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et de la recherche scientifique
Université Mohamed Boudiaf - M’sila
Faculté de technologie
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER
THEME
ANALYSE NUMÉRIQUE DE LA
CAPACITÉ PORTANT D’UNE
FONDATION SUPERFICIELLE
REPOSANT SUR UN
SOL RENFORCÉ
Promotion : 2015/2016
Je remercier avant tout à Dieu qui m’a
donné la force, la volonté et la patience.
II.1 Introduction.........................................................................25
II. 2 Bref historique....................................................................25
II.3 Concepts de base.................................................................22
II.4 Calculs par la MEF.............................................................22
II.5 Présentation de PLAXIS …………………………………37
II.5.1 Le code éléments finis PLAXIS.......................................27
II.5.2 Les modèles de comportement utilisés dans PLAXIS ....27
Conclusion.................................................................................45
III.1 Introduction.......................................................................47
III.2 Procédure de la simulation numérique...............................47
III.2.1 Présentation du cas étudié...............................................47
III.2.2 Entrée des caractéristiques générales............................48
III.2.2.1 Caractéristiques des matériaux...................................48
III.2.2.2 Géométrie....................................................................41
III.2.2.3 Conditions aux limites.................................................41
III.2.2.4 Conditions en déplacement..........................................41
III.2.2.5 Génération de Maillage................................................41
III.2.2.6 Conditions initiales.......................................................51
III.2.2.7 Calculs..........................................................................51
III.2.3 Résultats.........................................................................51
III.3 Mécanisme de rupture........................................................55
III.3.1 Sol non renforcé..............................................................55
III.3.2 Sol renforcé.....................................................................52
III.4 Influence des paramètres géométriques critiques.............52
III.4.1 Interprétation des résultats de (u/B)................................21
III.4.2 Interprétation des résultats de (h/B)................................21
III.4.3 Interprétation des résultats de (N/B.................................20
Liste des Tableaux
هذه المذكرة تقدم دراسة باستعمال طريقة العناصر المنتهية حول قوة التحمل القصوى
لألساس المستمر على رمل مقوى بالجيوشبكي .العمليات الحسابية تمت باستعمال برنامج
العناصر المنتهية بالكسيس .أهداف هذه الدراسة هي :
تحديد العوامل التي لديها تأثير كبير على قوة تحمل التربة المقواة بالجيوشبكي .
العوامل هي :
نبين بأن قوة التحمل يمكن أن تتحسن كثيرا بإدخال ألياف الجيوشبكي ,قوة التحمل تزداد مع ازدياد ()N
ونقصان ( )uو(. )h
الكلمات المفتاحية قوة التحمل ,العناصر المنتهية ,األساس المستمر ,جيوشبكي ,بالكسيس,
رمل
Résumé
Déterminer les facteurs qui sont susceptibles d’avoir le plus d’influence sur la
capacité portante des sols de fondation renforcés par des géogrilles.
To determine the factors which are likely to have the most influence on the
bearing capacity of the Soil reinforced by géogrilles.
- The distance between the base of has foundation and has first tablecloth: (u).
1
En Europe et aux Etats Unis, dés les années 70, débute l’expérimentation employant des
géotextiles comme renfort de sol (construction de murs renforcé en Californie, 1972).
A New York et au Colorado, en 1980, les premières géomembranes polymérique ont vu
le jour ; à la fin de ces années, le mélange d’un support synthétique avec un matériau naturel
comme l’argile est utilisé sous le nom de géocomposite benthonique(GCB).
En 1970, il n’y avait que cinq ou six géosynthétiques disponibles, alors qu’aujourd’hui
plus de 600 produits différents sont vendus. La consommation annuelle mondiale est d’environ
1.5Milliard m²
Enfin, des techniques alternatives sont apparues qui mettent en ouvre différents
procédés de renforcement par pneus usagés, par treillis métalliques (etc…).
Objectifs du travail effectué
Notre objectif principal de ce travail est de déterminer les facteurs qui sont susceptibles
d’avoir le plus d’influence sur la capacité portante des sols de fondation renforcés par des
géogrilles.
Les facteurs qui seront considérés sont :
- Le nombre des nappes de renforcement : (N).
- La distance entre la base de la fondation et la première nappe : (u).
- La distance entre les nappes : (h).
Organisation du mémoire
Ce travail est divisé en quatre chapitres. Ce qui suit est un aperçu sur le contenu de
chaque chapitre.
Dans le premier chapitre présente une synthèse bibliographique liée à l’étude de la
capacité portante des sols de fondation et les geosynthétique et de leurs fonctions.
Le second chapitre présente une vue sur la méthode des éléments finis: l’historique,
l’utilisation de cette méthode dans le domaine géotechnique et les principes du code de calcul
PLAXIS V8.
Le troisième chapitre présent l’analyse et interprétation des résultats.
2
CHAPITER I: SYNTHESE
BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITER I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1.1 Introduction
Les fondations superficielles sont considérées comme des ouvrages simples et
d’exécution facile. Néanmoins, de très nombreux travaux leur ont été consacrés depuis
près d’un siècle pour établir, valider et améliorer leurs méthodes de calcul, car les
paramètres à prendre en compte sont variés et ces calculs mettent en jeu nombre de
facettes du comportement mécanique des sols et des roches [1].
Entre les deux extrêmes, fondations superficielles et fondations profondes, on trouve les
fondations semi-profondes dont la base se trouve au-dessus de la profondeur critique, mais
pour Les quelles le frottement latéral ne peut être négligé:
Il s’agit des puits et pieux courts ou des barrettes de faible profondeur. Il n’ya pas de
méthode de calcul propre à cette catégorie de fondations qui ne constituent que des cas parti
culiers ; il faudra adapter, suivant les cas, les Méthodes retenues pour les fondations
superficielles ou pour les fondations profondes.
- B : la largeur de la fondation ;
- L : la longueur de la fondation ;
4
I.1.2 Généralité sur les fondations superficielles
5
Figure I.3 Fondation filante [2].
6
- Les semelles rectangulaires B<L<5B [4] ;
Pour les semelles des ouvrages de génie civil on se réfère aux règles
techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil
(fascicule n°62-titre V du CCTG).
7
Figure.1.6 : Fondations superficielles [8].
8
Figure I.7 Chargement d’une semelle superficielle et la courbe de charge-tassement [2].
Qι est appelée charge limite de la semelle : C’est la charge maximale que peut supporter
celle-ci et qui entraîne la rupture. Comme cette valeur n’est pas très bien définie, elle correspond
à un certain enfoncement, soit par exemple 10 cm.
La contrainte admissible devra, en effet, être telle que tout risque de rupture est évité.
9
I.1.3.2 Mécanismes de rupture d'une fondation superficielle
I.13.2.1 Définition
Avant l’application de la charge sur une semelle, le sol de fondation est en état d’équilibre
élastique.
Lorsque la charge augmente au-delà d’une certaine valeur critique, le sol est en état
d’équilibre plastique.
Au moment de la rupture on peut distinguer sous une semelle trois zones principales
(Figure .I.8).
Figure .I.8 Schéma de rupture du sol sous une fondation superficielle [4].
- Zone I : située directement sous la semelle, limitée par les points A, B ; C, forme
un coin; Le sol est fortement comprimé, elle se déplace avec la fondation et fait corps
avec elle.
- Zone II : le sol est refoulé vers la surface, les déplacements et cisaillements sont
très importants et il se produit une rupture généralisée dans cette zone.
- Zone III : le sol est pas ou peu perturbé par la rupture (sol dans le domaine
élastique).
NB : le sol dans les Zone I et Zone II en rupture.
Comme une charge est appliquée sur une certaine surface d’un sol, elle provoque un
tassement [4].
Les résultats d'essais sur des semelles rigides montrent qu'il existe trois mécanismes
potentiels de rupture mobilisant un volume limité de sol :
01
L'enfoncement de la fondation provoque généralement un soulèvement du sol d'autant plus net
que la structure est moins déformable. C'est le cas pour les sols résistants (Figure I.9).
Pour les sols cohérents, l'application du chargement est accompagnée d'une augmentation
de la pression interstitielle. Mais comme la vitesse de chargement est souvent supérieure
à la vitesse nécessaire pour la dissipation de ces surpressions, il est raisonnable de
supposer que l'enfoncement s'effectue à volume constant (en conditions non drainées). Pour les
sols pulvérulents, l'application du chargement entraîne une variation de volume due à la
réorganisation des grains (désenchevêtrèrent ou compaction des grains selon les niveaux
de contraintes atteints). La charge de rupture (ou capacité portante) peut être estimer par des
00
calculs relativement simples en supposant que les paramètres de résistance des sols au voisinage
de la fondation sont connus (Figure I.11).
- La capacité portante est généralement déterminée à partir des propriétés mécaniques des
terrains mesurées soit au laboratoire, soit in-situ.
- A partir d'une certaine charge Qd, les déplacements ne sont plus proportionnels à la charge.
Enfin, pour une charge QL les déplacements deviennent incontrôlables, le soln'est plus capable
de supporter une charge supérieure, (Figure I.2).Cette charge est la charge limite ou ultime, ou
encore la capacité portante de la fondation.
01
Figure.1.12 Schématisation de l'évolution des déplacements verticaux Sous une fondation
superficielle en fonction de l'augmentation de la charge (d'après R. Frank) [6].
ql est déterminée par deux types de méthodes de calcul de la capacité portante sont
développées dans ce qui suit :
- les méthodes à partir des résultats des essais de laboratoire, c’est-à-dire à partir de la
cohésion et de l’angle de frottement (méthodes classiques, dites méthodes « c -φ ») ;
- les méthodes à partir des résultats des essais in situ (essais pressiométriques ;
essais pénétrométriques CPT) [5].
La contrainte limite ultime, pour une semelle de largeur B soumise à une charge centrée
verticale est déterminée par la formule de superposition de TERZAGHI.
01
- γ1 poids volumique du sol sous la base de la fondation ;
C’est la charge limite pour un sol frottant et cohérent, mais non pesant.
C’est la charge limite pour un sol uniquement frottant et chargé latéralement (γ2 est le
poids volumique du sol latéralement à la fondation et au dessus du niveau de base).
D = 0 : pour une fondation dont la base est en contacte directe avec la surface du sol.
(Sans surcharge)
(Avec surcharge q)
04
Selon le DTU 13.12 ces coefficients prennent les valeurs suivantes :
Forme Sγ Sq Sc
Carrée 0,8 1 1,2
Circulaire 0,6 1 1,3
Tableau I. 1 coefficients de la capacité portante.
Les valeurs des facteurs de portance Nγ, Nq et Nc selon DTU. 13.12 sont encadrés ci-
dessous :
Elles sont issues des résultats de nombreux essais de chargement réalisés par les
laboratoires des ponts et chaussées, ainsi que de l’exploitation de données expérimentales
trouvées dans la littérature internationale.
05
pl : pression limite mesurée,
La hauteur d’encastrement équivalente De dans le cas d’un pressiomètre est définie par :
Dans le cas de sols de fondation non homogènes, ayant toutefois des valeurs de pression
limite du même ordre de grandeur jusqu’à au moins 1,5 B au-dessous de la base de la fondation,
on retient pour la moyenne géométrique :
06
, …. Étant les valeurs de la pression limite nette équivalente dans les couches
situées de D à D +1,5 B, après avoir écarté, si besoin est, des valeurs singulières.
Figure I.14 Définition de la pression limite nette équivalente dans le cas d’une
couche porteuse homogène [2].
Selon le fascicule 62-V, la contrainte de rupture (capacité portante unitaire) sous charge
verticale centrée est donnée la formule :
07
La hauteur d’encastrement équivalente De au pénétromètre statique est définie par :
A=0,5 m si B<1m,
08
I.1.4.4.2.3 Calcul de la capacité portante à partir de l’essai de pénétration statique
(CPT)
Le fascicule 62-V, la contrainte de rupture (capacité portante par unité de surface) sous
charge verticale centrée est donnée la formule :
Le facteur de sécurité Fs est de l'ordre de 2 à3ou plus, il est employé pour s'assurer que
les charges des fondations sont de manière significative moins que la résistance au cisaillement
du sol de support et que les tassements ne sont pas excessifs.
Vise à s'assurer que toutes les conditions d'exécution appropriées sont satisfaites dans
toutes
09
- Rupture par glissement.
11
Conclusion
Une fondation superficielle est une fondation dont l’encastrement D dans le sol n’excède
pas quatre fois la largeur B. Le mécanisme de rupture et la distribution des contraintes sous la
fondation dépendent généralement de la nature du sol. Plus le sol est compact et présente une
bonne résistance au cisaillement, plus il aura de portance, et donc, plus la semelle aura des
dimensions réduites.
La fondation doit exercer sur le sol des contraintes compatibles avec la résistance à la
rupture de celui-ci, c’est le problème de la capacité portante.
La détermination de force portante des fondations est l’un des problèmes les plus
importants de la mécanique des sols.
Les méthodes classiques qui existent, pour la détermination de la capacité portante sont
basées sur l’équilibre limite utilisent des hypothèses simplificatrices et souffrent de quelques
difficultés et critiques. Toutes ces difficultés et critiques font appelle à d’autres techniques pour
résoudre ce problème.
10
I.2 Renforcement des sols fondations
I.2.1 Introduction
Les géotextiles et les produits apparentés se différencient non seulement par leur
élément constituant, la fibre, mais aussi par leur structure, qui résulte du procédé de
fabrication [10].
La deuxième innovation dans ce domaine fut l’utilisation de textile comme drain et filtre.
Le fait que le liquide puisse traverser un matériel poreux, tout en retenant le sol (ou une
partie sélectionnée du sol) adjacent, a permis le développement d’un matériau synthétique
plus performant. Ainsi, le géotextile permit de remplacer la couche de sable, drainante et
filtrante, jusqu’alors incontournable. L’intérêt que celui-ci présente alors est la possibilité d’en
contrôler la qualité à l’usine, et de se substituer à un matériau naturel parfois non
disponible, et donc pouvant être très cher. De cette manière, la fonction de filtration, autant au
niveau de l’eau que des sols, est née et a permis aux géosynthétiques de prendre de l’essor dès
1930. C’est à cette date-là que les manufacturiers de textiles européens transforment leurs
machines traditionnelles et développent de nouvelles gammes de produits, spécifiquement
orientés vers une utilisation en géotechnique.
11
Polyéthylène de Haute Densité (PEHD) ne voient le jour qu’au début des années 80 et, de plus,
n’ont cessé de se développer. Plus récemment, à la fin des années 80, le mélange d’un support
synthétique avec un matériau naturel comme l’argile est utilisé sous le nom de géocomposite
bentonitique (GCB) [11].
I.2.3 Fabrication
Ces matériaux sont fortement résistants à la dégradation biologique et chimique ; les fibres
peuvent êtres des filaments continus ou des géotextiles courts et des produits tels que filets et des
grilles peuvent être combinés avec des géomembranes d’autres synthétiques pour tirer de
meilleurs filaments
Les fibres peuvent également êtres produites en fondant une feuille ou un fil en plastique
extrudé pour former les bandes minces [12].
11
Figure I.16 Les principes types de géosynthétique (schéma) [12].
14
I.2.4.1Géotextiles
Les géotextiles son des produits tissés, non tissés, ou tricotés, perméables, fabriqués à
base de polymère et utilisés dans les domaines de la géotechnique et du génie civil. Leur
domaine d’utilisation est très vaste et concerne aussi bien la géotechnique routière ; les centres
de stockage de déchets, les aménagements hydrauliques ; la stabilisation des sols que le
renforcement des fondations.
- La liaison mécanique
est faite par entrelacement des fibres, à partir d’une série d’aiguilles qui s’enfoncent
dans l a nappe qui défile (non tissé ai Guillet).
- La liaison chimique
Est réalisée soit à l’aide de résines soi t d’émulsions qui appartiennent à des composés
proches des caoutchoucs naturels.
- La liaison thermique
est faite par calandrage (effets conjugués de la chaleur et de la pression) entre deux
rouleaux presseurs chauffants : on obtient une fusion partielle des points de contacts des
fibres (non tissé thermosoudé).
15
- liaison combinaison
Parfois une combinaison des techniques de liaison et employée pour obtenir les propriétés
désirées
Sont des feuilles étanches, souples, minces, et continues, fabriquées à partir de produits
synthétiques ou bitumineux, utilisées dans le domaine de la géotechnique et du génie civil.
16
Figure I.21 Exemple de géomembranes.
Les produits apparentés sont constitués des fibres polymère synthétiques, et sont
généralement très employés dans le do mai ne de la géotechnique et du génie civil.
- Un géofil :
C’est une structure plane à base de polymère dont les éléments constitutifs, relié par des
nœuds sont nettement plus petits que la maille ainsi formée.
Les filets sont toujours souples, alors que les grilles sont généralement rigides.
- Une géogrille
Les géogrilles sont classées parmi les produits géosynthétiques et dont la fonction
est le renforcement des sols. Le terme géogrille est trop vague pour décrire uniquement cet
élément structural spécifique testé, éprouvé et utilisé pour renforcer le sol. Les géogrilles doivent
être considérées et évaluées de la manière suivante :
17
est une structure plane, à bas e polymère, constituée par un réseau ouvert
d’éléments résistants à la traction, reliés entre eux selon un mot if régulier, dont l es ouvert ures
ont des dimensions supérieures à celles des constituants. Elles sont utilisées en contact
avec le sol pour renforcer les fondations, remblais (etc…).
- Géogrilles uniaxiales
Les géogrilles uniaxiales sont conçues pour supporter de fortes charges de traction
appliquées dans une direction ; les nervures de cette variété tendent à être plus épaisses et les
ouvertures sont de longues fentes étroites.
- Géogrille biaxiale
Les géogrilles biaxiales peuvent absorber des efforts dans deux directions, et permettent
de simplifier la construction de rues et routes en diminuant le volume de matériaux requis ; ce
18
Elles sont utilisées pour renforcer le sol support lorsque la portance requise est
insuffisante, lors de la construction
- Les Mattes
- Fonction de séparation
19
- Fonction de drainage
- Fonction de filtration
La fonction filtration est remplie lorsque l’on utilise un géosynthétique qui, tout en laissant
passer l’eau (perméabilité), retient les particules de sol et empêche la contamination des
matériaux contigus ; il remplace donc un filtre inversé de matériaux, et facile à installer et réduit
les volumes d’excavation.
- Fonction de renforcement
Les éléments du sol s’introduisent dans la structure ouverte des géogrilles, ce qui permet
d’obtenir une transmission des contraintes non seulement par frottement sol-géogrille mais aussi
11
par auto-blocage entre la grille et le remblai pour une géogrille bixiale rigide et une géogrille
biaxiale souple.
Figure I.29 Imbrication des grains dans une géogrille rigide (à gauche) et souple (à droite).
- Les géogrilles ont des taux de travail très élevés, car les matières premières à
haut module ont un faible fluage.
- Les géogrilles sont faciles à manier et à mettre en œuvre, car elles peuvent être
déroulées et pliées. Elles peuvent être facilement découpées aux dimensions voulues et
n’ont pas de bord coupant pouvant entraîner des blessures.
10
Renforcement de pente Renforcement d’un remblai
11
Conclusion
Contrairement aux sols, les géogrilles disposent d’une résistance à la traction et peuvent
de ce fait jouer le rôle d’armature dans un massif de sol . Les propriétés de contact et
notamment de frottement des géogrilles avec des sols permettent à ces matériaux d’assurer à la
fois une bonne transmission et une bonne répartition des contraintes dans le milieu environnant.
11
CHAPITER II : PRESENTATION
DE L’OUTILE DE SIMULATION
NUMERIQUE
CHAPITER II : PRESENTATION DE L’OUTILE DE SIMULATION NUMERIQUE
II.1 Introduction
La méthode des éléments finis est donc une technique récente à caractère pluridisciplinaire
car elle met en œuvre les connaissances de trois disciplines de base :
L’histoire de la MEF a commencé en 1819, quand Navier définit une méthode d’étude des
systèmes hyperstatiques basés sur l’application des conditions d’équilibre et de compatibilité,
puis Maxwell en 1864 et Castigliano en 1878 établissent d’une façon complète les théorèmes de
l’énergie. Au début du 20ème siècle, des résultas fondamentaux dans le domaine des méthodes
d’approximation ont été établit les bases en effectuant une discrétisation spatiale du domaine tout
en utilisant les méthodes d’approximation variationnelles. En 1955, Argyris présente une
approche unifiée des méthodes des déplacements et des forces, l’année suivante Turner et
Clough publient une présentation systématique de la méthode des déplacements. Ces deux
publications sont particulièrement importantes et représentent véritablement le début de la MEF
comme technique de calcul des structures complexes.
35
II.3 Concepts de base
La méthode aux éléments finis est théoriquement, la plus satisfaisante puisqu’elle permet la
modélisation des problèmes géotechniques complexes.
Elle nécessite
Elle permet
− de prendre en compte les variations des caractéristiques : des ouvrages, des couches de
terrain et des lits de butons ou de tirants ;
36
Les sorties fournissent pour les ouvrages sont :
Et pour le sol :
Et donc la possibilité d’étudier l’interaction de l’exécution d’un écran sur des ouvrages
existants.
Pour notre problème, en utilise PLAXIS.
II.5 Présentation de PLAXIS
L’analyse de projets géotechniques est possible grâce à de nombreux codes éléments finis.
L’ingénieur ayant de l’expérience en ce domaine sait que le poids des hypothèses permettent le
passage de la réalité au modèle est difficile à évaluer. Il sait que le jargon éléments finis est
parfois rebutant-il souhaiterait ne pas avoir à intervenir sur la numérotation des noeuds, des
éléments, sur certains choix réservés au numéricien. Il voudrait disposer du code sur le PC gérant
sa bureautique et sa technique quotidiennes, afin de faire une étude paramétrique des problèmes
délicats. Il exige avant tout que ses journées ne soient pas encombrées par de laborieuses entrées
de données et interprétations de fichiers
Conçu par des géotechniciens numériciens, le code éléments finis PLAXIS représente
certainement un optimum actuel sur les plans scientifique et pratique en l’analyse pseudo-
statique 2D. Scientifiquement, c’est un outil d’analyse non linéaire en élasto-plasticité non
standard (4 paramètres), avec prise en compte des pressions interstitielles (et même consolidation
linéaire), doté de méthodes de résolution et d’algorithmes robustes, éprouvés, ainsi que de
37
procédures de choix automatique évitant des choix délicats à l’opérateur peu averti. Bien que très
fiable sur le plan numérique, le code fait appel à des éléments de haute précision (triangles à 15
nœuds), ainsi qu’à des processus de pilotage de résolution récents (méthode de longueur d’arc).
Du point de vue pratique, le système de menus arborescents à l’écran rend l’utilisation souple et
agréable, car l’opérateur ne s’encombre pas l’esprit outre mesure. Le recours aux manuels
devenant rare, ceux-ci sont de volumes réduits, faciles à consulter. L’ensemble des options par
défaut (condition aux limites) rend la mise en données aisée et rapide. Enfin, les options
simplifiées (initiation des contraintes, pressions interstitielles) permettent d’aller droit au but
(prévoir le comportement d’un ouvrage), quitte à réaliser ultérieurement, avec le même code et
les mêmes données, un calcul affiné.
Le programme contient tout ce qui est nécessaire pour créer et modifier un modèle
géométrique, pour générer le maillage d’éléments finis correspondant et pour générer les
conditions initiales.
Ce programme contient tous les éléments pour définir et amorcer un cal cul par la
méthode des éléments finis. Au début du programme de calcul, l’utilisateur doit choisir le
projet pour lequel les calculs vont être définis.
Ce programme contient tous les éléments qui permettent de voir les résultats des
données générées et des calculs d’éléments finis. Au début du programme de résultats,
l’utilisateur doit choisi r le modèle et la phase de calcul appropriée ou le numéro du pas
pour le quel les résultats seront affichés.
38
d) Le programme courbes (Curves)
Pour traiter un problème de soutènement (paroi moulée, palplanche,( etc...)), il est tout à
fait adapté de considérer le sol comme élastoplastique et le modèle de Mohr-Coulomb
sera bien adapté dans ce cas. Mais pour traiter un remblai sur sols mous, avec
chargement par étapes et consolidation, il faut tenir compte de l’écrouissage. Le matériau
se consolide et il est plus adapté d’utiliser le Soft Soil Model qui prend en compte cette
évolution du matériau. Pour un calcul d’écoulement, il suffit de prendre un matériau
élastique, mais on peut avoir à coupler écoulement et déformation ; dans ce cas un modèle
élastoplastique peut être justifié.
Les règles d’or dans le domaine de la simulation du comportement d’un ouvrage sont :
39
− Utiliser un modèle qui décrive ce comportement ;
En ce sens, la modélisation numérique ne fournit sous une autre forme que les
données du problème posé.
Le modèle élastique linéaire utilisé dans PLAXIS est classique. Les tableaux de rentrée
des données demandent le module de cisaillement et le coefficient de Poisson ν.
l’avantage de G est d’être indépendant des conditions de drainage du matériau (Gu =G’),
ce qui n’est pas le cas des modules d’Young : le module d’Young non drainé est
supérieur au module d’Young drainé.
La relation entre le module d’Young E est les autres modules sont données par les
équations :
E
G
2(1 )
40
E
K
3(1 )
(1 ) E
E oed
(1 2 )(1 )
τ = σn tanφ + c ;
41
Les paramètres du HSM :
Paramètres de Mohr-Coulomb :
Paramètres de rigidité:
ref
E 50 : module sécant dans un essai triaxial ; [kN/m2]
ref
E oed : module tangent dans un essai oedométrique ; [kN/m2]
m : Puissance (environ 0,58 pour les sables) [-]
- Janbu (1963) rapporte des valeurs de m autour de 0.5 pour les
sables et les silts norvégiens,
- Von Soos (1980) rapporte de diverses différentes valeurs dans
la gamme 0,5 < m < 1,0.
Paramètres avancés :
E urref ref
: module en décharge (par défaut E urref = 3 à 4 E 50 ) [kN/m2]
νur : Coefficient de Poisson en charge décharge (par défaut νur = 0,2) [-]
pref : Contraintes de référence (par défaut pref = 100) [kN/m2]
K 0NC : K0-consolidation (par défaut K 0NC = 1 - sin) [-]
cincrement : Cf. modèle de Mohr-Coulomb (par défaut cincrement=0) [kN/m3]
yref : Unité de profondeur [m]
Rf : Coefficient à la rupture qf/qa (par défaut Rf = 0,9) [-]
tension : Résistance à la traction (par défaut tension =0) [kN/m2]
42
Les paramètres avancés sont représentés sur la (Figure II.4).
On utilise alors * et κ*. Dans ce cas, l’indice des vides, variable, apparaît dans les
expressions du tableau 2.1. Il peut dans la majorité des cas être pris constant, et égal à la valeur
initiale.
Les relations avec les paramètres du modèle de Cam-Clay sont indiquées sur le
Tableau (II.1).
43
Relation avec l’indice des vides (1) * (2) *
1 e 1 e
1 1 ur 3
Relation avec les paramètres (3) * (4) *
« Hollondais » Cp 1 ur C p
44
Conclusion
Ce rapide tour d’horizon des différents modèles utilisés dans PLAXIS montre qu’il s’agit de
modèles suffisamment simples pour qu’il soit possible d’en déterminer les paramètres avec une
étude géotechnique classique ou avec des corrélations. Il n’y a dans ces modèles aucun
paramètre de calage ou sans signification physique comme on en rencontre souvent dans des
modèles sophistiqués. Souvent la détermination des paramètres nécessite des techniques
d’optimisation. Ces modèles appartiennent au domaine de recherche.
L’utilisateur doit se concentrer sur deux choix : l’un est inhérent à la géotechnique en
général, l’autre concerne la simulation numérique.
La détermination des paramètres géotechniques à entrer dans PLAXIS n’est pas différente
d’un choix de paramètres de calcul manuel pour un calcul de tassement ou de stabilité : à partir
d’essais, il est indispensable d’arriver à ce que l’on pourrait appeler un modèle géotechnique de
terrain. Certains des paramètres sont différents dans leurs expression, mais toujours reliés à des
paramètres géotechniques classiques. Le paramètre le moins courant est vraisemblablement
l’angle de dilatance.
45
CHAPITER II : PRESENTATION ET
INTRPRETATION DES RESULTATS
CHAPITER III : PRESENTATION ET INTRPRETATION
DES RESULTATS
III.1 Introduction
La méthode de l’élément finis (MEF) est devenue un outil très utilisable, pour l’analyse
numérique de sol renforcé. (Abdel_baki et Raymond 1994; Yetimoglu et al.1998; Ismail and
Raymond 1995 ; Kyrian et al.1997; chandrahekhara et al.1998; Otani et al.1998 ; Yoo2001).
Ce chapitre résume les plus importants résultats obtenus à partir d’une simulation
numérique par élément finis de fondation filante enterrée reposant sur un sable nom renforcé et
sable renforcé par des nappes de géogrilles.
La définition géométrique retenue pour cette étude est représentée sur les Figures (III.1)
et (III.2) pour le sol non renforcé. Le problème est modélisé par un modèle géométrique plan
(2D) de 40 m de largeur et 20 m de hauteur.
74
Figure III.2 Géométrie du problème pour le sol renforcé.
74
b)- Caractéristiques de géogrilles
La seul e propriété d’une géogrille est la rigidité axial e EA. La valeur de cette dernière
est égale à 291 kN/m, ceci correspond à une géogrille de type Tensar BX11OO.
III.2.2.2 Géométrie
La génération du modèle d’éléments finis commence par la création du modèle
géométrique, qui est a représentation du problème réel à étudier. Un modèle géométrique
consiste en des points, des lignes et des couches.
74
III.2.2.6 Conditions initiales
Une fois le modèle géométrique créé et le maillage d’éléments finis généré, l’état de
contraintes initiales et la configuration initiale doivent être spécifiés. Les conditions initiales sont
constituées de deux modes différents, l’un pour générer les pressions interstitielles initiales
(modères conditions hydrauliques) et l’autre pour spécifier la configuration géométrique initiale
et générer le champ des contraintes effectives initiales (mode de configuration géométrique).
05
Figure III.6 Valeurs des contraintes initiales.
III.2.2.7 Calculs
Après la définition d’un modèle aux éléments finis, les calculs proprement dits peuvent
être effectués.
a)- Général
05
b) - Paramètres
-Le déplacement prescrit et donner sa valeur de 0,2 m vers le bas en double cliquant sur
le déplacement imposé.
c) - Points de contrôle
Il, ou est nécessaire de définir les points où l’on souhaite enregistrer au cours du calcul
les contraintes, les déformations des déplacements.
Ces points sont importants à définir car on ne pourra tracer des courbes que pour ces
points. Il est à noter que l’on peut choisir des points de déplacement et des points de
contraintes. Pour notre cas ces points ont été définis au milieu de la fondation de coordonné
A (20 ; 20) et B (20 ; 20).
d) - Calcul
On peut alors lancer le calcul. Pendant celui-ci, une fenêtre d’information apparaît
donnante L’évolution du calcul (Figure III.9).
05
Figure III.9 Fenêtre d’évolution de calcul.
III.2.3 Résultats
Les principaux résultats d'un calcul d'éléments finis sont les déplacements et les
05
Figure III.11 Déplacements horizontaux.
07
Figure III.13 Contraintes tangentielles relatives.
00
Figure III.15 Type de rupture pour un sol non renforcé.
05
.
04
Figure III.23 Courbes contrainte -tassement avec u=0,4B; h=0,2 B et b=10B.
04
h/B
u/B 0,2 0,3 0,4
N
1 194,890 194,780 194,890
0,2 2 202,670 202,410 206,240
3 227,710 251,910 212,260
4 248,620 277,650 215,970
1 118,300 176,600 165,530
0,3 2 124,240 176,600 185,200
3 176,600 193,300 188,710
4 211,410 196,190 189,580
1 164,080 167,880 163,080
0,4 2 181,310 185,250 178.580
3 189,900 188,170 181,270
4 195,060 190,900 179.030
Tableau III.2 Résumé des résultats en termes de capacité portante.
Les résultats obtenu montre que lorsque la distance entre la première nappe et la
base de la fondation (u) est égale à 0,2B (Figure III.17 ; Figure III.18 ; Figure III.19 et le
Tableau (III.2)) la capacité portante est grande et augmente avec l’augmentation du nombre
de nappe des géogrilles N et d’autre par la capacité portante est diminue lorsque u=0,3B ; ce
qui peut expliquer que 0,2≤u≤0,3.
55
III.4.3 Interprétation des résultats de (N/B)
En remarque que : lorsqu’en augmente le nombre de nappes des géogrilles N, La capacité
portante est augmente ; Pour un bon résultat de la capacité portante N=4.
55
Conclusions Générale
26
Références Bibliographique
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Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, Paris, France.2003.
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un bicouche granuleux “ .Université El Hadj Lakhdar Batna. 2012.
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reposant sur un sable renforce par geogrilles“ .Université El Hadj Lakhdar Batna.2010.
[10] Mansouri Tarek.“ Etude par elements finis de la capacite portante d’une semelle filante
implantee sur une pente en sable renforcee par des geogrilles supportants des ancrages en
grilles “.Université El Hadj Lakhdar Batna.2011.
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