SOMMAIRE

I - Intérêt d’une visite de chantier .......................... 2

II - Matériel et outillage .......................................... 2
III - Connaissance de la quantité du travail et choix
d’une méthode en Fonction des réalités ............... 3
IV - Organisation pratique du travail ...................... 3
V - Démarrage des travaux de terrain .................... 4
VI - Surveillance du chantier – Suivi des délais –
Rapport ................................................................ 5
VII - Structure d’une organisation de chantier ...... 7
VIII Conclusion .................................................... 7

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 ORGANISATION DU CHANTIER

Introduction
La bonne exécution d’un travail dépend en partie de son organisation. Un travail mal
organisé est source d’insécurité et de perte de temps.

I - Intérêt d’une visite de chantier

Avant tout travail, le chargé de travaux doit avoir les informations nécessaires à
l’exécution du chantier.

Les informations relatives :

1-1 A l’identification de l’ouvrage, de l’installation ou de l’équipement sur

lequel doit avoir lieu le travail ; Les modalités d’identification dépendent de la nature
de l’ouvrage ;
1-2 A la nature du travail à réaliser et aux moyens particuliers à mettre en
œuvre ;
1-3 A l’environnement et aux possibilités d’accès et de stationnement, le
cas échéant ;
1-4 A l’exploitation de l’ouvrage ;
1-5 à la coordination des travaux lorsqu’elle est nécessaire pour des
chantiers importants ou séparés.

De ce fait, il doit effectuer une visite de chantier.

II - Matériel et outillage
Les informations recueillies lors de la visite de chantier permettent de prévoir le
matériel et l’outillage adéquats.
Le matériel et l’outillage utilisés pour les travaux électriques sont fonction de :

2-1 La nature des travaux (travaux hors tension, travaux sous tension) ;
2-2 La nature de l’ouvrage (poste, réseau aérien ou souterrain) ;
2-3 L'opération à réaliser (travail à faire) ;
2-4 l’environnement (obstacles- - -)

Remarque
Il est toujours recommandé de faire disposer sur le sol, une nappe en caoutchouc ou
une bâche, pour y disposer outils et matériels.
Cette précaution évite la souillure des outils ou la détérioration de leur revêtement
isolant.

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 III - Connaissance de la quantité du travail et choix d’une
méthode en Fonction des réalités
3-1- Connaissance de la quantité du travail

La visite de chantier permet de prévoir les différentes contraintes qui peuvent

survenir lors de l’exécution des travaux.
Après cette visite, une analyse sera faite en tenant compte du constat fait sur le
terrain. Ce qui permettra d’évaluer la quantité du travail.
3-2 Choix d’une méthode en fonction des réalités

Théoriquement, toutes les opérations de même nature peuvent se réaliser par une
même méthode. Seulement, d’autres facteurs peuvent intervenir (selon le cas)
compliquant leur réalisation (facteurs liés à l’environnement)
De ce fait, il convient d’identifier ces facteurs et choisir une méthode qui puisse
convenir au mieux à l’exécution du travail. Cela nous mettra à l’abri des pertes de
temps.

IV - Organisation pratique du travail

4-1 Les informations recueillies lors de la visite de chantier permettent d’analyser le
travail à faire dans le but de :
- Connaître la quantité du travail ;
- choisir une méthode en fonction des réalités du terrain ;
- prévoir le matériel et l’outillage adéquats.

4-2 Après avoir pris connaissance de la consistance des travaux, et après le choix de
la méthode de travail, il faudrait :

-Définir les tâches ;

-définir les étapes d’exécution des tâches ;
-Répartir les tâches et le matériel : Pour ce faire, le chargé
de travaux doit tenir compte des aptitudes des membres
de l’équipe et des moyens matériels disponibles.
NB : Le chargé de travaux doit s’assurer que chaque membre de l’équipe a bien
compris son rôle.

4-3 La sécurité

Le chargé de travail définit les règles et consignes de sécurité liées à l’exécution des
tâches.
La prudence étant un gage de sécurité, il pourra :
--prendre les dispositions pour éliminer les risques dus au voisinage des pièces nues
sous tension de tous niveaux de tension sur lesquelles n’a pas lieu directement le
travail.
Ces dispositions sont par exemple :
La mise hors de portée des pièces nues sous tension ;
L’interposition d’écrans ;
Ou l’isolation par mise en place de nappes isolantes, de capuchons isolants ou de
protecteurs

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Prendre les dispositions qui s’imposent pour interdire l’accès du chantier aux
personnes étrangères à celui-ci, en faisant mettre en place les éléments de
balisages qu’il estime nécessaires.
Ces dispositions s’appliquent plus particulièrement aux travaux réalisés, à l’extérieur,
dans l’enceinte d’un poste.
Ce balisage se trouve réalisé de fait par les opérateurs lorsque ceux –ci peuvent
faire écran eux-mêmes.

4-4 Chronogramme des tâches

La définition des tâches, de leurs étapes d’exécution et de leur répartition permet

d’établir un chronogramme d’exécution des travaux.
Un chronogramme bien élaboré permet de dégager le temps nécessaire à l’exécution
du chantier et participe à la bonne gestion du temps pour le respect des délais.

V - Démarrage des travaux de terrain

5-1 Avant le travail, tous les outils doivent être vérifiés visuellement sur le
chantier, surtout dans le cas des travaux sous tension.
Les opérateurs doivent vérifier eux-mêmes le bon état de leur dotation
individuelle.

5-2 La vérification de l’outillage collectif doit être effectuée sous la

responsabilité du chargé de travaux.

5-3 Les vérifications doivent être effectuées selon les modalités ci-dessous :

5-3-1 Parties isolantes des outils et matériels

Vérifier, outre la propreté :

 L e bon état apparent des parties en matériau isolant ;

Ne pas confondre « bon état apparent » et « état neuf.

 Le bon état apparent du revêtement des outils métalliques isolés, la mise

à nu du métal ou l’apparition de la couche d’isolement inférieur d’un outil
isolé entraîne son retrait immédiat puis sa réparation ou son
remplacement.

 L'absence de perforation ou de déchirure affectant la totalité de

l’épaisseur des matériels isolants épais, souples ou rigides.

Des entrailles superficielles n’empêchent pas un matériau isolant épais

de jouer son rôle d’isolant (par exemple une nappe en caoutchouc.)

 l’absence d’amorçage de déchirure des matériels en caoutchouc (ou en

matériaux synthétiques);

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  L’absence de perforation ou de déchirure même minime des gants
isolants.

Remarque
Sauf dispositions particulières différentes définies dans la FT, cette vérification se
fait par enroulement de la machette du gant sur elle-même.

5-3-2 Autres parties des outils

Vérifier :
 L’absence de la détérioration apparente (fissure, déformation etc.) ;
 Le bon fonctionnement des mécanismes ;
Une défaillance mécanique d’un outil peut avoir des conséquences aussi graves
qu’une défaillance d’isolant.
 L’absence de rupture de torons, de brins ou de gaines des cordes et cravates.

Les outils n’ayant pas satisfait à la vérification doivent :

 Etre immédiatement retirés du lot des outils à utiliser ;

 Etre munis d’une étiquette « A ne pas utiliser »
 Faire l’objet d’une fiche d'avarie adressée à la hiérarchie.
Cette information vise notamment à détecter des anomalies ou des défauts
systématiques de fabrication.

Une fois la vérification de l’outillage et du matériel terminée, l’exécution des travaux

peut démarrer suivant :
--- les étapes prédéfinies pour l’exécution des tâches ;
--- la répartition des tâches aux différentes équipes.

VI - Surveillance du chantier – Suivi des délais –Rapport

5-1-Surveillance du chantier

Au cours de l’exécution des travaux, l’une des préoccupations essentielles du chargé

de travaux est la surveillance du chantier.
En effet, celui-ci est tenu de veiller au bon respect des normes de sécurité et des
règles de l’art par les exécutants dans l’exercice de leur fonction. Pour ce faire, il
peut désigner un surveillant de sécurité électrique suivant la complexité du chantier.
Cette personne est chargée pendant l’exécution d’opérations au voisinage de pièces
nues sous tension, de prévenir les exécutants s’ils s’approchent ou risquent de
s’approcher dangereusement de ces pièces.

5-2-Suivi des délais

En exploitation, on parle toujours de rendement.

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 Une activité est dite rentable lorsqu’elle remplit les conditions suivantes :
Temps d’exécution relativement court ;
Respect des règles de l’art (qualité) ;
Ces deux critères doivent être permanemment recherchés au cours de l’exécution
des travaux

Dans le but de respecter les délais, des bilans partiels seront établis pendant les
étapes d’exécution des tâches. Ces bilans seront projetés dans le chronogramme
des tâches prédéfini afin de vérifier le bon déroulement des travaux dans le temps.
Cette vérification peut entraîner une réorganisation au sein des équipes afin d’obtenir
des résultats encore meilleurs.

5-3 Rapport

Une fois les travaux terminés, un bilan global doit être fait sous forme de rapport de
mission. Il a pour but de :

- Donner un récapitulatif des activités menées sur le

chantier ;
- Enumérer les contraintes rencontrées lors de l’exécution
des travaux ;
- Mettre à nu les défaillances de l’organisation du chantier ;
Il est recommandé de faire une synthèse de chantier avec les différents exécutants.
Tout cela pour une amélioration dans l’organisation des chantiers futurs.

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 VII - Structure d’une organisation de chantier
La structure d’une organisation de chantier est résumée selon
les étapes suivantes.

1- Connaissance du travail à faire ;

2- Visite de chantier ;
3- Evaluation de la consistance des travaux à exécuter –
délai ;
4- Connaissance des moyens humains et matériels
(disponibles) nécessaires ;
5- Organisation pratique des travaux :
- Définition des tâches ;
- Définition des étapes d’exécutions des tâches ;
- Répartitions des tâches ;
- Définition des règles et consignes de sécurité
liées à l'exécution des tâches ;
- Etablissement d’un chronogramme ;
6- Démarrage des travaux ;
7- Surveillance du chantier :
- Respect des normes de sécurité ;
- Respect des règles de l’art ;
8- Suivi du chantier plus rapport ;
9- Synthèse de chantier.

VIII Conclusion
L’exécution d’un chantier doit être précédée d’une organisation.
Un chantier bien organisé s’exécute avec moins de difficultés et
permet de respecter les délais assignés. La sécurité y est de
règle dans ce type de chantier.
Il faut éviter dans la mesure du possible les improvisations, car,
elles remettent en cause les différents avantages d’un chantier
organisé.

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Aucune organisation ne peut être parfaite, mais cela ne doit en
aucun cas servir de prétexte pour omettre ou négliger
l’organisation d’un chantier dont on a la charge.