Vous êtes sur la page 1sur 1

MESSAGE DE L’ÉVANGILE DU DIMANCHE 27/12/2020 : SAINTE FAMILLE

Évangile : Luc 2, 22-40


« Marie et Joseph, modèles d’obéissance à la Loi »
En ce dimanche après Noël, nous voici parvenus à la fête de la sainte Famille de Jésus, Marie et
Joseph. L’Évangile nous donne le témoignage de Marie et Joseph. Animés par la fidélité aux
prescriptions, ils partent de Bethléem et se rendent à Jérusalem avec Jésus qui a à peine quarante
jours. Ils obéissent à la Loi de Moïse qui prescrit d’offrir au Seigneur tout fils premier-né. Comme
chaque famille juive, les parents de Jésus sont respectueux de la Loi et pourtant ils n’étaient pas
obligés de se soumettre vu le statut spécial de leur Fils. Qu’en est-il des commandements à
observer dans notre vie chrétienne ? Ne sont-ils pas souvent considérés comme un poids qui nous
est imposé et qui limite notre liberté ? Rappelons-nous, l’observance des commandements est une
expression d’amour envers Jésus : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements »
(Jean 14, 15).
« Syméon, modèle de foi et d’espérance »
Dans ce récit de la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, une belle figure nous est aussi
présentée : celle de Syméon dont le nom signifie « Dieu a entendu ». A ce vieillard, l’Esprit Saint
avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Avec grande foi
et espérance, il attendait la réalisation de cette promesse. Puisqu’il avait cru jusqu’au bout, sa foi
avait été récompensée : il avait reçu l’enfant Jésus dans ses bras comme un cadeau, un don, une
grâce tant attendue. En cela, il est pour nous le témoin et le modèle de la fidélité patiente et de
confiance en un Dieu toujours fidèle à ce qu’Il dit. Puissions-nous, comme Siméon, vivre des
moments forts de certitude dans notre vie chrétienne.
« Joseph et Marie, modèles des parents responsables »
La préoccupation de Marie et de Joseph pour Jésus était la même que celle de chaque parent qui
éduque un enfant, qui l’introduit dans la vie. Jésus a ressenti la chaleur d'une famille qui se
construisait à travers les relations réciproques de l'amour. Plus tard, on verra ce couple aller en
exil en Égypte pour soustraire leur enfant du massacre. Oui, la vie d’un enfant est sacrée et mérite
d’être protégée. Une interpellation pour notre société où certains parents se soustraient le plus
facilement à leur responsabilité : que des enfants abandonnés dans les rues et que nous appelons
sans gêne « enfants de la rue » ; et que des enfants dits « sorciers », le plus souvent exposés à
toute sorte de traitement inhumain. Prions pour que chaque enfant soit accueilli comme un don de
Dieu, soit soutenu par l’amour de son père et de sa mère, pour pouvoir grandir comme le Seigneur
Jésus « en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes ». Que la Sainte
famille soit érigée en modèle de toutes nos familles humaines, modèle d’amour, d’unité,
d’harmonie et de dévouement. En effet, si la famille va bien, la société et l'Église iront bien. En
imitant la Sainte Famille de Nazareth, que les parents se préoccupent sérieusement de la
croissance et de l’éducation de leurs enfants, afin qu’ils mûrissent comme des hommes
responsables et d’honnêtes citoyens.
Dans cette célébration eucharistique, nous allons prier pour la famille humaine et pour ses
membres les plus touchés par le deuil, la maladie, la violence des hommes ou celle de la nature,
pour les familles dispersées, pour les parents dans l'épreuve, pour les sans famille, pour les
grands-parents, les parents, les jeunes, les enfants, et pour nos propres familles. Seigneur, bénis et
soutiens nos familles. Amen !

Vous aimerez peut-être aussi