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Petites centrales hydrauliques R

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par Sylvain PERRIN N
Agrégé de génie électrique
IUT de Saint-Dié-des-Vosges, département GEII

S
Bibliographie A
Références Petite hydroélectricité. Guide général. SHF, Ademe JAUMOTTE (A.-L.), DECOCK (P.), MEGNINT (L.) et
[1] GINOCCHIO (R.). – L’Énergie hydraulique.
Eyrolles (1978).
(1999).
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VERDURAND (G.). – Turbines hydrauliques :
description et évolution. [B 4 407], traité Génie
V
mécanique (1997).
[2] Énergie pour l’avenir : les sources d’énergie
renouvelables. Livre blanc établissant une
stratégie et un plan d’action communau-
nement. SHF, Ademe (1998).
Petite hydroélectricité. Spécifications techniques
propres aux équipements. SHF, Ademe (1997).
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Description. Principes de base. [BM 4 280],
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http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/
l27023.htm
Hydroénergica 1991. Actes de conférences. Ademe.
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traité Génie mécanique (2002).
PLUVIOSE (M.) et PÉRILHON (C.). – Turbomachines.
Mécanismes de la conversion d’énergie.
I
[3]
http://www.apcede.com/data/
livre_blanc_enr.pdf
COCHET (Y.). – Stratégie et moyens de déve-
La Houille blanche. Revue Internationale de l’Eau.
Publiée sous l’égide de la SHF.
[BM 4 281], traité Génie mécanique (2002).
PLUVIOSE (M.) et PÉRILHON (C.). – Turbomachines. R
Thermodynamique. [BM 4 282], traité Génie
loppement de l’efficacité énergétique et des Dans les Techniques de l’Ingénieur mécanique (2003).
sources d’énergie renouvelables en France :
GOSSE (A.). – Mécanique des fluides. [A 1 870], PLUVIOSE (M.) et PÉRILHON (C.). – Turbomachines.
rapport au Premier ministre. La documenta-
tion française (2000).
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/
notices/014000086.shtml
traité Sciences fondamentales (1996).
LALLEMAND (A.). – Écoulement des fluides. Équa-
tions de bilans. [BE 8 153], traité Génie énergé-
Bilan énergétique et applications. [BM 4 283],
traité Génie mécanique (2003).
WETZER (P.). – Machines synchrones : excitation.
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Ouvrages
VIVIER (L.). – Turbines hydrauliques et leur
tique (1999).
LALLEMAND (A.). – Écoulement des fluides. Dyna-
[D 3 545], traité Génie électrique (1997).
VIAROUGE (P.). – Alimentation des machines syn- L
mique des fluides parfaits. [BE 8 155], traité chrones. [D 3 630], traité Génie électrique
régulation. Albin Michel (1965).
MONITION (L.), LE NIR (M.) et ROUX (J.). – Les
Génie énergétique (1999).
FRELIN (M.). – Caractéristiques des fluides.
(1991).
POLOUJADOFF (M.). – Machines asynchrones :
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microcentrales hydroélectriques. Masson
(1981).
Publications
[BM 4 215], traité Génie mécanique (1998).
JAUMOTTE (A.-L.), DECOCK (P.) et RIOLLET (G.). –
Caractéristiques et similitude des turbo-
régime permanent. [D 3 480], traité Génie élec-
trique (1998).
POLOUJADOFF (M.). – Machines asynchrones :
S
Petite hydroélectricité. Actualité d’une énergie machines hydrauliques. [B 4 402], traité Génie régimes quelconques. [D 3 485], traité Génie
renouvelable. SHF, Ademe (1998). mécanique (1991). électrique (2000).

Données économiques

■ Situation actuelle
80
Énergie électrique (TWh)

En 2000, environ 1 700 producteurs autonomes privés ont produit 7 TWh, 70


soit 1,5 % de la production électrique française ou 2 % de la consommation 60
nationale et 10 % de la production hydraulique française. Pour mémoire, la
50
consommation française pour l’année 2000 a atteint 424 TWh. EDF exploite
550 sites d’une puissance comprise entre 100 kW et 1 800 MW. Le tableau A et 40
la figure A permettent de situer la part de la production des PCH en France 30
ainsi que l’évolution globale de la production d’électricité hydraulique. 20
10
(0) 0
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

Tableau A – Bilan des puissances installées en France Figure A – Évolution de la production hydraulique française
(d’après GPAE)
EDF 23 035 MW 92 %
■ Évolution
Régie et SICAE 91,3 MW 0,5 %
SNCF 631,4 MW 2,5 % Le Livre blanc sur les énergies renouvelables (1997) [2] prévoit pour 2010
une augmentation de la production d’électricité par les énergies renouvela-
Producteurs autonomes 1 290,8 MW 5%
bles de 6 % actuellement à 12 %. Cette augmentation de 6 % devra provenir de
Total 25 048,5 MW l’énergie éolienne, de la petite hydraulique, de la biomasse et de l’énergie pho-

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U tovoltaïque. Le rapport Cochet (2000) [3] préconise les mesures suivantes pour — fixation d’un prix d’achat garanti sur 15 ans de 0,45 F/kWh pour les ins-

R la petite hydraulique :
— rédaction d’un cahier des charges des installations respectueuses de
l’environnement sous l’égide conjointe des ministères de l’Industrie et de
tallations d’une puissance supérieure à 500 kW et de 0,5 F/kWh pour les instal-
lations de puissance inférieure à 500 kW ;

l’Environnement ; — mise en place d’une bonification de 10 % du prix d’achat pour les instal-
— adoption d’un objectif de plus de 1 000 MW en 2010 ; lations existantes respectant le cahier des charges relatif à l’environnement.

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N Réglementation des installations et raccordement
■ Autorisations et décrets ● Raccordement basse tension
Suivant l’importance de l’ouvrage pour aménager un site sur un cours Pour pouvoir raccorder une installation en basse tension, sa puissance
d’eau, il existe en France deux procédures : apparente doit être inférieure ou égale à 250 kVA.

S — la demande d’autorisation pour les sites mineurs ;


— la demande de concession pour les sites importants.
D’autre part, si l’élévation de tension calculée due au fonctionnement de
l’installation est inférieure à 1 % au point de raccordement, aucune vérification
n’est à faire. Dans le cas inverse, il faut s’assurer que la tension reste comprise
A De nombreux décrets et lois régissent l’utilisation de l’énergie hydraulique.
D’autre part, des directives européennes peuvent modifier un certain nombre
de dispositions.
dans la gamme 230 V − 10 % à 230 V + 6 % en tout point où un client est rac-
cordé au même transformateur HTA/BT. Cette vérification est à effectuer dans
le cas d’une charge minimale du réseau.
V La principale loi est celle du 10 octobre 1919 relative à l’utilisation de l’éner-
gie hydraulique, modifiée par la loi 92-3 et par la loi 2000-108 du 10 février
2000.
● Raccordement haute tension
Les conditions à respecter pour un raccordement haute tension sont le

O De nombreux décrets régissent les règlements d’eau, les autorisations et


les concessions, les conditions de raccordement ainsi que le classement des
maintien de la tension dans une plage de ± 5 % autour de la tension contrac-
tuelle, en tout point de raccordement d’un client HTA.
Le calcul des modifications de tension est effectué si le producteur débite en
I cours d’eau. L’annexe 1 du guide de la SHF Intégration dans l’environnement
(voir la bibliographie) permettra au lecteur d’obtenir de plus amples rensei-
gnements.
permanence pour une charge minimale du réseau HTA et du réseau BT associé.
Si le producteur débite pendant les heures de pointe seulement, c’est la puis-
sance minimale de pointe qui est prise en compte. En cas de compoundage (le
R L’ensemble de la réglementation française peut être consulté en ligne :
http://www.legifrance.gouv.fr
niveau de tension est asservi à la puissance consommée sur le départ) du départ
HTA, le calcul doit aussi être effectué dans le cas de la charge maximale.
Loi 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développe- ● Signaux de télécommande 175 Hz
ment du service public de l’électricité Dans tous les cas, le raccordement d’une installation de production ne doit
Loi 92-3 du 3 janvier 1992, loi sur l’eau pas dégrader la transmission des signaux de télécommande 175 Hz (ou à une

P ■ Problèmes environnementaux
autre fréquence, 188 Hz ou 210 Hz si c’est le cas). Les limites suivantes sont
fixées sur les taux du signal en amont et en aval :
— si le taux amont τam avant raccordement était inférieur à 0,4 % et si le
Les principaux problèmes liés à l’exploitation d’une PCH sont :
L — les débits réservés. C’est le débit minimum qui doit circuler dans le tron-
çon du cours d’eau court-circuité. Il s’exprime en pourcentage du module du
taux aval τav était supérieur à 1,4 %, les taux calculés après raccordement de
l’installation de production ne doivent pas dépasser :

U cours d’eau (module : débit moyen sur 5 ans). Actuellement, il varie de 2,5 %
à 10 % avec une nette tendance à l’augmentation ;
— les corps flottants. L’utilisation de grilles aux prises d’eau nécessite la
τ am  ( 0 ,4 + 0 ,03 ) % et τ av  ( 1 ,4 – 0 ,03 ) %

— si ces limites ne peuvent être respectées, le producteur devra insérer un

S présence d’un dégrilleur qui retire tous les corps flottants. La gestion de ces
déchets est un problème à bien considérer dans l’exploitation d’une centrale :
rejet à la rivière, tri sélectif, enlèvement ;
circuit bouchon dont il fournira les caractéristiques au distributeur. Dans le cas
où le circuit bouchon ne permettrait pas d’obtenir des taux d’injection cor-
rects, le raccordement de l’installation doit se faire avant le dispositif d’injec-
— les échelles à poissons. Ce sont des dispositifs qui permettent la remon- tion du signal à 175 Hz. Il faut noter que le circuit bouchon n’est pas la seule
tée des poissons ainsi que la dévalaison. Ils peuvent être plus ou moins com- solution et qu’un filtre actif peut être envisagé.
plexes en fonction du type de poissons (salmonidés, anguilles, etc.) ;
— les passes à canoës et kayaks. Sur certaines rivières, la pratique des Dans le cas où un nouveau producteur veut se raccorder à un réseau où il
sports nautiques nécessite à chaque barrage la création d’une passe permet- existe d’autres producteurs, si sa présence dégrade les taux d’injection, celui-
tant la circulation descendante des embarcations ; ci doit s’engager à fournir à ses frais aux autres producteurs les dispositifs per-
— l’esthétique et le bruit. Certaines centrales étant implantées en milieu mettant d’obtenir des taux d’injection corrects. Les caractéristiques des élé-
urbain, elles ne doivent pas apporter de nuisance sonore au voisinage. Les ments du circuit bouchon doivent être d’une précision de 1 % pour la
problèmes esthétiques se rencontrent aussi bien en milieu urbain qu’en milieu réactance avec un facteur de qualité à 175 Hz inférieur à 60 ; la réactance doit
rural ; supporter le courant permanent à 50 Hz plus 10 %, ainsi qu’un courant de
— les sédiments dans les retenues d’eau. La vitesse de l’eau étant faible court-circuit de 12,5 kA. Le condensateur a une capacité définie à 20 ˚C avec
dans les retenues créées par les barrages, les sédiments se déposent. Il faut une précision de 4 %. La variation de la valeur de la réactance en fonction de
donc prévoir une évacuation soit par des lâchés (s’ils sont autorisés), soit par la température doit être inférieure à 0,2 % par 20 ˚C et la variation de capacité
un enlèvement mécanique. inférieure à 1 % par 20 ˚C.
■ Comptage
■ Raccordement électrique ● Comptage basse tension
Il existe différents arrêtés qui fixent les conditions de raccordement au Le comptage basse tension est possible si l’installation ne comporte qu’un
réseau électrique : seul transformateur HTA/BT et si le rapport de transformation des transforma-
— arrêté du 21 juillet 1997 relatif aux conditions techniques de raccorde- teurs de courant ne dépasse pas 2000/5 ; il doit être conforme à la norme
ment au réseau public des installations de production autonome d’énergie NF C 14-100.
électrique de moins de 1 mégawatt ; Dans ce cas, le dispositif de comptage comportera un compteur d’énergie
— arrêté du 3 juin 1998 relatif aux conditions techniques de raccordement active et réactive fournie au réseau et un compteur d’énergie active et éven-
au réseau public HTA des installations de production autonome d’énergie tuellement réactive consommée au réseau. Les compteurs seront de type élec-
électrique de puissance installée supérieure à 1 MW ; tronique au tarif vert télérelevables.
— arrêté du 15 avril 1999 relatif aux conditions techniques de raccorde-
● Comptage haute tension
ment des installations de production autonome d’énergie électrique aux
réseaux publics HTA ou BT non reliés à un grand réseau interconnecté. Le comptage HTA doit être conforme à la norme NF C 13-100. Les comp-
Nota : ces conditions techniques sont disponibles au ministère de l’Économie, des teurs doivent être télérelevables par une ligne téléphonique. La classe de pré-
Finances et de l’Industrie, ministère délégué à l’Industrie, direction générale de l’énergie et cision des transformateurs de tension monophasée (TT) doit être de 0,5 ; la
des matières premières. classe de précision des transformateurs de courant (TC) doit être de 0,5 ou 0,2.

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D’autre part, un dispositif de mesure de la qualité de la fourniture doit être ins- Le coefficient I est calculé tous les cinq ans et sert de référence pour les cinq
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tallé pour comptabiliser les coupures brèves ou longues. Le dispositif de
comptage nécessite un compteur électronique qui totalise l’énergie active et
réactive fournie et un compteur d’énergie réactive consommée. L’énergie
années suivantes. Le montant de la majoration de qualité vaut M × p/100 (M :
majoration maximale). Cette majoration s’ajoute au prix du kilowattheure pen-
dant les cinq mois d’hiver.
R
consommée par les auxiliaires sera comptabilisée soit par une estimation for- Pour les nouvelles installations, le producteur se fixe un coefficient d’irrégu-
faitaire, soit par un comptage électronique au tarif vert raccordé en amont du larité qui est recalculé au bout de cinq ans et donne lieu à des rembourse-
comptage du producteur et en amont du disjoncteur de découplage. Le comp- ments soit du producteur, soit d’EDF.
tage peut s’effectuer en BT si les auxiliaires sont alimentés par un circuit BT
séparé de la production. À cela s’ajoute une rémunération complémentaire dégressive sur les vingt-
cinq premières années, qui s’applique toute l’année.
E
■ Contrats d’achat
Les producteurs signent un contrat d’achat avec EDF, renouvelable tous les
trois ans. Le prix d’achat du kilowattheure est fixé par l’arrêté du 25 juin 2001.
Le producteur facture à EDF le montant de sa fourniture et EDF facture au
producteur l’énergie qu’il a consommée, les différentes redevances de comp-
tage de ligne de location de condensateur, ainsi que les kilovoltampères réac-
N
Ce prix dépend du choix du producteur, le tarif simplifié comprend trois offres tifs heures (kvarh) manquants pour respecter les engagements d’énergie
(voir encadré) : réactive.
— offre à deux prix : un prix hiver du 1er novembre au 31 mars, un prix été
le reste de l’année ;
— offre à quatre prix : elle distingue les heures pleines et les heures creu-
S
ses pendant les deux saisons ;
Normalisation
— offre à cinq prix : elle tient compte des heures de pointe pendant les heu-
res pleines d’hiver des mois de décembre, janvier et février.
NF C 13-100 avr. 2001 Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment et
A
Nota : il existe d’autres tarifications qui permettent d’obtenir de meilleurs tarifs si la
puissance fournie est garantie.
Ce tarif est accompagné d’une majoration de qualité qui dépend de la
alimentés par un réseau de distribution publique HTA
(jusqu’à 33 kV) V
régularité de la production. Pour cela, on calcule un coefficient d’irrégularité
sur les trois mois d’hiver de décembre, janvier et février. Le calcul prend en
compte la production des quinze dernières années à laquelle on soustrait les
NF C 14-100 janv. 1998 Installations de branchement à basse tension
(0) O
Contrat d’achat hydraulicien 97-07. Tarifs à compter du 1er janvier 2002
productions mensuelles les plus faibles dans la limite de 10 % des mois consi-
dérés arrondies à l’entier supérieur. Le tarif fixé en 1997 est réajusté par un coefficient K tous les ans en fonc-
tion de ICHTTS1 qui est l’indice du coût horaire du travail dans les indus-
I
Exemple : 0,1 × 3 × 15 = 4,5 soit 5 mois pour une période de 15 ans
Pour calculer la majoration de qualité, on calcule :
tries mécaniques et électriques et de PsdA qui est l’indice des produits et
services divers : R
— la puissance mensuelle moyenne Pmoy sur les mois retenus ; K = 1,118 16 au 1er janvier 2002
— la puissance mensuelle maximale Pmax sur les mois retenus ; avec ICHTTS1 = 114,9 (septembre 2001) et PsdA = 110,7 (août 2001)
— la puissance mensuelle minimale Pmin sur les mois retenus.
■ Prix de base (en centimes d’euro par kWh hors TVA)
P max – P moy
On en déduit le coefficient I 1 = -------------------------------- et le coefficient
● Tarif à deux prix :
— hiver : .................................... 7,164 ;
P
P moy — été : ....................................... 2,880.
P min – P moy
I 2 = ------------------------------- .
● Tarif à quatre prix :
— hiver heures pleines : .......... 8,634 ;
L
P moy
Ces coefficients sont l’image de la régularité de la production.
— été heures pleines : .............. 3,302 ;
— hiver heures creuses : ......... 4,959 ;
— été heures creuses : ............. 2,250.
U
On calcule le coefficient d’irrégularité par la formule :

I 1 + 3I 2
● Tarif à cinq prix :
— hiver en pointe : ................... 14,102 ;
S
— hiver heures pleines : .......... 7,540 ;
I = ------------------- — été heures pleines : .............. 3,302 ;
4 — hiver heures creuses : ......... 4,959 ;
Ce coefficient tient compte du fait que les minima sont plus gênants que les — été heures creuses : ............. 2,250.
maxima :
■ Majoration de qualité maximale M (en centimes d’euro par kWh hors TVA)
— un coefficient I  0 ,20 est considéré comme parfait et donne droit à la
● Tarif à deux prix :
majoration p = 100 % ;
— un coefficient I  0 ,70 n’ouvre droit à aucune majoration ; — hiver : .................................... 1,482.
— un coefficient I de 0,50 donne droit à une majoration p = 50 %. ● Tarif à quatre prix :
— hiver heures pleines : .......... 2,099 ;
La courbe de la figure B résume cette fonction de répartition de la majora-
— hiver heures creuses : ......... 0,558.
tion en fonction du coefficient I.
● Tarif à cinq prix :
— hiver en pointe : ................... 4,940 ;
— hiver heures pleines : .......... 1,531 ;
— hiver heures creuses : ......... 0,558.
100
■ Rémunération complémentaire (en centimes d’euro par kWh hors TVA)
p (%) — 1re à 15e années : .................. 0,341 ;
— 16e année : ............................ 0,310 ;
— 17e année : ............................ 0,279 ;
50 — 18e année : ............................ 0,248 ;
— 19e année : ............................ 0,217 ;
— 20e année : ............................ 0,186 ;
— 21e année : ............................ 0,155 ;
0 — 22e année : ............................ 0,124 ;
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 — 23e année : ............................ 0,093 ;
— 24e année : ............................ 0,062 ;
I — 25e année : ............................ 0,031.

Figure B – Majoration de qualité en fonction du coefficient ■ Respect des engagements d’énergie réactive (en centimes d’euro par
d’irrégularité kvarh hors TVA) : 2,080.

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O
U Organismes
R Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) Syndicat des énergies renouvelables (SER)
http://www.ademe.fr http://www.ser-fra.com
Groupement des producteurs autonomes d’énergie hydroélectrique (GPAE) Électricité de France (EDF)
http://www.gpae.com.fr http://www.edf.fr

E Société hydrotechnique de France (SHF)


http://www.shf.asso.fr
Ministère de l’Industrie
http://www.industrie.gouv.fr/energie/hydro/fl_hydro.htm

N
Constructeurs
(Liste non exhaustive)

S ESAC Énergie (Voight Siemens Hydro)


http://www.eurocooIer.com/turbine.htm
IREM SPA
http://www.irem.it

A Alstom Power
http://www.power.alstom.com
VA Tech Hydro
ABB
http://www.abb.fr
Fernandez SA

V http://www.vatech-hydro.com
THEE (Techniques Hydroélectriques)
http://thee.fr.st
http://www.fernandezsa.com
Alstom Transmission et Distribution
http://www.tde.alstom.com

O Mécamidi SA
http://www.mecamidi.fr
Ossberger GmbH + Co
http://www.ossberger.de

I
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