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217
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EXERCICES
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DE PHYSIQUE
IV
UN
APPLICATIONS
AL
TR
EN
/C
I
AS
UI
BC
RY
RA
LIB
OUVRAGES DU MÈME AUTEUR :
Y
SIT
Cours de manipulations de Physique. Un beau volume in-8°, avec
166 figures dans le texte.
Études sur les moteurs à gaz tonnant. In- 8°, avec figures dans
ER le
texte ct planches; 1884.
Essai sur l'effet thermique des parois d'une enceinte sur les gaz
NIV
Y
AR
EXERCICES
IBR
DE PHYSIQUE
YL
h-
SIT
APPLICATIONS ER
PRÉPARATOIRES A LA LICENCE;
NIV
PAR
LU
M. Aimé WITZ,
© Docteur ès sciences,
Ingénieur des Arts et Manufactures,
A
PARIS,
I/
1889
(Tous droits réservés.)
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SIT
a EU :
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NIV
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PRÉFACE.
IBR
YL
4
SIT
rais me dispenser de l'expliquer dans une Préface
. C'est un
Recueil de problèmes nombreux et variés, qui
sont traités,
soit comme exercices, pour élucider les principes,
ER
soit comme
applications, pour acquérir l'usage des formules.
Je me suis
proposé, en l’écrivant, un double objectif, didact
NIV
ique et pra-
tique : dans ma pensée, il convient non seule
ment à ceux qui
appliquent la Physique pour mieux l apprendre,
mais encore
LU
qu'après en.
avoir déduit toutes les conséquences : les exercices
TR
sont donc
le meilleur moyen de former des élèves et de les
juger. Voilà
pourquoi la Faculté des Sciences de Paris propose,
depuis plu-
N
RY
lequel il forme un tout auquel convient bien le titre commun
d'École pratique de Physique, qui à élé donné à ces deux
RA
Ouvrages.
. Mais les théories de la haute Physique ont pris dans ces der-
LIB
niers temps une place considérable parmi les connaissances
humaines : elles ne sont plus le privilège de quelques esprits
distingués, voués à l'étude spéculative des principes cet des
Y
causes, mais la Thermodynamiqueet l'Électricité sontétudiées
SIT
pour elles-mêmes, pour les lois qu’elles ont formulées et les
phénomènes qu'elles expliquent. On neles enseigne plus seu-
lement dans les Facultés, mais elles ont été introduites dans
ER
les programmes de toutes nos bonnes écoles techniques,
dans
lesquelles on forme des ingénieurs de toute marque, dont
NIV
la
science est plus large et souvent aussi profonde que
celle du
licencié, Ingénieur lui-même, l’Autleur ne pouvait
faire abs-
LU
Il scrait
flatté de le voir apprécié par cux.
|
Rien n’a été négligé pour rendre l’'Ouvrage utile
à tous ceux
NT
-
Nous y avons adjoint un memento
des formules usuelles,
qu'un physicien ne doit jamais
oublier, et nous avons formé
BC
PRÉFACE. VI
Y
un supplément de barèmes et de calculs faits, qui abrègent
AR
singulièrement les calculs.
Ce travail est le premier de ce genre : nous n'avons donc
IBR
pu imiter ni copier aucun devancier. Mais nous reconnaissons
avec empressement les nombreux emprunts que nous avons
YL
faits aux livres, aux publications et aux travaux des physi-
‘ciens français et étrangers; nous avons cité le plus souvent
les noms de ceux auxquels nous devions une solution élé-
SIT
gante et originale : si quelqu’ un d’eux à été oublié, nous Îe
prions de nous le pardonner. ER
Les plus grands efforts ont été faits pour éviter toutesles in-
corrections théoriques et typographiques; mais nous n’avons
NIV
. qu’elle à coûté. .
AUÉ WITZ.
N TR
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I/
AS
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BC
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I/
CE
NT
RA
LU
NIV
ER
SIT
Y LIB
RA
RY
Y
AR
TABLE DES MATIÈRES.
IBR
PRÉFACE dise
. recc
. uccc
. ee
YL
TABLE DES MATIÈRES. ...,.......,..,..... v
.:....... IX
CONSTANTES NUMÉRIQUES... ........,.......1.............
... XI
SIT
LIVRE I.
Chapitres,
’ Physique mécanique. ER
I. Unités C.G.S..........,.,.,......
‘ !
IT. Calculs des SÉFEUTS. eee sers s seen essse 8
IT. Mouvement, force et énergic...........,...:...,.,.
.. 16.
NIV
LIVRE II.
Chaleur.
JL Dilatations et changements d'état. ..........
A
.......... 75
IT. Calorimétrie..............,,,..,....
. 96
TR
LIVRE III.
I/
Électricité et magnétisme.
I. Électrostatique ou électricité en équilibre. ............,
AS
193
IT. Magnétisme........,.,........,..................
.. 246
IL. Électrocinétique où propagation ct énergie des courant
s. 269
IV. Électromagnétisme et électrodynamique........... lues
UI
349
V. Induction ou influence. .........................
375
VL._ Générateurs et transformateurs d'électricité ...........
393
BC
X TABLE DES MATIÈRES,
RY
LIVRE IV.
RA
Chapitres.
Lumière et son.
‘ Pages.
L Optique géométrique. ............................... gt
LIB
IT. Propagation et superposition des ondes...............: 435
IL. Double réfraction... .............,...................
461
IV. Polarisation….... Netés esse ere ses 472
V. Acoustique..........,!,............................
481
Y
Formules usuelles......................................
SIT
495
Nombres usuels et calculs faits.....................
....... 507
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
AR
IBR
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
YL
‘ Pages.
SIT
Unités C.G.S........................,.........,........... 4
Densités des solides.... ..................... nssessseesese 21
Densités des liquides... ..............................,...... .46
Densités de l'eau à diverses températures cesser 46
ER
Densités et poids spécifiques des gaz............,............ 46
Densités des vapeurs........................................ 47
Constantes capillaires. ...................................... 59
NIV
202
Pouvoirs inducteurs spécifiques................ érsesesssssss 203
Distances explosives........., ,,........................... 204
Forces électromotrices électrostatiques. ...................... 204
I/
AR
°
Piles élalons…... Pages.
Piférences de potentiel au co 280
ntact..."
Série éleétrochimique. 280
R
Pouvoirs thermo-électriques…… 280
tes rss esse see recee. . 981
LIB
Forces électromotrices des piles
thermo-électriques............
Série électrothermique 281
Accumulateurs... n 281
n
Équivalents électrochimiquescesse te
281
eese
ITY
Formules pratiques des volt t s e
ess
se. 289
amèrres
Quantité des ions libérés Par 282
ampère-heure
................
Résistance des mét 282
aux...
Accroissements de résistance par degré d'a 283
S
. Pérature........... t ugmentation de tem-
e
Résistances des liquides... nrss ee| t ER
rene e
ress
serre. 283
es.. CS
Résistances des fils de cu
ivre... 284
Barème des Conductibilités
des fils. trssrrsese vue.
281
NIV
Résistance intérieure des p vosssouses 284
iles...
* Résistance intéricure 285
des
accumulateurs. ...,,,
Self-induction des bo ,....:.. 285
bines..
Données expérimentales . 380
relatives aux généralcu
LU
de Newton... "177" ro
446
Gagarnes de Fresnel.…...., {
Tree se 416
Cristaux uniaxes : leurs 448
indiecs ordinaire et exl
Crislaux biaxes; leurs raordinaire.. ....
CE
- 465
Angles de la polarisa
tion brewslérienne ‘
Pouvoirs rolatoires
des solides. E 476
AS
Pouvoirs rotatoires mo S
léculaires 476
Infl
uence de la Concentratio ... 476
n et du dis
NO EAU U solvant.…. 477
t
UI
RA
Formules usuelles.
Pages.
Formules géométriques. ............................... 497
Formules algébriques. ........... sorsseees sosesesesessess
LIB
493
Formules trigonométriques. ......... sus. Pessessssssseseses
500
Différentiellés usuelles... ..... torse éosseseossss.es 503
Intégrales usuelles Péstesseseeee ses sesssesssssss 504
Y
intégrales définies. ................... ....... ses. crosse
506
Intégrales générales des équations différentielles. sosssssesse ...
506
SIT
Tables. numériques.
ERRATA.
EN
‘ a 3 Q2\ 5
Page 207, 5°Le ligne,
1: .
au lieu de
2
(+ :)
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» lisez (+5)
à
-
Page 248, 15° ligne, au lieu de W = Q, lisez W= -#p0.
/C
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Page 249, dernière .° I ,. L
v
.
ligne, au lieu de p = i” lisez n = 7” “ Goultes ces
mots : I’ est l'induction magnétique, c’est-à-dire le flux
qui traverse
unc surface égale à l'unité, placée à l’intérieur du corps,
perpendiculai-
I
rement à l’aimantalion.
AS
nu . . 168 .
Page 289, dernière ligne, au lieu de F5 = 8,4, lisez — = 6,04.
Page 358, 15° ligne, au lieu de sous, Lisez sur.
UI
Page 360, 10° ligne, au lieu de distance d des pôles du solénoïde, Lisez
. distance 7 du solénoïde.
BC
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Y
RY
EXERCICES
RA
DE PHYSIQUE
LIB
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Y
APPLICATIONS.
SIT
ER
LIVRE L.
IV
PHYSIQUE MÉCANIQUE.
UN
AL
CHAPITRE I.
UNITÉS C.G.S.
TR
EN
con-
AS
sidérée. ,
Ainsi une masse est égale à cinq masses-gramme.
Il faut définir autant d'unités qu’il y à d'espèces
UI
différentes :
de grandeurs à évaluer.
Mais toutes les quantités que l’on considère
dans les sciences
dynamiques, en général, et dans la Physique,
BC
en particulier,
peuvent être définics en fonction de trois unités
fondamen-
W, I
Y
2. LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
tales de longueur, de masse et de temps. De ces trois unités
dérivent toutes les unités auxiliaires qu’on peut avoir à con-
R
sidérer.
Unités fondamentales.
LIB
L'unité de longqueur (L) adoptée est la centième partie du
mètre étalon de nos Archives nationales : c’est le centi- .
mètre C. |
ITY
La masse du gramme est l’unité de masse (M); c'est le
millième de la masse du kilogramme étalon de nos Archives
nationales. On l'écrit G.
S
L'unité de temps (T) se déduit de la rotation de la Terre
RA
sera
n°? fois plus’ grande. Par conséquent, en évaluant l’ancie
nne
unité fondamentale en fonction de la nouvelle et en
portant
celte valeur dans l’équation des dimensions, on aura le
LIB
cocf-
ficient numérique par lequel il faut multiplier l'expression
de
Ja grandeur pour passer au nouveau système.
Y
Unités géométriques.
SIT
Les surfaces se mesurent en fonction du mètre carré,
et les
volumes en fonction du mètre cube : l'unité de surface
a pour
dimension L?, l’unité de volume a pour dimension La.
Les angles se mesurent par le quotient ER arc
rayon
.
; leur dimen-
Le ’ L
mme - eu
fait, l’angle
UN
+
unité est celui dont l'arc est égal au rayon : cet angle,
qu’on
appelle quelquefois. le radiant,
. | 360
vaut 3x = 97019744",
,
se du rayon;
DT . I l
.Sadimension est L ou L-!,
TR
s nor
males perpendiculaires entre elles (Théorème d'Euler
).
/C
Unités mécaniques.
Unité de vitesse, celle d’un mobile qui parcourt d’un mou-
vement uniforme l'unité de longueur dans
l'unité de temps.
I
AS
ne . L
Dimensions : # — T = LT-!,
UI
Dimensions : j — F = E = LT-?,
Y
4 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
L'accélération g, due à la pesanteur, est égale à Paris à
980°%,96, soit à 981. CU .
Unité de force, celle
R
qui communique à l’unité de masse
l'unité d'accélération; ellea pour valeur M. |
LIB
Dimensions : f— M}; — MLT.
Cette unité s'appelle une dyne.
ITY
Le poids d’un gramme communique à sa masse, la masse-
gramme unité, une accélération égale à g3 la dyne lui
donne
“une accélération égale à l'unité: elle est donc 981
fois plus
petite.
S
L
Une dyne = Br gramme
Une mégadyne — 1019 grammes.
ER
— 05",001019.
mètre. | :
Un erg Ier
=" se jem—
. OK&,oo1 I
2 981 …. — 05
g8r 0,01=————
71 g81xaio kilogrammètr
| 8 rammetre,
I/
RA
unité que le travail, car
c'est le demi-produit d’une masse par le carré d’une vitesse,
ce qui donne ML?T-?; il n’y a pas à tenir compte du facteur
2, qui ne modifie pas les dimensions.
LIB
.
Un couple aurait aussi les mêmes dimensions qu'un travail.
Unité de puissance, la puissance d’un moteur qui développe
J’unité de travail dans l’unité de temps. ,
Y
e . ,_ GB.
SIT
Dimensions : ® — T = ML?T-3,
Le cheval-vapeur vaut
ER
79 X 981 X 105 ergs— 7,357 x r0° ergs..
par seconde.
IV
UN
APPLICATIONS.
1. Une force est égale à So dynes dans le système C.G:S:
quelle sera sa valeur numérique dans le système de Gauss,
dont les unités fondamentales sont le millimètre, la masse du
AL
milligramme et la seconde? L
Évaluons les anciennes unités fondamentalesen fonction
TR
gramme centim.
pit nr —* 80 — 1000 X 10 X 8o— S00000.
milligr. millim.
/C
453,59
Hp — 42:29
| 30,48 0 AE
201 900
— 7459 mégergs par seconde.
1 1
UI
981
BC
AR
communiquant l’unité d'accélération : quelle est en masse-
gramme du système C.G.S. la valeur de lo unités de ce
SYs-
tème ?
R
Le rayon moyen R du Sphéroide terrèstre est de 6,3709.1
0%
LIB
centimètres ; la densité d de la Terre est égale à 5,56.
Nous avons
ITY
mn
Ta
MN — ju”
Re
S
en appelantM Ia masse
cherchée ; on en déduit
de la TerreER
”
et celle de l'unité
ESTM gr1 4 Ra
NIV
— 37 o8r — 15,125X 10° masses-gramm
es.
&—4o X 15,125 x 106 — 605 % 106 masses-grammes.
LU
s d'hydrogène pèsent
188; le sodium a un équivalent
égal à 23. De Plus,
À= 5,89387 X 105 centimèlres,
UI
RA
Le poids en grammes de la molécule de sodium est
23 X 10
14x08 — ‘ — 16
1648 X 10
LIB
,
Y
SIT
6. Donner les équations de la masse, du travail et de la
puissance motrice dans le système mètre, force du gramme
et seconde
M=—L-1FT2, car ER M— .
6 — LE,
IV
= LET-1,
UN
AL
TR
EN
I /C
AS
UI
BC
Y
_ 8 LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
+
R
LIB
CHAPITRE IL.
CALCUL
ITY
DES ERREURS.
S
Mesurez dix fois de suite une longueur; si
ER vous cherchez à
connaître cette longueur à une fraction de milli
mètre près,
vous trouverez dix valeurs différentes ; ces
différences tiennent
NIV
à l’imperfection de nos sens, ou bien
à des incorrections ac-
cidentelles du mode opératoire, qui produ
isent des erreurs
de pointé et de lecture. .
Ces erreurs sont inévitables; leur
LU
arithmétique.
Soient, en effet, r mesures :
ayant donné les valeurs appro-
chées d’une grandeur I» Try
... : soit æ sa valeur exac
te.
UI
I=XTEEe.
Faisons la moyenne arithmétique
des valeurs qg; par com-
RY
CHAPITRE I. — CALCUL DES ERREURS. 9
_ IH 4+Hg +.
RA
sera probable-
7t
: ment plus voisine de æ qu'aucune valeur g obtenue directe-
LIB
i ment ; appelons à la différence entre M et une observation g:°
HE (q— M).
Y
=. , Pouvoir faire la moyenne de ces différences d; mais, leur
SIT
T7" somme étant identiquement nulle, il a fallu définir autrement
leur moyenne. On l’obtiendra en extrayant la racine carrée
de la ième partie de X6?, somme des carrés des erreurs; e est
ER
ce qu’on appelle l'erreur moyenne des observations :
# e—+ Se
26. =
IV
n
UN
Y 2
E—+ 28,
n°
TR
l’erreur de la moyenne :
n°?
Fos
/C
LE
Pi
AR
‘ Même construction du côté des æ négatifs. Nous obtenons
deux branches généralement symétriques, qui dessinent la .
courbe des erreurs ; elle est représentée par l'équation
R
LIB
= Aerlxt,
ITY
Fig. r.
S
ÿ
ER
NIV
LU
RA
O 5 10.15 20 25 30 35 10 25
X/
=) Es
ble de la moyenne
M ; cette erreur n est égale aux ? de
E ou, plus rigoureu-
sement,
|
UI
n—0,6745E (1).
BC
(1) C’est l’errcur que Cournot a vait appelée médiane ; ce nom se re-
trouve quelquefois.
:
RY
CHAPITRE NH. — CALCUL DES ERREURS. 11
RA
indiquer le nombre de décimales à conserver dans la moyenne
des observations ; le dernier chiffre peut être incertain, ja-
mais l’avant-dernier.
LIB
On peut toujours déclarer qu’un écart sextuple de n cest
absolument improbable.
Nous n’avons étudié jusqu'ici qu’un seul cas, le plus simple
Y
de tous, celui où les opérations conduisent directement à la
mesure de la quantité dont on veut évaluèr la grandeur : le
SIT
plus souvent l'observation ne donne pas cette quantité, mais
une fonction de cette quantité. Voici un exemple de ce cas :
un vase a une capacité a à zéro, quelle est sa capacité y à æ
ER
degrés ? On essaye de lier æ à y par la relation
J=a+bx,
IV
x'y"— x t— y"
a — 7” >, b= TT.
L'— ZX
TR
Zara + Exb—2©xy,
Sxa+nb —2Ÿry,
d'où :
UI
AR
2y, 2x? ct Exy; ce calcul peut être assez pénible, mais l’ap-
plication ne présente aucune difficulté, une fois que les coef-
ficients sommatoires sont connus, tant que l’on à des équa-
R
tions linéaires; lorsque les équations sont d’un degrésupérieur,
LIB
l'application de cette méthode, dite des moindres carrés, COn-
duit à des difficultés inextricables.
ITY
APPLICATIONS.
1. Cavendish a déterminé la densité de la Terre par 29 ex=
S
périences, donnant pour valeur moyenne le nombre 5,48:
calculer l'erreur moyenne des observations, l’erreur
ER
moyenne, son poids, son erreur probable et en fin le module
de la
Résultats, à. Résultats. ê.
5,34..... —0,14
5,79..... +0,31
LU
5,10..... —0,38
5,07..... —0,41 5,27..... —0,21
5,26..... —0,22 5,39..... —0,09
5,55..... +0,07
RA
5,42..... —0 ,06
5,36..... —0,12 5,47. —0,01
5,29..... —0, 19 5,63..... +0,15
5,58..... —+o,10 5,34..... —0, 14 °
NT
5,75..... .—+0,27
5,62...., +0,14 5,68..:... +0,20 ,
5,29..... —0,19 5,85....: . +0,37
5,44..... — 0,04
I/
AS
vs...
nes se
UI
BC
RY
CHAPITRE If. — CALCUL DES ERREURS. 13
— n°?
Soi — 702;
RA
1
1n=0,6340E —Æ 0,026,
LIB
h=A/—- = 12,1.
2
Y
supérieure à 0,15, est absolument improbable.
M. Baily a trouvé 5,67 comme moyenne de 2000 expé-
SIT
riences ; MM. Cornu et Baille ont, depuis lors, été conduits
au nombre 5,56, et ce chiffre paraît le plus probable ; ce der-
nier travail confirme dans une certaine mesure le résultat de
-Cavendish.
IV ER
2. I. Cornu a repris, avec de grands perfectionnements,
la mesure de la vitesse de la lumière, par la méthode de
UN
- 4 5 6 7 8 9
Hossssssee 10 IT 12 13 - 14 15
EN
| 16 17 18 19 21
| 15 33 20 . 10. 7 04
N........ D 72 3 4 9 65
/C
22 35 6 36
se 300640
300620 300000 300150 299550 300 060
kilomètres :
BC
_! EN(2n jo
V — SNGr=D — 300 330.
Y
14 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
3. On a relevé les coordonnées x et y de 10 points qui doi-
vent être en ligne droite ; trouver l'équation de cette droite,
J—=ax+ b par la méthode des moindres carrés.
R
LIB
Messssssseee . 0 I 2 3 4 5 6 7 8 9.
Joss .. 3,5 3,0 2,9 2,6 2,2 1,9 1,4 1,0 0,6 0,3
Ex 45,
ITY
2y = 19,4,
Zxy— 57,8,
Zzx? —985;
S
285a + 45b—57,8,
. 45a+10b—19,4; ER
a=— 0,3), b—3,54,
NIV
J=az+b—=—0,35x +8,54.
cm
0,920.......... 100,99 __. 0,140
1,060.......... 101,148 0,298
1,930.......... 101,291 O,4{1
CE
L
al
ET
AS
Posons
l=a+0bP
UI
2l= 0,879,
2P = 3,110,
RY
CHAPITRE II. — CALCUL DES ERREURS. 15
(ZP}— 9,670, | |
RA
ZP?— 3,735,
SPI—" 1,064,
LIB
&æ—— 0,017,
b—+ 0,297,
l=— 0,017 +0,297P.
Y
l
SIT
P.. © observé. calculé.
kg ‘ cm cnt
0,520...... verse... 0,140 0,137
1,060............,.. 0,298 0,298
1,530.............. ER
0,441 0,437
LP _100,850 1,060
IV
— 326 116.
S a+ bP o,o0o11 0,298
UN
AL
TR
EN
/C
I
AS
UI
BC
Y
16 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE. .
R AR
CHAPITRE IL.
LIB
MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE.
S ITY
Soit s = f(£) la loi d’un mouvement quelconque; la vitesse v
au temps £ est égale à a
: #2 + ds s
ER
et l'accélération
pv
(1) . _ dv _ ds
NIV
_ dt dË
Dans un mouvement circulaire, la vitesse angulaire w d'un
point, parcourant
une circonférence de rayon R, est repré-
LU
n’a plus
.
EtTe
À l'accéléra ss
tion normale ou centripète ,
7 P? eee“
J"= K' Si le mouvement était uniforme et de période T,on
CE
aurait évidemment
T2
du parallélogramme;
(*) La vitesse angulaire est homogène à l'inverse d’un temps ; ses di-
UI
. I
mcnsions sont T° _.,
L'unité C.G.S. de vites
.
se angulair. e est le radiant par sc-
|
conde, soit. 3=
360 .
= 971744"; un |
BC
RA
l’une de l’autre,
en grandeur et en direction, on fait leur somme
géométrique;
celte. Somme géométrique est la vitesse du
mouvement résul-
tant. _
LIB
Les forces, qui sont des causes de mouvement,
se compo-
sent de même, par leur somme géométriqu
e. Lorsque trois
forces concourantes se font équilibre, on a
Y
F EF" F”
SIT
(3) SinF'F" sinFE" — sinFF'
(4) - EX =, EY — 0, IZ — 0.
AL
de
cette résultante ne dépend que de la position des points
d’ap-
plication des composantes et de leur grandeur relati
ve; elle
cest indépendante de la direction du système de forces.
/C
Ce
point se nomme le centre des forces parallèles ; c’est le centre
de gravité, quand on considère les forces parallèles
de la pe-
Santeur agissant sur les molécules d’un corps. Soient x,
I
y, 5;
AS
R=—SF,
BC
RA
6 ce PT Po+ J 4, C— Co+ije.
LIB
On vérifie l'exactitude de ces formules dans la chute des
corps : on en déduit r—ÿ2ge, en désignant par z l’accélé-
ration de la pesanteur.
Y
La valeur de g varie d’un point à un autre : on la détermine
par là mesure de la longueur / du pendule qui bat la seconde:
SIT
=
GS]
NME — —= .
#
CE
peut écrire
IAS
(8 ) Ex. —X
NT l | dz
de = À CV
Mr _y
= Y, Sr
ME = Z.
Ce sontles équations différ entielles
Intégration fait connai du mouvement; une
U
tr c le mouvement.
Le mouvy Cment peut être donn
é Par ses projections
BC
AR
19
alors on calculera la force par les équat
ions
2 ? 22 7
IBR
M—— —=Fcosa s as2
VE Mm—=
PTE =} cos
cos, nm
dE —#F
cosy;
avec la relation
YL
cos?o + cos? + cos?y —1.
Deux relations lient les masses, les vites
ses et les forces :
SIT
£
(9) MP — mn) =f F de.
0
cement de
So CR S,
RA
le même
que si toutes les masses y étaient concentrées
et si toutes les.
forces extérieures y étaient transportées parallèlemen
t à elles-
mêmes :
I/
Gn) MS
dx
TXX,de Te =EY, M 2
:
dy, …
SY | ds,
AS
M —
—sd
V7
je
de?
UI
. d /. dy dx
(9 bis)
di— (na Hi
D
— m) TE
) FeY—rx.
RY
20 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Quand un solide tourne autour d’un axe, il y à intérêt à
RA
considérer la somme Zn? des produits de la masse »2 des
points qui le constituent par le carré de leur distance respec-
tive r à l'axe : c’est le moment d’inertie du corps. Une inté-
LIB
gration permet de déterminer cette quantité pour un corps de
forme géométrique. On l'écrit souvent
\
GT Dis) © Emr=M#,
Y
M étant la masse totale du corps et # le
SIT
rayon de giration. Le
. moment d'inertie Êr? autour d’un axe passant par le centre
de gravité étant connu, on en déduit Ie moment d'inertie au-
tour d’un axe parallèle, à la distance «& du premier, par la
formule
ER
(2) Zmr—Ymr? + Ma.
N IV
Y 1
+ MO 2
— Ebmei=E /[(Xdx + Ydy + Zds)
G3) °
= ICE +XGF,.
CE
-
Z(Kdx + Ydy + Zds) n’est pas nécessairement une diffé-
rentielle exacte; mais cela a lieu
quand toutes les forces sont
I/
vient donc
BC
IBR
trales, est constante et égale à l'éne
rgie totale ».: c’est le
principe de la conservation de l'énergie.
On dit encore que
la somme de l'énergie cinétique ou dyna
mique et de l'énergie
de position est constante. On exprime
YL
énfin la même chose
en disant que l'énergie totale d’un systè
me soustrait à l’action
de toute force extérieure est invariable
.
Dirichlet a démontré que le potentiel, corr
SIT
espondant à une
position quelconque du système, repré
sente le travail positif
que développeraient les forces intérieure
s, si le système pas-
Sait de la position considérée à la posit
Pour laquelle la fonction V est un mini
_ Considérons enfin le Cas où chaque
mum.
ER
ion d'équilibre stable
point du système se
meut dans un espace limité, ce que
IV
Clausius exprime en
disant que le système à un mouvemen
t stationnaire; alors
l'énergie actuelle du Système sera
UN
animé d’un
mouvement stationnaire est égale à son viréel.
»
NT
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
RA
0,92 [voire...........,..... 1,92
Cire. ................. 0,98 Marbre.....,........... 2,84
Cristal (flint}.......... 3,35 Verre (crown).........
Ébonite ............... 2,53
1,15
LIB
Verre (Saint-Gobain)... 2,49
Glace (HO)............ 0,92
Y
(ZnO,S03+ > 110)... 1,96
(CuO,S05+ 5H0) 2,30 Gomme arabique.......
SIT
1,47
Sucre candi............ 1,61
Aragonite, Caü ......., 2,94 Spath CaC............ 2,73
Mica, R, À, SP, + »Fl.. 2,90
ER
Sylvine KCI........... 1,95
Quartz. ....,......,... 2,65 TourmalincrRSi+ ah 3,10
N IV
APPLICATIONS.
LU
On demande de déterminer
NT
y.
__ 2T —
7 85966 — 7313 X 10 5 .
U
3. L’accélération
totale d’un m Ouveme
J,cetN l'accélérati nt curviligne étant
BC
on normale ; Calculer
Lielle T ee L’ angle l'accélération tan gen-
à que fait l'accélération totale
avec la tan-
Y
CHAPITRE
AR
HI, — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 23
gente à la trajectoire courbe.
IBR
— Je
T2 N?,
N
tanga — >.
T
YL
k. Un bateau à vapeur file 15 nœuds; sa vitess
e en mètres-
seconde est donc égale à 15 x 0%,914 =
9,710 ; la fumée qui
SIT
s'échappe de la cheminée à une vitess
e verticale de 3", 50.
Quelle est la vitesse de La J'umée et
sa direction Par rapport
aùü niveau de l’eau?
3,50
ER
tanag = 2, a = 249 25!,
7:71
IV
V=VE + 6 8m 46.
UN
a
RA
NT
CE
I/
AS
LE:
UI
AR
P,'T, Q
Tsin0—Qsin0,
(T+Q)cosp —P,
R
CP Va
LIB
.Q a
Y
6. Quel est le centre de gravité d’un arc de cercle de lon-
gueur S, de rayon r (fig. 3)?
SIT
Fig. 3.
y
#7
A.“
273
À
ER
«+ l
< 1
# l
IV
7 i “
." 1 \
+ i \
"4 9 | ‘
UN
#* [1 1
O0 27
— |k cï 1! de
s } :
s ! s
S , ‘
+ ' ll
ST '! !
AL
N ; .
Le t /
SC i
DS !
St
B -
TR
(5) . _ St fxds,
æ—= rCos06, dS = r d6.
N
s
CE
. . ‘ +s
Sxi — Ç 7*C0S 0 d6
I/
2Fr
,. S
AS
== 27 SM, —7/C;,
Cn appelant c la corde AB :
UI
Y
7. Déterminer la position du centre de gravité d’un secteur
AR
circulaire.
R
Qu’on décompose le secteur proposé en secteurs infiniment
petits : ce seront des triangles dont le centre de gravité se
LIB
trouvera sur le rayon bissecteur, aux deux tiers de sa longueur
. à partir du centre. On ramène ce cas au précédent, en consi-
dérant que le poids de chaque élément est appliqué à son
centre de gravité.
ITY
8. Un fusil est épaulé horisontalement et l’on tire un coup
S
de feu : à quelle distance la balle touchera-t-elle le sol, sa-
ER
chant que la vitesse initiale v, est de 550" à la seconde et
que l'épaule du tireur est à 1,50 du sol? Calculer aussi la
portée maximum de cette arme horizontalement et verticale-
IV
y = x tango
— x? — 2
‘ 9 " 26 cos?@
AL
29?
Poura—=o, æ— 278 = son..
TR
; . . p£ Sin 20
Portée maximum horizontale : æ, = <———.La
EN
. p2
Poura—=45, æ, = — 30836".
ë 2
x . . ° p æ
Portée maximum verticale : ÿ1= 7 =
/C
SE
I
bole enveloppe de toutes celles qui sont décrites par les diffé-
26 ‘LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Y
rentes molécules. On obtient son équation ainsi qu’il suit:
AR
i o
= &ianga — x? 2D
Y ° 2? COS? @
R
S 29 26
s. . 2 2
LIB
° PT DT -
o - © :
Y
T9g 2p2
SIT
10. Un point matériel est suspendu à un Jil élastique AB,
qui s’allonge d’une longueur a sous l’action du poids P de
cette masse : déterminer les lois du mouvement ER oscillatoire
obtenu en accrochaänt instantanément la masse à l'extrémité
du fil, de manière à lui faire dépasser la Position d'équilibre
Stable O (fig. 4).
IV
| Fig. 4.
UN
A
AL
TR
8. 2.
N
fR
ÿy
S
CE
. B'
æ
est proportionnel
au poids :
ee
AS
f=P— ke =P(1-2),
UI
pi —
| 2e-dx
8 1 ? _#
— + (2ax—x?),
°
BC
Y
CHAPITRE Il. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. . 27
AR
Le maximum de e correspond à x —a; il est égal à Vag :
a__ dæ Mr
dx.
Te
dr
R
LIB
. Pour intégrer, posons æ—a—x';
V£ Î — dx! a
ITY
t— —— = arc cos © + C.
Va— x g
Entre les limites £—0 et t—T, durée de la période, et
S
TTOELT—24a, nous aurons
T= x V<
ER
: : S
Il vient encore 2
IV
— — COS b,
[42
UN
ÿ — Asinnt.
lentement.
TR
EN
12. Une masse est placée en un point, duquel elle est re-
/C
pour une
distance x, nous pourrons écrire
o4 p
UI
æ?,
dz 9?
ef ox?do;
BC
28 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Y
en observant que s est nul, lorsque æ — 0,
AR
a
9
p 220 —e
1 3
R
LIB
13. Deux pendules se meuvent l’un devant l’autre: de
Mairan croyait qu'il y aurait toujours fatalement une coïn-
cidence : discuter cette opinion.
Y
Soient s ets’ Les arcs parcourus par les deux mobiles dans
SIT
une oscillation (fig. 5); le premier étant en O, supposons le
IV ER
UN
AL
TR
qu’à la nième
oScillation les deux pendules arrivent en même
temps dans
la verticale, il suffit, mais il faut que 20
— 7). La coïncidence
n'est donc pas fatale.
I/
|
AS
d’oscillations exécutées
par les deux pendules entre
deux Coincitdences.
Pour une oscillation simple
BC
AR
en fait + 1; pour & oscillations du premier, il faut donc en
R
différence doit être un nombre pair et entier comme x; donc
LIB
il faut que q divise +. : |
& est donc un multiple de q.
|
On ne peut faire x — g, car on aurait » — p, ce qui est im-
possible ; en effet, p serait pair: donc P + q Serait impair.
ITY
Mais + peut être égal à 2q.
Alors 7 —2p.
S
15. Quelle est en dynes l’action
ER
exercée, en vertu de l’at-
traction universelle, par une masse-gramime sur une masse
égale, située à l’unité de distance, soit à 0,01 ?
IV
mm
Je .
UN
re: &
g81 =o D =virRD,
TR
81 X3 1
EN
O — = 6,7 X 107$.
47 RD 713,125 X 10
Donc
| J=6,7 x 1078 dynes.
/C
mine de 1000" ?
S# —9
30 . LIVRE I. — PHYSIQUE : MÉCANIQUE.
Y
Prenons pour R (6,3709 X 10$— 0,001 X.10f) centimètres :
AR
—_ 981 X 6,3699
6,3709_— 980, So.
IBR
17. Une. masse pèse 10005 au niveau de la mer; calculer
YL
‘son poids à une altitude de 5",
æ R? 2h\ |
SIT
1000
> =
_(R+A)
re =
( | 1) | — 9995, gr 9984 .
ER
18. Quelle sera la déviation à du fil à plomb à une > dis-
tance r d’une PYr amide de masse m7?
NIV
o
"4? mm R?
NBA HN
LU
? °
19. Quelle masse attire une masse égale avec une force
RA
197
M — 19,125 X 109— 38895.
CE
.
20. La balance de Cavendish est « une balanceàà peser le
I/
Y
ET ÉNERGIE. 31
. Donc . .
AR
ra? b? à T°?a
1 DT? 7 T7"
IBR
Mais, si la planète se meut, Je Soleil se méut aussi sous
Sue mn .
l'action ge qui les sollic: ite tous deux. Lo
La planète a une
YL
cpe nr
accélération o Ê; et le Soleil. une accélpee
ération ecmo.. .
dirigée
suivant la ligne des centres : l'accéléra
tion du mouvement
relatif de la planète autour du Soleil est
SIT
la somme de ces :
accélérations.
Nous pouvons donc écrire
ER
(R+p)=
9 est connu, donc y.
NIV
nce.
6 l'équateur.
2
m x
4
X 80— m.167? x 8o — 19 633 dynes.
A
5e
U
2%.
BC
RA
mv?
ms = — : tang6,
Y LIB
SIT
IV ER
25. Un cours d’eau dessine une courbe de 200" de rayon ;
UN
me cb!
eng tangüu.
CE
Le gradient =.
mar — mg COLO,
?Àsin0 = gcot0,
BC
ï £g—————
CosÔ
OZ ——
sin 0 x
RY
CHAPITRE II. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 33
27. Un projectile, de surface transversale S, de masse m,
lancé avec une vitesse #5, éprouve de la part de l’air une ré-
RA
Y LIB
SIT
ER
NIV
Û — Po == Jt —= 15 p £.
nt m
NT
condes, » un corps
PS 1 pesant 50", tombant de 122" de hauteur en
chute libre ?
»—V2gh=49",0,
I/
3 K_ DO x 4g", 04,
AS
EF = 505,021.
4
UI
RA
m(e—e;)=mla, Pi p'—Y;
2m6 amp"
LIB
1 — M —
P — m+m 1? P— m'+m n?
y
EL hmm'o
(m+m')(m+m)
Y
SIT
Le maximum de s” correspond à m'— mm"; on le démon-
terait en différentiant par rapport à #2’ la quantité
(et)
+r)(m'+ + mr)
m ER
— m"
s
UN
quelle est, au
NT
CE
I/
AS
_0 B . é
UI
fon .Tmmmmm
\
vitesse e du
boulet de masse m.
RY
CHAPITRE If. — MOUVEMENT, FORCE ET ÉNERGIE. 35
Soit S l’aire OAMR :
RA
S
(9) FT —S p — —.
? m
LIB
31. Que représenterait cette même aire de la courbe, si, au
lieu de porter les temps en abscisse, on
y avait porté les avan-
cements successifs x du boulet ?
Y
(to)
SIT
S = Fr = Lmp?,
(ri) 1
/ Ô
D
BC
èB LE 2
1=2 f Led ?9
o & 88
=
83
y.
3
RY
36 LIVRE I. — PHYSIQUE .MÉCANIQUE.
RA
hauteur MH, de densité à, tournant autour de son axe.
LIB
di= TH &r àr!,
o
Rs
Y
LA
R, o ©
SIT
1 rH0 R
|
Œ
2 5
(R2+R?)—=4M(R:
+R?)
)
ER
6 [=
Di
rô ‘ ‘
= SZ
fD. (CR? . — 2?) dx — ° S ns = 2 Lr-2ur.
29 19 og d
I/
RA
dl = ÿ da dy ds(x? + y2),
©
LIB
1 [ [ fter+yr) de dy a:
. ce
I — = f
Y
& (2?
+ 7°) dx dy ds
SIT
ER
= (Rte
à"! 3
)
13 :
ur
ET OR
NIV
#F \12
12
S [2
= 1 (EH) ne
Php: I
= 12Lu(e>.
8
s).
LU
Fig.9
x
RA
NT
nn mm Z nm mom >
:
F |!
Î 0. | - — x
CE
L": ; ;
; 2:
I/
y x
AS
de la lame et de l'anneau. :
RY
38 _ LIVRE I — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Soient / la longueur de la lame, l' son épaisseur, nous aurons
RA
..
K?2—
PH E( F)
= +):
12 12 P
LIB
La faible épaisseur de la lame permet d'écrire
K2 — F,
12
Y
Pour l’anneau, nous déterminons K'? par l'équation connuc
SIT
(problème 35) |
Re i(Re Re). et 4
(RRY
_/R+RŸT
ER /R—R\T
= (+ ) +R) ]=r
IV
Mais
. E 4T°?R°? T?
2 ! — 2 __ it po
UN
Ê—— 12 3 Le.
Donc
ET
K27 3
L
#? ,
Le moment d'inertie de la lame est plus grand que celui
RA
de l’anneau,
NT
>
I/
AS
s
©
UI
es çenmmmmm
<
BC
s
€ D
RA
à une distance l de cet axe.
LIB
pendiculaire à l’axe, ct cherchons son moment
d'inertie par
rapport à l'axe de révolution.
Appelant dû l'angle sous-tendu par un éléme
nt circulaire,
nous aurons d’abord
Y
SIT
n 27 Y A r% F
= f f J d0 dy y? — Ode 27) IT
Ed x
CT 25
— LI (2rx— x) dx. ER
2 g ‘
H
Î (2ræ — x} de — ! TÔ à (£ +2 a 3 rat €)5
O2
| 2
Jo 2g 3 5
3
LU
Mais |
« b=a(2R— a).
RA
Il vient donc
NT
T2g 3 E 2
— PTS Sa L?+ 100).
6o g
CE
ca
des sphères
auxiliaires et des pointes qui les supportent.
RY
4o © LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Nous avons
RA
KE o(p+g) 7€ + Sp 2+ qK'?.
LIB
Le dernier terme est toujours négligeable.
Y
unités C.G.S.
SIT
Il faut faire disparaître g des formules obtenues, car le
poids en grâmmes exprime dès lors la masse.
ER
k2, La poulie d'une machine d’Atwood pèse 120% et elle
mesure 8%,8 de rayon; son rayon de giration égale 8°%,1;
IV
quel poids. x faut-il ajouter aux poids à mouvoir 2P + p?
UN
. de ete se .
Mais TH = 8 accélération du poids p.
Donc
NT
P
81—=S
MK?”
2P+p+g R
CE
| T'—120
—= S1
ss \° — gr
1015",
I/
RA
balance de Coulomb, sachant. qu’une baguette de cuivre
de
19® de long, pesant 3x,18, suspendue horisontalement par
son milieu au fil de torsion, a effectué 20 oscillations simples
LIB
dont la durée moyenne a été de 65,04.
l—7 [am I
— 4 C — À C?
Y
!
SIT
=
Cr 0 16,18 en unités C.G.S.
ER
Il faudrait donc, pour tordre le fil de l’unité d'angle, égal
à 57°17 44", un couple dont le moment serait égal à 16,13, la
NIV
Pad.
C= 7 sino — 4 X 56. sin1°=— 17,638 en unités C.G.S.
BC
RA
face?
LIB
dont les composantes suivant les trois axes coordonnés sont
Y
æ, Bet y étant les angles de la normale à la surface avec les
axes. Le viriel est donc égal à
SIT
(5) 5 E(poco+ sax
pocos y +pPoCosys)
Ÿ —=Epo
P rcosu,
ER
en appelant r la distance de l'élément à l'origine et
u l'angle
de la normale avec la droite qui joint l'élément à l’origi
ne.
Mais ro cos pe est le triple du volume d’un cône
IV
ayant son
sommet à l’origine, et l'élément & pour base :
en sommant tous
les termes analogues, nous aurons trois fois
UN
le volume total Y.
. Le viriel extérieur égale donc à pV. |
L
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
RY
CHAPITRE IV. — MÉCANIQUE DES FLUIDES. . 43
RA
LIB
CHAPITRE I.
MÉCANIQUE DES FLUIDES.
Y
SIT
Les fluides, liquides ou gaz, sont des corps dont les molé-
cules sont extrêmement mobiles les unes par rapport aux
ER
autres. Les liquides peuvent être considérés comme incom-
pressibles; les gaz sont, au contraire, élastiques.
La densité à estla masse de l'unité de volume; le poids spé-
NIV
par centimètre carré ; en tout autre lieu, elle est égale à gAÔ
ou AD dynes. :
À unc profondeur 2, dans un fluide homogène de poids
CE
(1) F+ AD,
La différence des pressions exercées en deux points, qui
UI
(2) [ Las.
RY
44 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
RA
dp = Ddz et D = K»;
d’où
LIB
l
(3) | P= Pre“.
Y
est normale à cet élément ; si p est la pression uniformément
SIT
répartie, et ds un élément, la somme des pressions sur une
surface finie est égale à l'intégrale f pds étendue à tous ses
éléments. .
ER
Quand la surface est plane, les pressions sur les divers
éléments sont parallèles, et elles ont une résultante unique
appliquée au centre de pression. On détermine les coordon-
IV
nées æ1, Yi, 3 de ce centre, comme celles du centre des
forces parallèles, par les formules
UN
Spæd
— <PTas — Spyds
SPyYas > psds
=, — “PSAS,
(G) æ— Epds? n— Épas”? TT Spds
L
(5) |
CE
la pression est
| Constante en tous points, on à évidemment
(6)
UI
RA
égal à
LIB
(7) | [oder
Po
Y
vives, nous déterminerons la vitesse d'écoulement par la
SIT
formule 7 à
(S) 2 MP
= ME (} + Po —pi),
ER
si P, Et P, Sont les pressions exercées sur la surface libre et
sur Porifice, exprimées comme À en hauteur du fluide qui
NIV
s'écoule.
Dans le cas particulier d’un liquide incompressible, celte
formule devient, en négligeantp;, — p;,
LU
(9) = V2gh ;
c'est l'expression du théorème de Torricelli.
RA
(10)
CE
— = Po Vo — Pis + f pd,
28
sv
19
RA
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
LIB
Acide acétique, C*H303,H0............ 1,07
»: chlorhydrique saturé à zéro....... 1,17
»- nitrique, AZO5, HO.............. 1,52
Y
» » Az05, 4H0............. 1,42
» » du commerce........... 1,22
SIT
» sulfurique, SO3,H0.............. 1,85
» . » à 50° Baumé....... .….. 1,53
» » à 40° Baumé.......... 1,38
Solution
de GuO,S03 à 5. » ..... 1,03
RA
» : » à 10 » ,.... 1,07
» » à 15 D... 1,10
NT
sde... 1,000000
5........., .... + 0,999990
LLOREEEEEEEEEEEESSE 0,999947
I/
ô.ES . D.
Oxygène... .,.,...... +. 1,1056 1,430
Hydrogène .........,,... 0,0692 0,0896.
RY
CHAPITRE IV, — MÉCANIQUE DES FLUIDES, 47
ô. … D,
RA
Azoto............. ses. 0,971 1,256 .
Chlore .................. 2,47 3,180.
Ammoniaque. ............ 0,597 0,767
LIB
Protoxyde d’azote....... * 1,527 1,971
Acide sulfureux. ........ 2,25 2,87
Oxyde de carbone... ..... 0,968 1,254
Acide carbonique......... 1,529 1,977
Y
Formène ......... ... ... 0,558 ‘0,716
Éthylènc ................
SIT
0,971 1,524
_Acétylène............... 0,92 1,165
{
2,70
Chloroforme ............... Gr 4,20
Eau ..........,,,,,.,.,.. 100 0,622
Éther sulfurique... ........ . 35,5 2,59
Mercure............,......
LU
350 . 6,97
Sulfure de carbone. ........ 48 2,64
RA
APPLICATIONS.
1. Calculer le poids spécifique, en dynes par centimètre
NT
1,014
2. À l'équateur,
UI
980,96 x x x 13,996,
. ° x = 75m, ss.
RY
48 LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
3. Quel est le poids spécifique D, de l'hydrogène au pôle?
RA
À Paris, Regnault a trouvé oë",0896 par litre.
LIB
D, — 0,0000896 x 983, 109 — 0,088 dyne ;
983,109 X 76 X 13,596.
Y
SIT
*k. Évaluer en dynes la pression normale à Lille, par
5o° 38' 44" de lalitude et 24" d’altitude.
ER
g = 980,606 + 2,503 X cos 78042! 32" — 3.10 x 24
: = 981,096, (7, HD)
IV
(6)
| = Ô
+y)+c.
RY
CHAPITRE IV. —
MÉCANIQUE DES FLUIDES. 49
Ce sont des paraboloïdes de révolution autour
de l’axe des
RA
5: la méridienne a pour équation
|
Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
RA
D'autre part,
mo ) 2RR\?.
NT
& :
Î Î æy dx dy — f Î æy dx dy.
0 0 +0
W. 0 |
&/
RY
5o . LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
Intégrant et réduisant,
RA
R* —
— R’4°
LIB
, _L
Ê— —:
2
Fig. 12
Y
3
SIT
E 7 olA B L
ie
Y ,R
IV ER
D C
L UN
P—=7/2D 5 = 89 ? tarD—sg;
(4) Ps, = Fe
CE
= Te.
I/
AS
RA
DA, + D,/e + D, 2; == 3D,A; ;
LIB
la pression sur la paroi est donc
hs
|
27rR (GDiki+D,h)dh=6GrRAD,k,+ RD,
(2)
Y
| .
SIT
= RCD.) D
Les pressions des quatre liquides seront entre elles comme
ER
NIV
mercure ?
FT 35 (10, IT).
5
Î
o
UI
RA
d’air, à la pression normale; calculer en kilogrammes la
pression totale exercée sur la surface latérale, sachant
que la colonne est Cy lîndrique et que son rayon R est égal
LIB
à 0®,5. 7
k
(3) .
p= FR [0 ets, |
Y
27 RP ph _2rRp [AK AK? |
SIT
KR (= tre)
—2TRp,h — 62" 83 X 10333— Gigtonnes.
En nous
à arrêtant au premier terme du développement de
ER
(efh— 1), nous négligeons K : la valeur de ce coefficient est
_ du reste fort petite.
IV
avons
L
(3) | ‘ P = Poe*,
J (2)= Lt pe760
K © \n/ Ko,4343 ° 954
I/
1 I _ 8
K 0,4343
— 17810,
3 —17810 x logi »00799— 61,23.
BC
RA
Lures,
3 — 18393[1 2 X107%(4+ 4,)] log Z_.
? Po
LIB
13. On a observé, en deux points d'altitude différente, les
hauteurs barométriques K et h aux températures T et t; cale
Y
culer la différence de niveau 3 des deux points, en admettant
SIT
que la tension de la colonne comprise entre les deux stations
L. |, +
at partout la même valeur moyenne el une lempéra-
t ER
ture uniforme
A
H + 2
LU
| On en tire
6 AL: T4),
00 ————
NT
IH + A 1000
RA
sistante
(2l+rR)Rp _ Rp
({+rR)2e: 2e
LIB
Le facteur K est évidemment plus grand que l'unité, vu
surtout la grande longueur de ces tubes par rapport à leur
diamètre.
Y
+
SIT
15. Un aérostat, de forme à peu près sphérique, de 10* de
diamètre, renferme du gaz d’éclairage sous une pression de
Soo®® de mercure, alors que la pression extérieure est égale
ER
à 760" au niveau de la mer; quelle force tendra à déchi-
rer le taffetas, sur une longueur égale à 1", à 1000" d’al-
tétude?
IV
RA
tique du taffetas étant égale à fpar mètre de
longueur, Ja
force exercée sur AB est égale à j x AB — f _… dont la com-
Fr | a N T0 !
LIB
. -
posante normale suivant ON est JTTP 7p r étant
’
le rayon de
courbure de AOÂ'; même action sur A'B', et nouvell
e résul-
Y
’
tante sur ON, égale » 4 T :
à . £, soit en tout
SIT
/ ER
La section perpendiculaire COC' donnera de même deux
résultantes, dont la somme sera
NIV
T I
1
2f — 12
mn 7
LU
CETg
2n
LINn ER TRE I
(+ 2)=re (R+x)
NT
2
0=f
AS
Rô
=
UI
RA
de 5%, à une température constante égale à séro.
LIB
v=5
CO: 0
=5 f pd
_—
= povolog!
!
=Ps.
p:=50
(7) 4 10333 ,
| 1,298 90 X 1,298 X log 10,
Y
10333 X 50 x 2,3026 — 1189638ksm,
SIT
17. Quel temps mettra à se vider, par un orifice de 11 percé
en mince paroi dans le fond, un réservoir de forme cubique,
ER
mesurant 1% de clé et contenant 1%° d’eau? On négligera
la contraction de la veine.
IV
dh o
RA
ni £a
2Vh S 2
PRIVE
s . ENT
CE
Oo
o .
|
1
AS
— à +i/£e
wi
2
nn SU/S,
s .
= V2gh=V2$l
UI
— a ët
BC
ot
NI
Pour l’eau,
RA
. { — 1%: 40.
Pour l'air, .
sp — 3858.
LIB
La vitesse de l’air est 27,73 fois plus grande que celle de
l'eau sous la même charge.
Y
SIT
20. Calculer la vitesse d'écoule
,
ment de l’air, maintenu à
séro, passant d’un réservoir à o", 760 de pression dans un ré-
servoir à 0®,750,
RY
LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
RA
LIB
CHAPITRE V.
CAPILLARITÉ.
Y
SIT
Le
RA
nale du liquide. On pourrait la mesurer par le travail
néces-
saire pour produire un accroissement de la surface
égal à
l'unité d’aire; mais il est plus facile d'en exprimer la gran-
LIB
deur en fonction de la force qui maintient réunis les bords
d’une section faite dans Ja surface ; en conséquence, on l’éva-
lue en dynes par centimètre de longueur.
Le Tableau ci-dessous donne les valeurs les plus probables.
Y
de la tension superficielle À pour quelques liquides usuels,
au
SIT
contact de l’air, vers 15°.
Poids Tension
spécifiques superficielle
Liquides.
Densités
0 — -
ER Ôg=D
en dynes.
A
en unités C.G.S.
Eau................ . 0,999 980,02 77,0
Liquide glycérique . .. I,E1
NIV
I P
+ =const.=£,
Fr
Gr) R A
NT
4 A
(2)
UI
KR:
Contre
BC
RA
(3)5 _/2A .
=
= — +
+(/ (1—sin@);
LIB
D étant le poids spécifique
du liquide (Sig. 14).
Y
Angles de raccordement 0.
SIT
|. Eau............. 175°20" (ascension)
Mercure ......... 37° à 46° (dépression)
IV ER
Fig. 14.
L UN
RA
(4) ee +oarrA
I/
cos:
2% eSt le périmètre d'attache. Si l'on appell
AS
e X là hauteur
moyenne du liquide, on a l'équation
d'équilibre
UI
du cylindre soulevé ou
déprimé ; elle est égale à
la distance du point le plus bas du
RY
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. : G1
ménisque au niveau général, augmentée de #7. L'équation
RA
de la surface terminale est.
LIB
(6) A fr :
(es es
Y
aura
SIT
D =$; cos 0.
sn
ER
Entre deux lames parallèles, distantes de à, celte équation
devient
NIV
2À 7
(6) | ST D 5 cos;
LU
27 À cos9 cos 8
3
el 271" À cos cosB
Fr . ri"?
à 9
I/
(9) 2A cos
0 cos GC)
I 1
UI
eLet elle pousse la goutte vers le sommet si 0 est plus grand que
BC
=,
5 vers Ja base si 0 est moindre que ©= (ig. 15).
Y
62 LIVRE 1. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
La formation des gouttes à un orifice capillaire s'explique
enfin par la tension superficielle du liquide
; le poids des
IBR
Fig. 15.
L
ITY
gouttes est proportionnel au périmètre d’attache et à la ten-
RS
sion À ; c’est la loi de Tate. IVE °
APPLICATIONS.
1. La tension superficielle de l’eau À est égale à 57
dynes
UN
À |
AR Tr 7188.
NT
AR
et du plateau est de 05,71; sa longueur égale 14%: on sur-
charge le plateau de of", 05 et le tube se détache. Déterminer
par cette expérience la tension superficielle du liquide em-
IBR
ployé. |
2Al= charge en dynes = pp,
0,71 X OS1
YL
= 26,6.
À == 28
SIT
charpente légère formée de deux aiguilles de laiton argenté
AB, CD, réunies par deux Jils de soie AC et BD ; il obtenait
de la sorte une lame liquide, limitée latéralement par deux
ER
arcs de cercle de rayon R (fig. 17). Le poids p de l'aiguille
Fig. 17.
>
NIV
LU
RA
NT
CE
de L'; on a cn cffet |
: k=2Rsin8,
ll=28kR.
\ | .
BC
AR
et l', la longueur des fils de soie, égale 33°*,68 : on néglige le
poids des fils et de la lame liquide.
IBR
En appelant T la tension des fils, on à
2Al—=p—2Tsinaæ—p—2T cosf.
L
Or on démontre sans peine que T — 2 AR; il vient donc
ITY
2Al—= p — &AR cosB,
d'où enfin
RS
À = P = P
__2(/+2Recosf), L+ 2R cos
: 2R
IVE
11 faudra multiplier p, exprimé en | grammes, par 981 pour
l’'exprimer en dynes.
UN
(1)
. Up
GA
— FT = 1x
4x8,
7818
|
= 22,76 dynes.
CE
x = 1,03.
BC
t
6. Deux lames parallèles, écartées de ot, 107, sont plongées
4
Y
CHAPITRE YV. — CAPILLARITÉ. (6
AR
dans l’eau; à quelle hauteur moyenne s’élèvera ce liquid
e
entre les deux lames ?
IBR
L.0,107.D —"2A cos,
À =-— em, 46.
YL
7. L'eau s'élève dans un tube capillaire à une
hauteur de
13 on fait couler une goutte d’alcool dans
le tube par la
partie supérieure : la colonne s’abaisse aussité
t. Calculer cet
SIT
abaissement. -
h À 2 9 en
(6) K À fix = o 53,
—=I—-0,33 —
ER
om, 67.
NIV
L'= 1 — h ITR
R(R; + R;) 100,98.
— pom
CE
|
L'ascension sera la même que dans un tube
AS
de rayon Fr,
car, les volumes étant proportionnels aux
périmètres d’at-
lache, on peut écrire
UI
Donc 2 ==}.
W.
5
Y
66 LIVRE J. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
10. Calculerla constante capillaire d’un liquide de den-
sité 0,8, sachant que la hauteur d'élévation de ce liquide dans
un tube de o®",1 de rayon est de 1°%,3. On supposera que le
IBR
liquide mouille la paroi, c'est-à-dire que l’angle de raccor-
dement est égal à séro; puis on considérera le cas où cet
angle est égal à 45° (*).
L
Il s’agit évidemment de la. hauteur moyenne d'élévation du
ITY
liquide. -
Dans le premier cas,
RS
orrA=Tr°hD,
| V2 |
A=7t1,91.
L
(5) : amrAcos®—mr®hD,
h = Gen, 47.
CE
(*) Question posée aux examens de licence par la Faculté des Sciences
de Paris, session de juillet, 1885. |
BC
(7) Dans un mème tube de o®,4 de rayon, Bravais a observé des dé-
pressions de of",0o12 à 0°",079.
Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. 67
AR
ménisques : on demande de calculer la Jèche
f dans un tube
de o%,5 de rayon pour 0 — 4o° (fig. 18).
IBR
YL
SIT
nensomcsepee
ER
f=r( : 1— sin0 7x 0
— sin0) — SG
NIV
= rtang (F- J
f = 0,928.
LU
(3) . . 5 — VS — o°m,396.
CE
À —
I r2
——
D 27°
UI
vertical et la section
droite inférieure parfaitement horis
ontale ; il l'amenait à
Y
68 LIVRE I. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
affleurer à la surface de l’eau. Quelle est l'augmentation de
poids de l’anneau, dont le rayon est R?
IBR
. p=4rRA en dynes.
L
16. On fait adhérer un disque de verre de rayonr à la sur-
face de l’eau; calculer le poids de liquide qu’il soulèvera
ITY
‘quand on cherchera à rompre l’adhérence.
RS
tensions superficielles sur le pourtour du disque ; pour passer
des dynes aux grammes, il faut multiplier par g.
!
IVE
P = Try A sin 8.
1,7
e— —£4 — 0,019.
Tr? »979
NT
e des disques.
h=—= 5,5,
p = 490500 dynes — 5008".
I/
AS
2 À .
5 — D 6 —sin6).
Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ. 69
AR
Quand le plateau devient horizontal, 8 augmente de =.
2
IBR
2/5 Cr cos6).
(1+ 50
YL
Fig. 19.
:
,
‘:
SIT
e
:
,
:
i
L
ER
NIV
LU
On en déduit
RA
(sin? —
=
2 (083 AY &
0
= — NT.
tang-
e—:V3
nn
NT
ARS
Ô ° Pa
2 COS -
2
CE
AR
“1
IBR
À
2
Fig. 20.
L
ITY
RS
IVE
C’est la formule employée par M. Quincke.
#
UN
\,
CE
INK
LA
I/
AS
Y
CHAPITRE V. — CAPILLARITÉ,
AR
° 71
IBR
aurait 77° d—2A cosôrr (fig. 21).
21. Dans un tube capillaire très fin, l’eau est soulevée
d'une hauteur k; ? on retire le tube et il se orme à son extr'é-
YL
Fig. 22.
SIT
ER
NIV ù
.
LU
RA mon
NT
À — r(R'— h)— _. |
BC
Y
72 LIVRE I. —
PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
22. A1. Duclaux ptons
plonge dans l’eau un densimètre de Gay-:
/
Lussac,
- ? pesant 275,22,
/75<43 de 0,5, de rayon:on verse un £ peu de
»
vapeur d'éther à la surface
du liquide; calculer l'effet de
IBR
capillarité et en déduire le relèvement de I ‘instr
ument.
L
Dans l'éther 25 A'r = 57,15 dynes
ITY
Différence...... 184,55 dynes — TG du poids.
: Er EN
RS
à
2R AA — RIAD,
IVE
Le oh 244
rh
Ah = 0,94,
UN
Fig. 23.
NT
CE
I/
_28- RE îr
AS
UI
AR
La différence des pressions est égale à
IBR
1 I
(9) 2A cosB cos (à — ï) — 1488 dynes par cent. ‘ carré.,
YL
24. Fung, ayant introduit une petite quantilé d'huile par
SIT
le sommet d’un tube capillaire plongé dans ! ‘eau, vit le niveau
de l’eau baïsser notablement : la hauteur moyenne de l’eau
était h et celle de l’huile L', Déduire de cette observation la
tension À' de l’eau au contact de l'huile. ER
Le poids total des deux colonnes liquides soulevées est égal
NIV
GAS = AdS.
AS
Y
LIVRE Y. — PHYSIQUE MÉCANIQUE.
AR
La tension superficielle du liquide exige üun
premier travail
Sa
égal df 2AdS, soit, d’après les données de la question,
IBR
S
.
égal à
L
4
ITY
Fig. 24.
A B
RS
IVE
C D
1
ci ----D
UN
!
Ù i
4
Ÿ
A
L
RA
fra 2 f Sadep li
£A
|
R à: RREAR = 8rA (RER).
CE
ST(RÈ—R}?)
= 3,717 X 10° ergs.
UI
BC
Y
CHAPITRE I. — DILATATIONS ET CHANGEMENTS D'ÉTAT. 7
AR
IBR
Re
LIVRE IL
YL
CHALEUR.
SIT
CHAPITRE ER L.
DILATATIONS ET CHANGEMENTS D'ÉTAT.
NIV
P=p(i+at+ bP+cB+...)
L'expérience donne la valeur du coefficient moyen de dila-
tation entre des températures # et £';
I/
oo — p
EEE D
AS
. . d
Le coefficient vrai T est donné par le calcul
BC
Y
LIVRE MH. — CHALEUR.
AR
Pour certains Corps," on peut écrire plus
simplement
P = p5(1 + at); alors K est constant ct égal
à a.
D'une manière plus générale, si nous représ
entons la dila-
IBR
tation cubique par 7» NOUS aurons P—6,(1+7);
pour un
Corps isotrope, les variations de surface d’une
section plane
. 2
seront données par la formule S — SO +y}
= S(1+ 2 y)et
L
les variations de longueur d'une arête rectiligne par la for-
ITY
1
mule L= L(1+ y} —EL,(r +37). Les coefficients de dilata-
tion linéaire sont donc égaux au tiers et les cocfficients
de
dilatation superficielle aux deux ticrs de la
dilatation cubique.
RS
du corps. | —.
Les températures se mesurent par les
variations de volume
d’un corps dont le coefficient de dilatation
reste constant dans
IVE
les limites de l'expérience : on a dans
ce cas 4— ©,
«a
Dans les corps auisotropes, la valeur
du coefficient linéaire
UN
est égal à
,
\
(2)
\
principaux :
A — )' à" + à”,
I/
À ax +by+cs
UI
oY . CZ .
LHOË 1406 1 +074
Y
CHAPITRE I. —
AR
DILATATIONS ET CIRANGEMNENTS D'ÉTAT.
SI
Ni
X, Yet Z sont les ‘coordonnées d'un point de la face à «,
IBR
X=zx(i+ 0e), Y=y(i+de), Z=as(1+ ds).
Les gaz se dilatent avec une grande régularité, et l'on peut
représenter très exactement leurs variations de volume et de
YL
pression par les formules
PF (1+ at),
SIT
P=Po(i+aé);
a est le coefficient de dilatation sous pression constante et a! le
ER
coefficient à volume constant. Sauf pour l'hydrogène, & est
plus grand que &! : cette différence croît pour un mêmeggaz
avec la pression, pour des gaz différents avec leur compressi-
NIV
températures la relation
2 lp!
(4) PT — 7 == COnSl.
RA
1+oét 1IHal …,
_ fe
AS
(3) Ta
——— ‘= consl.
Pour les vapeurs saturées, il n’en est plus ainsi : elles ont
UI
AR
la température. Pour l’eau, Biot et Regnault ont adopté la
. )
fonction
IBR
(6) log EF = a + bat + cBt;
L
terme cf! est très petit relativement à ba’; on le néglige
quelquefois. Pour la plupart des liquides, b est négatif et «
ITY
plus petit que l’unité.
On emploie aussi la formule de Duperrey
RS
(7) Fr 6",
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Dilatations lincaires.
| .- 0,1910 X 10?
L
Dilatations cubiques.
* Alcool à 0° ......,......... +. 0,10 X 10?
I/
X 10—?
Eau à 0°......... toseseessee .. 0,60 X 10—+
D À 100... eee... 0,44
.X 10—$
Éther
à 0°........... sers. 0,15 X 102
UI
AR
79
IBR
X 107
» » 150°........:..., 0,28 X 10—*
YL
Alcool............ ss... O,I1 X 102
Eau......... sers 0,47 X 1073
Huile d'olive............ 0,80 %X 103
SIT
Acide sulfurique. ....... 0,60 > 10-3
Mercure............,.. 1
0,154X 10 3 — 6480
,
Hydrogènce......... (
À 2545
760
760 366
0,3661
0,3662 X
x 10- 3
10?
380 0,3650 X r0—2
LU
AR
Points de fusion.
IBR
“Platinc................ 2000 Antimoine. ............ 430
Fer................... _ 1500 Zinc................... 360
Or...........1........ 1200 Plomb................. 325
Fonte de fer........... 1200 Bismuth............... 270
L
Verre................. 1150 Étain.................. 230
ITY
Cuivre. .......... uses 1100 Potassium.............. 58
Argent. ..............: 1000
RS
APPLICATIONS.
que la densité 1' du verre est égale à 2,52, et que son coef-
Jicient de dilatation cubique K = 0,29 x 10-*.
A zéro,
L
VD = V,.13,596
+ (V — V,)D';
RA
d'où -
V —V D — D"
! 13,996 — D’
NT
D : D'
Y, (+8) y 1HKE
1+ 1EK4
Y
= VOHKO Sp D
1+dé 1+Kt
I/
D — D'
Vi=V
AS
13,596 — D'—
1+ Ké
UI
à 1
BC
IBR
des divi sions, sur la machine à en Jon ction
diviser ; or l'index a occ
longueurs ci-dessous : upé les
Lonsueur. €.
h |
YL
De 0,3 à 50,7........
dir |
50,4 +0, {
De 50,6 à 100,9........ 50,3
De 100,1 à 150,1...,.... +0,3
50,0 0,0
De 150,4 à 200,3........
SIT
49,9 —0, I
De 199,6 à 249,4........
49,8 —0,2
De plus, le séro exact est à
+ 0,5 et le 100 exact à 100,
1.
Le but de cette Opération
est d'évaluer les volumes corr
ER
Pondants à des intervalles es-
de 50 divisions de l'échell
résultat demandé est de calc e. Le
NIV
| ‘ Corrections.
Traits.
—————
0.....,.... — 0,5 — 0, ÿ
NT
Y
l......... 20,2 20,0. 19,8 19,6 19,3 19,0
AR
18,6 18,1
Œissss.. ‘+ Oo 40,5 80,9 120,0 160,3 201,0 241,8 279,9
R
et les ? pour ordonnées : soit la courbe AB de la fig. 25. Sur
LIB
cette courbe, mesurez l’ordonnée À qui correspond à l’abscisse
a + l, l'ordonnée X’ qui correspond à «+ {+ 7, et ainsi de
suite : cette mesure se reporte au compas. Nous partons sur
la figure d’une valeur & égale à zéro.
Y
La dernière ordonnée correspond à une abscisse 291,
SIT
égale à [+A+N+N+...+7, située vers l'extrémité du
tube. Entre ces divisions o et 291,8 l’index est contenu
15 fois ; sa longueur moyenne est donc = 19,9. Si le
tube avait été cylindrique, on aurait dû lire :
IV ER
Divisions.
A la 1°°.......... 0
UN
Alao2°.......... 19,5
Ala3°,......... = 39
2 X 19,5
À la 4°.......... — 58,5
3 X 19,5
AL
Pour la 1°°.... o
Pour la 2°...., dl 19,5 = 20,1 — 19,5 = 0,6
Pour la 3°...., +7), — 39 — 20,1+ 20,0 —39 ° =L,I
EN
l'erreur de calibrageen un
point quelconque. : |
Ce procédé, dû à M. Holman, est expéditif et suffisamment
exact ; on dessinera les courbes à grande échelle,
I
de manière
AS
AR T T T 7 T T T T T 7 T T 7 î
IBR q1
“
,
;
,
3
1
I
l
I
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t
'
1
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t
1
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L
I
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1
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D'ÉTAT.
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ER 1
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IV l
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1
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1
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DILATATIONS
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À
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=
Lx UN UN
NS
I nn DN D 1
a . CE
J.
<
I/
CITAPITRE
AS
!
*cz "SIT UI
BC
Y
S4 | LIVRE II. — CHALEUR.
AR
les longueurs qui correspondent au degré dans les deux in-
struments ?
irD'0—}rd x,
R
LrD#0—1ird?x';
LIB
æ _ D$ d'
= ES x — 0,39.
Y
5. On a trouvé qu’un thermomètre à mercure marque
201°,4 et 303°,2 dans des bains d'huile dont la température
SIT
exacte, relevée par un thermomètre à air, est de 200 et 300°;
établir une relation qui permette de déduire les températures
vraies de l’observation de ce thermomètre à mercure.
ER
Appelons'æ et £ les indications des thermomètres à air et à
mercure au-dessus du point r00, que nous avons le droit de
IV
considérer comme correct pour le thermomètre à mercure,
et posons
UN
x=at+ be.
Ïl vient
100,0—=4aX101,4+b x 101,4,
AL
200,0 + D x 203,2 ;
— a X 203,2
a— 0,98526,
TR
b—— 0,0000095,
L— 0,985264 — 0,0000095/?,
EN
À= 0,118 x 101.
AS
UI
BC
ü
Y
CHAPITRE J. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 85
AR
1. Dulong et Petit ont pris pour valeur moyenne À du
coefficient de dilatation linéaire le tiers du coefficient K de
dilatation cubique, déterminé par la méthode du thermomètre
IBR
à poids ; quelle est l’erreur e commise ?
1+)=VI+K,
K |
YL
D
Mais
(t+K) ÿ — 1+iK-
LA 35 2 +369
+ 2.9 3 se.
SIT
Donc
-
e< 2Ar yo D 5
ÊK< K
(3)
ER
L'erreur est moindre que le carré du tiers de K.
IV
8. Un thermomètre à poids contient à séro un poids P, égal
à 4828", 266 de mercure ; à 100°, il s’en déverse un poids p égal
UN
P,G+Kt)=(P —p}(i+det),
L
d—0,1815 X10-#,
RA
K=o,257 x107*
VGi+zt)=V(i+ KE),
æ = 0,976 X 107$.
AS
Y
Quel est le coefficient vrai de dilatation de l’eau à 1°?
AR
d—2 x 8,88 x 10 (1—4)—2,6Xx3,79x 107144
— 41°
QG) +3 x 2,24x 1078(1— 4).
R
LIB
11. Un lest de verre éprouve dans un liquide à séro une
perte de poids de ps grammes ; cette perte est égale à p à &.
Le coefficient de dilatation du verre K est connu : déter-
Y
miner le coefficient de dilatation du liquide.
SIT
Po __1+æt
p 1+kKet
J :
de densité?
a = 0,354 x 107,
b—0,432 X 1077.
I
— a +-hob
AS
== Th — —— 429,8.
UI
tion cubique ? |
CHAPITRE I. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 87
Y
Dans la direction de l'intersection des plans bissecteurs des
AR
dièdres compris entre les axes d’élasticité, car on a
IBR
3—Jærè"+o" _A _ d+20
7 3 3 3
YL
‘145. La face ABC d’un octaèdre fait un angle © égal à
67051" avec la face ABC à séro; quelle sera la grandeur
SIT
4
IV ER
L UN
RA
NT
AO ang°2°©
OM
AS
OMG+dé) ‘ °° |
UI
æ © 1+0'é
D + —- 7 — tangD ? X 1,00174
D 2— = tang
Lang
2 1+0"4 2
? yLVE
æ—=6%53"7".
BC
88 LIVRE I. — CHALEUR.
Y
* 146. Mischerlich et Dulong ont déterminé, par la méthode
AR
du thermomètre à poids, le coefficient de dilatation cubique À
du spath, quiest égal à o, 196 x 107*, D'autre part, la mesure
R
d’un angle dièdre à séro et à 100° leur a donné la valeur de
1 + 04 c . : LE
LIB
=! —+ 0
,00342 (voir le problème précédent). On demande ,
Y
Notons d’abord que d”— 0” dans le spath.
SIT
De plus, :
(1 d'.100) —1,00342(1+ d".100).
Considérons un cube ayant à zéro ses arêtes égales à 4 :
nous aurons ER |
P100—= lÈ(1+ d'.100)(1 + 20d”.100)== li (1+ À.100),
IV
L(1+ 0". 100)(1+ 20”.100)1,00342
— l(1+ À.r100);
il vient, par suite,
UN
. 17. Une face d’un cristal est parallèle à zéro au plan des
æy et elle a pour équation c3 — A; on demande quel angle V
TR
cette même face fera à t degrés avec le même plan des xy.
Ac,
EN
À —
X Fr +
Y NT. _ +
c! Z .
(3)
; 1I+H0'E 140 1 + 0" 4?
c?
/C
V — 2 1+ 04
. I 2 I 2 I 2
C — ————— ————— ———————
V5) +( 5) + (5)
I
AS
(+ de ) V A
io) 7 1+ 0" Fo
UI
même en se dilatant?
CHAPITRE I: — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 89
Y
Pour que les plans de ses faces restent parallèles, il faut
AR
que les coefficients des variables soient proportionnels; d’où :
cette condition
IBR
O0" t—I1+O0"E
1+0t—1+
YL
19. Quelle est la valeur du coe fficient de dilatation des gas,
. I
SIT
27
de Réaumur et de Fahrenkheit?
—9273C——218,5 Réaumur,
— (273 — 15,8) C==— 459,36 Fahrenheit,
L
I Ï I
En effet,
v = P(1+ at),
I/
P = po(i + at);
d’où
AS
de D
dt 7 1: ?
=ct +4
UI
dp __ pP
dé 7 1
BC
Y
90 ‘ LIVRE I. — CHALEUR.
AR
Donc
de p
R
dp_ PI
LIB
>
Y
dp} bp
SIT
Comparant ces deux effets, nous voyons que, pour une
même pression dp,
de a
ER l .
(dv) nr
IV
ce
- ’
2 Az en volumes,
formé de {UC et de avec contraction des deux
tiers?
4 X 0,422 +2 X 0,976— 3,64.
EN
D 208, go.
2
I
AS
P = VD — Vo”
Y
CITAPITRE I. — DILATATIONS ET CHANGEMENT D'ÉTAT. 91
AR
8 et 0’ étant les densités par rapport à l'air. Si nous compa-
rons un gaz quelconque à l’oxygène, de densité d—1,1056,
d'équivalent en poids égal à 8, nous aurons P'—8; d'autre
IBR
part, 5 sera l'équivalent en volume E du gaz étudié. Il vient
donc
YL
P E Ô
8 ‘1,1056
d'où
SIT
5 _ P x 1, 1056 |
SE
P 560 P 1— a
(7) =.
T — 3 pure) TE
17 1,208
— 190 + (z+à)
— |.
I/
AR
égale à 2,25 par rapport à l’air et que celle du liquide rap-
portée à l’eau est de 1,491?
VV y æ I
R
SD=V. 10:001208 X À es
LIB
æ — 380"— 5oontn,
Y
de section s, marquant une pression H, à t degrés, on intro-
duit p grammes d’eau, quantité insuffisante pour saturer le
SIT
volume de la chambre; de quelle hauteur baissera le mercure?
logF
= a + bat+ cpt.
AL
Désignons, avec Bravais, PAT O6, Dis Oo, 0 eto, les valeurs
de logF fournies par l'observation. Nous avons &4—24,
TR
B—=3t et —=4t,.
Donc
EN
D=a+db +c, ‘
H=a+ba + cf,
aa +ba?+ cf,
/C
Ps=a+bas+ c£",
DL a + Dar + cB'},
AR
Écrivons maintenant
D(æ'—1)= 0! et c(B'—1)=
c!.
IBR
Les expressions précédentes deviendront
Di— —
Do== 0’},! +' c’,!
YL
— Jlyl tR!
2 — = d'a + c'B,
-G
O3—
02 L'a?+ c'É"?,
S— 1,12 rfRRI2
SIT
_— 1,1! 1RI
,— 93 d'as+ c'P',
-G
Posons de nouveau
UN
Il viendra
Pr Di— (pi — So) =,
L
RA
et finalement
I/
æ— Ax+B—o,
BC
AR
On connaît donc & et B, et par suite @, b et c sans dif-
ficulté.
R
Thomson a démontré que la tension
LIB
97. Sir William
maximum d’un liquide est moindre au contact d’un mé-
nisque que sur une surface terminale plane. Calculer cette
différence en dynes, à 5o°, pour un ménisque de o®, 001 de
Y
rayon R, sachant que le poids spécifique d du centimètre
SIT
cube d’eau est égal à 0%,9881 à cette température et que celui
de la vapeur d' est, d’après Zeuner, égal à 0,0008.
ER
Soit un tube capillaire AB, plongé dans l’eau, dans lequel
le liquide est soulevé d’une hauteur 2 au-dessus du niveau
MN : négligeons le poids de l'air qui pèse également sur les
IV
Fig. 27.
UN
A
msn}
&
AL
TR
EN
P — Po — hi dg;
I
AS
en unités C. G.S.; or
hk = ZA
UI
(d— d)gR°
d’où .
BC
__ d 2A ’ x
PP TG UK — 124 dynes par centimètre carré.
Y
CHAPITRE 1. — DILATATIONSET CHANGEMENT D'ÉTAT. O9
AR
28. Calculer Ÿ d’après les Tables de Regnault.
IBR
= a + bat+ cRt,
logF
log'F —2,3026(a+ bat+ cft),
dE
F — 2 ,3026(b log'aæ.at+ clog'f.6t) dé
YL
ou, en revenant aux logarithmes vulgaires,
SIT
F = 2,3026 (5 loge.at+ clogB.B!) di.
Donc
dF
=
ER
2,3026 (bat loga + cB'logB).
IV
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
96 LIVRE Il. — CHALEUR.
R AR
LIB
CHAPITRE IL.
CALORIMÉTRIE.
Y
SIT
L'expression de quantité de chaleur est empruntée à la
ER
théorie du calorique matériel. On échauffait les corps en leur
‘fournissant du calorique, on les refroidissait en leur sous-
itrayant du calorique : le calorique se mesurait, semblait-il,
IV
. comme on‘mesure une masse à la balance. Les calorimètres
faisaient l'office de cette balance.
UN
AR
précédentes ; la chaleur spécifique est en effet un rapport, le
rapport d’un accroissement de chaleur dans le corps à un ac-
croissement de chaleur dans l’eau : c’est donc un nombre
IBR
abstrait, indépendant de l’unité de longueur, de masse et de
temps, puisqu ‘il s’agit toujours de masses égales.
Ce que nous venons de dire des chaleurs spécifiques en
poids ou en masse est vrai des chaleurs spécifiques en vo-
YL
lume ; au lieu de comparer des masses égales ou des poids
égaux, on compare des volumes égaux, et la dimension est
encore zéro, dans le système C.G.S. comme dans tout autre
SIT
système.
Pour les gaz, on mesure les chaleurs spécifiques sous pres-
sion constante, et on les rapporte aux poids ou aux volumes,
ER
en prenant encore l’eau pour type commun. Souvent aussi
on les rapporte aux volumes moléculaires, 22!it,32 à zéro et
0,576 de pression.
IV
\ ; L— — 0,9 .
La variation est bien plus grande pour les gaz, ainsi que
l’ont démontré MM. Berthelot, Mallard et Le Châtelier : ces
NT
W. 7
Y
98 LIVRE II. — CHALEUR. .
AR
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Chaleurs spécifiques.
R
LIB
Poids atomique.
c. Te. CT.
Y
Cuivre............ 0,0951 63,5 6,04
SIT
Fer.........,..... 0,1138 56 | 6,37
Mercure........... 0,0333 200 : 6,66
lessresossssssses 0,0322 196,8 6,37
Platine............
Plomb ............
0,032
0,0314
ER 197,6
207
6,40
6,50
Soufre............ 0,1776 32,05 5,68
65 7 6,2
IV
Zinc.............. 0,0995
Maillechort ........ 0,0932 » })
UN
C. ê. | Cô.
AiT essor. 0,2374 I : 0,237
Oxygène .......... 0,2175 1,1056 0,2405
0,9714 0,2369
AL
Azote............ + 0,2438
Hydrogène ........ 3,4090 0,0693 0,2359
Chlore............ . 0,1210 2,47 _ 0,2965
TR
à volume constant.
Calories. | Produit de la combustion.
BC
Y
prier
da Gil 8
: CHAPITRE 11. — CALORIMÉTRIE, 99
AR
La Vogel
| Biblioteca Faultätit
IBR
Gaz d'éclairage... 5250 (1) mCO0?+ #2110 »
b
YL
APPLICATIONS.
hdd
SIT
© —C.0— — 0,8921.
0,1138 X 7,84
ER
2. Dulong et Petit ont trouvé, pour le fer, les valeurs
moyennes suivantes des chaleurs spécifiques en poids :
IV
. c.
UN
Calculer une formule qui donne, entre ces limites, les cha-
leurs spécifiques du fer en fonction des températures.
NT
—— 2 —— 3
10,98 = &. 100 + b.100 + c.100
AS
—2 —3
23,00 — &.200 + b.200 + c.200 ,
UI
AR
ou bien | |
0,1098— a—+100b+ 100000,
6,2300 — 2a + {oob + Sooooc,
R
0,364 = 3a + 900 b + 270000c.
LIB
On en déduit sans peine les valeurs des paramètres a, b
et c.
a —=0,1062,
Y
b—0,28 X 107,
SIT
| c—=0,8 X10 7.
Nous aurons donc
C— TL = 0,1062 + 0,96.107*{+
d !
IV ER
0,24.1076 42,9
T=5o(8— 1) + 6.
TR
POCE 6) M0,
EN
M — 0k5,004.
I
AR
‘pris) à une température €, nous observons une température
finale 0.
Nous aurons
IBR
P:0,49x%(T — 0) +(p.0,51+ P)(T—8)—M(9—4).
YL
9. À quelle température la chaleur spécifique de la vapeur
d’eau est-elle maximum ?
SIT
C= 6,3 + 6,0 x 1073€— 1,18 x 107$ 42,
aG
= 6,0 X 1072 X 1,18 X 10764—0.
ER
dl.
t — 254920.
IV
AR
tion, nous aurons dès lors
9989 — ZpcT,
R
-T = 20642.
LIB
C’est par des calculs de ce genre qu’on évalue la tempér
a-
ture de combustion des combustibles et des gaz tonnant
s.
Y
T. Regnault introduisait, dans un calorimiètre fermé,
un
SIT
poids P de liquide à une température élevée T; toute
la masse
ayant pris cette température, il Jaisait le vide
sur le li-
quide, de manière à l’évaporer lentement à une température
ER
constante t. Le changement d’état et les pertes R
nière abaissaient la température du liquide de T à
de toute ma-
0; la va-
peur formée à la température t, déduite de la pression, se
IV
réchauffait, en s’échappant, à la température du calorim
ètre.
Déduire de cette expérience la chaleur latente de
vaporisa-
UN
AR
IBR
CHAPITRE II.
YL
RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ.
SIT
I. — RAYONNEMENT.
ER
Newton avait admis que la vitesse du refroidissement v
dans l'air était proportionnelle à l’excès de la température
IV
du corps sur celle du milieu ambiant, et il avait posé
UN
(1) — Ever,
4
est égal à Fe formule dans laquelle E est le pouvoir émissif
absolu de la surface, S son aire, P le poids du corps et C sa
NT
temps,
ES
— x
(2) eee PC —eeTt®,
I/
On en déduit
loge,
—2207 — loge
AS
(3) a— 2,
æloge
UI
Y
LIVRE II. — CHALEUR.
Dans cette expression de la vitesse, m est un nombre
AR
qui
dépend des conditions de l'expérience, a est égal à 1,0077,
8 est la température de l'enceinte et & l’excès de la tempéra
-
R
ture du corps sur celle de l’enceinte. Si la tempér
ature de
l'enceinte était zéro, on aurait
LIB
(5) p— mal,
T étant la température même du corps rayonnant.
Y
Par intégration, on obtient
SIT
1
(log Œ—i\
>=
(6)6 = —— |) + Ç:
F maloga ( BE ) ?
celte équation lie les excès aux temps.
ER
Ce qui précède s'applique au rayonnement
seul, dans le
vide.
IV
.
Mais il y a une part de la vitesse de
refroidissement qui
UN
comme ci-dessus.
La nature du gaz et sa pression influ
ent sur le phénomène
par la variation de » et par un facteur
pe, dans lequel p est la
EN
- (8) : p— mT*,
AR
| lorsque la pression p dépassait 1,200; l’exposant c croît d’a-
bord et il devient égal à 0,85, dans l'air, sous 1",400 de pres-
IBR
sion. Cette valeur est alors maximum. Elle diminue ensuite
‘lentement et, à 6", 400, elle redevient égale à 0,45. La loi des
excès n’est ellé-même pas absolument rigoureuse, attendu
que les vitesses paraissent croître un peu plus vite que la
YL
puissance 1,233 de e.
En cherchant à déterminerles lois du refroidissement et du
réchauffement des gaz, dans un cylindre clos, M. Witz a en-
SIT
core démontré, d’une manière plus certaine, que l’exposant
de € croît avec l’excès et il a adopté la formule
(9) . + Be)e,
eo —(a
ER
pour exprimer les vitesses. Enfin, les vitesses sont propor-
IV
. S . .
tionnelles au rapport V de la surface des parois de l’enceinte
UN
à son volume.
II. — Coxpucrimiuiré.
L
RA
UÜ = f(x, 7, 3, t).
CE
Kdzxdydz (Le
EU2 + de
@U
A2
FT
PU)
2 de.
UI
On peut l'égaler à
dU
BC
CD x db
Y
106 LIVRE JI. — CHALEUR.
AR
en appelant C la chaleur spécifique et D le poids spécifique
du corps; il vient
R
PU, &U, 1 dU
&U_
Go) mt td ME:
LIB
… dU : ,2 . res
En régime permanent, TE = © et l'équation se réduit à
Y
ŒU, ŒU EU
SIT
| dx? dy? + ds
J'aisons
Us.
ER
L’équation U —e est: celle d’une surface isotherme, et €
s'appelle le paramètre thermométrique.
IV
. La chaleur ne peut se propager d’un point à un autre d’une
surface isotherme; elle se propage donc normalement à ces
UN
surfaces.
Si l’on fait croître le paramètre thermométrique de quanti-
tés égales, infiniment petites, &, on définit une série de sur-
AL
(11) . —Kds n
/C
AR
gation sont normales à ces plans, et les tubes de propagation
sont des cylindres droits.
A et B étant les températures des deux faces du murete
IBR
son épaisseur, la température U d’un plan situé à une dis-
tance æ du plan 4 est donnée par l'équation
YL
A — B
U=A+ Le
SIT
temps, à travers une surface S, est égale à
__ _Q _e
(3) K=3 gs
UN
transversales restreintes, il
RA
du
KS Ts AT — kpu dx,
ou, en posant a —
I/
AS
(14) u = Me+Nerez,
BC
AR
de son extrémité soit égale à celle du milieu ambiant, l’équa-
tion devient
R
(G5) u = Ue-ez,
LIB
Ü étant la température de l’extrémité chauffée de la barre.
On démontre sans peine que, pour une série de points dis-
tants de, on a
Y
(16) : Ugi+ Ua .
EE= tit gai
SIT
Uy on,
Q7) K _ log®(n'+
ERnr |
K’ Log? (n + Vr?— 1)
IV
UN
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Argent............ 82 Plomb........., 7
Cuivre............ 66 Bismuth........ 1,5
Laiton........ +... 20 Marbre ......... 0,3
TR
APPLICATIONS.
L. Deux corps sont à la méme température, mais leurs vitesses
I
AS
ture constante?
= ex 8— 5).
Y
CHAPITRE HI. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 109
AR
Faisons
| do … o
dæ : -
IBR
II vient Le
4 — 108(l0g/p")— log(log'u)
En logu— logu
YL
2. Le P. Secchi a relevé, à Rome, un excès de température
de 12°,06 dans son actinomètre, dont la température constante
SIT
égalait 5o°. Calculer la température du Soleil, par application
des lois de Newton, de Dulong et Petit et de Stefan.
1° La loi de Newton donne ER
TE
360
377376 — 183960 — 12,06 X 183960 — 22185580.
ae
IV
aurons
a — 26122, æ — 1326°.
RA
de
P=—T=(a+ Be)e,
AS
& de
X — —_——,;—
J (a + Bee
UI
Posons
I : I b
+
FR
(«+ Be)e — (5 +)
BC
TI R
m
+
Y
110 LIVRE II. — CHALEUR.
AR
Déterminons «& et b de manière que cette relation ait lieu
pour toute valeur de & ; faisons donc successivement
R
em O el E—— '
LIB
Nous aurons
na (S +) 0er
Y
SIT
E — 0, ag =, a — Ê;
= — ba —1, b=— =.
ER
Donc
IV
de de de 1 /de de
(a+ Be)e oe a(e+
UN
d’où
TR
X| —
— I
aloge o
[ose ©œ
10€: — log© (a+ œ
:) + 8 (a+ œ
a)
EN
TE)
ct :
«loge
. £
(a+)
Eo+
aloge
Late °e(a+fBe)
.
/C
p
I
AS
ment. | Ce .
Y
CHAPITRE HI. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. | JI1
AR
Soit » la vitesse du refroidissement par minute et unité
d’excès. .
— p(x —t) a4T = dô,
IBR
— y ÀT — +,
Ti = 108 +;
YL
eT; = log Ti
SIT
x—t— CT
ER
5. Comment pourrait-on appliquer, d'une manière ration-
nelle, la méthode de compensation de Rumford ?
IV
Fig. 28.
L
-È
RA
&
NT
re,
Ts ©
CZ 1ù l ! 1 l
1 | !
CE
l ! j : !
1 ; i ! 1 l
1 t 1 I 1 '
!î | l 1 1 |
| 1 l l |
V1 y j 1 ! 1 i
l l I l ' j
I/
| ! ! 1 LS
5 1 ] l | 1 19 Ternps
AS
UI
Y
égale à l'aire bcd'; les pertes par refroidissement, étant fonc-
AR
tion des excès et des temps, sont proportionnelles à ces aires,
ainsi que les gains par réchauffement ; il s’établirait donc une
compensation rigoureuse entre les pertes et les gains, si la
R
température initiale avait correspondu à l'excès co.
LIB
La question n’admet, il est vrai, qu’une solution empirique,
par la difficulté d'évaluation des aires ; nous conseillons l’em-
ploi d'un papier quadrillé, qui permet d'évaluer les surfaces
par une numéralion de carrés. On peut encore découper ces
Y
courbes dans du papier fort et les peser...
SIT
Notre fig. 28 montre qu'il y aurait avantage à prendre de
l'eau à une température inférieure à celle du milieu ambiant
, 1 à 30 |, Leone: ’
d'une quantité égale à 4%? Ô étant l'élévat
x
ER
ion de tempéra ture
dà produite par l'immersion du corps chaud.
IV
6. Un calorimètre de laiton poli, de pouvoir émissif absolu
UN
S(e—e)—S'e!,
/C
E— £ _S
S + S'
| Ù !
Le vase perdait ESe; il perd maintenant E D quan
tité moindre. |
I
AS
. !
La perte est diminuée dans le rapport de 1 à
—
( +
Péclet a vérifié l'exactitude de cette formu
UI
le.
de mêmeA
Périmélre,
3 \ .
sont parvenues à un état thermique per-
x , e ; ,
Y
CHAPITRE III. — RAYONNEMENT ET CONDUCTIBILITÉ. 113
AR
manent ; elles présentent en trois points équidistants
les excès
IBR
l, — 170,8, l, —13°,0, l, —10°,6.
YL
deux métaux.
(16) | 2n— Ê
ES A »
— 2,015,
SIT
TU E
an! — T 3 — 2,043;
(15) K
Ke = 25.
IV ER
8. Dans un appareil d’Ingenhousz, la cire a fondu sur l’ar-
UN
CES Ue-#—Ue-“!,
RA
ex
PK?
NT
K = 18.
La quantité
UI
AR
trémité L, [ hpu dx, p étant le périmètre extérieur. Il vient
æ | |
donc
R
l
du
KS mt np u dx — 0,
LIB
+ 22 (Ü et _— Uce—"*) — 0,
— KS mÜe-"x
Y
On en déduit K en fonction de x : Forbes a trouvé que
SIT
le coefficientde conductibilité a une valeur particulière en
chaque point et qu’il varie rapidement avec la température.
IV ER
UN
AL
TR
EN
/C
I
AS
UI
BC
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 11È
AR
4
IBR
CHAPITRE IV.
YL
THERMODYNAMIQUE.
SIT
La Thermodynamique repose sur deux principes :
ER
1° Principe de l ‘équivalence de Mayer et Joule.
chaleur qui dépendent les unes des autres dans ces phéno-
mèênes.
LS
L
6 —JQ et Q — © = AG.
Si
RA
29 Principe de Carnot.
CE
(*) Les températures absolues, que nous écrirons T, sont égales aux
’
températures .
centigrades augmentées de =3T cn réalité,
ol ….
2 = 271,4, maison
BC
admet 233.
Y
‘316 © LIVRE I. — CHALEUR,
AR
Les formules suivantes sont la traduction analytique de ces
deux principes :
R
G) dQ = aU + Ap dv.
LIB
U est la chaleur interne, c’est-à-dire la somme des quan-
tités de chaleur absorbées par le travail d’oscillation, pour
élever la température, et par le travail de disgrégation, pour
Y
produire le travail intérieur correspondant : en un mot, U est
SIT
le prix du travail intérieur.
U est une fonction de p et de v;
"(x
ge
bis
dUÜ
d=—
dU
ER
dr+--d
dU
—— dé.
( de OT dp PT
IV
.Q n’est au contraire aucune fonction de p et de ».
Le premier principe nous conduit à des équations qui
UN
si { reste constant.
TR
(2) dQ=cdt+idr:
CE
(3) | dU dau
AS
CT? I 75 + Ap.
(&) dd _\d,
UI
|: dt de di
(5) dQ = Cdt + h dp :
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 117
AR
Cest la chaleur spécifique sous pression constante et À la cha-
leur latente d'augmentation de pression.
IBR
dU dv LT
_ dÜ APS
dv
L (6) C7 + AP
| dh dC. dv
YL
(D) A "a
Enfin, avec p et » comme variables,
SIT
(8) | dQ=K ap + Xde.
(9) KT
_ dÜ | CENT
au
ER |
A dK
dp dd
IV
(10) era
L
dv
RA
(11) R — UT
a dp dv . L
4? dr et d présentent ungrandin
Les trois coefficients PrL
térêt pour le physicien.
I/
ap
Compressibilité à température constante.
Y
118 L\YRE Il. — CIHALEUR.
AR
Or nous pouvons écrire
dt dv
R
do …: dp. _ dt ,
dp_ dt dp
LIB
. dy dt
d'où
: -
(13) Po
Y
PET a
SIT
‘et
a — Pop
On aura encore
(14) |
ER
C—c—lar,
h=— lou.
IV
AG Q—g.
AS
Q Q —P?:
Le rendement P est cette fonction des
températures iden-
tique pour tous Les corps.
UI
Q—g.
TT T_’,
3
Y
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 119
AR
Pour un cycle de Clapeyron, P= ax. En étudiant de la
IBR
sorte les changements de volume, on trouve une nouvelle
expression de l:
© um dP .
[= AT Te?
YL
d’où
SIT
De l’équation du rendement, on déduit avec Clausius
ER
Q_9 =Q_3g
— < =0.
TT « ou T NE
IV
Go [+=
L
RA
AR
origine convenue, elle est une fonction des coordonnées de p
et de # à l’état final.
Posons /
R
=S$ ; il viendra |
LIB
(19) = 48.
Y
SIT
La fonction S a reçu le nom d’entropie : elle joue
un rôle
considérable dans la Thermodynamique.
Voici quelques-unes de ses propriétés : l’entr ER
opie est pour
chaque corps une fonction spécifique de l’état de
ce corps ;
dans les mêmes conditions de températur
e et de pression,
IV
elle caractérise la nature du corps et elle spécifi
e les diverses
substances ; pour une même substance, elle est proportion-
UN
nelle au poids.
Prenons deux Corps à la même tempé |
rature et supposons
qu'une quantité infiniment petite de chaleu
r passe de l’un .
sur l’autre; la diminution d'entropie
AL
|
Les lignes adiabatiques sont
isentropiques, car dS est
Portionnel à dQ ; dS est donc nul et par suite S est pro-
quand la transformation est constant,
UI
adiabatique. ‘
| M. Massieu a démontré,
en 1877, que l’entropie
indépendante de la chaleur n’est pas
interne, attendu qu’on peut
BC
AR
de fonction caractéristique. Voici comment cette fonction est
définie:
IBR
dQ = dÙU + AP de = TdS.
YL
dU + Ap de + S dT — d(TS),
ou encore oi
u S AT + Ap de — d(TS — Ü).
SIT
Le second membre de cette équation est une différentielle
. exacte ;'il en est donc de même du premier et nous aurons ER
(18) dT + Apdv;-
d(TS—U)—dH=—S
IV
{18 bis) | ss
L
et
RA
ps
AS
TZ Po Pos
1+ at
d’où
PP = Poe (273 + t) = RT.
UI
091 ‘0
ogg1 ‘0
tg1c ‘0
YyLec‘o
ER nuuoauT
IV nuuou] c669‘o oghfr ittesteeeresee ou98{xO
OI X G99£‘o +01 X oL9g‘o gellio Gr ir Prtteeeeseeeeseeee ser
—
.
UN t 5
Ji.
9
SUNTIVHI NOILVIVTIO
2
TT
?
TR
sonbyropds
saxnroa |
sonburopds
$A104
N "2V9
‘
A4 SINAIDIAITON
CE
I/
AS
122
UI
BC
Y
CHAPITRE IV, — THERMODYNAMIQUE. 123
AR
Il ressort des expériences de Joule et de Thomson que le
changement de volume, sans travail extérieur, d’un gaz par-
IBR
fait, n’entraîne aucune variation de température : la chaleur
interne Ü ne dépend donc que dela température des gaz par-
faits. |
On est conduit ainsi aux relations suivantes :
YL
(19) | | [—Ap,
(20) :C—c—Aporoa
AR,
SIT
(21) EC he,
Vo
(22)
C
s=I+AT
Pofa
IV
=}
ER
_,
. C
Voici les valeurs de = =? pour divers gaz :
UN
. — 1
puissances 7 —1 0,41 et ? — 0,29.
CE
7 Puissances
"Lt 2. 3. %. 5. 6.
XY-1....... osrncses I 1,33 1,57 1,77 1,93 2,08
I/
Y-1 °
x? osseuses I 1,22 1,37 1,50 1,60 1,68
AS
Q—=C(T—6).
BC
AR
travail entre des volumes +, et V1, Ou des pressions p, et p,,
est égal à
R
0 Po
Pi.
LIB
La loi d’une détente adiabatique est
Y
Le travail développé dans cette opér
ation est.
SIT
.
(25) Rt e [1
> \Y—1
. 0 Y—1
(ft)
f:
L
|
Ou encore ‘
ER
(26)
Y—1
eo nctty—i if)Po 77 |
IV
M o2gRT, log' 2.
CE
.
‘ 1
M2 7 (2 gRT,TL
TI Po
AS
it quelquefois sous
la forme
Y=17,
BC
M? — 2 2 I — Pi L ”
T1! Po
Y
CHAPITRE IV. —- TIHERMODYNAMIQUE. 120
AR
en désignant par a la vitesse normale du son dans l'air à la
pression p, ; en effet,a? — gypovo — &YRT.
M. Clausius a proposé, à la suite de Bernoulli, Joule et
IBR
Krônig, une théorie cinétique dont nous ne rappellerons que
les principales conclusions.
Un gaz est caractérisé : 1° par la nature de ses molécules,
YL
d’où dépend sa constitution chimique ; 2° par leur moyenne
de libre parcours {, fonction de la pression, et 3° par leur
vitesse moyenne de translation u, qui varie avec la tempé-
SIT
rature.
Deux propositions importantes ont pu être démontrées:
1° la force vive moyenne de translation des molécules d'une
ER
masse gazeuse est proportionnelle à la température absolue T
de cette masse.
En effet,
IV
|
(29) U = Vzs
T
UN
Donc
mu? = KT.
L
cifique est égal aux ? de cette force vive, étendue à toutes les”
molécules de nombre n.
°
NT
(30) °
pe —=$tnamu
2, 1
= %$nmut=
— 1 2 —
pe at.T°
sullats : :
AS
AR
3 erece
1000006 de millimètre. Il faut ro trillions
ment moyen est de ———
de molécules d’air et 140 trillions de molécules d'hydrogène
R
pour faire 1er, °
Reconnaissons que la théorie
LIB
cinétique est absolument
hypothétique : un grand nombre de savants, séduits par la
portée de ses déductions, l’ont admise sans objection, mais
d’autres, parmi lesquels M. Ilirn, la repoussent énergique-
Y
ment. Cette théorie à néanmoins été introduite dans l’ensci-
SIT
gnement classique, à cause de la généralisation qu’elle àap-
porte dès maintenant dans les phénomènes présentés par les
fluides.
N'ometions pas de faire observer
ER que le mouvement de
translation seul est insuffisant pour expliquer les propriétés
des gaz : il est nécessaire d'ajouter à la force vive de transla-
tion K un autre terme pour représenter la force vive totale
IV
des gaz H. . |
UN
HI.
On démontre d’ailleurs facilement que
TR
(31) K
| = o6.
N
CE
APPLICATIONS.
Â. Du mercure, tombant d'une haut
eur de 2" ,225, s'échaufle
de 0,153 d’après MA, Cantoni et Gerosa ; déduire
de cette
I/
_ PE
J — PCi — 423,82.
UI
BC
AR
s'écoulait sous cette charge gagnait 1°,0457; calculer d’après
ces données la valeur de. J.
167 .
IBR
La pression par mètre carré est > Soit 452819 5,9;
0,0003688
\
___452,8199 _— 433.
YL
=
SIT
un obstacle pour étre fondue par le choc, en supposant que
toute l’énergie cinétique qu’elle possède soit transformée en
chaleur sans aucune déperdition? La chaleur latente de fusion
ER
du plomb À est égale à 5,7; sa chaleur spécifique C esto,0314;
la température de l'air t égale 15°; le plomb fond à 320°.
IV
1 È
— 4) +P.2],
p2 = JIPC(T
2 g
UN
y — 361%,
I P — JPCT,
25
T = 35977690.
CE
C C
(20) me KR?
BC
J
Y
128 LIVRE II. — CITALEUR.
AR
d'où
R
LIB
J — 423,
Y
7. Calculer la valeur qu'il faut théoriquement assigner
à la chaleur spécifique de l’eau, sous volume constant.
SIT
dv
(14) Ceci = lav.
ER
Mais nous avons, d'autre part,
IV
(13 ct15)| : d
| I=ATSE =ATpa = ATE;c
UN
d'où
9
C—c—=ATr, À,
le
AL
co?
C = C— ATe, —_.
lb
TR
1.
8. Calculer la quantité de chaleur employée à dilater le
cuivre, quand on l’échauffe de 1°, sachant que le coefficient
I/
coefficient
de compressibilité p est égal à 0,1013 X10-%:en
kilogrammes par centimètre carré.
UI
atur
‘penser 9 x 0,95 x 1
072 0%1,855 ; l'allongement d’une arête
Y
CHAPITRE
AR
IV. — THERMODYNAMIQUE.
129
TX 0,515 X 10—+*
du cube est 2 5 — 9,172 « X 10%; la force qui .
IBR
produirait ce phénomène à froid
serait de 5084% et le travail
de oksm, 087,
La Shateur Correspondante égale oc,
2 x 10-53.
YL
C’est Je ms de la chaleur mise en œuvre.
SIT
9. Joule comprimait à 265, 2 par centi
mètre carré de l'huile
de baleine prise à 16°,27 ; sa densité
D, était 0,915 à sér 0,
sa
chaleur spécifique C atteignait.0,53 à
16° et son coefficient de
dilatation & fut trouvé égçal à 0,76 X 107%,
. tion de température pr oduite Par
ER
Calculer l’éléva-
celle compression.
(5) CAT + X dp — 0.
Pour des variations finies AT et Ap, on aurait
L
a CT = — op,
(13) _C. AT u
[= Fu Ap =AT
— D
NT
AT — Apr
AT AT &
= Ap CDs
&p-
CE
AR
En effet, la longueur / de la tige est une fonction de la
température et de la pression.
R
= f(t.p}
LIB
LL edp;
b
Y
æest le coefficient de dilatation thermique à pression con-
stante et s le coefficient d’élasticité, égal au quotient du poids
SIT
zr agissant sur l'unité de section par l'allongement de l’unité
de longueur : c’est l'inverse du coefficient de compr essibilité
linéaire ; /, est la longueur initiale.
ER
On a donc
Ti al ap = El,
IV
et
UN
TU dax de
Ldpdi ap di
Or, augmentons la traction d’une quantité-finie Ap : le
AL
° AI
N
TE Ap.
0
CE
Le
| m
Aa—
em be
LR
Cu
0
AS
donc lui-même.
BC
AR
CHAPITRE IV, — THERMODYNAMIQUE. 131
L’entropie augmente avec la température :
dQ at.
IBR
. Tr
TT À
_f'dQ_ Ti 1373
S.— So = L. TT = Clog T, =C log 253
YL
Admettons que C reste égal à l’unité ,; nous aurons
D
SIT
S — So, — 1,297.
10
RA
do
dQ = c dT + Ap de — c dT + AR Te
AS
Donc il vient |
| roqQ T "|
UI
— S,— EE — ol + AR loc’ —
=f JT = (ee arte, 0
273
= — 0,028.
Y
II. — CHALEUR.
AR
-132 LIVRE
R
pris sous la pr ession atmosphérique, quelle que soit la tempé-
LIB
rature à laquelle il soit porté.
Y
froidissant ce mètre cube de T, à T,, on lui enlève, sous pres-
sion constante, 7(T,—1,)C calories : nous disons que ce
SIT
calorique est limité.
En effet, nous avons
(18) | P' Ps
ER
=RRT:,
PVo = FRE;
IV
R(Ti—T)0 = (A — 60) Ce
UN
P ___ 10333
AL
RC= ses
20,27 Xx<.0 ,2374 = 83, 6.
TR
AR
de l’état physique des corps ; ce n’est qu’une opinion qu'il est
permis de ne point partager.
Voici comment on peut le concevoir. La chaleur interne se
IBR
compose de deux parties : il y a la chaleur consommée par le
travail interne et la chaleur réellement existante dans le
corps. Cette dernière seule intervient dans la définition du
YL
calorique absolu.
On ne peut donc songer à mesurer le calorique absolu,
_parce que l'évaluation du travail interne devrait être faite
SIT
d’abord, et que cette grandeur nous échappe entièrement.
Mais, pour les gaz parfaits, le travail interne est nul, et le
- calorique absolu est égal à la chäleur spécifique sous volume
constant.
IV ER
17. Démontrer que le produit cr de la chaleur spécifique
-des gas à volume constant par leur poids atomique est égal
UN
C.
A, —————. |
C— c
C—c
En. effet, le rapport est égal, pour tous les gaz, à
L
fo
RA
D,
C—c=#,D,=
01 —;
D
| I
CE
C—c
= c = c CT.
C—c
I/
AS
. 10333 19,25
—_273x1,968 *? ?
BC
c—C— AR —o,1785.
Y
134 : LIVRE II. — CHALEUR.
AR
Sous une autre forme, on aurait aussi
L 10333 0,089
R
CC 3 D —C— D
LIB
19. Les vitesses du son dans l'air et dans l'acide carbo-
. \ 7... C'
nique sont dans le rapport de 0,7386 à 1; en déduire a = y!
Y
pour l’acide carbonique.
SIT
Vair __
. Vo: — 0,7786.
Or ER
V — RE yQ+at).
IV
V? 7 D’.
dotoù, VF 7 D°
| / L'an ————2
=D — 1,41xX0,7786 X 1,529— 1,306.
AL
TR
O0
AS
M) — H+x
P(H+A)=v,(H+
x),
UI
H + x/\Y I
Gr) =
BC
y= log — log(H + x)
log (H + k')— log (H + ky
Y
/
AR
21. Un gaz a un volume v et une température t à la pres-
sion H; on le comprime et sa pression devient (H +) à une
température inconnue (t + æ), son volume étant (V — +»); la
IBR
paroi le ramène à la température t, sous volume constant.
Déduire de cette expérience la valeur de y, par la seule obser--
valion des pressions.
YL
VH _(V—e) (H+2) (V—e)(H +2!)
1+ai— I+a(i+x) 1+aé ’
SIT
__h—h 14 at
HE & ?
p _ h! ER
V_H=rx
C
IV
cs —=/—I+m,
UN
m æ
RA
c k'
1+aoét IH -- 2
et .
NT
et ;
C _A
==
I/
dH = cJ dt.
Y
136 LIVRE II. — CHALEUR.
AR
Faisons l'intégration entre les limites T et T,—= 0, il vient
pp : CTpv_ _ pre.
R
ET
LIB
Or
(30) K — — 2 — 3
= ps,
Y
d’où
SIT
._ . K_3/c 1)
Te 2\e
ct ER
C 2 K
cts
è
IV
à —1et EL
y = 1,666.
(5)5 d
= AT SE ds.y,
dQ ATP
UI
AR
En effet,
ë= f p de = RT log #;
IBR
or #, peut croître indéfiniment : donc aussi le travail &.
YL
26. On fait détendre 1% d'air de 107% à ratn, à la tempé-
SIT
ralture constante de 20°; calculer le travail disponible et
déterminer l'influence de la nature du gaz et de sa tempéra-
ture dans ce phénomène.
1
RA
égale
- I X 10 X 273
1,293
1,2 3 10 — rh °
CE
29 7 7 1+ ώ T
D'autre part,
Po m__ 1 r
I/
AT 278 | 1,293
X 278 T'
AS
AR
La seconde formule donne de même
10 X TI,
1,293 X TT 273
R
Pa __ A
G,, — q ot P2
RT log Pi
LIB
° __1,273X10X273 10333 low’ P2
HE T 2783 X1,293 © Pi
— 10333 X 10 X log’ se — 2379288,
Y
SIT
4
1: Yi
(26) &#— Pifi Le TU RTS (2)
N
TI Pi 771 P1
CE
4 X 1,293x 5 X 273
I/
TT
il vient donc
AS
on — EX 1,298 Y—i
x 5 X 2783 10333 KT Pal Ÿ
6,41XT 1,293 X 273
UI
(2)
_4X5X 10333 | 1 \ 0,29
= om [r-(3) J=isoose
ken
BC
AR
IV. — THERMODYNAMIQUE. 139
IBR
28. On comprime 125 d'acide carbonique dans :le réci-
ptent d’une pompe de Natterer, ayant une capacité de 500€:
YL
combien fondra-t-il de glace dans le vase réfrigérant qui
l'entoure?
SIT
La chaleur dégagée est égale à
P — 197
16,7 2095"oo.
7 80
)
L
G — 6665g2ksm,
CE
P _{[%\?
Po \
BC
Y
31. Le travail que peut produire un gaz, qui se détend
AR
sans perte ni gain de chaleur, est proportionnel à sa tempé-
rature absolue.
R
En effet, .
LIB
(19) dQ = c dT + {de — c 4T + Ap dr,
dQ = cat + TE pdo 0.
Y
SIT
Entre les limites T, et T;, |
| c(Ti— T,)+ c Jp d — 0,
ER
Spd= (Ti
Le
To).
IV
SiT,—=0,
Jp dv =KT..
AL
le tube de
verre, entouré de glace, ne réchauffe pas le gas
pendant la
durée infiniment petite de la détente ?
N
per
= pv,
CE
PS8 __Pifi
TT
IT = DIT,
1
I/
| 171
AS
T , — p )
Ti = 52 absolus = — 2210 C.
UI
AR
loppér moins de travail dans un briquet de métal, bon con-
ducteur de la chaleur, pour réduire une masse d'air au 555
de son volume.
IBR
Dans le verre, la compression est supposée adiabatique.
YL
Dans le métal, on peut admettre que la compression soit
SIT
isothermique : |
égale à
RA
p \Y—1
T (2) — 4630 — 273 — 4887C.
NT
de pres-
3h. Un réservoir contenant de l'hydrogène, à 2%
le gas tombe instan-
sion et à o C., est brusquement ouvert et
est le poids spé-
tanément à la pression de l atmosphère ; quel
I/
détent e?
cifique du gas immédiatement après la
AS
_
UI
BC
RY
142 : LIVRE UM. — CHALEUR.
RA
en le maintenant, par soustraction de calorique, à une tem-
pérature constante égale à 25° : déterminer le nombre de
calories à retirer au gas, et dire si l’on serait arrivé au même
LIB
résultat en comprimant d'abord le gas, sans le refroidir, eten
l’amenant ensuite à la température de 25°.
Dans le premier cas, il fallait soustraire au gaz
Y
’ | p:
SIT
Q — ART log’ a — 683,
0
"1
NT
3
Cette curieuse observation est de M. Ritter. ri
Soit un cylindre, ayant une section égale à l’unité de sur-
face ; en abaissant instantanément un piston P, du niveau
CE
à T..
Supposons que le poids de l'air soit de 1KE,
AS
T
Nous pouvons écrire que l'équiv
. r .
alent
'en chaleur du tra-
vail dépensé est employé à échauffer le gaz
de T, à T..
C(T:—T;) = Apa(vi—6:) = Ap:(h— le),
UI
d’où
…: cRT,
RA
PR CR, ARR
+ AR
LIB
S ITY
ER
NIV
| ch: + AR = AR.
LU
On en déduit
h; c 0,168
xX 425
— TT — = 2 +1 = 3,44.
R AR" 29,27 ’
RA
Donc
| __ hi Us — M1,
Mgr €. T3
NT
les gaz?
égal à 31,964.
5k = 0,004 ; pour l'air humide, R devient alors
Ainsi l’on aurait
BC
pv = 31,964X (+ 250).
RY
144 LIVRE II. —- CHALEUR.
38. Donner l’équation d’une détente d’un gas avec une ad-
dition ou une soustraction quelconque de chaleur, + dQ.
RA
(2 eL19) + 4Q —cdT + Ap do =cdT +ART €.
LIB
Mais
P# __ Pofo
T = To et
PT, p — P T°
Y
ds— Pot e _ 7
Lo \P P
SIT
de _dT dp.
T P 2
ar
+ dQ== caTT-- ART Ee -#) — CaT — ART+
ER d,2.
T
NIV
d
39. Trouver les valeurs de LE dans les détentes isother mi-
ques et adiabatiques.
LU
1° pp—consl,
p de + v dp —0,
ap __P.
RA
dd p?
29 prYŸ— const,
NT
db
dp __,p
Tl%
CE
(x 1 D bis) dQ =— —— dp + A
= +) dy.
AS
(3 et 6) aQ = ce TL Gp +0T
ap?
UI
Or
pe=RT,
BC
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. ‘ 145
Donc
RA
d0=cnd+0R dv.
LIB
# L . ? . , d
k1. Démontrer directement l'égalité l=— AT bp.
aT
@ ”
_ S-$=ab,
dl de dp
ITY
(2) . dQ — caT + dv, :
dQ __,dE +1T.
S
TT
Donc
1 dc _ 1 di.
Tdw TaT T
LU
1= AT_.
NT
dS __CaT
deT dé
UI
RA
_ Fig. 30.
Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
an
RA
RA
l’est aussi et les parallélogrammes ont même surface.
Cette démonstration est de M. Bertrand.
LIB
le. Quelle relation peut-on établir entre la chaleur interne
U ct l’entropie S?
ITY
(15) dQ = eat + AT P de,
: dQ aT dp
dS — TT Cp + Ar d,
S
ds _ c
dT T ER
Mais, d'autre part,
. dau _ :
NIV
dT
Donc L
dS __ 1 dU
T Ta
LU
ractéristique de M. Massieu.
— 1 M
PTX a
CE
dQ _r®8
ds =T æŒTI
TT aï dE
AS
= ST — U.
BC
RA
S— clog';LTs + AR log’. Vo
LIB
De plus,
en faisant encore U, = 0,
T
U=/f cdT=c(T—T),
Y
- 0
SIT
ce qui suppose admise la constance de c.
En dernière analyse, il vient
ER
H— cT log’ Tr— (TT) + ART log+
NIV
Donc
(2) | + ldv — 0,
caT
CE
do
(11)
11 ‘ nf)
AS
(de)
eo (ap)
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 149
Si la variation dp égale ce il vient
RA
__ (dv),
e de
LIB
est emprunté à M. Moutier (t).
ITY
état final déterminé, la variation de la chaleur interne est
indépendante du trajet accompli ou de la forme de la courbe
de transformation. | : -
S
En effet, quand un corps reprend la même température et
ER
le même volume, il reprend la même force élastique; sa cha-
leur interne repasse donc par la même valeur, quel que soit
le trajet parcouru. Cette proposition n’est vraie > que si la
NIV
Fig. 3r.
LU
RA — = —
M
NT BE
CE
œ|-----
0
I/
(*) On pourrait dire encore que les variations de pression produites par
une variation infiniment petite de volume sont dans le rapport des cha-
BC
leurs spécifiques.
RY
150 LIVRE II. — CHALEUR.
La chaleur absorbée dans les deux trajets est égale à la va-
riation de chaleur interne augmentéé de la chaleur con-
RA
sommée par le travail externe. |
Donc
LIB
Quus _ Qaxs = U —_ U'i+ A(GaAMBSE — GANB£).
Mais le cycle AMBNA est fermé.
Donc
Y
Quur — Qixr = A.G AMBNA.
SIT
Il faut donc que
B B
U; — A °
ER
50. Démontrer que la chaleur de combinaison du fer doit
diminuer dans un champ magnétique.
NIV
T>Q.
Cette remarque est de M. Janet : il a démontré ainsi que
la
I/
RA
dans le vide, sans perte ni gain de chaleur : c’est l'expérience
de Joule.
LIB
Or
| dQ = dU +A p dv,
ITY
Mais le travail est nul; donc af pdw=o.
S
De plus, Q;—0o. ER
Donc T,=T,.
L’hyperbole équilatère, qui représente la loi de Mariotte,
est donc la courbe isodynamique des gaz parfaits : ce n’est
NIV
calorique?
QT Po) A f pd,
NT
RA
‘o—c( T, — T,)+ A p! (1 — pe).
De plus,
LIB
Pre RT, Pi = RT:,
et
_: [CG or.
O—ee(é—r)=c(y = _ AR
Y
On déduit de ces équations
SIT
! NA .
Po (vi — Vo)
= — RM) (Te),
R r r"p
ER
= — tr P1— PoVo);
NIV
d’où
Po Pi —1)p6
(y t
Le travail final G est égal à
RA
: r Po— Pi
Po(vi—Di— #0)
p\—
Po Vo 10 _r1
Pi+(—Dp,
NT
, Po = Pv.
Il vient | _
I/
?1 _ Pot(y— nm — I EE
Po Y Pi Pi +] Ÿ
AS
G—P0Pi, Po Pr RTo
: Ÿ 7 Po
UI
M TRE += 16700.
Ps 2 J
BC
4
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. _ 153
La température finale T, est égale à
RA
PisR Pax Fi T,)=
pr ‘ I
= X 1,709 X 288 == 2460.
LIB
En détente adiabatique réversible, nous aurions trouvé,
pour T;, 236° absolus. |:
Enfin
Po Pi RTo — _129»27X 288 — 298983,
ITY
G —=
7 Po 1,41 2
S
84. On applique souvent, dans les calculs relatifs à l'écou-
lement des gaz, la formule approchée ER
se ag R To (2e Be) =sgRn
P: (2); «
NIV
Ps Ÿ Po -
y — P1
a? _y—1 Po Kzæ
sp" -? (2)ti G— —(i—x)*2)
CE
. \Po
si nous posons
I/
EX et Pr
7! Po
AS
Développons :
UI
ua: KE KR)
1 1.2
Kæ _KG—K)
BC
I 1.2
154
RY
LIVRE IH, — CHALEUR,
par suite,
9
mm? I . I |
RA
mi
2 — US — + L),. 0,71
7
+... I+ —— x
2 2
LIB
. La valeur w° est donc trop faible, puisque le dénominateur
est positif et plus grand que 1.
Faisons
ii
Y
Po 2
SIT
“il vient
æ = 0,5,
et
| sp? LD
ER
I
2 1,178
NIV
Y=1
Par application des formules (28) et = T
(2) du pro-
blème 32, nous trouvons
NT
eo
— 4oo",
Ti = 2210 absolus — — 520 (,
CE
M—2gRT, ET
UI
= 67,43RT,.
BC
RA
1 C_ _ ©
LIB
7 C—c AR’
A - Ÿ— IT
TT
ITY
LJe\T TT,
Po To
S
Donc
28
a C
x R(To—
| r
ER
T,)=
C
242Ce To.
NIV
de l'écoulement.
UI
RA
sp?° : Pi
(10, IV) 53 —PoVo— PiV1 + f p dv.
5 ‘o
LIB
Le travail extérieur fpdv à été emprunté à la chaleur in-
terne du gaz, puisque nous supposons la paroi imperméable ;
Y
SIT
: Mais le frottement, qui introduit une force retardatricef,
donne lieu à un travail résistant &/f, à ajouter au termeER
Poo— P1f,; en même temps il donne lieu à une production.
de calorique AG/, à ajouter aussi à U,— U..
NIV
Il vient donc
94
dans !L ‘atmosphère?
CE
p? H+z—-H
(9 , IV ) | D
2g = 6, ?
@? __IHT/d,\r
UI
temps. .
1
RY
CHAPITRE 1V. — TIHERMODYNAMIQUE. 197
RA
va ed VEn[( 1]
LIB
et
fe Vg
ITY
En intégrant par approximation entre les limites des den-
S
sités d, et à, correspondantà 1,5 et 1atm, et donnant à V et
o la valeur proposée, on trouvera pour T environ 0,02.
ER
On a tiré parti de ce résultat pour-la discussion de l’expé-
rience de Clément et Desormes.
NIV
Fig. 32.
RA
NT
CE
I/
AS
RA
avons
1=1
LIB
C
SAT —t).
Y
SIT
Mais cette vitesse s’anéantit contre les parois de la petite
enceinte; la force vive détruite réapparaît sous forme de cha-
leur, et la température du gaz s'élève à la valeur de 0, qu'il
faut déterminer. Nous aurons évidemment ER |
Av?
ct +
cô—
NIV
5 ?
25
car la chaleur interne du fluide qui remplit l’enceinte est
égale à celle de l'air à son passage à travers l'orifice, aug-
LU
d’où enfin
I/
AS
UI
Il vient donc
0. | 1 \ 0,225
rr — 129 — 0,29 (;) >.
BC
RA
est à remarquer qu’elle eût été plus grande si la même opé-
ration avait été effectuée sur l'air. °
LIB
62. Dans l’expérience de l'exercice précédent, quelle a été .
la durée du remplissage ? Le réservoir est d’une capacité illi-
mitée; © est la section de l’ajutage du robinet et V le volume
ITY
de l'enceinte à remplir à p atmosphères : cette enceinte ren-
fermait d’abord du gas à zx aimosphères de pression.
S
Ce problème ne pourrait être résolu si nous appliquions
les formules exactes de l'écoulement des gaz, qui sont fort
ER
compliquées; mais nous arriverons à une solution approchée
par la formule
NIV
2 _(H+z2)—-H
(9, IV) . 2
= —
V dx
RT
I/
dt. — V dx
PORT CRT
Pwcdt=—V dx.
UI
P — TL P — TL
Remplaçons # par sa valeur 25 = 255 —;
BC
1
RY
160 L\VRE JI. — CIALEUR,
_ il vient
—
RA
._ Pe(/26 p TRT AV dr | .
ou
LIB
ai=Y\/. I dx |
TG 2P ÿRT VP — zx
Y
les limites æ—retxz—p:
SIT
ni = P =>
= SVP —e
|
_2V
T en
ER À D
P—T
\
NIV
(30) _ tam
= ui
p;v,aT.
À zéro :
RA
ES
Un = lag = 3
À 100° :
PV SE og 92"
NT
10333 37.
373
me V/$e 1,977 ou= 4367.
CE
u = 485 268 7
273
UI
2
k ZE U ZE 12km,
25
La hauteur de l'atmosphère est plus grande;
BC
mais aussi w
n'est-elle qu’une valeur moyenne.
RY
CHAPITRE
IV. — THERMODYNAMIQUE. 161
RA
IT. — CuanGEMENTS D'ÉTAT; ÉTUDE DES vAPEURS.
LIB
Puissance motrice du feu; äès 1834, Clapeyron indiqua le
moyen d'appliquer le principe de Carnot à l'étude d’un change-
ment. d'état, dans un travail célèbre intitulé : Mémoire sur la
ITY
puissance motrice de la chaleur. La méthode de Clapeyro
n
consistait à considérer exclusivement des cycles infiniment
petits, assimilables à des parallélogrammes: elle a fourni des
S
résultats d’une telle généralité, qu’ils peuvent s'appliquer à
tous les changements d'état. Nous nous bornerons à rappeler ER
les formules auxquelles conduit cette théorie si remar-
quable. . , _
Si nous appelons À la chaleur latente d’un changement
NIV
écrire
NO dù e, dp (cr D Len P
RA
On a de plus
CE
d,
| CH = m et CHE!
AS
il vient
| À dx ,.
(34)/ TT — ++"
UI
== —
devaporisation.
W. | II
162 LIVRE Il. — CHALEUR.
RY
plus spécialement des vapeurs.
Occupons-nous
Les vapeurs sont dites saturées ou. surchauffées, suivant
RA
qu’elles sont ou non en présence du liquide générateur ; dans
le premier cas, la force élastique de la vapeur ne dépend que
de sa température et nullement de son volume; dans le se-
LIB
cond cas, la vapeur a les propriétés d’un gaz permanent. Fai-
sons observer que le passage de l’unà l’autre de ces états si
distincts n’est pas brusque. Ainsi, pour la vapeur d’eau sur-
Y
chauffée, on trouve que la relation pe —RT est bien près
d'être exacte; mais elle ne répond plus à la réalité au voisi-
SIT
nage du point de saturation pour lequel on a
PS = 33,59 (T +127).
ER
Regnault a déterminé pour un grand nombre de liquides
les relations qui lient les pressions aux températures ’: rap-
NIV
- logp—=a+bat+cft, ,
LU
L=a+bi+c+ di.
| L— 606,5
+ o,3054.
AS
Alcool :
Éther : |
L=94+0,45t—
0,5 x 10-34,
BC
RA
Sa vapeur, de o° à £°; ce sont les valeurs q suivan
tes.
Eau : .
g=t+ 0,2 x 10-11 0,3 X 10-66.
LIB
Alcool : |
4 =0,047554t+0,11218 x 10-24? + 0,2206 %X 10543,
ITY
Éther :
4 — 0,529 { + 0,2959 x 107242,
S
La connaissance de L et g conduit à celle de }; en
"A
effet,
L=— qg+} et
ER A=L— 9.
.
Eau :
Alcool :
Éther :
À = 94 — 0,059t— 0,851 X 10-342,
NT
température.
L'application des deux principes de Ja Thermodynamique
aux vapeurs conduit aux très importantes conclusions qui sui-
vent. L’équation (1 bis) devient
I/
dU
AS
. dU — dd dy,
dQ — (a + À ?) dy.
RY
164 LIVRE 1. — CHALEUR.
RA
et remarquant qu'à température constante p est constant,
nous aurons |
LIB
(35) [ G + Ap) dent UY+ Ap(— 0) U+ pu;
Y
U désigne l'accroissement de chaleur interne et « l'accroisse-
SIT
ment de volume dans le phénomène du changement d'état.
Apu est donc la chaleur dépensée pour produire le travail
d'expansion qui accompagne le passage de l’état liquide à
l'état de vapeur; c’est ce que Zeuner appelle chaleur latente
ER
externe, alors que U est la chaleur latente interne.
Enfin l'équation (15) donne
NIV
ep pe,
RA
AZ AT (S — p) = AT: PTE
NT
RA
la vapeur d’éther.
Le fait de la condensation de la vapeur d’eau dans la dé-
tente a été découvert par MM. Clausius et Rankine, par des
LIB
méthodes d'investigation théorique. M. Bertrand montre très
clairement comment ce phénomène se produit.
« La vapeur se dilate dans le cylindre d’une machine à
vapeur. La dilatation est une cause de refroidissement. Le
ITY
refroidissement tend à condenser la vapeur. D'un autre côté,
l'accroissement de volume permet au même poids de vapeur
de resterà l’état de saturationà une température moindre.
S
Deux effets contraires sont donc en présence. Lequel des
ER
deux l’emportera ?..... On avait cru, sur la foi de Wait, à
une compensation parfaite : la vapeur, refroidie par l’expan-
sion, devait saturer, à chaque instant, l’espace occupé par
NIV
connues; mais on sait qu’elle suit à peu près les lois de Ma-
. . A x I
riotte et de Gay-Lussac ; toutefois &, au lieu d’être égal à 373"
UI
à 0,48.
RY
166 LIVRE II. — CHALEUR.
RA
(36) + at)— PrLe (280 + 4) = R (250 + 2);
po=poro(i
LIB
#, est connu; prenons-le égal à 1,651.
Il vient donc, à 100° C.,
__ 10333 x 1,651
Y
; —= 46,60.
250 + 100
SIT
À une température suffisamment élevée, on aurait
s
__ 29,27
ER
7” 0,622 — 47,06.
“
NIV
pe =RT (!).
LU
RA
TABLES DE ZEUNER (extraits).
LIB
é. P: æ. L q. À. Apu. u.
ITY
0....... 4,600! 0,3289/606,500! 0,000/606,500| 31,071/210,66
5....... 6,534] o0,4503[608,025| 5,000/603,025 31,455/150,23
S
10..,.... 9,165] 0,6088|609,550| 10,002/599,548| 31,892/108,51
15....... 12,699! 0,8132|G11,055| 15,005/596,070| 32,318] 50,346
20....... 17,391| 1,0738/612.6o0|
ER 20,010/592,5g90 32,755] 58,720
25....... 23,550! 1,4022|614,125| 25,015|589, 108 33,201! 43,963
30....... 31,548| 1,8115/615,650! 30,026|585,624| 33,656, 33,266
NIV
latente externe.
RY
168 LIVRE [f. —: CITALEUR.
RA
APPLICATIONS.
LIB
65. Calculer n°7 c’est-à-dire le rapport - entre la variation
de température et la variation de pression pour la glace
Jondante, de densité 0,923.
Y
SIT
À
T— A(v! — p) Fe,
33 Le à] 4 1 , .
(35) % — AT (9) L »;3 (0,001 — 0,00108)
ER
= — 0,64 X 1076,
NIV
(35):
I/
U— CT +2 — A pu.
AS
U'— CT.
UI
Donc
(lables.)
= 496 5 299 .
RY
CHAPITRE IV. — TIHERMODYNAMIQUE. 169
Calculer la densité de la vapeur d’eau à 150° C.
RA
u —O 3830 — — #9,
‘pla u+e=o 3849 en mètres ; cubes,
LIB
I .
0 — — —2,6 en kilogrammes.
pe"
ITY
Tables de Zeuner. :
S
68. Calculer la variation d’entropie d’une vapeur de Ts
à Te. ER
| | S = [= = fr + _ AT
p do
= Clog' T + Au TT
LU
S == Clog
IT
T
ÀAu dr?
: ? pv, dP
NT
— CT + Apu.
Il = CTlog'T
CE
el _100°.
RY
170 | LIVRE Il. — CHALEUR.
3
RA
L'augmentation de chaleur interne du liquide est
LIB
0,20 g — 0,20 (100 + 0,500) — 20,10.
Y
0,8 (g+À— Apu)—0,8 (100,500 + 536,500 — 40,205)
SIT
= 596,70.
Soit, en tout,
20,100 + 596,795 — 616,895. ER
72. Donner l'expr ession de l’entropie d’une vapeur humide,
NIV
S'— Clog L.
RA
Y
0
nr __ rÀ
[Adr
Sfr
CE
T2 À
Clogo! T, ET Le
AS
#4
183. Trouver une for mule générale des densités de vapeur
UI
Soit V le volume du
BC
RA
="
=
ÿ
LIB
v=ût, P
ITY
op 2<ÀûT,
AT dp
: Négligeons + :
T° dp.
S
| SAR;; aT'
ER
7h. Trouver une expression générale des forces élastiques -
NIV
. dp
| p RAT
d’où
aT
RA
log Bee f 0 À T°
mn —ÂARTT À (xI
logoœ! Pi
F1 —
1.)
1 .
CE
de mélange.
L’énergic interne U du mélange est connue :
UI
U=q(i—r)+ (+ q— Apu)rT
=q + (À — Apu)r
BC
RA
dÜ = CAT + d(Xr) — d(rApu)
LIB
CAT -+ dir) — Apd(ru) — Aurdp.
Y
D JU cr aT
SIT
(33) dU= CAT + d(àr) — Apd(ru)
— Ir ——- T
| M
dQ = CdaT —+ d(ÀT) — ÀT T°
LU
CaT+ d(Âr) — x at = 0. TC
CE
Clo AT Àm
I/
o!
5 —
lo
+i —
T
— —
D —
O ,3
AS
LÉ
16. Démontre
?
r que, dans la courbe des: tensions
°
des vapeurs,
on doit trouver un point angulaire pour
BC
la température
sér'o. °
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 173.
RA
ment de valeur.
Or, au-dessous de zéro, la vapeur se forme par évaporation
LIB
de glace; au-dessus de zéro, par évaporation d’eau ; dans
ce cas, le phénomène exige 8o“! de moins. Appelons 4Q' la
chaleur à fournir à la glace et dQ celle qu'il faut céder à
l’eau : nous aurons :
ITY
dQ' = dQ + 80
S
Or
dp
dQ —ATL aT
ER
dr.
NIV
ré
11. Un liquide de densité 0,8, et dont la densité de vapeur
saturée à + 50° est 2,1, possède à cette température une force
NT
température de 50°; |
2° La chaleur latente de vaporisation dans les mêmes con-
AS
ditions ;
3° L’accroissement de l’entropie dans les mêmes condi-
tions (1).
UI
BC
(*) Question posée aux examens de Licence, par la laculté des Sciences
de Paris, en novembre 1887.
RY
174 : LIVRE.II. — CHALEUR,
RA
G—pu=p(e"—#)=p —__ -%)
PE —1 71 \2,1X1,293 Soo
Go8
LIB
— 560 X 10333(0,3690 — 0,0012)
Y
SIT
La chaleur latente } — AT w dp.,
dT
1. | 10333
À = 425 X 323 X 0,678 ER
X 21,858 X 760
dp .
Au TT — 2,97 par kilogramme
0,257 X 107? par gramme.
NT
€ C _ °.48 — 1,30
I/
PSC
! 5+ 423. ks7,0 CT
AS
RA
temps sa température de manière à produire sa dissociation.
Une portion dr se décompose ; la chaleur à fournir est
LIB
dp
(15) dQ — AT TT ds = À dr;
ITY
À est la chaleur nécessaire pour dissocier l’unité de poids du
corps : nous aurons donc
drund
= AT (S—S),
S
dU =CaT + 2x — Apdv, | ER
= C(T—T;)+2r—Ap(S'—S).
U—U,
NIV
_ dQ … aT ÀT
-dS — TT — Cr + T°
RA
T ÀT
= o! — °
S — S, = Clog To + T
NT
. . Q — . , .
Prise par le réfrigérant, — O T est le coefficient économique
BC
RA
TT —1 l
(33) . TT =i— 5% 0)
LIB
Ce coefficient ne dépend que de T et £, et il est le même
pour toutes les machines thermiques qui travaillent entre les
mêmes limites de température, quelle que soit la nature du
corps intermédiaire.
Y
SIT
G sl la fraction de calorie qui passe nu foyer au réfrigé-
é
ER
La valeur 1 — £ du coefficient économique est la plus ggrande
qu’il soit possible d'obtenir entre deux sources de tempéra-
NIV
3:
(37 bis ) AG= = Qn= T—+
T5
BC
cette nouvelle expression du second principe est très utile dans la pratique.
RY
CIAPITRE LV: _ THERMODYNAMIQUE. 157
dépensé suivant l’adiabatique de compression, de telle sorte .
RA
que toute la transformation utile de chaleur en énergie s’ef-
fectue suivant l'isothermique supérieure; il en est de même
dans les cycles considérés, puisque les quantités de chaleur
LIB
absorbées et dégagées sur les isodiabatiques sont égales, et
que c’est encore sur les isothermiques que se produit utile-
ment la conversion de la chaleur en travail. Il est dès lors évi-
dent qu’on aura, comme pour le cycle de Carnot,
ITY
, _ _Q—g _ T—-e
PQ TT.
S
On peut prendre arbitrairement ER
une des lignes de transfor-
mation : l’autre est nécessairement déterminée par la condi-
tion imposée. On démontre sans peine que-les deux lignes
NIV
|
On peut encore calculer d'abord le coefficient économique
d’un moteur parcourant le cycle proposé, puis le comparer
au coefficient économique du cycle de Carnot, entre les
RA
RA
ton s’évalue par l'indicateur de Watt et il s'appelle le £rasail
indiqué. Le rapport entre le travail indiqué et le travail réel-
LIB
lement utilisable sur l’arbre moteur constitue le rendement :
pratique de la machine. C’est ce rendement qui frappe le plus
vivement les esprits, parce que sa notion, facilement acces-
sible, semble moins théorique et par là même plus industrielle.
Y
En réalité, le rendement pratique ne dépend que de la con-
SIT
struction plus ou moins parfaite et de l'agencement plus ou
moins ingénieux des organes. Ce rendement n’est pas carac-
téristique d’un type de machines à feu; il dépend des con-
considérée.
ER
ditions particulières de telle ou telle machine spécialement
oo
- Nous avons insisté sur ces considérations qui doivent être
NIV
APPLICATIONS.
82. Étant donné un. cycle quelconque ABCD (fig. 33), re-
AS
par D. |
RY
IV, — THERMODYNAMIQUE.
CHAPITRE . 139
83. Un canon de 100 tonnes lance un projectile de 917%
RA
avec une vilesse de 523" à la seconde, et il exige une charge
Fig. 33.
LIB
S ITY
ER
NIV
12772000
©] =
3 IS) == — = — 0, 16.
(87 Dis) P 76850000
\
NT
RA
T”
Cr
PNT 1 NN?
T—\p/ \r1,367 ) ’
LIB
T'= 340°,7 absolus = 67°, 7 G:
Y
X 0,23771 X 677» è
SIT
g=1,293
et il vient pour p
X 67:79
__ 16,858 —0,23771
ER Les
P— 16,858 7 90%:
NIV
‘ C— c C—c
Q= fra= K ©
CE
C—c
I/
À.
R
AS
RA
qu’il dépose sur la source froide (1).
LIB
Q=— ART log’ ©f
1
ITY
N I
(23) 728 * 29,272 X 878 log'2,718
1 .
| 7 X 29,272 X 373 — 201,5.
S
ER
_ Nous avons, d'autre part, en appelant g la quantité de cha-
leur transportée au réfrigérant,
NIV
d'où
q = 181,8.
LU
(*) Cette question a été posée aux examens de licence par la Faculté des
BC
=m(-f)
RA
d'où -
LIB
av P\
&æ
& TZ
Dl\i— ñ)
TT p .
p TZ
PPL'loglos —p
Y
SIT
'L' est toujours moindre que T : l’abaissement de tempéra-
ture deviendrait énorme, si l’on faisait de la détente. Il y au-
rait avantage à reftoidir énergiquement l'appareil de com-
ER
pression, à réchauffer le cylindre de travail et à ne pas dépasser
at ([e pression.
NIV
Fig. 34.
RA
NT
CE
I/
AS
UI
RA
revient à l’état initial par un réchauffement à volume con-
stant, de t à T. Quel est le rendement de ce cycle?
LIB
Le rendement de ce cycle est égal à celui de Carnot, attendu
que le calorique: est cédé et repris suivant deux isothermes,
aux températures et & et que BC et DA sont deux isodiaba-
ITY
tiques. Nous avons donc
| _T—4
DE
S
C’est le cycle théorique de Stirling.
ER
89. Après avoir chauffé un gas, à pression constante, deT
NIV
Fig. 35..
LU
_—
DT) A (T)
RA
NT
CE
B(&)
I/
Ô v
AS
RA
ti 4
LIB
| ss = O0, ° °
[ 7at [ ad [° f°
Y
— TT — O et —= ,
SIT
. UOVT. r h l T #.,
"d'où : |
h
Li 4
T —— £ °
Il vient donc.
ER .
Te,
NIV
T _. Te Te t
DT DT
Cerendement est manifestement moindre que celui du cycle
LU
90. Dans les moteurs à gas tonnant ( fig. 36) du type pri
CE
., . , . ° ra
mitif Lenoir, le gas était chauffé à volume constant de t àT,sr
Q—=c(T—0),
g—=C(t#"—
25),
UI
RA
en B et p celle en AC :
P_T = L°
LIB
Y—1
d'où
2 (5)
— P TT.
ITY
;-t"! 1 1
re () = G) =
U_fPN T _/P\Y_/T\
S
Fig. 36
ER
pl.
B (T)
NIV
LU
|
RA
Art) | Ce
NT
‘ D
o
CE
Donc
ES
a -
L _ €
I/
AS
RA
Q=c(T—6),
.q=C(t—1),
LIB
__C(T—0)—C(#— 0) .: .d—E
PT c(T —0) RE er
Y
Fig. 37.
P
SIT
ER
NIV
LU
C4")
©
U
RA
- 0 ()" T P
= —=|- | et = = —:
de plus,
P 0 7?
CE
. Y—1
L! _f{P Y
T (£) .
Nous
3
en déduirons
I/
UE ÊT
AS
d'où
UI
su
5j ©
ITS
SI
Il
BC
RY
CHAPITRE 1V. — THERMODYNAMIQUE. 187
RA
puis, opérons une détente adiabatique prolongée, qui amène
l’air à occuper un volume V très considérable, compara-
LIB
livement au volume initial y ; fermons enfin le cycle par
une compression suivant l’isotherme CA. Dans l'opération, le
\
Fig. 38.
ITY
B (T)
S
ER
NIV
LU
Atm
RA
Vide
o . v
NT
+ n
v
qg—=ARtlo
— g"o! —=;
AS
V
ARtlog'—eo
UI
PTT c(T—-0
Mais
TE V\Y-!
BC
(5).
188 LIVRE II. — CHALEUR.
RY
d'où.
RA
etenfin
LIB
| r Y—1
ARtlog’ (5)
\ P—I— C(T —4) |
Y
SIT
93. On pourrait réaliser le cycle suivant : 1° vaporiser 155
d'eau à une température T et le faire travailler à pleine
pression de À en B (fig. 39); 2° opérer une détente adiaba-
ER
NIV
LU
RA
NT
Cr)
CE
o
o
machine fictive?
,. +
” 's
AS
| Q — àr.
La chaleur interne de la vapeur, après déten
te adi abatique,
UI
2
RY
CHAPITRE IV. — THERMODYNAMIQUE. 189
si nous appelons x la fraction de vapeur qui est restée à cet
RA
état, après la condensation partielle produite par la détente.
Dans la troisième période la vapeur se condense encore,
au contact du réfrigérant, à la température £; admettons qu’il
LIB
en reste une fraction x. La chaleur interne devient, à la fin
de la compression,
,
U, = f CaT + (A, — Apu) Ti.
ITY
0
S
c'est Apu (r — ñ) calories.
Le réfrigérant a donc reçu ER
q=U—U;-+Apu(r — 7m).
NIV
…. Ar—U+U,—Apu(r—m) _r—h(r—m)
LU
P ÀT AT
Or
LT —m) _ ÀT
RA
£ TT
et
NT
l
(Tr — 7) = 7
d’où |
CE
ê ‘
LIT Te
PET
I/
ment gé-
C'est le rendement théorique maximum; le rende
à l’unité .
nérique d’une telle machine serait donc égal
AS
AR
terne Ü.
R
LIB
‘ U=t+h — AP: Li,
Y
G—J[T—-E6+(2—h)]—(pu—pimtw),
SIT
2 « [T—e+ 2) TT (P3—mr 5)
fr de = pv — | vdp
I/
_
pe e LU
Pat
AS
= ps
= D —
(fa , —dt‘
AP
AT Y + oo):
dp N
UI
U—= D — 6p,.
IV. — THERMODYNAMIQUE. 101
CHAPITRE
Y
11 vient donc une expression de la quantité de chaleur mise
AR
en œuvre; elle est égale à
an ap dp y
fan ur)
IBR
pra ape (fear
YL
Entre les limites T et #, entre lesquelles évolue Le cycle,
: |
nous aurons donc i
SIT
= . dT
Po Po) sf k T + Ÿÿ; (Pi Po)-
—— (Pi Pi
: ‘ ‘ T ‘ ‘
L'intéer aT | ER car
. nous connaissons
intégrale | À F peut se calculer,
la fonction À f(T).
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
L UN
IV ER
SIT
Y LIB
R AR
Y
Y
CHAPITRE J. — ÉLECTROSTATIQUE. 193
AR
IBR
LIVRE IL.
YL
ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
SIT
CHAPITRE L. ER
ÉLECTROSTATIQUE OU ÉLECTRICITÉ EN ÉQUILIBRE.
NIV
.
tité mesurable et connue d'électricité de masse 72. L'unité de
quantité ou de masse est celle qui, agissant sur une quantité
égale, placée à 1°" de distance, excrce sur elle une force
I/
de
Les phénomènes électriques présentent un caractère
dualité qui nous oblige de distinguer des quantités positives
d'électricité vitrée et négatives d'électricité résincuse. L’ad-
UI
72 Ci
dition de deux charges égales et de signe contraire, +
— m, produit un état de non-électrisation représenté par zéro.
BC
AR
e
tés égales et opposées de grandeur indéfinie : cette dernièr
hypothèse, absolument invraisemblable, s'impose néanmo ins
nous
à nous, comme déduction légitime des précédentes, mais
R
ne nous laisserons pas arrêter par cette difficult é, car nous
LIB
verrons bientôt que les théories modernes de l'électr icité sont.
indépendantes des opinions que l’on peut avoir sur la nature
de l'électricité.
Pour nous, l'électricité est une grandeur, de nature incon-
Y
nue, mais mesurable et dont l’action est connue : cela suffit
SIT
l’ob-
pour édifier une théorie, qui est basée uniquement sur
servation et l'expérience, et n’emprunte rien aux suppositions
plus ou moins heureuses par lesquelles on a cherché à péné-
ER que
trer le mystère de la nature de l'électricité. Il est vrai
nous conservons l’ancienne terminologie; bien que nous
soyons assurés que l'électricité ne soit pas une substance, mais
IV
de l'électricité en équilibre. :
Cette théorie, que Sir William Thomson et Clerk Maxwell
:
ont transformée, est entièrement basée sur la loi de Coulomb
CE
__ mm
(1) | J= 5:
TE
AR
trisé s'appelle un champ électrique : on donne le nom de ligne
de force aux lignes tangentes à la direction des force
‘dus :
IBR
champ. Les lignes de force peuvent être courbes (1).
Pour déplacer une masse électrique dans un champ, on
peut avoir à lulter contre les forces électriques, et il en ré-
sulte un travail; le travail nécessaire pour transporter l’unité
YL
de masse d’un point en un autre mesure la différence de po-
tentiel de ces deux points. Le potentiel est une certaine fonc-
tion des coordonnées. .
SIT
La valeur numérique V du potentiel en un point est expri-
mée par le nombre d’ergs nécessaires pour porter l'unité de
masse positive depuis ce point jusqu’à l'infini, ou jusqu’à tout
ER
autre point dont le potentiel soit, comme à l'infini, égal à
Zéro.
On démontre encore que le potentiel V est égal à la somme
NIV
- | m
(2) re V — — «
F
v= f ff Edrdyas,
CE
AR
de niveau en topographie, et les lignes de force, qui leur sont
toujours normales, représentent les lignes de plus grande
R
pente.
Une masse positive d'éélectricité, abandonnée à elle-même,
LIB
marche vers les points où le potentiel est le plus faible, en
suivant les lignes de force; c’est ainsi que l’eau coule le long
des pentes. Mais une masse négative se dirige au contraire
Y
vers les hauts potentiels. ‘
Le travail correspondant au déplacement d'une masse
SIT
d'un potentiel V, au potentiel V, est m(V;— V,) au signe .
près : la différence V,— V, est l’origine de la force électro-
motrice. - ER
La. for ce électrique en un point est égale et de signe con-
traire à la dérivée du potentiel par rapport à la normale à la
surface équipotentielle du point:
IV
dv.
(2 bis) FF
UN
PTE
av
RA
X =—
E,=
dx
et
NT
| F2. 2 2 —
dV
2 =(S
ce dV\:= adV\?
— |.
F—X2+ V?+7 ) +(9) +(S)
CE
topographie.
Dans une sphère, le potentiel est celui du centre :
UI
v — M
R
BC
AR
Une distribution s'étendant à toute la masse d’un corps
n’est possible que pour un corps non conducteur.
On déduit sans peine d’une expérience célèbre de Faraday
IBR
que l’on peut toujours remplacer une masse non conductrice,
électrisée d’une manière quelconque, par une distribution
fictive sur sa surface extérieure, correspondant à une même
YL
charge totale.
- Considérons les lignes de force menées par le contour d’un
élément dS, pris sur une surface de niveau; ce canal ortho-
gonal constitue un {ube de force. Soit F, la force électrique
SIT
normale à l’élément 4S; le produit F,48 s’appelle le flux de
force.
Gauss à démontré (: ) que le flux total de force qui sorti
ER
d’une surface fermée, tracée d’une manière quelconque dans
un champ électrique, est égal à la quantité M d'électricité,
NIV
ŒV
— + +
ŒV. dV
—=AV—=—- UT
(4) dx? dy? ds : p
CE
par 4T.
de ce point, multipliée
dv
UI
AR
d’où . :
| …: 1 dV
(6) PR an
R
Quand le potentiel est connu, on connaît donc aussi la den-
LIB
sité électrique en un point déterminé.
On déduit encore de ce qui précède que la pression élec-
trostatique p, rapportée à l’unité de surface, est égale à
Y
I
SIT
(7) Sx F'= 270.2
__M
(9) C= y.
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 199
AR
lorsque le condenseur existe ou non; elle est donc égale au
rapport des capacités du collecteur dans les deux cas.
IBR
. __M'_C
(10) . ==
+
YL
On pourrait dire encore qu’elle est égale au ra
Ï D P ort des po-
jientiels que donne une même charge au collecteur, lorsqu'il
est Soustrait ou exposé à l'influence du condenseur.
SIT
La capacité d’un condensateur est le rapport entre la charge
du collecteur et la différence de potentiel V,—V, des arma-
tures du collecteur et du condenseur :
ER
M
eo EVE
NIV
R PR, R $
LU
Fig. 4o.
NT
CE
I/
‘ ., À
AS
longueur est ’
(13) =— 5%R 1
BC
2log' R
Y
200 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
$
R
La capacité d’une baticrie formée de x condensateurs,
LIB
ayant chacun une capacité 7, cst égale à 27; celle d’une cas-
cade, composée du même nombre de condensateurs, serait n°
L’attraction qui s'exerce entre un plateau indéfini et une
Y
plaque parallèle d’étendue $, entourée d’un anneau de garde,
SIT
. à une distance e, les potentiels étant V, et V, (/£g. 41}, est
égale à
S /V,— V,\° ER
(4)
(14 pe— {|
P= ( : ) "|.
IV
Fig.41
_-S ..
UN
ï V
£
ï VB
L
.
RA
AR
m' placé en A’ peut remplacer »* en A pour tous les points
extérieurs : on a d’ailleurs
IBR
(15 bis) nm'=m R.
| d
Une sphère non isolée prendrait une charge 7z_#' sous l’in-
YL
fluence du point A. °
Un système quelconque de corps électrisés possède une
énergie disponible qu’on peut évaluer, soit par le travail dé-
SIT
Fig. 42.
ER
NIV
_— _—
LU
RA
lave.
2
(15) w—JQo=!M 2 ny 2
AS
2 Ÿ 2 It
AR
des différents conducteurs, l'énergie s’accroit d’une quantité
égale au travail des forces électriques ; d’où ce théorème :
R
Le travail accompli par les forces électriques, Lors du dé-
placement d’un système de conducteurs à potentiels constants,
LIB
est égal à l’accroissement d'énergie du système.
Y
Unités électrostatiques C.G.S.
SIT
L'unité de quantité est celle qui repousse une quantité
égale, distante de n avec la force d’une dyne :
m° ER 3 1
f = 3? m=rf? = L?} CT-:.
1 1
. V=T=LÈMT.
H—ÉLEMNT-.mn
I/
3 1
L? M? T—,
UI
pet FM T-.
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. 203
AR
La capacité d'un condensateur est le quotient de sa charge
par la différence de potentiel de ses armatures;
IBR
mn .
C— Y — L.
YL
de rayon. |
Le pouvoir inducteur spécifique d’une substance isolante
est le rapport de la capacité d’un condensateur, dont cette
SIT
substance constitue le diélectrique, à celle d’un condensateur
identique, dont l'air formerait le diélectrique. Sa dimension
est zéro : c’est un nombre. ER
L'intensité du courant est la quantité d'électricité qui passe
dans l’unité de temps : :
NIV
1% L INT.
L'unité de courant transporte l'unité de quantité par
LU
seconde.
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
RA
AR
Distances explosives (Thomson).
Différenco Distance
R
‘ de potonticl. du conducteur.
cm
LIB
2,30......................... 0,0086
3,26......................... 0,0127
4,26..................,...,.. 0,0190
G,18......... ............... 0,0408
Y
8,19..................,.,.... 0,0584
12,20... … 0,0904
SIT
13,99. ..............,...,.... 0,1056
17,36......................... " 0,1325
ER
Forces électromotrices électrostatiques.
Élément Daniell....... esse ... 0,00374
IV
Élément Latimer Clark. ...... ... 0,00/90
Cuivre-zinc......... . _0,00253
UN
à Fer-plomb........... 0,00145
Contact Platine-zinc ......... + _0,00331
Laiton-étain .......... 0,00126
L
RA
APPLICATIONS.
Flcos< = CT.
BC
(*) Ce couple a été calculé, Livre 1, Ch. III, problème 4%, page 41.
Y
CHAPITRE IL — ÉLECTROSTATIQUE. 203
AR
Elle conduit à la valeur o de la force à l’unité de distance;
œ
IBR
olcos —
—= 2
CT,
&BsinT 2
YL
FT
CET sin = lang = 64,58 dynes.
PT 7
SIT
Or nous avons
m =, |
d’où ER
m—=S,03
et | ‘
Ÿ — — — 16,06.
NIV
T
l’angle (6 — x) par 3G0 — 80°
, + 27% —
Y
206 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Il vient donc |
| oji 180
| L'(B—-x)=
B—t)=
2/1
àKG— —
R
d'où
LIB
(a) a — Br? + 3,519
— 0.
Y
maximum de l'attraction soit moindre que la valeur constante
SIT
de la force de réaction du fil. Egalons à zéro la dérivée du
premier membre de l'équation (æ) par rapport à æ : il vient
2æ(B—x)—x
—o, ER
À
__ 26
| 3
IV
“60e (EJE=L(E)
UN
3 27 .
B> % X 3,519 23,56,
NT
za eat;
I/
x — 3x" + 0,519
— 0.
(*) Cette méthode est connue; nous appliquons la solution, telle qu'elle
BC
AR
- Cette équation a deux racines positives et une racine néga-
tive, les trois étant réelles et inégales, car nous avons
IBR
— 4x3 +oz x 0,519 <o.
Nous calculerons un arc © auxiliaire par la formule.
YL
— 0,19
CY
2
COS o — = — 0,209;
sols
SIT
© == (1809— 54° 59! 21”) — 10500’ 39”,
i= 350 0! 13".
ER
Les racines de l'équation (æ') sont
NIV
avons donc
. ’ æ = I; 64,
d'où
CE
zæ = — 2°38" 24".
2,64 , ‘
3 518,
(8 — æ) =
AS
3 »519,
2
BC
Jy=(B—-z)=3— x.
Y
208 LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Les positions d'équilibre correspondent aux points d’inter-
section de ces deux lignes : la première AB (/ig. 43) est une
hyperbole ayant pour asymptotes l’axe des æ et la partie
R
positive de l’axe des y; la seconde CD est une droite inclinée à
LIB
45° sur les axes. Le point M est la solution cherchée ; M' cor-
Fig. 43.
Y
Y
À
SIT
ER
À.
IV
M
0 N ————— __ _ _B
UN
æ
_ | NN
L ne. 2,6% _
L
Temps. | Angles.
_., . h £ m 68 5 !
Ch argo négative
égative....... . 4 12.95
roal 34 39"
UI
“ie 1. 7 Gr 12
Charge positiv ° ss 2.05 35 33
BC
AR
Les torsions sont égales aux angles d'écart z. Nous avons
d’abord
©
IBR
. © œ
o — 4Cla sin - tang-,
° 2 2
puis
: : !
. ._ © œ !
pe M — Cia! sin— tang— ;
YL
d’où
. « a
a’sin — tang—
SIT
— Lt * 2 2
€ = ——— —
— ———
. & ©
æ Sin — tang—.
2 ?2
ER !
=
DIRIDVIR
. . &
æ sin = tang
NIV
Électricité — :
H =0,02033 ;
RA
Électricité + :
= 0,02139.
NT
quelle est la charge qui produira une déviation de 30° fig. 44)?
6]
® COS —
I/
—p Sin6,
4 lsin* 5
AS
0
o—=S8Splsin
— 5
2 ein3—_.
UI
AR
Or la force, exercéeà l’unité de distance, est précisément
égale au carré de la charge : donc 77= 102 unités C.G.S
R
Fig. 44.
Y LIB
SIT
ER
Il est intéressant de noter que dans le cas de l'équilibre la
tension du fil est
IV
©—; = . o 0
. p COS
0 + p COS0 + 2p sin? —
UN
4 E sin — °
2la
= p(coS0+
1 — cos0) —p;
L
:?
- V— 13,30.
AS
AR
une pile aux potentiels constants + V, et — Viégaux à + 0,9 et
© — 0,5 unités de potentiel électrostatique: On demande quel
poids il faudra placer dans le plateau A', à 15% du centre O,
IBR
Fig. 45.
@=
YL
. 8
SIT
A … A _ A’
Le ER=
:
NIV
l ]
LU
RA
nn
. . A: |__| "D
NT
CE
(V+V,}.
(14) SE: >
UI
AR
L'action résultante f par unité de. surface est dès lors
connue :
_ V'+V?
R
&rD?.
LIB
. Soient
a la longueur du disque;
b sa largeur;
Y
l sa distance au centre (fig. 46).
SIT
L'action exercée sur la tranche dx, située à la distance æ
de l’axe, estfb dx et le moment est égal à fbæx dx; intégrons
Fig. 46.
ER
dx ar
DT n
IV
E
1: t
ri
’: 11 0
UN
| 4 is L î
}
D: tt
Rennes eee » i
1 L |
Len tn À
Mn #
L
RA
[ea = [dr _ =
CE
— fba (+ 2)
= fabL = fSL.
I/
SL DE
V?+V2 = JDN:
UI
AR
Tout calcul fait, nous trouvons
|
+ 75 0,25
16 X 12 X ( 100 ) II, 346 dynes = 1106, 07.
IBR
=
15 X 4 X 3
YL
7. Quelle est l’action d’un conducteur plan de grandes di-
mensions, chargé uniformément, sur une masse m, placée à
une distance D de sa sur face, située sur la normale élevée par
SIT
le centre d’une ouverture circulaire de rayon R per cée dans le
conducteur (fig. 47).
Fig. 47. ER
NIV
/ >
o
À
Le g
à
| WW
LU
RA
égale à
2m dr p , Tr dr D
MG pi cosÿ— mo
= FD EDS VD
Tr
CE
D
.=moe2trdr 3
‘ (r?+- D°?)°
I/
‘d I
= mo2r D — |
AS
| (r?+ D?)°
| D
=—ns2r 5
BC
(R?+ D?)
— mo2rD 1
(R2+ D}
Y
214 | LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
L'action
A du conducteur eût été égale
DÜ à —mo2r s’il n'avait
pas été percé de l'ouverture de rayon R; l’action du disque
de rayon Rest, d'autre part, égale à
R
I I
LIB
mo2rD RE |
(R?+ D)?
4
Y
8. Weber ayant chargé une batterie à un potentiel connu,
on opérait la décharge à travers un galvanomètre et un élec-
SIT
trodynamomètre, par l'intermédiaire d’une corde de chanvre
mouillée. Les déviations « du galvanomètre et «! de l’électro-
dynamoniètre étaient ER
79°,9 et. 65°,6 pour une longueur de corde égale à 2",
76°,6 et 153°,0 »
IV
» 1,
829,3 et 293°,8 » » 0", 5.
UN
A = KT.
Pour {= 2.......
NT
KT = 97,4
l=r............ KT = 38,3
l=0,5......... . KT = 93
CE
NS
Soit me la charge du plateau; on peut admettre que celle du
Y
”
CHAPITRE J. — ÉLECTROSTATIQUE. 219.
AR
". . SM so . cn
disque sera égale à 7; aprés le premier contact; au deuxième
contact, la quantité totale répartie sur l'ensemble des deux
IBR
conducteurs est égale à |
mnt 1
Mm+ — —=m (it ;
YL
| 2 \ 2
Ln(-"f “®'E
et le disque garde
SIT
il gardera au troisième contact ER DB
"1. f1\? 1 \?
ml-+(-)+{- ;
2 2 _\2
NIV
et au dixième contact
LU
mi-+{-)+{-) ++
2 ‘\2 2 -\2
0,5 —0,001024
RA
I 0,9
0.408056 Done
NT
Un
notre calcul n’a, il est vrai, pas tenu compte de la déperdi-
tion. , L |
I/
ues
faces À et B conductrices, planes et parallèles, mainten
aux potentiels V, et V, et écartées d’une distance D.
UI
AR
de Laplace donne, pour un plan distant de : du
plan À,
. dV .
R
LIB
intégrant entre les limites V, et V,, il vient
V=Vi
(Vi +
Vi)
Y
Pour tous les points compris entre A et B, la force
SIT
est nor-
male aux plans:
Vi Ve
= 5 ER
Sur les conducteurs, l'électricité a une densité superfi-
cielle cieton facile à calculer:
IV
Vi—V Vi V,
UN
BR O1 —= F — D 2, TA D
Eron=—F—
V,—
— y
V,—V
— Cp —= D
L
RA
grand axe?
On admettra que la couche d'électricité est compr
ise entre
deux surfaces ellipsoïdales,. concentriques et
CE
homothétiques.
Soient a, bet cles longueurs des trois
demi-axes et 1-+ le
rapport de similitude des deux surfac
es; nous savons que
l'épaisseur en un point est proportionnelle
àà la distance res-
I/
AR
d’où
= M
” 4nabc P .
IBR
A l'extrémité du grand axe,
YL
a M — 725 —0,66.
PR ST Groc 37,7
SIT
En tout autre point, on aurail
KE]
x? 2 ZE ‘
(rire) a* ER |
12. Un plateau circulaire de 10°" de diamètre reçoit une
NIV
PTT 1e TT 24 PTT _e
NT
a b* J: c* a
et
CE
eu . n I
lim Z — ————< :
a
te
À
Posons b —c:
I/
= M 2
1.
7 4rb° 2
AS
ir
UI
AR
Les lignes d’égale densité sont des cercles concentriques;
la densité est la moindre au centre, elle devient infinie
sur
les bords. Coulomb, Biot et Thomson ont vérifié l’exact
itude
R
de ces résultats de la théorie.
LIB
13. Deux points électrisés sont à une distance D 19 ;
l’un À a une charge +5; l’autre B, une charge —1
Y
SIT
IV ER
UN
V—o=— — — TT?
T 7
. m r -
mon
AS
sphère; en
rapport à cette
effet, nous avons :
AR
Donc
R?=— AO.OB.
IBR
Nous avons par suite aussi
y| É= Gp’
A0
YL
. K?—1 AO—OB . D
Tr — 0 —0B
SIT
Par conséquent,
AO — K20B,
OB ZE >
ER
_K2
DS TE
NIV
K°
R?=—D
2 _— 2
5)
7
_e 98 ——
LU
Re 27 — 9,76.
24
RA
À ct B,
Le champ électrique, produit par les deux points
AB: il n’y a licu de s’occu-
est de révolution autour de l'axe
per que des méridiennes des surface s de niveau.
Leur équation cest, d’une manière générale,
I/
AS
!
m mn :
a + © — consl.,
Va?+y? V(z + D} + ÿ*
UI
n r—0o=I1-=2—=8—....
BC
|
220 LIVRE IN, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,
Y
La ligne au potentiel zéro est un cercle dont le rayon
AR
peut être calculé, car nous avons
gs _ 4
R
R?= 6,2 GTR —
OI
OO
©
LIB
R — gen, I.
Y
de joindre par un trait continu les intersections des cercles
de niveau des points À et B dont les potentiels ont une somme
SIT
égale à — 2, —1, 0, +1, +2, ... : on peut suivre les con-
structions sur la fg. 49. |
En certaines régions, le nombre des points a été doublé,ER
par intercalation de lignes intermédiaires dans le système.
IV
ar(i— cos0)=
NT
ÊF = 3 hr le ...—=4T,
- m In
2 f
I1— COSO — — — LE — 6 —,.
CE
‘ nt mn m
…
T
NT
e" 1.
CHAPITRE
{
+ 2 Le nu
Pins, LU TT
= ns
Pt
I.
eme nd
RA
_ ! .
…
,
!
7
—
. 4
1
LU
1
me +i
!
1
LN
kLR
+
Len
L.
mme
NIV
er Te
Ts
ER
ES er
-
Us se
.. +" os mntPL
nr
L
ÉLECTROSTATIQUE.
SIT
7 _
mm _—
YL
IBR
AR
22
Y
2922 LIVRE HIT, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
des notations soit toujours constante ct égale à 2, 3,4,5,6,....
L’équation de ces lignes est facile à déterminer : l’intersec-
AR
‘tion de deux lignes numérotées x et n! donne un point de la
ligne de force d’ordre N, et nous avons
R
N=n<+un!,
LIB
2
1— COS0— »n —,
m
2
I— COS0— n' —)
Y
mn
SIT
MmCOS0 + m'cos0 = m+m'—N;
d’où
mx 4 m(x+D)
——© © = mn + m'— N.
Vai+p Viz+D}
ER
Ces lignes sont évidemment des trajectoires orthogonales des
IV
lignes équipotentielles.
UN
V — Votax,
I/
RY
FN 7 | es
Fa TR
’
RA
Y LIB
f-
F { TN
Len = à
SIT
, e De
au +- LÉ e Er Er LL
nee ;
+ LE RESTE
VOS RLS LT Le
ZT-ememmmmmmmmpees m——
ER
WW
f! EE
A =
1
SSR
NIV
Fig. 5o.
LU
RA
m= +1
NT
CE
I/
AS
UI
BC
224 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
Les nouvelles surfaces équipotentielles ont chacune un
AR
plan asymptotique, parallèle au plateau : elles sont à une
nappe et présentent une dépression dans l’axe du point.
L'une d'elles offre un point conique et une nappe qui
R
entoure le point. Étudions ces courbes. Prenons pour axe
des x la direction des forces, pour axe des y une perpendi-
LIB
culaire quelconque à l’axe du champ (qui est de révolution)
ct plaçons l’origine des coordonnées au point électrisé. La
présence du point augmentele potentiel d’un point quel-
Y
. m . rue
conque æzy de la quantité == Ct le potentiel définitif
SIT
. + ÿ*
devient
nr nt
V = V + Vi +az + ——_——
Vai+ y ER Va?+y
Les surfaces de niveau ont donc pour asymptotes less plans
V=Vi+ax.
IV
dx —— 0, dy — 0;
TR
a ma my
7 7 = O TR;
Va+r) TO (Var+r}
Z O,
N
=0
ŸJy —0; x —— mea
Dans notre épure,
I/
s . I]
X—
— = 92,
,
AS
Donc
cire
2
UI
os
SEX,
RA #
uen
f
ne
LIB Y
SIT
ÉLECTROSTATIQUE.
ER
NIV
LU
RA
I.
mcm —mmmmmmmm mm
\
CHAPITRE
ex
\
4
eee
\
\
_ _
_
nee ee
_ TT
NT
\ CE
I/
AS
W.
ES22 SLL 50 UI
BC
226 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
des lignes de force, qui en sont les trajectoires orthogonales.
AR
L’équation des premières est |
Vi Vo
Var
R
LIB
La condition dV— o nous donne une équation différentielle
des lignes de niveau; on en déduit l'équation différentielle
des lignes de force en changeant dx en dy et dy en dz :
Y
m
0 — à dy — ;(ædy —7 dx),
SIT
(Vz+ 72)
T
On intègre en prenant pour variables y et « — 7°
ER
O—= «7 r d D + pe
— 4
IV
UN
RY
On peut toujours remplacer une surface de niveau V= K
par une surface conductrice de même forme maintenue au
RA
même potentiel, et réciproquement, ce qui ramène le cas
d’une sphère conductrice à celui d’un point, étudié ci-dessus.
D'autre part, si l’on donne x points électrisés disposés en
LIB
ligne droite, on fait d’abord le diagramme de deux points voi-
‘sins et l’on réduit successivement à 72 —1, n—2, ... le
nombre de diagrammes distincts : 2 — 1 opérations fournis-
sent donc le diagramme du système. C’est ainsi qu’a été ob- .
Y
tenue l’épure de la jig. 52. On peut effectuer ces tracés sur
SIT
une même feuille de papier ou bien se servir ‘de feuilles de
papier à calquer qu’on superpose pour déterminer les inter-
sections des lignes par transparence.
défini non isolé (fig. 53), plaçons une masse chargée de m—2
unités d'électricité positive : quelle est la densité au point B?
CE
2m
F — - c0S0 = 21) 2— = + 4e.
AP° AP
UI
Y
RAR
Y LIB
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
RY
CHAPITRE I, — ÉLECTROSTATIQUE. ‘ 229
RA
ÇG=— —e
ar J)?
LIB
tentiel zéro et les potentiels gardent leurs mêmes valeurs en
Fig. 53.
Y
SIT
-
e ee
.…
ER
NIV
res Zrre
» d'—R m
U5) OT ER
UI
R 72
230 LIVRE HI: — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
La sphère est au potentiel zéro.
AR
Pour obtenir l’état électrique que prendrait le conducteur,
s’il avait été primitivement isolé et à l’état neutre, il suffit
R
d'appliquer à sa surface une couche uniforme de quantité
égale, mais de signe contraire, à la charge développée sur la
LIB
\ . on , . R
sphère par l'influence du point. Cette charge est égale à 72 ñ
(15 bis). La charge totale du conducteur est dès lors nulle et
Y
lc potentiel au centre de la sphère ne dépendra que de la
masse agissante extérieure. Nous aurons, en effet,
SIT
V — 7 d _m
ER
TOR da
La densité c’ de cette couche ainsi répartie sera .
IV
m —
UN
j d m
ARR 4rhd
La densité totale en un point sera donc
AL
m d—R? m
C+o =
ErRd 4rR 7»
TR
0m fr d—R?\
TT &rR\d rs ‘
N
d(d—R)— rt,
d'où .
I/
r = 96,34.
AS
= x? + R—(d— r}
2 2
BC
+ dE R = 310,5,
: F— 2d
CHAPITRE [. — ÉLECTROSTATIQUE. 231
RY
On pourrait constater encore que ce petit cercle est l'inter-
. à . nt
section de la sphère par la surface de niveau V — <'
RA
Faisons observer toutefois que la position du cercle est in-
dépendante de la grandeur m; elle varie avec d ct R. Si le
LIB
point reculait à l’infini, le petit cercle deviendrait un grand
cercle de la sphère.
Y
90. On charge une sphère conductrice isolée au potentielV;
SIT
son rayon est R. Calculer la force répulsive f qui s'exerce
entre les deux hémisphères. ‘
#
ds, étant la projection
des composantes p, donne f, et nous avons
f—= ororkR
= 27°0°kR?.
NT
Mais |
4rRoe
Ro
= V;
CE
R Î
—pes
donc
V?
F= T7"
I/
lui donne
tiels en valeur absolue; un dispositif très ingénieux
la valeur de f. ,
UI
Y
76% de mercure à Paris, soit de 1 ,o14 mégadyne par centi-
AR
mètre carré. On l’électrise au potentiel 10 : de combien
augmentera le volume du ballon et quelle sera sa perte de
poids, ?
R
LIB
La pression électrostatique se retranche de la pression
atmosphérique : la pression ambiante diminue donc et le vo-
lume du ballon augmente nécessairement. Calculons d’abord
la pression électrostatique p.
Y
:. Un ballon sphérique de rotit mesure 13,35 de rayon et
SIT
555,7 de surface. _
Pour l’élever au potentiel 10, il faut 133,5 unités : la den-
sité superficielle & est pour lors
ER
C—= == 0,24 unitéés :
198,5. —0,2
555,7 ? 5?
IV
mais |
Le volume devient
TR
L 1014000 7
10. * 1013999,636 — 19 , 00000035.
N
RY
D—100%: la demi-longueur de l'aiguille [= 5°"; son mo-
fin, dont
ment d'inertie I est égal à 12,3. Un fil d'argent très
RA
ent dans l'eau d’un vase conduc teur
l'extrémité pend librem
Fig. 54.
Y LIB
SIT
ER
NIV
la Terre
posé sur le sol, met l'aiguille en communication avec
torsion du fil de
sans paralyser ses mouvements : le couple de
lations effec-
cocon est négligeable. Calculer le nombre d’oscil
:
LU
par seconde.
tuées par l'aiguille
de
Soit M la charge de la sphère et — 7 celle de la balle
RA
M m
07 7?
CE
m== y D’:
I/
V.
Au centre de la sphère, le potentiel est
AS
°
nt)
vi
TR DR D? /? °
| mn
UI
a VE
BC
234 LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.
Y
La force qui s'exerce entre les deux centres cst
AR
Mm 7 LL r VR \°
SR
R
D:
LIB
__VR?7r I
”
D° Ï —
‘Rr\: D: .
Y
SIT
n° — F7 _ d V'R?7r ] …: 83
{rt
(1-2)
1x? D: Rs 7 90929;
7 — 0,29.
ER
L'aiguille fait environ + d’oscillation par seconde.
Nous avons admis que la force F était appliquée exactement
IV
On demande : :
1° Quelle sera sa capacité électrostatique;
2° Quelles seront Les densités électriques o aux trois points
I/
points (1)?
|
Dans ce système, formé de deux masses
UI
me égales ct de
(*) Cette question a été poséc par la Faculté des Sciences de Paris aux
BC
RY
mème signe, situées à une distance 24, les courbes méri-
diennes des surfaces de niveau sont des espèces de Jlemnis-
RA
cales.
La surface, correspondant à
LIB
2m
= 4,
V=T7
d
Y
nimum en ce point relativement à l’axe AA’, alors qu il est
SIT
maximum par rapport au plan moyen de symétrie.
La capacité électrostatique de la surface est. égale à
(9) C— TV
2m
— T7:
20 ER
— 5
nt 10 10
r=——=- —=2,), G = ——; =0,127.
CV 4 4T2,5°
RA
câble de
I/
u —
(13) | 2108 °
— 10,1 X 10° unités de capacité.
BC
236 LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
C’est, à peu de chose près, une capacité d’un microfarad,
AR
lequel est égal à 9 x 10 unités électrostatiques de capa-
R
LIB
. 25. Une sphère de 25% de rayon est au potentiel 10;
un
conducteur, ‘amené au potentiel G, est mis en communicatio
n
lointaine avec cette sphère, et il prend un potentiel; calculer
la capacité C du conducteur.
Y
«
SIT
10— M, 6,
29 C
25+06C
TT 25+C
ER ?
C—=55
IV
UN
AL
|
: Soit V le potentiel de Ja source; la capacité des deux con-.
AS
RY
d’abord le plateau condenseur du second condensateur; le
potentiel du collecteur correspondant augmente ct devient
V,, mais sa charge ne varie pas. Nous pouvons donc écrire
RA
1800V = 10 x 60 V' + 20 V' — 620 V'
LIB
. et
,__ 180 y __ 90
, V= 62 V=
Y
La charge du premier condensateur devient donc égale à
SIT
!
10 x 60 x V'= A + = 1742 r V.
10 X 60 X 90
10 X 60 V = 600 V.
1542
L < 2,9:
600
RA
charge croissait
On aurait pu dire plus rapidement que la
de go à 31.
avec le potentiel, dans le rapport
NT
n de capacilé une
97.M. Angot a employé comme étalo
deux hémis phères de Magde-
sphère de rayon R;, entourée par
CE
ee R: Re _
C — R KR — 10,9+
(12)
AS
98.
238 LIVRE IL. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
deux plateaux de 5% de rayon distants de 1%. Déterminer
AR
sa capacilé.
KR? __ 25
(13 Dis) 1 Ge y — 025.
R
LIB
29. Gaugain avait construit des condensateurs sphériques
formés d’une sphère de 6, 15 de diamètre, soutenue sur trois
pieds de gomme laque dans l’intérieur de deux calottes hémi-
Y
sphériques, de 8,9 de diamètre intérieur. Une ouverture per-
SIT
mettait d'attacher un fil à la sphère intérieure, et de réunir
six de ces appareils en batterie ou en cascade : quelle était la
capacilé du condensateur ainsi formé ? ER
La capacité de la sphère intérieure employée comme col-
lecteur est N
IV
6,15X8,9 1
138 — 9-95.
UN
. m—=VR;,
ge R Rte _R go
UI
° nm € € e
À
Mettons ensuite la sphère intérieure en communication
BC
RY
Au potentiel V, sa face intérieure porte une charge V(Rè+e),
e étant l'épaisseur des calottes hémisphériques, épaisseur
,
RA
ue es .RiR
négligeable ; la face intérieure reçoit ——; par conséquent
LIB
M=V (R. i FE) =: VR, (: + )
M=— VR:,
R
F—1+
2
——3,22.
Y
e
SIT
La force condensante est done la même dans les deux cas,
quand on néglige l'épaisseur des hémisphères. |
ER
31. Un condensateur à lame d'air et armatures planesa
une capacité égale à 10; l'épaisseur de, la lame d'air est de
NIV
donc ( VDS VS VS
LE _—_—
"= S ;
STe!
UI
#
° e 10
L — 1 = = 1,11,
7 2€ 10 — 1
u
BC
240 © LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
La capacité a augmenté comme si l’on avait rapproché les
AR
armatures d’une quantité égale à l’épaisseur de la feuille de
tôle.
R
32., Le collecteur À d’un condensateur est amené au poten-
LIB
tiel V, tandis que le second plateau B est relié au sol ; B prend
une charge M. Démontrer que, si l’on intervertit les rôles des
Plateaux, À étant mis au potentiel séro et B au potentiel V, À
Y
prendra'la même charge M qu'avait prise B, et cela quelles
que soient les capacités C et C' des deux plateaux.
SIT
Nous avons d’abord :
À au potenticl........ V
ER
portant unc charge.... +M
B D ....... . 0 » ….. —M
IV
Dans la seconde disposition, nous aurons :
B D ........ V » ….. +
| —MV—=—2xV,
d’où
N
æ = M.
CE
la même valeur.
AS
RY
3° La quantité de chaleur développée par la décharge. On
-négligera l'influence des bords, c’est-à-dire qu’on considérera
RA
chaque plateau comme indéfini et la charge comme uni-
forme (1).
(D 1 F—2rcs,
LIB
SIX 100
G— A / NX IC —1,2639;
2T X 10000
._ S /Vi—V,\!
Y
(14) . Fe ( TS),
€
SIT
Vi V,—e Sri
so ST
SEX I
GX 0 5500;
M2.
—
ER
Te = “g?Te
c?S?
NIV
981
_ | .
I .
— 2,303 x 107 calories.
Q = 107 X 423 calories
RA
T 9:99.
TB 40 ?
AS
T'—11,19.
UI
(*) Cct exercice a été proposé par la Faculté des Sciences de Paris aux
candidats à la Licence, à la session de novembre 1885.
(®) Le galvanomètre Thomson convient mieux que tout autre pour Îes
BC
faibles charges.
VW. 16
ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
242 LIVRE I. —
+10 et
35. Deux condensateurs sont élevés au.c potentiels
AR
s un galvano-
* — 10; on les décharge en les réunissant à traver
les charges
mètre; une déviation de l'aiguille montre que
on constale,
élaient inégales, puisqu'il y reste un résidu. Mais
R
nul, si le second
après un létonnement, que cé résidu serait
LIB
déduire le rapport
condensateur était au potentiel — 6,5. En
de leurs capacités.
M —=CV:,
Y
M = Ce Ve.
SIT
Or
M, = dl.
Donc
IV ER
4
potentiel V 5 on
UN
port au premier ?
rience;
Soit 7 la charge de chaque jarre au début de l'expé
TR
._W=inm\V.
N
(16)
de n' bou-
CE
- | nm
Mi =
I n+n!
AS
Mais .
y mi am LL
UI
n+n
A7 TS = \ nr :
C(ra+n')
V 1 = =
: GC
Donc
nm n n
—°ñ
BC
- T —— ———
Wi=i(n+n!)
_—
nn n+n n+n
RY
CHAPITRE I. — ÉLECTROSTATIQUE. : 243
L'énergie du second.système cest donc égale aux ; du pre-
mier, comme on eût pu l’affirmer «& priori.
RA
37. Un condensateur, à lame d'air, dont les plateaux sont
LIB
distants de 1,5, a une capacité C égale à 185 unités : que
deviendra cette capacité, si l’on rapproche les plateaux à 1°® de
distance et qu’on insère entre eux une lame de verre de 0,8
d'épaisseur? Enfin, quelle serait la capacité C, de ce conden-
Y
sateur si les deux plateaux étaient collés contre une feuille de
SIT
mica de 0,1 d'épaisseur? |
C’ D
G D'—e+
Ÿ
RA
7 1,9 . 1,9
C'— 185 ? — 185 —— —=546.
02 + 2 0,508
CE
2 2,
1,9
# . 1,9
#
Ci 185 —"— — 185 — —13870.
0,1 0,02
AS
3 -
UI
AR
une charge de 100% à vide, exigent une surcharge de 1505
avec une vitesse des cordons de 12" à la seconde. Quel est le
rendement de ce dispositif (fig. 55)?
R
Fig. 55.
LIB
_ Z
Y
SIT
V7 7
ER
NIV
P+p
LU
P | . ee ,
RA
Lo 0,190 — 0,100
NT
2 }= otm,3.
T — ?=
W=£CV ET —
9
11000 x 500 125 % 108 ergs — L.1K8m,27.
I/
1,2: -
p—= _ "7 Pour 100. .
UI
Jorce
BC
C
LL nultuSramme »
et seconde : on demande de calculer les va-
“
'
Y
CHAPITRE 1. — ÉLECTROSTATIQUE. 245.
AR
leurs de l’unité de quantité et de l’unité de potentiel de ce
système en unités électrostatiques C.G.S.
IBR
Rappelons les équations de dimension
3 1
m—=L'M?T-1,
1 1
YL
V=L'MT-1.
SIT
Le millimètre égale om,1.
La masse du premier système— J= —:9,81 masses-gramme.
ER
Nous trouverons par conséquent le coefficient par lequel il faut
multiplier la première expression de la grandeur pour passer
au système C.G.S. en portant dans les équations de dimen-
NIV
R AR
LIB
CHAPITRE IL.
| MAGNÉTISME.
Y
SIT
Les phénomènes magnétiques ont une grande analogie avec
les phénomènes électriques; mêmes lois d'attraction et de
ER
répulsion, même caractère de dualité dans les actions exté-
_rieures ct par suite mêmes considérations de potentiel, de
NIV
AR
point une surface x égale au moment de l’aimant et perpen-
diculaire à l’axe de l’aimant en son milieu.
IBR
(1) V = 0.
YL
négative.
(2) W=—Q—=—7TF,.
SIT
ns 4
ER
volume pris en ce point au volume lui-même : c’est une
grandeur géométrique définie par sa valeur numérique el sa.
direction.
NIV
(3) I= +—.
de direction.
. La manière dont varie l'intensité d’aimantation permet de
diviser les aimants en deux catégories : un aimant est solé-
RA
contraires.
Dans le premier cas, la distribution est tout à fait super-
ficielle et il n'y a pas de magnétisme libre à l’intérieur du
barreau; dans un aimant lamellaire, au contraire, il y a une
I/
demment
| foas+ fear = 0
UI
G&). v= fs fre.
BC
Y
248 LIVRE III, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
On démontre deux théorèmes importants relatifs aux feuil-
lets : : | |
1° Le potentiel d’un feuillet simple en un point extérieur
R
est égal au produit de la puissance magnétique du feuillet
D ko— I (*) par sa surface apparente w vue de ce point
LIB
(théorème de Gauss) |
(5) Ve do.
Y
Corollaire.—Le potentiel est nul en un point si la surface
SIT
apparente du feuillet y est nulle ; or, cette surface est nulle
pour un feuillet fermé. L’action d’un feuillet formant une
surface fermée est donc nulle. ER |
2° L'énergie d’un feuillet est égale au produit changé de
“signe de la puissance ® du feuillet par le flux de force
Q qui
pénètre par sa face négative.
NIV
(6) W=Q.
Un corps magnétique, placé dans un champ magnétique,
LU
| | I |
(3) | . K=; et 1—KIT.
I/
Ce cocf
ficient peut encore êtr e défini de la manière sui- . td .
AR
magnétisme induit; Vaction elle-même prend le nom d'induc-
tion magnétique. .
L’induction magnétique satisfait à l'équation de Laplace :
IBR
pour tous les points, tant intérieurs qu’extérieurs aux milieux
aimantés;. elle se confond du reste avec la force magnétique
pour tous les points extérieurs.
YL
On a été amené à considérer des lignes, des tubes et des
flux d’induction; on appelle lux d’induction au travers d’un
élément de surface, Le produit de la surface ds de l'élément
SIT
par la composante normale de l'induction. Puisque l’induc-
tion satisfait à l’équation de Laplace pour tous les points
extérieurs et intérieurs, on en conclut que le flux d’induc-.
ER
tion est une quantité constante dans toute l’étendue d’un
tube d’induction. Le flux d’ induction s'écrit Q comme le flux
de force.
NIV
Silestl’intensité d’aimantation et ds la section d’un filet,ona
On a
AS
(9) ET
UI
Y
est plus grand que l’unité pour les corps magnétiques
AR
et
plus petit que un pour les corps diamagnétiiques.
|
On démontre qu’il y a une relation exacte entre la
suscep-
R
tibilité et la perméabilité magnétiques :
LIB
H=I1 + 4rK.
Y
La quantité de magnétisme est définie par la loi de Cou-
SIT
lomb : nous avons donc, comme en électrostatique,
1 3 1
g=1rf=LMT-1 ER (1).
Le moment M d’un aimant s’en déduit :
: 5.1
NIV
M=ql=L'MT-. =
»
4 1 ‘ :
V=LIMT-1,
Dans un champ d'intensité H, une section S, normale
NT
à la
direction des lignes de force, est traversée par
un flux HS,
* dont la dimension 3 4
est L'M?T-1;
CE
.
p 0)
on du barreau; on a
AS
. I=L NT,
1. 1
s de II.
AR
La puissance magnétique d’un feuillet étant le produit de
la densité superficielle par l'épaisseur, on à, pour ses dimen-
sions,
IBR
1 1
L?M?T-1,
YL
tiel ont, comme on le voit, les dimensions d’une intensité de
courant dans-le système éleciromagnétique. :
SIT
CONSTANTES MAGNÉTIQUES. *
AR
Cocfficients, d’aimantation induite (susceptibilité magnétique K) :
R
Acier fondu recuit........... .. 23
Acier recuit.................. 22
LIB
Fonte........................ 23
Acier non recuit........... . 17
Y
. APPLICATIONS.
SIT
1. Une aiguille* aimantée est suspendue par un fil métal-
lique dont le couple de torsion est C; placée d'abord
ER dans le
méridien, il faut une torsion w Pour la maintenir dans
un
plan faisant un angle à avec le méridien. Quel est le-couple
directeur de l'aiguille?
NIV
C(w — 3) = MH sin,
mu C6),
LU
Sin o
d’inclinai-
son el de déclinaison lpar seconde en un lieu;
en un autre
point du globe, on aobservé ñ, et n} oscillations des
mémes ai-
guilles. Calculer le rapport des intensités
NT
du magnétisme
terrestre aux deux stations.
CE
1 2 [x |
I/
n TV xx
AS
H=Kz?.
Soient 7 ct n, les nombres d’oscillations effectuées par une
BC
AR
et I et IT, les intensités du magnétisme : on pourrait écrire
- H n°
IBR
H, n°
YL
H cosi =Kn'"*, H sin: =Kn"?,
Hcosi—=Knr?, Isini;=Kkn'?,
SIT
I nt+n"t
TC?
HI? nf+n
EH nt + nt n°
IL, né+nit. ER VO ni
NIV
3. On fait osciller, dans deux champs magnétiques très in-
tenses, deux petites aiguilles de fer doux; des nombres d’os-
cillations n et n;, que l’on a comptées, déduire le rapport de
LU
n
4 /T.
1 TV pl
CE
IF x?
I/
et
M x
AS
IH 7
Rs
UI
AR
ils font un angle 0 —15° entre eux. L'un d'eux, dont le mo-
ment magnétique M est égal à 29600 unités C.G.S., fait un
angle wo ==3 avec le méridien; quel est le moment x de
R
l'autre (fig. 56)?
LIB
Fig. 56.
Y
SIT
ER
NIV
LU
‘tv
RA
sing
sin(9—o) sinÿ
Donc
, PM Sin
GS; sin3°
= 29600
CE
Es = 7451.
æ— Mtango.
AS
n
oscillations.
Y
CHAPITRE II. — MAGNÉTISME. . 255
AR
| Représentons par les droites OA et OB (fig. 57) les axes
magnétiques des deux aimants et prenons OA—M et 0B—M!.
Cela revient à remplacer les aimants proposés par des bar-
IBR
Fig. 57.
YL
SIT
ER
reaux identiques de longueur M et M’, ayant aux pôles des
NIV
masses égales à l’unité. Mais on peut composer les moments
magnétiques comme des forces et le système équivaut à un
aimant unique ayant un moment p égal à OD.
Or
LU
OD'—p—M+ M?+2MM'cose.
RA
,_ MI
° Tr;
d’où
I/
- m8,
Ni
AS
AR
du couple horisontal qui tend à faire dévier l’aiguille mo-
bile, l'écart initial étant o.
R
Soient AB l’aimant fixe (Jig. 58) et A:B; l'aiguille montée
sur le pivot; nous voyons en A'B’ la projection de cette ai-
LIB
guille mobile sur le plan horizontal : AOA'=— 0.
Fig. 58.
Y
SIT
ER
NIV
qq. 2 9
AA, .
RA
. F =
Mais
I/
AA!
COS — —-.:
$æ AA
UI
———2 ———°
AA, = + ‘
AA —=Œ+R + l— a ll'coso.
Y
CHAPITRE Il. — MAGNÉTISUE. 25
AR
Enfin
._ W'sino
= x:
IBR
La valeur du moment se présente dès lors sous la forme
suivante:
YL
2qq'
299 ntUsing: ___ 2gg'lsine
AA, 3 AA (Be pepe op coso )?3
SIT
Des calculs analogues nous conduiront à la valeur du mo-
ment des forces attractives AB, et BA;; les mêmes
considéra-
tions interviendront, mais
——2
AB, = @+ AB
—— 2
nous
= @+ pt
ER
trouverons
’
0 cos ®,
NIV
el le moment de ces forces sera égal à
2qq'UW'sino
(A+ BH
+
à 10 cos 0 )?
LU
F7
NT
iles
+(B+ RE
ten
CE
En EUUE Ps
I/
( ET L
ou,
AS
approximativement,
{
a sinotds dE).
UI
= 3
. MM(d+ + Ir) 7?
W.. : 17
Y
. 208 . LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME
AR
7. Un aimant a un moment d'inertie 1 égal à 1385564200
unités de Gauss; il exécute une oscillation en 75,917 à Lille.
Cet aimant, d occupant successivement les positions À, A', B, B',
R
s
G, C, Det D' dans le plan de l'aiguille
out NS (fi ir. 59) dévie
LIB
cette aiguille d’angles © et o' égaux à 10918’ et 21°30', !
3
à des
x
Fig. 59.
Y
SIT
ER
NIV
LU
ns
RA
mnC°
rai C
NT
CE
en unités C.G.S.
LT
7917
Y
CHAPITRE HI. — MAGNÉTISME. 299
AR
re
L'expérience de Gauss nous fournit. 1j:
M
IBR
M 1 Rÿtango — RS tango’
IL 2 R—R?
I 4&oo tangio°18'— 300 tans21°30
2
YL
2 DE D — 6230868;
hoo — 300
d'où
SIT
IE — /22284735
1,891.
6230868
Ce résultat est calculé en fonction des unités de Gauss, mil-
ER
limêtre, masse du milligramme et seconde : il faut passer aux
unités C.G.S.
Or, |
l'intensité du champ a pour dimensions
NIV
L'EMT—.
Appliquons aveuglément
LU
L —0o,r centimètre,
RA
M /o,oo1 __ 7
- L 0,1 10
CE
Donc
Il — 0,189 unités C.G.S.
I/
AR
en appelant À la résultante des forces F et If; de plus,
R
HT a
LIB
On en déduit
. R . n°? ,. .
sinô= <sin(d— o)— — (sind coso — sino cos),
Il n£
Y
d'où |
SIT
9
L, Le . a
7:= COS? —-SiIn9 coto,
et enfin ER Rn? I
— Coto — 2 ——.
. COL
| n? sin
Nous avons donc :
NIV
sin ©
Sin(o—o)
LU
s:
NT
Fig. 6o.
: 7
i
, «° 3
. ee Fs <
CE
, ver” RS
A Pre ME murnnsomsss.s A Des su B’
! #T D
1 pe or
1e. s.
et a
" 2 =
I/
.* nn
+ ' Se
pee
er. ;
OU
.
A nt OR ee ue DS:
AS
+7 . ° | 7
: . . ci
4
UI
’
mum
°
d'action en C, ce point élantsi
,
lué
. .
BC
sur la perpendiculair
, "
e
, D pe
AR
. à ue
L'action du pôle À est égale à. nr) 1; sa composante paral- :
AC
IBR
a q Le
lèle à AB est —= cos«, soit
AC |
YL
gg D _ gD qD |
AC 2.AC 2 AC ( . De)
21e + 4
SIT
L'action ,
4 = du pôle B s'ajoute à la première, et
(a+
2»)
|
l’action totale est égale à
4 ER
q D
NIV
(e+ me) Ce
{
LU
d’où
CE
2
D:
nu —
3= 2
D — eV2—:1,4re.
I/
AS
10. 47. Tœpler Jixe une aiguille aimantée au fléau d’une ba-
lanceorientéedans le méridien, d’abordverticalement(fig.6r),
le centre de l’aimant coïncidant avec le centre du fléau, puis
UI
AR
du fléau. Déduire de ces observations la valeur de l’inclin
ai-
son, Sachant que P — 08,181, P'— osr, 417.
R
LIB
some
une e À
FN
DRE
LS
mmenbommsnse5
Y
SIT
ER
NIV
MH — 1 DZ,
RA
MV =: D"'/;
NT
d’où
CE
— 66032! 19",
Remarquons que P et P’
Sont exprimés en dynes dans les
deux équations en HI et en V, mais
I/
qu'il suffit
de faire le rap-
port des poids en gr ammes pour
déterminer tang r.
AS
AR
Nous avons (fig. 62) &
/
IBR
Msino— NM'sin(æ+e)—M'sine + M'ecoso,
lig.
D
S
YL
2
SIT
.
NT”
Rmmnmemmmsme >
ER
NIV
LU
RA
NT
(M—M'}sina= M'ecosx,
CE
M—M'
E—=
7\ — tang ©.
I/
7 =178,76 X 0,5179%:
UI
Y
LIVRE HT, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
pèle comme le centre des forces parallèles,
AR
t .. l
RX =f yæ dx =f Aa zx dx.
R
0 0
- On en déduit
LIB
l
Î a? x dx /
7 0
1
la I °
NX == 7 I
Y
= LT
. log'a log'a
a? dx — — T°
J a* dx
< 90 log'
D a
SIT
Ÿ
C'est une quantité positive, puisque & est plus petit que
l'unité : : ER |
X — — T1 = J = 3,5.
—
17142457 0,2857
NIV
ë
es rmmmmmmenmmm—mpm
Le
NT
-
-
pe
CE
mnmen mme 0
.
I/
pe
s
LS
AS
UI
gtutle
sr
mobile, collée? au
”
dos du miroir.
. .
On demande de cal-
Y
CHAPITRE I. — MAGNÉTISME. 265
AR
culer, pour différentes valeurs de h, l'intensité du champ
magnétique ainsi produit, sachant que le moment magné-
tique M de l’aimant AB est égal à 10000 unités C.G.S.
IBR
Supposons, placée en 6’,une masse magnétique égale à
l'unité; elle est soumise à l'action de deux forces, dont la ré-
YL
sultante f est égale à
M M .
= D COS 6) — EF cos uw —= N cost.
SIT
° Mais |
l
tango = L = }.
Donc ER
J=N Ex 5
NIV
(+ y}
tang? w)?w)°
(+ 1 + tang
Calculons quelques valeurs de jf:
LU
- 10000
= —5= 10.
. 103 :
RA
h s
k.‘ = =):?
L (+3).
È J
.
cm 3 .
NT
30 5,00 = 31,023
10,00? 0,31
AR
égal à 15358 unités; calculer l'intensité d'aimantation
moyenne de ce barreau.
|
R
2° __ 19358 103x 58
7,8
(5) = —— = GG — 180.
LIB
Fig. 64.
Y
SIT
ER
NIV
LU
RA
k
AS
nous aurons
T 12,10.
Y
CHAPITRE I, — MAGNÉTISME. 267
AR
16. Le fléau d’une balance, qui est en fer de Suède parfai-
tement doux; oscille d’abord dans le méridien magnétique;
IBR
puis on retourne l’instrument bout pour bout. Quelle est, en
milligrammes, l'erreur introduite dans une pesée par l’in-
Jfluence magnétique de la Terre? Le fléau a 20°" de longueur
et une section moyenne de 11,5; au lieu de l'expérience,
YL
l’inclinaison est égale à 65°13/,1 et l’intensité horizontale de
la force magnétique terrestre H — 0, 1945.
SIT
L'intensité verticale V est égale à
ER
Le fléau de fer doux, dont l’axe est dans le méridien,
éprouve l'effet de l'induction terrestre et devient temporaire-
ment un aimant, dont l’aimantation est proportionnelle à [a
NIV
force magnétique vérticale; pour simplifier le problème, nous
admettrons l’exactitude rigoureuse de cette proposition etnous
négligerons l'induction propre du corps sur lui-même, ainsi
LU
balance, est
MV = #plr,
d'où
._ PET, 0358 — 35mms, 8,
I/
__-4KSV?
cs
Y
268 LIVRE IH, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.
AR
Quand on.opère par double pesée, l'infl
uence du magné-
tisme est annulée, mais la sensibilité de
la balance diminue
légèrement.
R
LIB
17. Un barreau d’acier de 3°» de large sur
1° d'épaisseur
a reçu une aimantalion uniforme dont l'intensité Î — 2400;
on le coupe en deux Par une sectio
n perpendiculaire à
l'axe; quelle est la force nécessaire
Y
pour séparer les deux
fragments ?
SIT
for xIS—9271S
— 108573 600 dynes :
= 110K8,6:6.
ER
18. Un cylindre de Jer doux est
amené de l’infinéi dans un
NIV
OS BW
PRIT — III
Mais l’aimant s'est Constilu
é dans son déplacement, et sou
NT
Par suite, [.
— 16500 ergs.
AS
Il en résulte un échauf
fement de
UI
16500 | \
TS Ko TRS 7 ————— =
78 X0,11388 X 4,17 > 10: 0°, 000
? 04 -C.
BC
Y
CHAPITRE HI — ÉLECTROCINÉTIQUE. 269
AR
IBR
CHAPITRE IL
YL
ÉLECTROCINÉTIQUE OÙ PROPAGATION ET ÉNERGIE
DES COURANTS.
SIT
Quand on établit une communication entre deux conduc-
ER
teurs maintenus à des potentiels différents, il se produit entre
eux un flux d'électricité, c’est-à-dire un courant: sa Cause
NIV
est l'inégalité de niveau des deux conducteurs: son intensité,
c’est-à-dire la quantité d'électricité qui passe dans l'unité de
temps, est proportionnelle à cette différence de potentiel,
qu'on appelle la force électromotrice; elle varie d'autre part
LU
rique :
(1) 1 =.
NT
” droite AB (Jig. 65), entre les deux pôles de la source aux ni-
Y
270. LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ LT MAGNÉTISME.
AR
veaux — V et + V. Les potentiels sont rapportés au potentiel
moyen de la Terre, pris comme zéro de l'échelle. Dans un
«
R
Fig. 65.
Y LIB
ml.
SIT
conducteur homogène, dont l'extrémité R est à la Terre, le
potentiel varie d’un point M (/g. 66) à un autre point N pro-
ER
NIV
mmm_…_…—je
LU
tmmmm——
RA
NT
EL |
Supposons qu’un courant se ramific en plusie
urs autres,
“de résistance R’, R’, R”, ..., la résistance + du conduc
AS
teur
unique pouvant les remplacer tous est égale à l'inve
rse de la
somme des réciproques des résistances des circuits
partiels :
UI
(2) à — 1
[ I J
BC
Riptpt..
Y
: CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 2951
AR
.On peut dire aussi que la conductibilité du faisceau est
égale à la somme des conductibilités des fils qui le compo-
sent, car
IBR
I ] J J
rpm.
YL
S'il n’y a que deux dérivations,
. R'R"
(3) | T — R'—+
R'LR"
SIT
Appelant I l'intensité du courant dans le circuit principal,
l', L”, ... les intensités dans les deux circuits dérivés, on a
1 R’ ERR’
Pleure
NIV
l' R' °
PR
LU
(3 bis) | G+s,
NT
Rn — S
donc
(3 ter) S —
G
ni?
I/
soit |
AS
S — G_ G _= S — 1000.
pour ñ —= 10 ==100
9 99 999
UI
LE RE *
S
ce
Y
272 LIVRE HI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Les lois de Kirchhoff permettent de traiter complètement
le problème général des dérivations :
R
Première LOI. — Lorsque plusieurs conducteurs aboutissent à
un même point, la somme des intensités des courants qui tra-
LIB
versent ce point est nulle.
I= 0.
Y
Deuxièue LOI.— Pour toute figure fermée d’un réseau, la
SIT
somme du produit des intensités des courants par les résistances
des circuits est égale à la somme des Jorces électr'omotrices
comprises dans la figure fermée. ER
(5) | SIR—SE,
NIV
(6) on V=Adr+Be-fr,
I/
chaleur), et il viendrait
V—Be-bz.
UI
du
régime permanent, soulève des problèmes fort difficiles,
BC
; 2
qu on résout encore par les formules
‘
de Fourier;
. mais: les in-
]
Y
CHAPITRE I. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 273
AR
tégrales auxquelles on est conduit de la sorte se prêtent dif-
ficilement à des applications numériques.
La loi de Ohm s'applique aussi aux conducteurs à deux ou
IBR
trois dimensions : appelant ds un élément pris sur une sur-
face de niveau, l'intensité du courant qui traverse cette sur-
face est donnée par l'équation
YL
| (7) I=—0c re 5)
SIT
dont l'intégrale doit être étendue à la surface entière. La ré-
sistance de l’espace compris entre deux surfaces aux potentiels
V,
.
(7 bis)
et V, est
|
R—=—(V,—V,)
ER ———
1
°
: dv
cf — ds.
NIV
dn
(7 7 er er) RC=— = —
———— 0
&rC
RA
W=PR—
— 72 —
KR.
UI
w=APR=AË.
BC
(8 bis) w — / = À:
W.. 18
Y
274 LIVRE IL — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
c’est la loi de Joule, qui est applicable même à la période va-
riable:
sp — NA PR dt.
R
0
LIB
Admettons qu'entre les deux points considérés, séparés par
une résistance R, il y ait une chute brusque e de potentiel
indépendante de l'intensité du courant; nous aurons
Y
w= A[I(IR + e)]= AIR + Ale.
SIT
Cette chaleur se compose de deux parties, l’une qui échauffe
toute la longueur du conducteur, d’après la loi de Joule,
ER
l’autre qui est localisée en un point, et qui est positive, si la
chutese fait dans le sens du courant : c’est l’effet Peltier. :
Le dégagementde chaleur indiqué par la loi de Joule se pro-
NIV
extérieure :
APR + tes = 0,
CU eg
CE
| II =
Donc
I/
(9) ot ce Jeq.
AS
AR
binaison de l’électrolyte (égale à sa chaleur de décomposition)
était supérieure à la chaleur équivalente à l’ énergie du cou-
IBR
rant. Une pile de Volta ne saurait décomposer l’eau.
Nous plaçant à un autre point de vue, nous dirons que la
décomposition d’un électrolyte n’est possible que si la diffé-
rence de potentiel, établie par le courant entre les électrodes,
YL
est supérieure à la force électromotrice inverse de l’électro-
lyte, c’est-à-dire à la polarisation des électrodes. Le dépôt sur
les lames des éléments de l’électrolyte suffit pour expliquer
SIT
le phénomène de la polarisation. Les électrodes polarisées
sont de véritables condensateurs, dont la capacité dépend de
leur état et de leurs dimensions; la force électromotrice du
ER
courant secondaire, produit par leur décharge, dépend au.
contraire de la nature des éléments qui se recombinent. La
quantité d'électricité restituée pendant la durée du courant
NIV
Stituant un circuit-fermé.
La force électromotrice d’un couple dépend de Ia nature
AS
AR
pérature coristante, et que l’on élève progressivement la
température de l’autre soudure, la force électromotrice
R
augmente généralement jusqu’à ce qu’elle atteigne un maxi-
mum; elle diminuc ensuite jusqu'à zéro et change de signe.
LIB
Cette interversion est une nouvelle caractéristique de la na-
ture des métaux. U
Pour un couple présentant une différence dt de tempéra-
Y
ture, on observe une différence dE de force électromotrice,
qui est égale à une certaine fonction de la température o(#), à
SIT
laquelle Sir W. Thomson a donné le nom de pouvoir thermo-
électrique. Le pouvoir thermo-électrique de deux métaux,
à une température £, est égal à la différence des pouvoirs
ER
thermo-électriques de chacun d’eux par rapport à un troisième
métal. On rapporte généralement les pouvoirs au plomb.
Thomson a introduit une autre considération, qui est fort
NIV
absolue T,. . |
On appelle Point neutre de deux métaux la température
pour laquelle leurs pouvoirs thermo-électriques sont égaux :
NT
AR
* , . ee dE ,
des soudures. L’effet Peltier est positif quand ar est négatif;
il ya donc dans ce cas dégagement de chaleur : au point
IBR
E | .
. dE
neutre, at = o, et l'effet Peltier est nul.
YL
Dans ce système, la définition de l’unité de quantité de
magnétisme par ja loi de Coulomb a été prise comme base et
SIT
point de départ de toutes les autres mesures : elle à donc les
mêmes dimensions que l’unité d'électricité dans le système
électrostatique.
f={ mL ER 3. 1.
19
1— LE MT.
RA
| Q=1I:= L?M?.
La résistance est définie par la loi de Joule;
CE
| | W = ERT,
R = LT
C’est une vitesse.
I/
(*) L'unité de pôle étant définie, on peut prendre pour unilé d'intensité
AS
F =
gi
“as?
_
1=
LT
qi >
2 LOL
1 MUTOL D yémrre.
BC
M'L'T-L
Y
278 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME,
AR
La force électromotrice E — IR; son équation est
3. 1
LÈM?T— (1).
R
LIB
Enfin, la capacitéC —
nl
C= LT.
Y
SIT
Telles sont les unités électromagnétiques C.G.S.; elles ne
se trouvent malheureusement pas en rapport avec les gran-
deurs que l’on à à mesurer dans la pratique ct il a fallu créer ER
en vue des applications un système différent, dérivé du pre-
mier; il est basé sur une unité de longueur égale à 10° centi-
mètres et une unité de masse égale à 10-11! masses du gramme.
NIV
.
La # Fr
D
ï
ve tO6ID
1
9,81
grammèêtre. Il suffit donc de diviser par 9,81 le produit des
AS
AR
vapeur égale 736 watts : le horse-power anglais en vaut 746.
Il est nécessaire de connaître le rapport qui existe entre les
IBR
unités électromagnétiques et les unités électrostatiques : ce
nn 7 ._ sa L EL? , 2. :
rapportesttoujours égal à T ou > est-à-dire à une vitesse ou
YL
au carré d’une vitesse, que nous désignerons par la lettre v:.
_1_e_Q
VTiTE q
SIT
#20.
C
ER
Les majuscules. se rapportent aux unités électromagné-
tiques. |
NIV
La vitesse », dont Maxwell a donné le sens physique, est
égale à 3 x 10!° centimètres par seconde : c’est la vitesse de
la lumière. Cette coïncidence n’est certainement pas fortuite .
et elle résulte nécessairement d’une corrélation dans la na-
LU
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Piles à un liquide.
‘ . : volts
Volta..............:.. Zn, SO3,#I0 Cu, 0,98
Smée................. Zn, SO3, 2H0 Ag platiné, 0,85
CE
AR
Étalons (à 15°).
Post-Office Zn ;solution saturée Zn O SO*:; démi- volts
R
se
LIB
Warren de la Ruc .….….. Zn; solution 5 AzIl* CI; Ag CI; Ag 1,005
Latimer-Clark ..... Zn; ZnOSO3 fondu; HgO, SO: pâ-
teux; Ilg 1,438 |
J. Regnault Zn; SO5,HO+ 12110; CdO S03;Cd 0,34
Y
SIT
Différences de potentiel au contact en volts (Ayrton, Perry
et Everett).
Charbon. Cuivre. Fer. Platine. Plomb.. Zinc.
sons 0,014 0,185 0,148 0,320 0,171 0,028
CuO SOë saturé... » 0,103
ER » | » » —0,536
NaCI(D —1,18).. » 0,070 » —0,856 —0,267 »
AzII*CI saturé... » —0,475 —0,605 0,057 —0,189 —0,565
NIV
—0,600
Cuivre-étain. ... 0,456 Zinc-étain.. .... —0,281
Zinc-platine.... —o,981
CE
Zinc-charbon... —1,096
Scrie électrochimique. /
Oxygène.
I/
Argent. :
Soufre. Cuivre.
Azote.
AS
Bismuth.
. Chlore. : Étain.
Carbone. .
Plomb.
: Antimoine. :
UI
Fer.
Hydrogène.
Zinc.
Platine. — Aluminium.
BC
Mercure.
Y
CHAPITRE IN. — ÉLECTROCINÉTIQUE. ‘ 281
AR
Pouvoirs thermo-électriques des métaux par rapport au plomb
pour des températures t C. (Matthiesen-Everett).
IBR
La différence des pouvoirs
For........ —1734 + 4,874C.G.S. | de deux métaux, pour une
Platine..... — 260 +0,75 t C.G.S. température #, est la différence
Maill de potentiel, par degré de dif-
YL
aillechort. +1207 + 5,124 C.G.5. Ÿ férenco entre les températures
— t C.G.S.
234 — 2,40 des soudures dans le couple
Zinc.......
A ! ( formé de ces métaux, quand £
rgent .... — 214—1,50{C.G.S. | est la moyenne des tempéra-
SIT
— 136— 0,95 C.G.S. courant
tüures des soudures. Le
Cuivre... la plus
pl traverse la soudure
omb..... 0 chaude en allant du métal qui
Étain...... 4 43—0,5520..8. | à le pouvoir le plus élevé à
' métal.
ER l'autre
+Bismuth. Plomb.
Nickel. . Cuivre.
Platine. Zinc.
NT
Argent. Fer.
Étain. —Antimoine.
CE
à
Dans cette série, chaque métal est positif par rapport
qui le pré-
ceux qui le suivent, et négatif par rapport à Ceux
cèdent. L
I/
Accumulateurs.
Énergio
AS
Force Capacité
par kilogramme par kilogramme
étectromotrice
de plomb. de plomb.
normale.
coulombs kgm
volts °
36360 7735
UI
Planté.........,...... 2,10
2,05 19000 3800
FS.V.................
2,10 39600 8177
De Montaud.........7..
. 12342
BC
AR
Équivalents électrochimiques (milligrammes par coulomb).
Iydrogène ....... 0,010384
R
Argent........... 1,11730
LIB
Bismuth ......... 2,18064
Cadmium 0,98150
Chlore........... 0,36863
Cuivre......... 0,33021 (cuprique)
Y
Étain............ 0,61266 (stanneux)
0,29075 (ferreux)
SIT
Mereurc.......,... 1,03740 (mercurique)
Nickel........... 0,30633
Or... se ER 2,04565
1,02802
1,07160
Potassium......... 0,40498
NIV
Sodium . 0,23873
Zinc............ . 0,33698
Eau........ 0,09346
LU
1= 0,88 P
RA
DOCUMENTS PRATIQUES.
CE
Quantités
libérées Chaleurs
ou do combustion
décomposées ou
par do formation
I/
0,0375 34,450 I
HO ......... 0,337 | » 9
Cu ........... 1,189 21,000 31,8
UI
AR
Quantités
libérées Chalcurs
ou do combustion
IBR
décomposées ou
par de formation
ampère-houre par équivalent
en grammes. en calories. Équivalent.
YL
HgO, S03.. soso . 5,550 » 148
3,858 25,500 103,5
Ag............ ss. 4,022 3,500 ‘108
SIT
AgCl............... 5,381 29 ,200
AzO5, HO... sossscee.e 23903 6,880
RÉSISTANCES. .
e . (A de section.
Argent...
Cuivre. ...sssesessse “0,388
"Platine..........e.s. .0,247
BC
Fer......s.ss.sesss ‘0,453
Maillechort ......... 0,036
Y
284 LIVRE IH. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Résistances spécifiques des liquides en ohm par centimètre.
HO +14H0 ..........................
S03, 1,336
R
AzOÿ, HO (densité = r1,185)........,........ 1,287
HCI dissous (densité = r,r109)............... 1,315
LIB
KO, HO (densité —1,274).................. 1,850
ZnO, S03+ 24H10 ............. nsssssssssse 18,02
CuO, S03+ 45H0...............,......... 19,10
HO distillée................:.............. 7 X 105
Alcool! absolu.........................,.... 30 X 105
Y
Gutta-percha.............................. 250 X 101?
SIT
Caoutchoue...................,..,,.....,. 7500 x 101?
Ébonite ........................,......... 28000 > 1012
Paraffine............,...............,,.... 34000 X 101?
ER
Résistance des fils de cuivre à& o°.
- Poids Résistance -
par mètre par mètre
NIV
AR
Résistance interieure des piles.
IBR
Hauteur. r.
nm ohms
Daniell........... éssseserssesee 200 2,80 à 1,5
Daniell.............. sossenosses 6o 0,90
YL
Grove ......................... 200 - 0,30
Bungen ...... ................. 200 0,24 à 0,10
Poggendorff................. le... 200 0,25 à 0,20
SIT
Reynier........................ 200 0,07
Leclanché ...................... 200 1,10
, 2 PRE
Genre Planté.... +; S en décimètres carrés.
LU
"S | Moyenne
0,008( p en kilogramme d’élec- | 0,01 ohm.
Genre Faure... -
. P trode.
RA
APPLICATIONS.
AR
Appelant donc V; le potentiel du premier élément et V,
celui du dernier, nous aurons
R
VV L RE __, 5oxo,98
LIB
n = 2 = + ©2 —+9/: l 50 volts.
Y
diminution de potentiel V.
SIT
Or, soit V. le potentiel du premier élément, après le
contact:
m=yV= CV; =C(V;—V). ER
‘ La chute du potentiel du premier élément est, par consé-
quent, égale à
NIV
LU
nE nE I ° nEË |
RA
= 1H — \.
2 2 y: . 2 : y
1 + +
°C. TG
NT
._. —24,50, (: + :)
1 =
—=— 36,75 volts.
I
AS
Y
CHAPITRE LI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. _ 287
AR
2, Une machine à diélectrique de Carré charge en 100 tours
de plateau une batterie de o,1 microfarad au
de capacité,
potentiel de 2500 volts : quel courant peut-elle alimenter à la
IBR
vitesse de 5 tours par seconde et quelle énergie produit-elle ?
La charge de la batterie est donnée par l'équation
YL
0,1X1076x 2500 = 250 x 1076 coulombs;
SIT
geant les pertes; il sera donc par seconde, pour 5 tours, de .
1250 X 1078—0,0000125 coulomb.
Le courant a dès lors une intensité égale à 0,0000125 am-
père.
L'énergie
ER
NIV
W= 1250 X 108 X 2500 — 0,0312 joules.
0,0312
GE — 0,00318 kilogrammètre par seconde;
? .
E
AS
ere
R
V = IR CR
— E—% —£ = 0,9 voll.
UI
R +
La force électromotrice E est la différence de potentiel des:
BC
pôles isolés.
Y
288 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
k. On dispose de neuf piles Bunsen et d’un élément Leclan-
ché : y a-t-il intérêt à introduire ce couple dans une série
formée de ces couples Bunsen, la résistance du circuit exté-
R
rieur étant de 10 ohms?
LIB
a
Y
Or la chute de potentiel sur l’élément Leclanché considéré
SIT
comme inactif est égale à
r
EE " — ki 0 m1 — 1,72
9 R+or 9 29 10+9X0,1
ER 27°
duire la valeur de x. [
.R
CE
VE R + x?
[VI=E,
R
VENIR
I/
CVI-V _R+z _æ
AS
VTT R —R
…: F[V]—V _20o,17
æ=R V = 5 35 — 0,63 ohm.
UI
AR
6. On monte N — 50 éléments Bunsen en m —5 séries de
n — 10 éléments chacune, qu’on associe en batterie; quelle est
IBR
l’intensité du courant, la résistance du circuil extérieur étant
de 12 ohms ?
n£ | nm£Ë .NaE
I nr mR+nr NR+ 227
YL
R He
so 10 1 k
— _—2XT0X09 — 1,55 ampère.
SIT
20 X12+HI00X0,1.
. . ! nr
On sait que. I devient maximum lorsque R — 7? c'est-
à-dire lorsque la résistance du circuit extérieur est égale à
celle de la pile. Ona,en effet, en prenant la dérivée par rap .
ER
port à n,
NIV
NE(NR + n?r) — 2R2NEr—0,
d’où
nr
R= ——:
LU
ON
de la force électromotrice. : %
NT
nr
=R,
UN.
I/
ee 5 X 80
AS
— 168
2X5+40X0,25 20
W. | 19
Y
. 290 LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
8. Un médecin, possédant une batterie d'éléments Leclan-
ché, veut se servir d'un courant de 30 milliampères sur une
_ résistance qu’il évalue à 2000 ohms; combien doit-il assembler
R
d'éléments ?
LIB
On ne peut songer qu’à un assemblage en série, vu la
grande résistance extérieure et la faible résistance relative
des éléments ; nous aurons donc
Y
1 — æE
SIT
R+zxr
__ RI _ 2000%0,03
PE ri 14 101x 0,08 — 53 éléments.
ER
‘9. On a besoin d’un courant de 8 ampères dans un circuit
NIV
2= 0, 2.
T -
| IR — 8 X0,2—1,6;
CE
__2,1X 0,07
0,2
UI
2X1,9.
————X 2 —
0,2 +0,07 ?
8,6 ampères.
peres
Y
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 291
AR
10. Calculer la puissance mécanique de 50 éléments de
Poggendorff montés en série ou en batterie ?
IBR
L'énergie totale d'une pile est W — EI par seconde; mais
la résistance intérieure des couples absorbe un certain tra-
vail, qui vient en décompte de l’énergie totale.
YL
Nous aurons donc, pour l’expression du travail && disponible
dans le circuit extérieur d'un seul élément, -
SIT
SEP):
Le rendement
=S=s=i-
ER
PTW—-ET-
un
NIV
EE
G—rI É — 1) = rI(L—1)
NT
et
CE
1, = 21. :
Dans ce cas
UI
et
BC
Y
202 LIVRE HI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Pour N éléments assemblés en série,
R
T2 S e \
LIB
162
= 736 — 0,22 cheval-vapeur.
Y
Ce travail disponible doit être indépendant de l’arrange-
SIT
ment des éléments; en effet, pour »: séries de x, nous trouve-
rons encore
Tin
EE _NE
ER
nt
NIV
lLeure ?:
Donc E
25 8 |
Q = — 1394053 coulombs.
I/
; : .
AS
AR
12. Unie pile de Daniell, de 2,8 ohms de. résistance, donne
un courant de 0,22 ampère dans un circuit de 2 ohms de ré-
ce courant; combien prendra-t-on
IBR
sistance; on veut décupler
d'éléments et comment faudra-t-il les grouper ?
. La question admet une solution simple; combien d’élé-
ments Daniell donneront un courant de 2,2 ampères dans
YL
une résistance de 2 ohms? C'est le problème n° 9.
æ X 2,80 :
SIT
—— — 23.
Y
L(æX1,07)—= 2,2 X 2,
æ —=S8 éléments,
J—= II groupes. ER
Il faut donc prendre 88 éléments, résultat curieux qui est
NIV
dû à la faible résistance du circuit extérieur.
;
Supposons que ces lampes soient montées en dérivation
ee , .R 32 . «
leur résistance totale est égale à = TZ ohms à chaud. L'in-
NT
I —
Ï
nr + —:
æ
ité = — 14;
Or chaque lampe ne reçoit qu’un courant d'intens
I/
est impo--
donc I—ix. Mais é est connu, puisque l'intensité
AS
R
! nr+—
æ
2,01 —32 x 0,6 = 7 lampes.
BC
nE—Ri_20x
L—
20 X 0,25 X 0,6 7 :
nri
Y
294 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Il y a intérêt à ce que r soit petit : il faut de plus que 2E
soit plus grand que KR, ce qui pouvait être prévu.
Notons que chaque lampe a entre ses bornes la différence
R
de potentiel demandée.
LIB
44. Combien faut-il d'accumulateurs Planté, contenant
chacun 1500% de plomb, pour suffire pendant une heure à.
Y
l’alimentation de 30 lampes Edison de 5o volts et 1 ampère,
SIT
ayant chacune une r ésistance de Lo ohms a chaud?
I — 75 d : = 31 ampères.
2 XX 2 1 D
= + ol X 0,01
30
LU
| 864000 X 2,1
= 185142k8n,
CE
9,81
5o x 30 X 3600 L
Rs = 551020 km,
AS
9,81
185142
351020 © 34 — 20%.
BC
AR
er
de 24 accumulateurs, qu’on réunira en batterie, pour aliment
les 30 lampés pendant une heure.
IBR
‘18. Un poste téléphonique, desservi par 5 éléments de Le-
clanché, a consommé 508,4 de zinc après 30 Journées qu’on .
peut estimer à 12 heures de travail actif. Quel est le courant
YL
moyen et l'énergie totale dépensée ?
SIT
50,4
5: 000387 = pus
149555 coulombs. | |
ER
L'intensité moyennedu débit des piles est par conséquent
de :
149555
NIV
___ 149999 — 5 115 coulombh par seconde.
x 12 X 3600
30 ? pa
les = 22108".
149553 >< 1,45 — 216855 jou
RA
ance inté-
16. Le courant de 4 éléments Daniell, de résist
un bain de gal-
rieure r — 194,5 , montés en série, traverse
sulfat e de cuivre, de résistance Spéci-
vanoplastie contenant du
NT
e, ont 1500%%1
fique 19,10 : les électrodes, qui sont en platin
le poids du
de surface et elles sont écarlées de 3°»; calculer
|
dépôt de cuivre formé en cinq minules.
CE
19,10
X 3
R —— = oh, 038.
AS
1500
de Thomson:
(9)
{
e=dJegq.
BC
AR
volts, nous exprimerons J en calories-grammes : à cet effet,
nous multiplierons la quantité eg par 10 (le coulomb vaut
ro” unités C.G.S.) et nous diviserons le résultat par 10$, parce
R
que le volt vaut 108 unités C.G.S. Il vient donc
LIB
-€—4,17 X ’
107 X 0,00033 29,600
X — 10 X 108 volts
?
Y
SIT
l
_hX1,07— 1,28 . 3
ER 1.
0,038+4x 1,5 Gosé — 05 ampère.
En cinq minutes, il passera 5 x 6o x 0, — 150 coulombs;
NIV
\ . ° L
cuivre.
Il faut donc une intensité de coura
nt
UI
[— 2200
118
= 1,69 ampère.
©
BC
AR
en y groupes de æ;: nécessaire pour obtenir cette intensité
dans les meilleures conditions.
IBR
. N=&y;
Ur zE _. NxE
EH re NR+ra”
R + N
YL
rx?
Ne
NT xE — IR
SIT
Le minimum de N sera donné par l’équation
21ræ(xE —1R)—EIR2 — 0,
_ zE —2IR, ER
_-921R 2X 1,69 X 0,038 = 0,18.
g= 2 T2
NIV
E 1,07
vait le prévoir, un
et il viendra, pour N=— 7,
… 1,69X1,5X1 .:
RA
N— 07
1X1,1,09 0,038 = 2,6.
X —
L'emploi des
On prendra 3 éléments montés en quantité.
NT
par 1 coulomb. |
æ la force électromotrice cherchée ; l'énergie
Soit donc
développée par 1 coulomb est égale à ss
UI
de
de ce poids
1 coulomb correspondra à la combinaison
Y
: 298 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
métal : il faut déterminer le nombre de calories développées
dans cette réaction. Or les Tables nous donnent la chaleur
de formation du sulfate de fer par équivalent. La chaleur q
R
: :
dégagée . 12,500
dans la combinaison de 2 est — 5 — = 0,446.
LIB
Le travail produit est par suite Jeg.
IT vient donc, en prenant le kilogrammètre pour unité,
Y
Si — 425 * 0,000291 x 0,446,
SIT
Æ.= 0*°nvol t,53.
—
B
BC
,
Y
II]. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 299
CHAPITRE
-Uil itis..
AR
pro
IBR
<
3 T
coma
,.
e(vi vi) (vi V,+V
2) = VV), , a |!
“= : .
5| |
. _Kye
d— SE .
YL
7
fil AB à l’élec-
*
du
.
SIT
tromètre, dans les mêmes conditions, il viendra
SK
d—— KE?
91. Une pile de Daniell est reliée aux deux bornes d’un
LU
des forces
résistances de 610 et 1218 ohms. Quel est le rapport
électromotrices des deux éléments ?
NT
es, des
La première pile a produit, dans les deux expérienc
intensités de courant faciles à calculer :
CE
1 E,
R+r+g
re L
I/
Fr +S
CTRER
AS
que la déviation
tion préalable du galvanomètre.
Y
300 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
AR
Retirant du circuit la pile de Daniell et y substituant celle
de Bunsen, nous avons de même
R
1,
LIB
R; + rit S
! | E;
RER Eng
Onen déduit
Y
EE,
SIT
R+r+g R+r+zg
R+rtg _ R+ri+g
: ER E,
et
E LE
RER +r+g RER Eng
NIV
R,Rætrts_R
Ë E R+n+g,
_# Ë,
d'où
LU
E, _ IR _ 608
E KR 30 9
RA
99
22. Un galvanomètre astatique de Thomson, shunté au
millième, est mis dans le circuit d’un étalon Post-Offi
ce avec
NT
E E- 1,074
R + g =
1000 1000R
—iI= —-—<—
15x10
ampèrc.
UP
AS
n— 009 X 10
7 — 1,074 Le.
Y
CHAPITRE HI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. . 3o1
AR
Quelle est dès lors la résistance æ du circuit qui, avec le
même. étalon Post-Office, produirait l'unité de déviation?
IBR
1 E.
— = —)
n x
gx 10 10.
æ=nE — X —9 X 4
1,07
YL
1,074
SIT
93. Une boussole des tangentes étalonnée donne l’intensilé
1I—=Kiango;ona commis une
des courants par la formule
erreur à dans la lecture de l'angle 9; quelle est l'erreur x ER
commise sur 1? |
NIV
. Ô
1+zx—=Ktang(o +0ô) —=K (range +8)
Ko 15 210
LU
LE
çcoso2
= T
sinpcosg
=
Sin2
T
tés
9%. On mesure par la boussole des tansentes les intensi
courants, dont l’un est sensiblement le double de
de deux
l’autre; quelles sont les déviations qu’on cherchera à obtenir
NT
t des inten-
Soient 0 et 8! les deux déviations et » le rappor
cités : Lo.
tang0 — x tang0’.
I/
le 0 — 8" devient
Il s’agit de trouver la valeur de g pour laquel
AS
tang0 — tang0"
tang0 tango
UI
lang (0 — g')— T+
1 + n lang’ 6 tang0
302 LIVRE I. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISUE.
Y
Le numérateui étant Constant, cherchons la valeur qui
AR
rend minimum le dénominateur.
Or on peut l'écrire sous la :
forme
.
IBR
: .
I
aneÿ +atangO= ( 7 I >
2
YL
I
Vince = Vn tang 0" ;
ang
SIT
d'où, en faisant » égal
à »,
95. Un S&alvanomètre
n, Placé ‘à une distà réflexio
L = 3007" de l'échelle divisée, ance
a donné Pour deux courants
L
tang
DIR
| en
—
—
= ©,
|
tang
R
CE
ane
S]
2 ang À
: tango — >
AS
1 fans? 5 :
eng = VE ge
UI
2 lang œ — ñ
ul
BC
CHAPITRE IN. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 303.
Y
Le rapport + est donc égal à
AR
VE ln V 90000 + 3600 — 300 2 12,4 :
VE+ 5 1 2 7 90000 + 14400 — 3001 22,8
IBR
Les deux courants sont donc loin d’être doubles l'un de
l'autre : ils le seraient si Z était fort grand par rapport à »
ct n!.
YL
|
SIT
à añgle droit; leur résistance est identique et égale pour cha-
cun d'eux à 1 ohm : une aiguille aïmantée est suspendue au
Centre, On ajoute une résistance x à un des circuits et l’on
ER
Conslale que l’aiguille n’est pas déviée et qu’elle reste dans le
méridien, lorsque ce cadre fait avec le méridien un angle «
égal à 60». Déduire de cette observation la valeur de x.
IV
On a évidemment
UN
Tcoso = [l'sine,
d'où
EF
L
RA
On trouve donc
NT
Ca
27.On veut réduire, par un shunt, l'intensité
He .,
d'un
7
courant
.
3 ; x ‘
UX +, dans un galvanomètre ayant 5 ohms' de résista ëd e résistance
‘htre les bornes; déterminer la résistance s du shunt et en dé-
UI
Y
nombre par lequel il faut multiplier l'intensité observée pour
calculer celle du courant principal.
AR
(3 bis) ST
G G 3
= ; 768,7 ohms,
IBR
57!
(2) ge —— = Î 16 ohms.
YL
= +=
G ss s
SIT
plus sûr de faire varierla longueur du fil de shunt
A . . .
jusqu'à ce
’:
ER G
G—=—+50,
‘
dt
s=6(1-;)
°
an
NT
Or,
G+s”*
7 —= .
CE
Donc . .
—_ G? 100
— —
GS — 3,33 — 750 0hhms.
I/
AS
|
CHAPITRE IH. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 80ù
Y
: Dans le premier cas,
AR
[— Es
TT sæ+Re+Rs
Dans le second cas, [
IBR
. | ]
fs
I En R+z
On en déduit
OR —R
YL
| ZT = R— s = 230 ohms.
SIT
10 éléments Daniell, avec une botte de résistances; pour deux
. l'ésistances R et R' de la botte égales à 62 et 110 ohms, on re-
lève des déviations de 38° et 25°. Faire, sur ces données, le ta-
ER
rage du galvanomètre.
Nous avons |
IV
n£
1=K0 nr ER
UN
k nE
d'où
VERS TR
L
RA
et
_ampères (1)?
I = Ktange = 2,10 = 0,106,
AS
K 0,10 5 — 0,0735.
UI
lang 35°
4 . s
() L’étalonnage des galvanomètres, auquel se rapportent ces deux { exc
CXCT-
BC
W. | 20
‘306 LIVRE TI, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
32. Un courant, traversant un voltamètre à volume dont
l’eau est rendue conductrice Par l'acide phosphoriq
AR
ue, a livéré
en une minute Go d’h J'drogène, sous la pressi
on de 790 el
à la température de 20° ; quelle est l’intensitéd
e cecourant?
IBR
Calculons d'abord le volume à zéro et 760%» du gaz libéré: #
pe >= Go 220 1 e, 16
De 58
YL
Il pèse
0,05516 X 89,6— gs, 94.
SIT
Le courant en a donc mis en liberté par secon
ER de
19 — ons 082333.
IV
1— 82333
— 7,9 ampères.
7 10384
L
cette boussole?
I = K tango
CE
= sr
| E
l'=XK tango"—= G+ KR
I/
| EH
UI
|
cices, ne foufnit que des , tions
résultats incertains, par suite des ons
de
l’intensité horizo ntale du magnétisme
dont nos expériences ont terrestre dans les édif
ices, ee:
fait ressortir l’extrème imp
BC
Y
34. On introduit successivement dans le circuit d’une pile,
AR
de résistance intérieure négligeable, une résistancé de 10 ohms,
puis une autre résistance inconnue; déterminer celle résis-
lance, sachant que les intensités du courant ont été égales a 0,8
IBR
et 0,6 ampère et que l’ampèremètre employé pour celte me-
sure a une résistance de 1,5 ohm.
_IR+G)=1L(x+6),
YL
z = (R+6)—6,
SIT
1
+
0,8 |
TZ = SU +15) —1,5 —=313,8 ohms.
ER
)]
R—*, ©
cs
L
S — L 107” — 0°1,3168,
RA
V,_R+x
=- 2 ?
Va ZT.
BC
308 LIVRE UT, — ÉLECTRICITÉ Er MAGNÉTISUE.
RY
d'où
r |
z=R FT = 56 ohms.
RA
Un grand nombre de problèmes sont simpli
fiés d'une ma-
LIB
Fig. 6.
V
A;
Y
|
re
SIT
ER
B
— R LE _— À
Zerre
NIV
zone]
V=IR, V'=Ix,
CE
V'
æ—=R y = 20 ohms.
I/
to néci l’on
38. On a à mesurer une très pelile résistance æ; er
AS
a d 4° u
cale à la'suite, dans le circuit d’une pile, l’ohm étalon
s . . . . , 6,
AR
lion d; = 28,5 divisions par une résistance R,, sans shunt.
Déduire de ces deux opérations la valeur de x, sachant que
R,= 1972 ohms, R; — 510 ohms et G — 25 ohms.
L IBR
S ITY
ER
Soit Vi la différence de potentiel entre À et B; le courant
: Qui traverse le galvanomètre est égal
à
IV
_ V, 1 ne
UN
Le X To0 = K di.
V
B e = Ka.?
RA
_ Re + G
(2e13 bis) G’
E I
G TS
I vient donc
I/
AS
AVR
+G) _ V(R+6)
"3 Va (Ri+ a) 100 Ye GooR:+ 6)’
100
UI
BC
310 LIVRE Il, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISHE,
Y
On en déduit
AR
d R+G 28,9 5ro +925
= — = _
di 100R, + G 30 100 X 172 + 25 = 0,029 ohms.
IBR
39. Un galranomèitre différentiel est mal réglé et les con-
stantes K et K' de ses deux bobines sont tnégales : déterminer
YL
Ps
SIT
qu'un courant bifurqué donne une déviation à égale
à séro pou
un ajustement de résistances p et p' égales à 21 et 20 ohms.
ER
NIV
LU
1 W
sité tombe à oùmpr,325 et or, 191 quand on introduit d 00 u
dans le circuit une résistance d’un om, puis une r'ésislan
NT
inconnue æ; calculer x.
| E
I = °
o + G
I/
L E l E |
CT p+G+r F_p+üG+a
Nous connaissons donc zx:
U
x — I — Ï, L — ohms
BC
/,
CHAPITRE IT, — ÉLECTROCINÉTIQUE. 311
RY
ki. Un fil conducteur, recouvert de gutta-percha, est plongé
dans une cuve d’eau acidulée, l’un des bouts étant isolé et
RA
l’autre reliéà la paroi de la cuve par l'intermédiaire d'un
galvanomètre et d’une pile : dans ces conditions, l’intensité
du courant est de 150 milli-ampères. Ce même galvanomètr C,.
LIB
shuntéau à, indique un courant de 630 milli-ampères, quand
le courant est lancé dans une résistance R = 20 ohms. Quelle
est la résistance x de l’enveloppe isolante du fil?
Y
On voit sans peine que
SIT
E — 1000I, (+ +R)=u (+6 +æ).
1000
En négligeant
ER
la résistance intérieure r de la pile et celle
du galvanomètre, nous aurons
L __1000(G +x)
IV
1900 LT G + 1000 R …
UN
‘E
a — R+7r?
AS
eur. Avec
résistance fort grande du condensat
ïCe dés t ant
shunign S, onla aur a
UI
RY
Égalant ces deux valeurs de E, on obtient
a(R+r)= a, SERSLTS,
RA
. rs
cu _Rr+RS+rs _"TSÉR ,06
LIB
RS +rS — rS —_ S ”
S+—
Y
Fig. 70.
SIT
S s
| LILRININ9N9NI00 ER /
NIV
‘ C
. _)
LU
RA
NT
Enfin ‘ ce
r—S HT A2 5o X TS. 43ohms, 95;
CE
Ca
:
RY
Si nous appelons E et e les forces électromotrices des élé-
Fig. 71.
RA
Y LIB
SIT
ER
ments P et p, nous aurons,-attendu que l'intensité du courant
IV
E—(æ+m+n)i, en,
E=(x+m+nt, e==Ènvi,
E _x+m+n _æ+m+n
AL
e mi EH m' ?
T+Rn æ+n!
© HI —7— +1,
TR
0m m
__ mn — n'm
7 —= gobm, SI.
mm —.m
N
CE
Y
séro; démontrer que la résistance x de
égale à r. AB est Précisément
AR
En offer, l'égalité des intensités Ï des courants dans
dérivations entraine l'égalité des courants I et les
R
I, enABe
Y LIB
SIT
ER
NIV
.
chhoff donnent, d'a
»
utre part,, dans l'op
'
tion de réglage, é éra-
|
I,x ZE IR, ,
RA
L = IR,
2 R,
R
T
I, x — l'(R; +7),
/C
L, = '(R + 1)
d’où ;
|
R +7 .
LT ———— —;];
I
R +:
AS
"7 - |
Cette InSénICusC Loue
méthode a été , . i.
, Kirc hhoff el
inventée par je
appliquée à la mesure
des conductibilités spéc
ifiqu °
UI
d ‘tnlensité I, sun
me surée par le galvanomé
lf. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 319
CHAPITRE
Y
ance p;
dérivation R est greffée en AB sur un fil de résist
AR
Vi — V, entre ces points
gs est la différence de potentiel
AeB?
R
Fig. m3.
Y LIB
SIT
ER
elons à l'inten-
—V,—=#p, Si nous app
On a évidemment V,
sité du courant entre A et B; d’où
NIV
T UV — Rp .
VV
U
nom
s par leurs pôles de
es P, et P; sont réunie
AL
kG. Deu; x pilent Ji, En, Ris Lo Eos R,, les intensité, force élec-
contraire soi
R
NT
CE
I/
IAS
mantére que
l'intensité en AB 74). On ajuste Ra de telle
(fig.
BC
à À
210 LIVRE
RE II], — !
ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
le2. £sralsanomèe
metl
ictr
r e G mar que séro
séro;; dém
dé ontrer que
AR
E _R
ER
R
En A, nous avons, d’après la première
loi de Kirchhof,
LIB
I, =I + L $
ITY
R, I, +GI=E,,
R:l — GIE, ;
S
d'où
ER
I. — E; + GI
27 Re
ol
NIV
R,(1 + L) + GI =E,.
Par suite,
R; ( + at) + GIE,
LU
Le
RE — RE;
= GR +R +RR)
RA
mais :
]=0o
Donc
ELU
NT
E, lù
CE
b onsira-
ce
de Lumsden | est basée’, sur , a
Laméthode
, s des
cheuré
Poggendorffff-Bosscha
i
lion ;: commeiele I procédé ô de
1
n'exige pas la connaissance des résistances
I/
éléments de pile.
AS
Y
Les deux piles sont montées par leurs pôles de même nom;
AR
dans certaines conditions la pile E, serait électrolysée : c’est
.
IBR
YL
SIT
lorsque R est très grand; une valeur moindre de la résis-
tance annulera I. ER
Considérons d’abord le circuit AP,B comme dérivé par
rapport à la pile P,; il serait traversé par un courant d'inten-
+ ER , à
NIV
ER—E (+R)
L =
Rr+Rr+ ire
AL
RL E,
EN
E, _ D
+ G + R; — Is + G + Re
BC
318 | LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
et
> : E; |
Y
MHG+HRi+ ps +G +R + hp
AR
d’où l’on tire
R
Pi r+G+R, _p lo+G+Re
BU EE Et EE
LIB
el enfin
E _o:
ITY
E,=E,
7 [A
x g
10
—2,14 volts. .
Y
calculs.
AR
Soient êe, êps êxs ca 1eS intensités des courants dans les bran-
ches de résistance a, b, æ et d, i l'intensité dans le pont, Î;
l'intensité dans le circuit APC; G est la résistance du galva-
IBR
nomètre placé sur le pont et R la résistance de la pile et des
fils d'attache.
Les lois de Kirchhoff donnent ‘six relations entre la force
YL
électromotrice E, les résistances et les intensités.
(1) 1 —i,+ie,
SIT
(2) = + las
(3) Ex = ia — b
(4) E—IR
+ éd + ê, ER
(5) o —i,a—
id — iG,
(6) — ip — iGe
Oo —=t,a
NIV
dans les équations (2) et (5), les seules contenant la; irons
les
de même i, de l'équation (3), et portons sa valeur dans
AL
— id — IR —0o
EMT
(—ija— id+G)—(a+d) d+x
EN
el
1d+iG—(x+0) E — id — IR == 0.
d+x
/C
les divi-
Il reste à éliminer I entre ces deux équations, en
Sant l’une par l’autre; on obtient
I
AS
[R(x-+Dd)+b(d+x)l
[R(a+ d) + a(d+x)]
UI
Y
d’où enfin
AR
E (az — db) ,
Ga +0) Ras dre 0) /
+R(z+b)(a+ d)+dx(a+b)+ ab(d+ 2)
IBR
équation que nous écrirons sous la forme
A,
YL
_ L'équilibre a lieu lorsque
SIT
. az = bd, soit T = Lo.
ER
Appelons L’ la résistance trop petite et L” la résistance trop
grande de l’essai : nous aurons
NIV
y E(ax— db!)
=
1 E(az— db")
LU
TT B’
i" ax — db"? a +
NT
d é".
Be E(o+ .
«a LH
10 5 |
AS
æ = mes ——
— (+725) , 304 ohm.
}=1,304
+ us
Y
50. Une pile d'éléments de Bunsen, en nombre illimité,
AR
mais suffisant, est destinée à alimenter deux circuils de r'é-
sistance R— 3 ohms et R;,—10 ohms; comment reliera-t-on
ces deux circuits aux éléments pour avoir une méme intensilé
IBR
de à ampères dans chacun d'eux?
L
S ITY
ER
NIV
e
Nous appellerons E, la force électromotrice de la premièr
section ct E, celle de la seconde; 7, et 7, leurs résistances in-
léricures; I, et I, les intensités des courants dans les deux
RA
On peut écrire I — 1+ IL
NT
Ct deviennent
AS
I —21,
LL (Ro—Ri+ 72),
UI
E=1(R+ 27).
Si les résistances intérieures étaient négligeables, la solu-
BC
W. o1
322 . -. LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
RY
tiou du problème serait simple: il faudr
ait que l’on eût
E, FR:
ER-R 7
3
RA
Or 3 éléments Bunsen donneraient,
sur un circuit de
LIB
3 ohms, l’intensité demandée. On
Monterait donc ro éléments
en deux séries de 3 et de 7.
!
Mais on ne peut négliger les résis
tances intérieures, quand
les résistances des circuits extérieurs
Y
sont faibles, et il faudra
aborder généralement la solution
complète de la question.
SIT
Dans le cas proposé, nous auro
ns
E = 2,x 190=2(3+an
X 0,10),
NIV
nn, —= 4.
a m
AS
ZE
.
bd 1000 — 7n
la résistance dont on
cherche la longueur e,
millimètres du fil à cur équivalente "2, en
seur; on fera une nou
velle lecture m'
BC
CHAPITRE TI, — ÉLECTROCINÉTIQUE.
RY
323
et l’on pourra encore poser
RA
a m4 mn;
0 1000 — yn'?
d’où
LIB
&(1000 — mm) — bn,
-
__a(1000 — n°) CR + mi),
a+b
mi (ne— ml)
Y
b
SIT
52. Deux résistances, que l'on veut comparer, sont placées
bout à bout et attachées aux extrémités d’une pile de 10 élé-
ments identiques,
ER
réunis en série. Entre le point de jonction
des deux résistances et un. point de la pile, on jette un pont
contenant un galvanomètre sensible et l’on cherche quelle .
IV
Position du fil d'attache réduira le courant à séro : on con-
slale de la sorte que la pile doit être partagée en deux sec-
UN
nE (ni n)E : n E |
NT
Il en résulte que
CE
R__ 2 6.
R mn î
I/
;
La force‘électrom ]
otrice de la pile
324 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
rieure r; déterminer les différences de potentiel entre les
RY
bornes de À pour diverses valeurs de a.
RA
force électromotrice :
æ=E — T
ER
__E
Ke.
r L
.
LIB
Les différences de potentiel sont proportionnelles à a.
M. Bouty à très heureusement adapté ce dispositif à la mesure
des forces électromotrices.
Y
SIT
54. Un câble de 100 kilomètres a une résistance de 15°%5,2
par kilomètre : un accident étant survenu, on lui trouve une
résistance totale R; — 1152 ohms, quand son extrémité éloi-
ER
gnée est isolée, et une résistance R: = 918 ohms, quand celte
” extrémilé est reliée au sol. À quelle distance du lieu d’essai se
NIV
trouve le défaut ?
4 — D
æ+po—=fñh,,
— x.
p==R
CE
| a+ HER,
I/
AS
(Ri—æ) (R—2)
D + SAT E) —R,
R+R—2x Re
Ou enfin :
UI
RY
2=R eV RER) R).
RA
La valeur négative du radical répond seule au problème,
puisque æ doit être plus petit que R, : tous calculs faits, on
trouve .
LIB
2 == hg4onns, 6.
496,6
Y
13,2 — 32671".
SIT
85. Une ligne télégraphique, de 850 kilomètres de longueur,
élant intercalée dans le circuit d’une. pile P(E, r) et. d'un
ER
galvanomètre G, avec retour par la terre, est traversée par
: E
I —R+rr+G
L
E
RA
I, —
1000 +r+G
condensateur à l’aide
56. On charge tourà tour un MÊME
I/
rices E, et E:, el on
de deux piles, ayant des forces électromot
re de 25 ohms de résts-
le décharge à travers un galvanomèt
AS
dans le second
tance, shunté dans le premier cas par 15 ohms,
est sensiblement la même dans
cas par 5 ohms; la déviation
rt des deux forces
les deux expériences. On demande Le rappo
UI
électromotrices ?
BC
326 LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.
Y
Quand la décharge s'effectue à travers une faible
résistance,
AR
l'écoulement est instantané, et la déviation du
galvanomètre,
donc l'intensité du courant, est proportionnelle
à la charge
du condensateur et, par suite, au potentiel de
charge, car
IBR
Q = CE. Soient donc I, et L les intensités du flux
de décharge,
S1ctS, les résistances des shunts, et G celle du galvan
omètre :
les intensités du courant sont, dans le galvanomètre,
YL
Si S2
(3 Dis) Lo+s bG+s;;
SIT
on peut donc écrire
PE
G+S,
ER
G+S;
et, conséquemment,
NIV
S2
LE _ GES _(G+S)S,
BTE 8 —(G+S)8
LU
G +
— — ob.
Lo-
x
CE
C — S Z 78,04
és électrostatiques:
ATe x 1 — 6,25 unit
4 X3,1416
.
eus électromagnétiques de L capacité aux
6 aux
U
Y
numériques des capacités elles-mêmes. sont entre elles dans
AR
1
le rapport ‘cn effet,
R
L-1T? °
LT? — L-2T? — (:) :
LIB
L F
Y
égale 10° unités C.G.S. et que le microfarad
lionième du farad, on voit qu’il faut diviser la capacité élec-
SIT
trostatique par
9 X 10*°
= 9 Xx< 10ÿ,
10? X 105. ER
Donc
6,25 ne
— 172 — 0,695 x 107% microfarads.
7 9 X 10ÿ
NIV
farads.
La capacité de la Terre est donc le 5 du farad.
NT
microfarad, chargé à un
89. Un condensateur de + de
par décharge dans un galvano-
CE
galvanomètre. La déviation
condensateur ?
la capacité du second
A ctB,
deux condensateurs
UI
Y
cités : soient Q la charge de A ct C sa capacité ; le second
prend une quantité 9, et l’on a
AR
‘
Q—g © Q C+z
=—< = — ou
. &
IBR
4
YL
tionnelles aux charges,
|
Q—g _28 C
SIT
Q 35 Crz
‘el
C(35 —98) 1 5 I .
L = C(S5 — 28) = — 4 = -—
28 10 28 ER ho
(le microfarad.
C+ x
‘ T
garde Q, GC+z>
x? à la seconde opération, le condensateur em
IAS
porte
QE) U _, _Cx
(a, =) C+z Qi (C+z)
U
=
NS
CHAPITRE HI. .— ÉLECTROCINÉTIQUE. 329
Y
posséderait une quantité Q, égale à Q,-; donc Q, = 27 et
AR
, . . r 2 « C ZT
R
Q, Gi)"
LIB
A la nième opération, le condensateuràa pris
Y
Q—Q: Gi)
SIT
Mais Q est connu par la déviation de décharge; par consé-
quent, nous pouvons résoudre cette équation pour en tirer æ
RCE
ER
sc VO __ €
4 Le ), 4
NIV
D 1
= = —> — 16,95 microfarads.
79 \+ : 1,099 — 1
42 :
LU
61. Une lame d’acier L (fig. 38) vibre entre deux contacts
RA
ActB: cette lame est reliée à une des armatures M d'un con-
NT
CE
I/
‘armatureN
avec l'arma
densateur MN : les contacts communiquent
AS
AR
permanente œ— 32; on
d'autre part que le Couran «a constaté
t continu de la pile P lui
une déviation a — 925 fait subir
à travers une résistance
R égale à
IBR
100 ohms. On demande de
calculer d’après ces données
Capacilé du condensateur en ln
Jarads ?
L'intensité I du courant de déch
arge est égale à nEC; elle
YL
CSt mesurée par la déviation « du galvan
omètre balistique,
attendu que la durée de l'os
cillation de la lame est très faibl
par rapport à
e
la durée
SIT
de l’oscillation de l'aiguille; posons
I=Ke.
Par suite,
| nEC=Ke;
ER
mais on à aussi
= VR=KaR;
NIV
donc
Œ I
nn = 8x u
105 farads‘ — So microfarads.
.
C— ! nR
LU
bi par second
Le courant continu débite ; e une quantititéé d'éd’élec-
E
lricité égale à TE le courant,
I/
r .
périodiquement! :
interr
sp
ompu,U
donne 2 CE; nous avons donc
IAS
KR ZE 7 CE,
d’où
U
— n
BC
RC
. FT.
La capacité d’un condensateur pourraità être éte
dét errminée
Y
AR
CHAPITRE IN, — ÉLECTROCINÉTIQUE. 331
R
précision. Pour les applications, on exprimera R en mégohms
LIB
. et C en microfarads ou, plus simplement, en unités abso-
lues C.G.S.
Y
63. Un condensateur de 100 microfaradsde capacité est
SIT
déchargé dans un fil de résistance R = 50 ohms; quel est le
temps nécessaire pour que le potentiel baisse de motlié dans
ce condensateur? ER
— dQ = — CaV — di= pdt,
NIV
J ucr
dt=C JL [%
-T
L— CR log’ V2 = CR log'2
RA
out
64. Un câble est à un potentiel V; on constate qu au
?
I/
cl
Eu
. | “el. av: nc
dans des intervalles de temps égaux. Le potentiel, ayant (0
BC
T x si
subi une chute de V au, bout de la premiere seconde, a pris
rt ‘
Y
332 LIVRE UT, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISYE.
AR
une valeur V,= V —VVz:0nen .
: Il:
déduit »,
IBR
V
D.
V—V,
À la fin de la deuxième seco
nde, le potentiel sera
YL
Vo V,— Vi = VV, (7) _ V2? — "(+)"
SIT
Au bout des temps £’ et
4”, il scra
CV vtr)
ER
NIV
el
LU
log " 8 ——
lo D
Y"
lt — __Y, L"— V.
| l
-F
pe V;
] œ V,
8
?
RA
d’où
| loc v"
NT
£"— e! © V — t! log2 .
V! ’ V!
log v log T
CE
de diamètre; le liquide
est du sulfate de Cuivre à électrolyser
(CuO, SO: + 45 HO) et
il forme un
Cylindre annulaire de 10%
de hauteur.
U
AR
forme, de conductibilité spécifique c; nous aurons
R
(7 ter) æC— Le
LIB
Mais
Y
Donc |
SIT
_ log
PF onc ER
par unité de longueur, et, pour une longueur À,
NIV
R
h log! R
TL —=
2RC
LU
, T ,
— 190$, 1
19,10 X 10° C.G.S.
par centimètre.
NT
x — Shohms, 28 .
CE
50 X 1 07 ;
L’intensité I du courant est égale à 755 0,08 +7
. 7 # D
Mais |
BC
RY
Donc
I bo X 1, 07
EE 0,51
900 X1,35+0 08-0517 »71 ampèr
RA
père.
L'énergie
disponible dans le fil est égale 2
à ==
EL RE Ci
LIB
kilogrammètres et le nombre de
9,81 79,81
calories correspondantes est,
par seconde,
___RI __
Y
(S) RE 0,147 X 0,711
9,S1X 425 7 4169,25 — 4169, 25
SIT
el, Ch une minute,
ER
0, 147 X 0,711 x Go
|69,25 — 0,001 calorie — 1,5 calorie-gramme.
NIV
Q—AW—APRE== ls DCO;
I/
l
AIR4é— Al? = = (sDC6,
BC
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE.
Y
335
en désignant par c la conductibilité spécifique du platine:
AR
il
vient, Loutes réductions faites, |
Lt .3
R
ÿ — AI? SR 7°
s'D Cc
LIB
L’influcnce de la longueur cst donc nulle, lorsque l’inten-
sité du courant reste constante et lorsque l’on peut négliger
le refroidissement par la conductibilité des attaches et le
rayonnement extérieur.
Y
SIT
68. Un courant de 1,5 ampère est lancé dans un Jil de pla-
line de galvanocautère, de o°",1 de diamètre, pendant une se-
conde; quel est l’accroissemert de température subi par ce
ER
Jil, S'il n'éprouve aucune déperdition ni par sa surface, ni
par ses extrémités ?
NIV
CS
0 — AI? ED
——— 9
l'on à écrit
5
11,141 X1075X X 10°.,
10°=11,14
UI
Y
69. Une amorce explosive en platine, de o®,3 de long
AR
ot%,005 de diamètre, a une résistance de o,14 ohm et il faut
" . PRE : ?
IBR
produise la mise du feu?
APRæ=—7!/sDCe.
L
En unités C.G.S., nous aurons
ITY
I ==0,05; R—=0,14 X10°==14 x 107;
RS
gramme, ct rapportons À aux crgs par caloric-gramme.
TE? . -
0,09 X14 X107x
IVE
= 4,16 X 107X 0,0000196 X 21,45 X 0,3 X 0,0324X 700,
æ = 05,30.
UN
rad. let.
Q—APRI—
CE
ou
n — {Ar
BC
CHAPITRE III. —
ÉLECTROCINÉTIQUE.
Y
337
L'influence de la longueur
est donc nulle, quand l'intens
AR
du courant est donnée (:); ité
exprimons les grandeurs en
tôs C.G.S, nous aurons uni-
W= -
R
——— ———
12 LS
4,16 X 1017x 10,38 X 107%
TR ——
=;
LIB
—
,7°.0,04 X 1000
. 12,90 …
IOX 10,38060.5R1071 = 030048.
Ce coefficient absolu est Tapporlé
ITY
au centimètre carré ct il
est exprimé en calories-gramme:
on aurait 01,048 par mètre
Carré.
S
T1. Un coupe-circuit de sure ER
té, en métal J'usible, doit in-
lterrompre le courant dès qu’i
l atteint 20 ampères; quel
mètre lui donnera-t-on? dia-
NIV
Soient T la température de
fusion et y la chaleur latente
fusion du métal; on écrira de
que la chaleur du courant
à la chaleur perdue par émis est égale
sion vers l'extéricur, aug
mentée
LU
0 mn Ad?
AP= R
7«4ITIT TT IDy
ou
NT
|
Al
u
Tr
r TZ 0.
= 7 il + 4 [D /).
CC —
CE
hi.
équation de laquelle on tire
la valeur du diamètre d;
éviter les termes du quatri pour
ème degré, on néglige géné
rale-
I/
I=K«?.
1j
UI
W.
22
338 LIYRE I. — ÉLECTRICITÉET MAGNÉTISUE.
Y
taches exerce une grande influence, de telle sorte qu’en
AR
réalité les électriciens préfèrent se laisser guider par Fex-
périence que par un calcul incomplet (!).
IBR
72. Un fil de platine, traversé par un courant, est engagé
dans le réservoir d’un thermomètre à mercure, qui marque
des excès de température &,, &, ete, aux temps to, ti et ts; dé-
YL
duire de cette observation la quantité de chaleur Q dégagée
par seconde dans le fil, sachant que ti— to—t:— th.
SIT
Si l’on désigne par IL le cocfficient de conductibilité exté-
ricure du thermomètre, qu'il est facile de mesurer, on peut
écrire que la perte de chaleur subie dans un intervalle de
ER
temps dt est Ile dt, pour un excès €.
Soit M le poids en eau de l'appareil;
NIV
(Q—He)d= Mode,
dt = M de_
Q— Ile”
LU
__ M, , Q — Je,
li — Lo = — ji log Os"
M 1 Q — He.
RA
d'où
NT
Q— Ie QE)
Q—ILe, \Q-- Mec
ct
Ie, )*. |
CE
€ (Er — €0) .
Q=I
2€ —(£0-+ €2)
AS
. 4 > pa vérifié
C'est par un procédé analogue que Poggendorf :
l'exactitude de la loi de Joule. A
UI
. t
co de longueur don .
Is de plomb dec®3
(*) Les coupe-circuits sont des fi
27 Par ampère-
BC
Y
formées l'une d'u
l'autre d'un Jil de n Jil de matllechort,
cuivre, de même
AR
sées par le méme longueur, sont tra
Courant; quel doit ver-
mètres de ces Jils, po étre le rapport des
ur que l'augmenta dia-
à leur échauffement tion de résistance
due
R
Par le courant soit
la méme,
Nous connaissons
LIB
déjà la valeur de l'é
duit dans un Lemps chauffement 9 pro-
4, par un Courant d'i
ntensité I :
Y
SIT
L'échauffement 0 du
fil de maillechort CSL
St produit dans le donc à celui qui
fil de Cuivre 0, par
dans le même temps le même courant I
£, dans le l'aPport de
ER «
0 Sp'eer dp'C'e!
8 SiDCe — &DCc
IV
Les accroissements
de résistance sont
Tables : ils doivent connus par Îles
être égaux. Appelant
UN
0 .
ba
L
ou
RA
s L& 1: Alta!
AP ta
S'D Ce S'D'C'c'
4
ou enfin
NT
A TE
ËD Ce — D Ce?
d'où
CE
CR DCE 44
EU & DÜc ESS 8,9
5,
x 0,095: < 63.18
d
x o,0
6g89 23 7.85 — 1108,
I/
d'—l12.
AS
Le diamètre du fil de
maillechort sera par suit
plus grand que celui du e 1,19 fois
fil de cuivre; le rapport
S des sections’
UI
gi SCra 1,26.
BC
340 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Y
74. Quelle condition doit remplir un shunt de galvanomètre
pour que le rapport des résistances du shunt et du galvano-
AR
mètre ne soit pas troublé par l’échauffement produit par le
courant;on supposera que les deux circuits sont en fil de
IBR
cuivre et que le pouvoir mulliplicateur . du shunt est égal
au 5h.
YL
blème, dont l'importance pratique n’échappera pas au lec-
teur : faisons &, D, C et c égaux à &', D’, C' et c’,
SII T
mdpen
12
en
Un] +4
ou
E2) |
1
22
un 2
a
Il faut donc que la densité du courant soit la même dans
ER
les deux branches, c'est-à-dire que l'intensité par unité de
section soit la même (‘).
NIV
Re
15. On veut produire
.
Q calories
y
par seconde dans l’anse
CE
TE
a] Jui
7 VaD'C'c
BC
CHAPITRE II. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 341
Formons
Y
y séries
de + éléments : leur résistance totale
ant . : r nus
sera y —> et il faudra quey ==
AR
de Y _R
R, c’est-à-dire que
.
totale
°
sera 2R et l'in-
"+
R
tensité du courant xE
sera 1 — SR
Il se dégagera le mème
LIB
nombre de calories dans la pile et dans
Ie conducteur, soit
en tout une quantité 2Q.
.
Or la quantité de chaleur dégagée par
ce courant d’inten-
sité I, dans la résistance extérieure R,
est
Y
SIT
z?E?
Q = APR—A ZR
Donc ER
&RJQ
VE
Nous savons donc aussi que
IV
7 = 1 /000
UN
o | R .
r L2
On emploicra xy éléments.
L
RA
de
deux lobes qui se coupent en ün point situé à égale distanc
e
des deux masses; sa capacité électrostatique C est facilem
ent
CE
Vo: On demande:
1° Quelle sera la résistance R de ce conducteur?
UI
Y
par se-
conde dans le conducteur? (1).
AR
Kirchhoff a démontré qu'un conducteur de forme
ct de na-
ture quelconques peut être remplacé par un
IBR
système de fils
conducteurs; c'est la résistance équivalente
de ces fils que
nous appellerons, par définition, la résistance
du conducteur.
Or nous savons que
YL
| : : .
(7 fer)
RC— Ar
SIT
nous en déduisons
ER
D'autre part, si nous appelons I le flux total d'électricité
Ou l'intensité totale du courant, nous aurons, pour une sC-
NIV
” conde,
V—v,
Q=I= —;
LU
AW =AQ(V — Vi).
NT
1000" de longueur et de
0°%,5 de diamètre?
l'exemple proposé.
.-
AS
1 ° : ,. ‘
. (°) Ce problème à CC
vembre 1888, par la Faculté | proposé
. °
aux candidats à la licence, en n0 .
des Scienc es de Paris Le
: nous avons généralisenlicé
la forme de l'énoncé,
BC
CHAPITRE TI. — ÉLECTROCINÉTIQUE. 3143
Y
csl, d’après nos Tables, égale à 0,8 ohm; l'éncr
gic absorbée
AR
est donc
W == X 0,8
100
= 815ken,
9,81
R
LIB
78. Aesurer au calorimètre l'intensité moyenne d’un cou-
rant d'intensité variable.
Y
e_JQ _ JM(T'-T+EK)
F= —
Re Re
SIT
Cette équation, dans laquelle M est le poids en eau du
ca-
lorimètre, du fil et de tous les accessoires de l'expérience,
et
ER
dans laquelle T’ et T sont les températures finale ct initiale,
permet de calculer l'intensité d'un courant d’après la quan-
tité de chaleur abandonnée dans le calorimètre : le terme K
IV
Or
RA
! R=R(1Xx àT).
Donc
JMCT'—T+K)
P—
NT
RG aT)d
ou, plus simplement,
CE
JMAaT 1
r— RG+aT) &’
ou
I/
FR dT
NÉE
AS
Y
d’où
Pu |
Be ilog
s ERat,
AR
rJ
IBR
Ce calcul donne le carré de l'intensité moyenne du courant
variable; cette méthode est applicable aux courants alterna-
tifs et, à cet égard, elle est plus recommandable que les pro-
cédés électrolytiques.
YL
EL
SIT
rads chargé au potentiel de 50 volts?
W — Leyz
ER
2
10
= (109 X 1076) (108 >< 50)!
NIV
= 120 X 10 crgs
125
9,81 107= 12,7 X 107* kilogrammiètres,
LU
I
W==_My CSS — —1 NV kilogrammèir» es,
I/
2 2 9,81 X 107
Q—21_AMV
AS
Li 1000 X I
2 9,81X 107 2 425 %& 9,81 X 107
1,19 X 108 calorics.
UI
|
.
(*) Que |
stion posée aux . 4: des Sti es
a ex
BC
Y
On aurait pu écrire directement
AR
QÆAW
_ E Aw—
FAM
1 VE p— LRO D
1000 KT
1 10 00
X7 1,19 X 107$ calories.
R
Il nous reste à exprimer, en unités électromagnétiques,
LIB
la charge et le potentiel électrostatique. Mais nous avons
démontré (p. 259) que |
Y
Sp 3 x ot,
g E
SIT
les majuscules se rapportant aux unités électromagné-
tiques. L'unité Q de quantité électromagnétique étant
3 x 10!° fois plus grande que l'unité électrostatique, nous
ER
diviserons les 1000 unités par 3 xiot°; par conséquent,
1000 unités électrostatiques de quantité — EVETS unités élec-
IV
tromagnétiques de quantité.
Enfin, par les mêmes considérations, 1 unité électrosta-
UN
EI
id
GC —
9,81”
[— 9,81 X & 9,81 X 7500
145,15 ampères.
I/
E 500
AS
Y
d’où
AR
1500 X 9,81
R = Ar Re = 0,68 ohm.
147,10
IBR
La résistance kilométrique sera, par suite, égale à
6$Soo microhms.
YL
Le conducteur aurait 2841 de section. En doublant les volts.
: on réduirait lPintensité du courant à 73,57 ampères et la ré-
sistance pourrait atteindre 2,72 ohms. L'avantage des hauts
SIT
potentiels est évident.
= 11,615 microvolts.
1998 — 5,824 — 0,
I/
L— 274.
AS
de 15°.
vo nr
BC
: CHAPITRE HI, — ÉLECTROCINÉTIQUE, 345
Y
Cette formule suppose toutes les grandeurs évaluées en
unités absolucs.
AR
T — 988,
R
force électromotrice par degré de différence, quand la tempé-
LIB
rature moyenne est 4 :
Y
SIT
C est la valeur de a en unités C.G.S.
Par suite, ER
— 288 1391— 0%!,0095
=: 9 99:
IV
Jiw=el,
d'où
AS
Js
=
Or,
UI
— 0,15 X So calorics-grammes,
L — 1200 secondes.
BC
’
5" DANHD NS ÉLUCTRIGUIÉ ET MAGNÉTISUE.
l'ours tronver een volts, il faudra multiplier Ja force élec-
Y
remet par tot et l'intensité, exprimée en ampères, par
AR
1 ce qui donne
’
1.1 10 Q
0,19 Fr°° sa — ot,
IBR
19
ju 0,1 10 1: 1200
YL
SIT
ER
NIV
1-0
660 cu
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
319
Y
AR
CHAPITRE IV.
R
LIB
ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
Y
Un courant électrique crée autour de lui un véritable champ
SIT
magnétique, jouissant des propriétés d’un champ magnétique
ordinaire; si le courant est rectiligne, les surfaces de niveau
successives sont des plans menés par l'axe du fil et faisant
ER
entre eux des angles égaux; les lignes de force sont des cir-
conférences dont l’axe du courant est le centre commun; en-
fin la force est normale en chaque point au plan passant par
IV
Y
est donné, à une constante près, par l’angle
solide w sous le-
-quel on voit le contour de ce courant du point
AR
À, multiplié
par l'intensité électromagnétique I du courant
:
QG) V—lo+C.
IBR
Ce potentiel représente, comme pour un
feuillet magné-
tique, le travail nécessaire pour amencr
une masse magné-
YL
tique égale à +71 de l'infini au point À;
si la masse avait
traversé le circuit, on ajouterait à Lw autant
de fois 4rl que
la masse aurait passé de fois de la face positi
ve à la face né-
SIT
gative. La face pôsitive est celle devant laquelle
il faut se
placer pour que le sens du courant Paraisse inverse de celui
des aiguilles d’une montre.
Pour un feuillet
ER
magnétique, terminé au même contour,
dont la puissance d serait égale à I, on aurait même potentiel, .
à la constante près, d’après le théorème de Gauss; cette pro-
NIV
d’ailleurs que .
l’acti on réciproque de deux courants fermés est identique à
celle des deux feuillets magnétiques équivalent
s à chacun
d’eux. _-
RA
grandeur,
d'épaisseur égale à la distance e des spires du solén
oïde ct de
densité superficielle « — 2? I étant l'intensité
CE
du courant. Les
surfaces ,en contact de tous ces feuillets s'ann
ulent récipro-
quement, sauf les deux extrêmes, et l’action intérieure
se ré-
duit à celle de deux masses + » placées aux extré
I/
mités. Si le
-Solénoïde à une longueurZ et s’il est formé
de x spires, on
AS
aura donc
2
(2) +
Em S I
I=
2
on
== n1$
Il
= IS,
[l
a
UI
Y
(3) M=ml= n1-—IS n,1S1.
AR
Un solénoïde se Comporle done comme
un aimant de mo-
ment M=— 21S, dont le milieu et la direction
d’axe coïncide-
R
raient avec le milieu et la direction d’axe du
solénoïde.
MM. Mascart et Joubert ont donné, ainsi
LIB
que nous l'avons
déjà rappelé, le nom de flux de force au
produit F,S de la
force F,, composante du Champ norm
ale à la surface, par
l'étendue $S de cette surface. Le flux
de force à travers une
Y
surface plane est proportionnel à l'int
ensité du champ, à
l'étendue de la surface et au cosinus
SIT
de l'angle que font les
lignes de force avec la normale à la surfa
ce : nous le repré-
SCnterons par la lettre Q. Le flux de force
est positif quand il
pénètre dans le feuillet par la surface boréa
ER
le ou négative.
Le flux qui traverse la surface S est égal
à
&nSo—4nrn, IS.
IV
(4) W==—I0.
RA
nalyse. |
Les expériences de Biot et Savart ont établi que l’action
magnétique d’un courant sur un pôle est en raison inverse
CE
G) gp = "se,
ml dssine
UI
BC
352 . LIVRE III. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
nm
: En remarquant -
Y
.
que; est l'action 2,
magnétique
F de la
AR
masse 7» au point occupé par l'él
ément de Courant, on trouve
encore
(5 bis)
IBR
: df== FI ds sine = I «S,
Z étant la surface du parallélogra
mme construit sur l'élément
et la force F.
YL
Dans un champ magnétique, F est
l'intensité du champ et
l'on peut dire que l’action exercée
Sur un élément de courant
est égale au produit de l'intensité
du courant par l'aire du
SIT
Parallélogramme construit sur
l'élément et sur l'intensité
du champ (1).
En partant de quelques principe
s établis sur l'observation
ER
des faits, Ampère a déterminé de
même l’action de deux élé-
ments de courant.
Deux éléments de Courant ds et ds’,
NIV
| rit À. 6 ,
. s élec-
trodÿnamiques; or on Sait. que rt =?
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉ
TISYE ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
333
Y
En appliquant cette formul
e aux cas particuliers que
rencontre dans la pratique l’on
AR
, on calcule sans peine l’ac
Cciproque de deux Courants tion r'é-
de forme géométrique et de
posi-
R
Fig. 79.
4
Y LIB
SIT
ER
tion donnée : ainsi l’action d’un.
courant rectiligne indéfini
Sur un courant de longueur
L, placé parallèlement au pre-
mier, à une distance d, se trou
ve par la formule
IV
: 214
UN
(7)
— d °
direction égale à
RA
diculaires
U
(9) an(sLe %)=en u 1 L
(ii 2)
I/
| I= ©.
_W.
BC
23
354 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
L'identité qui existe entre l'ac
tion mutuelle des courants et
Y
celle des systèmes mag nétiques corrélatifs a per
mis.de for-.
AR
mer un seul chapitre de
l'électromagnétisme et de
dynamique, et elle a singul l’électro-
ièrement facilité la solution
problèmes qui se présenten des
t dans les applications.
IBR
LI est très important de savoir
évaluer le travail correspon-
dant au déplacement
d'un circuit fermé dans
Magnétique. un champ
Si un circuit fermé, traversé
YL
par un courant I, est placé
dans un champ d'intensité
H, un élément ds du cou
sollicité par une force Ôf rant sera
ayant pour valeur
SIT
Of= IH ds sin(H ds),
et la résultante de cette
force sera normale au pla
ER
(Jig. 80). Supposons que ds n (Has)
passe de la position AB à la
po-
NIV
Fig. 80.
LU
RA
nt
(to)
AS
S=IQ@—Q).
Ainsi le travail est égal au Prod
UI
Y
Si l’on convient de
dire positifle flux Cou
se déplaçant vers la pé par ün élément
AR
gauche d’un observate
la direction du cha ur qui regarde dans
mp, on Pourra modifi
éorème et l'on dir er l'énoncé de ce
a que le travail est
l'intensité du couran égal au produit de
R
t par le Jlux coupé
du circuit (1). Par le contour
oo
LIB
Un système abandonn
é à lui-même tend
l'énergie qu'il possèd à épuiser toute
e; ses positions d'équi
où l'énergie passe lib re sont celles
par un Minimum, ct
manière que la val il s'oriente de
Y
eur de Q tende ver
Ainsi, dans tous les s un maximum.
déplacements relatifs
SIT
des solénoïdes et des des Courants,
aimants, les déplaceme
SpPontanément sont tels nts produits
que les flux de force se
€n s’ajoutant, le flux sSuperposent
de force résultant dev
ER
muni. Un conducteur cir enant ainsi maxi-
culaire mobile sera en équ
lorsque le flux de force ilibre stable
qui traverscra sa face nég
maximum, c’est-à-dire que ative scra
, sous l'influence de ]a
IV
Y
x, représente le
nombre de tours par unité de longueur.
AR
L’aimantation du cylindre de fer est unifo
rme comme le
champ intérieur de la bobine, et elle est égale
à K4rz,l, K
étant le coefficient de susceptibilité du fer
IBR
doux : le flux d’in-
duction pour une section S est égal à u4rn
,1S,en appelant
L. le coefficient de perméabilité.
La force portante d'un électro est, d’après M. Bidwell,
YL
exprimée par la relation
SIT
dans laquelle IL, est l'intensité d’aimantation
en unités C.G.S.,
H l'intensité du champ dans la bobine,
et S la section de l’ai-
mant en centimètres carrés; o est donné en
grammes.
ER
Les propriétés électromagnétiques ct
électrodynamiques
des circuits donnent lieu à des obser
vations rapides, des-
quelles on déduit les intensités des Coura
NIV
par la formule
RA
I — G sino,
CE
est ©, : | .
ITGS—Co ou IT=Ko
UI
Y
K étant la constante galvanométrique de
l'instrument. Si la
Suspension élait bifilaire, on remplacerait o
AR
par sine.
Nous avons supposé jusqu'ici qu’on maint
enait le cadre .
mobile dans sa position primitive par une torsio
n © qui équi-
librait le couple de l’action réciproque de
R
Ja bobine mobile
et de la bobine fixe. .
LIB
Le plus souvent, on mesure la déviation
o que prend la bo-
bine mobile, sans modifier la torsion : dans
ce cas, le champ
extérieur intervient dans la condition
d'équilibre et l’on a
alors, si la suspension est Dbifilaire,
Y
SIT
IT'GS coso —{C + HT'S) sino;
ou |
F— = (tango + tango’).
L
RA
APPLICATIONS.
NT
an
unité de longueur : r; = 7:
BC
398 LIVRE II. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Mais
Y
H= 5(© — ') (théorème
de Gauss),
AR
& et’ étant les angles soli
des sous lesquels on voit
considéré les du point :
cercles extrêmes du Solénoïde:; dans le
IBR
proposé, Cas
|
.
DIR et l
ar (1 }
YL
Nous trouyons donc
H = L ".
»,127 F E
= XOo,5Xor 20
SIT
FT P+R: 2
.
Vÿ5oo
L .
en tenant compte de ce \
H = 14 unités -C.G.S.
NIV
HE o(47—90,)
NT
cl 4x —4r D — 2
CE
une
V7+
l
= GcÂT
I/
VE ZAR:
/
AS
= &rn: I Van
=ÂTXEXO0,5%
UI
72
+ 400
400
— 22 unités C.G.S.
BC
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE. 359
Si la bobine avait une longueur infini
Y
e ou du moins très
grande, on aurait çu
AR
H=— 47,1 — 31,42.
R
LIB
. 8. Un courant circulaire mobile autour
d’un axe vertical
s’est orienté sous l'action de la Terre
en un lieu où l'intensité
horisontale I est. égale à o, 192 unités C.G.S.;
le rayon du
Courant est de 1", et l’intensité du courant égale 1 ampère.
Y
On propose de calculer l'intensité W' du champ au
centre
SIT
même du courant circulaire.
|
Fig. 8r.
L UN
RA
NT
(1) V=Iw+cC,
I/
| = 2R(1—C0S0)—27 CR)
. a t
AS
Var (:
Ver
x)"
H— a 1 rR? _ 215.
UI
de (@+R} (+R)
BC
360 LIVRE HT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
Au centre O,
Y
m— 271 _2rxo,1:
= = 55
AR
— —0,0068.
IBR
-à 0,192 + 0,0063 — 0,1983 t égale
unités C.G.S
YL
k. Dans l'expérience clas
sique de Gauss, on peut rem
l’aïmant fixe Par un solé placer
noïde AB, traversé Par
et l’on détermine Y par l'ob un courant,
servation de la déviation
SIT
aiguille mobile, in o d’une
finiment petite, placée en C,
culaire élevée au milieu sur. la Perpendi-
de { ‘aimant, dans le méridi
en (fig. 82). ER
Fig, 82.
IV
N“y 2
leu
Î
t
!
1
t
a
1
\
%\ U/\ &
s
4! ; PA
LU
VO i /
\ , ‘t
4 4‘
\ \ 1 ‘
\ \ ri 4
VON
\
\
\
ui : 44 ‘ !
& 1 t /
\ 1 ,
RA
\ CS] 1
or
\ \ i 4 \
\ \is \
\ Ya \
$ € T ne 7? Tee —
NT
: \ /
UN,
1 *
1 À
! 4
1.
CE
'
« S
Y
AR
(2) m = = HO X IDE 8 og,
R
Soit m! la quantité de magnétisme des pôles
de l'aiguille
LIB
mobile : l’action mutuelle des pôles en prése
nce est
f 2 mm os 2mm! mnvl
gg COSA = — —
d? — — —,
dd o2d
Y
d3
SIT
D'autre part,
| f ml
tango = —— ER
Il vient donc
ml
IV
1 28,04 x 35 I
dd tango p + tangio®12'
(
UN
— + à
Y
AR
. Cir o
HS >180 css
16,13 X15 x 3,1416
IBR
2,83
7 0,192 X 200 x 12,97 X
180 cos 205
—0,0247 unités C.G.S.
— 0,247 ampère.
YL
6. On introduit, dans un champ
d'intensité K', un Conducteur reclil Magnétique uniforme,
SIT
igne de longueur 1 — acm,
traversé par un courant
de 10 ampères, et on le
une direction Perpendicula dispose dans
ire à celle des lignes
champ : on constate que de force du
ER
Ce conducteur est soumis
° Î de 180 dynes. On à une force
demande de détermine
Champ considéré. r l'intensité du
NIV
è
Le conducteur est Soumis
à l’action du‘Champ magnétique
terrestre, en même temps qu'à
pose d'étudier. celle du champ qu’on se pro-
La force exercée est
LU
soit
la position du fil con
champ terrestre, on Peu ducteur dans le
t considérer cette action
gligeable: en effet, en prenant l'intensité
comme né-
égale à 0,465, on tro totale de ce champ
NT
H — L= 180
TX 3 — 90 unités C.G
AS
.S.,
à 4 unité près.
On trouve sans diffic
UI
oo
€
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAM
IQUE. 363
Y
, 7. Calculer l'intensité moyenne du champ
à l’intérieur
AR
d’une bobine annulaire, en forme detore, de rayon
R, a étant
le rayon de la section circulaire, et n le nombre
des spires
comprises entre deux plans méridiens qui font entre
R
eux un
angle égal à l'unité; le courant a une intensité
I.
LIB
Décomposons ce système en une série de solénoïdes
élé-
mentaires, Comprenant un même nombre de courant
s de
même intensité I, mais de longueurs différentes; soit x
leur
ITY
rayon. La distance des spires successives scra égale à Tr et
-
e.
LU PF + T
. 1
,. De ve nl
l'intensité magnéti que du filet correspondant scra ra
Pour une section S, le flux a pour valeur
RS
IVE
ds
érnl [ ©.
& ya a R+a
+ Se f Jde_ [Va
ps
R-s,,
L
d—(R—zx} dx,
NT
Ya —(R— zx)
peut être décomposée en trois autres :
CE
ef
‘ dx
I/
2x) dx
(R—
+]
IAS
ls
R dx |
Ï
U
Pour intégrer
Ï ière expression,
la première ex Ï posons 3=—;=? d’où
BC
364 LIVRE TI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISU
E.
Y
dz =— dx .
x: ° Ce qui donne
AR
— P
R?) r=
IBR
Er2RS—
1
ds
TVR à R L
YL
9 2
/ 5
” FR z% R?— à?
=VREZ
de
SIT
ï
a?
_
_
R 2
map (= R— ai
dz:- «a
_ VE &
ER
R2— a?
Ra |
NIV
— | "7 €
- «a
R— à?
Ps —© S(R— a)
= VR— 2 arc cos SR
LU
E &)—R
Tr
= VR —=GE arc cos Re
4 Re
Rx .
RA
La seconde intégrale
donne
[Var R— 2
I/
RTE 0
La troisième
AS
R+a
dx
|
UI
«a
R = R— > R+a
=R
— (arc Cos
1— +)
R — 3\2 =rkR.
R— a - 4 Ra.
BC
a
CITAPITRE IV. —
Y
ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE. | 365
Le flux total a donc pour valeur
AR
Q—4r IR — VR—&),
R
et l'intensité moyenne du champ est
égale à
LIB
EH, — fer
a? (R — VR— a).
ITY
8. Calculer le travail nécessaire Pour
faire tourner de 180°
un courant mobile flottant de de La live,
orienté par l'action de
la Terre et placé Perpendiculairement
au méridien ; le champ
RS
terrestre a une intensité horisontal
e I — 0,192, le cercle me-
sure 10% de rayon et l'intensité du coura
nt égale 1 ampère.
IVE
La position d'équi
£
libre correspond au maximum du flux de
force à travers la face négative du circuit
: dans cette posi-
tion, l'énergie
UN
(10) W = — IIIS ;
W'=— HIS.
RA
Y
Soient R le rayon de la roue Ct
0 l'angle de deux dents con-
sécutives; on peut
AR
admettre qu’il y ait toujours une dent
contact du mercure. Le flux au
de force Q est égal au prod
de la surface du secteur form uit
é par les laYOns correspondan
ts
IBR
à deux dents consécutives
par l'intensité du champ
j
Q— mr sing
YL
2
SIT
(10) AG = 11p Ste,
pour un iour de loue, nous
ER
aurons
G—IIl'S;
NIV
le trav
ail est donc égal à la
sur
le produit IH! de l'intensi face de Ja roue multipliée par
té du courant par l'inte
champ. nsité du
LU
l; il en résulte
que
I — 4rml
7 =2mlI.
9r
I/
AS
la même que
{
si le conduc-
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAM
Y
IQUE. 367
teur fixe avait une longueur infin
ie ; nous pourrons donc écrire
AR
2117 2127 2X 0,1 X1I0
(7) f—= dE = g ————0,07dyne (!).
R
LIB
12. Un fil rectiligne AB de on de
longueur est parcouru
Par un courant d’un ampère; il peut
se mouvoir parallèle-
ment à lui-même le long d’un coura
nt rectiligne indéfini xy
(JiZ. 83), auquel il reste perpendiculaire
. Quelle force agit
ITY
Fig. 83.
| A
RS
pe Qi ->
“| B
Î
-#
IVE
KR
æ Dee y
| r— an a )
L
(8)
RA
—2X0,1XIX1X I
-=0,1dyne.
NT
celte déviation ?
RH 30 }
IAS
= tango (1 — 0e .….
Y
Négligeonsle terme de Correcti
on : si la longueur de l'ai-
_guille est le 35 de R, la corr
AR
ection n'atteindrait pas le io:
même avec une déviation de
45°, On est donc autorisé géné
ralement à ne pas tenir Com -
pte du facteur compris
IBR
parenthèse et il vient dans la
R = 18
— 99
IX 2X3,1416 = 20M,15 :
et
YL
| |
20,1
aXi55x3X 0,18 8
1716 —0,0419 .
0419 unités C.G.S.
2 X 15 X 38,1416 .
SIT
0,419 ampère.
du ma-
&nétisme terrestre : on
LU
]
Z=0,2331I
10 1,190 #8ltange,
©
RTS
CE
eng 0188
: En répétant cet essai
dans les diverses salles
à Charpentes de fer, M. d’un bâtiment
I/
,
ctrodynamomètre\
et OR
CHAPITRE IV. — ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
Y
369
lit des déviations à et B; puis on lance un des courants
dans
AR
la bobine mobile, :
l’autre dans le circuit fixe, et l’on
une déviation y. observe
Quelle 'est la différence de phase
deux courants? w de ces
| |
R
Les deux courants
LIB
sinusoïdaux Peuvent être représentés
par les équations
|
‘ . Ê
1 = Asinor T°
ITY
l’=Bsin (ax ps).
NS
RS
La bobine mobile tend à tourner sous
l’action d'un couple
Pr'oportionnel à la valeur moyenne
IVE
=1 s
Il dt
if”
> AB sin2r
t
sin 2m
l
F 0 E x v)dt
[ I
T
UN
0 = KAB coso.
NT
| a = KA?,
CE
B = KB?
IAS
7 = KAB cos,
U
_ 7
COSU — EXT”
BC
L]
—"
S
D
.
370 LIVRE IT. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISUE.
Y
ct
AR
DE
cos’ = À.
ap
Cette ingénieuse méthode a permis
IBR
à M. Ferraris de mesu-
rer les différences de phase et
les retards d’induction produits
dans les transformateurs (1).
YL
16. Dans une bobine cylindrique
de grande longueur, de
6e de rayon exlérieur, comptant
n,—8 spires par unité de lon-
SIT
g'ueur, parcourue par un cour |
ant de 10 ampères, on introdui
un noyau de fer doux dont le t
coefficient de susceptibilité ma-
Snélique est égal à 32, et l'on
demande de calculer le {lu
to-
talQ d’induction Magnétiqu
ER
e qui traverse le barreau.
|
L’intensité du champ inté
rieur d'une bobine de gran
longueur est hrnl (Exercic de
NIV
16
K 2,18,
ct Ic flux total
.
RA
Q — IT 2 IS +167 Kn,1S
Arr IS(1+47K)
NT
= Tr XS X1XL8,1(
1+ 47.32)
— 11767 unités C.G.S.
CE
Ô
le cr
Y
IV. — ÉLECTROMAGNÉTISUE ET ÉLECTRODYNAMIQUE.
71
cuit de résistance R formé de
» spires. 11 suffit d’un galvano-
AR
mêtre pour mesurer 72 : la bobi
ne auxiliaire peut n'avoir que
2 Où 3 spires.
R
{7. Un galvanomètre Deprez-d
LIB
’Arsonval est formé d’un
cadre de 5o spires, Présentant chac
une une Surface de 1001;
ce cadre est mobile dans un cham
p uniforme de 20 unités
d'intensité; il pèse 1305", 5 et il est
suspendu par deux fils pa-
ITY
rallèles, longs de 10% et distants
de 0,3. On demande quelle
est, en ampères, l'intensité d’un
courant produisant une dé-
Plalion de 150,
la présence d’un
Cylindre de fer dans l’intérieur du cadre, mais
nous pouvons
RA
en admettre l’exactitude.
Nous aurons dès lors
NT
|
IAS
Y
de 0,98. Quelle est la quantité q d'éle
ctricité qui a traversé
AR
l'appareil?
IBR
accélération angulaire AHdo)
st égal au moment du couple ré-
sultant par rapport à l axe de rotation;
nous aurons donc, en
appelant M le moment magnétique de l aiguil
YL
le, G la constante
du galvanomètre employé, etenn dq
4 l'intensité du courant pro-
duit,
SIT
o Ÿ,
DT = MG
attendu que le champ
ER
a une intensité G a, l'accélération
initiale étant 0, il vient
NIV
(Do MG.
Chassée avec cette vitesse 9, l’
aiguille ne s'arrêtera qu'après
avoir épuisé sa force vive en lutta
nt contre l’action terrestre;
LU
d'où
NI? 2 42 D
= TL = 2 MI sin? =
NT
et "
_2 DH. 91 (DH,
CE
CEST sn 27 G\ NT 0
donnant la déviation
CA
AS
Je unge= Îl
G”>
de plus, si £'est la durée de l'oscillation de l'aiguille, sous
UI
l’action de la Terre,
— 1 / À)
=
BC
Vi
GUAPITRE IV, — ÉLECTROMAGNÉTISME ET. ÉLECTRODYNAMIQUE.
Y
373
Réductions faites, il vient
AR
"N
10
4 = —1=0,084 coulomb.
1 a 71
R
LIB
19. Üne machine à courants allernatifs donne un courant
qui, traversant la bobine mobile et le cadre Jixe d’un
élec-
trodynamomètre, produit une déviation correspondante
à
ITY
29 ampères : peut-on admettre que ce soil l'intensité vraie
de
ce courant?
à
T T
À -.,. : € 2À
m — Idt= À SINT
= d—= —.
L
| JT 0 Î F
RA
2A
1 — 7rTl°
me
iè
CE
portionnelle à
T o
2
T . L
0 ÿ
Y
oo 2&—Ssin2x
SIN?x dx — > ,
AR
et l'on sera conduit à
1 la valeur
4e |
=
4
— l,
}2
IBR
ls
Q
L'étant l'intensité P'oportio
nnelle à la déviation rel
avons par suite cvée : nous
YL
I À
= V2T
et
SIT
rT
2/2.
l» = cr l= 0,091 — 22,5
ampères.
ER
Un électrodynamomètre,
intercalé dans le circuit
machine à courants alternatifs, d’une
NIV
est négligeable.
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
CHAPITRE V. — INDUCTION OU INFLUENCE.
Y
37
Gr
R AR
CHAPITRE Y.
LIB
INDUCTION OU INFLUENCE (').
ITY
Tout déplacement relatif d’un conducteur fermé dans un
RS
champ galvanique ou Magnétique, toule variation dans l’in-
tensité du champ et, en général, toute variation du flux de
force embrassé par un circuit y développe un courant induit :
IVE
ce courant est temporaire et sa durée égale celle de la varia-
tion du flux.
Cet énoncé définit les conditions dans Icsquelles naissent
UN
|
Enfin le théorème de Neumann permet de calculer l’inten-
RA
champ.
La force électromotrice d’induetion E est égale, à chaque in-
Stant, à la dérivée a du flux de force magnétique traversant
I/
c ) Le mot anglais induction, qui à pré alu, est strictement équiv alent
BC
Y
l'augmentation du flux, et
il sera Par conséquent de sens
AR
verse à celui qui produira in-
it ce flux. Le signe du
change avec le Courant
signe de la variation du flux
; il s’intcrvertit
donc lorsque le flux passe par
un maximum.
IBR
La quantité dm induite est |
donnée par l'équation
dmR=ILdtnR = dQ,
YL
dans laquelle I est l'intensité
du courant induit et R la résis
tance de l’induit : dm est mis -
en mouvement pendant le
. .
SIT
. temps dt et l’in tensité I — BAdQ . .
CSL en rais on inverse de R et/
de de. D'autre part, on voit
que la quantité est indépe
du temps employé au dép ndante
lacement Où à la variatio
ER n d’in ten-
sité du champ : car
(1) Mm— "2,Q
Q,; —
NIV
R
Ces résultats sont Compris
dans cette formule générale
:
La quantité d’électriciré ind
LU
uite par
un déplacement déter-
miné dans le Champ est
égale au quotient de la
r'espondante Q,— Qo du variation cor- :
flux de force par la rés
circuit, et la force éle istance R du
RA
Si la direction du
mouvement faisait
AS
E = IL/osin« Coso.
UI
re: un observateur
CHAPITRE V. — INDUCTION
Y
OU INFLUENCE. 377
AR
dans le sens du mouvement du conducteur, verra le courant
induit circulerde gauche à droite (1).
Abordons maintenant l'étude des coefficients d'induction.
R
Que le système inducteur soit un feuillet magnétique ou
LIB
un courant, le flux Q est toujours égal au produit d’un facteur
constant M par la puissance du feuillet ou du courant : c’est
une fonction de la forme et de la position des circuits; on
l'appelle le coefficient d'induction mutuelle.
ITY
Sa dimension est une longueur.
Le coefficient d’induction mutuelle étant connu, on peut
calculer la force électromotrice induite dans un circuit à un
instant quelconque par la formule
(2) E=M
RSdi
IVE
Mais, outre le flux de force provenant des corps extérieurs,
il y a à tenir compte du flux de force produit parle courant
UN
coïncidence. |
Sa dimension est aussi une longueur (?).
La self-induction augmente ou diminue l'intensité d’un
NT
(*) La direction d’une ligne de force est celle que suivrait un pôle aus-
IAS
tral sur cette ligne; il irait évidemment du pôle nord au pôle sud d un
aimant; c'est ce qu’on appelle quelquefois la direction positive des lignes
de force.
(*) En effet,
1 3
U
oT M2L2T-)T
Len, ge OM cry,
M?L?T-
BC
378 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ pr MAGNÉTISME.
Y
: Les effets de sclf-i
nduction sont marqué
Mentde la fermeture s surtout au mo-
AR
ou de la rupture du cir
ces cffets règlent l'i cuil; dans ce Cas,
ntensité aux divers ins
variable, et l’on Peutca tan ts de Ja période
lculer l'intensité Lau
.Pour le démontrer, bou t d’un temps £,
IBR
Supposons L constant,
tensité à chaque ins ainsi que E; lin-
tant Scra donnée par
Ja formule
(4) | IRL) R/
YL
T,
I étant la valeur
initiale et I, la valeur
à l’état Permanent. finale qui correspond
SIT
La quantité totale d'é E
lectricité qui passe
à pour expression pendant le temps T
àT
ER
J = UT+( RT
1) (CE)
. . 0
.
Où approximativemen
NIV
t
(5) . | =hT+(—1)
E,
LU
Si le temps T est
assez long.
En Particulier,
Considérons Je
CIFCUIL et compto Moment de la
ns le Lemps à fermeture du
RA
|
FE4
ME Lei,
NT
(6)
I= (2
R F7L.
CE
Cette équation
donne
l'extra-courant
de fermeture à
Slant {; c'e» st LEKR - — l’in-
Re
.
° +; la quantité
totale d'électric
ité qui lui cor-
I/
respond est
|
EKRR fe E
e URpr. |
AS
(
7) /|
=T
Elle est la mê
4 à
UI
\
me que si le Cour «
°
moitié moindre
7
ensité
., A
que la valeur No
.
rmale pendant
Je temps KR
BC
2L
4
CHAPITRE
Y
V. — INDUCTION OU INFLUENCE. 359
AR
circuit; mais.ce n’est qu'une apparence. On dirait une sorte
de retard à la transmission de la force électromotrice. C’est
le résultat prévu de l'induction; mais on l’expliquera d’une
R
façon plus complète en se rappelant que l'établissement d'un
LIB
Courant: dans un circuit coûte un certain travail et qu'il faut
nécessairement, pour y suffire, qu'une certaine quantité
d'énergie soit absorbée au début du courant : elle sera resti-
tuée au moment de la rupture du circuit. L'énergie absorbée
ITY
et restituée à une valeur égale à
l L u
(S) | W= L=— +
RS
Pour obtenir des circuits sans self-induction, il faut rouler
IVE
des bobines à double fil, pour resquelles le flux de force est
nul.
Les coefficients M et L jouent un rôle considérable dans les
calculs auxquels donnent lieu les phénomènes d’induction:
UN
rons assez long pour qu’on puisse, dans une partie notable de
sa longueur, négliger l’action de ses extrémités : soit I l’in-
tensité du courant. Le flux de force est égal à 47,18; si l’on
NT
(9) | M—4rnin!S;
(10) _ L=érns.
La présence d'un noyau de fer doux à l'intérieur” d'une
bobine augmente la valeur des coefficients d'induction. Si l’on
U
Y
le fer doux est égale à la valeur primitive
B=1+ 47K; on écr multipliée par
AR
ira donc
M—{rn, (a S +
&rKrre?),
IBR
étant le rayon du
noyau de fer doux.
Reconn aissons loutefois que .
, pour des bobines
à la manière ordinaire, le calcul enroulées
YL
Satisfaisants: il faud ne donne pas de rés
rait
que le fil fût enroulé ultats
creusées à l'avance. dans des gorges
Le cocfficient de SCl
bines se détermine don f-induction des bo-
c par l'expérience : plu
SIT
ont élé proposées et sieurs méthodes:
employées. Maxwell
la quantité d'élec mesurait à cet effet
tricité mise en mouvem
rant de rupture; M. ent par l’extra-cou-
Joubert
ER
a fait connaître
élégante reposant une méthode
sur l'observation
Par Pélectromètre des courants altern
à quadrants; enfin atifs
pont de Whcatstone M. Ledeboer a uti
. Voici Quelques lis é le
NIV
Sans noyau de
fer sise. L = 0,00085 X 10°
Avec noyau de centimètres.
fer és. L = 0,0088 %* ro?
centimètres.
L'introduction d’u
RA
n noyau de fer pe
leur du Cocfficient ut donc décupler
de self-induction Ia va-
d’une bobine.
NT
APPLICATIONS.
1 Faraday & pr
CE
oposé de Plonge
T16S d’un fleuve r dans | ‘eau,
Coulant de l'E, sur
à l'Ouest, d'une les deux
Î= 2500, Jeux él ectrodes reliées Par un
largeur
lique; soit y — 10 conducteur métal-
I/
0% da vitesse du
Penle au ie1 , eg R= Courant, produit
1 om la résreistanc par
e du fit conjon; ctiune
AS
f.’
UI
AR
I = TI tangé cos
R
—= 0,421 .
LIB
Les tranches de liquide se déplacent perpendiculairemen
t
aux lignes de force du champ et sina— 1.
La quantité m» d'électricité induite est égale à
ITY
(1) Qo— Q
CR =
ou
I 4 TZ
RS
Il
KR ve,
IVE
!
0,421 |
= X.2300 X 100
UN
10°
— 1,09.107% ampère
RA
— 1,05 milliampère.
E = Ilvesine
— 1000 X 10 X 100 X Sin45°
(1 dis)
U
—0,0071 Volt.
382 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISNE,
Y
3. Un cerceau de Delesenne, for
mé d’une seute spir'e de 25cm
de rayon, mobile autour d’un axe
AR
vertical, est placé Perpen-
diculairemen t à la direction horisontale
du champ magné-
lique terrestre, en un lieu
où I — 0,190; on le J'ait tour
ner
IBR
€ une seconde de 180 et l’on
recueille le courant produit
dans un conducteur de 0,01
ohm de résistance; on demande
de calculer l'intensité de ce
courant en ampères.
YL
Sinous négligcons la résistan
ce du cerccau, nous aurons
MR EIRHIS
E(1— cos 180°) — 2 IIS,
SIT
2 IIS
1= :
| |
— 2 X 0,190 X 490,9
ER
n 0,01
X 10°
0,186 X 10-* unités
C.G.S.
NIV
|
k. Un disque de Faraday,
de 5e» Je rayon, tourne
à la vi-
NT
ess
À
e d’u
J
n tour el demi e Par
Seconde dans le cha
lque terrestre; son axe mp magné-
de rotation est Parallèle
7.
: __d
Q
a rpe#ot>R? —=Hrar
E=-— |
AS
?..
Il vient donc
UI
E = 0,0465 XRX1
-.
‘
,5X 5
2?
Y
INDUCTION OÙ INFLUENCE, 383
Si la direction du champ est celle de l'axe et que sa force
AR
s'exerce d'avant en arrière, le sens de la rotation étant celle
qui correspond à ce mouvement du tire-bouch
on de Maxwell,
le courant ira du centre à la circonférence.
R
En réalité, Faraday faisait tourner son disque entre les
LIB
pôles d’un aimant; mais le calcul de la force électr
omotrice
du courant induit est alors beaucoup plus compliqué.
ITY
5. Un wagon d'express roule, à une vitesse vde 90%" à l’heure, |
sur une voie ferrée horisontale dirigée de l'Est à l'Ouest, dont
les rails sont écartés de 1,51 d’axe en axe; l'intensité V verti-
RS
cale du magnétisme terrestre est égale à 0,425. On demande
de calculer la force électromotrice engendrée par la progres-
sion d’un essieu du wagon.
IVE
L’essieu coupe normalement les lignes de force du magné-
tisme terrestre; la force électromotrice développée est donc,
en appelant d l’écartement des rails,
UN
(1 bis) E = Ve,
, 9000000 » à. la seconde; il
L
La vitesse
» est égale à Pan = 2900
00
RA
Y
Le coefficient d’induction mutuelle
ne dépend que dela
forme et de la position des
AR
deux circuits; c’est le flux
embrassé par la bobine de force
induite pour un courant égal
dans l’inducteur. Ce flux à l'unité
de force a Pour valeur
IBR
ras;
il traverse N fois la sur
face de l'induit: on sait
donc que le
YL
coefficient d’induction
scrait égal à
(9) _ ATANS — 47 ny:
SIT
POur une seule couche d'i
nduil; pour des couches
breuses, il faut chercher plus nom-
combien de fils coupen
ridien par unité de sectio t le plan mé-
n, dans la bobine extéri
cure induite :
nous savons qu'il ÿ
ER
Cnà N°? par unité de sur
épaisseur dr, et Par face. Pour une
unité de longueur,
nous aurons
NIV
4r2nN?/2[; 2
dr;*.
intégrant entre les
limites R ct r, il vie
nt finalement
LU
- _ -
1. Calcul du Coeffi .
NT
[4
cient de self-ind uction d’u .
rayons rietR, COmpla
nt N tours de Jil par uni ne bobine de
té de longueur.
Dans le problème pré
CE
)n2(7, — o)
(10)
_—_ À exe °
7 3 T ANR 3
(RI— ) (1 — p).
BC
CHAPITRE V, — INDUCTION OU INFLUENCE.
Y
385
Maisle coefficient de self-induction
est la limite vers la-
AR
quell e tend le coefficient d'induction mutuelle
de deux
cir-
cuits identiques, parcourus Par un coura
nt de même sens ct
de même intensité, quand ils se confonde
R
nt.
laisons donc — Net R— li D, NOUS aurons
LIB
(10) L= SR RN (Re 3 )(R— »),
ITY
8. On ferme un circuit, composé d’une
bobine de G ohms
de résistance, dont le coefficient de self-i
nduction est égal à
0,002 X 10° centimètres; la force électromotrice
est de 10 volts.
seconde? RS
Quelle sera l'intensité du courant au bout d ‘un
millième de
IVE
, . 10
L'intensité normale serait de =! k
,667 ampère. Au bout
d'une seconde, nous'aurons
UN
11,667 (: — +)
(6)
6x 109
— 1,667 (1— er)
L
—1,667(1— 0,098)
RA
== 1,983 ampèrec.
NT
EL
M Œ
10 X 10 X 0,002 X 10°
(7) — 36X 1018
I/
— 0,00006 coulombh
IAS
— Go micro-coulombs.
W. 29
386 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISYE.
Y
infini. On propose de calculer
le temps nécessaire pour que
dans une bobine, Pour laquelle
AR
R= 2 ohms et L 0,095 X 10°
centimètres, un courant de 5 ampères ne diffère
Sa valeur normale; on détermin de = de que
era de plusla somme d'éner-
R
Ste emmagasinée à l’état potentiel.
LIB
Nous ayons vu que l'intensité du courant est donnée par
l'équation
(6)
6 . ]
.
Z
E
R
— I ——— Ce
_R1
L
Y
.
SIT
N/
ant à donc pris la valeur
ee L
et, la différence entre son inte
nsité vraie et son intensité noy-
male étan t moindre que 5, on aura
ER
R£
+ I
e L — ——
100
2
IV
d’où
L
= 0,099 X 10?
ST
UN
— ]os’ 100 — |
R © 2 xio (605
= 0,22,
0",2
Quant à l'énergie CMm
agasinée, elle est
L
de
“ ° .
GC?
Il
©
I/
du disque et M sa.masse
totale.
CHAPITRE V. — INDUCTION OU INFLUENCE.
Y
387
Nous pouvons écrire, d'autre part,
AR
Q— MCE,
d’où
R
7-2 MR? 472 MR?
LIB
- 4 MCO AMC
__ TR? 9,8696 x %o x 0,05 ,
C8 — 0991 X 0,92
0,095 — 430.
Y
SIT
12. Un barreau aimanté dont le moment magnélique M est
de 60000 unités oscille sur un plan horisontal de cuivre;
quelle est la quantité de chaleur produite dans une oscillation
ER
complèle dont le point de départ est à 90° du méridien?
Q— MH _ 60000 x 0, 192
TT Digi
RA
Y
La première expérience
nous donne pour Ia quantité
AR
tricité induite »2, et Par d'élee-
Suite pour ©,
|
R
m=Ke—M 1.
K'
LIB
Dans le second essai, imp
ulsion étant renduc
il passe la même quanti égale à «,
té d'électricité m ;
Y
m=Ka= CLR.
Il vient donc
SIT
M=ciiR, ER {
‘induction.
L'intensité qu Couran
t qui traverse l'indu
valeur I dans les deu cteur a la même
x Expériences : ce
déviation & AU ga courant donne une
I/
lvanomètre. Nous
Quantité : savons dès lors
d'électricité Qui pr que Ja
oduit l'impulsion
IAS
D'autre part, a ua
ntité d'électricité
BC
Y
389
conde expérience est égale au quotient
de la variation du flux
AR
par la résistance de l’ induit,
Q, — Q
Qi MI
R
mr —
CR R
LIB
galons ces deux expressions :
L 9 MI,
Y
rx KR’?
SIT
d’où (!)
A) ho 8. -
M=--R— 1 ze d X 109 1,97 X 10%;
T 4 Gor 55
ER
c'est une longueur de 15704.
NIV
pile et une clef de contact, tandis que A' et B' sont reliées
parallèlement avec un galvanomètre, de manière que les
courants induits se neutralisent. L’interruption du courant
RA
M_ W.
p. p'+R?
d'où
I/
M pæR,
p
AS
Y
16. Un disque de Faraday tour
ne autour de ‘son axe d’un
AR
Mouvement unifor me; la durée de sa révoluti
sa Surface. on est T et S est
Le courant Produit par cett
e rotation est lancé
dans une bobine dont l'axe coïn
e du disque, et cide avec l'ax
R
dont la résistance est R.
Déduire de celle expérienc
du coeffici e la valeur
LIB
ent. d’induction Mutuelle
de la bobine avec la cir-
conférence du disque.
Appelons w la vite
sse angulaire du disque
du courant produit dans un et I l'intensité
Y
Champ 11; on peut écrire, r
le rayon du disque, étant
SIT
I OIL SIT
——————
2 R-—RT
ER
x
CAS —
= re
z7r?p2 ct o —
— 27,
TT ON à, par suit: e,
IV
MI
I — KT >
UN
d’où
M=—RT.
Il n’y à qu’
à mesurer la résistance
R et la durée T de la
L
révolution du disque
: c’est Par une méthod
RA
à été faite.
e
U
? #
°
|
Soient I
BC
et V les Composantes
horizontale ‘et vertic
ale du
CHAPITRE V, — INDUCTION OU INFLUENCE.
Y
391
AR
du cadre est oo
2 HS cosf + 2VS sinB
R
= 218$ cosf(1 + tang tangi) — IIS 4/2 (1+ tangi).
LIB
La quantité d'électricité induite est dès lors égale à
n— US V2(i+tangi)
Y
R
SIT
Or nous avons, d’autre part,
L Ô
m—= -— —Ï,
ER
Fr @
A = SR
SR -- —> “—
roo | (1+tangi).
gi)
tion de la bobine.
, TT -
L'intensité du courant dérivé dans chaque branche du gal
BC
392 LIVRE II, — ÉLECTRICITÉ
RY
ET MAGNÉTISME,
vanomètre ER E
est Le
RE oRr = p——— ; la
Res RQ quantité d'électricité :
qui correspond S
RA
à l'extra-courant de rup
Suite par l'intégrale ture est donnée par
|
(7)
LIB
m=— fetes
| R+o7r 0 EE
(R+2r)2R
L’étalonnage qu galvan
omètre balistique nous
seconde expression de fournit une
Y
mn,
SIT
.
_m=Kà.
Nous en tirons
1 KO(R+or)oR
à —
ER
+
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS.
RY
393
RA
CHAPITRE VL
LIB
GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS D'ÉLECTRICITÉ.
Y
SIT
Le mouvement relatif d’un conducteur fermé dans un
ER
champ magnétique donne lieu à la production d'une force
- électromotrice d’induction, qui est le prix d’une dépense
équivalente d'énergie mécanique. La multiplicité des dispo-
IV
sitifs que l’on peut employer pour réaliser cet effet donne
lieu à une grande variété de types de machines : elles sont
UN
RY
tromotrices élémentaires,
Pour les divers
Conducteur, si les qua éléments du
ntités If, / et » sont
La réaction mécaniqu variables (1),
RA
ef entre le Conducteur
champ est égale à mobile et Je
J'= ALT,
LIB
L'étant l'intensité
du Courant qui traverse le
a donc conducteur; on
JP = TU 0 — EI.
Y
Jv est le travail méca
nique, EI est le tra
SIT
lPunité de temps. vail électrique dans
La force électromotri
ce d'induction peut
Un autre point
de
être considérée à
vVuC, car ona
ER
: 4Q.
NIV
Q “étant le flux
de force; NOUS
G=I(Q,— Q;) retrouvons la
démontrée préc formule
même principe en édemment. On
exprime le
LU
fi
E — n ITS h
,
# Élant Ie nombre
de tours du cadre Par
NT
ru ’
.
E=no(r),
I/
à
ï . SOnt Cxprimés en Cen
St donné , en timètres
unit,és éle
, ctromagnétiq ct IL en unités C.G.S.,
î
AS
2, ues
G.G.S.
que! l'on
àT 107; si l'intens ° rédu
SCraIL obtenu en volt ité $ iti
en volts
s. Le SAUSS Cst égaldu champ était expriméc en gaus
À sn
à ces
CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 395
RY
ñ étant le nombre de tours par seconde et o(1) une fonction
de l'intensité du courant, dont la forme dépend du mode de
RA
construction de la machine. et de son jeu. Cette fonction est
la fonction caractéristique de M. Marcel Deprez.: on a
LIB
o(D= = +2),
. F'étant l'intensité du courant produit däns un circuitde ré-
Y
sistance (R + x).
SIT
La courbe qui représente la fonction o(1) est dite la carac-
téristique : les E sont portés en ordonnée et les I en abscisse.
La caractéristique d’une machine magnéto est l’analogue du
ER
diagramme d’une machine à vapeur et elle rend les mêmes
services : elle supplée aux expressions analytiques simples
que la Science pure n’a encore pu découvrir pour représen-
IV
icr les phénomènes dont ces machines sont le siège. Les ca-
ractéristiques méritent toute l'attention des physiciens : elles
UN
en watts. cri
être défini, parce que
Le rendement des générateurs doit
ce mot a été pris dans des acceptions fort diverses, qui ont
TR
k
(*)t Les résultats i-a rès d’ex périences
donnés ci-ap
sur une machine
faitesdivers rendements :
de Gramme contribueront à définir mieux encore ccs
BC
RY
rendement industrie
l est 10 rapport
nique dépensée au de Ja Puissance méc
point de départ sur a-
trice à la puissance l'arbre de la généra
-
RA
disponible au Point
de Ja réceptrice. d'arrivée sur l'arbre
.
On appelle Mo leur électrique 1ou |
transformer l'énergie t appareil capable
de
LIB
électrique en travai
Sénérateurs que NOUS l mécanique : les
venons d'étudier Pe
Moteurs, parce qu' uvent devenir des
ils sont réversibl
mouvement dès qu’ es: ils se mettront
un Courant, fourni en
Y
Versera leur induit, par une source, {ra-
en développant unc
Motrice, qui viendra force contre-électro-
SIT
en décompte de cel
Le travail utile d’un le de la source.
moteur est maximum,
Contrc-électromotrice lorsque sa force
CSU égale à la moitié de la
tromotrice de la source, force élec-
ER
Courant existant, tan Où encore lorsque
dis que le moteur l'intensité du
de ce qu'était cetle tourne, est la moitié
intensité, alors que
"Cpos (loï de Jac le moteur était au
NIV
obi),. |
Le rendement électriqu ,
e d'une l'ansmiss
réalisée est égal au ion de force ain
l'apport de la force si
Ge ren CC à a force Gle Contre-électromotrice
LU
8Cusement Ja tensio mi
nuera donc avanta
n pour tuSMenter -
évidemment. la quantité. On aura
CE
| ET = KE.
K est le Coefficie
nt de transform
Un ensformateur ation : il var
ie de 0,85 à
cst un appare 0,9.
Ja bobine de Ruhm
I/
.
s
BC
RY
397
c£g‘o cog‘o g££o oc‘Tce at ggc er'e6z oç°s g1°2 1o‘qi 00 ‘Gci
998‘o cig‘o Y
gc£i‘o <6‘Ggr gc‘ÿGi gi‘ycc £c‘6 Gi‘ gç‘hi oo'oct
g££‘o
icy‘o
vo6‘o
&16‘o
SIT
199‘o
FGc'o
00fC2
0g‘0% og‘te
c'es ce‘EIt.
0g‘6ç
ÿc‘11
gigi
og‘oi
10°GI
cg
91°y
oç‘£g
0006
"4
4
a
on
"4
14
ER
‘
ad Te
‘
IV su
°
*2[030)
em
01n9119)x9 ‘(so1adum)! ‘{suoa)
1 dl: T
{stuuo) DULISISOU
AUouoPUIY
UN
{smAx) opuessing
GÉNÉRATEURS
I
*011924709/2,p sonbiuvonut sanopvipups nv
AS
sos1bot sappiuounsodre SUU0T .
UI
BC
398 LIVRE HI. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISMNE.
RY
achine Fictoria (dynamo-comp
ound )(Upe Brush).
Type : 110 volts, 70 ampères, 750
RA
tours.
Force électromotrice totale
...,.......... 113,3 volts.
Force électromotrice entre les
bornes... 110,0
LIB
Courant dans l’induit ss ss
Courant dans les inductcu
so so 113,2 ampères.
rs en séric.....
Courant dans les indu 110,0
cteurs en dériva-
tion teens
ss
3,2
Y
nos osseuses
319,3 watts.
SIT
53,8
EEE
355,6
ER
Puissance totale dépens
ée (P)..
Puissance électrique tota 13297,0
le produite (P.)..
Puissance électrique dis 12828,7
ponible (Pea)....
NIV
12100 ,0
Rendement théorique
Pe
0,965
Rendement électr
ique Fe
0,95
LU
Rendement industriel )
Pea sens
e 0,91
RA
Transformateurs.
Gaulard ct Gibbs (Ferra
ris) (en Lonsion).
Coefficient d’inducti
NT
on mutuelle ..
Cocfficient de self-i M=—312kms.
nduction de l’induit .. L = 312 kms.
268 courants altern
CE
és à la seconde.
Zipernowski, Dery ct
Blathy (en dérivation).
Coefficient d’inducti
on mutuelle
Cocfficient de Sel +. M — 9250 kms.
I/
és à Ja scconde.
°
UI
APPLICATIONS.
4 Un Conducteur
recliligne AB (fig. 84)
= 5Soëm est mobile de longueur
BC
RY
je la vitesse de 50 tours à la seconde; ses extrémités plongent
ans un bain de mercure qui est relié à l’axe par un fil con-
jonclif de résistance R. On demande de calculer la force élec-
RA
Y LIB
SIT
nl 2ré.
ER R
I
Soit I l'intensité du courant développé; elle sera= dans
chaque et le travail nécessaire pour entretenir le
branche
TR
l I .
mouvement s’obtiendra
.
en multipliant
: :
27= A V T pa 5° Ce . qui
EN
donne
3
l ="
nr — IV.
2
/C
- 2500 |
E=50X7X 7 7 0,425
I
AS
.
Il faudrait 2500 machines , » réali force
de ce genre-pour réaliser nu de
électromotrice d’un daniell, ou bien il serait neCessai
BC
4oo LIVRE IN. — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISHE,
RY
Porter la vitesse à n — 4 X 108 .
=rx E 130000 tours pou| r qu’
une
seule machine valut un
daniell, ou bien l'on dev
RA
rail donnerà /
une valeur de \ 4 X 108
— 29 mètres enviro
nTV n. .
Ces résultats
LIB
témoignent de l'impossibilité
champ Magnétique ter d'utiliser. le
restre Comme induct
eur.
2. Un circuit recl
Y
angulaire ABCD
une vitesse de A — 400 (Jig. 85) tourne
tours à La seconde, avec
SIT
uniforme d'intensité dans un champ
IL, dont la direction
est Perpendiculaire
ER
NIV
LU
RA
à l'axe xy et horisonta
le. Le rayon KR de rot
Ê— 150%: en fin II — ation est de 50°";
120 unilés C.G.S. Qu
NT
P—2rRasine.
Or les forces élec
tromotrices induit
UI
E = 211 / — 4rR
BC
sine.
CHAPITRE VI. — GÉNÉRATEURS
RY
ET TRANSFORMATEURS. hoï
La force électromotrice est nulle pour a=—0; elle croît
jusqu'à son maximum 4rR/AII, qu’elle atteint lorsque le
RA
cadre est parallèle aux lignes de force; elle décroît ensuite
jusqu’à zéro de æ—180° à 0°; puis elle change de sens pour
redevenir nulle quand & — 360, En remarquant que la sur-
LIB
face S du cadre est égale à 2R/ et que x est égal à l'inverse
de Ja période T, on peut écrire
Y
E=2x sine T°
SIT
L'épure de la Jig. 86 permet de suivre ces variations de la
force éleciromotrice : la machine ER serait évidemment à cou-
IV
UN
ce problème.
AS
VW. 26
4o2 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
RY
est-ouest et l’on note une
déviation à au Salvanomè
rolalion de 180 de l'anne tre : une
au Produit une déviation
est la surface équivalente à. Quelle
RA
S de l'anneau, o étant
Lobine étalon? celle de la
LIB
es dans un même cha
sont proportionnelles
aux Surfaces S .et aux mp
tié des angles d’impulsi sinus de la moi-
on. Toutefois, il Y à
faire relativement aux une remarque à
bobines élémentaires
est Composé : elles tou dont l'anneau
Y
rnent toutes de 180,
de positions mais en partant
diverses, et l'effet de
SIT
leur rotation est pro
nel à la valeur Moyenn portion-
e du sinus, entre
Comme il y à deux sér o° ct 180°. De plus,
ics de bobines entre
rant n'est que la moitié les balais, le cou-
de ce qu’il scraitsi tou
ER
se Succédaient en série. tcs les bobines
La Première considération
:
nous con-
duit, par COnséq
r
uent,
N .
à diviser l'effet Par 2
NIV
—; valeur moyenne
du sinus de oc à 180°
, alors que la second
F
tiplier par ». e nous le fera mul-
Il vient done
LU
Li
S c
T0
0NI
RA
S = Fo —.
0
| L. L 3 angle de Cal
NT
‘
age des balais. d'une
égal &a; quel est Machin. e dynamo est
le rapport des Cham
“lectros inducteur ps magnétiques
s et au Courant dus aux
de l’armature?
CE
Le résult
at de cette double act
tordre les lignes de for ion est de
ce dans l'entrefer et de
aMantation obl pr od uire une
ique par rapport à la ligne neutre
. Lesbalais
UI
dev
MUMant sonopé rer la COMmmutation au Moment où
t placés Sui le flux est maxi-
vant
rallélogramme Construit la direction de la diagonale du pa-
sur les lignes qui représ
BC
entent ces
RY
CHAPITRE VI, — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 403
deux forces magnétisantes et le rapport des champs cs égal
à since.
RA
Ce fait a été démontré par M. Sylvanus Thompson.
LIB
9. La valeur moyenne du champ magnétique d’une ma-
chine de Gramme étant H,, (si on la rapporte à la moitié de
l’anneau), 2n étant le nombre de spires de l’anneau, L la
longueur de cet anneau, v la vitesse de la couche moyenne
Y
des fils, on demande de calculer là force électromotrice théo-
SIT
rique de la machine. °
Fig. 83.
AL
TR
EN
I /C
AS
dE = Il dr,
404, UNVRE I, — ÉLECTRICITÉ
pr MAGNÉTISME,
RY
H étant l'intensité var
iable du champ suivan
Par demi-anneau, nous t chaque rayon.
aurons
RA
E= f dot f
. IT.
Or on peut poser 0
LIB
0
L f HI.
It 0 :
Il vient donc
Y
*
E — nlvIT,.
SIT
Pour exprimerE en vol
ts, il faut le diviser par
exprimé en unités
C.G.S.
10, si II est
ER
6. On a Construit la
Caractéristique
d’une série dynamo
Jaisant varier la en
rés
valeurs Correspondan istance extérieure R et en relevant
NIV
volts
Fig. 88.
LU
À
CLS
ns FAC
RA
NT
| | |
| |
CE
|
5
1
|
I/
!
ET
AS
| 0 LEP
7
!
+
E
æ
amnpères
UI
lensités du courant
‘ les premièr
née, les secondes 6S ayant été portées en ordon-
en abscisse, ON
(J
i. 88). On dema & obtenu la courbe AB
BC
nde :
CITAPITRE VI,
RY
— GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS, ho
19 Quelle est la puissance ® Correspondant au point
C?
2° Quelle est, pour ce méme Point, la résistance
exté-
RA
rieure R?
LIB
ampère, c’est-à-dire à 4 de cheval-vapeur. On trouvera ® en
calculant la valeur de EI _OyxCy ampères. On obtient
736 736
donc la puissance en chevaux en faisant le produit des coor-
Y
données du point et en le divisant par 736.
SIT
D'autre part, re
R — ER
Ainsi la tangente de l'angle formé avec l'axe des æ par la
droite qui joint l’origine au point considéré donne Îa résis-
IV
tance R en ce point.
UN
. | E—Il4.
EN
RY
leur l'soitee égale à rA ;
I ar #' étant Ie nombre plus consid. 14
érable
de tours de fil. Le Champ
RA
sera resté aussi puissant,
ÿ ait moins d’ampères quoiqu'il
dans le circuit inducteur
Par suite, pour un enroul : nous aurons
ement double, une int
moindre, 0H=40;, et ensité moitié
LIB
une force électroniotrice
à 7C. On Construira fac 71 C' égale
ilement Ja nouvelle car
réduisant les abscisses act éristique en
dans le TaPport inverse
tours. : du nom bre de
Y
SIT
8. La résistance de l’é
nduit d'une Shunt-dyn
de l’inducteur r ; Rest amo est r, celle
la résistance cælérieure.
trouver le rapport qui On demande de
existe entre
F, la force électromotrice
ER
totale, et e, la force
électromotrice entre
où le con Les bornes, au point
ducteur dérivé est greffé
sur Le cércuit principal.
NIV
Appelons l'etIles
Courant(s de l'induit,
du circuit extérieur. de l’inducteur et
.
t=I+?#,
LU
1=£,
j'— €.
R rl?
d’où
RA
NT
En réduisant, no
us trouvons
CE
e R7'
9. Etudier les co
I/
nditions Pratique
batterie de deux dy s de l’accoupleme
namos de Jorces él nt en
ectromotrices E, et
AS
ct n’intervertisse se
s
‘CHAPITRE VI, — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS.
RY
407
- polarités. On évitera cet inconvénient grave en réglant con-
venablement la résistance R, ainsi que nous allons le démon-
RA
trer. |
Supposons Lour à tour qu’une machine seule soil généra-
trice, l’autre étant conductrice, et calculons les intensités 1,
LIB
el 1, des courants qui traversent dans ces deux cas Ja pre-
mière machine.
Nous aurons d’abord
| EL ER
Y
RER Er
SIT
Dans le second cas, :
| L — E,(R +7) |
FU ORri+Rr+rir
ER
Ces deux courants étant simultanés, le courant ne changera
pas de sens tant que l’on aura
IV
ou
R E,
2 ES
lo EE, —E,
4
suivante, le 10
Au moment oùè le balai i passe d’une touchààelala suivante,
courant s’intervertit dans l’induit et il en résulte une perte
I
ines
ficient de self-induction de ces bobines; \ se reprodu
: cet effet , il
deux foisÎ par tour pour chacune 4 ’ elles. Pot our N bobines ;
UI
onNll A#Ll
nous aurons done une perte égale ài —<$— = —— par SC-
Conde, x étant le nombre de tours par. seconde.
BC
408 LIVRE I, — ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME.
RY
Nous aurons donc, pour
la perte par seconde,
1650 __ 0,0152 X 10°
RA
Go * 7 ——
X 20,4 2 X 10° o
4
= 43,5 X 10° Crgs par seconde
LIB
— 435 mégergs
|
= 4,75 kilogrammètres
Par seconde.
Cette perte est égale à cell
e que
produirait une augmenta-
Y
tion »L de résistance de
l’armature’: elle est aug
Siblement par les effets mentée sen-
SIT
de mutuclle induction
élémentaires. des bobines
ER
11. On veut transmett
re 100 chevaux & okm
la génératrice dont ,5 de distance;
Où dispose a une Jor
de 2000 volts; on dem ce électromotrice E
NIV
ce.
Il faut transmettre
7500 kilogrammètres
par seconde; or,
RA
- © — EL
et. 9,81
GX 9,81 5500
NT
: C
9
I/
"2
X 12 — 165415,
.
. »ÔI
Esti mons à 1800k8m la perte . 9,81 |
totale en estimant à
AS
Sera donc de
|
5700 x 9,8
2 = 1520 volts.
BC
CHAPITRE VI, — GÉNÉRATEURS ET TRANSFORMATEURS. 4og
RY
La réceptrice absorbera encore 165445, que nous porterons
à 1750 (1); il reste donc 3950oks" disponibles.
RA
Le conducteur produit un nouveau déchet, qu'on peut
atténuer, il est vrai, à volonté; mais supposons qu’on cm-
ploie un conducteur de fer de 4" de diamètre, semblable
LIB
aux fils télégraphiques français.
La résistance de ce.fil est de 9 ohms par kilomètre : la
perte par échauffement atteint |
Y
RE 9% 0,5 x9,81a x 30,70
SIT
— 1241kem,
9:81
Somme toute, il reste 3950 — 1241— 2709", soit 36,1 che-
ER
“Vaux.
Le rendement est de 36 pour 100.
On l’améliorerait en employant un conducteur de cuivre
IV
valeur
réceptrice est égale à e. Quelle est la plus grande
admissible de R?
EN
E—e—IR.
ons G ,
i ns par rapport
ces équatio Gn;il
Là à I,ect Om; vient
é
Résolv
I
AS
Pad
Cu__
E——=IR,
UI
celle de Ia génératrice,
(*) La vitesse de la réceptrice étant m oindre que
au licu de 150.
BC
RY
MAG NÉTISME.
d'où
LEEVE TRE.
= 2
RA
?
C=E— E + VEARS,Re,
IR — HV
et
LIB
2
—_—
«
= V/i- ARE,
u
G?
-
—<—E?.
Y
Gt
(221
SIT
Pour que Fsoit
réel, il faut que R
soit tout au plus égal L° Lonta
Or la plus grande à 1."
valeur aCCeplable de
On Calculera do E est de 3000 volts:
nc s ans peine
ER
indépendante la valeur limite de R. Elle est
de la Puissance
elle croît avec des Machines dont on disp
le c arré de la ose;
ratrice. force élcctromotrice de
la géné-
NIV
Cette solution gé
né rale est de M. Ma
urice Lévy.
13. Une transm
ission déCRergi
LU
e
NT
P—
re |
Ge |
{TT
È
2 me)
CE
1 +2
Ce — p).
Le lravail transmis ctler endeme
St nécessair 2
nt restant constants, il
I/
æ? FE
UI
2R KR?
T=EY2 —:000 X 1,414
—= 1414 volts.
BC
T0
CILAPITRE 1. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. {ui
RY
RA
LIVRE I.
LIB
LUMIÈRE ET SON.
Y
SIT
CHAPITRE L ER
OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE.
IV
UN
dice — r.
On appelle miroir aplanétique un miroir qui fait conc
ourir
UI
cn un même point les rayons éma nés d’un mème point : tels
ece
sont les miroirs plans. Un miroir sphér ique ne jouit de celt
un point lumineux placé en son centre;
BC
RY
un miroir, dont la Surfac
e est engendrée Par
ellipse autour de Son ia rotation d’une
axe focal, n’est aplané
ses foyers et un Parabo tique que pour
loïde de révolution,
RA
Parallèles à son axe. pour des rayons
Les miroirs Sphériques son
t considérés comme
tiques, quand ils ont une faible ouv aplané-
LIB
nérale est erture. Leur formule
gé-
(1)
I L_2 1.
Y
| PP TRS
SIT
P ES la distance de l’o
bjet au miroir, p' la
image, ces grandeurs distance de son
étant pos itives si l’objet ou
réel, c’est-à-dire
placé l'image est
en
ER avant du miroir;
galives s’ils sont vir elles seront né-
tuels, c'est-à-dire
arrière du miroir; f s'ils se trouvent en
est la moitié du rayon
on l’appelle Ia dis R de la sphère :
NIV
tance focale du
Convention, une même miroir. Grâce à
formule convient aux cette
caves et Co nvexes; en effet, miroirs con-
dans ce dernier cas, on aur
PT
u ait
P=
I
—
LU
I
f° Mas: f est négatif, r .
Puis
.
que le centre, del
Courbure est en
arrière, et l'on à,
Comme ci-dessus,
RA
— —
PTpeg0
— = 1
NT
(2) . P'
OI
2
P
I/
Si D eStposilif,
l’image éStrenvers
AS
“
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 413
RY
Le miroir plan est un miroir sphérique de rayon infini : on
a donc
RA
I
p=—p et O0 |:
LIB
L'image est symétrique, droite et égale à l’objet (!).
Quand un rayon traverse un milieu réfringent limité par
des faces planes parallèles,il n’est pas dévié, mais il subil:
un déplacement x, donné par l’équation
Y
. /1— sin’i
SIT
(3) æ=esins gp VISITE ;
ÿa?— sin?i
tion Ô égale à
(4) J—=i+i—A.
AL
À +0
sin
(5) = . À
EN
sin —
2
sphérique de ce milieu et de la
: soient », et », les indices
UI
: , - incipal
(*) En rapportant les positions des foyers conjugués al foyer principars
on obtient la formule de Newton
BC
Er
r— fi
414 LIVRE IV. —
LUMIÈRE ET SO.
RY
substance qui le baigne
. Convenons de désign
distance du Point-objet er par p, la
à Ja surface, par p, la
Point-image; prenons ces distance du
RA
quantités positives, lor
considéré sc trouve en sque le point
avant, par lApport à la
rayons incidents, négati marche des
ves lorsqu'il est en arri
montre Sans peine que ère. On dé-
LIB
(6) | A; la Il — D
——".
Pi P2 R
Y
’
Une double surface Sph
érique constitue une
SIT
Posons d’abord que Cette lentille : sup-
lentille ait une épaisseur
TOUS Savons que, pour négligeable;
une lentille convergen
te,
ER
(7)
Je, fi,
P P
NIV
Si nous désignons Pa
r2 et j, les deux dis
tances focales,
8 | I
( )
A f p'
LU
‘ * 0 . Ja P'
»
A
les convergentes el .
divergentes : l'équation
J + h = 1 présente donc la plus”
CE
grande générali À
té.
SE = ff, no ,
Cours élémentaires us retrouvons la formule simplifiée des
I/
(9) _ Lgiii
AS
Po
i
op
——
pr
——
2 — TT I
1
—— a
R
"*© —
K /n,°
CHAPITRE L. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 415
RY
y étant l'indice du corps réfringent, x, et ñn, l'indice
des
substances qui baignent les faces, R et R’ les rayons des
RA
deux sphères; de même,
I MY Y—nR\I
AE + Rx /
LIB
On voit que, si 2, — 72, Ji: Ct nous retrouvons une for-
mule connue |
Y
Ÿ Ÿ
SIT
I Hi A 1 I I
FER +
pu (pr)
ER
n étant l'indice __ relatif du corps réfringent au milieu am-
biant. ‘ |
IV
RY
un point nodal correspond
un rayon émergent, parallél
premier, passant par le Seco e au
nd point nodal.
Les Points nodaux sont
distincts des points principa
RA
lorsque le milieu qui baigne ux,
la face postérieure de la lenti
n'a pas la même réfringence que lle .
celui d’où partent les rayons
incidents ; mais, quand les
LIB
milieux Sont identiques, ces
sont confondus. points
Les éléments car
dinaux des lentilles permetten
Struire très simplement les t de con-
rayons lumineux réfractés
par les
Y
lentilles ; on détermine dureste leur position par les rela-
tions suivantes, dans le Cas
SIT
où les milieux extrèmes sont
mêmes. La dist les
ance
focale étant comptée à partir
principal Correspondant, du point
on trouve la relation
ER
| LS JT,
(ro) 7 = [R+R-
1 (n—i)e
2e l
NIV
Gi)
R a RR'
G
12
Ga) a R
a ARR) — en
.
1)
De même
CE
CO e
RCR + RDF e(n —1)
Leur distance
I/
mutuelle est
AS
Ces formules so
nt rel atives à des lenti
On étend sans lles biconvexes.
peine
tilles, que l'on CES équa tions à des systèmes de len-
Peu touj
BC
RY
alente. Pour les lentilles minces, la relation est très simple :
Un système de plusieurs lentilles centrées et voisines est équi-
s . . I .
RA
valent à une lentille unique, dont la convergence j: serait
LIB
qui composent le système.
Cette règle est précieuse pour l’achromatisation des sYs-
tèmes, qu'on réalise en accouplant deux lentilles de conver-
Y
gence positive et négative, taillées dans des verres inégale-
ment dispersifs. On mesure au diasporamètre les coefficients
SIT
de dispersion 7,— 7; la condition d’achromatisme du système
est dès lors exprimée par l’équation ER
j I
(15) ang RUN.
Ry— lg I I
IV
TMS
On se donne généralement R et R' et l’on calcule R.
UN
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Unités photométriques.
AL
Consommation Équiralences.
par TT
sr.
Candle...... .
Spermacéti... .? de 6 à la (}
Bougie 7,78 0,128 0,058
Jivre...:.....
Bougie fran- Stéarine | Étoile, 5 au pa-{ , 0,133 0,06!
/C
Sn à cheminée,
Dans un bec Argand, nent type Bengel, on obbtient
j 109"! de
de 109!it
UI
W. 27
418 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
RY
INDICES DE RÉFRACTION.
RA
Solides.
Baume du Canada. 1,532 Phosphore......
Sucre candi....., 1,535 Diamant... ......
LIB
Glace (HO)... .... 1,310 Sel gemme.....…,
—— Alun........,....
Verres.
Y
Radiations,
Crown dur,
SIT
Flint léger. Flint lourd.
A... .1,9117 1 ,5600 1,6100
"B...........,.....
1,5136 1,5686
CG... 1,6157
1,5146 1,3500 .
D........,...,... …. 1,6175-
ER
1,5172 1,5%40
E........,.,..,... 1,6224
1,5203 1,5592
FF... 1,6288
1,5237 1,5839
GG... 1,6347
NIV
1,9383 1,5922
H........,,.,... …… 1,6461
1,5328 1,6007 1,6563
Liquides.
LU
Gaz
Vide...
CE
Hydrogène... I
1,000138%
Oxygène...
ts... 1,002706
Air...
1,000293
I/
Oxyde de carbone...
ue 1,000335
AS
APPLICATIONS.
1. Un lecteur dispose
UI
. ‘ , e
. 89)- )
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE, 419
RY
Soit æ la hauteur cherchée, a la distance SA et R Ie rayon
du cercle d’éclairement maximum :
RA
æ = Va Re.
Fig. So.
LIB
.$
4
Y
æ Ÿ
SIT
| :
1. '
| 1
D + d Ÿ
RL DA
ER
La quantité de lumière reçue sur la pagedu livre en À, par
unité de surface, est proportionnelle à
IV
2 nt
AS |
fonction
VarR?
TR
&Is
ca
a a af
k
Égalo sé e de cette fonctiionon : il vien!
ns às zéro la dérivé
I
AS
— La i+ GR'a-'=0
ou
2 3R=0;
UI
d’où
a=R 2 . '
BC
420 LVRE IV. — LUMIÈRE ET Sox.
RY
Par suite,
RA
=RX 0,507 —0,95 x 0,707 = 0,158.
Si
LIB
2. On se propose d'étab
,
lir au Sommet de la tour
300" de hauteur, un Puissa Eiffel, à
nt foyer de lumière; quel
l'ayon x du cercle d’écla est le .
irement Maximum ?
Y
k 300
SIT
TL = —
= 424n,
L’intensité Moyenne
NIV
répartilion plus
Courbe a de la mêm égale, marquée
e figure. par la
Or on demande
l'intensité Sphérique
Courbe À. moyenne de là
I/
Moyenne Sphérique
est représentée par
face Ar/21314, le quotient de la sur-
++» B par la base
En effet, rep AB.
résentons par I
BC
RA
Y LIB
SIT
IV ER
UN
4
+
AL
\
Jesse
LA ° “ :
î
, , \ '
’
‘
TR
’ ° des
?
’ ° Po) $
.” d ‘ t .
o .
. Lo : + +
4 La
- Ds -° jet
7
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- 7 ne 77 1!
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St .. ti |
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1 ee
_—T
I /C
AS
F=--——- Dom...
Sfeemcnmtesnenn
’' ' nd
cennmmme
Yonne
UI
ÿE
mummmmms mmmmmmms IV:
sq
m
CE
BC
422 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET
RY
SON.
dans une direction 0 :
Soient deux layons inf
déterminés par les angles iniment voisins
8 et (8 + d@); la hauteur
limitée par ces direction de la zone
RA
s est cos d6, sa surfac
Elle reçoit donc une qua e 27% COS8 db,
ntité de lumière 192%
grons entre les limites co0sd0, Inté-
0’ et 0"; cette zone reçoit
une quantité
LIB
ÿv
Y
dans toutes les direct
obtient évidemment Ja ions, et l'on
SIT
Moyenne en divisant
par AB. cette surface
°
La surface se Mesure |
ra: par la formule
bien au planimètre de Simpson, ou
d’Amsler.
ER
k. Entre deux foy
NIV
a
3 RTS
CE
&Sons
D
I/
OB de verre pale
dépoli, dont la bis
avec sectrice OA fait un
AS
la normale Oy à angle a
SS' : 07 Ces deux
éclairées de Mê la
mes se trouvent
me dans ces
leur intensité Conditions. Ca
relative. lculer, d’aprè
s cela,
UI
= Ê 00S(45
2 — à) = So
S'os
oo(s
s(45te+0)
BC
RY
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 423
Mais d — d'; donc
RA
_S __cos(45+a) 1—tange
S' cos(45—«@) 1+tange
LIB
C’est le procédé de M. Arnoux.
Y
quelle est sa portée, la transparence moyenne à de l’atmo-
sphère de la Manche étant égale à 0,9?
SIT
La portée d’une lumière est définie par cette condition,
que son intensité minimum perceptible est égale à 4 de
ER
carcel. Nous avons donc
Sa?
—x: —0,01.
IV
UN
0 | 1 s —— sem 0)
TL = —pl—
pË
{anso
gof
f— tangot30'
D
x 120 — 1°", 09.
/C
J=4 fx. |
424 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
RY
Le cercle osculateur au
sommet à SOn centre
Ja parabole et son layOn sur l’axe de
st 2/f: son équation est
donc
RA
(K—2fP+ Ve gp,
Faisons Y=y; il vient
LIB
(X — 2f = 4f2— y;
d’où
Y
ir et X=2f— Vif,
SIT
On en déduira par sou
straction
ER
NIV
LU
64 fs
RA
en négligeant dans
le développement
Puissances supéri de Ja racine carrée
eures à la premiè les
Mais y — 30cm EL re.
= 200; =
NT
d'où
- —+
X— x 30
20
CE
—3 — ofM,0016.
64 X 200
Il y à donc moins de #7 de
millimètre de matière à enle
Nous éMpruntons ver.
I/
ce calcul à M. Pel
lat.
AS
RY
A! est le foyer conjugué de A, et l’on a, par suite,
RA
I L I … J
2
pp
LIB
p étant égal à AI et p' à A'I. Posons CB'=— x, À'B'—y,
Fig. 93.
Y
SIT
IV ER
UN
I I J
AL
Va R+ef 2f—-VÈ+
TR
æ I —
————— HS
a+ p+afe. 2f—-VËS
(== (5)
ou
I
AS
a+ + —f—0.
UI
RY
— LUMIÈRE Er SON.
Second degré, dont CA!
est le rayon vecteur,
l'axe : c’est une ellips C Ie foyer et C0 |
e.
RA
9. Quel est Le Point
COnjuguÉ d’un Poi
ur miroir Convexe, nt P par rapport à
LIB
de rayon égal à 10
0%? On donne p —
3 f.
Nous voyons d’ab
ord que
Y
f — 5ocn,
SIT
Traçcons deux axe
s l'éClangulaires
(Jig. 94), dont les et marquons le po
Coordonnées sont int I
égales à — f; pre
nons
ER
Fig. 94.
NIV
LU
RA
OP=»,
OP =
Joi
10i
gnons PF;
aurons
|
rabattons P; , sur l'a
,
xe, en P’: . nous J
NT
:
p'=0, 79 f = 37c
m, Bo.
Le calcul donn
CE
e de même
1 pf
P p+f u
— 0,75 f.
I/
AS
10. Construire ST
aphiquement l'
PEUT Situé sur j image d’un point
‘axe Principal, PA lumi-
de Nesvton. T ap plication de la fo
rmule
UI
Du foyer F, comm
"aJ0nf; de P meno e centre, décrivons une circonférence
BC
ns la tangente PT de
(JËg. 95), et projet
ons
RY
CHAPITRE I. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. L27
le point T sur l’axe : P' est.le point cherché, car on a
RA
PF x P'F'— 72,
Y LIB
SIT
ER
11. Vers quel point X d’un miroir convexe devra-l-on diri-
ger un rayon lumineux AX pour qu’il passe en B après ré-
IV
Fig. 96.
AL
TR
As
EN
» | . marche d’un
12. Tracer, par un proëédé graphique, le RAR
3
Y
à] à face d'entrée et OA
dent, faisant av ec cett ler ayon inci-
e normale l’angle l; conduisons
AR
Parallèle à OZ; BO est le ray AB
on réfracté p ar Ja face d'entrée,
IBR
1
YL
SIT
ER
NIV
à A —7r+ r';
Le rayon ém CTSent
Cst OD; car, si nous traçon
OA’ et OB, n ous obl s de même
TR
rection du rayon
éme rgeni,tée puisque ABO = r ct A'B 0 _— 7",
M. Radau à ind
Je,
CE
Phiquement la . .
distance d’un point .
AS
= p'.
4
CHAPITRE I. —. OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 429
RY
En effet, l'équation de AB est
T y
RA
+ Si.
P 1
Fig. 98.
LIB
y
f
, E ST
1 [7
ré
ITY
, 1
1 .
SJ !
TS ne
ul DA
0e
en
p
——— P mxRS ®
IVE
J + 2;
POP
ou.
UN
I 1 TI
PPT
C'est la construction de Lissajous adaptée aux lentilles.
AL
RY
un point pr incipal
{ ., OrrCSponda
nte est à Ja face de la lentille
RA
«a —
—
cR 0,036
EUR — C7
—
Y LIB
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
1
I/
DS
AS
UI
EL
#
CE
—
£L>
o
2D. E
ge
L'Eb
a
_
À,
==
—
Re à
oO
U)
C1
S
8
&
=
D &
S D©
y
E
S 5
©
BC
eo
=
—©
SE
=
Su
m
& ©
st
Ss
OS
2
n
ce
à
«
S
©
=
es
5
©
=©
&
SE
CHAPITRE I, — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE, 431
RY
,
nér: I I 1
érale P + D_ —:
F? ,
rapporte aux . points
th i
principaux
inCine .
:
RA
pf___0,155x0o,1 :
D! = —
= 0,219.
Enf 1 T— f 0,08
LIB
Sn1mn
[
0 —! 29,
Y
L'épure de la fig. 99 permet de suivre les constructions qui
SIT
conduisent à la solution de ce problème.
ER
15. On donne deux lentilles convergentes L et L'( fis.100),
dont R, R',R, et R' sont les points principauz; F et F! sont
les foyers principaux de la première, F set, ceux de la se-
IV
Or
RA
On en déduit
OF, _R, F.
OF RTE
CE
vers L est IL, celle de K à travers L’ est HF", et les deux plans
I/
par se
16. Quel est le prisme dont les images, donnécs
UI
Y
SIT
ET
ER
LUMIÈRE
IV ne A 4
me ——— TT
UN _—
cum
_….—— — 7
—--
_—
AL
IV,
LIVRE
TR N
‘001 SL] CE
I/
AS
UI
432 BC
CHAPITRE T. — OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE. 433
RY
_Admettons que ABC (fig. 101) soit le prisme
satisfaisant à
cette condition; appelons £ l'angle d'incidence
d'un faisceau
RA
Fig. ro1.
Y LIB
SIT
parallèle de lumière blanche, # l'angle d’émergence d'un
rayon simple de couleur quelconque, pour laquelle l'indice
ER
de réfraction a une valeur ».
On voit sans peine que
IV
r+A=Ir+ tn,
d’où
UN
MA -RB—+r
et .
sin =nsin(A--B+7r).
Mais on
L
siné—2sinr.
Donc
RA
17. On veut
croswn par une lentille biconcave de Jtént lourd pour les raies
Det F : Les rayons R et R' de la lentille de crown sont 1,20
, +. m
UI
RY
.Nous aurons
RA
Donc
A'n
7; —= 2,08.
LIB
Mais
JL J
An _, SR TR
Y
An ST; 1 ?
æ K
SIT
1: L 1,08
æ 2,08 \R KR /?
ER
2,08R'R _. 6,240 — &n 16
(R'—R x 1,08) 2,50 —1,29
T = ——— Ft
] 1 L
lentilles car, ainsi que nous l'avons dit, F = È F
e. e - , I
UN
or +R) CCE )
N
CE
La
: !
F (Ar
—- ———
»(;
Hp)
—
+ fr)
—
fut
(>
tt
EN
NF — En )
!
I/
, nt de
On voit sans peine que la lentille convergente étaachro-
AS
crown, qui
. .
est le verre le moins dispersif, le systene thèses
,
Rpr—1
prend le signe de
D — 1
BC
- CHAPITRE 11, — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES,
135
RY
RA
CITAPITRE IT.
LIB
PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES.
Y
SIT
Un corps lumineux est animé, dans ses derniers éléments,
d'un mouvement vibratoire périodique : ce mouvement et,
par suite, le phénomène lumineux se propagent par l'intermé-
ER
diaire d'un milieu impondérable, l'éther, avec une vitesse
. e , ve Det es eue
uniforme V=1/5; e étant son coefficient d'élasticité et
a
IV
dice 2,ona
3,004 X 101°
() | Va n
L
RA
N des oscillations:
AS
I
STI T°
N =
UI
Y
On appelle longueur de l'onde, dans un milieu déterminé,
d'une radiation donnée, le chemin parcouru par elle pendant
AR
la durée de la période T :
R
(3) A = VT —
ZA<
ï 5
LIB
À varie donc avec la nature de la radiation et avec celle du
milieu. À une longueur d’onde À dans l'air correspond, dans
ITY
un milieu d'indice », une longueur
(4) _- = V .
S
: nN
ER
La vitesse du mouvement
.
vibratoire,
"
étant » —ASiN2r
e. - r
. Ë
d k
UN
1 Te mo :
(6)
ï
I — F5 dt = ——.
CE
deux vitesses ,
p == & œsiSIN27T 1
T7 _d
UI
_ # —=asin2t Ed
BC
ne - ” TT À
CIHAPITRE II, — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 435
Y
s'ajoutent et donnent une vitesse
AR
d—d. L 1 d'
(7) = v+p—=920cosr ———sin2r 2 —° d .
. À Ï 2.
R
On a de plus, en appelant I ou A* l’éclairement en.un point,
LIB
dd d—d'
(8) I1—A?—20? (: COS27 — ) = 4 a? cos?r
2.
ITY
manière suivante : quand deux faisceaux de lumière, de
même-amplitude et de même longueur d’onde, se superposent
après avoir parcouru des chemins différents, ils donnent un
S
éclairement quadruple, quand la différence des chemins par-
ER
courus est égale à un multiple pair d'une demi-longueur
. . À .
d’onde; si cette différence est d’un nombre impair de 7° y
IV
co . £ d’
(9) maæASsin2T T7)
TR
Y
de T, mais différant par
l'amplitude et la phase.
AR
Cette règle peut s’énoncer en ces term
es : S£ l’on repré-
sente chaque mouvement vibratoire
par une droite, dont la
longueur soit égale à ! ‘amplitude à,
R
faisant avec un axe fixe
ur angle 279, © étant la phase de ce
mnouverment composant,
LIB
le mouvement vibratoire résultant sera
représenté symboli-
quement par la résultante géométrique de
toutes ces droites.
Sa longueur, mesurée à partir de l’ori
gine, représente l’am-
plitude À du mouvement résultant, et
ITY
l'angle de cette droite
avec l'axe représente sa phase ® multi
pliée par 2r. On com-
pose, en un mot, les droites repré
sentatives des mouvements
vibratoires comme on Composerait des forces.
S
Ces équations et ces Constructions perm
ER ettent de résou
dre
un problème inverse du précédent,
à savoir la décomposition
d'un mouvement vibratoire en deux ou plusieurs
autres. Ainsi
tout mouvement peut être décomposé
en deux autres de même
IV
Y
gens, d'après lequel la surface d’une onde quelconque peut
être regardée comme le lieu géométrique d’une série de
AR
centres d'ondes secondaires, permet d'expliquer simplement
tous les faits observés par des considérations élémentaires.
R
Fresnel a indiqué des méthodes de calcul qui donnent les po-
sitions des frangeset leurs intensités maxima ct minima;
LIB
enfin M. Cornu a imaginé une solution graphique très élé-
gante des principaux problèmes de diffraction. Voici, en peu
de mots, le résumé de ces remarquables travaux.
ITY
Proposons-nous de calculer l'intensité du mouvement lu-
Fig. 102.
S
IV ER
UN
AP = b, PM—b+0 et AM=S5.
no
SINn27- T b+ô
1 ds; ,
EN
est s
. t
7 b+o ds.
fanr(s À )
. ut
I
à ous les ma
faire disparaître b, qui est commun
s points de l'onde:
vibratoires arrivant en P des diver
admeL qu ils SON
ces mouvements sont de même période, to!
UI
AR
Il s'agira d'intégrer, entre les limites
déterminées par les
Cas proposés, l’expression
IBR
. £ Ô
IÉAICENE
| Ô . l _. Ô t
L
= cos2r > ds SIN2T 7% — sin2r > ds COS2T px
ITY
La vitesse », sera le résultat de la super
position de deux
ondes parallèles, dont l’amplitude est donné
e par les quanti-
tés renfermées entre parenthèses et
les phases par
S
les se-
conds facteurs.
Nous aurons, d’après l'équation (10), en
observant ER que
À
NIV
COs27 à =Sin2T L L
L " T En T À ?
AMIE ( foosar
LU
P à son extré-
mité :
a+b
Ô —
NT
2ab ° ?
donc |
Po
CE
2 2
(12) I— cosr HD eus +- sinr
ab} +0 ds | -
ab
Ces intégrales ne peuvent être’ exprimées
en termes finis;
I/
de variable, en po-
sant
UI
Il vient
BC
RA
le signe f aucune donnée particulière, et il suffira de les cal-
culer une fois pour toutes; c’est ce qu’a fait Fresnel et l’on
trouvera leurs valeurs ci-après, de P ==0 à ? = 5. Ces Tables
LIB
ont été calculées à nouveau par MM. Knochenhauer, Cauchy
et Gilbert, par des procédés plus ingénieux que celui qu'avait
employé Fresnel, et les valeurs des intégrales sont connues
Y
aujourd’hui avec une grande précision. Elles se prêtent très
SIT
facilement aux applications.
Au lieu d’une Table, il serait préférable de disposer d'une
courbe, qui montrerait immédiatementla quantité de lumière
envoyée en un point par une portion de l’onde : cette courbe
ER
a été construite par M. Cornu.
Il a obtenu ce résultat important en appliquant la règle de
Fresnel. On a, en effet, à composer Ja résultante des mouve-
NIV
: mholique
symbolique inée
destinée àà nous
Nous construirons la courbe
à bout des ne
faire connaître la résultante, en portant bout
NT
Fig. 103.
I/
U IAS
. . olyzonale qui
BC
Y
tionnelle à la portion correspo
ndante de l’arc d’onde: elle
jouit de la propriété que l'am
AR
plitude et la phase résultante
des mouvements, cnvoyés par
un nombre quelconque d’élé-
ments consécutifs de l’onde,
sont fournis par la droite qui
joint les extrémités des arcs
IBR
représentatifs correspondants.
Aïnsi l'amplitude du mouvem
ent résultant
ab bc+cd+.. + xx
L
est aX et sa phase cst D.
ITY
La courbe en Spirale s’enroul
e en anneaux de plus en plus
resserrés, dont la limite est
un cercle de circonférence
portionnelle à la longueur d'on pro-
de À, c’est-à-dire de rayon
S
gligeable; on considère la né-
spirale comme ayant un
aSymMmptotique en A. point
Or cette courbe Peut être
construite par points.
ER
En effet, à ‘chaque élément |
ds de l’onde agissante AM,
SOnS correspondre un élémentdo fai-
NIV
do — Vaz® + dy =K4S
,
tang2ro — dy, ,
. dx
Mais
RA
|
| _a+b,
?— 2 ab °
NT
‘et
On en déduit
I/
(14 bis) as — Fa + 0) Fe , \
0
—
Jai
> d'où —°/
——————————
BC
3a+6b)
CHAPITRE Il. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 443
RY
Il vient
., . Le.
RA
&=K | cosr <q
x | ab}
ab À
LIB
(15) | =L K Vis LE / ab}
cos L de D)
ta + 0)
Y
2(a+d)J 2
SIT
et |
Is £
xp: jf abx 0
— —————- sin — »? dp.
GS Dis) Y K\/ 2(a+bdb)), M2 ER
Nous retrouvons les valeurs mêmes des intégrales de Fres-
points en prenant
nel; on peut donc construire la courbe par
NIV
0,5; s..
voit comment ont été construits les points 0,1; 0,2;
y. fournies par la Table de E resnel :
sur les valeurs de æ et
n tracée
l'échelle de l’épure est de 5v» pour 1. La graduatio
RA
# qui servira de
sur la courbe est celle de la valeur même de
développée.
limite : tous ces arcs sont de même longueur
onnaité
On n’a donc plus à s'occuper de l'échelle de proporti
NT
AUX YCUX
grandement facilitées par ces courbes ae Fresnel ne
IAS
les phénomènes,
4e x
tandisï que less MR
1 tCgra
>ermet des mC-
|
AR
Pour la mesure des longueurs d’on
de, on emploie les mi-
roirs.de Fresnel, les appareils à anne
aux de Newton, disposés
IBR
È
L
S ITY
e....0,7799
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
6) 2 /tnge .
UI
Jt
RA
on a
| 2e
LIB
15 .1= <<:
(7) n°
Y
viation à à une raie déterminée dans un spectre de rang # et
SIT
l’on peut écrire
sino
(18) 0 == A2N ER
Si le plan du réseau avait été incliné d’un angle à sur le
front de l’onde plane qui le traverse, on aurait cu
NIV
siné— sin(i—d)=AnN},
d'où
LU
2 . Ô . 0
À —= sin — COS ( — 2)
nN 2 . 2
RA
et alors
CE
° 2 .
(19) À= -RSME
I/
| on varié "mes CL
Les réfractomètres, dont on a beaucoup An Ra formule
tous Sur là
les dispositions depuis Fresnel, reposent
IAS
(20) . e(n—n=N8,
“dico n et N le nombrere de
U
: . Le
e étant l'épaisseur du milieu d'indice
t.
rangs dont les franges se déplacen
BC
66
Y
LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SON.
AR
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
IBR
Longueurs d’onde À (Angstrô
m) dans ! "air,
I = 56Gomm, 4 — Ge.
À en microns
L
Radiation. À -_ (millièmes
N. en centimètres. de millimètre).
ÀA.......,.. ess 3,95X 1o1*
ITY
7:60 X 4
10—5 0,5604
B..........: .. 4,37 6,867 0,6867
C.............. 4,58 6,562 0,6562
D + D,
5 5,10
S
5,893 (1) .
0,5893 a
E.......... +... 5,50
F.........,....
G........,,....
6,18
ER 5,269
4,861
. 0,5269
0,486t
.
6,97 : * 4,307 .!
I... ‘ 0,4307
7:97
NIV
3,968 0,3968
H.......,..... 7:04 3,933 0,3933
|
Rouge extrême de Newton... En microns.
eepeossesceues 0,645
Verr e rouge de Fresnel.....
.. sons 0,638
Verre rouge de Biot........
RA
L'chelle chromatique de
Newton (calculée par
€
Brucke),
en millionièmes
CE
de millimètre.
Lumière transmise.
| Lumière réfléchie
0........ Blanc. | Noir.
40......,, Blanc.
97+....... Blanc jaunûtre. Gris de fer.
I/
Jaune brun.
234......., Gris plus clair.
Brun.
Blanc avec une légère
: teinte verte.
sors
UI
Rouge clair.
. Blanc presque pur.
(*) Pour les raics D, on
admet généralement la vale
BC
ur de M. Mascurt,
À = 5,8940.
RY
CHAPITRE 11. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 447
€
RA
en millionièmes
de millimètre. Lumière transmise. Lumière réfléchie.
267. Rouge carmin. Blanc jaunätre.
275 Rouge brun presque noir. Jaune paille.
LIB
281 Violet foncé. Jaune paille.
306.. Indigo. Jaune clair.
322 CC Bleu. Jaune brillant.
430 Bleu verdûtre. Jaune orangé.
Y
505. Vert bleuâtre. Orangé rougcâtre.
SIT
536 ss... Vert pâle. Rouge chaud.
551 Vert jaunâtre. Rouge plus foncé.
565 Vert plus clair. Pourpre.
575 Jaune verdâtre. Violet.
ER
589 Jaune vif. Indigo.
664 Orangé. Bleu.
728. Orangé brunâtre. Bleu verdâtre.
NIV
es...
d'eau.
1356 Vert brillant.
Violet.
1426. Bleu violacé grisâtre. Jaune verdàtre.
1495 Rouge rose.
I/
Bleu verdàtre.
1534 Vert d'eau. Rouge carmin.
Carmin pourpré.
IAS
Mauve.
Vert d'eau clair.
‘ Carmin.
Gris vert clair.
BC
” Gris rouge.
Gris presque blanc.
* Gris bleu.
Y
448 : LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
AR
TIntésrales de Fresnel.
IBR
w _
v = |
sin — p? dv.
0 - 2 0 2
0,0000
L
0,0005
0,002
ITY
O,O141
0,0334
0,05.j7
S
0,1105
ER 0,1721
0,2193
0,3398
0..........,..,,... 0,7799
NIV
0,4383
1... 0,7638 0,5365
0,6234
0,6863
LU
0,7135
0,6975
0,6383
RA
NT
19
19
CE
LO
19
RO
1O
I/
AS 1O
19
co
Co
UI
Co
C0
Co
BC
©
CO
RY
CHAPITRE II. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 449
v o
RA
v. f cos = v: dy. [ sin © e de.
Q 2 Jo 2
LIB
3,8.......,.......... 0,4481 0,5656
3,9.................. 0,4293 0,475
Hbc 0,498 0,4205
he. sos. sos... 0,5737 0,458
Y
.4,2.................. 0,5417 0,5632
4,3... 04494 0,5540
SIT
4,4................, 0,4383 0,4623
4,5..............,... 0,5258 0,432
4,6.................. 0,5672ER 0,5162
4,7....,............ 0,491 0,5669
48... 0,4338 0,4968
4,9..,..,............ 0,5002 0,435!
5,0.............,....
NIV
0,5636 0,499
Dereressssssesse.s.e 09000 | 0,5000
LU
APPLICATIONS.
(6) ni = {ltange.
Nous aurons
I/
n) 20 X 0,000615
IAS
LNSE = 3,75
—— >;
+ œ — ——
OI 1938".
U
AR
2. Deux rayons interférents traversent deux tubes
de 3%
de long, pleins d'air, à la Pression de
56omm; on comprime
légèrement le gaz dans un des tubes
et l’on voit les franges
IBR
reculer de douze rangs dans la lumiè
re Jaune. Quelle est,
_€R millimètres de mercure, l'augmen
tation de Pression pro-
duite ?
L
La différence de marche est
ITY
(20) e(n—1)—=12).
Cette équation donne la valeur de
l'indice » par rapport à
S
l'indice de l'air à 56owm de press
ion.
12À 12X
ER
3,894 X 10-5
it - — 1,0000023468, .
NIV
IL — 17
x
LU
Z: Const. ;.
d'où
(2— 1) (1+ at) Cri)
(i+ ou)
>
RA
(a — 1) = (x — 1).
Pre hon
1 s ' pour "un
uni
ilé
té ctct éva
é luons x en valeur absolu
e:
I/
— 1 1,00029 x 1,0000023468
— 2927
R— 1
AS
1,00029 — 1 2900
L'augmentation de pression
est donc de 2. soit de 7°"
UI
RA
ce trépied soutient une lentille et l’on observe, en lumière
Jaune, des anneaux réfléchis à centre noir ; MAS le voisinasre
LIB
des mains de. l'opérateur su ffèt pour faire reculer les anneaux
noirs de deux rangs; de combien s’est dilaté le trépied?
Il s’est dilaté de
Y
: | .
2 X : X 9,894 x 105 cent. — 5,894 x ro-cent. .
SIT
k. La tête d’une vis micrométrique porte un plan de verre,
ER
Parfaitement normal à l’axe, en face duquel est disposée une
lentille de verre, qu'on éclaire à la lumière jaune. Pour un
tour de vis, on voit rentrer soixante anneaux dans la tache
NIV
60 X —0,0005894
I
— 0,0170",
SCQnmm— o1=6mm
2. _ -
. .
le fait est préférable à celle qui consiste à: compterir Us
les dépla-
‘ PE ,002 :
air7 1,0029 X 1:0029
__ 0.279 1,39 ou, 198.
. C ——_———— —
TC
Rx | 1,39
Fa
452 LIVRE IV. — \
LUMIÈREET ‘ SON.
RY
6. Une lentille de 13%,29 de rayon est
placée sur un plan
de verre noir et éclairée par de la lumiè
re jaune; on observe
les anneaux sous un angle de 7° 55"; quel
RA
est le diamètre du
dixième anneau obscur ?
LIB
#
Y
e—N À SéC£.
. 2
SIT
Si nous convenons de compter 1
sur la tache centrale, comme
le faisait Newton et, à sa suite,
MM. de la Provostaye et De-
sains, nous dirons 9 sur le dixième
ER
anneau, soit donc N — 1:
il vient par conséquent
= GN — HR Xséci =4X9X
NIV
h )
2R—3 =Gr+12,
—(on+ 1) 72?
d’où
U
BC
CHAPITRE I. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 153
Y
S. Plaçons une fente mince sur une frange quelconque
AR
donnée, en lumière.blanche, par les miroirs de Fresnel; rece-
vons le pinceau transmis à travers cette fente sur un système
de prisme et de lentille disposé de façon à obtenir un spectre
IBR
très pur; il est sillonné de bandes de même largeur, équidi-
stantes, et l’on en compte un nombre m—16 entre les rates1)
et IT. Quel est le rang (n,) de la frange dans le jaune?
L
Appelons An, À; A3, -.., An les longueurs d'onde corrcs-
ITY
pondant aux milieux des bandes, en partant du jaune : nous
aurons, pour chacune d'elles,
De plus,
à = RD = 2 h Ze.
RS — Boni
Bn=+(m—i).
IVE
On en déduit
A : 0,0003968 = 32.
Ri=(m—1) LdC
Àp — Àn 0,000589/4 — 0,0003908
UN
y nliè arrstant de
rasent le bord À; un second écran pa allèle
Fr actés.
b— 0", 80, reçoit. les rayons diff ; On demantide de Caictt-
TR
Fig. 105.
N
CE
I/
. .
.…, lumineuse la limi Le de l'ombre $
àx 1" depue.
: ‘ É . . , . COM
e augmentée
"ac efficace de l'onde est égal i une demi-ond
L’arc D
€
AN en Q.
de AM en P, d'une-demi-onde moins
BC
454 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SON.
RY
En un point quelconque
:
(3) 1— ab}
RA
———
(a+ 0) (es wap2dr)o +(f — °
s
in Z e?do
2 )
T
|
9 étant à détermin
er Pour ce point.
LIB
Prenons Pour unité
d'intensité celle de
tomberait sur le la lumière qui
SCccond écr an en Z
Pas ; on sait si le premicr n'existait
que
Y
SIT
f cos nu
© a? de f sin sd
= e 2.
0
être égalé à
En un point Œuel
UN
conque, nous av
ons donc
Le II. /
1 = - Je
T 2.
2 =“ ar) +
”
( fsin£
. F 2
di)
AL
2.
2
L
\ L
Soit x la distan
ce 0: 3: cherchons la
daute; AN est valeur
TR
de p correspon-
6egal às
EN
C|S
ol8
[SS
S
OA
à | +
L
— 7 >
J
s—y VE ab}
/C
2(a +0)b)’
æ= 4/CD
I
AS
"cs donc. Co
nnu en fo nction de
Sa valeur : : 4æ et nous pouvons calculer
UI
6 — \/ 724 l 2500
(aa+
+ b)b)7
DB — : 1900 x 8 00 X.0,000645 = 1,0.
BC
Y
CHAPITRE Il, — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DIS ONDES. 455
AR
if. Fr \? NA
I— - COS — v?dv | + [ sin — de) |
IBR
w 2 / 4 , 2 PAS
2
2 . [ 4 _ 2”
I . I { 7
T … . Te 9
ZE — = — [ cos = dy.) +(-— |: sin- er) |
2 2 2 . 2 A 2 .
YL
\2 j e 27.
l [ :
=" (504458) + ( — 0.0975) |
9
La —— 0,021.
SIT
TE7e? -+0,19379 =? ) =; l x 0,042
(0,657;
D
trouvé
Nous cherchons le premier minimum : Fresnel avait
de ce probl ème en établi ssant une formule d'in-
la solution
ici. Le procédé le
terpolation que nous ne pouvons donner
LU
la valeur de Fpour un
plus pratique consiste à déterminer
certain nombre de valeurs de # croiss ant suivant une pro-
la courbe et à déterminel
gression lente, à en construire
du maximum. On démon-
RA
_ , +”
2 n
|
+ ( + o,358) |
.
== (443055)
I w = 0 -S1,
I/
.
] TU,
=, * 1,9630 — 0,7
= = (0,8002 + 0,7628)
AS
s |
7
sités
Avi
Mmaäanx tINa C ‘|
ve F
ici,
Voici du reste, d'après Fresnel, on Jantes (): les inten
] SU
minima des franges et les valeurs de » corres
nn ——
UI
e ci-dessus
() On passe des v aux æ par la formule rappelé
‘ (a + 0) pr.
BC
… ar
æ=v{ 24
456 ‘©: LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
Y
L (A
1 maximum .......... . 1,37
AR
1,217
1 minimum. ....... +. 0,78 1,873
2° maximum ......:... . 1,20 2,345
2° minimum......,....
IBR
0,85 2,739
3% maximum ..,.... sv. 1,15 3,082
3 minimum....,...... 0,87 »
4 maximum .....,.... 1,12 »
YL
La fig. 106 représente Synoptiquement ces résultats.
porté les x en abscisse et On à
les intensités I en ordonnée
.
SIT
IV ER
UN
AL
.T
puisque le rayon
CHAPITRE II. — PROPAGATION ET SUPERPOSITION DES ONDES. 457
Y
vecteur
de la spirale diminue sans présenter aucune variation
AR
périodique en tournant autour du point À’.
En P, l'arc efficace est d’une demi-onde augmentée d'une
portion d’onde croissante. Le premier minimum est facile à
R
déterminer, du moment que nous savons qu'il correspond
LIB
à» — 1,873. Sur la spirale de droite, OA donne l'action de
la demi-onde entière; l’action de la portion de demi-onde
O&'B' est égale au carré du rayon vecteur OB'. Le minimum
Y
est évident.
SIT
11. Discuter, à l’aide.des spirales de A1. Cornu, la diffrac-
tion produite par une fente mince CD (/Jig. 107).
ER
À
Considérons une onde cylindrique dont la ligne médiane
de la fente soit une génératrice; il y aura symétrie par l'ap-
NIV
po int Q s'éloigne
dant D croît progressivement à Mmesur c que le donc un
pr endrons
de Z. Nous reportant à la spirale, NOUS x! représentera l'in-
I
AS
quand il recouvre
Y
458 LIVRE IV. —: LUMIÈRE ET SON.
AR
(Jig. 108); enfin l’on tend vers
zéro quand on s'approche du
point asÿmptolique.
| | |
IBR
Fig. 108.
YL
SIT
12. Courbes une lame mince
de mica en forme de tube Cy-
léndrique et examinez à trav
ers un prisme la ligne bril
Oblenue en éclairant ce cyli lante
ndre; le spectre est sillonné
ER
bandes. C’est le de
Phénomène de de Wrede. Com
t-il de bandes.entre deux radi bien y aura-
ations de longueur d'onde }
-N, sachant que la lame a une épaisseu et
IV
r e, que l’angle de ré-
fraction est r et que l'indice
du mica est n pour la longueur
d'onde } et r! pour la lon
gueur d'onde }!?
UN
à donc
.
à
ù
AS
AR
17: ee .
est éra
S
l à à:
53 ON neésplicer
les variations d’indi ce avec la lon-
; l’é se ra
gueur d'onde ; l'épaisseur de la lame est de o"",3 (1).
R
:
s’aggitit dedes s
Il cens
lais baie de T':
Talbot : en interceptant la moitié du
et
e partie du faisceau
LIB
aière, on retarde cett différence de
si l’incidenc
marche éeale à “ normale, on produit une
aura extinction pour toutes les
: .
11
y
AUT
)
1l r
longueurs d'onde
o{
sal
Aaeci—lIl):
satisfaisant à l'équation
Y
SIT
e(n — 1) =(2p +1)£
.
.
D'une bJande às l Voe : du spectre, il y a done une différence
l’autre
de marche d’ e à radiation correspor-
ER
e: et no lon gueur d'onde de la nous pouvons écrire
dant et, si nous comptons N band
es,
:
\
etudes)
NIV
N — e( ;
Br MI
NT
I .
{
——I — 125x bandes.
== -2 X 0,3; (sos —
_—
— Jances
| 0,0006 0,000!
LU
on
Not ons que la portion inte rceptéc doil être voisine de l'a-
inte
. a signalé et
rêle et M. Mascart du prisme;
li iqué non de la base
exp cè fait (?).
RA
Xpl
tra
14.
par ele um
4 _
je
de 100 traits par
millimètre
T
direc-
le pplace dans la
on le
Iére Jaures erve:
obs
EN
rrespond n el l'on
tion qui co
au mi ni mu m de déviatio 532 ".
une dévialton,
D: 2d 2 — 604
Pour la raie a second spectre, on ?. de la
a d' de
Calculer d’ ats la longueur
près ces résull
/C
raie D.
5 sin322'46" = o"", 00028943:
(19) 2 — AN2 sin = = ——
I
AS
Ldes hatt-
s
ts vertic
al æ “arersent de
interféren un point r'ep
ére
ue rayons e donnent en
ême liquid et
UI
en d’un mmé
£ales un re
égales d'
TR é de
, : de la facult
MENS de licence
(1) ) C Cette questi:on a été posée aux EXA
BC
AR
une frange centrale brillante;
on fait monter le niveau du.
liquide sur le chemin d'un des
l'AYOns; soit e — 0%», 1 La dif-
Jérence de hauteur ainsi produite
entre les deux colonnes. Il
IBR
en résulle un déplacement de N
— 4o franges dans le rouge;
quel est l’indice n du liquide?
(20) e(n—1)=N),
YL
Nit+e NA
nee 4 N
4o X 0,0006/5 u
ZI + I 9 0000
. O0,
1,28.
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
Y
CHAPITRE 111. — DOUBLE RÉFRACTION. 461
R AR
LIB
CHAPITRE IL.
DOUBLE RÉFRACTION.
Y
CD. ce ares
SIT
tansnis à travers une lame cristalline
ER
les
systèmes smétric pre en c eux autr es, dont lun (dans
deux
It par rapport à une droite) suil les
lois de Descarte
chi; on les
tandis que l'autre en est affran
NIV
dont
Prenons un prisme faces ul!
et recev ons sur une de ses
cirection quelc onque , on | obtient
u de lumiè re parall èle monochrom atique; indice con-
aiscea déviés; l’un d’eux à
un
UI
extrao rdinai
pas const ant : c’est le rayon èle it
n'est prisme avait été prise parall
Si l’arête réfringente du
Y
462 LIVRE 1V. — LUMIÈRE ET SON.
AR
l'axe, on aurait trouvé, même
pour le rayon extraordinaire,
un TAPPOrt constant qui sert
à définir l'indice extraordi-
naire 74 (1).
IBR
La construction de Iuygens
permet de.tracer la trajectoire
des deux rayons dans toutes
les directions de taille du pris
etd'incidence du rayon: cette me
Construction, qu'il est inutile de
YL
rappeler à nos lecteurs, a
reçu une explication complète
la théorie que Fresnel a par
donnée de la double réfr
Cette théorie s'applique action.
aux uniaxes et aux biaxes.
SIT
Appelons axes d'élasticité ‘
du cristal toute direction
qu'un déplacement très Pelil telle
, s’effectuant parallèlement
cette direction, donne nais à
sance à une force élastiqu
lèle au déplacement.'Il y ER e paral-
a, en général, dans un
mogènce, trois axes’ d’élasticité, milieu ho-
qui sont rectangulaires entre
eux. Soienl'a, db et c les vile
sses de propagation des
IV
cements parallèles aux axes, dépla-
ces vitesses étant proporti
nelles à la racine carrée on-
de la force élastique. Supp
UN
(2) +8st pe
AS
{ x 9
+ p° + p
e, c’es
, -
COnstilue une seclion t-à-dire
‘
principale du cristal,
.
lorsqu
.
e ce plan
Contenu dans le plan le ray on extraordinaire rest
d’incidencmai e,s son indice varie avec e
l'incidence.
Y
CHAPITRE HE, —. DOUBLE RÉFRACTION. . 463
AR
et d'un ellipsoïde de révolution tangent à la sphère aux deux
extrémités de l’axe polaire. La sphère estla surface de l'onde
R
ordinaire; l’ellipsoïde est la surface de l’onde extraordinaire.
L'équation de la méridienne de l'onde extraordinaire est
LIB
(3) a+ by? alt,
Y
SIT
(4)
à | em
=
—
ITS
Le
S
re
g
Il
|
il
>|
S|
Fe
_ Notons que
ER
I ]
b— —; a = —
Bo lle
posons de plus
NIV
| 3
Ïl vient
LU
Où approximativement
RA
ridienne à
T
nack, etc. ,
ou d'une de mi-oncle
lame d’un quart d'onde
On appelle
Y
46! LIVRE IV..— LUMIÈRE ET SON.
AR
une lame mince cristalline qui introduit
une différence de
1
marche de 7À °U.>} entre Ie rayon ordin
ee
aire et le rayon extra-
IBR
} .
YL
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
SIT
Cristaux uniaxes.
Cristaux biaxes.
| Indice
AL
TT
———— ,
maximum. moyen. minimum. liadiation.
L Gypse....: 1,9297 ‘ 1,5227 1,5206 Jaune.
Topaze ....
TR
TT,
TE
Raics,
Lo. les 1 Hoe le.
A......... 1,65012 1,48285 1,53902
AS
B......... 1,94812
1,65296 1,48409 1,54099
C.......... 1,55002
1,65446 ‘1,48474 1,54188
D......... 1,65846 1,55099
1,48654
UI
1,54423 1,55338.
E........, 1,66554 1,48885 1,54718 1,55636
F.......... 1,66793 1,49084 1,54966 1,55897
G........, 1,67620
BC
1,49{70 1,55429
I........, 1,56372 :
1,68330 1,49777 1395816 1,56770
Y
. CHAPITRE HI. — DOUBLE RÉFRACTION. 465
AR
Valeurs de
p e— lo
R
Spath.......................... 5,81
LIB
Quartz............,............ .109
Gypse...................... ... 115
Mica....................., eo. 220
Tourmaline..................... 48,8
Y
SIT
APPLICATIONS.
et extraordinaire.
’ 1. l’av sl
donne la direct
‘1:
ion
.
des rayons
,
réfractés OM ct OM; rel'axeeurcs-
ne . . su
projeté suivant Ox; ACA! est l'intersection de la sphère,
T RA
EN
/C
ADA' est
Dhs
face de
de Fonde
l dinaire, e, papar le E pl an d'incidence ;
I
l'axe Ox, on a
| / s
BC
AR
Mais
Sin 25°
Sin 7 —
1,658 ?
IBR
Tr — 14° 46’ 3”,
YL
2. La face d'incidence d’un cristal
de spath taillé est per-
SIT
pendiculaire à l’axe : elle reçoit un
rayon de lumière faisant
un angle de 36° avec la normale.
On demande de construire
et de calculer l’angle de réfraction
r' du rayon extraor-
ER
dinaire.
Fig, 110.
C'_A'. 0 A C Bb
AL
N TR
Peérpendiculaire à l’axe e
Oz, et nous aurons
«a
_ tangPOM" MP — 5°
| Mais
BC
AR
ê étant l’angle d'incidence; il vient donc
R
a sin POM” a? siné D RSint
tangr' —
DCcoSPOM" pyi—asins nVn?—sint
LIB
1,628 x sin 36°
1,486 V 486°
1, — sin? 36°
Y
J'— 25°/0'8".
SIT
8. Calculer ! ‘épaisseur d'une lame quart d'onde de quarts
taillée à 45° de l’axe, en lumière jaune (*). ER |
Le retard des deux rayons est égal à un quart d'onde aprés
. la traversée de la lame, mais les deux rayons restent confon-
dus dans leur marche. |
NIV
a
D—(#—n)e= — À,
Or
RA
Re — Ro À
EN
( V2 f
0 ,0005803 __ on,022.
= À
/C
2V2(1,5534— 1,5442)
€
2Va(ne—r)
\ «une lame de
Un faisceau de lumière parallèle tombe sur t ;
I
k.
AS
qui est La
illée
sircon, sous une incidence de 15°; celle lan T d'incidence
ir . , F0: ie,
la session de
la licence à
(*) Ce problème a été proposé aux candidats à
novembre 1887 de la Facultéde Paris.
468 LIVRE 1V. — LUMIÈRE ET SON.
Y
Soient SI le rayon incident (fig. 111), IO et IE les
deux
AR
Fig. 111,
R
LIB
ITY
rayons rélractés, ordinaire et extraordinaire
; Je cristal est
attractif,
S
Estimons la différence des chemins |
en fonction de l'air;
ER
nous aurons
Ô—e |
NIV
0
7 [cos cosr + (tangr — tangr'
5
)siné|:
lo ._
——— — lang SiNt =}, sin*£
COS 7°
I — —
ne
De même,
RA
css
cos 7" lang"
5 sini— n 1 —
n2 .
NT
_ e
= = (re VA
srSin?£
E
— sin?
nè L— ——
a
—C(ne—n) Te Sin
si ?
I/
— Sin’
CR
AS
, dont l'angle
CHAPITRE II. — DOUBLE RÉFRACTION. 469
Y
de réfringence « est égal à 36°; le rayon sera pris en inct-
AR
dence normale.
IBR
graphique d'Huygens, qui donne les rayons émergents A'0
1
CtB'E' : nous avons pris. Aa = —, 1
Ab — et .
AC=— 1. La ligne
| Jo e
YL
AR est parallèle à P'Q; on a mené d'abord une tangente en
& au cercle ordinaire, et, après l’avoir prolongée en M,ona
tracé la tangente MB au cercle ordinaire; le rayon ordinaire,
SIT
réfracté extraordinairement, a donc la direction AB. Pour
Fig. 1r2.
ER
N
NIV
|
A LU
N TR
CE
I/
AS
tangentes NB et
UI
de col-
Soient i l’angle d'incidence du rayon AI sur la face
470 LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
Y
lage des deux prismes, ? l'angle de réfra
ction, à l'angle d’in-
cidence sur P'Q' ete l’angle d'émerge
AR
nce ; on peut écrire
R
De plus,
LIB
= a = p—u;
par suite,
SINE — x, sin (p.— «)
ITY
et
.
Snp Ro
= +ne since.
S
On peut donc calculer e (1). ER
Il vient
p —=0058/31",
NIV
= 4e58'314,
E — 7° 2415".
6. Un compensateur de Babinet
est formé de deux prismes
de quartz, dont l'angle
commun est égal à 15';
Cxlérieures sont parallèles à leurs faces
l'axe, mais les sections prénci-
CE
————©@ 2
(*) Par élimination de ? Entre
les deux équations, on trouvera
it :
UI
. —
. sin & .
Sn: [7 nè.,
J'iTE ima— .n10 çose
1 nè Re °
BC
CHAPITRE III. — DOUBLE RÉFRACTION. 471
Y
quartz, pour les rayons ordinaire et extraordinaire,
AR
om, 0005893
— o"m,000581 — ho
1,9442
IBR
eL
om, 00035893
55 — om, 000370 == Ac.
1,9934 ? 79
YL
Par millimètre de quartz, il y a
4
1 L
SIT
9 OÙ ————
0,000381 0,000379
13,8.
donc égale à |
A
‘ I
AK 13,8
TR
d'épaisseur nécessaire,
QD
CE
-- _ _- — mm, 192.
I ”
L=
4 X13,S x tang15'
I/
AS
UI
BC
472 LIVRE IV, — LUMIÈRE ET SO. |
Y
————
—
AR
… CHAPITRE IF.
R
LIB
POLA RISATION .
ITY
Un rayon polarisé rectilign
ement est un rayon dont
bration est orientée : il la vi-
en résulte une dissymétrie
phénomènes et la lumièr dans les
S
e ne Présente pas les
priétés dans les divers azim mêmes pro-
uts que l’on considère suiv
direction. On la dit Polarisé
ER ant sa
e dans le plan qui est perpen
culaire à la direction di-
des vibrations.
La lumièrese Polarise par
réflexion sur certains miro |
NIV
théorie méc
anique des phénomènes
de la réflexion et de la réfr
action vitreuse; il a été
des relations entre là dire conduit û
ction du Plan de polarisa
tensité I des rayons réfl tion et l'in-
NT
’
Réfractio.n. In?(i— 7»
- I=1— Sn ( -
SIN?(i+r) ),
| |
AS
2° Lumière Polarisée
Pérpendiculairement
au Plan d'incidence.
Réflexion. .....
UI
y Lang (ir)
lang?( i-r)
, :
Réfraction.. ss. (2 pr
Tr — lang (ir),
BC
lang?(i+7r)
CHAPITRE IV. — POLARISATION. 473
Y
3° Lumière polarisée dans un azimut x (x est l'angle du plan de
AR
polarisation avec le plan d'incidence).
__ sin?(é—r) tang?(i—7r)
IBR
Réflexion... [= > costa + —=—- sin? x
sin?(i+r) tang?(i+-r) ’
AT sin?(£t— 7) tang?(i—r)]l .
Réfraction. 1= | 1— | costa + [1— 2 | Sin? a.
.… Sin(it+r) Lang?(i+ r)
YL
4 Lumière naturelle.
1fFsin?({—r) lang(i—r)
SIT
Réflexion... 1 —
2 [sin(i+r) ‘ tang2(:+r)
— . “ \ ?
Réfraction. [= -
1 L: … sin?(i—r
( ) + 1 | tang?(i—r)
tang? (tr) .
RTE _ TT 21m
2 sin?(4+r)| 2 tang2(i+r).
ER
La loi de Brewster découle de cette théorie :
;
à l'indic
’ 3; ‘s
e de réfract
,
ion.
.
i+r
tango — cos ( nu) tangæ.
I/
Cos(i — 7
AS
i-
réflexion normale ; il se rapproche ensuite du plan d’inc
474 LIVRE IV. — LUMIÈRE
ET SON.
Y
dence et se confond ave
c lui sous l'angle de
s’en écarte de l’autre polarisation: il
AR
côté et acquiert une
Contraire à æ, quand £ valeur égale et
— goe,
La réfraction Produit
aussi une rotation ana
logue, mais on a
R
COtæ'— cos (i — r)
LIB
cote..
Nous n’avons Consid
éré jusqu'ici que des
tées rectilignes: mai vibrations orien-
s on Peut obtenir
tiques ou circulaires, des vibrations ellip-
ITY
en COMposant deux vib
quelconques présen rations rectilignes
tant une différenc
née 0. Si d est égal e de phase détermi-
à zéro, on obtient une
vibration rectiligne:
S
9 AUgmen tant, de zéro à 5? la
vibration
ER est elliptique; pou
Ô — 5° IC petit axe de
e
A
# Si, dans Ja
de droite à gauche Première période,
elle était
NS (1).
Le PaSSage à tra
vers une lame
cristalline biréfr |
NT
on détermine la elliptique ou
position etle l'a circulaire et
à l’aide des CO pport des axes de
Mmpensateurs. l’ellipse,
Le Tableau ci-apr
ès donne le $en
le cercle de Vibrat s dans lequel l’e
I/
'
le Cours que tôute
vibration clliptiqu
te par deux vibrat e peut ètre
ions rectilignes
UI
|
Y
©Ot
CHAPITRE IV. — POLARISATION.
=
NI
AR
Cristal positif.
0—=Où—-.-... +
‘ À
vibration
. .
de gauche à4 droite.
.
IBR
= à h....... . vibration de droite à gauche.
Cristal négatif.
YL
sors. ‘ vibration de droite à gauche.
SIT
ù h........ vibration de gauche à droite.
lolatoire moléculaire.
Biot a fait observer que, dans ce dernier cas, la déviation
CE
;
ct
Pe
C C.
Efal, = — — — —;
Le ld Led lp?
UI
da
1S ces formules, [«]oc est le pouvoir‘ . .
rotaloire moléculaire
+ ou — ( Y . ‘ , .
\,) pour la couleur jaune, x la rotation ob-
BC
f ou
Servé .,
éC, {la longueur du tube, d la densité du corps, à celle
476. LIVRE IV, — LUMIÈRE ET
SON.
Y
de la dissolution, & la
Proportion de substance
unité de poids, V le vol active par
AR
ume de la dissolution
poids p de substance contenant un
active.
R
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
LIB
Angles de la Polarisation
bresvstérienne.
Spath fluor blanc. ....,,.,...
Sousse 0
55. 6,7
!
Growu.......
‘ IUT 56.36,0
ITY
Diamant...
EAU... 22,54,0
UT
Juile.….......,,..,. 36.58,0
IT 34.30.0
S
Pouvoirs rotatoire
[Par millimètre
ER s.
de longucur en lum
ière jaune (Landol )].
Quartz...
CEE 21,67
NIV
Cinabre....,,. D
,.,,... 325
Chlorate de soude.... D
.,,.. 3,6; jaune moyen.
Acétate d'uranc Ct
desoude. 1: :8 jaune moyen.
LU
Sucre de canne o,
Sucre de lait D |
r
| ess
Ducose d'amidon..…. + 60,2
"177177
Lévulose.. "
NT
Pose + 53,0
Sucre interverti à sesseec —
15°... mesess 106,0
Asie I e. — 26,5
er
Atropine
CE
+ 138,7
aorphine…...... ss. — 14,5
ie
DURING t — 113,8
t
Stllate de quinine. —165,2
{717777
7
I/
—193,0
Les chiffres ci
AS
Y
AR
Influence de la concentration et du dissolvant.
Poids en grammes p
de substance active
IBR
dans 1008r
de solution. Pouvoirs rolaloires [%),,.
YL
canne. | Alcool : 6............ + 66,7
Glucose. Eau : 1 à 100...... … 47,73 + 0,01553 p + 0,000390p°
SIT
APPLIGATIONS.
tang[= 2,
n == 1,425.
LU
92. Un rayon
: .
de lumière \
parallèle tombe sur une| lame de
verre, sous un angle d’incidence égal à 30°; il est polarisé à
A
chi?
-
Nous avons vu que
N
CE
cos(t +kr)
lang!— ang Ze
COS(E—= r)
7
Calculons 7° :
. L . .
I/
Sin?= —Sint,
a
AS
r = 2023230";
d'où
5 °° ! #H.
cosg°27/30" .
32043" 40".
BC
Y
du plan d'incidence;
il se serait confondu
dence avait été éga avec lui, si l’inci-
AR
le à 340457.
3. Supposons, dans
IBR
l'exer cice Précédent, un
dent à l'état *alurel, faisceau inci-
On demande de déterm
de lumière Polarisée iner la quantité
conten ue dans le rayon
réfléchi.
L
I Sin?(£ — })
Sins tang?(i — 7
SIN (+7) COS? œ + note In?
Sin?
ITY
lang (i+ 7)
Cette formule nous donne l'intensité
joignons-y l'équa du rayon
tion réfléchi :
COS(E + 7°
lang œ!— SOS (+
RS
COS(E— 7) langer,
-7)
IVE
La quantité de lu
mière polarisée
égale à Ja différenc du plan d'incide
e des quantités nce est
le plan d'incidence de lumière polari
sée
et da
ns un plan Perpen dans
8nOnS cette quanti diculaire : dési-
UN
té Par q.
q =— L(cos
( oi, =
œ)=I(r (1 2SIn°@œ!)
sinon 1— tango 2 pl
— ——"
Etang27a
AL
Fsin i—,,
= S?(I lang?(i—)
[EC n+) 7t— rCO r S?
UT ne= in
" COS? (i — r)
?(ci r) st ?
TR
— la ng ? œ COS(i+ 7)
COS (É— 7)
————_—
tango COS + 7)
Mais & — is,
N
La valcur de
q devient Par
CE
conséquent
K IE 7 cost(5+ 7)
COS (E— 7) Rang
AS
o COS?(i + 7)
k. Un rayon
Comp lètement Pola
!ne lame minc
UI
RY
larisation du rayon incident. À quel état se trouve le rayon
après sa transmission à travers la lame? |
RA
Le rayon est formé de deux portions polarisées à angle droit,
l'une égale à cos’?o, dans le plan de la section principale,
l'autre égale à sin?o, dans le plan perpendiculaire à la section
LIB
principale; le rayon contient donc une quantité égale à
coSo — sin*o — cos2o polarisée dans le plan de la section
principale.
cos2c — 0,766.
Y
SIT
. 9. Un quartz, taillé parallèlement à l'axe, de omm 085 d’é-
paisseur, est placé à 45° entre un polariseur et un analyseur
dont les sections principales sont parallèles : on observe dans
ER
le spectre les franges de MAI. Fiseau et Foucault. Combien
COmplera-t-on de franges entre deux longueurs d'onde,
NIV
(a — n)e=p Æ
RA
P =163,2,
le nombre devant être entier et impair; puisque les sections
CE
(an) p+x
Ron, À pp
On en déduit
U
Y
d'où
AR
æ = 68.
IBR
Macé de Lépinay.
L
{ ‘etlinclion, on Place
mica el l’on observe une une lame de
coloration qui répond
Premier ordre de la Tab au pourpre du
ITY
le chromatique de New
l'épaisseur de cette larm ton. Calculer
e.
d’où
AL
O—E K
Men,
!
eh
TR
ne
0,000565
x ne
— 0,000965 X 220 ,
— om
I/
07 de 12 ile
°
AS
1. Quelles Coloratio
ns Présentera une
lée Parallèlement à lame de quarts, tai
y ‘axe, de 9°°,1235
la placera sur le su d'épaisseur, quand l
UI
ppor
t de l'appareil de on
sur la glace infé Worremberg ou
rieure?
BC
CHAPITRE IY. — POLARISATION. 481
RY
Dans l’image extraordinaire, l'épaisseur d’air correspon-
‘dante à omn, 1235 sera
RA
0,1235
———— = 0,001128.
109
LIB
La couleur de l’image sera violet clair; c’est précisément
cetle couleur qu’on appelle la £einte de passage.
Dans l’image ordinaire, nous observerons un vert jaunàtre.
Sur la glace inférieure, on obtiendrait la teinte de l'épais-
Y
Seur double, dont là valeur serait 2256, teinte vague,
SIT
non
classée par Newton, et par suite indéfinissable : c’est ainsi
qu'on distinguera le violet de second ordre du premicr.
ER
8. Un rayon polarisé elliptiquement traverse un mica
quart, d’onde;
?
on le reçoit. sur un analyseur et l’on observe
NIV
Fig. 113.
LU
TT Le
B = nm =
RA
NT
|
seClion
ro P' prinnr
tncipale du quart d'onde, le rayon présente les ca-
d’un » ., res ce
ères
cipal s d'un rayon Polarisé
. rectilignement : la section prin-
CE
;
Pate
a de l’analyseur faisant un angle p—32° avec OA,
lim
Ve Ordinaire , est nulle. On demande la position des axes
de P Cell
- -
‘ '
28
Un à ‘S axes de V'elli
l’ellipse coïncide avec la sectii on princ
€ la lame quart d'on inciipale
IAS
de; de plus,
tangp = .
— : — 0, 625
.
U
.
C'est Je ra Pport des rand rs & XeS :: nous venons
BC
! Ï
Procédé de de Senarmont.
+
L
31
482 | LIVRE IV. — LUMIÈRE
ET SON.
RY
9. Un compensateur
de Babinet à été &ra
Jaune, un déplaceme dué; en lumière
nt de 16mm 6o8 com
d'onde, c'est-à-dire TUE pense une longueur
, entre deux nicols,
RA
amène sous le Ju du ce déplacement
réticule deux frange
l'une de l’autre. Un s noires à la suite
ayon elliptique tom
saleur, on fait tourne bant sur le compen-
LIB
r d’abord le nicol
que les Jranges &Cq analyseur de manièr
uièrent leur Maxi e
fait avancer un des mum d'intensité ;
Prismes du COMpensat puis on
ce qu’une Jrange tom eur, de Gmn, Jusqu'
be sous le fil. Quelle à
axes de l’ellipse et que est la direction des
Y
l est le l'apport de gr
andeur de ces axes ?
SIT
Un des axes coïncide
avec la section principale de
Seur : la différence l’analy-
de marche des deu
. x rayons composant
,
est égale à TE6-R s
16,608 A=0,36)1. Enfinle apport de gr
|
ER andeur des
AXCS Cst égal à la tan
gente de l'angle for
Cipale de l’analyseur mé par la section pri
avec le plan principal n-
NIV
distillée; on ajoute
Quelques gouttes ine dans l'eau
sulfurique, et l’on d ‘eau acidulée pa
Complète le volume r l'acide
se fait au Polari à 100€, L'observatio
mètre de Biot, n
RA
19027!— 150,45.
sfr
CE
La];
BC
CHAPITRE 1V. — POLARISATION. 483
Y
La teinte sensible correspond, en-effet, à la déviation dans
AR
le jaune moyen :
41,28 1000
= 1118",85.
5 * 73,8
IBR
12. Un sirop contient du sucre de canne mélé avec d’autres
substances actives quelconques : dans un tube de‘longueur
YL
= 90%, on a observé une rotation à — + 310,6; la densité
de la dissolution est à — 1,32. On opère l’interversion et l’on
observe alors une déviation «! de méme sens égale à + 3,4.
Quelle est la quantité s de sucre cristallisable contenue dans
SIT
l'unitéde poids du sirop?
Appliquons la formule
ER
©
Lal]= 7;
Dans Le premier Cas, nous avons
IV
UN
= [a] led + K,
d'où | a= —[all{o+K,
TR
el Ca— a) = led(La]+Ca])
N
EE
(8(Lu]+[al)
CE
:= " 31,6—
0
3,4 — 5, 106.
2X 1,32 (73, + 26,5)
8 910
ne LEE pl d'observer que, si la proportion de sure cos
I/
Os, R
ation
Î
do é
|
BC
—S
4 2—
484
LIVRE IV. — LUMIÈRE Er
RY
ST SON.
RA
CHAPITRE -Y.
LIB
ACOUSTIQUE.
Y
a
SIT
Le son est Produi
t par le Mouvem
d’un COTPS, transm ent vibratoire pé
is à notre oreill. riodique
milieu élastique : e par l'. interméd& Ton
le mouvement est ER iair e d’u,
n .
son se Propagent
vitesse uniforme
avec une
V — 5 € étant le Coeffi
cient d’élasticité
du milieu et 4
Sa densité.
LU
Si la COMpression
CE
pouvait se faire
il scrait Permis à température co
d'écrire nstante,
:
I/
donc
IAS
Y
Mais, P et d étant évalués en unités mécaniques, on à
AR
sx I
P=mgh et d —=0,001293 rx
IBR
en appelant * la hauteur barométrique actuelle et I la hau-
teur normale, »m la masse de l'unité de volume du mercure,
et Ô la densité du gaz rapportée à l'air; nous ferons g = 981
et les hauteurs A et IL seront mesurées en centimètres.
YL
Par suite,
V=(/__ Mg,
o
— PRET 6(1+ at),
SIT
ps
V Gong ses LU + at) = 6,001298X 0 7
aleür indépendante de la pression A.
ER
Dans l'air,
V = 28000 W/1 + &t centimètres.
IV
V = 33240 Vi + œt.
D'où provient ce désaccord ?
AL
On à pour lors LL
CE
!
5 = y _ d'où e—7yP
et f
Î
I/
V4 PL /UMST pur«e)
G) V Va RSS
AS
RY
SON.
La formule exacte concorde si
bien avec les faits qu’elle à
Permis de déte rminer sûrement la valeur de y.
La vitesse
RA
» du mouvement vibratoire est donnée par la
formule
« £
LIB
P—asin27r T’
ITY
lumineuses ; À = VT — + V
Cstleur
longucur; elles interférent, j
se diffractent et se composent
même, ct donnent ainsi de
naissance à des mouvement
complexes, dont M. Liss s fort
géométrique et CxXpérim
entale.
Les battements sont Produits
RS
ajous à fait une remarq
|
uable étude
ments,
Bernoulli à donné une remarquable
SOnores, basée sur l'étude des mou théorie des tuyaux
vements vibratoires dans
NT
RY
cas, les harmoniques suivent la loi des nombres impairs; dans
le second, la suite des nombres naturels. |
Les lois de Bernoulli, relatives à la propagation des ondes
RA
dans un cylindre limité, s'appliquent aux cylindres solides;
c’est ainsi qu’on a pu formulerles lois des vibrations longitudi-
nales des verges et des cordes : suivant l’encastrement, on à
LIB
| v
(2) N = G@n—N TT
ou bien |
ITY
v
(3) N=on
Ù — ————TT
S
des ondes est donnée exactement par la formule de Newton : ER
v=/i=
5 £
JE
IV
poids.
On aurait encore a
& étant
L'étude des vibrations transversales est plus difficile:
et à la masse de l'unité de longueu r,
la tension de la corde,
On démontre que
NT
dy _t dy UE PT,
de Ô d dx*
Î
CE
élément
Nous appelons y l’élongation et l a distance d’un
à l’origine de la corde : on en déduit par intégration
fe
y = fe + Ve) +D VU): D
I/
IAS
. , : gd, et
Seal à 80?
(*) En. effet, D,-le poids spécifique du solide, est gt
=
D = __gd
— —)?
d où *
U
e _&.
d ©
BC
4SS LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
RY
V' est Ia vitesse égale
à
G) 8 _ gp
5 — sD>
RA
D estle poids spécif
ique, s la SCction de
icnseur. Il vient fin Ja corde et P Ie poi
alement ds
LIB
(6) N7=oL1 (/SsDP
ITY
CONSTANTES NUMÉRIQUES.
Tntervalles Musicaux.
|
Notes
Ut...
TR
Gamme harmoniqu
I
o,
RS ,
1
Gammo
(
tempérée,
275
Uk... 1,000
IVE
Rép... 1,0{2
1 lo80
Ré... 1060
ù . 1,125
REX... 1,122
UN
Mib.... 1,172
1,200
Mi...
°
# 1 190
2
d H2$0
Mix... |
L
1,260
Fab... - 1,280 J
RA
1,309
Fa... :
€
1,333 | 1334
Fax...
? “.
NT
Solb 1,389
| h
1,440 Hätä
Sol......,.,... 3
5 1,500
CE
Sox... 1,198
Lab... 1,563
1 , Goo 11987
La...
5 1,667
I/
Lex. 1,682
Sp... . 1,536
AS
1 800 1178
Si...
153 1,87575 | 1,88>
Us ts,
UI
Lo... 1,920
Ut... ° 1,953
2 3 > ,000
2,000
BC
20
CHAPITRE V. — ACOUSTIQUE. 489
RY
Nombres absolus des vibrations.
RA
Las Las
435 vibrations 426 1/4 vibrations
Notes. | doubles. ° doubles.
Ut... esssees 16,3125 16
LIB
Ut_; soso seu.e 32, 625 ‘ 32
Ut ns 65 , 25 64
ITY
Ut:.............. 522,00 512
Uts.............. 1044,00 . 1024
Uts......,....... 2088 ,00 2048
S
Utz.............. 4176 ,00 4096
. Us... .....,.... 8352,00 ER 8192
Cuivre................... 3,56
Fer..........,........... 5,13
Acier .................... 4,99
x 105% à 8e.
L
Hydrogène............... 12,69
Acide carbonique......... 2,62
Vapeur d’eau ............ 4,01
CE
APPLICATIONS.
26r0 :
I/
Pour ce gas.
7 —
V?>x 0,0012930
mg
(1)
U
13,596 x 981 x 76
490 LIVRE IV. — LUMIÈRE pr SON.
RY
2. Quelle est la vétess
e théorique du son
fer? On prendra e dans une tige de
égal à 20 X 105 Par
centimètre carré.
RA
QG) v— /Eo = |o _e —, Jo8
/9 1 81
K X2
20 0%
D X
114
E 10
? D V 0,0078 — 901500,
LIB
3. Déduirede l'expérience de
COMpressibilité de Colladon le Coefficient de
l’equ pb. à 8.
|
ITY
La compression de
l’eau n’entraîne pas
mique appréciab
le et nous devo
de variation ther-
Newton ns appliquer la formule de
(4) v=4/£. RS
IVE
Or, le coefficient d'é
lastic
ité e de l’eau est le
Variation de Pressi rapport de la
on à la Compress
ion Correspondan
te
UN
= P _mgn
-— 27,
Donc F F
Ve (/ /meh287 2 /18,508 x pb8
13,506
L
V bd V HE
6 7.
RA
On en déduit,
tous Calculs fai
ts,
: H=0,00004g
NT
2.
L'expéri
ence directe
U0,0000/99 : a donné, Vers
les deux résult 4°, une valeur de
p égale
CE
4 Un luyau Méta
llique donne
ETaCLe est de 13, ! ut, à séro :
I/
RY
nons pour æ&£t, 64 vibrations doubles; nous trouvons, pour
. . 33300 |
l’'ut,, 512 vibrations doubles, et À — Ba — G5ocn : le tuyau
RA
renferme donc 20 longueurs d'onde.
Pour que le tuyau n’en contienne plus que 10, il faut que
LIB
la vitesse ait doublé, ce qui nous conduit à l’équation
VOE+a
RE =,
ITY
L = — S1$°,
(4
S
ER
5. On fait parler tour à tour un tuyau acoustique par l’air
et par l'hydrogène; on constate d’abord que la position des
IV
(2 ) : N on 2R TL?
RA
h !
Non 1 — ———…
NT
+. 983 _,
V'_N'
VENT
236
CE
RY
altendu que chaque
conc amération / est une
demi-longueur
RA
Fig. 114.
LIB
ITY
IR
RS
IVE
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
UI
d'onde > du so
’
à.
n dans l'air,
“
RY
A à ».
gueur d'onde = du même son dans l’acier :
RA
æ — 33240 X 15,34 — 509901%.
LIB
1. La guitare por te six cordes; les deux premières donnent
Mi; et Si», a dernière mi,; pourquoi cette corde vibre-t-elle,
quand on pince les deux premières?
ITY
Les vibrations de mi, ‘et de si peuvent être représentées
par les nombres 4 et 3; le son résultant sera donc : et il est
S
à l'unisson de mi. -
. *
ER ,
= Ê = (-$)
NT
æ _À—X _N'—N
VX N ”
461 — 427
CE
æ = 3 2/
3240 A6 — 245200— 24,52 par seconde.
I/
4/5
&
BC
494
LIVRE IV. — LUMIÈRE ET SON.
RY
D'autre part,
(3 et 6) V= NL.
RA
Par Conséquent,
G= d.4N?L2—
LIB
0,04 X 4x 668
33 — 7,6 X 107 dy
nes.
ITY
RS
IVE
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
BC
U IAS
I/
CE
NT
FORMULES
RA
L UN
IV
USUELLES.
ER
S ITY
LIB
RA
RY
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
L UN
IVE
RS
ITY
LIB
RA
RY
RY
RA
FORMULES USUELLES.
LIB
FORMULES GÉOMÉTRIQUES.
ITY
Longuours.
Carré : diagonale 4 en fonction du côté c :
S
d=cy2. ER
Polygone régulier : côté e en fonction des rayons R et r des cercles
circonscrit et inscrit. et du nombre 2 de ses côtés:
IV
. 180 : 180
c=92kRsin — = 2rtang —.
UN
J 4
Circonférence :27Tr.
Tra
Secteur de a degrés: —_—
180
L
Surfaces.
RA
Cercle : rr2— 7 .
Parabole : Sri.
Volumes.
Cône : SA .
BC
W. . 32
498 FORMULES USUELLES,
RY
Cylindre droit : Sh.
Tronc de pyramide : LA
(s + S'+ 85),
Tronc de cône : £ 5 h(r2+ pti+ rr'); » ct r» sont
RA
bases parallèles. les rayons des
Tonneau : rh[R — 5 (R —
r)P.
Sphère : $RR3= 1 RD,
LIB
Calotte sphérique : TAG
r — 2).
Ellipsotle : # abc; &, Ü,
c sont les demi-axes.
ITY
FORMULES ALGÉBRIQUES
RS
s : S — 7 #3; @ est le premic. r terme,
b le dernicr et S Ja Somme
des » premicrs termes.
IVE
IH2+3
+.+i
ny QUE)
2 ?
HS HS. (one pe,
UN
Progressions Séométriq
ues : S = 4 qg— 13
; & est le premier
q la raison ct S la Somme —1 terme,
des x premicrs termes.
ee
Limito de la somme :
L
«a
S = —_.
lg
RA
Permutations de m
objets :
1.2.3.4.. (Nr).
CE
Combinaisons de
M objets n à n :
12.3...(m—1)(m)
I/
1.2.3.,,7,1.9,3..
(m—n)"
AS
Formule du bin
ôme de Mervton
:
L —- a)" =
UI
RY
So ;
o |
SZ. Séries.
RA
S :
B : L 2 3 a
&a || LE
1.2 5
1.2.3 1.2.3.4 1.2.3..,(2-H1) 7"
LIB
£! L\#
& ilimfi+—) =c—2,718281828459
A mi
ax
os =1+-+
D
—
O2
— —— ——
12.3 ‘TU Loin
ITY
. T'Y T x? zv'
mit) =er=i++ ++ © +...
: m L 1,2 1.2.3...1
—— 1 Œ . A? 1.3
S
Vitz=(i+a) ris TT + XI—,..,
2.4 2.4.6
loc’
B(+æ)=z—
2?
+
28
F4
xt x
HT...
.
ER
si æ3 x$
IV
INT = TZ — >
1.2.3 1.2.3.4.5°
UN
cos TL = 1,— LE
— ——
1.2 1.2.3.4
ax +br=e ,- L'—bc
RA
JT "ab —ba'?
ac
— cv
ax+vl'y= 0,
TT ab — ba
NT
— b HE YF fac
ac
ax?+ bx+c—=o,
I/
24
— k + V—ac
IAS
ax?+ 2kx+c=o, LT =
«a
Equation bicarrée :
U
ac
— bEYh—
axt+ br?+ c =0, L = +
24a
BC
S
500 FORMULES USUELLES,
Y
Lquations binômes :
AR
T=I,
L—1= 0 —1 + ÿ—3
Æ — )
R
2
T=—I1,
LIB
2+]=0 14 ÿ=3
2 —
2
ITY
FORMULES TRIGONOMÉTRIQUES.
sin x
sin? 4 + COS?a = I.
S sinæ.
ER
tlangx = ; cota= —,
COS & cos x
,» I © I
séca = ; COSÉCA = ——)
NIV
COSX SING ,
1— COS22,
o
Lana = —— ;
1+ COS2a
RA
nr nf r\= — sinrt
sin (£ + :) — COSr, sin(r + x) sm;
2
_ . _. cost:
cos(T + x) cos;
CE
COS ( + «) = —$In ?,
2
tanga + tangf .
AS
sin « +- sin f
8
sin « — sin
8 = 200 + (æ + Bysin #Ca—
2cos +(a + B) cos + (a—8)
BC
cos a + cosp
cos x — COS 8 =: — 2$in L (a+ pysin 3 CF
boi
RY
QUES-
FORMULES TRIGONOMÉTRI
sin(æ +)
tanga € tangf =
?
cosa cos $
— "7
RA
in(a +
cota cotf — sin(e#p,
sina sinf
LIB
sin? « — sin? P,
sin (œ + ) sin (a — B)=
sin? $;
cos(a+ B)cos(a—f)= cos?a —
Y
+6),
SIT
sina + sinf _ tangi(a
tang(a— 8)
sin « — sin $ =
. ‘ =r _@
2):
1+ sina = 2005? (5à —
ER
sin2 « — 28ina COS&,
IV
@,
C0S2 &« = cos?« — sin?
UN
2tanga
© —— )
tang2 a = —1—tang *a
_————
. 1— COSG )
+ —————
sinta= 2
L
RA
1+ + cos a
costa) —
sinæ<< 1— Cco""Tsa
NT
?)
sina
= —
+ COS
= ——
1
sine = 2in à & COS + 3%
sin
: 1
— sin? 74 12
CE
cose = cos? + a
1
2tang5
tanga = ——2-—
1 — tang?3%
I/
cot? ia—1
cota— 57)
2cot L œ
AS
— B)+ 1 cos(a
UI
: : :
ne ep
5o2
FORMULES USUELLES.
RY
Resolution de ‘équation du second degr
e :
RA
+ pPT+ q=0,
D?
Ego, q
LIB
q>o, P__ Va,
2 sine?
> | Vg tang do,
Vgcot 393
Y
g<o, LP V—I,
SIT
2 tango?
+ W— qcot +9:
ER
DT__I<S q= 4 cos?v? nt.
LE
IV
L =
x + jtangey Pyneo =I
UN
Li+pr+q =,
L
q
2
COSD= 7;
(7-5)
NT
CE
= 2(/ 2 cos 4
= 24/7fees(atot+He)
AS
ot noines imaginaires
4p®+27g>o; une racine réelle et deux racines MS
UI
2
—P3
BC
3
P <<, sin2 4 =— 4 .
503
RY
FORMULES TRIGONOMÉTRIQUES.
tango= ViangŸ,
3
RA
—p
a(/—E3
——_——— ;
Ti —
sin2®
LIB
‘ cot2Ÿ — TT;
pP>o;
P
? 4)
Y
3 ———
tango = V tang®,
SIT
:
m=—2\|/ 5P cot2.
ER
Formules relatives aux triangles.
A+B+C—=7,
NIV
a = be 2;
sina sinb sin?
= À ab sinC.
LU
,
| a+b+c—=2p;
PrHOT __—
bp 0)
Ls= pat
RA
onserit,
R — rayon du cercle circ
R == abc
TS
NT
la rigonométrie sphérique:
Formule fondamentale de
CE
usuelles.
Différentielles
I/
dax = adx,
IAS
Y J
dx
BC
504 : FORMULES USUELLES.
Y
AR
dx
dlog'xz = >
dlogxz — dx loge,
IBR
dar = arlog'a dr = ex me dx,
der =er dr:
YL
dsinz = cosxdx,
dcosx = — sinx dx,
SIT
dx
d'langz = ——
cos?r
Lx
d'eotz —— T ;
ER
sin?x
. dx
darcsinr — ———;
I— x?
NIV
— dx
darccosxz = ———)
yi—x?
dx
LU
d'arc tangxz = —;
1+ x?
_dr
darccotx — É
I+Zx
RA
dx
NT
œ 1 e
dlog Lang SL
3 x —= sinx”?
——
CE
Intégrales usuelles.
| a+ sl
me — —+ COnSl.,
f œm dr | m +1
I/
logz
A= loge log
7 e?
AS
at logec.
_ = at
UI
fau =
BC
RY
OMEARAQUS"
FORNULES TRIGON
— dx
J ZE
1 + a? = arc cotx.
dx tangæ,
RA
= arc
TE
| .
——————
dx
og (+ Var), |
——
Va + x?
LIB
(rt arc COST;
ou ==
= are sinx Vi— x?
Vi— r?
dx ï ,a+ a
=—24 l0g =
a— x
ITY
2?
CL
Ve) + eV il,
favrrs for Ce
S
Vi),
fa Via = 5 (are sinx + æ ER
. 1
— dx
— = arcsin —)
æ
x pa?—1
_ædx
NIV
= Var + @,
Var &
dx ÿi—x—1
= log ME"),
[= Z
x?
LU
L Vi—
——co0oSsx + const,
RA
[sine dx
— sinæ,
Î cosx dx
T
foot dx — log'sinæ,
/C
»_
] 0 oœ 1 [ang2°
I
de =
AS
——
sinæ
4, [7 )
! angoil> ( —=
dx ,
—log't
—:
J TZ —
_ —
UI
dx ,
x
Jlog'tangans
_—"— = log
ls cos x
dx oz
J
BC
sin? x = Cou;
506
FORMULES
RY
USUELLES.
dx
TL
Cos?x = langx+ const.
,
RA
f Sin?x de
2+ sine,
[ COS?x dr
ai
LIB
Sin2x,
JE Æ
© dr
cos? tangz — > ;
Y
fare Sinx dx
= æ'arc sinx V
i,
SIT
fac langr dr = » arc
langx — 1 log'(1
+ 2),
f
ER
Thtégrales définies.
ETdx =
de
LIL Q2 = 3
IV
24
[ €
dx
UN
=
PI:
=
0 vas — 7?
œ
——
[ e2 dy =
dù
0 2
‘ \
|
x
L
f COS x dr —
20
VA Sin? + dx —
—
RA
x =.
8
Tntégrales SChera
les des Equation
s di crenticlles.
NT
d
& = dx, JF =A emnx,
dz dz
CE
= a
dx dy? 5 =e90r+ax),
dz dz
D — — =
dx 5
GERS
dy ? =+(2),
FÀz -
. ds
I/
7 = x
dz
LT
dr dy? = P(a2+ 2),
èt
AS
dy 9
d, LL? — «a ) ? Y = Mesxt
Neraz,
d?z 2 d2z
UI
TS
TL
BC
mm —,
BC
UI
AS
I/
TABLES
CE
NT
RA
L UN
IV
NUMÉRIQUES.
ER
SIT
Y LIB
RA
RY
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
L UN
IVER
SIT
Y LIB
RA
RY
RY
RA
TABLES NUMÉRIQUES.
LIB
NOMBRES USUELS :
Y
LEURS MULTIPLES ET SOUS-MULTIPLES.
SIT
CALCULS FAITS.
ER
Nombres usucls et leurs logarithmes.
ombres. Logarithmes.
IV
attrttteneeeeesseseesee 0,31831
UN
Deere
]
0,15919 1,20182
L
ÂT es.
tt D 4,18879 0,62209
0,00873 | 3,91085 .
esse
CE
30 ses.
1,77245 0,24857
Vs. ver ess sus.
ï ses ss esse 0,56419 1,75143
/: ttes
UI
IL...
Qt 760 | 2,88081
BC
RY
TABLES NUMÉRIQUES
.
r Nombres.
e
Logarithmes.
‘
s
! 0,003665
=
RA
ss. 3, 56407
TEI
() 2,43592
13,596
LIB
Pat se
...
1,1334t
Fre . 10333,3
e 4,01424
Bree 2,71828
980,94
0,43429
=. te ss. 2,9916{
… 0,00102
Y
n
3,00860
J.,..,... ..., sos...
SIT
! 425
rt 2, 62839
0,00235 3,37107
M log vulg. e ts... 0,43429
I
ER 1,63778
q = lg nat. 10 s
à s, 2,30259 0,36222
IV
l'onctions circulaires.
0 0
1,93753
lang 30 = cot Go — VT =
0,57735.............
RA
T,7614{
Losarithmes déci .
maux (log) CE nGpériens ( log’) des nombres entierrs
de o à 95.
NT
Logarithimes
Logarithmes
Nombres. décimaux.
nn
A
népériens.
Nombres. décimaux.
[..... 0 ,00000 | néperiens..
0,00000. 14...
CE
1,60943
6..... 0,77815 18..... 1,25527 2; 8903;
1,79175
7... 19..... 1,27875 2,913
AS
0,8{510 1,94591
8..... 0,9030g 20. 1,30103 209572
2,07944
9..... 0,95424 21... 1,32222 3,0i.52
2,19722 22.....
10..... 1,00000 1,34242 3,09101
UI
1,11394 2,56494
RY
TABLES NUMÉRIQUES. 511
RA
Valeurs de J .
760
LIB
h. —Gokr . —k
60
:
h | h
—:
=60 kek | | Go
h
—-
Y
700... | o,g211 À 720,5. | 0,9480 | 741...| 0,9750 | 761,5.| 1,0020
700,5. 1 o,9217 | 721... | 0.9487 | 741,5.| 0,9757 762. .| 1,0026
SIT
101... | 0,9224 | 721,5. | 0,949 | 742...| 0,9768 | 762,5. 1008
101,5. | 0,9230 | 722... | 0,9500 | 742,5.| 0,9770 | 763.. 2.| 110059
702... | 0,9237 | 722,5. | 0,057 | 743...| 0,0770 | 763,5 100
102,5. | 0,9243 | 723... | 0,9513 | 743,5.| ER 0,9783 | 764...| 1,00)
103. 0,9250 | 723,5. | 0,9520 | 744...| 0,9789 764,5 1,0099
no 0,9257 | 724... 0,9526 | 744,5 99700 1, : 1,006
709,5
710 929520
gf3s 129,5.
.130... || 0,9509
0,9605 750.
750,5 Se
og TL
DS 0145
1dr
RA
713,5.
Mo | 0,388 | 734. | 0:9688 fr | 09078
| 751,5. | 775.+-| 1:0107
734,5. | O0
mg] 09808 es | rage 0.964 | 755...| 0,9981es || 775,5.|
Sr) 130204
ou
15 09401 135... 0,9671 755,9 ef m6 5. 1,0217
155 919108 735,5. | 0,9677 | 756... 019917 na | 130994
716. 0,914 | 736... | 0,968% | 756,5.| 0,9994 217.3.| 1,0230
I/
ag. og es | 766-|
T7. | os 131... | 0,9697 0,0607 | TT
757,5: 039997 PO 518.5.| 1,037
Log.) 1,0243
AS
1
d12 | TABLES NUMÉRIQUES.
RY
; . Valeurs de 1+ at de o° à 100°
(x = 0,003665).
RA
£. 1-+ œé. £. i+aé
ê. 1+aé.
LIB
| 19........ 1,u696 | 38........ 1,1393
0........ 1,0000
19,5..,...| 1,0715 38,5...... 1,1411
0,5...... 1,0018
1,0733 | 39.. ..... 131429
Y
1........ 1,0037 | 20........
1,0751 | 39,5...... 1,1448
1,5...... 1,0055 | 20,5......
SIT
1,0770 | 40........ 1, 1466
2........ 1,0073 | 21........
1,0788 | 40,5...... 1,1484
Did. 1,0092 | 21,9-.....
1,0806 | 41........ 11903
Bec... 1,0110 | 22........
1,0825 | 41,5...... 1,1921
3,5...... 1,0128 | 22,0......
ER 1,1539
1,0147 | 23........ 1,0843 | 42........
h,....... 492,5...... 1,1558
1.0165 23,5...... 1,0861
4,5...... 11970
| 21........ 1.0880 | 43,.......
B........ 1,0183 1,1994
| 43,5......
NIV
Jesse ne
1,1045 AT,D..u.se
1,0348 28,5......
9,5...... ni Û
1,1063 A8...
1,03606 Duo.
10........
1,108r | 48.5...... Dire
10,5...... 1,0385 | 29,5...... DE
| 49..-.-..
NT
1,0458 31,D......
19,9...... 1,117 5 usure 11887
1,0476 32...
Laos... | 51,5-..+.: D 1906
| 32»9-..... ,uigt
13,9...... 1,0495 5? soeurs 11924
| 33......-- - 1,1209
14........ 1,0513 : 1942
.52,5 …....*
I/
SRETEEEEEE 1,1228
11,9...... 1,0931
| 53... fs
| 31--..-... 1,1246
15. sus 1,0550 11979
53,5 DS
IAS
34,9... 1,1267
15,9...... 1,0965 re sou. 7
| 35-.....-: 1,1283
Gares 1,0586 5 2016
131301 D ct
16,5...... 1,0605 | 35,5....--
1,0623 | 36.-.....: 191519 2 5. 1,203
17...
ID eee 1,061 || 36,5. .. DS | na0fs
U
1S,5...... 1,0658
RY
TABLES NUMÉRIQUUS.
Lo
Cr
Valeurs de 1 + at de 0° & 100°
RA
(a = 0,003665) [suite].
LIB
ak. d. 1e al.
d. 1+aé. £. 1+
Y
1,2107 | 15,0...... 1, 2707
58 _ vote 1,2785 | 91... 1,315
58 5 ve 1,2126 | 76........ 1,3403
SIT
1,2804 | 91,5.....
59° see 1,2144 | 76,5...... 1,392
1,2162 | TT........ 1,2822 | 95......
59 5 1,98%0 | 95,5..... 1,300
60! DE 1,2181 | 77,5...... 96....... 1,398
À 78. ...... 1,259
PRAE
605 vtt 1,2199
ER 1,287 | 96,5...
GL …... 12217 | 78,5...... 1, 2895 Presses. 1,990
PES 1,2236 | 79........
187 |
1,2254 | 79,5...... 2,9914 | 97,9...
x 10... 1,2932 JBoss 1,300
NIV
85,5 sous.
….... mn
ro .
SG ns. 1; 192
1,2 92
"° ….....
| 86,5...... mir TT
Bree 1,511
Teese... | 1: 159 ot 4
ose 1,2529 Dfooossee
œ,1 oi
CE
| 89,5.....-
11,5...
7. io | 90
1,2620
[UT .
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1,887
-
12657 | 90,5...
ss...
3
7,5...
AS
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1,333 | Vo...
» 4%
_
13........ 12675 | 91...
| 91,9... 13353 |
73,5...... 1,2694 1,337?
9...
|
UI
1,2712
74...
5,2730 «| 92,5... 13399
BC
…
à
«
ox
TABLES NUMÉRIQUES.
=
Y
AR
Valeurs de de o° à 100°
1+at
(a — 0,003665).
IBR
°I
I
1+at te
YL
. | .I+ al te 1+at
SIT
| 36,5...... 0,8820
0,9963 19.:...... 0,9348 37........ 0,8806
0,9945 19,5...... 0,9333 37,5...... 0,8792
09928 | 20........ 09316 | 38........ 0,8777
…..... 0:9909 | 20,5......
ER
0,g3o1 38,5...... 0,863
….... 0.989 | 21........ 0,9285 | 39........ 0,8790
…..….. 0,9874 | 21,5...... 0,9270 | 39,5...... 0,8735
ss. 0,9855 22......., 0,9253 | 40........
0,9838 | 22,5... 0,8721
NIV
ss.
0,9238 | 40,5... 0,8708
ss... 0,9820 | 93........ 0,9222 | 41........ 0,8693
….... 0,9802 23,5...... 0,9207 41,5...... 0,8680
ss. 0,9785 21... 0,9191 42... 0,8666
LU
ss.
0,9697 | 26,5...... 0,9115 | 44,5...... 0,8598
ve. 0,96817 | 97... 0,909g | 45........ 0,8584
ss
09664 | 27,5... 0,908% | 45,5...... - 0,8570
0,9646 |
NT
ss.
98... 0,9068 | 46........ 0,8557
ss...
0,9629 | 98,5... 0,9054 46,5......
ss... | 0,9612 0,854
29........ 0,9038 47... 0,8530
…... 0:9596 | 29,5... 0,902%
CE
| 47,5...... 0,8517
…..... 0,9578 | 30........ .0,9008 À 48........ 0,8504
ss... 0:9062 | 30,5... 0,8994: | 18,5......
ss. 0,9545 | 31........ 0,8980 | 49........
0,3490
sos. 0,9528 | 31,5... 0,8477
0,8965 | 49,5...... o,8464
I/
ss...
0:9511 | 32... 0,8950 | 50........
ss
09496 | 32,5...... 0,852.
0,8936 | 50,5......
AS
0:9178 0,8438
ts...
| 33........ 0,8921 | 51........
ss.
0,9463 0,8425
| 33,5... 0,8906 51,5...... 0,8413
ts...
0:9445 | 34... 0,8892 | 52........
0,930 | 34,5... 0,8399
UI
0,8878 | 59,5...
.s...
s...
0,913 -0,8386
| 35... 0,8863 | 53........
09398 0,834
| 35,5... 0,8849 | 53,5...... o,8361
BC
TABLES NUMÉRIQUES. ô1
Y
AR
I
Valeurs de = de o° à 100°
at
(a = 0,003665) [suite].
IBR
t I 1 t 1 .
° 1+aé be 1+at ° 5 +at
YL
04........ 0,8348 | 69,5...... 0,7970 | 85.:...... 0,7625
51,5....., 0,8335 | 70........ _0,7959 | 85,5...... 0,7614
SIT
55........ 0,8322 | 70,5...... 0,7947 | 86........ 0,7603
55,5...... 0,8310 | 71........ 0,7935.. | 86,5...... 0,7598
56.....,.. 0,8297 | 71,5...... 0,7924 À 87...... | 0,7583
96,5...... 0,8284 | 72........ 0,7912
ER | 87,5......| 0,7972
07........ 0,8272 72,5...... 0,7901 88........ 0,7961
57,5...... 0,8260 | 73........ 0,7890 | 88,5...... 0,7951
58........ 0,8247 | 73,5...... 0,788 | 89........ 0,7540
58,5......| o0,8235
NIV
Y
CARRÉS et des CUBES; des CIRCONFÉRENCES et des CERCLES, ayant
ces
nombres pour DIAMÈTRES.
AR
NouBres| INVERSES| | Cinnés CUBES ÉRENOES CERCLES
IBR
1 A.
FERENCE =D nr
a. n° Va n°, ni. rD=#rn. 4 4%
YL
I I 3,142 0,78
1,5...| 0,6666 | 1,225 2,25 3,375 4,712 1377
2..... 0,9000 | r,414 4 S 6,283 3,14
2,5...| 0,4000 | 1,581 6,25 15,625) 7,854 4,91
SIT
3..... 03333 | 1,532 9 27 9424
3,5...| 7:07
0,2858 | 1,851] 12,25 42,875 10,995 9,62
4... 0,2500 | 2,000! 16 64 12,966 12,97
_4,5...| 0,2246 2,121! 20,25 91,125] 14,137 19,90
5..... 0,2000 | 2,336] 25
ER125 . 15,708 19,64
939... o0,1819 | 2,345] 30,25 166,375] 17,278 23,76
6... 0,1667 | 2,449 36 |. 216 18,849
6,5:..|
28,27
NIV
56,75
9..... 0,111: | 3,000! 81 729 28,274 63,61
9,5... 0,1053 | 3,082| go,25 857,375] 29.845 70,58
10..... 0,1000 | 3,162] 100 1000 31,415 78:54
RA
14...
42,411 mére
0,0714 3,741 196 2744 43,982 ne
14,5...| 0,06g0 | 3,808 210,25 3048,625| 45,553 or
15... 0,0667 | 3,872] 9225 3375 4r2ñ
. |. 176%
15,5...| 0,0645 | 3,937] 240,25] 3723,875| 48,004 | 188,69
5
I/
Y
CIRCON-
xougres| INVERSES CARRÉS CUBES FÉRENCES
AR
n. _ Va. m2. ni rD=7rn.
Gr,261
IBR
19,5...| o,0513 | 4,416| 380,25 74143875
20... 0,0500 | 4,472| 4oo 8000 62,832
20,5 0,0488 | 4,527| 420,25 8615,125 64,402
21... 0,0476 | 4,582] 44r 9261 65,973
2,5... o0,0465 | 4,636! 462,25] 9938,375 67,544
YL
29... 0,0455 | 4,690| 484 10648 69,115
22,5...| 0,0444 | 4,743| 506,251. 11390,625 70,686
23 ere 0,0435 | 4,705| 529 12167. 72,256
SIT
BAS. 0,0425 | 4,848] 552,25| 12977825 73, 827
sr 0,0417 | 4,898| 576 13824 75398
21,5...| 0,008 | 4,949 600,25! 14706, 125 76,969 47: ,43
ere. 0,0400 | 5,000! 625 15625
ER 78,940 490,87
So,110 510,70
ne 0,0392 5,049| 650,25 16581 ,379
a Sr,681 530,93
0,0385 | 5,099| 676 17576
83,252 551,54
29 0,0377 | 5,148| 702,25] 18609,625
rie. 0,030 | 5,196| 84,823 572,59
729 19683
NIV
86,394 593,99
ro 0,0364 | 5,244] 356,25| 20796,875
& ose 0,0357 | 5,291] 784 21952 87,964 615,79
5 0,0351 | 5,338] 812,25] 23149,125 89,535 637,94
91,106 660,52
29.....| 0,0345 | 5,38:| S4x 24389
LU
103,672 555 , 29
Dore. 0,0303 | 5,744| 1089 | 35937
105,243 881,41
Ne 0,0299 | 5,587] 1522,25| 37595,379
MS 0,0294 | 5,830| 1156 39304 106,814 90792
934,82
CE
124,093 1225,42
»5...| 0,0253 | 6,285! 1560,25| : 61629,875
BC
518.
TABLES NUMÉRIQUES.
Y
AR
L CARRÉS CUBES CIRCON-
Va. CERCLES
n° FÉRENCES
°n "ni,
IBR
À
‘t+] 0,0250 | 6,324] 1600
64000 125,664
0,0247 6,364 1640,25 1256,63
cure 66430, 125 127,934
0,024 | 6,403| 1681 1288,25
68921
YL
0,0241 | 6,442 128,805 | 1320,95
1722,25 71473,375
2...., 0,0238 | 6,480 130,436 1352,65
1764 74088
0,0935 131,947 1385,44
6,519 1806, 25 76765,625
sors 00233 | 6,55; 133,518 1418,62
1849
SIT
0,0230 | 6,595] 79507 "135,088
1892,25 1452,20
4... 0,0227 | 6,633 82312,875] 136,659
1936 | 85184 1486,17
00225 | 6,677 138,230 1520,52
1980, 25 88121,r25|
sn... 00222 | 6,508|
ER 139,801 195,28
2025 91125
0,0220 | 6,745 2070,25 141,872 1590,43
0,0217 | 6,782|
904196,335 142,942
2116 |
1625,97
030215 | 6,820| 97336. 144,513
2162 ,25 1005/44,625| 1661,90
NIV
0,0213
2209
146,084 1698, 23
0.021711 103823 147,655
2256,25 1734 94
0,0208 107171,835] 149,226
2304 110592 1772,05
0,0206 2352,25) 150,796 1809,55
114084, 125 152,367 | 184-,45
LU
0,0204 24or
0,9202 119649 * 193,938 |
2450, 25 1885,74
0,0200 121287,375) 155,509 |
2500 125000 194,42
0,0198 2550,25| 157,080 1963,49
12887 ,625
RA
81 20539
0,0168 3540,25 185,354 | 2733,97
0,0167 210644,875| 186,925
‘ 216000 2780,51
188,496 | 2827,43
BC
NUMÉRIQUES.
519
TABLES
Y
ee
AR
CIRCON- CERCLES
xongres| 'NVERSES CARRÉS CUBES FÉRENCES + D? ri
IBR
190,066 287476
60,5, 0,0165 | 7.778] 3660,25 2921445,125
191,637 2922,46
61... 0,0164 | 7,810| 3321 226981
0,0163 | 7,842] 3582,25| 232608,375 193,208 297097
61,5
YL
1941779 3019,07
me... 0,0161 | 7,874| 3844 238328
196,390 306,96
62,5 0,0160 | 5,905! 3096,25| 244140,625
3117,24
63... 0,0159 | 7:937| 3969 250047 197920
3166,92
0,0157 | 7,968| 4032,25| 2560/7,875 199491
SIT
63,5... 201,062 3216,99
le... 0,0156 | 8,000| 4096 262144
3267,46
61,5 0,0155 | 8,031] 4160,25| 268836,129 202,633
204,204 3318,30
65.....| o0,0154 | 8,062| 4225 274625 ER 3369,56
65,5 0,0153 | 8,093| 4290,25 281011,379 205,774
207: 345 3421,18
66... 0,0152 | 8,124| 4356 287496
208,916 3473,23
66,5 0,0150 | 8,154! 4422,25 -294059,625
210,487 3525,65
300763
NIV
413403,625 234,049
_n 0,0134 | 8,631) 5550,25| 235,620 4417386
15... 0,0133 | 8,660) 5625 h21879 235,190 4476:97
75,5... © 0,0132 | 8,689| 5700,25 430368,879 4536,45
238,761
. s... 0,0132 | 8,717| 5776 438976 4596,35
240,332
»
447697125
I/
Y
AR
NOMBRES INVERSES
carrés | - cugEs |CIRCON- CERCLES
I | FÉREXCES [pa
n. 7
1 né. Dern. | 4 TZ
IBR
81..... 0,0123 9,000 6561 531447 254,669
81,5...|. 0,013 5153
9,027 6642,25| 441343,375 256,040 |
82.....| 0,012 5216,82
9,055 6724 551368 257,611 52871,01r
YL
82,5 0,0121I 9,083 6806,25| 561515,625
S3..... 0,0120
239,182 5345,62
-9,110 6889 571787 260,552 |
83,5 0,0120 5410,59
9,138 6972,25| 582182,855|: 262,323 5476,00
84 CE 0,0110
9,165 7056 592704
SIT
263,894 5541,77
84,5 o,0118 7140,25|
9,192 Go3351,125 265,465. 560,95
85...., 0,0118 7225 Gr4r25
92219 267,036 | 5674,50
85,5 0,0117 9, 246 7310,25| 625026,335 268,606 | 5741,47
86..... 0,0116
9,273 7306
86,5 0,0116
ER
636056 270,177 | 5808,80
9,300 7482,25| 649214,625 271,748 | 556,55
87... - 0,0115
9,327 7569 658503 273,319 | 5944,67
87,5 0,0114 9354 7656,25| 669g921,875 274,890 | Gor3,2
NIV
92... 0,010
92,5
9:991 8164 778688 289,027 | 66%7,6x
0,0108 8556,25|
93...
9,617 791453,195 260,598 | 6720,07
0,0108
9,643 8649 804357 292,168 | 6792,90
93,5 0,0107
9,669 8742,25| 817400,375|
NT
91... 0,0106
293,539 | G866,16
9,695 8836 830584 295,310 | 6939,78
94,5 0,0106 9:72t 930,25] 843908,625 296,88r | o13,8r
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