-attendu que l'intensité du courant
IV

est nulle en A pGB,


UN

E—(æ+m+n)i, en,
E=(x+m+nt, e==Ènvi,
E _x+m+n _æ+m+n
AL

e mi EH m' ?
T+Rn æ+n!
© HI —7— +1,
TR

0m m
__ mn — n'm
7 —= gobm, SI.
mm —.m
N
CE

se propose de mesurer la résistance d’un prisme


k4, On
d'argent AB; pour cela, on l’introduit, avec l’étalon de ré-
sislance CD, dans le circuit d’une pile constante P (fig. 72)
I/

et l’on greffe sur la barre et sur L’étalon deux dérivalions,


résistances R; elR
AR,GB et DR, GC, comprenant Les bottes de
AS

ct le double circui t d’un galva nomèt re différentiel exacte-


ment réglé G. On ajuste les résistances relatives des dériva-
Lions de manière à réduire le galvanomètre au séro; cela fait,
UI

on introduit d’un côté, en Ro, 1 ohm, et l'on cherche quelle ré-


Sislance r, ajoutée de l’autre’ côté, ramènera l'aiguille au
BC
314 LIVRE LI, — ÉLECTRICITÉ £T MAGNÉTISME,

Y
séro; démontrer que la résistance x de
égale à r. AB est Précisément

AR
En offer, l'égalité des intensités Ï des courants dans
dérivations entraine l'égalité des courants I et les

R
I, enABe

Y LIB
SIT
ER
NIV

CD ; les lois. de Kir


LU

.
chhoff donnent, d'a
»
utre part,, dans l'op
'
tion de réglage, é éra-
|
I,x ZE IR, ,
RA

L = IR,

2 R,
R
T

La seconde Opération don


ne encore
EN

I, x — l'(R; +7),
/C

L, = '(R + 1)
d’où ;
|
R +7 .
LT ———— —;];
I

R +:
AS

"7 - |
Cette InSénICusC Loue
méthode a été , . i.
, Kirc hhoff el
inventée par je
appliquée à la mesure
des conductibilités spéc
ifiqu °
UI

h5. La Pile P prod


»
. : 73) ul
uit dans le circui - .
Courant t APGB (Je15" ”
ne
BC

d ‘tnlensité I, sun
me surée par le galvanomé
lf. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 319
CHAPITRE

Y
ance p;
dérivation R est greffée en AB sur un fil de résist

AR
Vi — V, entre ces points
gs est la différence de potentiel
AeB?

R
Fig. m3.

Y LIB
SIT
ER
elons à l'inten-
—V,—=#p, Si nous app
On a évidemment V,
sité du courant entre A et B; d’où
NIV

T UV — Rp .

VV
U

nom
s par leurs pôles de
es P, et P; sont réunie
AL

kG. Deu; x pilent Ji, En, Ris Lo Eos R,, les intensité, force élec-
contraire soi
R
NT
CE
I/
IAS

céreuils AP,B ct AP,B, «I


tromotrice et résistance dans les
U

mantére que
l'intensité en AB 74). On ajuste Ra de telle
(fig.
BC
à À
210 LIVRE
RE II], — !
ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
le2. £sralsanomèe
metl
ictr
r e G mar que séro
séro;; dém
dé ontrer que

AR
E _R
ER

R
En A, nous avons, d’après la première
loi de Kirchhof,

LIB
I, =I + L $

de plus, les circuits ABP,A ct ABP,A nous donnent

ITY
R, I, +GI=E,,

R:l — GIE, ;

S
d'où
ER
I. — E; + GI
27 Re
ol
NIV

R,(1 + L) + GI =E,.

Par suite,

R; ( + at) + GIE,
LU

Le
RE — RE;

= GR +R +RR)
RA

mais :
]=0o
Donc
ELU
NT

E, lù
CE

b onsira-
ce
de Lumsden | est basée’, sur , a
Laméthode
, s des
cheuré
Poggendorffff-Bosscha
i
lion ;: commeiele I procédé ô de
1
n'exige pas la connaissance des résistances
I/

éléments de pile.
AS

ce E: et.Æ, sont MON


K7. Deux piles de for ce électromotri circutl
extérieur
sur un
1
UI

tées en quantité et elles tra vai lle nt sur


M el las
inlérieu res sont
de résistance R; leurs résistances eur de R
ts; qi selle val
1,1,cet1, sont les énlensités.des couran
BC

annule le courant 1, (fig. 79)?


CHAPITRE II, — ÉLECTROCINÉTIQUE. 315

Y
Les deux piles sont montées par leurs pôles de même nom;

AR
dans certaines conditions la pile E, serait électrolysée : c’est
.

IBR
YL
SIT
lorsque R est très grand; une valeur moindre de la résis-
tance annulera I. ER
Considérons d’abord le circuit AP,B comme dérivé par
rapport à la pile P,; il serait traversé par un courant d'inten-
+ ER , à
NIV

sité "1"; mais la force électromotrice E, donne-


Rri+Rro+ rire? as
— E, ( ri + R)
rail naissance à un courant
Rri+Rre+ ire
Il vient donc
U

ER—E (+R)
L =
Rr+Rr+ ire
AL

Le courant sera nul lorsque nous aurons


E
TR
1

RL E,
EN

K8. Une pile de Poggendorf, de force électromotrice E, et


de résistance r,, est mise en simple circuit avec un rhéomètre
Juelconque de résistance G et une botte de résistances deux ré-
/C

sistances R, et (R;+ p,) de cette boile, égales à 200 et 210 ohms,


donnent deux déviations o et o'. Avec une pile de Daniell
(Er) dl faudrait des déviations R; ct (R:+ pe): égales à 10?
I

CL 97 ohms, pour reproduire les mêmes déviations © et 9. En


AS

déduire E, en fonction de E:.

[est facile de voir que l’on a


UI

E, _ D

+ G + R; — Is + G + Re
BC
318 | LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
et
> : E; |

Y
MHG+HRi+ ps +G +R + hp

AR
d’où l’on tire

R
Pi r+G+R, _p lo+G+Re
BU EE Et EE

LIB
el enfin
E _o:

ITY
E,=E,
7 [A
x g
10
—2,14 volts. .

- k9. Les branches d’un pont de Wheatstone ayant des ré- S


ER
sistances à — 1000 ohms et d— 10 ohms, on observe qu'on ne
NIV
LU
RA
NT
CE

Peut réaliser l'équilibre exact du pont; en effet, la résistance b.


I/

étant réglée à 130 ohms, on obtient une déviation de + 5"


tandis que Pour 131 ohms on relève une
AS

de l’autre cété du séro. Comment peut-on déviation de — 6


calculer néanmoins
la valeur exacte de la résistance
inconnue x?
UI

La solution de cet intéressant - problème a été


. . var ,
donnée Pà
. £ rl
BC
CHAPITRE I. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 319

M. Kempe, dont nous reproduirons presque entièrement les

Y
calculs.

AR
Soient êe, êps êxs ca 1eS intensités des courants dans les bran-
ches de résistance a, b, æ et d, i l'intensité dans le pont, Î;
l'intensité dans le circuit APC; G est la résistance du galva-

IBR
nomètre placé sur le pont et R la résistance de la pile et des
fils d'attache.
Les lois de Kirchhoff donnent ‘six relations entre la force

YL
électromotrice E, les résistances et les intensités.

(1) 1 —i,+ie,

SIT
(2) = + las
(3) Ex = ia — b
(4) E—IR
+ éd + ê, ER
(5) o —i,a—
id — iG,
(6) — ip — iGe
Oo —=t,a
NIV

De ce système d'équations il s’agit de déduire £, c'est-à-dire


l'intensité du courant qui traverse le galvanomètre; pour
cette valeur
cela, tirons à, de l'équation (x) et substituons
U

dans les équations (2) et (5), les seules contenant la; irons
les
de même i, de l'équation (3), et portons sa valeur dans
AL

équations (1), (4) et (5); même travail pour & et ie * NOUS-


Obtenons ainsi entre à et I deux relations, que voici :
TR

— id — IR —0o
EMT
(—ija— id+G)—(a+d) d+x
EN

el

1d+iG—(x+0) E — id — IR == 0.
d+x
/C

les divi-
Il reste à éliminer I entre ces deux équations, en
Sant l’une par l’autre; on obtient
I
AS

[R(x-+Dd)+b(d+x)l
[R(a+ d) + a(d+x)]
UI

_ i(dG + æG + dd + dr) +E(z +0),


LE aa + dx + dè +#6)+ E(a +4)
BC
320 LIVRE IL, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISYHE.

Y
d’où enfin

AR
E (az — db) ,
Ga +0) Ras dre 0) /
+R(z+b)(a+ d)+dx(a+b)+ ab(d+ 2)

IBR
équation que nous écrirons sous la forme

A,

YL
_ L'équilibre a lieu lorsque

SIT
. az = bd, soit T = Lo.
ER
Appelons L’ la résistance trop petite et L” la résistance trop
grande de l’essai : nous aurons
NIV

y E(ax— db!)
=
1 E(az— db")
LU

TT B’

Or, d’ et D” sont presque égaux; donc B’ et B' Le sont aussi


et l’on peut écrire le rapport
RA

ax— db! d'où x — d'éb'+b'r,


. | - [AN 1

i" ax — db"? a +
NT

ou, en tenant compte de ce que b"= b'+1,


CE

d é".
Be E(o+ .
«a LH

- Passons aux valeurs numériques :


I/

10 5 |
AS

æ = mes ——
— (+725) , 304 ohm.
}=1,304

La règle est très simple : on augmente la valeur Ja prie


UI

+ us

faible de la résistance » du quotient d’une dévi ation à À


somme des déviations observées.
BC
CHAPITRE lil. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 321

Y
50. Une pile d'éléments de Bunsen, en nombre illimité,

AR
mais suffisant, est destinée à alimenter deux circuils de r'é-
sistance R— 3 ohms et R;,—10 ohms; comment reliera-t-on
ces deux circuits aux éléments pour avoir une méme intensilé

IBR
de à ampères dans chacun d'eux?

La disposition à employer est celle de Ja fig. 77. On mon-


x

L
S ITY
ER
NIV

era la pile en deux sections AB et BC, la première ne des-


servant qu’un circuit, le second circuit les renfermant toutes
deux.
LU

e
Nous appellerons E, la force électromotrice de la premièr
section ct E, celle de la seconde; 7, et 7, leurs résistances in-
léricures; I, et I, les intensités des courants dans les deux
RA

Circuits dérivés; R; et R, leurs résistances, et enfin I l'inten-.


Sité du courant principal dans la première section. 4

On peut écrire I — 1+ IL
NT

FE, — Lr, + LR;,


CE

E,+ E=lr,+ (ri Re),


E. — LCR: — R, + l'a).

Mais on veut que L,— L;; les équations se simplifient donc


I/

Ct deviennent
AS

I —21,
LL (Ro—Ri+ 72),
UI

E=1(R+ 27).
Si les résistances intérieures étaient négligeables, la solu-
BC

W. o1
322 . -. LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
tiou du problème serait simple: il faudr
ait que l’on eût

E, FR:
ER-R 7
3

RA
Or 3 éléments Bunsen donneraient,
sur un circuit de

LIB
3 ohms, l’intensité demandée. On
Monterait donc ro éléments
en deux séries de 3 et de 7.
!
Mais on ne peut négliger les résis
tances intérieures, quand
les résistances des circuits extérieurs

Y
sont faibles, et il faudra
aborder généralement la solution
complète de la question.

SIT
Dans le cas proposé, nous auro
ns

Enr x 1,90= 2(3+ ER nm x 0,10),


RS ,3, . |

E = 2,x 190=2(3+an
X 0,10),
NIV

nn, —= 4.

_ La pile comptera 13 éléments


, montés en deux séries de 9
et de 4.
LU

O1. Dans le pont de Wheatsione à


fil, de
M. Forster, on est
RA

amené quelquefois à introdui


re des résistances égales inco
nues aux extrémités du fil n-'
divisé, dans des vides ménagé
cet effet dans les conducteurs s à
de cuivre de ! ‘instrument;
NT

ment peut-on évaluer ces rési com-


stances en. longueurs équiva-
lentes du fil à curseur?
| |
CE

Intercalons dans les deux branches du


pont deux résis-
lances connues, & et b, et plaç
ons le curseur dans la position
qui réduit à zéro le Courant du pont : nous
aurons
I/

a m
AS

ZE
.
bd 1000 — 7n

Insérons Maintenant, dan


s le vide de droite par exempl
UI

la résistance dont on
cherche la longueur e,
millimètres du fil à cur équivalente "2, en
seur; on fera une nou
velle lecture m'
BC
CHAPITRE TI, — ÉLECTROCINÉTIQUE.

RY
323
et l’on pourra encore poser

RA
a m4 mn;
0 1000 — yn'?
d’où

LIB
&(1000 — mm) — bn,
-
__a(1000 — n°) CR + mi),
a+b
mi (ne— ml)

Y
b

SIT
52. Deux résistances, que l'on veut comparer, sont placées
bout à bout et attachées aux extrémités d’une pile de 10 élé-
ments identiques,
ER
réunis en série. Entre le point de jonction
des deux résistances et un. point de la pile, on jette un pont
contenant un galvanomètre sensible et l’on cherche quelle .
IV
Position du fil d'attache réduira le courant à séro : on con-
slale de la sorte que la pile doit être partagée en deux sec-
UN

lions de 4 et de 6 éléments. Quel est le rapport des résistances?

Égalons les intensités des courants des deux branches : ils


Sont égaux, puisque le pont est réduit à zéro. Pour », élé-
L

ments en tout et deux sections, formées l'une den; —#,


RA

l’autre de n éléments, on écrira :

nE (ni n)E : n E |
NT

R+ar R+(a—a)r R+Ræ+uar

Il en résulte que
CE

R__ 2 6.
R mn î
I/

53. Dans le circuit d’une pile constante, on introduil à la


AS

Suile deux bottes de résistance À et B, dont on débouche une


série de résistances a et b, a! et b', a” et b", etc., telles que
# » »
UI

akb—a-b=a"- b—=... — KR.

; est LEE ete sa résistan


"ési. ce tnlé-
BC

;
La force‘électrom ]
otrice de la pile
324 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
rieure r; déterminer les différences de potentiel entre les

RY
bornes de À pour diverses valeurs de a.

Appelons r la résistance des éléments de la pileet E leur

RA
force électromotrice :

æ=E — T
ER
__E
Ke.
r L
.

LIB
Les différences de potentiel sont proportionnelles à a.
M. Bouty à très heureusement adapté ce dispositif à la mesure
des forces électromotrices.

Y
SIT
54. Un câble de 100 kilomètres a une résistance de 15°%5,2
par kilomètre : un accident étant survenu, on lui trouve une
résistance totale R; — 1152 ohms, quand son extrémité éloi-
ER
gnée est isolée, et une résistance R: = 918 ohms, quand celte
” extrémilé est reliée au sol. À quelle distance du lieu d’essai se
NIV

trouve le défaut ?

Soient x la résistance de la portion de ligne comprise entre


l'origine et le point défectueux, y la résistance de l'autre
LU

portion, p la résistance du défaut, R la résistance totale de


la ligne.
R—=zx+7y.
RA

Dans la première épreuve, on a


NT

4 — D
æ+po—=fñh,,

— x.
p==R
CE

La seconde épreuve fournit cette autre relation


D—

| a+ HER,
I/
AS

(Ri—æ) (R—2)
D + SAT E) —R,
R+R—2x Re
Ou enfin :
UI

D—2mR —R(R —R) +RR: = 0:


BC
CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 329

Cette équation donne

RY
2=R eV RER) R).

RA
La valeur négative du radical répond seule au problème,
puisque æ doit être plus petit que R, : tous calculs faits, on
trouve .

LIB
2 == hg4onns, 6.

La distance du défaut est par suite de

496,6

Y
13,2 — 32671".

SIT
85. Une ligne télégraphique, de 850 kilomètres de longueur,
élant intercalée dans le circuit d’une. pile P(E, r) et. d'un
ER
galvanomètre G, avec retour par la terre, est traversée par

un courant d'intensité 1 = 6o milliampères; le circuit élant


l'intensité devient
IV
Jermé par un conducteur de 1000 ohms,
résistance d’isole-
égale à L, — 36 milliampères. Quelle est la
UN

ment kilométrique du câble?

: E
I —R+rr+G
L

E
RA

I, —
1000 +r+G

R= FE+ (1000 +7 + G) —7 . +G=_{h 1000—— 600 60 .


NT

L'isolement par kilomètre est donc égal à


850 x 600 — 510000 ohms. |
CE

condensateur à l’aide
56. On charge tourà tour un MÊME
I/

rices E, et E:, el on
de deux piles, ayant des forces électromot
re de 25 ohms de résts-
le décharge à travers un galvanomèt
AS

dans le second
tance, shunté dans le premier cas par 15 ohms,
est sensiblement la même dans
cas par 5 ohms; la déviation
rt des deux forces
les deux expériences. On demande Le rappo
UI

électromotrices ?
BC
326 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.

Y
Quand la décharge s'effectue à travers une faible
résistance,

AR
l'écoulement est instantané, et la déviation du
galvanomètre,
donc l'intensité du courant, est proportionnelle
à la charge
du condensateur et, par suite, au potentiel de
charge, car

IBR
Q = CE. Soient donc I, et L les intensités du flux
de décharge,
S1ctS, les résistances des shunts, et G celle du galvan
omètre :
les intensités du courant sont, dans le galvanomètre,

YL
Si S2
(3 Dis) Lo+s bG+s;;

SIT
on peut donc écrire

PE
G+S,
ER
G+S;

et, conséquemment,
NIV

S2
LE _ GES _(G+S)S,
BTE 8 —(G+S)8
LU

G +

Les forces éleciromotrices sont donc dans le rapport des


pouvoirs multiplicateurs des shunts.
RA

Passant aux nombres, nous trouvons .


NT
L44
Lu

— — ob.
Lo-
x
CE

57. Un condensateur circulaire est formé de deux plateaux


de 10% de diamètre, séparés par une couche d’airde 1
quelle est sa capacité en microfarads, en négligeant l'in-
I/

Jluence des bords ?


IAS

C — S Z 78,04
és électrostatiques:
ATe x 1 — 6,25 unit
4 X3,1416

.
eus électromagnétiques de L capacité aux
6 aux
U

Or le rapport des unités


unités électrostatiques de capacité est égal à ° et les valeurs
BC
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 327

Y
numériques des capacités elles-mêmes. sont entre elles dans

AR
1
le rapport ‘cn effet,

R
L-1T? °
LT? — L-2T? — (:) :

LIB
L F

il y à donc #* unités élecirostatiques dans l'unité électroma-


gnétique, soit 3° x 10%, En tenant compte de ce que le farad
est le mil-

Y
égale 10° unités C.G.S. et que le microfarad
lionième du farad, on voit qu’il faut diviser la capacité élec-

SIT
trostatique par
9 X 10*°
= 9 Xx< 10ÿ,
10? X 105. ER
Donc
6,25 ne
— 172 — 0,695 x 107% microfarads.
7 9 X 10ÿ
NIV

58. Comparer au farad la capacité de la Terre.


LU

= La capacité de la Terre est égale à son rayon en unilés


électrostatiques, soit à 6,3709 x 10° centimètres. Divisant par
e?, nous trouvons 0,71 x 107!* unités G..8., ou 0,71 X 107Ÿ
RA

farads.
La capacité de la Terre est donc le 5 du farad.
NT

microfarad, chargé à un
89. Un condensateur de + de
par décharge dans un galvano-
CE

potentiel déterminé, donne condi-


arge dans les mêmes
mètre 35° de déviation ; on le rech
ulb fil long el fin
| dions et on le met en communication par
de capac ilé inco nnue æ +: aprés
avec un second condensateur,
I/

décharge de nouv eat à travers le


quoi, on l’isole et on le e est
n ’est plus que de 28°. Quell
AS

galvanomètre. La déviation
condensateur ?
la capacité du second
A ctB,
deux condensateurs
UI

Quand on fait communiquer se


la charge du premier
l'un chargé, l’autre à l’état neutre, onne llement à leu rs cap a-
distribue entre les deux proporti
BC
328: LUVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
cités : soient Q la charge de A ct C sa capacité ; le second
prend une quantité 9, et l’on a

AR

Q—g © Q C+z
=—< = — ou
. &

IBR
4

Nous en déduisons, en nous rappelant que les déviations-


produites par la décharge dans un galvanomètre sont propor-

YL
tionnelles aux charges,
|

Q—g _28 C

SIT
Q 35 Crz
‘el
C(35 —98) 1 5 I .
L = C(S5 — 28) = — 4 = -—
28 10 28 ER ho
(le microfarad.

60. Un condensateur de 1 microfarad est mis dix fois de.


NIV

sulte en communication avec un câble, élevé primitivement au


potentiel E, et il est déchargé autant de fois : on note la der-
nière fois une déviation.de 42 divisions dans un galvanomitre
LU

traversé par le coürant de décharge. Ce méme condensateur.


chargé directement au méme potentielE, donnerait d'ailleurs *
“ne déviation de 55 divisions dans ce galvanornètre. Déduire
RA

de ces expériences la capacité x du câble.

À chaque Contact, le condensateur emporte une partie de


NT

la charge du cäble: mais la quantité soustraite décroit à


chaque Opération ; toutefois, le partage se fait toujours pro-
Portionnellement aux capacités. Soient Q, la charge primitive
CE

du câble, C et æ les capacités du condensateur et du câble:


le Conden
! sat eur P rend la D remièr
1è e fois
Ï QLA D , et le càble
I/

C+ x
‘ T
garde Q, GC+z>
x? à la seconde opération, le condensateur em
IAS

porte

QE) U _, _Cx
(a, =) C+z Qi (C+z)
U

0 l; 1 condensateur, élevé au même


potentiel que le câble,
BC

=
NS
CHAPITRE HI. .— ÉLECTROCINÉTIQUE. 329

Y
posséderait une quantité Q, égale à Q,-; donc Q, = 27 et

AR
, . . r 2 « C ZT

la quantité emportée peut être représentée par

R
Q, Gi)"

LIB
A la nième opération, le condensateuràa pris

Y
Q—Q: Gi)

SIT
Mais Q est connu par la déviation de décharge; par consé-
quent, nous pouvons résoudre cette équation pour en tirer æ

RCE
ER
sc VO __ €
4 Le ), 4
NIV

D 1
= = —> — 16,95 microfarads.
79 \+ : 1,099 — 1
42 :
LU

61. Une lame d’acier L (fig. 38) vibre entre deux contacts
RA

ActB: cette lame est reliée à une des armatures M d'un con-
NT
CE
I/

‘armatureN
avec l'arma
densateur MN : les contacts communiquent
AS

rmédia ire d’un cir cuil


l’unB directement et l’autre À par l'inte
une pile de charsge Fe
qui comprend un galvanomètre G et
décharge par B dans te
UI

condensateur se charge par À ct se


de la lame : or, pour un nombre
mouvement oscillatoire
n — 164 vibrations doubles par seconde, le galvanomètre
BC
Y
330 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ gr MAGNÉTISME.
marque une déviation

AR
permanente œ— 32; on
d'autre part que le Couran «a constaté
t continu de la pile P lui
une déviation a — 925 fait subir
à travers une résistance
R égale à

IBR
100 ohms. On demande de
calculer d’après ces données
Capacilé du condensateur en ln
Jarads ?
L'intensité I du courant de déch
arge est égale à nEC; elle

YL
CSt mesurée par la déviation « du galvan
omètre balistique,
attendu que la durée de l'os
cillation de la lame est très faibl
par rapport à
e
la durée

SIT
de l’oscillation de l'aiguille; posons

I=Ke.
Par suite,
| nEC=Ke;
ER
mais on à aussi
= VR=KaR;
NIV

donc
ΠI
nn = 8x u
105 farads‘ — So microfarads.
.
C— ! nR
LU

62. Une pile alimente à la Jois les


deux circuits anlago-
nistes d’un galvanomètre différentiel
parfaitement réglé:
RA

un des courants est continu et il traverse une


r'ésistance R;
l'autre est interrompu Par un diapason, qui char
ge n fois par
seconde un condensateur de capacité C et le déch
arge autant
NT

de fois à travers le galvanomitre. Quelle est la relation ge


devra exister entre R et C pour que le galvanom
ètre soit ré-
duit à zéro ?
CE

bi par second
Le courant continu débite ; e une quantititéé d'éd’élec-
E
lricité égale à TE le courant,
I/

r .
périodiquement! :
interr
sp
ompu,U
donne 2 CE; nous avons donc
IAS

KR ZE 7 CE,

d’où
U

— n
BC

RC
. FT.
La capacité d’un condensateur pourraità être éte
dét errminée
Y
AR
CHAPITRE IN, — ÉLECTROCINÉTIQUE. 331

ainsi en fonction d’une résistance connue et du nombre »


des interruptions, qu’on pèut:évaluer avec une très grande

R
précision. Pour les applications, on exprimera R en mégohms

LIB
. et C en microfarads ou, plus simplement, en unités abso-
lues C.G.S.

Y
63. Un condensateur de 100 microfaradsde capacité est

SIT
déchargé dans un fil de résistance R = 50 ohms; quel est le
temps nécessaire pour que le potentiel baisse de motlié dans
ce condensateur? ER
— dQ = — CaV — di= pdt,
NIV

en admettant que l'écoulement soit uniforme dans l'intervalle


de temps infiniment petit df; il vient donc
LU

J ucr
dt=C JL [%
-T

L— CR log’ V2 = CR log'2
RA

— 100 X 50 X 1076.X log'2


NT

— 3,5 x 107% secondes.


°

C'est environ 4 de seconde.


CE

out
64. Un câble est à un potentiel V; on constate qu au
?
I/

d’un temps lil est tombé às un potentiel


. V', { par suite de ses
AS

déperditions : au bout de quel temps L' le potentiel sera-t-il.


‘ |
devenu Yo
2
UI

Un càble chargé perd ons des fracti e


-
égales x de sa cnTet
le
r

cl
Eu

. | “el. av: nc
dans des intervalles de temps égaux. Le potentiel, ayant (0
BC

T x si
subi une chute de V au, bout de la premiere seconde, a pris
rt ‘
Y
332 LIVRE UT, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISYE.

AR
une valeur V,= V —VVz:0nen .
: Il:
déduit »,

IBR
V
D.
V—V,
À la fin de la deuxième seco
nde, le potentiel sera

YL
Vo V,— Vi = VV, (7) _ V2? — "(+)"

SIT
Au bout des temps £’ et
4”, il scra

CV vtr)
ER
NIV

el
LU

log " 8 ——
lo D
Y"
lt — __Y, L"— V.
| l
-F
pe V;
] œ V,
8
?
RA

d’où
| loc v"
NT

£"— e! © V — t! log2 .
V! ’ V!
log v log T
CE

65. Calculer la résislance


intérieure d ‘un électrolyte,
lequel une des électrodes dans
est Conslituée par un fil
I/

diamèt re alors que la seconde électrode de o°",5 de


est un
cylindre con-
Cenlrique, mesurant Sem
IAS

de diamètre; le liquide
est du sulfate de Cuivre à électrolyser
(CuO, SO: + 45 HO) et
il forme un
Cylindre annulaire de 10%
de hauteur.
U

IL s’agit de’ calculer Ja résistance


entre deux cylindres Conc x d’un milieu compris
entriques de rayons
BC

Soit C la capacité électros


tatique d’un
R, et R; 0!
conducteur de cette
Y
CHAPITRE HI]. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 333

AR
forme, de conductibilité spécifique c; nous aurons

R
(7 ter) æC— Le

LIB
Mais

C— —" © (48, Ch. I, Liv. IL).


2 lo
SRR

Y
Donc |

SIT
_ log
PF onc ER
par unité de longueur, et, pour une longueur À,
NIV

R
h log! R
TL —=
2RC
LU

, T ,

Les Tables nous donnent pour = une valeur de


RA

— 190$, 1
19,10 X 10° C.G.S.

par centimètre.
NT

x — Shohms, 28 .
CE

66. Une pile de 50 éléments Daniell, montés en série, aie


mente un circuit formé de ho" de câble, ayant une résisla! 1e
deo,0020ohm par mètre courantet de 30°® de fil de fer deo | 70?
I/

de diamètre; combien de calories seront dégagées en une nu


‘rule dans ce fil?
AS

50 X 1 07 ;
L’intensité I du courant est égale à 755 0,08 +7
. 7 # D

calculer du fil de fer.


en appelant r la résistance à
UI

Mais |
BC

r— 30 x 9,636 x 10° — 0,147 x 10°C.G.S.—0, 147 ohm.


0,001963
29
33/4 LIVRE TI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
Donc

I bo X 1, 07
EE 0,51
900 X1,35+0 08-0517 »71 ampèr

RA
père.

L'énergie
disponible dans le fil est égale 2
à ==
EL RE Ci

LIB
kilogrammètres et le nombre de
9,81 79,81
calories correspondantes est,
par seconde,

___RI __

Y
(S) RE 0,147 X 0,711
9,S1X 425 7 4169,25 — 4169, 25

SIT
el, Ch une minute,
ER
0, 147 X 0,711 x Go
|69,25 — 0,001 calorie — 1,5 calorie-gramme.
NIV

Ou serait arrivé au même résultat en caleulantla différence


de potentiel e entre 1es deux extrémités du fil de fer:
l'énergie
LU

disponible est égale à (8 bis).


RA

67. Un courant constant traverse un fil de platine résitant


dont on fait progressivement augmenter la longgueuri 7 e
est l'influence de cet allongement sur la température du fi
NT

le courant est maëntenu constant?


CE

On voit sans peine que

Q—AW—APRE== ls DCO;
I/

dus cette équation, R est Ia résistance du fil, Z sa ME rée


IAS

sa section, D sa densité, C sa chaleur spécifique, , ie par


de l'expérience en secondes et 8 la température
PE erire
le passage du courant d'intensité I; on peut encorc €
U

l
AIR4é— Al? = = (sDC6,
BC
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE.

Y
335
en désignant par c la conductibilité spécifique du platine:

AR
il
vient, Loutes réductions faites, |

Lt .3

R
ÿ — AI? SR 7°
s'D Cc

LIB
L’influcnce de la longueur cst donc nulle, lorsque l’inten-
sité du courant reste constante et lorsque l’on peut négliger
le refroidissement par la conductibilité des attaches et le
rayonnement extérieur.

Y
SIT
68. Un courant de 1,5 ampère est lancé dans un Jil de pla-
line de galvanocautère, de o°",1 de diamètre, pendant une se-
conde; quel est l’accroissemert de température subi par ce
ER
Jil, S'il n'éprouve aucune déperdition ni par sa surface, ni
par ses extrémités ?
NIV

CS
0 — AI? ED

Rappelons-nous, pour rendre cette équation homogène,


LU

que, si l’on prend le centimètre pour unité de longueur, le


poids du fil est exprimé en grammes, et le calorique gagné
est mesuré par des calories-gramme; pour passer aux calo-
RA

ries, le résultat est donc à multiplier par 1000. L'énergie scra


. énoncée en kilogrammètres et l’on divisera par 9,81 le pro-
duit des ampères par la résistance exprimée en ohms.
T
EN

——— 9

ÿ== 1000 1,5 I ] 1093".


425 9,81 ——— ? 500824 X 11,14 X 10
0,0079 X21,4
/C

On n'éprouve de difficulté dans les applications de ce genre


que pour transformer les unités : il importe d'observer que c,
qui est donné dans les Tables en fonction des unités C.G.5,
I

à dû être multiplié par 10° pour ètre exprimé en ohms et


AS

l'on à écrit
5
11,141 X1075X X 10°.,
10°=11,14
UI

Ilest quelquefois plus avantageux de réduire les unités en


mesures absolues. L’excreice suivant est traité de la sorte.
BC
336 LIVRE.lL. — ÉLECTRICITÉ ET MAGXNÉTISME,

Y
69. Une amorce explosive en platine, de o®,3 de long

AR
ot%,005 de diamètre, a une résistance de o,14 ohm et il faut
" . PRE : ?

qu’elle atteigne 700° pour provoquer une détonation; quel”


temps x. sera. nécessaire
$ 12
pour , qu'un
? .
courant à
de 0,5 ampères

IBR
produise la mise du feu?

APRæ=—7!/sDCe.

L
En unités C.G.S., nous aurons

ITY
I ==0,05; R—=0,14 X10°==14 x 107;

exprimons {sD en grammes, donc ZsDC@ en calories-

RS
gramme, ct rapportons À aux crgs par caloric-gramme.
TE? . -
0,09 X14 X107x
IVE
= 4,16 X 107X 0,0000196 X 21,45 X 0,3 X 0,0324X 700,
æ = 05,30.
UN

10. Un fil de fer de o°%,o4 de diamètre est maintenu au rouge


blanc, soit à 1000°, par un courant de 18 ampères; quel est le
pouvoir émissif I du fer incandescent?
AL

La permanence du régime permet d’égaler la chaleur du


TR

courant à la perte de calorique dans l'air.


Pour un excès & de température, nous aurons
N

rad. let.
Q—APRI—
CE

H est en réalité le coefficient de conductibilité extér ie


jeure;
somme des cffets de rayonnement, de conductibilité ettde
convection : on ne saurait séparer ces trois facteurs. Ce |
I/

équation peut s’écrire


AS

AP =u =AR > —=rdiHe


C 4
UI

ou

n — {Ar
BC
CHAPITRE III. —
ÉLECTROCINÉTIQUE.

Y
337
L'influence de la longueur
est donc nulle, quand l'intens

AR
du courant est donnée (:); ité
exprimons les grandeurs en
tôs C.G.S, nous aurons uni-

W= -

R
——— ———
12 LS
4,16 X 1017x 10,38 X 107%
TR ——
=;

LIB

,7°.0,04 X 1000
. 12,90 …
IOX 10,38060.5R1071 = 030048.
Ce coefficient absolu est Tapporlé

ITY
au centimètre carré ct il
est exprimé en calories-gramme:
on aurait 01,048 par mètre
Carré.

S
T1. Un coupe-circuit de sure ER
té, en métal J'usible, doit in-
lterrompre le courant dès qu’i
l atteint 20 ampères; quel
mètre lui donnera-t-on? dia-
NIV

Soient T la température de
fusion et y la chaleur latente
fusion du métal; on écrira de
que la chaleur du courant
à la chaleur perdue par émis est égale
sion vers l'extéricur, aug
mentée
LU

du calorique de fusion. Sup


posons que le fil Soit plon
un milicu à zéro ct que la gé dans
température soit T. On pose
adoptant les notations des , en
exercices précédents,
RA

0 mn Ad?
AP= R
7«4ITIT TT IDy
ou
NT

|
Al
u
Tr
r TZ 0.
= 7 il + 4 [D /).
CC —
CE

hi.
équation de laquelle on tire
la valeur du diamètre d;
éviter les termes du quatri pour
ème degré, on néglige géné
rale-
I/

ment lc dernier terme du


second membre et l’on dét
d par une équation de la form ermine
e
AS

I=K«?.
1j
UI

(*) Cette condition cest évid


emment imposée : ce résultat
la solution de l'exercice GG. est conforme à
BC

W.
22
338 LIYRE I. — ÉLECTRICITÉET MAGNÉTISUE.

-Mais il faut reconnaître que le refroidissement par les at-

Y
taches exerce une grande influence, de telle sorte qu’en

AR
réalité les électriciens préfèrent se laisser guider par Fex-
périence que par un calcul incomplet (!).

IBR
72. Un fil de platine, traversé par un courant, est engagé
dans le réservoir d’un thermomètre à mercure, qui marque
des excès de température &,, &, ete, aux temps to, ti et ts; dé-

YL
duire de cette observation la quantité de chaleur Q dégagée
par seconde dans le fil, sachant que ti— to—t:— th.

SIT
Si l’on désigne par IL le cocfficient de conductibilité exté-
ricure du thermomètre, qu'il est facile de mesurer, on peut
écrire que la perte de chaleur subie dans un intervalle de
ER
temps dt est Ile dt, pour un excès €.
Soit M le poids en eau de l'appareil;
NIV

(Q—He)d= Mode,

dt = M de_
Q— Ile”
LU

__ M, , Q — Je,
li — Lo = — ji log Os"

M 1 Q — He.
RA

Lu = 2h to)== — y; 108 Q — Ils

d'où
NT

Q— Ie QE)
Q—ILe, \Q-- Mec
ct
Ie, )*. |
CE

(Q — Ils) (Q — He) =(Q —


Il vient enfin
I/

€ (Er — €0) .
Q=I
2€ —(£0-+ €2)
AS

. 4 > pa vérifié
C'est par un procédé analogue que Poggendorf :
l'exactitude de la loi de Joule. A
UI

. t
co de longueur don .
Is de plomb dec®3
(*) Les coupe-circuits sont des fi
27 Par ampère-
BC

Ja section se calcu le à raison de o"®*,1


CHAPITRE II, — ÉLECTR
OCINÉTIQUE.
73. Deux bobines, 439

Y
formées l'une d'u
l'autre d'un Jil de n Jil de matllechort,
cuivre, de même

AR
sées par le méme longueur, sont tra
Courant; quel doit ver-
mètres de ces Jils, po étre le rapport des
ur que l'augmenta dia-
à leur échauffement tion de résistance
due

R
Par le courant soit
la méme,
Nous connaissons

LIB
déjà la valeur de l'é
duit dans un Lemps chauffement 9 pro-
4, par un Courant d'i
ntensité I :

0=ar #1 (Exercice 66.)

Y
SIT
L'échauffement 0 du
fil de maillechort CSL
St produit dans le donc à celui qui
fil de Cuivre 0, par
dans le même temps le même courant I
£, dans le l'aPport de
ER «

0 Sp'eer dp'C'e!
8 SiDCe — &DCc
IV

Les accroissements
de résistance sont
Tables : ils doivent connus par Îles
être égaux. Appelant
UN

par degré, nous aurons x l'accroissement

0 .
ba
L

ou
RA

s L& 1: Alta!
AP ta
S'D Ce S'D'C'c'
4

ou enfin
NT

A TE
ËD Ce — D Ce?
d'où
CE

CR DCE 44
EU & DÜc ESS 8,9
5,
x 0,095: < 63.18
d
x o,0
6g89 23 7.85 — 1108,
I/

d'—l12.
AS

Le diamètre du fil de
maillechort sera par suit
plus grand que celui du e 1,19 fois
fil de cuivre; le rapport
S des sections’
UI

gi SCra 1,26.
BC
340 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
74. Quelle condition doit remplir un shunt de galvanomètre
pour que le rapport des résistances du shunt et du galvano-

AR
mètre ne soit pas troublé par l’échauffement produit par le
courant;on supposera que les deux circuits sont en fil de

IBR
cuivre et que le pouvoir mulliplicateur . du shunt est égal
au 5h.

La mème formule nous conduira à la solution de ce pro-

YL
blème, dont l'importance pratique n’échappera pas au lec-
teur : faisons &, D, C et c égaux à &', D’, C' et c’,

SII T
mdpen
12
en

Un] +4
ou
E2) |
1
22
un 2

a
Il faut donc que la densité du courant soit la même dans
ER
les deux branches, c'est-à-dire que l'intensité par unité de
section soit la même (‘).
NIV

Or, dans le cas proposé, l'intensité I du courant dans le


Shunt est 99 fois celle du courant I! dans le galvanomètre.
Par conséquent,
LU
I un
ni] 1

Les sections devraient donc être dans le mème rapport,


RA

ce qui est le plus souvent impraticable: c’est pourquoi l’on


fait fréquemment les dérivations de shuntage en maille-
chort.
NT

Re
15. On veut produire
.
Q calories
y
par seconde dans l’anse
CE

coupante d’un galvanocautère, de résis


..
tance R, àx l’aid
5
e d ’élé-
élé
ments Poggendorff, qu'on montera de la manière la plus
convenable; dire combien il faudra assembler d'éléments el
de quelle manière?
I/
AS

(*) Si les fils n'étaient pas de même nature, on trouverait


UI

TE
a] Jui

7 VaD'C'c
BC
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 341
Formons

Y
y séries
de + éléments : leur résistance totale
ant . : r nus
sera y —> et il faudra quey ==

AR
de Y _R
R, c’est-à-dire que
.

En d'autres termes, la résistance


T .

totale
°

sera 2R et l'in-
"+

R
tensité du courant xE
sera 1 — SR
Il se dégagera le mème

LIB
nombre de calories dans la pile et dans
Ie conducteur, soit
en tout une quantité 2Q.
.
Or la quantité de chaleur dégagée par
ce courant d’inten-
sité I, dans la résistance extérieure R,
est

Y
SIT
z?E?
Q = APR—A ZR

Donc ER
&RJQ
VE
Nous savons donc aussi que
IV

7 = 1 /000
UN

o | R .
r L2

On emploicra xy éléments.
L
RA

76. Deux masses électriques égales et de méme signe pro-


duisent un champ, dans lequel les surfaces de niveau sont
de
révolution; l’une d'elles à sa courbe méridienne formée
NT

de
deux lobes qui se coupent en ün point situé à égale distanc
e
des deux masses; sa capacité électrostatique C est facilem
ent
CE

calculable. Supposons un conducteur Plein de même forme


et
de mêmes dimensions, dont la matière a une résistance spéct-
1 .
Jique =) admettons que les points occupés, par les masses élec-
;
I/

triques soient en communication avec une source au poten-


tiel V et que la surface extérieure soit maintenue au potentiel
AS

Vo: On demande:
1° Quelle sera la résistance R de ce conducteur?
UI

2° Quelle quantité Q d'électricité traversera le conducteur


en une seconde?
BC
342 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
3 Quelle sera la quantité de chaleur sv dégagée

Y
par se-
conde dans le conducteur? (1).

AR
Kirchhoff a démontré qu'un conducteur de forme
ct de na-
ture quelconques peut être remplacé par un

IBR
système de fils
conducteurs; c'est la résistance équivalente
de ces fils que
nous appellerons, par définition, la résistance
du conducteur.
Or nous savons que

YL
| : : .
(7 fer)
RC— Ar

SIT
nous en déduisons

ER
D'autre part, si nous appelons I le flux total d'électricité
Ou l'intensité totale du courant, nous aurons, pour une sC-
NIV

” conde,
V—v,

Q=I= —;
LU

. Enfin, en remarquant qu'une


quantité Q tombe du niveau
V au niveau V,, nous Pou
rrons écrire
RA

AW =AQ(V — Vi).
NT

17. Combien faut-il dépenser


d'énergie pour faire circuler
: UR courant de 100 ampères dans
un conducteur en cuivre de
CE

1000" de longueur et de
0°%,5 de diamètre?

L'électricité est un transmetteur d'énergie dont les services


ne SONT pas gratuits, ainsi que nous pourrons en juger Pal
I/

l'exemple proposé.
.-
AS

La résistance de 1km de fil de cuivre de oc*,5


de diamètre

UI

1 ° : ,. ‘
. (°) Ce problème à CC
vembre 1888, par la Faculté | proposé
. °
aux candidats à la licence, en n0 .
des Scienc es de Paris Le
: nous avons généralisenlicé
la forme de l'énoncé,
BC
CHAPITRE TI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 3143

Y
csl, d’après nos Tables, égale à 0,8 ohm; l'éncr
gic absorbée

AR
est donc

W == X 0,8
100
= 815ken,
9,81

R
LIB
78. Aesurer au calorimètre l'intensité moyenne d’un cou-
rant d'intensité variable.

Y
e_JQ _ JM(T'-T+EK)
F= —
Re Re

SIT
Cette équation, dans laquelle M est le poids en eau du
ca-
lorimètre, du fil et de tous les accessoires de l'expérience,
et
ER
dans laquelle T’ et T sont les températures finale ct initiale,
permet de calculer l'intensité d'un courant d’après la quan-
tité de chaleur abandonnée dans le calorimètre : le terme K
IV

est la correction des pertes par rayonnement, conductibilité


et convection. |
UN

Mais un essai prolongé, ct il faut qu'il le soit, entraîne des


variations notables de la température qui obligent de tenir
compte des variations de la résistance du conducteur.
L

Or
RA

! R=R(1Xx àT).
Donc
JMCT'—T+K)
P—
NT

RG aT)d
ou, plus simplement,
CE

JMAaT 1
r— RG+aT) &’
ou
I/

FR dT

NÉE
AS

Intégrons entre les limites T, et T, :


UI

ni { Pdt= log EE,


Ro ‘ , not 1+ al.
BC
344 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
d’où
Pu |
Be ilog
s ERat,

AR
rJ

IBR
Ce calcul donne le carré de l'intensité moyenne du courant
variable; cette méthode est applicable aux courants alterna-
tifs et, à cet égard, elle est plus recommandable que les pro-
cédés électrolytiques.

YL
EL

19. Quelle est l'énergie d'un condensateur de 10 microfa-

SIT
rads chargé au potentiel de 50 volts?

W — Leyz
ER
2

10
= (109 X 1076) (108 >< 50)!
NIV

= 120 X 10 crgs
125
9,81 107= 12,7 X 107* kilogrammiètres,
LU

car le kilogrammètre vaut 9,81


X 107 crgs.
RA

80. Quelle est la quantité de chaleur dégagée dans un fil


Par la décharge d’un condensateur chargé
de 1000 untlés
NT

électrostatiques C.G.S., la difjérence de potentiel étant de


1 unülé électrostatique? On cæprimera cette charge
€l
celte différence de Potentiel dans le système électromagné-
CE

tique C.G.S. (1).

I
W==_My CSS — —1 NV kilogrammèir» es,
I/

2 2 9,81 X 107
Q—21_AMV
AS

Li 1000 X I
2 9,81X 107 2 425 %& 9,81 X 107
1,19 X 108 calorics.
UI

|
.
(*) Que |
stion posée aux . 4: des Sti es
a ex
BC

de Paris, à Ja Session de noy amens de licence, par la Faculté des


embre 1886. "
me
CHAPITRE NL. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 345

Y
On aurait pu écrire directement

AR
QÆAW
_ E Aw—
FAM
1 VE p— LRO D
1000 KT
1 10 00
X7 1,19 X 107$ calories.

R
Il nous reste à exprimer, en unités électromagnétiques,

LIB
la charge et le potentiel électrostatique. Mais nous avons
démontré (p. 259) que |

Y
Sp 3 x ot,
g E

SIT
les majuscules se rapportant aux unités électromagné-
tiques. L'unité Q de quantité électromagnétique étant
3 x 10!° fois plus grande que l'unité électrostatique, nous
ER
diviserons les 1000 unités par 3 xiot°; par conséquent,
1000 unités électrostatiques de quantité — EVETS unités élec-
IV

tromagnétiques de quantité.
Enfin, par les mêmes considérations, 1 unité électrosta-
UN

tique de potentiel — 3 x 10!° unités électromagnétiques de


potentiel.
L
RA

81. On veut transporter à 100" de distance une force


de 100 chevaux avec une perte d'au plus 20 pour 100;
calculer la résistance du conducteur d ’après ces données, en
NT

négligeant la résistance de la source, dont la force électro-


motrice sera supposée de 500 volts.
CE

EI
id

GC —
9,81”
[— 9,81 X & 9,81 X 7500
145,15 ampères.
I/

E 500
AS

La perte étant limitée à 20 pour 100 ne pourra dépasser


20 chevaux, soient 1500k par seconde; il faut donc que
UI
BC
346 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
d’où

AR
1500 X 9,81
R = Ar Re = 0,68 ohm.
147,10

IBR
La résistance kilométrique sera, par suite, égale à

6$Soo microhms.

YL
Le conducteur aurait 2841 de section. En doublant les volts.
: on réduirait lPintensité du courant à 73,57 ampères et la ré-
sistance pourrait atteindre 2,72 ohms. L'avantage des hauts

SIT
potentiels est évident.

82. Quelle est la force électromotrice d'un


ER couple thermo-
électrique cuivre-fer, les soudures étant maintenues à 0
et 1)0°.
NIV

Les Tables de Matthiesen-Everett nous donnent :

Cu.................... — 136 —0,954


LU

Fe........,,,..... os. —173


+ 4,871
4
Cu-Fe ...... esse 1598 — 5,824

La force électromotrice par degré est par conséquent


RA

1598 — 5,82 x 75 —1161,5 unités C.G.S.


NT

= 11,615 microvolts.

Le courant va du fer au cuivre, à travers la soudure la plus


chaude.
CE

Le point neutre est facile à déterminer :

1998 — 5,824 — 0,
I/

L— 274.
AS

83. Calculer la valeur absolue de l'effet Peltier dans ur


Couple fer-sine, pour une température
UI

de 15°.

vo nr
BC
: CHAPITRE HI, — ÉLECTROCINÉTIQUE, 345

Y
Cette formule suppose toutes les grandeurs évaluées en
unités absolucs.

AR
T — 988,

: La Table d'Everett donnée ci-dessus nous fait connaitre la

R
force électromotrice par degré de différence, quand la tempé-

LIB
rature moyenne est 4 :

Fe............ —1734 + 4,834


Zn............ — 9234 — 2,4ot
Fe-Zn......... . 1900 +7,27 = —1391

Y
SIT
C est la valeur de a en unités C.G.S.

Par suite, ER
— 288 1391— 0%!,0095
=: 9 99:
IV

Ce chiffre serait un peu trop fort, à en croire les expériences


, .
de M. Bellati, lequel avait. trouvé , une valeur de dE .
TT plus faible
UN

que celle que nous avons calculée d’après la Table.


L

84. Une soudure bismutlh et cuivre, que traverse un courant


RA

de 220 milli-ampères, est entourée d’eau à séro; au bout de


vingt minutes, on constate qu’il s’est formé un glaçon de 15
autour de la soudure. On demande de calculer la chute de
NT

potentiel e en volts au contact du bismuth et du cuivre à séro


dans les conditions de cette expérience.
En vertu de l'effet Pelticr, il se produit à la soudure une
CE

absorption de calorique équivalente à la dépense d’énergic


nécessaire pour élever une quantité d'électricité L£ au niveau
e; nous avons donc
I/

Jiw=el,
d'où
AS

Js
=
Or,
UI

— 0,15 X So calorics-grammes,
L — 1200 secondes.
BC


5" DANHD NS ÉLUCTRIGUIÉ ET MAGNÉTISUE.
l'ours tronver een volts, il faudra multiplier Ja force élec-

Y
remet par tot et l'intensité, exprimée en ampères, par

AR
1 ce qui donne


1.1 10 Q
0,19 Fr°° sa — ot,

IBR
19
ju 0,1 10 1: 1200

YL
SIT
ER
NIV

1-0
660 cu
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
319

Y
AR
CHAPITRE IV.

R
LIB
ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE.

Y
Un courant électrique crée autour de lui un véritable champ

SIT
magnétique, jouissant des propriétés d’un champ magnétique
ordinaire; si le courant est rectiligne, les surfaces de niveau
successives sont des plans menés par l'axe du fil et faisant
ER
entre eux des angles égaux; les lignes de force sont des cir-
conférences dont l’axe du courant est le centre commun; en-
fin la force est normale en chaque point au plan passant par
IV

ce point et par le courant, et elle est dirigée vers la gauche


de l'observateur d'Ampère. En se plaçant à l'extrémité par
UN

laquelle entre le courant, c’est-à-dire à l'extrémité positive,


la direction des lignes de force cst celle du mouvement des
aiguilles d’une montre (1). Ces faits ressortede l'expérien
ntce
d'Œrsted.
L

Le champ magnétique d’un courant est défini par un po-


RA

tenticl, c’est-à-dire par une fonction dont les dérivées par-


tielles, par rapport aux axes des coordonnées, représentent
les composantes respectives de la force prises en sens con-
NT

traire. Mais le potentiel du courant en un point n’est pas une


simple fonction des coordonnées; en effet, pour un courant
CE

rectiligne indéfini, cette fonction à une infinité de valeurs


différant les unes des autres d’un multiple de 477, + étant le
travail correspondant à la rotation complète autour de l'axe
du courant d’un pôle égal à l'unité.
I/
AS

(*) Maxwell a formulé une autre règle mnémonique : si l’on imagine


que l'axe d’un tire-bouchon coïncide avec le fil, Ie sens de la rotation qu’il
faut imprimer à lPiastrument pour obtenir un déplacement longitudinal
UI

dans le sens du courant est celui de la rotation d’un pôle magnétique


austral, suivant les lignes de force.
BC
350 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

Le potentiel d’un courant fermé quelconque


en un point A

Y
est donné, à une constante près, par l’angle
solide w sous le-
-quel on voit le contour de ce courant du point

AR
À, multiplié
par l'intensité électromagnétique I du courant
:
QG) V—lo+C.

IBR
Ce potentiel représente, comme pour un
feuillet magné-
tique, le travail nécessaire pour amencr
une masse magné-

YL
tique égale à +71 de l'infini au point À;
si la masse avait
traversé le circuit, on ajouterait à Lw autant
de fois 4rl que
la masse aurait passé de fois de la face positi
ve à la face né-

SIT
gative. La face pôsitive est celle devant laquelle
il faut se
placer pour que le sens du courant Paraisse inverse de celui
des aiguilles d’une montre.
Pour un feuillet
ER
magnétique, terminé au même contour,
dont la puissance d serait égale à I, on aurait même potentiel, .
à la constante près, d’après le théorème de Gauss; cette pro-
NIV

position nous conduit au théorème d'Ampère : « L'acti


on ma-
Snétique d’un courant fermé est égale à celle
d’un feuillet
magnétique de méme Contour, dont la puissance est égale à
l'intensité du courant. » L'expérience montre
LU

d’ailleurs que .
l’acti on réciproque de deux courants fermés est identique à
celle des deux feuillets magnétiques équivalent
s à chacun
d’eux. _-
RA

Le théorème d'Ampère permet d’assimiler un


solénoïde à
un Système magnétique obtenu par la super
position d’un cer-
tain nombre de feuillets Mmagnéliques de même
NT

grandeur,
d'épaisseur égale à la distance e des spires du solén
oïde ct de
densité superficielle « — 2? I étant l'intensité
CE

du courant. Les
surfaces ,en contact de tous ces feuillets s'ann
ulent récipro-
quement, sauf les deux extrêmes, et l’action intérieure
se ré-
duit à celle de deux masses + » placées aux extré
I/

mités. Si le
-Solénoïde à une longueurZ et s’il est formé
de x spires, on
AS

aura donc

2
(2) +
Em S I
I=
2
on

== n1$
Il

= IS,
[l
a
UI

#1 étant le nombre de spires par unité


de longueur.
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET
ÉLECTRODYNAMIQUE. 351
Le moment magnétique du solénoïd
e est dès lors connu :

Y
(3) M=ml= n1-—IS n,1S1.

AR
Un solénoïde se Comporle done comme
un aimant de mo-
ment M=— 21S, dont le milieu et la direction
d’axe coïncide-

R
raient avec le milieu et la direction d’axe du
solénoïde.
MM. Mascart et Joubert ont donné, ainsi

LIB
que nous l'avons
déjà rappelé, le nom de flux de force au
produit F,S de la
force F,, composante du Champ norm
ale à la surface, par
l'étendue $S de cette surface. Le flux
de force à travers une

Y
surface plane est proportionnel à l'int
ensité du champ, à
l'étendue de la surface et au cosinus

SIT
de l'angle que font les
lignes de force avec la normale à la surfa
ce : nous le repré-
SCnterons par la lettre Q. Le flux de force
est positif quand il
pénètre dans le feuillet par la surface boréa
ER
le ou négative.
Le flux qui traverse la surface S est égal
à
&nSo—4nrn, IS.
IV

De même que pour les feuillets magnétiques, l'énergie


UN

d’un courant fermé dans un champ est égale au produit changé


de signe de l'intensité du courant par le flux de force qui pé-
nèêtre par la face négative du contour :
L

(4) W==—I0.
RA

Au lieu de la marche Synthétique que nous venons desuivr


e
dans l'exposé qui précède, en eût pu procéder par voic
d’a-
NT

nalyse. |
Les expériences de Biot et Savart ont établi que l’action
magnétique d’un courant sur un pôle est en raison inverse
CE

de la distance du courantau pôle. Laplace en a déduit la loi


élémentaire qui porte son nom : la force df, exercée par un
élément de longueur ds sur un pôle » placé à une distance r,
I/

quand cet élément est traversé par un courant d'intensité Ï,


æ étant l'angle de l’élément avec la droite qui joint le pôle à
AS

son centre, cst donnée par l'équation

G) gp = "se,
ml dssine
UI
BC
352 . LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
nm
: En remarquant -

Y
.
que; est l'action 2,
magnétique
F de la

AR
masse 7» au point occupé par l'él
ément de Courant, on trouve
encore

(5 bis)

IBR
: df== FI ds sine = I «S,
Z étant la surface du parallélogra
mme construit sur l'élément
et la force F.

YL
Dans un champ magnétique, F est
l'intensité du champ et
l'on peut dire que l’action exercée
Sur un élément de courant
est égale au produit de l'intensité
du courant par l'aire du

SIT
Parallélogramme construit sur
l'élément et sur l'intensité
du champ (1).
En partant de quelques principe
s établis sur l'observation
ER
des faits, Ampère a déterminé de
même l’action de deux élé-
ments de courant.
Deux éléments de Courant ds et ds’,
NIV

traversés par des cou-


rants d'intensité I et I’ (en unité
s électromagnétiques), s’at-
tirent ouse Fépoussent, suivant
la ligne qui joint leurs centres
avec une force df égale à
|
LU

(6) df — IL’ ds ds! (2cosw — 3cos


2 8 cos£'),
RA

r étant la distance des centres des


éléments, w l’angle que
forment entre eux ces deux élém
ents, 8 et 0! les angles qu'ils.
form
NT

ent l’un avec la droit


e qui joint leurs milieux et l’autre
avec son prolongement (Sig 79)
(); f est exprimé en dynes.
——
CE

(*) L’intensité I du courant est


exprimée ici en unités électromag
tiques dont l’ampère est le +5 : né-
Sauf indication contraire, toutes
deurs seront toujours rapportées les gran-
à ce Système.
I/

(*) L’équation classique est


AS

| rit À. 6 ,

df = FT (cosu — Ÿ c050 cos0');


mais, dans cette formule, les inten
sités £ ct i se rapportent aux unité
UI

. s élec-
trodÿnamiques; or on Sait. que rt =?
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉ
TISYE ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
333

Y
En appliquant cette formul
e aux cas particuliers que
rencontre dans la pratique l’on

AR
, on calcule sans peine l’ac
Cciproque de deux Courants tion r'é-
de forme géométrique et de
posi-

R
Fig. 79.
4

Y LIB
SIT
ER
tion donnée : ainsi l’action d’un.
courant rectiligne indéfini
Sur un courant de longueur
L, placé parallèlement au pre-
mier, à une distance d, se trou
ve par la formule
IV

: 214
UN

(7)
— d °

Si les courants Sont


croisés, le courant mobile sera
sollicité
par une force perpendiculaire à sa
L

direction égale à
RA

(8) f=oll (3 sno+….),


NT

w étant l'angle des conducteurs : en rempl


açant dans cette
formule w par D on trouve l’action de deux
courants perpen-
CE

diculaires
U
(9) an(sLe %)=en u 1 L
(ii 2)
I/

Ces formules sont déduites de l'équation d'Ampère : elles


AS

conduisent, comme la méthode synthétique exposée ci-des-


sus, à déterminer les conditions d'équivalence d’un élément
de courant et d’un feuillet de même contour
UI

| I= ©.
_W.
BC

23
354 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
L'identité qui existe entre l'ac
tion mutuelle des courants et

Y
celle des systèmes mag nétiques corrélatifs a per
mis.de for-.

AR
mer un seul chapitre de
l'électromagnétisme et de
dynamique, et elle a singul l’électro-
ièrement facilité la solution
problèmes qui se présenten des
t dans les applications.

IBR
LI est très important de savoir
évaluer le travail correspon-
dant au déplacement
d'un circuit fermé dans
Magnétique. un champ
Si un circuit fermé, traversé

YL
par un courant I, est placé
dans un champ d'intensité
H, un élément ds du cou
sollicité par une force Ôf rant sera
ayant pour valeur

SIT
Of= IH ds sin(H ds),
et la résultante de cette
force sera normale au pla
ER
(Jig. 80). Supposons que ds n (Has)
passe de la position AB à la
po-
NIV

Fig. 80.
LU
RA

sition A'B! infiniment


voisine, le chemin par
et appelons 4 Ia surfac couru étant dl,
e du parallélogramme
NT

la projection de d£ sur ds. dt; Soit do


un plan normal à H;
Courants et des feuillet l’analogie des
s NOUS permet d'écri
re
CE

d& — IH do] dQ,


dQ étant la variation
du flux de force qui
du courant, et il vie traverse la surface
I/

nt

(to)
AS

S=IQ@—Q).
Ainsi le travail est égal au Prod
UI

MaSnélique du cou uit de l'intensité électro-


rant Par la différenc
e des Jlux de force
. 2 — Q,.
BC

CITAPITRE IV. — ÉLECTR


OMAGNÉTISME ET ÉLECTR
ODYNAMIQUE. 355

Y
Si l’on convient de
dire positifle flux Cou
se déplaçant vers la pé par ün élément

AR
gauche d’un observate
la direction du cha ur qui regarde dans
mp, on Pourra modifi
éorème et l'on dir er l'énoncé de ce
a que le travail est
l'intensité du couran égal au produit de

R
t par le Jlux coupé
du circuit (1). Par le contour
oo

LIB
Un système abandonn
é à lui-même tend
l'énergie qu'il possèd à épuiser toute
e; ses positions d'équi
où l'énergie passe lib re sont celles
par un Minimum, ct
manière que la val il s'oriente de

Y
eur de Q tende ver
Ainsi, dans tous les s un maximum.
déplacements relatifs

SIT
des solénoïdes et des des Courants,
aimants, les déplaceme
SpPontanément sont tels nts produits
que les flux de force se
€n s’ajoutant, le flux sSuperposent
de force résultant dev
ER
muni. Un conducteur cir enant ainsi maxi-
culaire mobile sera en équ
lorsque le flux de force ilibre stable
qui traverscra sa face nég
maximum, c’est-à-dire que ative scra
, sous l'influence de ]a
IV

placera Perpendiculaire Ter re, il se


ment à l'aiguille d'inclinaiso
rant marchant de l’est à l’o n, le cou-
UN

uest dans la partie inféri


De mê me, sous l’action de son pro
cur e. |
preflux, un circuit ten-
dra à présenter la plus gra
nde surface possible; un fil
affecte donc la forme circul flexible
aire. On explique par les mê
L

considérations les attractio mes


ns des courants parallèles.
RA

En enroulant un fil en hél


ice autour d’un barreau de
doux et en le faisant traver fer
ser par un Courant, on obtient un
aimant temporaire qu'on appell
e un éectro-aimant - le sens
NT

de l’aimantation est celui des lig


nes de force dans la bobine,
et le pôle nord est à la gauche
du courant.
Le caleul des propriétés des éle
CE

ctro-aimants n’est point


encore possible.
Toutefois on à démontré que la force
magnétomotrice qui
timante est égale à 4rnl, » étant le
nombre de tours de
I/

hélice; d’autre part, l'intensi


té du champ dans le solénoïde
AS

(*) Dans un champ uniforme, II représente


le nombre de lignes de force
de Faraday par unité de surface, ct le travail, G — IN ds, est
mesuré par
UI

l'accroissement II de du nombre de lignes de force


embrassées dans le cir-
cuit pendant son déplacement. Cette considératio
n cst aussi très utile dans
les applications. °
BC
856 . LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
est donné par le produit 4rn.I, lorsque

Y
x, représente le
nombre de tours par unité de longueur.

AR
L’aimantation du cylindre de fer est unifo
rme comme le
champ intérieur de la bobine, et elle est égale
à K4rz,l, K
étant le coefficient de susceptibilité du fer

IBR
doux : le flux d’in-
duction pour une section S est égal à u4rn
,1S,en appelant
L. le coefficient de perméabilité.
La force portante d'un électro est, d’après M. Bidwell,

YL
exprimée par la relation

(11) (er +HL)S,

SIT
dans laquelle IL, est l'intensité d’aimantation
en unités C.G.S.,
H l'intensité du champ dans la bobine,
et S la section de l’ai-
mant en centimètres carrés; o est donné en
grammes.
ER
Les propriétés électromagnétiques ct
électrodynamiques
des circuits donnent lieu à des obser
vations rapides, des-
quelles on déduit les intensités des Coura
NIV

nts en unités abso-


lues C.G.S.; les instruments construits sur ce principe sont
les boussoles des sinus et des tangentes
et les électrodyna-
momètres. Les boussoles des langentes
donnent l'intensité I
LU

par la formule
RA

dans laquelle R est le rayon moyen des


spires, H l'intensité
horizontale en unités C.G.S. et ñ le nombre de tours de fil.
NT

Pour une boussole des sinus, on écrirait

I — G sino,
CE

G étant l'intensité du champ du courant pour l'unité de cou-


rant, eto l’angle dont il a fallu tourner
le cadre. Enfin, pour
l’électrodynamomètre de Weber, à
I/

Suspension unifilaire, dont .


Ja bobine mobile a une surface S, on aura, quand
la torsion
AS

est ©, : | .
ITGS—Co ou IT=Ko
UI

ou, dans le cas d'égalité des deux


courants,
(12) PK,
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE. 357

Y
K étant la constante galvanométrique de
l'instrument. Si la
Suspension élait bifilaire, on remplacerait o

AR
par sine.
Nous avons supposé jusqu'ici qu’on maint
enait le cadre .
mobile dans sa position primitive par une torsio
n © qui équi-
librait le couple de l’action réciproque de

R
Ja bobine mobile
et de la bobine fixe. .

LIB
Le plus souvent, on mesure la déviation
o que prend la bo-
bine mobile, sans modifier la torsion : dans
ce cas, le champ
extérieur intervient dans la condition
d'équilibre et l’on a
alors, si la suspension est Dbifilaire,

Y
SIT
IT'GS coso —{C + HT'S) sino;

en intervertissantle sens du courant, on obser


ve une seconde
déviation o/, parce que l’action de la Terre a
ER
changé de signe,
sans que l’action électrodynamique ait été modif
iée : par éli-
mination de HI'S on obtient finalement une
formule de la
forme
IV

Il'— À (ang + tango!)


UN

ou |
F— = (tango + tango’).
L
RA

APPLICATIONS.
NT

1. Une bobine circulaire, formée de n —100 spires, de 10°"


de rayon, longue de 20°, est traversée par un courant de :
9 ampères : calculer l'intensité du champ magnétique à l'ex-
CE

trémité de son axe. | |


Cette bobine équivaut à un aimant solénoïdal de même.
forme, et l’on peut remplacer chaque spire par un feuillet :
I/

l'action du système sur un point extérieur au cylindre se ré-


AS

duit à celle de deux couches égales et de signes contraires


répandues uniformément sur les bases, dont la densité su-
perficieile serait o— 2.1, 7, étant le nombre de tours par
UI

an
unité de longueur : r; = 7:
BC
398 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Mais

Y
H= 5(© — ') (théorème
de Gauss),

AR
& et’ étant les angles soli
des sous lesquels on voit
considéré les du point :
cercles extrêmes du Solénoïde:; dans le

IBR
proposé, Cas
|
.
DIR et l
ar (1 }

YL
Nous trouyons donc

H = L ".
»,127 F E
= XOo,5Xor 20

SIT
FT P+R: 2
.
Vÿ5oo
L .

en tenant compte de ce \

que 5 ampères valent 0,5


tensité : tous calculs unités d’in-
ER
faits, nous trouvons

H = 14 unités -C.G.S.
NIV

2. Quelle eût été l'intensi


té du Champ au milieu de
de la bobine du Précéd l'axe
ent exercice?
LU

Posons H — G(w — w/)


comme ci-dessus.
Or, soit w, l'angle solide
Sur lequel on voit les bas
RA

centre; l’angle w!' sera es du


éga l à 4r — 61; d’où

HE o(47—90,)
NT

cl 4x —4r D — 2
CE

une
V7+
l
= GcÂT
I/

VE ZAR:

/
AS

= &rn: I Van

=ÂTXEXO0,5%
UI

72
+ 400
400
— 22 unités C.G.S.
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE. 359
Si la bobine avait une longueur infini

Y
e ou du moins très
grande, on aurait çu

AR
H=— 47,1 — 31,42.

R
LIB
. 8. Un courant circulaire mobile autour
d’un axe vertical
s’est orienté sous l'action de la Terre
en un lieu où l'intensité
horisontale I est. égale à o, 192 unités C.G.S.;
le rayon du
Courant est de 1", et l’intensité du courant égale 1 ampère.

Y
On propose de calculer l'intensité W' du champ au
centre

SIT
même du courant circulaire.
|

Les flux de force se sont superposés dans l'orientation


du
courant; les intensités s’ajoutent donc au centre.
ER
Quelle est la force exercée au centre du cercle sur l’unité
de pôle?
IV

Fig. 8r.
L UN
RA
NT

Cherchons le potentiel en un point A, situé sur l'axe du


cercle OM (/ig. 8r) :
CE

(1) V=Iw+cC,
I/

| = 2R(1—C0S0)—27 CR)
. a t
AS

Var (:
Ver
x)"

H— a 1 rR? _ 215.
UI

de (@+R} (+R)
BC
360 LIVRE HT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Au centre O,

Y
m— 271 _2rxo,1:
= = 55

AR
— —0,0068.

L’inténsité totale du cha


mp en O est par conséquen

IBR
-à 0,192 + 0,0063 — 0,1983 t égale
unités C.G.S

YL
k. Dans l'expérience clas
sique de Gauss, on peut rem
l’aïmant fixe Par un solé placer
noïde AB, traversé Par
et l’on détermine Y par l'ob un courant,
servation de la déviation

SIT
aiguille mobile, in o d’une
finiment petite, placée en C,
culaire élevée au milieu sur. la Perpendi-
de { ‘aimant, dans le méridi
en (fig. 82). ER
Fig, 82.
IV
N“y 2
leu
Î
t

!
1
t
a

1
\

%\ U/\ &
s

4! ; PA
LU

VO i /
\ , ‘t
4 4‘
\ \ 1 ‘
\ \ ri 4
VON
\
\
\
ui : 44 ‘ !
& 1 t /
\ 1 ,
RA

\ CS] 1
or
\ \ i 4 \
\ \is \
\ Ya \
$ € T ne 7? Tee —
NT

: \ /
UN,
1 *
1 À
! 4
1.
CE

'
« S

A une distance d des pôl


es du solénoïde égale à 25%,
I/

observé une déviation on a


® de 10°12!, l'intensité
de 2 ampéres; le solénoid du courant étant
e est formé de 250
AS

est de 5cn ey ÿ] mesure spires, son diamètre


35cm de longueur. Cal
Ces données. culer H d’après
.
UI

Cherchons d'abord à dét


erminer la masse polair
e » d’un
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE. 361
aimant équivalent au solénoïde AB :

Y
AR
(2) m = = HO X IDE 8 og,

R
Soit m! la quantité de magnétisme des pôles
de l'aiguille

LIB
mobile : l’action mutuelle des pôles en prése
nce est

f 2 mm os 2mm! mnvl
gg COSA = — —
d? — — —,
dd o2d

Y
d3

SIT
D'autre part,
| f ml
tango = —— ER
Il vient donc

ml
IV

1 28,04 x 35 I
dd tango p + tangio®12'
(
UN

— + à

— 25,04 7 35 - = 0,192 unités C.G.S.


+ tangio°12
(931)°
L
RA

3. Un solénoïde, formé de 200 spires de 4°" de diamètre, est


suspendu par un fil d'argent dont le couple de torsion, éva-
NT

lué en unités C.G.S., est égal à 16,13; sa longueur est de 15°»


et l'intensité horizontale du champ magnétique terrestre est
CE

de 0,192 unités C.G.S. Dans la position d'équilibre, l'axe du


solénoïdé est perpendiculaire au méridien; on y fait passer
un courant d’intensitéT ct l’on observe par la méthode de
Pog gendor ff une déviation o de 205!, Calculer la valeur de 1
I/

d’après ces données.


AS

Le moment magnétique du solénoïde est »1S; on a donc


UI

(3) HIS coso = Cl 0,


BC
362 LIVRE TL.+— ÉLECTRICITÉ ET
MAGNÉTISUE,
et l’on en déduit

Y
AR
. Cir o
HS >180 css
16,13 X15 x 3,1416

IBR
2,83
7 0,192 X 200 x 12,97 X
180 cos 205
—0,0247 unités C.G.S.
— 0,247 ampère.

YL
6. On introduit, dans un champ
d'intensité K', un Conducteur reclil Magnétique uniforme,

SIT
igne de longueur 1 — acm,
traversé par un courant
de 10 ampères, et on le
une direction Perpendicula dispose dans
ire à celle des lignes
champ : on constate que de force du
ER
Ce conducteur est soumis
° Î de 180 dynes. On à une force
demande de détermine
Champ considéré. r l'intensité du
NIV

è
Le conducteur est Soumis
à l’action du‘Champ magnétique
terrestre, en même temps qu'à
pose d'étudier. celle du champ qu’on se pro-
La force exercée est
LU

donnée par Ia relation


f= HI.
Or, quelle que
RA

soit
la position du fil con
champ terrestre, on Peu ducteur dans le
t considérer cette action
gligeable: en effet, en prenant l'intensité
comme né-
égale à 0,465, on tro totale de ce champ
NT

uverait que la force


par le courant égale Sup portée de ce chef
CE

0,465 X1%x 0 — 0,9


30 dyne,
I
soit T&s de l'effort A |
mesuré. N’en te nons donc pas comp
te, et
posons
I/

H — L= 180
TX 3 — 90 unités C.G
AS

.S.,
à 4 unité près.
On trouve sans diffic
UI

ulté la direction perp


celle des lignes de endiculaire à
force, attendu que,
l’action doit êtr dans ‘cette direction,
e maximum.
BC

oo

CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAM
IQUE. 363

Y
, 7. Calculer l'intensité moyenne du champ
à l’intérieur

AR
d’une bobine annulaire, en forme detore, de rayon
R, a étant
le rayon de la section circulaire, et n le nombre
des spires
comprises entre deux plans méridiens qui font entre

R
eux un
angle égal à l'unité; le courant a une intensité
I.

LIB
Décomposons ce système en une série de solénoïdes
élé-
mentaires, Comprenant un même nombre de courant
s de
même intensité I, mais de longueurs différentes; soit x
leur

ITY
rayon. La distance des spires successives scra égale à Tr et
-
e.
LU PF + T

. 1
,. De ve nl
l'intensité magnéti que du filet correspondant scra ra
Pour une section S, le flux a pour valeur
RS
IVE
ds
érnl [ ©.

Calculons IE entre les limites R — «& et R + a;il vient


UN

& ya a R+a
+ Se f Jde_ [Va
ps
R-s,,
L

R—a æ R—a æ R—a æ


RA

L'intégrale proposée, mise sous la forme

d—(R—zx} dx,
NT

Ya —(R— zx)
peut être décomposée en trois autres :
CE

ef
‘ dx
I/

2x) dx
(R—
+]
IAS

ls
R dx |

Ï
U

Pour intégrer
Ï ière expression,
la première ex Ï posons 3=—;=? d’où
BC
364 LIVRE TI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISU
E.

Y
dz =— dx .
x: ° Ce qui donne

AR
— P
R?) r=

IBR
Er2RS—
1
ds
TVR à R L

YL
9 2
/ 5
” FR z% R?— à?

=VREZ
de

SIT
ï
a?
_

_
R 2

map (= R— ai
dz:- «a
_ VE &
ER
R2— a?

Ra |
NIV

— | "7 €
- «a

R— à?
Ps —© S(R— a)
= VR— 2 arc cos SR
LU

E &)—R
Tr
= VR —=GE arc cos Re
4 Re
Rx .
RA

Entre les limites


R — 4 et R + a,
nous aurons
NT

VE [are Cos R+ «)(R— à) _ a


ax = VRE— 8,
«.
CE

La seconde intégrale
donne

[Var R— 2
I/

RTE 0
La troisième
AS

R+a
dx

|
UI

«a
R = R— > R+a
=R
— (arc Cos
1— +)
R — 3\2 =rkR.
R— a - 4 Ra.
BC

a
CITAPITRE IV. —

Y
ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE. | 365
Le flux total a donc pour valeur

AR
Q—4r IR — VR—&),

R
et l'intensité moyenne du champ est
égale à

LIB
EH, — fer
a? (R — VR— a).

ITY
8. Calculer le travail nécessaire Pour
faire tourner de 180°
un courant mobile flottant de de La live,
orienté par l'action de
la Terre et placé Perpendiculairement
au méridien ; le champ

RS
terrestre a une intensité horisontal
e I — 0,192, le cercle me-
sure 10% de rayon et l'intensité du coura
nt égale 1 ampère.
IVE
La position d'équi
£
libre correspond au maximum du flux de
force à travers la face négative du circuit
: dans cette posi-
tion, l'énergie
UN

(10) W = — IIIS ;

après retournement du courant, face pour face, nous


avons
L

W'=— HIS.
RA

Le travail dépensé contre les forces électromagnéliques


terrestres est, dans cette opération,
NT

W—W=2HIS —2 x 0,192 x 0,1 x 814,16 —12,06 ergs.


CE

Ce travail est difficilement mesurable; mais on sait que


Weber à indiqué une méthode de détermination de la tan-
gente de l’inclinaison par un procédé de retournement ana
I/

logue, en mesurant au galvanomètre les quantités d'électricité


induites dans ces mouvements des cadres.
IAS

9: Étant donné que la roue de Barlow se meut dans un


champ magnétique
ti uniforme,
for d'intensité
È té XV,Il, pa parallèle à son
U

axe, calculer le travail développé


par tour de roue par un
courant d ’tntensilé I.
BC
366 . LIVRE IN. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
Soient R le rayon de la roue Ct
0 l'angle de deux dents con-
sécutives; on peut

AR
admettre qu’il y ait toujours une dent
contact du mercure. Le flux au
de force Q est égal au prod
de la surface du secteur form uit
é par les laYOns correspondan
ts

IBR
à deux dents consécutives
par l'intensité du champ

j
Q— mr sing

YL
2

Il en résulte que le travail AG


développé dans la rotation 8
est égal à

SIT
(10) AG = 11p Ste,
pour un iour de loue, nous
ER
aurons

G—IIl'S;
NIV

le trav
ail est donc égal à la
sur
le produit IH! de l'intensi face de Ja roue multipliée par
té du courant par l'inte
champ. nsité du
LU

10. Un conducteur tourna


nt de Jam
in se meut autourd
Pôle m; le circuit des un
cend Jusqu'au milieu
RA

demande la valeur de l’aïmant. On


du moment M du
l'apport à l’axe, pou couple de rotation par
r un Courant d'inte
nsité I.
|
NT

Le circuit embrasse dan


s son mouvement le flux total
éMané du pôle et Le
travail électromagné
tour est égal à &rm tique dépensé par
CE

l; il en résulte
que
I — 4rml
7 =2mlI.
9r
I/
AS

: 11. Calculer { ‘attracti


on
exercée par un Jil
Sur un fil de 10% de de 100%" de long
longueur, parallèle
tance du Premier, , situé à 3m de dis
les deux courants -
UI

et de même sen étant égaux à 1 am


s. père |
L’attraction
? ‘ s |
sera sensiblement
.
BC

la même que
{
si le conduc-
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAM

Y
IQUE. 367
teur fixe avait une longueur infin
ie ; nous pourrons donc écrire

AR
2117 2127 2X 0,1 X1I0
(7) f—= dE = g ————0,07dyne (!).

R
LIB
12. Un fil rectiligne AB de on de
longueur est parcouru
Par un courant d’un ampère; il peut
se mouvoir parallèle-
ment à lui-même le long d’un coura
nt rectiligne indéfini xy
(JiZ. 83), auquel il reste perpendiculaire
. Quelle force agit

ITY
Fig. 83.
| A

RS
pe Qi ->

“| B
Î
-#

IVE
KR

æ Dee y

Sur le courant mobile? Le courant ZY & 10


ampères d’inten-
UN

sité et la distance AC = d est de 2%; æy va de gauch


e à droite
et BA est descendant.

| r— an a )
L

(8)
RA

—2X0,1XIX1X I
-=0,1dyne.
NT

Le circuit mobile remontera le courant ÆŸ..

13. Une boussole des tangentes porte 15 tours de fil, dont


CE

la longueur développée est de 1899°"; en un lieu où l’inten-


sité horisontale H — 0,188, on relève une déviation de 45° :
quelle est, en ampères, l'intensité du courant qui a donné
I/

celte déviation ?
RH 30 }
IAS

= tango (1 — 0e .….

(*) L’intensité du courant a été exprimée dans cette formule tn unilés


absolues : nous pourrions
i aous dispenser
i ° de faire
i cette rene
° q asp
rque, qui s’ap-
U

plique du reste à tous les exercices de ce Chapitre, dans csque


sité est rapportée aux ampèrecs.
BC
368
{
- LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
Négligeonsle terme de Correcti
on : si la longueur de l'ai-
_guille est le 35 de R, la corr

AR
ection n'atteindrait pas le io:
même avec une déviation de
45°, On est donc autorisé géné
ralement à ne pas tenir Com -
pte du facteur compris

IBR
parenthèse et il vient dans la

R = 18
— 99
IX 2X3,1416 = 20M,15 :
et

YL
| |
20,1
aXi55x3X 0,18 8
1716 —0,0419 .
0419 unités C.G.S.
2 X 15 X 38,1416 .

SIT
0,419 ampère.

14. On introduit dans le


ER
circuit d’une Pile constant
. voltaniètre au sulfate de e un
Cuivre, muni d’électrodes
ct une boussole des tan de cuivre,
genes; on observe une
Moyenne de 3333! et, dévi atio n
NIV

après une heure d'essai, on


perte de l’électrode soluble constate une
de 0,360 et un sain de
“Déduire de cette expérienc oër, 305.
e l'intensité horisontale I
-

du ma-
&nétisme terrestre : on
LU

sait que KR — 0,233.


2nT
Un ampère-heure dép
ose 18",190 de cuivre.
RA

On pourra égaler Les intensit


és TeSsortant de la double
servalion qui a été fait
e ob-
: il vient donc
NT

]
Z=0,2331I
10 1,190 #8ltange,
©

RTS
CE

eng 0188
: En répétant cet essai
dans les diverses salles
à Charpentes de fer, M. d’un bâtiment
I/

. de l'intensité du Cha Witz a Pu déterminer les variations


mp
démontré que l’'étalonnag magnétique dans les édifices : il a
AS

e des Salvanomètres ord


Point admissible, si on inaires n’est
les déplace.
UI

15. Deux Courants périod


iques sin usoïdaux sont
&à tour dans : les deu dirigés tour
x Cir
.
cuits. d’un éle
BC

,
ctrodynamomètre\
et OR
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE.

Y
369
lit des déviations à et B; puis on lance un des courants
dans

AR
la bobine mobile, :
l’autre dans le circuit fixe, et l’on
une déviation y. observe
Quelle 'est la différence de phase
deux courants? w de ces
| |

R
Les deux courants

LIB
sinusoïdaux Peuvent être représentés
par les équations
|
‘ . Ê
1 = Asinor T°

ITY
l’=Bsin (ax ps).
NS

RS
La bobine mobile tend à tourner sous
l’action d'un couple
Pr'oportionnel à la valeur moyenne
IVE
=1 s
Il dt
if”
> AB sin2r
t
sin 2m
l
F 0 E x v)dt
[ I
T
UN

= x f % [es(ir pe) cou]


T ) 2.
AB
== pe COS),
L

el une déviation 6 est donnée par l'équation


RA

0 = KAB coso.
NT

Pour la première expérience, nous aurons donc

| a = KA?,
CE

Car w—=oet A=H.


La seconde expérience permet d'écrire
I/

B = KB?
IAS

pour Ies mêmes raisons; enfin la troisième donne

7 = KAB cos,
U

_ 7
COSU — EXT”
BC
L]

—"
S

D
.
370 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISUE.

Y
ct

AR
DE
cos’ = À.
ap
Cette ingénieuse méthode a permis

IBR
à M. Ferraris de mesu-
rer les différences de phase et
les retards d’induction produits
dans les transformateurs (1).

YL
16. Dans une bobine cylindrique
de grande longueur, de
6e de rayon exlérieur, comptant
n,—8 spires par unité de lon-

SIT
g'ueur, parcourue par un cour |
ant de 10 ampères, on introdui
un noyau de fer doux dont le t
coefficient de susceptibilité ma-
Snélique est égal à 32, et l'on
demande de calculer le {lu
to-
talQ d’induction Magnétiqu
ER
e qui traverse le barreau.
|
L’intensité du champ inté
rieur d'une bobine de gran
longueur est hrnl (Exercic de
NIV

e 2); l'intensité d’aimantatio


d'un long cylindre parallèl n
e à ce Champ est 4rKn,1
l'induction intérieure égal ; enfi n
e 47 x 4rKn,I— 167? K
Cela posé, Pour une section 2,1.
LU

S, le flux d’induction est

16
K 2,18,
ct Ic flux total
.
RA

Q — IT 2 IS +167 Kn,1S
Arr IS(1+47K)
NT

= Tr XS X1XL8,1(
1+ 47.32)
— 11767 unités C.G.S.
CE

C’est ainsi qu'on peut mesurer


le cocfficient K de suscepti-
bilité et le coefficient B=1+4r
K de perméabilité : le flux
total d’induction Magnétique
qui traverse les spires se déte
r-
I/

mine en ento urant d’une bobine auxiliai


re le milieu de la bo-
bine P'oposée, et en Suppri
mant brusquement un
AS

d'intensité connue dans courant


la bobine Mmagnétisant
,. mR ,
e ; le flux est égal
7, Mn éta nt la quantité d'élec
tricité induite dans
UI

Ô
le cr

(') La différence de phase est appelée


BC

décalage Par quelques électriciens.


CHAPITRE

Y
IV. — ÉLECTROMAGNÉTISUE ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
71
cuit de résistance R formé de
» spires. 11 suffit d’un galvano-

AR
mêtre pour mesurer 72 : la bobi
ne auxiliaire peut n'avoir que
2 Où 3 spires.

R
{7. Un galvanomètre Deprez-d

LIB
’Arsonval est formé d’un
cadre de 5o spires, Présentant chac
une une Surface de 1001;
ce cadre est mobile dans un cham
p uniforme de 20 unités
d'intensité; il pèse 1305", 5 et il est
suspendu par deux fils pa-

ITY
rallèles, longs de 10% et distants
de 0,3. On demande quelle
est, en ampères, l'intensité d’un
courant produisant une dé-
Plalion de 150,

Le moment du couple horizontal C


laire est égal à

RS
de la suspension bifi-
IVE
= = — 7. = 0,293 (Exere. #5, Liv. J, Chap.Iil)
UN

pour une dévialion de go°.


Admettons, d'autre part, que les 5o spire
s du cadre soient
équivalentes à une spire unique de
5o x 100 — 50001; ce rai-
sonnement n’est pas rigoureux, à cause de
L

la présence d’un
Cylindre de fer dans l’intérieur du cadre, mais
nous pouvons
RA

en admettre l’exactitude.
Nous aurons dès lors
NT

HIS coso — Csino


el | L
CE

I — € tango — 0,008 milliampères.


HS u
Cet instrument, extrêmement sensible, a de plus l'avantage
d’être apériodique.
I/

|
IAS

18. Une décharge instantanée, lancée dans le fil d un gal


vanomèêtre balistique, y détermine une impulsion Ô égale
à 35°; or on sait qu'un courant continu de 0,3 ampère pro-
U

duit une déviation « de 39°, el l’on a constaté que la durée


d’une oscillation de l'aiguille, au lieu de l'expérience, est
BC
372 LIVRE HE. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

Y
de 0,98. Quelle est la quantité q d'éle
ctricité qui a traversé

AR
l'appareil?

Le produit du moment d'inertie (1) de l'aiguille par


son

IBR
accélération angulaire AHdo)
st égal au moment du couple ré-
sultant par rapport à l axe de rotation;
nous aurons donc, en
appelant M le moment magnétique de l aiguil

YL
le, G la constante
du galvanomètre employé, etenn dq
4 l'intensité du courant pro-
duit,

SIT
o Ÿ,
DT = MG
attendu que le champ
ER
a une intensité G a, l'accélération
initiale étant 0, il vient
NIV

(Do MG.
Chassée avec cette vitesse 9, l’
aiguille ne s'arrêtera qu'après
avoir épuisé sa force vive en lutta
nt contre l’action terrestre;
LU

le travail dépensé de la sorte


est égal à
è
L(Do?— ML (1 — cosd)— 2
MIT sin? ©
RA

d'où
NI? 2 42 D
= TL = 2 MI sin? =
NT

et "
_2 DH. 91 (DH,
CE

CEST sn 27 G\ NT 0

“Mais nous avons, d'autre Part, en appe


lant I l'intensité du
Courant continu
I/

donnant la déviation
CA
AS

Je unge= Îl
G”>
de plus, si £'est la durée de l'oscillation de l'aiguille, sous
UI

l’action de la Terre,

— 1 / À)
=
BC

Vi
GUAPITRE IV, — ÉLECTROMAGNÉTISME ET. ÉLECTRODYNAMIQUE.

Y
373
Réductions faites, il vient

AR
"N
10
4 = —1=0,084 coulomb.
1 a 71

R
LIB
19. Üne machine à courants allernatifs donne un courant
qui, traversant la bobine mobile et le cadre Jixe d’un
élec-
trodynamomètre, produit une déviation correspondante
à

ITY
29 ampères : peut-on admettre que ce soil l'intensité vraie
de
ce courant?

L’intensité du courant en un temps £ peut être représen-


tée, d’après M. Joubert, par l'équation
RS
IVE
1, L—
— ÀT Sin# TT?
L,

dans laquelle T représente la moitié de la période; la quan-


UN

tité d'électricité débitée pendant la durée de cette demi-


période est

à
T T
À -.,. : € 2À
m — Idt= À SINT
= d—= —.
L

| JT 0 Î F
RA

La valeur moyenne I,, du courant, c'est-à-dire l'intensité


vraie du courant, est dès lors
NT

2A
1 — 7rTl°
me

CE

Or le couple exercé entre les deux bobines de l'instrument


cons À o €
est égal à me SIT
I/

Mais T est très petit, comparativement à la durée d'oscilla-


tion de la bobine, ct en réalité la déviation observée est pro-
IAS

portionnelle à
T o
2
T . L

.CT IL? dt — A[E sin?r ; de.


U

0 ÿ

Pour intégrer cette expression, on se rappellera que


BC
374 MVRE NE, — ÉLECTRICITÉ gr MAGNÉTISME.

Y
oo 2&—Ssin2x
SIN?x dx — > ,

AR
et l'on sera conduit à
1 la valeur
4e |
=
4
— l,
}2

IBR
ls
Q
L'étant l'intensité P'oportio
nnelle à la déviation rel
avons par suite cvée : nous

YL
I À
= V2T
et

SIT
rT

2/2.
l» = cr l= 0,091 — 22,5
ampères.
ER
Un électrodynamomètre,
intercalé dans le circuit
machine à courants alternatifs, d’une
NIV

marque donc un courant


intense, dont il ne faut trop
prendre que les 3. Cette
tion à été donnée Par M. Joubert démonstra-
Machines dont la Self-induction
:
elle n’est applicable qu'aux
LU

est négligeable.
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
CHAPITRE V. — INDUCTION OU INFLUENCE.

Y
37

Gr
R AR
CHAPITRE Y.

LIB
INDUCTION OU INFLUENCE (').

ITY
Tout déplacement relatif d’un conducteur fermé dans un

RS
champ galvanique ou Magnétique, toule variation dans l’in-
tensité du champ et, en général, toute variation du flux de
force embrassé par un circuit y développe un courant induit :
IVE
ce courant est temporaire et sa durée égale celle de la varia-
tion du flux.
Cet énoncé définit les conditions dans Icsquelles naissent
UN

les courants induits; la loi de Lens détermine leur sens :


Tout déplacement d’un circuit fermé dans un champ produit
un courant induit dont l’action magnétique s'oppose au mou-
rement. L Le
L

|
Enfin le théorème de Neumann permet de calculer l’inten-
RA

silé du courant : La force électromotrice d’induction est égale


au travail qu'accomplirait, dans l'unité de temps, le système
magnétique, si l’intensitédu courant dans l'induit était égale
NT

à l’unité, Ce théorème suppose que l'induction reste propor-


tionnelle à la vitesse de déplacement du conducteur dans le
CE

champ.
La force électromotrice d’induetion E est égale, à chaque in-
Stant, à la dérivée a du flux de force magnétique traversant
I/

le circuit par rapport au temps : si la valeur de dQ est posi-


IAS

tive, c’est-à-dire sile flux de force augmente, le déplacement


se fait en obéissant aux forces électromagnétiques et lc tra-
vail de ces forces est positif; le courant induit s’opposera à
U

c ) Le mot anglais induction, qui à pré alu, est strictement équiv alent
BC

au motinfluence, que l’on a conservé en: Élcctrostatique.


376 LIVRE If. — ÉLECTRICITÉ ET
MAGNÉTISME.

Y
l'augmentation du flux, et
il sera Par conséquent de sens

AR
verse à celui qui produira in-
it ce flux. Le signe du
change avec le Courant
signe de la variation du flux
; il s’intcrvertit
donc lorsque le flux passe par
un maximum.

IBR
La quantité dm induite est |
donnée par l'équation
dmR=ILdtnR = dQ,

YL
dans laquelle I est l'intensité
du courant induit et R la résis
tance de l’induit : dm est mis -
en mouvement pendant le
. .

SIT
. temps dt et l’in tensité I — BAdQ . .
CSL en rais on inverse de R et/
de de. D'autre part, on voit
que la quantité est indépe
du temps employé au dép ndante
lacement Où à la variatio
ER n d’in ten-
sité du champ : car
(1) Mm— "2,Q
Q,; —
NIV

R
Ces résultats sont Compris
dans cette formule générale
:
La quantité d’électriciré ind
LU

uite par
un déplacement déter-
miné dans le Champ est
égale au quotient de la
r'espondante Q,— Qo du variation cor- :
flux de force par la rés
circuit, et la force éle istance R du
RA

ctromotrice induite est


égale à Q, —Q:.
C'est le plus souvent au
déplacement d'un conduc
un champ qu’on demande teur dans.
les effets d’induction ; la
NT

tromotrice qui se développe force élec


alors dans un circuit reclilign :
longueur £, traversant un
Champ
e de.
d'intensité II avec une
F» EN Coupant les lign vitesse
CE

es de force sous Pangle


du Mouvement étant &, la direction
celle de la réaction
du champ, est
(1 bis) E = Isine.
I/

Si la direction du
mouvement faisait
AS

direction de la force un angle © avec la


du Champ, on aurait

E = IL/osin« Coso.
UI

La direction du Courant induit se


détermine par la règle
Suivante, calquée sur Ja règle d'Ampè
BC

re: un observateur
CHAPITRE V. — INDUCTION

Y
OU INFLUENCE. 377

couché dans le champ, suivant les lignes de force et regardant

AR
dans le sens du mouvement du conducteur, verra le courant
induit circulerde gauche à droite (1).
Abordons maintenant l'étude des coefficients d'induction.

R
Que le système inducteur soit un feuillet magnétique ou

LIB
un courant, le flux Q est toujours égal au produit d’un facteur
constant M par la puissance du feuillet ou du courant : c’est
une fonction de la forme et de la position des circuits; on
l'appelle le coefficient d'induction mutuelle.

ITY
Sa dimension est une longueur.
Le coefficient d’induction mutuelle étant connu, on peut
calculer la force électromotrice induite dans un circuit à un
instant quelconque par la formule

(2) E=M
RSdi
IVE
Mais, outre le flux de force provenant des corps extérieurs,
il y a à tenir compte du flux de force produit parle courant
UN

qui parcourt le circuit induit lui-même. Or, appelons L ce


flux de force pour une intensité égale à l'unité; L est un
coefficient de même forme que M et on l'appelle le coeficient
de self-induction. Sa valeur est la limite vers laquelle tend
L

celle de M quand deux circuits égaux s’approchent de la


RA

coïncidence. |
Sa dimension est aussi une longueur (?).
La self-induction augmente ou diminue l'intensité d’un
NT

Courant pendant la période variable; étant donné un circuit


de résistance R, siège d’une force électromotrice E ct ayant
CE

un coefficient L de self-induction, on a la relation


d(L1)
(3) : E=IR +.
I/

(*) La direction d’une ligne de force est celle que suivrait un pôle aus-
IAS

tral sur cette ligne; il irait évidemment du pôle nord au pôle sud d un
aimant; c'est ce qu’on appelle quelquefois la direction positive des lignes
de force.
(*) En effet,
1 3
U

oT M2L2T-)T
Len, ge OM cry,
M?L?T-
BC
378 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ pr MAGNÉTISME.

Y
: Les effets de sclf-i
nduction sont marqué
Mentde la fermeture s surtout au mo-

AR
ou de la rupture du cir
ces cffets règlent l'i cuil; dans ce Cas,
ntensité aux divers ins
variable, et l’on Peutca tan ts de Ja période
lculer l'intensité Lau
.Pour le démontrer, bou t d’un temps £,

IBR
Supposons L constant,
tensité à chaque ins ainsi que E; lin-
tant Scra donnée par
Ja formule

(4) | IRL) R/

YL
T,
I étant la valeur
initiale et I, la valeur
à l’état Permanent. finale qui correspond

SIT
La quantité totale d'é E
lectricité qui passe
à pour expression pendant le temps T

àT
ER
J = UT+( RT
1) (CE)
. . 0
.

Où approximativemen
NIV

t
(5) . | =hT+(—1)
E,
LU

Si le temps T est
assez long.
En Particulier,
Considérons Je
CIFCUIL et compto Moment de la
ns le Lemps à fermeture du
RA

partir de CeL ins


tant :

|
FE4
ME Lei,
NT

(6)
I= (2
R F7L.
CE

Cette équation
donne
l'extra-courant
de fermeture à
Slant {; c'e» st LEKR - — l’in-
Re
.
° +; la quantité
totale d'électric
ité qui lui cor-
I/

respond est
|
EKRR fe E
e URpr. |
AS

(
7) /|
=T

Elle est la mê
4 à
UI

\
me que si le Cour «
°

it eu une int ant ava


.
.

moitié moindre
7
ensité
., A

que la valeur No
.

rmale pendant
Je temps KR
BC

2L

4
CHAPITRE

Y
V. — INDUCTION OU INFLUENCE. 359

L'effet de self-induction semble augmenter la résistance du

AR
circuit; mais.ce n’est qu'une apparence. On dirait une sorte
de retard à la transmission de la force électromotrice. C’est
le résultat prévu de l'induction; mais on l’expliquera d’une

R
façon plus complète en se rappelant que l'établissement d'un

LIB
Courant: dans un circuit coûte un certain travail et qu'il faut
nécessairement, pour y suffire, qu'une certaine quantité
d'énergie soit absorbée au début du courant : elle sera resti-
tuée au moment de la rupture du circuit. L'énergie absorbée

ITY
et restituée à une valeur égale à
l L u

(S) | W= L=— +

RS
Pour obtenir des circuits sans self-induction, il faut rouler
IVE
des bobines à double fil, pour resquelles le flux de force est
nul.
Les coefficients M et L jouent un rôle considérable dans les
calculs auxquels donnent lieu les phénomènes d’induction:
UN

il nous reste à déterminer ces coefficients dans quelques cas


simples.
Considérons un solénoïde circulaire cylindrique, de x, spires
L

par unité de longueur, ayant une surface S; nous le suppose-


RA

rons assez long pour qu’on puisse, dans une partie notable de
sa longueur, négliger l’action de ses extrémités : soit I l’in-
tensité du courant. Le flux de force est égal à 47,18; si l’on
NT

cnroule sur ce cylindre »\ spires nouvelles, d’un diamètre


quelconque, le flux de force du solénoïde proposé traverse x"
fois la surface du second et le coefficient d induction M égale
CE

(9) | M—4rnin!S;

le même flux traverse », fois la surface du premier circuit et


I/

le coefficient de self-induction L du solénoïde égale


IAS

(10) _ L=érns.
La présence d'un noyau de fer doux à l'intérieur” d'une
bobine augmente la valeur des coefficients d'induction. Si l’on
U

admet que l’aimantation soit proportionnelle à la force ma-


gnétisante, l'induction magnétique dans l’espace occupé par
BC
380 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
le fer doux est égale à la valeur primitive
B=1+ 47K; on écr multipliée par

AR
ira donc

M—{rn, (a S +
&rKrre?),

IBR
étant le rayon du
noyau de fer doux.
Reconn aissons loutefois que .
, pour des bobines
à la manière ordinaire, le calcul enroulées

YL
Satisfaisants: il faud ne donne pas de rés
rait
que le fil fût enroulé ultats
creusées à l'avance. dans des gorges
Le cocfficient de SCl
bines se détermine don f-induction des bo-
c par l'expérience : plu

SIT
ont élé proposées et sieurs méthodes:
employées. Maxwell
la quantité d'élec mesurait à cet effet
tricité mise en mouvem
rant de rupture; M. ent par l’extra-cou-
Joubert
ER
a fait connaître
élégante reposant une méthode
sur l'observation
Par Pélectromètre des courants altern
à quadrants; enfin atifs
pont de Whcatstone M. Ledeboer a uti
. Voici Quelques lis é le
NIV

dernier Savant. résultats publiés


par ce

Bobine à gros fil.


LU

Sans noyau de
fer sise. L = 0,00085 X 10°
Avec noyau de centimètres.
fer és. L = 0,0088 %* ro?
centimètres.
L'introduction d’u
RA

n noyau de fer pe
leur du Cocfficient ut donc décupler
de self-induction Ia va-
d’une bobine.
NT

APPLICATIONS.
1 Faraday & pr
CE

oposé de Plonge
T16S d’un fleuve r dans | ‘eau,
Coulant de l'E, sur
à l'Ouest, d'une les deux
Î= 2500, Jeux él ectrodes reliées Par un
largeur
lique; soit y — 10 conducteur métal-
I/

0% da vitesse du
Penle au ie1 , eg R= Courant, produit
1 om la résreistanc par
e du fit conjon; ctiune
AS

f.’
UI

Une pente de 165


Équivaut à un angle
BC

à de 3' 26" sur l'ho-


Y
CHAPITRE Y. — INDUCTION OU INFLUENCE, 381
rizon, et l'intensité efficace du magnétisme terrestre sera

AR
I = TI tangé cos

R
—= 0,421 .

LIB
Les tranches de liquide se déplacent perpendiculairemen
t
aux lignes de force du champ et sina— 1.
La quantité m» d'électricité induite est égale à

ITY
(1) Qo— Q
CR =

on peut donc écrire

ou
I 4 TZ
RS
Il
KR ve,
IVE
!

0,421 |
= X.2300 X 100
UN

10°

= = 1,09 x 107* unités.C.G.S.


J
L

— 1,09.107% ampère
RA

— 1,05 milliampère.

La force électromotrice qui produit ce courant est égale à


NT

109290 unités C.G.S. = 1,05.1073 volt.


CE

2. Un conducteur de longueur l—=10" coupe sous un


angle « de 45° les lignes de force d'un champ magnétique
d'intensité H — 1000 unités, avec une vitesse de 1" à la seconde,
I/

la direction du mouvement étant celle de la réaction du champ;


calculer la force électromotrice du courant induit.
IAS

E = Ilvesine
— 1000 X 10 X 100 X Sin45°
(1 dis)
U

— 507107 unités C.G.S.


BC

—0,0071 Volt.
382 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISNE,

Y
3. Un cerceau de Delesenne, for
mé d’une seute spir'e de 25cm
de rayon, mobile autour d’un axe

AR
vertical, est placé Perpen-
diculairemen t à la direction horisontale
du champ magné-
lique terrestre, en un lieu
où I — 0,190; on le J'ait tour
ner

IBR
€ une seconde de 180 et l’on
recueille le courant produit
dans un conducteur de 0,01
ohm de résistance; on demande
de calculer l'intensité de ce
courant en ampères.

YL
Sinous négligcons la résistan
ce du cerccau, nous aurons
MR EIRHIS
E(1— cos 180°) — 2 IIS,

SIT
2 IIS
1= :
| |

— 2 X 0,190 X 490,9
ER
n 0,01
X 10°
0,186 X 10-* unités
C.G.S.
NIV

— 0,186 X-10—3 ampère


= 0,186 milliampère.
Une augmentation du
nombre des spires ferait croîtr
LU

Portionnellement la force e pro-


électromotrice induite;
aurait alors lieu de tenir mais il y
comple de la résistance
du cérceau. croissante
,
RA

|
k. Un disque de Faraday,
de 5e» Je rayon, tourne
à la vi-
NT

ess
À
e d’u
J
n tour el demi e Par
Seconde dans le cha
lque terrestre; son axe mp magné-
de rotation est Parallèle
7.

du champ, dont l'intensité à la direction


totale est
CE

Conducteur relie | égale à 0,465:


‘axe de rotation & un
appure sur un Point une lame de ressort qui
de la Circonférence.
_l'ence de potentiel Quelle est la diffé-
entre les extrémités
du circuit?
I/

: __d
Q
a rpe#ot>R? —=Hrar
E=-— |
AS

?..
Il vient donc
UI

E = 0,0465 XRX1
-.

,5X 5
2?

— 94,75 unités C.G


.S.
= 0 0,547 X 10— volt.
BC
CHAPITRE V, —

Y
INDUCTION OÙ INFLUENCE, 383
Si la direction du champ est celle de l'axe et que sa force

AR
s'exerce d'avant en arrière, le sens de la rotation étant celle
qui correspond à ce mouvement du tire-bouch
on de Maxwell,
le courant ira du centre à la circonférence.

R
En réalité, Faraday faisait tourner son disque entre les

LIB
pôles d’un aimant; mais le calcul de la force électr
omotrice
du courant induit est alors beaucoup plus compliqué.

ITY
5. Un wagon d'express roule, à une vitesse vde 90%" à l’heure, |
sur une voie ferrée horisontale dirigée de l'Est à l'Ouest, dont
les rails sont écartés de 1,51 d’axe en axe; l'intensité V verti-

RS
cale du magnétisme terrestre est égale à 0,425. On demande
de calculer la force électromotrice engendrée par la progres-
sion d’un essieu du wagon.
IVE
L’essieu coupe normalement les lignes de force du magné-
tisme terrestre; la force électromotrice développée est donc,
en appelant d l’écartement des rails,
UN

(1 bis) E = Ve,

, 9000000 » à. la seconde; il
L

La vitesse
» est égale à Pan = 2900
00
RA

vient par conséquent

E =0,425 X 2500 X 151


NT

= 160433 unités C.G.S.


— 0,1604 X 107? volt.
CE

Le courant produit pourrait être recueilli dans un conduc-


teur reliant les rails.
I/

6. Recherche du coefficient d’induction mutuelle pour une


bobine de Ruhmkorff formée d’une couche unique de gros fil
IAS

inducteur, comprenant n tours par unité de longueur, el


d’une bobine concentrique de fil fin induit, contenant N tours
par unité de longueur; S est la section du solénoïde simple
U

inducteur, r son rayon et R le rayon extérieur de la bobine


ind uële.
BC
384 LIVRE IL. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

Y
Le coefficient d’induction mutuelle
ne dépend que dela
forme et de la position des

AR
deux circuits; c’est le flux
embrassé par la bobine de force
induite pour un courant égal
dans l’inducteur. Ce flux à l'unité
de force a Pour valeur

IBR
ras;
il traverse N fois la sur
face de l'induit: on sait
donc que le

YL
coefficient d’induction
scrait égal à
(9) _ ATANS — 47 ny:

SIT
POur une seule couche d'i
nduil; pour des couches
breuses, il faut chercher plus nom-
combien de fils coupen
ridien par unité de sectio t le plan mé-
n, dans la bobine extéri
cure induite :
nous savons qu'il ÿ
ER
Cnà N°? par unité de sur
épaisseur dr, et Par face. Pour une
unité de longueur,
nous aurons
NIV

4r2nN?/2[; 2
dr;*.
intégrant entre les
limites R ct r, il vie
nt finalement
LU

M D RNER (RS 0).


D

Nous avons fait abs


traction, dans ce calcul,
RA

extrémités. de l’effet des

- _ -
1. Calcul du Coeffi .
NT

[4
cient de self-ind uction d’u .
rayons rietR, COmpla
nt N tours de Jil par uni ne bobine de
té de longueur.
Dans le problème pré
CE

cédent, nous avons


cient l'induction Mut trouvé le coefli-
uelle d’un Solénoïde
bobine qui l'enveloppe: simple sur une
Pour déterminer Je coe
induction, il nous faut ffi
cncore calculer le coeffi cient d’auto-
I/

tion mutuelle entre cient d'induc-


deu x bobines, en remp
laçantle solénoïde
de l'exercice Précédent
AS

viendra par une bobine de rayons r, etp. Il


. 2 :
ME Sr N(R—
UI

)n2(7, — o)
(10)
_—_ À exe °
7 3 T ANR 3
(RI— ) (1 — p).
BC
CHAPITRE V, — INDUCTION OU INFLUENCE.

Y
385
Maisle coefficient de self-induction
est la limite vers la-

AR
quell e tend le coefficient d'induction mutuelle
de deux
cir-
cuits identiques, parcourus Par un coura
nt de même sens ct
de même intensité, quand ils se confonde

R
nt.
laisons donc — Net R— li D, NOUS aurons

LIB
(10) L= SR RN (Re 3 )(R— »),

ITY
8. On ferme un circuit, composé d’une
bobine de G ohms
de résistance, dont le coefficient de self-i
nduction est égal à
0,002 X 10° centimètres; la force électromotrice
est de 10 volts.
seconde? RS
Quelle sera l'intensité du courant au bout d ‘un
millième de
IVE
, . 10
L'intensité normale serait de =! k
,667 ampère. Au bout
d'une seconde, nous'aurons
UN

11,667 (: — +)

(6)
6x 109
— 1,667 (1— er)
L

—1,667(1— 0,098)
RA

== 1,983 ampèrec.
NT

9. Quelle est la quantité d'électricité de l’extra-courant de


fermeture, dans le cas proposé ci-dessus?
CE

EL
M Œ

10 X 10 X 0,002 X 10°
(7) — 36X 1018
I/

— 0,00006 coulombh
IAS

— Go micro-coulombs.

10. L'établissement d'un courant dans une bobine absorbe


U

une certaine quantité d'énergie et cet effet ne permel au cou-


r'ant d'atteindre son intensité normale qu'au bout d'un temps
BC

W. 29
386 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISYE.

Y
infini. On propose de calculer
le temps nécessaire pour que
dans une bobine, Pour laquelle

AR
R= 2 ohms et L 0,095 X 10°
centimètres, un courant de 5 ampères ne diffère
Sa valeur normale; on détermin de = de que
era de plusla somme d'éner-

R
Ste emmagasinée à l’état potentiel.

LIB
Nous ayons vu que l'intensité du courant est donnée par
l'équation
(6)
6 . ]
.
Z
E
R
— I ——— Ce
_R1
L

Y
.

au bout du temps £, Je Cour

SIT
N/
ant à donc pris la valeur
ee L
et, la différence entre son inte
nsité vraie et son intensité noy-
male étan t moindre que 5, on aura
ER

+ I
e L — ——
100
2
IV

d’où
L
= 0,099 X 10?
ST
UN

— ]os’ 100 — |
R © 2 xio (605
= 0,22,
0",2
Quant à l'énergie CMm
agasinée, elle est
L

LI: X 0,095 X 10?x à —2


iles

X I0TÈZ= 1188 X 10* ergs.


RA

11. Dans l'expérience de Fouc


{

aull, un disque circulaire


, , .
.

de
“ ° .

Cuivre, de ion de diam


NT

ètre, atteint une vilesse de


la Seconde, el, à ce mom Lo tours à
ent, sa lempérature
déduire de cette expé s'accroît de 0°,92 :
rience la valeur
de J ?
CE

GC?
Il
©
I/

6 étant le travail équ


ivalent à la chaleur
“Mais Q.
IAS

G=— [imp — 1 «? J mr?


MR?
=>I, wo? TS = joue
U

‘Cn appelant R le Taÿon


BC

du disque et M sa.masse
totale.
CHAPITRE V. — INDUCTION OU INFLUENCE.

Y
387
Nous pouvons écrire, d'autre part,

AR
Q— MCE,
d’où

R
7-2 MR? 472 MR?

LIB
- 4 MCO AMC
__ TR? 9,8696 x %o x 0,05 ,
C8 — 0991 X 0,92
0,095 — 430.

Y
SIT
12. Un barreau aimanté dont le moment magnélique M est
de 60000 unités oscille sur un plan horisontal de cuivre;
quelle est la quantité de chaleur produite dans une oscillation
ER
complèle dont le point de départ est à 90° du méridien?

L'énergie W n’a pas changé à la fin d’une oscillation, quand


NIV

Je barreau est revenu à son point de départ; le travail dépensé


est MH et nous pouvons égaler ce travail à l'énergie calori-
fique équivalente JQ; d'où
LU

Q— MH _ 60000 x 0, 192
TT Digi
RA

: 0,28 X 1075 Calories


—= 0,28 x 10? calorie-gramme.
NT

13. Une bobine À ‘étant placée dans le voisinage d’une bo-


CE

bine B, on cherche à évaluer leur coefficient d’induction mu-


tuelle M. À cet effet, ôn constate d’abordque, si l'on Enterrompé
brusquement en À un courant d’intensitéX, un galranomètre
balistique placé dans le circuit de B, ayant une résistance R ,
I/

subit une impulsion &. Mais qu'on enlève B et qu'on éntroduise


AS

dans le circuit de À le même galvanomètre avec un condensa-


teur de capacité CG; en interrompant le céreuil principal, dont
le courant a une intensité 1,, le galvanomètre subit une impul-
UI

sion déterminée due à la décharge du condensateur ; celle


impulsion devient de nouveau égale à « pour une résistance R; :
quelle sera la valeur de M?
BC
a
388 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉÊTISMNE,

Y
La première expérience
nous donne pour Ia quantité

AR
tricité induite »2, et Par d'élee-
Suite pour ©,
|

R
m=Ke—M 1.
K'

LIB
Dans le second essai, imp
ulsion étant renduc
il passe la même quanti égale à «,
té d'électricité m ;

Y
m=Ka= CLR.
Il vient donc

SIT
M=ciiR, ER {

Cette méthode à été


indiquée et appliquée
elle simplifie beauco par M. Foster;
up la détermination
de M.
IV

14. Un galvanomètre est


int ercalé dans le circuit
UN

teur d’une bobine


de Ruhmkorf, traver induc-
d’une source Consta sée par le courant
nte, et l’on observ
à 55°, On remplace e une déviation
alors le Salvanomètre x égale.
équivalente et le par une résistance
L

r'héomètre est introd


l’induit de la bobine uit dans le circui
t de
RA

: une brusque interruption du


inducteur produit courant
une impulsion à égale
que l’induit a une l'é à 8°. On sait de plus
sistance de 5 ohms et
lations par minute, l’on compte 4o oscil-
NT

quand l'aiguille osc


culer, d’après ces ille librement, Cal-
données,le Coefficient d’indu
des deix bobines ction mutuelle
de l'appareil à
CE

‘induction.
L'intensité qu Couran
t qui traverse l'indu
valeur I dans les deu cteur a la même
x Expériences : ce
déviation & AU ga courant donne une
I/

lvanomètre. Nous
Quantité : savons dès lors
d'électricité Qui pr que Ja
oduit l'impulsion
IAS

méme rhéomètr à dans le


e est éga le à

mm — L (Exercice 18, Chap


Ale
RO

itre IV, p. 371).


U

D'autre part, a ua
ntité d'électricité
BC

induite dans la se-


CHAPITRE V, — INDUCTION OU INFLUENCE.

Y
389
conde expérience est égale au quotient
de la variation du flux

AR
par la résistance de l’ induit,

Q, — Q
Qi MI

R
mr —
CR R

LIB
galons ces deux expressions :

L 9 MI,

Y
rx KR’?

SIT
d’où (!)
A) ho 8. -
M=--R— 1 ze d X 109 1,97 X 10%;
T 4 Gor 55
ER
c'est une longueur de 15704.
NIV

On connaît le coeficient M de mutuelle induction de


deux bobines À et B, et l’on cherche le coefficient M' de deux
bobines A' et B'. À cet effet, on relie À et B en série avec une
LU

pile et une clef de contact, tandis que A' et B' sont reliées
parallèlement avec un galvanomètre, de manière que les
courants induits se neutralisent. L’interruption du courant
RA

donne néanmoins une déviation de l'aiguille : on la réduit à


zéro par une résistance additionnelle R. On demande la va-
leur de M! en fonction de AI.
NT

Appelons p et p' les résistances des bobines B cet B'; on


aura
CE

M_ W.
p. p'+R?
d'où
I/

M pæR,
p
AS

Cette méthode de comparaison est duc à Maxwell.


UI

(*) M étant connu, on déduirait R de celte formule : c’est ainsi que


Kirchhoff a procédé à la détermination de l’ohm. Cct exercice pourrait
BC

donc être interverti,


390 LIVRE IN, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

Y
16. Un disque de Faraday tour
ne autour de ‘son axe d’un

AR
Mouvement unifor me; la durée de sa révoluti
sa Surface. on est T et S est
Le courant Produit par cett
e rotation est lancé
dans une bobine dont l'axe coïn
e du disque, et cide avec l'ax

R
dont la résistance est R.
Déduire de celle expérienc
du coeffici e la valeur

LIB
ent. d’induction Mutuelle
de la bobine avec la cir-
conférence du disque.

Appelons w la vite
sse angulaire du disque
du courant produit dans un et I l'intensité

Y
Champ 11; on peut écrire, r
le rayon du disque, étant

SIT
I OIL SIT
——————
2 R-—RT
ER
x
CAS —
= re
z7r?p2 ct o —
— 27,
TT ON à, par suit: e,
IV

MI
I — KT >
UN

d’où

M=—RT.
Il n’y à qu’
à mesurer la résistance
R et la durée T de la
L

révolution du disque
: c’est Par une méthod
RA

M. Lorenz a déterm e analogue que


iné R en fonction
grandeur étant alors de M, cette dernière
obtenue par le calcul
.
NT

17. Un cadre mobile tourne


autour d’un axe
Méridien, faisant ave situé dans le
c l’horisontale un
CE

4 Salvanomètre, dont angle B égal à 45:


la durée de l'oscillatio
? Courant contin
n libre est t et
u de 100 milli-ampères don
ne
que une impulsion bal
istique à, quand
I/

cadre sur lui-même, en le fai


sant
ce de ce cadre est R et la
IAS

totale de ses pires est surface


S. On demande de déd
Expérience la valeur de l'i uire de cette
ntensité horisontale H du mag
Lisme terrestre, sa
chant que l’inclina
né-
Où l'observation ison est égale à i,
au lieu
x

à été faite.
e
U

? #
°

|
Soient I
BC

et V les Composantes
horizontale ‘et vertic
ale du
CHAPITRE V, — INDUCTION OU INFLUENCE.

Y
391

champ terrestre : la variation du flux produite par la rotation

AR
du cadre est oo
2 HS cosf + 2VS sinB

R
= 218$ cosf(1 + tang tangi) — IIS 4/2 (1+ tangi).

LIB
La quantité d'électricité induite est dès lors égale à

n— US V2(i+tangi)

Y
R

SIT
Or nous avons, d’autre part,

L Ô
m—= -— —Ï,
ER
Fr @

en appelant I l'intensité du courant continu qui donne la dé-.


NIV

viation « dans le rhéomètre; mais, d'après les données du


problème, I est égal à 4 d'unité C.G:S. d'intensité; il vient
donc _
Lo V2 .
LU

A = SR
SR -- —> “—
roo | (1+tangi).
gi)

C’est en résolvant cette équation pour R que MM. Weber


RA

CL Züliner ont déterminé la valeur de l’ohm.


NT

18. Une pile constante, de force électromotrice E et de ré-


sislance intérieure r, lance un courant dans les deux branches
symétriques d’un galvanomètre différentiel, comprenant dans
CE

son double circuit, d’une part, une bobine de self-induc-


tion L, de l'autre un fil rectiligne, de même résistance À que
la bobine. La réduction au séro étant obtenue par un ajuste-
ment approprié, on rompt le circuit principal, et le courant
I/

induit qui parcourt les deux branches, de manière & doubler


AS

son aclion électromagnélique, provoque une impulsion balis-


tique d; la constante balistique K de l'instrument est du reste
connue. Calculer, d’après cela, le coefficient L de self-induc-
UI

tion de la bobine.
, TT -
L'intensité du courant dérivé dans chaque branche du gal
BC
392 LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ

RY
ET MAGNÉTISME,

vanomètre ER E
est Le
RE oRr = p——— ; la
Res RQ quantité d'électricité :
qui correspond S

RA
à l'extra-courant de rup
Suite par l'intégrale ture est donnée par
|
(7)

LIB
m=— fetes
| R+o7r 0 EE
(R+2r)2R
L’étalonnage qu galvan
omètre balistique nous
seconde expression de fournit une

Y
mn,

SIT
.
_m=Kà.
Nous en tirons
1 KO(R+or)oR
à —
ER
+
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS.

RY
393

RA
CHAPITRE VL

LIB
GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS D'ÉLECTRICITÉ.

Y
SIT
Le mouvement relatif d’un conducteur fermé dans un
ER
champ magnétique donne lieu à la production d'une force
- électromotrice d’induction, qui est le prix d’une dépense
équivalente d'énergie mécanique. La multiplicité des dispo-
IV

sitifs que l’on peut employer pour réaliser cet effet donne
lieu à une grande variété de types de machines : elles sont
UN

magnéto où dynamo-électriques, suivant la nature de l'in-


ducteur; à courants continus, alternatifs, ondulatoires ou
redressés, suivant la forme de l’induit et de ses accessoires,
AL

à excitation séparée ou aulo-excitalrices, série, shunt où


compound, suivant le mode employé pour créer et con-
server le champ, etc.
TR

Les machines d’induction électrostatique, électrophore de


Volta, machines de Bertsch, Carré, Ioltz, Tœpler, Voss,
Wimshurst, etc., sont analogues en tout point aux machines
EN

magnétos: la machine de Carré est à excitation séparée,


celle de Holtz est auto-excitatrice, puisque Îles inducteurs SC
surexcitent eux-mêmes en partant d’une charge initiale rési-
/C

duelle; elles sont réversibles comme elles. Bref, elles rentrent


dans la même classification.
Quel que soit le mode d'induction, la force électromotrice
I
AS

induite est toujours donnée par la formule E = IH, I étant


l'intensité du champ dans lequel se meul le conducteur de
longueur / avec une vitesse Fr. Si les trois directions considé-
UI

rées ne sont pas rectangulaires, on prendra pour IL la com-


posante normale au conducteur et l'on projettera ja vitesse °
élec-
forces
sur le plan de Ie; enfin on fera l'intégration des
BC
394 LIVRE I — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,

RY
tromotrices élémentaires,
Pour les divers
Conducteur, si les qua éléments du
ntités If, / et » sont
La réaction mécaniqu variables (1),

RA
ef entre le Conducteur
champ est égale à mobile et Je
J'= ALT,

LIB
L'étant l'intensité
du Courant qui traverse le
a donc conducteur; on
JP = TU 0 — EI.

Y
Jv est le travail méca
nique, EI est le tra

SIT
lPunité de temps. vail électrique dans
La force électromotri
ce d'induction peut
Un autre point
de
être considérée à
vVuC, car ona
ER
: 4Q.
NIV

Q “étant le flux
de force; NOUS
G=I(Q,— Q;) retrouvons la
démontrée préc formule
même principe en édemment. On
exprime le
LU

disant que la for


à la variationdu flu ce électromotrice
x de force ou bien est égale
. elle au nombre qu’elle est proporti
de lignes de forces on-
temps (?), Coupées dans l'u
©. nité de
RA

fi
E — n ITS h
,
# Élant Ie nombre
de tours du cadre Par
NT

ctHla COMposan seconde, S sa surfac


te du Champ
Para
llèle
e
On peut Cncore ex
primer E en foncti à l'axe.
CES
l'i ntensité
Cr on de la vitesse el
du courant : ‘ de
CE

ru ’
.
E=no(r),
I/

à
ï . SOnt Cxprimés en Cen
St donné , en timètres
unit,és éle
, ctromagnétiq ct IL en unités C.G.S.,
î
AS

2, ues
G.G.S.
que! l'on
àT 107; si l'intens ° rédu
SCraIL obtenu en volt ité $ iti
en volts
s. Le SAUSS Cst égaldu champ était expriméc en gaus
À sn

Pratique d'intensité à 101 unit s,


du cha és C.G.S., c'est l'unité
€) Cest Pour augm . mp.
2 ;
UI

Cherchent enter la Variation du


ji
à faire déplacer flu
x que les constructeur rt
ur direction ct Jes induits norm s
par celle des lig alement au pla
ignes. nes de force, le n passant par
fil étant normal
BC

à ces
CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 395

RY
ñ étant le nombre de tours par seconde et o(1) une fonction
de l'intensité du courant, dont la forme dépend du mode de

RA
construction de la machine. et de son jeu. Cette fonction est
la fonction caractéristique de M. Marcel Deprez.: on a

LIB
o(D= = +2),
. F'étant l'intensité du courant produit däns un circuitde ré-

Y
sistance (R + x).

SIT
La courbe qui représente la fonction o(1) est dite la carac-
téristique : les E sont portés en ordonnée et les I en abscisse.
La caractéristique d’une machine magnéto est l’analogue du
ER
diagramme d’une machine à vapeur et elle rend les mêmes
services : elle supplée aux expressions analytiques simples
que la Science pure n’a encore pu découvrir pour représen-
IV

icr les phénomènes dont ces machines sont le siège. Les ca-
ractéristiques méritent toute l'attention des physiciens : elles
UN

permettent de déterminer à tout moment la force électromo-


trice de la machine .par sa vitesse et l'intensité du courant
| produit; on en déduit encore le taux de son débit électrique
AL

en watts. cri
être défini, parce que
Le rendement des générateurs doit
ce mot a été pris dans des acceptions fort diverses, qui ont
TR

produit de nombreuses et regrettables confusions. |


Appelons P,, la puissance mécanique. dépensée à faire
mouvoir la machine électrique; soit P.-la. puissance élec-
EN

rique produite et P,.4 la puissance électrique disponible,


qu’on peut utiliser entre les bornes du générateur : le r'en-
Peu.
/C

dement théorique est pe; le rendement électrique CST°


at

le rendement industriel, le seul qui intéresse les praticiens,


P
I

est enfin égal àà + (' ).


AS

Dans les expériences de transmission de force motrice, le


UI

k
(*)t Les résultats i-a rès d’ex périences
donnés ci-ap
sur une machine
faitesdivers rendements :
de Gramme contribueront à définir mieux encore ccs
BC

nous y renvoyons le lecteur.


396 . LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
rendement industrie
l est 10 rapport
nique dépensée au de Ja Puissance méc
point de départ sur a-
trice à la puissance l'arbre de la généra
-

RA
disponible au Point
de Ja réceptrice. d'arrivée sur l'arbre
.
On appelle Mo leur électrique 1ou |
transformer l'énergie t appareil capable
de

LIB
électrique en travai
Sénérateurs que NOUS l mécanique : les
venons d'étudier Pe
Moteurs, parce qu' uvent devenir des
ils sont réversibl
mouvement dès qu’ es: ils se mettront
un Courant, fourni en

Y
Versera leur induit, par une source, {ra-
en développant unc
Motrice, qui viendra force contre-électro-

SIT
en décompte de cel
Le travail utile d’un le de la source.
moteur est maximum,
Contrc-électromotrice lorsque sa force
CSU égale à la moitié de la
tromotrice de la source, force élec-
ER
Courant existant, tan Où encore lorsque
dis que le moteur l'intensité du
de ce qu'était cetle tourne, est la moitié
intensité, alors que
"Cpos (loï de Jac le moteur était au
NIV

obi),. |
Le rendement électriqu ,
e d'une l'ansmiss
réalisée est égal au ion de force ain
l'apport de la force si
Ge ren CC à a force Gle Contre-électromotrice
LU

Ce rendement peut ctr emo en


devenir égal à 1, lor
le travail W'ansmis sque e —E, mais alo
tomb rs
On à souvent intérèt e à zéro (loi de Siemens).
à modifier les él |
RA

Pou r mieux l'utilise


r; Par exemple,
éments d’un courant
_CCSSILÉS par Ja Jes hauts potentiel
transmission à s, né-
inadmissibles dans distance,
Ja Pratique: on di sont 1e plus souvent
NT

8Cusement Ja tensio mi
nuera donc avanta
n pour tuSMenter -
évidemment. la quantité. On aura
CE

| ET = KE.
K est le Coefficie
nt de transform
Un ensformateur ation : il var
ie de 0,85 à
cst un appare 0,9.
Ja bobine de Ruhm
I/

korfr : Je circuitil d’induction analogue à


une machine à inducteur est fou
Courants allernatifs: rni par
AS

Courant de haute c’est généralement


tension et de fai un
, e .
l objectif des l'ansf ble intensité.
À
L
orm ate urs
|

est l'inverse cet éga rd,


d'induction.
.
de celui des bobine
UI

.
s
BC
RY
397

RA F96"o geg‘o gçig'o


LIB 06 ‘OtC 00‘91g 00‘9!g Vite 00‘ 10‘1G oo'co!
TRANSFORMATEURS.

c£g‘o cog‘o g££o oc‘Tce at ggc er'e6z oç°s g1°2 1o‘qi 00 ‘Gci
998‘o cig‘o Y
gc£i‘o <6‘Ggr gc‘ÿGi gi‘ycc £c‘6 Gi‘ gç‘hi oo'oct
g££‘o
icy‘o
vo6‘o
&16‘o
SIT
199‘o
FGc'o
00fC2
0g‘0% og‘te
c'es ce‘EIt.
0g‘6ç
ÿc‘11
gigi
og‘oi
10°GI
cg
91°y
oç‘£g
0006
"4
4
a
on
"4
14
ER

ad Te

IV su
°
*2[030)
em
01n9119)x9 ‘(so1adum)! ‘{suoa)
1 dl: T

{stuuo) DULISISOU
AUouoPUIY
UN
{smAx) opuessing
GÉNÉRATEURS

utyO 911 vrtrrettteretee eee DREUO L OOUUISISOY


uuyo 6ÿL'o vértreiteetesseeereseeINDu] AL
uuo ggo‘1 vortttiereteet tee ee DOI] R OOUCISISOU
uto Yc9‘o trtteetestesesteee:SINOJONDU]
TR
*Sino7 0621 ‘sorqdur ce ‘silo4 ci EN
: odÂT.
YL.

‘CoweuÂp ons) owwuer9 outyoeye /C


CHAPITRE

I
*011924709/2,p sonbiuvonut sanopvipups nv
AS
sos1bot sappiuounsodre SUU0T .
UI
BC
398 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.

RY
achine Fictoria (dynamo-comp
ound )(Upe Brush).
Type : 110 volts, 70 ampères, 750

RA
tours.
Force électromotrice totale
...,.......... 113,3 volts.
Force électromotrice entre les
bornes... 110,0

LIB
Courant dans l’induit ss ss
Courant dans les inductcu
so so 113,2 ampères.
rs en séric.....
Courant dans les indu 110,0
cteurs en dériva-
tion teens
ss
3,2

Y
nos osseuses

319,3 watts.

SIT
53,8
EEE
355,6
ER
Puissance totale dépens
ée (P)..
Puissance électrique tota 13297,0
le produite (P.)..
Puissance électrique dis 12828,7
ponible (Pea)....
NIV

12100 ,0
Rendement théorique
Pe
0,965
Rendement électr
ique Fe
0,95
LU

Rendement industriel )
Pea sens
e 0,91
RA

Transformateurs.
Gaulard ct Gibbs (Ferra
ris) (en Lonsion).
Coefficient d’inducti
NT

on mutuelle ..
Cocfficient de self-i M=—312kms.
nduction de l’induit .. L = 312 kms.
268 courants altern
CE

és à la seconde.
Zipernowski, Dery ct
Blathy (en dérivation).
Coefficient d’inducti
on mutuelle
Cocfficient de Sel +. M — 9250 kms.
I/

f-induction des ind


uits... - L = r1170kms.
100 Courants altern
AS

és à Ja scconde.
°
UI

APPLICATIONS.
4 Un Conducteur
recliligne AB (fig. 84)
= 5Soëm est mobile de longueur
BC

aut Our de son axe vért


icalxy, et il tour
ne
"
Bihlloteoa Peoultätit ao viumev
: CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 399
Ë

RY
je la vitesse de 50 tours à la seconde; ses extrémités plongent
ans un bain de mercure qui est relié à l’axe par un fil con-
jonclif de résistance R. On demande de calculer la force élec-

RA
Y LIB
SIT
nl 2ré.
ER R

tromotrice développée par cette machine magnétodynamique,


en un lieu où l’intensité verticale V du magnétisme terrestre
IV

est égale à 0,425.


UN

La force efficace du champ est sa composante verticale; le


flux de force coupé par chaque rayon dans l'unité de temps
EP. _PB,,
3

est 2T 7 V3 les deux bras donnent, pour zx tours, 27 A ,


-
AL

I
Soit I l'intensité du courant développé; elle sera= dans
chaque et le travail nécessaire pour entretenir le
branche
TR

l I .
mouvement s’obtiendra
.
en multipliant
: :
27= A V T pa 5° Ce . qui
EN

donne
3
l ="
nr — IV.
2
/C

La force électromotrice est donc 27 g\


# . — l V

- 2500 |
E=50X7X 7 7 0,425
I
AS

— 41431 unités C.G.S.


—0,41X 10.
UI

.
Il faudrait 2500 machines , » réali force
de ce genre-pour réaliser nu de
électromotrice d’un daniell, ou bien il serait neCessai
BC
4oo LIVRE IN. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISHE,

RY
Porter la vitesse à n — 4 X 108 .
=rx E 130000 tours pou| r qu’
une
seule machine valut un
daniell, ou bien l'on dev

RA
rail donnerà /
une valeur de \ 4 X 108
— 29 mètres enviro
nTV n. .
Ces résultats

LIB
témoignent de l'impossibilité
champ Magnétique ter d'utiliser. le
restre Comme induct
eur.

2. Un circuit recl

Y
angulaire ABCD
une vitesse de A — 400 (Jig. 85) tourne
tours à La seconde, avec

SIT
uniforme d'intensité dans un champ
IL, dont la direction
est Perpendiculaire
ER
NIV
LU
RA

à l'axe xy et horisonta
le. Le rayon KR de rot
Ê— 150%: en fin II — ation est de 50°";
120 unilés C.G.S. Qu
NT

de potentiel entre elle est la différence


les deux balais a
et b?
Les côtés AB et CD
du rectangle sont Seuls
CE

que seuls ils coupen efficaces,à parce


t les lignes de force; ch
la vitesse » de ces côt erchons d'abord
és, normalement à la dir
Fapportons la positi ection de H, et
on du cadre à Ja verticale OZ;
I/

du plan ABCD soit «l'angle


avec OZ.
AS

P—2rRasine.
Or les forces élec
tromotrices induit
UI

Joutent; nous au es dans AB et CD


rons donc s’a-

E = 211 / — 4rR
BC

sine.
CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS

RY
ET TRANSFORMATEURS. hoï
La force électromotrice est nulle pour a=—0; elle croît
jusqu'à son maximum 4rR/AII, qu’elle atteint lorsque le

RA
cadre est parallèle aux lignes de force; elle décroît ensuite
jusqu’à zéro de æ—180° à 0°; puis elle change de sens pour
redevenir nulle quand & — 360, En remarquant que la sur-

LIB
face S du cadre est égale à 2R/ et que x est égal à l'inverse
de Ja période T, on peut écrire

Y
E=2x sine T°

SIT
L'épure de la Jig. 86 permet de suivre ces variations de la
force éleciromotrice : la machine ER serait évidemment à cou-
IV
UN

rants alternatifs, si elle n’était pourvue d’un commutateur


AL

redressant les courants.


; pute de
La valeur moyenne de la-force électromotrice s’obtiendra
en intégrant f K sin «da entre les limites o et 7, ce qui con-
TR

duit à 2K; d’où


| SI
EN

E,,—= 8rR InH — ET TT

— 90,58 x 108 unités C.G.S.— 90,58 volts.


/C

Si, au lieu d’un seul fil, on en avait eu N, la force gere


motrice eût été N fois plus grande : l'armature en nav cette U
Siemens se rapproche le plus des conditions théoriques de
I

ce problème.
AS

8. Un anneau de Pacinotti ou de Gramme est intercalé


UI

avec une bobine étalon et un galsanomètre à oscillations


lentes dans un méme circuit. La bobine étant couchée à plat
sur une table, on la retourne brusquement dans la direction
BC

VW. 26
4o2 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
est-ouest et l’on note une
déviation à au Salvanomè
rolalion de 180 de l'anne tre : une
au Produit une déviation
est la surface équivalente à. Quelle

RA
S de l'anneau, o étant
Lobine étalon? celle de la

Les quantités d'électricit


é induit

LIB
es dans un même cha
sont proportionnelles
aux Surfaces S .et aux mp
tié des angles d’impulsi sinus de la moi-
on. Toutefois, il Y à
faire relativement aux une remarque à
bobines élémentaires
est Composé : elles tou dont l'anneau

Y
rnent toutes de 180,
de positions mais en partant
diverses, et l'effet de

SIT
leur rotation est pro
nel à la valeur Moyenn portion-
e du sinus, entre
Comme il y à deux sér o° ct 180°. De plus,
ics de bobines entre
rant n'est que la moitié les balais, le cou-
de ce qu’il scraitsi tou
ER
se Succédaient en série. tcs les bobines
La Première considération
:
nous con-
duit, par COnséq
r
uent,
N .
à diviser l'effet Par 2
NIV

—; valeur moyenne
du sinus de oc à 180°
, alors que la second
F
tiplier par ». e nous le fera mul-
Il vient done
LU

Li

S c
T0
0NI
RA

S = Fo —.
0

| L. L 3 angle de Cal
NT


age des balais. d'une
égal &a; quel est Machin. e dynamo est
le rapport des Cham
“lectros inducteur ps magnétiques
s et au Courant dus aux
de l’armature?
CE

Les électros inducteurs Produisent un


Peut l'admetire) dont les lig champ uniforme (on
les pôles de l'anne nes de force sont horizontales el
au SOnt situés dans
I/

Courants induits ten un plan horizontal;


dent, au Contraire, les
à placer les pôles sur
la verticale de l'axe.
AS

Le résult
at de cette double act
tordre les lignes de for ion est de
ce dans l'entrefer et de
aMantation obl pr od uire une
ique par rapport à la ligne neutre
. Lesbalais
UI

dev
MUMant sonopé rer la COMmmutation au Moment où
t placés Sui le flux est maxi-
vant
rallélogramme Construit la direction de la diagonale du pa-
sur les lignes qui représ
BC

entent ces
RY
CHAPITRE VI, — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 403
deux forces magnétisantes et le rapport des champs cs égal
à since.

RA
Ce fait a été démontré par M. Sylvanus Thompson.

LIB
9. La valeur moyenne du champ magnétique d’une ma-
chine de Gramme étant H,, (si on la rapporte à la moitié de
l’anneau), 2n étant le nombre de spires de l’anneau, L la
longueur de cet anneau, v la vitesse de la couche moyenne

Y
des fils, on demande de calculer là force électromotrice théo-

SIT
rique de la machine. °

Les balais collecteurs divisent les bobines en deux groupes


ER
qui se déplacent dans le champ; les forces électromotrices
induites dans ces deux groupes sont de sens Opposés : on à
cn réalité deux cireuits dérivés, reliés en quantité aux balais c
IV

(fig. 87), et la force électromotrice totale est égale à la somme


UN

Fig. 83.
AL
TR
EN
I /C
AS

des actions élémentaires dans une moilié de l’induit. Mais les


différentes bobines sont le siège d'actions variables en gran-
deur. Chaque fil de chaque spire engendre, dans rune des
UI

moitiés de l'anneau, une force électromotrice dE égale à


BC

dE = Il dr,
404, UNVRE I, — ÉLECTRICITÉ
pr MAGNÉTISME,

RY
H étant l'intensité var
iable du champ suivan
Par demi-anneau, nous t chaque rayon.
aurons

RA
E= f dot f
. IT.
Or on peut poser 0

LIB
0

L f HI.
It 0 :
Il vient donc

Y
*
E — nlvIT,.

SIT
Pour exprimerE en vol
ts, il faut le diviser par
exprimé en unités
C.G.S.
10, si II est
ER
6. On a Construit la
Caractéristique
d’une série dynamo
Jaisant varier la en
rés
valeurs Correspondan istance extérieure R et en relevant
NIV

tes des forces éle les


ctromotrices et des
in-

volts
Fig. 88.
LU

À
CLS
ns FAC
RA
NT

| | |
| |
CE
|
5

1
|
I/

!
ET
AS

| 0 LEP

7
!

+
E
æ

amnpères
UI

lensités du courant
‘ les premièr
née, les secondes 6S ayant été portées en ordon-
en abscisse, ON
(J
i. 88). On dema & obtenu la courbe AB
BC

nde :
CITAPITRE VI,

RY
— GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS, ho
19 Quelle est la puissance ® Correspondant au point
C?
2° Quelle est, pour ce méme Point, la résistance
exté-

RA
rieure R?

On se rappellera d’abord qu'un watt est égal à un volt-

LIB
ampère, c’est-à-dire à 4 de cheval-vapeur. On trouvera ® en
calculant la valeur de EI _OyxCy ampères. On obtient
736 736
donc la puissance en chevaux en faisant le produit des coor-

Y
données du point et en le divisant par 736.

SIT
D'autre part, re
R — ER
Ainsi la tangente de l'angle formé avec l'axe des æ par la
droite qui joint l’origine au point considéré donne Îa résis-
IV

tance R en ce point.
UN

7. Quelle eût été la force électromotrice au point C (fig. 88),


si l’on avait doublé la vitesse de rotation de l’induit ou le
nombre des spires de l’inducteur et de l’induit?
AL

En augmentant la vitesse, on augmente proportionnelle-


ment la force électromotrice, car
TR

. | E—Il4.
EN

La force électromotrice s’obtiendra donc en doublant lor-


donné .
:
/C

Quart gra si nous doublons l’enroulement de l'induc-


teur? Le champ doublerait d'intensité, et par suite aussi ES
l'augmentation de résistance ne diminuait pas l'intensité . .
Courant inducteur : ov on peut conserver la même intensité
I
AS

en faisant varier convenablement la résistance extérieure.


Une augmentation du nombre
de spires de de vitesse,
vaut dans ce cas à une augmentation oraltts Con
non
UI

mutatis. Mème raisonnement


pour l’induit.
Mais supposons que le nouvel enroulement de l'inducteur
inc pe
BC

fasse diminuer réellement l'intensité et que Ja nouvelle vi


406 | LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
leur l'soitee égale à rA ;
I ar #' étant Ie nombre plus consid. 14
érable
de tours de fil. Le Champ

RA
sera resté aussi puissant,
ÿ ait moins d’ampères quoiqu'il
dans le circuit inducteur
Par suite, pour un enroul : nous aurons
ement double, une int
moindre, 0H=40;, et ensité moitié

LIB
une force électroniotrice
à 7C. On Construira fac 71 C' égale
ilement Ja nouvelle car
réduisant les abscisses act éristique en
dans le TaPport inverse
tours. : du nom bre de

Y
SIT
8. La résistance de l’é
nduit d'une Shunt-dyn
de l’inducteur r ; Rest amo est r, celle
la résistance cælérieure.
trouver le rapport qui On demande de
existe entre
F, la force électromotrice
ER
totale, et e, la force
électromotrice entre
où le con Les bornes, au point
ducteur dérivé est greffé
sur Le cércuit principal.
NIV

Appelons l'etIles
Courant(s de l'induit,
du circuit extérieur. de l’inducteur et
.
t=I+?#,
LU

1=£,
j'— €.
R rl?
d’où
RA
NT

En réduisant, no
us trouvons
CE

e R7'

9. Etudier les co
I/

nditions Pratique
batterie de deux dy s de l’accoupleme
namos de Jorces él nt en
ectromotrices E, et
AS

de résistances int E:,


érieures l'1 Cl T», desservant
résistance R. un circuit de
UI

Les deux forces électromotrices


craindre que le couran étant inégales,
il est à
Machine Ja plus fai t d'une machine ne pé
ble en sens OPposé nètre dans la
BC

ct n’intervertisse se
s
‘CHAPITRE VI, — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS.

RY
407
- polarités. On évitera cet inconvénient grave en réglant con-
venablement la résistance R, ainsi que nous allons le démon-

RA
trer. |
Supposons Lour à tour qu’une machine seule soil généra-
trice, l’autre étant conductrice, et calculons les intensités 1,

LIB
el 1, des courants qui traversent dans ces deux cas Ja pre-
mière machine.
Nous aurons d’abord
| EL ER

Y
RER Er

SIT
Dans le second cas, :
| L — E,(R +7) |
FU ORri+Rr+rir
ER
Ces deux courants étant simultanés, le courant ne changera
pas de sens tant que l’on aura
IV

E,(R + r:)— ER20o


UN

ou
R E,
2 ES
lo EE, —E,
4

Il n’y aura aucun danger, tant que R satisfera à cette rela-


AL

tion, E, étant Ja force électromotrice la plus grande.


TR

10. AZ. Ledeboër a déterminé le coefficient de self-induc-


tion d’un anneau d'une machine de Gramme; pour un
EN

courant de 20,4 ampères, il a trouvé pour L une valeur de


0,0152 X 10° centimètres. Quelle est la perte c énergie cor'-
respondante pour une vitesse de 1650 tours par minute:
/C

suivante, le 10
Au moment oùè le balai i passe d’une touchààelala suivante,
courant s’intervertit dans l’induit et il en résulte une perte
I

d'énergie égale à FT par bobine élémentaire, / étant le coef-


7 . , \ il
AS

ines
ficient de self-induction de ces bobines; \ se reprodu
: cet effet , il
deux foisÎ par tour pour chacune 4 ’ elles. Pot our N bobines ;
UI

onNll A#Ll
nous aurons done une perte égale ài —<$— = —— par SC-
Conde, x étant le nombre de tours par. seconde.
BC
408 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.

RY
Nous aurons donc, pour
la perte par seconde,
1650 __ 0,0152 X 10°

RA
Go * 7 ——
X 20,4 2 X 10° o
4
= 43,5 X 10° Crgs par seconde

LIB
— 435 mégergs
|
= 4,75 kilogrammètres
Par seconde.
Cette perte est égale à cell
e que
produirait une augmenta-

Y
tion »L de résistance de
l’armature’: elle est aug
Siblement par les effets mentée sen-

SIT
de mutuclle induction
élémentaires. des bobines
ER
11. On veut transmett
re 100 chevaux & okm
la génératrice dont ,5 de distance;
Où dispose a une Jor
de 2000 volts; on dem ce électromotrice E
NIV

ande de calculer tou


transmission, dans s les éléments de la
les Conditions les plu
chant que la génératri s avantageuses, sa-
ce & 12 ohms de résist
réceptrice est identi ance R et que la
que à la génératri
LU

ce.
Il faut transmettre
7500 kilogrammètres
par seconde; or,
RA

- © — EL
et. 9,81
GX 9,81 5500
NT

I= — = F2 9,81 = 36,79 ampères.


. L’intensité du Couran
CE

t étant connue, on peu


Perte qui se produit t calculer la
dans là génératrice
elle-même par
échauffement; elle est éga
le à 5LR ou 2679
9

: C
9
I/

"2

X 12 — 165415,
.

. »ÔI
Esti mons à 1800k8m la perte . 9,81 |
totale en estimant à
AS

chet dû aux frottements 15oks le dé-


et autres résist
travail transmis Lombe an
à 5300ksm : Ja différences passives. Le
€ntre les bornes ce de potentiel e
UI

Sera donc de
|
5700 x 9,8
2 = 1520 volts.
BC
CHAPITRE VI, — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 4og

RY
La réceptrice absorbera encore 165445, que nous porterons
à 1750 (1); il reste donc 3950oks" disponibles.

RA
Le conducteur produit un nouveau déchet, qu'on peut
atténuer, il est vrai, à volonté; mais supposons qu’on cm-
ploie un conducteur de fer de 4" de diamètre, semblable

LIB
aux fils télégraphiques français.
La résistance de ce.fil est de 9 ohms par kilomètre : la
perte par échauffement atteint |

Y
RE 9% 0,5 x9,81a x 30,70

SIT
— 1241kem,
9:81
Somme toute, il reste 3950 — 1241— 2709", soit 36,1 che-
ER
“Vaux.
Le rendement est de 36 pour 100.
On l’améliorerait en employant un conducteur de cuivre
IV

de gmm } Zum de diamètre, mais 1*" de ce fil coûterait plus


de 1000f".
UN

12. On projette de transporter à distance un travail Cu, à


travers une résistance R, dans laquelle nous supposerons
AL

comprises les résistances des machines; la génératrice a une


force électromotrice E, et la force contre-électromotrice de la
TR

valeur
réceptrice est égale à e. Quelle est la plus grande
admissible de R?
EN

Le travail moteur est &, — El; le travail utile €, égale


d'autre part el, et nous savons que
/C

E—e—IR.

ons G ,
i ns par rapport
ces équatio Gn;il
Là à I,ect Om; vient
é
Résolv
I
AS

Pad
Cu__
E——=IR,
UI

celle de Ia génératrice,
(*) La vitesse de la réceptrice étant m oindre que
au licu de 150.
BC

nous ne comptons que 1008 “ de résistan ces passives


410 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET

RY
MAG NÉTISME.
d'où
LEEVE TRE.
= 2

RA
?
C=E— E + VEARS,Re,
IR — HV
et

LIB
2

—_—
«
= V/i- ARE,
u
G?

-
—<—E?.

Y
Gt

(221

SIT
Pour que Fsoit
réel, il faut que R
soit tout au plus égal L° Lonta
Or la plus grande à 1."
valeur aCCeplable de
On Calculera do E est de 3000 volts:
nc s ans peine
ER
indépendante la valeur limite de R. Elle est
de la Puissance
elle croît avec des Machines dont on disp
le c arré de la ose;
ratrice. force élcctromotrice de
la géné-
NIV

Cette solution gé
né rale est de M. Ma
urice Lévy.
13. Une transm
ission déCRergi
LU

Séhératrice de e à distance se fait par une


1000 volts à 2m
ent p de 48 po de distan ce, avec un rende-
ur 100; on veu
ver. le méme t doubler la distance
renden t€nL; que et conser-
RA

Motrice de la lle devra être


génér alrice?
la Jorce électr'o-

e
NT

P—

re |
Ge |
{TT
È
2 me)
CE

1 +2
Ce — p).
Le lravail transmis ctler endeme
St nécessair 2
nt restant constants, il
I/

e que —LR "SSL


Constant aussi . : do
devenu 2R, nc, R étstaannt
nous aurons
AS

æ? FE
UI

2R KR?
T=EY2 —:000 X 1,414
—= 1414 volts.
BC

T0
CILAPITRE 1. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. {ui

RY
RA
LIVRE I.

LIB
LUMIÈRE ET SON.

Y
SIT
CHAPITRE L ER
OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE.
IV
UN

La quantité de lumière reçue sur une surface plane, sous


un angle d'incidence «, est proportionnelle au cosinus de cet
angle et en raison inverse du carré de la distance de la sur-
face à la source. Pour des foyers d’intensités différentes, on
AL

peut arriver à produire un même éclairement, soit en faisant


- varier la distance, soit en faisant varier l'angle «. C'est par
TR

l’un ou l’autre de ces procédés que l’on effectue les mesures


photométriques par comparaison avec des étalons de lu-
mière. _- |
EN

Un rayon réfléchi reste dans le plan d'incidence en faisant


un angle de réflexion égal à l'angle d'incidence; un rayon
réfracté reste de même dans le plan d'incidence, mais l'angle
/C

de réfraction diffère de l'angle d'incidence; le rapport des si-


nus de ces angles est constant pour un mème milieu et égal
à l'indice de réfraction x de ce milieu. La réflexion peu ètre
I

considérée comme une réfraction à l'entrée d'un milieu d’in-


AS

dice — r.
On appelle miroir aplanétique un miroir qui fait conc
ourir
UI

cn un même point les rayons éma nés d’un mème point : tels
ece
sont les miroirs plans. Un miroir sphér ique ne jouit de celt
un point lumineux placé en son centre;
BC

propriété que pour


4t2 | LIVRE IV. — LUMIÈRE Er SON.

RY
un miroir, dont la Surfac
e est engendrée Par
ellipse autour de Son ia rotation d’une
axe focal, n’est aplané
ses foyers et un Parabo tique que pour
loïde de révolution,

RA
Parallèles à son axe. pour des rayons
Les miroirs Sphériques son
t considérés comme
tiques, quand ils ont une faible ouv aplané-

LIB
nérale est erture. Leur formule
gé-

(1)
I L_2 1.

Y
| PP TRS

SIT
P ES la distance de l’o
bjet au miroir, p' la
image, ces grandeurs distance de son
étant pos itives si l’objet ou
réel, c’est-à-dire
placé l'image est
en
ER avant du miroir;
galives s’ils sont vir elles seront né-
tuels, c'est-à-dire
arrière du miroir; f s'ils se trouvent en
est la moitié du rayon
on l’appelle Ia dis R de la sphère :
NIV

tance focale du
Convention, une même miroir. Grâce à
formule convient aux cette
caves et Co nvexes; en effet, miroirs con-
dans ce dernier cas, on aur
PT
u ait
P=
I

LU

I
f° Mas: f est négatif, r .
Puis
.
que le centre, del
Courbure est en
arrière, et l'on à,
Comme ci-dessus,
RA

— —
PTpeg0
— = 1
NT

Le rapport des dimension


s linéaires de l'image et
CSt égal à >
! . de l’objet
en valeur absolue;
CE

(2) . P'
OI

2
P
I/

Si D eStposilif,
l’image éStrenvers
AS

ée, sinon elle ser


ait droite.
UI

me formule soit applic able aux miroirs ee


TA pas, dans les calculs, de |
est la convention qui faire f négati
à conduit à cette for-
BC


CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 413

RY
Le miroir plan est un miroir sphérique de rayon infini : on
a donc

RA
I
p=—p et O0 |:

LIB
L'image est symétrique, droite et égale à l’objet (!).
Quand un rayon traverse un milieu réfringent limité par
des faces planes parallèles,il n’est pas dévié, mais il subil:
un déplacement x, donné par l’équation

Y
. /1— sin’i

SIT
(3) æ=esins gp VISITE ;
ÿa?— sin?i

dans laquelle e est l'épaisseurde la lame, é l'angle d'incidence


ER
et x l'indice de réfraction du milieu. L’ophtalmomètre de
IHelmholtz est basé sur l’observation de ce déplacement,
Si le milieu diaphane est terminé par des faces planes for-
IV

mant un angle A, on obtient un prisme donnant une dévia-


UN

tion Ô égale à

(4) J—=i+i—A.
AL

Cetie déviation est minimum lorsque ë = #'; alors A—27,


et l'indice » peut se déduire de la connaissance de À et de d:
TR

À +0
sin
(5) = . À
EN

sin —
2

C’est ainsi qu’on mesure les indices de réfraction des sui


/C

Stances réfringentes. Wollaston et Abbe ont aussi utilis


phénomènes de réflexion totale, et leurs appareils sonté de.
de-
venus classiques. .
Le milicu réfringent peut être lim jé par une surface
I
AS

sphérique de ce milieu et de la
: soient », et », les indices
UI

: , - incipal
(*) En rapportant les positions des foyers conjugués al foyer principars
on obtient la formule de Newton
BC

Er
r— fi
414 LIVRE IV. —
LUMIÈRE ET SO.

RY
substance qui le baigne
. Convenons de désign
distance du Point-objet er par p, la
à Ja surface, par p, la
Point-image; prenons ces distance du

RA
quantités positives, lor
considéré sc trouve en sque le point
avant, par lApport à la
rayons incidents, négati marche des
ves lorsqu'il est en arri
montre Sans peine que ère. On dé-

LIB
(6) | A; la Il — D
——".
Pi P2 R

Y

Une double surface Sph
érique constitue une

SIT
Posons d’abord que Cette lentille : sup-
lentille ait une épaisseur
TOUS Savons que, pour négligeable;
une lentille convergen
te,
ER
(7)
Je, fi,
P P
NIV

Si nous désignons Pa
r2 et j, les deux dis
tances focales,
8 | I
( )
A f p'
LU

‘ * 0 . Ja P'

Comme ci-dessus, p et P" Son


t positifs quand lobjet ou
l’imageest réel, négatifs
quand
RA

il est virtuel; D est


quand l’image cst positif
droite.
Ces conventions offrent
qu'une même formul un grand avantage,
attendu
NT

»
A

e COnVient aux Jentil . :

les convergentes el .

divergentes : l'équation
J + h = 1 présente donc la plus”
CE

grande générali À
té.
SE = ff, no ,
Cours élémentaires us retrouvons la formule simplifiée des
I/

(9) _ Lgiii
AS

Po
i

op
——

pr
——

elle convient aux


lentilles placées
Il reste à calcüler dans l'air.
UI

les valeurs des distances


trouve focales : on
1 = (HE re
BC

2 — TT I
1
—— a

R
"*© —

K /n,°
CHAPITRE L. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 415

RY
y étant l'indice du corps réfringent, x, et ñn, l'indice
des
substances qui baignent les faces, R et R’ les rayons des

RA
deux sphères; de même,

I MY Y—nR\I
AE + Rx /

LIB
On voit que, si 2, — 72, Ji: Ct nous retrouvons une for-
mule connue |

Y
Ÿ Ÿ

SIT
I Hi A 1 I I

FER +

pu (pr)
ER
n étant l'indice __ relatif du corps réfringent au milieu am-
biant. ‘ |
IV

Mais on ne peut pas toujours négliger l'épaisseur des len-


tilles.
UN

La théorie des lentilles épaisses est due à Gauss.


IL y à à considérer dans une lentille ro éléments cardinaux,
à Savoir :
Quatre plans, perpendiculaires à l’axe principal, appelés
AL

les plans principaux et ls plans focausx.


Six points, deux points principaux, deux points focaux ct
TR

deux points nodaux.


Les plans focaux sont les lieux des points où se croisent les
rayons incidents qui émergent parallèlement à l'axe.
EN

Les plans principaux jouissent de la propriété d’être ren-


contrés à la même distance et du mème côté de l'axe par les
rayons incident et émergent. Leur intersection avec l'axe
/C

Les points principaux sont l'image


donne les points principaux.
l’un de l’autre. . |
Quand on prend les points principaux pour origine des dis-
I
AS

lances, on est conduit à une équation E+s = 1, identique

à l'équation (7) et l’on retrouve l'équation (8). Lee iouent


UI

Les points nodaux sont deux points singuliers qui Jon nt


un rôle analogue au centre de courbure des PE vurs
centre optique des lentilles minces; à tout rayon dirige
BC
- 416 LIVRE IV. —
LUMIÈRE ET SON.

RY
un point nodal correspond
un rayon émergent, parallél
premier, passant par le Seco e au
nd point nodal.
Les Points nodaux sont
distincts des points principa

RA
lorsque le milieu qui baigne ux,
la face postérieure de la lenti
n'a pas la même réfringence que lle .
celui d’où partent les rayons
incidents ; mais, quand les

LIB
milieux Sont identiques, ces
sont confondus. points
Les éléments car
dinaux des lentilles permetten
Struire très simplement les t de con-
rayons lumineux réfractés
par les

Y
lentilles ; on détermine dureste leur position par les rela-
tions suivantes, dans le Cas

SIT
où les milieux extrèmes sont
mêmes. La dist les
ance
focale étant comptée à partir
principal Correspondant, du point
on trouve la relation
ER
| LS JT,
(ro) 7 = [R+R-
1 (n—i)e
2e l
NIV

dans laquelle e représente


de l'épaisseur la lentille : cette
même relation Peut S'éc
rire sous la forme
:
LU

Gi)
R a RR'
G

Soit & la distance du pre


mier
point nodal
RA

Première face de la ou principal à la


lentille : nous aur
ons
NT

12
Ga) a R
a ARR) — en
.
1)
De même
CE

CO e
RCR + RDF e(n —1)
Leur distance
I/

mutuelle est
AS

(14) (21) (R+R—


n(R + R')—e(n 0)
—1)
UI

Ces formules so
nt rel atives à des lenti
On étend sans lles biconvexes.
peine
tilles, que l'on CES équa tions à des systèmes de len-
Peu touj
BC

Ours remplacer par une lentille équi-


CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 415

RY
alente. Pour les lentilles minces, la relation est très simple :
Un système de plusieurs lentilles centrées et voisines est équi-
s . . I .

RA
valent à une lentille unique, dont la convergence j: serait

égale à la somme algébrique X 7 des convergences des lentilles

LIB
qui composent le système.
Cette règle est précieuse pour l’achromatisation des sYs-
tèmes, qu'on réalise en accouplant deux lentilles de conver-

Y
gence positive et négative, taillées dans des verres inégale-
ment dispersifs. On mesure au diasporamètre les coefficients

SIT
de dispersion 7,— 7; la condition d’achromatisme du système
est dès lors exprimée par l’équation ER
j I
(15) ang RUN.
Ry— lg I I
IV

TMS
On se donne généralement R et R' et l’on calcule R.
UN

CONSTANTES NUMÉRIQUES.

Unités photométriques.
AL

Consommation Équiralences.
par TT

Substance. ‘ Dimensions. houre. Garcel. Yiolle.


Unités.
TR

sr.

: de colza. À Bec 23"", flamme 18


Carcel......
| . Jluile , 42 0,4
‘ de 4Oeossorsse
EN

Candle...... .
Spermacéti... .? de 6 à la (}
Bougie 7,78 0,128 0,058
Jivre...:.....
Bougie fran- Stéarine | Étoile, 5 au pa-{ , 0,133 0,06!
/C

çaise ..... VTT que... t


Bougie ‘alle- Paraffine \ Bougic de 20"" , 0,135 0,065
mande. rt de diam......
Platine en fu- | Par cent. carré. » 2,08 I
I
AS

Sn à cheminée,
Dans un bec Argand, nent type Bengel, on obbtient
j 109"! de
de 109!it
UI

un pouvoir éclairant de 1 carcel par la combustion


gum à gum d'eau, Ia pres-
gaz d'éclairage, sous la pression de
Sion de l'atmosphère étant égale à 760".
BC

W. 27
418 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

RY
INDICES DE RÉFRACTION.

RA
Solides.
Baume du Canada. 1,532 Phosphore......
Sucre candi....., 1,535 Diamant... ......

LIB
Glace (HO)... .... 1,310 Sel gemme.....…,
—— Alun........,....

Verres.

Y
Radiations,
Crown dur,

SIT
Flint léger. Flint lourd.
A... .1,9117 1 ,5600 1,6100
"B...........,.....
1,5136 1,5686
CG... 1,6157
1,5146 1,3500 .
D........,...,... …. 1,6175-
ER
1,5172 1,5%40
E........,.,..,... 1,6224
1,5203 1,5592
FF... 1,6288
1,5237 1,5839
GG... 1,6347
NIV

1,9383 1,5922
H........,,.,... …… 1,6461
1,5328 1,6007 1,6563

Liquides.
LU

Acide phénique .. 549


Alcool absolu... Chloroforme.…
1,366 Éther............
Alcool méthylique. 1,330 Huile d'olive...
RA

Sulfure de Carbone, 1 ,644


Benzine.......... Iluile de cassia.
1,413 Glycérine........ |
Eau à o°...:,.... 1,333 Térébenthine..
NT

Gaz
Vide...
CE

Hydrogène... I
1,000138%
Oxygène...
ts... 1,002706
Air...
1,000293
I/

Oxyde de carbone...
ue 1,000335
AS

APPLICATIONS.
1. Un lecteur dispose
UI

son livre à 0®,25 du


lampe; 4 quelle hauteur æ doit-il Placer pied de sa
la source de lumière
Pour qu'il bénéficie du Ma
. 2e s , .

ximum d’éclairement? (Jig


BC

. ‘ , e

. 89)- )
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE, 419

RY
Soit æ la hauteur cherchée, a la distance SA et R Ie rayon
du cercle d’éclairement maximum :

RA
æ = Va Re.

Fig. So.

LIB
.$
4

Y
æ Ÿ

SIT
| :
1. '

| 1
D + d Ÿ
RL DA
ER
La quantité de lumière reçue sur la pagedu livre en À, par
unité de surface, est proportionnelle à
IV

cos ZAS __ sinaæ __ x.


UN

2 nt
AS |

Elle passe par un maximum, attendu qu'elle cest nulle


Pour &— o et pour a —0. Cherchons donc le maximum de la
AL

fonction
VarR?
TR
&Is

ca

Or la valeur de x qui rendra cette valeur maximum cs la


EN

même que celle qui rendra maximum la fonction

@—R _1 — art R'as.


/C

a a af

k
Égalo sé e de cette fonctiionon : il vien!
ns às zéro la dérivé
I
AS

— La i+ GR'a-'=0
ou
2 3R=0;
UI

d’où

a=R 2 . '
BC
420 LVRE IV. — LUMIÈRE ET Sox.

RY
Par suite,

RA
=RX 0,507 —0,95 x 0,707 = 0,158.
Si

LIB
2. On se propose d'étab
,
lir au Sommet de la tour
300" de hauteur, un Puissa Eiffel, à
nt foyer de lumière; quel
l'ayon x du cercle d’écla est le .
irement Maximum ?

Y
k 300

SIT
TL = —
= 424n,

3. Calculer l'intensité 7Ro


ER
Yenne sphérique d’un
mineux. Joyer lu-

L’intensité Moyenne
NIV

sphérique est la quantité de lumièr


que recevrait normalement e
l'unité de surface d’une
de rayon 1, ayant sphère
le foyer pour centre,
l1 quantité en admettant que
totale de
LU

lumière émise soil


ment, répartie uniformé-
.… On sait que cette rép
artition n’a lieu CxXacl:
cun foyer; une lampe ement
à huile n'émet, dans une pour au-
RA

inclinée de 50° sous direction


l'horizon, que + de ce
le plan horizontal ; l'in qu'elle donne dans
tensité maximum À
lrique à courants Con d’une lampe élec-
tinus, dont le Charbo
NT

haut, correspond à un n positif est'en


angle de 5o° avec Je
(Jig. 90), d'après M. plan horizontal
Fontaine ; une lampe
natifs donne une à courants alter-
CE

répartilion plus
Courbe a de la mêm égale, marquée
e figure. par la
Or on demande
l'intensité Sphérique
Courbe À. moyenne de là
I/

On la détermine gra | .-.


phiquement Par le
en menant les ray procédé de la fg.
AS

ons vecteurs Sr, 91,


S2,
ités en L, 11, II, IV,S3, S4, ..., et en
Projetant leurs extrém
PantTi Ile’, T3, ..., puis en pre-
éga ux à Sr, So, 83, ...… L'intensité
UI

Moyenne Sphérique
est représentée par
face Ar/21314, le quotient de la sur-
++» B par la base
En effet, rep AB.
résentons par I
BC

l'intensité d’un ray


on envoyé
RY
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 421

RA
Y LIB
SIT
IV ER
UN
4
+

AL

\
Jesse
LA ° “ :
î

, , \ '


TR

’ ° des
?
’ ° Po) $
.” d ‘ t .

o .
. Lo : + +
4 La
- Ds -° jet
7
. ‘ . Pe n \
- 7 ne 77 1!
!
-
St .. ti |
EN

T 7

7 .— 7 1. !
1 ee
_—T
I /C
AS

F=--——- Dom...

Sfeemcnmtesnenn
’' ' nd
cennmmme

Yonne
UI

ÿE
mummmmms mmmmmmms IV:
sq
m
CE
BC
422 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET

RY
SON.
dans une direction 0 :
Soient deux layons inf
déterminés par les angles iniment voisins
8 et (8 + d@); la hauteur
limitée par ces direction de la zone

RA
s est cos d6, sa surfac
Elle reçoit donc une qua e 27% COS8 db,
ntité de lumière 192%
grons entre les limites co0sd0, Inté-
0’ et 0"; cette zone reçoit
une quantité

LIB
ÿv

ÎD L27 cos 0 49 — surface


mnpq.
La surface totale du dia
gramme représente don
des radiations émises c la somme

Y
dans toutes les direct
obtient évidemment Ja ions, et l'on

SIT
Moyenne en divisant
par AB. cette surface
°
La surface se Mesure |
ra: par la formule
bien au planimètre de Simpson, ou
d’Amsler.
ER
k. Entre deux foy
NIV

ers S et S' (Ag. 92)


distance de chacun d'e , on dispose, à éga
ux, des Plaques recl lé
angulaires OC et
LU Àa
F
res
RA
NT
S

a
3 RTS
CE

&Sons
D
I/

OB de verre pale
dépoli, dont la bis
avec sectrice OA fait un
AS

la normale Oy à angle a
SS' : 07 Ces deux
éclairées de Mê la
mes se trouvent
me dans ces
leur intensité Conditions. Ca
relative. lculer, d’aprè
s cela,
UI

= Ê 00S(45
2 — à) = So
S'os
oo(s
s(45te+0)
BC
RY
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 423
Mais d — d'; donc

RA
_S __cos(45+a) 1—tange
S' cos(45—«@) 1+tange

LIB
C’est le procédé de M. Arnoux.

5. Le phare de Dunkerque a un éclat de 6500 carcels :

Y
quelle est sa portée, la transparence moyenne à de l’atmo-
sphère de la Manche étant égale à 0,9?

SIT
La portée d’une lumière est définie par cette condition,
que son intensité minimum perceptible est égale à 4 de
ER
carcel. Nous avons donc

Sa?
—x: —0,01.
IV
UN

Dans cette formule x est exprimé en kilomètres. :


ñ
On trouvera par tâtonnement que æ est égal
Goal à 53km,2.
53*
AL

6. Calculer le rayon de l’image de la Lune obtenue dans


le plan focal d’un miroir de 120°® de rayon, sachant que le
diamètre apparent de cet astre est d'environ 30".!
. \ ..
TR
EN

0 | 1 s —— sem 0)
TL = —pl—

{anso
gof
f— tangot30'
D
x 120 — 1°", 09.
/C

7. Un miroir de Foucault a la forme sphérique; il a Gor®


de diamètre et 200°* de longueur focale f, soit fo" de ro
I

quelle est l’épaisseur de la couche de verre qu il faut en “ F


AS

pour lui donne


Par polissage sur les bords de ce miroir
forme parabolique?
UI

L’équation de la parabole méridienne est


BC

J=4 fx. |
424 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

RY
Le cercle osculateur au
sommet à SOn centre
Ja parabole et son layOn sur l’axe de
st 2/f: son équation est
donc

RA
(K—2fP+ Ve gp,
Faisons Y=y; il vient

LIB
(X — 2f = 4f2— y;
d’où

Y
ir et X=2f— Vif,

SIT
On en déduira par sou
straction
ER
NIV
LU

64 fs
RA

en négligeant dans
le développement
Puissances supéri de Ja racine carrée
eures à la premiè les
Mais y — 30cm EL re.
= 200; =
NT

d'où

- —+
X— x 30
20
CE

—3 — ofM,0016.
64 X 200
Il y à donc moins de #7 de
millimètre de matière à enle
Nous éMpruntons ver.
I/

ce calcul à M. Pel
lat.
AS

8 Une flèche { umin


euse AB est placée
Cave, de longueur focale devant un
J, et elle est disposée per miroir co! r
UI

l'EMENRL à son axe Pri pendiculai-


ncipal
Trouver le lieu des foyers à une distance OB — 2f+a=hf
conjugués des divers poi
nts de cette
BC
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 425

RY
A! est le foyer conjugué de A, et l’on a, par suite,

RA
I L I … J
2
pp

LIB
p étant égal à AI et p' à A'I. Posons CB'=— x, À'B'—y,

Fig. 93.

Y
SIT
IV ER
UN

AB—};il en résulte, en prenant C pour origine ‘des coor-


données, et Cx et Cy pour axes,

I I J
AL

Va R+ef 2f—-VÈ+
TR

Mais, d'autre part,


EN

Il vient, finalement, en éliminant k,


/C

æ I —
————— HS
a+ p+afe. 2f—-VËS

(== (5)
ou
I
AS

a+ + —f—0.
UI

Nous aurons une relation sembl able pour tout aut


re point
de la flèche AB ; le lieu des points À’ es { donc une courbe du
BC
426
LIVRE IV.

RY
— LUMIÈRE Er SON.
Second degré, dont CA!
est le rayon vecteur,
l'axe : c’est une ellips C Ie foyer et C0 |
e.

RA
9. Quel est Le Point
COnjuguÉ d’un Poi
ur miroir Convexe, nt P par rapport à

LIB
de rayon égal à 10
0%? On donne p —
3 f.
Nous voyons d’ab
ord que

Y
f — 5ocn,

SIT
Traçcons deux axe
s l'éClangulaires
(Jig. 94), dont les et marquons le po
Coordonnées sont int I
égales à — f; pre
nons
ER
Fig. 94.
NIV
LU
RA

OP=»,
OP =
Joi
10i
gnons PF;
aurons
|
rabattons P; , sur l'a
,
xe, en P’: . nous J
NT

:
p'=0, 79 f = 37c
m, Bo.
Le calcul donn
CE

e de même

1 pf
P p+f u
— 0,75 f.
I/
AS

10. Construire ST
aphiquement l'
PEUT Situé sur j image d’un point
‘axe Principal, PA lumi-
de Nesvton. T ap plication de la fo
rmule
UI

Du foyer F, comm
"aJ0nf; de P meno e centre, décrivons une circonférence
BC

ns la tangente PT de
(JËg. 95), et projet
ons
RY
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. L27
le point T sur l’axe : P' est.le point cherché, car on a

RA
PF x P'F'— 72,

C’est la construction de M. Lebourse.

Y LIB
SIT
ER
11. Vers quel point X d’un miroir convexe devra-l-on diri-
ger un rayon lumineux AX pour qu’il passe en B après ré-
IV

flexion? (fie. 96). .


UN

Fig. 96.
AL
TR

As
EN

Le point X sera le point de contact de la sphère réfléchis


/C

Sante et d’un ellipsoïde de révolution autour de AB, dont les


Points À et B sont les foyers.
I
AS

» | . marche d’un
12. Tracer, par un proëédé graphique, le RAR
3

rayon lumineux à travers un prisme d indice n, 40


. 2
o
ee
réfringent est À.
UI

. , déceri deux cir-


De O, comme centre, sur la ligne æy, décrivons
BC

conférences de rayons OC—1 et OC" (fig. 97).


428 LIVRE IŸ. — LUMIÈRE ET SON.
Soient OZ la normale

Y
à] à face d'entrée et OA
dent, faisant av ec cett ler ayon inci-
e normale l’angle l; conduisons

AR
Parallèle à OZ; BO est le ray AB
on réfracté p ar Ja face d'entrée,

IBR
1

YL
SIT
ER
NIV

Car sini — h» sin?


- Nous connaissons donc la direction du
rayon dans l’intér
icur du prisme.
Faisons ABD é gal
LU

à A —7r+ r';

AOD = 5—; PH pt,


A

Le rayon ém CTSent
Cst OD; car, si nous traçon
OA’ et OB, n ous obl s de même
TR

enons les angles


direction du ray # et r’, et la droite
on dans l’intérieur OB,
Sence, peut être tra du prisme avant l'émer
nspor
en OB; OD est donc bien la 1e
N

rection du rayon
éme rgeni,tée puisque ABO = r ct A'B 0 _— 7",
M. Radau à ind
Je,
CE

iqué'‘cette mét, hode de construct


“ucetion
les Annales de ion dans
di
Poggendorf.
I/

13. Une lentil


le à une lor 2Sueur fo
calef; déter El
, , . . or«-

Phiquement la . .
distance d’un point .
AS

de p de la lenti lle. P', conjugué ; de P, is

Sur les axes 0x


et O y, dont Oz
UI

marquons en A le Point est la bissectrice (/g: 98)


p; OA —p; prenons _ fifo el
joignons AC OC =fV
: NOUS trouvons ainsi OB
BC

= p'.

4
CHAPITRE I. —. OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 429

RY
En effet, l'équation de AB est

T y

RA
+ Si.
P 1

Fig. 98.

LIB
y
f

, E ST
1 [7

ITY
, 1
1 .
SJ !
TS ne

ul DA
0e
en
p
——— P mxRS ®
IVE

J + 2;
POP
ou.
UN

I 1 TI

PPT
C'est la construction de Lissajous adaptée aux lentilles.
AL

M. d'Ocagnea proposé de marquer


sur O3la graduation mul-
tipliée par V2.
R
NT

1%, Une lentille de flint, biconvexe, a 35"® d'épaisseur; le


rayon de courbure de ses deux faces est le même, et il me-
.r
sure 0,10. On demande de calculer les éléments cardinau
CE

de cette lentille et de construire l'image d’une flèche de o",025


de hauteur placée perpendiculairement à l'axe à 0",0$ en
On prendra pour la
arrière du foyer principal de la lentille.
I/

valeur de l'indice du flint n =1 ,6.


:
Déterminons d’abord la position des points focaux ct nodaux
AS

(11) JE near — en —1)]


UI

— 030190 — om, opÿ.


BC
130
LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
La distance « q'

RY
un point pr incipal
{ ., OrrCSponda
nte est à Ja face de la lentille

RA
«a —

cR 0,036
EUR — C7

1) 0,292 — 0,012 12,

Y LIB
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE

1
I/

DS
AS
UI

EL

#
CE

£L>
o
2D. E

ge

L'Eb
a
_

À,
==

Re à
oO
U)

C1

S
8

&
=
D &

S D©
y
E

S 5
©
BC

eo

=
—©

SE
=
Su
m
& ©
st

Ss
OS
2
n
ce

à
«
S
©
=

es
5
©

&

SE
CHAPITRE I, — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE, 431

RY
,
nér: I I 1
érale P + D_ —:
F? ,
rapporte aux . points
th i
principaux
inCine .
:

RA
pf___0,155x0o,1 :
D! = —
= 0,219.
Enf 1 T— f 0,08

LIB
Sn1mn

[
0 —! 29,

»29 X 0,02) 0,031 = yum,


I=1

Y
L'épure de la fig. 99 permet de suivre les constructions qui

SIT
conduisent à la solution de ce problème.
ER
15. On donne deux lentilles convergentes L et L'( fis.100),
dont R, R',R, et R' sont les points principauz; F et F! sont
les foyers principaux de la première, F set, ceux de la se-
IV

conde; les lentilles sont écartées d’une distance D =R,K,.


Rechercher les points principaux de ce système.
UN

Suivons la marche des rayons SI et S,1l,; le premier passe


en F"', le second en F,, et ils se coupent en K.
L

Or
RA

PROOR'E LR, REF


KO 7 O7 KO OF,
NT

On en déduit
OF, _R, F.
OF RTE
CE

Le point O est donc fixe. | |


Mais KO peut être une ligne lumineuse : l'image K ultra.
: +

vers L est IL, celle de K à travers L’ est HF", et les deux plans
I/

Ho et I'o’ sont les deux plans principaux cherchés.


AS

par se
16. Quel est le prisme dont les images, donnécs
UI

face la plus "


large, ne ésenten
présenten t t } pas de / phé-
iflexiion sur la
réflex
nomènes de dispersion ?
BC
RY
RA
LIB
SON.

Y
SIT
ET

ER
LUMIÈRE

IV ne A 4
me ——— TT
UN _—
cum
_….—— — 7
—--

_—
AL
IV,
LIVRE

TR N
‘001 SL] CE
I/
AS
UI
432 BC
CHAPITRE T. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 433

RY
_Admettons que ABC (fig. 101) soit le prisme
satisfaisant à
cette condition; appelons £ l'angle d'incidence
d'un faisceau

RA
Fig. ro1.

Y LIB
SIT
parallèle de lumière blanche, # l'angle d’émergence d'un
rayon simple de couleur quelconque, pour laquelle l'indice
ER
de réfraction a une valeur ».
On voit sans peine que
IV

r+A=Ir+ tn,
d’où
UN

MA -RB—+r
et .
sin =nsin(A--B+7r).
Mais on
L

siné—2sinr.
Donc
RA

sind'= cos(A — Bysiné + sin(A — B) V7 Siné.


NT

Pour qu’il n’y ait pas de dispersion, il faut que l'angle à


soit indépendant de », c’est-à-dire que À soit égal à B.
La condition cherchée est donc que le prisme soit isoscèle :
CE

cette propriété, bien connue des constructeurs, est utilisée


dans les instruments d'Optique où ces prismes font oflice de
miroirs.
I/

achromatiser une lentille convergente de


AS

17. On veut
croswn par une lentille biconcave de Jtént lourd pour les raies
Det F : Les rayons R et R' de la lentille de crown sont 1,20
, +. m
UI

m _ ne “ler extérieurr « de la lentille de


rayon R' " exterteu
ce 2°, 90; calculer ‘e ù ) L convergent ou divergent.
f{lint, et dire si le syslèéme est convers
W 28
BC
43 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

RY
.Nous aurons

nr— nn __ 1,6347 — 1,6224


Ap—Un 1,281 —1,5172 — 2,08

RA
Donc
A'n
7; —= 2,08.

LIB
Mais
JL J
An _, SR TR

Y
An ST; 1 ?
æ K

SIT
1: L 1,08
æ 2,08 \R KR /?
ER
2,08R'R _. 6,240 — &n 16
(R'—R x 1,08) 2,50 —1,29
T = ——— Ft

Le signe du système dépend de la divergence de la seconde


IV

] 1 L
lentilles car, ainsi que nous l'avons dit, F = È F
e. e - , I
UN

Or nous avons, pour la radiation F,


I I l 1 .
il A) (+) vi Ge)
AL

La radiation D donnerait une équation de même forme el


nous aurions, par soustraction membre à membre,
TR

or +R) CCE )
N
CE

Éliminons— _= entre ces deux relations, et il viendra


w +

La
: !

F (Ar
—- ———
»(;
Hp)

+ fr)

fut
(>
tt
EN
NF — En )
!
I/

, nt de
On voit sans peine que la lentille convergente étaachro-
AS

crown, qui
. .
est le verre le moins dispersif, le systene thèses
,

matique doit être convergent, car le terme entre Paré


L P n
UI

Rpr—1
prend le signe de
D — 1
BC
- CHAPITRE 11, — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES,
135

RY
RA
CITAPITRE IT.

LIB
PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES.

Y
SIT
Un corps lumineux est animé, dans ses derniers éléments,
d'un mouvement vibratoire périodique : ce mouvement et,
par suite, le phénomène lumineux se propagent par l'intermé-
ER
diaire d'un milieu impondérable, l'éther, avec une vitesse
. e , ve Det es eue
uniforme V=1/5; e étant son coefficient d'élasticité et
a
IV

Sa densité. La vitesse V de la lumière est égale à 3,004 x 10!°


centimètres par seconde dans le vide; dans un milieu d'in-
UN

dice 2,ona

3,004 X 101°
() | Va n
L
RA

La vitesse variable e du mouvement vibratoire est donnée


par la formule
. {
NT

(2) P—asIn?r mp;

T étant la durée de la période, a est la vitesse maximum, qui


CE

est proportionnelle à l'amplitude des vibrations, et 4, le temps


31
vtt DET A

variable : & devient maximum pour {= T7


La durée de la période T définit la fréquence où le aombre
I/

N des oscillations:
AS

I
STI T°
N =
UI

vers caractères « d'une


La réfrangibilité, la couleur ct Îes divers caractères
radiation dépendent de N ou de T.
BC
436 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

Y
On appelle longueur de l'onde, dans un milieu déterminé,
d'une radiation donnée, le chemin parcouru par elle pendant

AR
la durée de la période T :

R
(3) A = VT —

ZA<
ï 5

LIB
À varie donc avec la nature de la radiation et avec celle du
milieu. À une longueur d’onde À dans l'air correspond, dans

ITY
un milieu d'indice », une longueur

(4) _- = V .

S
: nN
ER
La vitesse du mouvement
.

vibratoire,
"

étant » —ASiN2r
e. - r
. Ë

en un point origine, sera, à une distance d, | |


IV

d k
UN

(5) P— œsin2 rT T Y sinar"\T


(£= 47
— © —— = — — |}:
AL

La quantité F définit la phase du mouvement vibratoire.


\
°
L’intensité I de la radiation est égale à la quantité moyenn
e
R

de force vive qui anime la masse d’éther m :


NT

1 Te mo :
(6)
ï
I — F5 dt = ——.
CE

L'intensité d’une radiation est donc proportionnelle au


carré de l’amplitude de la vibration incidente.
:
I/

. Quand deux mouvements se sSuperposent, ils sé combinent


et l’on peut calculer les éléments du mouvement résultant :
AS

deux vitesses ,
p == & œsiSIN27T 1
T7 _d
UI

_ # —=asin2t Ed
BC

ne - ” TT À
CIHAPITRE II, — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 435

Y
s'ajoutent et donnent une vitesse

AR
d—d. L 1 d'
(7) = v+p—=920cosr ———sin2r 2 —° d .
. À Ï 2.

R
On a de plus, en appelant I ou A* l’éclairement en.un point,

LIB
dd d—d'
(8) I1—A?—20? (: COS27 — ) = 4 a? cos?r
2.

C’est la loi des interférences, que l’on peut énoncer de la

ITY
manière suivante : quand deux faisceaux de lumière, de
même-amplitude et de même longueur d’onde, se superposent
après avoir parcouru des chemins différents, ils donnent un

S
éclairement quadruple, quand la différence des chemins par-
ER
courus est égale à un multiple pair d'une demi-longueur
. . À .
d’onde; si cette différence est d’un nombre impair de 7° y
IV

aura, au contraire, obscurité. Young avait d’abord formulé


cette loi : Fresnel en a vérifié la rigoureuse exactitude par
UN

la mémorable expérience des deux miroirs.


On peut avoir des intensités différentes, et, pur suite, deux
valeurs & et «&' des amplitudes : alors
AL

co . £ d’
(9) maæASsin2T T7)
TR

avec les deux équations de condition


d— d!
EN

A2= o2+ a+ 200! COS2T —;— ?


(10)
d AE l
in2% 2m —5
—x + 4 SIn27
/C

d' & SINn2%


S _—;;di.
(11) tang2rE
—; — d _
2 ŒCOS2F + + œ! COS2T F
I

ltant est À; il semble éma-


AS

L’amplitude du mouvement résu


ance d”.
ner d’un point placé à une dist
ations, une règle con-
équatl
Fresnel a donné, en plus de ces
UI

nel, ui P crmet de compo-


nue sous le nom de règle de Fres vements
ser graphiquement un nom bre quelconque de mou
BC
438 ee LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
|
vibratoires parallèles, de même pério

Y
de T, mais différant par
l'amplitude et la phase.

AR
Cette règle peut s’énoncer en ces term
es : S£ l’on repré-
sente chaque mouvement vibratoire
par une droite, dont la
longueur soit égale à ! ‘amplitude à,

R
faisant avec un axe fixe
ur angle 279, © étant la phase de ce
mnouverment composant,

LIB
le mouvement vibratoire résultant sera
représenté symboli-
quement par la résultante géométrique de
toutes ces droites.
Sa longueur, mesurée à partir de l’ori
gine, représente l’am-
plitude À du mouvement résultant, et

ITY
l'angle de cette droite
avec l'axe représente sa phase ® multi
pliée par 2r. On com-
pose, en un mot, les droites repré
sentatives des mouvements
vibratoires comme on Composerait des forces.

S
Ces équations et ces Constructions perm
ER ettent de résou
dre
un problème inverse du précédent,
à savoir la décomposition
d'un mouvement vibratoire en deux ou plusieurs
autres. Ainsi
tout mouvement peut être décomposé
en deux autres de même
IV

période, s’effectuant suivantla même


direction, et présentant
ee
une diffé À
UN

rence de phase P— g> Pourvu que la somme des


carrés des amplitudes des mouvem
ents composants soit égale
au Carré de l’amplitude du mou
vement proposé.
AL

La célèbre expérience des miro


irs de Fresnel a permis de
Confirmer expérime ntalement les lois que nous venons
d'énoncer.
R

On observe encore les interférence : :


s en lumière illimitée
NT

et avec de grandes différences


de marche; rappelons les expé-
riences de Fizeau, les phénom
ènes présentés par les lame
minces et épai sses (anneaux de Newton s
et colorati
CE

lames minces et des lames épaisses on des


), les interférences des
lames mixtes, les anneaux de Pouillet
, les bandes de Quete-
let, ctc.; dans le spectre, on découvre les
franges de de
I/

Wrede, d'Ermann, de Baden-Powell


, de Talbot, etc. Tous ces
faits ont pu être expliqués, sinon
prévus, par les considéra-
AS

tions qui précèdent et nous croy


ons inutile de rappeler les
théories classiques de ces curieux
et remarquables jeux de
lumière.
UI

L’interférence des ondes permet aussi d'éta


blir une théorie
Complète des phénomènes de diffract
ion : le principe d’Huy-
BC
CHAPITRE I. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 439

Y
gens, d'après lequel la surface d’une onde quelconque peut
être regardée comme le lieu géométrique d’une série de

AR
centres d'ondes secondaires, permet d'expliquer simplement
tous les faits observés par des considérations élémentaires.

R
Fresnel a indiqué des méthodes de calcul qui donnent les po-
sitions des frangeset leurs intensités maxima ct minima;

LIB
enfin M. Cornu a imaginé une solution graphique très élé-
gante des principaux problèmes de diffraction. Voici, en peu
de mots, le résumé de ces remarquables travaux.

ITY
Proposons-nous de calculer l'intensité du mouvement lu-

Fig. 102.

S
IV ER
UN

‘ mineux envoyé en un pointP (fig. 102) par une onde dont


le centre est en O et dont le rayon OA = «&; posons
AL

AP = b, PM—b+0 et AM=S5.

La vitesse envoyée par l'élément ds, placé en M, est


TR

no
SINn27- T b+ô
1 ds; ,
EN

la vitesse totale envoyée en P, parallèlement à la direction


considérée,
/C

est s
. t
7 b+o ds.
fanr(s À )
. ut
I

Par un choix convenable de l'origine du temps, on pe


AS

à ous les ma
faire disparaître b, qui est commun
s points de l'onde:
vibratoires arrivant en P des diver
admeL qu ils SON
ces mouvements sont de même période, to!
UI

; : par pal JaJa phase


phase ÿ+
de même amplitude; ils diffèrent entre CUux
BC
Y
44o LIVRE IV. —
LUMIÈRE ET SON.

AR
Il s'agira d'intégrer, entre les limites
déterminées par les
Cas proposés, l’expression

IBR
. £ Ô
IÉAICENE

| Ô . l _. Ô t

L
= cos2r > ds SIN2T 7% — sin2r > ds COS2T px

ITY
La vitesse », sera le résultat de la super
position de deux
ondes parallèles, dont l’amplitude est donné
e par les quanti-
tés renfermées entre parenthèses et
les phases par

S
les se-
conds facteurs.
Nous aurons, d’après l'équation (10), en
observant ER que

À
NIV

COs27 à =Sin2T L L
L " T En T À ?

AMIE ( foosar
LU

as) + (fsinar Sas).

Or nous pouvons établir une relation entre


la longueur de
l'arc s et l'accroissement à de la droite qui joint
RA

P à son extré-
mité :
a+b
Ô —
NT

2ab ° ?
donc |
Po
CE

2 2
(12) I— cosr HD eus +- sinr
ab} +0 ds | -
ab
Ces intégrales ne peuvent être’ exprimées
en termes finis;
I/

Fresnel les a remplacées par d’autres, d’une


forme mieux .
appropriée, obtenue par un changement
AS

de variable, en po-
sant
UI

Il vient
BC

. ab} FT— 2 . FT 07.


(3) I =— {a+ 0) [(

cos L pv?
de)) + ( [sin _—' 2 do) l| .
RY
CHAPITRE JIJ. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. hs

Ce sont les intégrales de Fresnel; elles ne contiennent sous

RA
le signe f aucune donnée particulière, et il suffira de les cal-
culer une fois pour toutes; c’est ce qu’a fait Fresnel et l’on
trouvera leurs valeurs ci-après, de P ==0 à ? = 5. Ces Tables

LIB
ont été calculées à nouveau par MM. Knochenhauer, Cauchy
et Gilbert, par des procédés plus ingénieux que celui qu'avait
employé Fresnel, et les valeurs des intégrales sont connues

Y
aujourd’hui avec une grande précision. Elles se prêtent très

SIT
facilement aux applications.
Au lieu d’une Table, il serait préférable de disposer d'une
courbe, qui montrerait immédiatementla quantité de lumière
envoyée en un point par une portion de l’onde : cette courbe
ER
a été construite par M. Cornu.
Il a obtenu ce résultat important en appliquant la règle de
Fresnel. On a, en effet, à composer Ja résultante des mouve-
NIV

ments envoyés au pointP par les divers éléments de la demi-


onde commençant en À : ces mouvements ont même ampli-
tude, mais ils ne sont pas dans la même phase; à est leur
LU

différence de marche; nous aurons donc


RA

: mholique
symbolique inée
destinée àà nous
Nous construirons la courbe
à bout des ne
faire connaître la résultante, en portant bout
NT

(fig. 103), inclin és l'un sur l'autre d’angles


égaux ab, be, cd
CE

Fig. 103.
I/
U IAS

. . olyzonale qui
BC

2T0, 2R0',! ...3:. ON obtient


Î à insi une ligne PosesL propor-
., la1 longueur
D
affecte la forme d’une spirale, dont
442. LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

Y
tionnelle à la portion correspo
ndante de l’arc d’onde: elle
jouit de la propriété que l'am

AR
plitude et la phase résultante
des mouvements, cnvoyés par
un nombre quelconque d’élé-
ments consécutifs de l’onde,
sont fournis par la droite qui
joint les extrémités des arcs

IBR
représentatifs correspondants.
Aïnsi l'amplitude du mouvem
ent résultant

ab bc+cd+.. + xx

L
est aX et sa phase cst D.

ITY
La courbe en Spirale s’enroul
e en anneaux de plus en plus
resserrés, dont la limite est
un cercle de circonférence
portionnelle à la longueur d'on pro-
de À, c’est-à-dire de rayon

S
gligeable; on considère la né-
spirale comme ayant un
aSymMmptotique en A. point
Or cette courbe Peut être
construite par points.
ER
En effet, à ‘chaque élément |
ds de l’onde agissante AM,
SOnS correspondre un élémentdo fai-
NIV

de Ja courbe, dont les coor-


données sont x ety;ona
LU

do — Vaz® + dy =K4S
,
tang2ro — dy, ,
. dx
Mais
RA

|
| _a+b,
?— 2 ab °
NT

‘et

lang2ro — tang2s a+b, . (a+ b)


s° = tangas?.
CE

abi ° — tang ab}.


D

On en déduit
I/

(14) 2=K/f COS as? ds et J=K f sinast de


0
AS

Ces Quadratures ne Peuvent s'exprimer en termes finis :


posons
UI

(14 bis) as — Fa + 0) Fe , \
0

Jai
> d'où —°/
——————————
BC

3a+6b)
CHAPITRE Il. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 443

RY
Il vient
., . Le.

RA
&=K | cosr <q
x | ab}

ab À

LIB
(15) | =L K Vis LE / ab}
cos L de D)
ta + 0)

—=kK __abi cos T pt do

Y
2(a+d)J 2

SIT
et |
Is £
xp: jf abx 0
— —————- sin — »? dp.
GS Dis) Y K\/ 2(a+bdb)), M2 ER
Nous retrouvons les valeurs mêmes des intégrales de Fres-
points en prenant
nel; on peut donc construire la courbe par
NIV

pour abscisses et pour ordonnées les valeurs des deux inté-


grales définies de Fresnel. |
La fig. 104 a été construite de la sorte, en supposant égal
: on
à l’unité le facteur constant des équations (15) et (15 bis)
LU

0,5; s..
voit comment ont été construits les points 0,1; 0,2;
y. fournies par la Table de E resnel :
sur les valeurs de æ et
n tracée
l'échelle de l’épure est de 5v» pour 1. La graduatio
RA

# qui servira de
sur la courbe est celle de la valeur même de
développée.
limite : tous ces arcs sont de même longueur
onnaité
On n’a donc plus à s'occuper de l'échelle de proporti
NT

» est lié à s par la formule Gi ‘e


entre la courbe et l'onde:
correspondent à une FR ane
Les points asymptotiques
VCrS fa ,
CE

nie de »: comme les deux intégrales convergent


æ=J = 5°
valeur = ces points ont pour coordonnées
-
diffraction S0 nl
L'étude et la discussion des divers, cas de‘ là neignent
iffracti
I/

AUX YCUX
grandement facilitées par ces courbes ae Fresnel ne
IAS

les phénomènes,
4e x
tandisï que less MR
1 tCgra
>ermet des mC-
|

parlent qu’à l'esprit : une épure bien faite I


sures exactes. ’ : svir à]à la mesut re
Les phénomènes d’interférence peuvent des indices dc
U

des longueurs d'onde et à la détermination iel


“res cnlerférentiels.
u ,
réfraction, à l’aide des r'éfractométres inlerféren
BC
Y
444. LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

AR
Pour la mesure des longueurs d’on
de, on emploie les mi-
roirs.de Fresnel, les appareils à anne
aux de Newton, disposés

IBR
È

L
S ITY
e....0,7799
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/

à cet effet par P, Desains, et les


réseaux. Les miroirs donnent
AS

6) 2 /tnge .
UI

Jt

Si nous appelons Z la distan


ce de la ième frange à la frange
Centrale et o l'angle sous
BC

lequel on voit les deux ima


tuclles du foyer de cette fra ges vir-
nge centrale; un soulèveme
nt €
RY
CHAPITRE IL. —. PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 44
d’une lentille, ayant fait émerger z anneaux du centre noir,

RA
on a

| 2e

LIB
15 .1= <<:
(7) n°

enfin un réseau de N traits par millimètre fait subir une dé-

Y
viation à à une raie déterminée dans un spectre de rang # et

SIT
l’on peut écrire

sino
(18) 0 == A2N ER
Si le plan du réseau avait été incliné d’un angle à sur le
front de l’onde plane qui le traverse, on aurait cu
NIV

siné— sin(i—d)=AnN},
d'où
LU

2 . Ô . 0
À —= sin — COS ( — 2)
nN 2 . 2
RA

la déviation sera minimum lorsqu'on aura


NT

et alors
CE

° 2 .
(19) À= -RSME
I/

| on varié "mes CL
Les réfractomètres, dont on a beaucoup An Ra formule
tous Sur là
les dispositions depuis Fresnel, reposent
IAS

(20) . e(n—n=N8,
“dico n et N le nombrere de
U

: . Le
e étant l'épaisseur du milieu d'indice
t.
rangs dont les franges se déplacen
BC
66

Y
LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SON.

AR
CONSTANTES NUMÉRIQUES.

IBR
Longueurs d’onde À (Angstrô
m) dans ! "air,
I = 56Gomm, 4 — Ge.
À en microns

L
Radiation. À -_ (millièmes
N. en centimètres. de millimètre).
ÀA.......,.. ess 3,95X 1o1*

ITY
7:60 X 4
10—5 0,5604
B..........: .. 4,37 6,867 0,6867
C.............. 4,58 6,562 0,6562
D + D,
5 5,10

S
5,893 (1) .
0,5893 a
E.......... +... 5,50
F.........,....
G........,,....
6,18
ER 5,269
4,861
. 0,5269
0,486t
.
6,97 : * 4,307 .!
I... ‘ 0,4307
7:97
NIV
3,968 0,3968
H.......,..... 7:04 3,933 0,3933

Longueurs d'onde des diverses coul


eurs.
LU

|
Rouge extrême de Newton... En microns.
eepeossesceues 0,645
Verr e rouge de Fresnel.....
.. sons 0,638
Verre rouge de Biot........
RA

Déesse esse 0,628.


Violet extrême de Ne
wton...
Viol et extréme de-Fraunhofe 0,406
r…..,,..,... .. 0,360
NT

L'chelle chromatique de
Newton (calculée par

Brucke),
en millionièmes
CE

de millimètre.
Lumière transmise.
| Lumière réfléchie
0........ Blanc. | Noir.
40......,, Blanc.
97+....... Blanc jaunûtre. Gris de fer.
I/

158......., Gris de lavande.


Blanc jaunâtre.
218.....,., Gris bleu.
AS

Jaune brun.
234......., Gris plus clair.
Brun.
Blanc avec une légère
: teinte verte.
sors
UI

Rouge clair.
. Blanc presque pur.
(*) Pour les raics D, on
admet généralement la vale
BC

ur de M. Mascurt,
À = 5,8940.
RY
CHAPITRE 11. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 447

RA
en millionièmes
de millimètre. Lumière transmise. Lumière réfléchie.
267. Rouge carmin. Blanc jaunätre.
275 Rouge brun presque noir. Jaune paille.

LIB
281 Violet foncé. Jaune paille.
306.. Indigo. Jaune clair.
322 CC Bleu. Jaune brillant.
430 Bleu verdûtre. Jaune orangé.

Y
505. Vert bleuâtre. Orangé rougcâtre.

SIT
536 ss... Vert pâle. Rouge chaud.
551 Vert jaunâtre. Rouge plus foncé.
565 Vert plus clair. Pourpre.
575 Jaune verdâtre. Violet.
ER
589 Jaune vif. Indigo.
664 Orangé. Bleu.
728. Orangé brunâtre. Bleu verdâtre.
NIV

747 Rouge carmin clair. Vert.


826 Pourpre. Vert plus clair
843 Pourpre violacé. Vert jaunàtro.
866
LU

....…. Violet. Jaune.


910 Indigo. Jaune pur.
948 Bleu foncé. Orange.
998 Bleu verdâtre. Orange rougeûtre vif.
RA

lIOI ts. Vert. Rouge violacé foncé.


1128.. Vert jaunâtre. Yiolet bleuâtre clair,
teinte do passage.
NT

1151... Jaune impur._ Indigo.


1258 Couleur de chair. Bleu, teinte verdätre.
1334 Rouge mordoré. Vert bleuâtre, vert
CE

es...
d'eau.
1356 Vert brillant.
Violet.
1426. Bleu violacé grisâtre. Jaune verdàtre.
1495 Rouge rose.
I/

Bleu verdàtre.
1534 Vert d'eau. Rouge carmin.
Carmin pourpré.
IAS

1621 Vert clair.


1652 Vert jaunâtre. Gris violacé.
.......
Gris bleu.
Jaune.
Bleu verdâtre clair.
ns.

...... Gris jaune.


Vert bleuätre.
U

Mauve.
Vert d'eau clair.
‘ Carmin.
Gris vert clair.
BC

” Gris rouge.
Gris presque blanc.
* Gris bleu.
Y
448 : LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

AR
TIntésrales de Fresnel.

IBR
w _
v = |

f cos = p1 do. . dé.

sin — p? dv.
0 - 2 0 2

0,0000

L
0,0005
0,002

ITY
O,O141
0,0334
0,05.j7

S
0,1105
ER 0,1721
0,2193
0,3398
0..........,..,,... 0,7799
NIV
0,4383
1... 0,7638 0,5365
0,6234
0,6863
LU

0,7135
0,6975
0,6383
RA
NT
19
19

CE
LO
19
RO
1O

I/
AS 1O
19
co
Co
UI
Co
C0
Co
BC
©
CO
RY
CHAPITRE II. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 449
v o

RA
v. f cos = v: dy. [ sin © e de.
Q 2 Jo 2

3,7.................. 0,5419 0,5750

LIB
3,8.......,.......... 0,4481 0,5656
3,9.................. 0,4293 0,475
Hbc 0,498 0,4205
he. sos. sos... 0,5737 0,458

Y
.4,2.................. 0,5417 0,5632
4,3... 04494 0,5540

SIT
4,4................, 0,4383 0,4623
4,5..............,... 0,5258 0,432
4,6.................. 0,5672ER 0,5162
4,7....,............ 0,491 0,5669
48... 0,4338 0,4968
4,9..,..,............ 0,5002 0,435!
5,0.............,....
NIV

0,5636 0,499
Dereressssssesse.s.e 09000 | 0,5000
LU

APPLICATIONS.

1. Les miroirs de Fresnel donnent des frans ses dont on


RA

mesure la largeur en constatant que la vinglième frange


en lumière
brillante est à 3mm,s5 de la frange centrale,
,
r'OU, ge. Sous quel angle ® se voient, du centre du micromètre
NT

les deux images vir tuelles de la fente lumineuse ?

Appliquons la formule connue (*)


CE

(6) ni = {ltange.

Nous aurons
I/

n) 20 X 0,000615
IAS

LNSE = 3,75
—— >;
+ œ — ——

OI 1938".
U

sous la forme n = 7 ltangz;


À me

(*) On donne quelquefois la formule (16)


BC

les franges brillantes et obsc ur cs, de telle


on compte alors successivement une valeur égale
2 à 40.
sorte que, pour 20 franges brillantes, on donne à #
W.
Y
450 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON,

AR
2. Deux rayons interférents traversent deux tubes
de 3%
de long, pleins d'air, à la Pression de
56omm; on comprime
légèrement le gaz dans un des tubes
et l’on voit les franges

IBR
reculer de douze rangs dans la lumiè
re Jaune. Quelle est,
_€R millimètres de mercure, l'augmen
tation de Pression pro-
duite ?

L
La différence de marche est

ITY
(20) e(n—1)—=12).
Cette équation donne la valeur de
l'indice » par rapport à

S
l'indice de l'air à 56owm de press
ion.
12À 12X
ER
3,894 X 10-5
it - — 1,0000023468, .
NIV

Or, d’après la loi de Dale et


Gladstone (1),

IL — 17
x
LU

Z: Const. ;.
d'où
(2— 1) (1+ at) Cri)
(i+ ou)
>
RA

H'étant la pression normale de 56omm ot n' l'indice corres-


pondant égal à 1,00029.
NT

Admettons que le changement .


de Pression n'ait pas en-
traîné de variation de température
: nous aurons
CE

(a — 1) = (x — 1).
Pre hon
1 s ' pour "un
uni
ilé
té ctct éva
é luons x en valeur absolu
e:
I/

— 1 1,00029 x 1,0000023468
— 2927
R— 1
AS

1,00029 — 1 2900
L'augmentation de pression
est donc de 2. soit de 7°"
UI

de mercure environ sur 2900


76omm,
BC

(*) Cette loi n’est qu’approximative,


mais on peut en admettre l’exacti-
tude-dans des recherches
de ce genre. |
RY
- CHAPITRE 11. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 41
3. A1. Fiscau place un petit trépied sur un plan de verre:

RA
ce trépied soutient une lentille et l’on observe, en lumière
Jaune, des anneaux réfléchis à centre noir ; MAS le voisinasre

LIB
des mains de. l'opérateur su ffèt pour faire reculer les anneaux
noirs de deux rangs; de combien s’est dilaté le trépied?

Il s’est dilaté de

Y
: | .
2 X : X 9,894 x 105 cent. — 5,894 x ro-cent. .

SIT
k. La tête d’une vis micrométrique porte un plan de verre,
ER
Parfaitement normal à l’axe, en face duquel est disposée une
lentille de verre, qu'on éclaire à la lumière jaune. Pour un
tour de vis, on voit rentrer soixante anneaux dans la tache
NIV

centrale; quel est le pas de la vis?

Le pas de la vis est égal à


LU

60 X —0,0005894
I
— 0,0170",
SCQnmm— o1=6mm

Dans ce problème, comme dans le précédent, il est à mate


RA

quer que, pour ramener » fois le centre à étre noir, 1 1au


écarter les verres de » 2, Cette dernière manière d'énoncet
Pan .., , vante
NT

2. _ -
. .
le fait est préférable à celle qui consiste à: compterir Us
les dépla-

cements d’anneaux, car cette locution prète à l'amphi SIC.


CE

"À! > » de SAVON


5. Quelle est l'épaisseur de la paroi d'une bulle le Us )
US
présentant .
par réflexion D
le jaune ‘Ile du pren
paille ‘emier ordre:
I/

L'indice de l’eau de savon est n=1, 39.


IAS

On sait que les épaisseurs correspondant à un anneau te


Newton de même ordre, pour diverses ion le la sub-
versement proportionnelles à l'indice de ere au et e celle
stance. donc x l'épaisseur de la lame ( Ci à aurons
Soient
U

d'une lame d'air réfléchissant la même teinte : NOUS:


BC

‘ PE ,002 :
air7 1,0029 X 1:0029
__ 0.279 1,39 ou, 198.
. C ——_———— —
TC
Rx | 1,39
Fa
452 LIVRE IV. — \
LUMIÈREET ‘ SON.

RY
6. Une lentille de 13%,29 de rayon est
placée sur un plan
de verre noir et éclairée par de la lumiè
re jaune; on observe
les anneaux sous un angle de 7° 55"; quel

RA
est le diamètre du
dixième anneau obscur ?

L’épaisseur e cst d'une part égale à


» .

LIB
#

STE d'étant Ie diamètre


! « d ? . N

de l'anneau et R le rayon de courbure


de la lentille; d'autre
part, nous avons

Y
e—N À SéC£.
. 2

SIT
Si nous convenons de compter 1
sur la tache centrale, comme
le faisait Newton et, à sa suite,
MM. de la Provostaye et De-
sains, nous dirons 9 sur le dixième
ER
anneau, soit donc N — 1:
il vient par conséquent

= GN — HR Xséci =4X9X
NIV

13290 X 0,00089 séc 7955".


Nous trouvons
‘ d — 16mm 85.
LU

L'observation à donné 16,69.


RA

T. Dans un champ, éclairé


par l'al cool salé, AIM. Fiseau
el Foucault ont vu disparaît
re les franges, qui étaient
duiles entre une lentille pro-
et un Plan, après que 500
NT

se furent dévagés de leur cent anneaux


re noir ; on demande de calc
ler le rapport des longue u-
urs d'onde des deux
raies D.
CE

La lumière jaune est dichromat


ique et elle se réduit aux
deux radiations-D, et D,
dont les longueurs d'onde
et }, : les anneaux ont disparu sont À
par suite de la coexistence de
I/

deux systèmes d'anneaux


Correspondant à une différence de
Marche d’une demi-longueur
IAS

d'onde, de telle sorte que

h )
2R—3 =Gr+12,
—(on+ 1) 72?
d’où
U
BC
CHAPITRE I. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 153

Y
S. Plaçons une fente mince sur une frange quelconque

AR
donnée, en lumière.blanche, par les miroirs de Fresnel; rece-
vons le pinceau transmis à travers cette fente sur un système
de prisme et de lentille disposé de façon à obtenir un spectre

IBR
très pur; il est sillonné de bandes de même largeur, équidi-
stantes, et l’on en compte un nombre m—16 entre les rates1)
et IT. Quel est le rang (n,) de la frange dans le jaune?

L
Appelons An, À; A3, -.., An les longueurs d'onde corrcs-

ITY
pondant aux milieux des bandes, en partant du jaune : nous
aurons, pour chacune d'elles,

De plus,
à = RD = 2 h Ze.
RS — Boni

Bn=+(m—i).
IVE
On en déduit
A : 0,0003968 = 32.
Ri=(m—1) LdC
Àp — Àn 0,000589/4 — 0,0003908
UN

Doi O (fig. 109)à est placée3e àà une> dis-dis


9. Une fente lumineuse
“tance a — 1,10 d’un écran indéfini AN, dont les ra) ”
. sfr. T . , e
AL

y nliè arrstant de
rasent le bord À; un second écran pa allèle
Fr actés.
b— 0", 80, reçoit. les rayons diff ; On demantide de Caictt-
TR

Fig. 105.
N
CE
I/

. .
.…, lumineuse la limi Le de l'ombre $
àx 1" depue.
: ‘ É . . , . COM

ler l'intensité à déterminera


AS

trique. 3 du bordA, du cténon éclairé; ap us côté opposé On


1 , "€ dt °
la distance de la première frange som?!
opère en lumière rouge.
UI

e augmentée
"ac efficace de l'onde est égal i une demi-ond
L’arc D

AN en Q.
de AM en P, d'une-demi-onde moins
BC
454 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SON.

RY
En un point quelconque
:
(3) 1— ab}

RA
———
(a+ 0) (es wap2dr)o +(f — °
s
in Z e?do
2 )
T
|
9 étant à détermin
er Pour ce point.

LIB
Prenons Pour unité
d'intensité celle de
tomberait sur le la lumière qui
SCccond écr an en Z
Pas ; on sait si le premicr n'existait
que

Y
SIT
f cos nu
© a? de f sin sd
= e 2.
0

Entre les limites +


ER
El —, chaque intégrale
cest égale à 1;
leur Somme cest égalch2et
le facteur
ab? doit, par suite,
2(a+0)
IV

être égalé à

En un point Œuel
UN

conque, nous av
ons donc
Le II. /
1 = - Je
T 2.
2 =“ ar) +

( fsin£
. F 2
di)
AL

2.
2
L
\ L
Soit x la distan
ce 0: 3: cherchons la
daute; AN est valeur
TR

de p correspon-
6egal às
EN
C|S
ol8

[SS
S

OA
à | +
L

— 7 >
J

s—y VE ab}
/C

2(a +0)b)’
æ= 4/CD
I
AS

"cs donc. Co
nnu en fo nction de
Sa valeur : : 4æ et nous pouvons calculer
UI

6 — \/ 724 l 2500
(aa+
+ b)b)7
DB — : 1900 x 8 00 X.0,000645 = 1,0.
BC
Y
CHAPITRE Il, — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DIS ONDES. 455

Au point déterminé, nous aurons donc, du côté de l'ombre,

AR
if. Fr \? NA
I— - COS — v?dv | + [ sin — de) |

IBR
w 2 / 4 , 2 PAS
2

2 . [ 4 _ 2”
I . I { 7
T … . Te 9
ZE — = — [ cos = dy.) +(-— |: sin- er) |
2 2 2 . 2 A 2 .

YL
\2 j e 27.
l [ :
=" (504458) + ( — 0.0975) |

9
La —— 0,021.

SIT
TE7e? -+0,19379 =? ) =; l x 0,042
(0,657;
D

Pour un point situé en lumière, nous aurons ER


p = 2”
v ‘ ‘ a
* l TR À:
° CT
(+ f sin € sde) |
I=- = + cos = 2dv | + A ? |
2 | \2 0 2, 2
NIV

trouvé
Nous cherchons le premier minimum : Fresnel avait
de ce probl ème en établi ssant une formule d'in-
la solution
ici. Le procédé le
terpolation que nous ne pouvons donner
LU

la valeur de Fpour un
plus pratique consiste à déterminer
certain nombre de valeurs de # croiss ant suivant une pro-
la courbe et à déterminel
gression lente, à en construire
du maximum. On démon-
RA

‘par interpolation la position exacte


pond ù une
trera ainsi que la première frange sombre corres
valeur de # égale à 1,873; prenons 1,9.
NT

— 1,9 X 0,0709 — 1,279:


x -— 1,9 En
2€
CE

_ , +”
2 n
|

+ ( + o,358) |
.

== (443055)
I w = 0 -S1,
I/

.
] TU,
=, * 1,9630 — 0,7
= = (0,8002 + 0,7628)
AS

s |
7
sités
Avi
Mmaäanx tINa C ‘|
ve F
ici,
Voici du reste, d'après Fresnel, on Jantes (): les inten
] SU
minima des franges et les valeurs de » corres
nn ——
UI

e ci-dessus
() On passe des v aux æ par la formule rappelé
‘ (a + 0) pr.
BC

… ar
æ=v{ 24
456 ‘©: LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

Y
L (A
1 maximum .......... . 1,37

AR
1,217
1 minimum. ....... +. 0,78 1,873
2° maximum ......:... . 1,20 2,345
2° minimum......,....

IBR
0,85 2,739
3% maximum ..,.... sv. 1,15 3,082
3 minimum....,...... 0,87 »
4 maximum .....,.... 1,12 »

YL
La fig. 106 représente Synoptiquement ces résultats.
porté les x en abscisse et On à
les intensités I en ordonnée
.

SIT
IV ER
UN
AL

.T

Faisons observer que la loi


de répartition des intensité
TR

franges données par le bor s des


d rectiligne d’un écran indé
diffère que par un coefficient fini ne
de proportionnalité dans tous
les cas qu'on Peut avoir
à étudier. :
N
CE

10. Résoudre le même problème à l’aide des spirales de


17. Cornu.
| |
I/

La solution est immédi


ate.
Prenons d'abord le point Q
AS

situé dans l'ombre ; la val


de # correspondant à x eur
— re est 1,50; marquo
Sur la spirale de gau ns ce point
che en (Sig. 104).
L'intensi
té est égale au carré
UI

voit qu’elle décroit rég du rayon vecteur À'aæ':0n


ulièrement au fur et
s'éloigne deZ, sans ma à Mesure qu'on
ximum ni minimum,
BC

puisque le rayon
CHAPITRE II. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 457

Y
vecteur
de la spirale diminue sans présenter aucune variation

AR
périodique en tournant autour du point À’.
En P, l'arc efficace est d’une demi-onde augmentée d'une
portion d’onde croissante. Le premier minimum est facile à

R
déterminer, du moment que nous savons qu'il correspond

LIB
à» — 1,873. Sur la spirale de droite, OA donne l'action de
la demi-onde entière; l’action de la portion de demi-onde
O&'B' est égale au carré du rayon vecteur OB'. Le minimum

Y
est évident.

SIT
11. Discuter, à l’aide.des spirales de A1. Cornu, la diffrac-
tion produite par une fente mince CD (/Jig. 107).
ER
À
Considérons une onde cylindrique dont la ligne médiane
de la fente soit une génératrice; il y aura symétrie par l'ap-
NIV

port à la projection Z de cette ligne sur l'écran, et nous


n'aurons à examiner le phénomène que d'un côté de ce
point. ‘ .
par l'action d'un
LU

L'intensité de la lumière en Q est définie


are constant CD de l'onde dont la distance au pôle corresponr
T RA
EN
/C

po int Q s'éloigne
dant D croît progressivement à Mmesur c que le donc un
pr endrons
de Z. Nous reportant à la spirale, NOUS x! représentera l'in-
I
AS

arc Oæ— ND et Ope= CD; la corde &


tensité cherchée. . , oglais
qu le a,
On voit sans peine qu’au fur ettourà mesure
à tour par € es ne
UI

la spirale, la corde passe


de O sur
quand l'arc forme un nombre entier de spires, parte coires
un nombre de moitiés de |
impair
BC

quand il recouvre
Y
458 LIVRE IV. —: LUMIÈRE ET SON.

AR
(Jig. 108); enfin l’on tend vers
zéro quand on s'approche du
point asÿmptolique.
| | |

IBR
Fig. 108.

YL
SIT
12. Courbes une lame mince
de mica en forme de tube Cy-
léndrique et examinez à trav
ers un prisme la ligne bril
Oblenue en éclairant ce cyli lante
ndre; le spectre est sillonné
ER
bandes. C’est le de
Phénomène de de Wrede. Com
t-il de bandes.entre deux radi bien y aura-
ations de longueur d'onde }
-N, sachant que la lame a une épaisseu et
IV
r e, que l’angle de ré-
fraction est r et que l'indice
du mica est n pour la longueur
d'onde } et r! pour la lon
gueur d'onde }!?
UN

Les bandes sont l'effede


t l'interféren
chis sur les deux faces de ce des rayons réflé-
la lame; leur différence de
marche
AL

CSt2en cors + À? 5) Pro


venant de la perte subi .
e dans la pre-
mière réflexion ; pour
une bande noire,on
TR

à donc

2CR COS —(2p +1)


*
D'In
N

Entre deux raies Correspondant aux


CE

COMpterons un nombre radiations ?. et ?/, nous


de bandes égal à
,
M—m=N—:0e n'C
Te osr! ncosr
I/

.
à
ù
AS

13, Entrela lentille d’un collim


ateur et le prisme
SPectroscope, on dispose d’un
une lame de verre nor
male au Jais-
UI

Ceau de lumière et tra


versée par la motlié
observe un spectre cannel de ce faisceau. On
é. Trouver le nombre
entre les parties du Spe de cannelures
ctre où la longueur
BC

lisément de 0°%,0004 et d'onde esl.r'espec-


0°®,0006; l'indice moyen
du verre
Y
CHAPITRE II. . — PROPAGATION ET SUPERPOSITION | DES ONDES. 459

AR
17: ee .
est éra
S
l à à:
53 ON neésplicer
les variations d’indi ce avec la lon-
; l’é se ra
gueur d'onde ; l'épaisseur de la lame est de o"",3 (1).

R
:
s’aggitit dedes s
Il cens
lais baie de T':
Talbot : en interceptant la moitié du
et
e partie du faisceau

LIB
aière, on retarde cett différence de
si l’incidenc
marche éeale à “ normale, on produit une
aura extinction pour toutes les
: .
11
y
AUT
)
1l r

longueurs d'onde
o{
sal
Aaeci—lIl):

satisfaisant à l'équation

Y
SIT
e(n — 1) =(2p +1)£
.
.
D'une bJande às l Voe : du spectre, il y a done une différence
l’autre
de marche d’ e à radiation correspor-
ER
e: et no lon gueur d'onde de la nous pouvons écrire
dant et, si nous comptons N band
es,
:
\
etudes)
NIV

N — e( ;
Br MI
NT

I .
{
——I — 125x bandes.
== -2 X 0,3; (sos —
_—
— Jances
| 0,0006 0,000!
LU

on
Not ons que la portion inte rceptéc doil être voisine de l'a-
inte
. a signalé et
rêle et M. Mascart du prisme;
li iqué non de la base
exp cè fait (?).
RA

Xpl

tra
14.
par ele um
4 _
je
de 100 traits par
millimètre
T

direc-
le pplace dans la
on le
Iére Jaures erve:
obs
EN

rrespond n el l'on
tion qui co
au mi ni mu m de déviatio 532 ".
une dévialton,
D: 2d 2 — 604
Pour la raie a second spectre, on ?. de la
a d' de
Calculer d’ ats la longueur
près ces résull
/C

raie D.
5 sin322'46" = o"", 00028943:
(19) 2 — AN2 sin = = ——
I
AS

Ldes hatt-
s
ts vertic
al æ “arersent de
interféren un point r'ep
ére
ue rayons e donnent en
ême liquid et
UI

en d’un mmé
£ales un re
égales d'
TR é de
, : de la facult
MENS de licence
(1) ) C Cette questi:on a été posée aux EXA
BC

> en juillet 188;.


) Journal de Physique, L. I, p- 182.
Y
460 LIVRE IY. — LUMIÈRE ET SON.

AR
une frange centrale brillante;
on fait monter le niveau du.
liquide sur le chemin d'un des
l'AYOns; soit e — 0%», 1 La dif-
Jérence de hauteur ainsi produite
entre les deux colonnes. Il

IBR
en résulle un déplacement de N
— 4o franges dans le rouge;
quel est l’indice n du liquide?

(20) e(n—1)=N),

YL
Nit+e NA
nee 4 N
4o X 0,0006/5 u
ZI + I 9 0000
. O0,
1,28.

SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
Y
CHAPITRE 111. — DOUBLE RÉFRACTION. 461

R AR
LIB
CHAPITRE IL.
DOUBLE RÉFRACTION.

Y
CD. ce ares
SIT
tansnis à travers une lame cristalline
ER
les
systèmes smétric pre en c eux autr es, dont lun (dans
deux
It par rapport à une droite) suil les
lois de Descarte
chi; on les
tandis que l'autre en est affran
NIV

appelle pour cs, 1e


cette raison, le premier, le rayon ordinaire,
: les cristaux qui présentent
second, le rayon extraordinaire
uniaæe s, parce que la double réfrac-
ces phénomèn es sont dits
LU

tion révèle, comme la cristallisation, une symétrie par rap”


oplique, confondu avec l'axe
port à une droite, qui est l'axe
ux qui ont trois axCs minéra-
minéralogique. Dans les crista
rayons ne suit généralement
RA

jogiques inégaux, aucun des deux les


cristaux sont biaxes; CN effet,
cs lois de Descartes : ces ie par rapport à deux
symétr
Phénomènes offrent une certaine
T

encore les axes optiques.


directions qu’on appelle
d'un cristalle plan déterminé
EN

On appelle section principale du rajon Con”


le à la face d'entrée
Par l’axe et par une norma section principale;
Sidéré. Chaque face a donc une seule
à l'axe en # une infinité.
/C

toutefois une face perpendiculaire alement des cristaux


Nous nous occuperons plus spéci
uniaxes. dans une
I

les faces sont taillées


AS

dont
Prenons un prisme faces ul!
et recev ons sur une de ses
cirection quelc onque , on | obtient
u de lumiè re parall èle monochrom atique; indice con-
aiscea déviés; l’un d’eux à
un
UI

deux rayon s inéga lemen t pour l'autre , le


7, : c’est l'in dice du rayon ordinaire ; réfrac tion
Stant el de
des. angles d'incidence
rapport des sinus re. Toutefois,
BC

extrao rdinai
pas const ant : c’est le rayon èle it
n'est prisme avait été prise parall
Si l’arête réfringente du
Y
462 LIVRE 1V. — LUMIÈRE ET SON.

AR
l'axe, on aurait trouvé, même
pour le rayon extraordinaire,
un TAPPOrt constant qui sert
à définir l'indice extraordi-
naire 74 (1).

IBR
La construction de Iuygens
permet de.tracer la trajectoire
des deux rayons dans toutes
les directions de taille du pris
etd'incidence du rayon: cette me
Construction, qu'il est inutile de

YL
rappeler à nos lecteurs, a
reçu une explication complète
la théorie que Fresnel a par
donnée de la double réfr
Cette théorie s'applique action.
aux uniaxes et aux biaxes.

SIT
Appelons axes d'élasticité ‘
du cristal toute direction
qu'un déplacement très Pelil telle
, s’effectuant parallèlement
cette direction, donne nais à
sance à une force élastiqu
lèle au déplacement.'Il y ER e paral-
a, en général, dans un
mogènce, trois axes’ d’élasticité, milieu ho-
qui sont rectangulaires entre
eux. Soienl'a, db et c les vile
sses de propagation des
IV
cements parallèles aux axes, dépla-
ces vitesses étant proporti
nelles à la racine carrée on-
de la force élastique. Supp
UN

qu’il y ait dans l’intérieur osons


du cristal un centre d'éb
la lumière se Propager ranlement;
a dans tous les sens ‘à la
fois et arri-
vera, après l’unité de temps, sur
de l’onde : elle à Pou une Surf ace qui est la surface
AL

r équation, en Coordonnées rectan


laires, gu-
TR

cp RIRE )(at + Gp ce ape ca


— d?(c?+ É)P— (a+ Ps abc 0.
N

C’est une surface du quatrième degré à deux nappes


linctes. dis-
CE

Si deux de ces vitesses dev


iennent égales, comme cela
lieu dans les uniaxes, à
et que D—ec, par exe
(1) se décompose en mple, l'équation
deux autres
I/

(2) +8st pe
AS

{ x 9
+ p° + p

La surface de l’onde se COMmpose


UI

dans ce cas d’une sphère


ñ
(1) Lorsqu
,
e le plan L d'i° nci. dence
ConLo.
tient l’ax
BC

e, c’es
, -
COnstilue une seclion t-à-dire

principale du cristal,
.
lorsqu
.
e ce plan
Contenu dans le plan le ray on extraordinaire rest
d’incidencmai e,s son indice varie avec e
l'incidence.
Y
CHAPITRE HE, —. DOUBLE RÉFRACTION. . 463

AR
et d'un ellipsoïde de révolution tangent à la sphère aux deux
extrémités de l’axe polaire. La sphère estla surface de l'onde

R
ordinaire; l’ellipsoïde est la surface de l’onde extraordinaire.
L'équation de la méridienne de l'onde extraordinaire est

LIB
(3) a+ by? alt,

En coordonnées polaires, elle devient

Y
SIT
(4)
à | em
=

ITS

Le

S
re
g
Il
|

il
>|

S|
Fe

_ Notons que
ER
I ]
b— —; a = —
Bo lle
posons de plus
NIV

| 3
Ïl vient
LU

(! bis) (p?— n2}=(ni— nr) sin°@

Où approximativement
RA

(4 ter) P— Ro —=(Ne-— Ro) sin 8.

ridienne à
T

Nous avons fait b—c; dans ce Cas, Tellipse mé


EN

D pour demi-axe polaire et a pour demi- axe équatorial.


eanre à la nappe
Si a< b, la nappe sphérique est extérieure 1 CSL le
ellipsoïdale et l’axe de révolution de celle Ro atractif:
/C

grand axe de l’ellipse : Le cristal est dit positif _ % _-


nest plus grand que 7. AU contraire, ! TL celle der-
Sphérique est intérieure à la nappe ellipsoïdate “ I est #c-
I

nière est de révolution autour du petit axe; le crista


AS

Satif ou répulsif, et ne est plus petit que /l- n peul avoir


Au lieu d'employér des cristaux naturels, ant d'une
UI

intérêt à construire des prismes composé ue de Rochou,


biréfringence plus grande; tels sont les prises de Hart-
de Wollaston, de Senarmont, de Nicol, de FOUR
BC

nack, etc. ,
ou d'une de mi-oncle
lame d’un quart d'onde
On appelle
Y
46! LIVRE IV..— LUMIÈRE ET SON.

AR
une lame mince cristalline qui introduit
une différence de
1
marche de 7À °U.>} entre Ie rayon ordin
ee
aire et le rayon extra-

IBR
} .

ordinaire. On les fait le plus souvent


en mica, qui se clive
facilement en lamelles de toute épaisseu
r : c’est alors l’ordi-
naire qui est en retard sur l'extraordinair
e.

YL
CONSTANTES NUMÉRIQUES.

SIT
Cristaux uniaxes.

Ho. [LPR Radiation.


: Quartz. ......,
“ { Zircon.......,
1,542
ER 1,5534 D.
1,923 1,968 Rouge.
Spath......... 1,6585 1,4865
— { Corindon...... D.
IV
1,769 1,762 Jaune.
Tourmaline..., ,6408 1,6203 Rouge.
UN

Cristaux biaxes.

| Indice
AL

TT
———— ,
maximum. moyen. minimum. liadiation.
L Gypse....: 1,9297 ‘ 1,5227 1,5206 Jaune.
Topaze ....
TR

1,Gori 1,613> 1,6116


Aragonite.. D.
1,6859 1 ,6816 1,5301
— { Borax...... D.
1,473 1,470 1,447 Jaune.
N

Feldspath.. : ,5260 1,9237 1,5190 Jaune.


CE

Indices du spath et du quartz


(Mascart).
Spath. 7. | Quartz.
I/

TT,
TE
Raics,
Lo. les 1 Hoe le.
A......... 1,65012 1,48285 1,53902
AS

B......... 1,94812
1,65296 1,48409 1,54099
C.......... 1,55002
1,65446 ‘1,48474 1,54188
D......... 1,65846 1,55099
1,48654
UI

1,54423 1,55338.
E........, 1,66554 1,48885 1,54718 1,55636
F.......... 1,66793 1,49084 1,54966 1,55897
G........, 1,67620
BC

1,49{70 1,55429
I........, 1,56372 :
1,68330 1,49777 1395816 1,56770
Y
. CHAPITRE HI. — DOUBLE RÉFRACTION. 465

AR
Valeurs de
p e— lo

R
Spath.......................... 5,81

LIB
Quartz............,............ .109
Gypse...................... ... 115
Mica....................., eo. 220
Tourmaline..................... 48,8

Y
SIT
APPLICATIONS.

1. Une lame de spath, taillée parallèlement à l'axe, reçoit


ER
un rayon sous une incidence i == 25° : le-plan d'incidence con
lient l’axe. Construire la direction des rayons réf: raclés cl
. calculer les angles de réfraction.r et r' des rayons ordinaire
NIV

et extraordinaire.

La fig. 109, sur laquelle le rayon incident n’est pas trace,


LU

’ 1. l’av sl
donne la direct
‘1:
ion
.
des rayons
,
réfractés OM ct OM; rel'axeeurcs-
ne . . su
projeté suivant Ox; ACA! est l'intersection de la sphère,
T RA
EN
/C

ADA' est
Dhs

face de
de Fonde
l dinaire, e, papar le E pl an d'incidence ;
I

ordinair les rayons ré-Ë


la méridienne de l'ellipsoïde extraordinaire;
AS

fractés sont dans le plan d'incidence. endiculaire à


une meme perp
Les points M et M’ étant sur
UI

l'axe Ox, on a
| / s
BC

tangr" PM D 7e 1,480 = 0,592:


tangr
————_— =
PM @ np
ne —
10 )
30
W.
Y
466 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SON.

AR
Mais
Sin 25°
Sin 7 —
1,658 ?

IBR
Tr — 14° 46’ 3”,

lang r”— 0,805 tang 14° 463",


= 13016925",

YL
2. La face d'incidence d’un cristal
de spath taillé est per-

SIT
pendiculaire à l’axe : elle reçoit un
rayon de lumière faisant
un angle de 36° avec la normale.
On demande de construire
et de calculer l’angle de réfraction
r' du rayon extraor-
ER
dinaire.

La solution graphique du prob


lème est donnée par la
Sig. 110 : le plan d'incidence a
IV
été pris pour plan de figure;
la section de la nappe cilipsoïdale est
l’ellipse CDC! dont le
UN

Fig, 110.
C'_A'. 0 A C Bb
AL
N TR

grand axe est dirigé suivant BO;


la construction de Huygens
CE

est encore plane et OM est le


rayon ordinaire, OM'Ie rayon
Extraordinaire.
Décrivons Ia circonférence |
CE, du point O comme centre
I/

avCC un rayon OC—«, et men


ons par B une tangente BM”
celte circonférenc à
e: les points M” et M’ seront sur une mêm
AS

Peérpendiculaire à l’axe e
Oz, et nous aurons

lang r" M'P


UI

«a
_ tangPOM" MP — 5°
| Mais
BC

sin POM" — = asiné,


Y
CITAPITRE HI, — DOUBLE RÉFRACTION. 467

AR
ê étant l’angle d'incidence; il vient donc

R
a sin POM” a? siné D RSint
tangr' —
DCcoSPOM" pyi—asins nVn?—sint

LIB
1,628 x sin 36°
1,486 V 486°
1, — sin? 36°

Y
J'— 25°/0'8".

SIT
8. Calculer ! ‘épaisseur d'une lame quart d'onde de quarts
taillée à 45° de l’axe, en lumière jaune (*). ER |
Le retard des deux rayons est égal à un quart d'onde aprés
. la traversée de la lame, mais les deux rayons restent confon-
dus dans leur marche. |
NIV

Évaluons leur différence de marche à ; » étant l'indice Cx-


traordinaire à 45° de l’axe, nous aurons
LU

a
D—(#—n)e= — À,

Or
RA

(4 ter) P— Rot-(e— No) sin 45°.

Nous connaissons dès lors l'épaisseur cherchée €:


T

Re — Ro À
EN

( V2 f
0 ,0005803 __ on,022.
= À
/C

2V2(1,5534— 1,5442)

2Va(ne—r)
\ «une lame de
Un faisceau de lumière parallèle tombe sur t ;
I

k.
AS

qui est La
illée
sircon, sous une incidence de 15°; celle lan T d'incidence
ir . , F0: ie,

parallèlement à l'axe, a 1°" d'épaisseur; er est la diffé-


.
est dans la section principale ; du c1 jistal. Que e .
UI

rence de marche des deux rayons ?


BC

la session de
la licence à
(*) Ce problème a été proposé aux candidats à
novembre 1887 de la Facultéde Paris.
468 LIVRE 1V. — LUMIÈRE ET SON.

Y
Soient SI le rayon incident (fig. 111), IO et IE les
deux

AR
Fig. 111,

R
LIB
ITY
rayons rélractés, ordinaire et extraordinaire
; Je cristal est
attractif,

S
Estimons la différence des chemins |
en fonction de l'air;
ER
nous aurons

Ô—e |
NIV

0
7 [cos cosr + (tangr — tangr'
5
)siné|:

Mais on voit sans peine que


LU

lo ._
——— — lang SiNt =}, sin*£
COS 7°
I — —
ne

De même,
RA

css
cos 7" lang"
5 sini— n 1 —
n2 .
NT

Il vient, Par suite,


CE

_ e
= = (re VA
srSin?£
E
— sin?
nè L— ——
a
—C(ne—n) Te Sin
si ?
I/

— Sin’
CR
AS

TFC — 1,928), / I sin? 15°: — 0, 045.


1,923
UI

5. Calculer L’ angle de duplication d’un


prisme de Rochon,
sachant qu'il est fait de deux prismes de spath
BC

, dont l'angle
CHAPITRE II. — DOUBLE RÉFRACTION. 469

Y
de réfringence « est égal à 36°; le rayon sera pris en inct-

AR
dence normale.

L'épure de la fig. 112 permet de suivre la construction

IBR
graphique d'Huygens, qui donne les rayons émergents A'0
1
CtB'E' : nous avons pris. Aa = —, 1
Ab — et .
AC=— 1. La ligne
| Jo e

YL
AR est parallèle à P'Q; on a mené d'abord une tangente en
& au cercle ordinaire, et, après l’avoir prolongée en M,ona
tracé la tangente MB au cercle ordinaire; le rayon ordinaire,

SIT
réfracté extraordinairement, a donc la direction AB. Pour

Fig. 1r2.
ER
N
NIV

|
A LU
N TR
CE
I/
AS

tangentes NB et
UI

ND jEenee par la face P° Q', on a tracé les


- ©? donne la direction du rayon B'E’. Quant au rayon
(rdinaire, il émerge sans déviation.
BC

de col-
Soient i l’angle d'incidence du rayon AI sur la face
470 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

Y
lage des deux prismes, ? l'angle de réfra
ction, à l'angle d’in-
cidence sur P'Q' ete l’angle d'émerge

AR
nce ; on peut écrire

siné _n, sint Lt

R
De plus,

LIB
= a = p—u;
par suite,
SINE — x, sin (p.— «)

ITY
et

.
Snp Ro
= +ne since.

S
On peut donc calculer e (1). ER
Il vient
p —=0058/31",
NIV

= 4e58'314,
E — 7° 2415".

Nous avons SUPposé au mast


ic un indice égal à l'indice
LU

traordinaire; c'est le plus ex-


souvent de Ja térébenthine
couche infiniment mince. cn
La même fig. 112 donne.
la construction des deux rayo
RA

également déviés que four ns


nit un prisme de Wollasto
n.
NT

6. Un compensateur de Babinet
est formé de deux prismes
de quartz, dont l'angle
commun est égal à 15';
Cxlérieures sont parallèles à leurs faces
l'axe, mais les sections prénci-
CE

Pales sont croisées. De quelle long


ueur
devra-t-on faire glisser
ces prismes l’un sur l’autre Pour
compenser un quart de lon-
Sueur d'onde en lumière
Jaune ?
I/

Les longueurs d'onde de Ja lumi


ère jaune sont, dans le
AS

————©@ 2
(*) Par élimination de ? Entre
les deux équations, on trouvera
it :
UI

. —
. sin & .
Sn: [7 nè.,
J'iTE ima— .n10 çose
1 nè Re °
BC
CHAPITRE III. — DOUBLE RÉFRACTION. 471

Y
quartz, pour les rayons ordinaire et extraordinaire,

AR
om, 0005893
— o"m,000581 — ho
1,9442

IBR
eL
om, 00035893
55 — om, 000370 == Ac.
1,9934 ? 79

YL
Par millimètre de quartz, il y a
4

1 L

SIT
9 OÙ ————
0,000381 0,000379

longueurs d’onde, soit ER


2624 ,7 do et 2638,5 ke;
la différence est égale à
NIV

13,8.

Donc, 1m d'épaisseur introduit une différence de marche


LU

égale à 13,8 }: l'épaisseur de quartz correspondante à : est

donc égale à |
A

‘ I
AK 13,8
TR

Mais le déplacement longitudinal / est facile à déduire de


là 4 Variation
var car= nue il vient
—<—;
N

d'épaisseur nécessaire,
QD
CE

donc, pour le déplacement cherché x,

-- _ _- — mm, 192.
I ”
L=
4 X13,S x tang15'
I/
AS
UI
BC
472 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SO. |

Y
————

AR
… CHAPITRE IF.

R
LIB
POLA RISATION .

ITY
Un rayon polarisé rectilign
ement est un rayon dont
bration est orientée : il la vi-
en résulte une dissymétrie
phénomènes et la lumièr dans les

S
e ne Présente pas les
priétés dans les divers azim mêmes pro-
uts que l’on considère suiv
direction. On la dit Polarisé
ER ant sa
e dans le plan qui est perpen
culaire à la direction di-
des vibrations.
La lumièrese Polarise par
réflexion sur certains miro |
NIV

SOUS un angle déterminé irs


(35°25’ pour le verre),
Mission à travers une pile par trans-
de glace, et par double réfr
Les mêmes instruments qui action.
font l'office de Polariseurs
LU

vent devenir des analyseurs, par les peu-


Polarisation en même tem quels on reconnaît la
ps qu’on détermine la
plan de Pola risation. direction du
-Fresnel à établi une
RA

théorie méc
anique des phénomènes
de la réflexion et de la réfr
action vitreuse; il a été
des relations entre là dire conduit û
ction du Plan de polarisa
tensité I des rayons réfl tion et l'in-
NT

échis ou réfractés. Ces


Consignés dans le résultats sont
tabl eau ci-dessous :
|
1° Lumière Polari
CE

sée dans le Plan


d'incidence.
Réflexion | Sin?(i— p)
I = —
SIN?(i+r)
9: ?
I/


Réfractio.n. In?(i— 7»
- I=1— Sn ( -
SIN?(i+r) ),
| |
AS

2° Lumière Polarisée
Pérpendiculairement
au Plan d'incidence.
Réflexion. .....
UI

y Lang (ir)
lang?( i-r)
, :
Réfraction.. ss. (2 pr
Tr — lang (ir),
BC

lang?(i+7r)
CHAPITRE IV. — POLARISATION. 473

Y
3° Lumière polarisée dans un azimut x (x est l'angle du plan de

AR
polarisation avec le plan d'incidence).
__ sin?(é—r) tang?(i—7r)

IBR
Réflexion... [= > costa + —=—- sin? x
sin?(i+r) tang?(i+-r) ’
AT sin?(£t— 7) tang?(i—r)]l .
Réfraction. 1= | 1— | costa + [1— 2 | Sin? a.
.… Sin(it+r) Lang?(i+ r)

YL
4 Lumière naturelle.

1fFsin?({—r) lang(i—r)

SIT
Réflexion... 1 —
2 [sin(i+r) ‘ tang2(:+r)
— . “ \ ?

Réfraction. [= -
1 L: … sin?(i—r
( ) + 1 | tang?(i—r)
tang? (tr) .
RTE _ TT 21m
2 sin?(4+r)| 2 tang2(i+r).
ER
La loi de Brewster découle de cette théorie :

L'angle de polarisation est celui dont la tangente est égale


NIV

;
à l'indic
’ 3; ‘s
e de réfract
,
ion.
.

Nous retrouvons une loi formulée par Arago :


LU

Les rayons réfléchi et réfracté sont complémentaires el


l'excès de lumière polarisée dans le plan d'incidence par
réflexion est égal à l'excès de lumière polarisée perpendicu-
A

lairement par réfraction.


TR

Enfin Brewster avait découvert un fait que la théorie a


expliqué : quand la lumière est polarisée dans un azimut €,
N

la réflexion fait tourner le plan de polarisation; le nouvel azi-


CE

Mut de polarisation &’ du rayon est donné par l'équation

i+r
tango — cos ( nu) tangæ.
I/

Cos(i — 7
AS

Le facteur cos(t— 7) est égal à 1 pour i—0o; il décroit


COS(1+ 7) -
Guand : augmente, r devient nul quand (ë+r) 90° el prend
Ensuite une valeu négative ; il repasse par l'unité quand
UI

!—9o°. Le plan de polarisation de la lumière réfléchie est


donc confondu avec celui de la lumière incidente pour la
BC

i-
réflexion normale ; il se rapproche ensuite du plan d’inc
474 LIVRE IV. — LUMIÈRE
ET SON.

Y
dence et se confond ave
c lui sous l'angle de
s’en écarte de l’autre polarisation: il

AR
côté et acquiert une
Contraire à æ, quand £ valeur égale et
— goe,
La réfraction Produit
aussi une rotation ana
logue, mais on a

R
COtæ'— cos (i — r)

LIB
cote..
Nous n’avons Consid
éré jusqu'ici que des
tées rectilignes: mai vibrations orien-
s on Peut obtenir
tiques ou circulaires, des vibrations ellip-

ITY
en COMposant deux vib
quelconques présen rations rectilignes
tant une différenc
née 0. Si d est égal e de phase détermi-
à zéro, on obtient une
vibration rectiligne:

S
9 AUgmen tant, de zéro à 5? la
vibration
ER est elliptique; pou
Ô — 5° IC petit axe de
e
A

l’ellipse est maximum,


les amplitudes Seraie et, au cas où
nt égales et les vi
NIV

reClangulaires, Ja tra bratio


jectoire de Ja molécu ns composantes
le deviendrait cir-
Culaire; 5 augmentant de =
àT, l'ellipse Pren
d des positions
SyYMmétriques des pr
LU

écédentes et, Pour


unc droite. De à — RÀŸ—)2r, = 7x, elle redevien
on 'Cpasse par t
Malions, mais les mêmes va-
Je SCns de la
gauche à droite vibration Change
; elle sera de
RA

# Si, dans Ja
de droite à gauche Première période,
elle était
NS (1).
Le PaSSage à tra
vers une lame
cristalline biréfr |
NT

réflexion lotale ingente, la


dans Je verre,
Paissance à des ra la
réflexion
yons Polarisés elli Métallique donnent
CXpérimentalemen pfiquement : on étu
t leur nature die
CE

on détermine la elliptique ou
position etle l'a circulaire et
à l’aide des CO pport des axes de
Mmpensateurs. l’ellipse,
Le Tableau ci-apr
ès donne le $en
le cercle de Vibrat s dans lequel l’e
I/

ion es4 Parcouru llipse ou


par Ja Molécule
vibrante.
AS

'
le Cours que tôute
vibration clliptiqu
te par deux vibrat e peut ètre
ions rectilignes
UI

7° dirigées Suivan différant de


t [cs aX65, don
t'les intensités
sont égales aux
CCS axes.
carrés de
BC

|
Y
©Ot
CHAPITRE IV. — POLARISATION.

=
NI
AR
Cristal positif.

0—=Où—-.-... +
‘ À
vibration
. .
de gauche à4 droite.
.

IBR
= à h....... . vibration de droite à gauche.

Cristal négatif.

YL
sors. ‘ vibration de droite à gauche.

SIT
ù h........ vibration de gauche à droite.

” La droite est celle d’un observateur couché dans le rayon et ER


regardant la molécule vibrante.
Le quartz jouit de la propriété de faire tourner le plan de
polarisation d’une quantité directement proportionnelle à
NIV

Son épaisseur, et inversement proportionnelle au carré de la


longueur d'onde : c’est un phénomène de polarisation rota-
loire.
LU

_ Le quartz doit son acrivité à sa.structure cristalline; la mo-


lécule de silice est par elle-même inactive; nous en dirons
autant du cinabre, de l’acétate d’urane, du chlorate de
A

Soude, etc. Mais un grand nombre de substances, naturelle-


Mentliquides ou bien solubles dans unliquideinactif, exercent
TR

Sur la lumière polarisée une action semblable à celle du


uartz. Ces substances sont évidemment douées d’un pouvoir
N

lolatoire moléculaire.
Biot a fait observer que, dans ce dernier cas, la déviation
CE

a ann Te polarisation produite par une colonne liquide de-


proportionnelle au nombre des molécules traversées
se le rayon lumineux, et par suite à la longueur de la co-
I/

cnne liquide et à la densité de la substance active. C'est


*insi qu'on peut écrire |
AS

;
ct
Pe

C C.
Efal, = — — — —;
Le ld Led lp?
UI

da
1S ces formules, [«]oc est le pouvoir‘ . .
rotaloire moléculaire
+ ou — ( Y . ‘ , .
\,) pour la couleur jaune, x la rotation ob-
BC

f ou
Servé .,
éC, {la longueur du tube, d la densité du corps, à celle
476. LIVRE IV, — LUMIÈRE ET
SON.

Y
de la dissolution, & la
Proportion de substance
unité de poids, V le vol active par

AR
ume de la dissolution
poids p de substance contenant un
active.

R
CONSTANTES NUMÉRIQUES.

LIB
Angles de la Polarisation
bresvstérienne.
Spath fluor blanc. ....,,.,...
Sousse 0
55. 6,7
!
Growu.......
‘ IUT 56.36,0

ITY
Diamant...
EAU... 22,54,0
UT
Juile.….......,,..,. 36.58,0
IT 34.30.0

S
Pouvoirs rotatoire
[Par millimètre
ER s.
de longucur en lum
ière jaune (Landol )].
Quartz...
CEE 21,67
NIV

Cinabre....,,. D
,.,,... 325
Chlorate de soude.... D
.,,.. 3,6; jaune moyen.
Acétate d'uranc Ct
desoude. 1: :8 jaune moyen.
LU

Pouvoirs rolatoires molécu


laires
[Par décimétre de
longueur en lumièr
.
e jaune (Buignet)].
RA

Sucre de canne o,
Sucre de lait D |
r
| ess
Ducose d'amidon..…. + 60,2
"177177
Lévulose.. "
NT

Pose + 53,0
Sucre interverti à sesseec —
15°... mesess 106,0
Asie I e. — 26,5
er
Atropine
CE

+ 138,7
aorphine…...... ss. — 14,5
ie
DURING t — 113,8
t
Stllate de quinine. —165,2
{717777
7
I/

—193,0
Les chiffres ci
AS

-dessus ont été


sible, On trou déter minés par Ja teinte sen-
vera la rotati
nant les $# des on par l'apport
y à la raic D en pre-
aleurs assignées au jaune moyen.
UI
BC
CHAPITRE IV. — POLARISATION. 477

Y
AR
Influence de la concentration et du dissolvant.
Poids en grammes p
de substance active

IBR
dans 1008r
de solution. Pouvoirs rolaloires [%),,.

Sucre Eau) © à 18....... + 66,5


de 18 à G9....... 66,386 + 0,01503 p — 0,000399p?

YL
canne. | Alcool : 6............ + 66,7
Glucose. Eau : 1 à 100...... … 47,73 + 0,01553 p + 0,000390p°

SIT
APPLIGATIONS.

L La lumière se polarise complètement par réflexion sur


. 1 ° | x
ER . ”. .

une lame de verre noir, sous l'incidence de 54045"; quel est


l'indice
” .
de réfraction
, ,
de ce verre?
NIV

tang[= 2,
n == 1,425.
LU

92. Un rayon
: .
de lumière \
parallèle tombe sur une| lame de
verre, sous un angle d’incidence égal à 30°; il est polarisé à
A

45 du plan d'incidence : le verre a un indice égal à 1,425.


Ce] La

comment est oricnté le plan de polar isalion du rayon réflé-


TR

chi?
-
Nous avons vu que
N
CE

cos(t +kr)
lang!— ang Ze
COS(E—= r)
7
Calculons 7° :
. L . .
I/

Sin?= —Sint,
a
AS

r = 2023230";
d'où
5 °° ! #H.

Lang a! — cos 50° 32" 807 tango,


UI

cosg°27/30" .
32043" 40".
BC

Le plan de polarisation du rayon réfléchi s’esi rapproché


458 LIVRE IV — LUMIÈRE ET
SON.

Y
du plan d'incidence;
il se serait confondu
dence avait été éga avec lui, si l’inci-

AR
le à 340457.

3. Supposons, dans

IBR
l'exer cice Précédent, un
dent à l'état *alurel, faisceau inci-
On demande de déterm
de lumière Polarisée iner la quantité
conten ue dans le rayon
réfléchi.

L
I Sin?(£ — })
Sins tang?(i — 7
SIN (+7) COS? œ + note In?
Sin?

ITY
lang (i+ 7)
Cette formule nous donne l'intensité
joignons-y l'équa du rayon
tion réfléchi :

COS(E + 7°
lang œ!— SOS (+
RS
COS(E— 7) langer,
-7)
IVE
La quantité de lu
mière polarisée
égale à Ja différenc du plan d'incide
e des quantités nce est
le plan d'incidence de lumière polari
sée
et da
ns un plan Perpen dans
8nOnS cette quanti diculaire : dési-
UN

té Par q.
q =— L(cos
( oi, =
œ)=I(r (1 2SIn°@œ!)
sinon 1— tango 2 pl
— ——"
Etang27a
AL

Fsin i—,,
= S?(I lang?(i—)
[EC n+) 7t— rCO r S?
UT ne= in
" COS? (i — r)
?(ci r) st ?
TR

— la ng ? œ COS(i+ 7)
COS (É— 7)
————_—

tango COS + 7)
Mais & — is,
N

La valcur de
q devient Par
CE

conséquent

= SIN (7) ane Ê— 7


[5 +
SU (E 28"
+7) tang?((2i+7r)|
I/

K IE 7 cost(5+ 7)
COS (E— 7) Rang
AS

o COS?(i + 7)
k. Un rayon
Comp lètement Pola
!ne lame minc
UI

risé est transmis


e de JUATLS à travers
Cipale de cell parallèle à j ‘axe; la sect
e la me fait un ion prin-
angle © — 20 avec le plan de po-
BC
CHAPITRE JV. — POLARISATION. 479

RY
larisation du rayon incident. À quel état se trouve le rayon
après sa transmission à travers la lame? |

RA
Le rayon est formé de deux portions polarisées à angle droit,
l'une égale à cos’?o, dans le plan de la section principale,
l'autre égale à sin?o, dans le plan perpendiculaire à la section

LIB
principale; le rayon contient donc une quantité égale à
coSo — sin*o — cos2o polarisée dans le plan de la section
principale.
cos2c — 0,766.

Y
SIT
. 9. Un quartz, taillé parallèlement à l'axe, de omm 085 d’é-
paisseur, est placé à 45° entre un polariseur et un analyseur
dont les sections principales sont parallèles : on observe dans
ER
le spectre les franges de MAI. Fiseau et Foucault. Combien
COmplera-t-on de franges entre deux longueurs d'onde,
NIV

V'= 6,665 x 105 et 2 — 4,845 x 105, sachant que les diffé-


r'ences correspondantes des indices n9— ne sont 9,0125 X 10Ÿ
€ 9,2852 x 10-32
LU

Soit p le numéro d'ordre de la première frange : on doit


avoir

(a — n)e=p Æ
RA

On trouve, tous calculs fait


s,
NT

P =163,2,
le nombre devant être entier et impair; puisque les sections
CE

Sont parallèles, nous admettrons le nombre 163 comme valeur


CXacte,
Appelons TTæ le nombre de franges inconnu; + doit. satis-
:
I/

faire à la relation évidente


IAS

(an) p+x
Ron, À pp
On en déduit
U

9,2852 , 666% _ 163 +x


2
9,012 7 4845 .163
BC
480 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SOX.

Y
d'où

AR
æ = 68.

Nous avons EMprunté les


valeurs numériques de cet excr-
cice à un travail de M.

IBR
Macé de Lépinay.

6. Entre deux nicols à

L
{ ‘etlinclion, on Place
mica el l’on observe une une lame de
coloration qui répond
Premier ordre de la Tab au pourpre du

ITY
le chromatique de New
l'épaisseur de cette larm ton. Calculer
e.

Cette couleur correspon


fait coïncider les sec
polariseur, l'image Ext
tions principales de RS
d au l'ayon extraordinai
re : si l’on
l’analyseur et du
raordinaire passera par
teintes des anneaux la série des
IVE
réfléchis de Newton,
Pour une épaisseur à partir du noir
nulle de la lame.
En admettant l'i
ncidence normale,
nous aurons
UN

d’où
AL

O—E K
Men,
!

eh
TR

Les cristaux SONL


des générateurs
de retard.
moins énergiques
que l'air. Or ‘air He lo lois
N

Premier ordre donnerait le pourpre


pour une épaisseur du
de mica Scra do de 0,000565; l'épaisseur
CE

ne

0,000565
x ne
— 0,000965 X 220 ,
— om
I/

07 de 12 ile
°
AS

1. Quelles Coloratio
ns Présentera une
lée Parallèlement à lame de quarts, tai
y ‘axe, de 9°°,1235
la placera sur le su d'épaisseur, quand l
UI

ppor
t de l'appareil de on
sur la glace infé Worremberg ou
rieure?
BC
CHAPITRE IY. — POLARISATION. 481

RY
Dans l’image extraordinaire, l'épaisseur d’air correspon-
‘dante à omn, 1235 sera

RA
0,1235
———— = 0,001128.
109

LIB
La couleur de l’image sera violet clair; c’est précisément
cetle couleur qu’on appelle la £einte de passage.
Dans l’image ordinaire, nous observerons un vert jaunàtre.
Sur la glace inférieure, on obtiendrait la teinte de l'épais-

Y
Seur double, dont là valeur serait 2256, teinte vague,

SIT
non
classée par Newton, et par suite indéfinissable : c’est ainsi
qu'on distinguera le violet de second ordre du premicr.
ER
8. Un rayon polarisé elliptiquement traverse un mica
quart, d’onde;
?
on le reçoit. sur un analyseur et l’on observe
NIV

ue, pour une orientation déterminée OA


(fig. 113) de la

Fig. 113.
LU

TT Le
B = nm =
RA
NT

|
seClion
ro P' prinnr
tncipale du quart d'onde, le rayon présente les ca-
d’un » ., res ce
ères
cipal s d'un rayon Polarisé
. rectilignement : la section prin-
CE

;
Pate
a de l’analyseur faisant un angle p—32° avec OA,
lim
Ve Ordinaire , est nulle. On demande la position des axes
de P Cell
- -

‘ '
28

Pse el le rapport de grandeur de ces axes.


I/

Un à ‘S axes de V'elli
l’ellipse coïncide avec la sectii on princ
€ la lame quart d'on inciipale
IAS

de; de plus,

tangp = .
— : — 0, 625
.
U

.
C'est Je ra Pport des rand rs & XeS :: nous venons
BC

! Ï
Procédé de de Senarmont.
+

L
31
482 | LIVRE IV. — LUMIÈRE
ET SON.

RY
9. Un compensateur
de Babinet à été &ra
Jaune, un déplaceme dué; en lumière
nt de 16mm 6o8 com
d'onde, c'est-à-dire TUE pense une longueur
, entre deux nicols,

RA
amène sous le Ju du ce déplacement
réticule deux frange
l'une de l’autre. Un s noires à la suite
ayon elliptique tom
saleur, on fait tourne bant sur le compen-

LIB
r d’abord le nicol
que les Jranges &Cq analyseur de manièr
uièrent leur Maxi e
fait avancer un des mum d'intensité ;
Prismes du COMpensat puis on
ce qu’une Jrange tom eur, de Gmn, Jusqu'
be sous le fil. Quelle à
axes de l’ellipse et que est la direction des

Y
l est le l'apport de gr
andeur de ces axes ?

SIT
Un des axes coïncide
avec la section principale de
Seur : la différence l’analy-
de marche des deu
. x rayons composant
,
est égale à TE6-R s
16,608 A=0,36)1. Enfinle apport de gr
|
ER andeur des
AXCS Cst égal à la tan
gente de l'angle for
Cipale de l’analyseur mé par la section pri
avec le plan principal n-
NIV

C’est le procédé du compensateur.


de Jamin.

10. On a fait dissou


dre 4s de sulfate de quin
LU

distillée; on ajoute
Quelques gouttes ine dans l'eau
sulfurique, et l’on d ‘eau acidulée pa
Complète le volume r l'acide
se fait au Polari à 100€, L'observatio
mètre de Biot, n
RA

Sueur : le plan dans un tube


de Polarisation à de 20°" de lon-
Jaune, de 1527! Dé tourné, dans la lum
duire de celle expéri ière
toire du sulfate ence le pouvoir rota-
de Quinine.
NT

19027!— 150,45.
sfr
CE

eu 100 | 193°, 125.


On aurait [&lr en
multipliant le rés
ultat par 8.
I/

11. Un sérop de sucre


de Canne donne,
IAS

Une déviation à 1 ‘appareil de Bio


x — 419,28, avec
un tube de 5ocn
t.
quel est le poids de longueur;
de Sucre Contenu
dans 1iit de ce str
op ?
p= aV
U

La];
BC
CHAPITRE 1V. — POLARISATION. 483

Y
La teinte sensible correspond, en-effet, à la déviation dans

AR
le jaune moyen :
41,28 1000
= 1118",85.
5 * 73,8

IBR
12. Un sirop contient du sucre de canne mélé avec d’autres
substances actives quelconques : dans un tube de‘longueur

YL
= 90%, on a observé une rotation à — + 310,6; la densité
de la dissolution est à — 1,32. On opère l’interversion et l’on
observe alors une déviation «! de méme sens égale à + 3,4.
Quelle est la quantité s de sucre cristallisable contenue dans

SIT
l'unitéde poids du sirop?
Appliquons la formule
ER
©
Lal]= 7;
Dans Le premier Cas, nous avons
IV
UN

= [a] led + K,

; étant Ja rotation produite par les substances actives mêlées


la dissolution ; elles restent inaltérées dans
l’interversion,
et nous avons, dans la seconde observation,
AL

d'où | a= —[all{o+K,
TR

el Ca— a) = led(La]+Ca])
N

EE
(8(Lu]+[al)
CE

:= " 31,6—
0
3,4 — 5, 106.
2X 1,32 (73, + 26,5)
8 910
ne LEE pl d'observer que, si la proportion de sure cos
I/

une valeu) née” " sont obsei ation Mo Vu


AS

C'est e« , laquelle aurait dû être aJ0 .


. "Par un calcul analogue que Clerget a établi ses Tables,
AU Sont d’un grand usage en saccharimétrie : nous en avons
UI

extrait à la page 461 de notre Traité de manipu- * ’ -

Os, R
ation
Î
do é
|
BC

—S
4 2—
484
LIVRE IV. — LUMIÈRE Er

RY
ST SON.

RA
CHAPITRE -Y.

LIB
ACOUSTIQUE.

Y
a

SIT
Le son est Produi
t par le Mouvem
d’un COTPS, transm ent vibratoire pé
is à notre oreill. riodique
milieu élastique : e par l'. interméd& Ton
le mouvement est ER iair e d’u,
n .

tement Observable, d'amplitude finie,


et le milieu est direc-
différences Capita Pondérable ; voilà
les entre le Son deux
Ce mouvement et la lumière.
et, Par suite, le
NIV

son se Propagent
vitesse uniforme
avec une
V — 5 € étant le Coeffi
cient d’élasticité
du milieu et 4
Sa densité.
LU

Pour les SZ, € est


le qu otient d’un accroi
Sion Ap par une ssement de pres-
diminution de vo
etP + ples pressions init lume A (*): or
iale et finale, ? appelons P
initial et final},
RA

nous aurons et 6 —_ s' le s volumes


NT

Si la COMpression
CE

pouvait se faire
il scrait Permis à température co
d'écrire nstante,
:
I/

donc
IAS

(*) On peut dir e encore que c’est


U

sion à la con le rapport d’un acc


densation Co roissement de pre
rrespondante. s-
BC
CHAPITRE V. — ACOUSTIQUE. 4S5

Y
Mais, P et d étant évalués en unités mécaniques, on à

AR
sx I
P=mgh et d —=0,001293 rx

IBR
en appelant * la hauteur barométrique actuelle et I la hau-
teur normale, »m la masse de l'unité de volume du mercure,
et Ô la densité du gaz rapportée à l'air; nous ferons g = 981
et les hauteurs A et IL seront mesurées en centimètres.

YL
Par suite,

V=(/__ Mg,
o
— PRET 6(1+ at),

SIT
ps
V Gong ses LU + at) = 6,001298X 0 7
aleür indépendante de la pression A.
ER
Dans l'air,
V = 28000 W/1 + &t centimètres.
IV

C'est ln formule de Newton


.
Orl expérience donne
UN

V = 33240 Vi + œt.
D'où provient ce désaccord ?
AL

. Laplace en découvrit la cause dès 1816 : la compression est


rapide que la chaleur produite ne peut se perdre et la com-
TR

Pression ne s’effectue pas à température constante, mais on


doit considérer la transformation comme adiabatique; posons
donc pot— COnst., et non pas pr = const.
N

On à pour lors LL
CE

!
5 = y _ d'où e—7yP
et f
Î
I/

V4 PL /UMST pur«e)
G) V Va RSS
AS

— 33240 4/1 + at 33240 + 6o £.


UI

. La formule rationnelle n’est approximative ve ct elle ne peutnt


ê .
tions atmo sphé
ee{ues,*Ppliquée: que dans les limites des varla
BC
486 LIVRE IV. — LUMIÈREET

RY
SON.
La formule exacte concorde si
bien avec les faits qu’elle à
Permis de déte rminer sûrement la valeur de y.
La vitesse

RA
» du mouvement vibratoire est donnée par la
formule
« £

LIB
P—asin27r T’

trouvée et étudiée déjà en Optique. Les ondes sono


res se
Propagent comme les ondes . r _

ITY
lumineuses ; À = VT — + V
Cstleur
longucur; elles interférent, j
se diffractent et se composent
même, ct donnent ainsi de
naissance à des mouvement
complexes, dont M. Liss s fort
géométrique et CxXpérim
entale.
Les battements sont Produits
RS
ajous à fait une remarq
|
uable étude

par la superposition de deux


IVE
vibrations de périodes inég
ales, mais dont la différen
très petite; Le nombre des battem ce est
ents Par seconde est égal
à la différence des nombres
des vibrations des sons cons
rés, Mais Tartini a découvert idé-
UN

que du Concours de deux


distants de moins d'un sons
e octave Peut naître
Son, dont Ie nombre des un troisième
vibrations est préciséme
rence des nombres des nt la diffé-
vibrations des deux sons
L

CC Son, appelé son r'ésullant, combinés;


est donc produit par les batt
e-
RA

ments,
Bernoulli à donné une remarquable
SOnores, basée sur l'étude des mou théorie des tuyaux
vements vibratoires dans
NT

les Luyaux ; à une distance «4 de l'ouverture,


la vitesse vibra-
toire v à pour valeur sin 2x G-
+) ot la condensation en
CE

ce même Point est égal


e au quotientde s par
Ces Vilesses ctces Condensat V la vitesse du son.
ions se Supcrposent avec
directe et réfléchie, c les ondes
Produisent des ventres
fixes et des nœuds
et, par suite, une SCgmen
I/

du tuyau, de laquelle résulte la tation déterminée de l'air


hauteur du son produit. Pour
AS

Un Tuyau fermé, on a N — (272


—:) 7 ñn étant Ie nombre
de
fois que la longueur L Contient la l
UI

demi-distance de deux inter-


nœuds g> POur un tuyau Ouvert,
N=—27 . Dans le premier
BC
CHAPITRE Y. — ACOUSTIQUE. 487

RY
cas, les harmoniques suivent la loi des nombres impairs; dans
le second, la suite des nombres naturels. |
Les lois de Bernoulli, relatives à la propagation des ondes

RA
dans un cylindre limité, s'appliquent aux cylindres solides;
c’est ainsi qu’on a pu formulerles lois des vibrations longitudi-
nales des verges et des cordes : suivant l’encastrement, on à

LIB
| v
(2) N = G@n—N TT

ou bien |

ITY
v
(3) N=on
Ù — ————TT

Dans les solides et les liquides, la vitesse de propagation

S
des ondes est donnée exactement par la formule de Newton : ER
v=/i=
5 £
JE
IV

€ étant l'allongement produit sur une barre tendue par son


UN

poids.
On aurait encore a

(4) V=i/gs 0).


ŒIS
L
RA

& étant
L'étude des vibrations transversales est plus difficile:
et à la masse de l'unité de longueu r,
la tension de la corde,
On démontre que
NT

dy _t dy UE PT,
de Ô d dx*
Î
CE

élément
Nous appelons y l’élongation et l a distance d’un
à l’origine de la corde : on en déduit par intégration

fe
y = fe + Ve) +D VU): D
I/
IAS

. , : gd, et
Seal à 80?
(*) En. effet, D,-le poids spécifique du solide, est gt
=
D = __gd
— —)?

d où *
U

e _&.
d ©
BC
4SS LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

RY
V' est Ia vitesse égale
à

G) 8 _ gp
5 — sD>

RA
D estle poids spécif
ique, s la SCction de
icnseur. Il vient fin Ja corde et P Ie poi
alement ds

LIB
(6) N7=oL1 (/SsDP

ITY
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Tntervalles Musicaux.
|
Notes

Ut...
TR
Gamme harmoniqu

I
o,
RS ,

1
Gammo

(
tempérée,
275

Uk... 1,000
IVE
Rép... 1,0{2
1 lo80
Ré... 1060
ù . 1,125
REX... 1,122
UN

Mib.... 1,172
1,200
Mi...
°
# 1 190
2
d H2$0
Mix... |
L

1,260
Fab... - 1,280 J
RA

1,309
Fa... :

1,333 | 1334
Fax...
? “.
NT

Solb 1,389
| h
1,440 Hätä
Sol......,.,... 3
5 1,500
CE

Sox... 1,198
Lab... 1,563
1 , Goo 11987
La...
5 1,667
I/

Lex. 1,682
Sp... . 1,536
AS

1 800 1178
Si...
153 1,87575 | 1,88>
Us ts,
UI

Lo... 1,920
Ut... ° 1,953
2 3 > ,000
2,000
BC

20
CHAPITRE V. — ACOUSTIQUE. 489

RY
Nombres absolus des vibrations.

RA
Las Las
435 vibrations 426 1/4 vibrations
Notes. | doubles. ° doubles.
Ut... esssees 16,3125 16

LIB
Ut_; soso seu.e 32, 625 ‘ 32

Ut ns 65 , 25 64

Uts.............. 130,50 125


Uts.............. 261,00 256

ITY
Ut:.............. 522,00 512
Uts.............. 1044,00 . 1024
Uts......,....... 2088 ,00 2048

S
Utz.............. 4176 ,00 4096
. Us... .....,.... 8352,00 ER 8192

Vitesse du son dans les métaux (Wertheim, à 20°).


IV
Plomb.................... 1,23 X 105%
Argent............,...... 2,61
UN

Cuivre................... 3,56
Fer..........,........... 5,13
Acier .................... 4,99

x 105% à 8e.
L

Dans l’eau, Colladon a trouvé 1,435


RA

Vitesse du son dans les gaz & 0°.


Oxygène ..... ss 3,19 X 10"
NT

Hydrogène............... 12,69
Acide carbonique......... 2,62
Vapeur d’eau ............ 4,01
CE

APPLICATIONS.
26r0 :
I/

1. La vitesse du son dans le chlore est égale à 20 Ghot"à séro;


Ca lculer la valeur de: 7, le rapport des chaleurs spécifiques;
IAS

Pour ce gas.

7 —
V?>x 0,0012930
mg
(1)
U

__ 20640. X 0 001293 x > 2,47 1, 34.


—_
BC

13,596 x 981 x 76
490 LIVRE IV. — LUMIÈRE pr SON.

RY
2. Quelle est la vétess
e théorique du son
fer? On prendra e dans une tige de
égal à 20 X 105 Par
centimètre carré.

RA
QG) v— /Eo = |o _e —, Jo8
/9 1 81
K X2
20 0%
D X
114
E 10
? D V 0,0078 — 901500,

LIB
3. Déduirede l'expérience de
COMpressibilité de Colladon le Coefficient de
l’equ pb. à 8.
|

ITY
La compression de
l’eau n’entraîne pas
mique appréciab
le et nous devo
de variation ther-
Newton ns appliquer la formule de

(4) v=4/£. RS
IVE
Or, le coefficient d'é
lastic
ité e de l’eau est le
Variation de Pressi rapport de la
on à la Compress
ion Correspondan
te
UN

= P _mgn
-— 27,
Donc F F
Ve (/ /meh287 2 /18,508 x pb8
13,506
L

V bd V HE
6 7.
RA

On en déduit,
tous Calculs fai
ts,
: H=0,00004g
NT

2.
L'expéri
ence directe
U0,0000/99 : a donné, Vers
les deux résult 4°, une valeur de
p égale
CE

ats Sont compar


ables.

4 Un luyau Méta
llique donne
ETaCLe est de 13, ! ut, à séro :
I/

Dans une EnNCetnte sa longueur


On observe que le , à une températ
luyau ne contient ure élevée,
AS

longueurs d ‘onde Plus que la moit


: quelle Cst la le
mpérature de l’
ié des
enceinte?
A Zéro, la lo
UI

ngueur d'onde see,


de l’u£, est N étant
le Nombre de
de Vibratio NS
Correspo ndant à la seconde; pre-
BC
CHAPITRE VŸ. — ACOUSTIQUE. 491

RY
nons pour æ&£t, 64 vibrations doubles; nous trouvons, pour
. . 33300 |
l’'ut,, 512 vibrations doubles, et À — Ba — G5ocn : le tuyau

RA
renferme donc 20 longueurs d'onde.
Pour que le tuyau n’en contienne plus que 10, il faut que

LIB
la vitesse ait doublé, ce qui nous conduit à l’équation

VOE+a
RE =,

ITY
L = — S1$°,
(4

C’est ainsi qu’on a pu réaliser un pyromètre acoustique.

S
ER
5. On fait parler tour à tour un tuyau acoustique par l’air
et par l'hydrogène; on constate d’abord que la position des
IV

nœuds et des ventres fixes est indépendante de la nature du


Sas; mais le tuyau donne un ut, avec l’air et un si* avec
UN

l'hydrogène; quel est le rapport des vitesses du son dans les


deux gaz? ‘
L

(2 ) : N on 2R TL?
RA

h !
Non 1 — ———…
NT

+. 983 _,
V'_N'
VENT
236
CE

-6. Un tube de Kundt ayant été rempli d’air et saupoudré


de silice amorphe parfaitement sèche, on excite longitudina-
lement la verge d’acier AA! (fig. 114), implantée dans son
I/

Xtrémité, mais saisie elle-même par son milieu enC. Après


IAS

''églage du piston B, on mesure un intervalle l de 48®® entre


deux lignes nodales; la tige d'acier aune longueur L— 0,737;
uelle est la vitesse du son dans l'air?
U
BC
492 LIVRE IY, —— LUNIÈRE
ET SON.

RY
altendu que chaque
conc amération / est une
demi-longueur

RA
Fig. 114.

LIB
ITY
IR

RS
IVE
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
UI

d'onde > du so

à.

n dans l'air,

! andis que L mesure


la demi-lon-
BC
CHAPITRE V. — ACOUSTIQUE. 493

RY
A à ».
gueur d'onde = du même son dans l’acier :

RA
æ — 33240 X 15,34 — 509901%.

LIB
1. La guitare por te six cordes; les deux premières donnent
Mi; et Si», a dernière mi,; pourquoi cette corde vibre-t-elle,
quand on pince les deux premières?

ITY
Les vibrations de mi, ‘et de si peuvent être représentées
par les nombres 4 et 3; le son résultant sera donc : et il est

S
à l'unisson de mi. -
. *
ER ,

8. Le sifflet d’une locomotive donne le la,;; un observateur


IV
placé sur la voie entend un si ; quelle est ta vitesse de marche
de la locomotive ?
UN

Soient À la longueur d’onde de la vibration émise et 2! la


nouvelle longueur d’onde du son perçu par l'observateur :
appelons + la vitesse de translation du sifflet.
L
RA

= Ê = (-$)
NT

æ _À—X _N'—N
VX N ”
461 — 427
CE

æ = 3 2/
3240 A6 — 245200— 24,52 par seconde.
I/

9. La chanterelle d’un violon a une masse de 0%",04 par


Centlimètre de lon gueur; sa longueur libre est de 33%; elle
IAS

donne 668 vibrations doubles par seconde en vibrant dans sa


lolalité. Calculer la tension& de cette corde en dynes.
U

4/5
&
BC
494
LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.

RY
D'autre part,

(3 et 6) V= NL.

RA
Par Conséquent,

G= d.4N?L2—

LIB
0,04 X 4x 668
33 — 7,6 X 107 dy
nes.

ITY
RS
IVE
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
BC
U IAS
I/
CE
NT

FORMULES
RA
L UN
IV
USUELLES.
ER
S ITY
LIB
RA
RY
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
L UN
IVE
RS
ITY
LIB
RA
RY
RY
RA
FORMULES USUELLES.

LIB
FORMULES GÉOMÉTRIQUES.

ITY
Longuours.
Carré : diagonale 4 en fonction du côté c :

S
d=cy2. ER
Polygone régulier : côté e en fonction des rayons R et r des cercles
circonscrit et inscrit. et du nombre 2 de ses côtés:
IV

. 180 : 180
c=92kRsin — = 2rtang —.
UN

J 4

Circonférence :27Tr.
Tra
Secteur de a degrés: —_—
180
L

Surfaces.
RA

Cercle : rr2— 7 .

Ellipse : en fonction des demi-axes : rab,


NT

Parabole : Sri.

Cylindre droit : 2r#rh; h est sa hauteur ct r le rayon de base.


CE

Cône : rl; l'est sa génératrice.


Tronc de cône : r(r + r'}L.
Sphère : 4rr2.
Zone sphérique : 27rh; h est sa hautcur.
I/

Calotte sphérique : a7rh; k est sa hauteur.


IAS

Volumes.

Pyramide : L ; S est la surface de base ct 2 la hauteur.


U

Cône : SA .
BC

W. . 32
498 FORMULES USUELLES,

RY
Cylindre droit : Sh.
Tronc de pyramide : LA
(s + S'+ 85),
Tronc de cône : £ 5 h(r2+ pti+ rr'); » ct r» sont

RA
bases parallèles. les rayons des
Tonneau : rh[R — 5 (R —
r)P.
Sphère : $RR3= 1 RD,

LIB
Calotte sphérique : TAG
r — 2).
Ellipsotle : # abc; &, Ü,
c sont les demi-axes.

ITY
FORMULES ALGÉBRIQUES

Prosressions ari. thméti. que a+b

RS
s : S — 7 #3; @ est le premic. r terme,
b le dernicr et S Ja Somme
des » premicrs termes.
IVE
IH2+3
+.+i
ny QUE)
2 ?
HS HS. (one pe,
UN

Progressions Séométriq
ues : S = 4 qg— 13
; & est le premier
q la raison ct S la Somme —1 terme,
des x premicrs termes.
ee
Limito de la somme :
L

«a
S = —_.
lg
RA

Arrangeme nts de m objets n


à n :
(nm— À +1) —
n + 2)...(m—1)m.
NT

Permutations de m
objets :

1.2.3.4.. (Nr).
CE

Combinaisons de
M objets n à n :

12.3...(m—1)(m)
I/

1.2.3.,,7,1.9,3..
(m—n)"
AS

Formule du bin
ôme de Mervton
:

L —- a)" =
UI

TUE MXN QG + mm TD— 1) ŒN—2 024, .

HR —I).. Cm » Hi)z-nans,, + an.


BC
oi
|
E
&
:
FORMULES ALGÉBRIQUES. 499

RY
So ;
o |
SZ. Séries.

RA
S :

B : L 2 3 a
&a || LE
1.2 5
1.2.3 1.2.3.4 1.2.3..,(2-H1) 7"

LIB
£! L\#
& ilimfi+—) =c—2,718281828459
A mi
ax
os =1+-+
D

O2
— —— ——
12.3 ‘TU Loin

ITY
. T'Y T x? zv'
mit) =er=i++ ++ © +...
: m L 1,2 1.2.3...1
—— 1 Œ . A? 1.3

S
Vitz=(i+a) ris TT + XI—,..,
2.4 2.4.6

loc’
B(+æ)=z—
2?
+
28
F4
xt x
HT...
.
ER
si æ3 x$
IV
INT = TZ — >
1.2.3 1.2.3.4.5°
UN

cos TL = 1,— LE
— ——
1.2 1.2.3.4

Equations du premier degré :


L

ax +br=e ,- L'—bc
RA

JT "ab —ba'?
ac
— cv
ax+vl'y= 0,
TT ab — ba
NT

Equations du second degré :


CE

+ pr+q—=0, T= — rue — >

— b HE YF fac
ac
ax?+ bx+c—=o,
I/

24
— k + V—ac
IAS

ax?+ 2kx+c=o, LT =
«a

Equation bicarrée :
U

ac
— bEYh—
axt+ br?+ c =0, L = +
24a
BC

S
500 FORMULES USUELLES,

Y
Lquations binômes :

AR
T=I,
L—1= 0 —1 + ÿ—3
Æ — )

R
2

T=—I1,

LIB
2+]=0 14 ÿ=3
2 —
2

ITY
FORMULES TRIGONOMÉTRIQUES.

sin x
sin? 4 + COS?a = I.
S sinæ.
ER
tlangx = ; cota= —,
COS & cos x
,» I © I
séca = ; COSÉCA = ——)
NIV

COSX SING ,

séc?a —1+ lang?a, coséc? x = 1 + COt?a,


. lang a sina
SL = ———_—_— ) Lang = "7
HE ÿi+ tang’e 8 +yi—sin?a
LU

1— COS22,
o
Lana = —— ;
1+ COS2a
RA

sin(—x)=—sinx, sin(r—+)= She


cos(—+)= cosx, Cos(r—v)=— = —
008%.
L
NT

nr nf r\= — sinrt
sin (£ + :) — COSr, sin(r + x) sm;
2
_ . _. cost:
cos(T + x) cos;
CE

COS ( + «) = —$In ?,
2

sin(azt B)= sin & cos f + sinf cosa,


cos(x+ B)=— co ascosf = sina sinf,
I/

tanga + tangf .
AS

tang(a + B)= 1 tanga tang 8?

osin +(a+ Bjcost(a—Ê)


UI

sin « +- sin f
8
sin « — sin
8 = 200 + (æ + Bysin #Ca—
2cos +(a + B) cos + (a—8)
BC

cos a + cosp
cos x — COS 8 =: — 2$in L (a+ pysin 3 CF
boi

RY
QUES-
FORMULES TRIGONOMÉTRI
sin(æ +)
tanga € tangf =
?
cosa cos $
— "7

RA
in(a +
cota cotf — sin(e#p,
sina sinf

LIB
sin? « — sin? P,
sin (œ + ) sin (a — B)=
sin? $;
cos(a+ B)cos(a—f)= cos?a —

Y
+6),

SIT
sina + sinf _ tangi(a
tang(a— 8)
sin « — sin $ =
. ‘ =r _@
2):
1+ sina = 2005? (5à —
ER
sin2 « — 28ina COS&,
IV

@,
C0S2 &« = cos?« — sin?
UN

2tanga
© —— )
tang2 a = —1—tang *a
_————
. 1— COSG )
+ —————
sinta= 2
L
RA

1+ + cos a
costa) —

sinæ<< 1— Cco""Tsa
NT

?)
sina
= —

+ COS
= ——
1
sine = 2in à & COS + 3%
sin
: 1
— sin? 74 12
CE

cose = cos? + a
1
2tang5
tanga = ——2-—
1 — tang?3%
I/

cot? ia—1
cota— 57)
2cot L œ
AS

s(a— py— 1° os(z +9)5)


#c
ina a sinsi 8 — + co
gin + À *
mn

— B)+ 1 cos(a
UI

cosa cos$ = 4 cos(a


Le
a+f+y=m } 8 COS?
LLucos :
à gin= 4008 3 605 à À
BC

: : :
ne ep
5o2
FORMULES USUELLES.

RY
Resolution de ‘équation du second degr
e :

RA
+ pPT+ q=0,
D?
Ego, q

LIB
q>o, P__ Va,
2 sine?
> | Vg tang do,
Vgcot 393

Y
g<o, LP V—I,

SIT
2 tango?

+ W— qcot +9:
ER
DT__I<S q= 4 cos?v? nt.
LE
IV

L =
x + jtangey Pyneo =I
UN

Résolution de l'équation du troisième degré.

Li+pr+q =,
L

4p$+2;q?<o racines réelles et inégeles,


RA

q
2
COSD= 7;
(7-5)
NT
CE

= 2(/ 2 cos 4

To= 2 1/2 c0s( 120°+ 5%)


I/

= 24/7fees(atot+He)
AS

ot noines imaginaires
4p®+27g>o; une racine réelle et deux racines MS
UI

2
—P3
BC

3
P <<, sin2 4 =— 4 .
503

RY
FORMULES TRIGONOMÉTRIQUES.
tango= ViangŸ,
3

RA
—p
a(/—E3
——_——— ;
Ti —
sin2®

LIB
‘ cot2Ÿ — TT;
pP>o;
P
? 4)

Y
3 ———
tango = V tang®,

SIT
:
m=—2\|/ 5P cot2.
ER
Formules relatives aux triangles.

A+B+C—=7,
NIV

a = be 2;
sina sinb sin?

= À ab sinC.
LU

,
| a+b+c—=2p;
PrHOT __—
bp 0)
Ls= pat
RA

onserit,
R — rayon du cercle circ
R == abc
TS
NT

la rigonométrie sphérique:
Formule fondamentale de
CE

+ sind ginc COS.


cosa = cosb cose

usuelles.
Différentielles
I/

dax = adx,
IAS

dam = mat dr,


d.xy =y di + x dy;
L y dr —? dy 3
d— = x
U

Y J
dx
BC
504 : FORMULES USUELLES.

Y
AR
dx
dlog'xz = >

dlogxz — dx loge,

IBR
dar = arlog'a dr = ex me dx,
der =er dr:

YL
dsinz = cosxdx,
dcosx = — sinx dx,

SIT
dx
d'langz = ——
cos?r
Lx
d'eotz —— T ;
ER
sin?x
. dx
darcsinr — ———;
I— x?
NIV

— dx
darccosxz = ———)
yi—x?
dx
LU

d'arc tangxz = —;
1+ x?
_dr
darccotx — É
I+Zx
RA

dlog Cost EE — tangæT dx,

dx
NT

œ 1 e
dlog Lang SL
3 x —= sinx”?
——
CE

Intégrales usuelles.

| a+ sl
me — —+ COnSl.,
f œm dr | m +1
I/

logz
A= loge log
7 e?
AS

at logec.
_ = at
UI

fau =
BC

fesas = 2 e%— 6*;


505

RY
OMEARAQUS"
FORNULES TRIGON
— dx
J ZE
1 + a? = arc cotx.
dx tangæ,

RA
= arc
TE
| .
——————
dx
og (+ Var), |
——
Va + x?

LIB
(rt arc COST;
ou ==
= are sinx Vi— x?
Vi— r?
dx ï ,a+ a
=—24 l0g =
a— x

ITY
2?
CL
Ve) + eV il,
favrrs for Ce

S
Vi),
fa Via = 5 (are sinx + æ ER
. 1
— dx
— = arcsin —)
æ
x pa?—1

_ædx
NIV

= Var + @,

Var &
dx ÿi—x—1
= log ME"),
[= Z
x?
LU

L Vi—

frsxar = ælogx —zxloge;

——co0oSsx + const,
RA

[sine dx

— sinæ,
Î cosx dx
T

fier dx = — log CoS%,


EN

foot dx — log'sinæ,
/C

Î sinx cosx de = % Sin;

»_
] 0 oœ 1 [ang2°
I

de =
AS

——
sinæ
4, [7 )
! angoil> ( —=
dx ,
—log't
—:
J TZ —
_ —
UI

dx ,
x
Jlog'tangans
_—"— = log
ls cos x
dx oz
J
BC

sin? x = Cou;
506
FORMULES

RY
USUELLES.
dx
TL
Cos?x = langx+ const.
,

RA
f Sin?x de
2+ sine,
[ COS?x dr
ai

LIB
Sin2x,
JE Æ
© dr
cos? tangz — > ;

Y
fare Sinx dx
= æ'arc sinx V
i,

SIT
fac langr dr = » arc
langx — 1 log'(1
+ 2),

f
ER
Thtégrales définies.

ETdx =
de
LIL Q2 = 3
IV

24
[ €
dx
UN

=
PI:

=
0 vas — 7?
œ
——
[ e2 dy =

0 2
‘ \
|

x
L

f COS x dr —
20

VA Sin? + dx —

RA

x =.
8
Tntégrales SChera
les des Equation
s di crenticlles.
NT

d
& = dx, JF =A emnx,
dz dz
CE

= a
dx dy? 5 =e90r+ax),
dz dz
D — — =
dx 5
GERS

dy ? =+(2),
FÀz -
. ds
I/

7 = x
dz
LT
dr dy? = P(a2+ 2),
èt
AS

dy 9
d, LL? — «a ) ? Y = Mesxt
Neraz,
d?z 2 d2z
UI

TS

SSP —ar)+W(y+ ax).


= ——
dx? dy?

TL
BC

mm —,
BC
UI
AS
I/

TABLES
CE
NT
RA
L UN
IV

NUMÉRIQUES.
ER
SIT
Y LIB
RA
RY
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
L UN
IVER
SIT
Y LIB
RA
RY
RY
RA
TABLES NUMÉRIQUES.

LIB
NOMBRES USUELS :

Y
LEURS MULTIPLES ET SOUS-MULTIPLES.

SIT
CALCULS FAITS.

ER
Nombres usucls et leurs logarithmes.
ombres. Logarithmes.
IV

Rosso ssessnsrssu.e 3,14159 0,49713


1,50285.
I D

attrttteneeeeesseseesee 0,31831
UN

Rossssisssssssssese 6,28319 0,79818


.

Deere
]
0,15919 1,20182
L

> Poree ressens ses 1,57079 0,19612


RA

Dee 0,78540 1 ,89509


NT

ÂT es.
tt D 4,18879 0,62209

0,00873 | 3,91085 .
esse
CE

30 ses.

Ro ee. _ 0,01745 2,24180

R eese p,8696o 0,943


I/

Dites. 0,10132 T,00570


AS

1,77245 0,24857
Vs. ver ess sus.
ï ses ss esse 0,56419 1,75143
/: ttes
UI

IL...
Qt 760 | 2,88081
BC

Ii Fesses sn ses es. 1 3, 12057


10

RY
TABLES NUMÉRIQUES
.

r Nombres.
e
Logarithmes.

s

! 0,003665
=

RA
ss. 3, 56407
TEI

() 2,43592
13,596

LIB
Pat se
...
1,1334t
Fre . 10333,3
e 4,01424
Bree 2,71828
980,94
0,43429
=. te ss. 2,9916{
… 0,00102

Y
n
3,00860
J.,..,... ..., sos...

SIT
! 425
rt 2, 62839
0,00235 3,37107
M log vulg. e ts... 0,43429
I
ER 1,63778
q = lg nat. 10 s
à s, 2,30259 0,36222
IV

l'onctions circulaires.
0 0

Sin 45 = cos 45 = VI —0,70711....,........ Logarithmes.


UN

lang$5 = cot 45=r.... T,849i9


Sin 30 = cos Go — 3 0,5... T,69897
COS So = sin Go = 0,886.....,.........
L

1,93753
lang 30 = cot Go — VT =
0,57735.............
RA

T,7614{
Losarithmes déci .
maux (log) CE nGpériens ( log’) des nombres entierrs
de o à 95.
NT

Logarithimes
Logarithmes
Nombres. décimaux.
nn
A
népériens.
Nombres. décimaux.
[..... 0 ,00000 | néperiens..
0,00000. 14...
CE

2 RES 0,30103 1,14613 2,6390


0,69314
3..... 0,47712 15... 1, 17609 2,70809
1,09861 16...:.
4... 0,60206 1,20412 2,77258
1,38629
DA 0,69897 17... 1,23045 2,83321
I/

1,60943
6..... 0,77815 18..... 1,25527 2; 8903;
1,79175
7... 19..... 1,27875 2,913
AS

0,8{510 1,94591
8..... 0,9030g 20. 1,30103 209572
2,07944
9..... 0,95424 21... 1,32222 3,0i.52
2,19722 22.....
10..... 1,00000 1,34242 3,09101
UI

2,30258 23..... 1,36173 3,13549


11... 1,04139 2,39789 24... 1,38021
12... 1,07918 3,1780)
2,48490 25. 1,39794 3,2188/
13.....
BC

1,11394 2,56494
RY
TABLES NUMÉRIQUES. 511

RA
Valeurs de J .
760

LIB
h. —Gokr . —k
60
:
h | h
—:
=60 kek | | Go
h
—-

Y
700... | o,g211 À 720,5. | 0,9480 | 741...| 0,9750 | 761,5.| 1,0020
700,5. 1 o,9217 | 721... | 0.9487 | 741,5.| 0,9757 762. .| 1,0026

SIT
101... | 0,9224 | 721,5. | 0,949 | 742...| 0,9768 | 762,5. 1008
101,5. | 0,9230 | 722... | 0,9500 | 742,5.| 0,9770 | 763.. 2.| 110059
702... | 0,9237 | 722,5. | 0,057 | 743...| 0,0770 | 763,5 100
102,5. | 0,9243 | 723... | 0,9513 | 743,5.| ER 0,9783 | 764...| 1,00)
103. 0,9250 | 723,5. | 0,9520 | 744...| 0,9789 764,5 1,0099
no 0,9257 | 724... 0,9526 | 744,5 99700 1, : 1,006

no [mo [TE ae | Tan] 108


10 0,9263 | 724,5. | 0,9533 | 745...| 0,980 7 -[ 1,007
IV
9... | 0,927 2 0,994 10...1 0,901 ‘|?
105, 5 0,0283 726. 0,9553 746,5.| 0,9822 767... 1,009?

|39.1 || 727...| | 00 | Pris 10850 | 765..)


Past 110108
UN

0,9296 0,9 14#1,9.| 0,9


HT 0,9303 | 727,5. | 0,9572 | 748. 0,9842 rs Dors
70” care
1991
| 728,5.; | e°0,9072 id.| a
0;
169,5.|
nl
1,0125
nn 0,9322 | 729... | 0,9592 | 749,5 09862 me nas
L

709,5
710 929520
gf3s 129,5.
.130... || 0,9509
0,9605 750.
750,5 Se
og TL
DS 0145
1dr
RA

710 3 Et ro 0,9612 T5 028 77. 10138


711 59 19 Î . 0,9618 151, 59 5 79.5 1 o16/

nu Loue | 750. logés | m2] ou | Ti von


sel o:9355 | 731,5. | 0,9625 | 752...| 0:9899 | fre) ri
NT

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0,9838 | 22,5... 0,8721
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LU

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ss.
0,9732 95,5. 0,9145 43,5...... 0,8625
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0,9719 | 26........ 09129 | 44........ o,861r
RA

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0,9629 | 98,5... 0,9054 46,5......
ss... | 0,9612 0,854
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TABLES NUMÉRIQUES. ô1

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57,5...... 0,8260 | 73........ 0,7890 | 88,5...... 0,7951
58........ 0,8247 | 73,5...... 0,788 | 89........ 0,7540
58,5......| o0,8235
NIV

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59........ 0,8222 | 74,5:..... 0,7855 | 90..... ...| 0,7520
59,5....., 0,8210 | 75........ “0,7843 | 90,5...... 0,7509
60........ 0,8197 | 75,5...... 0,7833 | 91........ 0,7499
LU

60,5...... 0,8185 | 7G........ 0,7822 | 91,5...... 0,7489


61........ 0, 8173 76,5...... 0,7810 92........ 0,7478
61,5...... 0,8161 | 77........ 0,7799 | 92,5...... 0,7468
62......., 0,814g9 À 77,5...... 0,7788 | 93........ 0,7458
RA

62,5...... 0,8136 | 78........ 0,777 | 93,5...... 0,7448


63........ 0,8124 | 78,5...... 0,766 | 91........ 0,7438
63,5...... 0,8112 | 79........ 0,7755 | 94,5...... 0,7428
64........ 0,8100 | 79,5...... 0,7744 | 95........ 07417
NT

64,5...... 0,8088 | 80........ 0,7733 | 95,5...... 0,7407


65........| 0,806 | 80,5...... 0,722 | 96........ 0,7397
65,5...... 0,8064 | 81........ o,7711 | 96,5...... 0,7387
CE

66........ 0,8052 | 81,5...... 0,7700 | 97........ 07377


66,5...... o,8041 | 82........ 0,7689 | 97,5...... 0,7368
67........ __0,8028 | 82,5...... 0,7678 | 98........ 0,7397
67,5...... o,8o17 | 83...:....| o,7668 | 98,5...... 0,7348
I/

68........ 0,8005 | 83,5...... 0,7657 | 99........ 0,7338


68,5...... 0,7993 | 84,....... 0,7646 | 98,5......| 0,7328
69....,... 057981 | 84,5...... 0,7635 |100........ 0,7318
AS
UI
BC
516 TABLES NUMÉRIQUES.

Table des NomBnes, de leurs RÉCIPROQUES, des RACINES


CARRÉES, des

Y
CARRÉS et des CUBES; des CIRCONFÉRENCES et des CERCLES, ayant
ces
nombres pour DIAMÈTRES.

AR
NouBres| INVERSES| | Cinnés CUBES ÉRENOES CERCLES

IBR
1 A.
FERENCE =D nr
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1... 1,0000 | 1,000

YL
I I 3,142 0,78
1,5...| 0,6666 | 1,225 2,25 3,375 4,712 1377
2..... 0,9000 | r,414 4 S 6,283 3,14
2,5...| 0,4000 | 1,581 6,25 15,625) 7,854 4,91

SIT
3..... 03333 | 1,532 9 27 9424
3,5...| 7:07
0,2858 | 1,851] 12,25 42,875 10,995 9,62
4... 0,2500 | 2,000! 16 64 12,966 12,97
_4,5...| 0,2246 2,121! 20,25 91,125] 14,137 19,90
5..... 0,2000 | 2,336] 25
ER125 . 15,708 19,64
939... o0,1819 | 2,345] 30,25 166,375] 17,278 23,76
6... 0,1667 | 2,449 36 |. 216 18,849
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28,27
NIV

0,1539 | 2,550] 42,25 274,625] 20,420 33,18


7... 0, 1429 2,635 49 343 21,991 38,48
7,5...| 0,1333 | 2,539 56,25 421,875] 23,561 44,18
8..... 0,1250 | 2,828| 64 512 : 25,132 50,26
8,5... 0,1176 | 2,916| 72,25 G14,125| 26,503
LU

56,75
9..... 0,111: | 3,000! 81 729 28,274 63,61
9,5... 0,1053 | 3,082| go,25 857,375] 29.845 70,58
10..... 0,1000 | 3,162] 100 1000 31,415 78:54
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10,5...1 0,0952 3,240! 110,25 1157,625| 32,986 86,59


fl. 0,0909 | 3,316] 121 ‘| 133r 31,557.| 95,05
11,5...| 0,0869 3,3g91| 132,25 1520,875| 36,128 103,86
12...) 0,0833 | 3,464] 144 1728 37,699 | 113,10
NT

12,5... 0,0800 | 3,535] 156,25 1953,125| 39,270 Te


13... 0,0769 | 3,605| 169 2197 : 4o,841 192,79
13,5...! o,0741 | 3,634] 182,25 2460,375]
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5
I/

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AS

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UI

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BC
TABLES NUMÉRIQUES.

Y
CIRCON-
xougres| INVERSES CARRÉS CUBES FÉRENCES

AR
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YL
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LU

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RA

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UI

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BC
518.
TABLES NUMÉRIQUES.

Y
AR
L CARRÉS CUBES CIRCON-
Va. CERCLES
n° FÉRENCES
°n "ni,

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À
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YL
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LU

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RA

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NT

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I/

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UI

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‘ 216000 2780,51
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BC
NUMÉRIQUES.
519
TABLES

Y
ee

AR
CIRCON- CERCLES
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YL
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SIT
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NIV

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LU

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RA

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NT

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»
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I/

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AS

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463,9?
UI

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BC
TABLES NUMÉRIQUES.

Y
AR
NOMBRES INVERSES
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n. 7
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IBR
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YL
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SIT
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ER
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NIV

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90.....
LU

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RA

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NT

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