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LE PHOTOCOPIAGE TUE LE LIVRE

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chirurgical, psychiatrique, dentaire ou vétérinaire. Toute condition, de nature médicale, chirurgi­
cale, psychiatrique, dentaire ou encore vétérinaire, demande, avant toute action thérapeutique,
l’établissement, par un professionnel compétent, d ’un diagnostic d ’ordre médical, chirurgical,
psychiatrique, dentaire ou vétérinaire. Une fois le diagnostic connu, il est possible d’envisager les
différentes options thérapeutiques possibles. S’intéresser aux plantes, aux huiles essentielles ou
à toute autre approche de soins naturels, ne saurait en aucun cas et en aucune manière dispen­
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quences éventuelles résultant du non respect de cette règle ou de la mauvaise application des
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et de développement en relation avec l’Écobiomédecine Intégrale et l’Écobiopharmacie verte.

Tous droits de reproduction, traduction ou adaptation, réservés pour tous pays.

© 2010 Guy Trédaniel Éditeur


ISBN : 978-2-8132-0086-0

www.editions-tredaniel.com
info@guytredaniel.fr
DR DANIEL PÉNOËL

l ’O romathéropie
QUANTIQUE
P O U R SE R É A L I S E R A V E C
LES H U I L E S E S S E N T I E L L E S

Avec la participation de Magali et Amanda Pénoël

Préface d’Emmanuel Ransford

G uy T rédaniel Éditeur
19 rue S aint-S éverin - 75005 Paris
Sommaire
Aromathérapie Quantique
RoiTmrclements
l'iéfuoo par I mmanuel Ransford
Nota préliminaire

Préludes
Prélude 1 - Johannah : la victoire sur tous les fronts
Prélude 2 - Mary : une résurrection in extremis
l'rélude 3 - Chloé : les larmes du miracle
Prélude 4 - R.I.C.H.E.S.S.E.S. : les neuf forces de
l’Aromathérapie Quantique
Prélude 5 - Analyse lexicale comparative entre
aromathérapie classique et Aromathérapie
Quantique
Introduction

PREMIÈRE PARTIE - LES SEPT PRINCIPES : LE SOCLE


I ONDATEUR DE L’AROMATHERAPIE QUANTIQUE
ChapitreJ - Les quatre premiers principes :
l'énergie et la matière
Premier principe : l’échange néguentropique
Deuxième principe : la dualité onde/corpuscule
Iroisième principe : la non-séparabilité
Quatrième principe : le continuum espace-temps

Chapitre 2 : Principes 5 et 6 : le Chaos Créateur,


la Vie et la Planète
Cinquième principe : le Chaos Créateur
Sixième principe : la Biogéognosie

Chapitre 3 : Le principe ultime et universel : l’Information


Septième principe : la Conscience

9
Interludes
186 Interlude 1 - Le paradoxe de la médecine moderne
et le concept de l’iceberg
190 Interlude 2 - Pourquoi- l’Aromathérapie Quantique
est-elle si différente ?
198 Interlude 3 - C.A.S.S.I.S.™
202 Interlude 4 - L’histoscope™
208 Interlude 5 - Le Pouvoir aromatique psycho-amphotère
spécifique, ponctuel et évolutif (P.A.RA.S.RE.™)
112 Interlude 6 - Une approche anthropo et écocentrique
et une néobioécologie intégrale
Interlude 7 - Le socle des Sept Codes™ en Aromathérapie
Quantique

-’.I5SECONDE P A R T IE - LA PRATIQUE AROMATIQUE


QUAN TIQUE : AVANT TOUT, UN ETAT D’ESPRIT
239 Chapitre 4 : Les Sept Clés™ de l'état d ’esprit de la Pratique
Aromathérapie Quantique
241 Première clé : confiance
243 Deuxième clé : constance
246 Troisième clé : continuité
248 Quatrième clé : congruence
251 Cinquième clé : complétude
273 Sixième clé : cohérence
276 Septième clé : conscience

-2&I------------------------& '■Le tao aromatique : Fragonia et Kunzea


282 Le tao aromatique™
285 Fragonia
302 Kunzea ambigua
336 Kunzea ambigua et Fragonia
351 Conclusion Fragonia et Kunzea, le couple fondateur

10
;u>3 Chapitre 6 : Le kalitéri
:i!>4 L'activation subtile, profonde et durable des forces internes
de la guérison

M7 r.hapitm 7 : Le permis de conduire aromatique


Règles générales : les panneaux « interdiction », « danger »
et... « obligation » !
387 La qualité des huiles essentielles : quelques points de repère
méconnus
»U6 26 points à garder en mémoire : règles et précautions

401 Chapitre_8 : L’être holonomique et S.V.R™


402 Une santé holonomique : les Sept Voies
40H Le souffle, le ventre et la peau (S.V.P.) en pratique Aromatique
Quantique au quotidien
410 Le souffle et la P.A.Q. au quotidien
426 Le ventre et la P.A.Q. au quotidien
434 La peau et la P.A.Q. au quotidien

Postludes
460 Postlude 1 - Avec trois gouttes de lavande, un destin fut changé
404 Postlude 2 - Les sept rayons du cercle de la médecine dans
le cadre de l’Aromathérapie Quantique (R.H.E.L.I.E.R.)
4/? Postlude 3 - Des maux et des mots

47H Conclusion
ANNEXES
400 Annexe 1 : la notion de Bio-informations en Aromathérapie
Quantique
494 Annexe 2 : Résultats avec les animaux et en médecine vétérinaire
498 Annexe 3 : l’École Pénoël
502 Annexe 4 : Résultats des analyses de Fragonia, de Kunzea Ambigua
et d’Origan Kalitéri
609 BIBLIOGRAPHIE conseillée
513 GLOSSAIRE
moléculaire a pu être accomplie, en
Un l iv r e n e p e u t v o ir
novembre 2004. Je la remercie
LE JOUR QUE PAR aussi pour la contribution graphique
LES INNOMBRABLES et chromatique concernant la
CONTRIBUTIONS, couverture du livre.
Et, plus globalement, pour son
DE TOUS ORDRES,
soutien indéfectible à notre œuvre
QUI ENTRENT EN JEU
commune, en France et partout
DEPUIS SA CONCEPTION dans le monde, depuis trente-cinq
JUSQU’ À SA ans. Que la publication de ce livre
RÉALISATION FINALE. marque le départ de la réalisation
à grande échelle dont notre
Je remercie d ’abord toute Biosphère a un besoin urgent.
l’équipe familiale, mon épouse
Rose-Marie, notre fils David et nos Je remercie Séverine Joaquim
deux filles jumelles, Amanda et pour son travail technique de
Magali. Le travail de chacune et grande qualité, ainsi que Clara
de chacun, en fonction des Féquant pour sa minutieuse relec­
compétences et des orientations, ture et correction du manuscrit.
a permis au livre d ’atteindre son Mes remerciements vont aussi
statut de création totalement origi­ à Claudia et à Guy Trédaniel, pour
nale. Étant donné l’importance de le soutien apporté à ce projet d ’édi­
la contribution et l’implication des tion, hors du commun, et pour la
jumelles, j’ai tenu à ce que leur nom patience qu’ils ont témoignée, afin
figure sous le mien, à l’intérieur du d ’arriver au terme de la création.
livre. Je remercie également Estelle
Rose-Marie s ’est trouvée en Guerven pour avoir présenté le
toute première ligne, puisque c ’est projet aux Éditions Guy Trédaniel.
par l’insuffisance des autres huiles
essentielles, et grâce aux effets Je remercie tous mes parte­
spectaculaires de Fragonia, que naires, en France et partout dans le
la découverte do l'intégration méta monde, Impliqués dans lo domaine
<ii. lu production et dans les diffé- écobiopharmacie verte ont enfin
mmiIh circuits liés aux huiles pu voir le jour.
wamtntlelles. Par leur engagement Je remercie le physicien
•"M iiunt et dévoué, nos patientes Emmanuel Ransford, pour avoir
••I mm patients ont pu trouver des accepté de lire la très longue
n.|.. nmo8 naturelles et efficaces à première version du livre, puis la
Imi ii h n<ujffrances et à leurs peines, version « allégée ». Il a bien voulu
ftdiiti cotte solide et généreuse apporter sa caution scientifique et
f»oiii Inrlté, depuis les plantes quantique à l’ensemble de mon
......in'flux humains, tous ces travail et rédiger la préface. Je sais
•ouiHun retrouvés sur les visages que nos routes continueront de se
liumnlim, comme ces remercie- croiser...
niunln obscurs mais réels de nos
• i h In nnlmaux, n’auraient jamais Je remercie tous mes élèves, en
V" lu jour. Q u ’ils gardent bien France et à l’étranger. Grâce à
I m ii |o u i m présent à leur esprit ce leurs réflexions et à leur expé­
....... éthique inébranlable rience, je suis pleinement conforté
§Miifémnt un sens profond à leur dans le bien-fondé de tout ce
mi moi quotidien. travail totalement novateur. J ’ai
le i «m o rd e mes patientes et une pensée particulière pour les
Itw» prtllonta, en France et partout premiers élèves engagés dans
i Ioom lu monde. C ’est avant tout la formation certifiante en
ImveiN lu combat mené, ensem- Aromathérapie Quantique®, au
iilo hvoi courage, détermination, sein de l'Association École Pénoël.
pot névémnce et intelligence, que Leur enthousiasme et leur sérieux
luulntt . on recherches à propos sont la garantie de la pérennisation
Mo I Aiomuthôrapie Quantique ont de mon engagement médical
pu ni mutu i\ cette œuvre. et écologique ayant démarré il y
' un I por elles et par eux, a quarante-cinq ans.
(tut t|«IA loo souffrances et grâce
•UN lônnlliiln Inespérés, que cette
§Hul ilomét locln* Intégrale et cette
par E mmanuel Ransford ,
S P É C IA L IS T E D E L A P H Y S I Q U E

Q U A N T IQ U E E T C O N C E P T E U R

D E L’ I N F O R M A T I O N S U P R A L E

effort que nous pourrons ouvrir nos


Ce livre est un événement.
portails de guérison.
D ’une part parce qu’il est l’œuvre
L’auteur, tout au long de cet
d ’une sommité mondiale dans le
ouvrage, nous invite à voir la réalité
domaine de l’aromathérapie (où la
autrement. La physique quantique
France brille par sa tradition d ex­
invite justement à percevoir une
cellence) ; et d ’autre part parce
autre réalité, avec notamment I.»
qu’il présente une nouvelle disci­
non-séparabilité, cette propriét
pline, l’Aromathérapie Quantique,
étonnante qu’elle a découvert dani
créée et enseignée par son auteur.
la matière et qui tisse des liens invl
Au fil des pages, l’auteur -
sibles dans l’univers. Ces lier
spécialiste et praticien de premier
transcendent l’espace-temps.
plan - partage avec nous des
unissent le visible et l’invisible.
temps forts de son cheminement
Le Dr Pénoël amène l’aromathi
aromatique et clinique de plus de
rapie vers de nouveaux sommet
trente années. C ’est un cadeau
Avec lui, elle fait un « saut quantique
inestimable.
Pour notre grande satisfaction,
Le Dr Pénoël a maintes fois
dans l’intérêt général.
constaté qu’il fallait, pour appré­
Avec l’Aromathérapie Quantiqi
hender la réalité complexe des
nous accédons à d ’autr
huiles essentielles et de I être
modalités de compréhension
humain, penser autrement ;
d'utilisation des substances od<
on s’extirpant du carcan pharma­
cologie ullopathlque, purement
tôruntes d ’origine végétale. Na
------- - nu prix do cet plongeons dans un monde lus
HHni ,i lu frontière du visible et de
large de la vie, saisie dans sa
' Nivinii iin. Cela demande une réelle
globalité multidimensionnelle. Sa
m. iu i .. d ’esprit et une capacité
profondeur humaine le rend parti­
" «Ml tràhender la complexité,
culièrement vivant et attachant.
pour le jeu à trois qui
C est pourquoi j’en recommande
' " - ' " " m , entre la patiente, la
chaleureusement la lecture, à
(PMI* ni lu praticien.
quiconque s ’intéresse au règne
I A»..m«lh(»rapie Quantique, sans
végétal, aux arômes naturels, à la
nulnnt se départir de la
santé, à l’humain, à la vie et à l’in­
........ «*rîllfique, met en lumière
terdépendance du vivant. Pour tout
^ lirtininiri subtiles qui existent et
cela, et au nom de toutes celles et
........ cœ ur du processus
de tous ceux qui en seront enrichis,
•puniii |i m E||e permet d ’établir
je remercie le Dr Pénoël pour avoir
1*h iMi|iinti connexions. C ’est là
écrit cet ouvrage marquant et
» m|m ii ( ont aussi un formida novateur.
11" H» «on praticien.
H>/i" nul un éveilleur d<
*’• Il ouvre les conscience!
uin II ont de ceux dont l£
• Mutin change et nous fai
1 nul on tout cas ce que Emmanuel Ransford est l’auteur de
La nouvelle physique de l'esprit
:»itl, an I»» refermant (éditions Le Temps Présent) et
»**i »'l •«>iforet tout à lu fols, coauteur, avec Tom Atham, du livre Les
inclues physiques de l'esprit (éditions
»"|iuno une vision plus Quintessence),
S t r u c t u r e d u l iv r e , Le m anuscrit initial, s ’il avait été
g ard é pour la p résente version
CONSEILS DE LECTURE
finale, aurait im pliqué plus de cinq
ET PREMIÈRES ce n ts pages su p p lé m e n taires
PERSPECTIVES DEVENIR c o n s a c ré e s à la p hysique, à la
chim ie, à la botanique, à la biologie
Du point d e vue classification et à la pathologie. C e travail, repré­
littéraire, c e livre entre d ans la caté ­ sentant d e s milliers d ’heures, a été
gorie du récit et d e l’e ss a i. Il se acco m p li durant plus d e deux
fonde su r les e x p é rie n c e s ré elle ­ an n é e s. J ’en su is heureux et fier.
m ent v é c u e s (aspect récit), à partir D an s un so u ci d idactiq ue de
d e sq u e lle s s e m et en p lace un p ro g ressio n p ar é ta p e s s u c c e s ­
travail de syn th è se intellectuelle. siv e s, il a été d é c id é de réduire,
Cette tentative pionnière, à la fois pour le m oment, la partie purem ent
de réflexion scientifique et de scientifique, n éce ssairem en t ardue
co m p ré h en sio n p sychologiq ue, et co m plexe. De n o m b re u se s
intègre le travail acco m p li a v e c autres huiles essentielles nouvelles
les patientes et les patients, sero nt p ré se n té e s d an s une
auquel s ’adjoignent l’enseignem ent se co n d e étape.
d isp e n sé aux th é rap eu te s et le
co n tact direct a v e c les plantes et Pour un auteur, le livre est un peu
les huiles e sse n tie lle s, et av e c com m e un enfant en gestation. Il l’a
celle s et ceu x qui les produisent. co n çu , il l’a cho yé , il l’a chéri et il
a s siste à s a n a iss a n c e ... La d é c i­
C e livre com porte deux parties. sion de « réduction du m anuscrit »
La première pose les Sept Principes. s ’ap p aren te à la n é c e ssité de la
D ans la seconde, je décris en détail réduction d ’une fécondation m ulti-
les trois prem ières huiles e ss e n ­ em bryonnaire ! Par conséquent, et
tielles, j ’aborde des a sp e cts je m ’en e x c u se a u p rè s des
con crets et je donne un certain le c tric e s p a ssio n n é e s et des
nombre de conseils pratiques. lecteurs férus, qui devront encore
i hiMonter un peu, c e s centaines de cent sur le travail d ’ordre p syc h o ­
i.ou' »s ont été, pour cette p ub lica- logique et sur la transform ation et
li, m, m ise s en ré se rve. Le travail, l’évolution intérieures. Les cas
i|im nt à lui, a été acco m p li, il e st p ré se n té s sont soit relatés p ar la
important de le savoir, et il m ’a patiente elle-m êm e, soit résu m és à
ompll de joie intellectuelle. Ce tte partir de l’aventure de transform a­
pli muée au c œ u r de la Nouvelle tion et de libération vé cu e av e c et
PI lyitlque et d e s autres s c ie n c e s par la patiente. Il e st tout à fait
m u égalem ent p erm is de p le in e- p o ssib le d e lire les c a s cliniq ues
mnnt concevo ir et élargir le cad re indépendam m ent d e s explications
•••pli' utif pour interpréter le p oten- théoriques. Ou de s ’intéresser à la
11••I inim aginable re celé par la théorie s a n s im m édiatem ent plon­
m atière arom atique. J ’ai sim p le - g er d an s l’aventure v é cu e . Ou
...... il g ard é l’essentiel de d ’intégrer à la fois l’a s p e c t th é o ­
....... tontiel, d a n s le c a d re de c e rique et son application à travers le
pii.m lor livre su r l’A ro m athérapie travail thérapeutique.
Uuuntlque.
Le s c a s décrits représentent bien
11.ii m la prem ière partie, les Sept évidem m ent une infime partie de
l ‘ilm Ipes font l’objet de trois l’e nsem b le du vé cu clinique. Ils
■ im pures, traitant su cce ssive m e n t sont représentatifs d ’un m odèle qui
•I» lu m atière et de l’énergie, puis s ’e st d ég ag é au fur et à m esure de
•lu lu vie, puis d e la c o n sc ie n c e . la p ro g ressio n d e la co m p ré h e n ­
I ion p i ésentations de c a s cliniques sion du génie propre à chaque huile
•ml é lé Introduites, en relation avec essentielle. En tout état de cau se ,
lu l'iinolpe abordé. le plus im portant à retenir est
I •» seco n d e partie nous em m ène cette réalité incontournable de
•I .il mi il è la d éco u verte d e s trois l’A ro m athérapie Quantique® : le
pi on lié! o h huiles essentielles sé le c - génie de ch aq u e huile e ssentielle
imiméoH. Il m 'a tenu à cœ u r de ne peut s e révéler pleinem ent que
m o llio plus particulièrem ent l’a c ­ dans le cad re d ’une relation
humaine qui reste la priorité abso­ voudrais quand même que l’es­
lue ! Par ailleurs, à travers la sence même de la médecine ne
description de ces aventures passe pas aux oubliettes, sous
vécues avec les malades, il est prétexte de la « puissance techno­
capital de se rendre compte que logique quantique »...
rien n’est gagné d ’avance ou Rien ne remplacera la qualité de
acquis d ’emblée. la relation humaine. L’intelligence
Nous disons toujours : « La guéri­ intellectuelle, tout com me l’intelli­
son n’est pas dans le flacon ! » gence du cœur, ainsi que la
Évidemment, le contenu du flacon puissance de la parole et la
demeure indispensable pour communication, et je devrais dire la
déclencher le processus et pour communion, par le toucher de la
l’entretenir. Mais c ’est la cellule main ne peuvent trouver de substi­
vivante et l’unité indissociable tut dans la technique et dans la
corps-esprit qui sont les actrices science « pures et dures ».
exclusives de cette guérison. Et Fussent-elles les plus quantiques
cela est particulièrement vrai dans des quantiques. Car n’oublions pas
le cadre des huiles essentielles que, si j’ai finalement choisi de
utilisées selon la méthodologie mettre en exergue ce terme
de l’Aromathérapie Quantique. « quantique », c ’est bien du fait de
L’établissement de l’aspect rela­ la prééminence de la conscience,
tionnel humain est la priorité révélée par l’étude du comporte­
absolue, surtout chaque fois que ment des particules élémentaires,
des cas difficiles viennent solliciter au cours des expériences réalisées
l’aide et l’accompagnement. par les équipes de chercheurs du
monde entier.
Dans le monde hyper technicien
qui est le nôtre, on voit se dévelop­ La fin de la seconde partie est
per des appareils d ’inspiration consacrée à une approche
« quantique » qui semblent détenir pratique et concrète. J ’ai délibéré­
tous les pouvoirs. Sans aucune­ ment choisi, pour ce premier livre,
ment négliger l’apport potentiel de de m ’en tenir è dos conseils de
ces géniales merveilles scienti­ soins d ’entretien ou do prévention
fiques et technologiques, je primaire, ommm entier dans les
mriliullnri proprement dites. Après Gondwana (hémisphère Sud de la
m -.H min en lumière quelques planète) s ’inscrit en prolongation
. i . m lu méconnus concernant la logique et cohérente de cette
dos huiles essentielles, et approche féminine de sauvegarde
........ lo ( trôsentation des règles de et de dévouement corps et âme à
honii ni dos précautions élémen­ notre Biosphère.
t s ........l'utilisation, je décris des
MtodoliiùM d ’application des huiles Il existe aussi, dans le livre, diffé­
Mimi tlli >litii, selon chaque interface : rents « ludes » : les préludes, les
H ou lo nlgle S.V.P. pour Souffle, interludes et les postludes. Je
Vwoiu. n| Peau. recommande vivement leur lecture.
On y découvre des cas cliniques
Voua constaterez que, dans la qui me tiennent particulièrement à
MiMj» oil «> des cas, le terme utilisé, cœur. L’aventure de Karen (post-
t... «11 . i |o parle des personnes lude 1) pourrait constituer, à elle
tyfetini il consulter, est « patientes ». seule, le sujet de tout un livre,
fjie choix du féminin, au lieu du tellement on y retrouve la « misère
Mimm. ulin habituel est facile à médicale » du pays qui est pourtant
§nmpM'iKlre. Il reflète simplement le plus avancé au monde... Le
le ioiiiiiij médicale vécue au quoti- prélude 4 présente une sorte de
itic i rdi tji » Ituirement, je m ’occupe résumé, ou de quintessence, sous
O c liiM iim m , et bien sûr aussi d ’en- formes d ’idées-forces, de
fecc. I un patients masculins, sont l’Aromathérapie Quantique et de
ÿiPM oncllna à s ’engager sur une ses « richesses ». L’interlude 7
dém.in 11 0 approfondie de transfor- revêt une importance majeure, car
c i nt do trnvail intérieur, même il décrit les Sept Codes relationnels
existe dos exceptions. Notre constituant le fondement humain
litHonic, parvenue à ce degré et éthique de l’Aromathérapie
galinmo de destruction, a essen- Quantique.
Haliemont besoin de cette énergie Voilà : c ’est à vous de choisir
féminin»» do protection et d ’amour comment vous souhaitez voyager
ehsiila ci Inconditionnel. Le choix au sein de l’ouvrage. D ’une traite et
Ht> tinu.illlei en priorité avec l'éner- en suivant l’ordre chronologique,
yin due plantes aromatiques du ou nu gré de vo9 centres d ’intérêt
et de vos orientations, vous avez extrêmes, nous sommes bien en
carte blanche. Dans tous les cas, pleine réalité quantique !
vous devez garder constamment
présente à votre esprit une notion Voyez-vous, votre entrée au sein
essentielle : l’univers quantique est de l’Aromathérapie Quantique est
tout à fait particulier ! C ’est un peu semblable à l’entrée dans cet
com me entrebâiller une porte univers de cristal. Il nous semble
dérobée, découvrir une entrée être de la pure magie. Et il est
cachée, et pénétrer au sein pourtant bel et bien réel. Car, je
d ’un univers insoupçonné. Inouï. vous le confie et vous le confirme,
Inimaginable. Indécelable « en tout ce qui est rapporté dans ce
temps normal ». Vous devez donc livre est vrai. Tout est tiré de la
être préparé à effecteur ce saut réalité de ces expériences « hors
quantique, un peu comme on norme » que les plantes aroma­
passerait par un sas de transition, tiques et les huiles essentielles
avant cette exploration du pays des m ’ont permis de vivre, et surtout de
merveilles. Com m e comparaison faire vivre aux patientes, tout au
très concrète, je pense à ces long de cette longue carrière et de
grottes du Mexique qui recèlent les tous ces voyages. Et rappelez-
plus gros cristaux du monde, vous que je n’ai pu rapporter, ici,
com m e on a pu les voir dans qu’un très mince fragment d ’un
rémission de Nicolas Hulot du immense ensemble.
24 octobre 2009. C ’était superbe !
L’astrophysicien accompagnant Au fur et à mesure de votre
Nicolas a « osé » évoquer l’idée lecture, et au bout du compte, vous
que nous serions en fait en évolu­ constaterez que c ’est finalement
tion dans un univers ayant la forme un voyage intérieur qui s ’est opéré
d ’un dodécagone au sein duquel la en vous : et c ’est bien lui le plus
lumière se réfléchirait à l’infini. important de tous les voyages I
Oui : que ce soit l’infiniment petit Prenez donc le temps de lire tran­
des particules élémentaires, ou l’in- quillement et posément. Et surtout,
finiment grand du Cosmos, avec acceptez de faire dos pauses afin
notre planète porteuse de vie, infi­ de pouvoli réfléchir. Réfléchir à
niment complexe, au milieu de ces votre vin, ou nnnw que vous dôcl-
•lu/ <lo lui donner, en particulier en
•■Me période à la fois cruciale et
• ii « ordinaire pour l’Humanité et
i •••
•m lu Biosphère de notre belle
i «hh hil<i Si, en fin de voyage, vous
h•<i tin/ qu’il se passe « un petit
mn*l( |iio chose », au plus profond
M« vous-même, et que votre
ih i I'im I ot votre vision commencent
■ •i '<h n|or, alors j’ai la conviction
Mi m l' altos ces années consacrées
■ lu mlno en relation des êtres en
•ooflmnce avec ces plantes
pFfinnlIques et leurs extraits ont
H' i i " loi ii s plus beaux fruits, à large
•> huila cette fois-ci. Et nous
il*h i h in d'une certaine façon, vécu
ttttiiininMx Principe de Non-sépa- Q u e l e s t le c œ u r d u
■ h ilitri, qui est au cœ ur de la m e s s a g e d e c e liv re ?
f iv o lu iio n mentale induite par la
|itiy«i!|ua quantique.
Q u e lle e n e s t
la q u in t e s s e n c e u ltim e ?

E t s u r la ré a lis a tio n d e
q u e l s o u h a it le p lu s
p ro fo n d , s u r
l’a c c o m p lis s e m e n t
d e q u e lle id é e la p lu s
p r é c ie u s e e t la p lu s
n é c e s s a ir e e t u r g e n te
s ’o u v r e -t -il ?
Voici m e s ré p o n se s à c e s t ro is l ’écosphère, le so l de l’écosphère
q u e stio n s incontournables : so n t en n o u s. On ne peut pas
- L e c œ u r d u m e ssa g e de ce « g u é rir » l ’Hum ain s a n s g u é rir
liv r e : la p rise de conscience de la l’éco sp hè re et la B io sp h è re . Et,
chance m e rve ille u se que nous pareillement et réciproquement, on
a vo ns d ’être en vie, en tant ne peut pas g u é rir l’Ecob iosp hère
q u’ê tre s h um a ins, au se in d ’une s i on ne guérit pas l’humain. Cette
B io sp h è re qui a tout org anisé pour g u é riso n de l ’hum ain p a sse , par­
faire p a sse r l’Énerg ie et la Matière d e s s u s tout, par le changement de
à la Vie, p u is faire p a sse r la Vie à la sa façon de p en se r, de se n tir,
Conscience, et enfin faire p a sse r de s ’e xp rim e r et d ’agir. L ’une
la C onscience à la « C onscience des c o n trib u tio n s m a je u re s de
de la C onscience » (Conscience l ’Arom athérapie Quantique, à ce
réfléchie). su je t, tie n t p ré c isé m e n t à l ’effo rt
constant qui a été déployé dans la
- La q u in te s s e n c e u ltim e du création d ’un champ lexical original,
m e s s a g e d e c e l i v r e : il dépend pour ve nir se su b stitu e r aux m o ts
de chacune et de chacun de déci­ g u e rrie rs et au langage belliqueux
der, ici et maintenant, de changer qui ont envahi la médecine, et
so n regard et sa v isio n , pour que même la médecine naturelle.
to ut p u isse se tra n sfo rm e r et
évoluer, à l ’in té rie u r comme à l’e x ­ On a s s is te a insi à la naissance et
térieur. Car l’e xté rie u r n ’e st que le au développem ent, à l ’échelle
reflet de l ’intérieur, com me le bas planétaire, de l ’écobiomédecine
e st le reflet du haut. intégrale et de l ’écobiopharmacie
verte, s ’occupant, dans une même
- L e s o u h a i t le p l u s p r o f o n d : dynamique, du monde végétal, du
fa ire com prendre q u ’on traite le s monde animal et d e s hum ains, ain9l
hum a ins de la m êm e façon q u’on que d e s ré p e rc u ssio n s s u r l’envi­
tra ite la B io sp h è re . En écologie ronnem ent, à la fo is naturel
intégrale, on doit, logiquem ent et et so c io -é c o n o m ic o -h um a in, do
en pleine cohérence, fra n c h ir le to u te s le s moHuroH p ris e s et do
pas. L ’air de l ’Ecosp hè re, l’eau de to u s Io h p ro d u it» fabriq ués.
' •> " l lit imrtdecine intégrale et
i ê> ni tit 'pharmacie ve rte appli-
<i ■ ■ >•i k hum ains, aux animaux,
®<< " i f i aux végétaux se prolon-
ymul, tout naturellem ent, par
râ n n l'l..... tlhétique et l’écobio-
nh * " itrtlli|u«) éthiques, respectueuses
*»l r<'|t|llnl)l©8,

I .....i élém ent, cette p rise de


§MM«t lmn «i nous amène à la
H*» k ,i i . urgente de créer, pour
§Hii"<*< pour éduquer et pour
P (li* u < « |t*t« C o ntres A rom atiques
ftê Mi <11111 ni do So rvic e s Intég rés de
M t i é |( l A B .8 .I.S .).
p io«i IVu onphère, la B io sp h è re ,
p| filtin lm t, le s anim aux, le s
lilf iiM iii.i | «lu iro n t recevoir l’atten-
<* <!**•<tiolun en conformité avec
•«Mit <i ii< < m lutlonnelle, celle d e s
m »ii t myntémlques, qui fonde,
lm t mi i l , la médecine, la
Il lui lu. l'e sth é tiq u e et la
uftlii |im du X X I” siècle.

A lo r s je
VOUS SOUHAITE,
DU FOND DU CΠUR,
BONNE LECTURE
ET BON VO YAG E...
RELUDES
■Johannah ; la victoire sur tous les fronts
Mary : une résurrection in extremis
- Chloé : les larmes du miracle
R.I.GH.E.S.S.E.S.™ : les neuf forces
de l’flromathérapie Quantique
flnalyse lexicale comparative entre
aromathérapie classique et
Johannah, M ary, C hloé : tr o is ca s, p a rm i d e s c e n ta in e s
•i a u tre s, qui n o u s m o n tre n t que le p o te n tie l d e s h u ile s
«m se n tie lle s s ’é te n d b ie n a u -d e là du d o m a in e d e s
i " lits s o in s du c o rp s, du b ie n -ê tre , de la fo rm e ou de
l'a g ré m e n t.

61 l'on s ’en donne le s moyens, intellectuels, humains,


11 >iioriels, pratiques et techniques, il e st possible de révéler
lan véritables pouvoirs des huiles essentielles, dans toute
Im n étendue et leur profondeur. Dévoiler cette puissance et
i.» miidre pleinement active : tel e st le but de l’étude de
i An unathérapie Quantique suivie de sa m ise en œuvre.
tlp vous invite donc à cette découverte passionnante, que
MHim vivrons ensemble comme un voyage d’exploration, à
M-< ni n les observations vécues et la réflexion approfondie.
• 'n .i pour moi une grande joie de pouvoir partager avec
■ it ih cette aventure à tra ve rs ce tout premier livre s u r
Ai’nmi ithérapie Quantique. Au fil de cet ouvrage je vous
i il n poser les questions, à élaborer les réponses et à
i h li o les bonnes décisions. Comprendre comment il e st
il ili •de vivre à fond la puissance des huiles essentielles
luiln» objectif commun. Bienvenue dans l’univers infini
I An imathérapie Quantique !
PRÉLUDE 1
JOHflNNflH : Lfl VICTOIRE SUR TOUS
LES FRONTS

Mercredi 19 août 2009,17 h 30.


Johannah téléphone pour obtenir un rendez-vous. Elle
souhaite être vue le plus vite possible. Elle a senti, la veille,
les premières brûlures en urinant et un exam en bactériolo­
gique des urines a été dem andé par sa doctoresse qui la
suit en médecin généraliste. Elle ne connaît m alheureuse­
m ent que trop bien ce problème d ’infections urinaires. Pour
elle, le calvaire a com m encé alors qu’elle était nourrisson !
Les traitements antibiotiques se sont succédé et répétés.!
Mais dans le fond, ça n’a absolument rien changé. Le pire,
ce fut bien durant la grossesse de son avant-dernier. À ce !
moment-là, le paroxysme a été atteint, puisque Johannah a
souffert de cystite à onze reprises ! Elle a m êm e été hospi- j
talisée trois fois durant cette grossesse et a reçu des
antibiotiques en perfusion : un cauchem ar qui l’a profondé­
m ent traumatisée.
Et là, c ’est l’incompréhension ! Alors qu’elle a reçu durant
un an des antibiotiques pour « définitivement » être débar­
rassée, elle se retrouve exactem ent dans la m êm e situation.
À un détail près. C ’est qu’elle allaite sa petite dernière, âgée
de six mois. Sa doctoresse lui a dit : « Le traitem ent anti­
biotique va impliquer la cessation de l’allaitement. » Et c ’est
pour cela que Johannah veut être reçue au plus vite. Elle
refuse ferm em ent d ’arrêter l’allaitement.
Johannah vient donc au Centre Aromatique le lendemain.
1 n jeudi 20 août, en tout début d ’après-midi, nous discu­
it mu très ouvertem ent de la situation. Les résultats de
I Miiiilyse confirment l’infection urinaire. Le colibacille,
ii ii i|<airs lui, a été retrouvé à un million de bactéries par milli-
|Mi n il faut absolument agir. La question ne se pose m êm e
i Seule se discute la stratégie à déployer. J’explique à
iltthunnah les possibilités offertes par les propriétés des
hullnn essentielles vis-à-vis du colibacille. Si on agit de suite,
■H «voc l’intensité requise, la probabilité de lui éviter ce
Êniome traitem ent antibiotique est très grande. Ce serait
»!• imi i iage de ne pas lui donner une chance. À condition que
§«* ni ill une vraie chance. C ’est-à-dire pourvu que l’on mette
H |t iln* i les chances du côté des soins à orientation naturelle.
Nui m devenons des alliés, bien déterminés à m ener cette
§U«lnqie jusqu’à la victoire. Du fait des ressources arom a­
te,. i<--. nouvellement disponibles, Johannah pourra continuer
à h IImiI i i sa petite dernière. C ’est pour elle la première moti-
fnii'in Au Centre Aromatique, Johannah va recevoir
M emblée un soin de mise en route du programme. Après
|I<i |m prem ière heure de soin, Johannah ressent l’envie
ff i unu>1 , mais elle a très peur d ’affronter ce m om ent redou-
|*ibli> Mais quand il faut, il faut : à son grand étonnement,
•lin p«»ut déjà uriner sans avoir mal ! Quelle heureuse
•KM nino. Ce soulagem ent initial augure bien de la suite.
Ji.limmah accepte, sur m a recommandation, de laisser de
ÎIlH é l<nu. los produits laitiers, durant ce programm e inten-
sif de soins. Elle m ’avoue cependant q u ’elle en est très
friande. Bien souvent, on est attiré par des aliments qui sont
en fait défavorables à notre santé ! Johannah me dit : « Du
reste, j’ai pu constater par m oi-m êm e que le fait de m anger
de la raclette m ’a souvent déclenché une cystite » !
Elle devra boire beaucoup d ’eau ou de tisanes. De l’ex­
trait phytostandardisé de canneberge sera ajouté à l’eau ou
aux infusions. Cette plante est fort utile pour em pêcher le
colibacille de s ’incruster dans la m uqueuse de la paroi de la
vessie. Le cœ u r du traitement est représenté par les huiles
essentielles. Il s ’agit au départ d ’un soin très intensif, de
manière à contrôler puis à maîtriser au plus vite le dévelop­
pem ent de l’infection. Ensuite, le traitement sera
progressivement diminué, en fonction des progrès consta­
tés. Et dans la cystite, chaque patiente se rend bien vite
com pte des progrès ou de l’absence de progrès. En fait,
pour Johannah, la prom esse a été parfaitement tenue. Dès
le lendemain, elle m e téléphone et elle m e confirme q u ’elle
peut uriner sans ressentir ces terribles brûlures ! La situation
semble donc bien en main. Le soin doit se maintenir mais la
« pression aromatique » peut se relâcher peu à peu. Com m e
Johannah doit partir en vacances sur la côte d ’A zu r le
samedi qui vient, il était capital d ’avoir la certitude de l’effi­
cacité du program m e entrepris. Une fois le cap aigu franchi,
Johannah continue sa prise aromatique trois fois par jour,
au milieu de chacun des trois repas.

Les vacances se sont très bien passées. Johannah a pu


continuer l’allaitement com m e elle le souhaitait. Elle a senti
sa forme physique et mentale progresser do manière spec­
taculaire. Et il y a de quoi ! Car ce qui s'est passé m ’a aus9l
sidéré, tellement le bénéfice secondait o obtenu a été inat-
• h lu et « scotchant » pour elle, pour son entourage et pour
moi même. Et pourtant, j’ai vécu des milliers d ’aventures
«im natiques médicales pleines d ’incroyables surprises...
1>u peut dire que Johannah avait reçu, par la bouche et
I mm i's veines, une masse d ’antibiotiques faramineuse. Et
|nMii le triste résultat que l’on sait... En plus, Johannah,
fi h i h ne dans le cas du bétail engraissé à grand renfort d ’an-
lil.!. •ligues, avait pris des kilos et des form es qui ne la
Mimllalent guère en forme. L’Union européenne a désor-
n hiin pris des mesures pour endiguer cette dérive farfelue
H»* l'image des antibiotiques pour faire de la viande « gorgée
§1 Innlée ». Or, le plus beau de cette histoire, c ’est le résul­
ta! , ,i iionu de ce point de vue. Quand je revois Johannah, je
mm » uinds com pte à quel point elle peut se sentir fière et
iiim use. D ’une part, l’exam en de contrôle des urines
iiliiine l'éradication de l’infection. Mais Johannah m ’an-
.......lu’elle a perdu, ou plutôt q u ’elle s ’est débarrassée
i ’ Kilos en l’espace de vingt jours !

Ai il» ni lient dit, non seulement Johannah a réussi, pour la


.iiiinio fois, à se passer du traitement antibiotique et elle
•<niinné à allaiter, mais elle a pu, sans le chercher au
••ni. i lormaliser son poids. Une victoire sur tous les fronts
•!!• i <jrandement méritée, à la fois par sa fermeté et par
•ih hk jement indéfectible. Je précise que son mari lui a
• t i n non total soutien, car l’attitude de l’entourage joue

•" l" très important dans la mise en place et dans le


•h ilmi h *iil du program m e. Bravo Johannah ! La voie est
mi «liant ouverte pour continuer à restaurer un écosys-
m Intestinal équilibré et agissant en sym biose avec
Nyi.iomo Immunitaire et l’ensem ble de l’organism e, y
îlpiln loi il l'aspect psychologique.
PRELUDE 2
MftRY : UNE RÉSURRECTION
IN EXTREMIS

Février 2008.
Marc, un confrère exerçant à Lyon, m e supplie d ’accepter
d ’aider sa sœur. Mary, soixante ans, est atteinte de sarcoï
dose pulmonaire depuis vingt ans. Dans l’espoir de trouver
une aide à cette maladie qui lui a ôté une grande partie de
son souffle, Mary avait entrepris un voyage au Brésil, pour
recevoir les soins d ’un très célèbre guérisseur spirituel. Lora
de son séjour, ayant dormi dans une ferme, M ary
contracté une infection m ycosique dont ses poum ons s«
seraient bien abstenus : une aspergillose, doublée d ’une
actinom ycose. Les traitements antibiotiques et antifon
giques habituels se sont montrés incapables de résoudre U
situation. Par conséquent, M ary doit m onter dans
Briançonnais pour recevoir des m édicam ents beaucoup
plus forts, dans un établissement spécialisé. L’équipe mé< Il1
cale a programmé pour Mary des perfusions d ’une molécule
puissante, dont les effets secondaires peuvent être parti
culièrement sévères. Étant donné l’état de faiblesse de
Mary, M arc insiste pour que je puisse la voir au moins ui ir
fois en consultation. À partir de là, il sera possible de pren
dre une décision qui devra être rapide, car tout est d(>|i
organisé pour le départ dans les Hautes-Alpes.

J ’accepte de recevoir Mary dans les plus brefs délais.


M arc vient donc de Lyon a cco m p a gn é de sa sœ u r li
8 février 2008. Mary se présente à mol d a n » un bien tria.i
état. Non seulement sa capacité respirai»>im «a l fort réduli*
on |« h il dire q u ’elle tousse et q u ’elle crache nuit et jour
a " i i ii lit ! Elle est très amaigrie, car elle n’assimile prati-
i«nt plus rien. C ’est vraiment un cas extrême. Et qui
un eus de conscience bien difficile.

♦ImIi i ii- ne pas aller dans l’établissement spécialisé est


im< m sérieuse. Son frère M arc insiste dans ce sens,
ullni m uent sensible et intuitif, M arc ressent que ce
<" >nn nt pas le bon pour Mary. Il n ’em pêche que c ’est
i|i il . h i lu î. il, doit prendre sa décision elle-même, après
•lu nimns et m a proposition. Personnellement, je me
lu ", circonspect. Il n ’est pas question d ’imaginer
(Ü *> ci uno partie facile à jouer. Elle sera au contraire
ÜMMinnnt difficile et risquée. J ’ai eu bien à faire face
■Mit<<•!" >iis semblables. Au cours d ’une longue carrière
h m ii mue à affronter des cas « impossibles », d ’in-
<inissés-pour-com pte de l’orthodoxie médicale
m " >lllclter une aide en dehors des voies bien bali-
!m médecin© analytico-cartésienne. Et ce n ’est
il" N i do refuser. Ni d ’accepter. Le dilemme se
* h |mi fols en une lourde charge à porter. Donner

illi i' m'ii <>•; et fallacieux serait absurde. Mais n’est-


"•" plus torrlble de clore définitivement la porte à
h < liant n ? N 'e s t-ce pas encore plus grave de ne
pi I" moindre rayon de lumière poindre dans le
•Iinouï do c otto réclusion perpétuelle de la maladie
■Miilfinncn ?
La décision d ’accepter de m ’o ccuper de cas aussi
extrêm es que celui de M ary ne peut être prise, de mon
côté, q u ’après une analyse rigoureuse de la situation sous
toutes ses coutures. Personne n ’est jamais certain de réus­
sir. En revanche, une chose est sûre : si on ne réunit pas
les conditions initiales nécessaires à la réussite, l’échec est
program m é d ’avance ! M a longue expérience m ’a montré
que trois conditions, inhérentes au malade, doivent d ’abord
et avant tout être réunies. Si ce n ’est pas le cas, on court à
l’échec assuré !

Dans le cas de Mary, après avoir bien discuté avec elle, je


réalise q u ’elle réunit ces trois conditions préalables. Mary,
qui a exercé la profession de professeur d ’allemand,
possède un excellent niveau intellectuel pour com prendre le
sens de tout le travail de longue haleine qui sera entrepris.
Cette bonne com préhension facilitera l’acceptation et le
vécu de m om ents parfois bien difficiles, en particulier lors
des nécessaires « crises d ’élimination ». Par ailleurs, Mary
est animée d ’un désir intense de s ’en sortir. Chevillée dans
son cœ ur, une aspiration à guérir et à vivre sa vie la pousse
à se battre de toutes les forces qui subsistent. Malgré sa
faiblesse et son décharnem ent, je perçois dans les yeux de
M ary et j’entends dans la vibration de sa voix q u ’elle est
prête pour mener un com bat pour la vie, avec les forces do
la vie. Elle continue à traduire de l’allemand en français des
textes qui la passionnent et elle tient à tenir ses engage­
ments jusqu’au bout. Quant à la volonté de passer à l’action
et à la capacité de persévérer coûte que coûte, Mary a déj. ■
largement fait ses preuves de ce côté. Son organisme n ’a
pas pu supporter les traitements corticoïdes qui lui avaient
été administrés pour la sarcoïdoso. I «> Inlt qu'nll© se soit fait
mm dovoir de continuer la pratique du yo g a a sans aucun
*li mte contribué à lui permettre de limiter les dégâts respi-
tfllulres. J ’accepte donc de prendre en charge M ary au
Ci'nire Aromatique. Le tem ps de résilier son séjour dans
i n i . iblissement du Briançonnais et de régler quelques

Hffoli i >s courantes, Mary pourra com m encer dès le 13 février


«H>08.

' mi total, M ary a reçu son program m e de soins a ro m a -


piliinM intensifs durant dix-sept jours d ’affilée. À raison de
Ifi-* heures de soins intensifs chaque jour au Centre
Éminiitique. Travail herculéen. Dans ces cas, l’image que
l'ê* ' » |i io, pour rester dans le contexte mythologique hellène,
1"Ile du nettoyage des écuries d ’Augias ! Les huiles
;§t"niiliolles et les eaux florales sont utilisées par toutes les
I M " '' possibles. Elles doivent pénétrer au sein de l’orga-
de Mary. Elles doivent nettoyer, purifier, assainir,
ïBiicombrer, désobstruer, désincruster, fluidifier. Elles
"lit se confronter aux hôtes indésirables, qui ont pris
" ni sein de la muqueuse, et leur signifier fermem ent
i " 'liment que l’heure est arrivée de prendre congé de
"m o nism e q u ’ils ont indélicatement squatté. Elles
"iil hausser le niveau des forces de vie au sein de l’or-
hmh » de Mary. Elles coopèrent intimement avec ses
H " " » immunitaires, à tel point q u ’elles deviennent des
innlros symbiotiques rem arquables... Je résum e le
h ' l<»!i huiles essentielles par ces sept mots : « La vie qui
•■«courir la vie » !

tiemls et Bol d'air Jacquier, voie orale et voie rectale,


cutanée, toutes les interfaces sont mises à profit, à la
mi i < «iitre Aromatique et quand Mary revient à sa cham -
bre d ’hôtel où elle doit poursuivre en partie ses soins. C ’est
important par rapport à son apprentissage et à la poursuite
ultérieure de son travail quand elle rentrera ch e z elle. Le
nom bre de jours n ’avait pas été fixé préalablem ent de
manière définitive. On était convenu d ’une première
semaine de soins intensifs. Ensuite, selon les premiers
résultats, il serait décidé de la poursuite éventuelle du
program m e au Centre Aromatique. C o m m e les progrès, au
bout de la première semaine, sont apparus encourageants,
m êm e s ’ils étaient encore bien timides et discrets, cela valait
le coup de continuer sur cette m êm e lancée.

Après les dix-sept jours, la différence était nette. D ’abord


et avant tout pour l’état général. Les forces revenaient tout
doucem ent. Le moral reprenait le dessus. L’alimentation
com m ençait à être mieux assimilée. Sur le plan pulmonaire,
il y avait encore beaucoup à faire. Cependant, la toux n ’était
plus aussi constante et les crachats devenaient moins
nom breux et moins épais, ils pouvaient être évacués plus
facilement. On avait entamé avec succès la toute première
phase. Tout allait se jouer ensuite dans la persévérance.
C o m m e pour l’ascension d ’une haute montagne.
Et M ary avait com pris. Maintenant, elle connaissait le
secret. En quittant le Centre pour retourner sur Lyon,
accom pagné de son frère Marc, elle avait écrit cette petite
phrase-clé, q u ’elle devait se rappeler et surtout mettre en
pratique : « Q ue chaque jour de m a vie soit dorénavanl
aromatiquement béni » !
Mary a scrupuleusement continué ses soins de retour à la
maison. Sans sauter un seul jour. Dans son état, les huiles
essentielles ne représentent pas un complément optionnel.
Elles constituent le soutien Indlspowtnt >1» H i mu minent à sa
lu Nous ne som m es pas ici dans « la bobologie du g é n é -
fjilihlo » ! Il s ’agit, dans des cas aussi extrêm es que celui de
Mi h y, d ’une question de survie ou de trépas !
Ii ml et si bien que Mary a pu revenir quatre mois plus tard,
i i . juin 2008. Cette fois-ci, elle n ’est pas venue prioritaire-
Htnnl <»n tant que patiente. Non. Elle est d ’abord venue pour
liiiv iu un séminaire de deux jours d ’initiation aux huiles
■ .ntielles. Et elle a été fière de pouvoir tém oigner en
§»iHonne et en direct de sa « résurrection ». G râce à sa
Hin.t 'vérance dans les soins, et ayant pu également acqué-
(i. mi .ippareil Bol d ’air Jacquier pour continuer à la maison
lu i »h i - d ’oxygénation biocatalytique com m encée au Centre
Anim.itlque, Mary a vu sa situation s ’améliorer jour après
juin uumaine après semaine et mois après mois. La toux
JÜiiuunente et les crachats constants sont un (m auvais)
iPuvnnlr Elle a repris du poids. Ses forces sont revenues.
pu reprendre son activité de traduction qui est le
i^ .i.m i de sa vie. Et des décisions importantes pour chan­
tai i ndlcalement ses conditions de vie sont en train de se
MiMitm on place. M arc est venu avec elle pour suivre le
# n iin. lire. Il est évidem m ent enchanté d ’avoir réussi à
« H l m sa sœ ur sur la bonne voie !

Mm y .i quitté Lyon et elle s ’est installée dans le nord de la


Pftiti r> Dans sa maison, c ’est un Centre Aromatique, en
Mpiuturo, qui fonctionne tous les jours. C o m m e elle en avait
il lu prom esse à la fin de son séjour salvateur de février
mim lus huiles essentielles sont totalement intégrées à sa
Mm y sait ce q u ’elle doit aux huiles essentielles : la vie,
il nimplement:..
I lut m lu parcours de Mary, il existe un aspect tout à fait
lui lorlstlque venant excellemment confirmer la validité de
mon approche intégrant le s huiles e sse n tie lle s « à la vie,
pour la vie, pour le reste de la vie », ainsi que le s techniques
de mise en valeur de leur potentiel. Mary avait reçu l’appa­
reil Bol d’air Jacquier en prêt. Or, en juillet 2009, la personne
qui avait consenti ce prêt a demandé la restitution de son
appareil. Pour se rendre compte du bénéfice ou des bien­
faits d’un produit ou d’une technique, il e xiste deux
possib ilités. D’une part, l’aspect positif qui résulte de son
utilisation. Et, d’autre part, les effets négatifs provenant de
sa diminution ou de son absence. Dans le cas de Mary, pour
laquelle l’absence a duré quatre mois, la conséquence s ’est
imposée comme une évidence majeure. En effet, à la fin de
cette période de carence, Mary a constaté à la fo is une
baisse de sa résistance générale et le retour ou la recru­
descence des manifestations respiratoires témoignant de
la dégradation de la situation. Pour cette raison, Mary a
compris l’importance de garder le programme m is en place
dans son intégralité. C’e st la clé de la complétude, qui sera
décrite au sein des sept C lés de la m ise en pratique de
PAromathérapie Quantique. Mary a donc p ris la décision de
procéder à l’acquisition personnelle du Bol d’air Jacquier
pour ne plus courir le moindre risque de manquer de cet
apport devenu indispensable dans son cas.

Il est évident que l’oxygénation biocatalytique constitue un


moyen unique d’influer positivement su r l’ensemble de son
organisme et de se s défenses. Le s molécules inspirées soni
dotées d’une activité certaine à rencontre des m o isissu re s,
Mais je pense a ussi, dans le contexte de la mycose, qu'il
existe une influence positive pour que le lorrain « physique »
ou « climatique », à l'échelon dos bronc hou et des bron­
chioles, soit m oins propice é don <:ham| >iui « >iu», ( |iii profitent
I l uimidité régnante pour s ’implanter et proliférer. C’e st
» " mmno dans la forêt, où le s champignons « poussent
*<■mmi no des champignons » dès qu’il a plu.

I lii iloire exemplaire de Mary nous fait comprendre que, dans


HmI m» migagement en faveur de la vie, rien n’est définitivement ni
ttHMlament acquis.
• m|migagement, pour se traduire par des actes répétés
■m illdionnement, doit reposer au départ s u r une parfaite
n» hi ni; ition mentale des Sept Principes, des Sept Codes et
H «'i ’ .npt Clés. Cette « triple septitude », au cœur de la
funn dion en Aromathérapie Quantique, et au centre de sa
t<i-iii'|uo, constitue par elle-même une authentique révolu-
Mdi i nh llviduellement et collectivement.

Mm y mérite d’être félicitée pour ce parcours époustou-


i ii •|iii lui a redonné le souffle de la vie, pour le reste de
vio ..
PRÉLUDE 3
CHLOÉ : LES LARMES DU MIRACLE

13 novembre 2008, dernière consultation de la journée.


C h lo é , v in g t e t un a ns, e n tre d a n s m o n b u re a u , a c c o m p a ­
gnée de sa m è re . Je v a is é c o u te r son histoire
p a rtic u liè re m e n t d o u lo u re u s e . Le d iv o rc e d e s e s p a re n ts , le
c a n c e r d e s a m a m a n , les « a g re s s io n s e t les v io le n c e s de
so n in tim ité » q u ’elle a s u b ie s c in q a n s a u p a ra v a n t...
À c e tte lo u rd e c h a rg e , il fa u t a jo u te r les v in g t inte rven tio n s
c h iru rg ic a le s , v é c u e s a u ssi c o m m e un e fo rm e d e « violence
in tim e », q u ’elle a s u b ie s à c a u s e d ’un p ro b lè m e au n iv e a i
d e s v o ie s u rin a ire s . Q u a n d les c ris e s ré n a le s se m a n ife s ­
te n t, la d o u le u r a tte in t u n e te lle in te n s ité q u e C h lo é en perc
c o n n a is s a n c e . Si je u n e e t te lle m e n t m a rty ris é e , d a n s son
c o rp s e t d a n s s o n e s p rit ! A u b o u t d e c e tte p re m iè re h e u rt
C hloé m ’a v o u e : « D o c te u r Pénoël, j ’ai te lle m e n t s o u ffe rt qu<
je n ’ai plus d e la rm e s p o u r p le u re r : si s e u le m e n t m e s larme
p o u v a ie n t revenir, c e s e ra it d é jà un m ira c le . »

J e d o is a v o u e r, d e m o n c ô té , q u e j ’é ta is p ro fo n d é m e n t
to u c h é p a r s o n h is to ire . A u ta n t, d a n s le c a s d e J o h a n n a h
d a n s ce lu i d e M ary, il é ta it n é c e s s a ire d e p r o c é d e r à de
s o in s a ro m a tiq u e s in te n s ifs e t m a s s ifs , a u ta n t, d a n s le
d e C h lo é , il fa lla it fa ire a p p e l à un to u t a u tre v e rs a n t de
huiles e s s e n tie lle s . C ’e s t la ra is o n p o u r laq u e lle le c h o ix
l’huile e ss e n tie lle d e F ra g o n ia m e p a ra is s a it le p lus judicieL
Et q u elle é ta it la fa ç o n la p lu s s im p le d ’a c c é d e r à c e tte so i if
fra n c e intérieure afin d e c o m m e n c e r le travail d o libération
T o u t s im p le m e n t la v o ie o lfa c tiv e . C e lte trn< :o d 'h u ile e sse
' le F ra g o n ia p a rv ie n d ra it-e lle à lib é re r c e tte m a s s e
ë * ..... lio n s b lo q u é e s ? P o u rra it-e lle a m o rc e r le p ro c e s s u s
tm n s fo rm a tio n in té rie u re d e C h lo é ? C h lo é a a c c e p té
i laisse r F ra g o n ia e n tre r d a n s s a v ie p a r s e s n a rin e s , à
voi s so n s o u ffle ,
h * lia n t u n e d iz a in e d e m in u te s , C h lo é e t F ra g o n ia s o n t
lin n s en ré s o n a n c e l’u n e a v e c l’a u tre . Q u a n d je su is
«nu j ’ai re s s e n ti u n e p ro fo n d e é m o tio n : d e s la rm e s
• h il. nont s u r les jo u e s d e C h lo é ...

wo <o s « la rm e s d u m ira c le » le lo n g p ro c e s s u s é ta it
ni. J ’ai d e m a n d é à C hlo é d ’utiliser F ra g o nia ju s te a v a n t
i « ' 1nicher, en m e tta n t u n e tra c e d ’huile e s s e n tie lle s u r
Inn p o in ts d u c o rp s .
*ii n ill i , ince in té rie u re d e C hlo é se tra d u is a it n o ta m m e n t
!• p. is m e s v io le n ts qui fo rç a ie n t s o n c o rp s à se p lie r
Vm i i I Un p e u c o m m e si c e c o rp s m e u rtri e t a g re s s é
hall In c o n s c ie m m e n t à s e p r o té g e r d u d a n g e r. C e
••I tu» h t;lit trè s p é nib le à vivre à la fo is p o u r C hloé, m ais
IM n n son e n to u ra g e . C o m m e n t F ra g o n ia p o u v a it-e lle
01 ili là ? A p rè s to u t, d a n s la c o m p o s itio n d e c e tte huile
M in , || n 'e x is te p a s d e m o lé c u le s d o té e s d e p ro p rié -
iii ip r.m o d iq u e s , c o m m e les e s te rs e t les é th e rs ,
tu i u«» < ; m to n n a n t à un p o in t d e v u e s tric te m e n t p h a r-
i i Ii |iim ni a n a ly tiq u e , a tte n d re un e ffe t d e F ra g o n ia
i -Mi I à c e s s p a s m e s n ’e n tra it p a s d a n s un c a d re
li|»io m o lé c u la ire ra tio n n e lle . M a is la lo g iq u e d e
l’Aromathérapie Quantique n ’est pas celle de la pharm aco­
logie réductrice. Un être humain, et qui plus est un être en
souffrance, est plus q u ’un récepteur moléculaire sur une
m embrane cellulaire ! Heureusem ent... Dès le lendemain de
cette première consultation, Chloé a pu constater une dimi­
nution notable de ses spasmes. Le deuxième jour, ils avaient
pratiquem ent disparu ! Le tout premier effet de Fragonia
s ’est ainsi m ontré à la hauteur des espérances de ce
premier travail de libération intérieure.

La semaine suivante, le 20 novembre, le soin approfondi avec


Fragonia était programmé.
Cette séance d ’Aromathérapie Quantique, à visée subtile
ou ténue, devait se m ontrer particulièrement bénéfique.
Chloé va recevoir, ce soir-là, le travail complet, effectué avec
l’huile essentielle de Fragonia. Ensuite, je la laisse seule,
durant une demi-heure, dans cet état physique et psychique
très particulier, grâce auquel Chloé va vivre une expérience
tout à fait unique et exceptionnelle. À la fin de la séance, je
dem ande à Chloé de relater son ressenti intérieur. C ’est une
véritable exploration psychique et une aventure vers son
passé que Chloé a vécues durant cette séance. Certains
aspects ne sont pas aisés à vivre ou à revivre, mais ils sont
nécessaires dans ce travail de « catharsis » ou de nettoyago
en profondeur du mental, conscient et subconscient. Je
n ’insisterai pas sur les aspects pénibles mais indispensa­
bles lors d ’un travail thérapeutique authentique et profond.
Mais, cadeau merveilleux, Chloé, en fin de parcoure
psychique, s ’est retrouvée à l’état fœtal. Elle s'est vue, ot
m êm e mieux, elle s ’est sentie dans l’utérus maternel. C i
flottement au sein du liquide utérin, en se sentant totale­
m ent protégée et sécurisée, lui n procuré un sentiment
..... fond de paix, de confiance retrouvée et d ’harmonie.
Après avoir décrit son vécu au cours de la séance, Chloé
•M i» dit que cette scène finale resterait gravée dans sa
mtirnoire toute sa vie.

1 hloé a continué son chem inem ent évolutif en


An unathérapie Quantique et elle a vécu de nom breuses
■ulios expériences transformationnelles. Elle a beaucoup
ynincli intérieurement et elle a été capable de prendre des
Mèi i! lions qui eussent été inconcevables auparavant. En tout
| mm, elle sait que cette aventure vers une nouvelle vie a
•*nnmencé, pour elle, grâce à cette élue de l’Aromathérapie
<Ji mntique q u ’est Fragonia. Elle a pu retrouver ses larmes,
i l «Ho a pu en m êm e tem ps retrouver ses armes, pour vail-
htmment continuer sur le chemin ardu et passionnant de
§">t passage sur notre planète. Du fond du cœur, je dis à
•hloé : « Bravo, merci et tiens-bon, tu sais maintenant que
lu ic, la force de réussir ta vie ! »
PRÉLUDE 4
R.I.C.H.E.S.S.E.S.™ :
LES NEUF FORCES DE
L’flROMRTHÉRRPIE QURNTIQUE
Afin que les plantes aromatiques nous offrent toutes leurs
RICHESSES.

1/ R c o m m e R E L A T IO N : la r è g le fo n d a m e n ta le d e la
c r é a t io n d u je u à t r o is p r é c é d a n t l’in s ta u ra tio n du
je u à d e u x
La présence du terme « thérapie » implique la création de
la Relation entre deux êtres. Un être en dem ande d ’aide
Un être apte à répondre à cette dem ande Avec la plante,
on p asse à l’instauration du jeu à troln
i inulste ici tout particulièrement sur cette notion de cré a ­
it' mi i lo la Relation. Com m e pour tout autre acte de création,
la i rtut.site dépend de chacun des acteurs. Dans la pratique
•iiiim nte, on a l’im pression que le patient est passif et
•llond tout de la part du praticien et/ou du produit ou de la
tftitinique. La création relationnelle devient totalement
I * . mdaire. Tant et si bien que tous les efforts sont mis en
im iivip pour la faire disparaître. On en arrive au double
ggnuulo, pour obtenir la preuve ultime et absolue de la vali-
Mili* do la m olécule utilisée ou du produit em ployé.
U |q t il valent, en arom athérapie courante, existe pareille-
ou tend de plus en plus à se répandre. Pour bien
••tuiltlm sa différence, l’Arom athérapie Quantique dit haut
fuit •|ue la guérison n ’est pas dans le flacon !

I (lu liill à la fois de la nature de la sub stance m ise en


teuvic» on Aromathérapie Quantique et des modalités d ’uti-
Éfcfii1' '•i <lu cette substance, le double aveugle est irréalisable
g mn il ilôo. Le double aveugle et l'Aromathérapie Quantique
p i ii oi (vont ainsi en totale exclusion. Il serait vraiment incon-
M» 'No que m alade et praticien soient tom bés, au m êm e
mont, unosm iaques ! La présence de la matière arom a-
in. impliquant l’impact sur le sens olfactif, directement ou
li«< lum ent (voie rétro nasale lors de l’im pact b u cco -
ght'iyngé), fait q u ’il devient im possible de travailler à
Nvouulotto.
La création de la Relation entre praticien et patient repose
sur une dém arche volontaire et sur un choix délibéré, d ’un
côté com m e de l’autre. Le praticien réalise que la qualité, l;i
profondeur et la sincérité de la Relation sont les facteurs
initiaux qui vont permettre la mise en route du processus
d ’auto guérison. La patiente se rend com pte que tout peut
changer à condition q u ’elle y mette aussi du sien. Elle doit)
devenir actrice engagée et sérieuse de son parcours de]
libération de la souffrance, q u’elle soit de nature physique ou
d ’ordre psychique.
C o m m e il s agit généralement d ’effectuer un parcours de!
longue haleine, la patiente doit se sentir épaulée et sou te -1
nue par le praticien engagé auprès d ’elle. En Aromathérapio
Quantique, le praticien devient com m e l’entraîneur particu­
lier ou le coach personnel de la patiente. Mais l’entraînement I
doit être accompli par la patiente elle-m êm e, sous la super-1
vision attentive et consciencieuse de son praticien. Lo
praticien ne dispose pas de boule cristal ou de cam éra vidéo I
de surveillance ! Par conséquent, son action dépend entiè-J
rement de ce que la patiente lui dit et lui révèle, com m e do I
ce qu elle peut ne pas dire ou garder en elle, plus ou moins 1
consciemment.
La création de la Relation doit donc se poursuivre par son
entretien et son évolution, avec étapes successives et
progressives, qui constituent une source d ’inspiration et
d action, tant pour la patiente que pour le praticien.
tf/ i n o m m e IN T E G R A T I O N : l’a s p e c t c o n a tif (j’a g is
. |m<itldlon s e lo n le s S e p t C lé s ) (v o ir p a g e 2 4 0 )
I m « |ô miprôme de l’Aromathérapie Quantique réside dans
♦êU«f-»tlon de la matière aromatique extractive à la vie de
que jour . C ’est uniquement par et à travers cette inté-
llitn mi quotidien de la réalité vécue que le processus
Mifmmutlonnel, et finalement le saut quantique, pourra
mnllro on marche au sein du vivant.
m ,io donc une notion d ’intégrité, au sens de sincérité et
imMMMiotô. Chacune, chacun doit mettre en application,
t. tnt ornent et de manière suivie, ce qui est compris intel-
im. .ii, .mont. En anglais, cette idée s ’exprime par w a lky o u r
. t n français, on dit « pratiquer ce que l’on prêche ».
n » sont les Sept Clés qui prennent toute leur valeur et
n hmn signification profonde. C e sont elles qui, par la
Hflrtiu o, la Constance, la Continuité, la Congruence,
i omplôtude, la Co hérence et la Conscience, nous
om pngnent et nous soutiennent tout le long de ce
min do vie.
l u nt.it 1ère aromatique extractive doit être utilisée dans
jmllté de son potentiel vis-à-vis de l’humain. Ici, l’inté-
li, ne rapporte au travail indissociable sur l’aspect
mIi |tiii com m e sur l’aspect psychique. L’un va avec l’au-
„t ini iproquement, dans la création d ’un cercle vertueux
d'un lonforcement positif permanent,
iftn. l'Aromathérapie Quantique devient elle-m êm e inté-
dm m une dém arche globale et ouverte sur l’ensemble
•notaires à prendre pour une construction durable, indi-
ii.II., ot collective, d ’une autre façon de vivre.
3/ C c o m m e C o n s c ie n c e : l’a s p e c t c o g n itif e t
l’H is t o s c o p e (je c o m p r e n d s le s S e p t P r in c ip e s e n
le s a p p liq u a n t e n m o i-m ê m e e t a u t o u r d e m o i)
La conscience réside au c œ u r ou au centre de
l’Aromathérapie Quantique. Elle se retrouve aussi bien au
sein des Sept Principes, au sein des Sept C odes com m e au
sein des Sept Clés. La conscience des Sept Principes, ou
conscience intellectuelle, ou encore conscience cognitive,
est celle qui dem ande le plus d ’efforts d ’étude, de réflexion
et de compréhension.
Dans la mesure où elle nous fait passer de la perception et
de la conception issues du sens com m un, à une perception
et à une conception qui ne tom bent pas sous le sens, elle
exige de notre part un effort, à la fois conscient et conscien­
cieux, d ’approfondissem ent et d ’extension. Nous devons
nous habituer à voir ces Sept Principes à l’œ u vre , dans
notre vie et dans la vie de tout l’univers.
La conscience du principe d ’échange, la conscience du
principe de la dualité complémentaire onde/corpuscule, la
conscience du principe de la non-séparabilité ou de l’intri­
cation, la conscience du principe du continuum et de l’unit
Tem ps-Energie-Espace-M atière, la conscience du principe
du Chaos Créateur, la conscience du principe unissant la
bactérie à la Biosphère et au psychism e, et la prise d
conscience du principe de la Conscience com m e l’alpha et
l’om éga de tout ce qui a existé, existe et existera, voilà c
qui assure le fondem ent internalisé de notre transformation
de conscience au m onde et à nous-m êm es.
Le praticien en Aromathérapie Quantique sait lire l’histoire
de sa patiente à travers ces principes. Il apprend à se
patiente à prendre conscience de ces principes. Elle est
wnonée à constater les perturbations, allant des désagré­
ments jusqu’aux désastres, issues de l’ignorance ou de la
violation de ces principes. C o m m e elle est conduite à se
i c i i<Ire com pte des bienfaits, allant de l’amélioration de la
mmiilé jusqu’aux « cadeaux de l’univers », rétribuant, en
thHl. ute cohérence, la mise en conformité de sa vie aux Sept
hlnclpes.
(lutte conscience des Sept Principes s ’acquiert de
manière progressive, à la condition d ’apprendre à utiliser
Une autre grille de lecture de la réalité extérieure et du
im Hide intérieur. Cette grille de lecture se présente com m e
lin instrument intellectuel qui a reçu le nom, dans l’étude et
la in.iiique de l’Aromathérapie Quantique, d ’Histoscope.

<1/ H c o m m e H u m a in : l’a s p e c t a ffe c tif (je r e s s e n s


|ii u f o n d é m e n t e t j ’a p p liq u e le s S e p t C o d e s d a n s

tliua le s a s p e c t s d e m a v ie e t d e m e s re la tio n s , y
ftOm pris v is -à -v is d e la B io s p h è r e )
ht li >n Sept Principes éclairent par leur lumière notre esprit,
|»i<h i>. laut aussi la cohérence des Sept Codes pour perm et-
»■ n notre c œ u r de ressentir, c ’e st-à-d ire de recevoir et
'inm ltre la chaleur affective.

I.*» C o d e de la Considération, le C o d e de la
>ini»ii >hension, le C o d e de la Circonspection, le C o de de
i i mipassion, le C o d e de la Commisération, le Code de la
infiiince et le C o de de la Conscience forment la quintes-
tu « <lu com portem ent véritablement et authentiquement
h iin Cet aspect humain se manifeste bien sûr à l’égard
n mitres humains. Il est au c œ u r du jeu à trois dans le
vhiI accompli entre le praticien et la patiente.
Les mêmes Codes se retrouvent, de manière adaptée,
dans la relation établie par l’humain avec les autres règnes
et avec l’ensemble de la Biosphère.
Avec les Principes pour réfléchir, les Codes pour ressentir
et les Clés pour agir, l’être humain dispose de tous ses
moyens pour occuper pleinement sa position unique sur
cette planète unique.
Dans la relation thérapeutique, telle qu’elle se constitue
quand on est engagé dans la pratique de l’Aromathérapie
Quantique, et tout particulièrement dans le travail avec Ici
méthode R.O.N.P.R.E. (Relaxation Olfacto Neuro Psycho
Respiratoire Évolutive - abordée dans le chapitre 3 ), il existe
des phases de communication qui deviennent une réello
communion. Ces phases permettent à la patiente ou au
patient de vivre des moments d ’une indicible intensité el
d ’une profondeur hors du commun. Cet aspect relationnol
humain, tel qu’il est permis et facilité par la nature même de
la matière aromatique extractive, retentit et rejaillit égale*
ment sur le praticien.
Le processus d ’auto guérison, qui se trouve induit au sein
de l’être en souffrance, grâce à la conjonction avec le pratl
cien et l’huile essentielle, représente un bienfait am
multiples retombées de toutes parts, dans le temps et dm 19
l’espace.
Ici, on réalise que le travail en Aromathérapie Quantiqun
devient, obligatoirement et inévitablement, et c ’est tmii
mieux, une action transpersonnelle et une œuvre tranwJ
générationnelle, touchant la guérison du préseiii,]
l’absolution du passé et la digne préparation du futur.
f»/ E c o m m e E xp é rie n ce : le c e rcle ve rtu e u x de la
l’Hitique à la théorie et de la théorie à la pratique,
*»<«us tous les a sp ects.
Hl la Conscience constitue le centre du cercle, ou mieux
#ncore, spatialement, le sommet du cône, son socle fonda-
pni ot inspirateur reste toujours celui de l’Expérience vécue.
G mil justement à travers les innombrables expériences
. |i lises, au contact des plantes, auprès du monde de la
•ti nilation, en étant proche des étudiants, en vivant
|i*iinlamment avec les huiles essentielles et, par-dessus
■ hiI. on étant au corps à corps avec la souffrance, du corps
pi du psychisme, que l’ensemble de l’œuvre de
rAimnathérapie Quantique a pu naître, se constituer et
■'Instituer comme une réalisation magistrale, tant intellec-
pjfrlli' que concrète et pragmatique.
t'i' ni la conscience est intégrée à l’expérience au moment
(tu ello se déroule, plus cette expérience devient riche en
nervations et féconde en découvertes, sur le moment ou
•minière différée. C ’est toujours l’œil de l’observateur qui
Iftillllonne ce qui sera perçu, observé, interprété, compris
(in Intégré.

Li i|tioquement, cette expérience, riche de conscience,


tint >ue à renforcer, à étendre, à compléter, à affiner, à
liqoi, i\ approfondir et à parfaire la théorie.
'«Hl M'i ience sans conscience demeure vide de sens,
t 'inscience sans expérience manque de substance,
hérIence vécue dans la pleine conscience et la
lultmce impliquée dans la plénitude de l’expérience
*»nl lu voie à la vraie science.
M a chance, je le reconnais en toute conscience, est
d ’avoir pu acquérir cette expérience, en pleine conscience,
et surtout en ayant eu accès à tous les domaines en rela­
tion avec la matière aromatique. Cette multiple intimité,
vécue simultanément « consciem m ent et expériencielle-
m ent », confère à l’Arom athérapie Quantique son
incom parable puissance, tant transformationnelle que
communicative.
L’expérience concrète ouvre ainsi la voie à l’observation
réfléchie ; le rassem blem ent des différentes observations]
am ène à élaborer une conceptualisation théorique ; la réali­
sation de nouvelles expériences, selon la théorie élaborée,
permet alors la confirmation de son bien-fondé, ou appelle!
à son réajustement. L’aspect caractéristique, dans le cadro
de l’Aromathérapie Quantique, tient à l’union et à la conti­
nuité qui s ’établissent au sein du vivant, comparativement
la pharmacie fondée sur les molécules issues de la chimii
de synthèse.

6/ S c o m m e S e n s a t io n : u n e s y m p h o n ie m u ltl-
s e n s o r ie lle e t m ê m e m o t r ic e c u lm in a n t d a m
l’e x p é r ie n c e tra n s m u ta tio n n e lle
Que serait notre conscience sans les sens ? La commu*
nication avec le monde, la mise en relation avec sa beaul»
et la perception de ses richesses passent obligatoirem€>ii
par la sensation transm ise par chacun de nos sens. L
encore, la conscience va donner un nouveau sens à
perception du m essage capté par nos sens.
La chance de l’Aromathérapie Quantique tient justement
ce festival des sens q u ’elle met en jeu. L'essence arotm
tique de la plante ébranle tous noH sons. O n la sent déjè
contact de la plante elle-m êm o ot, iï co stade, la vue do
beauté ot la vision do co qui l'ont»>uro («jouissent tout no
niK. M êm e les insectes bourdonnant et frémissant et les
"itn'iiux gazouillant font participer notre audition.
I <> .ons olfactif, par voie nasale directe, ou indirectement
f il impact rétronasal, est bien sûr au centre de cette
•y» aphonie sensorielle fantastique. Q u ’on tom be éperdu-
H«*nl am oureux de telle ou telle senteur aromatique
ou que l’on soit interpellé par elle, ou quand bien
fliâinta allé nous remue vivement et nous secoue sérieuse-
*Ht une chose reste co m m e une constante majeure :
t!«* annteur est vraie. Elle est celle de la nature et des
" v«’’<létaux. Dans le véritable travail thérapeutique évolu­
ai iianuformationnel, les senteurs qui nous bousculent ou
M» heurtent sont souvent celles qui accélèrent notre
«II' mi Intérieure !
i»n n qustatif, en tout cas pour un certain nom bre de
aiomatiques et d ’huiles essentielles, apporte sa
■|*û < Iflr^Lie et distincte de l’aspect olfactif nasal direct.
iMliil I»» plus frappant étant le suivant : certaines huiles
la a dont on se délecte par voie olfactive pure sont
•lai'la', par voie buccale ; tandis que d ’autres huiles
Ma'., qui semblent peu réjouissantes olfactivement,
luiivament acceptables.
"« " il i<) ti ; ivail corporel effectué avec l’huile essentielle
i" i' »uc:her, sous la forme à la fois passive pour la
tai avant le massage et active pour la personne le
v 1"i n| >iI; i le travail moteur impliquant le mouvement,
i' 'il « luraua de la pharmacie m oderne, mais aussi
i" lanun de la phytothérapie, sont dépourvus de
i multldlmensionnel et multisensoriel et m êm e
jna qui ost le propre des huiles essentielles.
•»t co m m e apothéose de la sym phonie
I" 'ta Hltue l'expérience intérieure transm uta-
ta |mi la patiente avec la méthode R.O.N.P.R.E.,
d ’une part avec le praticien au Centre Aromatique, puis en
continuation à la maison. L’huile essentielle révèle alors,
dans les conditions du jeu à trois, le summum de ses
richesses...

7/ S c o m m e S a n t é : u n c h a n g e m e n t r a d ic a l d e
m e n ta lité , e n p r o f o n d e u r e t e n d u r é e
En médecine, comme en aromathérapie médicale habi­
tuelle, l’attention est focalisée sur la lutte contre la maladie.
D’où la liste interminable de toutes les propriétés « anti », attri­
buées tant aux molécules aromatiques qu’aux huiles
essentielles. C ’est la mentalité liée à la guerre (polemos en
grec), et on constate que la médecine guerrière, ou « polé-
moiatrie », a tout envahi, même les médecines naturelles. |
Cette conception de la médecine, officielle ou naturelle,
qui s’arme afin de partir en guerre, ne sied plus quand on
s’engage sur la voie de l'Aromathérapie Quantique.

L’obscurité n’a pas d’existence en soi. Elle est simplement!


le manque ou l’absence de la lumière. Ce qui compte, eflj
Aromathérapie Quantique, est la création durable d’un état
de santé authentique. Une santé des profondeurs. Unn
santé internalisée. Une santé intégrant tous les aspects <!»»
l’être vivant. Une santé prenant en compte et respectai il
tous les vivants, à commencer par les écosystèmes inté«
grés à l’être vivant et participant au maintien de sa vie et <l«»
sa santé.
C ’est pour cette raison et dans cette optique qim
l'Aromathérapie Quantique s’efforce de créer un auln»
langage et de construire d ’autres mots ou expressions. Cfl
il est impossible de changer la pensée sans, préalablement,
susciter un changement clans l'expression de cette pensé®
(Iionl donné l’incrustation de la pensée médicale guerrière
■t i m hi des mentalités, la tâche s’avère ardue et laborieuse.
fclMin «die est absolument indispensable si un programme
Ipuviinu doit s’inscrire au sein de la conscience humaine.
! Un i léveloppement durable de la santé ne peut prendre
ai'iirce qu’au sein d’une mutation de la psyché et donc
Ü nu nupport lexical à la mesure de la révolution visée et
■ ' t i n n richesse linguistique en correspondance avec sa
hiiiliM’ universelle.

n i c o m m e É v o lu tio n : re lie r l’É v o lu tio n p la n é ta ire ,


l'f «lotion v é g é ta le e t l’É v o lu tio n h u m a in e (le s c in q
P#v/< tintions A r o m a t iq u e s , la s c is s io n d e la P a n g é e
•n l n u ra s ia e t G o n d w a n a , l’é v o lu tio n p h y t o m o lé -
MUlilll • ).
RI Ai. iiniithérapie Quantique développe une vision extraor-
■hulmment large, étendue et lointaine. Elle sait voir loin dans
■ m mu :«» et surtout dans le temps. Au cœur de la démarche
Millt'i luulle entreprise se situe la compréhension des cinq
■vnlutlons Aromatiques de la Biosphère. Les deux
■MiniKios avant l’intervention humaine. Les trois suivantes
l'intervention humaine.
H II y n trois cents millions d ’années : apparition des
■Miiin'ipormes et des Conifères (graines nues). C ’est la
Bfciiiii'io Révolution Aromatique.
- || y a ce n t millions d ’a n n é e s : apparition d e s A n g io s p e rm e s
(g ra in e s e n v e lo p p é e s ). C ’e s t la s e c o n d e R é v o lu tio n !
A ro m atiq u e .
- Il y a q u e lq u e s m illiers d ’a n n é e s : invention d e l’e xtra ctio n
p ar distillation, d e v e n a n t une te ch n iq u e bien co d ifié e au to u r
d e l’an 10 0 0 (l’a la m b ic d e s A ra b e s ). C ’e s t la T ro is iè m e
Révolution A ro m atiq u e , a v e c intervention d e l’ê tre h u m a in .
- 19 10 : R e n é -M a u ric e G a tte fo ssé , ch im iste fra n ç a is , a la
m ain g ra v e m e n t b rû lé e et il s ’e n su it u n e g ra v e in fe ctio n . IH
parvient à la s a u v e r g râ c e à l’huile e sse n tie lle d e la v a n d e etj
il c r é e le te rm e « A ro m a th é ra p ie ». C ’e s t la q u a triè m e
Révolution A ro m atiq u e , qui d é m a rre a in si p ar la F r a n c e . Ln
D r J e a n V a ln e t s ’in scrit é v id e m m e n t d a n s la co n tin u ité d e w
m issio n d é v o lu e à la F ra n c o p h o n ie p o u r la ré v é la tio n an
re ste du m o n d e d e l’a s p e c t m é d ic a l et p h a rm a c e u tiq u e d i
l’utilisation d e s h u ile s e s s e n tie lle s . J e re n d s un s in c è r e # 1
vib rant h o m m a g e à s a m é m o ire , p u isq u e c ’e st la le c tu re d i
so n livre qui m ’a o u ve rt la to u te p re m iè re p o rte v e r s m i
future c a rriè re m é d ic a le p u is m a s p é c ia lis a tio n « v e r t e S
a ro m a tiq u e ».
- 2 0 10 : p u b lica tio n o fficielle, en la n g u e f r a n ç a is e , C l
l’A ro m a th é rap ie Q u an tiq u e et e x p a n sio n à la rg e é c h e lle < ■
m e s s a g e , du la n g a g e et d e s R e s s o u r c e s A r o m a t iq u e
N o u ve lle m e n t D é c o u v e rte s. C ’e s t la C in q u iè m e R é v o lu lŒ
A ro m atiq u e . V é rita b le sa u t q u an tiq u e au se in d e la r e la t lf l
entre la c o n s c ie n c e d e l’h u m ain et le s p la n te s a ro m a tiq u ^ B
L a ré alisatio n d e la divisio n d e la P a n g é e e n L a u r a s ia M
nord et G o n d w a n a a u su d , et la c o m p ré h e n sio n d e l’im p u *
ta n c e d e la flore a ro m a tiq u e g o n d w a n ie n n e p o u r c a t a ly M
l’évolution d e c o n s c ie n c e d e s ê tre s h u m a in s c o n s t it u a s
u n e p e r c é e c o n c e p tu e lle m a je u re d e l'A ro m a th é riM É
Q uan tiq u e.
I I r» tra cé d e l’évolution m o lé c u la ire à tra v e rs l’É vo lu tio n
p i'lin u q u e et s a m ise en relation a v e c le c h e m in e m e n t
|#V "lulif hum ain et s e s p e rtu rb atio n s re p ré se n te n t un atout
M m intlel au se in du travail th é ra p e u tiq u e s u c c e s s if et
| j " »■( im ssif. C ’e st le d o m a in e d e l’A ro m a th é ra p ie Q u an tiq u e
Hvii lu a lisé e , p ro lo n g é e p a r la P ra tiq u e A ro m a tiq u e
♦ «"•nlique intég rée au quotidien, s e u le s c a p a b le s d e g a ra n -
I hon d é ro u le m e n t du p r o c e s s u s d e tra n sfo rm a tio n et
P#V< ili ition.

H/ t» c o m m e S e n s : d o n n e r u n s e n s à s o n e x is -
o n c e d é b u t d u X X Ie s iè c le , e n p a rtic ip a n t à la
itiw«M|.irde d e la B io s p h è r e
**' ■ ■ ' c e sta d e d e so n a v a n c é e c o n c e p tu e lle g lo b ale,
M " " th é ra p ie Q u a n tiq u e s e tro u ve d e v a n t la n é c e s s ité
< o n ce p tu e lle m e n t, au c œ u r d e l’e sse n tie l : le s e n s
v/i.. on g é n é ral, le s e n s à d o n n e r à s a vie p e rso n n e lle ,
(*e ce tte vie co lle ctive , à un m o m e n t u nique du
" ' i. 1.11 Oosphère, en co n n exio n a v e c le co m p o rte m e n t
1' " " ' 11,1 à sa v o ir leur fa ço n d e p e n s e r et leur m a n iè re

"||<> e n tré e n a c c o r d p a c ifiq u e a v e c s e s flo re s


iM iu -i é c o s y s t é m iq u e s , a p r è s a v o ir a c c o m p li un
i" 1m l nu point d e v u e p h y siq u e et p h ysio lo g iq u e
un il d e vue p sy ch o lo g iq u e et m ental, le re g a rd porté
' " " l*1« h n n g e o b lig ato irem en t.

f" " ' on re s s e n t u n e pro fo n d e gratitu d e d ’a v o ir eu


•lu i m ;ovolr une a id e a u s s i p ré c ie u s e et a u s s i effi-
pNlVein le Jou à tro is et le je u à d e u x . D ’au tre part,
e t|i!n a v e c u n e stu p é fa c tio n ho rrifié e le s d é g â ts
h lun h u m a in s â l’e n s e m b le d e la B io sp h è re . La
,,n < 1,1 Im m o n so g â c h is , In pou option orofondo
de ce lamentable gaspillage et de cette destruction innom­
mable am ènent à ressentir le besoin de participer à l’œuvre
de rescousse, à quelque niveau que ce soit, là où la vie a 1
placé chacun de nous.
Ce q u ’on a eu la chance de recevoir, un beau jour, pari
cette main tendue, cette oreille attentive, ce sourire récon­
fortant, cette parole de sagesse et d ’encouragem ent, et
aussi par cette senteur, ce contact, cette pureté et cetto
force en provenance de la plante aromatique, on a réelle- i
m ent à cœ ur de le donner et le partager à son tour. C ’est
parfaitement normal. C ’est profondém ent humain, au sen»|
le plus noble et le plus fervent.
Par conséquent, et des centaines de milliers de personne*!
le vivent de par le m onde, on éprouve le désir de faim
passer le message, de transm ettre l’espoir et de participen
activem ent à cette im m ense aventure, de science ot
d ’amour, qui s ’est tissée entre les humains et les plant'’^j
aromatiques.

On réalise alors que l’essence


qui touche nos sens
de notre être nous connecte à l’essence
et donne à notre vie un nouveau sens.

À ce m om ent-là, il est clair que la plante aromatiqun


accompli sa suprêm e mission : l’ouverture totale do l|
conscience et le passage à l’action en pleine conscience
À vous qui découvrez l’Arom athérapie Quantiquo,
souhaite que la grâce de ce parcours plein de sens
accordée pour toujours, pour vous-m êm e, pour les <>ii
qui vous sont chers et pour la sauvegarde de nolf
Biosphère...
RÉLUDE 5
NALYSE LEXICALE COMPARATIVE
TRE AROMATHÉRAPIE CLASSIQUE ET
ROMATHÉRAPIE QUANTIQUE
I YSE LEXICALE EXTRAITE DES NOTES DE COURS DE L’ ÉCOLE
M'I,)

♦J' i<" i«I René-Maurice Gattefossé a créé le term e « arom a-


■ittpin », il y a de cela environ quatre-vingts ans, il ne se
"i pas du succès planétaire que connaîtrait ce m ot
■ m i , quelques décennies plus tard. De nos jours, en

j§tion des différents corps de métier et des orientations


' Ifiques d ’utilisation des huiles essentielles, on se rend
t»i • que le m êm e m ot recouvre des réalités très
>t. S’efforcer de m ettre un peu de clarté au sein de
»* multitude de sens est l’objectif de ce prélude.

•** définitions dans le cad re de l’A rom athérapie


nique
m.iiologie : en grec, logos signifie « étude ».
>logie est l’étude de la plante aromatique et de sa
lion essentielle. L’approche botanique et la distillation,
« h mu l’angle physique (densité, viscosité, indice de
4 ii« ■!i | ipuvoir rotatoire, etc.) et chimique (composition
il liait o qualitative et quantitative), puis l’impact orga-
i
|||M» un sont les principaux aspects.

l o h pays anglophones utilisent le term e a ro m a -

E l'Oui signifier une approche m édicale de


inmpio qui inclut l’utilisation des huiles essentielles
Inu utile.
Aromatique :
- Au sens courant, cet adjectif se rapporte aux plantes
ayant un impact sur le sens olfactif, soit directement par voie
nasale, soit indirectement par voie buccale (par exemple les
herbes aromatiques, les condiments, les épices, etc.).
- Au sens de la chimie, le terme « aromatique » se rapporte
aux m olécules com portant les structures de type cycle
benzénique (électrons délocalisés).

Aromathérapie :
- « Aromathérapie médicale » s ’applique à l’utilisation des
huiles essentielles dans le cadre de soins, à visée curative
ou préventive, en rapport avec des pathologies. Dans le
sens courant, l’intervention du praticien n ’est pas une obli­
gation. Il s ’agit d ’une approche phytocentrique : la plante,
ses com posants, ses constituants sont mis au centre de
cette approche.
- En « aromathérapie à visée de bien-être » les huiles
essentielles sont utilisées pour la détente, la relaxation, le
plaisir, l’hygiène, la beauté, sans viser à soigner une quel­
conque maladie particulière et sans intervention d ’un
praticien.

Aromachologie : c ’est l’étude de la psychologie en lien avec


les odeurs ou de l’influence des senteurs sur le psychisme. :

L e s d é fin itio n s d a n s le c a d r e d e l’A r o m a t h é r a p ie


Q u a n tiq u e
Aromatologie Quantique : la plante aromatique est étudiée
sous tous ses aspects, y com pris l’analyse herméneutique]
et la perspective phyto-m olôculnlro évolutive dans le
§nnloxte de la Pangée et de sa division en Laurasia et
|t"M.lwana. L’huile essentielle est étudiée selon l’approche
■ p »nuire de la matière, de l’énergie et de l’information.

Ammntique Quantique : c ’est l’utilisation des huiles essen-


■piii’ i tant du point de vue corporel ou physiologique que
I hiih l'aspect psycho-évolutif (« moi et m on flacon »).
m iniurvention du thérapeute a eu lieu en amont. Il s ’agit du
ji-H « deux, les « 2 P » (la patiente et la plante, avec en
fPtinino le praticien).

Ammnthérapie Quantique : elle implique obligatoirement la


iMi.Monce et l’intervention active d ’un praticien formé à cette
p** Ipllne. La patiente est prise en com pte dans sa réalité
Bi mutine intégrale, avec sa problématique intégrée au sein
■ p ' h »n système de valeurs, de ses croyances, de ses réfé-
fchnnu, de son cadre familial et socioprofessionnel, et en
Bpt iin il com pte de son aptitude présente et future à évoluer
M A transformer. La plante intervient à la suite de cette
fulnlit >n humaine.
I l ) n'nglt d ’une approche écoanthropocentrique (à la fois
■ i i II im ipocentrique et écocentrique) reliant l’individu à la
« t i i l t i et à la planète. Il s ’agit du jeu à trois, reliant le prati-
p p n lu patiente et la plante (« 3 P »), avec en filigrane la
lA U ».

Ai.im,K hologie Quantique : dans le cadre de l’Aromathérapie


nii ili< |ue, l’influence ténue et subtile des huiles essentielles
I iii Imcï en œ uvre selon les protocoles codifiés et norm a-
n dos diverses modalités d ’application de la m éthode
« >N I » R.E. (voir page 162)
L’événement déclencheur rat sait bien mieux ressentir n|
Sault, Vaucluse, juin 2004. Je dois percevoir des aspects cachés ni
donner un séminaire de formation mystérieux que mon raisonnement.
à un groupe de thérapeutes. Ils Après tant d ’années de vie mi
viennent du monde entier pour se commun avec les huiles essen­
former à l’aromathérapie « à la tielles, il se développe une sorte <l»
française ». Que des médecins, en sixième sens capable d ’entrer on
France, puissent utiliser dans leur résonance avec la matière aroma«j
pratique les huiles essentielles, tique d ’origine naturelle. L’autro,
voilà bien encore une fois un exem­ celle issue de l’industrie dtt
ple de cette fameuse « exception synthèse, me fait fuir en prenant
française » qui les étonne et les mes jambes à mon cou ! Les vrais
charme ! connaisseurs des huiles essen
Cette année-là, au sein du groupe tielles comprendront parfaitement
très cosmopolite, se trouve Mark mon réflexe de protection.
Webb. Mark enseigne la chimie des Toutes ces huiles essentielles mn
huiles essentielles à Sydney, dans séduisent, elles ont un cachet et du
un institut qui forme à la profession corps, elles s ’affirment et se posent
d ’aromathérapeute, et il rêve depuis avec fierté et honneur. Dans cetlo
dix ans de me rencontrer, en situation, je me trouve un peu
France, et de recevoir mon ensei­ comme dans le rôle d ’un directem
gnement. Dès qu’il me voit, il me de casting. Pourquoi ? Parce quo
remet une boîte contenant de deux huiles essentielles ont instan
nombreuses huiles essentielles tanément frappé mon sens olfactif,
d ’Australie. La plupart me sont de manière sidérante. C ’est j
inconnues. À ce premier stade, je com me si j’avais repéré le coupln
souhaite simplement me fondre devant Interpréter une production
dans une prise de contact purement cinématographique d'envergure, I
olfactive. Je ne cherche aucune­ L'une <ln « hb huiles semble plus
ment à entrer dans la botnnlquo ou féminine, l'nulin apparaît plus
dans la chimie. Mon sens de l'odo marnullno l.i pinmlèm eut collai
ijtt*. inndra, par la suite, la célè- cinéole, plus le Pin sylvestre, le
| i mqonia. La seconde est Sapin baumier, l’Eucalyptus dives,
nmbigua de Tasmanie, etc, la situation perdure et s’intensi­
ii Wul ib me donnera ultérieure- fie. La toux continue mais c ’est
. |i « >l( |ues renseignements au comme s ’il y avait un blocage, un
:!■) i lii l'une de mes deux élues, obstacle, une barrière que rien ne
nmbigua, déjà connue faisait céder. Après quelques jours
H p u i» quelques années en de soins qui, finalement, s ’avèrent
«h<' Com m e nous sommes malheureusement peu efficaces,
il, |>ii ni été, je n’ai pas eu tout de Rose-Marie se sentait arriver au
I mi casion de travailler avec bout de sa résistance.
H ^l i Ih i i h huiles en situation réelle. Elle n’en pouvait plus de ne pas
pouvoir se libérer de cet étouffe­
I m i im de Rose-Marie : l’aro- ment ressenti dans sa cage
HirtUiompI© classique arrive à thoracique. Il fallait prendre une
li.iu, de souffle ! décision, trouver un moyen, chan­
I , Miii , mlois plus tard, en novembre ger de cap... C ’est alors que, en
if», i ii||«i môme année 2004, mon dernière instance, com me une
•|n...... Rose-Marie, dans un ultime et dernière chance, l’idée de
■piiii'-ii> de fatigue, de soucis, de recourir à ces deux huiles essen­
|p mil miu ot de surmenage, débute tielles si particulières sélectionnées
ih i |millième respiratoire. En prin- parmi celles remises par Mark
H|... dans une telle situation, nous m ’est venue soudainement à l’es­
§Utumiui cl(issiquement bien armés prit...
|*mui mottre fin très rapidement à À ce moment-là, il s ’est produit
| â|iiiiudo En fait, cette fois-là, les un phénomène remarquable : dès
t#hiniitH vont se compliquer. Malgré que Fragonia a été appliquée sur le
I iililinallim de nos huiles essentielles sternum de Rose-Marie, à peine
i i, i lalqima, comme Ravintsara, quelques gouttes, elle a ressenti un
M ydn du Maroc, Cajoput, tout premier soulagement. Elle le
|m alvnluti radlala. Romarin rt décrit c o m m e si lu vin nul était « n
train d’étouffer dans sa poitrine, se La prise de conscience révé­
trouvait à nouveau libérée et prête latrice : le triangle parfait des
à circuler. Et cela par une quantité trois familles moléculaires (voir
si minime d’huile essentielle, quelle page 257)
prouesse aromatique de haute Vallée de la Drôme, décembre
voltige ! 2004. Je suis en train de prépare!
À partir de ce moment, les mon voyage en Australie. J’a i
choses ont pris la bonne voie. décidé de me rendre en Australie
L’état s ’est amélioré très vite, les occidentale et en Tasmanie. C«
expectorations ont pu se faire deux héroïnes méritent que
beaucoup plus facilement. C ’est puisse les connaître en vrai, en tan
comme si, auparavant, avec que plantes vivantes, dans leUI^
l’usage intensif des autres huiles milieu naturel. Et pas seulemed
essentielles, je tentais de déblo­ comme un liquide dans un flacon <
quer en force un boulon et un même sur un être humain. Une hulH
écrou rouillés, et que rien n’y faisait. essentielle, je le dis et je le redis l
Et Fragonia avait agi à la manière mes élèves, c ’est d’abord et avuii
d ’une huile dégrippante, dont une tout une plante et son milieu.
trace suffit pour dévisser ensuite Fin janvier 2005, je vais devc
facilement le boulon ! présenter un exposé sur Fragonlj
Il fallait ensuite lui redonner des à un groupe australien. Je n
forces et l’enraciner. C ’est là que trouve donc dans mon bureau, 4
l’huile essentielle de Kunzea ambi­ dimanche après-midi du mois
gus de Tasmanie est intervenue. décembre 2004, et je suis en tri
Elle a parachevé en un temps de me concentrer sur les résulte
record le travail si bien commencé de l’analyse chromatographiqL
par Fragonia. Rose-Marie a été la Fragonia.
première à vivre cette expérience Je sens bien, confusément, q
dont l’explication d’un point de vue doit y avoir une sorte de secr «I
purement rationnel, scientifique ou découvrir, ou de mystère à perfli
chimico-pharmacologique déjà à partir de la componltll
m’échappait à ce moment-là. chimique de ce chémotype li
particulier i VAgonis fragrans, qui (
le nom holunir |ue de colle
deviendra I rnyonln. Il existe
antre chémotype qui, intuitivement, pattern, comme on dit en anglais.
avait été mis de côté par John et C'est-à-dire un modèle, une struc­
Day, le couple australien impli- ture, un dessin, un motif, un
*i"" Huns ce qui n’est encore patron... Bref, je venais de
’i" mi" vague ébauche de projet. comprendre que le génie de
Hlll I iohu tourner et retourner les Fragonia ne résidait pas particuliè­
■ Hfi bm i le cette analyse, je perçois rement ou forcément dans le fait
i» h «Ique chose continue à de posséder telle ou telle molécule.
pl'êi happer, m’esquiver ou se Car après tout, toutes les autres
■ *•*•■! à ma conscience. Je me huiles essentielles utilisées pour
très bien ce moment Rose-Marie pendant sa crise
■••tu' I'uIh, soudainement, sans avaient apporté des molécules
m *«i t• l'aperception du secret semblables. Non, la réponse ne
...... . de Fragonia m’est pouvait pas relever de la pure
ml i. .1nliée dessus ! J ’en ai l’in- chimie analytique ou séparative,
' 'i. h ili ible à présent. Je ne perçue sous l’angle moléculaire
.......... Kilariser sur les molé- individuel. Ce que la plante voulait
*.......I<m'os individuellement. exprimer, en tant que génératrice
d ’harmonie et de force pacifica­
i tin <l"i ihlflrage passe par la trice, elle le faisait par une voie
mi mil m do c e tte sorte détournée, prenant appui sur la
e liiiila ll réalisé e n tre les chimie, mais portée à un échelon
MMv* 11 h iléculaires. Le 1,8 supérieur. Cette chimie, cette
lu Mmlllo d e s oxydes, matière moléculaire aromatique,
JH Wd %, donc là il n ’y devenait alors l’objet d ’une
dlffli ulté. Q u an t à la construction globale : non pas
Mh mi ilm | mm io h e t à celle moléculaire séparée, mais intermo­
tpanolN, Il Hufflsait d e léculaire et supramoléculaire.
ilililli muant les diffé- Comme si la plante avait assisté à
i Im ' i «mi falaant partie, tous les cours de chimie aroma­
;«t à nbiunlr les deux tique et avait su constituer les
Jh A ie m o m e n t-là , sous-ensembles de familles selon
1 lilaiiulo éi|iillatéral une arithmétique digne des archi­
|a liiiin famlllow fonc- tecte» do lu Grèce antique ou de
i<«H nom m e un l'Êgypto ancienne,
Cette structure en trois fois un une voie ne présente pas d’intérêt,
tiers pour chacune des trois familles, elle finit par être abandonnée
dans une telle relation harmonieuse au cours des millions d ’années
frôlant la perfection, constituait la d ’évolution.
révélation de la structure trans­ Or, au contraire, la nature a pour­
chimique. Autrement dit, la plante suivi la voie aromatique complexe
se sert du langage de la chimie jusqu’à la porter à la réalisation de
comme nous pouvons utiliser des chefs-d’œuvre, dont Fragonia fait j
lettres ou des notes. Mais l’expres­ partie intégrante. Pour le moment,
sion de cette chimie dépasse je me situais dans la perception de
largement le fait de mettre bout à l’équilibre parfait entre les trois
bout des molécules, comme on les familles biochimiques principales.
voit apparaître les unes après les C ’était déjà formidable d ’avoir reçu
autres, à la queue leu leu, à l’ana­ cette image. Je ressentais sans
lyse chromatographique, selon les doute confusément la même joie
temps de rétention. que celle du chimiste allemand
Des lettres, en tant que telles, Kékulé, quand il a perçu ou reçu en
sont dépourvues de sens. Seules rêve la structure du noyau benzé-
leur combinaison en mots et l’as­ nique, en 1865. Kékulé rapporte
sociation de ces mots entre eux qu’il a perçu l’image du serpent se
génèrent du sens, celui d ’un mordant la queue et que sa révé­
langage. La plante aromatique lation est venue de cette aventure
pourrait tout à fait se contenter de psychique... très peu scientifique I
fabriquer seulement quelques En tout cas, toute la chimie orga­
molécules importantes et ne pas nique dite aromatique est partie de
« se crever » et « se casser la tête » cette découverte (« aromatique »
à en faire des dizaines ou des se rapporte ici au noyau du
centaines. Quand on imagine quelle benzène, et non pas aux molécules
somme de travail cela représente, de nos plantes aromatiques). Cent
depuis le génome jusqu’au produit quarante ans après Kékulé, en
fini, en passant par l’A.R.N. et par janvier 2005, je me retrouve en
la synthèse de tous les enzymes Australie occidentale, à Perth, et je
impliqués, il faut bien qu’il y ait un présente îi un auditoire australien
but supérieur et une forme de fina­ passionné ma découverte métn-
lité, car lu nature sait co qu'allé fait ohlmlque à puitlr do lu composition
nt Dourauol elle le fuit I I tiiin n d dm Praaontn
I ragonia va encore beaucoup gation, ce fameux dimanche de
plus loin : elle réunit le décembre 2004, j’ai réussi à perce­
nombre d’or et la structure voir la seconde relation capitale de
ft octale ! Fragonia . Il s ’agit de la relation
II y a beaucoup plus que cette structurale intramonoterpénolique,
'"'uge de triangle équilatéral au celle existant entre les monoterpé­
«oln de la chimie de cette huile nols eux-m êmes. On atteint un
""'.ontielle. En ayant poussé plus niveau de génie créateur et organi­
I' '*n lu méta-analyse de sa com po­ sateur qui laisse pantois. En effet,
sition, je me suis penché sur les les proportions respectives entre
ii'lutlons à l’intérieur de la famille les monoterpénols révèlent qu’ils
i"" monoterpénols. Si l’on prend sont élaborés par les cellules
•1mime point de départ comparatif sécrétrices de la plante de telle
I l h «Ile essentielle de Melaleuca sorte que l’on retrouve le nombre
■llernlfolia, on se rend compte qu’il d ’or quand on les compare quanti­
H*inte un taux plus élevé de tativement. Et cela va encore plus
i"*|)lnéol-4 que le total des mono- loin. Pourquoi ? Parce que le fait de
i"ipénols de Fragonia. trouver répétitivement le nombre
Pnr conséquent, si on se d ’or, par couples successifs de
<"iilonte de raisonner en stricte monoterpénols, à des échelons
>I utnie analytique et en pharmaco­ décroissants, exprime une nouvelle
logie linéaire et réductrice, on structure qui cette fois-ci est au
pourrait penser que Fragonia est cœ ur des phénomènes étudiés par
moins actif que le désormais célè- la théorie de la morphogénèse et la
I *i" loa tree ou Arbre à thé (qui n’a science de la complexité : la struc­
Mené voir avec le thé à infuser). En ture fractale ! C ’en était presque
féallté, il n’en est rien. L’action de trop pour une seule plante si
*1 <tgonla est remarquable et même modeste en apparence.
|iiirfol8 encore plus rapide que celle Dorénavant, je connaissais non
•lu Mélaleuque à feuilles alternes, seulement le secret de Fragonia
put exemple quand on l’utilise mais, à travers le message qu’elle
pour un mal de gorge. L’effet est m ’avait permis de déchiffrer, je
Hpootaculalre, Il se ressent instan- disposais d ’un code nouveau pour
Innément dans lu majorité dos cas. Interpréter le travail aromntlqun du
Itnno, en poursuivant mon Investi­ végétal, pttr-dslà le strlot décompte
moléculaire individuel. N ’eussé-je ne peuvent pas fonctionner ; ou, en I
point plongé au cœ ur de la chimie tout cas, ils ne peuvent fonctionner I
analytique durant tant d ’années au que de manière très parcellaire. Et I
préalable, il est probable que cette c ’est bien précisément cela qui est 1
soudaine aperception de la struc­ dommage, quand on se cantonne I
ture transchimique ne se fût point à exercer ce regard limitant et I
produite. Je suis redevable de amputant.
cette découverte à tout ce temps Un modèle explicatif issu d'une 1
passé à vivre l’aromathérapie sous approche monomoléculaire, dono I
toutes ses facettes, de la bota­ élémentaire, ne peut pas être 1
nique jusqu’au malade, en intégrant transposé, avec validité scientl- 1
le passage, ardu mais nécessaire, fique, à un système complexe du j
par la chimie analytique. Avant de plus haut niveau représenté par la 1
jouer Liszt, il faut faire ses gammes substance aromatique végétale.
et les refaire, sans compter ses Et cela devient encore plun
efforts. complexe dans la mesure où cettn
substance, incluse au départ dans I
Le saut quantique : d’abord le végétal, est obtenue à l’état -
une révolution dans le mode de concentré et va passer à un degré I
pensée encore plus haut de complexifica
À partir de l’exemple de Fragonia tion dynamique à travers la relation i
est apparue clairement la nécessité entre le thérapeute et la patiente I I
de reconsidérer l’approche pure­ Voilà donc comment cette pris»
ment analytique « séparatiste » des de conscience et cette révolution
huiles essentielles. Quand on de conscience ont pris naissance |1
travaille en pharmacologie allopa- - tout d ’abord une expérience
thique, on dispose d ’une molécule clinique poignante, qui ouvre une
isolée ou de synthèse, à étudier et brèche au sein d ’un mode ( t el
à expérimenter. La situation est pensée jusque-là bien huilé,
donc, par la nature même du - puis l’acceptation pleine ni I
produit, fondamentalement simpli­ entière de cette réalité vécue,
fiée. À l’opposé, face à l’huile - suivie par la mise en route d'Ufl I
essentielle, les modes de pensée travail de rélloxlon ol d ’un procon- I
de la pharmacologie allopathiquo mm d'interprétation,
permettant finalement d ’élabo- exactement un siècle de sépara­
i **i un cadre explicatif élargi pour tion. Et cela sous un double aspect !
I "mprendre comment Fragonia Voici comment :
h <uil pu réussir, avec « trois fois - 1900 : découverte des Quanta
ll*»n », là où les autres avaient par Max Planck.
I lioué, « avec cent fois plus », tout - 2000 : découverte de Fragonia
BU ayant les mêmes molécules par Chris Robinson en Australie
ftféHentes ! occidentale.
1 est tout à fait comme dans le - 1905 : présentation initiale de
du basculement de la Physique la Relativité restreinte par Albert
M M lq u e vers la Nouvelle Einstein.
fliynlque. L’Univers décrit par - 2005 : présentation première du
N»wton et par Maxwell semblait point de départ de l’Aromathérapie
i >i (alternent coller à la réalité ; Quantique devant un auditoire
I I Mie II restait des « petits riens » qui australien à Perth, en janvier ; puis
««ppaient aux équations pour­ de nouveau à Perth, à Melbourne
tant bien établies. Ou, en et à Sydney, en novem bre-décem ­
[ appliquant strictement ces équa- bre 2005.
•.... a, on réalisait que certains - 1910 : reconnaissance officielle
plmnnrnènes physiques échap- des travaux d ’Albert Einstein et
|#*»a •(<t totalement à leur cadre Gattefossé soigne l’infection de sa
■Mlnnnel et à la formalisation main brûlée avec l’huile essentielle
(Paihûmatique. Et c ’est ainsi que de lavande.
I ’lanck a été amené à réfléchir - 2010 : publication du premier
■ la •
• catastrophe ultraviolette » ouvrage sur l’Aromathérapie Quantique.
■(••» ornant les fours noirs, et ce fut
livf>noment de l’ère quantique en
Pl tyal*|( le.
! i .... ime je suis très frappé par les Décidément, cette aventure
p *yi m hronicités », y compris celles quantique démarrait sous des
M lance dans le temps, en réflé- auspices vraiment « étrange­
i*hi""anl blon au point de départ de ment quantiques » à tout point
pfcllw magnifique aventure de de vue ! Et tout allait être à
l'An(iiittthôraple Quantique, Je me l'avonant de ce début singuliè-
tendu compte qu'il y avait romont promottour...
PREMIÈRE PARTIE
t PrïncipGS ‘ Le socle fondateur de
ithérapie Quantique
À partir de la découverte du m essage de Fragonia, je me
suis mis en quête d ’approfondir cette nouvelle form e de
pensée. La pensée scientifique classique, purement linéaire,
analytique, réductrice, le raisonnement inspiré de D escartet
de toujours découper et fragm enter les objets à étudier, i
certainem ent permis d ’accom plir d ’im m enses progrès.

La physique classique et la chimie sont nées et se son


développées à partir de cette discipline intellectuelle, q
garde son entière valeur et sa validité dans les domaino
qui relèvent de ce type d ’approche. Seulem ent voilà, il exisi
des limites à l’application de cette forme de pensée. Dan
le monde du vivant et dans le monde psychologique, obll
gatoirem ent d ’une immense complexité, l’instrument ment
que représente le raisonnem ent scientifique d ’inspiratlc»
analytico-réducteur est-il l’outil le mieux adapté ? Un
com position sym phonique peut-elle être com prise
ressentie en la réduisant à l’analyse des notes de musiq
considérées individuellem ent ? La Jo co n d e et l’émoiI
profonde vécu e lors de sa contem plation peuvent-elloH
réduire à l’analyse de chaque pixel de l’image num érisât
Les sentim ents, de recueillem ent ou de joie, inspirés par
poèm e ou par une chanson qui nous ém euvent et no
touchent peuvent-ils être ram enés à chaque mot i
isolém ent ?

Or, que représente au juste une plante aromatique ? 0


un être végétal qui a reçu une capacité unique et très. | »
culière. C et être vivant, tout au long de sa vie, se mof
capable de transform er la lumière et les m olécules <lo
carbonique captées par ses feuilles d ’une part, et I'q ju i ai
rée par ses racines d'autre part, en une substance qui
■I •onfond notre entendem ent strictem ent rationnel. Cette
Mmliore arom atique se présente com m e la suprêm e réali-
■''l*1*n du m onde végétal. On pourrait dire que le végétal
JfOmatique se positionne à la fois com m e l’ultime artiste et
"m ne le savant le plus accom pli au sein du monde vert.

I "Ho m atière arom atique est étudiée dans toutes les


Vm Mités du monde avec les m oyens d ’analyse les plus
•i*i ii'.tiqués de la science moderne. Les laboratoires privés
■Onuacrent des budgets de recherche très importants.
Im i »<>ur l’aspect rationnel de la m atière arom atique végé-
I ' ir ailleurs, cette substance odoriférante, justem ent
fail de sa capacité à agir sur le sens olfactif, a servi de
l"i<» h la création des parfums, des eaux de Cologne et
m*uix de toilette. Tout ce que notre palais perçoit
saveur particulière des aliments provient en fait des
«ii ’«*••de molécules aromatiques qui parviennent à notre
■'H.ictif par l’arrière des fosses nasales. Cette fleur de
’tln m ln senteur envoûtante, ce melon charentais (bio
•I" ■1Inire) au goût inimitable, ce grand cru d ’un célèbre
■’ ot m êm e le Com té issu des hauts pâturages
■H'» exercent leur pouvoir organoleptique à partir de
hm tlére végétale de nature aromatique.

!** domaine de l’arom athérapie, on retrouve exacte-


«l ' est parfaitem ent logique, ces deux courants. Il
»l une part un courant extrêm em ent scientifique et
*s II existe par ailleurs une approche de la matière
i»|uu qui se co n sacre au ressenti et à ce qu’on
uouram m ent le côté vibratoire ou subtil. Dans le
» ourant, on s'effo rce de faire entrer les huiles
Mu b clans lo moule par nature réducteur de la phar-
macologie moléculaire moderne. Dans le second courant,
on se laisse justement emporter par le courant vibratoire
ascensionnel qui délaisse volontairement toute démarche
rigoureuse. Qui a tort et qui a raison ? Qui se trompe et qui
détient la vérité ? Qui fait fausse route et qui emprunte
le bon chemin ? De qui faut-il se détourner et qui doit-on
écouter ?

Mon travail de chercheur conceptuel, à partir de ma


pratique, m’a amené à élaborer un modèle capable de
concilier ces deux tendances en apparence totalement
opposées et conflictuelles. Ce modèle est justement celui
de l’Aromathérapie Quantique et de ses Sept Principes
fondateurs. En restant confiné dans le domaine de la stricte
approche moléculaire analytique, on se trouve dans la posi­
tion d’un biologiste qui, ayant pour mission d’étudier un
écosystème forestier, se contenterait d’étudier chaque
arbre séparément. Il deviendrait certainement très savant
mais au bout du compte il resterait fort éloigné de lu
connaissance de l’écosystème.
De manière à éviter le piège obligatoirement réducteur de
la chimie analytique, sans pour autant risquer de s ’envolof
d ’emblée vers les hautes sphères de la métaphysiquo,
quelle troisième voie s ’offrait à ma pensée investigatrice
avide de comprendre puis d’agir ? Cette voie m’a ôti
ouverte d’abord et avant tout par ce qu’on appelle il
Nouvelle Physique, complétée par la Nouvelle Biologie. Aln*|
est né et s ’est formé le socle fondateur de l’Aromathérapi
Quantique.
Dans cette première partie, je souhaite décrire, de manlèi
extrêmement simplifiée et très globale, ce qui a représenl
pour ma part des millioni d'houres do travail concept u
ni liarné. Dans le cadre de cette toute première initiation à
l'Aï omathérapie Quantique, mettre entre les mains du
nlour un ouvrage de plus de mille pages serait prématuré,
t ivc >r déjà à se familiariser avec des concepts fondamen-
©t établir les toutes premières relations avec les plantes
lunatiques, les huiles essentielles et la manière de les
■ «llli'.or, voilà une façon de faire ses premiers pas au sein
ilu monde infiniment vaste, riche et complexe de
l'Aï"inathérapie Quantique.
l 'uns le développement de ma pensée, le fil conducteur
#) i n 'présenté par l’histoire de la physique. Les prémices
1.1 Nouvelle Physique se retrouvent déjà au XIXe siècle,
l'pnl la science de la Thermodynamique qui a ouvert la voie
|| un» révolution dans la pensée. Dès le tournant du XXe
"!|i\ avec Max Planck puis Einstein, le monde des quanta
« ummencé à émerger, auquel la Relativité, restreinte puis
idéalisée, a bientôt emboîté le pas. L’infiniment petit est
l " ' ’l ><e de la physique quantique. L’infiniment grand est le
" I d e la Relativité. On pourrait dire aussi l’infiniment
" 1 ' ’l l’infiniment long, du point de vue échelle temporelle.
ii'i II existe une troisième réalité : celle de l’infiniment
ni >lnxe ! Et c ’est là qu’intervient la troisième branche de
iN« nivelle Physique consacrée à l’étude de la structure et
l'n n bonnement des systèmes complexes, et particuliè-
iiM.nl clos systèmes complexes dynamiques adaptatifs qui
il i m actéristiques des êtres vivants et de leurs écosys-
10»* Cette troisième branche de la Nouvelle Physique
•Ht ainsi le pont ou la jonction avec le domaine du monde
ml

n ottcit, la plus petite des bactéries révèle une dimension


i complexité bien au-delà de celle de l’immensité interga-
lactique ! Or, cette humble et primitive forme vivante est à
l’origine de la transformation de notre planète, au départ I
inerte, en une luxuriante Biosphère. C e lien étroit et indis-J
sociable entre la bactérie et la planète est le domaine de la*
Nouvelle Biologie.

Pourquoi avoir privilégié le term e « quantique », alors que]


le modèle com plet repose sur une approche physique et
biologique beaucoup plus vaste et com plexe ? La réponse!
à cette question se com prend aisément. En effet, com m e!
nous allons le voir, la révélation la plus déconcertante de la
Nouvelle Physique se rapporte à l’influence de l’œil de l’o b J
servateur et de l’outil utilisé sur le com portem ent delà
particules élémentaires. Autrem ent dit, sur l’intervention de!
la conscience. C ’est la raison pour laquelle, au centre
socle fondateur de l’Aromathérapie Quantique, on retrouvai
le cercle de la conscience, qui constitue le septièm e M
ultime Principe fondateur. Au sein du m onde des physicien#
certains restent très strictem ent et purem ent dans l
physique. D ’autres s ’autorisent à aller « au-delà » do l
physique purem ent physique. Ils entrent, avec aisanco
brio, dans le domaine métaphysique, tout en s ’appuyant ityj
les découvertes de la Nouvelle Physique. Trinh Xuan Thu*
Professeur d ’astrophysique à l’Université de Virginie,
largement com m uniqué sur sa conception « visionnaire » d
la place de l’H o m m e dans le C o sm os, à travers
nom breux ouvrages. Personnellement, j’ai été très ln .|
par les travaux du physicien français, Emmanuel RansN
qui a bien voulu préfacer ce prem ier livre
l’Aromathérapie Quantique. Bien que la partie proprom
« Physique », très détaillée dans la version initiale, ail
extrêm ement réduit© pour lo manuscrit définitif, I aimant
Munsford a bien voulu accepter d ’apporter sa contribution.
| | p l'en remercie très sincèrement.

Jo vais maintenant aborder successivem ent chacun des


Principes (voir page 257). Pour cette première publi­
cation, j’ai donc sim plem ent mis en avant quelques
|n tuils-clés et je les ai mis en connexion avec les huiles essen-
I m o h et leur utilisation diversifiée. L’approfondissement de ces
■Otions se fera dans des publications ultérieures. Avant de
J T « de l’escalade ou de danser, il faut com m encer par
PU (tondre à marcher...

I tons le premier chapitre, j’ai regroupé l’exposé des quatre


•a tiers Principes. Ils restent encre très liés à la Physique
fcimont physique. Puis, dans le deuxième chapitre, nous
■•nous, avec l’étude du C hao s Créateur et de la
luoognosie, dans le dom aine de la Vie à proprem ent
ffa i I nfin, avec le troisième chapitre, nous entrons dans
p u t mine de la Conscience. À travers ces trois premiers
Mtros, nous retrouvons finalement le processus évolutif
•rwol qui, partant de l’Énergie et de la Matière, en
|»oi il par la Vie, s ’épanouit dans le Psychisme et culmine
la Conscience.
Chapitre
quatre premiers principes :
l'Énergie et la Matière
PREMIER PRINCIPE
L ’ é c h a n g e n é g u e n t r o p iq u e

Lavoisier nous a enseigné que rien ne se perd et que rien ne se crée,


mais que tout se transforme. En tout cas, sur le plan brut de l’énergie
et de la matière. L’étude des transformations de l’énergie et de la
matière est le sujet de la Thermodynamique. Dans le monde inerte, il
existe une tendance irréversible à la dégradation et au désordre ou è j
l’uniformisation.
Quand le rayon de soleil, représentant la forme d’énergie la plus
haute, à la fois photonique et électromagnétique, vient frapper un<>
pierre, que se passe-t-il ? La pierre s’échauffe. L’énergie noble du
rayonnement solaire se transforme en chaleur, c’est-à-dire en unn ;
forme dégradée d’énergie. La nuit venue, la pierre va restituer la chalem
emmagasinée dans la journée, et tout aura été perdu : du gâchis un
quelque sorte ! Maintenant que se passe-t-il si le même rayon solalrij
entre en relation avec la feuille de Fragonia ? C’est un véritable mira
cle qui se met en place ! Cette noble forme de l’énergie va «t
transmuter en une substance aromatique native. C’est elle qui, ull
rieurement, donnera naissance à la plus haute forme, naturelle
« vitale », à la fois de matière, d’énergie et d’information qui nous soi!
disponible sur cette planète : l’huile essentielle.
Cette substance aromatique native, incluse au sein des strucliin>i
sécrétrices de Fragonia (comme de toute plante aromatique), peul
comparer à un trésor enfermé dans un coffre-fort. Ou encore a iiiim
pierre précieuse incluse dans sa gangue protectrice. L’accès au tnVHifl
libéré de son coffre ou la mise à disposition du joyau dans toute m
pureté demandent encore une intervention très particulière : l'acte d 'a «
t*m:lion. Cet acte, dans la majorité des cas, est celui de la distillation
• l(t vapeur d’eau. La substance aromatique native (ou essence aroma-
*('!"•') est ainsi transmutée en substance aromatique extractive ou huile
•fc&nntielle.
! a partant de l’approche matière-énergie-information, l’huile essen-
U*<Nn mprésente la forme à la fois la plus concentrée, la plus élevée et
plus facilement et immédiatement disponible pour l’organisme
VlVBIlt,

I hi sciences, la dégradation qualitative de l’énergie porte un nom :


f»*n!i"pie. Son contraire, le gain qualitatif, est donc la négation de l’en-
Étipm On l’appelle la néguentropie. En ce sens, on peut dire que l’huile
i»B' niii'lle représente la plus haute forme de néguentropie, issue du
Mviiil i enjoint de la plante aromatique au premier stade natif (essence
pWuiilK lue végétale) puis du distillateur au second stade extractif (huile
•MMiiinlie).
I Mn , lu monde actuel, et cela depuis un temps très court en compa-
"u "vue les trois milliards et demi d’années de l’évolution de la vie
l’être humain est mis en relation massive et constante avec
i >ns de substances n’ayant plus rien à voir avec le milieu natu-
Hhlu;.trie de la chimie de synthèse a accompli des prouesses
' "H'Milles. Elle se montre capable à la fois de recréer des molé-
•’ -r.iunt naturellement ou d’inventer des molécules totalement
....... du milieu naturel. Ces substances se retrouvent dans les
“ •"""ni. sans être reconnues par les habitants de la Biosphère,
des formes d’énergie perturbatrices, comme divers rayon-
HmN Ionisants lésant les cellules et leur patrimoine génétique,
jSioMnont des conséquences redoutables pour les êtres vivants et
lui if progéniture.
À terme, ces influences se montrent délétères et préjudiciables aux
humains, à la majorité des êtres vivants et à la totalité de la Biosphère.
D’où une entropie croissante menant inexorablement à la maladie, à la
souffrance et à la dégénérescence.
Quel est donc le secret du retour à la santé et de son maintien,
du point de vue le plus global qui se puisse concevoir ? Tout simple­
ment, de veiller aux échanges avec l’environnement. Faire en sorte que
la matière, l’énergie et l’information qui pénètrent au sein de notre orga­
nisme soient de la meilleure qualité possible, en quantité juste et au
rythme approprié. Voilà la première condition pour garder la forme ni
aider les forces de vie en chacun de nous. Comme le mot « échange »
implique à la fois l’entrée et la sortie, il importe de veiller pareillemenl
à l’élimination des résidus, à l’évacuation des toxines, au rejet de ce qui
est devenu inutile ou nuisible. Tant au physique qu’au psychique.
Le contact avec les huiles essentielles, de manière naturelle et direct*
comme dans le cas des distillateurs de plantes aromatiques, ou encor*
de manière volontaire et choisie comme dans le cadre de la Pratiqua
de l’Aromathérapie Quantique, implique obligatoirement, pour l’êtr*
recevant cette influence, une force de néguentropie pénétrant au suin
de son organisme. Cela ne se conçoit évidemment que dans Ifl
contexte d’une utilisation régulière et suivie. Pour illustrer ce tou|
premier Principe, j’ai choisi le cas de Jacques.

L’histoire de Jacques
Ou comment quitter la voie de l’entropie chimico-
pharmaceutique de synthèse
Quand Jacques vient en consultation, en cette fin du mois de i
2007, il n’en peut vraiment plus. Il arrive mi bout. Jacques est âgé
nlnquante-sept ans et toute sa carrière s’est déroulée dans l’usine de
1mr et de fabrication de chaussures. Autant dire que son appareil respi-
mtoire en a vu de toutes les couleurs, ou plutôt a respiré toutes sortes
de particules ! Il a tenu bon jusqu’à la retraite, qu’il a prise depuis un
ni Son appareil respiratoire a commencé à manifester des réactions,
| lnonchiques et nasales, de nature allergique depuis l’âge de cinquante-
! doux ans. Jacques se plaint d ’étouffement, d’éternuements,
d'écoulements, d’irritation de ses muqueuses, d’obstruction, de
I quintes de toux, toutes manifestations qui empoisonnent son exis-
! lance, qu’il aurait pu espérer tranquille, après toutes ces années de
1 dm labeur ouvrier. Jacques consulte donc un spécialiste en pneumo-
l «Hmqologie. Celui-ci pratique différents tests de dépistage. Les tests
•» révèlent positifs, notamment vis-à-vis des pollens d’ambroisie,
d finnoise et autres charmantes compagnes de nos vertes
mimpagnes.

l'ni ailleurs, les sinus maxillaires s’avèrent nettement inflammatoires.


p M n iit trois années, Jacques est alors soumis à un bombardement
mil il m et permanent. Du point de vue local et par voie générale,
'""de il a été diagnostiqué comme étant allergique, la médecine
■im'lifique se doit de combattre ses réactions allergiques. Pour cela,
K|"ns va recevoir toute la panoplie des médicaments ou molécules
. Milmqiques, antihistaminiques et corticoïdes disponibles. Il va les
N * 1' les nébuliser dans ses narines, tous les jours, toutes les
Mi . i Ii i m s , tous les mois, et cela pendant trois ans. Jacques alternera
l ui limitations entre son généraliste et le spécialiste.
médicaments X seront remplacés par les médicaments Y puis
li") médicaments Z... Mais l’état de Jacques reste pratiquement
iflflé.
En fait, il serait plus juste de dire que son état s ’accentue, malgré le
bombardement continu reçu par son organisme. Tant et si bien que le
résultat des courses, après ces trois ans de guerre entreprise contre les
manifestations de son organisme, est catastrophique. À tel point que
l’un des médicaments à nébuliser dans les narines a même réussi la
prouesse de lui faire perdre son odorat, et donc son « goût ». Lui qui
escomptait tellement goûter sa retraite en paix se voit maintenant réduit
à un état qui le désespère. La toute-puissante science chimico-
pharmacologique, régnant sur la pratique de la médecine moderne ot
lui imposant son diktat, a appliqué un raisonnement simple, et mémo
simpliste : manifestations allergiques = molécules de synthèse à action
antiallergique. Cette puissante scien ce a réduit Ja cq u e s à un
phénomène allergique nasal et bronchique. Elle a visé la pure «I
simple suppression de manifestations symptomatiques, sans aller plu
loin que le bout de son nez. Et elle a fait « perdre son nez » à Jacquel
Jacques ne voit plus d’issue à son état, entré dans la chronicité et I*
dépendance. Les médicaments contrôlent la violence de ses manili
tâtions allergiques, car s ’il les arrête les symptômes s ’aggravent
s ’amplifient. Mais rien n’est résolu en profondeur. Et l’état génér.il
psychologique de Jacques ne fait que péricliter. Son moral est au i >1
bas. C ’est à ce moment-là qu’il reçoit, par un réflexologue qui s'(
cupe de son épouse, le conseil de s ’orienter vers une voie p
naturelle pour se soigner. Pourquoi ne pas essayer de voir ni I
plantes ne pourraient pas lui apporter l’aide authentique et no»
relie que les médicaments n’ont jam ais pu lui procurer ?

Jacques n’avait aucune connaissance de la médecine natuml


des soins qu’elle propose. Le plus difficile et le plus long, lors du
loute première entrevue, a été de lui expliquer comment il en était arrivé
i't cette impasse, sur le plan de sa santé. Et, surtout, de lui faire
1"inprendre qu il existait d ’autres voies que celle des médicaments
mtiallergiques et des corticoïdes. Jacques a suffisamment de bon sens
MHir écouter et intégrer les explications que je lui fournis. Je suis très
■ inr dès le départ : je lui demande de se préparer à entreprendre un
linvail initial sur une première période d’une année. Après tout ce qu’il
»ubi, ce serait incongru et malhonnête de prétendre que tout peut
régler en quinze jours ! Il faut tenir compte non seulement des agres-
P ,,|MS respiratoires (y compris la fumée de cigarette des collègues) qu’il
: ii i ussivement subies durant trente-cinq ans, mais maintenant, en plus,
«e n trois années de bombardement allopathique qui lui ont été impo-
1*0-, ot dont il constate l’aboutissement désastreux.

i finit étant éclairci et accepté, le programme de Jacques va pouvoir


l i t * i (instruit. Sur le plan des soins O.R.L., Jacques va utiliser les
pi'Mil-,étions à base d ’eau florale bio de mélisse. Pour le moment, il
iü .i pus question de faire des aérosols avec des huiles essentielles,
»i n»*rn à tester un peu plus tard. En revanche, le Bol d’air Jacquier
X tenté et immédiatement adopté, car Jacques le supporte parfai-
lieni l'avantage de ce système est que non seulement il agit sur les
m-.|Aratoires, mais surtout qu’il facilite la réoxygénation de l’en-
hii. do l’organisme, ce qui est une nécessité vitale dans l’état de
inn Jacques va commencer la prise interne des huiles essentielles,
t"imo de gélules oléo-aromatiques (base huile de nigelle + huile
*•1° d'Héllchryse bractéifère), une gélule au milieu du repas.
J* 1finition de l’alimentation est abordée, dans un second temps,
P f ir *•modération ». Jacques va apprendre à réduire les aliments
riches en gluten, élément correcteur classique dans les états aller­
giques, notamment respiratoires, ainsi qu’éliminer les produits « venant
de la vache ». La décision, prise personnellement par Jacques, a été
de supprimer les médicaments allopathiques, et ce dès la mise en
route du programme aromatique et naturel. Habituellement, quand
Jacques diminuait les médicaments, il constatait une recrudescence
des manifestations nasales et bronchiques. Ici, du fait de l’accompa
gnement et de l’encadrement de cette diminution, rien de tel ne s’est
produit.

Jacques est venu deux fois par mois au début, pour que je puisse le
suivre pas à pas dans ses avancées, et aussi suivre ses difficultés f j
ses doutes. Le soutien actif et permanent est une condition essentielle
de la réussite, dans un programme sur le long terme. Jacques a
commencé à ressentir un peu plus de force. Les symptômes ont dinii
nué petit à petit. Moins d’éternuements, moins d’écoulement ou
d’obstruction, moins de quintes de toux, moins d’irritation. I <1
confiance de Jacques a pu ainsi se construire peu à peu. Confiant!#
également en la capacité de son organisme de s’en sortir, pour pmj
qu’on lui donne une chance réelle de se nettoyer et de se régénérer l lu
appareil Bol d’air Jacquier lui a été prêté de manière qu’il puisse l.iii#]
ses séances quotidiennement à la maison, à titre d’essai. Au bout *i«*
deux mois, j’ai estimé qu’il était possible de commencer l’aérosol clofl
sique (huiles essentielles) par voie nasale. L’huile essentielle qui ;t nié
utilisée est tout à fait remarquable à la fois par sa douceur, sa bontifj
tolérance et son efficacité, notamment en contexte allergique. Il s ujH
de l’huile essentielle de Pin d’Alep. Jacques l’a parfaitement supportM
et elle a permis d’accélérer le travail correctif local, respiratoire et O.l I U
Les quatre premiers principes : l'Énergie et la Matière
Mais il n’était pas question de l’utiliser dès le départ. Par ailleurs,
■.iirtout dans les cas d’allergie, il est inconcevable de mélanger des
huiles essentielles, surtout au début, car en cas de réaction, on serait
incapable de déterminer l’huile responsable de la réaction éventuelle !
Les progrès se sont poursuivis de manière continue et régulière, sans
yiosse difficulté, mais surtout en demandant à Jacques de bien tenir
«on engagement d’assiduité constante. Jacques, constatant les bien­
faits ressentis grâce aux séances de Bol d’air Jacquier, effectuées trois
fuis par jour, a finalement décidé, en accord avec son épouse, de
i nocéder à l’acquisition définitive du modèle familial. Les soins aroma-
jues par voie interne se sont diversifiés. Les huiles essentielles
[ 0| 'portant les molécules aromatiques correctrices de la dysbiose intes­
tin.île (monoterpénols majoritaires et phénols minoritaires pour un
Itttvail au long cours) ont été introduites et parfaitement acceptées par
i "lyanisme de Jacques, dont les progrès se sont alors accélérés.

; I Inalement, au bout du parcours initial de la première année, Jacques


■) pu constater un changement majeur par rapport à son état tel qu’il
j liait un an avant, lors de la première consultation. Sa vie était totale-
Bmiit transformée. Les médicaments allopathiques étaient sortis de
■on existence. Il pouvait enfin respirer à peu près normalement, et en
lu i il «ns les allergies étaient entrées au magasin des souvenirs. Il avait
■•iMiiivé son plein d’énergie. Du côté goût et odorat, la récupération
ptnii évidente et fort appréciée.
; l LU! Il question de tout arrêter, une fois le cap de cette première
■iin.'O franchi ? Telle était bien la question qui se posait. En fait,
M ■lias apportait de lui-même la réponse. Il avait compris que le fait
Hm inspirer le Bol d'air Jacquier et d ’utiliser ses huiles essentielles
n’avait absolument rien à voir avec une « médicalisation » ou une
« pharmaceutisation » de son existence. Il était devenu conscient que,
chaque jour, il apportait un peu plus de vie à sa vie. Ces petits gestes,
qu’il avait facilement appris à accomplir, étaient devenus des compa­
gnons de route. Pour Jacques, la réponse était claire et évidente. >1"
n’avais plus besoin de le voir que de temps en temps, pour faire la
point et affiner les soins. Sa douleur chronique de l’épaule (d’origin«
professionnelle), grâce aux soins par champs magnétiques informa
tionnels, était réglée. Il savait se nourrir, il savait et il pouvait respimi
il savait gérer ses soins aromatiques réguliers, il savait cultiver sort
moral positif.
Avec deux années et demie de recul, Jacques peut être fier de soi
travail ! Cette seconde année a permis de conforter les résultats, de i«n
approfondir et de les pérenniser. Jacques sait parfaitement ce qu'il <Im(|
aux soins naturels et aromatiques. Il sait parfaitement ce qui se sof(J
passé s’il avait continué sur la pente glissante et descendante qua
réponse analytico-chimico-pharmacologique de synthèse lui prop(
sait, ou plutôt lui imposait, comme unique issue. Jacques a réuni)
inverser cette pente dangereuse grâce à son ouverture d’esprit, rt
bon sens, à sa bonne volonté et surtout à sa persévérance. Ce;’. QÉ
tés sont indispensables chaque fois que l’on entreprend un proqt.tn
sur du long terme. Elles ont été payantes au-delà de ses uspf
initiaux. Car Jacques reconnaît volontiers que rien n’était gagi u> t
années auparavant. Ce n’est pas en dix minutes expéditives dn no#
tation habituelle que l’on peut construire une relation de confiant
d’intelligence et aboutir à un engagement total pour changer nul Il
tudes de vivre, d’agir et de penser. Bravo Jacques ! Le suer n«, t{
couronné tant d’efforts et do persévérance, est largement monté
DEUXIÈME PRINCIPE
l fi DUALITÉ ONDE/CORPUSCULE

IaThermodynamique représente l’étape préparatoire de la Nouvelle


l'hysique. On la retrouvera de manière beaucoup plus marquante lors
,1a 'étude du cinquième Principe, celui du Chaos Créateur. Avec la
Hunllté ou encore la complémentarité ondulatoire/corpusculaire,
Ininmence véritablement la Nouvelle Physique, par sa première
ni" he : la physique quantique.
I a*, savants se sont querellés durant des siècles à propos de la
|M» de la lumière. Certains affirmaient qu’elle était composée de
nmoules ou de particules. D’autres, au contraire, étaient persua-
i '|iio sa nature était ondulatoire. Et le plus étonnant, c’est que les
..... "me les autres s’appuyaient sur des faits d’observation et sur
>-" i "triences bien réelles ! Il semblait impossible de pouvoir conci-
' on deux positions totalement opposées et apparemment
i ' ihbles l’une avec l’autre. Oui croire ? À qui donner sa confiance ?
nu II une voie pour résoudre ce conflit farouche à travers une
iii'iise conciliation ?
i' 'iil le mérite de la physique quantique d’avoir réussi à démon-
•• 11'I, ' nature de la lumière, qui à la fois est justement constituée
•lion, les photons, et qui revêt pareillement une forme ondula-
i nature électromagnétique. Comment cela est-il possible ? En
<»n le type d’expérimentation mis en œuvre, c’est soit l’aspect
>. Molt l’aspect corpusculaire qui se manifeste, l’autre demeu-
m" iillé. Il n’empêche que la réalité ultime de la lumière réside
i , «<lln nature double.
Quand la lumière se propage, ou quand il se produit une réflexion,
I I f Quantum d’action
une réfraction ou une diffraction, seule la nature ondulatoire est visible
l'eiir mieux comprendre le sens du concept de quantum, il faut
à notre observation.
- "<|uer aussi le « quantum d’action ». On peut en donner plusieurs
Quand la lumière entre dans un processus de mise en résonance
(Miimes analogiques, pour faciliter l’intégration mentale de cette notion
avec la matière, quand il se produit une interaction réelle avec certaine
><"1" "i.inte. Si on imagine le cas d ’un chirurgien devant réaliser une
atomes, alors la nature ondulatoire semble disparaître au seul profit da
"i'"i.iilon, l’infirmière du bloc lui amène le paquet des instrum ents
la nature corpusculaire. Dans les expériences de physique quantiquo,
|FNl!n|inusables à son travail. Ce paquet doit contenir tous les instru-
il est apparu aux chercheurs que la lumière se comportait comme uim
Si un seul instrument est manquant, l’opération devient
onde en dehors de l’œil de l’observateur et que l’intervention de col
•W'iii ..ible ! C ’est le « tout ou rien » qui se retrouve une fois de plus. Si
observateur et des outils utilisés faisait révéler sa nature corpusculaire •
Hfhédecin est appelé à se rendre au chevet d ’un malade, il doit se
Quel étrange phénomène ! Quelle stupéfiante bizarrerie ! Et pourtant
"f de son cabinet médical à l’habitation de son patient. S ’il
c ’est la stricte réalité expérimentale.
|P ' ni ut le quart, le tiers, la moitié ou les trois quarts du chemin, ou
Pour mieux comprendre ce paradoxe insoluble, les savants sont ani
lll' " " -'H s ’arrête à dix mètres de la maison, en pratique, le résultat est
vés à la conclusion que la lumière peut être considérée conim u
■ «ininc échec. Il ne peut y avoir de demi-mesure. Le quantum d’ac-
constituée de paquets d’ondes. De la sorte, on garde bien le côtfl
■ ) ftluulfle qu’il existe une finalité à atteindre. Et cette finalité
ondulatoire global de la lumière, tout en considérant que ces ondes ftf
H p il'i"" un tout indissociable.
regroupent en paquets bien délimités. Ces paquets représentenl M
quantification.
■ ftlit évoquer un aspect un peu particulier concernant un préjugé
À l’échelon de l’atome, la quantification se reconnaît au fait q u i
» ftimndu vis-à-vis de l’aspect corpusculaire. Dans la vision de style
l’électron ne peut occuper qu’une orbite bien déterminée autoui dy
|A t|n , qui perdure dans de nombreux livres publiés sur l’aspect
noyau. Il ne peut se trouver que sur une orbite plus proche ou plu:. <<I<JÉ
H ^ tli, ique de la physique quantique, on se rend compte que le
gnée, mais en aucun cas il ne peut occuper de position intermé< Imii# H A
■ llH|Mmcule ou particule est ressenti comme une « catastrophe ».
entre deux orbites. Autrement dit, il saute d ’une orbite à l’autre,
p » '|U# lu côté ondulatoire est vécu comme une « bénédiction ». En
gnant ou se rapprochant du noyau. C ’est le moineau qui sautille, i<
ttetln porception résulte d’une profonde incompréhension du
opposition au pigeon qui marche !
Htyiim m unt intime de l’univers et de la vie.
M N ,w' 1ondulatoire, qui réalise la propagation, n’a pas la capacité,
mÜ Miftmn, de susciter un processus de création. Pour qu’il puisse
iMf Inummission, ce qui est le rôle do l’aspect ondulatoire, il faut
d’abord qu’il y ait quelque chose à transmettre. Ce « quelque chose * H'i't intensité lumineuse, pour constater l’apparition d’un courant
correspond au travail créatif accompli à partir de l’aspect corpuscu tue. Ce sont ses travaux de recherche sur l’effet photoélectrique,
laire. À l’échelon de la plante aromatique, le processus de créatloB £1 important de le rappeler, qui ont valu à Einstein son Prix Nobel de
prend appui sur la genèse de très nombreuses molécules aromatique»,! Inique, et non pas sa découverte de la Relativité !
appartenant à différentes familles chimiques, au sein de la cellulM
sécrétrice du végétal. Comm e en création musicale, la richesse do l|] N'iii pouvoir toucher une large population avec Fragonia, il faut
composition aromatique dépend de la variété et de la diversité <l< Ht"1" <'llectivement produire des fûts, mais il a fallu au préalable le
molécules élaborées. Du point de vue originalité et puissance do |||__ ÉMU 1(natif exceptionnel de la plante, comme point de départ de
création, il n’y a pas de différence entre une goutte d’huile essentiell*! Hln i mi.istique aventure... Autrement dit, hiérarchiquement parlant,
ou un fût de la même huile essentielle. La différence tient au Mlg ■fc'iiMii précède la transmission. Ou encore : l’aspect corpusculaire
qu’avec le fût, on pourra toucher plus de monde et plus longtemp ■pênéance sur l’aspect ondulatoire.
qu’avec la goutte. Autrement dit, on pourra assurer une meilleure tiunt^j
mission et une plus large diffusion. Mais l’action créatrice propret ne; "* mi in huile essentielle, à quoi rattacher la créativité corpuscu-
dite dépend, au départ, de l’aspect corpusculaire. l l 1 II huit tout d’abord disposer d’une chromatographie de cette
B^m m ntlelle. C’est nécessaire mais ce n’est pas suffisant. Il faut
Lorsque quelques gouttes de Fragonia ont permis à Rose-Mat la «I B "*- apprendre à utiliser la grille de lecture de l’Aromathérapie
retrouver le souffle de la vie, ou lorsqu’une trace de Fragonia a perrtj p * ' r " I >u point de vue chimique, on se sert d’un critère qualitatif
aux « larmes du miracle » de s’écouler sur les joues de Chloé, nuij ■JP • 1il mm»quantitatif. Le qualitatif se rapporte à la diversité des
rant de sa libération émotionnelle prochaine, une quantité minime Aj B p nu *li»i ulaires représentées et à la variété des molécules au sein
mise en œuvre dans chaque cas et a donné des résultats ineupél| B pt'iinti du ces familles.
Même un fût d’une autre huile essentielle n’y aurait rien chant|n I
retrouve exactement le même effet en physique quantique !ll ■I" vim quantitatif, on dénombre les différentes familles et on
projette une lumière rouge de longueur d ’onde d’une valeur de 7001 "• iiiimbte de molécules dans chaque famille. Cette première
sur une surface métallique reliée à un détecteur de courant, meiut "m pend à l’approche moléculaire. Ensuite, il faut passer à
cette lumière rouge est d ’une intensité infiniment éblouissante, il mi m ii,iir.moléculaire. Fragonia nous a donné le meilleur exem-
produira rien, absolument rien. Car ce n’est pas la quantité du luirtjj BH»«'i ••• - u travers les relations existant entre les familles et les
qui importe, mais bien sa fréquence ou sa longueur d’onde. Il iu B ■ i é t ii U in n entre les molécules dans chaque famille. Quand on
passer à l’orange (longueur d'onde : 600 nm), même pour unit1 P rh u m huile essentielle détenant le secret d'associer à la fois
le nombre d’or et la structure fractale, on peut estimer qu’on a décro­
ché le gros lot !
Cet équilibre si particulier existant entre les molécules d’une famille
et entre les familles les unes par rapport aux autres va être excellem
ment détecté, perçu et ressenti à travers le sens olfactif. Il est reçu
comme une globalité, comme un tout, comme un « holon », d’où le
terme « holistique » si souvent employé mais sans en connaître claire
ment le substratum moléculaire, à présent explicité. En Aromathérapio
Quantique, nous choisissons d’utiliser le terme « holonomique ». Tout
un chacun sentait bien ce « quelque chose » de particulier.
L’Aromathérapie Quantique a pour mission de décrypter ce langage
biochimique, de déchiffrer ce code du « sentez bien ».
Quand la composition corpusculaire atteint une telle perfection dan;i
l’harmonie à tout point de vue, on ressent des « bonnes vibrations **,
Et ces vibrations ne sont plus de simples expressions verbales. Elles
sont en correspondance exacte avec les différents aspects que je vienn
de décrire sur le plan qualitatif et quantitatif.
Cet enseignement, tiré de la physique quantique, constitue le volni
initial de la compréhension du pouvoir de l’huile essentielle. L’aultn
aspect majeur nous est donné par le troisième Principe que nous alloiri
voir à présent.
Les quatre premiers principes : l'Énergie et la Matière
fOISIEME PRINCIPE
NON-SÉPflRflBILITÉ

'.'il nst vrai que la physique quantique a bouleversé notre vision de


l'univers dans sa structure intime la plus profonde, il faut reconnaître
i|im le principe de non-séparabilité y est pour beaucoup. Déjà, le fait
Mn in.illser la conjonction simultanée de l’aspect ondulatoire et de l’as-
jimi i ( orpusculaire équivaut à une révolution mentale. Alors que dire du
ftiinelpe de non-séparabilité ! C’est un véritable séisme psychique,
si hii hit pour un mode de pensée occidentalisé.
Imv. simplement, que nous dit ce principe ? Dans le cadre d’une
fHHi .-(dure expérimentale rigoureusement établie, on constate que
»|nn« corpuscules élémentaires, par exemple deux photons, qui ont
•lu mi contact à un moment donné restent unis à tout jamais, même
mm niant séparés par une distance incommensurable. C’est-à-dire que
i*.. 11.. modification touchant l’un de ces photons sera transmise, instan­
tanément, au-delà de l’espace-temps, à l’autre photon qui lui est
ÜfTÉlé.
I h plus fort de cette histoire pour le moins d’apparence rocambo-
|iin ? I h bien, c’est qu’elle est véridique et qu’elle a été confirmée
iniimontalement ! En premier lieu par le physicien français Alain
h I, . >n 1982, sur une distance réduite. Puis l’expérimentation a été
(SthihM notamment en Suisse, puis en Californie, pour des distances de
pu * an plus importantes, avec toujours la même confirmation : l’ins-
teuti iiimiiP de la transmission de l’information entre les deux photons ou
deux corpuscules corrélés.
Hit poussant à l’extrême ce principe, deux photons qui seraient sépa-
I* , pur une distance d’un milliard d'années-lumière devraient
wumnlmnent » mettre un milliard d'années à transmettre une Infor
mation de l’un vers l’autre. En fait, ce milliard d’années se réduit à rien, I ii dualité onde/corpuscule se rattache à la constitution molé-
puisque tout se passe instantanément. nihiiio, en allant au-delà de l’aspect purement analytique séparatif
Voyons maintenant comment interpréter ce principe quantique dans jti'tir atteindre le transmoléculaire.
le cadre de notre domaine de l’Aromathérapie Quantique. Pour lu I a non-séparabilité, quant à elle, contemple la plante en elle-
grande majorité des usagers des huiles essentielles, il s’agit avant toui » '•*"»» et dans le milieu où elle vit. Il devient évident que le fait de
de liquides odoriférants dans des flacons. Un point, c’est tout. La uurir à une huile essentielle établit une relation avec la plante
réalité profonde est totalement différente. Car ce liquide odoriféran! «h lu force de vie qu’elle fait entrer en notre organisme. Cela s’ap-
possède toute une histoire. Une histoire à la fois personnelle et collée N'M"'* particulièrement dans le contexte de l’intégration des huiles
tive. Pour le moment, je me cantonne à l’histoire personnelle. En effet, i**M«iitielles à son existence quotidienne.
ce liquide a été recueilli à partir d’une plante aromatique. C’est cetto
plante qui détient le code, ou la recette, de fabrication de l’essenc# • n»it pour cette raison qu’il est important, notamment pour le chér­
aromatique au sein des cellules sécrétrices. Cette essence n’est pu» i t » ’1" i>n Aromathérapie Quantique, de pouvoir se trouver au contact
synthétisée à partir de produits chimiques dérivés du pétrole. Elle ont P* I liante, et si possible dans son milieu naturel. Dans l’optique holo-
le résultat d’un peu d’eau, d’un peu de gaz carbonique et de beau M ... i‘"* caractérisant la démarche de l'Aromathérapie Quantique,
coup de rayonnement lumineux. Et surtout d’un immense travail do I» phase de mise en présence de l’humain et de la plante, à l’état
plante aromatique, à partir de l’information détenue dans son génonm I — n|n autant que possible, revêt au moins autant d’importance et
L’essence est donc indissociable, ou non séparable, de la plante-mèi" ■ ftii indication que l’analyse des constituants chimiques de l’huile
Et par voie de conséquence, l’huile essentielle est elle aussi indisso­ W "iiii'illn . Je conçois parfaitement que cet aspect relationnel
ciable de la plante l’ayant conçue, élaborée et sécrétée. ■ffdn/homme, en direct, ne soit pas faisable pour tout un chacun.
Quand on se sert d’une huile essentielle, ou quand on décide il» BMwin jn voudrais insister sur une donnée qui confirme parfaitement
l’étudier, il est important d’établir le lien avec la plante et avec lof ii minent de l'Aromathérapie Quantique, concernant l’œil de l’ob-
raisons qui amènent la plante à élaborer cette huile essentielle. Il fiMjl ■hffiinui I n effet, l’œil ne fait que capter l’image, il reçoit des photons.
aussi prendre en considération la structure de cette plante, son motif Rh'"M '"dation de cette image puis la compréhension de son message
de vie, ses relations avec l’environnement, le biotope qui lui est le i>lo| , m ..... finalement du cerveau lui-même. En janvier 2005, lorsque
favorable. Par conséquent, on voit que les deux Principes fondaient) m u in première fois je me suis trouvé en présence de Fragonia, j’ai
taux de la physique quantique, première branche de la Nouvolli ■ | t i iiihi expérience qui m’a marqué pour toujours. Quelques jours
Physique, nous permettent une approche séquentielle logique p o ifl ■M* Inrd, quittant l’Australie Occidentale pour me rendre en Tasmanie,
comprendre l’huile essentielle : Wft* «Mil» trouvé en présence cette fois-ci de notre seconde héroïne,
«mblgua.
f l
Là encore, l’expérience directe de la plante marque profondément
l’esprit, à condition que celui-ci soit prêt à recevoir le message. Je me
suis bien souvent rendu compte que le fermier impliqué dans la
production et la distillation, bien que vivant en permanence avec les
plantes aromatiques, n’avait pas nécessairement observé maints
détails, pourtant profondément significatifs... mais seulement pour un
« œil quantique » !

Fragonia et Kunzea ambigua constituent le couple emblématique en


quelque sorte fondateur de l’Aromathérapie Quantique. Je compan»
ce couple mythique à Kate Winslet et Leonardo DiCaprio dans TitanlQ,
ou Vivien Leigh et Clark Gable dans Autant en emporte le vent
Fragonia symbolise à la perfection le principe féminin dans ce qu’il .1
de plus fondamental, comme Kunzea ambigua exemplifie le principn
masculin dans ce qu’il peut donner de meilleur. Lorsqu’il s’agit d’oh
server la plante, d’innombrables détails doivent être pris en compte
La fleur revêt de toute évidence une importance majeure, en paili
culier dans la perspective du féminin/masculin, puisqu’il s’agit du
système reproducteur de la plante. Quand on observe de manier*
comparative la fleur de Fragonia et la fleur de Kunzea ambigua, on eut
frappé par le fait suivant : la discrétion et la sage organisation da*
étamines dans le cas de Fragonia, par opposition à l’abondance et *
la fougue des étamines de Kunzea ambigua ! Or, les étamines,
porteuses du pollen, sont l’équivalent du sexe masculin dans le nu >1hle
animal. On ressent parfaitement cette complémentarité remarquai il
existant entre les deux plantes. Chacune d’elles est déjà extraordlrmlf
en elle-même. C’est comme une moitié du symbole du Tao. I «
conjonction rétablit le symbole dans son unité parfaite.
£
0
' )
'| )

La fleur de la plante peut s’observer assez bien à partir d’une photo-


■|iaphie. En revanche, d’autres aspects exigent d’être au contact de la
plante elle-même. Il y a un geste, très simple à accomplir, que j ’effec­
tue systématiquement. Il consiste à plier une branche et à observer sa
■apacité et sa vitesse à se redresser. Dans le cas de Fragonia, le
mouvement de redressement se déroule avec grâce et douceur. Rien
k voir avec Kunzea ambigua dont la branche, courbée puis relâchée,
mvient avec vigueur à sa forme et à sa position initiales. Cette force de
ipfiilience manifestée par Kunzea ambigua sera mise à profit dans la
i iulique de l’Aromathérapie Quantique. Vous la verrez à l’œuvre dans
! iventure extraordinaire, physiquement comme psychiquement, vécue
fini Cynthia.
( )n retrouve, avec la non-séparabilité, cette « loi des signatures » qui
guidait nos illustres prédécesseurs passionnés des plantes médici-
iiulits et de leur capacité à nous aider. Notre grande chance, grâce à
l« '.oience et à la technique, est de pouvoir aller beaucoup plus loin
ilrtiis cette forme de lecture et de compréhension du langage de la
Nature.

! l'Importance de la mise en contact direct avec la plante se retrouve


•u iloment pour la perception de son aura odoriférante. En effet, l’huile
§ù ."iitielle est une matière extractive très concentrée et dont la senteur
nuito obligatoirement au nez ». En étant sur place, on se rend compte
lin lu capacité de la plante à communiquer sa senteur alentour,
hmjonia délivre son parfum beaucoup plus aisément que Kunzea
■nthlgua. Tout comme dans le cas d’un parfum féminin. Il existe des
pinnotatlons sexuelles olfactives beaucoup plus facilement perçues,
>>imit en présence directe de Fragonia, par comparaison avec son
huile essentielle. Comme on le reverra, Fragonia joue un rôle majeur
QUATRIÈME PRINCIPE
sur le plan du rétablissement d’une sexualité féminine épanouie. C’esi
11 CONTINUUM ESPPCE-TEMPS
une donnée confirmée par des centaines de cas vécus partout dans lu
monde. Avne le quatrième principe, nous entrons dans la deuxième branche
Le principe de non-séparabilité peut se retrouver sous des aspech
lu Nouvelle Physique, celle de la Relativité. La physique quantique
très divers dans la pratique de l’Aromathérapie Quantique. J’ai choisi,
!'"■ i upe des particules élémentaires, de l’infiniment petit. La Relativité
pour ce premier livre de présentation du sujet, de me centrer d’aboul
■mn emmène vers les espaces infiniment lointains. Einstein a révolu-
sur la plante et son essence. L’aspect relationnel humain tient évidem
■mnn notre façon de considérer l’univers. En physique classique, les
ment une place capitale quand on s’engage sur cette voie, soit commrt
■•"Mines sont nettement séparés. Il existe l’espace d’une part et le
praticien, soit comme patiente. Nous nous trouvons, ici, aux antipode
d’autre part. Il y a la matière d’un côté et l’énergie de l’autre.
des expérimentations en double aveugle du système médical allopM
Av" | mstein, il se produit une sorte de fusionnement. On devrait en
thique. Nous travaillons, au contraire, en pleine lumière et en pluma
IJbiiii' parler de l’Unité « Énergie-Temps-Espace-Matière », si on
conscience...
P "m m i chronologiquement à partir du Big Bang !

!' "Mil>lée, je tiens à vous rassurer. Dans notre présente étude, nous
h» pli nigerons pas dans le domaine de la physique de la Relativité et
M i •*' I". liions inaccessibles au profane. L’idée la plus importante, dans
JImH" i .idre, reste intellectuellement très abordable. Il s’agit, à notre
■ tii'iii' terrestre, de prendre en considération cette continuité espace-
pit|m nous l’angle de l’évolution du monde végétal. Il est vrai que, le
B p iMiiivont, en parlant de l’Évolution, on se concentre sur le règne
pP> •"i l'ourlant, les progrès réalisés dans le règne animal sont le plus
■ jv i'iit tributaires des progrès accomplis dans le monde végétal.

»' Aininnthérapie Quantique, on considère qu’il existe un événement


■ •u i ( int événement est en fait un avènement. Il s’agit de l’ouverture
||§ voln aromatique au sein du règne végétal, de manière massive.
■UI sommes-nous redevables de ce que j’ai baptisé « la Première
Révolution Aromatique de la Biosphère » ? Pour répondre à cette ques­ ' .1incrètement, en Aromathérapie Quantique, on accorde une grande

tion, il vous suffit de penser à la forêt des Landes. Ces immensités do | Importance à la position de la plante sur l’échelle de l’Évolution bota-

pins maritimes laissent émaner de leurs aiguilles des senteurs vivifiantes i"■ |o<>. L’espèce de la plante est rattachée au genre, puis à la famille, à

qui nous incitent à « respirer à pleins poumons » ! Et ce sont effective­ I nnlie, à la classe et à l’embranchement. Par ailleurs et de manière

ment ces arbres qui sont les descendants des premiers êtres dotés du i i "mplémentaire, on observe la présence moléculaire au sein de diffé-

code secret : celui permettant la création des cellules sécrétrices, ■ biiIiis plantes sous le même angle évolutif. Autrement dit, pour un

regroupées en structures canalaires, génétiquement programmée! 1 1«niliste, une molécule est toujours une même molécule. Le contexte

pour élaborer la matière végétale aromatique native. yl'ih.il, ou holonomique, n’est pas pris en considération. Pour l’étu-
I niant et pour le praticien en Aromathérapie Quantique, la molécule

Il s ’agit donc du monde des Conifères. Ces pins, sapins, épicéan, fcmm.itlque ne peut pas avoir une existence isolément. Elle prend son

cyprès, cèdres, thuyas, genévriers, pruches, séquoias, et tant d’autre», l«" ■ et son véritable pouvoir d ’aide à la vie uniquement par le rela-
fhiiuml étagé.
ont été les premiers êtres du monde végétal capables d ’élabon’i
massivement les sécrétions aromatiques au sein de structures hauln
ment spécialisées. Quand cette révolution s ’est-elle produite ? I Nous avons étudié le premier aspect relationnel dans le contexte de
Finalement, il n’y a pas si longtemps : trois cents millions d'année», ■ |n>>iimble des autres molécules. C ’est le domaine du deuxième

À partir de cet événement prodigieux, la Nature allait poursuivre cutl«d riim ipo (onde/corpuscule). Puis le deuxième aspect relationnel en

voie aromatique et la perfectionner, l’affiner, la diversifier. pUMiiKHlon avec la structure de la plante et son biotope (Non-sépara-
Hfeihi) C'est le champ du troisième Principe. Comment concevoir le

Les Conifères ont généralement leurs semences « nues ». En Grè< u, ■ I I ' ....no aspect relationnel ? Justement, en situant cette plante au

les gymnastes exerçaient leur sport en étant nus, ce qui se traduil |> ■ | iii Jo la grande histoire de la vie sur notre belle planète. C ’est le

gumno. De là l’origine du mot « Gymnospermes ». Il y a cent millini»|j nitiiim m e principe (Espace-Temps). Chaque famille botanique, et

d ’années, une deuxième révolution aromatique s ’est produite mu l^| ■ M 'iu o genre au sein de chaque famille, puis chaque espèce à l’inté-

planète. Celle des plantes à graines enveloppées. On les appell" Bl»" i lu genre a sa particularité. Il existe à la fois des continuités et des

Angiospermes. En grec, angio se rapporte à un vaisseau et plus géni ■ H 'I hix '. fout comme dans l’évolution de l’expression artistique. Qu’il

râlement à un système fermé. Les Angiospermes enfermai ■ Dyi ■<» de genres littéraires, ou bien de musique, de peinture ou de

soigneusement leurs semences au sein d ’un fruit, ce qui n’est généi Mtomu, on retrouve le même processus mêlant processus d’imitation,

lement pas le cas des Gymnospermes. ■ mpioduction et de répétition d’une part, et activités d’invention, de
■ I h IIo ii ni de révolution d'autre part. Du reste, on s ’aperçoit que le
premier processus se rattache à l’aspect ondulatoire ; tandis que la
création est en connexion avec l’aspect corpusculaire. À ces deux
aspects complémentaires, André Lamouche, auteur d’une Théorie
magistale (la Théorie H arm onique), a donné le nom de processus
d’assimilation-extension (c’est l’imitation) et d’activité de composition-
coordination (c’est la création).

Il existe une molécule très importante qui est bien connue de toui
les amateurs ou professionnels des huiles essentielles. Il s’agit de l|
molécule de 1,8 cinéole. Celle qu’on appelait, avant, eucalyptole. Cette
invention moléculaire issue du règne végétal est remarquable rt
plusieurs titres. En effet, on constate que les plantes vertes sont lot»
pourvoyeuses de la molécule qui permet aux animaux d’accomplir la
toute première fonction qui les maintient en vie. Le gaz oxygène, qun
nous inspirons en permanence, est notre toute première « nourriture -,
Par ailleurs, au sein du monde végétal aromatique, la molécule (la
1.8 cinéole a la capacité de stimuler et de favoriser l’inspiration en pm II
culier et la fonction respiratoire en général.

En fonction de la position du végétal, porteur de la molécule d«


1.8 cinéole, sur l’échelle évolutive botanique, l’utilisation thérapeutique
prendra une orientation différente. Le chimiste voit la même molécul»
au sein du laurier, de l’eucalyptus, du romarin ou de l’hélichryse gymno
céphale. Sa formule chimique est strictement la même. H
Aromathérapie Quantique, on perçoit le processus évolutif végétal (
analyse sa signification. Et on établit la relation à la fois avec une coudÉ
tion pathologique et avec la patiente. Pour illustrer ce quatrième
principe, j ’ai choisi de présenter l'histoire d'Eva.
I xemplification de l’espace-temps : le rétablissement
époustouflant d’Eva
I .iventure d ’Aromathérapie Quantique d’Eva, que nous avons créée
winomble, est des plus remarquables. Et à de nombreux titres. Vous
I" 11‘irez discerner, dans ce parcours exemplaire, tous les ingrédients
l'»nt de cet exercice professionnel beaucoup plus qu’un travail, bien
•"i dolà d’un métier : une passion ! Passion d’observer. Passion de
• "Miprendre. Passion de découvrir. Passion d’accompagner l’autre sur
mi i hemin unique. Un chemin qui ne se limite pas à supprimer ou à
■ni| >ik:her intempestivement des manifestations symptomatiques. Cela
m o’it du reste pas un chemin, mais un cul-de-sac, devenant à terme un
ttonuoreux traquenard précipitant dans un gouffre sans fond.
I n chemin qu’Eva a pu emprunter n’avait pas d ’existence préétablie.
Hm'.i né de notre rencontre et des choix positifs qui ont été opérés de
finit ut d’autre.

A lui il moment, cette possibilité de choix conscient nous est donnée.


I nul elle qui constitue l’essence même de notre humanité dans son
MHBtislon authentique et accomplie. La suite de choix conscients et
sur la durée, effectuée par Eva et par son accompagnateur de
mm seulement a permis à Eva de créer sa voie de guérison sur le
mu i|u sa maladie ; mais elle l’a amenée à oser s’affirmer ouverte-
HMmiI h prendre des décisions et à accomplir des actions qui ont
♦*»' lin un doute étonné, puis une grande admiration... Je vous invite
« h à suivre ce parcours de vie.
Eva vient me consulter en mars 2007, alors qu’elle a vingt-deux ans.
Elle est asthmatique. Elle souffre par ailleurs de surpoids lié à un
comportement alimentaire déréglé et non contrôlé. Elle ne peut plus
supporter cette situation bloquée, à la fois sur le plan respiratoire ni
sur le plan nutritionnel et psychologique. Elle est décidée à tout faim
pour sortir de cette véritable prison intérieure dans laquelle elle s«
trouve enfermée. Son histoire clinique est tout à fait révélatrice de l’eu
chevêtrement des erreurs et des fautes passées, avec lim
complications qui s’ensuivent et qui peuvent poursuivre une patienln
toute sa vie.

Eva est née prématurée, à sept mois et demi. Sa vie a commencé mi


couveuse et elle n’a pas pu recevoir l’allaitement maternel, si importun!
sur le plan immunologique. Immédiatement après avoir reçu les vac< l
nations, à l’âge de trois mois, Eva commence les manifestation!
infectieuses. Dans son cas, elles se révèlent essentiellement par d«*
angines répétitives, qui seront systématiquement traitées par antihlm
thérapie. Elle aura aussi une coqueluche. Étant donné que l«>n
traitements antibiotiques se suivent, se répètent et ne changent rimi A
la situation, il est décidé de procéder à l’ablation des amygdale#,
L’opération a lieu quand Eva est âgée de huit ans. En réalité, rien us
change, car Eva continue à avoir des « maux de gorge », mémo mm
l’absence des amygdales. Simplement, la « pharyngite » a succédé
l’amygdalite... En fait, il y a effectivement un changement, mais p
celui attendu : maintenant, Eva commence des manifestations d'on»
zéma et d’urticaire géants, qui seront ensuite suivies par ce â <|in*i
fallait s’attendre. Eva est en effet entrée sur le chemin de l'involutH
pathologique iatrogénique : la catnbiose ! La médecine et la chlrui
intempestives ont enclenché l’apparition des manifestations d’ordre
immunitaire à un degré plus marqué de perturbation. On est passé de
l'Infectiologie à l’allergie, schéma tout à fait classique quand on sait
interpréter le parcours pathologique selon son déroulement temporo-
«patial. Eva devient donc asthmatique à l’âge de treize ans. Elle aura
'lus manifestations particulièrement intenses, avec des crises l’empê-
i liant totalement de respirer et impliquant l’usage en urgence de
i nrticoïdes. Eva reçoit le traitement allopathique classique qui permet
ile camoufler la situation et d’éviter ou de limiter les crises, mais qui ne
résout rien en profondeur.

Voilà donc la situation d’Eva quand je la reçois en ce mois de mars


P(I07. Nous allons passer ensemble, en tête à tête et en cœur à cœur,
un très long moment. C’est en effet de ce tout premier contact que
Imite la suite de l’aventure va dépendre.

Accueillir avec bienveillance. Écouter patiemment. Observer attenti­


vement. Analyser et ressentir. Raisonner et percevoir. Marier
ii iimonieusement rigueur de la logique et finesse de l’intuition. C’est
"il cela que l’exercice de l’Aromathérapie Quantique suppose. C’est
ut cela qui fait d’elle une profession d’évolution et de transformation,
ipllquant conjointement les deux partenaires, en attendant l’entrée
i '.cône finale de la « super star », la plante aromatique...

I va souffre énormément. Elle étouffe à cause de son asthme. Chez


lin, l'inspiration et l’expiration sont bloquées. Je me rends compte de
mportance majeure de cette coupure relationnelle par rapport à l’élé-
ml atmosphérique, source première de notre vie. Ni le recevoir. Ni le
tuor. Voilà son stntut respiratoire. En revanche, elle reçoit de
manière compensatoire beaucoup trop du côté alimentaire, ce qui
entraîne ce surpoids qui déforme l’image qu’elle donne aux autres d
qu’elle perçoit elle-même, avec honte et culpabilité. En plus de sa sou)
france physiologique, Eva exprime donc une véritable détresso
psychologique. La déviance de son comportement alimentaire consti
tue une forme désespérée pour compenser cette misère intérieure, co
qui occasionne un cercle vicieux encore plus désespérant !

La situation est donc très claire. Du point de vue Aromathérapio


Quantique, il coule de source qu’il est indispensable, avant tout, dn
rétablir la communication, l’échange et les rapports harmonieux. Tant
à l’intérieur de son être qu’avec l’environnement. La capacité du prall
cien à mettre en évidence ce blocage constitue un facteur-clé de lu
réussite du programme logique et complet qui va être élaboré et qm
va être proposé pour permettre à Eva de s’en sortir elle-même, moyei i
nement un accompagnement actif et un soutien ferme et bienveillant

Dans la toute première étape, Eva s’engage à commencer un premitti


effort personnel pour contrôler son comportement alimentaire. Il serall
tout à fait incohérent de la laisser continuer à ingurgiter, en particulier
des gâteaux secs par paquets entiers, quand on sait la relation étroiia
existant entre le système digestif et le système respiratnim
L’Aromathérapie Quantique garde une connexion privilégiée avec la
médecine naturelle et avec la médecine énergétique. Eva ayonl
compris l’enjeu, elle fait preuve de bonne volonté de ce côté-là. C'eut |
un premier test qui lui est demandé et elle accepte de relever le dnli
Par conséquent, le véritable travail aromatique peut démarrer à pmllf
de la seconde consultation.
i '(tuile essentielle de thym commun chémotype à 1,8 cinéole est
H hifue pour accompagner Eva sur son chemin de vie. Alors que c ’est
I» i hIntemps, généralement le moment où les manifestations d ’asthme
«mjmontent, Eva se rend très vite compte qu’elle réagit très positive-
M"'lit et très favorablement sous l’influence de cette huile essentielle si
Émtlculière. Eva apprend à gérer elle-même ses prises, de manière à
I* iiivi ut ajuster précisément l’utilisation en fonction de son état intérieur
■i mit >n les influences externes (pollens printaniers). Cette finesse dans
I iin .loment du traitement est tout à fait classique, notamment chez les
^iiilii'liques qui vérifient la glycémie et adaptent la dose d ’insuline à
• lh|ni ter en conséquence.

I vu nst heureuse de m’annoncer qu’elle estime avoir ressenti, prati-


(iinm niit dès le début des prises, une amélioration de l’ordre de 60 %.
|vn i ontinuera avec cette même huile essentielle de thym commun à
t mi luéole, qui lui convient parfaitement. Et les progrès se confirment
nmnnine en semaine. Maintenant, voici la partie la plus spectacu-
Mlm cln cette aventure quantique. En effet, même si nous avons le droit
»l ilin(lors, tous les deux, des progrès évidents sur le plan respiratoire,
te piim mmarquable est finalement le changement vécu sur le plan inté-
Item "l psychologique.

i i maîtrise alimentaire est maintenant acquise de manière stable.


Vu mit même capable de décider, d ’arrêter de manger du pain
iMllumice majeure du gluten sur les manifestations allergiques est
timiminnt classique). La courbe de poids se normalise. Au mois
'iimit, | vn constate qu’elle arrive à courir sur une distance apprécia­
teurs que cela eût été impossible précédemment. Sa vie entière
est en train de changer, vers le mieux. Eva ira ensuite passer un séjour
linguistique d’une année en Australie. Elle partira avec son huile essen­
tielle ! À son retour, elle a réalisé d’immenses progrès, en particulier sur
le plan de l’expression de sa personnalité et de ses choix profession­
nels. Eva, qui était initialement renfermée et bloquée, est décidée à so
lancer dans l’activité théâtrale, chose que personne n’aurait pu croitn
seulement un an auparavant... Le thym commun à 1,8 cinéole a gran­
dement facilité l’éclosion de sa personnalité qui avait été « étouffée -,
c’est bien le cas de le dire, jusqu’à l’étouffement sur le plan respiratoim
à travers la maladie asthmatique. Eva a maintenant pris sa vie en main,
elle s’est totalement ouverte sur le monde et sur les autres. Elle est
montée sur scène pour se présenter au concours d’une école presll
gieuse. Et déjà, rien qu’oser faire cela constitue la plus belln
récompense de son parcours. Elle sait qu’elle possède en elle tous M
moyens de réussir et de s’épanouir. Bravo Eva ! Tu sais où tu veux allur
et tu y vas à fond...
i Réflexions en Aromathérapie Quantique à propos d’Eva
l 'h ne rend compte que, dans la situation d’Eva, l’équilibre et l’har-
..... . font cruellement défaut. Eva se débat dans une situation de
»<■ • <|uilibre et de dysharmonie. Cet équilibre compromis et cette
■tumionie rompue se manifestent exactement de la même manière, au
|. iH i li ■sa vie physiologique, au sein de son psychisme et au sein de
hi mlationnel avec le monde extérieur. Son système respiratoire ne
i-tii plus entrer en relation harmonieuse avec l’atmosphère. Il bloque
t M.i l'air entre difficilement. Et il en sort encore plus péniblement. Tout
§wi i il il* • coincé. Psychiquement, elle s’est enfermée sur elle-même. Elle
i>. i plus « communiante » avec l’environnement physique et elle n’est
liliih i nmmunicante avec l’entourage humain. En conséquence, elle a
plvnloppé un nouveau déséquilibre. Une forme de compensation qui
tait i |u’empirer sa condition. L’importance de la relation établie avec
Hr mumde « terrestre » (la nourriture) a fini par déformer l’image corpo-
ifniin d'harmonie et d’équilibre, donc de beauté, qu’elle souhaiterait
■Blutant tellement présenter au monde.

i (ta condition asthmatique se présente donc comme l’expression, à


n ta u " respiratoire, d’un déséquilibre profond et général. Eva est
Mm! il.ilîle à un bourgeon qui se serait gonflé de sève et qui serait resté
Mann l'incapacité d’avancer plus loin dans sa métamorphose. Or, un
MtiHinon doit devenir une feuille. Et une feuille est faite pour respirer,
■tait i omme le poumon. À cette situation s’ajoute le fait que son
n tn in o immunitaire n’a pas pu mûrir comme il aurait dû le faire.
P ■iiiim i des agressions successives reçues, et du fait de l’absence
■'■llrtltnment maternel, Eva n’a pas pu épanouir correctement son
pn< tlonnement immunitaire. Son immunité est à son image : coincée
d’un côté (asthme bronchique / relationnel inexistant) et excessive do
l’autre (alimentation désordonnée / allergies). On dirait que son systèmo
immunitaire n’a pas pu être instruit correctement et au moment voulu
On a l’impression qu’il n’est pas allé à l’école immunologique. Il faut
reconnaître aussi qu’il n’a pas été aidé du fait des interventions intem­
pestives officielles auxquelles il a répondu comme il a pu.

Voilà donc comment se présente Eva, dans son parcours historique


médical et humain. Il y a eu par ailleurs la séparation de sa mère d’aveo
son père biologique. Et cette absence initiale n’est pas non plus favo
rable pour construire une personnalité stable et équilibrée. Munis de
tous ces éléments, nous sommes fin prêts pour trouver le fil d’Ariant»
nous conduisant vers l’être végétal destiné à entrer dans la vie d’Evu,
Car il s’agit bien de cela, dans la pratique de l’Aromathérapirt
Quantique. Nous n’allons pas nous précipiter sur la première ni sur ln
dernière formule « magique » relevée dans la dernière parution arom.t
thérapique à la mode, ou ramassée en surfant sur le site Web le pli ri
en vue ou le chat le plus causant. Nous allons simplement établir do|
suites de mises en relation entre la condition d’Eva, physiquement,
psychiquement et humainement, et le règne végétal aromatique.

Nous savons que l’élément caractéristique, dans le cas d’Eva, eM


représenté par son déséquilibre multiple interne et externe, par n*
situation d’enfermement et par son immaturité immunologique ayurn
abouti au déséquilibre affolé qu’est l’allergie. Quelle est la famille b o t||
nique qui représente, au plus haut point, l’équilibre et l’harmonie ? Colla
dont la plupart des représentants vivent dans la zone médiane do lit
planète, particulièrement les pays du pourtour de la MéditerranAUt]
Les quatre premiers principes : l’Énergie et la Matière
1 «>-il aussi une famille botanique qui est caractérisée par sa capacité
i "imnunicante. À tel point que la structure florale que ses représen-
1ml-, ont en commun porte le nom latin d’une partie du corps humain
Html l’ouverture est impliquée dans l’échange et la communication
l’environnement physique et humain. Avez-vous une petite idée ?
|iln mils sûr que si je vous parle des lèvres, vous serez bien vite mis sur
| | m vi ne. Oui, il s’agit effectivement de la famille des Lamiacées. C’est
p u -min de cette très grande famille botanique et majoritairement
| H" "italique, représentant le parangon de l’équilibre et de la communi-
j §#li<m, que nous chercherons la réponse pour Eva.

; Maintenant que nous avons la famille botanique, nous allons porter


H t t i" attention sur le genre. Eva, nous le savons, a eu un loupé sérieux
Hliiir. sa maturation immunologique. Dans le corps humain, il existe un
p U 'iiio particulier, appartenant au système immunologique, qui est
pHtMldéré comme le centre éducatif des cellules immunitaires. Oui, il
k iii bien aller à l’école et apprendre à travailler. Ou apprendre à se
piim dre et à lutter. C’est comme l’école militaire et surtout sa branche
■|»'h i.ilisée dans le contre-espionnage. Cet organe tend à régresser
*Ih>/ l'adulte. Il est très actif chez l’enfant. On l’appelle le Thymus.

An -min des Lamiacées, il existe un genre qui porte exactement le


Mai i iii nom, « Thymus ».

(m genre comporte d’innombrables espèces. Mais il existe une


Ipi" n tout à fait originale et singulière. Pourquoi ? Du fait de l’exis-
«ii i> de nombreux chémotypes au sein de cette espèce. Et ici, le
terme de chémotype ou de chimiotype, ou encore de type ou de race
chimique, est indispensable et totalement justifié, ce qui n’est pas
forcément le cas pour toute plante et pour toute huile essentielle ! Cette
espèce est Thymus vulgaris, le thym commun. C’est bien le thym
commun qui va être élu pour accompagner Eva.

Il présente les caractéristiques requises pour contribuer à sa rééqul


libration générale et à sa rééducation immunologique. Il possède p;u
ailleurs une puissante action sur la psyché. Le terme « thymie » est
employé pour parler de l’état de l’humeur. Étant donné que nous avons
choisi la molécule de 1,8 cinéole, en relation avec la situation respira
toire, le choix du chémotype coule de source. Au final, c’est l'huile
essentielle de Thymus vulgaris CT 1,8 cinéole qui sera chargée, aveo
mon soutien actif et constant, d’accompagner Eva sur le chemin de s«
métamorphose.

Non seulement, vous le savez, Eva réagira très vite et très positive
ment à cette huile essentielle, sur le plan de ses manifestations
respiratoires ; mais aussi et surtout, à plus long terme, et c’est pouf
nous le meilleur signe du choix judicieux, Eva aura acquis la capacilé
de changer en profondeur son comportement. Au point de révéler un
beau jour à son entourage étonné, puis à moi-même, le rêve le plut
secret qu’elle avait depuis toujours caressé en son for intérieur, sann
jamais oser en parler : monter sur les planches et faire du théâtre. J
dois confesser humblement que je ne me serais jamais attendu â un
telle révélation, qui pour moi a été comme un « coup de théâtre », c’w
bien le cas de le dire ! Par conséquent, on se rend compte que I
i" ihque de l’Aromathérapie Quantique rend indispensable la conjonc-
1,1'ii entre l’approche moléculaire, le substratum végétal qui lui donne
tu vie et la position de l’être végétal au sein de l’Évolution botanique
ti"iiérale.

' Ji land on a la chance, si on s’en donne les moyens, de vivre de telles


«vmitures transformationnelles avec les patientes et les patients, on
tàrtllüo que l’Aromathérapie Quantique ne se limite pas à un concept
Inlollnctuel. Certes, elle révolutionne notre mode de pensée. Mais elle
Inii la preuve de sa valeur et de sa validité à travers le vécu en pratique
,,|M| i'< aie comme en approche psychologique.
L’ É change (la th e rm o d y n a m iq u e ) ave c l’e n tro p ie , la
physique de s q u a n ta avec la dualité ondulatoire e t c o rp u s ­
cula ire e t la n o n -s é p a ra b ilité , e t le c o n tin u u m E space-
Tem ps nous o n t o u v e rt la voie. M aintenant, nous entrons
dans le m o n d e de la Vie à p ro p re m e n t parler.
Le cinquièm e P rincipe se ra tta ch e à la tro isiè m e brancha
de la N ouvelle Physique, celle qui étu d ie la s tru c tu re e t la
fo n c tio n n e m e n t des systè m e s a d a p ta tifs com plexe s.
Le sixièm e Principe, p o u r sa part, va p o rte r son attention
sur l’ê tre à l’origine de la Vie e t de la tra n s fo rm a tio n d ’un
ro c h e r inerte, la tro isiè m e pla nète du S ystèm e solaire, on
une planète vivante, Gaia.

CINQUIÈME PRINCIPE 1
Le C haos C réateur

Nous abordons donc la troisième branche de la Nouvelle Physiqu


Celle qui nous touche beaucoup plus directement, car étant en relalu
avec le monde vivant. Si nous regardons le cercle des principes, no
nous rendons compte que le principe 1 et le principe 5 se situent
le même axe vertical : l’axe vital ! En effet, nous savons d’ores et <l
que la vie se caractérise par l’échange et par la néguentropie (prl
cipe 1). Le principe 5 nous permet d’aller beaucoup plus loin dnnn
compréhension des processus d’épanouissement de la vie. Il no
permet aussi de mieux comprendre comment s’installe et s’incru'.i"
pathologie. Et, en toute bonne logique, il nous permet également d'i
venter des solutions, à la fois profondes, durables, original»*
performantes, afin de retrouver le chemin vers la santé et l’épnnou
sement de la vie. Quel beau programme en perspective !
Principes 5 et 6 : Le Chaos Créateur, la Vie et la Planète
Le sujet d’étude du principe 5 est celui de la structure et du
lonctionnement de l’infiniment complexe. Dans le contexte pharma-
i eutico-médical actuel, on cherche, avant tout, à tout réduire. Si on
itiole le mécanisme biochimique d’une maladie ou si on identifie l’agent
■iqresseur, on a atteint l’objectif initial. S’il est suivi de la réponse molé-
i ulaire pharmaceutique correctrice, tout semble résolu. Je pense
'.incèrement que cette attitude ne peut pas représenter la réponse
unique et universelle face à la complexité de la médecine. Ou plus
ilùnéralement face à la complexité du monde vivant. Il est tout à fait
l'.iBsionnant de chercher et de découvrir les mécanismes profonds
u11[>liqués dans telle ou telle maladie. Je suis le premier à en convenir
<»i .1 m’en réjouir. Ma position reste donc parfaitement ouverte. Mon
•*»ul regret est de constater la prévalence d’une forme de pensée
inique. Et la tendance marquée à vouloir imposer cette forme de
iniinoe comme étant la seule possible, valide ou acceptable.

' Ju.ind on se penche sur le fonctionnement du monde vivant, on est


Miqo de prendre en compte les équilibres respectifs des différents
H'tystèmes. Toute action à un niveau entraîne des répercussions
ulliplos, à la fois dans l’espace et surtout dans le temps. La première
♦mnlion du futur médecin, je pense à celui du XXIe siècle, donc aux
uli>mtes et étudiants qui entreront en faculté de médecine vers les
2020, devrait être la Biologie Relationnelle. Il est vrai qu’il est
i*iMii i uip plus dans le vent, à ce jour, d’être un spécialiste de la biolo-
i moléculaire du gène. Il est dommage de ne voir que l’ADN du noyau
lit i nllule de la feuille de l’arbre et d’oublier qu’il appartient à une
H * Il ♦cluse elle-même dans un ensemble de systèmes de plus en
vimfim et complexes.
La Théorie du Chaos a été popularisée par le fameux « effet papillon «
dont on a fait une chanson. La crise économique, consécutive h d«f
« actions pourries » et à des « actifs toxiques », et touchant l’ensum
ble de la planète (effet domino), illustre à merveille, mais daim ||
noirceur, ces enchaînements successifs et amplificateurs. Daim I
constitution de la maladie chronique, quand on se donne la peine (‘
remonter le fil, le plus loin possible, on s ’aperçoit que le point de dnpaft
est souvent un événement banal qui a été intempestivement m.iim
qué, pharmaceutiquement et médicalement parlant. Il s ’est .île
enclenché un cercle vicieux, entretenu et aggravé par des intervnt
tions de plus en plus brutalement répressives. Une prison est .île
instituée, tant pour le malade que pour le médecin.
Le système impose au médecin l’application de protocoles exclini
et rigoureux. Le malade a l’obligation de se soumettre à ces pmi
coles. C ’est la médecine dite scientifique, fondée sur les prouv
(evidence based medicinë). Cette forme de médecine est intimem
liée au monde de l’industrie pharmaceutique. Son obligation, p(
nécessité de survie et d’expansion, est d’inventer des molécules ni t
les breveter pour vingt ans.

Le plus ancien, le plus complexe, le plus perfectionné et lu pi


harmonieux laboratoire du monde vivant reste la Nature. Et en preinl
lieu, le règne végétal dont toute la Biosphère dépend. Les répoi
moléculaires du règne végétal sont, par nature, d ’une immun
complexité. Quand on travaille avec le monde végétal, en phytolhAi
pie ou en aromathérapie, on dispose nécessairement de ressourci
thérapeutiques agissant en synergie globale avec l’être vivant. C)t
synergie à tous les niveaux se traduit par dns actions multiples et n«t
f

Principes 5 et 6 : Le Chaos Créateur, la Vie et la Planète


mi ni complexes. Nous sommes dans un contexte échappant large-
n| ,i l’étroitesse de l’analyse strictement pharmacologique
|tlih iiii o. La grille de lecture offerte par l’Aromathérapie Quantique
ton « de tenir compte de cette hypercomplexité à n dimensions.
■ «mu <le cette grille, le concept de Chaos Créateur occupe une posi-
i i lu C ’est pourquoi il se trouve en position dominante, au sommet
i m de.

lu ci nombreux chercheurs ont contribué à la formation du concept


( linos Créateur. Pour rester dans un cadre relativement simple,
...niorai le nom d’Ilya Prigogine et sa découverte des structures
i| mlives. Il faut bien comprendre que toute structure physique n’est
ium ossairement une structure dissipative. En revanche, toute
11 tnm vivante, du fait qu’elle se maintient en vie, est obligatoire-
ii iiiio structure dissipative. Elle reçoit la matière, l’énergie et
omi.ition en provenance du milieu environnant. Elle utilise cette
on.' onergie-information pour se maintenir en vie, pour transmettre
ni pour participer à l’évolution de la vie. Et elle rejette, ou encore
i hv.ipo, le résidu ou le surplus vers l’extérieur. La structure vivante,
lo qu’elle soit, est donc parcourue par un flux permanent, on dit
itniuint un flux tendu, de matière-énergie-information. Toute forme
l mmiinbation de ce flux sera source de déséquilibre puis de mala-
tuiito forme de rétablissement de la santé authentique, profonde
noble devra tenir compte de ce flux et de la manière de le rééqui-
t I o jour où les étudiants en médecine recevront leur
lunement général sur la santé et sur la maladie fondé sur ce
•ipt dé, la vraie révolution pourra commencer en médecine puis
phoimncle.
Dans la maladie chronique, on constate trois cas de figure possibles
- Soit il s’agit d’un point fixe : la manifestation de la maladie rest«
identique ou en tout cas dans le même secteur organique.
- Soit il s’agit d ’un mouvement de balancier : la manifestation de la
maladie oscille entre deux points, passant alternativement d’un point
à l’autre. Par exemple l’alternance entre l’asthme et l’eczéma, repin
sentant la même maladie s’exprimant sur des territoires différents.
- Soit il s’agit du chapeau mexicain : la maladie fait le tour du sillon
du chapeau, se manifestant successivement par des troubles intoaii
naux, par des douleurs articulaires, par des migraines, par des troubla*
respiratoires, par des problèmes urinaires, par des perturbation ■
psychiques ou nerveuses... On sort de l’une pour tomber dans l’aulm
et passer à la suivante... et on fait le tour de tous les spécialistes I

Quand la patiente entreprend un travail approfondi et intelligent, «


sorte d’attraction gravitationnelle la maintenant sur l’orbite de la ma
die va pouvoir être vaincue et dépassée. Pour échapper à cette <|iavl
il faut parvenir à créer ce qu’on appelle un noyau attracteur, à l'on
rieur du cercle vicieux maladies/médicaments. La constitution - lu
noyau attracteur extérieur représente l’essence même du lia
accompli en Aromathérapie Quantique, particulièrement pom
pathologies chroniques.
: four faire un clin d’œil à la Théorie des structures dissipatives, on
[ *'"|.|oie l’expression de traitement ou de soin en Aromathérapie
I |,i*unitique Dissipative, quand il s’agit justement de rompre ce cercle
■ ii taux et d’ouvrir cette prison afin de libérer la patiente. Lorsque l’on
■ouiiillo avec une huile essentielle dans la perspective de faire évoluer
w ir nituation sur le plan psychologique, on parle d’Aromathérapie
Hi'Kintlque Dissipative Ténue et Subtile. En revanche, quand on se trouve
!»• " . i des pathologies beaucoup plus lourdes et touchant le physique, on
■ai lu d’Aromathérapie Quantique Dissipative Intensive et Massive.
* I >mrt les deux cas, l’objectif est le même : rompre le cercle vicieux de
maladie, de la souffrance physique et morale et de la dépendance
Bu du la soumission aux agressions thérapeutiques catabiotiques. La
■•lithiase correspond à tout ce qui descend, qui va vers le bas, qui
■•i mi perte. On peut dire que c ’est la catastrophe. Par opposition,
Miflhlo8e est tout ce qui va vers le haut, qui progresse, qui s’épanouit.
I Aiomathérapie Quantique fait passer d’un processus catabiotique

I
iin piocessus anabiotique. Et, fait majeur et différence essentielle,
lu •ii mne à la patiente la responsabilité de l’entretien de sa santé et
l*! lui i i infère une autonomie à travers l’éducation effectuée conjoin-
Mnmil ,mx soins dispensés.

Afin ( l'illustrer de manière emblématique le travail d’anabiose, ou de


m e n t n o u ve a u , l’o c c a s io n v a ê tre d o n n é e , à to u te s e t à to u s , le c to i.il
a n cie n ou n o u ve a u , d e (re )d é c o u v rir c e tte h is to ire u n iq u e , q u i re s te r!
l’u n e d e s p lu s m a rq u a n te s d e to u te m a c a rriè re m é d ic a le . M a is coliu
fo is, c ’e s t A b b y e lle -m ê m e q u i va c o n te r s o n a v e n tu re d e lib é ra tio n (Im
la m a la d ie , à la m a n iè re d o n t e lle l’a v é c u e à l’é p o q u e .

Le te x te , q u i e s t p u b lié ici p o u r la p re m iè re fo is en la n g u e françai'ia,


e s t tra d u it d e la p ré fa c e q u ’A b b y a ré d ig é e e x a c te m e n t d ix a n n é il
a p rè s so n a v e n tu re d e g u é ris o n , en 1996, a lo rs â g é e d e d ix -s e p t .un
p o u r le livre p u b lié en A m é riq u e en 1998*.
C e te x te a é té m a p lu s b e lle ré c o m p e n s e a p o s te rio ri. S a s o rtie <|«
l’im p a s s e m a la d ie s -m é d ic a m e n ts -in te rv e n tio n s n ’a p u ê tre p o s s lh l*
q u e g râ c e à l’a p p lic a tio n d e la p e n s é e e t d e l’a c tio n s y s té m iq u e s , toin
le m e n t ig n o ré e s d e s m é d e c in s e t d e s s p é c ia lis te s q u i s 'o c c u p a ie n t
d ’e lle . Q u a n t à to u s les th é ra p e u te s « c o m p lé m e n ta ire s », h o m é o
p a th e s, o s té o p a th e s , n u tritio n n is te s , e tc ., a u c u n d ’e u x ne d is p o s a i! ils
la p u is s a n c e a ro m a tiq u e , a v e c les é q u ip e m e n ts a d é q u a ts p o u r la valu
ris e r e t la p o rte r à so n p lu s h a u t d e g ré d ’e ffic a c ité .
A b b y s e m b la it c o n d a m n é e à se tra în e r d a n s ce q u e j ’ai a p p e lo un
é ta t d e m isè re p h y s io lo g iq u e . S o n é v o lu tio n , d a n s le c o n te x te m édiugl
o ffic ie l, p a ra is s a it b ie n s o m b re . M a is il a v a it é té « p ré vu » q u e la ci m it
h is to riq u e d e so n c h e m in d e vie c ro is e la c o rd e h is to riq u e d e to u to m it
fa m ille q u i a lla it v o y a g e r 2 0 00 0 k ilo m è tre s p o u r v e n ir ju s te m e n t hahl*
te r à c ô té d ’e lle , s u r c e tte île c o n tin e n t e t c e t a u th e n tiq u e p a m iljfl
a ro m a tiq u e q u ’e s t l’A u s tra lie . J e v o u s la iss e m a in te n a n t lire ce tôrnol
g n a g e , to u c h a n t p a r sa s in c é rité e t s o n a u th e n tic ité , s a n s oublia?
c e rta in s d é ta ils « c ro u s tilla n ts ».

Nnlurn! Homo Hwilth lin m unliuj annantlal olln


P rin cip e s 5 e t 6 : Le C haos C ré a te u r, ia V ie e t la P la n è te
Ayant maintenant recouvré la santé, je trouve difficile de me rappeler les années
nu vie durant lesquelles la maladie a joué un rôle majeur. Depuis ma nais-
§11111 n jusqu’à l’âge de sept ans, je n’ai jamais vraiment été une enfant en bonne
g *ntr Sur les photos, j ’apparais pâle et émaciée, souvent avec la bouche ouverte
pt'iu faciliter la respiration à cause d’un nez presque toujours bouché. La méta-
§Hnphose complète que j ’ai vécue, de cet état de fillette maladive que j ’étais à
M(/r> do sept ans, à la personne robuste que je suis devenue, ne s ’est pas produite
loin au lendemain.

■h.nit ma rencontre avec le DrPénoël, j ’ai vécu quotidiennement avec les effets
ma maladie. Maintenant, mes souvenirs de cette période difficile sont estom-
§ii" mais j ’ai pu reconstruire l ’histoire de ma maladie avec l’aide de mes parents
gf iit> mus proches, avec les comptes-rendus médicaux que j ’ai lus et les images
f§n tor -.0111 restées en mémoire.

il «lait une fois une enfant qui était malade depuis longtemps. Se plaindre de
f§„iimus aux oreilles et avoir de la morve au nez était sa condition habituelle. Ses
(frai, av. lient été pourries par les médicaments qu’elle prenait pour retrouver la santé,
b qui n i lait détruisaient lentement sa résistance à l’infection. Ses genoux et son
\§mt< o lui taisaient parfois tellement mal qu’elle en hurlait. Cette enfant, c’était moi.
j / u iin du râge de deux mois, il était devenu évident que je n ’étais pas bien
B u ii" pour être une enfant en bonne santé. Je suis née le 15 février 1979,
m iim tiiiiio de deux semaines. J ’ai passé mes premiers jours en couveuse. Des
il épisodes infectieux ont commencé à apparaître. À titre indicatif, simple­
ment iu i I u i les années 1981 et 1983, j ’ai reçu trente prescriptions d’antibiotiques
fini,mt censés me guérir de mes diverses infections. En réalité, le résultat de
[fp t pié.os d ’antibiotiques fut de diminuer progressivement ma résistance à la
lltiiliuliti iil i) l ’Infection.
Parvenue à l ’âge de sept ans, j ’avais souffert d ’un grand nombre d’angines,
d ’otites, de grippes et de rhumes.
Les antibiotiques qui étaient prescrits a chaque fois ne faisaient rien pow
améliorer ma santé d ’une façon générale. Mon nez coulait constamment. Je me
plaignais de douleurs dans les oreilles, dans les jambes et au ventre. Je me sentais
toujours fatiguée. À cause des otites, mon sens de l ’équilibre était déficient et mm.
genoux étaient souvent écorchés du fait des chutes.
En plus, les antibiotiques répétés avaient attaqué ma dentition et ma bouché
était pleine de plombages.
Ainsi se présentait mon existence quotidienne : je ne savais pas ce qu’était l'état
de santé et je ne pouvais qu’envier mes camarades actives et bien portantes.
Un souvenir est très clair dans mon esprit : être obligée de prendre sans comté
une infinité de précautions.
Si des camarades avaient un rhume, il leur était interdit de me rendre visite
Dès le petit déjeuner, je devais avaler des comprimés de vitamines souvint!
accompagnés d ’antibiotiques. Les produits laitiers et les produits à base de hii
m ’étaient interdits à cause de mes réactions allergiques. J ’ai subi trois fois tint
opérations pour insérer et réinsérer des drains transtympaniques dans mot
oreilles, pour empêcher la survenue des otites : une expérience douloureu:.i> ni
terrorisante pour une jeune enfant !
À cause de ces opérations, il fallait que je mette des obturateurs d ’oreilles qmmé
je nageais ou même quand je prenais ma douche. Ma famille et moi n ’avions intm
d ’autre choix que d ’accepter ce mode de vie. Mais notre effort était incessant pniif
chercher des voies alternatives, sachant pertinemment que mon corps devient
drait au bout du compte accoutumé aux antibiotiques que je prenais et
faudrait augmenter les doses.
P rin cip e s 5 e t 6 : Le C haos C ré a te u r, la V ie e t la P la n è te
Plus je prenais d ’antibiotiques, plus mon système de défense s ’affaiblissait, et
glu-i il s ’affaiblissait, plus je devais prendre d ’antibiotiques. Je me trouvais enfer-
niikf dans un cercle vicieux duquel nous n ’avions aucune issue en vue.
I us événements qui m ’ont amenée à la découverte de i ’aromathérapie et au
1 1wmln vers la santé ont commencé en 1986 : après des séries répétées d ’otites
td <irs douleurs dans les sinus, le généraliste m ’a de nouveau envoyée chez le
I pénaliste O.R.L.

Aprés avoir demandé une radiographie, le spécialiste a informé mes parents


Hiw l'accumulation de pus dans mes sinus pourrait seulement être corrigée par
m> agnation de grattage sous anesthésie générale.
i :'<>st à cette période que mes parents commençaient vraiment à remettre en
iiiiw.iion l'efficacité de la médecine conventionnelle. Étant donné qu’il n ’y avait
■t,u mm garantie que cette opération éviterait la réapparition de l ’accumulation de
n ig ir. dans le futur, nous avons hésité. Ensemble nous avons pris la décision que
i ugi'i.dion n ’aurait pas lieu. Nous avons discuté des alternatives possibles en
'imillu.
Nous avions entendu parler d ’un médecin français, généraliste spécialisé en
niiHin me naturelle, qui était arrivé récemment à Adélaïde. Nous avons téléphoné
n giendre son avis. Après avoir informé le spécialiste que nous avions décidé
* nnyer d'autres méthodes pour soigner mon problème, il nous a répondu que
i muait entrepris « à nos risques et périls » et qu’il souhaitait me revoir dans
n •■emaines avec une nouvelle radiographie.
Mmi gicmier rendez-vous, en avril 1986, avec le DrPénoël, a produit en moi des
dinwnts mêlés.
i étals une enfant timide mais son accent m'intriguait et sa salle de consulta-
i m'apparaissait un endroit étonnant et mystérieux. L'odeur des huiles
ontItilles, l ’eucalyptus, le romarin et bien d'autres senteurs étranges, n'avait
rien à voir avec les odeurs des désinfectants auxquelles j ’étais habituée. Tout son
attirail étrange et compliqué aligné le long des murs avait fasciné mon attention
dès que j ’avais franchi le seuil du bureau. C’était comme une nouvelle aventura,
en comparaison avec les cabinets médicaux usuels que je connaissais par cami

à ce moment-là !
Au cours des deux semaines qui se sont écoulées, j ’ai eu onze séances avec la

Dr Pénoël.

La fascination du début s ’est estompée et, comme pour n ’importe quel Jeûna
enfant, suivre la discipline et la routine des soins commençait à me lassât
Néanmoins les traitements intenses et parfois bizarres que je recevais en séant a,
et que je devais poursuivre à la maison, ne devaient pas être entrepris pour rlnn

Ces deux semaines d ’épreuves et de tribulations devaient en effet changei ma

vie pour toujours.


Les premiers changements dans ma vie se produisirent de manière prompln ai
drastique juste après la première consultation. Le Dr Pénoël et son épouse llnia>
Marie ont travaillé pour nous enseigner comment continuer les traitements 4 1Ë
maison et comment suivre le nouveau régime alimentaire. De la sorte, on offnilt à
ma famille et à moi-même la possibilité de prendre nous-mêmes en charge mê
santé, de façon à devenir autonomes à l ’avenir.
Mon alimentation, qui déjà ne comportait plus ni produits laitiers, ni produitV i
base de blé, s ’est vu amputée du beurre de cacahuète (qui était mon met piètO ^
étalé sur des toasts), des bananes, des blancs d ’œuf et d ’encore bien d .iu im
choses. En plus, il fallait que je mange, boive et respire les huiles essentieim
J ’étais pratiquement baignée dans leur arôme intense vingt-quatre I wiiihh flj
vingt-quatre. Avant de me coucher, on me massait avec les huiles esstmtiaHU
Durant la nuit, je les respirais à travers un incroyable système d'aérosol. Je / n ii
Principes 5 et 6 ; Le Chaos Créateur, la Vie et la Planète
Usais dans ma gorge un mélange à base de romarin etj ’avalais des huiles essen­
tielles mélangées à du miel. Pendant la nuit, les senteurs plaisantes des huiles
essentielles se trouvaient plus ou moins mélangées avec les émanations en prove­
nance des oignons qui enveloppaient mes pieds !
I a plupart de ces traitements étaient suivis à la maison selon les instructions du
Pênoël. Toutefois, d ’autres procédés curieux et étonnants étaient utilisés au
' "W* des séances que je suivais pratiquem ent chaque jo u r après l ’école. Des
laques magnétiques étaient appliquées sur mes joues, lesquelles étaient égale-
irn il l'objet de massages avec d ’autres techniques. Je devais rester tranquille et
tv iw pouvais pas parler - épreuve suprême - pendant que je respirais le puissant
i même d ’aérosol. Pendant les coupures entre les différentes phases des séances,
"nfants Pénoël étaient souvent présents, m ’offrant leur soutien et leur amitié,
fhP permettant de me sentir moins seule et moins gênée.
’<i lumals j ’avais pu me douter du résultat de ces traitements, j ’en aurais rede­
mandé I Cependant, je n ’étais pas habituée à une telle autodiscipline, à cette
inniinn incessante, compliquée et prenante pour assurer une rapide purification
p b mon organisme. Accoutumée à la prise d ’antibiotiques ne demandant aucun
H'//. Iii me plaignais haut et fort. Ces traitements intenses, contrairement aux
m intlques habituellem ent prescrits, exigeaient l ’im plication personnelle de
i un dos membres de la famille. Sans le dévouement de mes parents pour
>k discipline et le soutien généreux, attentionné et inlassable de la famille
mol, il n 'aurait pas été possible de tenir ce rythme.

lus deux semaines, je suis retournée passer une radiographie.


» que la médecine officielle avait essayé de faire pendant des années avait été
mo puni l'essentiel en l'espace de deux semaines. Mon problème était réglé : la
p iphlo m ontrait que l ’opération n ’était plus nécessaire maintenant,
lalédo O.R.L déclara que « des cas de guérison spontanée étaient connus
chez les enfants ! » Il ne pouvait pas croire qu’une médecine autre que la sienne
pouvait se montrer si efficace. L’aromathérapie avait gagné la première bataille
dans mon combat pour la santé. Cependant, le combat le long de la route menant
au rétablissement de la santé globale n ’avait fait que commencer.
La guérison rapide et miraculeuse d ’une infection que les médecins officiels
pensaient pouvoir être guérie seulement par une opération se révéla n ’être que h>
sommet de l ’iceberg. Le Dr Pénoël devait nous accompagner vers le but ultime qim
j ’ai maintenant la joie de pouvoir vivre.
En août 1986, je suis à nouveau tombée malade, avec un mucus marron on
provenance de ma gorge, retrouvé chaque matin sur mon oreiller.
Le Dr Pénoël, contacté à Melbourne, où il était parti s ’installer, a fait comptât!
dre à mes parents que cette crise n ’était qu’un stade ultérieur de mon processif
de guérison. Ils étaient soucieux de ne pas pouvoir utiliser les médicaments lutin
tuels pour faire baisser la fièvre. Le Dr Pénoël a donné des instructions précisai
par téléphone.
Son travail en conjonction avec ma famille, plus comme un guide que commit un
médecin (au sens courant), enseignant à mes parents et à moi-même ce qui devait
être accompli chaque jour et chaque nuit, quelles huiles essentielles étaient iilila$
pour tel ou tel symptôme, etc., a permis à mes parents de continuer les uolim
durant son absence. Imaginez notre joie mutuelle quand, quelques jours plus huit,
alors qu’il était de retour à Adélaïde, il m ’a trouvée pratiquement totalement gudiia I
Pour moi, ces deux événements étonnants de mon traitement et de ma guait
son ne sont pas aussi mémorables qu’un incident qui s ’est produit deux ans /ilu0
tard. Après avoir suivi indéfectiblement pendant deux années l ’alimentation ni lut
massages aux huiles essentielles, ma santé avait été restaurée et j ’étais iluvm
nue, à l ’âge de neuf ans, une enfant en rébellion : je décidais de m 'opposai an
régime alimentaire.
Chaque jo u r sur le chemin de l ’école, mes amies et moi passions devant une
pâtisserie qui vendait des gâteaux à la crème. Pendant dix minutes j ’entendais
| n m camarades « gémir de plaisir » tandis qu’elles se délectaient de ces mets
uihllmes dont je n ’avais pu profiter. La tentation se révéla trop forte. Finalement,
uisonnant sur la base de ma bonne santé pendant toute l ’année, j ’ai acheté un
,ril»,ni. Rempli d ’une crème riche à souhait, le gâteau à la farine blanche était
! im ouvert d ’une couche de chocolat épaisse de presque un centimètre ! Je me
mi», mise à le dévorer !

Hmix ans auparavant, cet unique gâteau aurait été suivi par un écoulement à
w nuls Ilots de mon nez et par une bronchite et de la toux pendant des semaines.
{ i» <minutais la survenue de ces mêmes manifestations. Mais rien ne s ’est
punieIt I

Aînés ces deux années d ’utilisation continue de la médecine alternative, je n ’ai


I pu vu de réactions (malgré le sentiment de culpabilité).

i » médecine alternative n ’avait pas affaibli mon système immunitaire comme


p médecine conventionnelle l ’avait fait. Elle n ’avait pas simplement agi d ’une
P H ""'"' suppressive mais avait amélioré mon état de santé et renforcé mon orga-
contre l'infection. La médecine alternative a continué à triompher de mes
m fh u iii’s antérieures et j ’ai pu graduellement élargir mon alimentation.

t Maintenant, à l'âge de dix-sept ans, je suis une adolescente robuste. J ’adore


tuan hm i) vive allure par temps froid sur les pentes du campus de mon univer-
IfN II est tare que je sois malade et bien souvent je n ’attrape pas les « coups de
luft; auxquels je me trouve exposée. J'utilise toujours la médecine alternative
et l ’aromathérapie pour me soigner en cas de besoin. Je frémis à l ’idée de ce qiw

ma vie aurait été sans la force qui m ’a été conférée par des moyens naturels eltl

caces et avec l ’aide dévouée et attentionnée du Dr Pénoël, de sa famille et de lu

mienne.

À travers la médecine alternative, j ’ai pu obtenir une vie saine qui n ’était avant

qu’un rêve lointain. J e ne peux qu’espérer qu’à l ’avenir, la médecine alternative qui

a changé ma vie puisse devenir accessible à tous et que les huiles essentielle

données par la Nature puissent être reconnues par tous les médecins comme don

traitements efficaces pour soigner les maladies.

Abby BEAU
Adélaïde, avril 19M
SIXIÈME PRINCIPE
I n Biogéognosie

1" cinquième principe représente la transition du monde de la


I <•tysique vers le monde du vivant. Avec le sixième principe, nous
••niions dans l’univers de la Vie. Nous la suivons depuis ses toutes
ni Minières formes océaniques et nous découvrons comment des êtres
miiinitésimaux, invisibles à nos yeux, ont réussi à transformer une
mnv;e liquide et rocheuse inerte en une planète luxuriante de vie !
.lu conçois que le terme « Biogéognosie » puisse interpeller.
1 M|'"ridant, on retrouve le terme « gnosie » dans une discipline que les
liliyiothérapeutes connaissent très bien : la pharmacognosie ou
î(naissance des matières premières utilisées en pharmacie. À ce titre,
i Ali nle des plantes aromatiques, de leurs sécrétions essentielles et
tin', huiles essentielles qui en sont extraites fait partie de la pharma-
Htiqiiosle.

' riinl est donc le sujet de la Biogéognosie ? Il s’agit d’étudier les


'"ils entre les micro-organismes et l’ensemble des autres règnes
iiim part. Il s’agit aussi de comprendre leur relation avec l’ensemble
'a planète, qui a pu ainsi devenir une planète porteuse de vie, c’est-
ilii" une Écosphère et une Biosphère. La Biogéognosie approfondit
i ’.pécialement la compréhension de la fonction des sécrétions
... tliques au sein du végétal. Elle établit le lien avec les flores bacté-
u's constitutives des écosystèmes vivant dans notre organisme et
""lu des organismes animaux en général. Elle se poursuit par la
nliun avec la psycho-neuro-immunologie. Elle établit le parallèle
>•'*» l<t vio des sols sur terre et la vie au sein de ce sol interne que
constitue le milieu digestif. Enfin, In Biogéognosie porte une attmitinJ
particulière à la dynamique des continents et à son influence sur l'Avu*
lution séparative du monde végétal suite aux divisions succesaivs*,
Puis, en préalable au septième principe et en lien avec lui, ||
Biogéognosie étudie la signification symbolique, vis-à-vis de l’Hiimnln,
de la partition de la Pangée en Gondwana et en Laurasia, avec Imir
flore aromatique spécifique.
On se rend compte que ce sujet est immense et particulièrement!
propice à susciter une large ouverture d’esprit. La Biogéognosie coriNtl*
tue certainement l’un des domaines les plus originaux au sein tin
1Aromathérapie Quantique. L’une des conséquences majeures rt*»
cette etude de la vie, sous l’angle temporo-spatial le plus ouvert pocni J
ble, me tient particulièrement à cœur. Il s’agit de rétablir, déjà au soin
du mental, une conception plus juste vis-à-vis des micro-organismfl
Et en particulier des bactéries.
Dans ce tout premier livre de présentation de l’Aromathérapm
Quantique, j ’effleurerai la Biogéognosie en mettant en exergun
quelques aspects plus saillants et plus seyants pour un ouvrage initial
C est une simple ouverture et une amorce de prise de conscience
Des écrits beaucoup plus approfondis permettront ultérieurement de
saisir l’immense portée, tant conceptuelle que très concrète, de cette
branche passionnante de l’Aromathérapie Quantique qu’est la
Biogéognosie.
Du point de vue des chercheurs qui ont été à la source de mon inspL j
ration pour constituer cette science de la Biogéognosie, je rends un
hommage particulier à James Lovelock qui a conçu l’hypothèse de
Gaia, la terre vivante. Je suis également particulièrement redevable à
la biologiste américaine Lynn Margulis et à sa découverte de l’endo-

134
lymlïlose. Grâce à James Lovelock, nous découvrons cette lente
kminformation de la planète sur quatre milliards et demi d’années, avec
k, min premier joué par la vie microscopique océanique pour parvenir
« mm taux d’oxygène de 21 % dans notre atmosphère actuelle. Nous
'«Militons aussi à quel point, à l’échelle de la planète entière, des méca-
mi .iiiu h de régulation sont à l’œuvre afin que les conditions se
HMinlionnent propices à la vie.

I vnn Margulis, quant à elle, nous a permis de comprendre qu’au sein


■le chacune des cellules évoluées (Eucaryotes), la structure à I origine
p,, toute énergie, connue sous le nom de mitochondrie, se trouve être
tmn humble bactérie primitive, qui s’est réfugiée au sein de la cellule.
I 1 « la même manière, la source de cet oxygène qui nous est vital est
1

la bactérie primitive. Dans la cellule végétale, elle est devenue le


. hloroplaste, organite porteur de la chlorophylle, molécule-clé de la
photosynthèse, donc source de toute nourriture et de l’oxygène.
( ;ette symbiose avec les bactéries primitives existe donc dans l’inti-
mité la plus profonde de toute cellule Eucaryote, qu’elle soit végétale,
animale ou qu’elle appartienne au monde des champignons. Et cette
symbiose existe pareillement dans les « profondeurs intestines » de
notre corps. Notre peau et toutes nos cavités grouillent littéralement de
bactéries vivant et coopérant avec nous. Si nous savons être ou rede­
venir de bons amis, des partenaires de vie et de joie, nous sommes
■.ors et certains de mettre toutes les chances de notre côté pour une
,nnté reposant sur une fondation solide. Si nous déclarons la guerre et
| N| nous menons une stratégie destructrice, nous ne récolterons que les
catastrophes de la catabiose. C’est-à-dire la souffrance physique et
psychique, l’entropie et la maladie chronique. Le choix nous appar-
tient. À condition de détenir los clés do lu compréhension et do
connaissance. Puis d’avoir à notre disposition les clés de l’action jim
Ici, il s avère capital de mettre en garde vis-à-vis de deux écumls |j
s agit de deux attitudes extrémistes qui régnent, l’une en médm m«
officielle, l’autre chez certains représentants de la naturopathio <j
dirait que dans le premier cas, on se trouve dans la situation de fmymi»
devant le microbe omniprésent et « omniméchant » ! Dans l’autro <:«*,
on se contente de répéter : « Le microbe n’est rien, le terrain est toi il »
Or, des mots comme « rien ou tout » ou comme « toujours ou jamnin ..
trouvent très difficilement leur place en biologie ! L’attitude propondf
par l’Aromathérapie Quantique se fonde justement sur renseignement
de la Biogéognosie. Et cette attitude se prolonge par des acte*
pratiques et des mesures très concrètes.
La vérité, au sujet de cette petite phrase, que l’on doit originellemmit
à Claude Bernard, est fort simple. Tellement simple qu’elle reste le plun
souvent inaperçue. Qu’en est-il donc vraiment ? En fait, grâce au travail
accompli en aromathérapie médicale francophone, on se rend complu
qu il se produit exactement le contraire de ce qui est constaté lors do
l’utilisation répétée et généralisée des antibiotiques. Dans ce cnn,
malheureusement, on assiste à l’apparition de plus en plus de résl»
tances. Au point d ’avoir « réussi » la prouesse de sélectionner don
souches habituellement relativement banales et qui sont devenues
multirésistantes et par conséquent redoutables. Par ailleurs, l’appari­
tion de mycoses, comme les candidoses, est un effet secondais
particulièrement préjudiciable de l’utilisation insensée qui a été faito
des antibiotiques (notamment pour engraisser les animaux de boucherie),
La clé ultime de la compréhension nous est donnée par l’étude
comparative entre les molécules aromatiques des huiles essentielles el

136
molécules dites antibiotiques. Il faut bien comprendre, comme point

Principes 5 et 6 : Le Chaos Créateur, la Vie e_


$1 ,|r>part de la comparaison, d’où proviennent les molécules antibio-
,IM,n La source principale de ces molécules est d’abord le monde
bnctéries édaphiques ou vivant dans le sol (trois quarts), et
implémentairement le monde des moisissures (un quart). En tout état
, (|U8ef quel est le rôle de ces êtres ? Il est de servir de décompo-
r. de fossoyeurs, de recycleurs de l’ensemble des déchets et des
, i «vies du monde vivant. Après un passage au sein de la Biosphère,
|IMil vivant doit rendre les atomes qu’il a un moment empruntés au
(àgno minéral pour accomplir son passage terrestre.

•,lins ces décomposeurs, quelle horrible et monstrueuse « décharge


.1,. mort et de déchets à ciel ouvert » serait devenue notre belle planète,
11. <ihiis ces milliards d’années ? On n’ose même pas y penser...
I >onc, en se focalisant, de manière exclusive et obsédante, sur l’uti-
H idon massive et destructrice des molécules antibiotiques, I humanité
h i ommis un crime « lèse Biosphère ». Elle a fait resurgir les produc­
tions issues du monde mortuaire, normalement enfouies dans le sol,
\ la surface. Et l’ensemble de la Biosphère a reçu cette insulte en
l ilnlne face ! Pas étonnant qu’elle fasse volte-face et que nous devions
mire face à des désastres dont nous ne percevons encore que le petit
bout de l’iceberg.

Dans la matrice mentale du médecin, une équation a été instituée et


dûment institutionnalisée : Infection = prescription antibiotique. C ’est
presque trop facile ! Seulement, vis-à-vis des lois de la vie, c est, dans
l'immense majorité des cas vus en consultation courante, une dange­
reuse tromperie. Car ces matraquages camouflent la situation. Ils

137
provoquent le passage à des formes bactériennes infectieuses encorn
plus agressives et plus difficiles à traiter. Le cercle vicieux se referma
sur le malade qui s ’enferme dans sa maladie. En voici une excellent#
illustration.
Je prends l’exemple d’un cas infectieux O .R .L, passé au stade chm
nique. Il s ’agit d ’une patiente, Simone, dans la quarantaine, qui
consulte car elle souffre d’une infection chronique de l’oreille moyenne
La bactérie est un pyocyanique. Malgré des traitements antibiotique
longtemps suivis, la situation n’a pas beaucoup changé. Localement
l’infection se poursuit. Et, du point de vue de son état général, tons
ces traitements antibiotiques, lourds et répétés, ont eu des réperel n
sions. Elle s ’en rend compte aussi bien par la fatigue qu’elle ressent «t
par son état intestinal, que psychologiquement. Elle sent qu’elle on! 1
devenue plus renfermée, plus irritable, plus instable et facilement trop
réactive, manquant de contrôle et de recul. Son sommeil est devenu
plus difficile. Son attention est moins concentrée et tient beaucoup
moins longtemps. Même sa libido a diminué. Cette patiente vient <1# 1
loin. Elle accepte d ’entreprendre un travail en médecine aromatlqm*, j
sur du long terme. Elle le sait, il est indispensable de se donnoi un 1
programme d ’au moins une année. Dans les infections à pyocyami |iia,
surtout quand il y a eu des traitements antibiotiques prolongés, Il eM I
indispensable de disposer d ’un aromatogramme. Donc le pus a d I
prélevé directement dès cette première entrevue et il sera envoyé nu I
laboratoire pour analyse et aromatogramme. Le pyocyanique est «Ht») 1
cile à traiter et il faut s ’entourer du maximum de précautions.
I ’aromatogramme n’est pas la garantie automatique du succès, mais
il un est un facteur contributif majeur. L’intérêt de ce cas réside d’abord
il,ins le suivi évolutif de l’aromatogramme. En effet, au démarrage, sur
lino trentaine d’huiles essentielles testées, il s ’est avéré que le choix
ni.lit très réduit. Paradoxalement, il se trouve que les huiles essen­
tielles, souvent majeures et imparables dans les cas les plus courants,
im liguraient pas sur la liste des « nominées ». En revanche, quelques
huiles essentielles moins tonitruantes, plus réservées, révélaient leur
I. lion sur le germe. C ’était par exemple le cas du thym à linalol, alors
t|im la bactérie résistait au thym à thymol.

Alors, quand on voit qu’il existe encore des doutes au sujet de l’im-
i hhlance des chémotypes, on a l’impression de revenir au Moyen Âge !
Attention, je le redis, chémotype ne s ’applique que pour certaines
(liantes aromatiques, et non pas systématiquement pour toute huile
tnnnntielle. En tout cas, pour le thym commun, Thymus vulgaris, la
§iuinalssance et la reconnaissance des chémotypes sont indispensa­
ble Pour ma patiente, cela tombait à pic car, notamment pour un
ii* ai |o proche de l’oreille, il eût été difficile de l’envisager avec un thym
t | thymol ! Le programme thérapeutique a pu être organisé, avec des
..... -, locaux, des soins régionaux et des soins généraux, à poursuivre
||m i ii 10 première période d ’un trimestre. Localement, il est certain qu’il
lai il Hre prudent chaque fois qu’il s ’agit de l’oreille. Mais avec des
•, iiunes générateurs d’aérosols ultrafins, et sachant que l’huile essen­
tielle de thym à linalol est particulièrement douce, il a été possible de
iim iiiii en place un soin local très doux et bien adapté à la situation.
pMni-i voyons un peu comment les choses ont évolué après le premier
lilmmilre.
Tout d’abord sur le plan de l’évolution de l’aromatogramme. I a
pyocyanique fut effectivement retrouvé, cela, j’y étais préparé. Sachant
qu’il s’agissait d’une reprise, après de très nombreux traitements antl
biotiques, je m’attendais à trouver la bactérie encore en place. Le pli r
important, dans le cadre de ce suivi, était de se rendre de compte <Ib
la progression par rapport aux huiles essentielles. Alors que dans Ib
cadre des antibiotiques répétés, c’est plutôt la crainte de l’apparition
des résistances qui prévaut, ici nous sommes dans une situation
diamétralement opposée. Au grand bénéfice de la patiente et à la pli il
grande satisfaction du thérapeute. Effectivement, cette fois-ci, l’évon
tail de sensibilité de la bactérie s’est élargi. On voit que ces trois in<il|
de soins aromatiques, externes et internes, ont permis à d’autres huila*
essentielles de faire leur apparition parmi les nominées. Il y a donc oint
gissement et modification du palmarès. Et cela ne reflète |m|
seulement des caractères se limitant à la seule bactérie. Voilà I >i«n
toute la différence et le monde qui sépare la thérapeutique par .mil
biotiques et la thérapeutique reposant sur les huiles essentielles Qà
entre dans un monde où le découpage mécanique et violent n'.i pim
vraiment sa place. On était dans l’impitoyable violence de la boxa f |
on entre dans l’habile souplesse de l’aïkido. On savait cogner et li.ip
per et, soudain, comme par un mystérieux enchantement, on sn miul
compte que des mouvements parfaitement pensés et des poültlof
bien choisies peuvent donner la suprématie sur un adversaire paial
sant invincible. Surtout, l’on ne se sent pas en situation de par
entraînant une riposte farouche. Que s’est-il donc passé pou» (
patiente ? Le travail aromatique a permis d’amorcer une modifie»
en profondeur de son terrain. Cette modification du terrain se Inuli'
par une modification de l’aromatogramme. Et le fait de pouvoir illu f'
«i i maintenant d’une gamme active plus large constitue un immense
«vnntage et témoigne de manière irréfutable des progrès accomplis à
i ininrieur de son organisme. En parallèle, comment la patiente a-t-elle
v» ■u cette période ? Tout d’abord, elle a pu suivre le traitement avec
§t"in luité, première condition d’un travail bien fait. Ensuite, elle constate
MU0, localement, la situation est en net progrès, même s’il reste du
iBinln à parcourir, elle sait qu’elle est sur la bonne voie. Et, surtout, du
lui <le vue de son état général et de son état mental et nerveux, elle
llwn qu’elle se sent vraiment mieux. Tandis que les traitements anti-
•ii. jues répétitifs lui donnaient le sentiment de péricliter et de chuter,
i" lois-ci, elle est consciente que la vapeur a été renversée.

1ih uni on est dans cet état de maladie et de sensibilité, il y a des


• parfois même des petits signes, qui ne trompent pas. C’est
iM|iioi je demande toujours aux patientes de tout noter et de se
iImu attentives à tous ces petits riens qui, au final, mis bout à bout,
uni' énorme différence, dans le bon sens, pour la patiente comme
i m entourage. Le deuxième traitement sera mis en place pour
nouvelle période d’un trimestre. Il inclura les nouvelles huiles
nllnlles découvertes à l’aromatogramme, toujours en usage local
M" mi usage régional et en usage général. Lors de la troisième
ultutlon, on a refait un contrôle bactériologique et on a constaté
' hhiv. .Ile évolution dans les huiles essentielles actives, encore plus
iliimisos et plus diversifiées. L’état local et l’état général avaient
" nullement progressé. Simone sentait qu’elle devenait « une
pumonne •>, dans le meilleur sens possible, comparativement à
rtiui ftlx mois auparavant. Le troisième traitement permettra de
h.lin définitivement la situation. Non seulement l’infection de
l’oreille moyenne fut résolue, mais la transformation, au bout de ce
parcours du combattant aromatique pacifique, était majeure, et cela
sur tous les plans. La digestion, la forme, l’attention, le calme, la meil­
leure humeur, la libido, les relations psychologiques... tout était à
l’avenant.

Les p hyto alexin e s e t les p h y to a n ticip in e s


Quels sont les êtres et quelle est la substance qui, au sein de l.i
Biosphère, s ’opposent diamétralement au monde de la décompo­
sition et à ses molécules dites justement « antibiotiques » ?
Lorsque j’enseigne en pays anglo-saxon, je dis à mes élèves, en jouant
sur les mots dans leur langue : The nose knows. En français, on dirait.
« le nez connaît » en prononçant pour faire rimer : le nez « conné ». Cm
en effet, tous ces phénomènes de décomposition s’accompagnent.
vous le savez, de puanteur. Ils génèrent, du point de vue moléculaire,
des substances desquelles émane de la pestilence, en tout cas pont
l’odorat humain.
La vie a fait en sorte que, dans notre cerveau profond, depuis la nuit
des temps, l’association se fasse entre cette puanteur mortifère et un
signal de danger dictant immédiatement : « Enfuis-toi au plus vite et nu
plus loin » ! Si jamais on vous sert un mets douteux, en particulier (la
la chair (viande ou poisson) qui aurait mal tourné, et que vous en gout<>/
une bouchée, votre réaction sera très vive ; vous vous écrirez : <■Mnia
c’est infect ! »
Il est fort intéressant de constater le lien entre l’adjectif « infecl lié
à la perception de la décomposition organique, et le terme « infectloi i •<
On ne trouve pas cette corrélation en anglais ou en allemand. Oi, <u»
tout temps, bien avant la découverte des bactéries, les êtres humnlii!
' ml su recourir aux plantes aromatiques pour prévenir ou pour se proté-
um de ce qui était « infect ». Ils savaient, et ils sentaient, au sens
|impre, olfactif, qu’il y avait, dans ces plantes si particulières, une
" l'onse à cette puanteur infecte émanant de la décomposition,
i i .cinés par ces plantes, les êtres humains ont désespérément cher-
• lie à capter, à l’état le plus pur et le plus concentré possible, cette
nul >•,tance « éthérée ». Avec l’invention de la distillation, une véritable
tnv<ilution débutait pour la Biosphère et pour l’Humanité.

Il faut bien comprendre que les plantes et les animaux appartiennent


nui I ucaryotes. Nous sommes de la même facture (ou fabrication). Et
ni ni', devons affronter les mêmes problèmes. Nous protéger du chaud
<mi du froid excessifs, de la sécheresse ou de l’humidité, et nous défen-
•I». >par rapport au monde des micro-organismes divers et variés. Je
j o u i’ , parfaitement conscient des réalités de la Biosphère : je ne prêche
nullement une confiance béate et naïve ! Je procède simplement à un
[ «lui des lieux de notre planète. Et je dois me rendre à l’évidence : le
......h le des plantes nous offre notre bouteille d’oxygène pour la respi-
MIM), notre garde-manger pour se nourrir et notre pharmacie verte
l »hil ■.<) soigner, à titre curatif et préventif. Sans oublier la beauté, le
Jtlfilnir dos sens, la volupté et la spiritualité. Tout cela nous est gracieu-
n n m it octroyé. Car la plante, en se rendant si indispensable, sera en
jhrii mii ■choyée » et propagée sur toute la planète.

I l'oxygène et les nutriments de base nous sont donnés directement


à piiftlr de la photosynthèse. Ce sont des métabolites primaires.
Ensuite, les plantes fabriquent des centaines de milliers de compo
sés divers qui forment les métabolites secondaires. Avec une précision,
une intelligence et une ingéniosité à faire pâlir d ’envie ou rougir de rag>'
tous les laboratoires pharmaceutiques du monde ! Concernant la
défense contre les agressions des micro-organismes, il faut savoir qu'il
existe deux grandes catégories de substances.
- D’une part, celles qu’on appelle les phytoalexines : elles sont élabo
rées par le végétal en réponse à une attaque qui se déclare.
- D’autre part, les phytoanticipines : elles sont, comme leur nom
l’indique, préexistantes au sein de la plante.
La catégorie qui nous intéresse ici est la seconde. En effet, la|
essences aromatiques sont déjà existantes au sein du végétal aronut
tique. En quelque sorte, il prévoit le coup et même le « coup bas » ou
encore le mauvais tour qu’un agresseur pourrait lui jouer. Grâce à'soi
molécules aromatiques, il possède son aura dissuasive, il créo nu
sphère protectrice.
Finalement, en proposant l’intégration des huiles essentielles à la vlflj
l’Aromathérapie Quantique emboîte tout simplement le pas aux pl. nil
aromatiques et à leur politique anticipatrice. On dit bien : « Gouvomaf
c ’est prévoir. » Par une utilisation intelligente et régulière des hi
essentielles, tout un chacun est amené à devenir le « gouverneur do f |
vie » et de la vie de ses proches.
I l .1 division de la Pangée : signification de Laurasia
•t Gonduuana
l'nrmi les découvertes conceptuelles accomplies par l’Aromathérapie
I Ji i. mtique, il en est une qui s’avère particulièrement féconde en résultats
Ar mnants et spectaculaires. Il s’agit de comprendre, symboliquement
i " h-■très concrètement, la signification de la Pangée puis de sa partition
m' ' leux masses continentales : Laurasia au nord et Gondwana au sud.
II i .igit aussi d ’établir la jonction avec le monde des plantes aromatiques
lit tout particulièrement avec la flore aromatique propre au Gondwana.
i" me dois, au minimum, de brosser les grandes lignes d ’un sujet
im’.Monnant. Pour celle ou celui qui perçoit dans l’aventure des plantes
imatiques une relation privilégiée avec l’Humain, cette toute première
i ' i » ation sera reçue avec bonheur et joie !

I Ji ms savons que la première Révolution Aromatique de la Biosphère


- «'il produite il y a trois cents millions d ’années. C’était avec l’appa-
fllioii des Gymnospermes. Les Conifères, qui en sont les principaux
t*|.M '•.entants, ont eu l’honneur d ’initialiser la voie aromatique de la
Mi" sphère. Or, à cette époque, quel était le visage de la Terre ?
élim inent dit, quelle relation existait-il entre les continents et les
M* n.iir. ? Très simplement, les continents étaient tous unis en une
dénommée la Pangée. En fait, il y avait une seule masse conti-
*".Mi(il" entourée d ’une seule masse océanique. Le monde des
imiKcmis évoque ainsi pour nous, symboliquement, une forme de
«dis perdu. Cette unité, dont la Pangée est l’emblème, est donc en
•I »a l étroit avec les premiers êtres capables d ’élaborer les essences
nmntiques au sein de cellules et de structures hautement spéciali-
in C'est pourquoi les Conifères méritent une attention particulière
et un profond respect de notre part. Ils ne sont pas comme toutes les
autres plantes aromatiques de la Biosphère. Ils constituent le point do
départ, ou l’alpha, de cette prodigieuse aventure de plantes et d’hu
mains. Et ils seront aussi l’oméga, le point ultime de cette aventure,
dans notre long cheminement de découvertes et d’explorations.

La Pangée : réunion de tous les continents,


il y a 300 millions d’années

Par la suite s’est produite la deuxième Révolution Aromatique, tivofl


l’apparition des Angiospermes. Comment se présentait le visage «In lu
planète, il y a cent millions d’années ? À ce moment-là, la Pangée .ivnjj
commencé sa partition. Le monde de l’unité originelle avait laissé
place à ce qui devait devenir, selon l’expression contemporain!), |i
conflit Nord/Sud. L’opulence d’un côté, la misère de l’autre. La pul
sance d’un côté, la soumission de l’autre. Le maître blanc et n
esclave noir. Celui qui sait tout (ou croit tout savoir) et celui qu’on jm
comme « primitif ignorant ». On se rend compte que cette Imnijo <
division de la Pangée devient tout à fait concrète sur le plan
comportement humain.
! .i partie de la Laurasie qui retient notre attention ici est avant tout
11 urope occidentale puis son avancée vers l’Ouest, Outre-Atlantique,
«vue la colonisation de l’Amérique du Nord. Qu’a fait l’humanité appar-
tunant à cette fraction occidentale de Laurasia ? Du strict point de vue
•I" lu Biosphère, si on la personnifie et qu’on lui laisse la parole, elle
">| .ondrait, avec un mélange de tristesse effarée et de révolte venge-
imiNO : « Cette fraction de l’humanité a semé la destruction généralisée
•lu lu planète porteuse de vie ! » Dans ce processus de destruction
«y.iématique et de pollution à grande échelle, la production de la
• himie industrielle de synthèse joue un rôle prépondérant et crucial.
C rim e co n tre l’im m u n ité
Si l’on se pose la question du point de départ historique de cett«
toute-puissance de la chimie de synthèse et de son mépris de la vio,
on découvre un nom, un événement premier et une date à retenir. Il
s’agit du chimiste allemand Friedrich Wôhler, qui a réalisé la synthès#
de l’urée en 1828.

Ainsi, à partir de 1828, l’humain s’est vu soudain capable de « repm


duire » le vivant. En tout cas de fabriquer, en laboratoire, un corps qui
jusque-là, provenait de l’activité des cellules du rein. Le haro sur Itf
partisans du Vitalisme était désormais lancé. Il ne devait plus jamnl»
s’arrêter. Dans la seconde moitié du XIXesiècle, la chimie de synthèlf
allait s’attaquer à la fabrication, par réactions en laboratoire, des molé
cules imitant les senteurs en provenance de la Nature. C’est le chimhl»
anglais William Henry Perkin (Senior) qui a ouvert la voie, reprl»
ensuite par son fils, William Henry Perkin (Junior).

De la sorte, l’ensemble des chimistes allait s’engouffrer dans est!


brèche ouverte par la synthèse des composés odoriférants. On ô!»
capable de reproduire, par réactions chimiques à partir d’ethyl cynnO(j
cetate et d’ethyl 3-iodopropionate, en présence d’acide chlorhydiiqti
et de méthylmagnésium bromide, de l’hydrate de terpine, du terpmii
et du limonène. Quelle « chance » ! Ce que nos vertes compnun*
odoriférantes étaient capables d’accomplir, à partir de l’eau ol
dioxyde de carbone, avec un brin de lumière et en suivi ml
programme génétiquement encodé, l’homme en avait enfin, pi AU
dûment, acquis la maîtrise. On allait pouvoir se passer d’elles. Ou al!|
pouvoir produire en masse et à bas coût toutes les molécules part
Principes 5 et 6 : Le Chaos Créateur, la Vie et la Planète
mnos ou « goûteuses » de la Nature. On allait même pouvoir inventer
molécules que la Nature n’avait jamais imaginées. L’enthousiasme
•Daignait le paroxysme de l’engouement. Le chimiste français Victor
1Mignard (prix Nobel de chimie en 1912) a joué un grand rôle dans la
niinn au point des procédés de synthèse des composés du carbone.
•• '.ont les célèbres « réactions de Grignard » qui sont mises en jeu
h» ces processus de synthèse. On est alors persuadé que l’on fait
ux que la Nature et qu’on va arriver à la battre et, pourquoi pas, à
"M passer puis à s’en débarrasser ! Prométhée sommeille au fond du
ni (Je tout savant. Mais il faut se méfier des rêves se transformant,
i"iiue, en cauchemars d’apprenti sorcier.
i une des conséquences de cette voie de la synthèse chimique
t* M i forante se rapporte à la parfumerie industrielle qui est devenue
( N 1hil. lirement dépendante de cette production de masse. Il en va de
lu i" concernant l’immense secteur des arômes en agroalimentaire.
• final, que ça passe directement par le nez ou par le palais inter­
ne. n’est toujours le sens olfactif qui est ainsi visé. Cette odieuse
nipnrie à rencontre du premier de tous nos sens constitue une
*■lam o lourde de conséquences. Je l’ai qualifiée : « crime contre l’im-
Ce sujet, d’une grande complexité, me tient particulièrement
P<.... I ntre la perception olfactive, les centres cérébraux, la recon-
ttfinoo de ce qui est « bon » et de ce qui est « mauvais », puis la
I mioOoii avec la psycho-neuro-endocrino-immunologie, et même la
PHwllté, il existe des relations profondes et très anciennes.
' no peut pas, impunément, se hasarder à « chimiquer » fraudu-
t" w t et en un laps de temps infime ce que la Nature a mis des
«Inoi de millions d’années à élaborer avec une infinie patience,
iuprême délicatesse et une inimaginable sagesse.
Personnellement, et je constate la même réaction chez la plupart du
celles et de ceux qui ne travaillent qu’avec les huiles essentielles ou
avec les substances aromatiques naturelles, il m’est impossible du
tolérer la senteur des parfums issus de la synthèse chimique. Je suifi
obligé de m’enfuir : c ’est une réaction de survie dictée par mou
cerveau, qui vit en permanence au contact des huiles essentielles ot
refuse l’agression des parfums de synthèse (les parfums bio étant au
contraire les bienvenus...).

La flore aromatique du Gonduuana et sa signification


symbolique et concrète
À partir de maintenant, je vais pouvoir aborder la question de l’irn
portance, symbolique et aussi très réelle, de la flore aromatique du
Gondwana. En effet, les senteurs des plantes de Laurasia ont été
happées en premier par la production chimique de synthèse. Ce qui «ml
servi au public comme arôme ou comme senteur « menthe », « lavando »,
« pin », « citron » ou « verveine », et ainsi de suite, n’a rien à voir avafl
l’authenticité de la plante ou de l’huile essentielle. C’est de la pun|j
tromperie et tricherie de reconstitution imitative. Le malheur, c ’est «|««*•
la grossièreté de ces senteurs artificielles a envahi la planète entière
Non seulement les parfums industriels et les arômes alim entairtll
mais aussi les poudres de lavage, les désodorisants atmosphérique»!,
et même, comble extrême, les préservatifs ! La puissance induslruillif
sans vergogne ne connaît aucune limite à son hégémonie dominait n o,
Ce qui fait qu’on atteint la situation paradoxale suivante : quand, put
un heureux hasard, une véritable lavande, menthe, verveine, ou un vAril
table pin ou sapin effleure le sens olfactif, ce dernier, conditionna «la
longue date par le « tape-au nez » des produits de synthèse, n'ont pim
i apable de reconnaître la finesse et la délicatesse des dons de la
nature. Il en va exactement de même pour les arômes des aliments,
l'our prendre une comparaison auditive, si l’oreille est habituée à
n'ontendre que la tonitruance brutale et violente de la « techno », il est
tort à craindre qu’elle ne pourra guère reconnaître et apprécier les
vibrations harmonieuses de la musique classique ! Ou alors il faudra
une véritable rééducation.

l'Aromathérapie Quantique, en choisissant de porter une attention parti-


i ulière à la flore aromatique du Gondwana, parvient à créer un
i !<>|>;lysement olfactif total. La majorité de ces huiles essentielles nouvelles
im se positionnent pas en tant que substances pouvant être comparées
«vue les grossières imitations balancées par milliers de tonnes par le
nu mde industriel. Elles permettent de frayer un chemin dans le subcons-
' lent, puis dans le conscient, qui accomplit des merveilles et réalise ce
i|u'< m peut considérer à juste titre comme des miracles de transformation
miUrleure et de libération psycho-émotionnelle.

| Voilà, de manière très résum ée et condensée, l’idée direc-


krlco ayant motivé cette quête passionném ent aventureuse
■ e lu flore aromatique du Gondw ana. Et cela nous am ène
1lu <internent à notre septièm e principe, la Conscience.
SEPTIÈME PRINCIPE
La C onscience

Le sixième Principe, la Biogéognosie, nous a fait passer de la bad


rie à la planète puis à l’humain. Emportés dans un maelstrôm, à travanj
le temps et l’espace, de concepts, d’idées, de faits, de constats tt|
d’expériences, nous avons encore mieux perçu la richesse intell«o«j
tuelle inhérente à l’étude de PAromathérapie Quantique. Avec «
septième Principe, nous atteignons le cœur du sujet. Nous touchom
son essence la plus noble. Nous parvenons à la partie la plus centml(3
la plus originale et la plus performante. En particulier dans le contoxti
du travail sur la psyché.

Comme je l’ai mentionné, du fait que la physique quantique révftlf


de manière indubitable l’influence et l’importance de la conscience d«
l’observateur sur le comportement des particules quantiques, il
juste de choisir le qualificatif « quantique ». Il était logique de le jolndrf
à PAromathérapie, portée à ce niveau ultime de recherche concepliitilli
et méthodologique et à ce stade majeur d’applications thérapeute |ii
Le tout premier aspect qu’il convient d’éclaircir, comme une cnni
tion préalable de la bonne compréhension de ce dernier prinolj
tourne précisément autour du mot « conscience ». Si ce mot doil ftt
par habitude et par convenance, rattaché à l’existence d’un sy;.ii>i
nerveux, alors il risque d’y avoir du flottement et du trouble lors do I'
posé de ce Principe par rapport aux plantes, dépourvues de systèf
nerveux au sens purement anatomique.
Il convient donc de se rendre compte des limites inhérentes aux m
que nous employons. Le mot utilisé couramment en anglais est ml
Le principe ultime et universel : l'Information
C'est déjà un peu plus « acceptable » que le mot « conscience ».
I l'autant plus que le français emploie le même mot pour la conscience
morale et la conscience psychologique, tandis que l’allemand et ran­
imais les distinguent fort bien. Aborder une forme de « neurologie des
l'i.intes » eût semblé ridicule il ya une vingtaine d’années. Les progrès
■Accomplis, et de nature parfaitement scientifique et strictement expé-
iimentale, depuis ces dernières années, ont changé la donne de fond
! h i comble. À tel point que des chercheurs et des savants de nombreux
I* lys (malheureusement il semble qu’aucun savant français ne figure
Jtons le Comité) ont fondé la Société pour l’Étude de la Neurobiologie
[|!i>\ plantes. Celle-ci, depuis le Congrès de Florence en mai 2009, est
|M"vunue la Société d’étude des signaux et du comportement des
liantes.
<>ii peut facilement comprendre que la plante, qui est immobilisée
h h '.es racines et qui ne dispose pas de possibilité d’émission sonore,
H1' "le obligée de développer d’autres systèmes de perception, de
ffmiinunication et d’échange que ceux utilisés par le règne animal.
i " .t pourquoi la capacité de synthèse de molécules est parvenue à
|m i"l niveau de perfection au sein du règne végétal. Or, si on veut bien
b Miflitchir un tant soit peu, quelle peut bien être la catégorie de plantes
H. "il atteint, si on peut dire, une forme de perfection dans le domaine
l la création moléculaire ? Quand on connaît l’immense complexité

i
»« décrétions aromatiques, on se rend compte que les plantes aroma-
|iin\ -;ont à la pointe de la « neurobiologie végétale de signalisation
Ha comportement ».

I b tait probablement le plus étonnant réside justement dans cette


d’enzymes spécifiques. Or, chaque enzyme, en tant que protéin»,
implique un gène pour coder sa fabrication. Cela suppose un»
immense banque de données au niveau du génome de la planta
aromatique. Tout comme un grand parfumeur qui détiendrait le secte!
d’un parfum à grand succès, chaque plante aromatique détient, gôné
tiquement, sa recette unique, qui va la distinguer de toutes les aulm»
lui conférer son cachet unique et inimitable.
Mais il y a bien plus que cela, au plan de la sécrétion aromati<|int
Quand nous nous intéressons à une huile essentielle, nous disposo»
d’un liquide odoriférant dans un flacon. La composition est statique I tt
revanche, pour la plante vivante, dans son environnement naturel, H
faut savoir qu’elle fait évoluer la composition de sa sécrétion
manière constante. En fonction des conditions changeantes du milioy,
qui sont perçues, reconnues et évaluées, la plante « sait » exactnin»)*
comment répondre de la manière la plus adéquate possible. Par c<h
quent, il est clair que l’essence aromatique, au sein du végétal, «9
présente comme un système complexe adaptatif très évolué. : Il <
considère que cette capacité adaptative reflète une forme de c<h i i| h
tement intelligent, on peut estimer que la plante aromatique posnàt
à sa façon, sa propre capacité d’expression moléculaire très évoll
de « l’essence de son être ».
Rendez-vous compte que certaines huiles essentielles continue'
plus de trois cents molécules différentes ! Et qu’au final, cette inc nr
ble richesse et cette époustouflante complexité sont olfactivemmi!
humainement perçues comme une harmonieuse symphonie.
Même si le seuil de détection olfactive, chez de nombreuses <- l>rti
animales, leur permet de capter les odeurs bien mieux qu»
humains, je ne pense point que ma chienne se délecte de la seutmif
•" Heur de jasmin ou s’extasie du parfum de la rose ! Ici, le point majeur
'"-ni à la capacité humaine de réagir à ces senteurs aromatiques
• "mine par une mise en résonance de l’ensemble de l’être à la créa-
|k’ii de l’être végétal aromatique.

I <mncrètement, dans la pratique de l’Aromathérapie Quantique, nous


lii><l>osons de trois approches distinctes pour susciter un impact céré-
pal et psychologique tout à fait réel. Il est certain que la voie olfactive
Bol mise en avant de par son action immédiate. Il faut se rappeler que
m voie cutanée et la prise interne des huiles essentielles amènent les
....Seules aromatiques à l’intérieur de l’organisme. Et pour la prise
!"iuiiK' des huiles essentielles, l’un des mécanismes d ’action très
p"l">ilant passe par la neutralisation des flores pathogènes du tube
En effet, ces flores pathogènes sont à l’origine de la sécrétion
i hmnbreuses toxines. Ces toxines exercent à leur tour une influence
i*'it’i<! multiple, y compris sur le plan psychique. Voici une excellente
" dation de la connexion entre la flore intestinale pathogène et la
jWlié.

|B ( as de Denise
peni'io est sous médicaments « psy » depuis maintenant dix années,
manière continue. Arrivée à la mi-quarantaine, elle se trouve en fait
♦*»une situation psychologique pitoyable. Non seulement les « molé-
n'i «lu bonheur » n’ont pas résolu son vécu intérieur, mais elle a
>i"l un stade de perturbation tellement avancé que son généraliste
pour elle l’hospitalisation en service « spécialisé ». Avant d’en
|v*»i é accepter cette proposition jugée comme extrême, Denise
l»m donner une chance à une possibilité alternative.
Devant cette échéance dont la probabilité se précise, elle rm
demande si « les plantes » pourraient faire quelque chose pour elle
Elle vient donc consulter sans conviction absolue, mais plutôt pour un*
dernière tentative, avant de se résoudre à faire le pas vers une issue qui
lui semble sans issue. Car, à part recevoir encore plus de molécule*
miracles, Denise doute de la possibilité de trouver la véritable voie do
sortie en service psy. Mon premier souci, comme toutes les fois que
j’aborde le problème d ’une patiente en difficulté psychologique, est tlo
m’assurer que les conditions extérieures, dans sa vie présente, ne soûl
pas trop « pourries » ! Dans le cas de Denise, heureusement, Ion
éléments extérieurs sont fort acceptables. Donc, il n’y a pas d ’obsta* j
cle à la mise en place du programme. J’explique longuement à Denl*^
la relation existant entre la flore intestinale et le psychisme. Comm*
elle avait reçu des antibiotiques à diverses occasions, je lui
comprendre que son état psychique ne dépend pas que de son « moi.il
Je lui apprends que ses pensées noires, que ses sentiments de déval' ni
sation, que son manque de confiance en elle et ses multiples peut a «H I
angoisses pour tout et pour rien sont dépendants, en tout cas de fin. un
conséquente, de tout ce qui se passe en ses « profondeurs intestinale »
Ces êtres microscopiques qui sont, rien que dans son intestin, i l l f l
fois plus nombreux que toutes les cellules qui composent son coi| h

sont impliqués dans ce qu’elle imagine, tout comme son môdni la,
n’être rien que son vécu psychique. Denise est tout à fait ouveii* |
mes explications qui prennent sens pour elle. Elle accepte de <l<mntf
cette vraie chance à sa vie de sortir d ’une impasse qui n’en finit i'im
de ne pas passer. Il va s’agir de construire, ensemble, un programma
complet et dans la durée. Je lui explique que c ’est un programiflfl
nécessitant un engagement sur une année, impliquant l'utilisation ttajfl
Imiles essentielles, sous diverses formes. De toute façon, comme cela
i ilt déjà dix années qu’elle traîne la même situation, non seulement sans
sortie, mais en étant même arrivée au seuil d ’un « stage en internement
"Ile se rend parfaitement compte de la nécessité de donner un peu de
ii'Mips au temps de la reconstruction et de la restauration.
I )e manière à asseoir le traitement interne sur une base sérieuse et
mluptée, il sera procédé à une coproculture (analyse bactérienne des
Mlles). Non pas à cause d ’une quelconque et directe manifestation
ininstinale. Mais pour effectuer ce qu’on appelle un aromatogramme de
i"imin. On pourrait effectuer des examens à partir d ’autres prélève-
mi'iits. Mais pour des raisons de coût, il est décidé de se limiter à la
un intestinale. Par ailleurs, un autovaccin, en dilution homéopathique,
♦»’••» préparé à partir des bactéries isolées de la coproculture. Denise
H' Mine son accord pour s’engager sur le programme proposé. Elle n’a
i mm i rien à perdre et, peut-être, tout à gagner, car elle est très conscien-
I mi iso et assidue, quand elle entreprend un projet qui lui tient à cœur.
|M ilne sera vue une fois par semaine au début, pour des soins aroma-
i" |uu8 pratiqués en séance. Et son mari, qui sera vu une fois avec elle,
<i à poursuivre, chaque soir, des soins externes, par massages
11" 'Intente, effectués à la maison, notamment le long de la colonne
| vminbrale.

; I " traitement aromatique interne a été mis en place dès réception


j| l" résultats de l'aromatogramme sur sa flore. Denise a fait des
pM'ijiès notoires et de manière relativement rapide, à notre étonne-
itimil réciproque. Après cette phase de mise en route et de première
piflhlllsation, Denise sentait vraiment une différence marquée, par
ht|i|)ort à son vécu depuis ces dix ans. Après deux mois, avec une
Le principe ultime et universel : l’Information
décroissance progressive, les médicaments avaient pu être mis d<» l'Aromathérapie Quantique sait parfaitement utiliser la conjonction
côté. Il faut dire que tout était suivi à la lettre, par elle et avec le soutien il«fi trois approches pour accélérer le travail transformationnel en
actif de son époux, enchanté non seulement de voir la transformation un «fondeur des patientes prêtes à entreprendre la démarche. Comme
de Denise, mais aussi d’y prendre une part active et concrète, par mm •1 habitude, dans la pratique de l’Aromathérapie Quantique, des métho-
implication « massante » et « très sentante ». .....‘fies performantes et originales ont été mises au point et largement
Alors on a discuté de la possibilité de commencer à faire intervenii la sptouvées.
prise de la préparation homéopathique réalisée à partir de l’autovaccin
microbien intestinal. L’intérêt spécifique de cette observation tient au Concernant l’influence sur la conscience ou sur la psyché par la
fait que cette prise, pourtant diluée homéopathiquement, a momenta vniw olfactive, il est apparu clairement qu’il fallait établir des
nément réactivé les symptômes psychiques, notamment Ira •tel (actions nettes entre des approches bien différentes :
sentiments d’angoisse, que Denise ressentait avant. Ces crises rém 1 <«lfaction-plaisir, orientée sur le côté hédonique et agréable des
tionnelles constituent la preuve, dans la pratique de l’homéopatliin, huiloü essentielles,
que le remède est choisi avec justesse. Dans le cas présent, on se r*flB I olfaction anti-stress, pour répondre notamment à des situations
compte qu’effectivement, « tout n’est pas dans la tête ». Et qu’on fH$ ■ n 1 hoc psychique ou de détresse morale,
obligé de tenir compte aussi de « ce que le microbe a dans sa toi» », 1 olfaction transformationnelle, à visée évolutive, et s ’accompa-
c'est-à-dire de ses sécrétions délétères. Par la suite, Denise, unn fol! d ’un véritable travail personnel et en Centre Aromatique.
passée cette phase réactionnelle qui a été très courte, a fait oui offl
plus de progrès. Son programme a été suivi sur une année, en n*»| >«|t| 1 11 iioisième approche est celle qui a donné lieu à la création de la
gant les séances, mais surtout en continuant les soins régulier. « l* praiiodo hautement performante qui est enseignée au cours des
maison et l’utilisation interne des huiles essentielles, pour parfait» lt ■ «'"allons en Aromathérapie Quantique. Elle est maintenant parfaite-
nettoyage de la flore catabiotique. Denise a été par la suite c .ip.iiite fe«Hi ( odifiée. Sa dénomination exacte est la méthode R.O.N.P.R.E. :
d’accepter un travail impliquant un déplacement en transpoitn ■ il'i- ilion Olfacto-Neuro-Psycho-Respiratoire Évolutive.
commun, ce qui eût été inconcevable dans sa vie « psycho-chimiqir
d ’avant. Le bénéfice a donc été total et Denise a compris que f
plantes, intégrées dans une démarche profonde et responsable un
avaient permis de se libérer de la « camisole chimique » désolaH^
dont elle était partie pour rester prisonnière le reste de sa vio
La méthode R.O.N.P.R.E. :
un tremplin vers la Réalisation de Soi
Dans le travail olfactif pratiqué couramment, on approche un testai m
devant les narines. Dans le travail complet, tel qu’il est pratiqué en Cenlm
Aromatique, la séance constitue un ensemble conçu pour déclencher la
mise en route d’une exploration intérieure et d’une libération d<m
blocages émotionnels. Pour cela, la patiente doit être allongée et en étal
de totale détente et de parfaite réceptivité. L’acte olfactif lui-même u1ili*m
un support auriculo-nasal amenant l’huile essentielle sélectionnée devant
chacune des narines. La patiente doit respirer calmement et laisser I*
travail intérieur se dérouler spontanément, sans interférence avec d*»|
pensées parasites ou une quelconque distraction. Il faut donc des coi uII
tions de réalisation, notamment de tranquillité, adaptées à ce genre du
travail thérapeutique.

La phase la plus importante réside avant tout dans le dialogue Imiitd


ou l’entretien préalable. C’est en fonction de cet échange entra l|
conscience du praticien et la conscience de la patiente que l’oimnl*
tion du programme sera déterminée. Il est certain que j’emploie n |i i'*t«
titre le terme « patiente », étant donné que les centaines de cas <!«
je m’occupe, ou que j’ai déjà traités sont, à 99 %, féminins ! C'ait Uflj
constat. Cela dit, les quelques patients ayant vécu la métN
R.O.N.P.R.E. ont parfaitement réagi.

Pour le moment, il en est ainsi. L’important réside dans les rrVuill


tout à fait exceptionnels obtenus par cette méthode mise au i ><>üil i
l’Aromathérapie Quantique. La phase de relaxation/olfaction/c■ •c»
tion dure entre vingt et trente minutes. Elle est complétée par un Ira
Le principe ultime et universel : l'Information
“I »'i ifique sur le corps, dont l’apprentissage se fait au cours des sémi-
" films de formation. À la fin de la séance, les premières impressions
' "il recueillies et notées dans le dossier.

1.1 particularité de la méthode R.O.N.P.R.E. tient également énormé­


ment à tout le travail personnel qui doit être accompli par la patiente à
'"ii. uson. Il est capital de poursuivre sur la lancée démarrée au Centre
Ammatique. Généralement en soirée, et dans le calme, la patiente y
• "ir .icre quinze à vingt minutes. Enfin, juste avant le coucher, une
•'*" n de l’huile essentielle choisie est appliquée sur certains points
finie i'. du corps, de façon à laisser un travail complémentaire se dérou-
*•' 11'nant la nuit. La patiente doit être attentive à tous les changements
produisent en elle, à tout point de vue : physique, énergétique
pnychique, y compris les rêves,
i n ii.ivail se fait, initialement, avec une huile essentielle et une seule.
' îlot constaté pourra donc logiquement être rattaché à la plante
ii*il fourni l’huile essentielle. Un premier cycle de soin selon la
Hn»lo R.O.N.P.R.E. comporte normalement un travail avec les huiles
niiolles en provenance de trois plantes successives. Il arrive
que le résultat escompté, par rapport à une problématique
Ibo. soit obtenu avec une seule plante. La méthode R.O.N.P.R.E.
non méthode ouverte et qui sait s’adapter,
mi minais très volontiers que la méthode R.O.N.P.R.E. m’a permis
"iim une aide inespérée, et autrement inconcevable, à de très
iioti,;os patientes en souffrance psychique, voire en situation de
détresse. Dans ce domaine, la première observation que je
imte mlnter est celle de Sylvie. Ce fut pour moi une aventure
flliin profondément édifiante et même bouleversante...
Le cas de Sylvie :
le cancer était en réalité dans son cœur
Sylvie, cinquante ans, a déclaré un cancer mammaire opém mi
novembre. Elle vient me voir le 2 février 2009. Elle se trouve dan:, mm
situation difficile à vivre. Non pas seulement et même pas tellemnnt A
cause de son cancer. Elle est bien suivie et bien soignée, technlqun
ment parlant. Donc, tout est pris en main par rapport à sa maladie I '
ailleurs, Sylvie a refait sa vie avec un compagnon et tout est pour
mieux de ce point de vue. Mais je me rends bien compte qu'il v
« anguille sous roche ». Il y a, dans tout son être, l’expression d u
grande souffrance. Mais attention, cette souffrance n’est pas lou à
ment celle à laquelle on songe habituellement. Je veux dire celle <|i h
vécue avec un abattement et une sorte d ’effondrement et d ’aplli
ment sur soi-même. Non, assurément, je me rends compte quo
souffrance de Sylvie est d’une autre nature. Il me semble effectivmu
que Sylvie souffre d ’un mal qui la ronge, au plus profond de son Al
Et qu’elle ne veut pas réellement « lâcher » cette souffrance. Ou pli
et plus exactement, qu’elle n’est pas décidée à renoncm à
« quelque chose », en elle-même, qui lui cause cette souffranc <<

Quand on a choisi de se donner les conditions souhaitables <<i |u


pour exercer la médecine, qui n’est pas que de la science puro «>t di
mais aussi de la science humaine et, au final, un Art, on a la clium «
pouvoir détecter ces processus intérieurs et intimes qui se dr<mu‘~
dans le coin secret, bien caché, bien occulté, de l’âme et de l'iiuprll
ne peux pas me contenter de rester en surface. Je me dois uhwt
ment de creuser, de fouiller, de gratter, de « décrotter », uflu
découvrir ce que je pressens être un secret inavouable, mais quo fty
t
ilnvra quand même bien finir par m’avouer, si elle veut que je puisse lui
| apporter l’aide qu’elle est venue quérir.
j Sylvie parcourt 600 kilomètres dans la journée pour venir à cette
11 nnsultation hors de l’ordinaire. Il faut donc absolument qu’il se passe
pi inique chose, pareillement, hors de l’ordinaire, ce jour même. Je ne
l mmix pas imaginer la laisser repartir alors que ce fardeau, vécu honteu-
inment, peut-être même hideusement, lui pourrit l’existence. Il me
fondra, avec une grande patience, faire preuve de beaucoup de pers-
pii ucité, d’une grande sagacité et d’un doigté d ’accoucheur de l’âme,
pour parvenir à toucher la cible enfouie et jugée indévoilable. Face à
[pur. nombreuses questions et mon insistance ferme et bienveillante,
pylvio va finalement craquer. Elle va accepter de révéler le pot aux
■ tKxts. Mais, moralement parlant, ça ne sent pas tout à fait la rose ! Ce
i’"i est plutôt comme un dépotoir de pensées toxiques. C ’est une
i mhil toile à émotions pourries. C ’est une fosse à sentiments imprégnés
pin pestilence ! Car il n’y a pas que la nourriture que nous absorbons
l|tn soit source de pourriture, si l’on s ’en tenait à la conception natu-
Hipnthique de base. Le pire du pire provient de ce que chacun et
H mi une est capable de sécréter comme négativité, au plus profond de
i Aire. Dans ces conditions, la porte se trouve ouverte pour toute
. ii lie, ou même pour tout accident, qui ne sera pas tout à fait « acci-
iinl ■•. Sylvie finit par laisser abondamment couler ses larmes. J ’ai
leurs un large morceau de rouleau de papier d’examen, prêt à être
i lu vers la patiente qui, enfin, arrive à évacuer « lacrymalement >>sa
un et à libérer le fardeau psychique qui l’étranglait ou l’étouffait. Je
lu même scène plusieurs fois par jour. Car la pratique de
uualhérapie Quantique a grandement orienté mon exercice vers
u forme d'accouchement et do libération de l'être en souffrance
qui se trouve reclus à l’intérieur de l’être apparent. Sylvie est maintenant prêt"
à révéler la vérité. Son compagnon est présent, avec son consentement.
Mais ce qu’elle a à révéler ne concerne pas sa vie intime, en toul
cas pas au sens classique du terme. L’intimité morale de son être est
effectivement rongée, depuis trois ans, par une histoire d’ordre profes
sionnel. Je comprends et je perçois que cette histoire a dû jouer un
rôle majeur dans l’apparition du cancer. Sylvie s’est en effet trouvé*
en terrible situation de conflit avec une employée, en qui elle aval!
précédemment une grande confiance. La confiance a été trahie et ceii»
histoire a entraîné des complications que Sylvie a vécues avec poiim
mais aussi, par la suite, avec un déchaînement de sentiments de hnin«»
à faire frémir et à faire blêmir le pire ennemi ! Et cela va vraiment tmn,
très loin. À ce point, je dois dire que je n’avais jamais entendu painillo
histoire, avec une telle précision. Je vous le décris comme Sylvie "lin
même me l’a expliqué : « Voilà, Docteur Pénoël, je dois vous dire q im
je souhaite la mort de cette personne qui m’a trop fait souffrir, l'mtf
cela, j’ai imaginé le processus suivant : chaque fois que je me rend* iï
ma séance de radiothérapie, je reçois des rayons destinés à détruit" lu#j
cellules cancéreuses. Eh bien, je me suis arrangée pour que ch. h un*
des séances se transforme en une séance de destruction envers i
ennemie jurée. À cette fin, j’imagine, et je visualise, que chacun d|
rayons qui traverse mon corps se transforme en une flèche mut!»
que je dirige vers mon ennemie, afin de l’anéantir. »

J’ai été en mesure d’expliquer à Sylvie que tout ce mal qu'


envoyait contre son ennemie, en réalité, c’est à elle-même qu1*
faisait. Toutes ces pensées négatives et ces sentiments du huit
formaient comme un boomerang do violence et de destruction
Le principe ultime et universel : l'Information
mtombait immanquablement sur tout son être. Même sa vie de couple
mi subissait les répercussions tragiques. Quand on réalise que Sylvie
associe ses séances, censées l’aider pour son problème de cancer, à
' hi travail mental de destruction de l’image de l’ennemie qu’elle a créée
.ni sein de sa matrice mentale, on se rend compte que ça ne tourne
plus rond, ni en elle, ni dans le monde de la médecine. Car aucun
membre du corps médical ayant été en contact avec Sylvie n’a jamais
fut la moindre démarche pour aller voir un peu ce qui se passait du
■i ité du mental. Et c’est bien là que le bât blesse ! Sylvie n’aurait jamais
i"iu parler de ce stratagème mental à qui que ce soit. C’était son jardin
|m;ret bien protégé de tout regard et de toute incursion étrangère. Son
■"inpagnon a assisté à cette révélation, et il en a été choqué, mais
tin.ilement, soulagé, vu l’évolution ultérieure.
I explication ayant été parfaitement comprise et acceptée, Sylvie a
•i"|.i accompli le plus gros du parcours. Je lui ai fait comprendre
fli miment cette négativité engendre une autodestruction permanente
il" '.on être, et qu’il lui est impossible de continuer sur cette voie d ’au-
|| hInstruction. Reconnaître la vérité, l’exprimer, et réaliser l’absurdité
■i un'! telle situation, voilà l’étape la plus importante, dans un contexte
psychique aussi extrême. À partir de ce moment-là, et seulement à
lu de ce moment, il est possible de faire entrer Fragonia en scène.
H I i.igonia, intervenant sur un terrain maintenant en partie psycholo-
yii|iinment libéré, va pouvoir, avec son brio habituel, parachever le
li i ni si bien préparé. Rappelez-vous toujours qu’il s’agit d’un jeu à
I" ih I t que l’huile essentielle entre en scène seulement après leur rela-
!imi établie entre patiente et praticien.
I Hylvle sera revue le 16 mars, toujours accompagnée de son compa-
|hun I Ile a parfaitement suivi le programme et accompli son travail
intérieur de réparation, en étant accompagnée par Fragonia. Elle est,
tout simplement, métamorphosée. Radieuse, joyeuse, ouveri<<
communicante, souriante et riante, prête même à rire ou à sourire <1*1
cette épreuve qu’elle s’était infligée à elle-même. Quel bonheur do lu
trouver ainsi ou, pour son compagnon, de la retrouver comme elle élttll
avant... Quelle belle aventure que celle de Sylvie. Et quelle belle leçon
de médecine des profondeurs. Que toutes les étudiantes, et tous le#
étudiants en médecine puissent un jour avoir l’opportunité de comuil
tre cette histoire édifiante, et qu’il leur soit donnée la possibilité* <1#
comprendre que l’exercice médical, au sens le plus authentique, n#
peut pas être fondé exclusivement sur les scanners, les rayons, I#
chirurgie et sur les molécules pharmaceutiques de synthèse, tel <*«1
mon vœu le plus cher, pour le meilleur du meilleur...
Dans le cas de Sylvie, il va de soi qu’une seule séance a réussi 4
débloquer la situation et à la libérer de son enfermement intérim ii <lt
haine destructrice, qui était devenu un véritable enfer moral.

Dans la majorité des cas, le travail demande une progressivité


patiente et régulière, de manière à enlever des couches successive
avant de pouvoir toucher le stade ultime de la libération.
C’est exactement l’aventure de libération qui a été vécu» |
Thérèse.
Le cas de Thérèse est la meilleure démonstration de cette sltunlli
qu’il m’ait été donnée de vivre par étapes successives, jusqu'il I» lil
ration finale et spectaculaire de son terrible fardeau.
Le principe ultime et universel : l'Information
Le cas de Thérèse : la révélation du black-out de son
•nfance
Thérèse, quarante-neuf ans, vient en consultation le 3 janvier
•'007. Le Dr Pascal P, son dentiste énergéticien, lui a recommandé de
piondre un rendez-vous afin d’effectuer un travail général et en profon-
ilmir, qu’il sent être indispensable dans son cas, mais que sa position
■h'dentiste ne lui permet pas d’accomplir. Elle vient, accompagnée de
fiun époux, en cette fin de belle journée hivernale. Elle se plaint d’un
pi . éma situé sur la main droite, présent depuis une dizaine d’années,
hncédemment, elle avait déjà souffert d’un eczéma rétro-auriculaire,
.un.) derrière l’oreille. Cette toute première manifestation cutanée était
it| 'i mrue à partir de l’âge de deux ans, suite à sa mise en nourrice. Elle
pm nvait souffert jusqu’à l’âge de seize ans. Les traitements qu’elle avait
fut, iis à l’époque avaient été purement conventionnels, allopathiques,
« l r .e de corticoïdes. Thérèse est la maman de sept enfants. Elle s’in-
[léiH-.se aux soins naturels et à l’homéopathie depuis de nombreuses
MWiïios. Ses enfants ont grandement bénéficié de l’aide apportée par
(pu différentes médecines naturelles. Pour sa part, concernant son
(iinhlème d’eczéma, il est clair qu’il reste encore beaucoup de travail
i tu i omplir. Dans ses antécédents, je note la septicémie à l’âge de
viin 11 huit ans et des problèmes O.R.L. (sinusite, otite) ultérieurement.
I^i | mitie qui m’apparaît comme prioritaire, dans son cas, est la sphère
||y i Imlogique. Elle a présenté des phases dépressives très marquées,
;i point de ne plus pouvoir se mettre debout. Elle sent en elle des
ÜTis qui ne peuvent pas s’exprimer. Élément frappant dans son
»ii iim personnelle : il semble qu’un véritable black-out se soit installé
;im un mémoire. Avant neuf ans, elle n’arrive pas à se rappeler de
iiivnnlrs de son enfance. Cette période se résume pour elle à une
n dn trou noir...
»
Thérèse apparaît d ’une très grande sensibilité. Je ressens sa fragilité
et son immense délicatesse.
Je me rends compte que l’eczéma de sa main, motif initial de la
consultation, cache bien des mystères. La peau possède la mèm<>
origine embryonnaire, appelée ectoderme, que le système nerveu-
Serait-ce une attitude médicale responsable que de chercher à appli
quer une quelconque crème, quelle que soit sa nature ou mm

composition, sur son eczéma ? Il est évident qu’il ne s’agirait que d'un
camouflage superficiel. Et qui serait comme un camouflet à l’encortiin
de l’ensemble de son organisme. Faire artificiellement disparaître un
signal de souffrance, est-ce agir sur la cause de la souffrance ? Éliminai
intempestivement l’expression d ’un mal-être, est-ce rétablir un état ■la
bien-être ? Je me rends parfaitement compte que, particulièrement
dans son cas, il y a bel et bien « anguille sous roche ». La zone relié» 1
à la sphère intestinale, selon la conception des méridiens d ’acupum
ture, sur laquelle l’eczéma a choisi de se localiser, signifie qu’elle ;i bine

rapporter à des « poisons de l’âme ».

Selon la médecine orientale, le corps et l’âme ne sont pas s é p titftfl


comme en médecine occidentale. Il n’y a aucune notion de contai • 1
allergisant spécifique dans son cas. Je me trouve, à l’évidence, devait! I
une situation exigeant la mise en place d ’un programme visant n MIh§ j
sortir quelque chose de caché, car vécu comme une honte, ni qu) I
empoisonne sa vie.
Le trou noir de son enfance reste vraiment le point le plus mystoii*»uiM
de son histoire. Si l’on arrivait à projeter la clarté sur cette p é ilo ijf l
occultée de sa vie, serait il possible d ’ouvrir une porte vers la guérison 1
Je veux dire une guérison authentique, profonde et durable. Une guéri­
son qui ne soit pas un effacement d ’un mal à un endroit pour le voir
réapparaître ailleurs ou sous une forme pire que l’état initial. Malgré un
couple en apparence parfait et une bien jolie famille, Thérèse n’est pas
dans un état d ’épanouissement et de réalisation de son être. Les
blocages émotionnels constituent un frein constant, y compris, elle le
reconnaît sans détour, sur le plan de sa vie intime, réalité pleinement
confirmée par son mari.
Cette situation complexe, mais profondément liée à la sphère
psychologique, m’amène à choisir de travailler avec Thérèse avec une
infinie douceur. Je souhaite vivement lui permettre d ’accoucher de son
être profond. Et pour cela elle doit aussi accoucher de tout ce qui a pu
1.1 blesser, la meurtrir, la salir.
Nous en discutons clairement ensemble et, d ’un commun accord,
nous décidons que le programme thérapeutique sera fondé prioritai-
mment sur l’approche olfactive des huiles essentielles. Pour un être si
'.unsible et recelant une telle souffrance cachée, la voie olfacto-neuro-
p'.ycho-respiratoire me semble la plus indiquée. En tout cas dans une
l'lumière phase que l’on peut assimiler à un démarrage ou un débrous-
naillage.

I hérèse vient donc à son premier rendez-vous de séance R.O.N.P.R.E.


lu 10 janvier 2007. Il s’agit de travailler à partir d ’une huile essentielle
"i i l'une seule. Donc c ’est très simple. Aucune préparation à réaliser à
i premier stade du programme. La plante, et elle seule, avec toute
.i puissance, doit mettre en branle ses propres forces de guérison.
I )(ins le cas de Thérèse, qui est douée d ’une extraordinaire réceptivité
m •lonsibilité olfactives, je décide de procéder de manière directe. Elle
me délivre immédiatement ses impressions, au fur et à mesure qu’elloa
se présentent à sa conscience.
Je choisis l’Afrique du Sud pour aborder ce travail initial avo<
Thérèse. Je veux la faire accoucher, mentalement s ’entend. Je sala
qu’un accouchement est un travail par étapes successives. Pour lu
première étape, l’huile essentielle retenue est celle d ’Agathosma
capensis.
Le buchu du Cap est une des espèces - il en existe une centaine
du genre Buchu. Le buchu appartient à la famille des Rutacées, cornu n»
les agrumes.
Sur le marché courant des huiles essentielles, on trouve colla*
d ’Agathosma betulina et d’Agathosma crenulata. Ces huiles esM>n
tielles ne sont pas celles que je recommande dans la pratique <||
l’Aromathérapie Quantique, ni même en aromathérapie tout court I

J ’ai la chance de connaître l’Afrique du Sud. J ’ai la chance d ’avoii pu


côtoyer cette espèce si particulière. Je l’ai vue, au sommet do - m
montagne sacrée », percer la roche et réussir à exister au moi ni*,
envers et contre tout, avec une volonté de vivre et de tenir bon qui (Mil
laissé une impression profonde en ma conscience, et en celle do
fille Amanda, qui m’a accompagné dans ce pèlerinage aromotiqui
exceptionnel vers l’Espérance. Je comprends la nécessité impéi.itiyf
de commencer par son huile essentielle, afin d ’engager Thérèse mm 14
voie de son évolution et de sa libération intérieure. Thérèse, qui |
accouché de nombreuses fois, doit à présent accoucher, mais nui ufl
autre plan. Et cette fois-ci, on peut s’attendre à un enfantemiMit il.un
la douleur de son être intérieur.
Une trace d ’huile essentielle de Buchu du Cap est déposée sur le
mipport olfactif. L’impact odoriférant de cette huile essentielle est d’une
Mie puissance que cette trace minime suffit amplement à enclencher
l<>processus neuro-psychique libérateur.
Au fur et à mesure, Thérèse exprime son ressenti. Sous tous les
mi hîles. À tout point de vue. Rien ne doit être omis. Tout doit être révélé.
Miorèse a pleinement conscience de l’importance du travail profond
[ t»t '.ubtil en train de se dérouler au tréfonds de son être. Elle est déci-
■|6n à jouer à fond la carte de l’Aromathérapie Quantique de type
I >M.<>nance Olfactive qui s’offre ainsi à elle.
| |un paroles de Thérèse sont recueillies mot pour mot. Cela est très
précieux. Ses paroles sont comme des perles de lumière. Telle une
■tuilm entrebâillant sa coque protectrice, la conscience de Thérèse va
p ilie r entrevoir des richesses insoupçonnées, qu’elle a sécrétées en
mm -.nin. Parfois aussi, il peut exister des perles noires, il faut le savoir
I nuvoir l’accepter...

.le inssens un côté boisé, un côté mousse, un côté piquant. J ’ai une perception
'minuni). J ’éprouve comme un effet paralysant au niveau des m uscles de la
un nt des trapèzes. J ’ai une impression d ’ivresse, mais pas comme avec du vin.
i Ôté boisé à présent revient, puis à nouveau la perception de l ’agrume.
II mi> semble que les deux perceptions sont dans un mouvement d ’alternance,
lu côté boisé semble plus éloigné, tandis que le côté agrume me paraît plus
lin Surtout, je me rends compte qu ’il m ’est impossible de percevoir les deux
miinin temps. Si je sens l ’un, l ’autre disparaît, et vice versa. C ’est comme le
m mprésentant ta femme jeune et la femme vieille sur la même figure.
C e tte p la n te e s t tr è s fo rte , s u r t o u t p a r s o n c ô t é a g ru m e .

M a in te n a n t, j e r e s s e n s n e t t e m e n t la d o u le u r d e l ’e n fa n te m e n t.

M o n p le x u s s o la ire m e tra v a ille é n o r m é m e n t.

À p r é s e n t, j e s e n s u n c ô t é p o iv r é p u is u n c ô t é v e r t d e s p a r f u m s ...

E t c ’e s t m a in te n a n t u n e s e n s a tio n d e d é te n te q u i s e m a n ife s te .

J e p e r ç o is d e m a n iè r e tr è s fo r t e le c h a k ra d e la g o rg e . Il y a u n e s e n s a tio n du

b o u le c o m m e s i d e la n o u r r itu r e n e p o u v a it p a s p a ss e r. Tien s, m a in te n a n t c 'e s i lu

m a in q u i m e d é m a n g e ! E t q u e lq u e c h o s e é v o q u e m o n p è r e , j ’a i u n s e n tim e n t

d ’a b a n d o n , p u is j e p e r ç o is u n e lu m iè r e e t f in a le m e n t u n e g ra n d e t r is t e s s e ...

J e s e n s le b e s o in d ’ê tr e c o n n e c t é e a v e c le P è re , d a n s le s d e u x . ..

M a is a c h a q u e fo is il y a u n s e n t im e n t d ’a b a n d o n q u i r e v ie n t e t q u i b lo q iw lu

c o n n e x io n s p iritu e lle .

M a in te n a n t, j e r e s s e n s u n e d o u le u r a u n iv e a u d u b a s s in , d e l ’o s ilia q u e e t du

s a c r u m , c o m m e d a n s u n a c c o u c h e m e n t, m a is a u s s i j e re s s e n s q u e j ’a i p e u t d t

savoir, p e u r d e d é c o u v r ir q u e lq u e c h o s e q u i s e r a it d é f e n d u ...E t j e s a is q u e i: inri

lié à m o n e n fa n c e !

J e c r ie à l ’a id e, j e d e m a n d e d u s e c o u r s !

M a in te n a n t c ’e s t l ’o d e u r d e la m e n th e p o iv r é e q u e j e p e r ç o is , e t j e r e s s e n t

m é r id ie n d e la v es sie, d u c ô t é g a u c h e d u crâ n e . »

Fin de la première séance.


Cette séance initiale et vraiment initiatique a été une révélation,
tiint pour Thérèse que pour moi-même.
Ce travail se déroule sur un temps d’une demi-heure. Il n’est pas
iinostion ici d’une perception olfactive furtive et passagère. Cet accou-
1 1mment intérieur n’est pas une forme de brutale césarienne mentale,
t* tut se déroule dans l’intimité de la conscience, avec toute liberté de
v iv h î tout ce qui se passera et de le délivrer en parole, sur le vif. Sans
mtnnue. Sans crainte de jugement. Sans fausse pudeur ni un quel-
i "iique sentiment de honte ou de culpabilité. Dans la perspective ou
Huns le contexte du principe 3, celui de la non-séparabilité quantique,
il ont tout à fait remarquable que Thérèse puisse ressentir le côté
nomme » de l’huile essentielle. Pourquoi ? Parce que le Buchu appar-
iiont, effectivement, à la même famille, celle des Rutacées. Mais
|minonne n’avait été capable de percevoir directement et immédiate­
ment cet aspect agrume dans sa senteur. La relation phytomoléculaire
Ü t une réalité que des sujets sensibles peuvent découvrir, via la
0»u nption olfactive, alors qu’ils n’ont aucun élément de connaissance
unique au sujet de la plante qui a été retenue. Par ailleurs, Thérèse
à p.ui.iitement ressenti l’impossibilité de percevoir, en même temps,
tHi «toux senteurs qui coexistent au sein du paysage olfactif qui s’ins-
tülln Confirmation parfaite de la dualité onde-corpuscule !
i I Mir. le protocole mis en œuvre, Thérèse doit ensuite emporter son
<tni "ii h la maison et continuer le travail chaque jour, en particulier
|v«ml le coucher, pour permettre à une autre forme de travail de s’ac-
(Miinpllr durant le sommeil.
I lui il que Thérèse sent que la plante poursuit son action en son for
lilrtiimir, elle reste avec elle. Quand elle a le sentiment que la plante a
Mnmin ce qu'elle pouvait lui donner et qu'il n’y a plus de changement,
lumps est venu de passer è l’huile essentielle suivante.
Deux autres huiles essentielles d’Afrique du Sud sont ensuite intei
venues pour aider Thérèse dans son cheminement progressif, avant
que puisse enfin se produire la déchirure du voile qui occultait son
enfance depuis si longtemps.
Le 22 janvier, Thérèse est donc prête pour commencer un nouveau
travail.
Le buchu aromatique avait continué à « travailler » profondément
durant cette période intermédiaire d ’une dizaine de jours. Elle avait pu
commencer à exprimer des colères qui étaient restées coincées depuln
très longtemps au profond de son être. Elle ne voulait plus se laissai
faire. Elle avait beaucoup pensé aux rapports avec ses parents. Coin
lui avait causé une grande tristesse, les larmes avaient abondamment
coulé...
Maintenant vient donc le temps de Chrysocoma tenuifolia. Celle

plante, de la famille des Astéracées, est connue localement sous lu

nom d eZanna Fath. Elle constitue une exception remarquable au snin


des plantes aromatiques. En effet, il se passe une relation étrange entio
elle et l’eau. Normalement, particulièrement dans notre belle Provence,
nous ne sortons pas cueillir les plantes aromatiques en vue de les distll
1er si le temps a été pluvieux. C’est le soleil qui, très logiquement,
donne leur plein arôme à nos plantes à essences. Dans le cas <ln
Zanna Fath, c’est au contraire après que le temps a été pluvieux qu'il
faut aller cueillir la plante ! Si on la cueille en période ensoleillén, Ib
rendement en huile essentielle est décevant...

Durant la séance olfactive avec Zanna Fath, Thérèse a notammniil


éprouvé une forte réaction de démangeaison au niveau de son eczému
Ensuite, elle l’utilise pendant encore trois jours à la maison. Elle restmnl
lino grande sensation de chaleur et une action prolongée dans le
imnps, au-delà de la séance olfactive elle-même.
I a chaleur se manifeste notamment au niveau des centres énergé-
ligues, et elle sent un travail intense s’accomplir à ce niveau. La
■nsation de boule à la gorge revient momentanément très fortement,
i Ile sent également un travail de déblocage se mettre en place au
niveau de la région de la rate, effet tout à fait remarquable quand on
i onnaît la signification de cet organe sous l’angle de la médecine
i hinoise (régulation de l’humidité par élaboration de l’énergie séche-
fonse). Au niveau de son eczéma, Thérèse constate une phase de
in.iction, d’accentuation qui, sous l’angle du travail de guérison, ne me
ni prend aucunement. Enfin, fait exceptionnel, elle commence à sentir
un début de déblocage de sa sexualité.
Le 12 février, Thérèse entame sa troisième séance. Cette fois-ci, c’est
i hnlichryse odorante d’Afrique du Sud, chémotype à viridiflorol, qui
nulle en jeu. L’action est très vite ressentie au niveau de la gorge, qui
untin peut se détendre et se décoincer. Thérèse sent aussi un relâche-
mmi it des tensions au niveau de la base de la cage thoracique. Le
Imvail se poursuivra à la maison, comme après chaque séance.
Ilmrèse reconnaît que travailler avec l’hélichryse odorante n’est pas
i. m;ément aisé. C’est un travail véritable et pas seulement une séance
dn •..itisfaction de l’odorat ! Mais, globalement, après un passage diffi-
i lin. I hérèse constate l’immense apaisement intérieur que l’hélichryse
i mli h,inte a été capable de lui apporter. En parallèle, les soins dentaires
m | loursuivent. Pascal, son dentiste, travaille sur la dent reliée au père,
notion bien connue des dentistes énergéticiens. Thérèse ressent à ce
moment une peur intense, qu’elle associe immédiatement et sponta­
nément à l’image paternelle...
Le 9 mars, Thérèse est prête pour sa quatrième séance. Là, noim
allons quitter la pointe du continent africain. Toujours dans l’héml
sphère Sud, c’est à présent au tour du continent Australien d’offrir s<n
richesses à haut potentiel en Aromathérapie Quantique. Notre héroïno
d’Australie occidentale sera offerte à sa découverte olfactive. Et là
l’inconcevable va se produire !

Fragonia agit comme une révélatrice. Le secret si bien enfoui au sein


de l’inconscient de Thérèse ne résiste pas à la puissance de nolm
super star de l’Aromathérapie Quantique. Enfin, Thérèse est en mesum
de retrouver ce passé qui avait été occulté, refoulé, éliminé depiii*
presque un demi-siècle. Ce poids qui, dans les profondeurs de son
esprit, la maintenait prisonnière de ce passé troublé et voilé est enfin
détaché de son être. Son âme peut déployer ses ailes et s’envoler vw*
le ciel de la liberté.

Que s’est-il passé pour que Thérèse sorte ainsi de sa prison lui»
heure ? Le lendemain, elle me téléphone et elle m’annonce ce qu'nlli
a vécu, le soir en rentrant chez elle. La scène de son père abumutt
d’elle lors de sa petite enfance lui est clairement apparue, dair. uni
poignante image, soudainement et brutalement réapparue à «(I
conscience. Fragonia a réussi à rompre le barrage du refoulom«M|,
déjà bien fragilisé, grâce au travail préparatoire accompli par « l'Afrl<|ti®
du Sud ». Cette vision est accompagnée, brièvement, d’intuim»»#
douleurs dans tout son corps. Le lendemain matin, comme par un u n »
relevant d’une magie inexplicable, elle se rend compte que l’ec/éma (Jfl|
la main a pratiquement disparu. Par ailleurs, sa cheville qui était <>nlléf I
Le principe ultime et universel : l’Information
■ii-puis longtemps est redevenue normale. Elle sent un profond apai-
"ilient au plus profond de son être.

( :omble de l’histoire, et comme venant couronner la parfaite démons-


lifillon de la non-séparabilité quantique de ce cas exemplaire, sa plus
f ni io fille, âgée de cinq ans, et qui présentait un eczéma localisé exac­
tement au même endroit, voit elle aussi, au même moment, son
•h /(‘ima disparaître...
l ’ouvoir faire vivre, en tant que médecin, une aventure de guérison
'I une telle intensité à une patiente en profonde souffrance intérieure
ttepuis plusieurs décennies constitue un privilège exceptionnel. J’en
ii iiloinement conscience.
Le témoignage de Sadie :
le passage de ia compréhension intellectuelle
à la réalisation vécue
Le travail avec les huiles essentielles du Gondwana a permis à do
très nombreuses patientes de faire, vraiment, un saut quantique dam
leur vie. Les témoignages recueillis expriment parfaitement la signill
cation de ce travail si particulier, comparativement à toutes Ion
méthodes « psy » proposées un peu partout. Sadie a tenu à résumoi
son parcours personnel tout à fait édifiant, avec la rétrospective sur
tout ce qui avait été vécu avant.

J ’ai pratiqué de nombreuses techniques d’éveil, j ’ai lu de nombreux livres sui lu


psychologie, les sciences humaines, sur des témoignages de parcours initiatiqmm
Les événements de ma vie m’ont fait évoluée et fait prendre conscience d'un
nouveau regard sur la vie...
Oui, c ’est vrai, j ’avais compris beaucoup de choses... au niveau intellm lunl
seulement car ça restait mental. En pratique, c ’était toujours le même schnnm
dont je n ’arrivais pas à me dépêtrer. J ’assistais, impuissante, au déroulement d'un
scénario répétitif que je savais mauvais pour moi et sur lequel je n ’avais mu un
moyen d’action tout en ayant les solutions disponibles que je ne savais pas nppll
quer. La colère contre moi, que j ’éprouvais à ces moments-là, no hu-mlt
qu’augmenter le sentiment de malaise.
Je me disais : « Mais pourquoi, puisque j ’ai compris beaucoup de chose», i‘fj
n’a pas un impact sur ma vie ? Pourquoi je n ’arrive pas à changer réellement t *
C’est comme si j ’avais toutes les clés et que je n’arrivais pas à ouvrir les put tu*
C’est comme si j ’avais les mots sur le bout de la langue.
Le principe ultime et universel : l'Information
Je sais que maintenant ce n’est plus le cas. Cette compréhension des choses
h est installée dans toutes les cellules de mon corps et dans toute la dimension
Je mon âme, l ’âme ayant besoin d’un corps pour s ’exprimer. Ma compréhension
ne la vie s ’est incarnée, elle est passée du stade des idées au stade de la matière.
Ce n’est plus moi, mental, qui agis, c ’est mon corps guidé par mon âme et mon
.une guidée par mon corps. Et ça je le ressens au plus profond de moi. Comment
un suis-je persuadée ? Tout simplement, parce que je n ’ai plus rien à faire, juste à
me laisser guider et à accepter.
Accepter les bonnes choses et les choses que je crois moins bonnes pour moi
ni i/ni s ’avèrent par la suite avoir leur logique.
Je suis dans un état d’ouverture et je ne fais que cueillir ce qui vient à moi.
11". événements positifs arrivent au-delà de mes espérances. Quand quelque
i hnse ne marche pas, au lieu d’être déçue, je dis à mon âme : «Ah bon ! c ’est
11mime ça que tu vois les choses ! » ; je m’adapte et d’autres solutions plus inté-
antes se présentent à moi.
Je comprends mes anciens mécanismes et pourquoi ils étaient nécessaires
iinm. le passé. Je ne m’en veux pas, je ne me sens pas coupable de les avoir eus.
J ni, au présent, de la compassion et de la tendresse pour moi.
Je ne me sens plus obligée de prendre les problèmes des autres à cœur,
unit je le faisais auparavant, alors que je ne me sentais exister que si je prenais
'

îles autres, en m’oubliant par voie de conséquence. En prenant soin de moi


aunité, je prends soin des autres avec plus de conscience, d’une façon plus
v : et ce n ’est plus une compensation.
Je ne suis plus dans un état d ’avidité où, me sentant frustrée en permanence,
je compensais comme je pouvais : manger plus qu’il n ’en fallait pour remplir mon
vide intérieur, être en permanence en demande par peur d ’être rejetée, m ’occu
per des autres pour être reconnue. Je ne laissais rien venir à moi, j ’allais cher cl un
les choses. J ’étais active, super active, ça épuise, surtout que les résultats obto
nus étaient faibles par rapport à l’investissement énergétique que j ’y mettais. I.mi
de gâchis d ’énergie, de temps, d ’espoirs attendus et déçus !

La solution est beaucoup plus simple que ça : être dans la réceptivité, uvoii
la confiance et la certitude qu’il y a une présence céleste qui nous guide et nom
protège, conscience qui ne peut s ’exprimer que par le canal d’une âme incarné0
C ’est en étant guidée par le Dr Pénoël et se s huiles essentielles que mon ânw h

accepté petit à petit de s ’incarner dans ce corps où nous lui avons prépaie ni
place.
Merci mille loi*
S iu IIp
N o tre p a r c o u r s d e s S e p t P r in c ip e s fo n d a t e u r s e s t
iiu iln te n a n t a c c o m p li. J ’ai v o lo n t a ir e m e n t r é d u it
r e x t r ê m e la p a rtie s tr ic te m e n t p h y s iq u e , c h im iq u e
tui b o t a n iq u e o u , p lu s g é n é r a le m e n t , p u r e m e n t
io U in tifiq u e .
l ’Im p o rt a n t e s t d e c o m m e n c e r à s ’h a b itu e r à
|imi c e v o ir e t à p e n s e r d e m a n iè r e q u a n tiq u e , ta n t
ilium le d o m a in e m é d ic a l q u e d ’u n e fa ç o n g é n é ra le ,
lîo lu d e m a n d e d e s e ffo rts e t d e l’a tte n tio n . M a is le
|mi o n v a u t b ie n la c h a n d e lle . C h a n d e lle q u i p r o je t -
t* in s a lu m iè re e t é c la ir e r a n o t r e e s p r it e n p le in e
flHitntion m e n ta le ...
NTERLUDES
Le paradoxe de la médecine moderne
Pourquoi ffiromathérapie Quantique
est-elle si différente ?
- c.n.s.s.i.s.
L’HISTOSCOPE
■Rfl.P.fl.S.PE™ (Le Pouvoir aromatique
psycho-amphotère spécifique) ponctuel et
évolutif)
Une approche anthropo et écocentrique
et une néobioécologie intégrale
I e socle des Sept Codes en Rromathérapie
INTERLUDE 1
LE PARADOXE DE LA MÉDECINE
MODERNE ET LE CONCEPT DE
L’ICEBERG

La médecine actuelle fait appel à d ’innombrables techno


logies de pointe, notamment dans le domaine du diagnostn
par imagerie médicale, et aussi dans de nombreux trait» i
ments avancés, qui reposent sur les découvertes de I»
physique quantique. Sans ces découvertes, les immensoi
progrès auxquels nous assistons et dont nous sommes loi
bénéficiaires n’auraient jamais vu le jour.

Alors, comment donc cette situation est-elle devenue cocas»»


tellement elle apparaît paradoxale ?

Tout simplement par le fait que la façon de penser, u


médecine analytico-scientifique, est demeurée fonciéin
ment réductrice, linéaire et très compartimentée Io
médecin du XXIe siècle est resté dans le système de pei méd
cartésienne, datant du XVIIe siècle ! De découpage en ro< U>
coupages et en fragmentations répétées et successive:i, »!
pense arriver à découvrir l’ultime cause de la maladie ol
la souffrance. C’est sans doute en partie applical >l«>
certaines catégories de maladies, notamment d ’orujn
génétique. Mais cette attitude n’est pas systématiqu» >m*
généralisable à toutes les manifestations pathologique i
Cercle ancienne matrice

Action
Action
à long
générale
terme

Coopération
Médiation
Dynamique Internalisation
complexe

Action
systémique
Par ailleurs, il existe une tendance fâcheuse à pratique)
l’amalgame. Il va de soi que tout un chacun ne peut que
s’émerveiller devant les prouesses techniques de lu
chirurgie « miracles » de reconstruction et de transplan­
tation de l’extrême. Cela ne touche qu’une infime parlin
de la population.
Il n’empêche que la plus grande partie des patientes ni
des patients relève de soins beaucoup moins grandioses,

schéma 1 Ancienne matrice : l'iceberg de l’Aromathérapie Quantiquii"


Huiles essentielles 20%
utilisées avpe-Hjne vision
quantiqie

Vérités soi/s-jacentes
Écpange réel
^yfsion à deux facettes
Non-Séparabilité 80%
Continuum Espace-Temps
Approche complexe
Action Approche de médiation
générale
Présence de la Conscience
m »i inrnt.ion
L M m h. ii ion

Mil IIIII
mil |i ni I

Nouvelle matrice : l’iceberg de l’Aromathérapie Quantique®

Av» >c un peu de bon sens et des moyens très simples, il


I possible de soulager efficacement et sans entrer dans
Ht ta dépendance médicamenteuse, non dénuée de risques
parfois très sérieux. Les plantes en général, et les plantes
un nautiques en particulier, n’ont pas dit leur dernier mot,
Siu mu faut-il savoir les écouter et les comprendre...
INTERLUDE 2
P O U R Q U O I L’AROMATHÉRAPIE
QUANTIQUE EST-ELLE SI DIFFÉRENTE ?

L ’Aromathérapie Quantique ne s ’oppose pas à l’aroma


thérapie courante. Elle prend conscience, et elle fait prendi
conscience, que la tendance régnante d’appliquer I
systèm e analytico-pharmacologique aux huiles essentielle
en excluant toute autre form e d’approche jugée « nor
scientifique », e st source de perte de valeur. En quelqu
so rte, on a à notre disposition une matière absolumt»;
extraordinaire à tout point de vue et on veut la réduire à ui i<>
matière trè s ordinaire, on cherche à tout prix à la rametmi
à une substance banale. Ou on s ’ingénie à identifier lu
molécule jugée digne d’intérêt, car estim ée porteuse du
pouvoir de l’huile essentielle.

Anecdote de la télévision et de la radio


Pour signifier cette dévalorisation volontaire ou ce chnlKj
réducteur, voici une petite histoire qui en dit long :
C’est l’histoire de deux am is dont l’un vient d’acquérir un
poste de télévision. On est dans les années 50. Le lerul»
main, l’ami qui n ’a jamais eu la télévision e st impatient ■!«
savoir comment ça s ’est passé. Il lui pose la question : « Al< i
dis-moi, c’était comment, ta télévision ? - C’était incroya! >l« I
». - Il reste s u r sa faim : « Oui, d’accord, mais dis-m oi vral«l
ment comment c’était ? » - « Tu ne peux pas t ’imaginer, ( v»l
fantastique ! ». - Il n’en peut plus : « Mais enfin, tu vas qu
même me dire ce qui était si incroyable ou si fantastlqu
- Oui, je t ’a ssure, c’était extraordinaire ! » A lors là, il è< lui
littéralement : « M ais bon sang, qu’est-ce qui était si oxli»
i irdinaire que ça ?? ». Enfin, son ami se décide à lui révéler
ln secret : « Alors, tu veux vraiment savoir ce qui est si extra-
»irdinaire avec la télé ? Eh, bien, je vais te le dire. Je n’en ai
I». is cru m es yeux ! Oui, tu vois, la télévision, quand tu
• iches l’image...on croirait que c’e st comme le poste de
mdio ! »

Le résultat de la distillation des plantes aromatiques se


présente à nous comme un poste de télévision à l’image
i li» iitale la plus belle qui se puisse concevoir, à la sonorité la
plus prenante qui so it et capable de se connecter à des
milliers de stations émettrices de par le monde entier. Et on
n'efforce, par tous les moyens, de le considérer et de l’uti-
llunr comme s i on avait affaire à un vieux poste de radio à
uuléne, au son nasillard et ne captant que deux ou tro is
ululions !

I o socle des Sept Principes fondateurs confère à


i Ai omathérapie Quantique une a ssise cohérente, logique,
Équilibrée. Chacun de ces Principes éclaire de manière
pmtlculière la substance aromatique. Il ouvre la voie à des
possibilités d’application, soutenues par une compréhen-
plun profonde du se n s à donner à l’action thérapeutique
§nl reprise. Il justifie pleinement du choix aromatique effec­
tua■ Il confirme la valeur de la technique m ise en jeu pour
ni ilnnir le meilleur de la substance sélectionnée.
Le travail dans le respect des Sept C o d e s en
Aromathérapie Quantique et l’action suivant les Sept CIom
dans la Pratique Aromatique Quantique prolongent logique
ment la compréhension conférée par les Sept Principes.
L’Arom athérapie Quantique nous aide à réaliser que lu
vision courante des huiles essentielles équivaut à percevoii
le som m et de l’iceberg et à ignorer la m asse im posant <>
située sous le niveau de la mer.
L’Arom athérapie Quantique insiste énorm ém ent pom
respecter autant que possible le sens des mots. Quand on
fait de la kinésithérapie, on travaille avec un kinésithém*
peute. Quand on s ’engage en psychothérapie, on travmiin
sous la direction d ’un psychothérapeute. Si on veut bén<>fi
cier de la musicothérapie, de l’ergothérapie, de l’ostéopatl il»,
de la fasciathérapie, etc., il en va exactement de m êm e : on
consulte un thérapeute formé dans la discipline choisie.

1 L'Aromathérapie Quantique se démule entre une patienta


ou un patient, et le praticien formé dans cette discipline.
Avec l'intervention de le plante aromatique, on aboutit au jeu iï tnili
leu 3 I1(Praticien, I ’nt.imit.it et l'lente)
Cela n ’e m pêche pas de poursuivre un travail ch e z soi.
11. iis le rôle du thérapeute reste primordial et irremplaçable.

I ’ourquoi faudrait-il que la thérapie faisant appel aux huiles


nnsentielles soit exclue de cette approche relationnelle
i ii imaine fondamentale ? C ’est pourquoi, en Aromathérapie
| hi. intique, on redonne aux mots le sens et le respect q u ’ils
montent.
Conscience
du Praticien

La patiente, de retour chez elle, entre dans la phase de la Pratique


Aromatique Quantique, sous le conseil et la supervision du
thérapeute ou du praticien. C’est au tour du jeu à deux d’entrer en
scène : les 2 P (Patiente avec sa Plante).

l ‘Aromathérapie Quantique dispose de la capacité de


•< il<
mer ou d ’aider l’être en souffrance, que cette souffrance
»ut:he le corps ou q u ’elle soit du domaine émotionnel et
ny< hologique. L’être humain est considéré dans sa globa-
«> ni dans ses relations avec son environnement.
L’Aromathérapie Quantique développe, en rapport logique
avec les concepts qui la fondent, des m éthodes et don
techniques d ’application des huiles essentielles aptes à faim
évoluer m êm e des situations apparem m ent inaccessibles à
l’aromathérapie courante. Le potentiel des huiles essentielle#
se trouve ainsi porté à son degré maximal d ’actualisation.

L’Arom athérapie Quantique sait aussi bien utiliser don


traces infimes d ’huiles essentielles, pour toucher les fibrou
les plus ténues et les plus sensibles de l’être en souffranc «
morale, que des doses massives sous forme intensive, poi h
faire face à des situations aiguës ou pour faire évolue»
rapidement des situations chroniques bloquées.

L’Aromathérapie Quantique porte une attention toute pm u


culière à la flore aromatique en provenance de l’hémisphàrf
Sud ou du G ondw ana, notam m ent pour le travail avo< Im
m éthode R .O .N .P .R .E. Cette flore, par ses huiles esHon
tielles, a montré son aptitude particulière à susciter, sut l»
plan psychique, un travail profond et durable de tran .i.n»
mation et de libération.

L’Arom athérapie Quantique se propose de facilitai


mutation de la pensée guerrière, inhérente à la pmtlq
médicale et pharm aceutique actuelles, en changeant I
mots et les expressions sous-tendant cette pensée «t I
actions en découlant. Le préfixe « anti », employé ù tout
les sauces, est systém atiquem ent utilisé y com pila
aromathérapie courante.
Concernant l’action vis-à -vis des m icro-organism es,
l'Aromathérapie Quantique propose l’utilisation du m ot
h orthomicrobiotique ». L’action orthomicrobiotique peut être
i visée bactérienne, virale ou mycosique. Le term e « anti-
ii ifectieux » se trouve ainsi peu à peu écarté du langage écrit
»t parlé.

Concernant les processus inflammatoires, l’Aromathérapie


Quantique suggère d ’em ployer « orthobiophlogique ». Il
h'ngit toujours de réguler et de moduler un processus, et non
■ii t le supprimer brutalement ou de le réprimer violemment.

IEn Arom athérapie Quantique, on ne dit pas que l’huile


•meentielle guérit qui ou quoi que ce soit. On dit simplement
'|in> l’huile essentielle a facilité la mise en route des forces
il»' guérison inhérentes à l’organisme. Seul l’organisme peut
"im à l’origine de la guérison, car c ’est une propriété des
•i-llules vivantes, des organes, des systèm es et de l’être
v/i\/,int dans sa globalité. Cette réalité s ’exprime par cette
ilovise : « La guérison n ’est pas dans le flacon ! »
Concernant la résultante globale, sur le vivant, des soirrw
prodigués en Aromathérapie Quantique, les termes tirés du
grec exprimant la montée et le gain de valeur doivent peu à
peu entrer dans le mental à travers un langage spécifique :
- Action anabiotique : idée de la vie qui va vers le haut, pur
opposition à catabiotique, exprimant la descente ou lu
chute.
- Action axiobiotique : idée de gain de valeur apportée à lu
vie
- Action anaxiobiotique idée à la fois de gain de valeur nt
de montée.
- Action biodromique ou probiodromique : idée d’aller dm m
le sens du courant de la vie ; elle correspond au cono l>t
de néguentropie. Par opposition à l’action antibiodm
mique, qui va dans le sens contraire du courant de la vl«
Elle équivaut à l’entropie. Avec en plus l’idée du courant
ou du mouvement.
- Action orthobiotique : qui est en conformité avec les pi hi
cipes de la vie. Le préfixe « ortho », signifiant
perpendiculaire ou à angle droit (90 °), du fait qu’il nul
couplé à « bio », la vie, implique qu’il existe une souplesti
ou une flexibilité. La perpendiculaire peut osciller, rythml
quement et harmonieusement, autour de la position
verticale, mais en restant dans une fourchette compati*!
ble avec la vie et son épanouissement.
- Action eubiotique : qui est favorable à la flore intestinal»
symbiotique et défavorable à la flore intestinale pntho
gène.
- Orthobiose Aromatique : utilisation des huiles essentlnlii
selon les principes de la vie et pour favoriser les ton
de la vie en tout être vivant, avec intégration des huit
essentielles.
L’Aromathérapie Quantique Individualisée (AQI), en étant
dans l’accompagnement par un praticien formé, se
prolonge, à la maison, par la Pratique Aromatique
Quantique. L’aboutissement de cette double démarche
■lovient l’Orthobiose Aromatique, qui est l’intégration des
huiles essentielles à notre existence quotidienne. Sa devise
un résume ainsi :
« L e s h u ile s e s s e n tie lle s c h a q u e jo u r d e m a v ie ,
p o u r a id e r la v ie e t p o u r le r e s t e d e m a v ie . »
INTERLUDE 3
C.A.S.S.I.S.™
L e C e n t r e A r o m a t iq u e d e S o in s e t d e S e r v i
In t é g r é s d e S a n t é - U n m o d èle po u r perm e
l’a c c è s au D é v e l o p p e m e n t D u r a b l e d e la S
P h y s iq u e e t M e n t a l e e t à l’ E c o l o g ie In t é g r a l e .

D a n s le co n te x te m é d ic a l le p lu s habituel e n F ra n c e , un
co n sultatio n e n a ro m a th é ra p ie d é b o u c h e su r u ne p re s c iii >
tion co m p o rta n t d e s h u ile s e sse n tie lle s. A u co n tra ire , daim
la p lu p art d e s p a y s a y a n t fo rm é d e s Arom atherapist'i. Il
s ’a g it d e re c e v o ir u n e a p p lic a tio n d ’h u ile s e sse n tie lle *
d ilu é e s, su r u n e partie du c o rp s ou s u r t o u t le c o rp s , pom lu
d é te n te et le b ie n -ê tre .
L e c o n c e p t d e C e n tre A ro m a tiq u e e s t sp é c ifiq u e
l’A rom ath é rap ie Q uantiq ue. Il s ’agit d ’un C e n tre où l’on a'
c u p e a u s s i b ie n du c ô té p h y s iq u e ou c o rp o re l qu e
l’a s p e c t p s y c h o lo g iq u e et é m o tio n n e l. C ’e s t un C e n l
A ro m a tiq u e d e S o in s et d e S e r v ic e s In té g ré s d e Sun
(C .A .S .S .I.S .), d a n s lequel l’utilisation d e s h u ile s essentl»
o c c u p e une p la c e ce n trale , tout en étant in té g ré e d a im w,
a p p ro c h e g lo b ale d e la sa n té et d e l’é d u ca tio n à la santé
L e C e n tre A ro m a tiq u e d is p e n s e d e s s o in s su r pin» «’
m a n iè re sy s té m a tiq u e . L o rsq u e la p atiente quitte le C n n
le travail tran sfo rm atio n n e l a d é jà c o m m e n c é à s ’a c c o
en elle. Si elle vient p a r e x e m p le p o u r un p ro b lè m e d e >>l;
in fe c té s ou d e b ro n c h e s e n c o m b ré e s , elle sa it qu'olln m
v ra d é jà su r p la c e d e s s o in s a p p ro p rié s, qui vont fac :illl<
a c c é lé r e r le ré ta b lisse m e n t. S ’il s ’a g it d ’un p ro b lè m e i
p sy ch o lo g iq u e , a p rè s avoir eu tout le te m p s n é ce ssa ln » |
e x p o s e r la situation, la p atie n te a u ra la p o ssib ilité d«>
une e x p é rie n c e d e libération d e so n fa rd e a u , e n p articu lier
avec l’ap p licatio n d e la m é th o d e R .O .N .P .R .E .
I n C e n tre A ro m atiq u e s e c o n s a c r e a u s s i à l’é d u ca tio n et
rt la tra n sm issio n du sa v o ir et d e s te c h n iq u e s d ’a p p licatio n
•li". huiles e sse n tie lle s.

1 11 re ch e rc h e clinique ap p liq u é e et le d é v e lo p p e m e n t te c h ­
nique font p artie d e s m is s io n s du C e n tre A ro m a tiq u e . En
I mi liculier, c h a q u e patiente p articip e a ctiv e m e n t à la qualité
■ I i la p ré c isio n d e l’o b se rv a tio n en ra m e n a n t, à la s é a n c e
tu iiv. mte, d e s n o te s d a té e s et d é taillé e s relatant c e qui a été
V f n et re s s e n ti d u ra n t la p é rio d e d ’utilisatio n d e s h u ile s
nuentielles.
I " C e n tre A ro m atiq u e e st investi d ’u ne m issio n im portante
•iini', le s e n s d e la re s p o n s a b ilis a tio n d e c h a c u n e et d e
Ih n c u n v is -à -v is d e s a sa n té et d e la sa n té d e s e s p ro ch e s.
I u| >| >rentissage d e l’a u to n o m ie , po ur p e rm e ttre à tout un
» l ii n un d e sa v o ir ré a g ir im m é d ia te m e n t et « o rth o b io tiq u e -
li »>i il » au x m au x co u ra n ts, fait partie intégrante d e s d e vo irs
ilu ( -entre A ro m atiq u e .
Au C e n tre A ro m atiq u e , p ra tic ie n s et p a tie n te s et p atients
vionnent d e s p a rte n a ire s d e v ie et d e p ro g re s s io n en
•im m un, p o u r m ie u x c o m p re n d re le p o u v o ir d e s h u ile s
*ifiiintlelles et po ur m ieux le s utiliser.
Le praticien du Centre Aromatique joue souvent le rôle do
coach ou d ’accom pagnateur attentif et perspicace. L’aspoc I
psychologique de chaque être est pris en compte, de mémo
que la situation familiale et professionnelle. Bien souvent,
pour obtenir un résultat correct, il est nécessaire de voir lu
couple et pas seulem ent le mari ou la femme.
Le Centre Arom atique porte une attention toute partiel i
lière aux enfants et aux adolescents. Lorsq u’un premier
rendez-vous doit être pris, il est dem andé que ce soit l'on
tant qui prenne la responsabilité de téléphoner et dit
com m encer le dialogue avec le praticien.

Le Centre Aromatique devient aussi, pour celles et cou*


qui le souhaitent, un lieu de partage d 'e x p é rie n c ^ ,
d ’éch an g e de vécu et de soutien mutuel. Découvrii, .1
travers le tém oignage direct, q u ’il existe d es p o ssib ilité
réelles et concrètes de s ’en sortir, là où la perspective offi
cielle ne propose que les m olécules allopathiques ou do*
interventions, constitue une aide appréciable, notamma
dans la phase de dém arrage.
Le Centre Aromatique laisse chacune et chacun entlèi
ment libre de s e s cro yances et de s e s engagem ents <|i 1
q u ’ils soient. Les huiles essentielles sont là pour aidm
soulager au mieux toute souffrance et pour apportor l«»
soutien à quiconque fait appel à leur potentiel. Elles n'Im
quent aucunem ent l’existence d ’une foi particulière. Soûl ••
requis un minimum de respect et d ’ouverture envers c «»«1
la Nature nous offre de meilleur. Personne ne Ihm »
personne à quoi que ce soit. M ais à partir du moment nij
l’on décide de se soigner selon une direction en confoumtè
avec la vie, une attitude cohérente est requise.
Le Centre Arom atique se positionne com m e un modèle
f*’inscrivant parfaitement dans le courant visant au dévelop­
pement durable de la santé.
Il se présente com m e le pivot de l’Écobiom édecine inté-
i irale du XXIe siècle.
INTERLUDE 4
L’ HISTOSCOPE™ U
l’ instrument mental pour comprendre
l’ étoffe du réel

D e va n t la n é c e s s ité d e m o d ifie r la m a n iè re d e p e n s e r ol
fa c e à l’o b lig a tio n d e c h a n g e r la fa ç o n d e p e rc e v o ir In
m o n d e , il e s t a p p a ru in d is p e n s a b le d e c ré e r, en s o u b a s s e ­
m e n t e t en p a rallèle , un e n o u ve lle fa ç o n d e s ’e x p rim e r, av< ><
d e s te rm e s , le p lu s s o u v e n t d e s n é o lo g is m e s , e n relation
a v e c c e tte n o u v e lle p e rc e p tio n g lo b a le .
La p ro p o s itio n d e Jo ë l d e R osnay, g ra n d s p é c ia lis te en I# 1
m a tiè re , e s t p a rtie d u c o n s ta t s u iv a n t : n o u s re g a rd o n s
l’in fin im e n t lo in ta in e t l’in fin im e n t g ra n d g râ c e au té lé s c o p » ,
n o u s d é c riv o n s l’in fin im e n t p e tit g râ c e a u m ic ro s c o p e , mm .
d e q u e l in s tru m e n t d is p o s o n s -n o u s p o u r a b o rd e r c e qui n fil
c o m p le x e ? De là lui e s t v e n u e l’id é e d e c ré e r le te rm e <l«i ,
« m a c ro s c o p e », titr e d e s o n livre tr è s c o m p le t sui lu 1
S y s té m iq u e , d o n t la le c tu re e s t re c o m m a n d é e à to u s i » >§
é lè ve s.

S e u le m e n t, il m ’e s t a p p a ru q u e , d u p o in t d e v u e é ty m o ln I
g iq u e , le p ré fix e « m a c ro » n ’é ta it p a s n é c e s s a ire m e n l l«* 1
p lu s en a d é q u a tio n a v e c la n a tu re d u s u je t. N o s é tu d lu n l# ]
s a v e n t q u e n o u s c h e rc h o n s to u jo u rs à a lle r à la s o u rc e • Ui
la n g a g e . Q u a n d o n u tilise le te r m e « m a c ro », o n se rond
c o m p te q u e l’o n a g ra n d it l’o b je t d e l’é tu d e . C ’e s t dé|ù mm

p re m ie r pas. C e p e n d a n t, c ’e s t la n a tu re p ro fo n d e du *u ijc«|
q u ’il n o u s im p o rte d e saisir. Or, quelle e s t l’origine du l< m m #
« co m p le xité » ?
Tout le m o n d e c o n n a ît le te rm e « p le x u s s o la ire », c e tte
zone s o u s la p o in te du s te rn u m o ù l’on s e n t s e p ro d u ire un e
*• c o n tra c tio n » s o u d a in e en c a s d e p e u r o u d e c h o c
p s y c h iq u e ou é m o tio n n e l. A n a to m iq u e m e n t, le te r m e
■ plexus » im p liq u e un e n tre c ro is e m e n t, un e n c h e v ê tre m e n t,
un e n tre la c e m e n t. C ’e s t b ie n le c a s d e s d iffé re n ts p le x u s
nerveux o ù v ie n n e n t se re jo in d re e t s ’a n a s to m o s e r les fib re s
n u rveu se s issu e s d e d iffé re n ts é ta g e s m é d u lla ire s .
I )’un e m a n iè re p lu s g é n é ra le , il s ’a g it e n fa it du p ro c é d é
IM'i m e tta n t d e c ré e r un tissu , en e n tre la ç a n t les fib re s, en les
luisant p a s s e r les u n e s p a r-d e s s u s les a u tre s , v e rtic a le m e n t
" l h o riz o n ta le m e n t.
Techniquem ent parlant, il s ’agit de faire s ’entrecroiser les
fils de chaîne avec le fil de tram e, opération automatisée
grâce à l’invention du métier à tisser. Le tissu de la Réalité
du monde se conçoit à la fois du point de vue spatial et dans
le tem ps. Il n’existe pas d ’instrument physique permettant
d ’observer ce tissu de la Réalité Te m p s-E sp a c e -E n e rg ie -
Matière dans toute son infinie complexité. Le seul instrument
disponible est celui de la Pensée Humaine. À condition, et
seulement à cette condition, q u ’elle soit entraînée à fonc
tionner d ’une manière adaptée ou adéquate à cetto
structure tissée, dans le tem ps et dans l’espace, com m o
dans l’Énergie et dans la Matière, de l’Univers.

Puisqu’il est question de tissage et de tissu, je m e suie


référé à la discipline qui nous est enseignée en deuxième
année d ’études de M édecine. On sait que l’unité fond.i
mentale du vivant est la cellule. La science décrivant lit
cellule s ’appelle la cytologie. Au sein de l’organism e, les
cellules sont généralement regroupées et assem blées en
structures organisées, d ’un niveau supérieur. Or, ces struc­
tures regroupant les cellules sont justement appelées de »
tissus. Il existe toutes sortes de tissus au sein des org. i
nismes animaux. Il en va de m êm e pour les végétaux, oCl
les cellules sont regroupées de manière similaire, de sorte-
à former des structures de support, de transport, de sécré­
tion, d ’absorption, de reproduction, etc.
Le vivant, emblématique de la Systémique, nous apparaît
donc, dès que nous sortons de ses form es d ’expression
strictement unicellulaires, com m e un véritable supertissage
( le différents tissus successivement juxtaposés. Du point de
vue étymologique, quel est le terme grec désignant le tissu ?
C ’est histo, retrouvé dans la science de l’histologie, étude
i les tissus, animaux ou végétaux.

Pour rester dans la logique linguistique, il m ’est apparu q u ’il


dtait nécessaire de proposer un terme qui soit en parfaite
correspondance avec le sujet de l’étude de la Complexité.
A l’évidence, en gardant le préfixe « scop e » pour l’acte
i l'observation, il suffisait de le faire précéder par la racine
<irecque reliée au tissu.

Ainsi est né le concept de l’H IS TO S C O P E et l’idée de la


I ><>nsée histoscopique.
Par contraste, la pensée analytique qui vise à diviser, à
i lôcouper et à réduire doit se voir attribuer une expression
■lardant la m êm e connotation analogique anatomique. C ’est
I iourquoi je l’appelle la pensée fibroscopique.

À titre d ’exem ple, quand la pensée de nature fibrosco­


pique se penche sur l’étude du muscle, elle va d ’abord le
« liviser en paquets de fibres, puis elle va considérer chaque
fibre individuelle. Ensuite, elle va s ’occuper de chacune des
fibr illes constituant la fibre, et elle finira par aboutir à l’actine
< l à la myosine, et aux mécanism es biochimiques à l’origine
«lu raccourcissement de l’unité myofibrillaire de base.
La pensée de nature hlstoscoplque va permettre d'inté­
grer les muscles individuels en regroupem ents fonctionnel»
agonistes/antagonistes, puis en unités distinguant les
m uscles de l’adaptation au cham p gravitationnel et les
muscles du m ouvem ent actif rapide, puis elle va s ’intéres­
ser aux com plexes neuromusculaires et aux système-»
d ’intégration et de contrôle sus-jacents, elle va poursuivie
son cheminement en incluant les relations des muscles aven
les systèmes énergétiques de l’organisme et l’influence «lu
m ouvem ent volontaire sur la conscience et le psychisme.
Cela peut aller très loin et s ’avérer très riche d ’applicationn
majeures, y compris sur le plan développem ent personnel I

Est-ce à dire que nous n ’avons pas besoin de la penséo


de nature fibroscopique ? Je n ’ai jamais dit cela ! M a propo­
sition est claire, simple et honnête. Je dem ande seulemenl
que l’on accorde au moins la m êm e importance à l’étudo
des deux form es de pensée. Je dem ande aussi que soit
instaurée une hiérarchie : au final, la forme de pensée histo-
scopique, pour les sujets qui requièrent son intervention
prioritaire, doit se voir attribuer la préém inence sur la
pensée fibroscopique.

Au total, nous devons développer une forme de penséo


fibro-histocopique. C ’est-à-dire être capable de plonger très
en profondeur au sein d ’un sujet sans jamais oublier les
structures sus-jacentes auxquelles il se rattache. Et être
à m êm e de considérer la globalité d ’un sujet tout en so
rappelant l’importance des structures sous-jacentes qui lo
supportent.

206
I )nns l'étude de l'Aromathéraple Quantique, les étudiantes
ot los étudiants sont entraînés à utiliser les deux formes de
I musée dans une relation dynam ique intégrant le Te m p s,
! I «p a ce , la Matière et l’Energie, et en y incluant la
<lonscience.

207
INTERLUDE 5
LE POUVOIR AROMATIQUE
PSYCHO-AMPHOTÈRE SPÉCIFIQUE,
PONCTUEL ET ÉVOLUTIF” (P.A.P.A.S.P.
En chimie, un corps ou une substance pouvant s§
com porter de manière basique ou de manière acide, selon
le milieu ou le contexte, est dit amphotère.
Par analogie, une huile essentielle peut manifester don
propriétés, ou des effets, ou des actions, sur le plan
psychique, qui peuvent apparaître com m e étant différente!»,
voire m êm e en opposition apparente, selon les individus, ot 1
encore pour une m êm e personne mais à des m om ent t»
différents de sa vie ou de son évolution, et m êm e vis-à-vlu
d ’une m êm e huile essentielle au cours des étapes d ’un
parcours R.O.N.P.R.E.
C o m m e il s ’agit ici du domaine du ressenti psychologique,
en partant de l’impact olfactif de la substance aromatiqLio,
j’ai donné à cette caractéristique le nom de Pouvoir
Aromatique Psycho Am photère, caractérisé par son impaci
spécifique, ponctuel et évolutif.

L’adjectif « spécifique >>se réfère au fait que l’effet constaté


est propre à telle personne en particulier.
L’adjectif « ponctuel » a trait au fait que la réaction obser­
vée se produit à un mom ent précis et déterminé de la vie do
cette personne.
L’adjectif « évolutif » exprime la caractéristique transfor-
mationnelle de la réactivité, conditionnée précisément par lo
cheminement intérieur accompli par la patiente ou le patient

208
Ces aspects sont révélés de manière particulièrement
évidente grâce à l’application de la m éthode R .O.N.P.R.E.
c:<>lle-ci se présente en effet com m e une sorte de loupe ou
m ôm e de m icroscope, com parativem ent à l’olfaction
courante ou d ’agrément, sans visée thérapeutique trans-
îormationnelle.

D ’un point de vue strictement physique, l’huile essentielle


©st identifiée par ses caractères fixes totalement objectifs
que sont la densité, l’indice de réfraction, le pouvoir rota-
loire, le « flash point », la viscosité, etc. Chimiquement, la
composition qualitative et quantitative constitue elle aussi
un ensemble de données objectivement appréhendables.
I In revanche, quand on aborde la sphère « immatérielle »
ou informationnelle, tout spécialem ent sous l’angle de la
méthode R .O.N.P.R.E., les choses ne sont plus interpréta­
bles de manière aussi simpliste.
Si on prend l’exemple de Fragonia, on se rend com pte
que son olfaction est perçue com m e étant, assez généra­
lement, génératrice d ’une impression plutôt « douce et
harmonieuse ». Cette généralité n ’a cependant pas un
caractère d ’universalité et de constance pour l’ensem ble
des sujets. Certaines personnes vont, au contraire, ressen­
tir une form e de remise en question, voire parfois
d ’agression, lors d ’un premier contact avec Fragonia. Ces
cas sont justem ent tout à fait intéressants à étudier, à
analyser et à com prendre.

209
Les su b stan ces arom atiques « universellem ent appr
cié e s », com m e par exem ple les agrum es dans Unit
ensem ble, sont tout à fait intéressantes du point de vue d»
l’industrie agroalimentaire ou de celle de l’odorisation d'uni
biance ; m ais elles ne présentent pas un intérêt initial m. i|<n u
ou prioritaire dans le cadre d ’un travail thérapeutique du
type de la méthode R.O.N.P.R.E.

Il est spécialem ent intéressant d ’observer que, lorsqu'un


travail thérapeutique approfondi est entrepris avec lu
méthode R.O.N.P.R.E., la personne sincèrem ent et sériou
sem ent engagée sur cette voie transformationnelle vu
p a sse r par d es p h ases de changem ent de s e s réaction»
v is-à -v is de la substance sélectionnée. Cette évolution rén<
tionnelle progressive est bien la preuve du processus, sul >ni
et profond, m ais tout à fait réel, mis en œuvre au sein du
l’intimité psychique. On assiste, lorsque le travail est accom
pli « dans les règles de l’Art », à d e s su c ce ssio n s du
réactions qui témoignent de phases se relayant et évoquai il
com m e des strates peu à peu m ises au jour ou révélées au
sein de la conscience et de la subconscience.

Telle patiente qui est en travail avec Fragonia et qui penuo


« en avoir fini » avec son huile essentielle va s ’apercevoli
q u ’elle était en réalité « loin du com pte ». En fait, elle étnll
san s doute parvenue à la fin d ’une première strate, elle av; ilt
fini une première couche, m ais elle était encore fort éloignée»
de l’accouchem ent final. En ce sens, il est parfaitement justi­
fié de parler de « travail », au se n s équivalent à celui
accom pli au cours de la parturition.

210
On sait q u ’en obstétrique, le travail Initial comporte deux
«lapes m ajeures qui sont la phase de l’effacement du col de
l'utérus puis celle de la dilatation progressive de l’ouver-
ture. Dans la méthode R.O .N .P.R.E., suivie de m anière
i » u issée, on constate l’existence de phases faisant penser
11 me forme d ’accouchem ent psychique intérieur, menant à
mi enfantement de l’être intime à lui-m êm e et au monde.

Quand la patiente a com plètem ent accom pli son


•parcours d ’accouchem ent intérieur », elle s ’aperçoit que
l’Iuiile essentielle, à un moment donné, est arrivée au terme
do son action. Il est tem ps, alors, de p a sse r à une étape
•.uivante du travail, avec l’aide d ’une huile essentielle qui
I ii endra sa suite.

Le P.A.P.A.S.P.E. révèle surtout son existence avec des


huiles essentielles qui sont peu familières ou inconnues au
registre olfactif habituel. D ’où l’intérêt m ajeur du recours
aux R.A.N.D. (Ressources Arom atiques Nouvellement
Découvertes), et plus particulièrem ent à celles en prove­
nance du Gondw ana Aromatique.

L’Aromathérapie Quantique a mis au point d es m éthodes


<le travail extrêm em ent a va n cé e s dans ce dom aine aux
potentialités inouïes et inépuisables. La méthode de base,
présentée d ans ce tout prem ier livre, a déjà am plem ent
démontré son potentiel transformationnel exceptionnel. Il
importe de savoir, d ’ores et déjà, que cette approche, telle
qu’elle a été exposée, ne constitue q u ’un fragm ent d ’un
ensem ble conceptuel, méthodologique et technique beau­
coup plus vaste et plus com plexe. Son abord et son
développement sont intégrés aux formations spécialisées
dispensées aux praticiens en Aromathérapie Quantique.

211
INTERLUDE 6
UNE APPROCHE
ANTHROPO ET ÉCOCENTRIQUE
ET UNE NÉOBIOÉCOLOGIE INTÉGRAL
Il n ’y a ja m a is l ’h o m m e e t l ’univers,
il y a l ’h o m m e un p o in t c ’e s t tout.
Jean Charon

La double approche à la fois anthropocentrique «>i


écocentrique
« Les choses sont ainsi, elles sont sim plem ent ce qu r
l’hom m e les fait, en dépit des vœ ux des absolutistes. Il n
a jamais l’homm e et l’univers, il y a l’hom m e un point c ’e it
tout. C e qu’il nom m e univers est encore une part de lui
m êm e, que seuls les présupposés de sa pensée sont
capables d ’isoler artificiellement au point de lui laisser parfoin
oublier cette solidarité indissociable qu’il a avec tout ce qui
I entoure, (Jean Charon, extrait de 25 Siècles de cosm olo­
gie, éd. du Rocher, 1989).

Approche anthropocentrique
En Aromathérapie Quantique, il faut apprendre à penser
l’hom m e sous une approche « glocale » :
L’appréhender à la fois dans sa globalité (l’aspect univer­
sel de I homme) et aussi dans sa localité (son histoire, sea
origines culturelles, ses valeurs...).
L’Aromathérapie Quantique constitue et implique, fonda­
m entalem ent et essentiellem ent, un élargissem ent de
conscience, pour celles et ceux qui choisissent de l’étudier

212
I ii il: ■de la pratiquer. On se trouve ici dans une situation tout
n lait comparable à la différence entre d ’une part la physique
. lassique et d ’autre part la physique quantique en particu-
HtH, et la Nouvelle Physique plus généralem ent.
Il va de soi que la physique classique n’est pas abolie par
la physique quantique. Mais on se rend com pte qu’elle n est
qu'un cas particulier et qu’elle offre un cadre descriptif
nécessairement limité, com parativem ent à la com préhen­
sion étendue, dans l’Espace-Temps, de l’infiniment petit à
! Infiniment grand, conférée par l’étude quantique-relativiste
puis celle de la complexité.
À la fin du XIXe siècle, la physique classique imaginait être
parvenue au som m et de la compréhension de l’Univers et
des Lois gouvernant son fonctionnem ent. Mais il existait
quelques phénom ènes qui semblaient échapper à l’impla­
cable rigueur de ces lois. Et puis ce fut l’explosion
intellectuelle et la révolution scientifique initiées et induites
par M ax Planck, par Einstein, puis par tous leurs brillants
continuateurs.

Le Principe Anthropique fort


Dans le sillage de cette révolution, qui a profondément et
totalem ent bouleversé notre vision de l’Univers, certains
concepts ont vu le jour. L’une de ces idées est connue
sous le term e Principe Anthropique fort. En partant des
constantes de base de l’Univers, depuis l’origine de sa

213
constitution, les physiciens arrivent è la conclusion d 'u n »
finalité de fait, aboutissant à l’apparition du « phénom én..
humain ». L’Univers parvient en quelque sorte à la création
d ’une forme de Conscience de cette alliance de Sclenn»
infinie et d ’Esthétique inouïe q u ’il représente à merveille H
qu il symbolise à la perfection. Semblable à un grand savni il
et comparable à un artiste de génie, l’Univers a tenu à faire
découvrir, reconnaître et admirer son oeuvre magistrale.
Et la conscience consciente, caractéristique de l’Humain,
représente ainsi le sum m um du processus évolutif conti
nuel, passant de l’énergie primordiale à la constitution do la
Matière, puis à l’apparition de la Vie primitive, et de la
progression de la Vie à l’ém ergence de l’Esprit
L’astrophysicien Trin Xuan Thuan se m ontre parfaitemenl
explicite, dans ses écrits co m m e dans ses exposéa,
concernant son adhésion au Principe Anthropique fort.

L e f a n tô m e d a n s la m a c h in e
Des physiciens de grande renom m ée, majoritairement
hors de France, ont adopté une vue similaire. Ainsi, Paul
Davies et John Gribbin, physiciens et auteurs à grand
succès, écrivent, à propos de l’expression lapidaire du philo­
sophe anglais Gilbert Ryle, visant à éliminer l’existence do
I esprit The g h o s t in the m achine (« le fantôm e dans la
machine ») « Ryle avait raison de débouter l’idée du fantôme
dans la machine, non parce q u ’il n ’y a pas de fantôme, mais
parce q u ’il n ’y a pas de machine. » (source : Paul Davies et
John Gribbin “Th e matter m yth” (Penguin Group - 1 9 9 1 ))

Or, dans la tournure prise par l’approche des huiles essen­


tielles selon le modèle analytico-pharmacologique dominant,
on s aperçoit q u ’il semble n ’y avoir de place et de considé-

214
idtlon que pour la « machine >». Le «« fantôme », autrement
, lit la partie au-delà du pur et dur moléculaire, dérange et
môme déstabilise le chercheur imbu de rationalisme invé­
téré. Cette tendance, largement régnante, constitue
I équivalent de la physique classique. Je ne dis pas q u ’elle
: ont fausse. Je dis seulem ent q u ’elle est beaucoup trop
i.’strictive. Elle ampute l’aromathérapie de sa dimension la
plus profonde et la plus essentielle. C ’est pourquoi vous
. «vez vu que la Conscience se retrouve au centre à la fois
« les Sept Principes et des Sept Codes, puis vous la retrou­
verez dans la description des Sept Clés, abordées dans la
tieconde partie. Le « fantôme » n ’est plus fantomatique ni
fantasmagorique : il est le cœ u r-m ê m e , vibrant et battant,
de l’Arom athérapie Quantique. Et cela, autant dans les
cours dispensés pour la formation des praticiens que dans
la pratique, à travers le jeu à trois et le jeu à deux.

Ce cœ u r vibrant de l’Aromathérapie Quantique se définit


selon deux axes relationnels fondamentaux :
_ |_’axe reliant un être humain en quête de transformation
et un être humain apte à répondre à cette dem ande ; c ’est
la liaison Anthropocentrique de l’Aromathérapie Quantique,
- L’axe reliant les Humains à l’ensemble de la Biosphère et
à la Terre-M ère. C ’est la liaison Écocentrique de l’Arom a-
thérapie Quantique.

L e je u e n m iro ir
Dans le contexte du relationnel anthropocentrique, il
importe d ’insister sur le jeu en miroir qui se crée entre le
« dem andeur » et le « répondeur ». Lors d ’un program m e
approfondi et entrepris dans la durée, avec la patiente ou le
patient, il se produit un travail transformationnel et évolutif

215
qui ne concerne pas uniquement le sujet venu chercher I ci
I aide. Un processus évolutif et transformationnel similaire
et parallèle est mis en œuvre au sein même de lu
conscience du praticien.

À ce stade de partage relationnel, en particulier dans lu


cadre de la pratique de la méthode R.O.N.P.R.E., on assiste
à un effacement des barrières, à un décloisonnement d o n
positions, à des ouvertures de conscience, qui constituent
comme de véritables tremplins pour accélérer le processus
de libération et le travail de guérison au sens le plus profon. I
du terme. Le « masque » de la personne (au sens latin)
tombe. Apparaît et reste l’Être, par-delà le paraître de l’ar
tifice imposé par les contraintes et les coutumes sociales.
Dans ces moments privilégiés et indicibles, propres à lu
pratique de I Aromathérapie Quantique dans son approche
ténue et subtile, on réalise l’immensité de ce saut quantiquo
accompli, en comparaison avec l'aromathérapie courante
Cette porte, jusque-là dérobée et tenue si bien cachée on
secrète, se révèle alors, subitement, à la conscience
« éblouie » des deux partenaires du chemin de Réalisation
de Soi. L’huile essentielle et l’Être végétal qui est la source
de son existence ont réussi à relier, dans une « épreuve
à point de départ sensoriel », analogue à une forme
d Initiation, deux humains en quête du sens profond do
l’Univers, de la Vie, de l’Esprit...

216
Approche écocentrique
I e second volet, le volet écocentrique, constitue le parfait
pondant, logique et incontournable, du processus relation-
itoi induit par l’étude approfondie et par la pratique assidue
(lo l’Aromathérapie Quantique. Tout particulièrement, le fait,
I .Ion réel et concret, d’être en mesure d’avoir accès, sous
une forme si réduite et si condensée, au meilleur du meilleur
.lu monde végétal, via l’intervention humaine, en prove­
nance de toute la planète, représente un tremplin vers la
prise de conscience de l’admirable et incommensurable
liavail de création accompli par le monde vivant. L’essence
aromatique élaborée par le génie du monde végétal, et
recueillie sous forme concentrée par le génie humain, à
portée de main, de narines, de peau, n’est-ce pas là un
cadeau d’une inestimable valeur ? Ce cadeau, selon la
conception intégrative mise en avant par l’Aromathérapie
Quantique, prend tout son sens et revêt toute sa pleine et
entière valeur, uniquement à la condition de faire en sorte
qu’il devienne une compagnie constante de notre vie
personnelle, familiale et collective.

Cette liaison aux joyaux aromatiques en provenance de


l’ensemble des continents constitue un rappel permanent,
à la fois odoriférant et savoureux, du respect infini, de l’ad­
miration sans limites et de l’amour inconditionnel que nous
devons à celle qui a enfanté le monde vivant . Gaia, la
planète aromatique. Qu’il s ’agisse de se nourrir, de s ’occu­
per de sa beauté, de se faire plaisir à travers le toucher et
l’olfaction, comme de prodiguer des soins, pour le corps et
pour l’esprit, l’être végétal aromatique nous ouvre la voie
impériale de la facilité, de la rapidité, de la puissance, de

217
l'efficacité et de la synthèse entre discipline, plaisir et Jol»,
que j ’appelle le Bonheur Aromatique.

Il ne faut pas songer à utiliser les huiles essentielles seule­


m ent dans les circonstances de peine, de douleurs, <|»
souffrances, d ’accidents ou de maladie. C ’est leur immense
avantage de s ’offrir à nous et de nous accorder tant <I»
bienfaits, m êm e indépendam m ent des m om ents difficiles è
traverser ! Le fait que les molécules aromatiques, constitu­
tives des huiles essentielles, fassent intégralement parti»
des biomolécules, donc soient issues du m onde vivant,
reconnues et métabolisées par les cellules, constitue pour
nous une garantie sécuritaire majeure dans le contexte du
développement d ’une conscience écologique et d ’un modo
de vie respectueux des équilibres écosystém iques.
Pouvoir prodiguer des soins, à soi-m êm e ou à son entou
rage, dans le cadre de l’utilisation privée, ou à autrui dans I©
cadre professionnel, sans accroître la charge chim ico-
toxique industrielle inhérente à la pharm acie, à lu
cosmétique, à la parfumerie, à l’odorisation ambiante ou à
la « flavorisation alimentaire » courantes, voilà une réalité fort
appréciable au sein de ce vaste program m e de protection
de notre planète.

Les molécules chimiques de synthèse pèsent en effet très


lourdement dans la pollution généralisée, tant des humains
que de l’ensemble des chaînes intriquées de l’écosphère et
de la Biosphère. Il convient ici de saluer tout particulière­
m ent toutes celles et tous ceux qui se sont ardem m ent
battus pour la création de la bioesthétique, de la bioparfu­
merie et de la biocosm étique. Après le cap de la
reconnaissance de la bioproduction alimentaire, cette étape

218
llf‘»G à la beauté et aux parfums représente une victoire dont
l'Importance et la portée sont immenses, à la fois d ’un point
do vue très concret et aussi pour sa signification sym b o ­
lique.

La prochaine étape, celle à laquelle ce livre, par la fonda­


tion conceptuelle et concrète de l’Aromathérapie Quantique,
i t»st fière d ’apporter sa contribution majeure et essentielle,
vise à l’instauration de l’Écobiom édecine intégrale, en
conjonction avec l’Écobiopharmacie verte.

Ainsi, doublement centrée sur l’Humain, et sur la maison


écobiosphérique q u ’il partage avec tous les êtres passés,
présents et à venir, l’Aromathérapie Quantique tient com pte
de nos particularités et de nos singularités tout com m e de
l’approche universelle de l’hom m e. Il s ’agit d ’une approche
métatemporelle d ’unification à travers l’action concrète et
dans le total respect mutuel, à la fois interhumain et de notre
environnement, tant externe q u ’interne, tant physique que
psychique. De là la naissance du concept de N éobio­
écologie intégrale.

L a N é o b io é c o lo g ie in té g ra le ™
Du fait du travail approfondi et constant, à travers l’utilisa­
tion individuelle régulière des huiles essentielles telle que le
propose l’Aromathérapie Quantique, il se met progressive­
m ent en place un nouvel équilibre écosystém ique
à l’intérieur de celle et de celui qui s ’engage sur cette voie.
La dém arche écologique, au dem eurant indispensable,
consistant à se préoccuper de la protection de l’environne­
ment, notam m ent par des gestes « extérieurs » de

219
réduction, de réutilisation et de recyclage, trouve ainsi, à
travers la mise en oeuvre de la Pratique Aromatique*
Quantique, à la fois un prolongement et un étalement haulo
ment significatifs.

De la micromaison à la macromaison : ce qui est à


l’intérieur est com m e ce qui est à l’extérieur
La micromaison de notre organisme est ainsi l’image fra< :
taie réduite de la macromaison de l’écosystème et de la
Biosphère. Dans le contexte de la nécessité du respect dur*
écosystèmes, l’utilisation des huiles essentielles présenta
un immense avantage en comparaison avec l’approche allô
pathique. Cette dernière repose avant tout, dans le domain.,
de la bactériologie, sur les molécules issues du monda
sombre de la décomposition et du recyclage des déjectiont.
et des cadavres des êtres vivants. Diamétralement oppo
sées, les molécules aromatiques, issues des êtres végétai ix
de lumière et de senteur, offrent d ’immenses avantages
Leur respect des équilibres écosystémiques et des flores
symbiotiques les positionne comme les championnes
de cette néobioécologie naissant en parallèle avec:
l’Aromathérapie Quantique.

220
Los trois piliers verts do la Nôoêcologie Intégrale'M
Cotte démarche, réunissant une même préoccupation
■invers l’environnement extérieur et vis-à-vis de notre être
Intérieur, débouche sur une transformation profonde des
modes de pensée, de ressentir, d ’agir :

• La pensée verte (aspect cognitif)


• Le cœur vert (aspect émotionnel et affectif)
• L’action verte (aspect conatif)

Au terme de cette profonde révolution induite au sein de


la matrice mentale, la démarche de l’Aromathérapie
Quantique culmine dans la proposition d ’une nouvelle forme
d’expression. Le préfixe « anti », symbolisant l’attitude belli­
queuse ou agressive, se voit relégué le plus loin possible et
le plus souvent possible. En particulier, le concept « ortho-
bio » devient le substratum majeur de cette communication
visant au respect, à la coopération et à l’harmonie au sein
(tes écosystèmes.

221
INTERLUDE 7
LE SOCLE DES SEPT CODES™
EN AROMATHERAPIE QUANTIQUE

Le socle des Sept Principes concerne la compréhensi


générale des huiles essentielles et de leur potenti»
Cependant, ce potentiel, pour pouvoir être actualisé, née
site encore deux autres socles. Le socle des Sept Cod
relationnels régit la relation qui s’établit entre le profession­
nel et la personne qui requiert son aide.
On peut se représenter ce socle par sept colonnes qui
s’érigent en partant de cette base et qui montent progres­
sivement, car ce n’est pas un aspect statique et fixé unn
fois pour toutes. On peut dire qu’il s’agit de Sept Codot»
d’attitude, de comportement et d’éthique.
Le troisième socle, celui des Sept Clés, sera décrit dans 1.1
seconde partie du livre.

Premier code : la Considération


La considération implique l’égard, le respect et l’attention,
quel que soit l’être en souffrance qui demande de l’aide. L<-
nourrisson, l’enfant, l’adulte, la personne âgée, le vieillard, la
personne dans le coma ou agonisante ont droit au mémo
respect. Il en va de même, quel que soit le statut social, la
position hiérarchique, l’origine ethnique ou culturelle.
La considération, c’est aussi s’adapter et adapter les soina
en fonction de la « matrice mentale » du malade, qui doit
être prise en compte de manière « considérable », si l’on
souhaite travailler en harmonie avec le malade et avec ses
structures de pensée et ses habitudes de vie.

222
Quand on veut bien s'on donner los moyens Intellect!min
psychologiques, et tout simplement humains, on réalise que
l’on a, avec tout patient, d’abord affaire à son « monde Info1,
rieur ». D’une manière générale, on peut dire qu’il existe tm|«
mondes : le monde extérieur d’une part, et le monde Inté
rieur qui comporte lui-même le monde imaginaire et l«
monde symbolique. Si vous réfléchissez aux romans niJ
succès mondial H a rry P otter, vous vous rendez complet
qu ils sont fondés à la fois sur l’imaginaire et sur le symho
lique. Le praticien en Aromathérapie Quantique doit don.
prendre en considération, d’abord et avant tout, ce mon. h
de l’imaginaire et ce monde symbolique qui sont la « vérité
ble réalité » de sa patiente ou de son patient.
Si, vis-à-vis d’une situation d’ordre infectieux, la patiente vil
dans une peur extrême et si elle exprime un besoin abs< >hi
de sa prescription antibiotique, il serait « inconsidéré » de lui
refuser cette ordonnance déjà salvatrice sur le plan
psychique. Si, en revanche, une autre patiente présente lu
même condition, mais qu’elle évolue dans une mouvanc.
bi° et naturelle et vit dans une opposition farouche aux tmi
tements antibiotiques, lui imposer ce traitement sérail,
pareillement, une totale « inconsidération » de son état d’es­
prit, de son imaginaire, de sa symbolique... En allemand,
cela s’exprime par le terme W eltanschauung, vision sur l«>
monde qui englobe aussi celui qui voit.

En d’autres termes, on doit admettre qu’on n’a pas affaire


à une maladie, mais à une personne portant sa propro
« mythologie », qui est son ultime réalité. L’apprentissage
de la prise en considération de cette « mythologie » propret
à chaque personne, bien-portante ou malade, est indiS'
pensable à une bonne pratique de la médecine.

224
F|)ans le môme ordre d’idées, le praticien doit prendre en
uonsidération sa propre « mythologie », sa matrice mentale,
•il la manière dont celle-ci influence sa relation avec son
initient. Tous ces aspects sont développés, en contexte et
an situation, au cours des stages et des formations en
Aromathérapie Quantique.

Deuxième code : la Compréhension


Ici, il s’agit d’abord de connaître la motivation de la
personne qui demande de l’aide, ses raisons pour venir
consulter, le problème principal et apparent qu’elle expose.
,l'appelle cela l’exposé de son cahier de doléances. Plus
profondément, il faut percevoir ou deviner des aspects
(,u’elle peut taire ou vouloir cacher, de même que des
éléments dont elle n’a pas totalement ou clairement
conscience.

Il faut tenir compte à la fois de ce qu’elle souhaite et de ce


qu’elle ne souhaite pas. Tout en sachant que la position
présente est susceptible de se modifier avec l’évolution qui
se produira avec le travail entrepris.
Décider d’entreprendre un approfondissement de la nutri­
tion, alors qu’à ce moment-là un tel changement n’est pas
dans son champ de conscience, irait à rencontre du but
recherché. La compréhension, c’est aussi celle des limites
et des limitations présentes, tout en pressentant le poten­
tiel évolutif.

Au sein de ce processus, on constate que l’on se trouve


dans la situation de comprendre un problème, objectif ou
subjectif, et surtout l’être humain qui présente ce problème.

225
Dans des cas très simples, comme un banal accident
corporel, le problème a la préséance sur l’être humain, rrutln
c ’est une question de proportion relative. Dans des eus
chroniques, et surtout impliquant une démarche psycholn
gique, I aspect humain intérieur prend une importance
majeure ou prépondérante.

T r o is iè m e c o d e : la C ir c o n s p e c t io n
Ici, il faut intégrer deux sens particuliers. Le premier serm
est lié à l’étymologie impliquant de « regarder tout autour - ,
de procéder à une inspection. Je prends l’image de la
patiente comme étant constituée de cercles concentrique; »
successifs. On part du noyau de la cellule (ADN, hérédité),
puis on progresse à la cellule, aux tissus, aux organes, aux
systèmes, à l’organisme entier, y compris l’état des liquides
et de tous les fluides circulant dans les circuits ou tuyauteries.
Puis on considère les différents cercles dans lesquels
évolue la personne : familial, professionnel, culturel, sportil,
politique, religieux, artistique, etc. Cet examen permet
d avoir une vision claire et complète de son positionnement
dans le monde.

Dans cette inspection tout autour, il faut inclure le temps


connaître le passé et analyser les facteurs qui ont fait que la
situation présente s est constituée. Et aussi envisager l’ave­
nir possible ou potentiel, si une nouvelle voie s’ouvre pour
cette personne entreprenant le travail de changement et
d’évolution.

226
I o second sens de circonspection Implique la prudence
ot la retenue. En particulier vis-à-vis du facteur temps. On
voudrait en effet souvent vouloir faire beaucoup plus et
hiirtout accélérer les choses, alors que ce serait contraire à
lit profondeur du travail à accomplir.
I a circonspection, dans le cadre des soins naturels,
implique aussi de savoir que des crises d’élimination sont
possibles, et d ’expliquer au malade le sens de ces mani-
li stations nécessaires mais devant être contrôlées.

Concernant les huiles essentielles, la circonspection


Implique que les précautions d ’utilisation soient bien
connues et respectées. Dans la mise en place des traite­
ments, une progressivité doit être respectée, surtout pour
los cas anciens et très médicamentés.

Pour ces malades sous traitement allopathique, il ne doit


pas y avoir d ’arrêt brutal. La transition, si elle est possible,
se fera sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, et en
tenant compte de l’avis des professionnels de santé en
charge de la personne.

Q u a t r iè m e c o d e : la C o m p a s s io n
La compassion correspond à un moment très important
de la consultation, et plus généralement à une attitude, en
particulier vis-à-vis des personnes qui portent un immense
fardeau de souffrances, et qui ne reçoivent plus l’écoute
dont elles ont un grand besoin. Cette compassion, en
elle-même, est un acte thérapeutique majeur, qui malheu­
reusement n’a plus sa place en médecine technicienne. Elle

227
p e rm e t à la fois de recueillir l'exp ressio n du vécu le plun
profond de la personne, et de toucher à des aspects de ti< »i t
existence qui peuvent être très som bres, pour elle-m êm a
ou par rap p ort à ses proches.

La révélation de souffrances liées à la vie sexuelle, imp< >i


ta n te dans le travail en A rom a th éra pie Q uantique, <h,i
gra n de m en t facilitée par la com passion. Il fa u t pouvoir a*
sentir touché et affecté, sincèrem ent, au m oins à un certain
stade de ce « dialogue singulier », de ce « visage à visago
qui devient un « cœ ur à cœ ur ». Ces m om e nts d ’intenne
com m unication deviennent des instants de com m union qui
peuvent enlever la gangue qui enserre le cœ ur à fo rce d<«
ta n t de souffrances e t de ta n t de rejets.
Le fait, pour le praticien en A rom athérapie Q uantique, d«>
travailler avec des huiles essentielles particulières, assum
une fo rm e de p rotection par rap p ort à sa propre vulnérabi
lité. Pour pouvoir aider et aider longtem ps, il ou elle doit ê li.■
a tte ntif à perm ettre cette nécessaire ouverture sans entraî­
ner de blessure ou d ’atteinte préjudiciables pour lui ou pom
son entourage.

Je m e trouve dans une position où je suis am ené à appor


te r m on aide à des thérapeutes qui passent par des phases
difficiles. Je m e rends co m p te de la fo rm e de négligence
q u ’ils o n t par ra p p o rt à leur p ro p re vie ou personne.
C onsacrant tous leurs efforts à aider les autres, ils s ’oublient
et ils oublient le m inim um d ’attention q u ’ils devraient pouvoir
s ’accorder. Dans ces cas-là, l’apprentissage de l’em pathie
inclut aussi le resp e ct pour soi-m êm e et les soins à s ’o c­
tro y e r ou à a cce p te r de recevoir. Cela im plique pour le
thérapeute de savoir faire preuve d ’hum ilité et de sagesse.
C in q u iè m e c o d e : la C o m m is é ra tio n
l'Id é e de com m isération apporte une nuance im portante
I uir rap p ort à la com passion. Une fois q u ’on a recueilli avec
i i nnpassion le tém oignage de la souffrance, on en a appris
liiN iucoup au sujet à la fois du m alade, m ais aussi de son
•’iilo u ra g e e t de ses proches. Parfois, je dois dire que ce
nont des véritables confessions qui frô le n t une a tro cité
m orbide extrêm e. Il faut avoir le cœ ur bien accroché. Il arrive
uissi que la personne porte dans son cœ ur le poids d ’actes
nxécrables (ou q u ’elle vit com m e tels) q u ’elle a pu co m m e t­
tre. Le fa it de pouvoir, souvent p our la pre m iè re fois, en
parler o uvertem ent, constitue une chance im m ense pour
• lu’elle s ’allège et se libère de ce boulet em poisonné.
Ici, la com m isération im plique l’indulgence, la piété au sens
le plus p ro fo n d e t ancien du m ot, c ’e s t-à -d ire à une
conscience de notre faiblesse intrinsèque. Ce n ’e st pas du
m isérabilism e. C ’e st de la m iséricorde. En anglais, on
em ploierait les te rm e s m ercy ou m erciful, dans lesquels on
retrouve, de m anière fo rtu item en t heureuse, la « m ère » au
sens universel. M êm e un enfant devenu crim inel reste
toujours son enfant pour le cœ ur d ’une m ère...
Le cœ ur est touché par la m isère de l’autre. C et autre peut
du reste s ’é te n d re a u -d e là d ’un ê tre hum ain. L’hébreu
ancien exprim e excellem m ent l’origine du m ot. Raham im
signifie en prem ier la m atrice, le lieu de la conception. On
trouve ici le sens m aternel le plus profond et le plus originel
qui soit. La signification secondaire est celle de tendresse et
de m iséricorde. La com m isération doit ouvrir le chem in vers
le don du pardon. M êm e en entendant la description des
a cte s horribles ayant pu être com m is à re n c o n tre de la

229
patiente, le praticien peut être évidemment tenté d»
condamner et d’attaquer, en pensée ou en parole, le ou Ion
responsables, ce qui, humainement, se comprend parf.il
tement. Il est normal de passer par ce stade de réaction,
mais il faut aussi, au moins intérieurement, savoir le dépas­
ser. Dans la formation en Aromathérapie Quantique, tou,,
ces aspects sont approfondis pour préparer le praticien
affronter des réalités humaines et psychologiques qui sont
inhérentes à l’exercice de cette profession si particulière.

Sixième cod e : la Confiance


À travers toutes ses révélations, la patiente s ’est ouverte
au praticien. C ’est déjà une immense preuve de confiance
accordée. La confiance doit être instaurée dans le partage,
dans la réciprocité, dans l’équivalence. À sens unique, ça
ne peut pas fonctionner. Si elle est grande d’un côté et faible
de l’autre, c ’est comme au tape-cul, il ne pourra pas se
balancer, ou alors avec d’immenses efforts et qui ne tien­
dront pas dans la durée.

Ce n’est pas une confiance aveugle, illimitée et absolue.


C est une confiance raisonnée et partagée entre deux êtres
qui vont cheminer ensemble pendant un certain temps. À
la fin de l’entretien initial, la question doit être ouvertement
posée. Je demande à la patiente si, après cette période
passée à l’écouter et à poser des questions, elle confirme
sa décision de s ’engager sur ce travail en Aromathérapie
Quantique. Et elle a tout à fait le droit de décider de ne pas
s ’engager, ou de ne pas s ’engager dans l’immédiat, ou de
ne pas s ’engager pour un travail en profondeur. Son choix
et sa décision doivent être compris et respectés. Et il est
important de marquer cette pause prédôclslonnelle, un pou
solennelle, grave, en tout cas sérieuse, pour exprimer le fait
qu'il ne s ’agit pas d’un coup de tête impromptu ou d’une
impulsion irréfléchie. Je préviens toujours, en particulier dans
le cadre d’un travail à orientation psychologique, que des
changements importants sont susceptibles de se produire,
y compris par rapport à la vie du couple. Par expérience, je
nuis très clair à ce sujet.

De la même façon, je pose la question à moi-même,


ouvertement. L’engagement est totalement mutuel. Et la
patiente en a pleinement conscience. C ’est un engagement
à apporter une aide, un soutien, un accompagnement, pour
que la patiente puisse avancer à un moment de sa vie ou
elle a besoin de marquer le pas, de voir clair en elle-même,
de remettre en cause certaines choses, de changer ses
habitudes et son attitude, de faire évoluer son comporte­
ment. Je sais, et elle sait, que ce ne sera pas forcément une
partie gagnée d’avance ou une partie d’agrément. Mais le
jeu en vaut la chandelle, car l’enjeu est, finalement, la réali­
sation de son être profond et la réussite de sa vie, au sens
le plus complet. Il s ’agit donc d’évaluer le potentiel de
« transformabilité » et d’évolutivité de la patiente, dans un
temps raisonnable, en sachant que les huiles essentielles
vont favoriser et faciliter le travail, en comparaison d’une
approche psychothérapique courante (qui peut être suivie
ou poursuivie par ailleurs, bien au contraire, car il y a
com plém entarité).
Il peut se faire, cela arrive de manière non exceptionnelle,
que je préfère différer la mise en route du travail approfondi.
Parfois, il existe des aspects plus médicaux à régler, comme
un préalable, avant d’aborder le travail subtil proprement dit.
Parfois, il se peut que la patiente ne présente pas du tout l«>
profil pour s ’engager s u r la voie de l’Aromathéraplo
Quantique puis su r celle de la Pratique Aromatique Quantiquo
Dans certains cas, si le contexte familial est trè s fermé, il faut
savoir en tenir compte dans la prise de décision.

Cette confiance reste une confiance renouvelable, reçoit


ductible, qui peut et qui doit être réexaminée, notamment :il
des circonstances nouvelles se produisent.

Septièm e c o d e : la C o n s c ie n c e
La conscience, encore et toujours elle, au centre du cerclo
et à l’intérieur de chacun des cercles individuels. Ici, j ’in­
siste s u r la conscience de l ’importance possible, pour
entraîner des profondes répercussions, de cette rencontra
entre ces deux êtres. En fonction des s ix aspects précé­
demment décrits, et de leur qualité, de l’attention qu’on aura
m ise à les vivre du mieux possible, de grands changements
vont se produire. Avoir conscience que cette heure ou
parfois ces deux heures passées avec la patiente peuvent
être le point de départ d’une ouverture et d’une libération
qui toucheront sa vie, mais a u ssi la vie des êtres qui l’en­
tourent.
Cette conscience e st donc celle d ’un « futurible », d’un
futur possible, et dont l’accomplissement dépend avant tout
de la qualité de la relation humaine. Rien n ’e st perdu, rien
n ’e st donné, tout doit se gagner. Tout doit se construire.

La conscience, c e st la perception de cette construction,


de cette création, de cette élaboration qui passeront par
des phases su c c essives et progressives, même parfois par
des phases d’apparence ré g re ssive . E t c‘e st dans ces

232
moments justement qu'il faut bien garder conscience du but
A atteindre, même quand le s nuages obscurcissent le bleu
du ciel. Au-delà des nuages passagers, le ciel reste bleu et
lo soleil continue de briller. Il faudra être conscient du vent à
laire souffler pour chasser ces nuages, ce qui peut impli­
quer une certaine force et du courage, de part et d’autre,
pour traverser ce passage mouvementé.
La conscience, c’e st a u ssi la fameuse triple conscience
relationnelle : celle de la patiente, celle du praticien et celle
de l’archétype de la plante qui interviendra, qui intercédera,
pour que la vie de la patiente s ’oriente su r la meilleure voie
pour elle, à ce moment de sa vie.

Grâce à la m ise en oeuvre des Sept Codes relationnels, le


praticien en Aromathérapie Quantique dispose d’un socle
solide su r lequel il pourra ériger, en chœur avec la patiente,
sept colonnes qui se construiront par et à travers la pratique
et l’action. Car ces colonnes, issu e s des Sept Codes rela­
tionnels, so nt toujours en potentiel et elles dépendent, à
chaque instant, de notre propre état d’éveil intérieur et de
notre capacité de présence au monde en général, et à l’être
en demande d’aide en particulier.
Le s Codes relationnels sont implicitement décrits dans les
différents cas énoncés. Ce livre n’étant pas un manuel de
cours écrit pour les étudiants, je n’ai pas chaque fo is expli­
cité la m ise en œuvre de tel ou tel code relationnel. Mais il
e st facile de se rendre compte de leur intégration dans
chaque histoire présentée.

Que ces Sept Codes relationnels permettent à to u s le s


thérapeutes d’ouvrir leurs ailes et d’accomplir des merveilles
dans la relation d’aide.

233
Nous avons accompli
un parcours tout à fait exceptionnel.
Cette ouverture du champ mental
est le premier cadeau
de I’Aromathérapie Quantique.
Il s’agit ensuite de passer à la pratique.
Comme pour toute autre discipline,
les progrès ne peuvent être obtenus
qu’à travers l’exercice régulier.

Il existe deux cadres distincts de la Pratique Aromatiquo


Quantique. Dans le premier cadre, le travail est accompli
avec les conseils et sous la directive d’un praticien. Dans le
second, il n’y a pas eu intervention d’un praticien. Dans tous
les cas, quel est l’aspect initial, ou fondamental, détermi
nant pour cette Pratique Aromatique Quantique ?
Au cœur de la Pratique Aromatique Quantique (P.A.Q.)
réside, avant tout, un certain état d’esprit. Ce n’est pas par
hasard que la Conscience a été placée au centre du cercle
des six principes en tant que septième principe se reliant «•i
tous les autres et leur donnant leur sens profond. Cette
conscience est issue d’une réflexion approfondie à partir
d’une synthèse. Il s’agit de la synthèse entre ce qui est vécu
concrètement avec les huiles essentielles et tout ce que
nous enseigne chacune des sciences reliées aux principes
que nous avons étudiés.

236
L’acquisition de cette conscience demande patience et
application. Pour faciliter cette mutation mentale,
I’Aromathérapie Quantique a mis en place certaines condi­
tions. L’une d’elles se rapporte aux mots que nous utilisons
on médecine et en pharmacie. En adoptant les mêmes mots
que la médecine courante, nous maintenons notre mental
dans le même cadre guerrier. Nous entretenons la même
attitude belliqueuse, quand bien même nous nous servons
de produits différents. C’est donc là qu’intervient le tout
premier travail d’acquisition, ou de construction, de cet état
d’esprit particulier à l’Aromathérapie Quantique. Il est clair,
par conséquent, que le critère fondamental n’est pas le fait
d’employer tel ou tel produit ou procédé.

Nous allons d’abord passer en revue les fameuses Sept


Clés qui assurent la plus grande efficacité des huiles essen­
tielles et qui garantissent les meilleurs résultats de la
Pratique Aromatique Quantique.

237
Chapitre
Les Sept Clés™ de Tétât
d'esprit de la Pratique
Aromatique Quantique
E - m e » e t le s 7 C
l
J ’ai travaillé sur le concept des 7 C. La matière, m, étant
celle des hu.les essentielles. Les 7 C, utilisés conjointement
permettent d ’obtenir une énergie infiniment supérieure.
Les 7 C sont donc au centre de cet état d ’esprit qui doit s
construire a travers la pensée et se concrétiser et se renfor
cer a travers l’action.

Les Sept Clés en Aromathérapie Quantique

240
Les Sept Slés™ de l’état d’esprit de la Pratqiue Aromatique Qua-
PREMIÈRE CLÉ
C o n f ia n c e : en la m a t iè r e
AROMATIQUE ET EN MON ORGANISME
La confiance fait également partie des Sept Codes vus précédem­
ment. Dans le cadre de la PAQ, la confiance se rapporte davantage à
la relation qui s’établit vis-à-vis de la substance aromatique.
Peut-on imaginer une quelconque chance de travail effectif en l’ab­
sence de la confiance ? La confiance commence par la confiance du
praticien en la puissance de la substance aromatique et la confiance
dans sa propre capacité à en tirer le meilleur parti. Il doit pareillement
acquérir la confiance dans son aptitude à comprendre le problème de
l'humain en souffrance qui lui confie sa condition. Et la confiance dans
son aptitude à transmettre à son tour le sentiment de confiance au
patient. La confiance représente le socle de tout l’édifice, les fonda­
tions sur lesquelles la bâtisse doit reposer. Il s’agit d’une confiance
patiemment acquise par le travail, longuement construite à travers
l’étude, progressivement élaborée pendant la recherche, grandement
confirmée par l’expérimentation personnelle et constamment confor­
tée à travers la pratique aux côtés des malades. Il s’agit donc d’une
confiance « de toute confiance » et « en toute confiance ». Quel est le
point de départ de cette confiance ? Tout simplement, la substance
aromatique elle-même.
L’huile essentielle, de qualité contrôlée, se présente comme étant
éminemment fiable. Grâce à la garantie de la constance de cette fiabi­
lité aromatique, le praticien en Aromathérapie Quantique dispose déjà,
dès l’origine, d’un capital gigantesque. Tel un conquérant sûr de la
qualité de son équipement, le praticien éprouve ce sentiment de
confiance à la fois dans la substance aromatique, dans son aptitude à

241
I utiliser et dans sa force de conviction vis à-vis du patient. Le patient, DEUXIEME CLE
à son tour, acquiert cette confiance vis à vis de la matière aromatique C o n s t a n c e : L’ IMPLICATION
et vis à vis de la capacité de son organisme à recevoir cette influence ET L’ iNTÉGRRTION DES HUILES
extérieure pour mettre en œuvre ses propres forces de guérison intn ESSENTIELLES RU QUOTIDIEN
rieure. N’oublions jamais cette loi incontournable : c’est toujours l’Etre Pour que la substance aromatique puisse accomplir son travail puri­
vivant qui est l’artisan de sa guérison. Ce que résume la petite phrase, ficateur, assainissant, régénérant, tonifiant, équilibrant, calmant,
que vous connaissez évidemment maintenant par coeur : « La guéri harmonisant et finalement anabiotique et axiobiotique, elle doit être
son n’est pas dans le flacon ». incluse dans le quotidien. Ici, la constance, dans le continuum temps-
Le fait de disposer d ’un liquide à l’état concentré constitue une espace, se rapporte à l’usage de chaque jour, aux zones d’application
chance immense. On a entre les mains un « potentiel d’action » et une et aux interfaces mises en œuvre, aux produits utilisés et aux tech­
« action potentielle » d’un niveau incomparable. Ce liquide à l’état niques employées pour améliorer et renforcer les effets.
concentré peut se comparer à l’eau de retenue d’un barrage qui se La PAQ est semblable à toute forme d’entraînement. Un sportif de
situe à une très haute altitude. Il est clair qu’un dénivelé de 1000 mètre:i haut niveau, un musicien, un peintre, un écrivain, un scientifique, un
confère un potentiel énergétique infiniment supérieur, en comparaison philosophe se trouvent dans la même dynamique. Cette Pratique
d’un dénivelé de 10 mètres. Par ailleurs, le fait que le liquide odorifé­ Aromatique Quantique commence au réveil, se poursuit dans la jour­
rant soit à l’état pur, sans matière grasse ou huileuse au départ, lui née et se termine au coucher. Elle comporte, comme en patinage
assure un potentiel de haute vitesse de pénétration, à adapter selon artistique, des figures imposées et des figures libres. On considère qu’il
chaque cas et à chaque interface. Par exemple, il serait impossible do existe un aspect dit de « Discipline Aromatique Quantique » et un
diffuser dans l’atmosphère l’huile essentielle, si elle était délivrée à l’état aspect de « Joie Aromatique Quantique ». Idéalement, la Discipline et
de mélange dans une huile végétale. la Joie doivent se rejoindre. En tout cas, ce peut être au minimum la joie
II serait dommage de faire perdre ce potentiel, en partie ou en tota­ que l’on éprouve de se voir capable de suivre, fidèlement, une forme
lité, soit par le manque de confiance, soit par des restrictions non de discipline ; puis la joie de constater les fruits personnels qu’elle offre
justifiées dans les modalités d’utilisation. Les précautions générales, en récompense de cette constance. Et, finalement, la joie ressentie
détaillées un peu plus loin, étant bien assimilées, la voie est libre pour d’être à même de partager, avec celles et ceux qui le souhaitent, la
que l’action efficace se déroule pour le mieux. C’est l’objectif visé par connaissance acquise et l’expérience vécue.
les autres clés. La substance aromatique, sous sa forme d’huile essentielle ou sous
sa forme d’hydrolat, se prête à une infinité d’utilisations au quotidien,
dans tous les gestes de notre vie. Rien que par le fait de disposer, dans
les deux cas, d ’une forme liquide, constitue comme une invitation
permanente à l’emploi. Après la douche ou la toilette, tant que la peau
est légèrement humide on répartit vivement sur le corps quelqusN
gouttes d’huile essentielle de Fragonia pour créer une sorte de protoc
tion aromatique qui nous accompagnera durant toute la journée.
Avant d’enfiler ses chaussettes, sans même avoir besoin d’utiliî.m
les mains, on dépose deux ou trois gouttes d’huile essentielle d’an
crage et de protection, ce qui donnera une senteur plaisante au sein
des chaussures et qui exercera ses effets jusqu’au retour à la maison
À chacun des repas, on aura l’occasion de recevoir une influença
aromatique soit de manière directe et incluse avec certains aliment»,
quand le goût s’y prête, soit sous forme d’une gélule oléo-aromatiqun
à visée de maintien de la propreté intérieure de l’interface digestive.
On saura utiliser le diffuseur d’huiles essentielles, tant à la maison
qu’au bureau. Cette création de microparticules aromatiques corres
pond à une incroyable capacité d’absorption par l’interface
broncho-pulmonaire et à une action complémentaire à l’étage naso-
olfactif.

Le cas échéant, on saura utiliser le flacon nébuliseur (spray) d’eaux


florales douces, soit pour les narines, soit pour le pharynx, afin do
maintenir une humidification purificatrice dans des atmosphère»
polluées ou d’air conditionné. Les kits pour inhalations sèches, à viséo
de nature respiratoire ou à visée de nature olfactive/émotionnelle,
seront faciles à employer, pour se donner une « bouffée aromatique -,
de dégagement des narines, d’ouverture du thorax ou d’éclosion de la
conscience.
Dans le même registre, on aura intérêt à se servir des supports fixes

244
Les Sept Slés™ de I état d'esprit de la Pratqiue Aromatique Qua
(le type lunettes olfactives, soit pour agir sur le souffle, soit pour souf­
fler sur l’esprit. Dans le meilleur des cas, on s’impliquera dans la
pratique de la méthode R.O.N.P.R.E. avec compte-rendu à la fin de la
séance.

Le soir, on prendra soin de bénéficier d’une application aromatique


visant à la détente et à l’évacuation des tensions accumulées au cours
de la journée ; tensions de nature physique et tensions de nature
émotionnelle recevront la caresse aromatique adaptée à leur élimination.
Avant de dormir, on choisira la compagne « bien-sentante » que l’on
souhaite inviter à partager le voyage nocturne de l’esprit ; ou encore
celle qui aura l’honneur d’accompagner des ébats plus incarnés ou
charnels, avant de se laisser aller dans les bras de Morphée...
Tous ces petits gestes, ces petits « riens », en eux-mêmes, ne repré­
sentent sans doute pas grand-chose. S’ils sont isolés et parsemés,
comme saupoudrés de-ci de-là, on ne peut pas prétendre en tirer un
profit conséquent. Comment est-il donc possible d’obtenir un retour
sur l’investissement ? C’est le secret du troisième C qui nous donne la
réponse.

245
TROISIÈME CLÉ
C o n t in u it é : l ’ im p l ic a t io n d o n s
£ LE LONG TERME, TOUT LE LONG
DU PARCOURS DE VIE ET POUR RIDER
LES FORCES DE VIE
Quand on investit, on peut le faire sous deux formes. Soit on réalis
d’emblée un placement d’une certaine somme. Soit on dépose très
régulièrement une petite somme sur un compte d’épargne. Dans notm
optique, les deux formules sont utilisables. De temps en temps, il e:.i
important de passer par un moment d’intense purification et de dyna
misation aromatiques. En particulier en saison humide et froide et ;'i
certains changements de saison pour lesquels le corps a besoin d’un
apport aromatique supplémentaire (automne, hiver, printemps). Pai
ailleurs, cela ne change en rien le fait de rester dans la constance au
quotidien.

La clé de la continuité nous enseigne à envisager notre parcours


aromatique sur de longues durées. La vie aromatique est comme un
supermarathon. La constance des gestes quotidiens sur une période
d’une semaine ou d’une quinzaine de jours ne peut pas induire le
changement profond et durable.
Dans cette Pratique Aromatique Quantique journalière, les huiles
essentielles sont pour nous de véritables substances de vie, trans
mettant la vie et accompagnatrices de vie. Quand on est contraint
d’utiliser un produit médicamenteux, on est dans un certain état d’es­
prit de soumission et d’obligation. Quand on s’engage sur la voie de la
PAQ, on évolue dans la conscience de recevoir le plus extraordinaire
cadeau du règne végétal au règne animal et à la Biosphère en général.

246
On se situe donc totalement en dehors du référentiel de « lutter contre »
telle maladie, telle agression ou telle peine.
On augmente le potentiel de vie de ses cellules. On maintient les
circuits aériens, électriques et hydrauliques en bon état de fonction­
nement. On garde bien perméables les ouvertures vers le monde
extérieur. On assure la pureté des différentes interfaces externes. On
contribue à garder en vigilance équilibrée les systèmes d’adaptation
et de protection de l’organisme. On influence positivement sur les
constantes bioélectroniques des liquides de l’organisme, pour les
maintenir dans la zone vitale. On devient partenaire actif du système
psycho-neuro-endocrino-immunitaire, en y incluant la coopération
avec le microbiote intestinal et l’ensemble des flores symbiotiques et
protectrices. On travaille, librement et consciemment, à l’ouverture de
son esprit, sur la Nature, sur Gaia, sur l’Univers et sur le sens de la vie
et la signification que l’on veut donner à sa vie.

On se trouve donc dans un univers bien différent de celui de combat­


tre un mal et de terrasser un ennemi. Le tout premier ennemi, il est
profondément logé en chacun de nous. Il a pour noms : inertie, laisser-
aller, méfiance, cynisme, sabotage intérieur et incapacité à s’accorder
le droit au bonheur. Par l’implication obligée de s’occuper de sa
« maison intérieure », à travers tous ces gestes aromatiques au quoti­
dien, la PAQ nous met d’emblée au moins sur la voie du bien-être,
première étape sur la voie du bonheur.
QUATRIÈME CLÉ
C o n g r u e n c e : l a m o d u l a t io n
RU FIL DU TEMPS, SELON LE TEMPS,
AVEC LE BON TEMPO ET UNE VISION
LOINTAINE
La continuité de l’usage de la substance aromatique, au fil don
semaines, puis le long des trimestres, et tout au cours de l’année, «I
enfin sur des décennies, nous oriente vers une modulation de l’utilisa
tion des huiles essentielles. Cette modulation selon le continumn
temps-espace porte le nom, en Aromathérapie Quantique, comme en
PAQ, de Congruence.

La saison hivernale et la saison estivale, notamment, nécessitent dort


adaptations et des ajustements. Par ailleurs, la saison hivernale à Parlrt
n’est pas celle d’Helsinki ni celle de Malaga... Congruence dans lu
continuité veut dire que l’on poursuit l’utilisation mais qu’elle se traits
forme, qualitativement et quantitativement, en tenant compte oit
particulier de la relation avec les saisons et les climats. Dans une pers
pective de beaucoup plus longue haleine, les huiles essentielles q u i
l’on utilise à vingt ans puis celles que l’on utilise à quarante ans, i'i
soixante ans et à cent ans verront une évolution se produire. La réalité
de la pratique reste la même : l’accompagnement adapté, tout au long
de l’existence terrestre, en tenant compte de l’âge, de l’état de santé,
de l’activité, de l’orientation, du tempérament et de son évolution, dort
différents lieux de vie, des agressions extérieures, des changement-!
intérieurs, etc.
Là encore, l’observation du comportement de la plante au sein do
son environnement nous sert de repère et de guide pour venir en aido

248
(i nos propres besoins. L'aspect phytobiologique (vie de la plante) est
niisuite couplé à l’aspect phytobiochimique (composition de son
tiîisence) pour établir des relations finement ajustées.
I a congruence intervient également dans la composition des
mélanges entre huiles essentielles. Tout est faisable, mais c’est avant
tout dans les concentrations respectives que tout va se jouer. La
| i onnaissance des propriétés individuelles des molécules aromatiques
doit toujours être rapportée à l’ensemble des molécules, qu’il s’agisse
du totum créé par la plante aromatique elle-même, ou du totum consti­
tué par le mélange élaboré par l’humain.
Maintenant, à un degré supérieur, il est important de savoir que le
terme « congruence » est un concept-clé dans l’étude de la Relativité
générale. Sa compréhension approfondie sort du cadre de cet exposé,
mais ce domaine ouvre des perspectives intellectuelles tout à fait
édifiantes. Pour mieux faire comprendre l’implication pratique de la
congruence, le mieux est de faire appel au célèbre physicien améri­
cain John Archibald Wheeler (décédé d’une pneumonie, à l’âge de
quatre-vingt-seize ans, le 13 avril 2008), qui a collaboré avec Albert
Einstein. Il a résumé la signification de la congruence en Relativité avec
son fameux slogan : « L’espace-temps dicte à la matière comment se
mouvoir ; la matière dicte à l’espace-temps comment s’incurver. » Si
l’on veut bien se donner la peine de réfléchir à cette comparaison
imagée, en la rapportant à notre sujet, que constate-t-on ?
Au niveau de la plante aromatique, on réalise que, selon l’endroit, le
climat, le sol et tout l’environnement (= l’espace-temps), la plante
aromatique va faire évoluer sa matière aromatique, parfois de façon
marquée. Un thym commun, riche en phénols quand il pousse dans le
Sud, verra sa concentration phénolée chuter s’il est transplanté dans

249
une région septentrionale. Pour poursuivre notre cheminement mental,
on se rend compte que, pour élucider la seconde partie de l'imago
employée par Wheeler, la matière aromatique, utilisée par l’être humain,
va permettre au praticien et au patient de s’engager sur un chemin
différent. La voie suivie jusque-là, qui était contrôlée par la médecin.,
courante, va pouvoir être infléchie et changer de trajectoire.
Le pouvoir anabiotique et axiobiotique de la substance aromatique vu
être a même de faire se courber, dans le bon sens, le cheminement
antérieurement catabiotique du patient, de l’incurver vers un redres­
sement où les forces de vie prendront le dessus sur les forces
entropiques et désorganisatrices. Voilà pourquoi des milliers de
personnes ont changé leur souffrance et leur désespérance en espô
rance, en chance puis en danse de la vie.

Dans ce sens, il serait incongru d’être impliqué à fond dans l’étudn


et l’utilisation de la substance aromatique et de ne pas faire bouger su
vie d un iota. Par conséquent, il existe une relation étroite entre l’es
pace-temps, la plante aromatique et l’évolution de son essence, et lu
transformation de la vie de l’être humain qui utilise les huiles essen
tielles, en particulier selon l’optique de l’Aromathérapie Quantique et dn
la Pratique Aromatique Quantique. Pour que cette congruence s’avère
la plus riche en conséquences positives, il est nécessaire d’adjoindre
un autre C.

250
C IN Q U IÈM E CLÉ
COMPLÉTUDE : UTILISER TOUTES LES
VOIES ET PRENDRE EN COMPTE TOUTES
LES DIMENSIONS DE L’ ÊTRE HUMAIN
Nous savons qu’il existe des courants privilégiés concernant I utili­
sation des huiles essentielles. En tout cas, c’est une donnée liée à
l'histoire et à la géographie de l’aromathérapie au sens courant du
terme. Le courant germanique a donné naissance à la « Duft Kultur »,
c'est-à-dire à l’importance, voire à la prééminence de I aspect olfactif.
I e courant anglophone s’est orienté avant tout vers l’utilisation par voie
cutanée, sous forme de massage dilué. Le courant francophone se
singularise par son orientation médicale et par l’utilisation habituelle
de la voie orale, et aussi... ano-rectale, qui reste très problématique
pour les Anglo-Saxons. Par ailleurs, le courant francophone n’hésite
pas à utiliser les huiles essentielles de manière concentrée par voie
cutanée ; il s’intéresse également beaucoup à la voie respiratoire sous
forme d’aérosolthérapie avec support technique perfectionne. Sans
oublier la remarquable technique de l’oxygénation biocatalytique,
connue habituellement sous le nom de Bol d’air Jacquier, qui a doré­
navant acquis ses lettres de noblesse, y compris d’un point de vue
scientifique et médical. Si on repense au cas de Mary et à celui de
Jacques, on sait l’importance majeure liée à cet apport via l’interface
respiratoire au sein de leur programme général de rétablissement de
santé.
Pour l’Aromathérapie Quantique, il serait incongru, et donc source
de résultats insuffisants et incomplets, de se cantonner à une seule
des interfaces. La complétude, dans sa première facette, consiste donc

251
à mettre en valeur, de manière systématique, la capacité propin il»
chacune des interfaces à accepter cette matière aromatique, souii un»
forme adaptée. Mon travail personnel dans ce domaine a donné llfu A
la création du concept résumé par « Médecine Aromatique
Phytomoléculaire Systémique Interfaciale ». Chaque huile essenlmiin
peut être abordée selon la façon dont chacune des trois interfai a»
externes, plus I interface olfactive, est apte à la recevoir, à l’assimllni ni
à lui faire donner le meilleur de son potentiel, à la fois à l’échelon de l'In
terface originellement réceptrice, puis vis-à-vis des autres interface»
et de l’ensemble des systèmes de l’organisme. Pour qu’un travail
sérieux en Aromathérapie Quantique puisse être accompli, le praticien
organise un programme de soins incluant de manière systématique
l’implication de l’ensemble des interfaces externes et de l’olfaction II
s’agit ainsi d’un programme complet, tout au moins déjà du point <1..
vue topographique, si l’on veut garder une image un peu géomn
trique...

Il est très important de se rendre compte de la valeur hiérarchique,


sous l’angle des répercussions thérapeutiques, de chacune des inter
faces. Chaque fois qu’un travail approfondi doit être entrepris vis-à-virt
de problèmes d ’ordre respiratoire, il est indispensable de faire intervo
nir l’interface digestive. En énergétique chinoise, le couplage ente
poumon (Yin) et gros intestin (Yang) est une donnée fondamentale
Dans un programme bien conçu, l’interface pulmonaire recevra son
influence aromatique directe sous forme d’aérosols, donc portée
par l’élément air (Yin). L’interface digestive recevra son influence
aromatique généralement sous forme « alimentaire » (synergie oléo-
aromatique). L’huile végétale, servant d’excipient à l’huile essentielle,

252
Les Sept Slés™ de l'état d’esprit de la Pratqiue Aromatique Qua
r Mt|tiiîfinntnnt la nourriture terrestre (Yang). Ce programme impliquera
uni misai rement la mise en place d’une correction nutritionnelle, point
i|iii nnra abordé lors de la description du sixième C.
I ii tait, le système broncho-respiratoire, y compris la sphère O.R.L.,
imviùde une fonction émonctorielle majeure. Ce rôle d’organe ayant
in iiii mission d’éliminer et de débarrasser l’organisme d’éléments de
si ni harge, en provenance du système digestif, n’est jamais présenté
lue. des études de médecine. Tout étant abordé sous forme découpée
ni iianchée, l’étudiant en médecine n’est pas formé à penser l’humain
union une conception relationnelle interne et externe. Pour l’étudiant en
Aiomathérapie Quantique, l’étude approfondie des relations des inter­
viens externes entre elles, puis avec les interfaces internes et avec le
milieu extérieur, et en connexion avec les huiles essentielles comme
ivec la nutrition, représente un sujet majeur de sa formation.
l'interface digestive constitue le réservoir majeur de la flore bacté­
rienne. L’état de cette flore influence tout l’organisme, y compris sur le
plan psychologique. Si l’on se prive de l’une ou de deux des interfaces,
les résultats resteront nettement en dessous de ce qu’on est en droit
d’espérer.
Tout cela s’applique à la complétude du point de vue « spatial » qu on
appelle aussi la complétude interfaciale.

II est une autre dimension de la complétude qui s’applique à la


conception de l’humain sous toutes ses dimensions. Celle-ci porte
alors le nom de complétude multidimensionnelle. Un travail en
Aromathérapie Quantique digne de ce nom prend en compte, de
manière hiérarchisée et adaptée, chacun de ces aspects, afin de
donner toutes ses chances à la patiente ou au patient de faire évoluer

253
sa vie vers le meilleur. Il est deux aspects qui semblent rarement êtr§ 1
abordés, tant par la plupart des généralistes que par la majeure parti*»
des spécialistes. Le premier concerne la vie sexuelle des patientes ni
des patients. Malgré une époque se voulant très « libérée », je me rem h
compte que cette question reste le plus souvent occultée au cours <ln
la constitution du dossier médical initial. Si l’on se donne la pelnn
d aborder la question, on découvre la somme énorme d’insatisfaction,
de frustration, de privation et de blocages pouvant exister sur ce plan
essentiel de l’existence des humains. Et cela est vrai autant du côté
masculin que du côté féminin. En Aromathérapie Quantique, cethi
question est abordée systématiquement. Et cela d’autant plus volon
tiers que les huiles essentielles peuvent avoir un rôle tout à fait
intéressant à jouer pour aider à résoudre les problèmes, pour autant
qu’une entente et une bonne volonté existent entre les partenaires.
L autre aspect, apparemment « opposé », concerne la vie spirituel!»*
des patientes et des patients. Je dis bien spirituelle et pas forcément
religieuse au sens institutionnel. Cette question est importante pour
obtenir une vue aussi complète que possible du statut « santé globale ».
Une vie spirituelle, une forme de connexion et de « reliance », à uno
dimension qui à la fois nous englobe et nous dépasse peut tout à fait
jouer un rôle déterminant sur le chemin du rétablissement de la santé.
Par opposition, une vie « spirituelle » imprégnée de peurs, de senti-
ments de honte, remplie de culpabilité, et en butte à des accusations
et à des humiliations répétées deviendra un obstacle majeur au sein du
programme de rétablissement de la santé. Je suis parfaitement
conscient qu’oser parler de « spirituel », dans un pays comme la
France, est très mal perçu. Étant donné mon parcours, aromatique et
humain obligatoirement multiculturel et intercontinental, j ’ai pour ma

254
part largement dépassé ce cadre étriqué et suranné. Par ailleurs,
l abord de cet aspect de la vie est une nécessité dans le cadre du
mipect du code N° 1, celui de la Considération. Le praticien en
Aiomathérapie Quantique garde en mémoire cette réalité incontour­
nable : il s’adresse d’abord à un être porteur d’un système de valeurs
ni imprégné d’un monde imaginaire et symbolique. C’est bien du reste
' n que Sylvio Berlusconi a compris pour conquérir l’Italie et bâtir son
nmpire médiatico-politique...

Quand le praticien en Aromathérapie Quantique entreprend un


programme complet et général, il sait tenir compte de tous ces
.ispects. Le but est de permettre une libération intérieure et une ouver­
ture sur la vie. Le travail entrepris peut dès lors aussi bien déboucher
uur l’abandon de la soumission à des tutelles « spirituelles » contrai­
gnantes et étouffantes que, au contraire, susciter une forme de
connexion à la vie, au monde et à l’Univers, chez des patients qui,
jusque-là, étaient dans une situation de repliement ou de rejet. En
aucun cas le praticien en Aromathérapie Quantique n’impose de choix.
Il peut avoir l’occasion de discuter « philosophie de la vie » pour faci
liter un travail de prise de conscience. En tout état de cause, le constat
clinique est le suivant, en dehors de toute prise de position imposée :
quand une « spiritualité » est mal vécue, dans la négativité de la peur
et de la répression, elle devient source de sérieux problèmes, psycho­
logiques et physiques. Quand la connexion spirituelle est vécue dans
la joie, le service, le partage et le travail personnel sur soi, elle devient
source d’évolution et d’épanouissement.

255
Dans ce contexte de développement personnel à orientation splii
tuelle, déjà choisi par la patiente ou le patient, il est un fait que certaine»
huiles essentielles peuvent jouer un rôle accompagnateur. Ce n’est p.n
pour rien que l’on fait brûler des plantes et des résines aromatique
depuis des milliers d’années dans les lieux sacrés et au cours des côté
monies initiatiques. Le praticien en Aromathérapie Quantique se situ»
donc, en ce domaine délicat, dans une position d’écoute et d’accom
pagnement, selon la voie choisie au préalable par celles et ceux qui
demandent son soutien.

Il est un fait que l’étude et la pratique de l’Aromathérapie Quantique


tendent à faire concevoir l’Univers davantage comme une magnifique
Pensée que comme une machine sourde et aveugle. En cela, elle
rejoint tout simplement la position d’un grand nombre de savants
physiciens. Ils ont accompli une prise de conscience profonde sur le
sens de l’Univers et ils ne cachent pas leur orientation vers une
conception de l’Esprit accompagnant la Matière et son aventure
cosmique. Finalement, cela est une question de mise en cohérence
entre la pensée intellectuelle et la pensée spirituelle. Cela nous amène
directement au sixième C.

256
Chaos
Créateur

Espace-Temps Biogéognosie

2
r Conscience ^Ê Ê Ê k h».
3
Onde- Non-
Corpuscule Séparabilité

1
Échange
néguentropique

L es S ept P rincipes de l’A rgmathérapie Q uantique


voir page 70

IT riangle équilatéral des familles molécilaires de fraggnia


[voir page 64

257
L e concept de l’iceberg en A r o m athérapie Q uantique
Il existe une réalité sous-jacente et invisible qui représente 80 % du travail
en Aromathérapie Quantique.

258
En prise d'anemia axtrême suite a une
niphroii polykystique en crise terminale
d'uremie, Traite avec Kunzea et Fragonla™,
la riaultat a été spectaculaire après quinze
Jours.
@ photos ; Pierre May

Surinfection sévère chez un chat


immunodéprimé (SIDA des félins].
Le chat sera totalement transformé après
trois semaines de traitement comprenant
notamment l'application d’huile essentielle
de Kunzea ambigua au niveau
de la 7e vertèbre cervicale.
© photos : Pierre May
Elle prisante une m asis tumorale sur le peu»
avant gauche et l'état g in ira l est très altéra,
Le traitement Institué comporte 3 gouttes de
Fregonie™ et 3 gouttes de Kunzea ambiguë
(en gélules evec de l'huile végétele), trois foie
par jour,
© photos : Jacques Malher

voir page 4 9 4

Après trois semaines, l’état général d’Isis est Avec un mois de traitement supplémentaire
complètement changé et la masse tumorale Isis est en pleine forme et la masse a
a nettement diminué. totalement disparu.

ISIS Juillet 2005

Chienne Isis en pleine forme après sa cure de Kunzea ambigua et Fragonia™

260
M aladaptatio n chez un lézard
P ogona d ’A ustralie
Anorexie, hypothermie, stomatite
membraneuse, déshydratation.
Le Dr Pierre May applique Kunzea au sommet
du crâne. Reprise de l’activité en 5 minutes.
Recherche de nourriture en 10 minutes.
Résultat « miraculeux » après dix jours de
soins continués à la maison.

T ourterelle m â le de 22 an s
Anorexie, abattement, détresse respiratoire
elle est couchée et ne peut plus se percher.
Vz kunzea -i- Vz Fragonia à appliquer entre
les ailes, deux gouttes.
Contrôle après une semaine de traitement :
résultat parfait !
© photos : Pierre May

O phir
Profite de la vie avec un regard serein
© photos : Anne-France G.
État minutieux et purulent
de l'extrémité du pied
gauche, vu de dessus
© photos : Damai Panoil

voir page 3B9

État infectieux et purulent


vu de dessous, début de
nécrose des tissus.

Nettoyage local par


nébulisation d'eaux florales
à l’aide d’un pulvérisateur
à fort débit

262
O rigan commun
VARIÉTÉ KALITÉRI
Vue d’une partie du champ
d’Origan commun variété
kalitéri cultivé en Bolivie

voir page 354

Vue rapprochée de
l'Origan commun variété
kalitéri
© photos : Roberto M.

G ros pla n sur


la F leur de K u nzea
AMBIGUA
On remarque la profusion
des étamines, signant
le caractère masculine
prononcé de la plante
© photos : Daniel Pénoël

voir page 302


O reille vue externe O reille vue postérieure

voir pages 445-446 voir pages 445-446

266
V ue simplifiée des zones réflexes de la voûte plantaire

voir page 444

Cortex prefron

— Homonculus
Corps
caïeux

Axe hypothalamo-
hypophysaire
Zone de la
souffrance
psychique

C orrespondances cérébrales
OU GROS ORTEIL

voir page 444

267
M é th o d e R.Q.N.P.R.E.
Relaxation Olfacto Neuro Psycho-Respiratolin
Évolutive
© photos : Daniel Pénoël

Soin Gingivo-Dentaire avec aérosol A.A.P.I.™


© photos : David Pénoël Pour le soin des sinus la méthode A.A.P.I.™
est appliquée : Aérosol en Apnée Post
Inspiratoire
© photos : Daniel Pénoël
Z one so us - claviculaire Z one de la goutière radiale
L’huile essentielle est appliquée au niveau de Les gouttes d’huile essentielle sont déposéei
la zone sous-claviculaire externe, début du sur le passage du méridien poumon au niveau
méridien poumon. Un mouvement rotatif est de la zone du pouls radial du poignet gauche
effectué pendant quelques secondes. © photos : David Pénoël
© photos : David Pénoël
voir pages 438-439
voir pages 438-439

M ises en contact des deux goutières Z one de contrôle des po u m o n s


RADIALES L’huile essentielle est appliquée sur le passage
La zone correspondante du poignet droit du méridien vessie dans la zone correspondant
vient s'appliquer sur la zone ayant reçu l'huile au point de contrôle des poumons
essentielle en effectuant un mouvement © photos : David Pénoël
rotatif.
© photos : David Pénoël voir pages 438-439

voir pages 438-439

270
« LE SALUT DES PIEDS »
Les gouttes d’huile essentielle sont déposées ... et la plante du pied droit vient s’appliquer
sur le dessus du pied gauche... sur le dessus du pied gauche en effectuant un
■ photos : David Pénoël mouvement rotatif. Le même geste s’effectue
en inversant les pieds. Ensuite, on enfile ses
chaussettes.
© photos : David Pénoël

voir page 437

271
Un chou R dmanescd U ne p o m m e de p in
Exemple de structure fractale dans la nature. Exemple du nombre d'or organisé selon
une forme spiralée.
voir pages 65-67

272
SIXIÈME CLÉ
C o h é r e n c e : p e r m e t t r e le
MEILLEUR RAPPROCHEMENT ENTRE
L’ IDÉAL CONÇU ET LE VÉCU CONCRET
Nous sommes bien conscients que nous vivons dans un monde très
difficile. Nous aspirons à lutter contre le réchauffement climatique et
nous sommes catastrophés par la crise dans le secteur automobile.
Nous voudrions des énergies aussi propres que possible et nous géné-
10ns des masses énormes de déchets nucléaires « actifs éternels »
bien difficiles à gérer. Nous sommes dans une situation de tiraillement
permanent. Dans ce contexte, il est clair que nous devons établir des
priorités. Sachant qu’il est impossible de vivre dans la perfection d’un
idéal écologique 100 % naturel, qui deviendrait presque « surnaturel »,
il est préférable de commencer par distinguer les éléments qui sont
:.ous notre dépendance directe et ceux pour lesquels nous nous trou­
vons, individuellement, désarmés. Le contrôle de la pollution
industrielle mondiale ne dépend pas de l’individu isolé. En revanche, le
fait de mettre une cigarette à la bouche, de l’allumer et de « tirer dessus »
est effectivement sous le contrôle de chaque fumeur. Personne ne le
force à répéter ce geste tous les jours pendant des décennies. L’idée
sous-jacente à la sixième clé est d’amener la patiente et le patient à
réfléchir aux différents aspects de sa vie, sous sa dépendance directe,
et qui constituent une source d’incohérence par rapport à ses choix
consciemment exprimés. L’attitude du praticien en Aromathérapie
Quantique, vis-à-vis de la question de la mise en cohérence de la vie
du patient, est particulièrement sensible.

273
Quand un travail initial est entrepris à partir d'une huile essentielle, '
hormis situation d’urgence, le praticien ne touche à rien dans le modn
de vie. On se rend compte alors de la capacité de l’huile essentielle .1
apporter une correction et une amélioration à la situation du malade
Dans une étape ultérieure, le praticien pourra et devra aborder un
certain nombre de points-clés, relatifs aux habitudes de vie. Sur le plan
physique, l’attention sera portée à l’exercice, à la respiration, à l’ail
mentation, au sommeil et à l’hygiène vitale d’une manière générale. On
se trouve ici dans une proximité avec la conception de la naturopathiu
ou de la médecine naturelle. Cependant, le praticien en Aromathéraph
Quantique ne cherche pas à être trop directif et il n’adopte pas un«>
attitude de « condamnation » ou de jugement. Il cherche à établir les
conditions de la prise de conscience, de la part du malade, pour qu’il
puisse, par lui-même, réfléchir posément et prendre ses propres décl
sions. Bien souvent, le fait de vouloir imposer une cohérence d«
l’extérieur sera ressenti comme une intrusion, consciemment ou
inconsciemment, inacceptable. Ce sera un échec patent, voire unu
source de refus ou un motif de révolte.

La puissance de la substance aromatique et son action subtile au


tréfonds de l’humain permettent, sans forçage et sans exhortation, du
conduire le malade à une révision progressive de son mode de vie.
Continuer à fumer « comme un pompier » et utiliser les huiles essen
tielles pour mieux respirer représente l’exemple flagrant de
l’incohérence. L’Aromathérapie Quantique a la capacité d’accompa
gner le patient vers l’arrêt du tabac. Elle a aussi la capacité de faciliter
la prise de conscience de l’incohérence. Et elle sait comment faire
passer cette incohérence à un stade d’intolérance. Tout cela s’ac

274
complit dans un dialogue éclairé et ouvert. Sans bousculade. Sans
heurt. Sans réprimande infantilisante ou exhortation culpabilisante.
I es huiles essentielles joueront un rôle d’autant plus important que le
patient qui cesse de fumer va traverser une période de nettoyage
pulmonaire et une phase de toilettage bronchique particulièrement
intenses.
Par ailleurs, le praticien en Aromathérapie Quantique accompagnera
la patiente ou le patient dans le passage délicat où une compensation
par la nourriture risque de se produire. Là encore, les huiles essen­
tielles ont un rôle majeur à jouer, toujours dans le contexte de
l’accompagnement par le praticien. Dans les problèmes liés au dérè­
glement du comportement alimentaire, en particulier dans la boulimie,
le travail approfondi en Aromathérapie Quantique, en particulier selon
la méthode R.O.N.P.R.E., constitue une aide appréciable. Elle doit
toujours s’inscrire dans le cadre d’une approche aussi globale et
complète que possible. Et toujours avec la participation volontaire et
active du sujet.
Cette recherche de la cohérence constitue donc un aspect à la fois
majeur et particulièrement délicat, dans la mesure où il est question
de toucher à des habitudes souvent profondément ancrées.
C’est pourquoi l’intervention de la septième clé prend alors toute son
importance.

275
SEPTIÈME CLÉ
C onscience : là où tout prend
du SENS
Nous savons que la Conscience, sous un angle très général, consti­
tue le septième Principe de l’Aromathérapie Quantique. Elle est aussi
au centre du cercle des Codes d’Attitude et Comportement. Dans le
cadre des Sept Clés, je préfère insister sur l’aspect prise de conscience
du sens des gestes accomplis, au quotidien comme sur le parcours
d’ensemble, dans la Pratique Aromatique Quantique. En fait, quand on
voit de l’extérieur le même geste accompli en pratique aromatique
courante ou en Pratique Aromatique Quantique, a priori rien ne semble
les distinguer. Je dis bien vu « de l’extérieur ». Maintenant, si on se
donne la peine de creuser plus en profondeur, de poser des questions,
de scruter avec finesse ce qui se passe, on se rend compte qu’il existe
effectivement des différences.

L’une de ces différences tient déjà à la deuxième de nos Sept Clés.


C’est la clé de la constance. En pratique courante, il est plutôt rare de
constater une telle régularité dans la répétition de l’application. On peut
apprécier les huiles essentielles, on peut s’en servir, on arrive à se
rendre compte que « ça fait du bien ». Cependant, il n’y a pas la même
intensité d’engagement. Souvent, même, je constate que les huiles
essentielles sont effectivement utilisées, mais avec une certaine peur,
avec une attitude au fond craintive ou un sentiment d’inquiétude. On
y va mais en même temps on n’y va pas vraiment. On avance sur la
pointe des pieds, là où normalement il faudrait faire un sprint. On est
dans le doute, dans l’embarras, dans le questionnement. On se tâte et
on se gratte la tête, car on a lu tout et son contraire. Il n’y a pas de

276
Vision claire et de conception solide. Il manque un cadre conceptuol de
compréhension du sens de chaque action.
On applique des recettes « piquées » à droite et à gauche. On « surfe
mir les chats du Web » et on y glane tout ce qui peut traîner, sans
pouvoir imaginer ou se représenter le moins du monde l’extraordinaire
i apacité qui se trouve enclose dans le flacon qu’on tient dans la main,
tout cela est fort dommage. Car lorsque la conscience est brouillée,
embrouillée ou écrabouillée sous une masse d’informations déformées
nt déformantes, tout devient brouillon. Et au final, on ne peut plus se
débrouiller car on n’arrive pas à se dépêtrer de ces monceaux de
notions recrachées et répétées alors que rien n’a vraiment été assimilé
nt intégré.

Dans le cadre de l’Aromathérapie Quantique et dans celui de la PAQ,


la conscience est claire. Je ne veux pas dire par là que l’on sache tout
sur tout ! Le monde des plantes aromatiques, des huiles essentielles
et de leur utilisation est infini... Mais, au moins, on possède des repères
établis avec justesse, on dispose de balises judicieusement posées.
On sait ce qu’on fait, pourquoi on le fait, comment on le fait, quand on
le fait, avec quoi on le fait et avec qui on le fait. On sait aussi ce qu’on
ne fait pas, pourquoi on ne le fait pas et avec quoi ou avec qui on ne
le fait pas. Conférer cette clarté et cette hauteur de vue constitue la
première mission informative et formatrice de l’Aromathérapie
Quantique.
Dans la pratique des gestes simples et répétés au quotidien, qu’il
s’agisse de préparer et de prendre aux repas sa gélule aromatique pour
garder sa flore sous contrôle, qu’il s’agisse de déposer quelques
gouttes sous la plante des pieds pour ancrer son énergie, qu’il s’agisse

277
d'onctionner ses membres le matin pour activer les circuits des rnérl-1
diens Yin et des méridiens Yang, etc, on connaît bien la signification ni
la valeur de ces pratiques très simples et si riches de bienfaits. Non
seulement chacun de ces gestes est accompagné par la connaissant n
théorique du bénéfice attendu, mais il est, de surcroît, accompli un
pleine conscience de l’acte et de sa puissance anabiotique et axio
biotique. Enfin, pour couronner le tout, la conscience éthique envoiu
une pensée de gratitude envers tous les acteurs de la filière, depuis lu
terre et la plante, en passant par le cueilleur et le distillateur, puis pur
le réseau de distribution et le service de contrôle, jusqu’au praticien
ou au formateur.
On se rend compte, plus on avance dans la connaissance théorique
et dans la pratique, que si la conscience ne peut pas « tout », en tout
cas l’intervention de la conscience peut « tout changer ». Ce regard
neuf et l’apprentissage de cette vision quantique sur les huiles essen­
tielles, qui sont le thème de cette œuvre, n’ont de sens et de valeur
que par et grâce à la conscience que je mets à sa rédaction.

La conscience intervient également de manière profonde pour nous


projeter vers le futur, pour préparer notre avenir. En accomplissant, jour
après jour, ces petits gestes qui, pris isolément, n’ont l’air de rien ou de
pas grand chose, la patiente ou le patient savent que chacun d’eux
représente un pas de plus sur le chemin de la construction de la santé.
Un pas, c’est tout à fait négligeable ! Sauf que, selon la direction de ce
pas, vers le haut ou vers le bas, et en additionnant des milliers puis
des millions de pas, on se retrouve au sommet de la montagne ou, au
contraire, au fond de l’abîme.

278
Ce sont donc toutes ces images, toutes ces pensées, toutes ces
notions qui en permanence imprègnent et animent la conscience tant
a
0
du praticien que de celle ou de celui qui s’engage sur la pratique. 0
cr
Ainsi, parti du C de la Confiance et parvenu au C de la Conscience, ro

un passant par les autres C de la Constance, de la Continuité, de la £


2
( .ongruence, de la Complétude et de la Cohérence, le sujet engagé CE
0
dans la PAQ va instituer en lui-même cet état d’esprit qui fait toute la D
"cr
différence par rapport à l’aromathérapie classique. 4->
£
CL
Cet état d’esprit repose donc sur la compréhension intellectuelle des JE
0
' pt Principes et sur l’intégration pratique des Sept Clés. Il intègre par TJ

ailleurs, du point de vue éthique et dans le cadre relationnel entre prati-


Cl .
i/
>
i ion et patient, les Sept Codes d’Attitude et de Comportement. 0

3
'0

0
TJ
2
J /l

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4-J

10
0
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279
Chapitre
Le Tao aromatique :
Fragonia et Kunzea
LET A O A R O M A T IQ U E™

Comme le point de départ véritable de toute cette aventure aroma


tique quantique se place la révélation de Fragonia suivie de celle do
Kunzea ambigua, il est juste de commencer notre exploration par notre
héroïne de « Western Australia >>et notre héros de Tasmanie. C’est
donc globalement l’Australie, île-continent aromatiquement élue, qui
ouvre la voie. Avec le recul, je comprends mieux, maintenant, la signi
fication de cette « directive », que j ’avais reçue en rêve, il y a
exactement 30 ans, en 1979. Petit flash-back sur cette inspiration
onirique qui devait profondément influencer la suite de la vie de toute
notre famille, et bien au-delà...

Pour que ce « petit français » puisse un jour envisager de quitter son


« petit pays » natal et s’en aller au bout du bout du monde, en Australie,
il a fallu rassembler des conditions qui, je le réalise, ont débuté très tôt
dans ma vie. Vers l’âge de dix ans, à l’occasion d’un jeu de questions-
réponses, et je peux encore voir exactement la scène, la question tirée
était : « Quelle est la capitale de l’Australie ? ». Évidemment, je fus inca­
pable de donner la réponse. D’autant plus que l’Australie étant
constituée sur le mode fédéral, il s’agissait de trouver la capitale de la
Fédération de ses sept États plus celui de la capitale, et non la ville la
plus importante. Ce fut la première fois que je découvris le nom de
Canberra et que je pris vraiment conscience de l’existence de
l’Australie.
L étape la plus marquante, celle qui a vraiment initialisé le rêve
« raisonnablement impossible », trouve son point de départ justement
dans un rêve. Ou plutôt dans une vision et une « directive », transmises
au cours d'un rêve-message. C’était en 1979. Incidemment, c’est
comme « par hasard » autour de la naissance d’Abby, le 15 février, en
Nouvelle-Zélande.
Je me trouvais, dans ce rêve annonciateur, dans un petit avion.
I.'avion survolait des montagnes, qui ne ressemblaient pas du tout aux
Alpes ou aux Pyrénées. Elles n’avaient pas de pics ou d aiguilles. Mais
l’aspect le plus frappant tenait au fait qu’elles étaient recouvertes de
massifs forestiers impressionnants par leur densité. L’aspect le plus
caractéristique était le suivant : il y avait comme une légère teinte bleu­
tée qui flottait dans l’air émanant des massifs forestiers. Alors le
message est venu très distinctement, signifiant que je devrais un jour
partir dans le pays qui m’était ainsi présenté au cours de ce rêve. Mais
le message ne donnait pas le nom de ce pays. En me réveillant, le
matin, ce rêve annonciateur était très présent dans mon esprit. Mais il
m’était impossible de deviner vers quelle destination il me faudrait un
jour aller. Alors, j’ai laissé le temps passer, en me disant qu’un beau
jour, la réponse me serait donnée, d’une façon ou d une autre.
Quelques mois plus tard, « par pur hasard », je me mets à feuilleter un
grand livre de géographie générale, comportant des cartes accompa­
gnées de nombreuses et magnifiques photographies des paysages
caractéristiques des différents pays décrits. Au fil des pages que je
tourne une à une, sans chercher quoi que ce soit de particulier, il ne me
vient nullement à l’esprit que la réponse à mon rêve pourrait bien se
trouver là. Tout à coup, je m’arrête de tourner les pages ! Oui, devant
mes yeux qui ont du mal à y croire, je vois exactement le paysage qui
m’avait été présenté au cours du rêve ! Et cette fois-ci, je suis bien
éveillé. Je me précipite au bas de la photographie et je lis : « Montagnes
Bleues, Nouvelles Galles du Sud, Australie ».

283
Ainsi, c’était donc là le pays vers lequel mon rêve-message voulait
me diriger. À partir de cet instant, j ’en avais acquis la conviction, je
devais focaliser mon attention vers la réalisation de ce rêve-message,
c'est-à-dire le transformer d’abord en projet réaliste, puis en réalité
concrète. Mais du rêve à la réalité, quel parcours du combattant allait
devoir être accompli... En décembre 81, lors du premier voyage en
terre australienne, je devais me retrouver en pleines montagnes bleues,
dont la teinte de l’atmosphère est due à l’intense émanation aroma­
tique en provenance des Eucalyptus...

Quand, avec joie et profonde émotion, je réalise que ce projet


« Fragoma » est parvenu à son accomplissement, je me rends compte
que tous ces combats avaient un sens caché, qui ne pourrait être perçu
que trente ans plus tard.

Kunzea
(aspect yang)

(aspect yin)

Le Tao aromatique (voir page 264]


FRAGONIA
L’archétype du Principe Féminin et la réconciliation
primordiale - Pgonis fragrans (Chémotype cinéole - alpha-
pinéne- linalol)
La perle aromatique secrète de UUestern flustralia
« Sois toi-même, donne le meilleur de toi-même
et sache recevoir le meilleur des autres ».

Samedi 22 janvier 2005. Me voici à nouveau en terre australienne,


terre que je connais déjà, pour y avoir vécu et travaillé deux années
entières, en 1985 et 1986, après l’obtention du visa d’émigration.
L’avion vient d’atterrir sur la piste de l’aéroport de Perth, en cette
chaude après-midi d’été, puisque les saisons sont inversées. John
m’attend dès le passage de la douane. Il me demande si je préfère me
reposer chez eux, à Perth, ou si je suis encore assez en forme, après
ce voyage qui n’en finit plus, pour qu’il me conduise à la ferme. Pour
moi, découvrir enfin Fragonia, en vrai, c’est un peu comme me rendre
à un rendez-vous amoureux. Enfin, pouvoir côtoyer et ressentir le
contact authentique avec l’être végétal qui a eu le génie de créer cette
composition aromatique hors du commun ! Il va de soi que je demande
à John de m’emmener à la ferme. Il faudra rouler environ 200 km vers
le sud. Sur la route qui longe l’Océan Indien, sans toutefois apercevoir
ses flots azurs, ce ne sont que des Eucalyptus qui défilent dans ce qu
est une « monotonie aromatique » sur la terre australienne. Quant ;
moi, je les aime toujours autant. Seulement, cette fois-ci, je suis veni
pour connaître, au sens le plus profond du verbe (= naître avec), un<
illustre inconnue, en tout cas à cette époque. Je sais seulement qui
grâce à elle, Rose-Marie a pu se sortir d’une situation respiratoire trè
difficile, totalement bloquée. Et Je sais aussi que, là où les grandes
classiques et les majeures parmi les huiles essentielles courantes ont
lamentablement échoué, même en doses massives et répétées, la
dernière venue a été capable de créer ce « miracle », avec seulemenl
quelques gouttes...
Dès l’arrivée à la ferme, John me conduit à la parcelle du domaine où
se trouvent la première plantation de Fragonia. Il me donne les
premières explications. Mais il sait que j ’ai besoin de me recueillir, seul
à seul, avec I élue, et II me laisse donc vivre en toute intimité cette
immersion aromatique absolue et totale. Contrairement aux pratiques
chamaniques, je précise, s’il en était besoin, qu’il n’y a aucune inter­
vention de plantes aux propriétés psychotropes avérées. Ma
conscience, pure et indemne de tout contact végétal potentiellement
délétère, est simplement présente, tout comme la « conscience » de
Fragonia. Je ne parle pas de la conscience d’une plante individuelle. Je
me réfère ici davantage à la notion d’Archétype. On pourrait donc parler
de la conscience archétypale de Fragonia.
Fragonia délivre assez facilement sa senteur si particulière. Comme
je l’ai signalé précédemment, il existe bien, au sein de cette senteur,
une réminiscence d ordre « sexuel », que je perçois encore mieux au
contact de la plante qu’avec son huile essentielle. À cette époque, rien
n’était connu au sujet de Fragonia et notamment à propos de sa
connexion intime avec la sexualité féminine. C’est comme explorer une
terre entièrement vierge. Le fait d’être en possession d’une analyse
chromatographique, même très détaillée, ne peut absolument pas
remplacer le travail avec l’huile essentielle et surtout le contact avec la
plante elle-même.

286
Douceur, équilibre, harmonie, mais aussi fidélité à sol-mème, affir­
mation de ce qu’on est au plus profond de soi et courage de dire
fermement « non » aux forces de destruction et un grand « oui » aux
forces de la vie, voilà les premières impressions recueillies durant ce
««cœur cœur » méditatif en cette fin d’après-midi passée à la ferme de
John et Peta Day.
La nuit fut très riche en rêves symboliques et prometteurs. Je savais,
comme je le sais toujours dans les moments importants, que Fragonia
serait un jour connue et reconnue sur notre planète en souffrance. Je
savais que son heure était venue. Elle attendait depuis si longtemps !
En effet, aucune trace d’utilisation de Fragonia par les Aborigènes n a
pu être retrouvée.
Ceux-ci, vivant en communion avec la Nature et la Terre-mère,
n’avaient pas à faire face à toutes les difficultés des Laurasiens euro­
péens et nord-américains. Fragonia ne pouvait guère leur apporter quoi
que ce soit qu’ils n’aient pas déjà, ou plutôt qu’ils ne soient pas déjà.
Car, avec Fragonia, il s’agit bien plus « d’être plus >>que d’avoir ou de
posséder toujours plus ! Le message le plus sacré de Fragonia pour­
rait se résumer par : « Sois toi-même, donne le meilleur de toi-même
et sache recevoir le meilleur des autres ». À partir de ce moment-là,
les problèmes, et surtout les faux problèmes générés par une attitude
faussée et par un comportement « artificiel », s’amenuisent puis dispa­
raissent d’eux-mêmes. Restent alors les vrais problèmes, ceux qui
mettent en danger notre Biosphère, par nos égarements technolo­
giques et à cause d’une cupide avidité sans borne et sans vergogne.
Or, Fragonia apparaît effectivement comme ayant cette aptitude à
réveiller les forces de la vie au plus profond de chaque être. Vous le
savez, l’énergie féminine, c’est la sexualité, et c’est aussi la reproduc-

287
tion et donc la maternité. Or, pour défendre et protéger ses petits, une
mère est capable de tout, même de tuer l’agresseur de sa progéniture.
Pour le moment, demandons-nous qui, à l’échelle planétaire, est sous
la menace de mort ? Il s’agit bien de la Biosphère, de notre bien
commun à tous, et surtout aux générations qui nous suivront. Par
conséquent, Fragonia, dans sa mission archétypale, est intimement
liée à la défense de notre planète et à la sauvegarde de la Biosphère.
Vous me direz sans doute que c ’est une bien grande mission pour
une si modeste plante ! À cette remarque « physiquement ou maté­
riellement » juste, je veux répondre triplement :
1) Si nous ne changeons pas en profondeur dans notre esprit et notre
« cœur », si nous ne modifions pas, « tous en chœur », notre façon de
penser, de ressentir, de nous exprimer et d’agir, cette planète, ou plutôt
la Biosphère, ne pourra pas s’en sortir.
2) Le changement peut initialement toucher seulement une fraction
de I humanité. Dans la pâte, il suffit d ’un peu de levain pour la faire
lever.
3) L’histoire de Fragonia, qui a réussi à atteindre un stade de recon­
naissance en un laps de temps relativement court, constitue en
elle-même la preuve qu’il y a bien un chemin en train de se réaliser,
vers un but qui nous dépasse et vers lequel nous devons tous tendre.
Le dimanche matin, à la première heure, je me lève et je me dirige
vers la parcelle. J ’aperçois de jeunes kangourous qui bondissent joyeu­
sement dans cette belle et généreuse nature en grande partie restée
sauvage. Je respire cet air si particulier qui est en permanence impré­
gné des émanations aromatiques. L’Australie a vraiment été bénie des
déesses et des dieux aromatiques ! Rien qu’en Australie occidentale,
une très grande partie de la flore, et notamment de la flore aromatique,
est encore inexplorée... Que d ’incroyables découvertes en perspective !

288
je profite de la douceur matinale pour retrouver « la belle », fidèle è
«Ile-môme et toujours disposée à donner et à recevoir. Après cette nuit
limplrée, je suis en mesure de lui promettre que je mettrai à sa dispo
ulllon mon savoir, mon expérience et mon potentiel de communication
dans tous les pays et sur tous les continents, pour que la mission qui
lui a été confiée puisse se concrétiser à l’échelle planétaire. Tout le
travail accompli avec Fragonia durant les cinq années qui ont suivi
nont la meilleure preuve de ma fidélité à la promesse émise en ce
dimanche matin.

Fragonia sous un aspect « classique »


L’huile essentielle de Fragonia a été scientifiquement analysée à
l'Université de Perth. Du point de vue de la microbiologie, les résultats
obtenus en bactériologie sont équivalents au Melaleuca alternifolia. Il
on va de même concernant l’activité à l’encontre du Candida albicans.
Ces recherches ont été effectuées selon les critères de la médecine
moderne, dans une Faculté de Médecine qui, je vous le rappelle, s'est
distinguée par la découverte de la bactérie (Helicobacter pylori) conco
mitante de l’ulcère d’estomac (Warren et Marshall ont reçu le Prix Nobel
en 2005).
Nous ne sommes donc pas ici dans des envolées magiques ou
mystiques, mais en lien très concret avec ce dont nos mentors raffo­
lent : la médecine basée sur les preuves. En tout cas, ici, les preuves
microbiologiques in vitro. Il est même apparu, lors d’un test bactério
logique, suivi de manière cinétique, que l’huile essentielle de Fragonia
obtenait, sur l’une des souches bactériennes étudiées, le même résul
tat que le Tea tree, mais en allant quatre fois plus vite.
Quel est l’avantage majeur de Fragonia ? Du point de vue utilisation,
il tient au fait que Fragonia est olfactivement beaucoup plus facilement

289
acceptée que le Tea tree. En particulier, vis-à-vis des enfants, cet avam
tage est crucial, il fait vraiment la différence lorsqu’on est engagé dnn,
I utilisation régulière des huiles essentielles. Quand le Tea tree est appli
qué, à titre de protection, sur le thorax de l’enfant avant d ’aller à l’écol.»,
pour le protéger durant la saison froide, les réflexions de ses camtt
rades du genre « ça sent le poivre >» sont souvent vécues avno
humiliation ou vexation. Avec Fragonia, ce « risque » de quolibet b le *
sant est écarté.

L’aura aromatique, ou la senteur qui émane autour de soi, quand c.n


a applique Fragonia, est généralement perçue comme attrayante ou
séduisante. Je suis tout à fait respectueux du Tea tree d’un point de vu.»
théorique et en sachant en pratique les services qu’il peut rendre. Mais,
dans la réalité de la vie sociale, ça ne sert pas à grand-chose ! Quand
une odeur n’est pas acceptée dans le contexte de la vie courante, len
meilleurs raisonnements n’y peuvent rien changer. Ici, en sachant qu.»
le Tea tree est important pour la plupart de nos contemporains porteurs
de dysbioses ou de flores pathogènes, on se rend compte que le fait
de ne pas aimer une senteur ne constitue nullement la preuve de son
inadéquation !
Du point de vue de l’action vis-à-vis de l’inflammation, des tests
pharmacologiques ont confirmé l’intérêt de Fragonia. Par ailleurs,
Fragonia amène souvent un soulagement appréciable aux douleurs
externes, musculaires ou articulaires, en application locale.
Dans le cadre d’une utilisation régulière, notamment chez les enfants
qui « attrapent » tout ce qui passe, notamment en hiver, il est clair que
Fragonia agit non seulement d ’un point de vue respiratoire local, mais
aussi du point de vue système immunitaire. Les enfants deviennent
ainsi peu à peu capables de mieux résister et de mieux se défendre,

290
pour autant sur-stlmuler la système Immunitaire. Fragonia harmo-

E w „t régule. L’insuffisant reçoit sa juste dose de stimulation. Le


L . iionnement en trop se verra lui aussi ramené à sa juste mesure.
U„ champ particulièrement important d’utilisation de Fragonia
orne tout ce qui est lié à la féminité, à la sexualité, aux menstrua-
L .„ à la reproduction, au système hormonal. Karen Wallwork, une
ffi.imuthérapeute australienne de la région de Brisbane (État du
Uuoonsland), a réalisé une étude très documentée et approfondie à
L u p u s de Fragonia et des problèmes liés au cycle menstruel. Les
ttiultats ont été très significatifs, non seulement sur le côté physique
I fuma aussi sur les répercussions psychologiques. Le soin aromatique
« ,,jnslste à appliquer Fragonia, diluée dans une base ou une huile,
•ut ln bas-ventre.
pour les personnes qui voyagent en avion, en particulier les vols avec
Idécalage horaire important, il a été constaté que le « jet lag » était beau-
| coup moins marqué si Fragonia était utilisée durant le voyage.
fil clair que le champ potentiel d’action de Fragonia est très vaste,
p n fout état de cause, personnellement, je pense que le champ se
I (Apportant à la sphère mentale, émotionnelle, psychologique et aussi
| è la sexualité, mérite la place d’honneur.
l Mous avons déjà vu plusieurs aventures dans lesquelles Fragonia a

t vêlé sa spécificité dans le domaine subtil.

Comme il a été question des problèmes causés par le Candida albi -


.ns, je vais laisser la parole à Anne qui a désiré partager son
| «xpérience personnelle de la souffrance du corps et de ses répercus­
sions psychologiques, y compris concernant la vie sexuelle du couple.
Hum des jeunes femmes pourront retrouver, en partie ou en totalité,
I lour propre situation, passée ou encore présente.

291
1■© cas de Anne
Âge : 24 ans

Maladie : Mycose vaginale importante (interne + externe) et persis-


tante (depuis plusieurs années)
Traitement : Huile végétale mélangée à l’huile essentielle de Fragonia ;
application intravaginale : l’huile est appliquée sur un tampon - le
tampon est porté le jour avec un repos la nuit - durée : quotidienne­
ment sur 3 semaines

Huile essentielle d’Origan kalitéri : sous forme de gélules à consti­


tuer moi-même en la mélangeant à de l’huile de nigelle - 3 gélules par
jour avec la proportion d ’huile essentielle d ’origan kalitéri qui augmente
régulièrement

Ma petite histoire...

Depuis environ 4 ans et surtout ces 2 dernières années, suite à une IVG, j ’en-
chaîne mycoses sur mycoses, avec une intensité grandissante. Ces mycoses sont
internes et externes, c'est-à -dire que dans le top de leurs formes, j ’ai des fissures
le long de mon vagin. Les douleurs sont assez violentes : brûlures, picotement,
sensation de coupures... En gros, im aginez une petite lame de rasoir qui vous
entaille assez régulièrem ent (voire vers la fin, tout le temps) votre vagin et vos
levre s... Saupoudrez le tout de pertes au pH acide, d ’une sécheresse vaginale,
vous obtenez un cocktail gagnant pour ne jam ais guérir et aller de mal en pis.
Bienvenue dans mon intim ité !
Cette intim ité se partage avec quelqu’un.

Avoir une vie sexuelle devient très compliqué !À chaque rapport, votre corps se
déchire un petit peu plus. Pour ma part, j ’a i fait le choix de supporter la douleur
et de m’y habituer (l’envie prend le dessus sur la douleur), ce n ’est pas facile mais
quand on n ’a pas le choix et que l ’on aime son compagnon, on fait des efforts
assez surprenants. Pendant et après chaque rapport, je peux vous certifier que je
savais exactement où se situaient chaque fissure.

292
LeTao aromatique : Fragonia et
11puis il y a un jour où mon corps a repris le dessus sur le cerveau, et le rapport
devient impossible tellement la douleur est vive. J'en suis arrivée au stade ou je
„w demandais si je pouvais un jour revivre une relation sexuelle normale. Et ça
,,m moi, c'est insupportable. Je me sentais complètement diminuée, amputée

iln mon intimité, de ce qui me fait Femme !


Heureusement, je partage ma vie avec un homme merveilleux qui ne supporte
,m de me voir souffrir et qui a su faire passer mon bien-être avant le sien.

Des traitements chimiques inutiles...


La première étape, le gynécologue. Les traitements : crèmes, ovules, arrêt de
pilule... pour cicatriser, rétablir le pH de mes pertes et soigner la sécheresse
vaginale. Résultat : j ’étais bien pendant 10jours et après... je repartais comme au

début.
La seconde étape, mon cerveau. J ’ai arrêté les traitements chimiques qui ne
servent à rien, et j ’ai essayé de faire confiance à mon corps, d ’appliquer des
crèmes naturelles hydratantes, nourrissantes pour apaiser les brûlures et les
picotements. Résultat : ça m ’a bien aidé en surface mais pas en profondeur.

La dernière étape, ma rencontre avec le Dr Pénoël.

Fragonia et Origan kalitéri : tout simplement inou)...


Après 3 heures passées en compagnie du Dr Pénoël, pour faire un « état des
lieux » bien riche, il a été décidé de commencer avec l ’huile essentielle de
Fragonia, à appliquer sur un tampon. Le rythme d ’application, c ’est mon corps qui
me l ’a dicté. J ’ai choisi de tester une application quotidienne sur un tampon, de
l'huile essentielle diluée dans l ’huile végétale, à placer au sein de mon vagin, tous
les jours sauf la nuit pour laisser mon corps se reposer et se reconstruire tout seul
pendant mon sommeil. En parallèle, je prenais 3 gélules avec l ’huile essentielle

d ’Origan kalitéri, pour nettoyer mes intestins.

293
Voici quelques extraits de ma réaction.

le 1* soir : un rêve hallucinant... j ’avais mes oreilles bouchées, j ’étais sourde,


un docteur a retiré de mon oreille droite un bouchon qui avait la forme d ’un pénis
en érection qui suppurait. En revanche, impossible de me libérer l ’oreille gauche.

3 jours plus tard : un rêve horrible... je rêve que je tombe folle amoureuse d ’un
homme marié et qu’il quitte sa femme pour moi. Mon compagnon décide de se
suicider et quelqu’un veut tuer sous mes yeux l ’homme dont je suis tombée amou-
reuse. Je me suis réveillée brutalement au moment de la détonation d ’une arme !
J ’étais littéralem ent en sueur et avec un rythme cardiaque que je ne me connais­
sais pas.

Bilan de ma première semaine de soin : le jour, j ’a i senti que tous mes intestins
se «purgeaient -, c'est assez violent car on sent que tout bouge, travaille. Les
applications des tampons étaient assez douloureuses etj'avais des douleurs assez
fortes au niveau des ovaires, mais immédiatementj ’a i eu de nouveau des pertes
régulières.

La seconde semaine :je passais du rire aux larmes, sans comprendre. Mes
émotions étaient décuplées ! Comme une femme enceinte, d ’après ce que j ’ai
entendu...

De nouveau un rêve violent : cette fois, c ’est mon compagnon qui me trompe
avec une fille bien plus jeune, il le faisait devant m oi pour me faire consciemment
du mal. En même temps, notre appartement était inondé, mais ce qui était bizarre
c ’est qu’il était éclairé par de grands rayons de soleil, or il était complètement
enterré. . . J e me suis réveillée avec les oreilles bouchées et sourdes !

294
LesSIounsulvMaprtsuniHssagecMIIVRLJ'ImdovIolentesmlimlm

(/I/o je n'ai pas réussi à soigner facilement.

La troisième semaine : un rêve de meurtre... mon compagnon était pourchassé


pu, une toute énorme, i'étais avec lui, on essayait de se cacher, puis dans un
parking, je me suis mise à tuer ces gens en les tapant avec des corps déniants

pour sauver mon compagnon.

Au bout de 3 semaines de soin, j ’ai enfin eu ma première relation sexuelle sans


aucune douleur ! J ’étais complètement guérie. C’était inouï pour moi et mon
compagnon, un moment de pur bonheur. Je ne savais plus à quel point ça pouvait

être bon pour mon corps et mon esprit ! J ’avais occulté.

Depuis, ponctuellement, 1 à 2 fois par semaine, j ’applique l ’huile de Fragonia sur


un tampon pour terminer tout doucement ce traitement. Je n ’ai plus aucune
brûlure, aucune fissure, des pertes normalisées, signe que mon intimité est de

nouveau vivante.

Dans l’histoire d’Anne, l’aspect le plus frappant tient à tout ce remue


ménage qui s’est produit dans son mental, notamment sous forme
onirique particulièrement mouvementée ! L’action de Fragonia sur le
plan des rêves est tout à fait remarquable et même spectaculaire dans
certains cas. On peut aller très loin dans l’interprétation symbolique de
la signification des rêves. Cela fait intégralement partie du travail entre­
pris en Aromathérapie Quantique Individualisée avec l’accompagnateur
ou l’accompagnatrice sur le chemin de l’évolution intérieure et de
l’auto-guérison (je le rappelle : l’huile essentielle ne guérit rien ! C’est
toujours l’être vivant qui est à l’origine de la guérison).

295
rra g o n ia sous i angle de la Psyché
Dans le domaine psychologique et spirituel, la caractéristique
première de Fragonia réside dans sa capacité à éliminer la négativité
et l’attitude destructrice. J ’ai constaté à quel point Fragonia facilitait le
« largage » de vieilles rancunes ou de conflits persistants, même après
bien des années. Je parle de faciliter. Car, dans ce domaine, si une
patiente décidé de continuer à « cultiver ses sentiments négatifs »,
Fragonia n’agira pas par magie ou par contrainte. Pour une patiente qui
gardait des sentiments négatifs même à l’encontre de personnes décé­
dées, il s ’est avéré qu’elle a pu s ’en libérer à travers les rêves. Elle a
revu, au cours d ’un rêve mémorable, les personnes qu’elle ne portait
pas dans son cœur, et elle s ’est vue en train de faire la paix avec elles.
Notamment, une institutrice, qui était décédée, est venue à elle dans
son reve et le fardeau de la rancune a pu ainsi être extirpé de son cœur.
Du coup, sa psychothérapie, qui était arrivée à une situation de
blocage, a pu reprendre sur des bases renouvelées et donner alors des
résultats bien meilleurs.
On peut donc considérer qu’un mot-clé, pour caractériser l’action de
Fragonia sur la psyché, est : Réconciliation. Cette réconciliation touche
les autres, mais aussi soi-même et plus généralement la Vie en général.
La conciliation, ou la capacité à rapprocher des points de vue en
apparence contraires, est aussi du domaine de Fragonia. Il ne s ’agit
pas ici de compromissions douteuses. Il est simplement question
d’ouverture, de capacité d ’écoute et de pouvoir se mettre, au moins un
moment, à la place de celle ou celui qui peut être perçu comme étant
un adversaire.
Fragonia symbolise donc la pacificatrice ou la médiatrice. Elle devient
semblable a une passerelle ou à un pont entre individus ou groupes

296
qui se croient en conflit et qui ne raisonnent qu'en termes d'abattre ou
d'anéantir, ou de dominer et de soumettre. Sur notre planète, la guerre
régne à tous les échelons. Le plus vaste étant justement l’échelon de
lu Biosphère et de sa mise en danger imminente, comme le montre « le
syndrome du Titanic ». Simplement, il est essentiel de comprendre que,
•ans un changement profond et radical, au cœur de la pensée et du
ressenti, les percées technologiques et les avancées scientifiques ne
auffiront pas à tout résoudre par magie. En ce sens, Fragoma se
présente à l’Humanité comme l’énergie féminine chargée de protéger
la planète. Et il s’agit, d’abord et avant tout, de cette mutation inté­
rieure qui commence par chaque personne et par chaque foyer.
Dans ce contexte, il me tient à cœur de mettre en avant l’influence de
Fragonia sur le cercle familial. Même si une personne commence un
travail avec Fragonia, on se rend compte que le reste de la famille en
reçoit l’influence bénéfique. Cela peut se passer dans la famille elle-
même, sur place. Mais parfois il se produit des influences ressenties à
distance. Ici, nous rejoignons tout à fait d’une part la physique quan
tique, notamment la non-séparabilité ; et d’autre part le continuum
espace-temps. Fragonia mérite vraiment sa place d’honneur en
Aromathérapie Quantique.
Raella Jasch est une thérapeute australienne qui s’est spécialisée
dans une approche dénommée EFT : Emotional Freedom Technique
(technique de libération des émotions). Voici une partie de son temoi
gnage concernant Fragonia.

À la base de nombreuses dysharmonies dans l ’organisme, on trouve le stress et


les émotions bloquées ou empêchant le bon fonctionnement du corps ou de l ’es­
prit. La technique de libération des émotions peut aider à libérer ces blocages

297
erronés, à des pensées négatives,... <

m Z , àJ . UmT n F
'" ra9°nia ^ POi"tS dUC0,PS'
effet d e q u,libratoner marquable perm ettant au patient taire face à
emo tons, ce qui est souvent un moment difficile. Fragonia semble favorise,
expression du respect de soi-même et de l ’a mour envers soi, de manière i ce
q u iis rayonnent par-delà la peine e t les émotions négatives qui nous étreignent
ai pu comparer ce travail effectué sans Fragonia, puis avec. Je dois
que, maintenant, Fragonia a été intégrée à mon k it de base. Son effet est tout

Z sZ " ffT Pé,ia"‘ " ^ ^ miMeS ” « * * *


vo,t son effet se produire tout d ’un coup ! On s ’en rend compte aussi quand on
entre dans une piece où Fragonia est diffusée dans l’atmosphère.
Le cas le plus intéressant qu’il m ’a it été donné de constater est l ’e ffet sur une
maman qui a eu une musse couche, ainsi que sur son entourage famitiat. B ie es,
venue me consulter le lendemain et j ’a i utilisé les points réflexes avec Fragonia

E lle es,ren,reechezel,eavec,effaco n e,elled evai,F u ,ilisercb aq u efo isq u ’el,e


en sentira,, le besoin. Je Fai revue quelques Jours plus tard et elle m ’a expliqué
qu elle ressema,, un bien m eilleur équilibre émotionnel et physique. Mais ce qui
rappee le pius a ete le changement qui s ’est produit chez son mari. Il était
auparavant totalement fermé émo,tonne,lemen, au sujet de cet événement En
diffusant l ’huile essentielle de Fragonia, elle s ’es, rendue compte que toute ta
famille en benéhciait. Son m ari a pu commencer à s -exprimer au sujet de cede
perte et ietravaii de guérison a pu commencer à se faire. Les autres enfants de
femme, bien que trop Jeunes pour comprendre l ’événement, avaient capté ce
sentiment de tristesse envahissam ta famille. Eux aussi on, très vite mssenti un
apaisement qui s’es, ffaduit dans t’améiiom,ion de leur comportement L’ensemble

te'ece'M efsm ilialeaainsipuentrersurunevo/edeguérisonetFm goniaaJoué


un grand rôle pour faciliter cette évolution positive.
Dans le genre « aventures Incroyables mais vraies |e dois dire que
l'Aromathérapie Quan.ique apporte sa molseon conséquente. Et. au
.eln de ces aventures extraordinaires, celles générées par Fragonra

arrivent, en nombre, au premier rang.

Le cas de l’enfant Solian est particulièrement marquant. Solian vrvart


an Inde avec son papa et sa maman. Un jour, à l’âge de 3 ans il a
débuté une infection avec une fièvre très élevée. Counr a l'hop.tal, dans
le contexte de l’Inde, n’était pas vraiment la meilleure solution... a
maman de Solian a effectué un travail énergétique, simplement avec
„es mains, sur son enfant. Au cours de ce travail, une chose bien
curieuse s’est produite : elle a aperçu comme une « masse ou une
boule colorée » sortir de Solian et l'enfant a très rapidement ete apaise.
Mais il y avait un problème. À savoir qu’elle a vu cette •< masse flot­
tante „ qui avait fort heureusement quitté Solian, entrer dans le corps
de son compagnon. Et celui-ci a très vite déclaré des signes d infec­
tion ' Depuis, il était resté dans un état toujours fragile. Par la suite, le
couple s’est séparé et Solian et sa maman ont quitte l’ Inde et son
revenus vivre en France. Lorsque Solian est venu en consultation. ,1
s’agissait de l’aider, du point de vue comportement général et adap

tation à son environnement.


L’histoire qui s’était produite six ans auparavant a été évoquée duron
la consultation. Ma perception de cette situation m'a amene a choisir
de commencer par « régler » la situation par rapport au pere de Solian,
qui vit toujours en Inde. C’est comme un passif qu’il faut liquider, a i re
préalable, si on veut pouvoir aller plus loin dans la démarché théra­
peutique. Autrement dit, il faut commencer par une réconciliation. C
donc Fragonia qui a été sélectionnée pour ouvrir la voie.

299
On a alors vu se produire des événements très curieux. Les choses
se sont mises à s'activer dans toute la famille. Le papa de Solian, qui
appelle rarement, a téléphoné dès le lendemain de la séance ! Solian
a eu des rêves très significatifs et symboliques, plusieurs nuits consé­
cutives. Le comportement de Solian, après une phase un peu distant"
la première semaine, a commencé à changer vis-à-vis de son beau-
père . il s est ouvert à lui et accepté sa tendresse.

Ensuite, Solian a développé une manifestation infectieuse respira­


toire et son père, qui l’a rappelé, était en train de développer
exactement les mêmes symptômes que lui au même moment.
L’épisode est très vite rentré dans l’ordre et Solian, qui continue le
travail avec Fragonia, progresse bien sur la voie de son changement,
de sa prise de conscience et de son ouverture. Chaque soir, son dos
est massé avec Fragonia diluée dans de l’huile végétale. Du côté de
son père, les choses paraissent aussi évoluer dans le bon sens, physi­
quement et psychologiquement. On a l’impression globale que
l’introduction de Fragonia dans cette famille éclatée et écartelée, c’est
le cas de le dire, a mis en œuvre un processus d’élimination des rési­
dus négatifs, connus ou inconnus, et a enclenché par ailleurs un travail
de réparation, de cicatrisation et de réunification, qui confirme parfai­
tement le génie réconciliateur et pacificateur de Fragonia.
Fragonia est vraiment une plante au destin étrange. Comme une
jeune fille inconnue qui aurait été repérée un jour par un directeur de
casting se promenant sur une plage et qui aurait ressenti tout le poten­
tiel artistique qu’elle recèle. Offrir aux thérapeutes et aux praticiens la
chance de travailler avec Fragonia constitue pour moi un devoir de la
plus haute signification. Mais le plus intéressant de toute cette aven-
Iiitn tient au fait que, en juin 2004, mon olfaction avait flashé à la fols
Mur Fragonia et sur Kunzea ambigua, notre héros de lasmanie. Or, il
..luit fondamental de repérer les deux au même moment. Car Fragonia
„t Kunzea représentent comme chaque moitié du symbole du Tao.
Nous allons maintenant nous pencher sur Kunzea ambigua, puis nous
verrons comment le « Tao complet » peut se révéler extraordinairement
tif par effet de résonance amplificatrice synergique.

301
KUNZEA AMBIGUA
DÉCISION, COURAGE ET RÉSILIENCE 1
l ’ a r c h é t y p e DU PRINCIPE MASCULIN

LE TRÉSOR AROMATIQUE CACHÉ DE LA TASMANIE j

« Releve-toi et avance avec courage et fermeté sur la voie d<


l’accomplissement de ton Destin à nul autre pareil »»

Mercredi 26 janvier 2005. Après la merveilleuse rencontre avec


Fragonia en Australie occidentale, j ’ai pris un avion pour Melbourne
puis un autre avion pour Launceston, ville du nord de la Tasmanie où
j ’arrive donc ce mercredi. C ’est à peu près la latitude du sud de la
France. L’objectif est de me rendre à la ferme de John Hood pour
rencontrer Kunzea ambigua. Là encore, durant deux heures, ce ne sont
que forets d ’eucalyptus qui s’étendent à perte de vue sur les collines
et les reliefs tout autour. Comme dans le premier cas, malgré tout mon
respect et mon admiration envers les géants dominant toute la flore, je
ne suis pas venu pour eux. Je suis là pour un modeste arbuste.
Modeste par sa taille et son port. Mais quel géant, si on prend en
compte son génie créateur moléculaire aromatique !
Enfin, la voiture quitte la route et emprunte un chemin de terre assez
« sauvage » qui va nous amener au domaine de « l’autre John ». Il fallait
l'intervention du « French doctor » pour que les deux John entrent en
contact l'un avec l'autre. Et surtout pour que la belle Fragonia soit mise
en relation avec le vaillant Kunzea ambigua. John Hood nous accueille
dans son doma.ne de plusieurs centaines d'hectares. Son accent « du
Bush .. est particulièrement prononcé et il me faudra un certain temps
pour m'y habituer et bien comprendre tout ce qu'il a à expliquer et à
montrer.
l'événement à l'origine de Kunzea ambiguë est tout à lait extrnordl
„n,re et mérite vraiment d'ètre conté et connu. Car tout commence par
l'observation comparative d'un fil de fer barbelé. On se croirait dans du
I |,„ry Potter. Mais c'est de la réalité qu'il s'agit ici... Je laisse la parole

A John.
.. Les gens semblent toujours intéressés de savoir comment tout cela
, commencé. Comme dans de nombreux autres cas, tout est parti
«l'une simple observation puis de la question de savoir le pourquoi.
Au début de l’année 1993, je me suis assis sur un tronc, dans une
mne que j'étais en train d'éclaircir, et je me suis mis à regarder ma
clôture en me demandant comment il se faisait qu'elle n'avait pas
touillé (...). Cette zone est battue par les vents d'est et les vents d'ouest
qui apportent une humidité saline et quoi que ce soit fait de métal se
détériore sérieusement en quelques années.
Je me rendais compte que cette clôture, qui avait été installée en
1958,35 ans auparavant, se trouvait encore en état assez correct, alors
que la plupart des autres clôtures avaient été remplacées. J'ai pousse
mon investigation plus loin et j'ai constaté que lorsqu'un arbuste parti­
culier poussait au-dessus de la clôture, elle ne s'était pas detenoree,
dans les zones où il n'y avait pas cet arbuste poussant par-dessus,
la clôture était abîmée, parfois sévèrement. Alors je me suis dit que
cela ne pouvait pas résulter simplement du fait que les branches abri­
taient la clôture, mais que ça devait provenir d'un autre facteur, comme
une huile essentielle, et qui conférerait une protection sur le long terme.
je me suis dit que l'essence à l’intérieur de cette plante devait etre
un excellent anti-oxydant et que cela pourrait avoir de nombreux autres

usages.
J'ai procédé à la distillation de cette plante pour obtenir son huile
essentielle. Tandis que je mettais en flacon l’huile essentielle, l'ai

303
renversé le récipient et je me suis retrouvé avec l'huile essentielle plein
les mains. Or, mon nez était complètement bouché à cause d'un
problème de sinus très sévère qui s’était développé suite à mon emploi
dans une raffinerie d’or en 1990, et qui m’avait fait perdre mon sens d"
l’odorat et en partie mon sens du goût. Alors j ’ai vigoureusement frotlo
mon nez avec mes mains encore imprégnées d’huile essentiels
Résultat instantané : le problème de sinus a été littéralement balayé I
Je me suis alors posé la question de savoir quels pourraient être le»
effets sur d’autres problèmes de santé (...). Il fallait que je trouve de»
« cobayes » pour essayer l’huile essentielle. Ayant sept sœurs et un-'
famille très étendue avec tous leurs amis, je me suis bientôt retrouvo
avec 80 personnes réparties sur toute la Tasmanie utilisant cette huiln
en première intention, pour toutes sortes de problèmes ou d’accident:i
et me donnant leurs résultats. Généralement, les résultats étaient éton
namment positifs et très divers.
A partir de là, la production et la commercialisation ont pu commen
cer et le processus est toujours en cours. »

John nous a emmenés voir l’endroit exact où sa « révélation » s’est


produite. Cette histoire peut sembler inimaginable, et elle est pourtant
la stricte vérité. On n’insistera jamais assez sur l’importance de l’ob­
servation et des questions à poser : c’est le début de toute science.
Kunzea ambigua, comme je l’ai déjà mentionné, est un arbuste robuste
qui irradie l’énergie masculine, alors que c’est l’aspect féminin qui
caractérrise Fragonia. Quand on plie une branche et qu’on la relâche,
elle bondit et reprend sa position de manière vive. On a vu aussi la
prolifération de ses étamines comme signe affirmé de masculinité. Sur
le plan expérience directe, je savais que Rose-Marie, lors de son

304
épisode respiratoire, avait eu recours à Kunzea ambigua pour remon­
ter son énergie, après le soulagement et la libération conférés par
I ragonia.
Tandis que pour Fragonia mon intervention a été véritablement à rori-
dine de cette incroyable aventure, on voit que l’histoire est un peu
différente concernant Kunzea ambigua. En effet, John Hood, son
découvreur, avait déjà bien travaillé pour sa reconnaissance, en tout
cas en Australie, au moment où j’entre en scène. En Australie, l’huile
(‘ssentielle de Kunzea ambigua est officiellement acceptée et reconnue
pour ses propriétés pour les voies respiratoires, pour soulager les
douleurs musculaires et des jointures, pour ses propriétés cutanées
ainsi que pour améliorer les tendances anxieuses ou dépressives. Tout
cela, évidemment, dans le cadre de troubles mineurs. Il faut savoir que,
dans le monde anglo-saxon, l’usage reste principalement confiné à
l’application diluée par voie externe.
Mon implication, en tant que pratiquant l’aromathérapie médicale,
devait changer la donne. Et ce fut le cas, non seulement du point de
vue de la médecine humaine, mais aussi en médecine vétérinaire,
comme on le reverra. En tout cas, ce premier passage en Tasmanie
m’avait convaincu de la valeur potentielle de Kunzea ambigua. Je
savais que je devais avoir l’opportunité de travailler avec cette huile
essentielle. Et je savais, comme d’habitude dans ma longue carrière
aromathérapique, que se présenterait, un jour, le cas majeur qui révé­
lerait le génie de Kunzea ambigua, dans toute son ampleur, sa vigueur
et sa splendeur.
Et mon intuition devait se révéler parfaitement exacte. C’est l’histoire
de Cynthia qui va maintenant vous être rapportée.

305
L’aventure fabuleuse de Cynthia
Quand Cynthia a commencé son travail thérapeutique, en juin 20()fl,
sa maladie de Crohn était déjà en place depuis plus de dix ans. I II»
était consciente qu’elle devait accepter une intervention mais, phytil
quement et psychiquement, ce n’était pas envisageable. Dans ta
maladie de Crohn, en plus de l’inflammation intestinale, il existe égal»
ment, en tout cas assez souvent, une atteinte extra-intestinale.
En l’occurrence, Cynthia souffrait de manifestations inflammatoinm
articulaires extrêmement douloureuses et sévèrement handicapantes,
ainsi que de manifestations cutanées ulcéro-nécrotiques. Un tableau
tragique pour une jeune femme qui n’a pas encore trente ans ! Sur ta
plan état général, Cynthia est très affaiblie. Elle qui adore le sport, et un
particulier le jogging, se voit privée de son rêve de course, voire do
marathon. Son traitement allopathique, très lourd, contient et camouflo
tant bien que mal, et en fait plutôt mal, la situation. Mais rien n’esi
résolu. Dans le cas de Cynthia, nous avons décidé, d’un commun
accord, de travailler avec l’huile essentielle de Kunzea ambigua du
Tasmanie. J’insiste sur la provenance de Tasmanie, car si l’on distillo
la plante récoltée sur le continent australien, l’un des composés, un
sesquiterpène nommé bicyclogermacrène, voit son taux très affaibli
comparativement au chémotype de Tasmanie. Or, cette molécule joun
un rôle significatif, particulièrement du point de vue subtil, énergétiqun
et psychique.
On dit que la molécule de bicyclogermacrène constitue le marqueur
typique ou encore l’empreinte digitale de Kunzea ambigua, dans sa
provenance de Tasmanie.
L’observation du cas de Cynthia est tout à fait valide, dans la mesure
où aucune autre huile essentielle n’a été utilisée et aucune technique

306
I U de soins n’est intervenue. Cynthia a donc absorbé 150 milli-
iiiunîmes ( 6 gouttes) de cette huile essentielle trois fois par jour,
fiimploment diluée avec l’huile végétale et mise dans la gélule.
i n (|ul s’est produit, à partir de ce moment-là, restera pour moi l’un

t tiit'i plus grands mystères de cette vie aromatique que je mène depuis
lin', décennies ! Si l’on m’avait raconté cette histoire, j’aurais eu du
iiiitl, i.iisonnablement, à la croire.
I n otfet, alors que Cynthia se traînait lamentablement, prisonnière
milm les douleurs articulaires, notamment au niveau des genoux, et
i immense fatigue qui l’accablait, après seulement une semaine d’uti-
ii alion de l’huile essentielle, une complète métamorphose s’était
m complie ! Comment cela s’était-il traduit ? Cynthia m’a annoncé
iiu'nlle avait pu courir, oui je dis bien courir, une distance de cinq kilo­
mètres, sans souffrir et en se sentant en pleine forme... Voilà que cet
nI .liste, de la famille des Myrtacées, relativement insignifiant, comparé
mix géants de cette famille que sont les Eucalyptus, était capable de
'unir à Cynthia, corps et âme, et de lui permettre de retrouver à la fois
i t'iiergie physique, la force psychique, le courage moral et la « niaque »
ni'iiro-musculaire pour courir sur une distance que nombre de « bien-
portants » n’envisagent même pas ! Et l’histoire se poursuit et se
I i (infirme. Huit jours plus tard, Cynthia m’annonce qu’elle a pu courir
hur une distance de dix kilomètres. Et toujours en sentant à quel point
lu « potentiel énergétique » de Kunzea ambigua était comme transfusé
mi sein de son corps et au cœur de son âme. C’est comme une fusion
j opérée entre la plante et Cynthia qui était en train de s’accomplir
devant mes yeux ébahis. Au total, arrivée à la fin du premier mois de
travail avec l’huile essentielle, Cynthia a pu réaliser un jogging de vingt
kilomètres. Inouï ! Impensable ! Inconcevable il y a encore seulement

307
quelques semaines, quand elle se traînait en boîtant, tellement Ion
genoux la faisaient souffrir et tellement elle était affaiblie et diminuée
On a I impression d’assister à cette forme de réduction du temps,
comme la Théorie de la Relativité nous en fait prendre conscience. I l
le déplacement dans l’espace, précédemment si difficile à franchir, A
cause de la faiblesse et de l’inflammation articulaire, devient presque
un amusement. La reprise du mouvement du corps exprime le retout
à la vie.
Parallèlement à cette renaissance sur le plan physique, l’huile essen
tielle travaillait sur le plan intérieur et psychologique. Le mémo
processus de remise en mouvement était en train de s’accomplir en
son for intérieur. On se rend compte à l’évidence de la véracité du prin
cipe de non séparabilité, dans le cadre de la pratique de
I Aromathérapie Quantique, et il se vit avec un grand bonheur et une
immense satisfaction, en constatant pour de vrai que psyché et som;i
se révèlent indissociablement reliés. La séparation du corps et do
I âme, comme elle fut initiée par René Descartes, se voit réduite à un
non-sens. Et cette dangereuse ineptie a eu de fort malencontreuses
conséquences, dont nous payons encore le prix, particulièrement en
médecine !
Dans le cas de Cynthia, il faut savoir qu’elle avait développé, depuis
I adolescence, en cachette, un comportement impliquant une forte
dépendance du point de vue alimentaire. Du reste, j ’ai constaté, dans
un assez grand nombre de cas de maladie de Crohn, l’existence de
cette très forte dépendance à la nourriture.
Peu à peu, sans avoir eu besoin de prendre de grande décision,
Cynthia se rendait compte que son attitude vis-à-vis de la nourriture
commençait à s’infléchir, à se rapprocher d’une relation correcte,

308
iMimonieuse. La problématique essentielle, ici, est de ne pas prendre
l„ ri',<|ue de faire basculer de la tendance boulimique vers la tendance
anorexique, et vice versa. Cynthia avait déjà eu à souffrir, plus jeune,
i i|n périodes d’anorexie ; par conséquent, il fallait être particulièrement
vigilant à ce sujet.
( )t, dans le travail ‘non séparable’ que l’huile essentielle était en train
d'accomplir en son être, il n’était pas question de ne s’occuper que
d'un aspect et de négliger l’autre. L’huile essentielle est un tout coor­
donné à très haute valeur ajoutée. Elle « sait » le travail qu elle doit
nocomplir. On retrouve ici parfaitement cette fameuse totalité et unité
•l'action exprimée par le quantum de Max Planck.
L’organisme reconnaît le message qui est transmis par I huile essen­
tielle. Énergétiquement, ils sont en parfaite corrélation de résonance.
Dans notre démarche quantique, où il n’est plus inconcevable d envi­
sager qu’une forme de « conscience » collective ou archétypale
appartienne à l’espèce aromatique, on peut émettre l’hypothèse d une
satisfaction mutuelle et réciproque entre la conscience collective de
l'espèce aromatique à laquelle la plante appartient et l’être humain qui
bénéficie de son aide. Cette réflexion, qui semble totalement inenvi­
sageable en aromathérapie courante ou d’obédience strictement
analytico-scientifique, prend tout son sens dans le contexte de
l’Aromathérapie Quantique !

Renforcée physiquement, équilibrée énergétiquement, harmonisée


moralement, Cynthia est enfin parvenue à prendre la décision de se
faire opérer. Auparavant, son état de souffrance et d’affaiblissement la
rendait incapable de se décider à envisager I opération, qui était
pourtant devenue inévitable, vu l’état irréversible de la destruction

309
intestinale (avec fistule recto-vaginale). Finalement, Cynthia a pu béné.
ficier de l’intervention chirurgicale nécessaire sur le plan anatomiqun,
trois mois après avoir démarré le travail en Aromathérapie Quantiqgn
Mais peut-on penser qu’un acte mécanique puisse changer en quoi
que ce soit le problème de fond ? Évidemment non ! Si un conductom
imprudent est « victime » d’un accident, on peut toujours réparer ln
voiture et réparer ses fractures, si son comportement incontrôlé resta I
inchangé, il continuera à provoquer d’autres accidents.
Après cette intervention réussie et une récupération remarquable j
ment rapide, au grand étonnement du corps médical et chirurgical du
I hôpital de Colmar, Cynthia a commencé à accepter de réfléchir
sérieusement, sur ses habitudes alimentaires. Même si le côté boull- ?
mique était maintenant derrière elle, il n’en demeurait pas moins quo
son attachement à certaines catégories d’aliments restait en place. Do
mon côté, tout en étant parfaitement conscient de l’incidence possi­
blement fâcheuse de ces catégories d’aliments, spécialement dans
le contexte de sa maladie auto-immune, je m’étais bien gardé, '
sciemment, d’aborder la question de front. Au contraire, j ’avais volon­
tairement mis de côté toute forme de conseil alimentaire. Au grand
étonnement sans doute de collègues nutritionnistes ou naturopathes
fort bien intentionnés ! D’une part à cause de mon option de validation
scientifique de l’observation du travail de l’huile essentielle (un seul
facteur a changé dans la vie de Cynthia, à savoir la prise de l’huile
essentielle). D’autre part, et même au-dessus de tout autre critère, je
m’y refusais, car je pressentais clairement que, si jamais je m’aventu­
rais à aborder un peu trop fermement cette question, la porte aurait
été refermée et toute chance de progrès aurait été ainsi perdue. Au
moment où nous avons commencé le travail ensemble, et Cynthia me

310
n i onflrmé par la suite, je percevais qu’elle n’était absolument pas
|MAtn ù considérer cette démarche nutritionnelle. Du reste, étant elle-
... mu employée dans un magasin bio, elle avait toute facilité pour avoir
h* i.ùs à toute information, surabondante à présent, sur le sujet...

|)'nlle-même, après l’intervention, Cynthia a alors choisi H décidé,


mi dehors de toute pression extérieure, de consulter une nutritionniste.
|n conseil le plus important de la spécialiste a porté, comme il fallait |
»i'y attendre, sur l’éviction du gluten et des produits laitiers. Unu mesure
.(«venue tout à fait classique dans le cadre de ces maladies auto-
immunes. Même si tous les cas n’entrent pas dans cette forme de
inaction, tenter une période d’exclusion, pour voir le résultat, paraît
misonnable. En sortant du cabinet de la nutritionniste, Cynthia m’a
ivoué qu’elle avait eu comme réaction initiale de se précipiter dans la
première boulangerie-pâtisserie venue ! Par la suite, elle a compris
qu’elle devait donner une vraie chance au programme de changement
alimentaire suggéré. Bien lui en a pris. Il s’est avéré que, dans son cas,
!.. fait d’exclure le gluten et les produits laitiers lui a permis de
totalement contrôler sa maladie, sans aucune autre intervention
médicamenteuse allopathique...
B
Le « clin d ’ œ il » a ro m a tiq u e cosm ique î
Pour ma part, l’histoire de Cynthia, dans le cadre du Principe du
Continuum Espace-Temps, tout comme dans celui de la non-sépara-
bilité, ne s’arrête pas là ! Me trouvant à Melbourne, dans le contexte
d’une tournée de séminaires donnés en Australie, début décembre
2005, je présente le cas de Cynthia devant une centaine de thérapeutes
d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Cette première journée d’ensei-

311
gnement du samedi s’est passée en présence du producteur de l’hull»
essentielle de Kunzea ambigua, John Hood, venu spécialement du
Tasmanie à cette occasion. Nous avons eu, par ailleurs, la joie d'ac
cueillir en personne Abby, la petite Australienne qui avait été guérlu
lors de notre émigration en Australie vingt ans auparavant. L’émotion
avait été très forte, pour Rose-Marie et pour moi, ainsi que pour l’en
semble du groupe, quand Abby a pris le micro et a témoigné de son
aventure devenue, en territoire anglo-saxon, l’emblème du pouvoir dn
la Médecine Aromatique. Donc, dans cette ambiance magnétique
d’une intensité incroyable, tout devient possible. Ce que je vais dire
maintenant est strictement ce que le Continuum Espace-Temps et
I Univers Quantique m’ont permis de vivre, comme une sorte de « clin
d œil des dieux aromatiques », omniprésents, comme chacun sait, sui
le Continent Australien.

Le dimanche 4 décembre au matin, suivant la première journée si


marquante de ce séminaire, je décide de faire mon jogging dans les
rues de Melbourne. C’est le tout début de l’été austral, il fait bon respi
rer I air, déjà légèrement tiédissant, après avoir passé, la veille, une
journée complète dans la salle de conférence de l’hôtel. Je m’engage
sur une avenue bordée de grands arbres. Ce sont des ormes. Après
quelques centaines de mètres, je passe en courant devant l’un de ces
ormes et mon regard est littéralement accroché par une sorte d’objet
fin et plutôt elliptique qui est suspendu à une aspérité de l’écorce de
I orme. Je décide de faire quelques pas en arrière pour me rendre
compte de ce qu’est cet objet, pour le moins insolite, qui se trouve là,
ce dimanche matin, comme fixé à l’un des ormes bordant cette avenue
particulière de Melbourne City dans laquelle je me suis engagé, alors

312
f|u« l'aurais pu emprunter bien d’autres trajets...Je m avance a proxi-
Miiin de l’arbre. Que vois-je ? Tiens, c’est un bracelet. Voilà bien la
|Mnmlère fois que je découvre un bracelet suspendu à I écorce d un
..Miii) | Mais le plus énorme est à venir... Je le décroche et je m’aper-
v,,h qu’il existe en fait un petit support nacré portant une inscription,
i n bracelet est nominatif. Alors, quand je regarde le prénom qui est
ihu rit sur le bracelet, j’éprouve un choc inimaginable. Tandis que, la
utile, l’histoire de Cynthia avait été présentée devant mes étudiantes
B( mes étudiants, en présence de John Hood, le fermier de Tasmanie
, i i .V: o à qui l’huile essentielle avait été découverte, me voilà en
(Mii'ience de ce bracelet, envoyé je ne sais d’où et accroché par je ne
nui*-, qui à cet orme devant lequel je devais passer, et je m aperçois,
inullement effaré, que ce bracelet porte le nom de... Cynthia !!!

Alors oui, vraiment oui, je pense que toutes ces notions d univers
parallèles et de super-cordes mises en évidence par la Théorie de la
linlativité, et toutes les expériences de non séparabilité réalisées par
Ims plus grands physiciens de notre temps, comparées à ce qu il m est
donné de vivre, dans la réalité de notre monde macroscopique, et non
plus dans le monde des Galaxies et des Trous Noirs, ni dans celui des
particules, sont le reflet d’une réalité encore bien plus incommensura-
blement extraordinaire. Et le monde de l’Aromathérapie Quantique
nous permet de nous approcher de cette réalité de manière presque
naturelle et quasiment « obligatoire ». Quand on pénètre au sein de la
compréhension du Continuum Espace-Temps de la Relativité et quand
on s’imprégne de la véracité bouleversante de la non-séparabilité
quantique, cette fois bien au-delà de toute notion de temps et d es­
pace, on réalise que tous ces événements, étonnants et détonants, qui

313
Il ne, capital de comprendre que notre organisme reconnaît les mol
7 n‘mS " ne v'8 to""->™ nt dédiée aux plantes aroma,lqu«
et aux huiles essentielles, sont comme prtpmgrammés. Où ? Comment! aromatiques. Et pour cause : elles sont intégrées à tous les
ar qu, ? Et surtout pourquoi ? Il est des questions qui doivent iliments naturels que nous ingérons. Si on ne veut pas respirer ou ingé-
momentanément, rester des interrogations... ] .....les molécules aromatiques naturelles, alors il vau, mieux quitter la
itlanftte !

P e tit re to u r sur la chim ie : red écouvrir le cinéole e t 1 Nous disposons ainsi, dans notre capital enzymatique, des outOs
I alp ha-p inène 1 .« a ire s à la biotransformation des molécules aromatiques, u
De la même manière que pour Fragonia, je me suis attelé au déchu. toute cellule a besoin de cholestérol pour constituer sa
rage delà,Ile de Kunzea ambigua, sous l’angle de sa composition membrane. Or, obligatoirement, dans la biosynthèse du choies,ero
0 imique. Alors que je conversais, au téléphone, avec un producteu, accompli par l’organisme, il existe deux molécules aromatiques o
d hunes essentielles basé au Queensland, e, que je lui taisais par, <„, bl,n connues, que tous les futurs médecins apprennent dans leur
mes résultats exceptionnels obtenus avec Kunzea ambigua il m’a cours de biochimie : le géraniol et le farnésol (sous forme activée de
retorque, dep„é : « Après tout, cette huile essentielle est surtout tait,, pyrophosphate). Sans ces molécules, point de membrane, donc point
alpha-pinene et de cinéole, alors je ne vois pas ce qu’elle pourrait ilti vie ! CQFD...
fa,re de si extraordinaire... ». Quelle funeste e, grossière erreur, 0n s ,
rend compte de la déformation majeure impliquée par le pur esprll Mais revenons pour le moment sur la molécule d’alpha-pinène et sur
d analyse... à moins que ce ne soi, pour des raisons « moins scient,. .on devenir. Comme nombre d’entre vous le savent, les monoterpe-
'dues », car ,1 es, humain, même si Ces, un peu mesquin, d'être nols, comme le linalol, le géraniol, le thuyanol, le menthol, etc. son
envieux et de ce fart de minimiser ou de repousser le travail accompli généralement tenus en plus haute estime que les monoterpenes. Ils se
par un collègue. montrent généralement plus actifs, vis-à-vis des bactenes, que es
monoterpènes. Mais la question est de savoir comment les monoter-
En tout cas, le simple fai, de sembler déconsidérer ou tenir en sous- pènes se transforment au sein de l'organisme. Pour s’en rendre
as ,me la molécule d'alpha-pinène et celle de 1,8 cinéole constitue en compte, des savants japonais, travaillant sur la biotransformation des
lui-meme, une erreur e, même une faute grave. La Nature sait parfai­ molécules aromatiques, on, mis la molécule d'alpha-pinene en
tement ce qu’elle fait I Cette chimie aromatique, quand on veut bien se présence de microsomes tirés de cellules hépatiques du foie humain.
onner la peine - ou la joie - de l'étudier, nous révèle des trésors „s on, ainsi pu constater que les cytochromes P 450, dans leurs formes
demeurant insoupçonnés aux yeux du profane ou du pur chimiste 2A6 et 2B6, étaient capables, à partir donc de l’alpha-pinène, de former
analytique. les molécules de (-) myrténol e, de (-) transverbénol. Qu'est-ce que

314 315
a implique ? Tout d abord, que notre foie sait reconnaître l’alpha-
pinene. Ensuite, qu’il est capable de le faire .. monter en grade .
thérapeutiquement parlant. En effet, il est difficile de trouver d .
maniéré courante, dans les huiles essentielles, les molécules de
myrtenol et de trans-verbénol. Donc ce problème est résolu à Tinté-
rieur mente de notre corps, qui devient ainsi un peu semblable à une
Plante aromatique apte à la biosynthèse, ou en tout cas à la biotrans-
formation aromatique à haute valeur ajoutée !

Mais l’alpha-pinène nous réserve encore bien des surprises - et des


bonnes, puisqu'il s'agi, de la prévention du cancer. Comme vous le
savez, la cancérisation des cellules peut provenir, en plus de la prédis-
position génétique, de l’influence des rayonnements ionisants, de celle
des virus ou des substances chimiques. Quand je mentionne les subs-
ances chimiques, ,1ne faut pas considérer uniquement les produits
synthétisés par l’industrie. Il y a des substances, existant naturellement
dans notre environnement, qui son, potentiellement cancérigènes
Parmi elles, les aflatoxines, produites par des moisissures son,
connues comme de redoutables facteurs de cancer. Or, en 1997 une
équipé de chercheurs brésiliens, sous la direction de Oliviera, a démon­
te expérimentalement la capacité de ia molécule d'alpha-pinéne de
faciliter la détoxification, par le foie, de Tafia,oxine B1, agent carcino- I
gemque bien connu.

Concernant le 1,8 cinéoie, on aurai, tort de ne prendre en compte


ce e molécule que pour ses propriétés fluidifiantes des sécrétions des
voies respiratoires. Toujours au Japon, une équipe de chercheurs a
etudie le pouvoir du 1,8 cinéoie sur des cellules humaines leucémiques
La conclusion de cette étude, extrêmement bien conduite, avec toute

316
„ rigueur analytique la plus poussée de la science moderne, est tout

à fait
édifiante :
„ ces découvertes démontrent que le 1,8 cinéole pourrait exercer
non activité anti-tumorale en déclenchant l'apoptose des cellules
leucémiques humaines. Une stratégie pour induire select,vemen
l'apoptose des cellules leucémiques, sans altérer les cellules saines,
,,st l'objectif principal pour le développement de nouvelles voies thera-
peutiques en cancérologie ».

Voilà juste un aperçu infime des immenses recherches accomplies


sur les huiles essentielles ou les molécules aromatiques, confirmant
nue nous disposons de réponses thérapeutiques allant bien au-dela
rie la « bobologie aromatique » à laquelle d'aucuns voudraient reduire
les huiles essentielles. Ces propriétés sont donc parfaitement demon-
trèes, en tout cas in vitro, selon les critères de recherche de la science
actuelle. Ces recherches sont totalement validées dans le cadre des
exigences scientifiques modernes, puisqu’elles font l'objet de pub i
cations dans de prestigieuses revues internationales. Dans ce premier
livre sur l'Aromathérapie Quantique, comme je l'ai explique, | a, e e
amené à mettre de côté mes écrits présentant de manière détaillée les
développements concernant la chimie. Mais ce n'est que partie remise...
Par ailleurs, on aura l'occasion de voir, notamment en medecne vété­
rinaire, des résultats hors de l'ordinaire avec les animaux.
L'aspect remarquablement intéressant, dans le cas de Kunzea ambi­
guë, tient au fait que le pourcentage d'alpha-pinène se situe autour de
40 »/„ et que, malgré cela, l'huile essentielle est particulièrement fa d e
à utiliser, par toutes les voies, y compris la voie orale. On dirait presque
une senteur de fruit. On n'a vraiment pas l'impression d'avoir du

317
néole et du pinène. Si tel est le cas, c'est que l'ensemble des autres
molécules, que le génie biosynthétique de Kunzea ambigua sait élabo- I
rer et inclure en juste proportion, joue un rôle majeur. Nous allons les
découvrir.

Les molécules sesquiterpénïques : la botte secrète de] I


Kunzea ambigua
Ces molécules sont représentées par un pool de sesquiterpènes. Et
le terme important, ici, est bien celui de pool. Au total, on arrive à un 1
taux de molécules C15 (sesquiterpènes et sesquiterpénols) de l’ordre i
de 30 %, ce qui est remarquable.
La molécule de globulol représente 8,20 %. Vous savez sans doute
que ce nom est relié à Eucalyptus globulus. Ici, globulus indique le nom
de l'especé, Eucalyptus étant le nom du genre. Or, dans l'huile essen-
belle bio d'Eucalyptus globulus couramment commercialisée en
France, ong,ne Portugal, l'analyse n'a même pas détecté la molécule
e globulol ! C'est quand même dommage, quand on a l'honneur de
s appeler espèce « globulus ... Un taux plus important a été retrouvé
dans I espece Eucalyptus grandis (Maroc), à 5,34 %. Avec 8 20 %
Kunzea ambigua est donc très bien placé. D'une façon générale, les
molécules en C15 sont très importantes pour soigner la partie « immu­
nologie et reaction inflammatoire ». Or, dans la majorité des maladies,
i est capital a la fois de soutenir l'organisme dans son travail tout
en gardant un contrôle de ses réactions. Dans le langage de
lAromatherapie Quantique, on se sert du terme « orthobiophlogique ».
Cela signifie que le processus physiologique de l'inflammation sera
harmonieusement modulé et contrôlé, et non pas abruptement réprimé
ou supprime. La molécule de globulol est particulièrement importante

318
pour le contrôle des processus inflammatoires touchant la sphère
uihpiratoire et le domaine ORL.

, a molécule de viridiflorol est à 7,28 %. Son tropisme premier


concerne l’axe circulatoire sanguin. Dans toute pathologie, l’aspect
circulatoire joue un rôle maieur, même si on a tendance à l’oublier un
|lflU trop facilement. Le foie, les reins, les poumons, la rate sont d abord
al avant tout des masses impressionnantes de vaisseaux, et notam­
ment de vaisseaux veineux concernant le foie (système porte) et les
poumons. On verra en pratique l’importance de cette molécule pour la
e n té vasculaire. D’autre part, dans le domaine de la neurologie, les
recherches ont montré que la molécule de viridiflorol exerce une
Influence inhibitrice de l’activité de l'acétylcholinestérase, ce qui lu.
confère un potentiel d’applications tout à fait intéressant concernant la

maladie d’Alzheimer.

Ensuite, en additionnant lédène + lédène isomère + lédol + lédol


Isomère, on atteint un taux de 3,17 %. Nombre d’entre vous avez
entendu parler du Ledum groenlandicum. En fait, là encore, décep­
tion ! L’huile essentielle de lédon du Groenland ne révèle pratiquement
pas la molécule de lédol... Dans le cas de Kunzea ambigua, l’expe-
rience confirme le tropisme hépatique, pour lequel le lédol apporte une
contribution significative.

319
Comme vous le savez, il se forme en permanence des cellules cancé-
loimes dans notre organisme. Tant que notre système immunitaire a la
, ;I| incité de les reconnaître et de les éliminer, nous sommes bien proté-
; ijori. Si une seule cellule échappe à la vigilance du système immunitaire,
nlln peut se multiplier à l’infini, former une tumeur et envahir l’organisme
l ni ses métastases. Au sein de notre système immunitaire, nous dispo­
sons à la fois de défenses cellulaires et de défenses moléculaires. Au
.vin des cellules qui nous défendent et nous protègent, il y a une caté-
uotle spéciale que l’on appelle les monocytes. De manière à devenir
Kpécifiquement actives vis-à-vis des cellules cancéreuses, ces cellules
doivent au préalable se transformer en cellules dendritiques. Or, les
liuvaux de recherche ont démontré que le T-cadinol et le calaménène
augmentent de manière significative la transformation des monocytes
nu cellules dendritiques actives. Cet aspect cellulaire va à son tour
influer sur l’aspect moléculaire de la défense anti-cancéreuse propre à
l'organisme. Nous entrons dans une cascade positive de réactions. En
nffet, les chercheurs ont co-cultivé des lymphocytes T avec ces cellules
devenues dendritiques. Et là, heureuse surprise, ils ont constaté que
lus cellules se transformaient en cellules Th1 capables de produire de
larges quantités de d ’interféron gamma (IFN-gamma). De nombreux
autres effets positifs ont été observés. C’est le cas de l’expression d ’un
récepteur CCR7 qui facilite à son tour la migration d ’une protéine
Inflammatoire sécrétée par le macrophage (MIP-3bêta). Cette protéine
induit la mobilisation du calcium dans les cellules dendritiques, ce qui
a pour effet de renforcer leur action : un cercle vertueux est ainsi insti­
tué ! La conclusion de ce travail de recherche est la suivante : « Ces
résultats suggèrent que le T-cadinol et le calaménène pourraient être
utilisés dans l’immunothérapie du cancer basée sur les cellules dendri-

321
La molécule de spathulénol est à 1,54 %, et on approche 2 % en y
adjoignant l’isospathulénol. Elle est connue pour jouer un rôle impor­
tant dans la relation avec les insectes. Kunzea ambigua se protège do
certains insectes, notamment par la molécule de spathulénol. Or, le
nom courant qui a été donné à l’arbuste est « tick bush ». Les animaux
ont « compris » qu’ils peuvent se frotter contre les feuilles pour les aider
à éloigner les insectes. Cette utilisation est encore plus facile avec
l’huile essentielle. D’autre part, le spathulénol joue un rôle important
vis-à-vis de la sphère rénale. L’une des voies d ’approche pour identi
fier le tropisme de la molécule est de rechercher si cette molécule a pu
être reconnue active, au sein d ’autres plantes, à travers des expéri­
mentations ou en analysant l’utilisation traditionnelle, sur telle sphère
ou tel système. Or, au sein de la famille des Astéracées, il existe un
genre appelé Baccharis. Ce genre, qui comporte plus de 500 espèces
différentes, se répartit entre Amérique du Nord et Amérique du Sud.
Une investigation scientifique et moléculaire a été menée sur
27 espèces et il se trouve que Baccharis articulata, qui est la seule
espèce reconnue comme possédant des propriétés diurétiques par
l’usage traditionnel des populations, est aussi la seule espèce conte­
nant la molécule de spathulénol !

Un autre composé en C15 qui mérite toute notre attention est la


molécule de calaménène (1,46 %). Là encore, l’étude scientifique a
porté sur la molécule isolée à partir de Cryptomeria japonica. Les cher­
cheurs ont isolé la molécule de T-cadinol et la molécule de calaménène
et ils se sont penchés sur l’étude de l’activité potentielle en cancérologie.

320
tiques » (Masao Takei, Akemi Umeyama, Shigenobu Arihara, European „ n taux de bicyclogermacrène correct, il faut absolument disposer de
Journal of Pharmacology, Mai 2006). l'Huile essentielle en provenance de la Tasmanie. Celle-ci possède en
ifftt un taux 4 à 5 fois plus élevé comparé à l’huile essentielle produite
La molécule d’alpha-humulène, avec un taux de 0,11 %, pourrait al,r le continent. Dans mon travail, je joins la recherche conceptuelle à
vous sembler négligeable. Mais rappelez-vous qu’avec les molécules hi recherche clinique appliquée. Ici, la source de mon raisonnement
en C15, nous sommes dans l’aspect informationnel et beaucoup moins 0 .I directement reliée à l’observation de ce qui se passe, naturelle-
dans I aspect matière. Ici, ce sont des travaux des chercheurs cana­ mnnt, pour une autre plante australienne dénommée Eryngium
diens qui vont nous inspirer. Le Laboratoire d’Analyse et de Séparation vorilculosum. Cette étude comparative a eu pour but de déterminer les
des Essences Végétales (LASEVE), de l’Université de Québec à mations saisonnières de la composition de l’huile essentielle extraite
Chicoutimi, s’est penché sur l’huile essentielle du sapin baumier (Abies j ,|,| cette plante poussant dans l’État du New South Wales, sur le conti­
balsamea). Des propriétés anti-cancéreuses ayant été constatées, ils j nent australien (Sydney est la capitale du NSW). L’équipe de recherche,
ont procédé à l’isolement de chacune des molécules afin de découvrir j dirigée par Jésus Pala-Paul, à son grand étonnement, a découvert que
à laquelle d ’entres elles l’activité anti-cancéreuse pouvait être attri- ] la molécule de bicyclogermacrène subissait une variation tout a fait
buee. Finalement, ils sont arrivés à prouver qu’il s’agissait extraordinaire, entre le taux en hiver et le taux en été. Tandis que les
effectivement de l’alpha-humulène ! Alors, vous vous attendez peut- ] molécules de bêta-caryophyllène, de germacrène D et d’alpha-humu-
etre a trouver un pourcentage massif de cette molécule au sein de la l*ne diminuaient en été, le taux de la molécule de bicyclogermacrène ‘
composition de l’huile essentielle de sapin baumier, n’est-ce pas ? En passait de 2,4 à 22,2 % ! Soit pratiquement une multiplication par 10 !
réalité, il n’en est rien ! Le pourcentage d’alpha-humulène n’est que de Si on veut bien réfléchir à cette constatation, d’un point de vue signi­
0,22%. Si on tient compte du fait que, dans l’huile essentielle de fication thérapeutique, que peut-on en déduire ? Il apparaît que cette
Kunzea ambigua, l’alpha humulène est intégré au sein d’un pool extra­ molécule de bicyclogermacrène soit liée au facteur solaire. C est donc
ordinairement synergique d’autres molécules en C15, plus le reste, on l'énergie solaire qui lui donne son expansion quantitative remarquable.
réalisé l’immense potentiel thérapeutique global détenu par l’huile La période hivernale, c’est un phénomène maintenant bien connu, est
essentielle totale ! souvent source de dépression saisonnière, de repliement, de tristesse,
de moral en baisse. Le passage au printemps, puis à l’été, symbolise
Maintenant vient le tour du morceau de choix. Comme je l’ai le retour du dynamisme de la vie et des forces physiques et mentales.
mentionné, la molécule de bicyclogermacrène joue un rôle majeur, avec Quand l’huile essentielle de Kunzea ambigua a été introduite dans la vie
intervention particulière probable sur le plan de l’effet psychique! tout de Cynthia, c’est vraiment l’impression d’une explosion des forces de
a fait caractéristique de l’huile essentielle. Je rappelle que, pour avoir vie qui a été ressentie et qui s’est manifestée, tant du point de vue acti-

322
vité psychique que sur le plan du regain d’énergie corporelle, traduite
par ses joggings de 5, de 10 puis de 20 km !

Au cours de ce bref survol, l’idée directrice a été de montrer que la


recherche scientifique peut nous aider à mieux comprendre les bases
moléculaires ou biochimiques de l’activité des huiles essentielles. Mais
il convient d’insister sur le fait que, dans notre activité, nous travaillons
avec l’huile essentielle totale, et non avec un composant pris isolé­
ment. Ce totum de l’huile essentielle, dans notre conception et dans
notre pratique, est considéré comme porteur d’une activité synergique
dépassant largement celle de chacun des composés pris séparément.
Autrement dit, si la recherche est capable de nous apporter des
preuves objectives, réjouissons-nous de sa contribution ! Mais si ces
preuves pharmacologiques objectives, pour des molécules isolées, ou
même pour l’huile essentielle, manquent ou ne confirment pas forcé­
ment ce que nous observons en pratique clinique, humaine ou
vétérinaire, cela ne change pas la valeur et la validité des résultats obte­
nus. Dans notre activité, la pratique clinique a la primauté sur
la recherche in vitro. Ce point essentiel doit toujours être présent à
I esprit. On retrouve le même genre de différence entre la molécule
isolée et l’huile essentielle totale qu’entre une cellule isolée et l’orga­
nisme dans sa totalité, avec en plus le facteur psychique qui joue un
rôle capital et qui n apparaît pas directement sous le microscope !

324
Kunzea ambigua, virologie et système immunitaire
l'huile essentielle de Kunzea ambigua, dans ma pratique de
l'Aromathérapie Quantique, tient ainsi une place majeure, tant pour le
imvail sur le plan physique que psychique. Il est clair que, au départ,
nn commençant à travailler avec une nouvelle huile essentielle, je ne la
mélange avec aucune autre, de manière à bien saisir son potentiel
spécifique. Par la suite, il est tout à fait acceptable de créer des syner­
gies avec d’autres huiles essentielles. Et dans ce cas, I effet de synergie
.ivec Fragonia est particulièrement remarquable et grandement appré­
ciable.
Je recommande donc de commencer par bien se familiariser avec
chaque huile essentielle de manière individuelle. Idéalement, lorsque
j’entreprends cette prise de contact avec toute huile essentielle
nouvelle, même en-dehors de toute pathologie ou accident, simple­
ment pour constater le ressenti et le vécu, je m’impose de ne travailler
qu’avec cette huile essentielle. Il va de soi que, dans ce contexte indé­
pendant de la maladie physique ou en-dehors de toute difficulté
psychologique particulière, bien des aspects du pouvoir thérapeutique
de l’huile essentielle restent tapis dans l’ombre. C ’est par l’utilisation
lors de problèmes de santé que le pouvoir apparaît pleinement, au
moins pour le problème en question.

Dans le domaine de l’infectiologie, j’apprécie particulièrement Kunzea


ambigua en relation avec les pathologies d’origine virale. Je ne dis pas
qu’il n’y a pas un intérêt en pathologie d’origine bactérienne ou myco-
sique. J ’énonce seulement que Kunzea ambigua est une huile
essentielle de choix pour nombre de viroses courantes. J ’entends par
viroses courantes avant tout celles qui touchent les voies respiratoires

325
ou la sphère ORL. L huile essentielle de Kunzea ambigua est très facilo à présent est celui de ces maladies virales qui sapent littéralement l<
à utiliser et elle n’est absolument pas agressive ou irritante. On a défenses immunitaires, en tout cas pour un pourcentage non nég
I impression que la plante est allée « se former » auprès d’un grand unflble de malades. C’est le cas tout particulièrement de ce viri
maître en « parfums naturels ». L’élément le plus caractéristique so Ininsmis très couramment au moment de l’adolescence : le viri
rapporte au rapport inversé entre cinéole et alpha-pinène. Chez la il'l pstein-Barr.
plupart des Myrtacées, la molécule de cinéole est franchement prépon­ I tien que la manifestation la plus marquée soit l’angine, il ne sert
dérante. Leurs huiles essentielles, avec 70 % en moyenne de iimi de se jeter sur les antibiotiques, puisque l’agent en cause n (
1,8 cinéole, sont ainsi assez « violentes » quand on les respire directe­ Ii.i'. une bactérie, mais effectivement un virus. La médecine allop
ment et à I état pur et concentré. Avec Fragonia, on fait déjà un énorme Hiique n’a pas de réponse bien adaptée à ce genre d’infection. Or, il f
progrès dans la voie de l’équilibre, puisqu’il existe une équi-proportion indispensable de traiter efficacement ce virus, car sinon, les séquell
entre 1,8 cinéole et alpha-pinène. On s’en rend compte immédiatement peuvent traîner en longueur et s’avérer fort délétères pour l’enseml
en respirant Fragonia : l’aspect respiratoire un peu violent ou agressif a du l'organisme, y compris sur le plan psychique. Voici deux cas i
pratiquement disparu, tout en laissant le cinéole bien perceptible. mononucléose infectieuse (MNI) chez deux jeunes filles. Dans
premier cas, l’intervention des huiles essentielles a pu avoir li
Ensuite, à un degré de plus, celui atteint par Kunzea ambigua, on est I nesque depuis le début de l’infection. Dans le second cas, il s’agiss
frappé par le fait que l’impact cinéolé a, pour ainsi dire, disparu. La de soigner les séquelles de la maladie.
molécule est bien présente, mais elle est couverte presque en totalité
par les autres familles moléculaires, et cela de manière à donner une Le papa de Jeanne est médecin. C’est parfois un avantage, mais pas forcémc
impression des plus agréables, particulièrement fruitée et je dirais Quand Jeanne, 24 ans, a déclenché une angine un peu inquiétante, en mars 20
presque douce ou « sucrée ». Même en contact buccal, Kunzea ambi­ olle a consulté son papa. Après confirmation par la prise de sang, le diagnostic
gua passe parfaitement. Kunzea ambigua peut s’utiliser par toutes les mononucléose infectieuse a été porté. La gorge était bien prise et il y avait (
voies : cutanée, respiratoire, digestive, olfactive. ganglions latéro-cervicaux. Fièvre, fatigue, courbatures, état général altéré, auc
doute, le virus était bien installé et faisait son boulot, le système immunitaire fai:
L’apport particulier, issu directement de mon travail médical, tient le sien. C’est le combat de la vie. Malgré la preuve de la nature virale, le papa
justement à avoir mis en évidence et en valeur l’usage par la voie diges­ Jeanne a quand même prescrit à sa fille un traitement antibiotique, en sach
tive et ses résultats remarquables. On a vu le cas de Cynthia dans le parfaitement que les antibiotiques n’agissent pas sur les virus ! Il y a encore b«
contexte de l’inflammation, de la pathologie auto-immune et de la coup à faire pour éduquer ou rééduquer les médecins français ! Ceci dit, Jeai
faiblesse psychique. L’autre contexte que je souhaite mettre en lumière est majeure et responsable. Elle ne l’entend pas de cette oreille, car son oreille

326
beaucoup plus sensible à la médecine naturelle et à l’écologie qu’au matraquant)
médicamenteux. J’assure donc une visite à son domicile et je constate la situa
ti°n locale, régionale et générale. Jeanne est consciente de l’importance du
l’enjeu. D’une part, elle prépare ses examens et elle a besoin de récupérer très viin
D’autre part, elle sait que ce virus peut laisser des séquelles et même donner dim
complications parfois beaucoup plus tard. Un programme orthomicrobiotiquo rt
orientation virale va être mis en place. Il associera, comme toujours, le traitement
local, le traitement régional, le traitement général, de manière intensive et répr
titive. Il est fondé sur les huiles essentielles de saro, de kunzea ambigus,
d’hélichryse bractéifère, complétées par le baume de copahu.
Jeanne restera à la maison la première semaine, pour se reposer et se soigm u
sans relâche. Jeanne a parfaitement accepté de jouer le jeu aromatique du
manière rigoureuse et suivie. Elle emplit elle-même ses gélules, elle applique lu
liquide aromatique sur les ganglions latéro-cervicaux, elle prend une mellitr
aromatique à garder en bouche. Tout cela doit être fait de manière très intense
C est la pluie aromatique soutenue qui a commencé et qui va se poursuivre avec
détermination, selon mes recommandations. La première semaine de soins a porte
ses fruits et l ’état de Jeanne a beaucoup progressé. Les soins vont continuer, à un
rythme plus espacé, la seconde semaine. Là, le combat est gagné à 80 %. Il faut
garder une pression aromatique durant quelques semaines, pour relever l ’en
semble de ses défenses et assurer une tranquillité optimale pour l ’avenir. Jeanne
s ’en est parfaitement sortie, sans aucune fatigue résiduelle, alors que c ’est le cas
habituellement, quand la maladie est suivie en médecine générale courante.

La chance de Jeanne, dans ce cas, a été d ’être ouverte aux méde­


cines naturelles et d ’être prise en main dès le début de la maladie. Mais
toutes les jeunes filles n’ont pas cette même chance. Nous allons voir
maintenant l’histoire de Rachel.

328
« Ractiel, 19 ans, consulta début mars 2008. Son état n'est pas très brillant. Elle
ost fatiguée pratiquement en permanence. Elle a de grosses difficultés pour le
sommeil. Le moral est au plus bas. Elle continue à avoir des adénopathies cervi­
cales. La gorge est souvent irritée, les sinus sont douloureux, elle se plaint de
douleurs dorsales... Et tout cela sans issue apparente. Comment cela a-t-il
démarré ? En juillet 2006, Rachel a subi une opération de cinq heures pour abla­
tion des dents de sagesse, et elle a reçu une bonne dose d ’antibiotiques.
Antibiotiques qui avaient déjà jalonné toute son enfance, pour les histoires habi­
tuelles d ’infections ORL et respiratoires. Mais cette fois-ci, juste après
l'intervention, elle a eu la malchance de déclarer la mononucléose infectieuse. Et
elle n’a pas eu droit à l ’accompagnement par le programme orthomicrobiotique à

orientation virale.
D’où cet état séquellaire qui la désespère, ainsi que ses parents. Dans le cas de
Rachel, le but n ’est pas d ’obtenir un résultat à court terme. Le programme va donc
être orienté différemment. Il sera moins intensif et répétitif. Il devra se prolonger
sur au moins six mois, pour lui permettre de remonter la pente et stabiliser la
situation. Avec des jeunes filles adolescentes, le côté le plus difficile est d’obte­
nir une bonne compliance aux recommandations. Car il ne s ’agit pas de quelques
jours de soins. Mais d’un engagement sur du long terme. Comme on ne peut pas
voiries résultats dans l ’immédiat, il faut bien expliquer le sens du travail demandé
et le déroulement prospectif. Ces aspects semblent accessoires, et pourtant ce
sont eux qui sont le fondement de la réussite du programme. Ne l ’oublions jamais,
il s ’agit d ’un jeu à trois. Et c ’est la qualité de la relation praticien/patiente qui
représente la clé ouvrant la porte vers ce redémarrage. Avec Rachel, les choses
furent un peu plus difficiles. Mais avec de la patience, une grande ouverture et une
bonne compréhension de son vécu, on a réussi à passer le cap difficile. Au départ,
Rachel a eu à utiliser les gélules oléo-balsamo-aromatiques. L’huile essentielle
retenue a été celle de Kunzea ambigua, sur base de baume de copahu et d ’huile
vierge bio de nigelle. Localement, nébulisations du pharynx avec des eaux florales.

329
r
Au bout de deux semaines, Rachel a commencé à sentir se manifester une améllo
ration sensible. Elle a continué les soins aromatiques consciencieusement. Un bon
critère des progrès, sur le plan profond, par rapport aux perturbations induites pm
le virus, se rapporte à la progression pour le sommeil. Ce fut le cas pour Rachel,
qui a vraiment éprouvé une nette différence après le prem ier mois. Un complément
phytothérapique à base d ’EPS de cyprès (Extrait Phyto Standard) est venu
com pléter le travail accom pli par l ’aromathérapie. Au total, malgré un peu de
flottement dans l ’assiduité, du fait de ses progrès, Rachel s ’en est quand même
très bien sortie, après six mois pratiquement ininterrompus de programme ortho
microbiotique. ».

L’idéal est de pouvoir intervenir dès le début des symptômes. Mai:t


on voit bien qu’il est toujours temps d’agir. Même si ce sera plus long
et plus laborieux, on sait que le programme orthomicrobiotique porter;i
ses fruits et surtout qu’il évitera les complications et les risques inhé
rents aux virus. Car de nos jours, cette question est devenue capitale.
On assiste en effet à des explosions de toutes sortes de « syndromes »
qui étaient totalement inconnus il y a seulement vingt ans. Quand je
faisais mes études, il y a quarante ans, que de maladies n’avaient pas
encore d ’existence et n’étaient donc pas enseignées ! Je pense en
particulier à cette explosion du syndrome de fatigue chronique ainsi
que celle de la fibromyalgie. Il semble bien que nous ayons atteint le
stade de la récolte de ce qui a été semé, par la civilisation moderne,
ainsi que sa médecine et sa pharmacie, fondées sur la chimie de
synthèse et le matraquage antibiotique systématique, du monde agro
nomique jusqu’aux soins aux humains. L’autre versant de ces
syndromes calamiteux est représenté par les pathologies auto
immunes. Sur un versant, tout s’effondre. Sur l’autre versant, tout
s enflamme ! Mais il ne fait bon vivre sur aucun des deux versants...

330
Dans la conception de l’Aromnthérapie Quantique, il est clair que cet
nsprit de « guerre totale » contre les supposés agents de toutes les
Infections, de manière curative comme de manière prophylactique, a
largement contribué à constituer un déséquilibre profond des orga­
nismes, humains et animaux. On se réjouit et on pavane en médecine
pédiatrique, mais on devrait voir un peu ce qu’on récolte par la suite,
dans toutes les spécialités médicales. Sinon, le triomphe est un peu
trop facile pour les uns, et la pilule bien amère pour les autres. Mais
« les autres », ici, c’est avant tout les malades en premier, puis la
société et nous tous au total.
Des diabètes insulinodépendants chez des gosses, des maladies de
Crohn chez des gamins et des gamines, des scléroses en plaques chez
des patientes de plus en plus jeunes, des polyarthrites juvéniles et des
polyarthrites rhumatoïdes à évolution galopante, des thyroidites de
Hashimoto à la pelle, des lupus à vouloir dire « pouce, on arrête »... on
n’en finirait plus d’énumérer la litanie des dégâts et des déboires qui
s’abattent sur les populations occidentales, principalement les pays
plus situés au Nord. Cette constatation épidémio-géographique incline
les chercheurs à penser que l’excès d’hygiénisme, au sens de la
volonté d’éradication des « ennemis invisibles », qui caractérise ces
pays, a pu jouer un rôle décisif à la fois dans l’affaiblissement immuni­
taire et dans l’affolement immunitaire, traduit par les allergies et les
maladies auto-immunes.
Un excès d’aseptisation, une outrance d’antisepsie chimique, un
déluge d’antibiotiques et une avalanche « d’injections protectrices »
pratiquement dès la naissance, et le système immunitaire n’a plus l’op­
portunité d’être éduqué, endurci, « trempé » et aguerri comme il se
doit. Cette lutte acharnée et systématique contre les ennemis micro-

331
scopiques, à forte imprégnation pastorienne, jouerait un rôle importai il
dans la situation actuelle. C’est en tout cas l’hypothèse avancée, daim
l’étude très documentée, présentée par François Bach. Dans l’artid»
intitulé « Ces virus et bactéries qui nous protègent : l’amélioration d«
l’hygiène favorise les maladies auto-immunes » (paru sur www.laio
cherche.fr), il écrit :
« Indépendamment du rôle spécifique de certains agents infectieux
dans le déclenchement de certaines maladies auto-immunes, les infe<
tions pourraient avoir un rôle de protection qui, à la différence du
précédent, ne serait pas spécifique d’une maladie. En d’autres termes,
différentes infections pourraient protéger contre la même maladie ou le
même ensemble de maladies. »

Dans le cadre de l’utilisation des huiles essentielles, de la phytothé


rapie et de la médecine naturelle, pour lequel nous disposons
maintenant d un recul conséquent, l’ensemble des praticiens qui
peuvent suivre assez longtemps leurs patientes et leurs patients oril
bien conscience que leur travail de fond, comme leur travail en urgence
ou en situation aiguë, ne laisse pas l’organisme et le système immuni
taire dans cet état que je qualifierais de « faiblesse excitée », tel qu’on
le constate dans le contexte de soins, préventifs et curatifs, « scienti
fiquement et pharmaceutiquement imposés, dictés et approuvés ».
En ayant suivi des parents, des enfants, les enfants devenus grands,
les enfants de ces enfants, qui ont grandi et vécu dans cette orienta-
ti°n, que I on définit globalement, en langue française courante, de
« bio et naturelle », on ne peut que constater le bien-fondé du travail
accompli. C’est comme de la bonne terre d’un potager cultivé en bio,

332
i omparé à des sols gavés de chimie de synthèse et qui sont mainte­
nus sous perfusion artificielle de cette même chimie de synthèse à
longueur d’année. Jugeons l’arbre à ses fruits. Et déduisons de ce
i onstat ce qui doit l’être.

L’histoire d’flleksandra : une infection des voies aériennes


( hez une jeune femme enceinte de 3 mois et demi
Le 24 septembre, Aleksandra, 22 ans, revient en TGV de Paris à
Valence. Aleksandra prend froid durant ce voyage et, dès le lendemain,
l'Infection ORL se déclare. Le rhume commence, le nez se bouche, la
loux se manifeste de manière persistante. Ce n’est pas forcément
>irave. Seulement Aleksandra n’est plus seule : en effet, elle est
enceinte de trois mois et demi. Quand on commence à tousser de
manière incessante, dans cet état, le risque est majoré à cause de
l'hyperpression se répercutant sur la zone abdomino-pelvienne. Au
bout de deux jours, Aleksandra se décide à consulter le médecin géné­
raliste. Elle en ressort avec un sirop pour la toux, du paracétamol (bien
qu’il n’y ait pas de fièvre) et du sérum phy pour laver le nez.
L’organisme d’Aleksandra ne supporte pas les médicaments. Elle les
vomit. Trois jours plus tard, nouvelle consultation médicale. Cette fois-
ci, c’est carrément la prescription « massue » : prednisolone et
amoxycilline ! En fait, Alexsandra continue à tousser de plus en plus,
elle a de plus en plus mal au ventre et elle vomit à nouveau les médi­
caments. La situation semble bloquée et cette toux qui n’en finit pas
de l’épuiser et de présenter un risque vis-à-vis de sa grossesse.
Le 14 octobre, je reçois un appel en urgence de la part d’Hilda, la
maman de son compagnon. Je comprends qu’il n’y a pas de temps à

333
perdre. Je me trouve, ce jour-là, en « congé >», en fait consacré à termi­
ner la rédaction du livre. Mais la médecine passe avant tout. Aleksandra
est donc reçue en urgence au Centre Aromatique une heure après l’ap­
pel. Elle reçoit les premiers soins de remise en état énergétique, et elle
en a vraiment besoin. La situation n’a fait qu’empirer et Aleksandra est
arrivée au bout de sa capacité de résistance. Il faut agir très vite. Une
heure après les premiers soins, Aleksandra sent que « quelque chose •>
s’est déjà passé au sein de son organisme. Les forces reviennent, au
physique comme au moral. Aleksandra vient de Serbie et dans son
pays, les plantes sont encore à l’honneur. Elle a un passif respiratoire
assez lourd, depuis l’enfance, dont il faudra s’occuper après la nais­
sance. Pour le moment, il faut lui permettre, tout simplement, de
nettoyer ses voies respiratoires, de les désencombrer et de les assai
nir. Lorsque John Hood avait utilisé l’huile essentielle de Kunzea
ambigua sur lui-même, vous savez qu’il avait littéralement purgé ses
sinus de masses de mucosités impressionnantes. Kunzea ambigua est
donc l’huile essentielle de choix pour aider Aleksandra. Avec un peu
d ’huile essentielle de pin sylvestre et de myrte du Maroc, en complé­
ment. Toutes les demi-heures, Aleksandra applique quelques gouttes
sur la zone de la fontanelle antérieure, ainsi que sur le haut du sternum
et sur la « grosse vertèbre » à la base de la nuque. Par ailleurs, je lui
explique qu’elle doit mettre une goutte d ’huile essentielle de menthe
poivrée dans du miel en rayons (avec la cire) et mâcher un petit frag­
ment de cette ciro-mellite aromatique plusieurs fois par jour, pour
déboucher le nez. Tout sera fait scrupuleusement.

334
Voici ce qu’écrit Hilda :
« La nuit suivante, Aleksandra a mouché l'équivalent d'un rouleau de
nopalin, la deuxième nuit a été calme et au bout de deux jours en tout,
la toux avait notablement diminué et elle n'avait plus mal au ventre.
Depuis qu'elle va mieux, elle sent que le bébé va aussi beaucoup
mieux, bouge mieux, l'échographie l'a montré en bon état.
Elle a décidé qu'elle ne voulait « PLUS JAMAIS » prendre de médi­
caments allopathiques et insiste pour que ce soit écrit dans le livre... ! »

J’ai revu Aleksandra le 29 octobre. Elle était métamorphosée. La


beauté « insolente » de sa fougeuse jeunesse était resplendissante.
I Ile est passionnée par les plantes et elle m’a beaucoup parlé de ce qui
se fait dans son pays natal dans le domaine des plantes médicinales.
Aleksandra, et son enfant à naître, doivent une fière chandelle à Kunzea
ambigua et à ses accompagnatrices de France et du Maroc. Dans ces
moments-là, je sais que j’exerce le plus beau métier du monde !

335
Dans les séminaires de formation professionnelle, on étudie de
KUNZEA RMBIGUfi ET FRRGONIR
manière approfondie les modalités de travail sur le plan énergétique, de
manière à accélérer et à faciliter le rééquilibrage entre les deux prin­
Kunzea ambigua, Fragonia, psychisme, sexualité,
dépendances... cipes.
Il s’agit là de méthodes particulièrement originales et performantes
De la même manière que Fragonia révèle un impact particulièremen!
qui sont issues de mes recherches les plus avancées en énergétique
marqué sur le plan psychologique, on peut estimer que, dans son
ut dans le domaine olfacto-neuro-cérébral.
domaine, Kunzea ambigua agit de manière également très marquée. I <<
cas de Cynthia est vraiment exemplaire, puisque l’effet de la prise do
À titre d’exemple d’aventure vécue m’ayant mis sur la voie de mes
Kunzea ambigua s’est concrétisé autant du point de vue de son corpi
recherches, je vais relater l’expérience surprenante vécue en Afrique du
physique que sur le plan intérieur. Dans mon approche respective et
I Sud. Il y a matière à réflexion, et ce à plus d’un titre !
complémentaire de ce couple héroïque, je dois dire que j ’ai autant do
L’histoire se passe en Afrique du Sud. Lors de la formation donnée
respect et d’admiration pour l’une que pour l’autre. Et pour cause : leui
I en novembre 2006 à Johannesbourg, un « couple » vient solliciter ma
conjonction symbolise le Tao, la réunion du principe femelle et du prin
guidance. En fait, il s’agit de deux partenaires, mais seulement du point
cipe mâle. Or, tout un chacun, indépendamment de son sexe physique,
de vue « business ». Lui est gay. Lorsque je procède au test compara­
possède au sein de son être les deux aspects. L’une des clés de l’épa
tif, afin de déterminer la préférence envers Fragonia ou envers Kunzea
nouissement réside justement dans l’équilibre dynamique entre les
deux formes d’énergie. ambigua, il n’hésite pas l’ombre d’une seconde : c’est sur Fragonia
qu’il jette son dévolu. Il ne ressent carrément aucune affinité pour
Kunzea ambigua est plus en rapport avec l’expression du principe
Kunzea. Quant au même test comparatif effectué avec sa partenaire en
masculin, et Fragonia manifeste l’énergie féminine. Il apparaît, de par
affaires, elle non plus ne montre aucun atermoiement : elle ne sent pas
les nombreuses expériences accomplies, qu’un être en bon équilibre
entre les deux principes soit séduit par chacune des deux huiles essen­ I d’affinité envers Fragonia, mais Kunzea ambigua lui plaît beaucoup,
j Lui manifeste un côté féminin prépondérant. Elle, de son côté, présente
tielles. Quand il existe une prépondérance marquée d’une forme
| un aspect très massif, et même un peu « hommasse », plutôt impres­
d’énergie par rapport à l’autre, comment cela se traduit-il ? Il a été
sionnant. Ils auront chacun à travailler avec l’huile essentielle de leur
constaté que le sujet exprime une nette préférence envers l’huile
préférence initiale. Au mois d’août 2007, lors de la seconde formation
essentielle en correspondance avec son statut de départ. Si le prin­
dispensée cette fois-ci à Durban, le « couple » est de retour pour se
cipe féminin prédomine, la préférence est nettement pour Fragonia.
perfectionner et progresser. Là, la surprise est de taille. Ce qui s’est
Si le principe masculin prévaut, le choix se fait sans hésitation vers
Kunzea ambigua. passé est très instructif du point de vue de la dynamique évolutive

336
enclenchée par un travail sérieux et suivi avec assiduité. En fait, le jeun»
homme a beaucoup apprécié de travailler avec Fragonia, durant
quelques mois. Puis, il a senti un changement se produire en lui. Pou
à peu, il constatait qu’il avait moins besoin de Fragonia. Tant et si bien
qu’il a pensé, à un moment donné, réessayer le test avec Kunzea ambl
gua. Et là, à son grand étonnement, il a pu constater qu’il se sentait
dorénavant plus attiré par Kunzea ambigua que par Fragonia. Quant A
sa partenaire, curieusement, ou plutôt normalement et réciproquement,
elle a remarqué que sa prédilection envers Kunzea ambigua était eu
train de diminuer. À un moment donné, elle a décidé de tester quello
serait sa réaction envers Fragonia. Là encore, Ô surprise, elle a décou
vert que celle-là même qui avait été l’objet de son rejet ou de son refus,
quelques mois avant, était devenue capable de générer de l’attrait et
même de la séduction, sur son sens olfactif !
L’histoire de ce chassé-croisé a représenté pour moi une magnifique
confirmation, à travers le vécu humain, de mes recherches approfon
dies sur la dualité Yin-Yang existant entre Fragonia et Kunzea ambigua I
Franchement, je ne pouvais pas demander mieux...
Étant donné la complémentarité, portée à la perfection, existant entre
les deux plantes, il était impératif qu’elles me soient présentées, dans
la même petite boîte en carton, par Mark Webb, en juin 2004. Ceci était
la condition préalable, mais non suffisante. En effet, si ces huiles essen­
tielles avaient été présentées à un « nez », ou à un sens olfactif,
appartenant à une personne ayant une prépondérance énergétique,
féminine ou masculine, marquée, que ce serait-il passé ? Dans le cas
d’une prépondérance masculine, c’est Kunzea ambigua qui aurait été
retenu, et le projet Fragonia n’aurait malheureusement pas vu le jour I
S’il s’était agi d’une dominance féminine, c ’eût été Fragonia qui aurait

338
fait l’objet de toutes les attentions, et Kunzea serait restée confinée à
non pays d’origine : c’eût été un immense manque dans la panoplie
aromatique du Gondwana ! Et il ne fallait surtout pas qu’il en soit ainsi.
Or, que s’est-il passé en ce mémorable mois de juin 2004, dans le
Vaucluse, à Sault ? Tout d’abord, il est bon de se rappeler que cette
petite ville est comme le sceau et le berceau de la lavande, magnifique
symbole de la naissance de l’aromathérapie reliée à René-Maurice
( Sattefossé. La guérison spectaculaire de sa brûlure de main est due à
l'huile essentielle de lavande. Ainsi, en 1910, date de l’accident, un
saut quantique et conceptuel était accompli quand il a plongé sa main
dans le « seau » ou le bac contenant l’huile essentielle de lavande.
Gattefossé, chimiste de formation, n’était pas sot, et il a pu aussitôt
sauver sa main dans un laps de temps très court. Il y a donc là tout un
symbole très riche de signification et de liens d’inséparabilité, pour
celle ou pour celui qui sait lire les signes à travers le temps et l’espace.
Si mon odorat avait été influencé par une prépondérance marquée de
l’une ou de l’autre des énergies, j’aurais mis à l’écart l’une des deux
huiles essentielles. Il était donc indispensable que le premier contact
européen avec les deux huiles essentielles passe par un sens olfactif
en position de juste équilibre vis-à-vis des deux principes. Pour moi, et
je me remémore parfaitement cette scène, dans la chambre de
l’auberge appelée justement « lavand’inn » : j ’ai apprécié toutes les
huiles essentielles présentes dans la boîte ; mais j’ai instantanément
« flashé » autant sur Kunzea ambigua que sur Fragonia !
Instinctivement, ou intuitivement, inconsciemment ou consciemment,
je ressentais la séduction et le pouvoir de l’une comme de l’autre. Je
les ai mises précieusement de côté. Puis j ’ai demandé à Mark de
pouvoir contacter les « humains » à l’origine de la distillation de
chacune des ces plantes, ressenties par mon olfaction comme toutes
les deux « magiques ».

339
En procédant à ce « flash-back », comme dans « Back to the future »,
maintenant que je connais la suite de l’aventure, je réalise, profondé­
ment et humblement, à quel point chaque petit détail apparaît comnio
« prévu et calculé » à la seconde près et au millimètre près ! Il en a été
ainsi tout au long de ma vie, et surtout depuis que ma vie est devenim
« aromatique », je devrais presque dire « aromagique »...

Dans mon expérience clinique, je suis frappé par la capacité cio


Kunzea ambigua d ’apporter une aide très précieuse dans le travail
thérapeutique avec les êtres en situation de dépendance. Cette dépen­
dance peut concerner différentes formes de « drogues ». On pensa
évidemment à la cigarette, à l’alcool, aux drogues illicites, plus ou
moins dures... Mais il existe de nombreuses autres formes de drogues,
En particulier, je pense au côté alimentaire et surtout à l’attrait envers
ce qui est sucré. Cela peut se transformer en une impitoyable tyrannin,
aux conséquences sérieuses, tant physiquement que psychiquement.
Quand un patient ou une patiente se trouve dans la démarche do
souhaiter se libérer de cette dépendance, alors le travail avec Kunzea
ambigua, si il ou elle est en correspondance avec l’huile essentielle,
pourra grandement faciliter le processus de détachement. J ’ai eu à
m’occuper d ’un jeune qui avait touché aux drogues. Quand il a
consulté, il ne restait plus que la cigarette et, surtout, la dépendance
au sucre. Chez lui, cette dépendance avait pris une forme un peu parti
culière : celle de l’impossibilité de prendre n’importe quel repas s’il
n était pas accompagné de son ketchup ! Or, dans la formule du
ketchup, le sucre occupe une place de choix. Ainsi, du petit-déjeuner
au dîner, en passant par le déjeuner et par les en-cas, il lui fallait sa
drogue douce favorite !

340
Après tout, penserez-vous, ça n'est pas si grave ! Malheureusement,
ni ! Notamment parce qu'il était envahi par le staphylocoque, se mani-
Instant par une acné chronique, rebelle et surinfectée dont il avait
décidé de se débarrasser. Ses parents, distillateurs de leur métier,
i onnaissent parfaitement le pouvoir des huiles essentielles. Mais, vous
vous en doutez, cela ne veut pas dire qu’ils soient les mieux placés
pour aider leur propre fils. C’est bien là où l’on réalise parfaitement la
valeur du jeu à trois puis du jeu à deux. J ai donc passé la première
Imure avec lui à écouter son histoire puis à lui faire comprendre le sens
du travail qu’il devait se décider à accomplir. La relation entre le sucré,
dont il raffolait, et le staphylocoque qui l’infestait, lui a été longuement
uxposée. Ensuite, sachant que j ’étais en présence d’un être à la
masculinité bien affirmée, je lui ai proposé de commencer son chemi­
nement de libération en étant aidé de l’huile essentielle de Kunzea
.nnbigua. Ici, avec un tel contexte de désaccoutumance, il est préfé-
mble d’aller dans le sens de la préférence ou de la dominance, en tout
cas au démarrage.
Il a totalement adhéré à la proposition de tenir bon sur un premier
mois. Cette démarche initiale du premier mois est bien rodée à présent.
I Ile permet, sur quatre semaines, de désaccoutumer les centres du
cerveau. Kunzea ambigua a joué un rôle tout à fait positif dans le
processus libérateur. Mais seulement dans le contexte du désir initial
de s’en sortir et en ayant bénéficié de la mise en place du programme,
grâce au jeu à trois établi dans une relation de confiance réciproque.
Il est important d’intégrer la notion qu’il n’y a rien qui soit automatique
et gagné d’avance. Tout se conquiert et tout se mérite. L’huile essen­
tielle n’a rien à voir avec un remède psychiatrique. Elle laisse intacte la
psyché et n’exerce aucune pression sur l’être qui la fait entrer dans sa

341
vie. Elle accompagne, soutient, favorise, accélère, mais elle ne se subs- 1
titue pas au libre arbitre de l’être qui fait appel à son potentiel. Car II
s’agit bien d ’un potentiel qui se trouvera actualisé et concrétisé d ’abord
à travers la relation humaine établie avec le praticien en Aromathérapiu
Quantique. Puis par l’intégration, à la vie quotidienne, de l’huile essen
tielle choisie.
Un trait largement constaté, lors de l’utilisation de Kunzea ambigua,
est la capacité de faciliter la levée de la procrastination. Il s’agit du
cette tendance à toujours repousser à « un peu plus tard » des tâches
qui, d ’une manière ou d ’une autre, doivent être accomplies. On attend
le dernier moment pour s’y mettre. Entre-temps, que se passe-t-il ?
On sait parfaitement ce qui doit être fait et, comme on ne le fait pas,
cela génère une angoisse cachée et profonde, dont on ignore souvent
la raison. Cette attitude s’avère fort préjudiciable, tant pour celle ou celui
qui l’adopte, que pour son entourage familial ou professionnel. Là encore,
Kunzea ambigua va révéler son pouvoir facilitateur exemplaire.
L’une de mes étudiantes du Colorado, qui faisait partie du groupe à
qui j ’avais expliqué cette facilitation exercée par Kunzea ambigua, lors
de ma venue préparatoire à Denver, en juillet 2007, avait toujours du
mal à « faire sa comptabilité ». C ’était sa bête noire. Elle ne pouvait s’y
résoudre qu’en catastrophe, au tout dernier moment. Quand je l’ai
revue, en octobre 2007, à l’occasion d ’un séminaire de deux jours,
entièrement consacré à l’étude de Fragonia et de Kunzea, elle a pu
témoigner devant l’ensemble du groupe du « miracle » que Kunzea
avait facilité en elle : elle s’était mise à faire sa comptabilité en temps
et en heure, et elle éprouvait une grande et légitime fierté ! Encore une
fois, il est clair qu’il n’existe aucune contrainte ou coercition. La plante,
ou le génie de la plante, par huile essentielle interposée, se montre
capable d ’ouvrir des portes ou de dérouiller des mécanismes appa­
remment bien grippés.

342
Alors, tout ce que j ’explique pour Kunzea ambigua, n’a-t-il pas de
valeur pour Fragonia ? Mais si, bien sûr ! Tout cela peut se retrouver en
miroir avec Fragonia. À condition qu’il y ait mise en résonance avec la
personne demandant de l’aide. Là réside le secret des secrets.
I laphaël d ’Angelo, un ami médecin du Colorado, impliqué depuis de
nombreuses années dans les huiles essentielles, a été à l’origine d ’un
imnoignage fort émouvant. L’une de ses patientes était devenue
dépendante de l’héroïne. Dur, dur... J ’avais parlé à Raphaël de
I mgonia et de ses propriétés de réconciliation avec la vie, avec soi,
avec les autres et avec le monde. Cette jeune personne, douce et frêle,
illligée par de nombreuses épreuves, était tombée dans cette forme
majeure de dépendance. Intuitivement, Raphaël a senti que Fragonia
pourrait lui apporter un soutien, dans sa démarche libératrice. Et le
miracle s’est produit, sur une période relativement courte. Le témoi­
gnage a été donné lors du séminaire dispensé en octobre 2007,
( omme un cadeau de notre héroïne de Western Australia à cette jeune
américaine devenue dépendante de l’héroïne.
Qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre, de Fragonia ou de Kunzea ambi-
i jua, notre couple mythique possède un potentiel hors du commun ;
pour accompagner les humains sur leur chemin de vie épanouie et de
(enquête de la liberté intérieure. Personnellement, j’ai eu la joie de vivre
et de faire vivre des centaines d ’aventures, depuis ces dernières
années d ’ouverture à l’Aromathérapie Quantique. Je ne peux que vous
encourager à vous pencher sur le potentiel psychique de ces huiles
essentielles du Gondwana. Le jeu en vaut vraiment la chandelle, croyez-
en mon expérience, puis vivez-le par vous-même ou autour de vous...

343
Kunzea ambigua, accompagné de Fragonia,
en cancérologie
Que les choses soient bien claires d’emblée : je ne suis pas en train
d ’annoncer de nouvelle sensationnelle pour des guérisons miracu
leuses de ce fléau des temps modernes ! Je suis profondément
conscient que le mode de vie est d’une importance majeure, dans lo
cadre d’une prévention de la maladie en général et du cancer en parti
culier. Au sein d’un mode de vie préventif, je pense que les huiUv,
essentielles ont leur rôle à jouer, tout comme l’alimentation sainn,
l’exercice physique régulier, la pensée positive et tous les autren
facteurs de santé naturelle. C’est un tout indissociable. Et nul ne peut
donner de garantie à 100 % qu’il n’y aura jamais de cancer.
Simplement, statistiquement, ou sous l’angle des probabilités, on peut
mettre le maximum de chances de son côté pour ne pas favoriser lu
maladie, en agissant au départ sur les nombreux facteurs qui dépen
dent de nous.
Dans la stratégie préventive orientée sur les huiles essentielles, l’idée
est d’intégrer les huiles essentielles à sa vie, de manière naturelle et
facile, comme un ensemble de petits gestes accomplis régulièrement,
au quotidien. On ne se positionne pas ici au sens de suivre un traite­
ment médical. N est-il pas permis d’utiliser du curcuma avec un peu do
poivre, dans son alimentation de tous les jours ? Existe-t-il une loi qui
bannisse l’usage de condiments, d ’aromates ou d ’épices, dans la
cuisine quotidienne ? A-t-on voté un texte pour empêcher de respirer
à plein poumons l’air aromatique des pinèdes maritimes ou celui des
forêts de conifères des massifs montagneux ? Il faudrait sans doute
plutôt envisager le bannissement de la cigarette comme mesure
préventive prioritaire !

344
Dans le cadre de cette orientation aromatique quantique de la poli-
lit lue préventive, l’utilisation d’huiles essentielles comme Fragonia et
Kunzea ambigua joue un rôle qui va au-delà des différents mécanismes
pharmacologiques qui ont été brièvement rappelés à propos des
ntudes scientifiques centrées sur les molécules isolées. L impact sur la
psyché me semble, notamment pour les humains, de la plus haute
(lignification. Dans la mesure où le système immunitaire pâtit lourde­
ment des pensées négatives et des sentiments destructeurs, il va de
noi que tout ce qui l’affaiblit retentit sur sa vigilance de tous les instants.
I >’où le risque de laisser passer la cellule déviante à travers les mailles
<lu filet de la vigilance immunologique, laquelle cellule sera par la suite
lo point de départ de la future masse tumorale, à terme envahissante
de tout l’organisme.

Pour le moment, je voudrais vous présenter une histoire de cancer


.ivéré. Il ne s’agit donc plus de soin préventif, mais de soin curatif.
Hassurez-vous, pour ce premier ouvrage, j’ai choisi un cas issu du
domaine vétérinaire.

345
Un lymphome gastrique chez un chien lié à un troubl»
émotionnel chez la maîtresse (elle-même vétérinaire )
« Octobre 2007 : Ophir, berger belge mâle castré de 9 ans présent
des gastroentérites à répétition et des hésitations à manger depuis
février 2007, époque à laquelle sa maitresse a subi un gros ch<><
émotionnel difficile à surmonter (douleurs sous le cercle de l’hypo
chondre et forte déprime).
Une fibroscopie révèle un aspect marbré de l’antre pylorique et um
muqueuse duodénale congestionnée

Les analyses histologiques révèlent un lymphome de type B dan


l’estomac et une entérite lympho-plasmocytaire dans le duodénum.
Un bilan d’extension échographique montre une rate de volum
augmentée et hétérogène.

L’entérite lymphoplasmocytaire est traitée par phytothérapie : fum


terre (pour son action anti-inflammatoire), mélisse et gentiane (pom
leur action calmante sur le tube digestif et leur action apéritive) ainsi
que des probiotiques.
Pour lutter contre le lymphome, est choisie, l’association Kunzen
ambigua et Fragonia en huiles essentielles dans un premier temps n
parts égales (3-4 gouttes de chaque per os dans une gélule matin et
soir avant le repas).
La symbiose entre maîtresse et chien fait donner le traitement de
huiles à la maîtresse également :
Les premiers jours de traitement avec Fragonia seule ont entraîné do
nombreuses éructations chez la maîtresse et chez le chien. Pour la
maîtresse, la première nuit fut ponctuée de nombreux réveils. Les

346
chakras solaires et cardiaques ont beaucoup chauffé. Au bout de
4 jours, Kunzea prise seule permit la diminution des aigreurs. Le
huitième jour, les deux huiles essentielles furent prises ensemble et en
quantité égales. La nuit fut perturbée par de nombreux rêves sur la
■.ituation mal digérée de l’hiver précédent... La clairvoyance et la
compréhension des événements semblent s’améliorer.

Novembre 2007 : Après une semaine de traitement, Ophir présente


une raideur postérieure droite avec une dermite inguinale. Pour la
maîtresse, qui a eu un rééquilibrage énergétique, quelques nuits de
rêves sombres et... une gêne viscérale dans la région iliaque droite !
Deux jours après, Ophir souffre de douleurs digestives et de
nombreuses éructations. Le mélange d’huiles essentielles est appli­
qué sur les points d’acupuncture E36 et Rate4 des 2 côtés...
l’amélioration des spasmes digestifs se fait en vingt minutes et celle de
la dermite en quelques jours avec un traitement local (huile essentielle
de menthe, Ravensara, Hélichryse, lavande dans huile végétale de
macadamia).
Au bout de 20 jours, le traitement d’Ophir est complété par du
Viscum album quercus fermenté ST3 de chez Weleda. Maîtresse et
chien ont en même temps une phase de constipation associée à une
baisse de moral de la maîtresse... Un peu du mélange sur les chakras
de la maîtresse et sur les points Rate4 et E36 du chien permettent de
dépasser le problème Ophir recommence à jouer.
Au 28e jour de traitement, le chien est plus serein. Un rééquilibrage
énergétique de la maîtresse entraîne une grosse remontée émotion­
nelle, du coup, le chien fatigue et la maîtresse a des aigreurs d’estomac
donc application du mélange sur les chakras au coucher. Le lende-

347
main, la maîtresse a l’impression de faire des allers-retours entre diffé
rents niveaux vibratoires et de vivre deux vies en même temps dans
deux dimensions différentes. Difficile, à ce moment-là de savoir qui du
chien ou de la maîtresse fait évoluer le duo...

Au bout de 2 mois de traitement, les aigreurs d’estomac de la


maîtresse s’estompent. Une échographie de contrôle est réalisée sur
le chien : la rate est presque homogène ; il y a une lésion hyper-écho-
gène sur le cardia.

Malgré de nombreuses éructations, Ophir retrouve une forait i


éblouissante et joue comme un jeune chien.

La maîtresse arrête son traitement puisqu’elle est émotionnellement


stable et change le ratio du chien de 50 / 50 à 1/3 de Fragonia et
2/3 de Kunzea... Erreur l’échographie de contrôle 3 semaines après
est mauvaise.

Mais l’état général d’Ophir reste bon : chien joueur, ne vomissant que
très exceptionnellement...

Décision est prise de repasser à un mélange équilibré de Kunzea-


Fragonia... 3 semaines après la rate est redevenue homogène.

Par contre la sensibilité du chien à la pression de la sonde empêche


un examen de l’estomac.

348
Au cinquième mois de traitement, l’excitation du chien inverse le ratio
t\ 1/3 de Kunzea et 2/3 de Fragonia ce qui lui réussit parfaitement, tant
nur le plan organique qu’émotionnel.
L’échographie de contrôle du septième mois réalisée, car Ophir
semble fatiguer plus vite, révèle une déformation de la rate...
Cliniquement, le chien, outre une fatigabilité augmentée, Ophir récu­
père très, très lentement, il semble se diriger vers le bout de la route ;
est alors ajoutée de l’HE de Palo santo pour les deux ; par inhalation
pour la maîtresse, le recentrage est immédiat à chaque inspiration....
Pour Ophir, par inhalation, le chien se recule puis se lèche activement
les babines, elle est alors mélangée à hauteur de 20 % avec Kunzea et
I ragonia en gélule car il fuit le flacon. La forme revient rapidement.
À 8 mois de traitement (juin), Ophir présente des douleurs abdomi­
nales en région inguinale et à la palpation de l’estomac ainsi que des
difficultés à monter les escaliers. L’échographie montre une rate de
volume normal mais assez hétérogène mais aussi une masse inguinale
de 2cm/4 douloureuse à la palpation. Une ponction écho-guidée n’a
révélé que des cellules adipeuses. L’équilibre des huiles essentielles
n’est pas modifié. Les probiotiques sont remplacés par du pollen de
ciste et de la propolis, du gel d’Aloe vera (1 cuillère à soupe), du cassis
en bourgeons (4 gouttes matin et soir) et à la demande selon les
douleurs un mélange Lavande officinale (50 %), Ylang-Ylang (15 %) et
marjolaine (35 %). Les douleurs rétrocèdent très rapidement, seule
reste la fatigabilité... difficile pour le chien de rester toute la journée au
cabinet véto et d’éponger les « mauvaises ondes » des patients de la
patronne...

349
Alors nous avons bougé dans une maison familiale proche et O phlrl
ne vient « travailler » que le matin... la maîtresse n’ose pas refalro
d’échographie...
Jusqu’en août : où la masse inguinale a disparu.... Juste avant
I arrivée d’un nouveau compagnon à quatre pattes pour l’aider.
Au bout d’un an (octobre 2008) les douleurs abdominales reprenant, |
une échographie de contrôle est réalisée montrant le retour de la masso j
inguinale et l’hypertrophie d’un ganglion iliaque... Ophir est serein,
contrairement à la maîtresse qui encaisse mal la rechute à cette période
de l’année...
Le traitement est alors modifié en ajoutant un mélange « synergie !
interne » comprenant origan kalitéri, Protium sp„ et surtout Myrrhe ni
encens... Formidable sur le plan symbolique pour un chien qui porto
le nom du port d’accès aux mines d’or du Roi Salomon...
Deux mois après... Plus de ganglions visibles...
Pour 2009, progressivement les huiles essentielles ne sont plus tolé
rees ni par voie orale ni par voie transcutanée mais Ophir est en pleinrt
forme, joue avec Dwyn... bref, il profite de la vie tout en ayant un regard
serein... tant que le petit jeune ne lui marche pas sur le ventre... »>

Voilà une bien belle histoire à la fois humaine et animale. Fragonia et


Kunzea ambigua ont joué leur part, pas de manière exclusive, main j
leur influence a été vécue avec acuité, par chacun des deux protago
mstes de cette aventure. Là encore, on réalise la part majeure jouô<»
par le psychisme.

350
C o n c lu sio n F r a g o n ir et Ku n zer ,
l ! COUPLE FONDATEUR
Nous avons accompli un parcours initial, et déjà « initiatique », à travers cette
piéientation du couple Fragonia/Kunzea ambigua. Le nombre d’observations
, uniques disponibles, tant humaines qu’animales, est impressionnant. Il a fallu

opérer une sélection. L’important est de faire comprendre, à travers ces deux huiles
potentielles, l’importance, en Aromathérapie Quantique, de relier la science, la mede-

. mi! (humaine ou vétérinaire) et les aspects psychiques. La tendance à couper,

,«découper, dissocier, séparer, écarter, isoler, cloisonner est au centre de la démarche

k lontifique régnante. Elle peut se comprendre et se justifier, mais seulement a la

,,mention qu’elle ne soit pas la seule voie acceptée. L’autre approche, celle qui tient
compte de la totalité et de l’unité synergique représentée par l’huile essentielle,

mérite au moins le même respect.


Si on se refuse à admettre que la plante aromatique est un être vivant et s ’expri­

mant, à sa façon, de manière à la fois individualisée et relationnelle, à travers


l'élaboration de son essence aromatique, on passera à côté de l’essentiel. Ce serait

Utilement dommage ! En Aromathérapie Quantique, tout a son importance et tout

nst à sa juste place. Mais de manière hiérarchique. En se rappelant qu’au final, il

•l'agit d’abord et avant tout d’aider et de soigner.


L'autre idée maîtresse, apparue au fil des lignes, des aventures, des rencontres et

dos « hasards », se rapporte à la perception d’un sens général de tout ce parcours

qui semble bien viser à une sorte de révolution dans notre mental. Un événement

isolé est un peu comme un pixel sur une image numérique. Mais, peu à peu, des

dizaines, des centaines, des milliers de pixels rassemblés laissent deviner que la
photo finale sera splendide. L’histoire se passe à l’échelle de la planète entière.

Comme si un réveil de la conscience humaine s ’imposait, et de manière urgente,


pour ne pas revivre la tragédie du Titanic, transposée à la Biosphère. D’où l’impor-
limce de ces Ressources Aromatiques Nouvellement Découvertes (R.A.N.D.),

notamment en provenance du Gondwana. Les publications ultérieures nous emmè­

neront en particulier à Madagascar, en Afrique du Sud, au Mexique, en Amazonie...


Chapitre
le Kalitéri
L’ACTIVATION SUBTILE,
PROFONDE ET DURABLE DES
FORCES INTERNES DE LA GUÉRISON j

Comme toutes les autres fois, je le reconnais bien volon­


tiers, et j ’en remercie l’Univers, j’ai cette chance inouïe
d’être mis, au bon moment, sur la route de plantes en
attente de reconnaissance à large échelle. Ou alors est-ce
la plante qui à la chance d’être mise sur ma route pour enfin
être reconnue au-delà de son cercle d’origine ? En tout cas,
c est une chance partagée avec joie et donnée ensuite à
tous !

« Kalitéri » : ce mot représente tout un programme à lui tout seul !


Quelle idée implique-t-il ? En Grec kalitéri signifie « qualité ». Et pas
n’importe laquelle : la meilleure qualité ! Un peu comme si on disposait
de la meilleure compilation des meilleures compilations ! Et je n’exa­
gère pas. Sur quelle base puis-je m’exprimer de la sorte ? Existe-t-il
des preuves, des évidences, pour me permettre d’émettre ces affir­
mations ?
Voyez-vous, les meilleures preuves, c’est d’abord vous. Je veux dire
par là que c’est d’abord et avant tout à travers le travail médical, en
pratique intensive, et aussi en urgence, que je construis mon intime
conviction. Quand il faut soigner la cystite aiguë, l’angine brutale, la
bronchite carabinée qui récidive après une errance antibiotique, la
surinfection majeure affreusement malodorante sur un cancer du sein
horriblement ulcéré (nodules de perméation), dans tous ces cas, je suis
présent et prêt au combat. Ma conception de la médecine ne s’ac­
corde pas avec l’idée du rendez-vous obtenu après six mois d’attente

354
I n tout cas, le mot « urgence » a vraiment un sens, quand on a l.i
chance de disposer immédiatement de la matière aromatique et des
techniques adéquates pour la mettre en œuvre sur place, sans perdre
une seule minute.
Si je vous emmène parfois bien loin dans le monde de la réflexion
philosophique, voire métaphysique, je reste bien présent à la réalité
dus combats médicaux qui fondent ma pratique quotidienne. La
beauté ultime de l’Aromathérapie Quantique, c’est justement de join­
dre les réalités les plus matériellement terrestres au monde des Idées
au sens platonicien, ou des Archétypes au sens Jungien. Car, au final,
il n’existe de séparation que dans le mental de celui qui crée cette
séparation. Cette division n’est qu’une illusion produite par une matrice
immature, conditionnée et déformée. Pour la matrice restaurée, les
murs s’abattent : tout d’un coup, comme pour le mur de Berlin le
«) novembre 1989, la communication entre deux mondes, artificielle­
ment séparés, se trouve rétablie !
Avec l’origan vulgare kalitéri, nous allons commencer notre explora­
tion avec un peu de chimie, mais la chimie de la vie et pour la vie...
Ensuite, nous verrons « sa puissance et sa douceur » en pratique
clinique.

Les molécules de la vie à l’œuvre dans le kalitéri


Entre connaisseurs, pour faire court, on a pris l’habitude de parler
simplement du « kalitéri », et on sait très bien de qui il s’agit. Celui-là,
s’il n’avait pas existé, il aurait vraiment fallu l’inventer ! Le point de
départ de sa production, c’est un plat que vous connaissez et appré­
ciez tous : la fameuse pizza. Cette recette, à l’origine italienne, est
répandue sur la planète, y compris l’Amérique Latine. Alors il a bien

355
fallu que l’herbe aromatique dont la présence est indispensable, l’ori­
gan, soit produite sur place, en l’occurrence en Bolivie. Nous sommes
ici sur des hauts plateaux, à 2 500 mètres d’altitude. Autant vous rassu
rer : c ’est du « plus bio que bio ». Les conditions édaphiques et
climatiques sont idéales pour que cette production, par ailleurs éco-
responsable et socioresponsable (écologie + éthique), soit votre
meilleure garantie d’être sur la voie du développement durable de l’éco-
biomédecine et de l’écobiopharmacie intégrale verte du IIIe millénaire.

En général, quand on parle de l’origan, en aromathérapie habituelle,


on pense à l’origan compact. On a pris l’habitude d’y aller avec des
pincettes, et on a raison, car c’est comme du feu. Il existe différente:;
espèces d’origan contenant des molécules phénolées. La caractéris
tique commune tient justement à la présence de ces molécules
appartenant aux phénols : avant tout le carvacrol, mais aussi le thymol
(les deux sont réunis dans l’origan compact). Les phénols sont certes
très actifs, mais ils sont agressifs, irritants et, en usage prolongé, ils
mettent rudement le foie à contribution. Leur utilisation est donc néces­
sairement restreinte.

Or, il est important de pouvoir disposer de réponses, dans le cadre


de l’infectiologie, qui soient applicables de manière moins restrictive,
aussi bien du point du vue du temps que du point de vue de la diver­
sité des patients à soigner. En clair : il faut pouvoir être efficace sans
prendre de risques. La douceur, sans la puissance, ne mène à rien dans
le domaine qui nous intéresse ici, celui des infections. Mais la puis­
sance agressive n’est pas plus souhaitable, hormis pour de très
courtes périodes. Il fallait donc imaginer une troisième voie... Une voie

356
d'équilibre entre la force nécessaire d’un part, et la maîtrise de cette
force, indispensable, d’autre part. Une voie qui donnerait accès, à la
lois, à un accélérateur, à un frein et à un volant pour diriger l’action
intelligemment et habilement.

Qui a reçu ce don ? Quelle plante a été élue pour détenir cette
nouvelle recette inouïe ? C’est notre, et votre, nouvelle compagne.
Cette très haute qualité du kalitéri est parfaitement reflétée au sein de
sa composition. Pour donner une idée globale de ce tour de force, on
peut dire que le kalitéri s’inspire de la marjolaine , du tea tree, du thym
,'ï thuyanol et de l’origan habituel, tout en y ajoutant une touche de son
génie personnel. N’est-ce pas encore une prouesse d’« aromagie »
qu’il réalise pour notre plus grand bien ?

À tout seigneur, tout honneur : qu’en est-il de la molécule de carva-


crol, marque de la puissance des origans habituels ? La molécule est
effectivement présente : dont acte. Mais cette présence a la sagesse
et l’intelligence, et je peux même dire le bon goût, dans tous les sens
du terme, de savoir rester discrète. Elle n’est plus tonitruante et fanfa­
ronne. Ce n’est plus du tape-au-nez qui secoue et qui remue. Ce n’est
plus de l’arrache-gorge et du brûle-langue comme dans les autres cas.
Comme dans le cas des gendarmes postés sur la route, sans forcé­
ment déployer toute la caserne et l’ensemble des véhicules, il suffit de
savoir « qu’ils sont là » pour que le défilement des voitures soudain se
rassérène et s’assagisse. Une présence agissante vis-à-vis des indé­
sirables, mais non troublante pour l’organisme. Au contraire,
l’assurance d’un soutien ferme tout en laissant une autonomie suffi­
sante aux cellules de défense et de protection. Une contribution

357
rassurante, un accompagnement ferme et réconfortant, sans en faire
trop ni trop peu. On pourrait prendre l’image du père qui aide l’enfant
à marcher, ou à faire ses débuts à vélo, avec juste ce qu’il faut de
soutien physique et d’encouragement psychologique pour éviter les
chutes et les « bobos », tout en laissant l’autonomie. Cette idée peut
être résumée par cette phrase du Dr Maria Montessori : « Aide-moi à
faire seul. »
Pour réaliser ce tour de force, et ce tour de magie, le kalitéri a su
proportionner son taux de carvacrol de manière idéale. Il faut savoir,
comme pour tout produit naturel, qu’il ne s’agit jamais d’un taux fixé
une fois pour toute, comme en pharmacie allopathique. Cela ne pose
pas de problème, à partir du moment où l’on reste dans une fourchette
connue et acceptée. Le dernier lot soumis à l’analyse a montré un taux
de carvacrol de 5,34 %. Selon la période de récolte, ce taux pourra
varier et il peut monter vers 10 % ou un peu plus. L’activité de notre
kalitéri n est nullement affectée par cette mouvance reflétant la vie de
la plante selon les saisons et les conditions climatiques. Pour nous, il
serait au contraire totalement anormal que la composition du kalitéri ne
soit pas soumise à ces variations, qui sont celles inhérentes à la vie
elle-meme. Les résultats des aromatogrammes, réalisés à partir de
nombreux prélèvements bactériens, et les résultats obtenus en
pratique médicale n’ont aucunement à pâtir de cette variabilité. J’en ai
d’innombrables preuves issues de la pratique clinique.

Maintenant, tournons notre regard vers les monoterpénols (alcools à


10 carbones). Ils vont nous révéler le deuxième secret d’élaboration
de la formule magique du kalitéri. La molécule de terpinéol-4 est à
10,55 %. Moins que le mélaleuca alternifolia et que la marjolaine. Le
linalol est à 2,44 %. Mais la bonne surprise vient du thuyanol : trans-
thuyanol à 4,68 % et cis-thuyanol à 16,61 % !

358
Là , le kalitéri a fait très fort, comparé à la marjolaine qui tourne autour
do 5 %. Car le thuyanol est un alcool monoterpénique qui n’est pas si
lacile à trouver. En plus de son intérêt évident en infectiologie générale,
et en bactériologie en particulier, cette molécule possède un tropisme
hépatique tout à fait intéressant. C’est dire que non seulement le kali-
lôri, par une présence modérée de carvacrol, épargne au foie d être
bousculé, mais qu’il a tout prévu en apportant un total de 21 % de
thuyanol, en regroupant les deux isomères. Avec le kalitéri, on joue
ainsi une double carte sécuritaire. On porte la ceinture de sécurité et
on dispose des airbags : on peut y aller l’esprit tranquille et le corps
réconforté. Comme il est important de soutenir le travail hépatique
dans toute situation d’infectiologie, les avantages sont multiples et
synergiques.
Concernant les monoterpènes, là encore une intéressante surprise
nous attend. Les molécules habituelles sont bien présentes, comme
le gamma-terpinène, l’alpha-terpinène, le sabinène et le terpinolene.
Ces molécules sont toujours intéressantes en infectiologie de nature
virale et pour leur action décongestionnante dans toute pathologie
O.R.L. et respiratoire. La bonne surprise vient d’ailleurs : c’est la
présence de la molécule de paracymène à 8,34 %. Or, cette molécule
possède des propriétés analgésiques remarquables en usage percu­
tané externe.

359
Le cas de Gilbert : un confort et un réconfort précieufl
dans un contexte de métastases osseuses
Gilbert est atteint d’un cancer de la prostate qui a métastasé daim
ses os. Les différentes chimiothérapies essayées successivement n’onl
pas résolu ce difficile problème. Les médicaments antalgiques puis-
sants ont été prescrits à Gilbert pour diminuer l’intensité des douleurs
En appliquant l’huile essentielle d’origan kalitéri sur les zones doulou
reuses, Gilbert a pu constater une appréciable diminution de lu
perception douloureuse. Grâce à cela, Gilbert a réussi à réduire la dosn
des médicaments tout en ayant un confort de vie nettement amélioro
Sa peau supporte parfaitement cette huile essentielle, même en usaq<>
régulier. Et il est probable que le kalitéri, en plus de son action réduc
trice de la douleur locale, du fait qu’il entre ensuite au sein do
l’organisme de Gilbert, joue un rôle supplémentaire dans sa qualité dn
vie en général et dans sa continuation de vie tout court.
Au total, quatre-vingts pics moléculaires on fait l’objet d’une identi­
fication et d’un dosage. On dispose, avec le kalitéri, d’une valeur sûre.
Il est devenu, dans ma pratique médicale, un pilier du travail en patho­
logie infectieuse, y compris sur des périodes longues et y compris en
pédiatrie, comme on aura l’occasion de l’étudier par la suite. Très fran­
chement, je le reconnais, le kalitéri m’est devenu indispensable,
comme il l’est devenu à toutes celles et à tous ceux qui ont travaillé
avec lui. Chaque origan a sa position et sa fonction. Mais, pour ma
part, si j étais obligé de n’en retenir qu’un et un seul, je sais que ce
serait le kalitéri.
Quel est l’aspect le plus remarquable ? Quel est le critère qui déter­
mine la position éminente qu’il a prise en Aromathérapie Quantique ?
Au final, c ’est par la constatation des résultats obtenus à la fois sur le

360
plan physique et sur le plan psychique que la décision a été emportée.
C'est une chance extraordinaire de disposer de cette R.A.N.D., cette
I lossource Aromatique Nouvellement Découverte. Comme pour toutes
|ns autres, elle arrive à point nommé.
l'origan vulgare kalitéri s’intégre facilement à la pratique aromatique,
surtout grâce à sa composition équilibrée et à sa bonne tolérance à la
lois cutanée et muqueuse. De plus, olfactivement, il est remarquable­
ment plaisant, ce qui compte beaucoup, notamment en soins
pédiatriques.

Retour sur le cas de Johannah


Johannah. Ce prénom vous rappelle bien quelqu’un, n’est-ce pas ?
Oui, c’est en effet par l’exposé de son cas que notre aventure a
commencé. Vous avez encore en mémoire l’histoire des onze cystites
pendant son avant-dernière grossesse, avec les hospitalisations et les
perfusions d’antibiotiques... Et puis une année entière de mise sous
antibiothérapie, pour prétendument en finir avec les récidives... Bref,
la totale de chez la plus totale ! Et qu’est-ce qui a motivé Johannah à
ne pas replonger dans les antibiotiques ? Ce n’est pas au départ pour
elle-même, rappelez-vous, mais pour le petit dernier qu’elle allaite. Et
la prise du traitement antibiotique aurait imposé la cessation de l’allai­
tement : inenvisageable pour Johannah. Il fallait donc à la fois maîtriser
l’infection, d’une part. Et, d’autre part, ne pas secouer l’organisme, et
notamment le foie, ce qui se passe avec les huiles essentielles riches
en phénols. C’est pourquoi le choix du kalitéri s’est imposé d’emblée
et en toute confiance. Il a constitué le fer de lance du travail thérapeu­
tique. Et Johannah a magnifiquement réagi, comme elle en a fièrement
témoigné. Aujourd’hui, Johannah a fait d’immenses progrès, non seule-
ment sur le plan urinaire, mais aussi globalement dans sa vie. Elle sait
maintenir propre sa flore intestinale, grâce en particulier au kalitéri
qu’elle a intégré intelligemment à son existence. Mais elle a pu consta
ter qu’un changement majeur s’opère en son for intérieur.
Psychologiquement, elle est bien différente, en comparaison de la
patiente « déboussolée » que j ’avais vue la toute première fois.
Le plus beau de cette histoire spectaculaire, indépendamment des
kilos qu’elle avait éliminés en quelques semaines, tient aux répercus
sions positives qui se sont produites dans sa vie familiale. On a
vraiment l’impression que tout s’est mis à bouger, et surtout à bougm
pour le meilleur. Un véritable engrenage positif a été ainsi instauré. La
bien, amène plus de bien, lequel amène encore davantage de bien,
sous tous rapports. La kalitéri a amené une nouvelle qualité de vie .1
Johannah. Et tout le monde autour d ’elle en a profité... sauf le:i
personnes qui profitaient d’elle précédemment. Un grand ménage a pu
être fait. Enfin. Et ce n’était pas trop tôt. Bravo Johannah pour ces
succès bien mérités !
C’est maintenant l’histoire de Jessie qui va nous instruire et
démontrer le contraste entre la voie allopathique catabiotique et entro-
pique et la voie de l’Aromathérapie Quantique, anaxiobiotique et
néguentropique.

Le kalitéri à l’œuvre dans la vie des patientes : Jessie se


reconnecte à la vie et au droit de transmettre la vie
Jessie, trente-cinq ans, consulte au mois d’octobre 2008, pour un
problème de mycose vaginale à répétition. C’est son problème princi­
pal. Par ailleurs, elle cherche à être enceinte ; ayant déjà un garçon do
dix ans, elle ne voudrait pas attendre davantage.

362
Les huiles essentielles ne lui sont pas inconnues, mais elles les utilise
roulement pour créer une ambiance odoriférante agréable à la maison
et dans le cadre de petits soins très basiques. C’est le domaine de la
•• bobologie aromatique ». En effet, dans sa représentation mentale, il
n'est pas même concevable que ces huiles agréablement parfumées
puissent lui venir en aide dans une problématique de « vraie » méde­
cine. Elle a commencé à souffrir de mycose vaginale en 1997, à l’arrêt
de la prise de la pilule, et elle a reçu des traitements médicamenteux
.illopathiques classiques. Elle a récidivé en 2003 et elle a souffert égale­
ment de sinusites et de trachéites à répétition. Elle a alors été inondée
de molécules antimycosiques et antibiotiques, accompagnées de corti­
coïdes. Elle a récidivé les mycoses vaginales en août 2007. Pendant
plus d’une année, elle subira de manière ininterrompue le traitement
massif antimycosique. Au passage, la mycose vaginale se doublera
d’une infection staphylococcique, nécessitant d’ajouter un nouveau
traitement antibiotique. Ce sempiternel « tapis de bombes » allopa-
thique occasionnera des épisodes de violentes douleurs gastriques.
Sans parler de problèmes de thyroïdite, de soucis de vésicule biliaire,
de problèmes endocrino-gynécologiques et des répercussions sur le
psychisme... Jessie est donc à la fois dans une souffrance physique et
une forme de « misère physiologique » accentuée, tout en ayant beau­
coup de difficulté à créer la représentation mentale de la possibilité
d’être aidée par ces huiles odoriférantes. C’est la raison pour laquelle
il est essentiel de se donner le temps et les conditions afin de faire
passer le message au sein de sa matrice mentale.
Alors qu’il va s’agir d’entreprendre un travail de longue haleine, si ce
temps de transmission de la confiance se trouve écourté ou court-

363
circuité, il est évident que la condition initiale ou prérequise pour lu
succès sera manquante. Le risque est alors très grand de ne pas vnli
le potentiel anabiotique et axiobiotique de l’huile essentielle se révélm
dans sa toute-puissance. Dans le cas de Jessie, le travail monothéra­
peutique avec une seule huile essentielle, par voie orale et vaginale, a
été le choix initial. La nouvelle variété d ’huile essentielle d ’origan utili
sée à présent est tout à fait remarquable. Malgré une teneur réduite ei i
carvacrol, comparativement aux huiles essentielles des autres espèces
d ’origans très « phénolées » et donc plus agressives, il s’avère que les
résultats sont particulièrement probants. Les aromatogrammes en
apportent la confirmation objective du point de vue bactériologique
Et le plus frappant, dans son cas comme dans celui des nombreuse'!
autres patientes, se rapporte à l’effet positif remarquable ressenti sur
le plan psychique, moral, affectif et mental. Dans le cadre d ’une
démarche authentique en Aromathérapie Quantique, le critère du
ressenti intime de la patiente occupe une place cruciale. Un être en
souffrance sera infiniment plus à même de sentir ces mouvements inté­
rieurs qu’une personne sans problème majeur. L’huile essentielle agit
d ’une manière obligatoirement globale et multiple. C’est tout simple
ment sa nature complexe et sa provenance du monde vivant qui
imposent cette action.
Je sais que Jessie présente le profil adéquat pour entreprendre un
travail sérieux et suivi, sous certaines conditions de bonne compré
hension et de soutien actif. Alors qu’elle soulève avec insistance la
question de la grossesse, je lui demande un petit peu de patience. Je
lui explique que le programme mis en place va permettre un grand
nettoyage de son organisme et une restauration de sa flore bactérienne
intestinale. Je lui propose de tenir bon déjà jusqu’au printemps

364
prochain, de suivre son programme aromatique avec scrupulosité et
assiduité. Et je lui dis que, si elle accomplit bien tout le programme,
m||o pourrait sans doute avoir une agréable surprise à l’arrivée du prin-
(nmps... Jessie sera revue une fois par mois, pour suivi et soins
énergétiques.
Jessie, lors d ’une consultation ultérieure, avec le recul et la consta-
lution des résultats obtenus et de sa transformation en cours, m ’a
ivoué avec une grande franchise qu’au début, elle n’y croyait absolu­
ment pas. Comme j ’avais pris la sage précaution de lui demander de
venir, la toute première fois, accompagnée de son époux, elle m ’a
confirmé que c ’est bien grâce à l’incitation insistante de son mari
qu’elle avait finalement accepté de commencer à suivre la voie aroma­
tique. Si cette consultation avait duré les dix minutes habituelles et si
le n’avais pas exigé que son mari l’accompagne, il est probable qu’elle
n'aurait pas pu faire preuve de toute la volonté nécessaire et de la
persévérance requise.
Pour la voie externe, Jessie a utilisé l’huile essentielle de Fragonia,
appliquée sur le bas-ventre, qui est particulièrement remarquable pour
l’harmonisation des forces de féminité et de maternité. Elle a du reste
ressenti les effets de Fragonia de manière évidente au niveau ovarien.
I agonia a été utilisée, diluée dans l’huile végétale, en massage de la
région sus-pubienne et ovarienne.
L’huile essentielle d ’origan kalitéri, pour sa part, a été utilisée en prise
interne, en gélules oléo-aromatiques, à raison de 125 milligrammes (six
gouttes) par gélule, en ajoutant l’huile végétale, une gélule au milieu
de chaque repas. Elle a été également utilisée en usage intravaginal, en
dilution sur base huileuse, pour compléter le travail accompli au niveau
de la flore intestinale. Les mycoses ont pu ainsi être mises sous

365
contrôle et éradiquées. Une transformation physiologique et psycho lois. Le jeudi 20 novembre 2000Je présente le matin ma fille aux urgences pédia-
logique a pu être obtenue, ce qui est bien la marque d ’un travail lilques de l ’hôpital de Marseille. Depuis dix jours, elle est en proie à une fièvre
systémique des huiles essentielles, dépassant largement la simpla liés élevée que je n ’arrive pas à faire céder. Augmentin et Doliprane n ’ont rien
action antimycosique. changé. Les examens pratiqués à l ’hôpital ont mis seulem ent en évidence un
Le 22 mars, je reçois un appel téléphonique : « Allô, bonjour, loi rpaississement modéré de la valvule de Bauhin et de la dernière anse iléale, asso­
Jessie. Dr Pénoël, j’ai une excellente nouvelle à vous annoncer. I n cié à des ganglions satellites, évoquant une hyperplasie lym phoïde virale. Au
octobre, vous m’aviez dit que je pourrais, en étant sérieuse dans mat ■nrvice O.B.L., ils n ’ont rien pu constater. Elle continue à se plaindre de douleurs
soins, avoir une heureuse surprise au printemps. Il y a deux jours, le 20 abdominales et de douleurs auriculaires, et la fièvre persiste. Le lendemain, je
mars, premier jour du printemps, j’ai effectué un test de grossesse : je décide de l ’emmener au cabinet de pédiatrie. Là, ils diagnostiquent une otite
suis enceinte ! Merci pour tout... » moyenne aiguë droite sur otite séreuse bilatérale (le diagnostic avait été manqué
à l'hôpital). Proposition : antibiothérapie puis pose d ’aérateurs.
Jessie a poursuivi sa grossesse en pleine forme et la conclusion du À partir de ce moment, je suis résolue à entreprendre une démarche intensive
l’heureux événement s’est produite le 11 novembre 2009, avec la nais avec les huiles essentielles. Svjetlana sera donc prise en charge dorénavant par
sance du petit Jules. Jessie sait tout ce qu’elle doit au kalitéri, qui l’a tani le Dr Pénoël. On a commencé des soins intensifs en aromathérapie. Svjetlana a
aidée physiquement et psychiquement, avec la touche de Fragonia qui parfaitement accepté tous les soins qui ont été appliqués. Une thérapie intensive
a certainement apporté sa contribution particulière pour la conception.. dissipative cutanée toutes les dix minutes a été commencée, en changeant chaque
fois les zones du corps. En utilisant les gélules de taille 4, ma fille a pu bénéficier
Maintenant, nous allons retrouver notre kalitéri à l’œuvre en médecine de cet origan kalitéri qui est exceptionnel. Six fois par jour, elle absorbait sa gélule
pédiatrique infectiologique. oléo-aromatique. Une fois la phase intensive passée, il a fallu entreprendre le
travail continu avec les huiles essentielles, sur plusieurs mois. Svjetlana a été très
Le combat exemplaire de la petite Svjetlana aidée de sa coopérante, elle comprenait qu’on la soignait de façon naturelle et elle a accepté
maman Tania tous les soins sans rechigner.
« Je m ’appelle Tania, jeune femme de trente-cinq ans, naturopathe passion non 6 ju in 2009, consultation O.R.L : enfin est venu le moment du verdict. La caméra
de médecine, et soucieuse de faire la corrélation entre la médecine convention révèle sur l ’écran un état du tympan entièrement normal, non bombé, sans aucune
nelle et la science des plantes. séquelle. On a évité la pose des aérateurs. L’O.R.L., tout en se félicitant du bon
Je suis mère d ’une petite fille âgée de cinq ans, Svjetlana. Bien qu’ayant une travail des antibiotiques (il n ’y en a pas eu, en dehors des quelques jours six mois
expérience dans le domaine médical, je suis une maman et j ’a i une relation plu tôt !), reste quand même étonné qu’il n ’y ait pas besoin de poser les aérateurs.
fusionnelle avec ma fille. Dès qu’elle est malade, j ’a i le souci de la soigner sans Nous savons que nous avons gagné ! Cette victoire n ’a été possible que grâce à
les effets secondaires des médicaments, et le dilemme se présente à m oi chaque la confiance établie entre nous tous et aux huiles essentielles utilisées avec toute
leur puissance.

366 367
Pour confirmer tout l’intérêt de l’origan vulgare kalitéri, il s’est tro u v fl r « Véronique, courageuse infirm ière », réussit à sauver son
qu’au cours de ces six mois qu’ont duré les soins, il est venu A pied de l’amputation « promise » ! (voir pages 262-263)
manquer quelque temps. Il a été remplacé par d’autres huiles essen­ Nous sommes maintenant en Alsace. Le 20 juillet 2009, Véronique,
tielles. De manière rapide et évidente, il est apparu que l’état, physiqun Uiiarante-cinq ans, infirmière libérale de son métier, constate la
et psychologique, de l’enfant était en baisse. Le kalitéri reste indipen présence d’une mycose entre les deux derniers orteils de son pied
sable, et sa non-agressivité permet de l’employer même en pédiatrlo tiauche. Véronique se procure, chez son pharmacien, un produit anti­
avec l’accompagnement de personnes professionnelles. mycosique délivré sans prescription médicale. Malgré les soins locaux
ilien appliqués, Véronique est obligée de se rendre à l’évidence : la
L’origan kalitéri est ainsi devenu un pilier incontournable de la thém mycose continue à s’étendre. Une semaine plus tard, elle consulte son
peutique en infectiologie. Une telle puissance doublée d’uni' généraliste, le 27 juillet. Il lui prescrit un traitement local plus fort.
extraordinaire tolérance et d’effets directs et indirects si positifs, voilrt Véronique doit alterner une poudre et une crème à action antimyco-
la chance qui nous est offerte par la Biosphère aromatique. tiique. Mais rien n’y fait ! Le 10 août 2009, la plaie prend une vilaine
lournure, avec apparition d’une couleur verdâtre, bien peu sympa­
Voici maintenant l’histoire de Véronique, que j’ai tenu à inclure dam thique quand on connaît un peu la médecine ! À ce moment-là, son
ce livre, avec les photos à l’appui d’une aventure qui aurait « dû » su médecin décide de corser le traitement. Véronique aura une prescrip­
terminer tragiquement, dans le cadre d’une trajectoire allopathique et tion d’antibiotiques par voie orale, des pommades antibiotiques et
conventionnelle habituelle. antifongiques, des bains au sulfate de cuivre et de la fluroscéine.
On aurait pu s’attendre, avec un tel régime de choc, à une régres­
sion de l’atteinte. Mais il n’en est rien, bien au contraire... En fait, la
situation a nettement empiré : cette fois-ci, l’infection s’est attaquée à
la plante du pied. Le médecin décide de changer d’antibiotique et d’y
adjoindre un antifongique par voie orale, plus de l’éosine en usage
local.
Cette fois, on devrait se diriger vers la sortie de crise, en toute bonne
logique allopathique. Mais c’est tout le contraire qui se produit : effec­
tivement, la plaie s’est étendue à quatre orteils et elle descend à
4 centimètres sous la base des orteils. Le dessus des orteils est atteint

368 369
pareillement, et Véronique éprouve alors des douleurs insupportables,
bien qu’elle soit très dure au mal. Devant l’impossibilité de porter sa
chaussure, elle est contrainte de porter une chaussure de Barouk, qui
concentre la pression au milieu de la plante du pied.
Alors Véronique décide de consulter un dermatologue. Ce dernier
change l’antibiotique, fait metttre du nitrate d ’argent et préconise loi
plaques de mépilex, auxquelles Véronique fera une réaction allergique
Cette fois, Véronique décide de prendre un rendez-vous chez l’an
giologue. Il faut préciser qu’elle est diabétique, bien équilibrée par
l’insuline et un traitement oral. On sait que les risques sont majorés
dans le contexte de la maladie diabétique. Le spécialiste change un»
fois de plus l’antibiotique et il préconise localement des plaquon
d ’argent.
Véronique prend des antalgiques codéinés six fois par jour, mais Ion
douleurs sont à peine atténuées. Le sommeil en devient de plus en
plus entrecoupé. La vie quotidienne et l’exercice professionnel sont do
plus en plus difficiles. Véronique consulte à présent un autre spécialiste
qui, devant l’étendue des dégâts, parle de détersion chirurgicale et II
commence à évoquer l’éventualité de l’amputation !
On arrive début septembre, et Véronique se sent au bout du rouleau.
Son corps et son cerveau n’en peuvent plus de tant souffrir, sans espoli
ni signe d ’amélioration. C’est alors que Véronique pense à sa belle
soeur, Marie, qui est elle aussi infirmière, mais surtout passionné»
d ’aromathérapie. Pour Véronique, ce contact marque le commence­
ment de la remontée vers la lumière. Véronique écrit :
« Une relation incroyable va naître de cette main tendue. Marie se
lance corps et âme dans cette aventure avec la volonté de relever I»
défi. Elle a des notions, se documente, se renseigne plus haut et m»
prend en charge. Ma plaie devient sa cause, elle vient tous les jours
pour me faire les soins. Elle devient mon double, ma jumelle. Elle souf­
fre quand j’ai mal et retrouve le moral quand je vais mieux. Elle est ma
béquille, mon souffle, mon espoir, mon seul espoir. Le traitement sera
oral (huiles essentielles sur un comprimé neutre cinq fois par jour) et
local (toujours cinq fois par jour avec un mélange d ’huiles essentielles).
Les antibiotiques et les antifongiques sont arrêtés. Par la suite, Marie
me fera des soins à base d ’argile avec des huiles essentielles et des
huiles végétales. Le traitement oral est poursuivi. Mi-septembre, la plaie
ne s’étend plus, l’infection semble jugulée mais la douleur est toujours
présente. »
Marie a alors pris la décision de me contacter par téléphone. Je
demande l’envoi des photos par courriel. Je réalise l’ampleur et la diffi­
culté de la situation. Je me rends compte que les conseils
téléphoniques ont une limite ! Il va être nécessaire de prévoir un
passage obligé par les soins intensifs en Centre Aromatique. Le départ
des deux amies est prévu pour le 6 octobre au matin. Or, malheureu­
sement, ce matin-là, Véronique panique : elle se réveille avec une fièvre
à 39,5 °C et elle ressent des frissons. Elle me téléphone et me demande
mon avis. Je suspecte un passage bactérien dans le sang (risque de
septicémie) et je lui demande de se rendre immédiatement aux
urgences de l’hôpital pour prise de sang et hémoculture. Entre-temps,
je conseille à Marie de lui faire prendre, en traitement intensif, des
gélules à base d’huile essentielle d ’origan, ce qu’elle fait sans attendre.
Avec cette intervention aromatique massive, le temps que Véronique
arrive et soit reçue en service de dermatologie à l’hôpital de
Strasbourg, il se trouve que la fièvre a cessé et que Véronique ne
ressent plus les frissons ! On lui préconise un traitement corticoïde

371
local et du nitrate d’argent. Guère de changement de ce côté-là. J |n sais que Véronique n’aura aucun problème pour le métaboliser. Et ce
Devant la normalisation de l’état général, Véronique et Marie décident -.ora bien le cas. Le lendemain, Véronique recevra une séance de désin-
de reprendre la route, comme initialement prévu. Simplement, comme l,„:tlon plus puissante, avec micropulvérisation d’huiles essentielles.
elles vont arriver tard le soir, elles seront reçues au Centre Aromatiqun ( ;.t passage est plus difficile mais il est nécessaire pour une action plus
le lendemain matin, mercredi 7 octobre 2009. intense sur les « hôtes indésirables » qui se sont invités dans ses chairs
Je constitue le dossier complet de Véronique. Il ne s’agit pas do meurtries. Le nettoyage est efficace mais Véronique passe par une
soigner un « pied infecté ». Je suis avec un être humain en profond» phase d’accroissement de la douleur, ce qui était prévisible dans son
souffrance. En plus, comme je connais très bien la réflexologie plan , ,is. je lui demande de venir en soirée pour atténuer la réaction locale.
taire, je suis pleinement conscient des répercussions profondes et Dans ces cas-là, sans avoir à appliquer quoi que ce soit, je me sers
lointaines impliquées par cette atteinte. Il n’existe jamais, dans un orga Minplement de la Chromatothérapie® (du Dr Christian Agrapart). Voici
nisme, humain, animal ou végétal, de problème qui soit uniquement ni en qu’en dit Véronique : « Quatre minutes de jaune, cinquante
purement « localisé ». Les soins donnés par Marie à Véronique sont un necondes de violet et vingt minutes dans le n o ir. ce sera miraculeux,
bon début. Mais il est facile de se rendre compte qu’il est nécessaim la douleur chute, le sourire revient. »
de procéder à un travail de détersion ou de nettoyage de la masse do Il y aura encore une troisième séance de soins avant le départ, mais
débris infectés et collés aux tissus. Cette détersion, avec la mise en très légère, tout en insistant bien sur la poursuite du traitement interne.
œuvre d’une technique simple et puissante, n’est pas forcément chirur Conclusion par Véronique : « Des jalons sont posés pour que le retour
gicale au sens d’une intervention massive. Il suffit de faire appel à la se fasse dans de bonnes conditions. La plaie est beaucoup plus
puissance mécanique de la nébulisation d’eaux florales, à condition propre, plus sèche, les orteils sont moins gonflés. Quarante-huit heures
d’employer une pression suffisante et un débit adapté. Grâce à un après le retour à domicile, je poserai à nouveau mon pied par terre pour
système régulant précisément ces deux paramètres de débit et do mes premiers pas depuis plusieurs semaines... quelle sensation !
pression, il est procédé à une première séance éliminatrice des débris « Quatre jours après le retour, je marche à plat tous les matins avec
et purificatrice des sérosités infectées. Cette séance initiale est effec des chaussures à scratch. Deux semaines après le retour, la plaie est
tuée au Centre Aromatique. Comme Véronique et Marie retournent au quasi guérie, il n’y a plus de trace ni de mycose, ni d infection. La peau
gîte qui les héberge, je leur prête le système pour continuer les soins est sèche, seul un léger œdème persiste.
de nettoyage local toutes les heures. En parallèle et de manière « Je continue ma prise de gélules par voie orale et des soins locaux
complémentaire, Véronique doit préparer ses gélules aromatiques. par nébulisations de suspension hydro-aromatique de Mélaleuca alter-
C’est évidemment le kalitéri qui sera l’agent du nettoyage par l’inté­ nifolia. Je suis les sages conseils de Mme Pénoël par rapport à
rieur. Étant donné sa douce force, ou sa puissance toute en douceur, l’alimentation et à la gestion du stress. Merci au Dr Pénoël pour son
écoute, son incroyable professionnalisme et pour la richesse de cetln I >'où l'importance de disposer d’huile essentielle comme l’origan kali-
expérience. Merci à Mme Pénoël pour les instants précieux qu’elln téri, « dur sur le problème, doux sur la personne » ! Le centre met en
nous a accordés. Merci à Eliot, 18 mois, le fils de Marie, qui nous n muvre des techniques complémentaires, et dans ce cas la
accompagnées du début à la fin de cette aventure. Allié précieux du Chromatothérapie® du Dr Agrapart s’est montrée souvereine pour
nos moments difficiles, coéquipier des liens qui se tissaient. » permettre de réinformer l’organisme et faire en sorte que la réaction
L’histoire de Véronique est très poignante. On y retrouve l’impuia d'inflammation soit réduite par l’organisme lui-même, qui sinon s’em­
sance, malgré sa toute-puissance, de l’approche allopathique. À noter balle et génère son propre cercle vicieux. Idéalement, on ne devrait
au passage qu’aucun médecin ou spécialiste n’a effectué de prélève procéder qu’à un seul traitement à la fois. Mais l’état infectieux devait

ment pour analyse bactériologique et mycologique ! Au stade où j'ai être mis sous contrôle et les tissus mortifiés devaient absolument être
pris Véronique en charge, ça ne valait plus le coup. Mais j ’aurai:» nvacués, et cela sur une durée de soins extrêmement réduite. Cette
procédé au prélèvement si je l’avais vue au démarrage de l’infection. règle du traitement unique a donc dû être cette fois-ci dépassée, dans
Ensuite, on voit que les premiers progrès se manifestent à partir dn des circonstances exceptionnelles.
l’entrée en jeu de l’aromathérapie courante. C’est déjà beaucoup. Mai', - Enfin, le facteur humain, comme on le sait bien, a joué à fond en
arrive un moment où la situation plafonne et il se produit même un faveur de Véronique, tout d’abord avec Marie, puis ensuite lors de son
début d’infection générale, vite stoppée par la mise en route du soin passage au Centre Aromatique. Les photos sont suffisamment
aromatique interne intensif. Finalement, avec le passage en Centrn parlantes pour imaginer le calvaire traversée par Véronique, y compris
Aromatique de Soins et de Services Intégrés de Santé, la situation la frayeur engendrée par la perspective de l’amputation, et pour réali­
pourra, très rapidement, se débloquer et aboutir à la guérison profond» > ser le bonheur ressenti à travers cette résurrection. Bravo à Véronique
et durable. et bravo à Marie, cette expérience a littéralement changé leur vie ! Et
le désir de s’engager sur la voie du service aux autres, en y incluant les
Les trois points à relever plus particulièrement sont les suivants : huiles essentielles et l’Aromathérapie Quantique, est maintenant en
- Tout d’abord, la nécessité d’apprendre les techniques intensives dn train de faire son petit bonhomme de chemin...
soins locaux, indispensables dans ce genre de problème.
- Ensuite, l’importance d’accompagner les soins locaux, intensifs,
par le nettoyage interne, lui aussi intensif. Parfois on a des huiles
essentielles qui sont dures sur le problème mais aussi sur la personne.
Inversement il arrive que l’on préfère choisir d’autres huiles essen
tielles qui sont douces sur la personne mais aussi sur le problème.

374 375
Chapitre
Le permis de conduire
aromatique
R ègles g é n é r a l e s : les p a n n e a u x
« INTERDICTION » , « DANGER » ET...
« OBLIGATION » !
L’apprentissage du permis de conduire, dans sa partie théorique,
comporte trois catégories principales. Au niveau des panneaux do
signalisation, on distingue ainsi :
• les panneaux signifiant une interdiction
• les panneaux signalant l’existence d’un risque éventuel
ou d’un danger possible
• les panneaux impliquant une obligation.

Le fait d’intégrer la perspective physico-énergétique permet unn


approche plus intégrale du permis de conduire aromatique.
Ma toute première remarque concerne une prise de conscience qui
me semble essentielle, dans un domaine où l’on doit résoudre des
problèmes sérieux, et même parfois vitaux. Si l’on se contente de no
connaître que les interdits et les restrictions d’emploi des huiles essen­
tielles, on court un risque majeur. C’est justement le danger inhérent au
fait de ne pas savoir agir avec efficacité dans les situations qui requiè­
rent des attitudes énergiques et des ripostes immédiates et adéquates.
L’Aromathérapie Quantique couvre l’étude et l’apprentissage de l’en­
semble des modalités d’utilisation des huiles essentielles. Si l’on doit
faire face à des situations sérieuses, on fait courir un grand risque (celui
de l’inefficacité) en restant dans un cadre adapté à la détente et au
bien-être. L’utilisation inadéquate peut donc couvrir tout aussi bien
l’aspect excès que l’aspect insuffisance. Cette notion est générale­
ment ignorée dans les livres courants traitant de l’aromathérapie. La
majorité des auteurs se situe dans le cadre d’une démarche hyper-

378
précautionneuse. Mais cette hyper-précaution peut être la cause
d'échecs cinglants et regrettables, pour le patient comme pour le prati-
i ion. Il faut donc mettre sur le même plan l’apprentissage de
l nii:,omble des panneaux. Ne connaître que les signaux d’interdiction
m| |ns signaux de danger ressemble davantage au « découragement
dn conduire ». Si un conducteur s’engage sur l’autoroute en roulant
•.ans dépasser les 30 kilomètres-heure, il représente un sérieux danger,
pour lui et pour les autres usagers ! Je n’insisterai jamais assez sur
l'importance d’être accompagné dans la démarche aromatique quan-
ii<pie par des professionnels.

La toute première caractéristique physique des huiles essentielles


mside dans la très haute concentration et l’homogénéité de composi-
tu m. Il n’y a pas d’huile végétale dans une huile essentielle. Il n’y a pas
d'oau dans une huile essentielle. Et cela constitue une très grande
chance. Pourquoi ? Parce que l’utilisateur peut, à sa guise, selon les
nécessités et les circonstances, procéder lui-même à l’ajustement
nécessaire dans le milieu adéquat. Si une huile essentielle est livrée à
l'état dilué dans de l’huile ou dans une émulsion ou une suspension
.i<|ueuse, on se trouve face à un sérieux problème. Et même un double
problème. En effet, rien ne dit que la concentration imposée soit celle
requise par la situation à résoudre. Et, pareillement, rien ne dit que le
milieu de dispersion ou de dilution utilisé soit le plus approprié à cette
situation. Si l’on souhaite procéder à une séance d’A.A.P.I.®(Aérosol
en apnée postinspiratoire), pour un cas d’encombrement naso-sinu-
sien (technique décrite plus loin), il est évident qu’on ne pourra rien
faire si l’on ne dispose pas de l’huile essentielle à l’état « brut », telle
qu’elle est livrée par la distillation.

379
De la même manière, nous savons avec quelle facilité et quelle rapi­ Quand on s’intéresse â l'aspect énergétique, l’obligation de diluer
dité l’huile essentielle est absorbée par le revêtement tégumentairo l'huile essentielle dépasse largement les conseils prodigués en
Cet aspect n est possible que si l’huile essentielle se trouve dans son aromathérapie habituelle. Il est important de bien comprendre cet
état originel, sans excipient. Quand une patiente arrive en urgence avec nspect. J’insiste bien, au cours des stages et des formations, sur le
une sérieuse infection broncho-pulmonaire aiguë, elle n’attend pas un côté « sec » des huiles essentielles (comme des huiles végétales
massage relaxant avec quelques gouttes d’huile essentielle dans beau­ d'ailleurs). Il existe un autre aspect sur lequel il convient d’attirer
coup d’huile végétale. La possibilité de faire pénétrer l’huile essentielle, l'attention. Du fait de l’état concentré, on considère que ce « paquet de
de manière intensive et massive, à travers la peau, et ce en un temps molécules aromatiques » dans son flacon représente aussi une forme
record, constitue la chance d’accélérer son rétablissement, de manière énergétique « chaleur ». Ici, je parle de manière extrêmement générale,
simple et directe, que je ne retrouve dans aucune autre thérapie (à ma ■•.ans entrer dans le détail des différentes familles chimiques auxquelles
connaissance et à ce jour). les molécules aromatiques appartiennent. Le gros avantage de
L état de haute concentration des huiles essentielles impose évidem­ travailler en situation pathologique, qu’elle soit due à un accident ou à
ment des précautions, comme c’est le cas avec toute substance une maladie, tient au fait qu’il se produit une « exacerbation de la
fortement concentrée. Vous pouvez aisément penser à des substances physiologie », comme l’a si bien exprimé Leriche. Qu’est-ce à dire ?
concentrées, potentiellement à risque, en cas de mauvaise utilisation, Très simplement, cela signifie qu’à l’état normal, on ne se rend compte
et qui font partie de notre vie de tous les jours. Par exemple le sel do de rien, « on n’y voit que du feu », on passe à côté de phénomènes
cuisine, le chlorure de sodium. Il est vendu en l’état, et non dilué à 1 % I d’importance majeure. Alors qu’en cas de problème, tout est amplifié
À chacun et à chacune de l’employer à bon escient. Si on avale uno et multiplié.
cuillerée à soupe de sel à l’état pur, on va se brûler sérieusement le
palais, I œsophage et I estomac. Si on verse du sel dans les yeux, je Je vais prendre un cas tout à fait classique qui est celui d’une inflam­
vous laisse imaginer les dégâts et la souffrance ! Mais c’est quand mation articulaire aiguë, sans infection. Le cas le plus typique est celui
même bien commode de pouvoir disposer de sel concentré, tel qu’il de la crise de goutte. Des cristaux d’acide urique se sont déposés à
est recueilli dans les marais salants, tout comme nous disposons des l’intérieur de l’articulation, classiquement le gros orteil, mais ça peut
huiles essentielles telles qu’elles sont obtenues à la distillerie. être le genou ou la cheville. Une très forte réaction de la part de I or­
ganisme est alors déclenchée : c’est la réaction inflammatoire. Dans le
Concernant cet état concentré, on peut considérer qu’il existe diffé­ cas de la goutte, elle est portée à son summum ! L’articulation appa­
rentes situations ; en effet, il y a des cas où : raît rouge, enflée, comme tuméfiée, elle est aussi très chaude. La
• il est obligatoire de diluer l’huile essentielle douleur est intolérable. Autrement dit, elle est en feu.
• il est interdit de diluer l’huile essentielle
• la dilution est à discuter et à évaluer de manière individualisée.
Si une personne, avec les meilleures intentions du monde, SI*

propose d’apporter un soulagement à cette situation de crise en appli­


quant quelques gouttes d’huile essentielle, à l’état concentré, qui*
va-t-il se passer ? C’est comme si on jetait de l’huile sur le feu ! U
douleur va être immédiatement aggravée. Pourquoi ? Parce que ln
nature énergétique de l’huile essentielle est de type chaleur, tout
simplement à cause de son état physique de concentration. On peut
de la même manière se rendre compte que c’est la même chose si on
utilise de l’huile. Ainsi, une huile végétale « douce » comme l’huile
d’amande douce, appliquée à l’état pur sur l’articulation en proie à la
crise de goutte, va exactement donner le même résultat : exacerbation
immédiate de la douleur. L’huile végétale comporte ce même « proces­
sus chaleur », en plus de la sécheresse déjà mentionnée, qui se traduit
ici par un cri et un rejet au lieu d’un soupir de soulagement et un remer­
ciement. Or, si on additionne les caractéristiques énergétiques chaleur
+ sécheresse, que trouve-t-on ? Précisément l’élément feu ! Envoyer
la flamme sur une articulation en proie à l’inflammation n’est sans
doute pas du meilleur goût. La seule solution est ici de procéder à une
dilution aqueuse de l’huile essentielle. Personnellement, je trouve qu’il
est commode de préparer un cataplasme d’argile verte en utilisant l’eau
florale (par exemple de camomille romaine) et d’entourer l’articulation
en crise en ajoutant un « cold pack » par-dessus, car sinon l’argile va
devenir vite bouillante et il faudra la changer toutes les cinq minutes.

Pareillement, en cas de brûlure, je considère que le fait d’appliquer,


à I état concentré, une huile essentielle, même « douce » comme la
lavande vraie, ne représente pas nécessairement la réponse la plus
adéquate. La déconcentration de l’huile essentielle, en phase aqueuse,
s impose pour ne pas risquer de jeter encore du feu sur du feu.

382

I
l'utilisation avec l’argile reste la réponse la plus sûre et la plus
probante.

Voici le cas de Sophie. Elle me demande de venir en urgence en


<onsultation, ce samedi après-midi, alors que je suis absorbé dans
l'écriture et la relecture de ce livre. C’est la fin du mois de mai. Il fait
, |„|à très chaud. Et Sophie a fait du canoë l’après-midi. Ses cuisses et
uns jambes n’étaient pas protégées, le soleil les a bien « cuites » ! Le
noir, Sophie a ses membres inférieurs en feu. Tout est rouge, du haut
,ln la cuisse jusqu’au-dessus du pied. Elle souffre beaucoup, surtout
que cette agression est très étendue. Sophie a lu Urgences et Soins
Intensifs et elle a déjà suivi un premier stage. Mais les idées reçues ont
l.i vie bien dure, dans le mental ! Que va faire Sophie ? Une erreur et
même une faute : elle prend de l’huile rouge de millepertuis et elle en
badigeonne l’ensemble des membres inférieurs, sur toute la face
antérieure. Même parfaitement bio, il n’empêche que, climato-énergéti-
quement, une huile reste une huile. Si vous avez bien suivi le
raisonnement, vous savez qu’elle est de nature « chaude et sèche ».
Dans ces conditions, c’est bien mal parti pour Sophie ! La sensation de
chaleur va en être immédiatement aggravée...
Ensuite, pour essayer de trouver un autre soulagement, Sophie
applique de l’huile essentielle de lavande, à l’état concentré. Et là
encore, aggravation de sa sensation brûlante ! Et ça ne peut pas être
autrement, puisque la nature climato-énergétique est la même que
celle de l’huile végétale. Sophie a mis du feu sur une situation en feu.
Si elle avait respecté les règles de base et appliqué les conseils reçus,
elle n’en serait pas arrivée à cette situation très douloureuse et nette­
ment aggravée par incompréhension de la nature climato-énergétique

383
' .... ... ° U des hultes essentielles. J ’accepte de pren.l,,
Sophie en urgence. Elle reconnaît la faute co n cise e, e„e se re*
compte qu’elle a occulté ce qu'elle aval, lu e, appris en cours I *
'ches qu, trament dans tous les livres qui se copient et se répète*
: r r reS: ° nt ™ ,h~ é n , la vie dure I Sophie recevra »

in ^ iè u s d e T T qU6 inf0m,a,i° nn91 SUr < « - membre»


C hJ J ' a Chromatothérapie® (selon renseignement du D,
Christian Agrapart), avec quatre minutes de couleur orange
Cinquante secondes de couleur bleue (filtres interférentiels de lo n g ! ,
res précisé), en projection sur les zones atteintes. En se reto
« h t , après avoir passé une vingtaine de minutes au repos d n ,

r
P -:::reuse-
° bSCUre' S° Phie C° nS,ate ^

la suite, je lu, conseille des ophie me demande


se procurer
~ du point de vue d

le gel d’Aloe vera^pour un.

vi,enr
»,te. Mais, le: plus
r at,on en douoeur'
important s ° phie
a été pour elle va
de récupérer
comprendre« “* . « s,
dans •

TnZlZT 9 dne b° nne * * P° Ur *°UteS' « " » * " tu r p climato-énergétiqu»


h
’,ie "6S 9‘ dGS hU"eS constitue une d t l
incontournable, en particulier en situation urgente.

En revanche, il est des cas où le fait de diluer l’huile essentielle vn


entra,ner une perte majeure de l'efficacité. Si un coup violent es, rJ
ur une petite zone, il tau, immédiatement appliquer quelques goutte,
d h „e essentielle de menthe poivrée, à ,'éta, pur. „ n’es, pas questio"
a i uer dans de l’huüe végétale. Il faut instantanément agir pou,

pure eî concentrée * ^ °" " de ''hU"e

384
Quand m élange-t-on l'huile essentielle à une huile végétale ?
i»eentiellement chaque fois que l’on souhaite maaser un^ *
M p s o r il y a bien des circonstances où l'on n'a n, I envie, ni le temp
recevoir dé donner ou de se donner un massage. En melangean
l e essentielle à ,'huile végétale, guet,e importante c o n « e en
„,sulte 7 Avant tout, il va se produire un ralentissement de P ne
et un freinage de la diffusion au sein de l'organisme. Cette lenteur
,» U « parfois être un avantagé, mais le plus souvent elle sera un ,ncon-
nient notamment dans les cas où une intervention puissante e,
urgente est requise. La dilution dans l’huile végétale 06
cas au fait de brider un moteur et de ne pas pouvoir le debnder.

Car à partir d'une huile essentielle concentrée, je peux toujours choi­


sir i X x d e dilution e, l'excipient adéquat. Tandis qu'une fois d u e .
„ est impossible de revenir en arrière, de reséparer l'huile essentielle d
son support huileux. La très haute valeur ajoutée, en tout cas P °
tielle représentée par la concentration initiale a été vente
perdue. Le super gros lot possibie s'est transformé - 1 0 * - c o lla ­
tion La roue du <•Millionnaire » s'est arretee sur la somm
Ce,a es, valable dans le contexte des soins intensifs et mas
s'agisse d'un contexte urgent ou d'un contexte chronique
priser le cercle vicieux. En fin de compte, l'huile ^
concentrée représente un état de néguentropie maximale. La d,lut,on
implique, physiquement, une augmentation de l’entropie £ £ £ £
valeur). Le tout est d'adapter la dilution éventuelle e - ^
tan en fonction du bu, à atteindre, de la personne e, de la situa, .

385
Quand il s’agit d ’entreprendre un travail plus subtil, plus ténu, ce qui
arrive également très souvent dans le contexte de la pratique dn
l’Aromathérapie Quantique, la situation se présente de manière totaln
ment différente. Le praticien sait qu’il doit utiliser les huiles essentielle
- notamment celles qui sont issues du Gondwana (hémisphère Sud fin
la planète) et qui possèdent un fort potentiel d ’action sur le psychisme -
de manière diluée, et même parfois extrêmement diluée. Ici, on retrouv»
la maxime bien connue en écologie : More is less and less is more - en
mettre plus amoindrit le résultat et en utiliser moins accroît l’efficacité,
Mais il est important de pouvoir toujours partir de la substance à l’étal
concentré, afin de juger de la dilution à créer à chaque séance et pom
chaque patiente.

On se rend compte que le travail en Aromathérapie Quantique repose


sur un immense éventail de possibilités. Étant donné la capacité
d ’aborder des situations aussi diversifiées, allant des actes d ’urgence,
en cas d ’accident ou en cas d ’infection majeure, jusqu’à un travail dn
bijoutier, dans la finesse et la précision, en cas de nécessité de libéra
tion de tensions psychiques ou de conflit émotionnel, le praticien doil
sans arrêt être capable de s’adapter pour agir en adéquation avec lo
problème au moment où il se présente. Toutes ces nuances et toutes
ces règles font partie de l’apprentissage et de la transmission lors des
formations dispensées en Aromathérapie Quantique. Je souhaite ici
pouvoir susciter une prise de conscience éclairée, notamment vis-à-vis
de nombreuses règles et surtout de nombreuses interdictions qui
demandent à être passées au crible de la raison et surtout de l’expé­
rience acquise en situation réelle, sur des décennies de pratique.

386
I n maintien dans l'insuffisance, au-dessous du seuil d'efficacité, en
firtitluuller dans la pratique médicale face à l’infectiologie, qui est mon
i.ii quotidien, me semble être une faute majeure. On ne peut pas
, iii, nmment prétendre que l’aromathérapie « ne marche pas » si on ne
lui ,i pas donné ses chances, et toutes ses chances, justement do
i mhivolr marcher ! On ne part pas courir un sprint ou un marathon avec
un boulet attaché aux chevilles, ou avec de la graisse sous les semelles !
I >,his ce registre des chances à donner aux huiles essentielles, il
nui',in des facteurs d ’ordres divers, susceptibles de favoriser l’obten
II. in du résultat (ou, au contraire, capables d ’amener l’échec). On peut
,, ,i riidérer qu’il existe des facteurs extrinsèques et des facteurs intrin
loques. Parmi les facteurs extrinsèques, il est évident que la qualité
qn., huiles essentielles constitue un atout essentiel. Je tiens donc à
ni,| >(>rter un certain nombre d ’éclaircissements et de précisions sur ce
sujot de grande importance.

La qualité :
des h u ile s essentielles
QUELQUES POINTS DE REPÈRE MÉCONNUS
I tant donné que tout le monde parle de la bio, que c’est devenu le sujet
du toutes les sollicitations, je vais commencer par mettre en exergue
, ,,itains points par rapport au sujet si particulier des huiles essentielles,
que la bio soit importante pour l’environnement, c’est une parfaite
nvidence. Notre Biosphère n’en peut plus de recevoir ces millions ou ces
milliards de tonnes de poisons qui n’ont rien à voir avec la Vie. Dont acte.
l'tant donné mon engagement remontant à plus de quarante-cinq ans, je
ponse que je n’ai pas sauté dans le wagon écologique de passage pour
■.urfer sur une vague en attendant de passer à la suivante...

387
Ma toute première réflexion concerne le fait que les huiles essen
tielles sont tout à fait particulières. Il ne s’agit pas d’une tranche dn
jambon bio, ou d’un morceau de fromage bio, ou d ’une botte dff
poireaux bio ou d’une douzaine d’œufs bio. Il s’agit ici d’une matièn»
extractive. On ne va pas en boire un litre comme on boirait un litre do
jus de pommes bio. Cette matière extractive superactive qu’est uno
huile essentielle doit d’abord répondre à des critères qui ressortent do
la connaissance de ses constituants. J’insiste sur ce point pour des
raisons très précises et faciles à comprendre. Il m’est arrivé de voli.
sur des rayons de magasins spécialisés ou sur des stands de foires
bio, des huiles essentielles étiquetées « bio » mais qui, à mon avis,
posent un grave problème.

Je ne parle pas ici du cas de figure où, malheureusement, le prétendu


bio ne le serait pas réellement. Cela ressort de la fraude et c’est uno
autre affaire. Non, ce que je veux mettre en lumière, pour le moment,
tient au fait que des huiles essentielles que je considère comme étant
intrinsèquement à risque élevé, de par certains de leurs composants,
peuvent tout à fait bénéficier de ce label tellement sécurisant, à
première vue, qu’est le bio. Or, je ne peux pas considérer qu’une huile
essentielle de menthe pouliot, chémotype à pulégone (Mentha pule
gium), par exemple, devienne acceptable et sécuritaire simplement
parce que la plante a bénéficié de conditions de production selon le
cahier des charges de l’agriculture biologique. Les conditions de
production de la plante peuvent avoir été idéales et même idylliques
pour la santé de l’environnement, et pour la qualité de la plante elle-
même, il n’empêche que je ne peux m’empêcher de frémir à l’idée que
ce flacon d’huile essentielle de menthe pouliot risque tout simplement

388

L
(le tuer ! Que l’on mette quelques feuilles de menthe pouliot à bouillir
pour en faire une infusion est une chose (à condition cependant de ne
pas le faire au quotidien sur une longue période) ; mais que l’on mette
un vente un flacon de 10 millilitres de son huile essentielle, même et
•,urtout labellisée bio, m’apparaît de la plus haute gravité.
Pourquoi cela ? Tout simplement parce que le fait que cette huile
ossentielle soit effectivement bio n’enlève absolument rien à sa réalité
constitutionnelle moléculaire intrinsèquement toxique pour l’organisme
animal.
Naturellement, car c’est dans son programme génétique, l’espèce
pouliot, au sein du genre Mentha, possède l’équipement enzymatique
lui permettant de fabriquer une molécule nommée pulégone (en tout
cas pour les deux chémotypes en question). Et, surtout, elle ne la
fabrique pas en quantité homéopathique ! La pulégone représente,
selon le chémotype, soit 50 %, soit jusqu’à 95 % du total ! Il y a effec­
tivement de quoi prendre peur de savoir que de tels flacons peuvent
être mis à disposition du grand public. La pulégone est une cétone
redoutablement neurotoxique. Par ailleurs, son passage par le foie va
donner lieu à une transformation qui, cette fois-ci, s’avère à haut risque :
le menthofurane, issu de cette biotransformation, est en effet un
monoxyde furanique reconnu comme hépatotoxique. C’est ainsi. Il
suffit de le savoir. Même si nous aimons les plantes et la Nature, nous
ne vivons pas dans une naïveté enchanteresse et illusoire. Et les
risques sont encore plus évidents quand il s’agit de produits concen­
trés comme les huiles essentielles.

389
On pourrait évidemment trouver de nombreux exemples, notamment
pour les huiles essentielles riches en molécules appartenant aux
cétones. Même si la législation propre à la France est attentive à en
sujet, il faut se rappeler que d’autres pays n’ont pas ces restriction:.
Et avec le e-commerce, on peut tout se procurer dans le supermarché
électronique du village planétaire.

Une autre huile essentielle particulièrement dangereuse est celle du


calamus, en tout cas le chémotype contenant jusqu’à 80 % de bêta
asarone. Quand bien même la plante serait « bio de chez bio » ou
totalement sauvage, cela ne changerait rien à la toxicité constitution
nelle moléculaire intrinsèque majeure, liée au composé principal,
contenu à un taux très élevé dans le cas de l’huile essentielle extrait!i
de ce chémotype.

Il faut donc, puisqu’il s’agit ici d’huiles essentielles, faire preuve d’une
vigilance qui ne serait pas nécessairement de mise s’il s’agissait do
préparer une tasse d’infusion avec une brindille ou bien deux ou trois
feuilles. Nous changeons complètement de registre. Pour prendre uno
comparaison imagée et lumineuse, c’est comme si on passait d’un
simple faisceau de lumière banale à un laser chirurgical conçu pour
découper et coaguler !

S’agissant des huiles essentielles, le critère primordial est donc celui


de la sécurité intrinsèque constitutionnelle. Je veux dire qu’il existe des
molécules particulièrement risquées, pratiquement pour tout être
animal, et que dès lors que ces molécules sont présentes à un taux
important dans n’importe quelle huile essentielle, la sécurité est impos­
sible à assurer. Une dame qui avait entendu dire que la menthe pouliol

390
rit ait bonne pour chasser les puces a eu l’idée de verser les 10 mlllill
trns d’huile essentielle du flacon qu’elle avait acheté sur le pelage de
non caniche. Elle l’a envoyé directement, et illico presto, au paradis
'lus chiens ! Je précise que l’histoire s’est passée aux États-Unis.
Des huiles essentielles qui contiennent, à un taux élevé, des molé-
! nies neurotoxiques et, directement ou indirectement, hépatotoxiques
■.ont donc constitutionnellement à très haut risque. Elles présentent
une insécurité constitutionnelle intrinsèque, quel que soit le mode de
i ulture de la plante au départ.

Cela étant clairement expliqué et admis, il va de soi que le mode de


production selon l’agriculture biologique devrait avoir la priorité, pour
les plantes aromatiques et médicinales encore plus, ou au moins
autant, que pour toute l’agriculture. Car, en tout cas dans le cadre de
l’Aromathérapie Quantique, les huiles essentielles sont totalement inté­
grées à la vie. Elles deviennent des compagnes fidèles et dévouées au
lil des heures, des jours, des semaines, des saisons et des années. La
distillation n’a pas la capacité de débarrasser de l’ensemble des
mtrants chimiques. Par ailleurs, une plante aromatique abreuvée d’en-
<irais de synthèse et de pesticides ne peut pas être acceptable au sein
d’une démarche thérapeutique de haute qualité. Lorsqu’il s’agit des
essences extraites à froid des zestes d’agrumes, comme citron,
orange, pamplemousse, mandarine, bergamote, limette, clémentine,
etc., il importe de se montrer d’une rigueur à toute épreuve dans la
sélection et le contrôle. Malheureusement, il y a eu des fraudes carac­
térisées dans ce domaine. Comme il s’agit ici de presser à froid le
zeste, tous les résidus chimiques se retrouvent dans l’extrait et ce
serait de « l’homicide » d’utiliser des produits frauduleux, faussement
certifiés bio, dans le cadre de cet usage régulier.

391
Tout cela est d ’une évidence simpliste quand on navigue dans lu
milieu aromatique depuis le tout début, au stade où les premiers effort'i
en vue de la qualité des huiles essentielles ont été accomplis. J’ai été
impliqué dès le départ dans cette lutte constante en vue d’obtenir lu
plus haute qualité. Je peux dire que cela n’a pas été facile, ni on
France, ni à l’international. Mais la persévérance finit par aboutir et p.u
triompher quand la cause est juste et honorable.

Quand on entreprend un travail en Aromathérapie Quantique sur la


plan émotionnel et psychique, la qualité prend une importance encoro
plus grande. On touche ici un domaine d’une extrême finesse
Relativement peu de produit sont mis en jeu, mais son haut degré ••
vibratoire » conditionne, en grande partie, la qualité des résultats. Il esi
facile de s’en rendre compte. Certains terroirs de plantes aromatiques
produisent des « crus » d’huiles essentielles incomparablement plu:t
performants que d’autres. Et l’analyse purement chimique n’est pas
forcément la plus à même de déterminer cette qualité subtile, que In
nez des vrais connaisseurs, pour sa part, parvient à détecter. Le nez
des parfumeurs est sans doute très éduqué, mais malheureusement il
renifle indistinctement et constamment des matières premières aroma
tiques naturelles aussi bien que synthétiques. Ces dernières, dans lo
système industriel de la parfumerie moderne, sont devenues prédo­
minantes, car généralement très bon marché.

Personnellement, mon odorat a été, depuis ces quatre décennies,


uniquement et en permanence au contact des huiles essentielles
authentiques et des plantes aromatiques. Je peux seulement dire qu’il
m’est impossible de passer devant une parfumerie « normale » sans

392
mssentir une véritable agression, vis-à-vis de mon odorat et même à
rencontre de tout mon être. C’est comme si mon système nerveux
et mon immunité protectrice entraient en révolte dès que des molé­
cules odoriférantes de synthèse effleurent ma muqueuse olfactive. Cet
effleurage est perçu en l’occurrence comme un viol olfacto-neuro-
psycho-respiratoire et comme une violence à tout mon être. Donc il se
produit une réaction instantanée de refus et de rejet, au-delà de toute
conscience ou réflexion. C’est comme un réflexe de défense vitale, vis-
à-vis d’une intrusion perçue inconsciemment comme une menace ou
un danger.

Inversement, le fait d’avoir vécu toutes ces décennies au contact


exclusif des plantes aromatiques et des huiles essentielle naturelles et
de haute qualité m’a permis de repérer et de mettre en valeur ces
perles extraordinaires et ces précieux trésors aromatiques dont nous
avons fait connaissance.
Le marché actuel est envahi par des huiles essentielles en prove­
nance de Chine. Cela n’est pas un scoop ! C’est comme tout le reste.
On m’a présenté une huile essentielle dite de lavande vraie, avec la
mention AB, de provenance chinoise. Je dois avouer qu’il m’a fallu
coller le flacon sur la narine pour essayer de me convaincre que c’était
de la lavande ! Mais je n’ai jamais pu être convaincu. Comme je vis
dans le pays de la lavande, en tout cas l’un de ses berceaux, je ne
crois vraiment pas pouvoir un jour me faire à une lavande chinoise,
même avec toutes les garanties de la bio, fût-elle à dix croix. La Chine
peut tout à fait produire de la qualité concernant ses plantes indigènes
ou certaines plantes adaptées à ses terroirs. Mais il faut savoir raison
garder !

393
L’écroulement de la production de l'huile essentielle de Melaleuca 1
alternifolia en Australie a été causé en grande partie du fait de la
production chinoise à bas coût. Les prix ont chuté mais la qualité en n
pris un sérieux coup. En général, dès que des productions deviennent
gigantesques, il y a fort à craindre pour la qualité authentique. Il faut
donc rester très attentif et savoir ce que l’on veut. Dans la pratique dn
l’Aromathérapie Quantique, les exigences sont strictes et rigoureuses
Nous disposons d’huiles essentielles produites en quantités limitées
mais d ’une telle puissance que, même avec des traces, surtout quand
on travaille dans le domaine subtil et olfactif, avec la méthode
R.O.N.P.R.E., les résultats sont à la hauteur des attentes.

Je tenais simplement, dans ce développement, à mettre en lumière


quelques points rarement abordés ou explicités de façon franche et
claire. Cela est donc fait. Je vais maintenant pouvoir revenir sur les
règles d’utilisation et les diverses précautions pour un bon usage des
huiles essentielles.

394

I
r
26 POINTS fi GARDER EN MEMOIRE :
RÈGLES ET PRÉCAUTIONS

(!) Si l’on éprouve de la peur envers les huiles essentielles,


si l’on n’a pas confiance, il est préférable de choisir
une autre méthode. La conscience a la priorité sur et
avant tout acte.
(?) S’assurer de la qualité authentique du produit utilisé,
de la précision identificatrice complète et de la
traçabilité, et surtout de sa sécurité constitutionnelle
moléculaire intrinsèque. Le critère « bio » garantit
l’absence de molécules phytosanitaires de synthèse,
mais pas celle de molécules aromatiques indésirables
ou à risque sérieux, réel ou potentiel, pour l’organisme
humain ou animal !
® S’assurer que l’on dispose toujours d’une huile végé­
tale. En cas de contact avec l’œil ou une zone sensible
ou une muqueuse, appliquer de l’huile végétale et non
de l’eau.
® Ne pas mettre d’huile essentielle dans l’eau du bain
sans l’avoir au préalable diluée dans une base émul-
sionnante, sous peine de brûlure, notamment des
parties intimes.
© Ne jamais injecter, sous aucun prétexte, les huiles
essentielles, par quelle que voie que ce soit.
© Ne jamais appliquer d’huile essentielle à l’état concen­
tré sur une zone inflammatoire ou sur une brûlure
récente (ni même d’huile ou de corps gras concentré).

395
® Ne pas utiliser 'es huiles essentielles en aérosols direct!
en cas de sécheresse des voies respiratoires ou d«
toux irritative. Par voie cutanée, on utilisera les appli
cations hydro-arom atiques diluées avec ling#
imprégné, au niveau du sternum.

® Les sujets allergiques doivent être très prudent.,


concernant le contact des huiles essentielles avec lt*
m uqueuse nasale ou bronchique en premier lieu, pum
avec la peau en second lieu. La m uqueuse digestlvo
n est pas directement concernée. La plante des pied»
peut généralement être utilisée sans risque particulier

® Éviter re x Position solaire ou aux U V dans les vingt


quatre heures après avoir appliqué des huile»
essentielles photo-sensibilisantes (zestes d ’agrum e»
pressés à froid).

© Prudence dans l’usage par voie cutanée des huile»


essentielles riches en phénols et en aldéhydes, qui sont
des molécules irritantes et agressives. On ne les utillR»
pas en aérosols, en tout cas pas en présence do
personnes ou d ’animaux.

© Éviter l’usage des huiles essentielles riches en cétom »»


neurotoxiques (thuya, sauge officinale, hysopo,
armoise, absinthe). La m enthone, l’isomenthone, I*
carvone, la pipéritone font exception (pas de neurn-
toxicité).

@ En cas d ’ingestion accidentelle à l’état concentra,


avaler de l’huile végétale perm et d ’adoucir l’irritation
ou la brulure de la m uqueuse et ralentit le passage « I»
l’estom ac vers le sang. Appeler le centre antipoison
reste une nécessité vitale et légale.

396
Oj) L’huile essentielle de menthe poivrée, à l’état concen­
tré, ne s ’applique que sur des petites surfaces,
généralement suite à un traumatisme localisé ou ponc­
tuel. Une application étendue d ’huile essentielle de
menthe poivrée risquerait de provoquer un refroidisse­
ment généralisé et m êm e une hypothermie gravissime
que rien ne peut compenser.
0$ On évite d ’utiliser l’huile essentielle de menthe poivree
près du cou, de la nuque ou du visage des enfants
âgés de moins de trente mois (risque de spasm e
laryngé). Quand un jeune enfant se plaint de nausées
(en vo yage), il est préférable de lui faire respirer de
l’huile essentielle de citron, co m m e antmauseeux,
plutôt que de l’huile essentielle de menthe poivree.
© Les flacons doivent être soigneusement bouchés, mis
à l’abri de la lumière et être tenus hors de portée des
enfants.
© Pour les agrum es (huiles essentielles d ’expression à
froid), il est préférable de garder les flacons au réfrigé­
rateur.
© O n ne met jamais d ’huile essentielle, pure ou m êm e
diluée, dans les yeux ou à proximité des yeux. Les
hydrolats aromatiques doux s ’im posent pour tout
usage oculaire ou périoculaire.
© Pas d ’huile essentielle à l’état concentré au contact du
conduit auditif externe, des parties intimes (scrotum ,
périnée, organes génitaux externes) et généralement
des m uqueuses (vulvaire et vaginale, rectale).
W- m
^ L absorption interne des huiles essentielles nécessite
I accompagnement et le conseil de praticiens compé­
tents et formés. Pour atténuer liagressivité de certaines
huiles essentielles, une base huileuse ou riche en
lipides est indispensable. Le sucre, le miel, le charbon
ne comportent pas de lipides et ne diminuent pas
I agressivité en particulier des molécules comme les
phénols ou les aldéhydes terpéniques ou aromatiques.
Par ailleurs, le charbon est d’abord fait pour adsorber
et non pour libérer la substance qu’il a fixée, donc son
utilisation représente un certain gâchis.
@> Les molécules cétoniques neurotoxiques présentent
un risque en cas d’utilisation unique excessive mais
aussi par effet cumulatif central (accumulation dans le
cerveau). Il en va de même pour les lactones sesqui-
terpéniques (inule odorante par exemple). Dans ces
cas, les durées d’utilisation doivent être courtes et les
doses employées, minimes.
© Les personnes souffrant d’hypertension artérielle
doivent éviter l’usage prolongé et continu de certaines
huiles essentielles, notamment le romarin ou la menthe
poivrée, tout comme les huiles essentielles riches en
phénols ou en aldéhydes cinnamique. L’usage ponc­
tuel ou occasionnel reste acceptable, en cas de
nécessité, sur de courtes périodes.

398
>2) Prudence concernant les nourrissons et les enfants en
bas âge, par principe de précaution. Les eaux florales
restent une bonne alternative dans ce contexte. La
teneur très élevée en 1,8 cinéole, comme c’est le cas
des huiles essentielles respiratoires classiques (type
eucalyptus), présente un risque chez les enfants de
moins de trente mois, notamment en cas d’application
près des voies respiratoires hautes. L’application d une
goutte sous la plante des pieds, ou de deux gouttes sur
la chaussette, limite grandement les risques.
© De même, par principe de précaution, prudence chez
la femme enceinte. L’avis d’un professionnel est requis.
© En cas de problème persistant ou pour toute situation
médicale réelle, il est indispensable de procéder avant
tout à rétablissement du diagnostic.
© Un traitement médical en cours ne doit pas être modi­
fié, diminué ou arrêté sans l’avis d’un professionnel de
santé compétent.
© L’utilisation des huiles essentielles ne dispense pas de
suivre les règles générales d’hygiène de vie : alimen­
tation saine, bonne oxygénation, exercice régulier et
entretien d’un moral positif. Les deux démarches s ac­
cordent parfaitement et travaillent en synergie
mutuelle.

En gardant bien en mémoire cette liste de règles et de précautions


générales, et en la respectant, les risques d’incidents ou d’accidents
se trouvent déjà bien contrôlés. Des réactions individuelles, non logi­
quement prévisibles, restent possibles, il faut le savoir et en tenir
compte.

399
T
U ne santé holonomique : les sept voies
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
Dans cette présentation du concept de la santé holono­
mique, toute action entreprise à un échelon particulier de
l’organisme, au sens corporel ou physiologique, implique
obligatoirement une influence à un niveau supérieur,
psychique, mental, émotionnel ou spirituel. La nature si
particulière des huiles essentielles se prête excellemment ;‘i
cette double action, à cette influence positive dans les deux
sens, pour une démarche globale de construction de lu
santé.

402
I ii santé n’est pas un état statique. Ce n'est pas une sorte de bloc
ii«n ot immuable acquis une bonne fois pour toutes ! La santé « parfaite »
I mut se concevoir comme un idéal vers lequel on doit s’efforcer de
iiindre, en sachant qu’on ne l’atteint pas, qu’on ne l’étreint pas, qu’on
un lo possède pas. Par notre comportement quotidien et à travers les
rn/onements extérieurs de notre vie, à la fois on s’en approche et on
i'nn éloigne, plus ou moins. La résultante de ce mouvement à double
nnns ne se perçoit pas nécessairement au jour le jour, sauf circons­
tance exceptionnelle ou phénomène particulier. Mais, sur un mois, sur
*iii trimestre, sur un semestre, sur une année d’engagement sur le
i liomin de la Pratique Aromatique Quantique, je peux vous affirmer
gué la différence est vraiment perceptible. Et cette perception ne se
limite pas à un seul secteur ou à un aspect pris isolément.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agit bel et bien d’une santé
'le l’être pris dans sa globalité. C’est ce qu’exprime l’adjectif « holo-
iii unique ». Sept voies majeures sont ainsi proposées à votre réflexion
cl à votre engagement.

1/ La voie du Mouvement
Ici, on considère en priorité le mouvement du corps. L’exercice
physique représente une valeur sûre et certaine de conquête ou de
mconquête de la santé. L’influence de la pratique de l’exercice régu­
lier va bien au-delà de l’aspect corporel musculaire. Il se produit
évidemment un impact majeur sur l’appareil cardio-vasculaire. Mais,
au total, la répercussion sans aucun doute la plus spectaculaire est
bien d’ordre psychique. Le muscle symbolise la force de la volonté. Et
la force de la volonté constitue la condition de la réussite de tout projet

403
et de toute entreprise. Ici, la facilité de pénétration des huiles essen
tielles par la voie cutanée accompagnera harmonieusement la reprise
ou la continuité de tout programme sérieux d’entraînement. Tant en
soins de préparation à l’effort qu’en soin de récupération après
l’entraînement.

2/ La voie de la Respiration
Le souffle représente le premier mouvement de vie autonome lors do
la venue sur terre. L’être humain dispose de cette aptitude unique,
comparé aux autres animaux, de contrôler à volonté son rythme et son
amplitude respiratoire. Ici, les huiles essentielles jouent un rôle extra­
ordinairement favorable. En effet, elles peuvent à la fois aider
grandement le processus de la ventilation naso-trachéo-broncho
alvéolaire d’une part, et influer puissamment sur l’impact
neuropsychologique, du fait de la perception olfactive. Ce souffle
physique devient ainsi, parallèlement, celui qui ouvre la cage thora
cique et la dénoue de son état contraint ou restreint et celui qui libère
les tensions émotionnelles avec les profondes répercussions psycho­
physiologiques qui s’ensuivent.

3/ La voie de l’Équilibre émotionnel


En complément de leur action spectaculaire sur le souffle, les huiles
essentielles, utilisées pour le massage du corps, apportent naturelle
ment l’harmonieuse combinaison de la détente sur le plan physique et
de la création d’un « embaumement » olfactivement enchanteur. Plaisir,
apaisement, harmonie, joie, bonheur de sentir à la fois le contact
chaleureux de la main amie ou aimante et les doux arômes pénétrer en

404
nol A chaque inspiration, voilà bien une pratique dont on comprend
fin Homent qu’elle soit devenue le modèle primordial de l’utilisation des
liiillos essentielles dans les pays anglo-saxons.

4/ La voie de la Sensualité-Sexualité-Spiritualité
I e monde occidental a créé un schisme entre le pôle inférieur de
l'organisme (le bassin) et son pôle supérieur (la tête). Cette malencon-
tmuse dichotomie s’avère être à l’origine de bien des déboires aux
i onséquences parfois très sérieuses, physiquement comme mentale­
ment. Une santé holonomique tire sa stabilité et son équilibre de
l'harmonieuse réunification des deux pôles sous la forme de l’Amour au
•.ens le plus complet du terme. Là encore, les huiles essentielles détien­
nent le potentiel, dans le cadre d’une utilisation bien conduite, de
laciliter autant l’épanouissement de la sensualité et de la sexualité, que
la réalisation de la spiritualité et de l’harmonie intérieure, sans réfé-
mnce ou allégeance particulière, en total respect des choix de chaque
personne. Dans le contexte humain, si particulier au sein des
Mammifères, on peut affirmer, en étant au plus près de la vérité, que
•• le sexe est d’abord dans la tête ».

5/ La voie de l’Équilibre immunitaire


À la fois bien affaibli et surexcité, le système immunitaire d’un grand
nombre d’Occidentaux se trouve fort malmené et chamboulé. Dans
cette condition, ouvrant la porte à d’innombrables pathologies les plus
diverses, l’influence d’un grand nombre de virus joue un rôle initiateur
ou de pérennisation majeur. Les possibilités offertes par les huiles
essentielles vis-à-vis de nombreux virus courants constituent une

405
manne aromatique thérapeutique inestimable, surtout si l’on constate
l’indigence des moyens allopathiques dans ce domaine. Là encore, lo
potentiel aromatique se révèle d’autant plus appréciable que les huiles
essentielles sont intégrées à la vie et qu’elles interviennent, massive­
ment, dès que la nécessité de leur puissance remédiante se fait sentir
La résultante de cette utilisation, là encore, se mesure autant du poinl
de vue de l’énergie physique que de celui du tonus psychique.

6 / La voie de la Médiation avec le monde des micro-organismes


Un être humain est formé de dix mille milliards de cellules. Un êtro
humain comporte, à sa surface (peau) et au sein de ses cavités
(bouche, naso-pharynx, intestins, vagin), cent mille milliards d’êtres
microscopiques. Par la guerre chimique, antiseptique et antibiotique,
instaurée dans le cadre de la médecine allopathique, nos amies et nos
protectrices ont été fort malmenées. Les conséquences de cette atti
tude agressive sont devenues tristement célèbres, en particulier a
cause des mutations bactériennes et des résistances. Sans oublier le
rôle joué par le déversement, scientifiquement absurde et inexcusa­
ble, de ces substances dans l’alimentation animale. Là encore, les
répercussions sont graves, à la fois pour l’organisme et pour le
psychisme. Dans ce cadre, l’influence des huiles essentielles est tota­
lement incontournable. Elles sont capables de respecter les flores
amies et de maintenir sous contrôle les hôtes indésirables, et leur inté­
gration au sein de notre vie, notamment sous la forme agréable et
savoureuse de la prise alimentaire, représente un atout majeur, vérita­
ble joker, de l’approche de la santé holonomique.

406
7/ Lu conscience de l’Être holonomique
Ici encore, tous les gestes pratiqués et toutes les bonnes habitudes
ucqulses le sont sous l’égide d’une forme particulière de conscience,
propre à l’Aromathérapie Quantique. La conscience de cet état de
rellance aux prodiges odoriférants du monde végétal, issus de tous les
, <mlinents, se situe au cœur de la pensée et des actes proposés dans
lu Pratique Aromatique Quantique. Chaque « bonne action » accomplie
un faveur de tel ou tel aspect de l’être se répercute sur chacun des
autres aspects, dans un mouvement catalytique de progression et de
HMiforcement de la vigueur, comme d’instauration du calme conféré
, ,,r la confiance et la sérénité. Au-delà de la construction de son propre
nquilibre et de celui des êtres qui l’entourent, l’être holonomique a
conscience de prendre part à l’avènement planétaire de l’écobiomé-
docine et de la néobioécologie intégrales.

407
LE SOUFFLE, LE VENTRE ET LA PEAU
(S.V.P) EN PRATIQUE AROMATIQUE
QUANTIQUE AU QUOTIDIEN
Dans la conception holonomique, qui est au centre d
l’Aromathérapie Quantique et au cœ ur de la P.A.Q., l’idé
de division ou de séparation est considérée comme l’illu­
sion la plus trompeuse et aussi la plus dangereuse. Or, c ’e
cette idée qui domine et envahit la pensée médical
moderne. Et c ’est aussi la tendance, « pour faire savant »,
qui est prise par une certaine orientation de l’aromathérapio
actuelle.
Fondamentalement, l’univers dans lequel nous existon
est un hologramme. Notre cerveau est pareillement un holo­
gramme. Et notre corps est aussi un hologramme. Cela veut
dire clairement qu’en pratique, il est inconcevable de s ’o c­
cuper d ’une partie du corps sans influer sur les autres
parties. Qu’il est impossible de s ’occuper du corps sans qu’il
y ait des répercussions sur le psychisme. Qu’il est inimagi­
nable de jouer sur le psychism e individuel sans impliquer
des effets sur le psychisme des autres. Qu’il est inenvisa­
geable de croire que toucher à la nature ne touche pa9
l’homme et que toucher à l’homme ne touche pas à la
Nature.
De proche en proche, on réalise que toute pensée, tout
sentiment, toute parole, toute action se répercute du cercle
étroit de la personne jusqu’aux plus lointaines distances, à
la fois dans l’espace et dans le temps. Il est impossible de
mettre, a priori, une limite fixe et déterminée sur les consé­
quences possibles de la moindre de nos actions.
C ’est l’histoire du clou défectueux fabriqué par le forge­
ron et non repéré par son collègue le Maréchal-Ferrand

408
I quand il a ferré le 9abot du cheval du général. La chute de
cheval du général fit perdre la bataille, puis la guerre et la face
du monde en fut changée... pour un simple clou défectueux !
Dans le monde devenu un peu « fou » où nous vivons
| maintenant, et où la connexion se fait instantanément d ’un
bout à l’autre de la planète, cette conception holographique
est devenue encore plus réelle que dans toute autre
époque. Le petit geste que je vous transmets, et que vous
aurez à cœ ur d ’intégrer à votre vie et à celle de votre famille,
peut, vous devez le savoir, se répercuter de manière très
| lointaine et très profonde. Seulement, avec ces simples
conseils de base et ces gestes faciles à accomplir, il existe
j un vrai problème. Et vous allez le com prendre aisément : il
est très facile de faire ces petits gestes, comme il est aussi
très facile de ne pas les faire !
En effet, je ne me situe pas, dans la seconde partie de cet
ouvrage fondateur initial, dans le cadre, restrictif et obliga­
toire, d ’une maladie particulière et ouvertement déclarée à
combattre. Ou d ’une souffrance à éliminer. Alors, dans ce
cadre non pathologique, où il n’existe pas de souffrance
apparente, il est très facile de se dire que « ça peut bien
attendre demain » et de passer à autre chose...
Quelle est la première condition de l’assiduité ? C ’est avant
tout d ’avoir com pris les Sept Principes et les Sept Clés.
Donc, on en revient à l’état d ’esprit fondant la P.A.Q. Pour se
situer dans la dém arche holonomique, la clé de la
Complétude nous permet d ’agir sur la fonction respiratoire,
sur la fonction digestive et sur la peau en sachant que le
bénéfice est global, pour l’unité physique et psychique.
Quelle est la conséquence de cette réalité ? On doit appren­
dre à agir sur chacune de ces zones, sans en exclure ou en
négliger une seule.

409
LE SOUFFLE ET LA P.A.Q. AU QUOTIDIEN
La première condition de notre vie est le souffle. Par le premier, nous
commençons notre vie terrestre à la sortie de l’utérus. Par le dernier,
nous quittons, matériellement, la scène de la vie terrestre. Entre cette
toute première inspiration et l’expiration dernière, notre muscle
diaphragme et nos côtes auront rythmiquement accompagné chaque
instant de notre vie, en lien étroit avec les battements de notre cœur.

Pour la P.A.Q. le souffle revêt une importance toute particulière. Tout


d’abord, parce que les huiles essentielles possèdent une aptitude à
aider la fonction respiratoire à nulle autre pareille. Et aussi du fait de la
connexion obligatoire entre la cage thoracique et le nez. Et qui parle de
nez parle d’olfaction. Si une odeur nous agresse, immédiatement, pat
réflexe de protection, nous allons modifier notre souffle, le restreindre
et le limiter. En revanche, si une senteur nous attire, nous allons de
suite amplifier le souffle et ouvrir en grand notre cage thoracique, el
quelque part aussi notre cœur, car cette senteur nous touche et nous
émeut.

On se rend donc compte de cet extraordinaire lien indissociable :


nasal - olfactif -respiration - émotion.
L’introduction des huiles essentielles au sein de notre existence, puis
leur utilisation régulière peuvent donc profondément influer sur bien
des aspects de notre vie, consciente et inconsciente, déjà à travers les
senteurs. L’écartement puis le bannissement des odeurs artificielles
ou synthétiques font aussi partie des exigences de réorganisation des
habitudes. Il faut un minimum de cohérence et de compatibilité, ou
alors c’est le complet désordre.

410
Les gestes accomplis pour la peau et le ventre ont tout A fait la possi
bllité d’agir, indirectement, pour favoriser le souffle.

Maintenant, il s’agit d’apprendre certaines techniques qui vont agir de


manière directe et immédiate.

Ma toute première remarque concerne le rappel suivant : la


muqueuse respiratoire est la plus vulnérable aux huiles essentielles.
I n particulier chez les personnes sujettes aux réactions allergiques,
une grande prudence est requise.

Ensuite, il est fondamental de comprendre la situation en temps réel,


s’il existe un problème au niveau nasal ou broncho-pulmonaire. Pour
cela, on doit analyser s’il s’agit d’humidité ou de sécheresse. Bien que
cette approche dite S.V.P. ne vise pas initialement à s’occuper des trai­
tements des maladies, je me dois, ici, de faire une exception, car le
souffle est à la base de toute notre vie, et une erreur ou une faute
entraînent immédiatement des conséquences potentiellement très
fâcheuses.
Pour bien illustrer ces fautes à ne pas commettre, je vais présenter
deux cas cliniques où, justement, ces erreurs ont aggravé la situation,
et expliquer comment « rectifier le tir ».

411
Etudes de cas : Marianne et Victor
Le cas de Victor
Victor, vingt-sept ans, est venu me consulter au mois d’août 2003 A
cause d une toux persistante. C’était la période de la trop fameuse
canicule. Depuis plusieurs jours, il n’arrêtait pas de tousser, de manière
imitative, sans aucune expectoration de mucosités. Il n’y avait aucune
fièvre ou autre signe infectieux. Le sommeil en était fortement perturbé
et la situation ne semblait pas évoluer vers une amélioration. Victor
connaissait les huiles essentielles et il avait de lui-même utilisé la diffu­
sion d’huile essentielle de myrte, pour essayer de calmer cette toux.
Résultat de cette tentative ? Catastrophique ! La toux s’était nettemenl
aggravée ! Pourtant, Victor avait déjà eu d’excellents résultats, durant
la saison hivernale, avec cette même huile essentielle, lors d’un
épisode respiratoire et bronchique, avec sécrétions de mucosités.
Alors quelle était la cause de cette aggravation et quelle solution
proposer ? Si l’on ignore la nature énergétique ou « climatique » des
huiles essentielles, on ne peut pas interpréter correctement la situa­
tion. Si, au contraire, on intègre cette connaissance énergétique
fondamentale, tout s’éclaire et tout s’explique. La situation respiratoire
vécue par Victor est en fait très facile à comprendre. À cause de la
chaleur et surtout à cause de la sécheresse persistante, l’hygrométrie
ambiante a fortement chuté et la muqueuse bronchique de Victor en
subit les conséquences. Ce dessèchement est la cause de l’irritation
qui provoque la toux persistante. En ayant diffusé l’huile essentielle de
myrte et en I ayant respiré, que s’est-il produit, énergétiquement ou
climatiquement ? Victor n’a fait qu’aggraver l’état de sécheresse. D’où
la réaction adverse qui s’est produite, avec intensification de la toux.
Qu il s agisse de myrte ou d ’une autre huile essentielle ne change

412
nbsolument rien. Ici, ce n’est pas la composition moléculaire qui
compte, mais simplement, fondamentalement, la nature sèche des
molécules aromatiques d ’une manière très générale. Qu ai-je proposé
n Victor ? Tout simplement de mettre en place l'humidification. Un
générateur de vapeur à fort coefficient d humidité a été mis en fonc
lion. Le simple fait de pouvoir humidifier la muqueuse a très rapidement
luit cesser la toux irritative. C’était finalement un problème climatique
oxterne à répercussion interne respiratoire, qui s’est résolu de manière
«Ile aussi climatique et énergétique.

L’exemple de Victor est très important à comprendre, si l’on veut tirer


lu meilleur parti des huiles essentielles, et surtout et encore bien plus
•ii |’on ne veut pas risquer de compliquer des situations par une utili­
sation inadéquate ou inappropriée.
Voyons maintenant le cas inverse.

Le cas de Marianne
Marianne, cinquante-huit ans, a développé un problème respiratoire
ü la fin de l’hiver. Elle est particulièrement congestionnée et encom­
brée au niveau des voies supérieures nasales et des cavités sinusales.
Marianne a eu l’idée de faire des inhalations, donc chaudes et humides,
en mettant un peu d’huile essentielle d’eucalyptus, pour essayer de
dégager cette obstruction épaisse et gênante. Résultat des courses ?
Catastrophique ! Marianne a agi de manière contraire, du point de vue
« climatique » et énergétique. Elle s’est retrouvée avec un nez complè­
tement « bouché de chez bouché » et elle a passé une nuit blanche, ne
pouvant respirer que par la bouche. Dans le cas de Marianne, il y a
déjà au tout départ un excès d’humidité. Apporter, par-dessus cet

413
excès, encore plus d’humidité chaude, c'est tomber de Charybde en
Scylla ! Dans le cas de Marianne, j ’ai cette fois travaillé de manière
« sèche », à la fois par la pénétration transcutanée et par l’utilisation de
l’aérosol, et la situation a été rapidement maîtrisée puis rétablie. L’huile
essentielle de cyprès a été utilisée par voie transcutanée, y compris en
application sur le cuir chevelu (zone de la fontanelle antérieure).
Marianne a appris à utiliser l’aérosol en apnée postinspiratoire, avec
l’huile essentielle de Saro (Cinnamosma fragrans). En sortant de sa
séance de soin aromatique intensif, Marianne constatait avec plaisir
que, déjà, l’air pouvait à nouveau pénétrer son nez ! Elle a strictement
appliqué le programme aromatique conçu pour elle sur une semaine.
Le nez avait totalement récupéré son fonctionnement au deuxième jour.
Revue après une semaine de soins aromatiques intensifs, Marianne
est très satisfaite du résultat. Et, fait capital, elle a parfaitement intégré
cet aspect énergétique de base des huiles essentielles, de manière à
en tenir compte à l’avenir.

Durant l’hiver 2009, il y a eu de très nombreux cas d’irritation respi­


ratoire, en particulier au niveau de la trachée. En réalité, il se passe la
chose suivante, en tout cas dans la majorité des cas. Les patients sont
pris de quintes de toux pénibles, incessantes, et qui ne ramènent pas
de sécrétions. Pourtant, il existe effectivement des mucosités, mais
elles restent bloquées. C’est comme si des petites billes durcies et
sèches restaient coincées au sein de la muqueuse. Malgré les efforts
de toux, rien ne peut sortir. C’est comme une incrustation. Si je
compare avec une vis et un boulon qui auraient rouillé, on doit utiliser
un dégrippant pour arriver à les séparer. Les patientes et les patients
qui ont eu à souffrir de cette situation m’ont dit que le fait d’appliquer
directement l’huile essentielle sur le thorax était peu efficace, voire
parfois aggravait la situation.

414
C om m ent faire en pratique ?
Toux sèches- irritations respiratoires
On prend un demi-litre d’eau bouillante ou très chaude que l’on verse
dans une bouteille d’un litre. On verse dix à vingt gouttes d’huile essen­
tielle dans le récipient puis on agite très fortement. Personnellement,
l'apprécie l’huile essentielle de Saro. Mais on peut mettre de l’huile
essentielle de myrte, de lavande, de pin sylvestre... L’important est ici
avant tout la chaleur humide. Si l’on raisonne sous l’angle de l’action
mucolytique, quelques gouttes d’huile essentielle de menthe verte
(carvone) ou de basilic tropical (méthyl chavicol) peuvent accélérer le
nettoyage et la désincrustation.
La suspension hydro-aromatique est ensuite versée dans un réci­
pient plat. On prend une serviette ou un linge que l’on plie en huit. La
largeur doit être un peu plus grande que celle du sternum.
On trempe la serviette dans la suspension chaude, on l’essore en
partie. On vérifie que la température reste supportable.
On applique le linge directement sur la peau au niveau du sternum,
on met un film plastique étirable par-dessus et un linge sec de sépa­
ration, puis on met une bouillotte chaude par-dessus le tout, pour bien
garder la chaleur humide.
L’effet est ressenti généralement très rapidement. Les petites sécré­
tions durcies et sèches qui étaient coincées finissent par se détacher
et par s’évacuer, ce qui amène le soulagement de la toux, qui cette
fois-ci peut enfin produire et évacuer les substances dont l’organisme
cherche à se débarrasser.

415
C’est donc une opération de désincrustation. Cette technique
marche très bien par voie cutanée. Elle peut être complétée par la clas
sique inhalation humide et chaude, qui est la réponse logique dans ce
cas. En revanche, il est formellement contre-indiqué de respirer
l’aérosol sec, comme celui produit par la verrerie du diffuseur élee:
trique. Ce serait le meilleur moyen de dessécher encore plus et
d ’aggraver l’irritation.
De la même manière, quand il s’agit de procéder à cette désincrus
tation au niveau du larynx, cette fois-ci on entoure le cou et la nuquo
avec la serviette imprégnée, chaude et humide, et l’on fait en sorte do
maintenir la chaleur (il existe des « hot packs » souples qui sont très
pratiques pour cela).
Dans les cas contraires où la situation respiratoire ou nasale/sinu
sienne se présente comme très encombrée et très humide, on va agir
de manière opposée. La technique que je souhaite décrire ici va rendre
d ’immenses services à toutes celles et à tous ceux qui ont des
problèmes de sinusite avec sécrétions infectées.
Dans la formation en Aromathérapie Quantique, cette technique s’ap
pelle A.A.P.I.™ (Aérosol en apnée post-inspiratoire) et les étudiantes
et les étudiants la pratiquent et l’expérimentent.
C est si simple de venir à bout de ces infections particulièrement
gênantes. Pourtant, personne n’avait songé à mettre au point cette
tactique. Je suis donc heureux de vous révéler la botte secrète aroma
tique pour soigner la sinusite et les infections naso-pharyngées.

416
Toux grasses ; technique fl.fl.P.I.™
Il s’agit ici d ’utiliser le générateur d ’aérosols muni d ’une verrerie avec
.nubout focalisateur (réducteur) et disposant d’un réglage du débit d ’air.
I n général, on utilise le débit le plus faible, surtout au début. Quel est
|n secret de cette technique ? Le problème est que lorsqu’on approche
lu nez de l’embout de la verrerie, on pense qu’il faut se mettre à inspi-
Évidemment, c’est un réflexe naturel. Mais c’est bien là que se situe
In hic ! Comment cela ?
C’est élémentaire. Quand on inspire, on crée un flux d ’air qui va
majoritairement vers les bronches, puisqu’il s’agit de ventiler les
poumons. La partie du flux qui se dirige vers les voies supérieures,
notamment vers les fosses nasales et vers les sinus, se trouve alors
liés réduite, pratiquement inexistante. Et c ’est donc là que se situe
toute la problématique ! En inspirant, je ne fais pas profiter les fosses
nasales et les sinus du pouvoir nettoyant et désinfectant des huiles
essentielles. Ou en tout cas très peu et trop peu. Alors, que faire ?
Tout simplement, il suffit de prendre une inspiration profonde, en
dehors de la verrerie, puis de faire entrer l’embout réducteur directe­
ment dans la narine. On reste ainsi en apnée, donc sans respirer,
pendant une dizaine de secondes, après quoi on passe à l’autre narine.
Si on a de la résistance, on peut alterner chaque narine durant un total
d’une minute ou un peu plus. Sinon, on fera juste dix ou quinze
secondes à droite et dix ou quinze secondes à gauche, puis on expire
l’air.
On éloigne alors le générateur ou on coupe le courant. On respire
deux ou trois fois normalement. Puis on reprend le cycle en bloquant
la respiration. Les cycles se succèdent jusqu’à ce qu’on en ait fait une
dizaine par séance. Idéalement, on doit faire plusieurs séances dans la
journée, quand on est en situation de crise.

417
Trois ou quatre séances de deux minutes par heure durant quelques
heures permettent d ’améliorer très vite la situation, quand on s’y prend
dès le début. Personnellement, j ’ai une nette préférence pour l’huilo
essentielle de Sara, qui est parfaitement bien tolérée par la muqueuse,
ce qui n est pas toujours le cas d’huiles essentielles classiques, comme
celles de nombreux eucalyptus à cinéole. Cette technique d’Aérosol
en apnée postinspiratoire constitue la botte secrète qui permet de
« botter la sinusite » et de la bouter hors des cavités où elle occasionne
des ravages.

Dans les cas plus simples d’encombrement nasal, en l’absence de


sinusite, la technique marche très bien. Il faut toujours se rappeler qu’il
s agit ici de situations de nature « humide », où il existe des paquets de
mucosités encombrantes et stagnantes. En cas de situation sèche, on
aura recours à l’inhalation aromatique humide et chaude. On pourra
toujours appliquer partiellement la technique de l’apnée, pour favoriser
la montée vers les cavités. Mais l’apnée postinspiratoire est indispen
sable dans le cas de l’aérosol sec.

Limportance de l’aspect climato-énergétique des huiles


essentielles
On réalise que la prise en compte de la nature hydrophobe de l’huile
essentielle permet d’éviter tout risque d’aggravation de la situation
clinique et oblige à prendre des mesures accompagnatrices de nature
énergétique/climatique qui vont agir en synergie opératoire avec l’huile
essentielle et par rapport à la nature du cas à soigner.

418
Dans les écrits courants au sujet des huiles essentielles, on a I Im
mission que tout est facile à soigner... mais ce serait trop beau et
Hinternent trop facile. Il faut faire preuve d’intelligence, de doigté, de
tlnesse, d’adaptabilité, par rapport à la patiente et à sa condition en
niluation réelle. J’ai vraiment souhaité vous donner accès à cette
piatique et à ces procédés, qui font normalement partie de la forma­
tion technique dispensée dans les stages, car ces problèmes
lespiratoires touchent des millions de personnes. La médecine est
•.ouvent malheureusement démunie de solutions adéquates dans I op­
tique de l’aide respectueuse à apporter à l’organisme.

En aromathérapie, avec la meilleure volonté du monde, on peut


commettre des erreurs et des fautes, si l’on n’adapte pas la réponse de
manière spécifique à la condition à soigner, analysée ici en termes de
sécheresse ou d’humidité.

Si vous avez bien assimilé cet aspect que j’appelle « climato-éner-


gétique » à la fois des huiles essentielles et des manifestations du
corps, vous verrez que cela marquera une différence majeure dans les
résultats obtenus et que les erreurs seront évitées.

Dans les soins courants des voies nasales et de l’oropharynx, il faut


se souvenir de l’importance des eaux florales ou hydrolats aroma­
tiques. Utilisés avec l’aide d’un nébuliseur, soit avec embout nasal, soit
avec embout pharyngé, ils offrent une aide précieuse et sans risque
agressif pour les muqueuses (à condition d’éviter les hydrolats par
nature irritants, comme le thym à phénol ou la sarriette).

419
31 des fils sont à enlever, il faut savoir que la durée d’attente habl
lunlle de huit à dix jours peut s’en trouver écourtée. En tout cas, sans
pmndre aucun médicament allopathique (antalgique, anti-inflamma­
toire, antibiotique), et en complétant si besoin par la prise interne de
tjnlules oléo-aromatiques aux huiles essentielles à visée orthomicro-
hlotique (c’est avant tout le Kalitéri), les suites postopératoires ont été
i haque fois remarquablement simples et bien vécues. Et le dentiste a
nié étonné de la vitesse et de la qualité de la réparation tissulaire !
I .sayez mon conseil, vous constaterez son efficacité.

Avec tous les soins de base décrits pour le souffle, le ventre et la


poau, on dispose déjà d’un programme générant un cercle vertueux.
(;.ir, dans cette approche holonomique de l’individu, aider un aspect
implique nécessairement d’aider l’autre aspect, et ainsi de suite.
Maintenant, il convient de s’occuper de la cerise sur le gâteau : l’ol­
faction !

La méthode R.O.N.P.R.E. en P.R.Q.


Pour la pratique de la méthode R.O.N.P.R.E., il est évidemment indis­
pensable d’avoir le nez libéré. D’où l’importance des mesures décrites
précédemment. Sinon, ce serait comme demander d’admirer un
tableau avec un bandeau sur les yeux : peine perdue. Concrètement,
en ayant le passage nettoyé, on a la chance de pouvoir vivre, avec les
huiles essentielles, une expérience potentiellement profondément
transformationnelle. À condition, au départ, d organiser les conditions
de son bon déroulement. Si on est engagé dans un travail avec un
thérapeute ou un praticien, et que la méthode R.O.N.P.R.E. a été
commencée en séance au Centre Aromatique, on doit poursuivre le
soir, régulièrement, les séances.

421
En sortant de chez votre chirurgien dentiste
Enfin, je tiens à vous donner un dernier « truc » qui peut rendre bien
des services, dans un cas de figure que je connais personnellement
très bien. Il s’agit des suites de chirurgie dentaire.
Ayant eu à subir, plusieurs fois, des interventions maxillo-gingivo-
dentaires assez lourdes, voici le procédé que j ’ai eu l’idée de mettre en
œuvre :
• Verser un peu de Fragonia dans la verrerie de l’aérosol.
• Placer l’embout réducteur à la sortie.
• Faire fonctionner l’appareil en introduisant carrément l’embout réduc
teur à l’intérieur de la bouche.
• Promener l’embout un peu partout dans la cavité buccale.
Le débit est à régler en fonction de ce qu’on supporte.

On doit cracher de temps en temps la salive aromatique, mais ces


huiles essentielles ne brûlent pas et le goût reste acceptable, c’est un
point important dans ce cas.

En cas d’intervention large, passer sur les deux faces gingivales et


orienter l’embout de manière adéquate.

Le gros avantage tient ici au fait que les milliards de microparticules


aromatiques générées vont pouvoir s’infiltrer dans l’intimité de tous les
tissus en grande souffrance postopératoire. Elles vont tout à la fois
limiter les risques infectieux, contrôler la réaction inflammatoire et favo­
riser la reconstruction ultrarapide et saine des tissus gingivaux.

420
I our cela, il faut du calme et un environnement propice. C'est un
moment un peu sacré. On doit s ’y consacrer comme on s’occuperait
d ’un petit enfant. On va se donner le temps de se reconnecter à son
être profond. Le temps de se retrouver en tête à tête et « en cœur a
cœur »> avec l’authentique et le vrai. Bien au-dessous de la surfac»
agitée et superficielle. Là d ’où peut surgir la force de la vraie guérison,
qui est « la guérison du cœur >», comme l’exprime Guy Corneau.

On travaille généralement, dans cette phase initiale, avec une huile


essentielle sélectionnée selon la problématique intérieure à faire
évoluer. Les huiles essentielles du Gondwana sont idéales pour un
travail évolutif et transformationnel ambitieux. Il ne s ’agit pas, dans ce
contexte précis, de se faire simplement plaisir. Il s ’agit même assez
souvent de secouer et de se secouer, pour rompre les cercles vicieux
et déstabiliser les schémas répétitifs d ’échecs et de sabotage, en tout
cas dans les premiers temps.

Si on souhaite commencer un tout premier essai, à titre personnel,


c est évidemment possible. Il faudra bien se rappeler que la portée de
cette approche est nécessairement limitée. Être seul avec son huile
essentielle et être engagé dans le travail impliquant la triple conscience,
sont deux univers totalement différents. La méthode R.O.N.P.R.E. se
pratique d’abord avec le praticien en séance réelle, et pas par Internet !
Il est de mon devoir de bien établir la différence entre la Pratique
Aromatique Quantique accomplie en prolongation du travail commencé
au Centre Aromatique, et la Pratique Aromatique Quantique sans cette
connexion. Il est important de pouvoir commencer cette P.A.Q. avec le
bon état d esprit, qui en est le sceau et l’inspiration, mais à un moment

422
donné, le passage au Centre Aromatique s ’avère nécessaire, notam-
m,,nt quand il existe de réels problèmes, anciens et récalcitrants.
I a séance est accomplie avec le support auriculo-nasal en place sur
lu visage. Les embouts du coton-tige ont reçu la goutte de I huile
Bisentielle retenue. On s ’allonge confortablement et on accompagne
Ici voyage d’une respiration ample et détendue, en pleine relaxation.
I ns idées parasites doivent être perçues comme des nuages qui
passent, on les laisse filer et disparaître au loin. On doit à la fois vivre
,1 fond tout ce qui va se passer, et être capable de se le rappeler de
manière précise, pour transcrire ensuite ce vécu dans le cahier de la
guérison ou le carnet de la transformation et de l’évolution. Le temps
est généralement de vingt minutes, parfois d’une demi-heure. Mais il
ne faut pas bâcler et précipiter ce qui constitue un précieux cadeau
que l’on a décidé et choisi d’octroyer à son être intérieur.

Si, un soir, on ne dispose pas du temps nécessaire ou de la tranquil­


lité requise, il est préférable de reporter la séance, plutôt que de la
gâcher. Mais ce doit être l’exception. Le tout est de faire savoir aux
membres de la famille que ce moment est très important et qu il
permettra même, ensuite, de mieux donner de soi à chacun d eux. Et
ils s ’en rendront vite compte par eux-mêmes.

423
Ils réaliseront aussi, bien souvent, qu’il est moins facile de « manipuler ••
ou de profiter de la personne du cercle familial qui suit cette nouvelle
discipline. Mais ce sera, à terme, un bienfait pout tout un chacun, une
fois passé le premier moment d’étonnement et de dépit. Si un membre
du cercle familial évolue et change pour le mieux, tout le cercle fami
liai va s en ressentir, dans le bon sens. Sauf s’il existe une situation qui
ne peut plus durer, qui dans ce cas va exploser au grand jour. Mais il
faut bien vider les abcès psychiques. Laissés en place, c’est la porto
ouverte à des pourrissements et à des contaminations, qui peuvent au
final se solder par des maladies « longues et douloureuse », c’est-à-diro
par des cancers.
La méthode R.O.N.P.R.E. ne peut que se vivre. La décrire est déjà un
peu la trahir.

424
le « V entre » et lp p . r .q . a u q u o t id ie n

L’art culinaire et les épices


I e riz au curry. Le couscous à l’harissa. La pizza à I origan. Le poulet
u la moutarde. La salade aux herbes de Provence. Les cubes de
qlngembre confit. Le goulash au paprika. Le pain aux graines de cumin,
toutes les fines herbes, l’ail, l’oignon, l’échalotte... Que serait I art culi­
naire, et même la cuisine toute simple, sans ces merveilles aromatiques ?
I ('une fadeur tristement désolante ! D’une insipidité à vous décourager
de passer à table...

L’homme utilise les molécules aromatiques dans son alimentation


■.oit de manière directe, soit sous forme extractive. Quoi qu il en soit,
ces molécules aromatiques entrent effectivement à l’intérieur de son
appareil digestif, après avoir régalé le palais et fait vibrer les papilles.
I n réalité, hormis pour les épices irritant les tissus buccaux et les
enflammant, la perception aromatique reste l’apanage de la sphère
nasale. Le « goût » comme le « dégoût » sont reliés à l’olfaction de
molécules ressenties comme plaisantes, ou encore éprouvées comme
repoussantes et nous laissant écœurés.

425
Gaia : une planète aromatique
Nous sommes, par obligation, en vie sur une planète, Gaia, donc une
planète vivante, qui a choisi de créer une Biosphère aromatique végé­
tale. Cette Biosphère aromatique végétale produit chaque année des
centaines de millions de tonnes de molécules aromatiques. L’être
humain recueille une infime partie de la biomasse aromatique d’origine;
végétale produite chaque année.
Question : Quelle est la différence entre faire entrer la molécule sous
forme d épices, d ’herbes ou d’aromates, ou sous une forme extrac­
tive, notamment d’huile essentielle ?
Réponse . Aucune différence ! Du point de vue strictement molécu­
laire, c’est bien la même molécule. Par conséquent, « moléculairement »
parlant, en toute rigueur biochimique, si on doit repousser toute utili­
sation des huiles essentielles par voie digestive, alors on doit aussi
interdire toute utilisation des plantes aromatisantes culinaires. On ne
peut pas faire deux poids, deux mesures.

Aborder cette question du « ventre », en Aromathérapie Quantique et


pour la P.A.Q. au quotidien, s’impose comme un geste naturel de bien-
être.
Mon propos n’est pas ici de vous parler des soins intensifs médi­
caux. Comment soigner la brucellose et la fièvre Q en un temps record,
comment aborder le problème de la borréliose, comment intervenir effi­
cacement vis-à-vis de la majeure partie des infections rencontrées en
médecine générale, voilà des questions qui font partie, techniquement
et concrètement, des formations approfondies dispensées en
Aromathérapie Quantique.

426
Pour ce livre d’introduction et de première présentation, le cadre
choisi, en pratique, reste celui de l’entretien régulier du « véhicule
corporel ».
Par conséquent, dans le contexte de cette toute première mouture,
|o veux déjà habituer tout un chacun, à l’idée suivante : il est tout à fait
naturel d’apprendre à se servir des huiles essentielles par toutes les
voies, ou interfaces. Et l’interface digestive n’échappe pas à cet
.ipprentissage. Simplement, il s’agit ici de bien-être, de confort, et
même de plaisir.

Si ce plaisir permet, au passage, d’entretenir une meilleure propreté


dans notre « fosse septique intérieure », celle que nous sommes
censés vider chaque jour vers la fosse septique extérieure (ou directe­
ment à la terre pour des milliards de non-nantis), c’est déjà un premier
point de marqué.
Et, dans le contexte d’un travail sur du long terme, on est sûr d’avoir
un retour sur investissement tout à fait appréciable. Des quantités
minimes, à condition d’être utilisées avec régularité, permettent un
excellent entretien général et local.

Kunzea ambigua, Kalitéri, Fragonia se prêtent aisément à une utili­


sation orale.

427
D osage , supports et mises en œ u vre
La première question est celle des dosages.
Je dirai que, pour la P.A.Q. au quotidien, on se situe dans une
fourchette qui va de la trace à 1 goutte.

La seconde question est celle des supports à utiliser.


Il faut une base huileuse pour assurer un bon enrobage de l’huile
essentielle, ou son « tamponnement ». Une huile végétale vierge bio
est une solution tout à fait adéquate,

Un support « trop bon » !


Encore plus efficace pour assurer l’enrobage. Tout en étant très
agréable, les purées d’oléagineux. Il y a un seul problème : il ne faut
pas en abuser ! Car le support peut être « trop bon » et la tentation
d’en prendre trop pointe son nez.
Je présume que la raison l’emporte sur la tentation. Vous vous procu
rez dans votre magasin bio l’une des purées d’oléagineux qui vous plaît :
• Purée d’amandes
• Purée de noisettes
• Purée se sésame ou cajou
Éviter la purée d’arachides qui du reste est une légumineuse et non
une graine oléagineuse. J’estime que votre foie peut s’en passer.
Comment faire en pratique ? Comment joindre l’utile à l’agréable ?
Prenez une cuillerée à dessert.
Mélangez soigneusement la goutte choisie dans cette purée.
Quand bien même vous utiliseriez une huile essentielle forte, comme
la sarriette ou les origans riches en phénols, vous constateriez que « ça
a bien du goût, ça peut chauffer un peu, mais en tout cas, ça ne brûle
plus » !

428
SI vous souhaite? utiliser moins qu’une goutte, disons une trace,
comment faire ?
Voici le « truc » que les élèves apprennent en cours :
Prenez simplement un cure-dent neuf et introduisez son extrémité
par l’orifice du compte-gouttes.
En fonction de la profondeur à laquelle vous allez l’enfoncer, vous
.liiez récupérer une trace qui sera plus ou moins importante, collée sur
la paroi de bois du cure-dent.
Ensuite, il vous suffit de « touiller » la purée avec la partie imprégnée
pour que cette petite quantité d’huile essentielle soit captée par la
purée oléagineuse.
Pour un dosage enfant, c’est idéal.

Comment aromatiser un liquide genre boisson de soja,


de riz, d’avoine ?
Verser un verre de cette boisson et tremper le cure-dent imprégné
d’essences d’agrumes bio - citron, orange, mandarine, pample­
mousse, bergamote, limette —vous allez vous faire vraiment plaisir,
pour un coût infime, et vous faire en même temps du bien, du vrai bien !

fl bord de l’avion : jus d’orange au Fragonia et jus de


pomme au Kunzea
En prenant l’avion, on vous propose toujours, en boissons non alcoo­
lisées et non artificielles, jus de pomme ou jus d’orange.

J’ai constaté qu’il existe une affinité toute particulière, ou une affinité
élective comme dirait Goethe, entre d’une part Fragonia et le jus
d’orange et Kunzea ambigua et le jus de pomme.

429
On a parfaitement le droit de disposer de petits flacons, à condition
de les présenter sous sachet plastique réglementaire au moment du
contrôle des bagages à main. Prévoyez seulement les cure-dent et do
quoi bien remuer le jus, une fois la trace intégrée à la boisson, sinon elle*
flotte en surface (vous pouvez garder une petite cuillère avec vous, ça!
ne tranche pas).
En utilisant l’astuce du cure-dent trempé dans le flacon de Fragonln
ou dans celui de Kunzea, vous dégusterez, pour la première fol»
de votre vie, un jus de pomme ou un jus d’orange qui vous séduira et
qui deviendra aussi source d’action vibratoire positive au sein do
l’organisme.
Le simple fait d’inclure la trace de Fragonia ou la trace de Kunzea
aura une influence notoire sur votre forme à l’arrivée, et encore plus si
vous voyagez à travers les fuseaux horaires.
Toutes celles et tous ceux qui ont essayé ont été agréablement et
immédiatement convaincus de l’harmonie parfaite de ce mariage do
flaveurs (une combinaison du goût et de l’olfaction).
Question : Généralement il est dit de ne pas mélanger une huile
essentielle à de l’eau ou des jus, alors qu’en est-il ?
Réponse : Dans ces cas-là il s’agit d’utiliser une trace, et surtout ce
sont des huiles essentielles particulièrement douces pour les
muqueuses. Par ailleurs dans un jus il y a des substances biochimiques
(glucides, pulpes, pectines...) qui servent de support pour un meilleur
transport.

Le nez bouché : ia pomme piquée à la menthe poivrée


Maintenant, voici une astuce particulièrement utile chaque fois quo
vous avez le nez pris, et même bien bouché. Dans ces cas-là, vous
savez que rien ne passe. Donc il est inutile d’insister pour aspirer ou
inspirer quoi que ce soit par voie antérieure.

430
Alors, comment procéder ? Il suffit de passer par la vole po«
nasale, ou rétro-nasale pharyngée. Comme on évite le sucro, mf
dans ces moments de nettoyage du corps, on prendra une tron< h* <»■
pomme bio et on utilisera le même truc du cure-dent trempé,
L’huile essentielle incontournable est ici celle de menthe poivm.......
celle de menthe des champs, mais elle est très forte. On ••
tranche de la pomme avec le cure-dent « menthé » et on croqu» <**"«
tranche devenue à la menthe naturelle. Vous verrez que très vil» Im
effluves purifiants remonteront à l’arrière des fosses nasales A p i * »
quelques secondes, ça va commencer à se dégager et vous arrlvw»!
au moins à mieux respirer par le nez.
La tranche de pomme peut servir de support vivant et naturel au»
autres huiles essentielles.

Mal de g o rg e : la po m m e piquée au F ra g o m a o u Kalitéri


Si un mal de gorge semble se pointer, vous pouvez facilement pun
fier le pharynx en utilisant une trace de Fragonia sur cette tranche. Ou,
si besoin, une trace d’origan kalitéri ; c’est un peu plus fort, mais ça n'a
rien à voir avec l’origan compact à teneur élevée en phénol classique.
Le secret, c’est de répéter au début assez souvent. Dans le même
ordre d’idées, vous pouvez vous procurer un comprime naturel
d’Acérola et y mettre la trace d’huile essentielle, puis le laisser fondre
en bouche, coincé entre la joue et la gencive.
L’action purifiante se fera tranquillement et sûrement, et en plus vous
aurez le bénéfice de la vitamine C naturelle. Comme il s’agit de traces
minimes, et avec des huiles essentielles non agressives, c’est parfai­
tement bien toléré.

431
Mal de gorge : la datte piquée Les p|ats salés
Si vous souhaitez absorber du « plus sucré », notamment en hiver, |<> I Quand il s’agit d ’huiles essentielles qui se marient davantage avec le
vous conseille d ’imprégner le cure-dent de l’huile essentielle de votm nnlé, vous pourrez facilement prédiluer l’huile essentielle choisie, à
choix, puis d ’en transpercer une datte bio. La datte récupérera la traco taison d ’1 goutte pour 5 à 10 ml d ’huile végétale, selon l’intensité de
aromatique, vous vous régalerez et vous vous ferez du bien (la dattn goût désirée. Il est préférable d ’ajouter l’huile essentielle dans le plat
Bio très molle d ’Iran est idéale). une fois la cuisson terminée.
Évidemment, la technique est valable pour un pruneau d ’Agen b!<> Un avantage de l’huile essentielle est qu’elle ne risque pas de s’éven­
réhumidifié, pour une figue sèche réhumidifiée, pour un abricot sec ter, en comparaison avec les poudres d ’épices. Par ailleurs, il n y a pas
réhumidifié. besoin de la « débactériser ». Cela dit, les épices bio apportent beau­
Si vous souhaitez faire tremper vos fruits secs dans de l’eau, vous coup de molécules « phyto » très importantes, qui ne se trouvent plus
pourrez mettre deux gouttes de l’huile essentielle choisie dans un quart dans l’huile essentielle. Idéalement, les deux façons d ’assaisonner et
de litre d ’eau de trempage, agiter fortement dans une bouteille, et lais de donner du goût se complètent fort bien. Vous pouvez aussi, dans
ser les fruits secs se gonfler de cette eau aromatique. votre pot d ’épices bio pulvérisées, ajouter 1 goutte d ’une huile essen­
Un fruit qui se prête très facilement au mélange avec les huiles essen­ tielle adaptée au goût de ce mélange et agiter fortement pour bien
tielles est la banane bio. Sa chair est parfaite pour intégrer la substance» mélanger.
aromatique et la rendre très facilement absorbable et assimilable. On
choisira des bananes suffisamment mûres. On peut aussi écraser lu Dans toutes ces activités culinaires, vous aurez pleinement
banane puis ajouter la goutte une fois qu’elle est réduite en purée. conscience de tout le bienfait que vous êtes en train de créer, et vous
vous sentirez relié, avec gratitude, à notre merveilleuse planète, elle-
Jus pressés même aromatique par nature. Ainsi, vous serez totalement dans l’état
Jus d ’orange-Fragonia pressé d’esprit de la P.A.Q. C’est le « petit rien », et c ’est lui qui change tout !
Si vous pressez vous-même votre orange bio, vous pouvez la piquet
avec un cure-dent imprégné de Fragonia avant de la passer au presse
agrumes, et vous récupérerez directement le jus déjà devenu aromatisé

Jus de pommes-Kunzea pressé


Même chose pour la pomme, associé à Kunzea
En réfléchissant bien, vous pourrez inventer bien d ’autres recettes (\

partir de ces techniques simples et amusantes.

432 433
LA PEAU ET LA P.A.Q. AU QUOTIDIEN
La P.A.Q. peut aussi se lire « Pratique Aromatique Quotidienne », avec
évidemment l’état d ’esprit quantique et holonomique l’accompagnant.
Le quotidien commence par le lever du matin. L’idée ici est de créer
une sorte d ’aura aromatique qui puisse imprégner en douceur l’en
semble de la surface cutanée.

Dans les différentes techniques que vous allez lire, l’huile essentielle
choisie est utilisée à l’état concentré.

Les doses sont faibles ou minimes, mais les effets sont amplifiés du
fait du choix particulier des zones à activer. Comme il ne s’agit pas do
faire un massage, il est parfaitement logique de procéder de la sorte.

Les techniques matinales de la P.A.Q. : rapides et efficaces

Entretien du véhicule corporel, chaque jour : Fragonia et Kunzea.

Je vous rappelle que je me situe ici dans un cadre d ’entretien du véhi


cule corporel. Le cadre de la vraie réparation, c’est-à-dire de la maladie
déclarée, demande des mesures plus approfondies et intensives, que
je n’aborde pas ici.

L’ AURR AROMATIQUE HUMIDE : EN QUELQUES SECONDES


APRÈS LA DOUCHE MATINALE
Dans le contexte de la P.A.Q. et du travail particulier avec les
R.A.N.D., donc les huiles essentielles nouvelles, l’homme peut utiliser
Kunzea ambigua et la femme, Fragonia comme point de démarrage
de ce programme.

434
La technique de l'imprégnation générale est très facile à mettre en
œuvre.
• Essuyer le plus gros de l’eau restée sur la peau après la douche.
• Laisser la peau encore un peu humide, ce qui facilite cette onction
générale.
• Verser 3 ou 4 gouttes entre les mains.
• Passer très rapidement sur l’ensemble du corps.
On peut en passer sur la chevelure en évitant le visage et les parties
intimes.
Variante : Suivre le sens des énergies selon les méridiens, au niveau
des membres :
• La main droite monte sur la face postérieure de la main gauche, de
l’avant-bras gauche et du bras gauche, jusqu’à l’épaule puis elle redes­
cend sur la face antérieure du bras gauche, de l’avant-bras gauche et
de la main gauche.
• Effectuer le mouvement trois fois de suite.
• Renouveler l’opération sur le membre supérieur droit avec la main
gauche.
• Pour le membre inférieur, on descend depuis la fesse, on passe à
l’extérieur de la cuisse, de la jambe puis du pied. Puis on remonte
depuis la plante du pied, le long de la face interne de la jambe et de la
cuisse. À droite et à gauche. Au lieu de la main, on peut utiliser un
loofah, sans pression.

435
Idée : Si on ne prend pas de douche matinale, on peut procéder
« à sec » ou on peut humidifier la peau avec un brumisateur.

On peut aussi choisir son huile essentielle dans l’état d ’esprit adéquat,
et en liaison holonomique avec la signification de la plante.

Remarque :
Le même geste pourra être accompli en pratique aromatique
courante sans se connecter avec l’énergie particulière de l’être végé­
tal. Donc, pour un observateur extérieur, il n’y aurait aucune différence,
en tout cas visible. La seule différence est dans l’état d ’esprit et dans
les pensées ou la conscience qui accompagnent le geste. C’est donc
« rien du tout »... Et ce rien du tout est, en fait « tout », car il fait passer
du rien au tout. D’un acte purement matériel à une « action en
connexion consciente ».

L’ h a b it a r o m a t iq u e

Avec l’habit aromatique il y a une persistance de la diffusion, ce qui


n est pas le cas quand l’huile essentielle est mise sur la peau et immé­
diatement absorbée par elle.

En enfilant les habits, cette protection s’avère très utile.


• Déposer 2 ou 3 gouttes sur le maillot de corps ou le linge en premier
contact avec le thorax.

436
Ll « SflLUT DES PIEDS » (VOIR PAGE 271)
Le geste qui me paraît capital, et que je montre, très concrètement,
dans les cours aux élèves comme dans les conférences publiques
concerne les pieds. II ne s’agit pas ici de massage : le matin, on est
beaucoup trop pressé ! Ce que je propose est facile et permet une
protection à tout point de vue. Comme il faut bien se rincer les doigts
ni les mains si on a touché les huiles essentielles, et que cela demande
encore du temps, il est plus simple de suivre la procédure suivante :

• Laisser tomber du flacon 2 ou 3 gouttes sur le dessus du pied


gauche.
• Passer la plante du pied droit dessus.
• Puis déposer 2 ou 3 gouttes sur le dessus du pied droit et passer
la plante du pied gauche dessus.
• Effectuer trois ou quatre va-et-vient.

Remarque : ce mouvement est à effectuer juste avant d enfiler les


chaussettes,

Si vous êtes disciplinés et que vous suivez mon conseil avec fidélité,
vous verrez que vous serez largement récompensé. Ce n’est vraiment
rien à faire, alors faites-le ! Et surtout, faites-le tous les matins avant de
partir au travail.
Si vous avez décidé de faire un travail avec l’énergie de Fragoma
ou de Kunzea ambigua, c’est le moment de les inclure dans cette
procédure astucieuse qui peut devenir une bonne habitude de
protection.

437
Le cuir chevelu

Le cuir chevelu est une autre zone de défense intéressante pour


assurer une première ligne de protection, notamment au point de vu»
sinus et nez.

• Faire pénétrer 1 ou 2 gouttes sur la zone de la fontanelle antérieure,


en tournant avec le doigt pendant cinq secondes.
• Kunzea pour affronter la journée de labeur.
Un point très important pour votre énergie se situe au niveau de lu
vertèbre proéminente à la base de la nuque (passage du vaisseau
gouverneur).

• Appliquer 1 goutte de Kunzea à ce niveau pour dynamiser le


forces.

• Sur le haut du sternum : 1 ou 2 gouttes (zone du thymus), en


accompagnant l'application d'un mouvement de tapotement léger
pendant quelques secondes.

Une fois par semaine.

Maintenant, je vais décrire des mesures plus particulières, qui ne sont


pas forcement à faire chaque jour, mais par exemple une fois par
semaine, ou alors en petites cures. Plus particulièrement pour le méri­
dien du poumon, voici trois zones à retenir :
• 1 ou 2 gouttes sous chacune des clavicules, vers le deltoïde (départ
du méridien).
• 1 goutte à l’endroit où on prend le pouls (Poumon 7), et on vient
tourner par-dessus avec la zone symétrique de l’autre poignet ; de
la sorte, on n’a pas à se rincer les doigts.
• 1 ou 2 gouttes sur la zone que l’on atteint en passant la main droite
par-dessus l’épaule gauche et en la posant sur la ligne située à

438
gauche de la colonne vertébrale (point assentiment du poumon),
sur le méridien de la vessie ; faire le même geste du cote droit, avec
la main gauche.

I fi TECHNIQUE DU « TAPOTEMENT DES EXTRÉMITÉS » .


E xc ellen t en h ive r et en p é r io d e d ’ é p id é m ie g r ip p a l e
Cette technique permet de stimuler les points « hors méridiens » au
bout des doigts.
. Appliquer une trace d’huile essentielle au sommet de chacun des
doigts d’une main.
• Les bouts de doigts de l’autre main viennent frapper légèrement
leurs homologues.
. Faire ce geste à quelques centimètres des narines pour bénéficier
en plus de la stimulation olfactive concomitante.

L es TECHNIQUES DE LA P.A.Q. EN SOIRÉE : SE DÉTENDRE ET SE

RELAXER
Le soir, de retour à la maison, on va utiliser les huiles essentielles
différemment, pour se détendre et se relaxer.
Certaines agiront sur la détente et l’apaisement, ou seront simple­
ment bienfaisantes :
Fragonia peut être utilisée soit seule soit à raison de 2/3 Fragonia +
1/3 Kunzea (par exemple : 10 gouttes de Fragonia + 5 gouttes de
Kunzea ambigua).

439
Cette fois-ci, on n’a pas à se ruer au travail. Par conséquent, on peut
parfaitement prendre le temps de les utiliser en massage. Et puisqu’il
s’agit de masser, on ne les utilisera pas à l’état concentré, mais en
dilution huileuse.

Quelle huile végétale employer ?


Une huile de bonne qualité biologique.
Une huile qui ne soit pas trop odorante en elle-même.
Une huile qui ne soit pas hypergrasse ou visqueuse.
Pour une huile peu grasse et non odorante, on dispose de l’huile de
tournesol vierge et bio mais désodorisée, elle passe bien.
- Autre suggestion, mais avec une petite senteur des îles : l’huile
vierge de coco, qui est solide quand elle est au frais. Très peu
grasse, et une senteur qui passe assez bien.

À quelle dilution ?
Dans le contexte du retour à la maison le soir où on cherche à se
détendre et à se relaxer, une dilution à 10 % est recommandée.

Pour une cuillerée à soupe (15 ml) d ’huile végétale, verser 5 gouttes
de I huile essentielle choisie, ou du mélange d ’huiles essentielles. Pour
des huiles essentielles fortes ou très odoriférantes, on en mettra moins :
1 ou 2 gouttes peuvent suffire. Pour des huiles essentielles moins
tenaces ou plus effacées, on peut en mettre davantage, jusqu’à 10
gouttes.

440
Massage de détente (!> 8 minutes)
Masser au niveau de la nuque et des épaules pour décompresser
et retirer le gros des tensions accumulées dans la journée.
Le sens du massage pour la nuque :
Partir depuis l’occiput et descendre le long des muscles de part et
d’autre de la colonne cervicale.
Poursuivre le mouvement à l’horizontale et vers l’extérieur, en passant
SUr la zone des trapèzes. Avec une dizaines de passage, on sent que
les tensions se relâchent déjà.

Pour la colonne vertébrale : toujours pour suivre le sens des méri­


diens, descendre de part et d ’autre de la colonne ; pour remonter, les
pouces longent les apophyses épineuses, donc sur les vertèbres elles-

mêmes.
Dans le mouvement de descente, suivre trois « pistes » .
• tout d ’abord, les pouces sont contre le rebord des vertèbres,
épousant le sillon qui est juste de part et d’autre de la colonne ;
• ensuite, le mouvement de descente se fait à environ 2 cm d écar­

tement de la colonne ;
• enfin, un troisième mouvement de descente se fait en étant à
5-6 cm de part et d ’autre de la colonne.

Concernant les côtes :


Suivre les espaces entre les côtes, en partant de la colonne et en
insinuant les pouces dans la zone, plus ou moins charnue, entre la cote
supérieure et la côte inférieure.

441
P Répéter le mouvement en passant successivement des espace*
supérieurs aux espaces inférieurs.
Pour l'appareil respiratoire, l'hélichryse gymnocéphale est un bon
Choix. En huiles essentielles plus classiques, je recommande M yrtus
com m um s (myrte du Maroc à acétate de myrtényle).

L’idee est d’abord de respecter le sens du péristaltisme intestinal.


Le massage se fait dans le sens du mouvement des aiguilles d’une
montre.

Commencer par la région du plexus solaire, sous la pointe du sternum.


Effectuer des cercles concentriques et les agrandire peu à peu.

• On peut aussi commencer autour de l’ombilic, et de la même façon


agrandir les cercles.

• Au final, on aboutit à effectuer des mouvements circulaires tout


autour du ventre, en suivant le côlon ascendant depuis la fosse iliaque
droite (appendice) jusqu’au foie.
• Puis on se dirige horizontalement vers la rate et l’angle gauche du
côlon.

• On descend tout le long du côlon descendant, jusqu’à la fosse


iliaque gauche.

La pression doit être modérée au début, et augmenter peu à peu.


Peut se pratiquer en automassage.
Petite précision : à ne pas faire après le repas, et de préférence après
avo,r évacué l'intestin (ou alors le massage peut déclencher l'évacuation).

442
Pour détendre ou apaiser : massage des pieds (voir page 267)
Rappel sur les méridiens des pieds : l’holonomie
Le massage des pieds représente, à lui seul, un massage de tout le
corps, de par l’image holographique de tous les organes.
Il faut se rappeler que les méridiens rein, rate-pancréas, foie démar­
rent des pieds et que les méridiens estomac, vésicule biliaire et vessie
y aboutissent. Il y a donc du beau monde au départ et à l’arrivée ! Par
ailleurs, en réflexologie, on retrouve l’ensemble de la projection du
corps et du cerveau au niveau des pieds. Alors avec ça, on peut
comprendre qu’on évolue en pleine holonomie...
Le mélange Fragonia (2/3) + Kunzea ambigua (1/3) sera incorpore a

la base de massage.

Q uelle base utiliser pour les pieds ?


Utiliser une base assez épaisse. On peut se procurer de l’huile de
palme, de production bio et écoresponsable. Elle a la bonne consis­
tance pour bien « accrocher »>les zones à masser et à libérer. L’huile de
ricin est aussi particulièrement épaisse et visqueuse pour ce type de
massage des zones réflexes.

443
TRflVAII. GÉNÉRAL DES PIEDS (VOIR PAGE 267)
- Commencer en massant dans le sens des aiguilles d’une montre
d abord sous le pied droit, puis sous le pied gauche.
- Dans la zone du pied correspondant à l’abdomen, reproduire sous
le pied le même travail que celui effectué au niveau de l’abdomen lui-
même.

- Travailler d’abord le pied droit, en faisant 10 ou 15 mouvements


circulaires, et passer après au pied gauche, même chose.
- Masser dans la zone du pied correspondant à l'endroit thoracique,
au-dessus de la zone abdominale et au-dessous de la zone des orteils.
- Le mouvement se fait de droite à gauche et de gauche à droite.

Le gros orteil : l'hologramme de l’hologramme !


Le travail des orteils, et en particulier du gros orteil, est à lui seul tout
un programme. Si on réalise que c’est la zone du cerveau, et que le
cerveau possède la projection de tout le corps, alors on comprend
qu on est dans l’hologramme de l’hologramme !

Cinq mouvements à retenir pour le gros orteil :


• Descendre le long de l’axe vertical médian sous le gros orteil (axe
hypothalamo-hypophysaire).
• Effectuer un mouvement de va-et-vient au sommet du pouce, en
longeant juste de l’ongle (zone du cortex préfrontal).
• Masser la zone de la face interne du pouce, celle qui fait face à
autre pouce (corps calleux, communication entre cerveau droit et
cerveau gauche).

• Masser la zone correspondante de l’autre côté, celle qui touche le


deuxième orteil (projection de la frontale ascendante et de la pariétale

444
ascendante : » homunculus de la m otricité et de la serisorlallté). C « I
Ici que se trouve l'image de tout le corps moteur et sensitif.
. Masser la base du pouce, et surtout la zone du côté du deuKli.mr.
orteil où l'on sent très souvent une boule parfois assez dure et m a » * ,
(zone des deuils, des chagrins, des séparations, et des souffrance.,
psychiques en général).
Correspondances symboliques et psychologiques des autres ort.....

• deuxième orteil : les désirs


. troisième orteil : les frustrations, les colères (les désirs non satisfait.)
• quatrième orteil les attachements
• cinquième orteil : les peurs.
Chaque orteil est « trituré », fermement, entre pouce et index, surtout
à la base ou à l’attache avec l’avant-pied.
De part et d’autre du talon, sous les malléoles : à l’intérieur, zone
utérine ou de la prostate ; à l’extérieur : zone des ovaires ou des testi­

cules.

Une autre partie holonomique : le pavillon de l’oreille


Une autre partie du corps particulièrement holonomique est celle du
pavillon de l'oreille. Depuis Paul Nogier. on connaît la correspondance
avec l'image du foetus dans l'utérus, la tête correspondant au lobule.
Le plus important est de se rappeler, au départ, la proiect.on de la
colonne vertébrale tout le long de l’anthélix.

Pour masser la colonne sur I oreille .


- Masser avec les pouces à l'arrière, là où on sent le sillon qui est
l'image, en creux ou en concave, du relief de l'anthélix de la face

antérieure.

445
- Dès qu’une zone est douloureuse au niveau vertébral, on la retrouve
facilement sur la correspondance anthélicale, et on masse, plutôt en
tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, la zone repérée sensi­
ble sur la projection postérieure.
Le soulagement obtenu n’empêche pas de rendre visite à son ostéo­
pathe...
Les possibilités de massage sont innombrables, en fonction des
situations rencontrées et des personnes. Dans les formations dispen­
sées, on approfondit différentes techniques spécifiques.

Les ventouses, une technique à connaître absolument : j


masser et... aspirer !
Lorsqu’on masse, on ne peut faire autrement que d’appuyer, même
si on ne fait qu’effleurer. Or, le « mouvement » opposé, celui d’aspirer,
est lui aussi essentiel à connaître. On peut facilement le produire grâce
à la méthode des ventouses.

Dans le domaine des voies respiratoires, pour décongestionner les


bronches, les ventouses sont le complément indispensable des huiles
essentielles. En Centre Aromatique, où les soins pour l’appareil respi­
ratoire sont le lot quotidien, surtout en saison froide, la pose des
ventouses accélère admirablement les effets des soins aromatiques.

Les lectrices et les lecteurs désireux d’en connaître davantage sur


les soins externes se reporteront au livre Urgences e t Soins Intensifs
(éditions Osmobiose).

446
Se faire plaisir...
Se faire plaisir et se détendre sans prétention thérapeutique particu­
lière est aussi possible. Dans ces cas, on se laisse guider par
l’attraction et l’attirance envers telle ou telle huile essentielle, et on en
profite pour se faire du bien, tout simplement.
Mais il ne faut pas en attendre un véritable travail des profondeurs.
Le tout est de le savoir et de savoir ce qu’on cherche et ce qu’on veut.
Le fait de manger un plat de résistance pour nourrir le corps n’em­
pêche nullement de se régaler des douceurs au dessert...

Voilà donc un tour d’horizon de la P.A.Q. dans le contexte S.V.P., sans


se focaliser sur la maladie déclarée*.
L’Aromathérapie Quantique dans la pratique pathologique est un
domaine professionnel extrêmement sérieux et complexe dont la
formation est proposée aux médecins et aux professionnels de santé.
En suivant avec assiduité la P.A.Q., on met toutes les chances de son
côté pour éviter les gros dégâts. Si ces dégâts devaient se produire,
tout le travail accompli aura pour effet de limiter leur extension et leurs
conséquences.

Je vous souhaite une très bonne P.A.Q., personnelle et si possible


familiale. Un dernier conseil pour finir : ne cherchez pas à en faire trop,
surtout au début. Pour un foyer durable et une chaleur douce et
constante, je préfère la grosse bûche qui pourra durer toute une nuit.
Ainsi, au petit matin, on se réveillera dans une pièce encore douillette­
ment chaude, et on pourra même aller prendre sa douche fraîche de
mise en forme pour une journée pleine de dynamisme !

* À noter que la formation en Aromathérapie Quantique est une discipline qui englobe trois approches
différentes : cutanée, olfactive et médicale (réservée aux médecins).

447
POSTLUDES
1 - Avec trois gouttes de Lavande,
un Destin fut changé
2 - Les sept rayons du cercle de la Médeci
dans le cadre de fflromathérapie
Quantique
3 - Des maux et des mots
POSTLUDE 1
Avec trois gouttes de Lavande, i
un D estin fut changé

Karen est une de mes patientes des États-Unis qui a tenu


a partager son aventure inouïe, déjà pour la version fran-
ça.se de cette oeuvre, avant sa publication en langue
angla.se. Quand j ’ai relu tout ce que nous avons vécu
ensemble, dans la peine et la souffrance, et dans la joie de
la conquête ou de la reconquête de la santé, les larmes ont
coulé... Je lui laisse la parole.

Durant mon enfance, de la fin des années 60 et durant les


années 70, j’étais plutôt en bonne santé. Pas de maladies
chroniques, seulement les maladies courantes de l’enfance
otites, bronchites, grippes, et la varicelle. Je passais mes
journées a jouer et à courir sans aucun souci et j ’ai l’esprit
plein de souvenirs heureux.
" 6n 3 été ainsi J'usqu,en 1977 quand, à l’âge de douze ans
j a. commencé l’acné de la puberté. J’ai consulté le derma­
tologue et il m’a prescrit un antibiotique à avaler, c’était de
a tetracychne. C’était la première ordonnance de ce médi­
cament, qui devait être suivie par de nombreuses autres
ordonnances similaires. Par la suite, il a été reconnu que ce
médicament était susceptible de causer des effets secon-
aires négatifs. Durant des années j ’ai continué à avaler de
la tetracycline, afin de soigner cette acné de l’adolescence,
et j acceptais de payer le prix des infections par mycoses,
en compensation de mon désir de garder un visage net.

450
En 1990 j’ai recommencé à avoir une poussée d’acne et
j'ai reçu à nouveau de latétracycline. Cette fois-ci, le méde­
cin me l’a fait prendre durant une année. Peu de temps
après avoir terminé cette cure, j’ai déclaré une sérié d in­
fections de la gorge et des oreilles, et le médecin m’a
prescrit six antibiotiques différents en l’espace d’a pe.ne
trois mois. C’est durant cette période que s’est déclaré ce
que j’ai assimilé à une mycose. Je suis allée chez mon
médecin et j’ai été choquée quand il m’a dit que mes
examens étaient négatifs, que « tout était dans ma tête » et
que je n’avais aucun problème. Ce fut le début d une
période très pénible, physiquement et émotionnellement, et
qui devait durer des mois.
Tandis que les mois s’écoulaient, mes symptômes de
mycose ne faisaient que s’accentuer et devenaient de plus
en plus pénibles, au niveau vulvaire : démangeaisons,
brûlures, peau craquelée et saignement. Je ne pouvais rien
faire d’autre, pour me soulager, que de me mettre dans un
bain de siège froid et me mettre à pleurer. Je suis allee de
médecin en médecin durant les six mois suivants, pour
m’entendre dire que tout cela n’était rien et que je faisais
peut-être trop souvent l’amour. Je souffrais rien que d’etre
assise et de marcher, alors quant à faire l’amour, il n’en était
pas question ! Finalement, j’ai été envoyée consulter un
spécialiste et il a diagnostiqué que j’avais une maladie appe-

451
lée syndrom e vulvo-vestibulaire. Il m 'a dit que c ’était un
trouble très pénible pour lequel il n ’y avait pas de traitement.
Il suggéra que j’essaye les injections d ’interféron pour soula­
ger les sym ptôm es. Il m ’a dit q u ’au bout de six semaines,
soit je ne verrais aucun soulagement, soit je serais guérie,
mais ça ne pourrait pas devenir pire. Il était froid, antipa­
thique, sans com passion, et il ne m ’avait pas vraiment
donné le moindre espoir sérieux.

Il a passé très peu de tem ps avec moi et je m e sentais


traitée com m e un numéro dans son cabinet, et non com m e
une personne. Eh bien, j’ai vu quelque chose se produire en
six semaines, mais ça ne ressemblait pas à une améliora­
tion. Voilà que j ’ai co m m encé à ressentir l’ensem ble des
sym ptôm es d ’infection urinaire, avec les envies d ’uriner très
fréquentes et urgentes, les douleurs et m êm e les saigne­
ments. J ’étais sûre d ’avoir une infection et j’ai fait faire une
analyse d ’urine. Je fus choquée d ’apprendre q u ’aucune
infection ne s ’était révélée ! Com m ent cela était-il possible ?
Pourtant, j ’avais bien tous les sym ptôm es ! M es douleurs
n avaient jamais atteint un tel paroxysm e. J ’étais dans le
pays de la médecine occidentale et aucun médecin n ’était
capable de m ’expliquer ce qui était en train de m ’arriver ! Je
m e décidai à prendre l’affaire en main m o i-m ê m e . Après
des recherches effectuées sur Internet, j’ai découvert que
m es sym ptôm es collaient avec une maladie connue sous le
nom de « cystite interstitielle ». Alors, je suis allée chez le
spécialiste qui m ’avait suivie avec le résultat de mon inves­
tigation, et il m ’a répondu : « C ’est une sale maladie, vous
ne voulez pas avoir ça ! »

452
À cette période, j’étais devenue incapable de réaliser les
lâches les plus simples, com m e faire les courses et sortir de
la maison m êm e un tem ps très court. Je m e précipitais aux
toilettes soixante fois par jour et je n ’urinais pratiquement
(1ue du sang. Parmi la pléthore de médecins dans la région
de la capitale, Washington D.C., il n’y en avait pas un seul qui
était capable de m ’aider ! Je souffrais de manière perm a­
nente et j’étais tout le tem ps déprim ée. M es sym ptôm es
affectaient m a vie personnelle et professionnelle. Je ne quit­
tais plus la maison, je n ’arrivais pas à dorm ir à cause du
besoin d ’aller constam m ent aux toilettes et je m e trouvais
toute la journée dans un état de désespoir. Je passais le
plus clair de mon tem ps à être assise dans un bain de siège
d ’eau froide. Un jour, tandis que j’étais assise dans ce bain
de siège d ’eau presque glacée, m a sœ ur a frappé à la porte
et elle m ’a suppliée d ’essayer de mettre quelques gouttes
d ’huile essentielle de lavande dans la baignoire. Elle savait
à quel point je souffrais et il se trouve q u ’elle avait suivi des
cours d ’arom athérapie quelques années auparavant. Le
livre q u ’elle avait lu était largement basé sur la contribution
apportée par un certain Dr Daniel Pénoël. Étant donné que
rien d ’autre ne pouvait m e soulager, j’ai accepté, mais à
contrecœur. En quelques secondes, toutes les douleurs que
je ressentais avaient disparu ! Je me souviens avoir décrit ce
que j’ai vécu : « co m m e si le ciel s ’ouvrait ».
J ’étais vraiment sous le choc et je ne savais pas ce que je
devais faire. C e soir-là, pour la première fois en presque une
année, je n’avais pas souffert pendant trois heures ! Alors j’ai
eu cette pensée : « Si cette simple huile essentielle, avec si
peu de directives, a été capable d ’enlever m a douleur, alors
il doit bien y avoir quelqu’un qui connaisse tout à propos des

453
ces huiles essentielles et ça pourrait être pour moi la guéri-
son. » C ’est à partir de ces trois gouttes d ’huile essentiello
de lavande que mon aventure de guérison a com m encé

R E N C O N TR E A V E C LE DR P É N O Ë L

Ma sœ u r m ’a donné les informations pour entrer en


contact avec l’organisme où elle avait suivi ses cours d ’aro-
matherapie. J ’ai expliqué m es problèm es et raconté mes
souffrances à la personne que j ’ai eue au téléphone La
réceptionniste m ’a dit q u ’il fallait que j’entre en contact avec
la seule personne au monde qui pourrait m ’aider à résoudre
mes problèmes. J ’ai contacté le Dr Pénoël et j’ai été stupé­
faite que dans sa réponse il m e dise que je pourrais être
aidee à retrouver le chemin vers la santé. Je ne croyais plus
q u ’il soit possible de trouver un médecin qui donne de l’es-
poir. Après pratiquement une année et des milliers de dollars
dépensés, je trouvais enfin un médecin qui m e disait q u ’il y
avait de I espoir, le seul problème étant que cet espoir ne
provenait pas de la médecine conventionnelle ! Il était stipulé
que je devais venir en France pour être soignée. Imaginez
mon choc de devoir avoir confiance en un m édecin travail­
lant avec les huiles essentielles et m ’envoler pour un pays
étranger afin de recevoir ses soins. Mais je savais q u ’il fallait
que je tente le coup et prenne ce risque. Et donc nous nous
som m es envolés pour la France (avec Steve, mon époux).

Ma première rencontre avec le Dr Pénoël a été tellement


différente, en comparaison des m édecins américains. Il a
passé plus d ’une heure à rassem bler tous les détails de

454
m on histoire, de m es problèm es actuels, de m es s ym p ­
tôm es, et de tellement d ’autres aspects auxquels aucun
autre m édecin n’avait jamais pris la peine de s ’intéresser.
Son épouse s ’est occupée de m e poser toutes les ques­
tions au sujet de m on alimentation. Durant une semaine
entière, j’ai reçu les traitements aux huiles essentielles, les
m assages des zones réflexes et du corps et d ’autres soins
spéciaux, et il a fallu que je suive une alimentation extrêm e­
ment stricte préparée par son épouse, R ose-M arie. Au
m om ent de repartir pour les États-Unis, le Dr Pénoel m a dit
de poursuivre de manière très stricte le régime alimentaire,
les huiles essentielles et les différents m assages, et que je
devrais co m m e n ce r à sentir une amélioration après une
période de trois mois. Effectivement, après cette période
d ’environ trois mois, ça c ’est finalement produit. Tandis que
je passais l’aspirateur, un beau jour, j’ai pris conscience que
je n ’éprouvais pas le besoin de m e précipiter aux toilettes
toutes les cinq minutes et que je ne ressentais pas cette
douleur si terrible q u’elle m ’empêchait m êm e de penser !
En fait, j’avais passé l’aspirateur dans toute la maison et je
n’avais pas pensé un seul instant à la douleur... tout simple­
ment parce que je n’avais pas de douleurs ! C ’était vraiment
un miracle ! Mon syndrom e vulvo vestibulaire et m a cystite
interstielle, deux maladies dites incurables, avaient été
guéries !

R ÉSU LTAT :
Durant les mois suivants, j’ai continué, lentement et régu­
lièrement, à progresser, jour après jour. J ’ai pu retourner au
travail, accom plir norm alem ent toutes m es tâches quoti
diennes, partir en vacances, avoir deux autres enfants et

455
m êm e... faire m es courses au magasin ! Durant les année»
écoulées, il s ’est produit quelques infections urinaires, mal»
cette fois-ci des infections légitimes, et je m e suis soignée
avec les huiles essentielles au lieu de prendre des antibio­
tiques. Je n ’ai pratiquement plus de m ycoses (seulement
quand je m e laisse aller à m anger du sucré en excès, co
que je suis censée ne pas faire de toute façon). Je suis telle­
ment heureuse de dire que je n ’ai plus ni syndrom e vulvo
vestibulaire, ni cystite interstitielle.

U N E DEUXIÈM E FOIS...

De 1993 à 2003, mon état de santé a continué à progres­


ser régulièrement jusqu’au point où je peux dire que j’avais
atteint la guérison. En mai 2003, j’étais « au som m et du
m onde ». Cela devait être le dernier m om ent de m a vie où
j allais connaître un état de pleine santé. J ’étais mariée,
j avais trois enfants en bonne santé, j’avais m on travail
durant la journée et le soir je m e rendais aux cours car
j ’avais prévu de co m m e n ce r le program m e pour devenir
hygiéniste dentaire à partir du mois d ’août. J ’aimais telle­
ment la vie !

Parmi les vaccinations recom m andées et requises pour


entrer à l’école d ’hygiène dentaire, figurait le vaccin de l’hé­
patite B. J étais un peu hésitante, car depuis des années
j’éprouvais un sentiment bizarre au sujet de ce vaccin alors
que je travaillais déjà dans le dom aine dentaire, et donc
j avais continuellement signé des refus vis-à -vis de ce
vaccin. Mais à présent, j ’étais sur le point de m ’engager
pour devenir hygiéniste dentaire, travaillant avec des instru-

456
monts pointus et tranchants dans la bouche des patients,
Mvec le sang tout autour. Ne serait-ce pas irresponsable de
no pas recevoir le vaccin ? Je m e suis dit que ce serait le
i us, tout en repensant à mon état de santé et à quel point
|,l m e sentais bien, n ’ayant pas m êm e eu un problèm e
11 lôdical depuis des années, la seule consultation avant 2003
lyant été à propos d ’une éruption qui s ’était produite au
niveau de l’oreille à cause de boucles d ’oreilles bon marché
que j’avais portées trop longtemps. J ’étais l’image m êm e
,io la santé, ça ne devrait pas poser de problème de rece­
voir le vaccin. L’infirmière m ’a affirmé que c ’était l’un des
vaccins les plus sûrs qui soit disponible. Le seul effet secon­
daire serait éventuellement une réaction un peu
douloureuse à l’endroit de l’injection. Le 27 juillet 2003, je
reçus la première d ’une série de trois injections. Je reçus la
deuxième injection et, deux semaines plus tard, j’ai
com m encé à sentir des douleurs dans les mains, puis dans
les m em bres supérieurs, puis dans le cou et la nuque, puis
des sensations de vertige, puis des terribles douleurs excru-
riantes, des douleurs neurologiques, des douleurs qui
montaient et qui descendaient le long des bras, com m e si
quelqu’un les écrasait et les tordait pour m e les arracher du
tronc. J ’étais dans l’impossibilité de bouger la nuque, je ne
pouvais absolum ent rien soulever, pas m êm e un verre
d ’eau, c ’était trop lourd. Je ne pouvais m êm e plus utiliser
mon bras gauche (le Dr Pénoël m ’avait donné des instruc­
tions pour le bras droit, ayant reçu la seconde injection, et
ce dernier avait gardé sa mobilité). Je marchais dans la
maison en me balançant avec les bras serrés contre mon
corps, en pleurant et en étant mortellement effrayée de ce
qui était en train de m ’arriver. J ’étais égalem ent épuisée.
Mme fallait passer douze heures au lit avant de pouvoir
simplement me lever. Tous ces symptômes se sont instal
lés progressivement sur une période de deux semaines. J«.
ne pouvais plus rien faire. Impossible de donner le bain aux
enfants, de les lever, ou même de vider la machine à lavor
la vaisselle, tellement les douleurs étaient horribles. J ’ai
contacté à nouveau le Dr Pénoël et, en lui décrivant meu
symptômes, il a pensé, comme moi, que l’explication
logique était que ça devait venir de ma nuque. Il m’a donc
conseillé de consulter pour faire examiner ma nuque. J ’ai
donc pris un rendez-vous avec un généraliste, un orthopé­
diste et même un neurologue. Tous on dit : « Ça provient de
la nuque. »
Il y en a même un qui a eu le culot de dire : « Eh bien, dans
deux ans vous aurez quanrante ans et c ’est ce qui arrive
alors ». Comment ? ? ? Il est vrai que j ’avais eu un léger acci­
dent en 1990 qui avait impliqué ma nuque, mais je n’avais
jamais souffert depuis ! J ’ai consulté d’innombrables méde­
cins durant les onze mois qui ont suivi, j ’ai fait de la
physiothérapie, de la chiropraxie, de l’acupuncture (qui est
la seule thérapie à avoir réduit la douleur), on m ’a donné
plein de médicaments et même des antidépresseurs pour
faire face à la douleur, j ’ai pris des relaxants musculaires
pendant si longtemps que j ’en ai eu des acouphènes, j ’ai
pris tellement d’anti-inflammatoires que mon estomac en a
été très perturbé au point que je pouvais à peine manger.
Comme je me rendais compte que la situation restait prati­
quement inchangée, un beau jour je me suis assise et j ’ai
commencé à réfléchir à ce qui avait pu se passer dans ma
vie au moment où les symptômes avaient débuté. Alors est
revenue à mon esprit la vaccination contre l’hépatite B.

458
I t l'ai commencé à en parler aux médecins que je consul­
tais. Ils ont tous remué la tête en signe de dénégation et en
m'affirmant que ça ne pouvait pas être dû à la vaccination.
Mais en mon for intérieur, je me posais vraiment la ques­
tion. J ’ai reparlé au Dr Pénoël et j’ai été étonnée quand il
m'a dit qu’il avait exactement la même pensée depuis un
Certain temps. Était-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Maintenant qu’on avait une certaine idée au sujet du
problème, qu’est-ce qu’on devait ou pouvait faire pour le
résoudre ?

l a l o n g u e e t t r è s p é n ib l e r o u t e

Même maintenant, six ans après, me trouver à écrire ce


témoignage me remue profondément physiquement et
émotionnellement. Tous les médecins me disaient qu’ils
avaient fait pour moi tout ce qui était en leur pouvoir. Après
que la physiothérapie n’avait rien changé, ils ont porté à
mon sujet tous les diagnostics possibles et imaginables :
lupus, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, mala­
die de Lyme, la liste se poursuit indéfiniment, seulement tous
les examens pour ces maladies revenaient négatifs.
Cependant, il y eut un neurologue qui me dit effectivement
qu’en l’absence de tests positifs, et en sachant que j’avais
reçu peu de temps avant la vaccination, il était parfaitement
logique de classer ma condition comme « réaction adverse
au vaccin de l’hépatite B ». Le fait qu’il me dise cela à la fois
m’a apporté un soulagement et m’a effrayée. J ’ai à nouveau
téléphoné au Dr Pénoël. Lui et moi étions très soucieux à
propos de ce diagnostic. Le moment où mon moral a été au

459
plus bas, c ’est quand je ne l’ai pas entendu dire ce que J<>
l’avais entendu dire la première fois, à savoir q u ’il pourrai!
m ’aider à retrouver le chemin de la santé. Mais il a quand
m êm e dit q u ’il m ’aiderait à nouveau. Seulement, le problème
était beaucoup plus grave et difficile à soigner.
Q uand j ai interrogé le m édecin qui avait confirmé quo
c était le vaccin de l’hépatite B qui avait causé mes
problèmes et que je lui ai dem andé ce q u ’on pourrait faire,
il a répondu : « Il n ’y a rien que nous puissions faire. »
Il m ’a dit q u ’il suivait six patients qui avaient une réaction
adverse au vaccin et q u ’il fallait attendre encore deux an:,
pour voir ce qui se passerait. Après ces deux années, quels
que soient les sym ptôm es qui resteraient, je les aurais pour
le reste de m a vie. Alors, j’ai eu l’impression d ’être projetée
vers un énorm e trou noir sans fond. Q u ’e s t-c e que cela
voulait dire ? Q ue je resterais avec cette douleur jusqu’à la
fin de m es jours ? Est-ce que ça se transformerait en sclé­
rose en plaques ? Deviendrais-je aveugle ? Est-ce que ça se
transformerait en cancer ? Est-ce que ça finirait par me tuer ?
Quels autres effets néfastes ce vaccin allait-il encore causer à
mon corps ? La seule réponse du neurologue était : « Je ne
sais pas. »

Vous imaginez aisément com m ent cela laisse quiconque


dans un état de frayeur. Je souffrais tellement physique-
*"'r*®*"*^> et maintenant c était au tour des genoux de m e faire
souffrir constam m ent. Il fallait que je les entoure de
bandages pour arriver à marcher. L’acupuncture m ’aidait à
tourner la tête et à bouger la nuque, mais je sentais toujours
m es bras battre com m e si c ’était un mal de tête lancinant.

460
À nouveau Je me suis tournée vers le Dr Pénoël. Je m ’étais
toujours dit, après l’avoir vu une première fois, que si jamais
jo devais retomber malade de façon grave, je sauterais dans
lu prem ier avion en partance pour la France. Le seul
problèm e, c ’est que je n ’aurais jamais pensé tom ber si
malade que je ne serais m êm e pas en état de voyager.
Alors, après avoir longuement prié, j’ai fait ce qui m est venu
. i l’esprit : j’ai demandé au Dr Pénoël s ’il était prêt à venir aux
litats-Unis pour me soigner. Alors il m ’a dit q u ’il en parlerait
, ivec son épouse. Et puis la réponse est arrivée quelques
jours plus tard : ils acceptaient de venir pour s ’occuper de
mon cas. C ’était un véritable miracle. Quel médecin ferait
cela pour quiconque ?

Le Dr Pénoël et son épouse sont venus en hiver 2004. Il


s’est mis à neiger le jour de leur arrivée. Il m e plaît de repen­
ser à ce jour co m m e celui où j’allais être nettoyée de ce
poison. Le Dr Pénoël a com m encé à travailler sur moi im m é­
diatement : huiles essentielles, réflexologie plantaire,
m assages, lampe émettrice chinoise, et toutes sortes de
techniques qui devaient lui permettre de débarrasser mon
corps de ce poison. Rose-M arie s ’est mise à cuisiner des
repas sains avec des aliments pour aider à m a guérison et
elle m ’a m ontré des exercices pour m on corps (que je
pratique encore tous les jours aujourd’hui). Je recevais mes
soins tout au long de la journée, avec la participation de
Rose-M arie, et elle préparait les repas de santé pour moi
et pour toute la famille, trois fois par jour. Cela s ’est prolongé
durant dix jours. Une fois de plus, le Dr Pénoël était venu à
m a rescousse et avait recom m encé à am ener mon orga-

461
nisme s u r le chemin de la guérison. Quand le moment de
leur départ e st arrivé, je commençais vraiment à me sentir
mieux. Durant les m ois qui ont suivi leur venue, les sym p­
tôm es ont commencé à diminuer peu à peu. Pas a u ssi
rapidement que pour la vessie, mais ils étaient en train de se
réduire trè s lentement. Aujourd’hui, je continue à suivre
scrupuleusement tout ce que le Dr Pénoël m ’a demandé do
faire il y a cinq ans. Il est revenu aux É ta ts-U n is pour son
enseignement et il a accepté de venir deux fo is me soigner
Actuellement, je p o u rsu is mon chemin de guérison. S i je
n’avais pas pu bénéficier de se s so in s, je se ra is certaine­
ment incapable de fonctionner normalement aujourd’hui.
Inutile de dire que je n ’ai jamais reçu la troisièm e injection
de la série de vaccins contre l’hépatite B. Le chef de Service
du Département d’immunologie de l’hôpital Georgetown de
Washington D.C. m ’a dit que si j ’avais reçu la troisième injec­
tion, un de m es organes aurait cessé de fonctionner. Voilà
à quelle proximité de la m ort j ’étais passée. A lo rs il m ’a
demandé comment j ’avais su qu’il était préférable d’éviter la
troisièm e injection, je lui ai parlé de mon ami, le Dr Pénoël.

CONCLUSION : C O N TIN U EZ À C O N TIN U ER

Où est-ce que j en s u is aujourd’hui ? J ’ai pu reprendre le


travail (jamais je n’aurais cru pouvoir à nouveau travailler) et
j ’espère pouvoir intégrer l’école d’hygiène dentaire à l’au­
tomne prochain (je croise les doigts). Ce furent s ix années
extrêmement difficiles. Je continue à pratiquer les exercices
spécifiques que Rose-M arie m ’a enseignés, je mange aussi
sainement et bio que je peux, je prends m es huiles e sse n -

462
tlolles et utilise la lampe spéciale que le Dr Pénoôl m'a
apportée. Mon seuil d’intolérance e st beaucoup plus bas
qu'avant la vaccination. Mon corps ré siste deux fo is moins
bien à la douleur qu’une personne normale, et je su is trè s
sensible aux variations de température (ce qui n’était pas le
cas avant). Après être restée deux heures dehors en juillet,
jo me s u is retrouvée en état de déshydratation à I hôpital. La
lagon la plus approchée de décrire m es sym ptôm es à
présent serait de les comparer à la fibromyalgie, bien que je
ne so is pas atteinte de cette maladie. Mais je su is convain­
cue qu’un jour ces sym ptôm es finiront par disparaître. Le
Dr Pénoël et sa connaissance des huiles essentielles m ’ont
rendue à la vie non pas une mais deux fois. Je sa is que je
ne se ra is plus ici, aujourd’hui, sa n s son aide. Je v is à
Washington D.C. et j ’ai vu les m eilleurs médecins partout à
la ronde... et aucun n’a pu m ’aider. Même l’hôpital le plus
renommé mondialement, le John-Hopkins, m a renvoyée !
Depuis plus de quinze ans, le s connaissances du Dr Pénoël
et le pouvoir extraordinaire des huiles e sse n tie lle s font
partie de ma vie. Chaque jour je me lève et je remercie Dieu
d’avoir eu la chance de rencontrer le Dr Pénoël et d’avoir eu
le privilège de faire l’expérience de la puissance des huiles
essentielles.

Karen T.
Washington D.C.
1er juin 2009

463
Les sept rayons du cercle de la M édecine
DANS LE CADRE DE L’ftROMATHÉRAPIE Q ü ANTIQ
( R .H .E .L .I.E .R .)

La M édecine, e xe rcé e dans le c a d re de l’A ro m a th é ra p


Q uantique, s ’organ ise au sein d ’un ce rcle aux s e p t rayon
elle e s t R e sp e ctu e u se , H um aine, E fficace, L ib é ra tric
Intelligente, Éducative et Responsabilisante (R.H.E.L.I.E.R T

1/ Respectueuse
Il s agit ici tout d’abord du respect du travail des forces de
guérison inhérentes à la vie. Pour être respectées, ces
forces de guérison doivent être connues, reconnues et
comprises. La médecine doit s’efforcer d’interpréter équi­
tablement, raisonnablement et en situation réelle les
manifestations de ces forces de guérison, à travers les
symptômes existant présentement, mais aussi par-delà ces
symptômes, dans une perspective temporelle évolutive ou
involutive.
Dans le contexte élargi du terrain, incluant les myriades
d êtres vivant au sein de l’organisme, la médecine doit
travailler dans le respect des divers écosystèmes symbio­
tiques et commensaux, dont l’activité protectrice est d’une
importance majeure. La vie est une chaîne continue depuis
I infime bactérie il y a trois milliards et demi d’années jusqu’à
l’ensemble de la Biosphère de ce IIIe millénaire. Un équilibre
construit sur des milliards d’années, profondément perturbé
par l’activité humaine, exige d’être compris, respecté
restauré et protégé.

464
L’influence, bénéfique ou délétère, des flores bactériennes,
ne touche pas que le domaine strictement physique,
puisqu’elle s’étend, à travers la psycho-neuro-
immunologie, jusqu’au psychisme lui-même.
L’A ro m a th é ra p ie Q u an tiqu e intègre p a rfa ite m e n t c e tte
indispensable coopération avec les forces d e guérison e t la
nécessité du resp ect des écosystèm es bactériens.

2 / Humaine
Au cœur de toute activité d’ordre médical, au sens le plus
général qui soit, l’aspect relationnel humain doit rester une
priorité. Aucune technique, même « la plus inimaginable-
ment et la plus parfaitement quantique » qui soit, ne pourra
jamais se substituer à la qualité de la relation établie a la
suite du croisement de deux chemins : celui de l’être souf­
frant, en demande d’aide, et celui de l’être apte à répondre
à cette demande.
Le facteur relationnel humain pourra s’exprimer de
manière minorée ou de manière majorée, selon les
nombreux cas de figure, mais il doit être constamment
présent au sein de la conscience de l’être chargé de repon­
dre à la demande d’aide.
En Aromathérapie Quantique, la présence de la
Conscience constitue une constante retrouvée au centre
des Sept Principes, au cœur des Sept Codes et au milieu
des Sept Clés.

465
De par l'influence psycho-neuro-olfactive, liée à la naturo
odoriférante de la substance aromatique extractive»,
l’Aromathérapie Quantique se trouve dans une position
absolument unique et privilégiée pour faciliter et accéléroi
I établissement initial d ’une relation humaine de hauln
qualité. Comme dans le cas de la musique, il s’agit ici d’un
« langage » au-delà des mots, susceptible de créer une
résonance au plus profond de tout être humain.

3 / Efficace
L efficacité constitue une notion délicate, tout particulière­
ment dans le domaine médical. En effet, il est très facile»
d obtenir des résultats quasi instantanés avec les molécules
de synthèse puissantes et très ciblées telles que la phar
macie moderne nous en fait le « cadeau ». Mais il faut s<>
méfier de cadeaux qui peuvent s’avérer, à plus long terme,
lourds de conséquences. L’immense avantage des huiles
essentielles réside précisément dans leur haut degré do
concentration et leur capacité de pénétration et de diffusion
extrêmement rapide au sein de l’organisme. Utilisées avec
les techniques adaptées de valorisation et en pleine
connaissance des possibilités, des limites et des néces­
saires précautions, les huiles essentielles apportent, dans
de nombreux domaines, la réponse au critère d’efficacité.
Dans le domaine de Pinfectiologie, cette efficacité, qui reste
respectueuse des flores symbiotiques, constitue le fer de
lance de la pratique aromatique en médecine générale
comme dans les diverses spécialités.

466
fr 4 / Libératrice
Dons l’immense majorité des cas chroniques, le praticien
no rend compte que sa patiente ou son patient est devenu
une prisonnière ou un prisonnier. La geôle est la maladie et
lo geôlier est le système pharmaceutico-médical, prescrip-
tour obligé de la masse médicamenteuse qui est
généreusement et constamment déversée au sein de son
organisme, parfois sur des années ou des dizaines d’an­
nées. Ce cercle vicieux est auto-entretenu. Il exemplifie
lu catabiose, la descente vers le bas et la perte des forces
de vie.
L’Aromathérapie Quantique, d’abord par la compréhen-
nlon des Sept Principes, puis plus particulièrement par
l’Intégration des Sept Codes et par l’application des Sept
Clés, révèle son extraordinaire aptitude à « renverser la
vapeur ». Idéalement et à terme, la finalité est de permettre
é l’être en souffrance de briser ses chaînes et de sortir de
sa prison. Les chaînes sont d’abord et avant tout celles
forgées au sein de sa propre matrice mentale, ayant été
dûment façonnée par un matraquage parfaitement pensé
et savamment organisé.
Peu à peu, il se libère ainsi du joug d’un système non
choisi, l’ayant mis à genou ou figé au garde-à-vous. Il pourra
alors, en étant intelligemment et fermement accompagné
par son libérateur et les extraits de ses vertes et odorifé­
rantes compagnes, réussir à déployer toutes grandes ses
ailes et prendre un envol durement conquis et amplement
mérité.

467
L’intelligence de l’exercice médical, dans la perspective do
Aromatherapie Quantique, prend sa source :
• en prem ier dans l’exem ple donné par le travail de In
plante aromatique,
• suivi par l’exem ple de l’acte extracteur de la matière

ette alliance de la haute intelligence et de l’extraordinaire


technicité au sein du végétal aromatique, portée à son
sum m um par l’intelligence et par la technique humaines,
montrent clairement la voie à suivre. Choisir de s'engager
dans l’etude de l’Aromathérapie Quantique implique obliga-
oirement d ’etre préparé à fournir un effort intellectuel, à la
fois de nature scientifique et philosophique, hors du
com m un. Décider d ’exercer professionnellement dans le
domame de l’Aromathérapie Quantique n ’a rien à voir avec
un retour au M oyen Age ! Dans un Centre Aromatique de
Soins et de Services Intégrés de Santé, le plateau technique
joue un rôle crucial dans l’accélération du travail effectué
par les huiles essentielles.

Seulement, le déploiem ent de cette haute technologie


en couplage direct ou indirect avec la matière aromatique
extractive, reste en permanence sous l’égide de la com pré­
hension du respect des forces de vie et du travail que les
huiles essentielles accomplissent au sein de l’organisme. Il
s agit, par conséquent, d ’une intelligence constam m ent
rel.ee au vivant, supportée par la matière, et orientée vers la
onscience. Au bout du compte, l’Aromathérapie Quantique
propose la mise en oeuvre de la triple intelligence :
^ • l'Intelligence cognltlve de la compréhension
. l'intelligence affective de la sensibilité et du ressenti
• l'intelligence active de la mise en application, au sein du
centre, à travers la pratique et les procédés de valorisation
,,,, (a matière et les techniques d ’accom pagnem ent et d ’a c -
. élération des processus vitaux.

La patiente ou le patient, venant au Centre Aromatique,


doit se sentir com m e « rajeuni ». En effet, il s ’agit, pour elle,
pour lui, quels que soient l’âge (à partir de quatre ans les
onfants com prennent déjà beaucoup de choses), le rang
social, le diplôme, les convictions de tous ordres, etc., d a -
1er à l’école. En tout premier lieu, son accom pagnateur va
faire le point sur sa vie et sa condition présente. Ensemble,
ils vont peu à peu dérouler le fil historique des événem ents
externes, en lien avec les attitudes intérieures, et en tenant
com pte du substratum familial héréditaire, qui ont abouti a
la présente condition de souffrance et de désarroi. Cette
conscientisation, accom plie par l’« apprenant » en étant
soutenu par son guide, joue un rôle éducatif majeur. Le but
n’est pas d ’inculper, de culpabiliser, d ’incriminer, de récri­
miner ou de « criminaliser » qui ou quoi que ce soit. Le sens
de ce travail initial réside dans l’éducation, au sens le plus
profond, celui de l’étymologie latine. Ducere = conduire. E ou
ex = au dehors. On rejoint ici parfaitement l’idée de la sortie
de la prison « maladie-m édicam ents ». Le guide est charge
de faciliter, de la part de son élève ou de son apprenti, l'éta­
blissement des différents liens de causalité, dans le tem ps
et dans l’espace, ayant participé, peu ou prou, a causer
l’état des lieux constaté lors de la consultation. En entre­
prise on parlerait d ’un audit. En percevant de plus en plus

469
clairement l’accumulation des fautes et/ou des erreur
com m ises, l’élève-patient com prend d ’autant mieux le
raisons de son état actuel q u ’il apprend lui-m êm e à les
découvrir, à les repérer, à les identifier, à les catégoriser ei
à mesurer leur degré d ’importance, ou leur poids, dans la
situation présente. Là, il s ’agit donc d ’une éducation do
nature intellectuelle ou cognitive. Elle est suivie d ’uno
éducation affective, touchant à l’éveil ou au renforcemenl
du désir profond et authentique de guérir ou au moins de
progresser. Car l’intellect peut bien avoir « tout compris », si
la motivation « du c œ u r » m anque, ce sera lettre morte.
Enfin suit la phase de l’éducation active, car le travail effec­
tué au Centre Arom atique doit être poursuivi très
concrètem ent et journellement à la maison. On peut y faire
la comparaison avec le cabinet dentaire : des soins high-
tech sont admirablement prodigués par le chirurgien, mais
ils doivent obligatoirement être prolongés par les soins d ’hy­
giène gingivo-dentaire pluriquotidiens, effectués chez soi,
entre les séances de chirurgie dentaire.

7/ Responsabilisante
Nous atteignons maintenant le fin du fin : la prise de
responsabilité. Par sa m éthode d ’intégration des huiles
essentielles à la vie, de manière intégrale, intégrante, inté­
grée et intègre, l’Arom athérapie Quantique confère aux
apprenants le m oyen de devenir les responsables de la
construction et de l’entretien de leur propre santé et de celle
de leurs proches. Dans la notion de responsable, il y a l’idée
de devenir capable de répondre, intelligemment et effica­
cement, face à des situations du quotidien, ce q u’on appelle
des soins primaires de santé. Et aussi d ’être responsable
du bon entretien de son « véhicule corporel et cérébral », de

470
Aromatique Quantique, on sait ^ ^

" ,,prend rend que C ° C d e " f a c t e u r s extérieurs et m êm e


" '\ C° d e rhérTdrté Peuvent être largem ent com p e nsé s
tra ve rs le m ode de vie choisi et les m esures prises

(quotidien. ___ r H E L.I.E.R. à son


En intégrant totalement œ - o d e ^ ^ dans
oxercice profession , sentir intimement relié
- - incombe :
f‘U sens profond et sa jde la personne en souf-
r C s u r la9 voie de la libération, de

,•autonomie, de la - p o n ^ * £ £ £ . . la parate
Dans le travail de se majeur. Je vous

ZZS * * - 1 e r postlude, gui peut se


lire de façon tout à fait ludique...

471
POSTLUDE 3
DES MAUX ET DES MOTS
La première impression qui ressort, dans le travail entre-
pris en Aromathérapie Quantique, pour la patiente ou pour
le patient, tient avant tout à une certaine écoute, à un certain
regard, à une certaine présence, à une forme d ’attention
très particulière. Car cette aventure à trois, qui com m ence
à partir de la première consultation, dém arre par l’établis­
sem ent d ’une relation entre humains. Entre égaux. Entre
souffrants. Entre aimants. Entre interrogeants. Entre appre­
nants. Entre comprenants. Entre entreprenants. En tout cas
entre partenaires éventuels, si chacun, librement, en son
âm e et conscience, en fait le choix et en prend la décision.
C a r il s ’agit bien d ’un engagem ent. Et d ’un engagem ent
réciproque.

>La confiance doit exister autant dans un sens que dans


I autre. Car, sachons-le, le chemin sera souvent difficile. Il
sera souvent long. Il sera souvent sem é de pièges et m êm e
parsem é d ’em bûches. Il faudra être intelligent. Il faudra être
enthousiaste. Il faudra être volontaire. Il faudra être sensible.
II faudra parfois m êm e être « voyant » et en tout cas clair­
voyant et prévoyant. Et il faudra être persévérant, presque
têtu et accroché. Si cette connexion entre la patiente et le
praticien est trop lâche, si elle n ’est pas cimentée par une
forme d ’affectivité confiante à la fois bienveillante et rigou­
reuse, le convoi n ’ira pas bien loin. À un m om ent donné, le
w agon se détachera de la locomotive, ou l’inverse, ou les
deux à la fois.

472
Chaque fois q u ’il s ’agit d ’entreprendre un authentique
travail en profondeur, dans la perspective du long term e,
créer cette connexion humaine est la condition sine qua non
de la possibilité de réussite. C e n ’est pas la réussite du
projet. C ’est le fondem ent du projet lui-m êm e. Sans fonda­
tion, une construction s ’écroule, plutôt tôt que tard.

Sans fondem ent relationnel humain, la relation praticien-


patiente n’a pas m êm e d ’existence. Elle est totalement sans
signification. Elle n ’a pas de sens. Donc elle est insignifiante
et insensée. Elle est nulle et non avenue. C ’est com m e un
contrat sans objet ni sujet. Car l’objet du sujet et le sujet de
l’objet, c ’est encore et toujours l’humain, avec l’humain, et
pour l’humain, tout en restant en connexion avec la
Biosphère. Vouloir construire une médecine dite m oderne
et scientifique, en l’absence, voulue ou de fait, de ce cadre
relationnel accepté, construit et sans cesse renouvelé, c ’est
nier l’essence de la m édecine et renier l’essence de la
profession médicale.

L’Arom athérapie Quantique ne peut se concevoir et se


pratiquer que dans ce cadre humain d ’une relation voulue et
créée pour effectuer un parcours de vie. C e Principe
Relationnel Humain Primordial doit être au cœ u r de tout le
reste de l’aventure ou du jeu à trois. Si cette règle première
est ignorée, bafouée ou perdue au cours de la relation,
aucun travail en Arom athérapie Quantique ne pourra etre

473
À cause d'un soûl mot, un être humain peut être réduit rt
zéro.
Grâce à un seul mot, un être humain peut être projeté au
plus haut.
Des m ots qui font défaut, font des faux et des so ts.
Des m ots entendus tout bas, bonjour les dégâts.
Des m ots opportuns, sincères et denses ouvrent la porte
d’un chemin infini d’Espérance.

C’est pourquoi, si l’on me demande quelle e st l’essence


(lu travail entrepris en Aromathérapie Quantique, je dirai que
c’e st d’abord l’essence de la relation humaine, avant toute
essence végétale. On peut se demander : que vaudrait
l'essence la plus précieuse ou la plus puissante
si elle se trouvait « balancée » à l’être en souffrance dans
un contexte de non-relation humaine ?
E s t-il raisonnable d’imaginer que la guérison n ’e st que
dans le flacon ?
En Aromathérapie Quantique, tout commence par l’humain
et tout finit par l’humain. La plante, et son huile essentielle,
sont au cœur de cette relation qui reste essentiellement et
profondément humaine. Je sa is que, pour être au goût du
jour, il faut faire tout trè s vite. Pour être au parfum des temps
modernes, il faut ne plus prendre le tem ps de prendre le
temps. On ne sait plus donner du temps au temps. Car si on
perd son tem ps, on croit qu’on perd son argent. On e st
arrivé à nous faire croire pareille ineptie !

475
accompli ou continué. Si la relation fonctionne avec cette
règle en son cœur, et inscrite dans le cœur de chacun des
acteurs, la voie e st ouverte, et pour longtemps, v e rs do
lumineux horizons.

Ce so n t des paroles. Ce so n t des m ots. Serait-ce une


utopie ? Un monde idéal ? Un monde où l’on imagine la
possibilité d’être en harmonie ? Un monde où l’on se donne
le droit d’entendre la souffrance d’une planète et la peine
des êtres qui la détruisent par leur propre égarement ? Ces
paroles et ces m ots forgent notre pensée et permettent de
nous relier. Pour le pire. Ou pour le meilleur.

Il y a des m ots, que l’on dit, ou que l’on ne dit pas, qui
donnent des maux.
Il y a des m ots dits, qui deviennent maudits.
Il y a des mal dits, qui s ’expriment par des maladies.
Il y a des non-dits, qui font des enfants des bandits.
Il y a des su r-d its qui blâment et qui induisent de la surdité
de l’âme.
Il y a des peu dits qui font des pudibonds et des critiques
qui font des hypocrites.
Il y a des pré-dits, qui brisent le crédit en la vie.
Il y a des pas dits, qui ferment le paradis de la vie.
Il y a des so u s-d its, qui font des so um is.
Il y a des contre-dits, qui favorisent les schizoïdies.

À cause d une parole et d ’une seule, une personne


humaine peut devenir folle.
Grâce à une parole et une seule, un être humain peut
recevoir l’obole de découvrir le symbole exprimé par une
parabole.

474
C o m m e si une parole libératrice, enfin exprimée par l’êtro
en souffrance psychologique, après de nombreusew
séances de psychothérapie, pouvait avoir un prix ! Elle e
sans doute eu un coût, oui, cela est normal. Mais qui peut
mettre un prix sur un sourire retrouvé ? Mais qui ose m esu­
rer la valeur d ’un regard enfin apaisé ? Mais qui n ’éprouvo
pas de vergogne en pesant en argent la larme s ’écoulant
enfin sur la joue d ’une jeune fille à l’intimité bafouée, qui s ’est
libérée de son fardeau de culpabilité ?

Quel est ce m onde que nous avons construit ? Quelle


société avons-nous bâti ? On en pâtit. On en pâlit. On en
rougit. On en blêmit. On en frémit.

Mais... en au ra-t-o n jamais fini ?

476
| T " LE PLUS BEAU MÉTIER DU MONDE

Que celle ou que celui qui,


dans son esprit ou dans sa chair,
aujourd’hui ou hier,
pour elle-même ou pour lui-même,
ou pour un être cher,
n’a jamais souffert,
ne se permette surtout pas
de jeter
ni la première,
ni la dernière,
ni jamais
aucune pierre.

Il y a d e s cœ u rs d u rs
c o m m e une pierre,
il y a d e s p ie rre s te n d re s
c o m m e un cœur.
citation relative au Kotel
Le sourire de soulagement et
de gratitude retrouvé sur
le visage de la personne guérie,
la langue de l’animal léchant
avec une reconnaissance
infinie la main de son sauveur,
l’épanouissement et la « joie
fructueuse » de la plante rece­
vant soins et attention
représentent les plus belles
récompenses pour toutes celles
et pour tous ceux qui aident
et qui aiment la Vie...

La Médecine, à la fois science, tech­


nique, art, artisanat, psychologie,
philosophie, humanisme et pratique,
représente l’activité permettant l’épa­
nouissement le plus complet et le plus
profond de notre humaine condition.

On entend parler des différentes méde­


cines. On a l’impression qu’on se trouve
en face de clans qui s’opposent et s’entre
déchirent. Il semble qu’il n’y ait pas de
conciliation possible...
Pourtant, profondément, la Médecine
est Une. Elle est Universelle. Elle est, à sa
façon, éternelle.
L’intelligence, le respect et l’humanité
ne sont l’apanage d’aucune forme de
médecine ou orientation de médecine. Ce
sont des qualités profondément
humaines, indépendantes du type d<>

479
médecine pratiquée. Il y a, Dieu merci, des elle-même, en dehors de la chirurgie et do
médecins extraordinaires de dévouement la réanimation. Quant au domaine de la
et d’abnégation, dans le camp « officiel » psychiatrie, touchant à l’aspect le plim
comme dans le camp naturel.
secret et le plus sacré de l’humain, il
Des chirurgiens et des chirurgiens demande des qualités humaines parfois
dentistes qui allient une extraordinaire « surhumaines >», face à tant de souf­
compétence technique à une très haute frances et de déchirures intérieures, et
conscience de la portée majeure de leur parfois face à tant de terrifiante noirceur
admirable travail. Des spécialistes de La pharmacie moderne met à notre
toutes les maladies possibles et imagina­ disposition des « molécules de haute
bles qui s investissent entièrement pour intelligence », issues de recherches extrê­
trouver les meilleurs moyens d ’aider les mement avancées, qui sont le reflet d’une
malades. Des infirmières, des sages- compréhension très poussée des méca­
femmes, des masseurs kinésithéapeutes, nismes biochimiques décryptés au plus
et tant d’autres métiers de santé, qui, par- profond du vivant. Tout comme le monde
delà les difficultés et les contraintes végétal en général et les plantes à
multiples, ne changeraient pour rien au essences en particulier font preuve de
monde de métier. De même, d ’innom­ cette même intelligence, à un degré de
brables pharmaciens d’officine sont d’un perfection et de complexité qui laisse
grand dévouement vis-à-vis des malades. ébahi le chercheur sincère et épris de
Les chercheurs, pour leur part, sont vérité.
animés d ’un enthousiasme passionné
pour mieux comprendre les mécanismes La toute première problématique réside
les plus intimes des maladies.
dans un processus d ’inversion, ou un
renversement de position. Normalement,
Toutes et tous, à n’importe quel la médecine devrait être la suzeraine
moment de notre vie, ou de la vie des respectée, et la pharmacie, sa vassale
êtres qui nous sont chers, nous pouvons
dévouée. La réalité moderne est tout l’in­
être sauvés par la médecine, la chirurgie, verse. L’industrie pharmaceutique détient
la réanimation et la pharmacie modernes. la toute-puissance, à tout point de vue.
C est à coup sûr d’une flagrante évidence Dès lors, il devient aisé de faire prendre
en ce qui concerne la chirurgie, générale des orientations soigneusement prédé­
ou spécialisée, et la réanimation. Mais terminées à la médecine et à la recherche.
c’est pareillement vrai pour la médécine Ainsi que d ’imposer des règles qui ne

480
« appliquent que dan» m>n contexte de organe préhenseur est adapté AI assiette
pour le premier et au « vase à long col »
molécules de aynthèa», breveté»», et
pour lesquelles des investissements fara­ pour le second...
mineux sont prévus et, surtout, possibles,
Le médecin, comme l’agriculteur (en
i jo'il faut ensuite rentabiliser. Apporter des
preuves, au sens de la recherche actuelle, dehors du bio), est prisonnier d’un
système économique et financier qui ne
impose des budgets qui sont générale­
ment inaccessibles quand il s’agit de se préoccupe nullement des conse

plantes ou d’extraits de plantes. Puisque quences à long terme de la destruction

noigner orthobiotiquement le sol et les des équilibres écosytémiques. Les vété­

plantes, les animaux ou les humains, rinaires disposent, pour leur part, d une

n'implique pas de molécules de synthèse certaine marge de manœuvre, laissant

à breveter et à rentabiliser, le modèle créé plus de souplesse thérapeutique. Comme

par les multinationales pharmaceutiques, il existe des agriculteurs bio, il faut doré-

ot établi comme référence inamovible, est navent s’orienter vers la mise en place de

inapplicable. Cela est d’une évidence vétérinaires bio, de médecins bio, de

.. aveuglante » ! En termes politiques, on dentistes bio et de psychiatres bio. Et


même de chirurgiens bio. En tout cas,
dirait qu’il n’y a plus de séparation entre
les pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le offrant aux malades une option prioritaire
dans ce sens, ce qui n’exclut pas le
juridique sont détenus dans la même
main d’acier, qui ne connaît pas la pitié. recours, dans les cas majeurs, aux molé
cules pharmaceutiques modernes.

La matière aromatique végétale extrac­


Le seul ou le véritable problème,
tive, du fait qu’on l’utilise par toutes les
présentement, réside dans l’imposition
interfaces et du fait de sa nature odorifé­
exclusive d’une pensée monolithique,
rante obligatoire, entre moins que toute
autre matière végétale dans le système de d’une voie unique, bannissant les voix

l’expérimentation en double aveugle ! des autres formes d’approche de la santé

Pour prendre une comparaison très et de la maladie. Et cela est particulière

parlante, décider d’imposer le modèle ment applicable au système institué en

pharmacologique aux huiles essentielles France. En fin de compte, on se trouve

équivaut à la fable de La Fontaine : il est devant une situation inébranlable de

impossible au renard et à la cigogne de monopole. Il n’existe aucune place pour


instituer un vrai débat contradictoire,
manger dans les mêmes récipients ! Leur

481
marque première de tout fonctionnement de soixante ans et plus. Ce qui veut dire
démocratique. Nous vivons plongés au qu’eux-mêmes avaient été formés par
sein d ’une sorte de monarchie théocra- d’autres Maîtres ayant reçu leur formation
tique absolue. Le dieu d ’une « science de Professeurs issus du milieu du XIX-
mercantile à la botte de l’industrie siècle. C’était une époque où l’on faisait
productiviste » exige que toute velléité ses « Humanités » (Lettres et Philosophie)
d échapper à son culte soit réduite au et où tout ne dépendait pas que des
silence ou bannie.
matières purement scientifiques.
Si je me suis trouvé en position d’ac­
La pluralité des conceptions et des complir l’œuvre de synthèse, dont vous
approches bénéficie d’une meilleure tenez entre les mains une toute première
acceptation dans de nombreux autres présentation ultrasimplifiée, avec ses
pays d ’Europe et du monde. Au-delà et Sept Principes, ses Sept Codes et ses
au-dessus de cette problématique, ou au Sept Clés, c’est grâce à l’ouverture d’es­
contraire par-dessous - le dessous des prit dépassant le strict cadre du
cartes -, c’est donc l’influence majeure
raisonnement analytico-linéaire isolé et
des titanesques multinationales de l’in­ compartimenté, celui-là même qui veut
dustrie pharmaceutique qui lorgne et qui régenter, en maître tyrannique, la
rend borgne, ou qui installe œillères et recherche et l’enseignement des sciences
muselières. La même problématique, médicales, biologiques et pharmaceu­
nous le savons, se retrouve, identique, tiques.
pour la santé de la terre, des plantes et L organisation, en un tout coordonné et
des animaux. Car la même industrie, avec
structuré de la Thermodynamique
différentes branches spécialisées, (Échange), de la Dualité Onde-
surveille et impose ses diktats.
Corpuscule, de la Non-séparabilité, de la
conception de l’Unité Espace-Temps, du
Je tiens à ce que le sens de mon Chaos Créateur, de la Biogéognosie et de
message soit bien compris. Je respecte la Conscience représente l’aboutisse­
la médecine, je respecte la pharmacie, et ment, vécu dans une joie immense, de
je rends hommage à mes Maîtres de la ces milliers d’heures de travail.
Faculté de Médecine. À la fin des an­
nées 60, quand j ’ai entrepris à Paris mes Je suis heureux de pouvoir vous offrir
études médicales, au CHU Saint-Antoine, ces Sept 7 Principes fondateurs, ces Sept
j ’ai reçu l’enseignement de Maîtres âgés
Codes comportementaux et ces Sept

482
( ;iés de l'action efficace comme un cadre, profond de votre esprit. Cnr cen Sept

A la fols conceptuel et pratique, que vous Codes représentent, à leur tour, une

pourrez appliquer à l'ensemble de votre offrande logique et ordonnée qui


concerne le comportement de tout un
vie, pour vous aider à réussir votre
passage sur notre magnifique planète. Le chacun, même bien au-delà du cadre

message profond de l’Aromathérapie restrictif de la seule relation thérapeu­

Quantique dépasse donc largement le tique. Ces Sept Codes, vécus dans votre

\eul domaine des plantes aromatiques et vie de tous les jours, peuvent, à travers
leur mise en application assidue et poly­
des huiles essentielles !
Vous avez pu vous rendre compte, à valente, vous aider à la réussite dans tous

travers ces aventures d’êtres humains et les domaines. Et, par-dessus tout, ils vous
accompagneront sur la voie de la réalisa­
de plantes, que la prééminence revient
toujours à l’humain et à la relation singu­ tion de votre être profond, unique et

lière qui peut être créée entre deux précieux.


humains. La toute première contribution Parmi ces Sept Codes, le quatrième

de l’Aromathérapie Quantique est la mise (Compassion) et le cinquième


(Commisération) méritent d’être mis en
à sa place, au-dessus de tout, de cette
relation humaine et végétale, à travers le exergue. La Médecine, au tout départ,

jeu à trois. En dehors de la création initiale correspond en effet à la capacité de

de cette relation humaine, complétée par ressentir la souffrance, quelle qu’elle soit.

l’Être végéal, on ne peut pas parler Et au désir de vouloir y apporter un

d’Aromathérapie Quantique. remède. Ou une remédiation. Le médecin,


en ce sens, se présente comme un

Dans le prolongement de cette relation, médiateur. Ou une médiatrice. Il ou elle se

la systématisation des Sept Codes abou­ sent appelé et apte à assurer une média­

tit à une guidance sûre et fidèle pour tion entre un être en souffrance et les

adopter l’attitude juste et le comporte­ facteurs, y compris le comportement, les

ment respectueux, et pour s’efforcer de pensées, les sentiments, les paroles et les

suivre une éthique irréprochable. Les actes ayant induit cette souffrance. Ainsi

Codes de la Considération, de la que la médiation entre l’être présent en

Compréhension, de la Circonspection, de état de souffrance et l’être futur, libéré de

la Compassion, de la Commisération, de son état de souffrance et de dépendance.


Cet état d’esprit, incluant donc à son
la Confiance et de la Conscience sont
dorénavant gravés, en lettres d’or, au plus sommet compassion et commisération,

483
ne peut pas se cantonner exclusivement humaines, nous n'avons plus vraiment le
à I humain. Il s’étend nécessairement au choix. Et nous avons très peu de temps,
monde animal, au monde végétal et à Si nous ne nous décidons pas, collective­
l’ensemble de notre Biosphère. Car la ment et unanimement, à nous engager sur
souffrance est universelle. Tout mal la voie du respect des équilibres des
commis, inconsciemment ou consciem­ écosystèmes du monde vivant, nous
ment, à rencontre du monde vivant ou à savons que le navire-Terre va heurter l’ice­
l’encontre du monde supportant le berg.
monde vivant se répercute sur l’ensemble
des vivants. Y compris sur celui ou celle L Écobiomédecine et l’Écobiopharmacie
Qui a commis c©t set©. Ou sur d©s êtres se fondent avant tout sur la connaissance
auxquels il est attaché.
et sur le respect des équilibres écosysté-
Le premier « remède » est donc le miques. Il est impossible de séparer l’état
médecin lui-même. Quand le médecin de santé du sol, celui des eaux (douces
travaille à accroître sa faculté de compré­ et maritimes), celui de l’atmosphère et
hension, quand il approfondit et affine sa celui des bactéries de l’état de santé de
capacité d’empathie et quand il se tous les autres êtres vivants. Nous serons
perfectionne dans son savoir-faire, le sauvés collectivement. Ou nous sombre­
« remède » qu’il représente augmente son rons collectivement.
intelligence, son respect, son humanité et
son efficacité. C’est le sens profond du
message délivré au cœur de la formation
en Aromathérapie Quantique, puis au
cœur de l’exercice de l’Aromathérapie
Quantique.

Le choix d ’une Écobiomédecine


intégrale, accompagnée d ’une
Écobiopharmacie verte, et complémentai­
rement d ’une Écobioesthétique et d’une
Écobiocosmétique, n’est plus une option
accessoire. Arrivés à ce stade extrême de
destruction et d ’empoisonnement de la
Biosphère, en rapport avec les activités

484
Ln volo ouvortn pur lit rnond# végétal, Dans le Centre Aromatique do Soins et

pour soutenir la vie et pour l'aider, doit de Services Intégrés de Santé

rester notre guide tout au long de notre (C.A.S.S.I.S.), les patientes et les patients

parcours. Les capacités actuelles d’in­ ont l’assurance de se voir proposer, en

vestigation et de recherche nous première intention et en priorité absolue,

permettent de comprendre infiniment des soins et des services reposant sur un

mieux le potentiel immense recelé par le engagement semblable à celui pris par

monde végétal en général, et plus parti­ l’agriculteur bio. Grâce à l’utilisation des

culièrement par le monde des êtres huiles essentielles et des plantes sous

aromatiques et de leurs sécrétions essen­ forme adaptée, et en s’appuyant sur des

tielles au sein des végétaux. Pour que ces techniques et des méthodes de valorisa

capacités soient pleinement mises en tion et d’intensification de leur potentiel,

œuvre, il faut une volonté et des décisions il est possible de répondre, de manière

allant bien au-delà du cercle restreint des intelligente, respectueuse, humaine et

savants et des chercheurs. efficace, à la majorité des problèmes


courants rencontrés en médecine géné­

Il faut qu’une prise de conscience, à la rale. De tels Centres s’adressent aussi

fois à l’échelon individuel et familial, et à bien aux soins à prodiguer aux problèmes

l'échelon de l’ensemble des Nations, touchant le corps, qu’aux souffrances et

aboutisse à des mesures réelles et aux peines psychiques et mentales.

concrètes. Les promesses écologiques


sont malheureusement en butte aux puis­ L’aspect éducation, enseignement,

sants intérêts qui contrôlent le système démonstration et transmission fait inté­

industriel. Et le domaine de la santé se gralement partie de la mission du Centre

trouve soumis exactement aux mêmes Aromatique. Car le but ultime reste de

contraintes exercées par des groupes de permettre à chaque individu ou à chaque

pression disposant de moyens gigan­ famille d’acquérir une autonomie opti­


male. La responsabilisation des patients
tesques.
Le combat des minorités conscientes et l’acquisition de la meilleure aptitude à

et actives a permis à la bio de se voir attri­ répondre aux problèmes primaires de

buer un statut reconnu et respecté, santé représentent la priorité éducative.

partout dans le monde. Il faut maintenant Comme pour les soins gingivo-dentaires,

que cette bio puisse aussi se retrouver qui ne dépendent pas que du chirurgien
dentiste. On apprend à brosser ses dents
dans le domaine des soins.

485
et à s'occuper de ses gencives au quoti­
œuvre des Sept Clés, ouvrant les
dien. Cela devient une habitude normale Srl|)l
Portes.
de vie. On doit apprendre à « brosser son
La Clé de la Porte de la Confiance, lu
corps et nettoyer son esprit ». exactement
Clé de la Porte de la Constance, la <;|«
de la même façon...
de la Porte de la Continuité, la Clé de lu
Porte de la Congruence, la Clé de la Pon0
L’immense avantage des huiles essen­
de la Complétude, la Clé de la Porte de le
tielles réside dans la facilité d’utilisation,
Cohérence et la Clé de la Porte de l„
dans la rapidité de leur action et dans le
Conscience deviennent les garant...,
cote agrément et plaisir qui s’adjoint à
d une abondante moisson de succès. I !
leur usage. Par ailleurs, comme on a pu
la encore, vous pouvez en avoir la cerll
le voir de manière détaillée, les huiles
tude, ces Sept Clés, ouvrant les Sep)
essentielles, utilisées selon une méthodo­
Portes, ne se limitent pas à l’utilisation
logie bien élaborée et codifiée apportent
des huiles essentielles. Quel que soit l«,
une riche moisson de bénéfices, à la fois
chemin de vie sur lequel vous avance/,
Pour la personne concernée, et aussi
ces Sept Clés se révéleront pour vous un»
pour l’entourage familial et au-delà.
source majeure de réflexion et une balle,,
pour diriger vos pas sur la voie juste, pou,
L Aromathérapie Quantique permet à
vous et pour l’ensemble de la Biosphère
la fois de mieux comprendre cet immense
« réservoir potentiel de santé globale et
Quand une patiente ou un patient s-,
de dynamisme »» inhérent aux huiles
rend compte qu’il est possible d ’êtm
essentielles, et la façon de l’utiliser pour
remis sur le chemin de la santé et de li,
en tirer le meilleur parti possible. Cette
vie, à tout point de vue, et sans entrer
nouvelle matrice mentale, qui se met en
dans une escalade médicamenteuse
Place par et à travers l’étude et la pratique
potentiellement à risques, c’est une véri­
de l’Aromathérapie Quantique, constitue
table révolution qui se produit au sein de
le fondement intellectuel de la démarche
son esprit. La même révolution se produl
proposée au Centre Aromatique. La
sant dans l’esprit de millions do
démarché est à poursuivre à la maison,
personnes constitue la base d’une révo­
Par la Pratique Aromatique Quantique au
lution encore bien plus large et profond,,.
quotidien, qui assure la continuité et la
C’est ce que j ’appelle la Cinquième
Pérennité des résultats. C’est ici qu’inter­
Révolution Aromatique, dont la publica
viennent la compréhension et la mise en
tion de ce livre, au commencement do

486
des huiles essentielles, des planton
l'année 2010, marque le véritable départ.
aromatiques, de mes malades et de mes
Une révolution qui s'est mise en marche
élèves, et ces milliers d’heures de travail
nur toute la planète.
auront porté leurs fruits. Vous êtes à
Cet appel des huiles essentielles, qui
présent sur la voie de votre Réalisation,
s'est répandu d’Oslo au Cap de Bonne-
qui se confond avec celle de l’Flumamté
Espérance, de San Francisco à Tokyo, de
et avec la sauvegarde de la Biosphère.
Sâo Paulo à Sydney, de Lisbonne a
Ainsi, tous unis en pensée et réunis par
Moscou, de Mexico à Athènes, de Paris
l’action, nous pourrons apporter notre
à Shanghai, de Londres à Bombay, de
contribution créatrice personnelle à la
Francfort à Auckland, de Vienne à
mission collective.
Vancouver, de Madrid à Montréal, de
Fortifiez en vous cette lumière inté­
Rome à Jérusalem, de Prague a
rieure, intégrez les huiles essentielles au
Casablanca, bref, qui se propage de
sein de votre vie et de celle de vos
manière quantique, non séparable, et
proches, cultivez la confiance et ouvrez
presque à la vitesse de la lumière, sur toute
votre conscience. Au-delà des obstacles
la surface de la terre, est une réalité incon­
et par-delà les difficultés, vous savez que
tournable et profondément significative.
votre engagement sincère et dévoue est
Cette planète vivante a choisi, à travers
déjà récompensé. Sur le chemin aroma­
les élues du monde végétal, d’être une
tique de votre Réalisation, je vous
Planète Aromatique Intelligente. Et la
soutiens et je vous accompagne, avec
fonction de ces plantes aromatiques, et
mes meilleures pensées. Et je vous dis a
de leurs sécrétions essentielles, va bien
très bientôt : c’est un au revoir vibrant
au-delà de la senteur et de l’agrément.
d’espoir...
Leur message ultime est d’éveiller notre
Conscience et de nous reconnecter à

la Vie.

Si la lecture de ce livre a pu lever pour


vous un coin du voile, et si vous ressentez
le désir d’œuvrer dans le sens de la
médiation et de la remédiation naturelles,
écologiques et éthiques aux souffrances
accablant les êtres de la Biosphère, alors,
mes quarante années passées au contact

487
10
LU
X
LU
z
z
Œ
ANNEXE 1
Lfi NOTION DE BIO - INFORMATIONS
en A romathérapie Q uantique
Le photon dans tous ses états de service
à la V ie

La plante accomplit un travail extraordinaire en élaborant sa sécrétion essentielle


distillateur ajoute une immense valeur grâce à l’extraction, à l’état pur et concentré, <li
la sustance aromatique. En me fondant à la fois sur la physique quantique et sur mm
travail médical (qui inclut l’utilisation des photons), j’ai souhaité aller plus loin dans I»
gain en valeur ajoutée par rapport au vivant (anaxiobiose).
Première question : Serait-il possible, toujours à partir des photons, d’apporter un«
valeur encore plus grande à la matière aromatique végétale extractive ?
Deuxième question : Serait-il possible d’objectiver, visuellement, cette valeur ajoutôn
Troisième question : Serait-il possible de se rendre compte de cette différence, d<<|
à partir de la perception olfactive ?

Au départ, il va de soi que l’on dispose d’une huile essentielle rigoureusement séle
tionnée et de très haute qualité. Parvenue au laboratoire, accompagnée de sa
bulletins de contrôle attestant de sa conformité aux critères normatifs, et avant d’éli*
conditionnée en flacons, il s ’agit de procéder à une valorisation bio-informationnellu
en prenant appui sur le processus originel à la source de la matière aromatique,
savoir le photon.

La plante réagit spécifiquement à certains photons, ou à certaines longueurs d’onde


et pas a d’autres. Il s ’agit d’une bande extrêmement étroite. En fait, la plante s#
comporte comme un laboratoire de physique quantique extrêmement perfectionné
Comme toujours, l’être humain s’inspire du travail accompli par la Nature. Quels sont
les critères utilisés ? Tout d’abord celui du choix des photons, donc de leur longuoui
d’onde ou de leur fréquence. Ensuite interviennent l’intensité et le temps de l’émis­
sion. Enfin, et surtout, vient le critère de la modulation de l’émission photonique.

490
i >n sait, en radiotransmission, que la modulation constitue la véritable source de
i information ou du message. Les choix fréquentiels ont été effectués selon des
ili mnées médicales et physiologiques précises. L’idée, dans le contexte de l’orienta-
Ih h . de mon utilisation des huiles essentielles, étant de favoriser la « biocompatibilite
■ avec un organisme humain, ou un organisme animal.

travail photonique fréquentiel modulé représente donc l’axe majeur du proces-


complet bio-informationnel quantique. Il est complété, et de manière simultanée,
M r l'intervention d’autres apports, toujours de nature purement énergétique et
physique. Il s’agit donc de la mise en œuvre conjointe d’un ensemble de process qui
, onfèrent à l’huile essentielle un plus haut potentiel informationnel et énergétique. La
matière aromatique extractive acquiert ainsi un statut nouveau, mais qui ne relève pas
raspect moléculaire. La composition de l’huile essentielle reste ce qu’elle est, du
point de vue de la chimie. Mais sa capacité d’influencer l’organisme, notamment sur
les pians les plus subtils, se trouve valorisée. On peut trouver la même orientation
I quand on considère l’eau. Une eau « morte » et une eau « vivante », du point de vue
de la formule chimique, s’écrit toujours H20. Mais leur impact bio-informationnel sur
le vivant sont très différents ! Les images obtenues par diverses méthodes de detec-
I lion de la valeur qualitative le confirment objectivement.

De manière à constater, visuellement, cette mutation et cette valorisation, j’ai fait


appel à la cristallisation sensible. Cette méthode est bien connue en agriculture bio
! dynamique. Elle met en lumière, de manière remarquable et indubitable, des diffe-
' rences frappantes entre des produits agricoles conventionnels et des produits
agricoles issus de mode de culture et de transformation obéissant à des cahiers des
charges rigoureux.

491
Les photographies confirment la validité du process mis au point par cette rechercha, 1
Il est très intéressant de constater que la valeur ajoutée se prolonge dans le tempi, I
comparativement avec le produit témoin, n’ayant subi aucune des bio-information», 1

Ensuite, il s’est agi de savoir si, olfactivement, une différence pourrait être perçue put 1
l’odorat humain, en sachant que la composition, du point de vue chimique, n’avait pim I
subi de changement. Le produit témoin et le produit ayant reçu les bio-informations ont
donc été soumis au test réel, auprès de différents groupes. La seule question poséo
était simplement de savoir si une différence était perceptible entre les deux produits j
Il ne s’agissait pas, à ce stade, d’identifier une supériorité ou une valeur plus grande, 1
Seulement de savoir si le nez pouvait réagir différentiellement à chacun des produits, j
Il s’est avéré que cette différence est réellement perçue, et pour 100 % des sujet» 1
qui se sont prêtés au test au sein du groupe. L’impression générale, qui a quand mémo
été finalement exprimée, était celle de plus de douceur ou de rondeur. Cette percep 1
tion globale a été la même pour les deux huiles essentielles ayant reçu le process j
bio-informationnel, en comparaison des mêmes huiles essentielles témoins.

Ce projet m’a passionné. Car il symbolise l’aboutissement, concret et « matériel », j


de ces années de travail acharné, et notamment de cette immersion de mon esprit
dans le monde de la Nouvelle Physique.

Il est temps de redonner à cette approche, de nature purement physique et bio


physique, toutes ses lettres de noblesse et toutes ses capacités à aider le vivant.

Dans le cadre d’un usage occasionnel et plutôt récréatif des huiles essentielles, il est
certain que ça ne vaut pas la peine d’effectuer un tel travail, très précis et demandant
beaucoup de patience, de valorisation de la matière aromatique végétale extractive. En
revanche, dans le cadre du vécu selon les Clés de la Cohérence, de la Constance, de
la Continuité et de la Conscience, propres à l’enseignement et à la pratique de
l’Aromathérapie Quantique, cette recherche appliquée prend alors tout son sens. La
pleine et entière valeur ajoutée aux huiles essentielles se révèle par et à travers leur
intégration à la vie, pour la vie et pour le reste de sa vie.

492
™— n,- ......
vue. SI on mange blo une ou deux fols P® ’ ^ |g qualjté j Mais le bio de très

* » « — u- e ° ertaine aans ,e
long terme.

i|iie ce parcours d Aromatherapre u )]e iuste avant son passage au jeu

pas se profiler à présent.. les 4 P du ieu à qualre 7t

* vous de louer le nrellleu, |eu accessiPle, avec les .a ille u rs cfiols pcssldle...

493
ANNEXE 2
R ésultats avec les a n im a u x 1
ET EN M ÉD ECIN E V ÉTÉR IN A IR E

« Ô Dieu, accrois en nous le sens de la fraternité avec toui


es vivants, avec nos petits frères à qui Tu as donné cettf
terre pour séjour en comm un avec nous. Puissions-noua
comprendre qu’ils ne vivent pas seulement pour nous m alt
aussi pour eu x-m êm es et pour Toi ; qu’ils aim ent tout
com m e nous la douceur de la vie et qu’ils se sentent mieux
a leur place que nous dans la nôtre ! »
Saint Basile de Césarée, en l’an 3

Le cas d ’Ophyr a été déjà présenté précédemment,


nment, en raison du fait que lu
maîtresse, elle-même vétérinaire, a suivi le traitement en pa
it en parallèle de son cher et fidèle
compagnon. Dans les cas qui suivent, le traitement n’a cor
n’a concerné que l’animal, et pas
le maître !

Fragonia et Kunzea à la rescousse de la chienne Isis


(voir page 260)

494
F
Bur ia photo prise moins d'un mois après le début du traitement, on constate un
. ..... temen, très ne. au niveau de la grosseur. Parallèlement, Isis commence a mon ,e,
signes très nets de remontée de sa vitalité, et le museau ne présente plus cens
sécheresse inquiétante somme au début. Le traitement se poursuit encore un moi ,

La photo du mois suivant montre la disparition de la tumeur. Et Isis est redevenue


, „ qu'elle avait touiours été avant oe. épisode : dynamique et joyeuse, pleine de vie
toujours en mouvement. Isis a réellement suivi, selon l'observation de Jacques,
vraie cure de rajeunissement ! . .
Le plus remarquable es. que tou. oela a été obtenu uniquement par le traitement
interne, et qu'il a permis une remontée rapide des tomes d'Isis tou. en - nettoyant •
problème local. Bravo à Isis et à Jacques !

Cas cliniques présentés par le Dr Pierre May


Retrouvez les photos dans la cahier couleur pages 259 et 261

Cas N° 1 : le chat Ramsès . . ,


Le chat Ramsès est soigné depuis des années pour asthme du chat et gingivites
répétition. Le maître étant lui-même « hypocondriaque », le chat a reçu tous les trai
monts possibles. Quand il l'amène à la clinique, Ramsès présente une trevre a
40 5 °C il a des râles sifflants, les muqueuses sont plombées, il a de la tachycardie.
En outre, il est en diarrhée, il a de la stomatite, déshydraté et en état de choc : le pronos >c
est très réservé, pour ne pas dire plus...
Les examens complémentaires confirment la gravité de son cas. La radiograp
pulmonaire montre des signes d'emphysème et de bronchiolite. La pdf» deo*ng revè e
une sérologie virale doublement positive (Felv e, FIV). Les mucosi.es de la cavné
buccale hébergent des coques et des bacilles. On est donc en face d un diagnostic de
surinfection sévère chez un animal immuno-déprimé (SIDA des félins). Avec une telle
sérologie, le pronostic est très sombre.

495
Le traitement mis en route est le suivant : probiotiques pour la flore Intestinale ni
huile essentielle de Kunzea à raison de deux gouttes à appliquer sur la septième vertèlm»
cervicale, matin et soir, cinq jours par semaine. Il est ajouté de la papaye fermentée dèn
qu’il peut manger (on ouvre la gélule).
Deux jours après, il reprend son appétit. Après quatre jours, la diarrhée est stoppée,
la respiration nettement améliorée et l’animal réhydraté. Après huit jours, il reprend
l’activité, le jeu et la chasse. Après trois semaines de traitement, le chat est totalement
transformé !

Cas N 2 : chat persan en crise d’urémie extrême


Le maître amène son chat à la clinique en phase terminale. Le chat ne se nourrit
plus, il est prostré et déshydraté. Il est en hypothermie à 36 °C. La créatininémie est
supérieure à 50. L’échographie révèle d’énormes kystes aux reins. L’examen des pouls
chinois montre un plat pour les reins Yin et Yang ! C’est donc un cas de néphrose poly-
kystique du persan en crise terminale d’urémie. Le pronostic est hyper-sombre. Et le
maître n accepte pas l’hospitalisation ou la mise sous perfusion. Rien en-dehors de la
naturopathie !
Traitement proposé : mélange de Fragonia 2/3 et Kunzea ambigua 1/3. Deux gouttes
le matin et deux gouttes le soir, à appliquer sur la septième vertèbre cervicale.
Le propriétaire repart tout content de cette nouveauté et très impressionné par le
ressenti de ces deux substances. Pas de nouvelles pendant 15 jours...
Résultat spectaculaire et inexpliqué :
Reprise de l’appétit le soir même
Reprise de l’activité en 24 h
Le chat a rajeuni de 10 ans !
Au contrôle à 15 jours : pouls parfaits et reprise de poids de 500 g !

Cas N 3 . maladaptation chez un lézard Pogona


d’Australie
Le lézard a été acheté il y a 3 mois. Il est en état d’anorexie et de prostration depuis
cinq jours.
Le propriétaire est peu expérimenté.
L’examen clinique montre une hypothermie, une stomatite membraneuse, une
déshydratation.
Diagnostic : syndrome de maladaptation
Traitement : application de Kunzea ambigua sur le sommet du crâne

496
Reprise de l'activité en 5 minutes
Recherche de nourriture et de boisson en 10 minutes
Rendu avec 1 goutte matin et soir de Kunzea pendant 10 jours
Résultat qualifié de miraculeux par le propriétaire.

Cas n° 4 : tourterelle mâle de 22 ans


La propriétaire est infirmière au bloc...
La tourterelle souffre d’anorexie et d’abattement depuis 8 jours.
Elle est en détresse respiratoire.
Elle est couchée et ne peut plus se percher.
Traitement : avec Kunzea et Fragonia moitié/moitié
En 10 minutes l’animal est calmé et respire normalement !
Prescription : Alimentation beaucoup plus variée, flore probiotique, huile essentielle
Kunzea /Fragonia 50/50 : deux gouttes par jour entre les ailes
Contrôle le 18 août : état parfait ! La propriétaire en veut pour le bloc...

Ces cas étaient les premiers présentés par le Dr Pierre May. Depuis, il a poursuivi son
travail aromatique et il est enchanté des résultats.

Remarques du Dr Pénoël
Concernant Kunzea ambigua, il lui est apparu que cette huile essentielle était spéci­
fique du syndrome de maladaptation et qu’elle avait la capacité de relancer I axe
hypothalamo-hypohyso-surrénalien. L’application se faisant en particulier sur les points
majeurs du vaisseau gouverneur (sommet du crâne, septième cervicale, zone
lombaire).
Le docteur Pierre May a ainsi pu rendre service à d’innombrables animaux en grande
détresse, qui n’auraient pas pu survivre sans cette intervention m extremis. Ses
résultats constituent un ensemble cohérent tout à fait spectaculaire.

497
ANNEXE 3
L’É cole P énoël ®

T ém o ig n a g e d ’ un élève - praticien en
A romathérapie Q uantiq ue

« Tout ce que je peux dire est que cette école bouleverse l'idée que l'on se fait d'un
école classique. La façon dont est assuré l'enseignement m'a permis la pacification av
mon cursus scolaire. Je me sens respecté dans mon individualité, plus en confiance. Les
notions d enseignement internalisées et d’andragogique ont révélé que la partie intellec
tuelle doit toujours être adjointe à l'expérience et au ressenti, c'est ce qui me plaît
beaucoup dans cette école et crée cette différence qui permet de se sentir... bien. »

Jean-Michel L., Élève-Praticien en Aromathérapie Quantique (promotion

P résentation d ’A m anda et de M agali :


FACILITATRICES DE L’ÉCOLE PÉNOËL
Amanda et Magali ont été baignées par l’aromathérapie, avant même de respirer
l’atmosphère de notre planète. Leur maman était toujours dans les huiles essentielles
et ces senteurs bienfaisantes, transportées in utero, ont imprégné chacune de leurs
cellules en formation ! Dès le plus jeune âge, les huiles essentielles ont fait partie de
leur vie quotidienne. Ensuite, à l’âge de quatre ans, il y a eu l’émigration en Australie
et les deux années de vie sur la terre des mélaleuques et des eucalyptus.
De retour en France, en 1987, elles ont continué à vivre les huiles essentielles sous
tous les aspects possibles et imaginables. À l’heure des choix majeurs de la vie, toutes
deux ont ressenti l'appel de la poursuite de l’œuvre parentale, sous l’angle pédago­
gique et celui de la formation professionnelle. De là est née l’Association École Pénoël
et s’est constitué le projet d ’offrir une possibilité de carrière, celle de Praticien en
Aromathérapie Quantique. Nous sommes légitimement fiers de cet engagement et
nous les remercions du fond du cœur.

498
L’enseignement au sein de l’école Pénoël en 12 points-clés,
par Amanda et Magali Pénoël
L’Aromathérapie Quantique, en tant que discipline nouvelle, devait se doubler d’un
enseignement nouveau. Magali et Amanda Pénoël proposent une méthode pédago­
gique au sein de l’Association École Pénoël qui vise à optimiser la compréhension.

« J ’e n te n d s e t j ’oublie.
Je vois e t je m e souviens.
Je fais e t je co m p re n d s. »
Confucius (551-479 av J.-C.), philosophe Chinois

1- Participation
La maïeutique : l’enseignant est d’abord un « accoucheur »
Traditionnellement on s’attache à considérer le professeur comme celui qui est
détenteur du savoir. Dans l’apprentissage de l’École Pénoël, on part au contraire du
principe que l’apprenant a la connaissance et que le formateur doit mettre en oeuvre
la structure pour permettre à l’apprenant de trouver les réponses. Socrate faisait
référence à la maïeutique, l’art d’accoucher les esprits.
Pour cela, le terme « formateur » sera remplacé par « facilitateur ». Résoudre des
problèmes, être en situation active, imaginer des solutions permet aux participants
d’accoucher de leurs connaissances.

2- L^apprenant est au centre : mobiliser les forces


d’apprentissage du participant, de la pédagogie à l’andragogie
La pédagogie fait référence à l’enseignement traditionnel : le formateur est au centre,
il montre et transmet. Dans les années 70, avec l’avènement de l’approche communi­
cative, ce terme a progressivement laissé la place à celui d’« andragogie » : on mobilise
la connaissance des apprenants pour faire avancer le cours progressivement.

499
Créer un pont entre théorie et pratique
Les apprenants peuvent parfaitement connaître une théorie, savent-ils pour autant
l’appliquer ? Ils peuvent avoir une grande expérience de la pratique, mais peuvent-ils
pour autant en dégager les grands principes ? L’apprentissage au sein de notre écolo
vise a jeter un pont entre théorie et pratique. Il s’écoule entre chaque module une
période de deux mois qui permet de trouver un juste équilibre entre l’immersion et
I application en situations réelles. L’apprenant va transposer ce qu’il a appris en situ
tation réelle.

4- Passer par les Sens


Pourquoi apprendre ce sujet ? Quel est le lien ? Pour retenir, mémoriser, l’apprenant
doit comprendre l’enjeu. Cette vision d’ensemble est donnée avant, pendant et après
la formation pour favoriser la compréhension.
L’enseignement s’attache à donner un Sens : Donner une direction dans la
démarché. L’enseignement doit prendre du Sens et être intégré dans les Sens : offrir
une compréhension intellectulle reste indispensable, mais pour ancrer l’apprentissage,
le recours sensoriel à travers les cinq sens permet de remplir cet objectif.

5- Le Jeu de rôle
Ce jeu permet aux participants d’expérimenter d’autres comportements. Il permet
une forte implication tout en marquant une césure par rapport aux réflexes habituels.
Avec le jeu on s’autorise à expérimenter d’autres attidues, l’apprenant prend de la
distance par rapport aux réponses « justes » ou « fausses » il a plus de chance de
construire une confiance en ses propres capacités s’il est amené à s’autocorriger ou
si cette correction peut être faite avec un autre élève.

6- L’expérimentation
Comment résoudre ce problème ? Quelle est la solution ? Pour répondre à ces
questions, on encourage les participants à trouver des réponses, non pas en se le
demandant, mais en ayant recours à la mise en situation à travers des études de cas
ou des jeux de rôle.

7- La formalisation
Comment faire pour que l’apprenant retienne les informations et pour que ces infor­
mations se pérenissent dans le temps ? La formalisation permet d’atteindre ces
objectifs. Nous avons travaillé avec le Dr Pénoël pour créer les Sept Principes et les
neuf forces de R .I.C .H .E.S.S .E.S . Cette formalisation permet de transmettre l’ensei­
gnement de façon plus aisée.
8- La décontextunllsntlon
Une notion complexe peut être enseignée simplement en ayant recours à la décon
textualisation. Présenter le concept dans un autre domaine permet à l'apprenant d'en
saisir la notion-clé.

9- Le projet professionnel
Avant d ’entrer dans l’École Pénoël, chaque participant doit présenter un projet
professionnel. Le projet, l’intention d’apprendre permet à l’apprenant de se projeter
dans sa pratique future.

10- La Métacognition
L’élève praticien en Aromathérapie Quantique se rend compte qu’il est en tram de
modifier ses représentations. Savoir que l’on sait est une clé du développement dans
la pratique de l’apprenant.

11- La synthèse
A la fin de chaque module, une synthèse est proposée pour permettre aux appre­
nants d’ancrer leur apprentissage dans le temps. Le retour d’expérience ou le
feed-back des apprenants permet aux facilitateurs de s’adapter aux besoins des
apprenants.

12- Le retour d’expérience


Garantir un lien entre la formation et les situations professionnelles et en offrant un
accompagnement qui dépasse le temps de la formation. L’École offre un suivi aux
praticiens en Aromathérapie Quantique après leur formation et un soutien dans leur
nouvelle voie.

Les 12 points-clés sont tirés de l’enseignement de l’Association


École Pénoël. L’école propose des conférences, séminaires
ou ateliers sur les thèmes variés tels que la Néoécologie,
l’Aromathérapie Quantique, l’Écobio-Médecine pour des ecoles,
universités ou associations.
Contact pour obtenir des renseignements sur les thèmes propo­
sés ou sur la formation certifiante pour devenir Praticien(ne) en
Aromathérapie Quantique : 04 75 25 68 06 ou ecolepenoel@orange.fr
WWW.ecolepenoel.com (site disponible courant 2010)

501
ANNEXE 4
R ésultats des analyses de F ragonia,
de Kunzea A mbigua et d ’O rigan Kaliteri

F ragonia
figonis fragrans CT cinéole alpha-pinène linalol

Tableau de résultats 1
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502
Pîcs Temps de Constituants
rétention oTre..
A O F r T É T O W R T E N Ÿ L E
63,9 7757
42 64,2 (TTËHpTNEOL
0,11
43“ 64,5 BORNEOL . 0,20
64,6 LEDENE 0,08
65,7 VERBENONE~ 0,04
~35~ ,-IUIFNTHADIENOL ISOMERE
~4g~ 65,9 0,16
47 66,6 GERANIAL
bicy C l S g ër m S c REne ^ 0,59
T 5" 67,3 0,70
~ 4T 67,9 C it r o n e l l O l 0,08
50 68,4 B-CADINENb_______
51 70,2 MYRTENOL------------- 0,08
72,5 "Trans-CARVEOL~ 1,42
52
53 72,9 g e r a n io l
0,09
54 73.3 CALAMENENÊ 0,12
55 73.4 n-CYMENE-8-ÜT____________ . i r n „ u 7 r - 0,16
nuiF TH Y T -RIQYCLüHEPTAN h METHANUL..
56 75,0 0,06
OXYDE DE CARYOPHYLLENtT

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503
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504
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505
O rigan commun kaliteri
O rig a n u m vulgaris v a rié té k a lite ri

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506
■ m in -fW T v iB m v , ■* ■' . 1 1r . r t f f y w i n

Pics Temps de Constituants


rétention
41 46,4 T rans-p-MENTH-2-EN-1 -OL~
TERPINENE-1-0L 6.65
~42~ 47,1 6,02
43“ 47,7 ACETATE DE BORNYLb'
" 0,02
44 48,9 B-CUBEBENE
TÜ,55
45 49,2 T E R P IN E N Ë -4 -0 Ü
-CARYOPHYLLENE + METHYLCARVACHOL ETHEH 1,40
46 49,3 0,26
47 50,0 Cis-DIHYDROCARVONE
Cte^-MENTH-2-ElvFT-OL 0,49
48 50,5 0,14
49 51,2 Trans-DIHYDROCARVONE
ACFTATE DE trans-SABINYLb 0,03
50 52,2 0,02
51 52,5 T rans-PINOCARVEQL
ACIDE ISOVALERIANIQUE 0,02
52 52,9 0,24
53 53,9 Cis-PIPERITOL -t- g-HUMULENË^
0,02
54 54,1 CRYPTONE
0.03
55 54,3 NERAL
;-TERP!NEOL 1,21
56 54,9 0,12
57 BORNEQL 0,02
58 55,7 ESTER TERPENIQUE
0,10
59 56,3 GERMACRENE D
0,03
60 56,5 ACETATE DE NERYLE
0,10
61 56,9 l-BISABOLENE
0,36
62 57,8 Trans-PIPERITOL
0,04
63 58,7 1-DECANOL
0,06
64 63,8 0-CYMENE-8-OL
METHYLCARVACROL 0,03
65 68,8 0,04
66 PIPERITENONE
OYYDF D'ISOCARYOPHYLLENE 0,03
67 71,9 0,17
68 72,4 OXYDF DE CARYOPHYLLENE
0,22
69 76,7 ESTER CYMENIQUE
0,08
70 77,2 COMPOSE FURANIQUE
79,1 SPATHULENOL
0,16
79,9 ESTER CYMENIQUE
0,29
73 80,8 ESTER CYMENIQUE
0,05
74 THYMOL
COMPOSE POLYOXYGENE 0,02
75 82,0 5,34
76 83,0 CARVACROL
0,03
77 83,2 SESQUITERPENOL
0,14
78 84,1 ISOSPATHULENOL
COMPOSE AROMATIQUE" 0,03
79 91,1 0,03
80 91,3 COMPOSE AROMATIQUE-
TOTAL ~~

Tableau de résultats 2
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507
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510
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Cannenpasse-Riffard Raphaël. Physique de la matière. Éd. Résurgence. 2009

Palmer Douglas. Évolution. Éd. Guy Trédaniel. 2009.

511
Action anabiotique Action orthobiotique
Idée de la vie qui va vers le haut, Qui est en conformité avec
donc augmentation du potentiel les principes de la vie, en
vital. sachant que le bio confère
l’indispensable souplesse
Action anaxiobiotique à l’ortho.
Idée à la fois de gain de valeur et
de montée, en faveur de la vie. Approche
Éco-anthropocentrique (de
Action antibiodromique PAromathérapie Quantique)
Qui va dans le sens contraire du L’enseignement, la recherche et
courant de la vie. Elle équivaut à la pratique de l’Aromathérapaie
l’entropie. Avec en plus l’idée du Quantique s’orientent selon deux
courant ou du mouvement. axes majeurs. L’axe Humain qui
prend en compte d ’abord et
Action axiobiotique avant tout le sujet avec tout son
Idée de gain de valeur apporté contexte de valeurs et de
à la vie. références, et l’axe de la
Planète, avec son histoire propre
Action biodromique et son évolution vers une planète
ou probiodromique aromatique (la Pangée) se
Idée d ’aller dans le sens divisant entre Laurasia et
du courant de la vie ; Gondwana, avec leur flore
elle correspond au concept aromatique spécifique.
de néguentropie.

Action catabiotique
Exprimant la descente
ou la chute du potentiel vital.
Approche « glocale » C.A.S.S.I.S.
(de l’Aromathérapie Quantique) Centre Aromatique de Soins et

Dans l’apprentissage de cette de Services Intégrés de Santé.

discipline il faut apprendre à Modèle intégré de centre de

penser l’homme sous une soins ayant pour fer de lance

approche « glocale » : cela les huiles essentielles et pour

signifie appréhender l’être objectif supérieur l’éducation

humain à la fois dans sa et la responsabilisation.

globalité (l’aspect universel


de l’homme) et aussi dans sa Deux P
localité (son histoire, ses origines Relation établie entre la patiente et

culturelles, ses valeurs...) la plante par son huile essentielle,


sous le contrôle du praticien.

Approche phytocentrique
(en aromathérapie classique) Écobiomédecine Intégrale

Ici, c ’est la plante qui est prise Discipline issue en droite ligne

en compte comme une « entité de l’étude et de la pratique de

absolue ». Les propriétés lui l’Aromathérapie Quantique.

sont attribuées comme des Elle rassemble en une unité le

caractéristiques inhérentes respect écologique général et

et 100 % opérantes. les soins particuliers respectant

En Aromathérapie Quantique, l’être vivant (aspect bio), humain

on parle de possibilités et de évidemment, et aussi animal

potentialités qui pourront être (médecine vétérinaire) et végétal

révélées et actualisées à travers (ÉcobioAgronomie). Le caractère

le jeu à trois. intégral se rapporte au fait que


l’aspect psychologique et l’aspect
physiologique/pathologique sont
simultanément et systématiquement
pris en compte.
Écobiopharmacie verte Être holonomique S.V.P.
et éthique
Se rapporte au fait que chaque
Les produits issus de
aspect de l’être humain est relié
l’Ecobiopharmacie verte et à tous les autres aspects et au
éthique répondent pareillement reste du Monde. La connexion
au double critère de respect,
s’effectuant par les Interfaces
depuis la conception et la
Externes, symbolisées ici par
création, de l’ensemble de
S.V.P. = Souffle, Ventre et Peau,
l’environnement naturel et en lien avec les Sept Voies.
humain impliqué dans la
production, la transformation, Gondwana
la mise à disposition et
Correspond à la masse
l’élimination des substances
continentale Sud du méga conti­
naturelles élaborées, et des êtres
nent Pangée. Une partie a migré
qui seront amenés à utiliser et à vers l’Ouest pour donner
mettre en œuvre ces substances.
l’Amérique du Sud. La partie
Ici aussi, on peut considérer les centrale
produits concernant les humains représente l’Afrique et
(pharmacie), ceux destinés aux
Madagascar ; à l’Est : l’Océanie
animaux (pharmacie vétérinaire) au Nord : l’Inde et la Péninsule
et ceux visant à soigner les Arabique, et au Sud,
plantes (phytothérapie). l’Antarctique.

Entropie
Perte qualitative de la valeur
de l’énergie. La chaleur étant
la forme la plus dégradée ou
désordonnée de cette énergie.

516
Holonomique
Horménoutlquo
Se rapporte à la théorie sur les
Méthode d’analyse,
fonctions cérébrales développée
d'interprétation et de
par le neurochirurgien Karl
compréhension de tout ce
Pribram en coopération avec le
qui nous entoure, et de
nous-mêmes, en allant au-delà physicien quantique David
Bohm. L’hologramme est l’image
du sens commun et des
à une échelle plus petite ou plus
évidences, pour découvrir le
grande d’une structure donnée.
sens profond et caché, ou
La démarche holonomique s’ef­
encore le code secret, inscrit
force de retrouver ces images
en toute chose, en tout être
similaires, en cascade, dans les
ou en tout événement.
différents domaines abordés.
C’est une approche plus avan­
Histoscope
Ce terme est formé à partir du cée et plus systématique
comparativement à la pensée
grec histo = tissu, trame,
enchevêtrement, d’où la notion holistique.

de complexité (en latin, plexus


Iceberg en Aromathérapie
= entrelacement).
Il s’agit d’un « instrument mental » Quantique
Il existe une partie visible que
correspondant à une forme
l’on perçoit et qui, à nos yeux,
de pensée adaptée à l’étude et
semble être la plus importante.
à la compréhension des sytèmes
Cette partie ne représente
adaptatifs complexes.
cependant que 20 % du tout.
Cette partie de l’iceberg est
supportée par une immense
masse qui constitue l’essentiel
puisqu’elle représente 80 %.

517
Cette partie immergée n’est pas
Métamoléculaire
directement perceptible à notre
On peut considérer une molécule
regard. En Aromathérapie
isolée (approche moléculaire)
Quantique, on s’attache à
mais on peut aussi considérer
explorer la partie invisible sans
les rapports entre les familles
pour autant négliger la partie
biochimiques et les rapports
visible. On cherche à percevoir la
entre les molécules au sein de
totalité de l’iceberg : les 100 %.
ces familles biochimiques
(exemple de Fragonia).
Laurasia
Cette approche porte le nom
Correspond à la masse
de « métamoléculaire >»en
continentale qui s’est détachée
Aromathérapie Quantique.
du mégacontinent Pangée et qui
a migré vers le Nord en donnant
Néguentropie
l’Amérique du Nord et l’Eurasie.
Augmentation de la valeur
L Eurasie s’est elle-même subdi­
qualitative de l’énergie ; équivaut
visée en deux parties : l’Asie + la
au travail accompli par le monde
Sibérie (première partie) et vivant.
l’Europe (deuxième partie).

Néo-écologie
Matrice mentale
(ou Néobioécologie intégrale)
Cadre préétabli dans le mental,
L écologie vise à étudier la
à la manière d’un disque dur,
« maison » dans laquelle nous
et qui conditionne toutes les
vivons : la planète Terre.
pensées, les perceptions,
Habituellement, la démarche
les paroles, les actions.
écologique est orientée en
priorité sur une démarche
externaliste : la protection de
I environnement extérieur (la
terre, les eaux douces et salines,

518
Principe de la Biogéognosio (6)
l'atmosphère). La nôo écologie
Discipline ou connaissance
propose d’internaliser cette
(= gnosie) qui étudie les rapports
démarche en considérant que
entre le vivant, et particulièrement
l'écologie prend d’abord
les formes microscopiques
naissance au niveau de la
(bactéries) de la vie (bio) et
« maison » de l’être humain .
la formation ou la transformation
son corps, sa matrice mentale
de la planète Terre (géo). Rejoint
et le langage qu’il utilise. La
et réunit la théorie de Gaia de
démarche de la néobioécologie
James Lovelock et la Théorie
étudiée en Aromathérapie
de l’Endosymbiose de Lynn
Quantique propose de prendre
en compte la protection de la Margulis.

terre et de l’homme comme


Principe du Chaos Créateur (5)
faisant entièrement partie de
Un système complexe et
l’environnement.
dynamique, recevant un flux
continu de matière, d’énergie
Nombre d’or
et d’information, passe par une
Rapport étant perçu comme
apparence « chaotique » dont
étant le plus harmonieux par la
le résultat final est une structure
vision (formes et longueurs) et
encore plus organisée et plus
même par l’audition (fréquences
harmonieuse. Prolonge le
des sons). Sa valeur de base est
concept de structure disipative
de 1,618 .
de Prigogine. Toute structure
dissipative n’est pas forcément
Pangée
vivante. Mais un être vivant
C’est la réunion de l’ensemble
est forcément une structure
des masses continentales en
dissipative.
un seul bloc (mégacontinent)
il y a trois cents millions
d’années.

519
Principe de la Conscience (7) Principe d’Échange
La conscience de l’observateur Néguentropique (1)
est au centre de toute Le flux de Matière, d’Énergie et
expérience en Physique d’information traversant le vivant
Quantique sur les particules est source de néguentropie s’il
élémentaires ; elle est se produit harmonieusement.
pareillement au cœur de toute
expérience vécue au sein de Principe de Non-séparabilité (3)
l’Aromathérapie Quantique. Appliqué à l’huile essentielle,
il met en lumière la connexion
Principe du continuum entre la molécule aromatique,
Espace-Temps (4) l’huile essentielle à laquelle elle
Il met en évidence l’importance appartient et la plante qui en est
de la relation entre la molécule la source créatrice.
aromatique et la position de la
plante d’où elle est issue, Psycho-Amphotère
replacée dans le cadre de Cette notion de Pouvoir
l’évolution botanique aromatique, Aromatique Psycho Amphotère
depuis les Conifères jusqu’aux Spécifique Ponctuel et Évolutif
Astéracées. (P.A.P.A.S.P.E.) s’applique à
la réaction propre à chaque
Principe de la dualité personne par rapport à l’impact
Onde-Corpuscule (2) olfactif de la substance
Appliqué à la matière aromatique, tout particulièrement
aromatique, il met en évidence dans le cadre de la méthode
l’importance de la richesse R.O.N.P.R.E.
moléculaire (variété et diversité)
et la relation à la structure
métamoléculaire.
r .h .e .l .i .e .r . Sept Clés
Éléments caractéristiques de Ensemble de règles à suivre
l’Aromathérapie Quantique pour obtenir tout le potentiel

pratiquée dans le cadre de des huiles essentielles.


l’exercice médical : Respect, Elles sont la Confiance,
(aspect) Humain, Efficacité, la Constance, la Continuité,

Libération, Intelligence, la Congruence, la Complétude,


Éducation et Responsabilisation. la Cohérence, la Conscience.

R.I.C.H.E.S.S.E.S. Sept Codes


Neuf idées-forces propres Ensemble de règles
à l’Aromathérapie Quantique : intellectuelles et éthiques

Relation, Intégration, régissant la relation entre le

Conscience, Humain, praticien et le patient. Ils sont

Expérience, Sensation la Considération, la Compréhension,

Santé, Évolution, Sens. la Circonspection, la Compassion,


la Commissération, la Confiance

R.O.N.P.R.E (méthode) et la Conscience.


Relaxation Olfacto Neuro Psycho
Respiratoire Évolutive. Méthode Sept Principes
mise en œuvre par le praticien en Socle conceptuel fondateur
Aromathérapie Quantique pour de l’Aromathérapie Quantique,

accompagner la patiente ou comprenant les Principes

, le patient sur le chemin de d’Échange Néguentropique,

sa transformation intérieure, de la dualité Onde-Corpuscule,

avec les huiles essentielles. de la Non-séparabilité, du


Continuum Espace-Temps,
du Chaos Créateur, de la
Biogéognosie et de la Conscience.

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Sept Voies Trois P
(de l’Aromathérapie Quantique) Relation établie entre la patiente,
Ces voies s’intégrent dans une le praticien et la plante par son huile
santé holonomique où « ce qui essentielle.
est en haut est comme ce qui
est en bas » et « ce qui est à Trois piliers verts de
l’extérieur est comme ce qui est l’Aromathérapie Quantique
à l’intérieur ». Ces Sept Voies - La pensée verte (aspect cognitif) :
sont celles du Mouvement, de la connaissance des Écosystèmes
Respiration, de l’Equilibre et de leurs interrelations.
Emotionnel, de la non-dualité - Le cœur vert (aspect émotion­
Sensualité-Sexualité-Spiritualité, nel et affectif) : perception
de l’Equilibre Immunitaire, « avec le cœur et l’émotion »
de la Médiation avec le monde des Écosystèmes et admiration
des micro-organismes, éprouvée devant le déploiement
et de la Conscience de l’Être de tant de beauté et
Holonomique. d ’intelligence.
- L’action verte (aspect conatif ) :
Structure fractale en pratique, respect et
Reproduction, à des échelles, coopération entre les humains
plus petites ou plus grandes, de et les Écosystèmes, à tous les
la même forme. échelons.

Thermodynamique
Science qui étudie les
transformations des différentes
formes de l’énergie, et les pertes
de valeur subies par l’énergie au
cours de ces échanges.

b22
Dépôt légal : octobre 2011
IMPRIMÉ EN FRANCE

PEFC/10-31-2008

Achevé d ’imprimer le 7 octobre 2011


sur les presses de l’imprimerie « La Source d’Or »
63039 Clermont-Ferrand
Imprimeur n° 15406
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q u a n ta , d e ln relativité et du c h ao s organisateur et da la
Nouvelle Biologie, unissant le vivant depuis la bactérie Jtmqu’è
la B iosphère, pour ouvrir nos portails d e guérison (;« !!«
m éth o d e naturelle et non -invasive p erm et d'utiliser lirn hullos
essentielles pour traiter de nom breuses m aladies, y com pris des
patholo gies difficiles et co m p le xe s. Elle acc é lè re égalem ent
le travail d'évolutio n intérieure en aidant à la libération dos
blocages ém otionnels.
Les toutes nouvelles plantes de l’Hém isphère Sud et leurs huiles
essentielles sont d étaillées d a n s c e t o uvrage pour favoriser
l’a cc o m p ag n e m e n t sur la voie de la réalisation d e soi. De très
nom breux té m o ig n a g es d e guérison et d e transform ation
illustrent la d é m a rc h e d e l’auteur. D es conseils sim ples et
directs p erm ettent à tout un chacun d e com m en cer la Pratique
A rom atique Q uantique et d e vivre ainsi une expérience décisive
et surprenante.
O ser penser la place de l’H o m m e dans l’im m ense aventure de
l’Univers, d e notre P lanète, d e la Vie, de l’Esprit ; considérer la
présen ce et l’influence d e la C o n sc ie n c e c o m m e partie
intégrante d e l’a c te th é ra p e u tiq u e : telles sont les cara cté ris ­
tiques d e l’A rom athérapie Quantique®, pilier incontournable de
l’É c o b io m éd ecin e Intégrale et d e l’É c o b io p h arm acie verte du
XXIe siècle.

Le Dr Pénoël est un m édecin en g ag é depuis 3 5 ans dans le


co m b at pour les m éd ecin es naturelles et l’Écologie Intégrale.
H o m m e de terrain, d e conviction et d e réflexion, il a parcouru

4 le glob e pour découvrir d e nouvelles plantes arom atiqu es et


leurs huiles essentielles. Il a allié son ex p érie n ce clinique,
ses co m p éte n ce s d e m édecin, sa passion d e transm ettre pour
créer une nouvelle discipline fondée sur la com préhension do l’action don huiles
essentielles : l'Arom athérapie Quantique®.
(photo : Dr P én oël et sa veste aro m atiq u e aux 21 flacons d ’huile» onnontiollos)

97 B -2 h i :i ;> o üm o o 28*

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