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Le 

passage frontalier de Morses Line est un poste frontalier à la frontière canado-


américaine reliant les municipalités de Saint-Armand, au Québec (Canada), et Franklin,
au Vermont (États-Unis). On y accède par la route 235, que ce soit depuis le Vermont ou
le Québec.
D'abord un hameau transfrontalier prospère, l'agglomération perd peu à peu de l'importance au
fur et à mesure du durcissement des mesures de contrôles. Bien qu'ils soient désormais peu
fréquentés, les postes de nixcnd spsa[NDSCNWC[JWC0WNN NCNNIWNIWN néanmoins son
bâtiment originel, alors que du côté canadien, la guérite est rasée et remplacée par des
installations modernes dans un hangar robuste.

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom rappelle J. Morse, tenancier d'un magasin général situé à cheval sur the Line (« la
frontière »). Le nom apparaît dans un atlas du comté de Franklin en 18711.
L'endroit donne son nom à une formation géologique riche en ardoise, le Morses Line Slate2.

Histoire[modifier | modifier le code]
Hameau de Morses Line[modifier | modifier le code]
La frontière entre les provinces de Québec et de New York, alors deux colonies britanniques, est
délimitée par des travaux d'arpentage en 1774note 1. La frontière est alors fixée sur papier
au 45e parallèle de latitude nord3, mais les conditions difficiles du terrain et l'emploi d'instruments
rudimentaires entraînent une erreur de 1,5 km par endroits1,3. L'adhésion du Vermont à
la fédération des États-Unis d'Amérique en 1791note 2 entraîne la nécessité de matérialiser la
frontière internationale entre le jeune pays et la province britannique du Bas-Canada1.

Le magasin général frontalier de J. M. Hill.


Avec une telle incertitude quant à l'emplacement de la frontière, les bâtiments, les fermes et les
chemins coupent la ligne, voire sont construits à cheval sur elle — par inadvertance ou à
desseinnote 3,1,3. Ainsi, vers 1871, J. Morse construit un magasin général chevauchant la frontière
canado-américaine près de la borne-frontière n° 6211,4.
La ferme Hill avec la résidence aux États-Unis et la grange au Canada.
Le magasin est racheté par James Monroe Hill, qui fait bâtir une résidence du côté américain et
des bâtiments de ferme du côté canadien. Le magasin est détruit dans un incendie, puis est
reconstruit plus grand, accueillant dorénavant un bureau de poste ainsi qu'une station de
télégraphe. Le magasin offre des produits et services à une clientèle qui parcourt plusieurs
kilomètres pour s'y approvisionner1.
Un hameau nommé Morses Line se forme progressivement autour du magasin et de la
ferme Hill. On dénombre plusieurs fermes, un forgeron, un charron, un rucher ainsi qu'un débit de
boisson, le Bucket-of-Blood Bar (« bar Seau-de-Sang »)1.
En 1922, Hill vend son magasin à Charles Bibeau, qui le tient pendant douze ans. Hill reprend le
magasin de Bibeau pour un court moment avant sa mort. La succession de James Hill vend la
ferme et le magasin à Lucien Brouillette1.

Établissement de postes frontaliers

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