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ancien programme

2009 Métropole EXERCICE II. frottements avec l'air qu’en dit la NASA (5,5 points)
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1. 0,25 Le champ de pesanteur g est uniforme 

donc le vecteur g est constant en direction g
(verticale), sens (vers le bas) et norme :
g = 9,8 m.s-2.

2. 0,5 Poussé d’Archimède : Π = −ρair .V.g


 
O

direction : verticale f1
Π

sens : vers le haut 
k
norme : Π = ρair .V.g
point d’application : centre d’inertie G du système

3. Système : ballons de baudruche


Référentiel : terrestre supposé galiléen
P = m.g = m.g.k avec g = g.k
    
Forces : Poids :
Poussée d’Archimède : Π = −ρair .V.g = −ρair .V.g.k
  
0,25
Force de frottement : f1 = − A.ηair .v.k
 

En considérant le premier modèle, la seconde loi de Newton donne :


P + Π + f1 = m.a
   
0,25
mg.k − ρair .V.g.k − A.ηair .v.k = m.a.k
   

P
En projection selon l’axe vertical orienté vers le bas et sachant que
z
dv dv
a= il vient : m.g − ρair .V.g − A.ηair .v = m.
dt dt
dv  V.ρair 
0,25 m. = m.g.  1 − − A.ηair .v (1)
dt  m 

Avec le second modèle de force il vient :


P + Π + f2 = m.a
   

m.g.k − ρair .V.g.k − B.ρair .v 2 .k = m.a.k


   

En projection selon l’axe vertical orienté vers le bas il vient :


dv
m.g − ρair .V.g − B.ρair .v 2 = m.
dt
dv  V.ρair 
0,25 m. = m.g.  1 −  − B.ρair .v 2 (2)
dt  m 

4.1. À t = 0 , les ballons ont une vitesse initiale nulle, v(0) = 0 m.s-1, donc en utilisant l’équation
 dv   V.ρair 
(1), il vient : m.   = m.g.  1 −
 dt t =0  m 
 V.ρair 
⇔ m.a0 = m.g.  1 −
 m 
 V.ρair 
0,5 ⇔ a0 = g.  1 −
 m 
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4.2. 0,25 Graphiquement
a0 est le coefficient
directeur de la tangente à la
courbe v(t) à t=0. Vlim = 2,7 m.s-1
K

Entre les points O (0 ;0) et


K (0,4 ; 2,4) il vient :
2, 4 − 0
0,25 a0 = = 6 m.s-2
0, 4 − 0

 V.ρair 
4.3. a0 = g.  1 −
 m 
 7 × 1,2 
0,25 a0 = 9,8 ×  1 −  = 6,1 m.s avec V en L, ρair en g.L et m en g.
-2 -1

 22 
5.1. 0,25 Graphiquement la vitesse limite correspond à l’asymptote horizontale du graphe v(t) :
vlim = 2,7 m.s-1

dv
5.2. 0,5 Pour v = vlim = Cte on a = 0 donc l’équation (1) devient :
dt
 V.ρair 
m.g.  1 −
 V.ρair   m 
0 = m.g.  1 −  − A.ηair .v lim,1 et finalement : v lim,1 =
 m  A.ηair

 7 × 1,2 
22 × 10−3 × 9,8 ×  1 −
 22 
5.3. 0,25 v lim,1 = = 666,4 m.s-1 = 7×102 m.s-1 avec un chiffre significatif.
1× 101 × 2 × 10−5

5.4. 0,25 On a vlim,2 = 2 m.s-1 et vlim,1 = 7×102 m.s-1 et graphiquement vlim = 2,7 m.s-1.
vlim est plus proche de vlim,2, donc le second modèle de force est le mieux adapté.

6.1. 0,25 Les formes d’énergies que possède la navette sont : l’énergie cinétique (due à sa
vitesse) et l’énergie potentielle de pesanteur (due à sa hauteur par rapport au sol).

6.2. 0,25 Les deux grandeurs physiques sont l’énergie (« 2 terajoules ») et la puissance
(1 « mégawatt »).

6.3. ∆EC = ½.m.v² f – ½.m.v² i = ½.m(v² f – v²i)


avec m = 70 t = 70×103 kg
vi = 28 000 km.h-1 = (28 000) / 3,6 m.s-1 et vf = 400 km.h-1 = (400) / 3,6 m.s-1
  400 2  28000 2 
0,25 ∆EC = ½ × 70×103 ×   − 12
 = – 2,1×10 J = – 2,1 TJ < 0 car énergie
  3,6   3,6  
 
cédée au milieu extérieur par le système.
∆Ec −2,1× 1012
0,25 Puissance: P = = = –1,0×109 W = –1,0 × 103 MW.
∆t 2000

0,25 La variation d’énergie semble correcte mais la puissance obtenue ne correspond pas avec
celle donnée par l’élève.

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