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Note d’accompagnement

SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES)
À

L’ANNEXE 9
FACILITATION
(Douzième édition)

1. Le Supplément ci-joint annule et remplace les précédents Suppléments à l’Annexe 9 et comprend


les différences notifiées par les États contractants, jusqu’au 30 décembre 2010, par rapport à tous
les amendements, y compris l’Amendement no 21.

2. Le Supplément devrait être inséré à la fin de l’Annexe 9 (Douzième édition). Les différences addi-
tionnelles et les observations révisées qui seront communiquées par les États contractants seront
publiées de temps à autre sous forme d’amendements à ce Supplément.

_____________________
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 — DOUZIÈME ÉDITION

FACILITATION

Différences entre les règlements et usages des États et les normes et pratiques
recommandées internationales de l’Annexe 9, notifiées à l’OACI conformément aux
dispositions de l’article 38 de la Convention relative à l’aviation civile internationale
et à la résolution du Conseil du 21 novembre 1950.

ORGANISATION DE L’AVIATION CIVILE INTERNATIONALE


II SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

LISTE DES AMENDEMENTS AU SUPPLÉMENT

No Date Inséré par No Date Inséré par

AMENDEMENTS À L’ANNEXE 9 (ADOPTÉS OU APPROUVÉS PAR LE CONSEIL


APRÈS LA PUBLICATION DE LA DOUZIÈME ÉDITION EN JUILLET 2005)

Adopté ou Applicable Adopté ou Applicable


No approuvé le au No approuvé le au
20 20/11/2006 15/7/2007

21 9/3/2009 19/11/2009

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) III

1. États contractants qui ont informé l’OACI de l’existence de différences

Les États contractants dont la liste suit ont notifié à l’OACI les différences qui existent entre leurs règlements et usages
nationaux et les normes et pratiques recommandées internationales de l’Annexe 9 (Douzième édition), Amendement
no 21 compris, ou ont formulé des observations sur l’application de ces dispositions.

Les numéros de pages indiqués pour chaque État et les dates de publication de ces pages correspondent aux pages du
présent Supplément.

Date de Pages dans le Date de


État notification Supplément publication

Algérie 22/3/10 ; 24/10/10 1 29/4/11


Australie 25/8/09 ; 12/10/10 1-4 29/4/11
Bahamas 28/4/10 1 29/4/11
Bénin 25/9/09 1 29/4/11
Brésil 4/8/10 1 29/4/11
Cameroun 31/7/09 1 29/4/11
Canada 15/10/09 1-3 29/4/11
Chine 22/10/09 1-2 29/4/11
Chine (RAS de Hong Kong) 13/10/09 1-2 29/4/11
Chine (RAS de Macao) 7/10/10 1 29/4/11
Cuba 28/10/09 1-2 29/4/11
Estonie 19/10/09 1 29/4/11
États-Unis 9/12/09 1-2 29/4/11
France 16/11/09 1-3 29/4/11
Grèce 15/11/10 1 29/4/11
Japon 14/10/09 1-3 29/4/11
Lituanie 14/10/09 1-2 29/4/11
Madagascar 10/10/09 1 29/4/11
Mongolie 15/9/10 1 29/4/11
Népal 27/7/10 1 29/4/11
Nouvelle-Zélande 30/10/09 1 29/4/11
Paraguay 22/10/09 ; 3/5/10 1 29/4/11
Pérou 30/4/10 1 29/4/11
Pologne 19/10/09 1 29/4/11
République tchèque 10/10/09 1 29/4/11
Royaume-Uni 22/10/09 1-5 29/4/11
Singapour 17/10/09 1-3 29/4/11
Suède 6/10/09 1-2 29/4/11
Suisse 15/10/09 1 29/4/11
Thaïlande 20/10/09 1-2 29/4/11
Venezuela 2/6/09 1 29/4/11

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IV SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

2. États contractants qui ont informé l’OACI de l’absence de différences

Date de Date de
État notification État notification

Afrique du Sud 16/10/09 Irlande 23/10/09


Allemagne 22/10/09 Malaisie 17/7/09
Autriche 19/10/09 Pakistan 28/10/09
Bahreïn 13/7/09 Roumanie 16/10/09
Chili 8/10/09 Soudan 16/10/09
Chypre 10/6/09 Uruguay 22/10/09

3. États contractants qui n’ont fourni aucune information

Afghanistan Érythrée Koweït


Albanie Espagne Lesotho
Andorre Éthiopie Lettonie
Angola Fédération de Russie L’ex-République yougoslave
Antigua-et-Barbuda Fidji de Macédoine
Arabie saoudite Finlande Liban
Argentine Gabon Libéria
Arménie Gambie Luxembourg
Azerbaïdjan Géorgie Malawi
Bangladesh Ghana Maldives
Barbade Grenade Mali
Bélarus Guatemala Malte
Belgique Guinée Maroc
Belize Guinée-Bissau Maurice
Bhoutan Guinée équatoriale Mauritanie
Bolivie Guyana Mexique
Bosnie-Herzégovine Haïti Micronésie (États fédérés de)
Botswana Honduras Moldova
Brunéi Darussalam Hongrie Monaco
Bulgarie Îles Cook Monténégro
Burkina Faso Îles Marshall Mozambique
Burundi Îles Salomon Myanmar
Cambodge Inde Namibie
Cap-Vert Indonésie Nauru
Colombie Iran (République islamique d’) Nicaragua
Comores Iraq Niger
Congo Islande Nigéria
Costa Rica Israël Norvège
Côte d’Ivoire Italie Oman
Croatie Jamahiriya arabe libyenne Ouganda
Danemark Jamaïque Ouzbékistan
Djibouti Jordanie Palaos
Égypte Kazakhstan Panama
El Salvador Kenya Papouasie-Nouvelle-Guinée
Émirats arabes unis Kirghizistan Pays-Bas
Équateur Kiribati Philippines

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) V

Portugal Saint-Kitts-et-Nevis Tadjikistan


Qatar Saint-Marin Tchad
République arabe syrienne Saint-Vincent-et-les Grenadines Timor-Leste
République centrafricaine Samoa Togo
République de Corée Sao Tomé-et-Principe Tonga
République démocratique Sénégal Trinité-et-Tobago
du Congo Serbie Tunisie
République démocratique Seychelles Turkménistan
populaire lao Sierra Leone Turquie
République dominicaine Slovaquie Ukraine
République populaire Slovénie Vanuatu
démocratique de Corée Somalie Viet Nam
République-Unie de Tanzanie Sri Lanka Yémen
Rwanda Suriname Zambie
Sainte-Lucie Swaziland Zimbabwe

4. Paragraphes au sujet desquels des différences ont été notifiées

Différences Différences
Paragraphe notifiées par Paragraphe notifiées par
Chapitre 1 2.32 Canada
2.34 Canada
Définitions Australie 2.36 Canada
France États-Unis
1.5 Chine (RAS de Hong Kong) 2.37 Canada
2.38 Chine (RAS de Hong Kong)
Chapitre 2 2.41 Suède
2.43 Grèce
2.5 Japon Japon
2.7 États-Unis République tchèque
Thaïlande Suède
2.9 États-Unis Thaïlande
2.10 Chine (RAS de Hong Kong)
Japon Chapitre 3
Royaume-Uni
2.12 Chine (RAS de Hong Kong) 3.4 Cuba
Grèce Singapour
Japon 3.5 Japon
Royaume-Uni 3.6 États-Unis
2.13 Canada 3.9 Brésil
Chine (RAS de Hong Kong) Japon
Grèce Paraguay
2.16 Pologne Singapour
2.19 États-Unis Suisse
Grèce Venezuela
Japon 3.9.1 Madagascar
Royaume-Uni 3.10 Algérie
Suède Bahamas
2.21 Canada Chine (RAS de Hong Kong)
2.24 Australie Népal
2.27 Australie 3.10.1 Japon
2.28 Australie Népal
2.30 Australie

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VI SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

Différences Différences
Paragraphe notifiées par Paragraphe notifiées par
3.11 Brésil Suisse
Japon Venezuela
3.12 République tchèque 3.47.1 Chine (RAS de Hong Kong)
3.14.1 États-Unis États-Unis
3.15 République tchèque France
3.17 Cuba Lituanie
3.18 Thaïlande Paraguay
3.20 Cuba Royaume-Uni
3.21 Australie 3.47.2 Chine (RAS de Hong Kong)
France États-Unis
Japon Lituanie
Nouvelle-Zélande Paraguay
Singapour 3.47.3 États-Unis
3.23 Canada Lituanie
France Paraguay
Japon 3.47.4 États-Unis
République tchèque Lituanie
3.24 Canada Paraguay
Chine (RAS de Hong Kong) 3.47.5 Chine (RAS de Hong Kong)
Cuba États-Unis
France Lituanie
Japon Paraguay
Singapour 3.47.6 France
3.25 Japon Royaume-Uni
Singapour Thaïlande
3.26 Australie 3.47.7 Chine
Japon Thaïlande
Nouvelle-Zélande 3.49 Canada
Royaume-Uni États-Unis
Singapour Singapour
Thaïlande 3.50 Canada
3.27 Australie Nouvelle-Zélande
Chine (RAS de Hong Kong) Pérou
Japon 3.52 Royaume-Uni
3.29 Japon Singapour
Royaume-Uni Thaïlande
Thaïlande 3.53 Singapour
3.32 Suisse 3.54 Singapour
3.38 Royaume-Uni 3.58 Australie
3.42 Singapour France
3.43 Canada 3.59 Canada
3.44 Canada 3.60 Royaume-Uni
France Singapour
Japon 3.61 Canada
Royaume-Uni 3.67 Australie
3.45 Canada Pérou
Japon République tchèque
Singapour Royaume-Uni
3.46 Chine Suède
France 3.68 Bénin
Singapour Chine (RAS de Hong Kong)
3.47 Brésil Cuba
Mongolie Madagascar

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) VII

Différences Différences
Paragraphe notifiées par Paragraphe notifiées par
Paraguay 4.12 Canada
Royaume-Uni 4.13 Canada
Thaïlande Cuba
3.68.1 Royaume-Uni États-Unis
3.69.1 Australie Royaume-Uni
3.70 Mongolie Suède
Venezuela 4.20 Cuba
3.71 Australie Royaume-Uni
Chine Suède
Chine (RAS de Hong Kong) 4.21 Japon
États-Unis 4.22 Royaume-Uni
France Suède
Japon 4.24 Lituanie
Nouvelle-Zélande République tchèque
Pérou Royaume-Uni
Royaume-Uni Suède
Singapour 4.26 République tchèque
Suisse 4.27 Chine (RAS de Hong Kong)
3.71.1 Australie Cuba
Chine Royaume-Uni
États-Unis Suède
France 4.29 Royaume-Uni
Japon Suède
Suisse 4.30 Royaume-Uni
Thaïlande Suède
3.71.2 France 4.31 Nouvelle-Zélande
3.72 États-Unis Suède
Royaume-Uni 4.33 Chine (RAS de Hong Kong)
3.73 Chine Pérou
États-Unis 4.34 États-Unis
Japon Royaume-Uni
Lituanie Suède
Royaume-Uni 4.35 Chine (RAS de Hong Kong)
3.74 Australie Nouvelle-Zélande
États-Unis 4.36 Chine (RAS de Hong Kong)
Thaïlande 4.37 Chine (RAS de Hong Kong)
3.75 Japon Suède
Royaume-Uni 4.38 Chine (RAS de Hong Kong)
3.76 Australie 4.39 Canada
Chine Chine (RAS de Hong Kong)
États-Unis Nouvelle-Zélande
Japon 4.40 Chine (RAS de Hong Kong)
Royaume-Uni 4.41 Brésil
Chine (RAS de Hong Kong)
Chapitre 4 Japon
4.42 Chine (RAS de Hong Kong)
4.2 Canada Nouvelle-Zélande
Royaume-Uni 4.43 Chine (RAS de Hong Kong)
Suède Suède
4.3 Royaume-Uni 4.49 Chine (RAS de Hong Kong)
Suède 4.54 Paraguay
4.5 Lituanie 4.55 Lituanie
4.8 Chine (RAS de Hong Kong) Paraguay

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VIII SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

Différences Différences
Paragraphe notifiées par Paragraphe notifiées par
4.56 Paraguay France
Japon
Chapitre 5 5.21 Japon
5.22 Cuba
5.3 Chine (RAS de Hong Kong) 5.23 Singapour
France 5.26 Chine
Singapour Royaume-Uni
5.4 Canada Singapour
Royaume-Uni 5.27 Chine (RAS de Hong Kong)
Singapour Royaume-Uni
5.5 Australie Singapour
France 5.29 Cuba
5.6 Australie Singapour
Cuba
France Chapitre 6
5.7 France
Singapour 6.1 Australie
5.8 Chine (RAS de Hong Kong) Lituanie
5.9 France Paraguay
Japon 6.1.3 Bénin
5.9.1 Canada 6.1.4 Paraguay
Chine 6.2 Estonie
Cuba 6.4 Paraguay
États-Unis 6.5 Paraguay
France 6.7 Chine
Japon 6.8 Paraguay
Pérou 6.10 Paraguay
Pologne 6.15 Paraguay
Royaume-Uni 6.17 Chine
Singapour 6.18 Lituanie
Suisse 6.30 Paraguay
Thaïlande 6.35 Paraguay
5.11 Chine (RAS de Hong Kong) 6.36 France
Royaume-Uni 6.39 Estonie
5.11.1 Royaume-Uni 6.40 Estonie
5.12 Cuba 6.41 Chine (RAS de Macao)
5.13 France France
5.14 Australie 6.42 Royaume-Uni
Canada 6.43 Chine
Chine Japon
Chine (RAS de Hong Kong) Lituanie
France
Pérou Chapitre 8
Royaume-Uni
Thaïlande 8.1 Canada
5.15 États-Unis 8.3 Canada
5.17 Singapour 8.3.1 Japon
5.18 Chine 8.3.2 Japon
Japon 8.4 Canada
Singapour 8.15 Australie
Thaïlande Japon
5.19 Chine Nouvelle-Zélande
Chine (RAS de Hong Kong) 8.15.1 Australie

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) IX

Différences Différences
Paragraphe notifiées par Paragraphe notifiées par
8.16 Australie Lituanie
Pologne Suisse
Venezuela 8.19 Australie
8.17 Australie Cameroun
Cameroun Lituanie
Lituanie Pologne
Pologne Royaume-Uni
Suède 8.20 Cameroun
Suisse Lituanie
8.18 Cameroun Royaume-Uni
Lituanie 8.21 Cameroun
Pologne Lituanie
Suède Royaume-Uni
Suisse 8.39 États-Unis
8.18.1 Cameroun

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) ALGÉRIE 1

CHAPITRE 3

3.10 Le Gouvernement de l’Algérie signale que la délivrance des passeports actuels non lisibles à la
machine se poursuivra jusqu’au 24 novembre 2011. Cependant, ces passeports expireront le
24 novembre 2015 au plus tard, comme le prévoit la norme figurant au § 3.10.1. Le processus de
délivrance des passeports biométriques (passeports électroniques) sera mis en œuvre au cours du
second trimestre de 2011.

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) AUSTRALIE 1

CHAPITRE 1

Définitions Commencement du voyage. L’Australie a des arrangements aux termes desquels les passagers en
transit peuvent rejoindre un vol domestique pour prendre un vol international hors d’Australie.
Ces passagers relèvent toujours de la définition de passagers en transit direct et ne devraient pas
être considérés comme ayant commencé leur voyage à partir de l’Australie.

Personne expulsée. Aux termes de la législation australienne sur la migration, une « personne
expulsée » est une personne faisant l’objet d’un ordre d’expulsion. Les ordres d’expulsion sont
signifiés à des personnes, mais seulement à celles qui sont entrées légalement en Australie
en tant que résidents permanents. Aux termes de la législation australienne, un « ordre de
déportation » ne peut pas être signifié à des personnes qui sont entrées illégalement en Australie.

Ordre de refoulement. Le terme « ordre de refoulement » n’est pas expressément défini dans la
législation australienne sur la migration. Toutefois, pour des raisons administratives, un avis est
communiqué à l’exploitant avant le refoulement d’une personne.

CHAPITRE 2

2.24 Les options de désinsectisation prévues par l’Australie cadrent avec les recommandations de
l’OMS. De plus, l’Australie juge la désinsectisation avant embarquement efficace et la propose
comme option supplémentaire.

2.27 Le contenu et la présentation des certificats de désinsectisation exigés par l’Australie sont
différents de ceux prévus au § 2.27.

2.28 Le contenu et la présentation des certificats de désinsectisation exigés par l’Australie sont
différents de ceux prévus au § 2.27.

2.30 Si le Service d’inspection et de quarantaine de l’Australie le juge nécessaire, l’aéronef et son


contenu peuvent, en tout ou en partie, faire l’objet de désinfection et/ou de désinsectisation, après
l’atterrissage de l’aéronef à sa première destination en Australie.

CHAPITRE 3

3.21* La législation australienne sur la migration ne prévoit pas de « permis de résidence


permanente ». À la place, les résidents permanents de l’Australie sont titulaires d’un visa
permanent. L’Australie respecte la pratique recommandée figurant au § 3.21 étant donné que,
pendant cinq ans à partir de la date de délivrance du visa, les titulaires d’un visa permanent ont le
droit d’entrer en Australie et d’y revenir sans être tenus d’obtenir un visa de rentrée. La
législation australienne sur la migration est plus exigeante que la pratique recommandée figurant
au § 3.21 car elle exige des résidents titulaires d’un visa permanent qui n’ont pas obtenu la
citoyenneté australienne au cours de cette période initiale de cinq ans qu’ils demandent un visa
de rentrée permanent approprié s’ils sortent de l’Australie et souhaitent y revenir.

3.26* L’Australie exige que tous les voyageurs remplissent, par écrit, une fiche de passager au départ
et une fiche de passager à l’arrivée à chaque départ et à chaque arrivée. Ces fiches ne demandent
pas de donnée d’identité qui ne figure pas déjà dans la ou les pièces d’identité du voyageur.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 AUSTRALIE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

3.27 Le contenu et la présentation des cartes d’embarquement et de débarquement de l’Australie


diffèrent de ceux de l’Appendice 5.

3.58 L’Australie respecte la norme figurant au § 3.58 (elle prévoit des dispositions pour le transit
direct des membres d’équipage, des passagers et de leurs bagages lorsque les installations
aéroportuaires le permettent). Sa législation sur la migration est toutefois plus exigeante car elle
limite le temps que certains voyageurs peuvent passer dans des installations de transit (à
savoir un maximum de huit heures).

3.67 L’Australie n’offre pas de service de certificat de membre d’équipage mais un autre moyen
d’identification et de facilitation pour les membres d’équipage à ses frontières, à savoir le
système d’« autorisation électronique de voyage » (Crew Travel Authority, CTC). Il s’agit d’un
système électronique qui facilite et accélère l’inscription des membres d’équipage.

3.69.1* L’Australie n’offre pas de service de certificat de membre d’équipage mais un autre moyen
d’identification et de facilitation sans discontinuité pour les membres d’équipage à ses frontières,
à savoir le système d’« autorisation électronique de voyage » (Crew Travel Authority, CTC). Il
s’agit d’un système électronique d’inscription qui stocke l’information dans une base de données
sécurisée.

3.71 L’Australie n’accepte pas les certificats de membre d’équipage mais utilise un autre moyen
d’identification et de facilitation sans discontinuité pour les membres d’équipage à ses frontières.
Dans la pratique, son système d’« autorisation électronique de voyage » (Crew Travel Authority,
CTC) et de visa spécial (Special Purpose Visa, SPV) fonctionne de la même manière qu’un
système d’entrée sans visa.

3.71.1* L’Australie n’accepte pas les certificats de membre d’équipage mais utilise un autre moyen
d’identification et de facilitation sans discontinuité pour les membres d’équipage à ses frontières.
Dans la pratique, son système d’« autorisation électronique de voyage » (Crew Travel Authority,
CTC) et de visa spécial (Special Purpose Visa, SPV) fonctionne de la même manière qu’un
système d’entrée sans visa.

3.74* L’Australie ne délivre pas de certificat d’inspecteur de la sécurité de l’aviation civile comme
celui qui est décrit à l’Appendice 8. Les inspecteurs australiens de la sécurité de l’aviation civile
reçoivent des documents d’identité qui n’indiquent pas la date de naissance, le sexe ou la
nationalité.

3.76* Les « inspecteurs de la sécurité de l’aviation » sont définis comme des « inspecteurs de la
sécurité des compagnies aériennes » dans la loi sur la migration (1958) australienne. Pour les
raisons évoquées au § 3.71, le Gouvernement australien n’accorde pas de privilège d’entrée sans
visa aux inspecteurs de la sécurité des compagnies aériennes mais utilise un autre moyen
d’identification et de facilitation sans discontinuité pour eux à ses frontières. Il s’agit du système
d’« autorisation électronique de voyage » (Crew Travel Authority, CTC) et de visa spécial
(Special Purpose Visa, SPV), qui, dans la pratique, fonctionne de la même manière qu’un
système d’entrée sans visa.

* Pratique recommandée

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) AUSTRALIE 3

CHAPITRE 5

5.5 La référence à un « ordre de refoulement » est sans objet par rapport au processus australien
5.6 de refoulement d’une personne, car la législation n’en exige pas. Toutefois, comme pratique
administrative, l’Administration remet un « avis de refoulement » à l’exploitant avant de refouler
une personne.

5.14 Par principe, les transporteurs qui enfreignent la section 229 ou la section 230 de la loi sur la
migration (1958) australienne reçoivent un avis d’infraction pour chaque personne qu’ils font
entrer en Australie en violation de ces sections. Cependant, l’avis d’infraction peut être retiré si
l’un des motifs de sa délivrance est visé à l’article 5 de la section 229. La charge légale liée aux
questions relevant des articles 5 ou 5A incombe au défendeur.

CHAPITRE 6

6.1 Le Gouvernement de l’Australie veille à ce que des mesures appropriées soient prises aux
aéroports loués du Commonwealth australien : a) au moyen des plans directeurs et plans de
développement majeur des aéroports, qui doivent être approuvés par le Gouvernement en vertu
de la loi sur les aéroports (1996) ; b) par la surveillance des prix, des résultats financiers et de la
qualité des services, dans le cadre de la législation pertinente du Commonwealth, aux cinq
grands aéroports internationaux australiens : Adelaïde, Brisbane, Melbourne (Tullamarine), Perth
et Sydney (Kingsford-Smith) ; et c) par d’autres mesures telles que le guide des exploitants
d’aéroports internationaux.

CHAPITRE 8

8.15 Le contrôle de la circulation aérienne n’est pas le premier point de contact à tous les aéroports
australiens pour signaler la présence présumée d’un cas de maladie transmissible. À certains
aéroports, la pratique australienne actuelle est que le pilote commandant de bord d’un aéronef
signale la présence d’un cas de maladie transmissible au personnel au sol qui à son tour notifie le
service australien de quarantaine et d’inspection (AQIS). L’agent de l’exploitant et l’AQIS
prennent alors des dispositions pour assurer la présence du personnel et du matériel médical
spécialisé nécessaires à la gestion des risques posés pour la santé publique à l’arrivée.

8.15.1* La fiche actuelle de déclaration d’état de santé australienne contient deux questions de santé se
rapportant à la grippe aviaire, ainsi que les contacts pour la durée du séjour de la personne en
Australie et les contacts en cas d’urgence. La carte de localisation des passagers ne contient pas
de questions sur la santé, mais elle contient les contacts fournis sur la fiche de déclaration d’état
de santé.

L’Australie continuera d’utiliser la fiche de déclaration d’état de santé comme voie d’obtention
d’information pour la recherche des contacts pour les personnes susceptibles d’avoir été
exposées à une maladie transmissible. Les prochaines retouches à la fiche de déclaration d’état
de santé examineront les éléments de la carte de localisation des passagers.

* Pratique recommandée

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4 AUSTRALIE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

8.16 Les initiatives actuelles en matière de santé de l’Australie, comme le plan de gestion australien
des risques de santé en cas de pandémie grippale (AHMPPI) et le FLUBORDERPLAN, satisfont
aux exigences de l’OACI en matière de plan national d’aviation. Ces plans concernent la gestion
de pandémie grippale, mais le processus est applicable aussi à la gestion des autres maladies
transmissibles.

8.17 L’Australie a institué un comité national de facilitation des passagers qui coordonne les activités
de facilitation menées par les agences gouvernementales australiennes concernées.

8.19 L’Australie a institué un comité national de facilitation des passagers qui coordonne les activités
de facilitation menées par les agences gouvernementales australiennes concernées. Elle a
également mis sur pied un comité national de traitement des passagers qui coordonne les
approbations de l’ensemble du Gouvernement concernant les vols internationaux non réguliers.

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) BAHAMAS 1

CHAPITRE 3

3.10 Le Gouvernement du Commonwealth des Bahamas signale que même s’il délivre des passeports
électroniques contenant une zone lisible à la machine, il n’est actuellement pas en mesure de se
conformer totalement à la norme figurant au § 3.10 de l’Annexe 9 à ses bureaux de délivrance de
Beijing (ambassade des Bahamas) et de Londres (Haut Commissariat des Bahamas).

La date à partir de laquelle les bureaux de Beijing et de Londres devraient respecter la norme est
le 30 septembre 2010.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) BÉNIN 1

CHAPITRE 3

3.68 Les certificats de membre d’équipage sont encore sur papier, avec les renseignements et les
timbres de validité actuels.

CHAPITRE 6

6.1.3 Il n’y a pas de services de quarantaine à l’aéroport international de Cadjèhoun-Cardinal


Bernardin Gantin.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) BRÉSIL 1

CHAPITRE 3

3.9* Le Brésil n’a pas encore incorporé de données biométriques dans ses passeports, visas et autres
documents de voyage officiels.

3.11* Le document d’identité brésilien, qui est valide pour les voyages dans les pays du Mercosur, est
en voie d’être transformé pour être lisible à la machine.

3.47* Les règlements brésiliens prévoient l’établissement de normes relatives à la fourniture, par les
compagnies aériennes, de renseignements destinés à être utilisés aux fins de la prévention et de la
répression des actes d’intervention illicite. Cependant, il n’a pas encore été établi de norme pour
la mise en œuvre du système de renseignements préalables concernant les voyageurs.

CHAPITRE 4

4.41 Les règlements brésiliens prévoient des formalités simplifiées pour la mainlevée ou le
dédouanement des pièces de rechange et des provisions de bord. Il n’y a toutefois pas de
formalité simplifiée pour le dédouanement de l’équipement de sûreté au sol.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CAMEROUN 1

CHAPITRE 8

8.17 Le Cameroun n’a pas encore institué de programme national de facilitation du transport aérien ;
le programme est en cours d’élaboration.

8.18 Étant donné que le Cameroun n’a pas encore mis en œuvre la norme figurant au § 8.17, le § 8.18
ne peut pas être appliqué. Cela étant, ce paragraphe sera pris en compte dans le programme en
cours d’élaboration.

8.18.1* Le Cameroun utilise actuellement l’Appendice 11 en vue de l’institution prochaine de son


programme national de facilitation du transport aérien, en cours d’élaboration.

8.19 Le Cameroun n’a toujours pas institué de comité national de facilitation du transport aérien ni de
comités de facilitation d’aéroport. Par contre, les projets de texte à ce sujet ont déjà été produits
et soumis à la hiérarchie pour approbation et signature.

8.20* Étant donné que le Cameroun n’a pas encore mis en œuvre les normes figurant aux § 8.17 et
8.19, la pratique recommandée figurant au § 8.20 ne peut pas être appliquée. Toutefois, cette
pratique sera prise en compte dans les programmes en cours d’élaboration.

8.21* Le Cameroun utilise actuellement l’Appendice 12 en vue de l’institution prochaine d’un comité
national de facilitation du transport aérien et de comités de facilitation d’aéroport.

Le Cameroun entend faire tous les efforts nécessaires pour être conforme aux dispositions de
l’Annexe 9, Amendement no 21 compris, d’ici le 31 décembre 2012.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CANADA 1

CHAPITRE 2

2.13 Les règlements douaniers du Canada prescrivent que toutes les entreprises de transport aérien
doivent communiquer des renseignements sur les marchandises qu’elles transportent, en utilisant
soit une lettre de transport aérien standard de l’IATA, soit le document officiel de contrôle
douanier du pays.

2.21 Une pénalité peut être appliquée en cas d’erreur dans le document. La loi sur les douanes
contient des dispositions détaillées sur la fourniture de renseignements.

2.32 Les exploitants de vols commerciaux non réguliers (charters) doivent donner un préavis et/ou
demander une autorisation préalable à l’Office des transports du Canada. Une autorisation de vol
doit aussi être demandée à Transports Canada.

2.34 Il incombe au transporteur aérien de donner aux services d’inspection frontalière un préavis de
son intention d’atterrir.

2.36 Des frais de 100 dollars canadiens sont payables lorsque l’exploitant présente la demande requise
pour la validation de l’autorisation de vol.

2.37* Le Canada exige aussi la notification des marchandises dangereuses et des produits agricoles lors
de la demande d’une autorisation de vol. Dans le cas d’aéronefs d’États étrangers, le Ministre des
transports pourra demander une copie des spécifications techniques d’exploitation équivalentes
émises par l’autorité de réglementation, et tout autre document que le Ministre juge nécessaire
pour s’assurer que l’activité aérienne envisagée se déroule en sécurité.

CHAPITRE 3

3.23* Le Canada se réserve le droit d’exiger que les demandeurs d’un visa de visiteur se présentent à
un consulat du Canada pour une entrevue.

3.24 Il pourra être délivré à certains voyageurs des visas pour une seule entrée avec une durée de
validité inférieure à six mois.

3.43 Au Canada, l’exploitant d’aéronefs est tenu d’être présent et d’assurer la garde des passagers et
3.44* membres d’équipage qui débarquent jusqu’à la fin du contrôle.

3.45 Le Canada peut exiger d’un exploitant qu’il transporte un membre d’équipage hors du Canada
même si celui-ci a été légalement autorisé à entrer.

3.49 La plupart des passagers sont autorisés à entrer au Canada après un seul contrôle. Certains
passagers font l’objet d’un examen secondaire d’immigration, et dans ce cas ils sont tenus de
présenter encore une fois leurs pièces d’identité. Le Canada se réserve le droit d’examiner les
pièces d’identité à tout moment après l’arrivée, jusqu’à ce que le passager sorte de l’aéroport.

3.50 L’Agence des services frontaliers du Canada exige une déclaration écrite de tous les articles
acquis à l’étranger ou achetés dans une boutique hors taxes canadienne, qui se trouvent dans les
bagages, que ces articles soient ou non passibles de droits de douane ou réglementés.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 CANADA SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

3.59 Le Canada permet à des personnes de transiter sans visa uniquement lorsqu’un transporteur a un
mémorandum d’entente autorisant des ressortissants de certains pays de transiter par le Canada.
S’il n’y a pas de mémorandum d’entente, les passagers de pays nécessitant un visa doivent s’en
procurer un afin de transiter par le Canada. Une exception est prévue pour les escales d’avitaille-
ment, à condition que certaines conditions soient remplies. Les visas de transit sont gratuits.

3.61 Si des bagages mal acheminés sont remis à leur propriétaire sans que le transporteur l’ait signalé
aux services des douanes, la législation nationale du Canada prévoit l’imposition de sanctions.

CHAPITRE 4

4.2* Bien que les règlements sur les transports par voie aérienne et par voie de surface soient les
mêmes, les procédures sont différentes. Par exemple, le fret aérien transporté exclusivement par
la voie aérienne peut être déclaré à la douane à l’aéroport de destination finale. Le fret faisant
l’objet d’une lettre de transport aérien mais traversant la frontière par camion doit être déclaré à
la douane au poste frontalier avant de pouvoir être transporté vers l’aéroport de destination.

4.12 Les règlements de l’Agence des services frontaliers du Canada stipulent que le propriétaire ou la
personne responsable du transport envoie à l’avance les renseignements de transport et de fret
qui contiennent des données supplémentaires au manifeste de fret ou à la lettre de transport
aérien de l’IATA. Le Règlement sur la déclaration des marchandises importées de l’Agence des
services frontaliers du Canada contient les dispositions détaillées sur les informations préalables
à communiquer avant l’arrivée au Canada, ainsi que sur les modalités et les délais d’expédition.

4.13 La législation de l’Agence des services frontaliers du Canada place sur le propriétaire ou la
personne responsable du transport l’obligation de veiller au respect des dispositions visant
l’envoi à l’avance des renseignements de transport et de fret, en vertu du Programme de l’infor-
mation préalable sur les expéditions commerciales ; le propriétaire ou la personne responsable du
transport peut se voir imposer des sanctions ou une amende si les renseignements ainsi transmis
sont incorrects ou s’ils comportent des omissions, même si le propriétaire ou la personne
responsable du transport n’est pas lui-même le déclarant.

4.39* Les machines et les équipements importés au Canada pour servir exclusivement à l’entretien
d’aéronefs immatriculés dans un pays étranger lors d’escales à des aéroports internationaux du
Canada sont admis en franchise, sous réserve de réciprocité. La taxe sur les produits et services
est perçue sur la valeur des équipements.

CHAPITRE 5

5.4* Le délai dans lequel l’exploitant doit procéder au refoulement d’une personne non admissible est
spécifié dans la législation canadienne.

5.9.1 La législation canadienne tient l’exploitant responsable du coût des soins médicaux des
personnes non admissibles, quel que soit le motif de la non-admissibilité, à partir de l’heure
d’arrivée de l’aéronef jusqu’au moment où l’exploitant fait sortir les personnes du Canada.

5.14 Des frais d’administration sont imposés pour chaque cas de passager qui n’est pas muni des
documents requis.

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CANADA 3

CHAPITRE 8

8.1* En vertu de la législation canadienne, les exploitants doivent garantir financièrement toutes
les obligations qui leur incombent en vertu des divers textes réglementaires. Étant donné
ces différentes exigences, il ne semble pas possible d’avoir une seule caution pour couvrir
les responsabilités financières de l’exploitant.

8.3 Le Canada accorde des exemptions de visas et de permis de travail aux représentants accrédités
et à leurs conseillers qui participent à des enquêtes sur des accidents ou incidents. Toutefois, les
opérations de réparation et de récupération des épaves sont exclues de ces exemptions.

8.4 La législation nationale prévoit l’importation temporaire de matériel nécessaire à des opérations
de recherches ou de sauvetage. Toutefois, elle ne prévoit pas l’admission en franchise de droits
de douane ou de taxes des articles nécessaires aux enquêtes sur les accidents, aux réparations ou
à la récupération d’épaves. Ces articles sont sujets aux dispositions de la loi sur le tarif des
douanes et de la loi sur la taxe d’accise.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CHINE 1

CHAPITRE 3

3.46 Les documents de voyage frauduleux, falsifiés ou faux et les documents de voyage des personnes
qui se font passer pour les titulaires légitimes desdits documents sont des éléments de preuve
importants dans la poursuite en justice et la punition des contrevenants. Ils doivent être gardés en
dossier pendant un certain temps et ne peuvent pas être retournés immédiatement.

3.47.7 Cette disposition ne spécifie pas les critères de ponctualité, d’exhaustivité et d’exactitude
requises des données sur les passagers transmises d’avance par voie électronique. En Chine, le
manifeste de passagers sur papier n’est pas exigé seulement quand ces critères sont respectés.

3.71, 3.71.1* 1) À l’exception du personnel concerné des États qui ont conclu un accord bilatéral d’exemption
3.73*, 3.76* réciproque de visa avec la Chine ou auxquels la Chine a unilatéralement accordé l’admission
sans visa pour le personnel concerné, les membres d’équipage et les inspecteurs de la sécurité de
l’aviation doivent obtenir un visa avant d’entrer en Chine.

2) Les membres d’équipage étrangers qui sont admis sans visa en Chine en vertu d’un accord à
cet effet doivent être en possession d’un passeport ou d’un autre document de voyage valide en
plus d’un CMC.

CHAPITRE 5

5.9.1 La loi chinoise dispose que tous les coûts de séjour et de départ des personnes non admissibles
sont à la charge de l’exploitant d’aéronefs qui a transporté lesdites personnes.

5.14 L’article 36 du Règlement de la République populaire de Chine sur la surveillance et l’inspection


frontalières dispose que les personnes qui utilisent un moyen de transport pour faire entrer ou sortir
du pays des personnes qui n’en ont pas la permission, pour permettre à des personnes de traverser
clandestinement la frontière, dans un sens ou dans l’autre, ou pour transporter au départ ou à
l’arrivée des personnes non munies de documents de voyage valides devront payer une amende non
inférieure à 5 000 yuans mais non supérieure à 10 000 yuans par personne transportée. La Chine
peut donc imposer des amendes aux exploitants d’aéronefs qui transportent au départ ou à l’arrivée
des personnes non munies de documents de voyage appropriés, et elle détermine le montant exact
de l’amende à payer en fonction de circonstances atténuantes ou aggravantes dans les limites
prévues par la loi.

5.18 Le mot « toutes » a une acception trop large. Le Gouvernement chinois prend en charge le coût
du refoulement d’une personne expulsée seulement lorsque celle-ci est incapable de l’assumer,
que l’ambassade ou le consulat du pays d’origine de la personne ne paie pas ce coût ou que le
pays d’origine n’a pas d’ambassade ou de consulat en Chine.

5.19 b) Il n’y a pas de système d’évaluation du risque en Chine. Lorsqu’un mécanisme lié au
refoulement des personnes expulsées aura été examiné et établi, les renseignements nécessaires
seront communiqués aux exploitants d’aéronefs.

5.26 En temps normal, la Chine examine la demande de document de voyage et délivre le document
en moins de 30 jours, mais il peut arriver, dans certaines circonstances, que le processus prenne
plus de temps.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 CHINE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

CHAPITRE 6

6.7* Les exploitants d’aéroports, les exploitants d’aéronefs et les autorités publiques échangent
les renseignements opérationnels pertinents quand cela ne nuit pas aux intérêts des parties
concernées.

6.17* Conformément aux dispositions de la RPC concernant les procédures à suivre par les bureaux de
douane pour le traitement des sanctions administratives, les fouilles personnelles sont menées par
deux agents du même sexe que le passager.

6.43* Cette pratique recommandée concerne des questions d’application du contrôle frontalier et n’a
pas de base juridique équivalente dans les lois et règlements chinois en vigueur. Elle n’est donc
pas applicable en Chine.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CHINE (RAS DE HONG KONG) 1

CHAPITRE 1

1.5 La communication des données pour le congé des passagers ne peut être faite avant leur arrivée,
car la Chine (RAS de Hong Kong) n’a pas encore adopté le système de renseignements
préalables concernant les voyageurs.

CHAPITRE 2

2.10 La déclaration générale indiquant le nom, la nationalité et les fonctions des membres d’équipage,
ainsi que le nombre total de passagers, doit normalement être fournie à l’arrivée et immédiate-
ment avant le départ de l’aéronef.

2.12 Des renseignements sur les noms, nationalités et fonctions des membres d’équipage sont exigés.

2.13 Les renseignements à communiquer au sujet du fret aérien sont prescrits par les règlements
locaux qui ne prévoient pas de choix, comme cela est le cas dans cette disposition.

2.38 Les documents suivants sont également exigés dans le cas des aéronefs faisant escale à des fins
non commerciales : 1) le nom de l’agent des services d’escale ; 2) le certificat acoustique de
l’aéronef utilisé ; 3) le certificat d’assurance ou un document équivalent.

CHAPITRE 3

3.10 Le livret d’identité de marin actuel n’est pas sous une forme lisible à la machine.

3.24 Les visas sont normalement valides pour une période de trois mois au maximum à compter de la
date de délivrance.

3.27 Le modèle de l’Appendice 5 n’est pas adopté. Le format et la présentation des cartes utilisées
sont différents et comprennent des renseignements additionnels (adresse à Hong Kong et
signature). Ces renseignements sont nécessaires pour les contrôles d’immigration.

3.47.1, 3.47.2 Le système de renseignements préalables concernant les voyageurs (RPCV) est un système pilote
3.47.5 en cours de mise en œuvre en Chine (RAS de Hong Kong), avec la participation volontaire d’un
petit nombre de compagnies aériennes. Le PAXLST est différent de celui qui est spécifié.

3.68 Les certificats de membre d’équipage ne sont pas lisibles à la machine.

3.71 À moins d’être exemptés, les membres d’équipage qui sont ressortissants d’un pays pour lequel
un visa est exigé ont besoin d’un visa d’entrée en Chine (RAS de Hong Kong).

CHAPITRE 4

4.8 D’une manière générale, cette règle n’est pas applicable à Hong Kong, qui est un port sans tarifs
douaniers, et une disposition relative à une « zone franche » n’est pas nécessaire. Cependant, les
exploitants d’aérogares de fret disposent d’entrepôts sous douane pour le stockage temporaire
des quelques produits soumis à la taxe d’accise.

29/4/11
2 CHINE (RAS DE HONG KONG) SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

4.27 Non applicable à Hong Kong, qui est un port sans tarifs douaniers. Des droits sont payables
uniquement pour les quatre types de produits stipulés dans l’Ordonnance sur les produits
passibles de droits, à savoir : les boissons alcoolisées, le tabac, les hydrocarbures et l’alcool
méthylique.

4.33 Dans le cas où des marchandises, des bagages non accompagnés ou des provisions de bord
doivent être renvoyés à la bonne destination, ils sont aussi soumis aux lois et règlements de
Hong Kong en matière de contrôle des articles interdits, en plus des autres conditions imposées
dans cette norme.

4.35, 4.36 Non applicable à Hong Kong, qui est un port sans tarifs douaniers. Des droits sont payables
4.37*, 4.38* uniquement pour les quatre types de produits stipulés dans l’Ordonnance sur les produits
4.39*, 4.40 passibles de droits, à savoir : les boissons alcoolisées, le tabac, les hydrocarbures et l’alcool
4.41, 4.42 méthylique.
4.43*

4.49 Les marchandises retenues à Hong Kong peuvent être dédouanées dans un délai de 80 minutes
sur demande. Dans ces circonstances, il serait déraisonnable et inefficace de prévoir d’autres
dispositions pour l’entreposage, et/ou le congé et/ou la visite des conteneurs, des palettes et de
leurs charges à l’extérieur de l’aéroport.

CHAPITRE 5

5.3 La loi prévoit maintenant le refoulement des personnes jugées non admissibles à Hong Kong
vers leur dernier port d’embarquement ou lieu d’origine ou pays dont elles ont la nationalité.

5.8 Une escorte de sécurité ne sera pas normalement fournie par des fonctionnaires de l’État.

5.11 La loi prévoit maintenant le refoulement des personnes jugées non admissibles à Hong Kong
vers leur dernier port d’embarquement ou lieu d’origine ou pays dont elles ont la nationalité.

5.14 Une amende peut être imposée au propriétaire de l’aéronef et à son agent si un passager n’a pas
un document de voyage valide. L’amende peut être annulée s’il y a des preuves indiquant que la
situation ne résulte pas d’une négligence de la part du transporteur.

5.19 Les exploitants sont informés avant l’exécution d’un ordre d’expulsion du nom de la personne
expulsée et des dispositions prises pour le vol.

5.27 Le système actuel de production de documents de voyage exige que le requérant remplisse un
formulaire sur lequel il appose sa signature.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CHINE (RAS DE MACAO) 1

CHAPITRE 6

6.41 Il n’y a pas de service dispensant des premiers soins à l’aéroport de MFM ; tous les cas médicaux
sont immédiatement transférés à l’hôpital gouvernemental par un service d’urgence.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) CUBA 1

CHAPITRE 3

3.4 Cuba prolonge la période de validité de ses documents de voyage lisibles à la machine en
apposant un autocollant qui ne nuit pas à la partie du document qui est lisible à la machine et en
ajustant le texte correspondant.

3.17 Tous les citoyens résidant à Cuba doivent avoir un permis pour sortir du pays.

3.20 Les nationaux résidents considérés comme des émigrants doivent avoir une autorisation pour
entrer au pays.

3.24 Les visas de tourisme sont valides pour une période de 6 mois. Les autres types de visa sont
valides pour une durée maximale de 90 jours.

3.68 Le règlement aéronautique cubain RAC-9 dispose que l’État œuvrera à délivrer des CMC sous
forme de cartes lisibles à la machine en 2010.

CHAPITRE 4

4.13 Les autorités douanières obligent l’exploitant d’aéronefs à veiller à ce que les exigences relatives
aux documents en question soient satisfaites et le tiennent responsable des erreurs et omissions
que les documents pourraient comporter.

4.20 Les autorités douanières exigent une déclaration d’exportation de marchandises et les documents
supplémentaires nécessaires.

4.27 La législation douanière cubaine prévoit des procédures simplifiées, mais elles ne sont pas liées à
la valeur ou au type des marchandises en question, ni au niveau d’autorisation des personnes
concernées.

CHAPITRE 5

5.6 La procédure cubaine est fondamentalement différente, en ce sens qu’elle exige davantage de
renseignements sur les motifs de l’ordre de refoulement.

5.9.1 Tous les coûts sont à la charge du contrevenant. Si le contrevenant se déclare insolvable, la
représentation diplomatique et/ou consulaire de l’État de la personne est responsable du coût de
la garde et des soins à partir du moment où la personne est jugée non admissible jusqu’au
moment où elle est confiée à l’exploitant d’aéronefs en vue de son refoulement.

5.12 La loi cubaine sur l’immigration dispose que tout passager qui est déclaré non admissible dans
un pays tiers et qui se trouve en transit sur le territoire cubain est retourné dans son pays
d’origine. Le même traitement est réservé à toute personne déclarée non admissible lors du
retour dans son pays d’origine.

29/4/11
2 CUBA SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

5.22 La loi cubaine sur l’immigration dispose que les nationaux cubains résidant à l’étranger
(émigrants) qui ont été expulsés d’un autre État ne sont pas admis s’ils ne sont pas traités par la
voie diplomatique appropriée. L’admission est accordée aux titulaires de permis de résidence à
l’étranger et titulaires de permis de sortie non limité. Les résidents cubains qui ont quitté le pays
pour des motifs personnels ou officiels sont autorisés à y rentrer au même titre que des personnes
expulsées si la période autorisée de séjour à l’étranger n’a pas été dépassée.

5.29 L’admission d’un émigrant cubain en tant que personne rapatriée est effectuée et autorisée
conformément à la loi cubaine sur l’immigration.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) ESTONIE 1

CHAPITRE 6

6.2 Cette norme n’a pas été totalement mise en œuvre dans la loi nationale.

6.39 Cette norme n’a pas été totalement mise en œuvre dans la loi nationale.

6.40 Cette norme n’a pas été totalement mise en œuvre dans la loi nationale.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) ÉTATS-UNIS 1

CHAPITRE 2

2.7* Pour les besoins du Bureau américain des douanes et de la protection des frontières, tous les
documents doivent être soumis en anglais.

2.9 Le manifeste électronique de marchandises à l’arrivée est exigé par la loi. Dans le cas des
marchandises au départ, le Bureau américain des douanes et de la protection des frontières exige
actuellement un manifeste normalement produit sur papier.

2.19 Un manifeste de marchandises est exigé sauf dans le cas de marchandises, bagages et provisions
de bord arrivant d’un autre pays et partant vers un autre pays par le même vol en transit. De plus,
tous les articles à bord qui doivent être autorisés par le Secrétaire d’État doivent figurer sur le
manifeste de marchandises, de même que le courrier du transporteur.

2.36 c) Des droits sont imposés pour les services fournis à l’arrivée dans le cas des aéronefs privés (non
commerciaux).

CHAPITRE 3

3.6 Les documents tels que les visas incorporant certains dispositifs de sûreté servent de pièces
d’identité.

3.14.1* Le coût du passeport américain excède celui de sa production parce qu’il tient compte des frais
liés à certains services d’urgence fournis aux citoyens des États-Unis outre-mer.

3.47.1, 3.47.2 Le Ministère de la sécurité intérieure tient compte des fardeaux opérationnels et administratifs
3.47.3*, 3.47.4* imposés aux exploitants d’aéronefs dans la formulation de ses exigences en ce qui concerne les
3.47.5 RPCV ; dans la mesure du possible, il s’efforce de répondre aux préoccupations de l’industrie
mais, au bout du compte, la nécessité pour le Ministère d’assurer la sécurité des frontières doit
avoir priorité.

3.49 Les agents des services d’inspection fédéraux voient des personnes plus d’une fois.

3.71, 3.71.1* Le passeport est obligatoire dans le cas des membres d’équipage qui sont citoyens américains.
3.72, 3.73* Pour entrer aux États-Unis, les membres d’équipage qui ne sont pas des citoyens ou des ressor-
3.74*, 3.76* tissants des États-Unis (sauf les citoyens canadiens et mexicains) doivent avoir un passeport et
un visa.

CHAPITRE 4

4.13 Le Bureau américain des douanes et de la protection des frontières impose des sanctions contre
le transporteur exportateur qui ne remet pas ou remet en retard le document électronique exigé
(Electronic Export Information, EEI), ou en cas d’inexactitude dans le connaissement par rapport
à l’EEI.

4.34 Les États-Unis exigent une entrée en transport sous douane ou un manifeste spécial de mouvement
sous douane pour cette situation.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 ÉTATS-UNIS SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

CHAPITRE 5

5.9.1 L’exploitant peut être tenu responsable de certains frais de détention.

5.15* La section 273, paragraphe e), de la loi sur l’immigration et la nationalité permet un allégement
des amendes dans certaines circonstances.

CHAPITRE 8

8.39 Les visas sont délivrés par le Département d’État, et ils ne sont pas délivrés aux ports d’entrée.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) FRANCE 1

CHAPITRE 1

Définitions :

Zone de transit direct : La réglementation Schengen prévoit la possibilité d’exiger des ressortissants de certaines
nationalités la possession d’un visa de transit aéroportuaire (VTA). En application des dispositions du point 2.1.3 de
l’Annexe VI du règlement (CE) no 562/2006 du 15 mars 2006 du Parlement européen et du Conseil établissant le code
frontières Schengen, ces personnes peuvent faire l’objet de contrôles dans la zone de transit afin de permettre aux
autorités de contrôle de vérifier si elles sont titulaires du VTA requis.

CHAPITRE 3

3.21* En conformité avec l’article 5-4-a du règlement (CE) no 562/2006 du 15 mars 2006, la France
peut délivrer des visas de retour à certaines catégories de ressortissants de pays tiers qui
détiennent un permis de résidence permanente en règle.

3.23* Les réglementations françaises et Schengen imposent que le demandeur de visa se présente en
personne au bureau émetteur.

3.24 Les réglementations françaises et Schengen ne prévoient pas que les visas d’entrée délivrés aient
une durée de validité minimale de six mois à compter de la date de délivrance.

3.44* La France applique cette pratique recommandée lorsque la responsabilité des pouvoirs publics
s’entend comme étant d’ordre administratif ou judiciaire et non pas financier.

3.46 La France applique cette norme sauf lorsque les documents de voyage contrefaits, falsifiés ou
usurpés sont conservés dans le cadre de la procédure, notamment dans le cadre d’une saisie
judiciaire tel que prévu au Code de procédure pénale.

3.47.1 En application des dispositions de la directive 2004/82/CE du Conseil de l’Union européenne du


29 avril 2004 relative à l’obligation pour les transporteurs de communiquer les données relatives
aux passagers dont l’article 7 de la loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme et
portant dispositions diverses relatives à la sécurité et aux contrôles frontaliers est la transposition
législative en droit interne, la France, à l’instar des autres États membres de l’Union, est tenue
d’exiger des transporteurs aériens de fournir, à la demande des autorités de contrôle, certaines
données relatives aux passagers qui ne sont pas disponibles dans la bande de lecture optique des
documents de voyage.

3.47.6* En application de la directive européenne et de la loi susvisées, la France est tenue de prendre les
mesures nécessaires afin d’appliquer des sanctions aux transporteurs qui n’auront pas transmis de
données ou ont transmis des données incomplètes ou erronées. Néanmoins, une étude au cas par
cas est effectuée pour tenir compte de toutes les situations particulières.

3.58 En application des dispositions du code frontières Schengen précité (cf. §1), les membres
d’équipage, les passagers et leurs bagages ne peuvent être systématiquement dispensés de
contrôle frontalier lorsqu’ils effectuent un séjour temporaire dans la zone de transit des aéroports
français.

3.71 D’une manière générale, la France applique cette norme. Cependant, en conformité avec les
3.71.1* dispositions du règlement (CE) no 539/2001 du 15 mars 2001, la France se réserve le droit de
3.71.2* maintenir l’obligation de visa pour les membres d’équipage ressortissants de pays non signataires

* Pratique recommandée

29/4/11
2 FRANCE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

de la Convention de Chicago (cf. §1.2 de l’information en application du règlement précité).


Pour la France, le certificat de membre d’équipage (CMC) est une pièce d’identité profes-
sionnelle qui ne dispense pas son titulaire de la présentation d’un document de voyage.

CHAPITRE 5

5.3 La procédure française en la matière ne prévoit pas l’information écrite en tant que telle de
l’exploitant. Il est toutefois remis à ce dernier une réquisition aux fins de réacheminement de la
personne déclarée non admise.

5.5 L’ordre de refoulement prend la forme pour la France d’une réquisition adressée à l’exploitant.

5.6 Les autorités françaises n’émettent pas en règle générale de lettre explicative à l’attention de
l’exploitant. Toutefois, dans certains cas particuliers où ce document est émis, il est remis au
consulat du pays d’origine de la personne déclarée non admise en vue d’exposer la situation de
l’intéressé afin d’obtenir un laissez-passer consulaire.

5.7 Les autorités françaises n’émettent pas en règle générale de lettre explicative à l’attention de
l’exploitant. Toutefois, dans certains cas particuliers où ce document est émis, il est remis au
consulat du pays d’origine de la personne déclarée non admise en vue d’exposer la situation de
l’intéressé afin d’obtenir un laissez-passer consulaire. Par ailleurs, le renvoi vers la France par un
État d’une personne déclarée non admise sous couvert d’une lettre explicative émise par les
autorités de cet État qui prend la forme indiquée à l’Appendice 9 a) de la Convention de Chicago
à laquelle est jointe une photocopie du document de voyage ne peut, dans certains cas, être
accepté par la France pour des problèmes juridiques. Au retour en France d’un étranger non
admis, le juge exige pour engager la procédure judiciaire la communication de l’original du
document de voyage litigieux considéré comme élément de preuve. Si cette exigence n’est pas
satisfaite, aucune poursuite judiciaire n’est possible et l’étranger en situation irrégulière en
France ne sera pas pénalement sanctionné. En revanche, lorsqu’il s’agit d’un ressortissant
étranger refoulé vers la France, pays de transit en vue de son réacheminement vers un autre État,
la lettre explicative est reconnue par la France.

5.9, 5.9.1 D’une part, la directive 2001/51/CE du Conseil de l’Union européenne du 28 juin 2001 impose
aux transporteurs de prendre en charge les frais de séjour et de réacheminement d’un
ressortissant de pays tiers dont l’entrée est refusée et d’autre part, la législation française
(article L 213-6 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) prévoit que
lorsqu’une décision de refus d’entrée est prononcée, les frais de prise en charge de l’étranger
pendant le délai nécessaire à son réacheminement incombent à l’entreprise de transport qui a
débarqué l’étranger sur le territoire français, à compter de la décision de refus d’entrée,
y compris lorsque l’intéressé ne peut être confié à l’entreprise de transport immédiatement après
la décision de refus d’entrée, et quel que soit le motif de non-admission.

5.13 Cf. normes 5.5, 5.6 et 5.7.

5.14 La législation française (article L 625-5 du code de l’entrée et du séjour et du droit d’asile)
permet d’infliger une amende aux transporteurs qui débarquent en France des personnes non
admissibles sauf si le transporteur établit que les documents requis lui ont été présentés au
moment de l’embarquement et que l’irrégularité documentaire n’est pas manifeste ou si
l’étranger est admis sur le territoire français au titre de l’asile. La France entend par
« précautions suffisantes », par exemple, la mise en place et l’utilisation par l’entreprise de
transport, sur le lieu d’embarquement des passagers, d’un dispositif agréé de numérisation et de

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) FRANCE 3

transmission, aux autorités françaises chargées du contrôle aux frontières, des documents de
voyage et des visas (article L 625-3 du code de l’entrée et du séjour et du droit d’asile).

5.19 La France applique cette norme. Néanmoins, certaines situations d’expulsion en urgence peuvent
légitimer pour elle la réduction du délai de 24 heures.

CHAPITRE 6

6.36* Il n’existe pas de services de vaccination dans tous les aéroports ouverts au trafic international ou
à proximité immédiate. Néanmoins, il existe au minimum un centre de vaccination anti-amarile
agréé par les autorités françaises dans chaque département où se trouve un aéroport international.

6.41 Seuls quelques aéroports ouverts au trafic international disposent d’un service médical
permanent. Dans la majorité des cas, un recours au service d’urgence le plus proche de l’aéroport
est organisé.

_____________________

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) GRÈCE 1

CHAPITRE 2

2.12 Le manifeste de passagers est exigé dans le cas des vols non réguliers de pays tiers.

2.13 Le manifeste de marchandises est exigé. Il doit contenir des renseignements sur la nature des
marchandises.

2.19 Un contrôle frontalier général devrait toujours être possible. (Article 25 du Code des douanes
communautaire)

2.43* Aux aéroports grecs qui accueillent des vols internationaux, le contrôle frontalier et les services
de dédouanement sont assurés par les agences publiques compétentes, à savoir des agents de
police et de la douane.

_____________________

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) JAPON 1

CHAPITRE 2

2.5 Les éléments d’information concernant les membres d’équipage doivent être fournis.

2.10 Une déclaration générale renfermant des éléments en sus de ceux qui sont indiqués dans
l’Appendice 1 doit être présentée.

2.12 Les éléments d’information concernant les passagers doivent être fournis ; cela comprend des
éléments en sus de ceux qui sont indiqués dans l’Appendice 2.

2.19 Les éléments d’information concernant les membres d’équipage doivent être fournis.

2.43* Les inspections d’immigration, de douane et de quarantaine sont effectuées par les services
administratifs respectifs, même aux aéroports où des vols internationaux d’aviation générale sont
peu fréquents.

CHAPITRE 3

3.5 Si cela est jugé nécessaire, des documents autres que ceux qui sont prescrits dans l’Annexe 9
pourront être exigés.

3.9* Le permis de retour (livret) et le document de voyage de réfugié délivrés par le Gouvernement du
Japon ne sont pas lisibles à la machine, et ces documents de voyage ne renferment pas de
données biométriques. Les visas ne renferment pas non plus de données biométriques.

3.10.1 Étant donné que le Gouvernement du Japon ne peut cesser de délivrer, avant le 20 mars 2006,
des passeports non lisibles à la machine ayant une durée de validité de 10 ans, en raison de la loi
japonaise sur les passeports et du nombre limité d’appareils de production de passeports lisibles
à la machine dont disposent les missions à l’étranger, on s’attend à ce que même après le
24 novembre 2015 certains passeports non lisibles à la machine, valides jusqu’au 20 mars 2016,
soient toujours en circulation.

3.11* Le permis de retour (livret) et le document de voyage de réfugié délivrés par le Gouvernement du
Japon ne sont pas lisibles à la machine. Quant aux visas, le Japon délivre des visas lisibles à la
machine comme spécifié dans le Doc 9303, mais il existe encore d’autres types de visas qui ne
sont pas lisibles à la machine.

3.21* Un résident permanent titulaire d’un permis de rentrée valide n’est pas tenu d’obtenir un visa
pour rentrer.

3.23* Les demandes de visa présentées par l’intermédiaire d’organismes ou d’agents accrédités sont
acceptées dans la plupart des ambassades et consulats japonais.

3.24 Un visa temporaire de visiteur au Japon est normalement valide pour un seul voyage au cours
d’une période de trois mois.

3.25* Dans les visas japonais qui ne sont pas lisibles à la machine : a) les éléments sont dans un ordre
différent ; et b) la durée de validité du visa est normalement indiquée en mois.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 JAPON SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

3.26* Les visiteurs sont tenus de présenter une carte d’embarquement/de débarquement.

3.27 Les renseignements exigés sur la carte d’embarquement/de débarquement du Japon sont
différents de ceux qui sont indiqués à l’Appendice 5.

3.29 Les cartes d’embarquement/de débarquement ne peuvent pas être toutes distribuées gratuitement.

3.44* L’exploitant est responsable de la garde des passagers et des membres d’équipage jusqu’à ce
qu’une décision finale au sujet de leur admissibilité au Japon ait été prise.

3.45 Dans les cas où l’exploitant a transporté un étranger en sachant que l’étranger est passible
d’expulsion, il lui incombe d’assurer son retour.

3.71 Une permission de débarquer peut être accordée à un membre d’équipage qui doit changer
d’aéronef, qui souhaite se reposer, faire du shopping, ou pour d’autres motifs similaires.

3.71.1* Une permission de débarquer peut être accordée à un membre d’équipage qui doit changer
d’aéronef, qui souhaite se reposer, faire du shopping, ou pour d’autres motifs similaires. Dans un
tel cas, le membre d’équipage doit être muni d’un passeport valide ou d’un document valide
attestant sa qualité de membre d’équipage.

3.73* Les lois et règlements japonais en matière d’immigration ne traitent pas les inspecteurs de la
sécurité de l’aviation de la même manière que les membres d’équipage.

3.75* Un visa valide est requis en plus d’un passeport valide.

3.76* Les lois et règlements japonais en matière d’immigration ne traitent pas les inspecteurs de la
sécurité de l’aviation de la même manière que les membres d’équipage.

CHAPITRE 4

4.21 Il n’y a pas de réglementation garantissant que la mainlevée des marchandises à l’exportation est
réalisée jusqu’au moment du départ d’un aéronef.

4.41 Il n’existe pas de procédures spécifiques simplifiées garantissant que les autorités concernées
accordent rapidement la mainlevée ou le dédouanement de l’équipement au sol et du matériel de
sûreté et de leurs composants, des éléments pédagogiques et des aides de formation, bien que des
procédures simplifiées puissent être appliquées selon la valeur déclarée.

CHAPITRE 5

5.9 L’exploitant est responsable du coût de la garde et des soins des passagers et des membres
d’équipage jusqu’à ce qu’une décision finale ait été rendue quant à leur admissibilité au Japon.

5.9.1 Indépendamment du fait qu’il soit ou non en faute, l’exploitant est responsable du refoulement
des personnes non admissibles et il doit supporter les coûts connexes.

* Pratique recommandée

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SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) JAPON 3

5.18 Le commandant ou l’exploitant d’un aéronef ayant servi à transporter au Japon un étranger
devant être expulsé doit transporter cet étranger hors du Japon, aux frais de l’étranger et sous sa
propre responsabilité. Si une personne expulsée souhaite quitter volontairement le Japon à ses
propres frais, elle peut être autorisée à le faire si elle présente une demande en ce sens.

5.19 Compte tenu du fait que le nombre de personnes expulsées est à la hausse, il peut arriver dans
certains cas que l’exigence de fournir un préavis d’au moins 24 heures avant l’heure de départ ne
puisse être respectée, sauf lorsque la sécurité du vol de retour peut être compromise, ou dans
d’autres cas similaires.

5.21 Étant donné que le passager devrait avoir en sa possession des documents de voyage, ceux-ci ne
seront pas confisqués, sauf exception, et seront essentiellement confiés à l’exploitant.

CHAPITRE 6

6.43* Les arrangements nécessaires à la mise en œuvre du système décrit dans cette disposition n’ont
pas encore été définis.

CHAPITRE 8

8.3.1 Pour l’entrée, un visa et d’autres documents explicatifs pourraient être nécessaires dans certains
cas.

8.3.2* Dans les cas où l’exemption de visa n’est pas appliquée, le personnel visé au § 8.3 est
tenu d’obtenir un visa avant de partir ; il ne pourra pas en obtenir un à l’arrivée parce que les lois
et les règlements du Japon ne renferment aucune disposition à cet effet. De plus, si le
personnel visé n’est pas en possession d’un visa, et même s’il détient un ordre de mission du
Gouvernement du Japon, il devra suivre la procédure prescrite, notamment pour expliquer
pourquoi son entrée est urgente et nécessaire, en vue de recevoir un permis d’entrée, à moins
qu’il ne fasse l’objet d’une dispense de visa.

8.15 Au Japon, les aéroports sont équipés d’installations de quarantaine. Conformément à la loi du
Japon sur la quarantaine, les pilotes doivent signaler les cas soupçonnés de maladie contagieuse à
l’agent de quarantaine compétent lors de l’approche vers l’aéroport de destination. Il n’y a pas de
disposition expresse imposant au pilote commandant de bord de signaler un tel cas au contrôle de
la circulation aérienne, comme le prévoit le § 8.15.

_____________________

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) LITUANIE 1

CHAPITRE 3

3.47.1, 3.47.2 Conformément à la directive du Conseil 2004/82/CE du 29 avril 2004, relative à l’obligation
3.47.3*, 3.47.4* des transporteurs de communiquer des données sur les passagers (OL 2004, édition spéciale,
3.47.5 Chapitre 19, volume 7, page 74), article 3, § 2, le transporteur fournira les renseignements
suivants : le numéro et le type du document de voyage utilisé, la nationalité, le nom complet, la
date de naissance, le point de passage frontalier d’entrée, le code de transport, les heures de
départ et d’arrivée du transport, le nombre total des passagers transportés sur le transport
concerné et le point d’embarquement initial.

Sous réserve des dispositions de la loi de la République de Lituanie sur le transport (Journal
officiel, 1991, no 30-804), article 19, § 2, sur demande du service national des gardes-frontières
le transporteur engagé dans le transport aérien de passagers fournira les renseignements
suivants :

1. le numéro et le type du document de voyage utilisé par les voyageurs étrangers ;


2. la nationalité des voyageurs étrangers ;
3. le nom complet des voyageurs étrangers indiqué dans les documents de voyage ;
4. la date de naissance des voyageurs étrangers ;
5. le point de passage frontalier d’entrée sur le territoire de la République de Lituanie ;
6. le numéro du vol ;
7. les heures de départ et d’arrivée du transport ;
8. le nombre total des voyageurs étrangers transportés sur le transport concerné ;
9. le point d’embarquement initial des voyageurs étrangers.

3.73* En application du règlement (CE) no 562/2006 du Parlement européen et du Conseil du


15 mars 2006 établissant un code communautaire relatif au régime de franchissement des
frontières par les personnes (code frontières Schengen) (OL 2006 L 105 p.1), Annexe VI, § 2.1,
les titulaires d’une licence de pilote ou d’un certificat de membre d’équipage tels qu’ils sont
définis dans la Convention relative à l’aviation civile internationale du 7 décembre 1944,
Annexe 9, peuvent, dans l’exercice de leurs fonctions et sur la base de tels documents :

a) embarquer et débarquer dans l’aéroport d’escale ou de destination situé sur le territoire d’un
État membre ;
b) se rendre sur le territoire de la commune dont relève l’aéroport d’escale ou de destination
situé sur le territoire d’un État membre ;
c) rejoindre, par tout moyen de transport, un aéroport situé sur le territoire d’un État membre
afin de s’embarquer sur un aéronef au départ de ce même aéroport.

Les inspecteurs de la sûreté de l’aviation n’étant pas titulaires d’un certificat de membre
d’équipage, ces dispositions ne s’appliquent pas.

CHAPITRE 4

4.5 Tout le fret et la poste transportés par air devraient être vérifiés selon l’une des méthodes
indiquées dans le programme national de sûreté de l’aviation civile.

4.24* Pratique recommandée non incorporée dans la loi lituanienne.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 LITUANIE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

4.55* Pratique recommandée non incorporée dans la loi lituanienne.

CHAPITRE 6

6.1 Norme non incorporée dans la loi lituanienne.

6.18* Pratique recommandée non incorporée dans la loi lituanienne.

6.43* Pratique recommandée non incorporée dans la loi lituanienne.

CHAPITRE 8

8.17, 8.18 Il n’y a pas de programme national de facilitation du transport en Lituanie, ni de comité de
8.18.1*, 8.19 facilitation du transport aérien.
8.20*, 8.21*

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) MADAGASCAR 1

CHAPITRE 3

3.9.1* À l’heure actuelle, Madagascar n’a pas l’intention de délivrer de passeport électronique.

3.68 Notre administration ne délivre pas encore de certificat de membre d’équipage lisible à la
machine conformément aux spécifications du Doc 9303.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) MONGOLIE 1

CHAPITRE 3

3.47* Un système de renseignements préalables concernant les voyageurs (RPCV) est en phase de mise
en œuvre.

3.70 Non mis en œuvre.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) NÉPAL 1

CHAPITRE 3

3.10 Le Népal commencera à délivrer des passeports lisibles à la machine d’ici le 1er janvier 2011, ce
qui constitue une différence par rapport à la norme figurant au § 3.10. Le Népal continuera de
délivrer des passeports non lisibles à la machine produits à la main jusqu’au 31 décembre 2010,
qui seront valides jusqu’au 24 novembre 2015.

Des documents de voyage d’urgence/temporaires non lisibles à la machine et de validité limitée


seront délivrés au besoin par le Ministère des affaires étrangères et les missions népalaises à
l’étranger avant et après le 31 décembre 2010.

3.10.1 Certains passeports népalais délivrés avant le 1er avril 2010 pourraient être valides jusqu’au
30 mars 2020 conformément au droit national, ce qui constitue une différence par rapport à la
norme figurant au § 3.10.1.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) NOUVELLE-ZÉLANDE 1

CHAPITRE 3

3.21* Les résidents étrangers sont tenus d’avoir un visa de retour. Exigence législative de la Nouvelle-
Zélande (loi sur l’immigration de 1987).

3.26* La Nouvelle-Zélande exige des cartes d’entrée et de départ pour tous les passagers qui entrent
dans le pays ou qui en sortent. Exigence législative de la Nouvelle-Zélande (loi sur l’immigration
de 1987).

3.50 Les passagers et les membres d’équipage doivent présenter une déclaration écrite de bagages.
Exigence législative de la Nouvelle-Zélande (loi sur les douanes et l’accise de 1996, loi sur la
biosécurité de 1993).

3.71 Les membres d’équipage qui voyagent comme passagers doivent être détenteurs d’un passeport
(mais pas d’un visa). Exigence législative de la Nouvelle-Zélande (loi sur l’immigration de
1987).

CHAPITRE 4

4.31 Certaines marchandises présentant un intérêt pour le Ministère de l’agriculture et des forêts
doivent faire l’objet d’une levée de quarantaine à l’aéroport d’arrivée. Exigence législative de la
Nouvelle-Zélande (loi sur la biosécurité de 1993).

4.35 Selon la loi sur les douanes de la Nouvelle-Zélande, si la propriété de marchandises n’est pas
clairement établie et fait l’objet de contestations entre deux ou plusieurs parties intéressées,
l’importateur initial peut être tenu responsable. Exigence législative de la Nouvelle-Zélande (loi
sur les douanes et l’accise de 1996).

4.39* Un certain nombre de facilités existent et des dispositions prévoient des facilités d’entrée pour
certains articles ou types d’articles, chaque cas faisant l’objet d’un examen séparé. Il n’existe pas
de catégories générales d’articles bénéficiant de facilités générales et il n’est pas envisagé de
prendre des mesures pour accorder des facilités à ces catégories d’articles. Exigence législative
de la Nouvelle-Zélande (loi sur les douanes et l’accise de 1996, loi sur les tarifs de 1988,
règlements sur les douanes et l’accise de 1996).

4.42 Certains articles sont passibles de droits et de taxes. Exigence législative de la Nouvelle-Zélande
(loi sur les douanes et l’accise de 1996, loi sur la taxe sur les biens et services de 1985, loi sur les
tarifs de 1988).

CHAPITRE 8

8.15 Lorsqu’il y a un agent de service d’escale à l’aérodrome d’arrivée en Nouvelle-Zélande, le pilote


commandant de bord devrait notifier les symptômes suggérant une maladie transmissible à
l’agent dans un premier temps. Les notifications au contrôle de la circulation aérienne devraient
être l’exception. Ceci est une exigence de la loi néo-zélandaise, à savoir le Règlement sanitaire
de 1983.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) PARAGUAY 1

CHAPITRE 3

3.9* La police nationale n’encode pas de données biométriques dans ses passeports.

3.47.1, 3.47.2 Nous ne faisons pas partie du programme RPCV. Étant donné que nous n’utilisons pas encore de
3.47.3*, 3.47.4* système de renseignements préalables concernant les voyageurs (RPCV), les renseignements
3.47.5 requis ne sont pas encore conformes aux spécifications relatives au format de message
UN/EDIFACT PAXLST. Nous entendons faire partie du programme RPCV dès que possible.

3.68 Des certificats de membre d’équipage (CMC) ne sont pas délivrés.

CHAPITRE 4

4.54, 4.55* Le Comité national de facilitation veillera à faciliter le dédouanement des matières radioactives
4.56 transportées par voie aérienne, en particulier les matières utilisées dans des applications médicales.

CHAPITRE 6

6.1 Nous n’avons pas d’aéroports privatisés. Si nous en avons un jour, nous veillerons à ce que les
dispositions soient respectées.

6.1.4 La modernisation des infrastructures aéroportuaires est prévue.

6.4* La plupart des compagnies aériennes en activité dans notre pays incluent les divers droits dans
leurs tarifs.

6.5* Nous comptons mettre en œuvre cette recommandation dès que possible.

6.8* La modernisation des aéroports est en cours.

6.10* Des travaux sont en cours sur les infrastructures des aéroports.

6.15* Nous n’avons pas de service de transport public en activité 24 heures sur 24. Par contre, des taxis
sont disponibles.

6.30* La modernisation des infrastructures aéroportuaires est prévue.

6.35 Nous n’avons pas de zone de quarantaine pour les plantes ou les animaux.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) PÉROU 1

CHAPITRE 3

3.50 L’État péruvien exige que tous les passagers à l’entrée remplissent une déclaration sous serment
fournie par le Bureau de douane, qui énumère les articles contenus dans leurs bagages.

3.67 L’État du Pérou ne délivre pas de certificat de membre d’équipage.

3.71 Les membres d’équipage doivent avoir les visas exigés des ressortissants de leur pays, sauf
exemption au titre d’un accord à ce sujet.

CHAPITRE 4

4.33 L’article 192, § 6, alinéa d), des règlements du droit douanier général prévoit des sanctions si
l’autorité douanière trouve des marchandises qui ne figurent pas sur la déclaration en douane.

CHAPITRE 5

5.9.1 Le coût de la garde et des soins des personnes non admises sont à la charge de l’exploitant qui a
transporté les personnes en question.

5.14 La loi sur l’immigration prévoit des sanctions contre les exploitants d’aéronefs qui ont transporté
des personnes auxquelles l’admission a par la suite été refusée en raison de problèmes de
documentation.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) POLOGNE 1

CHAPITRE 2

2.16 Conformément au règlement CE 2320/2002, un manifeste des bagages de soute ou un autre


moyen de preuve confirmant l’identification et l’inspection/filtrage des bagages de soute non
accompagnés est établi.

CHAPITRE 5

5.9.1 Le transporteur aérien est tenu responsable du coût de la garde et des soins des personnes non
admises en raison de problèmes de documentation, même en cas de problème dépassant les
compétences de l’exploitant d’aéronefs.

CHAPITRE 8

8.16 La Pologne n’a pas encore terminé ses travaux sur un plan national pour l’aviation en préparation
d’une flambée de maladie transmissible posant un risque pour la santé publique ou constituant
une urgence de santé publique de portée internationale.

8.17 La Pologne n’a pas encore adopté de programme national de facilitation du transport aérien.

8.18 La Pologne n’a pas encore adopté de programme national de facilitation du transport aérien.

8.19 La Pologne a institué un Conseil de sûreté et de facilitation de l’aviation civile. Les exploitants
d’aéroports ne sont toutefois pas tenus de mettre sur pied de comité de facilitation d’aéroport.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) RÉPUBLIQUE TCHÈQUE 1

CHAPITRE 2

2.43* Disposition non mise en œuvre. La compétence de chaque autorité est spécifiée dans la loi et
n’est pas interchangeable. Tous les aéronefs qui atterrissent sur le territoire de la République
tchèque, ou qui en partent (en provenance ou à destination de l’étranger), doivent faire leur
premier ou dernier décollage à un aéroport qui dispose de services permanents de douane et
d’inspection des passeports ou à un aéroport où ces services sont offerts sur demande préalable.

CHAPITRE 3

3.12 Actuellement la zone de lecture automatique est vierge. La couleur différente (grenat foncé) de la
couverture du passeport lisible à la machine est suffisante pour la différenciation.

3.15 Le principe selon lequel chaque personne doit avoir son passeport est totalement respecté en
République tchèque. Conformément à la loi tchèque, les enfants de moins de 10 ans peuvent
figurer sur le passeport d’un parent, sur demande.

3.23* En temps normal, il est obligatoire de se présenter en personne au bureau de délivrance des visas.

3.67 Les certificats des membres d’équipage ne sont pas émis par les autorités de la République
tchèque aux membres d’équipage des compagnies aériennes tchèques.

CHAPITRE 4

4.24* Disposition non mise en œuvre. Cette pratique recommandée compromettrait sérieusement le
contrôle des pouvoirs publics sur les marchandises embarquées à bord d’un aéronef au départ.
De plus, le retour de certaines marchandises après leur départ ne serait pas assuré, malgré le
dépôt d’une garantie.

4.26 L’utilisation d’arrangements simplifiés ne peut pas être mise en pratique.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) ROYAUME-UNI 1

CHAPITRE 2

2.10 Des précisions sur les membres d’équipage et tous les passagers surnuméraires peuvent être
exigées dans certaines circonstances.

2.12 Une liste des passagers, indiquant leurs nom, date de naissance, nationalité et d’autres éléments,
peut être exigée des compagnies aériennes dans certaines circonstances.

2.19 Une surveillance générale des autorités douanières devrait être possible en tout temps ; cette
surveillance peut inclure une vérification de documents (article 13 du Code des douanes
communautaire).

CHAPITRE 3

3.26* Tous les passagers, à l’exception des ressortissants des États membres de l’espace économique
européen, doivent normalement remplir une carte de débarquement.

3.29 Les cartes de débarquement doivent être fournies par le transporteur, à ses frais, et distribuées à
tous les passagers qui doivent les remplir.

3.38 Le Royaume-Uni se réserve le droit d’appliquer des contrôles à l’exportation dans certaines
circonstances.

3.44* L’exploitant demeure responsable de la garde et du soin des passagers non admissibles, ainsi que
des frais connexes, dans certaines circonstances.

3.47.1 Lorsque le Royaume-Uni exige l’utilisation d’un système de renseignements préalables


concernant les voyageurs (RPCV), cette exigence s’appliquera, peu importe que l’information
figure ou non dans les documents de voyage du passager sous une forme lisible à la machine.

3.47.6* Le défaut de transmettre les données sur demande, sans motif valable, est passible de sanction.

3.52* Là où cela est exigé, des visas et des autorisations d’entrée au Royaume-Uni doivent être obtenus
avant le voyage, et l’entrée sera normalement refusée en l’absence de l’autorisation requise.
L’agence frontalière du Royaume-Uni (UKBA) peut, à sa discrétion, accorder une dérogation à
l’obligation de présenter une autorisation d’entrée dans des circonstances exceptionnelles.

3.60 Le Royaume-Uni autorise le transit sans visa pour des passagers qui doivent normalement
présenter un visa, à condition que ceux-ci aient : a) une autorisation d’entrée dans les pays de
transit et pour leur destination finale ; b) une réservation confirmée pour un vol dans les
24 heures ; c) aucune autre raison d’entrer au Royaume-Uni que d’y passer en transit.

Note.— Ces renseignements sont régulièrement mis à jour dans le Travel Information Manual
(TIM), publié par le service des publications de données (Pays-Bas) de l’Association du
transport aérien international.

3.67 Les autorités publiques du Royaume-Uni ne délivrent pas de certificats aux membres d’équipage
3.68 des entreprises de transport aérien du Royaume-Uni, que ces personnes soient tenues ou non
3.68.1* d’être titulaires d’une licence.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 ROYAUME-UNI SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

Des documents d’identité, avec une photo de leur titulaire, sont délivrés aux membres
d’équipage du Royaume-Uni, titulaires ou non d’une licence, par les compagnies aériennes du
Royaume-Uni et les autorités aéroportuaires en leur nom ; la validité de ces documents peut être
vérifiée en contactant l’autorité d’émission.

Les licences des membres d’équipage du Royaume-Uni sont conformes aux dispositions en
matière de licences du personnel, qui figurent au § 5.1.1 de l’Annexe 1. La date de naissance est
également indiquée. Depuis l’introduction des licences numérisées, ne sont plus exigés la
photographie du titulaire, ni le lieu de naissance, ni une déclaration du droit de rentrer dans le
pays d’émission ; ces éléments doivent figurer dans le certificat de membre d’équipage prévu
dans l’Appendice 7 de l’Annexe 9, mais ils ne sont plus exigés d’après le § 5.1.1 de l’Annexe 1.

3.71 L’obligation d’obtenir un visa du Royaume-Uni est levée dans le cas des ressortissants visés par
cette obligation qui arrivent et partent en qualité de membre d’équipage dans un délai de sept
jours.

3.72 Le Royaume-Uni exige que les membres d’équipage surnuméraires soient en possession d’un
passeport valide ou d’un autre document établissant de manière satisfaisante leur identité et leur
nationalité, ainsi que d’un visa valide, le cas échéant.

3.73*, 3.75* Le Royaume-Uni exige que les inspecteurs de la sécurité de l’aviation qui arrivent pour exercer
3.76* des fonctions d’inspection soient en possession d’un passeport valide ou d’un autre document
établissant de manière satisfaisante leur identité et leur nationalité, ainsi que d’un visa valide, s’il
y a lieu.

CHAPITRE 4

4.2* Le Code des douanes communautaire ne prévoit pas d’exemption de la garantie pour les
transports routiers (y compris le fret aérien par transport routier) ; il y a toutefois des dispositions
pour autoriser une réduction du niveau de la garantie.

4.3 Aux termes de la législation douanière de la Communauté européenne, la consultation des


exploitants et autres parties n’est pas obligatoire dans tous les cas. Une coopération et une
consultation étroites avec les exploitants sont toutefois toujours sollicitées afin d’améliorer la
qualité et l’efficacité de nouveaux règlements et d’amendements aux règles existantes.

4.13 Au Royaume-Uni, cette disposition s’applique aux questions douanières pour lesquelles le
« déclarant » est la personne concernée. Pour ce qui est d’autres politiques (par exemple les
mesures phytosanitaires), la personne responsable des informations en question peut être une
personne autre que le déclarant.

4.20 Dans la Communauté européenne, il y a un large éventail de procédures douanières simplifiées


auxquelles, dans la pratique, les exploitants peuvent avoir recours en ce qui concerne les
exportations (déclarations incomplètes, déclarations simplifiées, mode de dédouanement local —
voir article 76 du Code des douanes communautaire). Certaines de ces procédures sont
subordonnées à l’autorisation préalable des autorités douanières. En tant qu’exploitant agréé,
l’exportateur a donc la faculté d’effectuer de multiples opérations. L’autorisation est basée sur
des critères généraux (par exemple possibilité de garantir des vérifications effectives). Selon la
procédure simplifiée qui est utilisée, le déclarant doit remettre aux autorités douanières ou mettre

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) ROYAUME-UNI 3

à leur disposition tous les documents requis, dont la production est nécessaire pour l’application
des dispositions régissant l’exportation de marchandises.

4.22 Cette norme, et en particulier les mots « à tout bureau de douane », n’est pas conforme à
l’article 161, § 5, du Code des douanes communautaire, qui stipule que la déclaration à
l’exportation doit être déposée là où les marchandises sont emballées, ou bien là où l’exportateur
a un établissement.

4.24* Cette pratique recommandée compromettrait sérieusement le contrôle des pouvoirs publics sur
les marchandises embarquées à bord d’un aéronef en partance. De plus, le retour de certaines
marchandises après leur départ ne serait pas assuré, malgré le dépôt d’une garantie.

4.27 Actuellement, aucune disposition de la Communauté européenne ne précise dans quels cas
l’emploi de modalités simplifiées est obligatoire ou doit être accordé aux exploitants. Dans la
Communauté européenne, il y a un large éventail de procédures douanières simplifiées
auxquelles, dans la pratique, les exploitants peuvent avoir recours en ce qui concerne les
exportations (déclarations incomplètes, déclarations simplifiées, mode de dédouanement local
— voir article 76 du Code des douanes communautaire). Certaines de ces procédures sont
subordonnées à l’autorisation préalable des autorités douanières. À titre d’exploitant agréé,
l’exportateur a donc la faculté d’effectuer de multiples opérations.

4.29* Bien que la douane effectue le dédouanement de marchandises aussi rapidement que possible, les
autorités douanières ne sont pas toujours les seules qui interviennent dans la procédure de congé.
C’est pourquoi elles ne peuvent pas s’engager à réaliser la mainlevée de toutes les marchandises
dans les trois heures qui suivent leur arrivée. Il faut toutefois noter que l’un des objectifs de la
douane vise à procéder aux vérifications et à la mainlevée des marchandises dans les délais les
plus courts possible.

4.30* Cette pratique recommandée est acceptable dans la mesure où les États contractants ont une
interprétation commune du terme « expéditions partielles ». Selon l’article 73, § 2, du Code des
douanes communautaire, toutes les marchandises visées par une même déclaration font l’objet
d’une mainlevée en même temps, étant entendu que lorsqu’un formulaire de déclaration recouvre
deux ou plusieurs articles, les détails relatifs à chaque article sont réputés constituer une
déclaration distincte.

4.34 Les dispositions du Royaume-Uni et de la Communauté européenne relatives aux licences


d’exportation et de transit demeurent applicables, dans certains cas, lorsque les marchandises
sont réexpédiées vers une autre destination (par exemple armes, marchandises à usage double,
précurseurs, etc.).

CHAPITRE 5

5.4* L’exploitant a l’obligation de procéder au refoulement d’une personne non admissible confor-
mément aux instructions de l’agent de l’immigration.

* Pratique recommandée

29/4/11
4 ROYAUME-UNI SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

5.9.1 En vertu de la législation du Royaume-Uni, lorsqu’un passager est refusé à l’entrée, l’exploitant
est normalement responsable du coût éventuel de sa détention pendant 14 jours au maximum,
sauf si le passager a en main une autorisation ou un visa d’entrée valide.

5.11 La législation du Royaume-Uni stipule que l’exploitant doit refouler une personne non
admissible soit vers un pays dont elle a la nationalité ou la citoyenneté, soit un pays ou un
territoire dont cette personne a obtenu un passeport ou un autre document d’identité, soit un pays
ou un territoire d’où elle a embarqué à destination du Royaume-Uni, soit un pays ou un territoire
où il existe des raisons de croire qu’elle sera admise.

5.11.1* Un agent de l’UKBA peut donner des directives au transporteur quant au pays vers lequel une
personne non admissible peut être refoulée.

5.14 En vertu de la législation du Royaume-Uni sur la responsabilité des transporteurs, une amende
peut être imposée à l’exploitant si une personne arrive sans les documents requis. Toutefois,
l’exploitant ne sera pas tenu responsable :

a) s’il peut démontrer que les documents requis ont été présentés lors de l’embarquement du
passager à destination du Royaume-Uni ;

b) si un faux document est présenté ou si la personne se fait passer pour le titulaire d’un
document sauf s’il est raisonnablement évident qu’il s’agit d’un cas de faux ou de fausse
représentation.

En outre, un exploitant peut demander le statut de « Contrôle d’embarquement agréé » pour


différents ports d’embarquement. Si l’exploitant démontre à la satisfaction des autorités du
Royaume-Uni qu’il répond aux critères publiés, y compris un niveau élevé et vérifié de contrôle
des documents et de procédures de sûreté, le Royaume-Uni n’imposera pas normalement
d’amende pour des personnes qui arrivent d’un tel poste sans document.

5.26 Le Royaume-Uni collaborera pleinement avec tout État qui lui demande d’enquêter et de
confirmer l’identité d’une personne qui prétend être citoyenne britannique, et de résoudre
rapidement une telle réclamation, dans un délai de 30 jours si possible.

5.27 Cette disposition ne s’applique que si la personne concernée est admissible ou doit être expulsée
par les autorités.

CHAPITRE 6

6.42 Les lois du Royaume-Uni qui s’appliquent au transport aérien et à d’autres modes de transport
autorisent la perception de droits pour le congé d’immigration à la demande des exploitants, pour
des services supplémentaires au service de base offert aux ports d’entrée au Royaume-Uni.

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) ROYAUME-UNI 5

CHAPITRE 8

8.19, 8.20* Le Royaume-Uni appuie fermement la coordination étroite des programmes de facilitation et de
8.21* sûreté de l’aviation civile. Il a constitué un forum des partenaires de la facilitation, qui se réunit
régulièrement sous la présidence du Ministère des transports. Le Gouvernement ne crée pas lui-
même des comités de facilitation aux aéroports. Il existe toutefois des organismes consultatifs
nationaux chargés de questions particulières, et des réunions spéciales sont organisées au besoin
pour discuter de questions particulières. La loi du Royaume-Uni permet au Gouvernement
d’exiger que des mécanismes adéquats de consultation soient établis dans les aéroports. Des
arrangements existent en matière de consultation dans 50 aéroports, en vertu de ces pouvoirs.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) SINGAPOUR 1

CHAPITRE 3

3.4 Il y a encore d’anciens passeports singapouriens en circulation dont la validité a été prolongée sans
nuire à la zone lisible à la machine, mais une telle pratique a cessé.

3.9* L’autorité de Singapour chargée de l’immigration et des points de contrôle (ICA) délivre un
passeport lisible à la machine doté d’un circuit intégré qui contient les données biométriques et les
renseignements personnels du titulaire. Bien que les visas sur papier de l’OACI ne comprennent
pas de circuit intégré ou contiennent des zones lisibles à la machine, l’ICA utilise un système de
visa électronique (e-Visa) pour extraire les renseignements afin de vérifier l’identité des titulaires
de visa. Ce système relie les missions de Singapour à l’étranger aux points de contrôle de l’ICA
aux fins de la vérification des visas.

3.21* Les résidents permanents sont tenus d’avoir un permis de rentrée valide dans leur passeport à leur
retour à Singapour s’ils souhaitent conserver leur statut de résident permanent.

3.24 L’autorité chargée de l’immigration et des points de contrôle délivre des visas pour un, deux, trois
voyages ou plus, dont la période de validité varie entre un minimum de cinq semaines et un
maximum de cinq ans.

3.25* Bien que les visas sur papier de l’OACI ne comprennent pas de circuit intégré ou contiennent des
zones lisibles à la machine, l’ICA utilise un système de visa électronique (e-Visa) pour extraire les
renseignements afin de vérifier l’identité des titulaires de visa. Ce système relie les missions de
Singapour à l’étranger aux points de contrôle de l’ICA aux fins de la vérification des visas.

3.26* Singapour exige que tous les non-citoyens et les non-résidents remplissent une carte de
débarquement/d’embarquement à l’arrivée et au départ.

3.42 La procédure suivie par Singapour consiste à consulter l’exploitant d’aéronefs dès le prochain vol
ainsi que pour le refoulement de la personne non admissible dans un délai de trois jours (voir aussi
§ 5.3 et 5.4).

3.45 Un laissez-passer spécial peut être délivré à un passager non admissible pour lui permettre de
demander un document de voyage à la mission diplomatique concernée. En pareil cas, la
compagnie aérienne continue d’avoir la responsabilité de la garde et des soins du passager.

3.46 Dans le cadre de la procédure de refoulement, et afin de faciliter l’enquête par le dernier port
d’embarquement, le document de voyage frauduleux sera confié au commandant de l’aéronef pour
qu’il le garde en lieu sûr en vue de le remettre à l’autorité d’immigration au dernier port
d’embarquement pour examen (voir aussi § 5.7).

3.49 Les documents de voyage de la plupart des visiteurs qui arrivent à Singapour ou en partent sont
inspectés une fois par l’autorité d’immigration. Des vérifications supplémentaires peuvent être
imposées par la compagnie aérienne avant le départ.

3.52* L’autorité chargée de l’immigration et des points de contrôle n’accorde pas d’approbation
inconditionnelle d’entrée aux étrangers, quel que soit le motif évoqué. Tous les cas sont évalués
séparément.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 SINGAPOUR SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

3.53* Dans le cas d’un visa sur papier collé dans le passeport, le visiteur doit transférer le reste de la
période de validité du visa dans le nouveau passeport à la mission qui a délivré le visa avant
l’arrivée du visiteur à Singapour.

3.54 Singapour utilise un système de visa électronique. Le nombre d’entrées peut être extrait électro-
niquement.

3.60 Les voyageurs qui souhaitent quitter la zone de transit doivent se présenter au contrôle
d’immigration munis de passeports et de visas valides (s’il y a lieu).

3.71 Depuis le 27 août 2007, les membres d’équipage arrivant en service qui demandent à entrer
temporairement à Singapour doivent présenter leur passeport pour le contrôle d’immigration. Il
n’est toutefois pas porté de mention dans le passeport. Les membres d’équipage provenant de pays
dont les ressortissants sont tenus d’avoir un visa pour entrer à Singapour continueront d’être
exemptés de l’obligation d’avoir un visa s’ils arrivent en service ou à bord d’un aéronef d’un autre
transporteur et demandent à entrer pour rejoindre l’équipage du vol auquel ils ont été affectés.

CHAPITRE 5

5.3, 5.4* La procédure suivie par Singapour consiste à consulter l’exploitant d’aéronefs dès le prochain vol
ainsi que pour le refoulement de la personne non admissible dans un délai de trois jours (voir aussi
§ 3.42).

5.7 Dans le cadre de la procédure de refoulement, et afin de faciliter l’enquête par le dernier port
d’embarquement, le document de voyage frauduleux sera confié au commandant de l’aéronef pour
qu’il le garde en lieu sûr en vue de le remettre à l’autorité d’immigration au dernier port
d’embarquement pour examen (voir aussi § 3.46).

5.9.1 Les règlements de Singapour disposent que le coût de la garde et des soins des personnes non
admissibles en attente de refoulement incombe à l’exploitant d’aéronefs.

5.17 L’ICA délivre un ordre de refoulement et non pas un ordre d’expulsion.

5.18 Les obligations, responsabilités et coûts liés au refoulement de personnes expulsées sont partagés.
Singapour travaille de près avec les missions diplomatiques étrangères pour faciliter les cas de
refoulement.

5.23 Un document de voyage valide est nécessaire pour qu’une attention spéciale soit accordée à
l’admission des personnes en question.

5.26 Le document de voyage requis pour faciliter le retour du ressortissant sera délivré sur confirmation
que la personne a la citoyenneté singapourienne.

5.27 La demande de document de voyage doit être dûment signée par le demandeur pour que le
document soit délivré.

* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) SINGAPOUR 3

5.29 Le document de voyage requis pour faciliter le retour du ressortissant sera délivré sur confirmation
que la personne a la citoyenneté singapourienne.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) SUÈDE 1

CHAPITRE 2

2.19 Une surveillance générale des autorités douanières devrait être possible à tout moment ; cette
surveillance peut inclure une vérification de documents (article 13 du Code des douanes
communautaire).

2.41 La Suède exige un préavis d’une heure avant le départ de l’autre pays. Dans certains cas où
des marchandises sont importées, la Suède demande un préavis de deux heures avant le départ
(législation nationale).

2.43* Un tel service gouvernemental n’a pas été établi en Suède.

CHAPITRE 3

3.67 Les certificats de membre d’équipage ne sont pas délivrés.

CHAPITRE 4

4.2* Cela serait contraire à la législation douanière communautaire. Le Code des douanes
communautaire ne prévoit pas de dispense de garantie pour le transport par la route (y compris le
transport de fret aérien par la route). Il existe toutefois des dispositions pour autoriser une
réduction du niveau de garantie.

4.3 Aux termes de la législation douanière de la Communauté européenne, la consultation des


exploitants et autres parties n’est pas obligatoire dans tous les cas. Toutefois, afin d’améliorer en
particulier la qualité et l’efficacité des nouveaux règlements et des amendements aux règles
existantes, on cherche en général à instaurer une étroite coopération et une consultation avec les
exploitants (législation douanière européenne).

4.13 Cette disposition est valable dans la mesure où il s’agit de questions douanières pour lesquelles
le « déclarant » est la personne appropriée. Pour ce qui est d’autres politiques (par exemple les
mesures phytosanitaires), la personne responsable des informations en question peut être une
personne autre que le déclarant (législation douanière européenne).

4.20 Cette disposition est valable. Il convient toutefois d’observer que dans la Communauté
européenne, il y a un large éventail de procédures douanières simplifiées auxquelles, dans la
pratique, les exploitants peuvent avoir recours en ce qui concerne les exportations (déclarations
incomplètes, déclarations simplifiées, mode de dédouanement local) (article 76 du Code des
douanes communautaire). Certaines de ces procédures sont subordonnées à l’autorisation
préalable des autorités douanières. En tant qu’exploitant agréé, l’exportateur a donc la faculté
d’effectuer de multiples opérations. L’autorisation est basée sur des critères généraux (par
exemple possibilité de garantir des vérifications effectives). Selon la procédure simplifiée qui est
utilisée, le déclarant doit remettre aux autorités douanières ou mettre à leur disposition tous les
documents requis, dont la production est nécessaire pour l’application des dispositions régissant
l’exportation de marchandises.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 SUÈDE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

4.22 La déclaration d’exportation doit être déposée là où les marchandises sont emballées ou là où
l’exportateur a un établissement (article 161, § 5, du Code des douanes communautaire).

4.24* La pratique recommandée entraverait sérieusement le contrôle par les autorités publiques des
marchandises chargées dans un aéronef au départ. De plus, le retour de certaines marchandises
après le départ ne serait pas assuré en dépit du dépôt d’une garantie.

4.27 Actuellement, aucune disposition de la Communauté ne précise dans quels cas l’emploi de
modalités simplifiées est obligatoire ou doit être accordé aux exploitants (législation douanière
de la Communauté européenne).

4.29* La douane donne la mainlevée des marchandises le plus rapidement possible, mais les autorités
douanières ne sont pas toujours les seules dans le processus de dédouanement. Elles ne peuvent
donc pas donner la mainlevée de toutes les marchandises dans les trois heures de leur arrivée.
Cela étant, il convient de noter que l’un des objectifs de la douane est d’effectuer les
vérifications et de donner la mainlevée dans le délai le plus court possible.

4.30* Cette pratique recommandée est acceptable dans la mesure où les États contractants interprètent
de la même manière le terme « expéditions partielles ». D’après l’article 73, § 2, du Code des
douanes communautaire, la mainlevée est donnée en une seule fois pour la totalité des
marchandises faisant l’objet d’une même déclaration, étant entendu que lorsqu’une déclaration
en douane couvre plusieurs articles, les énonciations relatives à chacun d’eux sont considérées
comme constituant une déclaration séparée.

4.31 Dans certains cas très spéciaux, des interdictions d’importation s’appliquent à certaines
marchandises et dans ces cas le transfert n’est pas autorisé (législation nationale).

4.34 Les dispositions concernant les licences d’exportation et de transit restent applicables dans
certains cas, lorsque les marchandises sont réexpédiées vers une autre destination (armes,
marchandises à usage double, précurseurs, etc.) (législation douanière de la Communauté
européenne).

4.37* Les documents comme la facture et, s’il y a lieu, le certificat d’origine sont exigés séparément.

4.43* L’admission en franchise des documents des exploitants d’aéronefs n’est pas permise dans tous
les cas.

CHAPITRE 8

8.17 Un programme national de facilitation n’a pas été établi.


8.18

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) SUISSE 1

CHAPITRE 3

3.9* La Suisse ne délivre pas de visas qui contiennent des données biométriques. Elle incorporera les
visas biométriques au cours du deuxième trimestre de 2010.

3.32* La Suisse ne nomme pas d’agents de liaison pour aider les exploitants d’aéronefs à évaluer les
documents de voyage. Toutefois, cette politique est en cours de révision, ce qui pourra permettre
à la Suisse de se conformer à cette disposition à l’avenir. L’affectation d’agents de liaison
aux aéroports suisses présuppose la conclusion d’un accord entre le canton concerné et le
Gouvernement suisse.

3.47* La Suisse n’a pas de système de renseignements préalables concernant les passagers. Toutefois,
cette politique est en cours de révision, ce qui pourra permettre à la Suisse de se conformer à
cette disposition à l’avenir.

3.71 Le Gouvernement suisse accepte les certificats de membre d’équipage à l’arrivée uniquement si
3.71.1* ces documents ont été délivrés par les autorités compétentes et dans le format spécifié dans le
Doc 9303, Partie 3 — Documents de voyage officiels lisibles à la machine de formats 1 et 2.
Aucune facilité n’est offerte aux titulaires de cartes d’identité de membre d’équipage délivrées
par une organisation privée (par exemple une carte d’identité d’entreprise), même si ces
documents sont conformes aux dispositions du Doc 9303.

CHAPITRE 5

5.9.1 La Suisse tient les exploitants d’aéronefs responsables du coût de la garde et des soins lorsqu’une
personne n’est pas autorisée à entrer. En pratique toutefois, un accord de coopération peut
intervenir entre les autorités responsables et l’exploitant de manière à réduire les coûts et les
amendes en fonction du niveau de négligence.

CHAPITRE 8

8.17, 8.18 La Suisse n’envisage pas pour le moment d’établir un programme national de facilitation du
8.18.1* transport aérien.

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* Pratique recommandée

29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) THAÏLANDE 1

CHAPITRE 2

2.7* Seuls les documents d’entrée et de sortie des aéronefs fournis en anglais ou en thaï ou à la fois en
anglais et en thaï seront acceptés.

2.43* L’inspection frontalière et le congé des aéronefs et de leur charge en Thaïlande sont sous la
responsabilité des services des douanes, de l’immigration et de quarantaine, chacun d’eux ayant
sa loi spécifique. En conséquence, la Thaïlande n’est pas habilitée à autoriser un organisme
gouvernemental à engager les procédures.

CHAPITRE 3

3.18* Avant son départ de la Thaïlande, un résident étranger devra présenter son certificat de résidence à
l’autorité compétente pour annotation comme preuve de son départ du royaume comme permis
pour entrer de nouveau.

3.26* Les visiteurs voyageant par la voie aérienne, ou les exploitants d’aéronefs en leur nom, doivent
remplir des cartes d’embarquement/de débarquement. Dans certains cas, ils doivent aussi présenter
des documents supplémentaires pour des raisons de sûreté et la prévention du crime.

3.29 Chaque port d’entrée en Thaïlande aujourd’hui fournit aux passagers des cartes d’embarquement/
de débarquement sans aucuns frais. Cependant, il est demandé aux exploitants d’entreprises de
transport aérien ou à leurs agents de voyage voulant un plus grand nombre de ces cartes de
contacter le bureau d’imprimerie de la police pour les acheter.

3.47.6* Si les opérateurs d’aéronefs omettent de transmettre les données aux autorités publiques par le
biais du système de renseignements préalables concernant les voyageurs (RPCV), ils doivent
soumettre les données sur format papier aux autorités, dans les délais prescrits, de manière à éviter
l’imposition d’amendes ou de pénalités conformément à la loi.

3.47.7 La Thaïlande exige la soumission des données aux autorités sur support papier et par le biais du
système RPCV.

3.52* Un visiteur qui, pour des raisons de force majeure, ne possède pas le visa d’entrée requis avant son
arrivée sera autorisé à entrer dans le royaume dans des circonstances exceptionnelles, pour des
raisons humanitaires, compte tenu des lois applicables.

3.68 Le format des certificats de membre d’équipage (CMC) délivrés par la Thaïlande diffère des
spécifications formulées par l’OACI.

3.71.1* Les membres d’équipage arrivant sur un vol d’un autre exploitant d’aéronefs ou par un autre mode
de transport et qui souhaitent entrer en Thaïlande devront se conformer aux exigences de visa qui
s’appliquent au grand public.

3.74* Le format du document d’identité des inspecteurs de sécurité en Thaïlande présentement diffère
des spécifications formulées par l’OACI.

* Pratique recommandée

29/4/11
2 THAÏLANDE SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION)

CHAPITRE 5

5.9.1 Le propriétaire ou le responsable du moyen de transport, ou la personne non admissible, assumera


les frais, conformément aux lois applicables.

5.14 Les lois du Bureau d’immigration de la Thaïlande prévoient des pénalités pour les exploitants
d’aéronefs responsables d’un aéronef dans lequel des passagers à l’arrivée ou en transit sont jugés
comme des personnes non munies des documents requis.

5.18 Le propriétaire ou le responsable du moyen de transport, ou la personne expulsée, assumera les


frais, conformément aux lois applicables.

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29/4/11
SUPPLÉMENT (DIFFÉRENCES) À L’ANNEXE 9 (DOUZIÈME ÉDITION) VENEZUELA 1

CHAPITRE 3

3.9* Conformité partielle. Le système de données biométriques n’est appliqué qu’aux passeports
ordinaires et non aux visas ni aux autres documents de voyage.

3.47* Il n’y a pas de système de renseignements préalables concernant les voyageurs.

3.70 Il n’est pas délivré de CMC pour l’identification des membres d’équipage.

CHAPITRE 8

8.16 Norme prise en compte à la section IV, article 99, du Plan national de facilitation. Une fois ce
plan approuvé, le Venezuela assurera une coordination avec les organismes compétents en vue
de l’établissement d’un Plan national pour l’aviation en cas de flambée de maladie transmissible.

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* Pratique recommandée

29/4/11
Page blanche

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