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PDF généré sur le site www.rhumato.net le 01-05-2011

Traitement des spondylarthrites axiales par

anti-TNFalpha : quid en cas de présence d'un psoriasis
associé ? Résultats de l'étude RHAPSODY

Par René-Marc Flipo (CHRU de Lille)

Article commenté :
Clinical manifestations and responsiveness to adalimumab are similar in patients with ankylosing
spondylitis with and without concomitant psoriasis.
Braun J et coll.
Rheumatology 2010;49:1578-89
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L’étude RHAPSODY est une importante étude ouverte de phase IIIb ayant pour objectif initialement
d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab chez les sujets ayant une spondylarthrite
ankylosante active. En moyenne, 10 à 15% des spondylarthrites axiales s’accompagnent d’un psoriasis, et
il a parfois été dit que ces spondylarthrites secondaires pouvaient être plus actives…
Dans cette publication, les auteurs ont évalué l’efficacité d’un anti-TNFα, en l’occurrence l’adalimumab,
chez des sujets ayant une spondylarthrite ankylosante, selon la présence ou non d’un psoriasis associé.

Les malades de l’étude RHAPSODY devaient vérifier les critères de New York avec initialement un
BASDAI ≥ 4 et après échec d’au moins un AINS. L’adalimumab (ADA) était administré à la dose de 40
mg toutes les 2 semaines. Le psoriasis était lui évalué selon l’opinion globale du praticien (PGA/cotation
de 0 à 7). L’étude RHAPSODY a inclus 1 250 patients dont 148 avaient un antécédent ou un psoriasis
présent au moment de l’étude (11,8%).
Les patients avec un psoriasis associé sont plus fréquemment de sexe masculin, et plutôt plus âgés.
L’existence de signes radiographiques de spondylarthrite évoluée est plus importante (31,3% versus
26,3% en l’absence de psoriasis). Très logiquement, les atteintes périphériques et enthésitiques sont plus
fréquentes en cas de psoriasis associé (respectivement 31,8% versus 21,2% et 65,5% versus 53,4%).

En termes de réponse, les résultats sont comparables quel que soit le critère utilisé.
Chez les 108 sujets ayant un psoriasis, les auteurs observent progressivement une amélioration avec, à la
semaine 12, 68,9% des patients considérés comme blanchis ou presque blanchis. A noter l’absence de
corrélation entre l’amélioration constatée sur le plan dermatologique et celle constatée sur le plan
rhumatologique.
Le profil de tolérance est comparable qu’il y ait ou non un psoriasis associé. Les auteurs ont constaté 3
poussées de psoriasis chez les sujets ayant un antécédent dermatologique et dans 5 cas, sous ADA,
l’apparition d’un psoriasis chez des sujets préalablement indemnes.
Date de publication : 29-04-2011 08:27:51

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