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Sur la lancée de Pasteur Longtemps, les médecins se sont contents, fau te de connaissances, de décrie es symptdmes des maladies et dy associer des taitements, Les vaies causes des maladies infectieuses, les Gtiologies, étaient inconnues; on attribuat tlle flevre au mauvats air, la pauvrté, au froid ou ala chaleur. Ans les médecins du Moyen Age portaient de longs masques remplis de plantes Sromatiques, nan pour des vertus anseptiques, ur se protéger de odeur des malades, *s contemporains de Moliére ne juraien ‘que parle lavement, le cystre, ou les saignées our se « purger des mauvaises humeurs ta découverte de existence des « microbes » (bactéries et virus) et des parasites & la fin du XIX" sidle fit prendre a la médecine un tout point le premier vacci, ont a rage, Koch dour Ie cll responsable la peste, etc microscopique entrain La chirurgie, déjar6volutionnée parle principe dle Fanesthésie qui ne date que de 1846, devient arande prise de | Vous réellement modeme. Les operations se éroulent 4 Phopizal, dans des sales uniquement dévolue 8 cet eft, et non plus sur des tables de cuisin Les chiurgiensn’operent plus en vétements de ville et se avent les ani de commencer. Les instruments de chirurgie sont série, les plies sont désinfectées. La médecine, de simplement curative, devient préventive, époque est au développement de hygiene et de a santé publique tant en métro- poles que dans les colonies. La tadiologie, une découverte toute récente, et utilise dans le dépistage de la tuberculose. (On dative, on déinsectise, on a ra, bref on asain De veilles pratiques comme faire bouili Veau ‘01 isoler les malades dans des maladreties tou vent enfin une justification scientifique. On comprend pourquoi les pauvres n’ont pas les rngmes maladies que les riches. On commence 8 vacciner contre la rage et la variole. Crest un tournant décisif pour la médecine, mais pas encore pour les malades! Car s les médecins apprennent 3 prévenit, usr leurs patents ese aus fcileen 1920 qu'en 1870, les malades meurent toujours autant et des imémes choses, mais is savent 3 présent pour ‘quoi... Cela leu fait une belle jambe! | chatouille ou ¢a vous eratoume! arsenal thérapeutique A propos de jambe justement, venons-en & ce {qui nous semble vident aujourd hui mais qui a Fépoque manguaitcruellerent: tous les asibio tiques et beaucoup de vaccins. En fait, tout ce {qui permet de combattre des infections. Lutlistion du premier antibiotique comme ‘médicament, la pénicilline, ne date que de 1941. Le produit était une tellerévoltion qu'l fit objet de recherches dignes d'une ane secré= te, tant par les Allis que par les Allemands. La péniciline tits difficile & obtenie quelle ft Fobjet de marché noir dans Vimmédiate aprés- ‘guere (c'est inigue du fm Le troisiéme hom ‘med. Avant cela, une infection qui gagnait le sang, une septicémic, at le plus souvent mo telle, Crest pour cela que l'on devait amputer ‘quand cela était possible, le membre blessé si infection menacait de sétendre. De méme, la iangréne (une infection qui se développe d: tne blessurerefermeé) n/avait que deux issu la mort du malade ou amputation. Voila od je voulais en venir avec mon histoire de jambe. ‘Ace propos, voici une anecdote véridique qui pourrait te utile dans des scénaros de Uappel de Cthulhu. Lors de la Premiére Guerre mon- diale, les larves de mouches dévoraient les ‘eadavres abandonnés dans le no man’s land ‘entre les tranchées ennemies. Sur le front, de tales larves ont été utilisées par des médecins militares pour netioyer les plies. On les laissait tout simplement manger les chairs mores... De ‘quoi rendre un peu fou les blesses! Pasde panique! De tees pratiquesrvont rien de sadique ni de blasphématoire, elles fasaient parte des usages de la médecine, Etre « gri- note » par des larvesn’est pas plus horrible {que de se laisser vampiriser par des sangsues ites « médicinales . Cela se faisait beaucoup & Vépoque.. En ait, de nos jours, avec nos comprimeés sous blister, nos miliers de médicaments et nos mi ‘ales médicaux, on imagine mal ce qu’ était la situation a 'époque. Une simple transfusion sanguine pouvait savé- rer mortelle car si on connaissait les groupes sanguins (A,B, AB et), en revanche les rhésus (et - étaient encore inconnus (leur décou- verte date de 1923). De fit i se produisatré- guliérement des accidents mortels «inexplica- bles» bien que les sangs soient de groupes compatibles. Les médicaments de nos grands-parentséalent surtout des préparations magistrales, cest-i- dire des mélanges de produits (des extrait de plantes et des sels minéraux principalement) ‘aliss expres pour eux parle pharmacien sui- vant des formules concoctées parle médecin. LVusage et Vacceplation par tous de certaines formules comme « parfaites » donnérent nais- sance aux premiers laboratoires pharmaceu- tiques, souvent des officines ayant des «spé- 81 82 «Réclames» cextraites du rome eee GRANULES DE CATILLON “Gib oon SUL waciiet ee Ee ree WB Aurivés juste aprés les marchands, les mission. nates sont un héitage des premiers temps de la colonisation. Pour eux, la médecine est une arme d’évangélisation. Grice & la supériorté de la science occidentale sur les pratiques du sorcier local, le missionnaire ati & lui «les brebis égarées. et les retient de méme. Tou jours trés motives par leur tche, tous ne sont pas ‘en revanche de vrais medecins et bien souvent, ‘chez les vieux missionnaites en poste depuis des décennies, les dernigres avancées médi- cales voisinent avec des pratiques n’ayant ren de scientifiques. Paallelement aux missionnaires et leurs mis- sons, existe tout un réseau de poste médicat, implants aux points satégiques (points ceau, ‘oasis, gue, col, colline isoee, village de che de tibu, mission.) qui accuellent es membres Corps de sanié colonial: médecins, pharma- Ciens, oficiers d'intendance ou techniciens. Ces hommes, tous militares, ont aecompagné les troupes lors de la conquete et ont 6 ass derriére apr le retrait de I'armée. es médecins, formés 3 Marseille, tengagent pour plus de dix ans de service aux colonies, et pour un salaire de misére (moins ‘de 2000 ian). Sls choisissont ext- te carrie; est presque toujours par goat de venture et par mot ation humanitaite, Mais la di lusionatteint nombre entre eux ‘au cours des années de service, souvent dans des lieux recués, le views médecin colonial est souvent un étre désabusé et amet, atteint par quelques i ‘reset parastses, 3 qui i tar de de renter. Apis son arivée, le médecin litte sentoure rapidement «fakes indignes aides so grants et sagesfemmes ac- ‘coucheuses. Les jours de Visite des files de malades venus de toute la région se forment au poste. Ce qui peut Bre tite sur place Vest, les cas graves sont envoyés a Ihdpital le plus proche lV existe également des services mobiles de médecine preventive, ‘eux aussi militares, qui sillonnent les vil. lages pour, en vac, ten un semblant d'état civil, vacci ner, examiner systématique ment et traiter massivement les populations. Ce sont les mmédecins des images dpi nal, casque colonial et fusil, encadés detalles et uivis de dizaines de porters Les fous Ce debut desc vit 16 mergence dea psychanalyse ave Feud et Jung, Paranoia, imanies et psychoses peuvent ain ve wats, paris avec Wade de Phypnose. Ces clssquement le bon ae reat quesionnart sans ces, {8 ramener ala conscence un souvenir on fhnceraumatisan chez son patent comme i se doit along sur un diva. Vinconscient est fo, les ves et les paroles sont déconiques Sous seul angle de vue sexu alae ai pour les ous «rans» Pours dents, les agit, ceux que fon enierme dans des ase la situation ra pas beaucoup evolve depuis la Revolution fangaise. Ceres, is ne Sont plus enchaings dans des clluls,certes {ne aps vo es us come on rend a 4200, mais kes amelorations sant Le matte motes toujours «calmer», par a camisole de ore, par ds douches ea gl {ée ou pat des médicaments qui assomment etendorment a «camisole chimiques), ec trochoe es choc 3 insulin eta ebowomie ne vendtont que durant es années rete Depuis 1838, existe une loi qui permet 3 des membres de a fame te placement volta re) ou au pefet le placement ofice) inter ner une personne jugé flle ou dangeeuse Mal tus les garde-fous ede mot inv Sree en ens PM out tres roa ieee er erent Esra ore. rte naennes a re eee eee erate peso 1903 mise au point du premier ectrocaro ere on eee Set re ee tee eee aaa lontaie), les bus sont nombreux. Danses ass, les clochards alcooliques ayant fait trop de raf fut cOtoient les hérters génants ou les veilles, tants qui tardent 3 mourir. a liberation dun fou état suspendue ala dé sion des médecins de Vasile, cela revient dire ue Fatbitraire peut régne sles psychiatres ne soat pas integres. Dans le cas d'un placement fice, la situation est pire car seul le peéiet, peut donner Forde de liration, Pour peu que Fron ait des relations, se dbarasser dun gneur est facile, Maladies des villes et fiévres des tropiques «Libas sur es rvesempestées de Atlantique, {ous rencontferez le redouble sphinx de la mmalara,permcieux Prete le fantdme dlrant

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