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Sommaire

- Les vérifications mécaniques


- Les équipements
- Dossier technique : Les pneumatiques
- Liste matériel véhicule
- Pièces détachées
- Outillage
- Réserves d’eau / de nourriture
- Pharmacie / Santé / Hygienne
- Matériel de camping
- Conduite tout-terrain
- Rouler avec son 4x4 (roadbook – convoi)
- Règles de conduite

- La sécurité (risques naturels – risques criminels)


- Météo – Secours
- Cartographie / Orientation / Navigation
- Dossier technique : Le GPS
- Recommandations aux randonneurs en véhicule tout-terrain (Charte de bonne conduite)
- La randonnée motorisée et la loi
Avez-vous pensé à vérifier
l’état mécanique de votre
véhicule et à procéder aux
opérations d’entretien ?

CONTRÔLE TECHNIQUE
Il est obligatoire périodiquement. Il révèle les
réparations mécaniques urgentes à effectuer et vous
permet de connaître les points faibles de votre
véhicule.

ENTRETIEN
Régulièrement, votre 4x4
nécessite un certain nombre
d’opérations d’entretien.
Voici les plus importantes :

LES
LES VERIFICATIONS
VERIFICATIONS que que vous
vous pouvez
pouvez effectuer
effectuer vous-
vous-même
vous-même
ou faire effectuer par votre mécanicien préféré :
ou faire effectuer par votre mécanicien préféré :

Niveau d’huile moteur (repères mini et maxi sur la jauge)


Utilisez une huile conforme à votre moteur (essence / diesel / turbo)

Niveau du liquide de refroidissement (à contrôler dans le vase d’expansion)


Utilisez du liquide permanent (antigel et additifs), sinon de l’eau distillée / déminéralisée),
mais jamais de l’eau du robinet (très souvent chargée en calcaire !)

Niveau du liquide de frein (à contrôler dans le réservoir de remplissage)


Utilisez du liquide synthétique pour circuit de freinage (LOOKEED, BENDIX etc...)

Niveau du liquide de commande d’embrayage, c’est le même liquide que pour le


circuit de freinage (voir le réservoir de remplissage)

Les emplacements de toutes ces vérifications


sont indiqués dans le manuel d’utilisation et
d’entretien de votre véhicule.
Niveau d’huile de la direction assistée : à contrôler dans le vase d’expansion
Utilisez l’huile spéciale pour boite automatique et direction assistée de type DEXRON IID

Niveau de l’électrolyte dans les éléments de batterie : contrôler chaque élément


- Rajoutez uniquement de l’eau distillée (déminéralisée)
- Niveau = 1cm au dessus des plaques (visibles par chaque orifice de remplissage)

Etat des cosses de batterie : nettoyez et graissez

Etat de la cartouche de filtre à air : souffler à l’air comprimé ou remplacer

Pression de l’air dans les pneumatiques : ajuster suivant la charge et le terrain

LES
LES OPERATIONS
OPERATIONS MECANIQUES
MECANIQUES PRINCIPALES
PRINCIPALES D’ENTRETIEN
D’ENTRETIEN ::
- Vidange huile moteur (tous les 10.000 km, ou moins suivant qualité de l’huile)
et changer la cartouche du filtre à huile moteur (tous les 20.000 km)
- Changer l’huile (tous les 40.000 km) et vérification du niveau (tous les 10.000 km)
:
- Boite de vitesse
- Boite de Transfert
- Ponts avant et arrière
- Carters de pivot de fusée droite et gauche
- Graissage sous pression (tous les 40.000 km ou 5000 km si conduite en TT :
- Arbres de transmission avant et arrière (cardans et coulisseaux)
- Rotules de barre de direction
- Changer l’élément du filtre à carburant (tous les 20.000 km)
- Changer plaquettes (frein à disque) et garnitures (frein à tambours)
(entre 20.000 km et 40.000 km suivant qualité et utilisation)
- Changer courroie de distribution ( tous les 80.000 km)

A effectuer par un mécanicien si vous n’avez pas les


compétences, l’outillage et le temps nécessaire.
LES
LES EQUIPEMENTS:
EQUIPEMENTS:
Les accessoiristes vous proposent sur le marché un très grand nombre d ’équipements.
Certains sont indispensables, beaucoup sont utiles et d ’autres superflus. Tout dépend
aussi de l ’utilisation que vous voulez faire de votre tout-terrain.
Ce qui nous semble indispensable :
- le montage d ’un coupe-batterie qui vous permettra d ’isoler
immédiatement la batterie du véhicule en cas de court-circuit,
donc utile pour la sécurité mais aussi contre le vol.
- un extincteur
- une sangle de remorquage et deux grosses manilles
- un amortisseur de direction si celui-ci n ’est pas monté
d ’origine.
- un arceau de sécurité si vous prévoyez de faire du
franchissement plutôt que de la balade.
Ce qui est utile :
- c ’est tout d ’abord d ’enlever ce qui est inutile : les marche-
pieds qui ne font qu‘ augmenter l ’angle ventral et que l’on
pourra remplacer par des barres tubulaires si l ’on veut protéger
le bas de caisse et les portières.
- remplacer les énormes pare-chocs en plastique qui affublent
les 4x4 modernes par des barres tubulaires qui rendront au
véhicule des angles d ’attaque et de sortie convenables.

- coquille de pont : protège très efficacement les carters de pont surtout à l ’avant.
- une prise d ’air surélevée ( schnorkel ) pour les passages à gué en eaux profondes.
- un treuil pour vous sortir d ’une mauvaise posture surtout si vous êtes tout seul, ou mieux
encore un tire-fort fonctionnant dans toutes les positions, même si le véhicule est en
panne.
- un poste CB pour les randonnées en groupe
Et puis le reste … (dans l ’ordre alphabétique) :
- amortisseur renforcé ( à gaz, à bonbonne, etc…)
- allume-cigare multiprises
- altimètre
- blocage de différentiel
- climatisation
- compresseur portable ou embarqué pour le gonflage des pneus
- cric hi-lift
- indicateur de dévers
- filets de rangement
- film protecteur de carrosserie
- pare-buffle
- patin antifriction pour suspension à lames
- phare de travail
- préchauffage programmable du véhicule (Webasto)
- protège-carter
- protège-feux et clignotants
- sangles anti-débattement
- suspensions renforcées ... etc...
RESERVE
RESERVEDE
DECARBURANT
CARBURANTET
ETINGREDIENTS
INGREDIENTS
Suivant les itinéraires empruntés, vous devrez prévoir une réserve de carburant
plus ou moins importante.
Deux solutions :
1/ le réservoir supplémentaire 2/ les jerrycans métalliques
avec tuyauterie, robinet d’inversion (prévoir un arrimage solide)
ou pompe annexe de transfert.

Afin de pouvoir faire les niveaux pendant le voyage, prévoyez aussi:


- huile moteur
- huile pour BV , BT et ponts (attention : huile spéciale pour différentiel à glissement limité LSD)
- huile de frein (lookeed)
- huile hydraulique pour direction assistée et boite automatique (dexron)
- liquide de refroidissement.
Suivant les pays de destinations tous ces ingrédients sont plus ou moins
disponibles sur place à des prix quelques fois plus avantageux.

© 1997 TELLIER
LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES

Vous serez un jour ou l’autre amené à changer vos pneus, que ce soit par obligation
(pneus usés), par nécessité (pneus adéquats), ou pour certain par esthétisme (!!!)
Vous pouvez vous contenter de les remplacer par le modèle d’origine (même marque,
même type, mêmes dimensions, etc... )
Par contre si vous avez un tant soit peu de curiosité et le souci de l’efficacité, vous
ne pouvez pas laisser passer cette occasion de choisir un nouveau modèle.
De toutes les façons que vous utilisiez votre 4x4 sur route ou en tout terrain dans
des situations extrêmes, l’utilisation de bons pneumatiques est primordiale.
Pour s’en convaincre rappelons le rôle des pneumatiques sur un véhicule :

LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 1)
1)

Le pneu supporte le véhicule, ses occupants et leurs bagages :


contrainte de charge , amortissement.

Le pneu entraîne le véhicule :


transmission de l’effort , vitesse.

Le pneu dirige le véhicule :


contrainte latérale , précision , fiabilité.

Quels sont les facteurs de fabrication qui déterminent un pneu :


- Le type de la structure : radiale ou diagonale
- La sculpture de la bande de roulement : rainures , crampons , etc...
- La qualité de la gomme : matière , consistance
- Les dimensions
De ces facteurs de fabrication découlent les spécificités de chaque modèle:
indice de vitesse, indice de charge, modèle renforcé, utilisation neige/ boue.
Elles sont inscrites sur les flancs du pneu.
LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 2)
2) Identification
Identification d’un
d’un pneu
pneu
Largeur du pneu
Type de (en millimètres)
structure Hauteur du flanc (%)

Structure Radiale

Date de fabrication
Diamètre intérieur
(en pouces)

Marque de
fabrique Indice de charge

Symbole de
vitesse
Pays de Pneu sans
fabrication chambre

Renforcé Neige et boue

LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite(suite 3)
3) Composition
Composition dudu pneumatique
pneumatique
1/ L’ossature du pneu supporte la charge et comprend :
- La carcasse à structure le plus souvent radiale
- La ceinture reposant sur la carcasse rigidifie la bande de roulement
- Le talon enveloppe la tringle et permet au pneu d’accrocher la jante
2/ La bande de roulement assure le contact avec le sol
- Elle est composée de gomme (caoutchouc, polyester, nylon)
Sculpture de la gomme Flanc
Bande de
roulement

Ceinture

Carcasse
en nappes

Talon
et tringle
LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 4)
4) Dimensions
Dimensions du
du pneumatique
pneumatique

Combien d’entre nous savent déchiffrer les indications de dimensions (et les
autres) inscrites sur le pneu ? Très peu car rien n’est fait pour simplifier la
lecture. Essayons quand même de nous y reconnaître.
Sachez d’abord que certaines valeurs sont exprimées en pouces,
S d’autres en millimètres et cela sur le même pneu !
Voyons quelques exemples : 7.50 x 16 marquage anglais

H (en pouces) O (en pouces)

D 205 x 16
O
S (en millimètres) marquage européen O (en pouces)
H
205 60 R 15
S (en millimètres)
O (en pouces)
S = section du pneu gonflé R pour radial
H (en %)
O = diamètre intérieur du pneu
c’est aussi le O de la jante Ici la hauteur du flanc (H) est 60% celle de la largeur (S)

marquage
31 x 10,50 R 15
américain
D (en pouces) S (en pouces) O (en pouces)

LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 5)
5) Défauts
Défauts et
et détériorations
détériorations
Le déséquilibre ou «balourd» : est le principal défaut que l’on
peut relever sur un pneu. Il est dû à un problème de fabrication
ou une usure inégale à l’utilisation. Il se traduit par des
vibrations de la roue qui se répercutent dans la suspension et la
direction. Exemple: un déséquilibre d’une valeur de 100g sur la
roue d’un véhicule roulant à 100 km/h se traduit par une force
centrifuge de 20 kg. Imaginez le reste ! Cet effet se ressent
dans le volant à partir d’une vitesse de 80 km/h environ.
Remède : ré-équilibrage de la roue à l’aide de plombs sur les bords de la jante.
Usure de la bande de roulement : Elle se mesure à la profondeur du dessin qui
ne doit pas être inférieur à 1,6 millimètre (usure maximum autorisée)
Hernie ou boursouflure : Apparaît après une rupture des câbles ou dislocation
des éléments du pneu à la suite d’un choc violent (ornière, pierre, souche, etc...)
Coupure profonde : sur le flanc ou sur la bande de roulement avec câbles
apparents: résultat du roulage sur un objet tranchant (silex, ferraille, etc...)
Coupure circulaire au talon : due à un sous-gonflage ou une surcharge. Sans
gravité lorsque seule la gomme est fissurée. Dangereuse si les toiles sont
atteintes.
Déformation de la bande de roulement : choc ou coupure entraînant des
dommages à la ceinture du pneu. Conséquences : vibrations et «tirage».
LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 6)
6) Pression
Pression de
de gonflage
gonflage
Ajustez la pression de gonflage de vos pneus suivant :
En tout-terrain :
la charge du véhicule entre 1 et 2 bars.
Sur route :
la nature du terrain entre 2 et 3 bars
le type de difficulté que vous rencontrez

Evitez le sous gonflage sur route et sur piste rocailleuse, il peut


être la cause d’éclatement, d’usure prématurée et de surconsommation.

Par contre certaines conditions de franchissement où la motricité doit


être optimale (sable, boue, forte montée sans adhérence), exigent une réduction
de la pression de gonflage pouvant descendre jusqu’à 0,5 bars.

Exemple d’empreintes au sol mettant en évidence la relation pression / adhérence

Le dégonflage est une solution


très efficace pour augmenter
l’adhérence, en particulier dans le
sable.
4 bars 2,5 bars 1,5 bars 0,5 bars

LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 7)
7) Les
Les types
types de
de pneumatiques
pneumatiques

Pneu sable : Il permet un enfoncement minimum sur sol meuble,


ne creuse pas grâce à ses sculptures lisses, large bande de
roulement, gomme dure, supporte de faibles pressions (0,5
bars). Défaut: très mauvaise adhérence sur sol gras ou mouillé.
Pneu boue : grandes sculptures facilitant le débourrage
sur terrain boueux, gomme tendre.
Défauts : Bruyant sur route, conduite imprécise (dérive), usure
plus rapide, flancs vulnérables en cas de dégonflage.
Pneu rocaille : Sculpture aux épaules bien découpées, flancs
renforcés, structure robuste, résistant, accrocheur, bon
comportement routier. Défauts : mauvaises performances sur
sol gras, dans le sable et sur neige.
Pneus mixtes : Bonne adhérence sur route ( pluie, neige et
verglas ), performance moyenne en tout-terrain, longévité.
Défaut: c’est un pneu dont l’efficacité ne sera jamais celle d’un
pneu spécialisé.
Le bon choix : Il n’existe pas un pneu tout-terrain pour tous les terrains et si
vous utilisez votre 4x4 de façon polyvalente il faudra, soit vous contenter d’un
compromis (pneus mixtes) soit faire l’acquisition d’un train de pneus
supplémentaire correspondant à vos besoins (sable, boue, rocaille).
LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 8)
8) La
La législation
législation
Le code de la route interdit le montage de pneus de structures différentes sur un
même essieu (article R59 – 3)
Cela signifie que les pneus doivent avoir :
- la même marque
- la même dimension
- la même catégorie d’utilisation (route, neige, tout-terrain)
- la même structure (radiale ou diagonale)
- le même code de vitesse
- le même indice de charge

Taille des pneus :


La législation autorise le montage de pneus de taille différente de celle d’origine dans
les limites suivantes : + ou – 3% de la différence entre le diamètre extérieur du
pneu et du diamètre de la jante.

LES
LES PNEUMATIQUES
PNEUMATIQUES (suite
(suite 9)
9)
Les
Les dimensions
dimensions de
de jante
jante
La largeur de la jante doit être adapté à la taille du pneu : Pneu Jante (en pouce)
Tailles européennes : 295/75 R16 de 7.5 à 9.5 Tailles américaines :
235/75 R15 de 6.0 à 8.0 315/75 R16 de 8.0 à 10.0 30 x 9.50 R15 de 6.5 à 8.5
225/70 R15 de 6.0 à 7.5 215/70 R16 de 5.5 à 7.0 31 x 10.50 R15 de 7.0 à 9.0
255/70 R15 de 6.5 à 8.5 235/70 R16 de 6.0 à 8.0 33 x 12.50 R15 de 8.5 à 11.0
265/70 R15 de 7.0 à 9.0 245/70 R16 de 6.5 à 8.0 35 x 12.50 R15 de 8.5 à 11.0
235/85 R16 de 6.0 à 7.0 255/70 R16 de 6.5 à 8.5
225/75 R16 de 6.5 à 7.5 265/70 R16 de 7.0 à 9.0
245/75 R16 de 6.5 à 7.5 305/70 R16 de 8.0 à 9.0
265/75 R16 de 7.0 à 8.0 215/65 R16 de 6.0 à 7.5
285/75 R16 de 7.5 à 9.0 255/65 R16 de 7.0 à 9.0
Les
Les marques
marques
Les valeurs sûres dans le choix de pneumatiques tout-terrain sont :
- Michelin O/R
- BF Goodrich : All Terrain et Mud Terrain
- Goodyear Wrangler MT/R
- Firestone SAT
LISTE
LISTE MATERIEL
MATERIEL VEHICULE
VEHICULE
- cric hydraulique ou hi-lift avec planche support
- gonfleur (électrique ou à pied)
- manomètre (pour ajuster la pression des pneus en fonction du terrain)
- 2 démonte-pneus
- nécessaires de réparation pour chambre à air ou pour pneus sans chambre
(mèches + outils)
- 2 plaques de désensablage (1,5 m minimum) de préférence en alliage léger
- sangle de remorquage (modèle « kinetic » très efficace)
- 2 grosses manilles
- pelle pour la boue , neige , sable
- câbles de démarrage pour batterie
- lampe baladeuse sur prise allume-cigare ou rechargeable
- gants de travail
- entonnoir
- tuyau (2m minimum) pour siphonner eau ou carburant
- chiffons

PIECES
PIECES DETACHEES
DETACHEES
Une liste type de pièces détachées de rechange est difficile à établir.
Le risque d’en avoir besoin est fonction du nombre de kilomètres que vous envisagé de
faire, de votre véhicule, de son âge et de son entretien. Chaque véhicule à ses propres
points faibles et certains en ont plus que d’autres !
Indispensable : les courroies (ventilateur / alternateur, direction assistée)
Pour le reste voici quelques idées : Cartouches filtre à air / cartouche filtre à gazole /
cartouche filtre à huile, ampoules électriques, fusibles, plaquettes de frein, durites,
joints d’étanchéité (arbres de roue, BV, BT, ponts), 1 amortisseurs AV et AR, pompe à
carburant, pompe à eau, charbons d’alternateur, démarreur, câble d’accélérateur,
croisillons de cardan, disque d’embrayage + mécanisme + butée et fourchette, cylindres
de frein et d’embrayage (émetteurs + récepteurs) , demi arbre de roue, etc...

DIVERS
DIVERS
- fil de fer - colliers de serrage (différents O )
- adhésif toilé large bande - colliers de serrage plastique cranté (serflex)
- adhésif électrique - fil électrique
- pâte à joint (bleu ou or) - soudure à l’étain
- pâte à coller (bi-composants) - pot de graisse au silicone
- Caisse à boulons / écrous (différents O )
OUTILLAGE
OUTILLAGE une caisse à outils garnie :

- Jeu de clefs plates à cliquet de préférence (6 à 19 ) - Couteau à lame rétractable (cutter)


+ lames de rechange
- Jeu de clefs à pipe débouchée (6 à 14)
- Jeu de chasse goupilles
- Clef à cliquet + rallonges + douilles (10 à 26)
- Pointeau
- Clef à molette
- Pointe à tracer
- Clef à griffe (serre-tube de plombier)
- Burin
- Jeu de clefs Alen
- Serre-joint
- Pince multiprise
- Pied à coulisse (modèle éco.)
- Pince universelle
- Limes (plate + ½ ronde + ronde)
- Pince à bec fin
- Brosse métallique
- Pince coupante
- Pinceau nettoyage
- Pince à clips (bec recourbé)
- Pince étau
- 3 tournevis plat ( gros + moyen + petit)
- 2 tournevis cruciforme (gros + moyen)
- 2 tournevis courts / manche à boule (plat + cruciforme)
- Marteau
- Massette
- Scie à métaux + lames de rechange
- Brosse métallique

OUTILLAGE
OUTILLAGE DIVERS
DIVERS

- seringue à huile
- pompe à graisse
- outil de desserrage (clef à ruban,à chaîne ou autre) pour cartouche filtre à huile et filtre à
gazole
- fer à souder + soudure à l’étain
- chalugaz + cartouches (type jetable)
- testeur électrique (voltmètre / ampèremètre / ohmmètre)
- un tube métallique (O:4 cm longueur:70 cm) qui vous servira de rallonge
et de levier pour la clef à cliquet par exemple.
RESERVE
RESERVED’EAU
D’EAU

L’eau c’est la vie.


On ne la trouve pas partout et elle n’est
pas toujours bonne à boire.

En cas de doute purifiez-là


en ajoutant un produit de
purification chimique (vente
en pharmacie).

Il faudra transporter une réserve suffisante d’un ravitaillement à un autre.


La quantité à emporter est évidement fonction de la distance séparant deux ravitaillements,
de la saison (été ou hiver) et du nombre de personnes dans le véhicule.
Dix litres par jours et par personne est une quantité suffisante pour tous les besoins
(boisson, préparation repas, lavage, toilette)
Stockage : dans des jerrycans métalliques ou en plastique alimentaire.
Attention aux bouteilles d’eau minérales en plastique. Elles se fendillent très facilement avec
les chocs et les vibrations d’ou fuites et danger pour la consommation. Seules les bouteilles
d’eau gazeuse plus épaisses résistent aux chocs et vibrations.

RESERVE
RESERVEDE
DENOURRITURE
NOURRITURE

Pour les repas pris aux bivouacs vous devrez prévoir une réserve de nourriture non
périssable à constituer avant le départ: conserves, pâtes, riz, semoule, pomme de terre en
flocons, etc …
On peut aussi trouver de nombreux produits sur place suivant les régions et les pays.

Vous pourrez également vous approvisionner sur place en produits frais suivant les
ressources locales ( marchés - boutiques ) .
PHARMACIE
PHARMACIE--SANTE
SANTE-- HYGIENE
HYGIENE

Une pharmacie de voyage est bien utile même si l’on trouve


sur place, dans les villes, la plupart des médicaments.

Suivant les pays, certaines vaccinations (fièvre jaune, choléra) sont exigées ou exigibles
(mais jamais demandé lorsque vous voyagez par voie terrestre !)
Prévoyez-les assez tôt avant de partir.
En observant certaines précautions d'hygiène alimentaire et corporelle vous éviterez la
majorité des maladies infectieuses ou parasitaires.

Les effets de la chaleur seront beaucoup plus supportables avec une tenue
vestimentaire appropriée et une consommation d’eau en quantité suffisante et
régulière.

En hiver et dans les pays froids un bon équipement vestimentaire est nécessaire.

VOTRE
VOTREPHARMACIE
PHARMACIE
- Antiparasitaires externe (poux,morpions) et
- Aspirine intestinaux (vers)
- Antalgique fort (anti-douleur) - Antispasmodique (Biogaran)
- Vitamine C - Décontractant musculaire (Myolastan/
- Antigrippale / Rhume / Toux / Gorge Tétrazépam)

- Désinfectant cutané (Mercryl,Bétadine)


Matériel :
- Désinfectant bouche (Eludril)
- Ciseaux
- Désinfectant intestinal (Ercéfuryl)
- Garrot
- Hémostatique (Coalgan) + Eau oxygénée
- Compresses, bandes, sparadrap, coton - Seringue Aspi venin

- Pansements et Suture adhésives - Pince à épiler

- Pansements brûlures graves (Tulle Gras) - Couverture de survie

- Pommade brûlures (Biafine)


- Anti-diarrhéique (Tiorfan, Immodium)
- Microlax en cas de constipation
- Anti-inflammatoire pour entorse,foulure
- Collyres
N ’oubliez pas vos médicaments
- Anti-allergique personnels si vous suivez un traitement.
- Anti-vomitif
- Antibiotiques spécifiques ou à large spectre
- Répulsif anti-moustique (indispensable dans les pays tropicaux et les pays nordiques)
MATERIEL
MATERIELVOYAGE
VOYAGEET
ETDE
DECAMPING
CAMPING
Le poids, c’est l’ennemi, et si vous optez pour le bivouac il faudra bien vous équiper pour
obtenir un minimum de confort.
- Le couchage:
1/ tente à montage rapide du type dôme à armature pliante (a).
2/ tentes de toit sur galerie du véhicule.
3 modèles différents:
(b) - (c) - (d) (a)

(b) (c) (d)


3/ Aménagement intérieur du véhicule si celui-ci est suffisamment spacieux

- Matériel divers: lit pliant, matelas mousse ou autogonflant, table et sièges pliants, réchaud
avec pare vent, accessoires de cuisine etc…

- Les bagages:
Préférez les sacs aux valises, ils trouvent plus facilement leur place dans les véhicules 4x4.

LISTE MATERIEL DE VOYAGE


- table et sièges pliants - bâche
- réchaud à gaz + pare-vent - lampe (torche, frontale, lanterne + piles)
- ustensiles de cuisine, vaisselle - baladeuse 12v sur prise allume-cigare
- couvercle - balayette
- ouvre-boite - papier journal
- torchons / papier essuie-tout - allumettes / briquet
- éponges, brosse - cartes papier des pays visités
- produit vaisselle - papier, crayon, gomme, règle
- lessive liquide - cordelette, sangles à cliquet, tendeurs,
gros élastiques (vieille chambre a air découpée)
- trousse de toilette
- seau (les seaux carrés de peintre sont plus
- lingettes imbibées (pour la toilette sans pratiques à ranger que les seaux ronds)
eau)
- Scie à bûches
- Pharmacie (voir liste)
- jerrycans d ’eau potable (20 litre/pers.)
(sans robinet car ils s’arrachent avec les
secousses et rendent le jerrycan inutilisable)
- Le pulvérisateur agricole (10 l) :
une solution pratique et économique en eau pour
la douche, la vaisselle et autres petits lavages.
Il serait difficile de parler de la conduite d’un
véhicule tout-
tout-terrain sans donner quelques
explications techniques sur son fonctionnement.

Sur un véhicule routier classique la puissance moteur est transmise suivant les modèles:
soit sur les 2 roues arrières (propulsion),
soit sur les 2 roues avants (traction) ,

LE SYSTEME DE TRACTION A 4 ROUES MOTRICES


Sur un véhicule 4x4 la puissance du moteur
peut être transmise aux 4 roues par
l’intermédiaire de la boite de transfert.
PONT AVANT
a/ Position 4x2 = la transmission se fait sur
MOTEUR
le pont arrière et seules les roues arrières
sont motrices. BOITE DE VITESSE

b/ Position 4x4 = En plus de la transmission BOITE DE TRANSFERT


sur le pont arrière, enclenchement de la avec DIFFERENTIEL
transmission vers le pont avant pour rendre
PONT ARRIERE
les roues avants motrices.

c/ Sur certains véhicules 4x4 la transmission


sur le pont avant et le pont arrière est
permanente.
LA REDUCTION

Le réducteur est une seconde boite de


vitesse, accolée à la première et ne
comportant que 2 rapports :
un long et un court.
Le réducteur permet de passer de la
gamme des vitesses longues à la gamme des
vitesses courtes.

En position vitesses courtes la puissance est


démultipliée. TRANSMISSION AVANT

Le réducteur permet ainsi d’affronter les


obstacles à vitesse réduite avec une plus
MOTEUR
grande puissance . LONGUES

BOITE DE VITESSE

BOITE DE TRANSFERT
COURTES
REDUCTEUR

TRANSMISSION ARRIERE

LE DIFFERENTIEL
C’est le système mécanique entraînant les roues tout en
leur permettant de tourner à des vitesses différentes,
notamment dans les virages . On le trouve dans le pont
avant et le pont arrière du véhicule.
Sur les 4x4 permanents il existe également un
différentiel inter-ponts dans la boite de transfert
pour éviter les fortes contraintes de transmission
entre le pont arrière et le pont avant.
LE BLOCAGE DE DIFFERENTIEL :
Pourquoi une commande de blocage ?

Parce Que l’ ensemble mécanique du différentiel a


le fâcheux inconvénient de ne transmettre toute sa
puissance qu’ à la roue la moins adhérente si
l’occasion se présente (exemple : patinage dans la
boue , sur la neige ou bien avec une roue en l’ air)
Résultat: vous n’avancez plus!.
a/ Blocages de différentiel de pont avant et arrière : ils redonnent la motricité à
chacune des roues en toutes circonstances.
b/ Blocage de différentiel inter-pont sur les véhicules 4x4 permanents : il redonne la
motricité perdue sur le pont avant en cas de patinage sur le pont arrière, ou inversement.
LES MOYEUX DEBRAYABLES
Lorsque vous roulez sur route en 2 roues motrices il n’est
pas nécessaire de laisser tourner la transmission avant:
arbres de roues, différentiel, arbre de transmission sont
des organes mécaniques lourds ralentissant le véhicule.
Le rôle des moyeux débrayables placés sur les roues avant
est donc de libérer mécaniquement ces roues du reste de
la transmission avant.
Il ne faut pas oublier de les ré-
ré-enclencher lorsqu’on roule
en 4 roues motrices.
ENCLENCHER

LIBERER

GARDE AU SOL
C’est la hauteur minimum entre la partie inférieure
du véhicule et le sol.
La façon la plus simple d’augmenter la garde au sol
d’un véhicule est de monter des pneumatiques de plus
grand diamètre.
h
h = garde au sol

ANGLE D’ATTAQUE

C’est l’angle formé par le plan horizontal du sol et la


tangente à la roue avant allant vers le point avancé le plus
bas du véhicule.
Cet angle permet au véhicule d’attaquer un obstacle plus ou
ANGLE DE SORTIE moins incliné sans faire toucher l’avant.
C’est l’angle formé par le plan
horizontal du sol et la tangente
à la roue arrière allant vers le
point reculé le plus bas du
véhicule.
Cet angle permet au véhicule de
sortir d’un obstacle plus ou
moins incliné sans faire toucher Ae°
l’arrière.
As°
Av°
ANGLE VENTRALE
C’est l’angle formé par les deux tangentes (roue arrière et roue avant) allant vers la
partie centrale la plus basse du véhicule.
Cet angle détermine l’aptitude du véhicule à franchir le sommet des bosses sans qu’il se
retrouve posé sur le châssis les roues tournant dans le vide.
CONDUITE
CONDUITE SUR
SUR CHEMIN
CHEMIN DE
DE TERRE
TERRE ET
ET PISTE
PISTE

Enclenchez dès le début de la piste les 4 roues motrices,


cela vous évitera d’être pris à l’improviste par une
difficulté imprévue.

Même si la piste vous semble bonne il faudra rester vigilant et vous


méfier des pièges qui pourraient se présenter : blocs de pierre
cachés par la végétation, saignées, ornières, troncs d’arbre en
travers, trous d’eau à la profondeur inconnue, passages étroits,
etc...
Roulez lentement par sécurité, par respect de l’environnement et
pour apprécier le paysage.

LES
LES ORNIERES
ORNIERES DES
DES CHEMINS
CHEMINS GRAS
GRAS

Les ornières se rencontrent sur les chemins de terre en


région humide ou pendant la mauvaise saison. Elles sont
provoquées le plus souvent par le passage de véhicules
lourds sur un sol meuble et détrempé.
La technique de progression
consiste à rouler à cheval et
éviter de tomber dedans pour ne BON
pas poser les ponts ou le châssis
sur la bande centrale. On est
quelques fois obligé de rouler en
dévers sur le côté du talus.
MAUVAIS MAUVAIS BON

LES
LES SAIGNEES
SAIGNEES

Les chemins en pente sont souvent ravinés par


l’écoulement de l’eau de pluie. En montagne c’est
l’homme qui les creuse en travers de la piste pour
canaliser l’écoulement de l’eau vers l’extérieur. Il
faut les aborder à faible vitesse et de biais. En
freinant fermement avant la saignée on compresse les
suspensions avant, on relâche ensuite la pédale de
frein au moment de passer dessus, les suspensions se
détendent dans la saignée et l’absorbe.
BON
LES
LES TALUS
TALUS

La capacité de franchissement d’un talus dépend


essentiellement de la valeur de :

l’ angle d’attaque, l’angle ventrale, et de l’angle de sortie.

LES
LES FOSSES
FOSSES
Comme pour les talus, les 3 valeurs d’angle du véhicule sont
déterminantes pour le franchissement d’un fossé.

angle d’attaque et ventrale angle ventrale et de sortie

Si l’une des valeurs d’angle du véhicule ne permet pas le franchissement


de face, il faut aborder le talus ou le fossé de biais.

LES
LES MONTEES
MONTEES
Enclencher les 4 roues motrices et les vitesses
courtes.Bloquer le différentiel central si vous avez un 4x4
permanent. Evaluer la pente et le terrain . Se positionner
bien en face de la pente. Sélectionner le rapport de vitesse
adéquat (1ère ou seconde courte) Tout changement de
vitesse en cour de montée se soldera par un échec. Aborder
la montée avec un peu d’élan si nécessaire, conserver un
régime moteur stable et surtout ne pas faire patiner les
roues, cela aurait pour conséquence de mettre le véhicule en
travers .
En haut de la montée ne pas
relâcher l’accélérateur trop
tôt, attendre que les roues
avant aient passées la crête.
Lever le pied maintenant, cela
aura pour conséquence de
transférer le poids du véhicule
vers l’avant et augmenter la
motricité sur l’essieu avant qui
tirera le véhicule sur le plat.
En cas d ’échec immobiliser le
véhicule avec le frein à pied
et en coupant le contact
vitesse enclenchée. Ne pas
compter sur le frein à main.
LES
LES DESCENTES
DESCENTES

Enclenchez les 4 roues motrices, les vitesses courtes et


amenez le véhicule dans l’axe de la pente.
Choisir le rapport de vitesse qui vous permettra au mieux
d’utiliser le frein moteur en fonction de la pente.
Avancez sur le ralenti, le pied droit affleurant la pédale
de frein sans que le pied gauche ne touche à la pédale
d’embrayage.
A l’inverse de la montée, la masse du véhicule dans la
descente se reporte sur l’avant délestant ainsi l’arrière. Le
véhicule aura ainsi tendance à se déporter d’un côté ou de
l’autre et à partir en glissade.
Pour rattraper un début de glissade relâcher la pression
sur le frein, voir même accélérer légèrement afin
d’absorber l’inertie du véhicule, retrouver de l’adhérence
et maîtriser à nouveau sa direction.

LE
LE DEVERS
DEVERS
Le dévers est sans nul doute la position la plus inconfortable et
la moins recherchée des conducteurs tout-terrain. Pourtant
certains passages incontournables l’exigent et il est bon de
l’aborder en connaissance de cause. Un passage en dévers
s’aborde toujours avec beaucoup de prudence et une
reconnaissance à pied n’est pas superflue.
L’angle de dévers (a) maximum est variable suivant les véhicules (centres de gravité
différents), leur chargement et la pression des pneumatiques. L ’inclinaison du véhicule va
délester les roues se trouvant vers le haut de la pente et l ’adhérence est réduite aux
seules roues se trouvant vers le bas de la pente.
Enclenchez les 4 roues motrices et le
réducteur qui vous permettra d’avancer
à faible vitesse. Gardez une vitesse
constante en évitant de freiner et de a
faire sauter le véhicule.
Si celui-ci part en glissade de l’arrière
ou de l’avant il faudra réagir en
dirigeant le véhicule vers le bas de la
pente avec une légère accélération qui
vous permettra de le ramener dans sa
trajectoire initiale.
La même manœuvre est à effectuer en
cas de soulèvement des roues côté
haut de la pente.
LES
LES BOURBIERS
BOURBIERS

Comme en toutes circonstances devant un


obstacle, la première chose à faire est d’évaluer
la difficulté. Savoir déceler les pièges cachés
tels que pierres, branches ou trous et faire un
choix sur l’itinéraire à prendre. Ne pas s’engager
si l’on est seul et surtout sans treuil pour vous
sortir d’une mauvaise posture.
Enclencher évidement les 4 roues motrices, la réduction et les blocages de différentiels
s’ils existent. Un peu d’élan est utile, puis maintenir un régime constant pour éviter le
patinage qui sera fatal à la progression. Une fois les sculptures des pneus remplies de boue
(bourrage), vous aller rouler sur des savonnettes.

LES
LES GUES
GUES
Tout comme la boue, votre moteur n’aime pas
particulièrement l’eau (alternateur, démarreur,
ventilateur).La première chose à faire est de
vérifier la hauteur de l’eau (elle doit être partout
inférieure à la hauteur de la prise d’air du
filtre), et la nature du fond (sable, vase, cailloux
ou rochers). Chercher la zone la plus propice pour
traverser en s’assurant de la possibilité de
remonter sur l’autre berge. A plusieurs véhicules
il est prudent de fixer une sangle à l ’avant de
votre véhicule avant de rentrer dans l ’eau, ça
peut servir !

Rentrez lentement dans l’eau afin d’éviter un trop


grand choc thermique au moteur, les éclaboussures
dans le compartiment moteur, une vague trop
importante devant le capot qui provoquerait
l’entrée d’eau dans le filtre à air. L’ immersion de
la sortie du pot d’échappement n’est pas à craindre
car tant que le moteur tourne les gaz empêchent
l’eau d’entrer et de remonter jusqu ’au moteur.
Donc, ne pas s ’arrêter en cour de traversée.
Lorsque vous êtes arrivé sur l’autre berge, laissez
le moteur tourner pour un séchage plus rapide.
LA
LA NEIGE
NEIGE

- Les qualités d’un véhicule tout-


terrain sont considérablement réduites sur les routes
et les pistes verglacées ou lorsque la couche de
neige est damnée . Le poids du véhicule et la
fermeté des suspensions deviennent un handicap. La
conduite sur glace est une technique dont
l’apprentissage n’ est pas toujours évident.

Sur les routes et les pistes recouvertes d’une couche de neige fraîche et poudreuse on
peut espérer progresser jusqu’à une hauteur d’environs 50 cm de neige en faisant sa
trace ou en suivant celle des autres véhicules. Sur neige fraîche la gomme des pneus
reste relativement accrocheuse.
L’utilisation de chaînes améliore
considérablement la motricité du véhicule.

© 1997 TELLIER
ROULER AVEC SON 4X4

1/
1/ PROGRESSION
PROGRESSION AVEC
AVEC UN
UN LIVRE
LIVRE DE
DE ROUTE
ROUTE (ROADBOOK)
(ROADBOOK) ::
Les véhicules circulent seuls sans guide mais avec un livre de route (roadbook).
Toutes les indications concernant l’itinéraire sont portées succinctement sur des
feuilles dont les cases numérotées représentent la direction à suivre ainsi que le
kilométrage et certains points GPS.
Avantages : conduite indépendante des autres véhicules,
FEUIL LE N° 10
(N IC E - CO L D E BR AU S )
T IT RE : AUT O UR DE NICE vitesse de progression personnalisée, pas de poussière
pour le véhicule suivant, moins de nuisances causées par
KM KM
D IR EC TIO N PA R TIEL TO TA L O BS ER VA TION S
à s u ivre kilométrage entre kil ométrage depuis
2 cas es s ui vantes d ernière remi se à 0

Rou te cimen té
0,25 3,35

0,5 3,1
Rou te cim enté
Pa n ora ma s ur le villa ge de Tou ët de l’Esca rè ne
les colonnes de véhicules pour les riverains et autres
usagers des pistes.
3
Rou te cimen té
0,8 2,6

2
Rou te cimen té
PAR ICI
0,25 1,8

1 DAKAR

PAR LA

NORDKAP

TOMBOUCTOU

VILLENEUV
E
CHATEAUVIEUX

Lecture du Livre de Route ( Road-book )


Pour les road-books réalisés par les Pistes de l ’Aventure, le sens de
lecture s’effectue du bas de la feuille vers le haut. C’est à dire dans le
sens de la marche du véhicule lorsqu’on tient la feuille à plat devant soi.
Beaucoup de road-books se lisent de bas en haut, mais cela ne nous
semble pas logique ni pratique.
Numéro d’identification
de la feuille
Colonne des indications
graphiques de direction F E U I LLE N ° 14 (COL DE BRAUS / SOSPEL) TI TR E : AU TOU R D E N ICE
D IRECTIO N KM KM P O SITIO N O BSER VATIO N S
Totalisation du kilométrage à su ivr e P AR TIEL TOTAL GP S

depuis dernière remise à zéro


0,5 0,5
Remise à zéro du compteur 4
kilométrique O km Fôret communale de Luceram

Kilométrage écoulé depuis 0,85


Commencement de la piste

la case précédente 1,2


3
NICE TURINI A gauche (direction NICE) accès à
Numéros d’identification l’option zône de franchissement voir
feuille n°13bis)
des cases (sens croissant 0,35 0,35

du bas vers le haut) 2


NICE Col de Braus Col de Braus, en arrivant par la piste
Coordonnées géographiques SOSPEL N 43.52.23
stratégique on retrouve la D2204.

pour utilisation d’un GPS O km


E 7.24.04

Première case de lecture 1

de la feuille
Le Livre de Route ( Road-book ) suite
Le compteur kilométrique :
Il donne l’indication du kilométrage total effectué par le véhicule depuis sa mise
en service, mais il donne également le kilométrage parcouru entre deux points
après remise à zéro manuelle du compteur journalier. Certains véhicules très
anciens n’ont pas cette possibilité, ce qui oblige le navigateur à effectuer
constamment des soustractions pour connaître le kilométrage partiel.

La justesse des indications affichées par le compteur


kilométrique (odomètre) dépend de la dimension des pneumatiques montés sur le
véhicule. Le montage de roues de dimension plus petite que celle prévue par le
constructeur aura pour conséquence l’ affichage au compteur d’un kilométrage
plus important que le kilométrage réellement parcouru, et inversement avec des
roues plus grandes. Les écarts peuvent représenter jusqu’à 15% d’erreur. Le
glissement des roues (virages, patinage) sur le sol peut également contribuer à
fausser les indications du compteur.
Pour un même tour de roue d1 est plus long que d2
parce-que O1 est plus grand que O2
1 2
d1 d2

Le Livre de Route ( Road-book ) suite

Le « Trip meter » ou « Trip master » :


C’est un compteur supplémentaire que vous pouvez installer et indiquant au
mètre près les distances parcourues. Il affiche sur un ou plusieurs cadrans les
distances totales et partielles et permet une remise à zéro indépendante de
chacun des affichages.

Il comporte également un dispositif d’étalonnage


permettant d’afficher la distance réellement
parcourue par le véhicule (compensation de la
dimension des pneumatiques par exemple).

Certains de ces appareils, plus spécialement


conçus pour les rallyes-raids, sont de véritables
calculateurs de bord.
2/
2/ PROGRESSION
PROGRESSION EN
EN CONVOI
CONVOI ::

a/
a/ A
A vue
vue ::

Les véhicules se suivent les uns derrière les autres sans se perdre de vue.
Ce type de progression est utilisée lorsque le nombre de véhicules est faible.

b/
b/ En
En chenille
chenille ::

Les véhicules se suivent de façon espacée sans se voir.

A toutes les bifurcations,


croisements et à chaque fois qu’il
y a incertitudes sur la direction à
prendre, le véhicule de tête
(guide) s’arrête et attend le
véhicule suivant avant de
repartir afin de lui montrer la
bonne direction. Le véhicule
suivant devra s’arrêter à son tour
pour faire de même et ainsi de
suite jusqu’au dernier véhicule du
convoi.

Avantages: les véhicules sont espacés donc conduite moins contraignante,


vitesse personnalisée, manoeuvres facilitées, moins de poussière pour le
véhicule suivant, moins de nuisances pour les riverains et autres usagers des
pistes.
En chenille (suite) :

Inconvénients : Si un conducteur oublie de s’arrêter pour indiquer le chemin


comme l’a fait le conducteur précédent, tout le reste du convoi est perdu. Il est
donc impératif que chaque conducteur (sauf le dernier ! ) attendeattende le véhicule
suivant lorsqu’il y a plusieurs choix possibles sur la route à suivre.
suivre.

Véhicule en attente

Véhicule en franchissement Véhicule en attente

Véhicule en franchissement
RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATIONS ::
Ne vous engagez pas sur un franchissement
délicat avant que le véhicule précédent ait
complètement dégagé le passage (forte pente,
gué, ornière, bourbier etc ...)
Règles
Règles de
de conduite
conduite ::
- Vérifiez en permanence vos points de navigations avec le kilométrage sur la carte, le road-
book, la direction sur le compas et les points GPS.
- Si vous quittez la piste repérez de quel côté vous la laissez, à droite ou à gauche ?
- En cas d’incertitude sur l’itinéraire, revenez en arrière jusqu’au dernier point reconnu
comme certain et essayez de trouver l’erreur avant de repartir.
- Evitez de rouler la nuit ou dans des conditions météorologiques difficiles.
- Si vous roulez en convoi :
Respectez l’ordre de marche établi au départ.
Vous êtes responsable du véhicule roulant derrière vous, attendez-le à tous les changements
de direction, embranchements, croisements, etc…
Si vous avez perdu le reste du convoi, ne poursuivez pas sans être certain de l’itinéraire,
dans le doute restez où vous êtes, ou bien montez sur une hauteur proche et attendez que le
véhicule devant vous, ou le guide en tête, revienne vous chercher.

La
La Sécurité
Sécurité
Pendant votre voyage quelques règles de sécurité sont à observer, elles vous éviteront tout
incident pouvant devenir dramatique:
- Partir avec un véhicule en bon état de marche.
- Posséder les pièces détachées indispensables.
- Se munir de l’outillage nécessaire pour d’éventuelles réparations.
- Prévoir les réserves de carburant.
- Prévoir une réserve d’eau en fonction de la consommation journalière par personne :
boisson, préparation des repas, toilette, lavage .
- Posséder une mallette pharmacie.
- Ne pas surcharger le véhicule.
- Bien arrimer le chargement.
- Posséder les cartes nécessaires à l’itinéraire prévue.
- Posséder une boussole et mieux encore un GPS ou un système de navigation embarqué
(ordinateur + logiciel de navigation avec la couverture cartographique adéquat.
- Ne pas s’aventurer à moins de 2 véhicules sur certains itinéraires.
- Posséder un téléphone GSM ou même satellite pour certaines destinations
Sécurité
Sécurité -- Risques
Risques criminels
criminels
Aujourd’hui il existe dans de nombreuses parties du monde des zones où l’autorité des états ne
s’exerce plus. Ces zones de ‘’non droit’’ voient l’apparition de structures criminelles mettant en
danger la vie des personnes. Le voyageur, étranger aux lieux, est une cible encore plus vulnérable
par son ignorance du milieu et de son entourage.
Parmi les risques encourus on peut citer :
Les menaces physiques avec les vols à main armé , le racket , les enlèvements et les prises
d’otages avec demandes de rançons, chantages, extorsions, pressions politiques.

Toutes ces exactions sont pratiquées aussi bien par des terroristes organisés en groupes
paramilitaires, religieux et fanatiques, que par des bandits armés contrôlés parfois par des
organisations criminelles.

Circulation automobile :
En premier lieu, respecter scrupuleusement le code de la route et les règles de circulation locale.
Même si les conducteurs locaux ne les respectent pas, sachez que l’étranger a toujours tort.
Les habitudes de la criminalité et de la délinquance locale diffèrent suivant les pays. Sur
route, les techniques du faux blessé ou de la fausse panne (panne mécanique avec le capot
ouvert, ou panne de carburant avec le jerrycan à la main) sont fréquemment utilisées pour
faire stopper les véhicules et procéder à une agression ou un enlèvement. Il est préférable
de passer son chemin devant de telles attitudes.

Plus redoutables encore sont les faux barrages de contrôle policier ou militaire
dans certains pays car il est très difficile de différencier les vrais et les faux et de toutes
façons vous êtes obligé de vous arrêter.

Confidentialité :
Pour des raisons de sécurité il n’est pas toujours souhaitable de faire connaître à son entourage son itinéraire
et sa destination.
Ainsi vaut-il mieux rester discret sur certains sujets et réserver certaines informations seulement aux
personnes dont on est sûrs,.
Une procédure particulière de communication, destinée à des personnes averties de son entourage, pourra aussi
être mise en place et déterminée à l’avance afin de transmettre des informations sous contrainte si cela était
nécessaire.

Voici quelques règles élémentaires à tenir pour une conduite en ville:


- Verrouiller les portières dès la montée dans le véhicule.
- Rouler de préférence avec les vitres fermées (c’est plus agréable avec la climatisation évidement !)
- Si vous roulez les vitres ouvertes, méfiez-vous aux arrêts des personnes qui vont détourner votre attention
à l’une des portières de votre véhicule, pendant ce temps (et très rapidement !) des complices en profiteront
pour accomplir leur méfait par l’autre portière.
- Conserver une distance suffisante avec le véhicule qui vous précède afin de pouvoir effectuer une manœuvre
de dégagement en cas de besoin.
- Conserver cette distance aux lieux de ralentissements et aux arrêts pour les mêmes raisons.
- Aux feux de signalisation, si aucun véhicule ne vous précède, ne pas venir immobiliser son véhicule à la limite
du passage piétons, mais laisser une marge de 3 ou 4 mètres. Les agresseurs éventuels qui pourraient vous
attendre au passage piétons seront obligés de faire mouvement vers vous et seront plus facilement identifiable,
ce qui vous donnera le temps de réagir (avertisseur sonore ou sirène, manœuvre de dégagement ou passage en
force).
- Aux feux (ou tout autre arrêt obligatoire), examiner les individus qui attendent
(nombre, attitude, direction des regards, etc…) et anticiper une action de sauvegarde.

- D’une façon générale prévention et vigilance sont de rigueur un peu partout dans le monde et
principalement dans les zones urbanisées.
Les
Les risques
risques naturels
naturels
Les risques naturels liés aux conditions météo de notre environnement sont depuis quelques années en nette
augmentation. Ces phénomènes dit « catastrophiques » augmentent en nombre mais également en intensité. Il
sont provoqués en grande partie par une évolution soudaine du climat que l'activité humaine contribue
certainement, plus que la nature elle même, à aggraver.

Pour nous, randonneurs motorisés hors route, partageant au plus près une nature devenant quelquefois
imprévisible, il faut également tenir compte de cet augmentation de risque.
- Le feu en forêt : avec la sécheresse et attisé par le vent, il se propage à une vitesse très élevée, peut vous
encercler et vous rattraper.

- Le vent : avec le passage d’une dépression ou à l’occasion d’un orage, il peut rapidement souffler en tempête,
arracher les tentes et faire tomber les arbres.

- La pluie : certains orages violents peuvent très vite provoquer une inondation ou la crue subite d’un cour
d’eau emportant tout sur son passage (ponts, routes, pistes, etc…). Elle peu également provoquer des
mouvements de terrain (glissement, effondrement, chute de rochers).

Nous vous recommandons la plus grande vigilance et nous attirons votre attention sur le respect de certaines
règles :
Ne fumez pas en forêt, l’herbe est très sèche et très inflammable, tout comme le tapis d’aiguille de
pin qui recouvre le sol (les cendres de cigarettes à la portière et les mégots mal éteint sont
redoutables).

En forêt : pas de feu ni de barbecue aux bivouacs. Utilisez vos réchauds à l’abris du
vent, loin des arbres et des herbes sèches.

Soyez très vigilant sur l’état de la piste et aux éventuelles dégradations interdisant tout passage sécurisés.
Lorsque vous vous arrêtez, même pour quelques secondes, garez-vous de façon à toujours laisser un passage
pour les autres véhicules. Ne coller pas un autre véhicule déjà en stationnement. Ménagez toujours de la place
pour manœuvrer en cas d’urgence.
Loin de nous l’idée de vous alarmer mais de vous informer et de vous responsabiliser. Votre randonnée restera
un bon souvenir si elle se déroule sans problème, alors il vaut mieux être prudent.
Bonne piste et bonne randonnée.
La météo :
Nationale : 08.36.68.1.2.3.4
Régionale : 08.36.68.00.00
Départementale : 08.36.68.02. **
( ** est le numéro du département concerné: 06, 83, 04, etc... )
sur internet :
Météo France : www.météofrance.fr (tout sur la météo + photos satellite)
La chaîne météo : www.europe.lachainemeteo.com (prévision sur 12 jours)

Eté ou hivers, les conditions météorologiques jouent un rôle important dans le bon déroulement de
votre randonnée. Le type même de la randonnée sera différent en fonction de ces prévisions et
votre équipement devra être adapté en conséquence.

Attention, les conditions météorologiques peuvent changer très rapidement en


montagne, prévoyez donc toujours, même en été, des vêtements et un équipement
pour le mauvais temps.

Une aggravation des conditions météo peut également avoir des répercutions sur
l’état des pistes et rendre la randonnée dangereuse si votre équipement n’est pas
adéquate et suffisant (profil des pneus, treuil, sangles, pelle, etc ...).

Les secours :
Donner l’alerte en prévenant 24h/24h :
17 -> La gendarmerie
( appel gratuit depuis une cabine publique )
18 -> Les Sapeurs Pompiers
( appel gratuit depuis une cabine publique )

112 -> pour les téléphones portables

-> En utilisant les signes conventionnels :

1 seul bras levé signifie : tout va bien


bien .

2 bras levés au dessus de la tête signifie


signifie :
nous demandons du secours.
Contre-indications :
Ce type de randonnée ne comporte pas de risques majeurs mais certains facteurs, peuvent
être de nature à le déconseiller à certaines personnes fragiles physiquement ou
psychologiquement : Nature des pistes (chocs, vibrations, poussière) - rareté des lieux
habités (isolement) - rigueur des conditions météorologiques - rigueur des conditions de vie
(confort rudimentaire aux bivouacs voir même dans certains hébergements) - rareté des
points d’eau, nourriture différente - éloignement possible des centres médicaux

L’ASSURANCE VOYAGE:
Pour vous :
Elle inclue plusieurs types de couverture : rapatriement médical, dépenses
médicales, billets retour gratuits pour vous ou pour une visite d ’un tiers,
responsabilité civile (dommages corporels et matériels causés ou subis,
assistance juridique et caution pénale, avance de fond), assurance
bagages ( vol-perte-accident-incendie ), etc… Les possesseurs de carte bancaire et certains
assurés (bien lire vos contrats) sont déjà couverts pour certaines prestations. Pour les autres
il faut souscrire une assurance complémentaire.

Pour votre véhicule :


Vous pouvez également souscrire une assurance dépannage, rapatriement
pour votre véhicule (à voir avec votre assureur).
CARTOGRAPHIE - ORIENTATION

Savoir lire une carte est essentiel pour préparer son itinéraire
et savoir où l’on se trouve tout au long d ’une randonnée 4x4.

Savoir où se trouve le nord et les autres points cardinaux c’est


savoir s’orienter sur la carte et sur le terrain.

Savoir se servir d’une boussole c’est avoir la possibilité de


s’orienter et de se repérer.

Savoir faire le point c’est connaître sa position exacte sur la


carte.

REPRESENTATION DE LA SURFACE TERRESTRE SUR UNE CARTE

La surface de la terre étant sphérique, sa projection sur une surface plane (la
carte) entraîne sa déformation quelque soit la méthode utilisée. Il faut donc
s ’accommoder de ces déformations et en tenir compte à la lecture en rectifiant les
différentes valeurs relevées.
A/ Projection conique : On projette la B/ Projection cylindrique : La surface
surface terrestre sur une surface de la terre est projeté sur un cylindre
conique, puis on la développe sur une
surface plane.
B/ Projection Mercator :
La surface de la
terre est projeté
sur plusieurs
cylindres dont la
surface est
tangente aux pôles
géographiques
L ’ ECHELLE

L’ échelle est le rapport des distances marquées sur un plan avec les distances
réelles correspondantes.
Rapport d ’échelle

Exemple :
A l’ échelle 1/ 2 500 000 une longueur de
1cm sur la carte représente une distance de
2 500 000 cm sur le terrain soit 25 km.
Donc sur la carte 1cm = 25 km

Echelle des distances

Pour mémoire : Les échelles les plus intéressantes pour une


1 : 25 000 1 cm = 250 m randonnée 4x4 sont :
1 : 100 000 1 cm = 1 km 1/100 000 : pour une vue d ’ensemble de la
région avec les pistes les plus importantes et
1 : 500 000 1 cm = 5 km
généralement ouvertes à la circulation.
1 : 1 000 000 1 cm = 10 km
1/25 000 : pour une vue très détaillée du
1 : 2 500 000 1 cm = 25 km relief, des pistes et des chemins.

REPRESENTATION DU RELIEF

Le relief des cartes peut être représenté par des


graphismes et artifices topographiques différents :
1 - parties ombrées d ’une seule couleur
1
2 - parties ombrées avec dégradé de couleur
3 - couleurs représentant des courbes de même niveau
4 - courbes de niveau (isohypses) avec estompage

4
2

3
COURBES DE NIVEAU OU ISOHYPSES
C ’est le procédé le plus utilisé et le plus juste des représentations du relief sur une
carte.
Principe : Chaque ligne représente une courbe de même niveau. L ’altitude est
reportée à côté de chaque courbe.

150

100
Soit le relief en
coupe ci-contre 50

représentation
sur la carte 100 150
50

Constatation :
Des courbes éloignées Des courbes rapprochées
traduisent une faible pente traduisent une forte pente

REPRESENTATION SUR LA CARTE


Calcul de la distance (d) entre deux points (A et B)
A d ’altitudes différentes sur la carte : d = V (axa) + (bxb)

a d a = dénivellation entre le point A et le point B


b B b = distance mesurée sur la carte (distance topographique)

Exemple : Le point A se trouve à 200 m d ’altitude et le point b à 50 m. On a donc une dénivellation de


a = 200 - 50 = 150 m. La distance topographique mesurée sur la carte entre A et B est b= 500 m.
La distance réelle entre ces deux points est: d = V (150 x 150) + (500 X 500) = 522 m

GRAPHISMES ET SYMBOLES
Afin de bien interpréter une carte, il
est nécessaire de se familiariser avec
les nombreux graphismes et symboles
qui figurent dans la légende et qui
représentent la nature du terrain, les
voies de communication, les
constructions et les curiosités
naturelles.
Il sont parfois différents suivant
l ’origine de la carte.
REPRESENTATION SUR LA CARTE

Représentation la plus souvent utilisée sur les cartes :

Route étroite
Piste irrégulièrement entretenue
Chemin ou sentier d ’exploitation non entretenu
Chemin ou sentier d ’exploitation non entretenu

Représentation sur carte Représentation sur carte


au 1/25000 au 1/100000

Chemin

Chemin
Piste
Piste

LES POINTS CARDINAUX

Au nombre de quatre, ils se situent toujours de la même


façon sur une carte : le Nord (en haut), le Sud (en bas),
l ’Est (à droite), l ’ Ouest (à gauche).

PÔLE NORD ET PÔLE SUD La terre se comporte comme un gigantesque aimant


dont les lignes de force orientent l ’aiguille aimantée
de la boussole dans l’axe Nord-Sud quelque soit
l’endroit où l’on se trouve (sauf aux pôles). Ces lignes
N de force traversent la surface de la terre au pôle
nord et au pôle sud. Ce sont les pôles magnétiques.

Boussole
ancienne

Boussole
S moderne
LA BOUSSOLE - LE COMPAS

LA BOUSSOLE : Le boîtier fermé par une vitre, contient une


aiguille aimantée pivotant librement au dessus d’un disque
gradué sur 360°. La lecture doit se faire loin de toute masse
métallique, donc à l ’extérieur d ’un véhicule.

LE COMPAS : Une cuvette hermétique chapeauté d ’un dôme


transparent contient un liquide dans lequel une couronne
aimantée et graduée sur 360° (la rose) tourne librement sur son
axe. La ligne de foi gravée sur le dôme transparent du compas
doit être aligné dans l ’axe du véhicule.
Les masses métalliques environnantes et le circuit électrique du
véhicule perturbent le fonctionnement du compas. Seuls les
modèles proposant un réglage par aimants compensateurs sont à Nm
retenir. Malgré cela il est très difficile d ’obtenir une bonne Nc
compensation pour les 4 points cardinaux dans un véhicule. On
aura presque toujours une différence angulaire entre le Nord
compas (Nc) et le Nord magnétique (Nm). Une courbe de
déviation de 0° à 360° doit-être établie pour une installation
donnée. Affichée à proximité, elle permettra de rectifier les
Déviation
valeurs lues sur le compas, surtout au moment des calculs. du compas

FAITES LE POINT …

1/ Vous orientez la carte dans


l’axe Nord - Sud avec la direction
du Nord indiquée 2/ Vous visez un
par la boussole. point remarquable
sur le terrain.

3/ Vous avez reconnu et


identifié ce point sur la carte.

a 4/ Vous notez la valeur de l ’angle a


par rapport au nord (ici a = 40°)
a = azimut du point visé
5/ Sur la carte, faites glisser le rapporteur le long de la
règle orientée nord -sud (méridiens) en faisant coïncider la
valeur de a avec la position du clocher. Avec un crayon
A = 40°
marquez la pointe de l ’angle a , puis tracez la droite allant
de votre pointage vers le clocher.
Vous savez maintenant que vous vous trouvez quelque
part sur cette droite.
Clocher
N

6/ Pour déterminer votre


position exacte il est
nécessaire de faire la visée Clocher
Tour en
d’un deuxième point ruine
remarquable (Tour en ruine)
et de reporter une
deuxième droite de la même b a
façon sur la carte.
L’intersection des deux
droites vous donnera votre Vous vous trouvez ici
position.

Avec la lune, voici une autre méthode pour trouver les points cardinaux

A minuit, la lune indique le sud quand elle est pleine,


l'ouest au premier quartier, l'est au dernier quartier.

Est Sud Ouest Nord


Nouvelle Lune 6 h 12 h 18 h 24 h
Premier quartier 12 h 18 h 24 h 6h
Pleine lune 18 h 24 h 6h 12 h
Dernier quartier 24 h 6h 12 h 18 h
Trois lettres qui signifient Global Positioning Système, c’est à dire :
système à positionnement mondial.

Le GPS est un système électronique de positionnement par satellite mis au point


et géré par le département de la défense militaire des USA. Il utilise un réseau
de 24 satellites contrôlés par une station au sol. Répartis sur 6 orbites
elliptiques différentes, leur altitude est d ’environ 20000 km.

Satellite GPS

Station au sol

Véhicule + récepteur GPS

Chaque satellite émet des signaux renfermant son code d’identification, des
informations horaires et des données de navigation. Les signaux de ces satellites
peuvent être captés partout (en extérieur) sur le globe terrestre par des
récepteurs appropriés GPS. L’utilisation de ces récepteurs peut donc se faire
indifféremment sur terre, sur mer et dans les airs, à tout moment et par
n’importe quel temps.
PRINCIPE DE LA LOCALISATION PAR GPS

Pour localiser un point M à la surface du globe, il faut que le récepteur GPS


capte au minimum 3 satellites. Le récepteur GPS, grâce à son horloge
synchronisée sur celles des satellites, calcule grâce au temps de propagation des
ondes, la distance qui le sépare des différents satellites.

Le satellite S1 voit le point M sur le cercle de


rayon D1
Le satellite S2 voit le point M sur le cercle de
rayon D2
Le satellite S3 voit le point M sur le cercle de
rayon D3
L’intersection des 3 cercles donnent la position
exacte du point M sur le globe. Le GPS traduit
cette position en coordonnées géographiques
(Latitude et longitude)

Les récepteurs GPS sont capables en premier lieu de vous donner votre position
(latitude et longitude) avec une grande précision*, mais aussi de très nombreuses
données complémentaires comme la direction à suivre, la distance qui vous reste
à parcourir, votre vitesse, l’altitude, etc…

Latitude

Longitude
Ici les niveaux de
réception de 8 satellites

* Précision du GPS : le département militaire des USA détermine


détermine le niveau de précision accordé à
l ’utilisation civile du système GPS. Avant août 2000, cette précision
précision était de 100 mètres. Depuis, le
taux de brouillage a été réduit et la précision peut atteindre 10
10 mètres.
UTILISATION PRATIQUE :
Le récepteur GPS affiche votre position réelle en degrés, minutes, secondes.
Cette position est recalculée environ toutes les secondes par le récepteur. Vous
ne pourrez exploiter cette position qu ’avec une carte suffisamment détaillée du
lieu où vous vous trouvez et sur laquelle vous allez reporter les indications du
GPS. Certains récepteurs GPS sont couplés à un lecteur de carte électronique
inscrivant directement votre position *.
* Le lecteur de carte électronique :
affiche des cartes ‘’scanérisées’’ ou
‘’vectorisées’’ , une ‘’route’’ préalablement
programmée et la position en temps réel
du véhicule.

Report des points GPS sur une carte

Votre récepteur GPS est aussi un mini micro-


ordinateur. Vous pouvez entrer en mémoire de
nombreuses coordonnées de lieux où vous voulez
aller. Choisissez votre destination et il vous
indiquera la direction à prendre jusqu’à ce que
vous y soyez parvenu. Qu’importe que vous soyez
obligé de contourner une montagne ou un lac, le
GPS calculera instantanément le nouveau cap à
suivre.

Vous pourrez revoir


ensuite le tracé du
chemin parcouru.

Il vous indiquera aussi votre vitesse


kilométrique et le temps (moyen)
nécessaire pour vous rendre à cette
destination.
Comme vous le voyez il n’est pas nécessaire d’avoir fait l’école de la marine
marchande pour utiliser le système GPS. Par contre il est indispensable de savoir
lire une carte pour pouvoir y reporter des coordonnées.
Une certaine patience est recommandée avant de savoir s’y retrouver dans la
manipulation de toutes les fonctions du GPS, mais vous verrez ce n’est pas plus
compliqué qu’un jeu électronique !

INSTALLATION
Les récepteurs GPS sont fournis avec un support de fixation qui vous permettra
de le placer sur le tableau de bord.
Ils sont alimentés soit par piles, soit par une source extérieure (12 / 24 volts),
comme par exemple la batterie du véhicule.
Pour une utilisation quasi permanente la deuxième solution s’impose. Il convient
alors d’utiliser le cordon adaptateur fourni par le fabricant pour un branchement
sur une prise allume-cigare.
Vous pouvez utiliser le GPS sans antenne extérieure si vous le placez sur le
tableau de bord du véhicule, le plus près possible du pare-brise. L’utilisation
d’une antenne extérieure permet d’avoir une meilleure réception des satellites.
Dans ce cas l’antenne doit être placée à l’extérieur de la carrosserie du véhicule
(sur une partie bien dégagée) , sauf dans le cas d’un véhicule bâchée.

Vous pouvez également utiliser votre GPS avec un ordinateur portable :


En reliant votre GPS avec un cordon approprié (vendu par le fabricant) , puis en
utilisant un logiciel de navigation et en chargeant la cartographie correspondante
au lieu de votre randonnée, à partir d’un CD Rom ou sur des sites Internet, vous
pourrez programmer vos routes directement sur la carte, vous positionner en
temps réel et sauvegarder le trajet effectué pour éventuellement l’imprimer.

Ordinateur portable avec logiciel de navigation Ici le GPS MAP 62s de


et son antenne GPS connecté sur prise USB chez GARMIN

Vous pouvez également rentrer vos points de route dans votre GPS directement
à partir de l’ordinateur si vous connectez les 2 appareils entre eux avec le
cordon adéquat. C’est moins fastidieux que de pianoter toutes les coordonnées
sur votre GPS. Un logiciel est généralement fourni par le fabricant du GPS
(exemple Mapsource pour les GPS Garmin).
A la place d’un ordinateur portable, appareil restant quand même encombrant et
fragile dans un véhicule, vous pouvez installer un GPS grand écran, une tablette
tactile et même un smartphone. Beaucoup de tablettes ont un GPS intégré
Certaines se fixent au pare-brise avec une ventouse ou avec un support sur le
tableau de bord. Il vous faudra y installer préalablement un logiciel de
navigation et charger la cartographie désirée. Plusieurs sociétés proposent des
tablettes GPS avec logiciel de navigation et cartographie pré chargés.

Ici le GPS Globe 800 de


chez GLOBE4X4

Ici le Smartphone 3,5’’


avec GPS intégré de chez
GLOBE4X4 Ici la tablette Explorus de chez
ORDI4x4 avec son support et
logiciel de navigation Oziexplorer.

Le GPS ROUTIER
Ce petit appareil, maintenant très répandu et bon marché, est très utile pour
retrouver sa route, par exemple en cas de contournement imprévu sur itinéraire,
ou d'acheminement jusqu'au point de départ ou de retour à la maison. Sur les
modèles de la marque TOM TOM (en autres) vous pourrez entrer directement
les coordonnées d'un "waypoint". Vous serez également très étonné de voir
le nombre de pistes que l'appareil visualise sur l'écran au cours de vos
randonnées.

Ici le GPS routier TOM TOM One

Remarque : certain GPS de navigation 4x4 fonctionnent également en mode «


routier »
RECOMMANDATIONS AUX RANDONNEURS
EN VEHICULE TOUT-TERRAIN
Avec votre véhicule tout-terrain, vous allez pénétrer un domaine naturel
où règne équilibre et harmonie. Certaines précautions sont à prendre pour
ne pas le perturber et en assurer sa sauvegarde.

RECOMMANDATIONS AUX RANDONNEURS EN VEHICULE TOUT-TERRAIN

- Ne pas rouler hors des chemins.


- Rouler sur les traces déjà existantes.
- En sous-bois rouler très doucement pour écarter les branches basses.
- Epargner la végétation lors des manœuvres de stationnement.
- Ne pas creuser le sol en faisant patiner les roues.
- Le passage des cours d’eau à gué doit se faire en empruntant les
passages traditionnels et sur le parcours le plus direct.
- Rouler à vitesse réduite sur les pistes.
- Ne pas effrayer ni harceler les animaux.
- A l’arrêt tenez votre chien en laisse ( il perturbe la faune sauvage et
peut provoquer des accidents avec les animaux domestiques, notamment
les troupeaux).
RECOMMANDATIONS AUX RANDONNEURS EN VEHICULE TOUT-TERRAIN

- Ne pas emporter de minéraux, ils appartiennent au paysage.


- Ne pas cueillir les végétaux inutilement et se conformer aux règlements
locaux (tout prélèvement diminue les chances de reproduction de certaines
plantes en voie de disparition).
- Ne pas vous engager sur des ouvrages fragiles (murets, ponts de
pierres, etc...) pour ne pas les endommager.
- Ne pas emprunter fréquemment les mêmes itinéraires.
- Ne pas faire de feux dans les zones forestière sensibles et ne pas
jeter de mégots allumés.
- Ne pas abandonner vos détritus, remportez-les jusqu’à une poubelle.

RECOMMANDATIONS AUX RANDONNEURS EN VEHICULE TOUT-TERRAIN

- Ne pas pénétrer à l’intérieur des propriétés privées, au delà des


clôtures, dans les prairies et les champs cultivés.
- Ralentir l’allure en croisant ou en dépassant des piétons ou des
cyclistes.
- Vous arrêter en croisant des cavaliers.
- Laisser la priorité aux engins agricoles et forestiers.
- Ralentir l’allure en longeant des habitations ou en traversant des
hameaux .
- Eviter de rouler en colonne trop serrée, surtout près des habitations et
dans les agglomérations.
- Respecter les activités saisonnières ( chasse, pêche, moisson,
transhumance, fêtes, etc ...) en usant de discrétion lors de votre
passage.
Lois et réglementation
La législation française sur la circulation et le stationnement des véhicules à moteur en milieu naturel est souvent méconnue des randonneurs
motorisés. Vous trouverez ici les textes de loi qui vous concernent. Vos devoirs mais aussi vos droits pour vous défendre.

LA LOI LALONDE
- LOI no 91-2 du 3 janvier 1991 relative à la circulation des véhicules terrestres dans les espaces naturels et portant modification du code des communes

L'Assemblée nationale et le Sénat ont délibéré,


L'Assemblée nationale a adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit:

Art. 1er. -En vue d'assurer la protection des espaces naturels,la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public
routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur.
La charte de chaque parc naturel régional doit comporter un article établissant les règles de circulation des véhicules à moteur sur les voies et chemins de chaque
commune adhérente du parc.

Art. 2. -L'interdiction prévue à l'article 1er ne s'applique pas aux véhicules utilisés pour remplir une mission de service public.
Sous réserve des dispositions des articles L. 131-4-1 et L. 131-14-1 du code des communes, l'interdiction ne s'applique pas aux véhicules utilisés à des fins
professionnelles de recherche, d'exploitation ou d'entretien des espaces naturels et elle n'est pas opposable aux propriétaires ou à leurs ayants droit circulant ou
faisant circuler des véhicules à des fins privées sur des terrains appartenant aux dits propriétaires.
L'ouverture de terrains pour la pratique de sports motorisés est soumise aux dispositions de l'article L. 442-1 du
code de l'urbanisme.
Les épreuves et compétitions de sports motorisés sont autorisées, dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat, par le représentant de l'Etat dans le
département.

Art. 3. -L'utilisation, à des fins de loisirs, d'engins motorisés conçus pour la progression sur neige est interdite.

Art. 4. -L'interdiction prévue à l'article précédent ne s'applique pas sur les terrains ouverts dans les conditions prévues au troisième alinéa de l'article 2.

Art. 5. -L'article L. 131-4-1 du code des communes est ainsi rédigé:


«Art. L. 131-4-1. -Le maire peut, par arrêté motivé, interdire l'accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux
véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la protection des espèces animales ou
végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou
touristiques.
«Ces dispositions ne s'appliquent pas aux véhicules utilisés pour assurer une mission de service public et ne peuvent s'appliquer d'une façon permanente aux
véhicules utilisés à des fins professionnelles de recherche, d'exploitation ou d'entretien des espaces naturels.»

Art. 6. -Il est inséré, dans le code des communes, un article L. 131-14-1 ainsi rédigé:
«Art. L. 131-14-1. -Les pouvoirs confiés au maire par l'article L. 131-4-1 ne font pas obstacle à ce que le représentant de l'Etat dans le département puisse, pour
plusieurs communes ou pour une seule commune après mise en demeure adressée au maire et restée sans résultat, interdire, par arrêté motivé, l'accès de certaines
voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la ou des communes aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de
nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou
des sites ou leur mise en
valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques.
«Ces dispositions ne s'appliquent pas aux véhicules utilisés pour assurer une mission de service public et ne peuvent s'appliquer d'une façon permanente aux
véhicules utilisés à des fins professionnelles de recherche, d'exploitation ou d'entretien des espaces naturels.»

Art. 7. -Après l'article 56 de la loi no 83-663 du 22 juillet 1983 complétant la loi no 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les
communes, les départements, les régions et l'Etat, il est inséré un article 56-1 ainsi rédigé:
«Art. 56-1. -Le département établit, dans les mêmes conditions qu'à l'article 56, un plan départemental des itinéraires de randonnée motorisée dont la création et
l'entretien demeurent à sa charge.
«Les itinéraires inscrits à ce plan doivent emprunter les voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, les chemins
ruraux et les voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur, à l'exclusion de ceux qui ont fait l'objet d'une interdiction de circulation en
application des articles L.131-4-1 et L.131-14-1 du code des communes.»

Art. 8. -Outre les officiers et agents de police judiciaire, sont habilités à constater les infractions aux dispositions des articles 1er et 3 et aux dispositions prises en
application des articles 5 et 6:
a) Les agents énumérés à l'article 22 du code de procédure pénale;
b) Les fonctionnaires et agents commissionnés et assermentés au titre de la protection de la nature par le ministre chargé de l'environnement;
c) Les agents commissionnés et assermentés de l'Office national des forêts, de l'Office national de la chasse, du Conseil supérieur de la pêche et des parcs
nationaux.

Art. 9. -Les procès-verbaux dressés par les fonctionnaires et agents désignés à l'article 8 font foi jusqu'à preuve du contraire. Ils sont remis ou envoyés par lettre
recommandée au procureur de la République. Cette remise ou cet envoi doit avoir lieu, à peine de nullité, au plus cinq jours francs après celui où l'infraction a été
constatée.

Art. 10. -Les dispositions des articles L. 25 à L. 26 du code de la route sont applicables aux véhicules circulant en infraction aux dispositions de la présente loi et des
arrêtés pris pour son application, selon des modalités déterminées par décret en Conseil d'Etat.
Les agents mentionnés à l'article 8 sont habilités à mettre en oeuvre les dispositions de l'article L. 25-1 du code de la route.

Art. 11. -Le tribunal saisi de poursuites pour l'une des infractions prévues en application de la présente loi et des arrêtés pris pour son application pourra prononcer
l'immobilisation du véhicule pour une durée au plus égale à six mois et au plus égale à un an en cas de récidive.

Art. 12. -Est interdite toute forme de publicité directe ou indirecte présentant un véhicule en situation d'infraction aux dispositions de la présente loi.

Art. 13. -Les associations agréées en application de l'article 40 de la loi no 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature peuvent exercer les droits
reconnus à la partie civile en ce qui concerne les faits constituant une infraction aux dispositions de la présente loi ou des règlements et arrêtés pris pour son
application et portant un préjudice direct ou indirect aux intérêts collectifs qu'elles ont pour objet de défendre.
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Paris, le 3 janvier 1991.

FRANCOIS MITTERRAND
Par le Président de la République:

Le Premier ministre,
MICHEL ROCARD

Le garde des sceaux, ministre de la justice,


HENRI NALLET

Le ministre de l'intérieur,
PIERRE JOXE

Le ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire,


ROGER FAUROUX

Le ministre de l'agriculture et de la forêt,


LOUIS MERMAZ

Le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer,


MICHEL DELEBARRE

Le ministre délégué à l'environnement et à la prévention des risques technologiques et naturels majeurs,


BRICE LALONDE

Le ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur,


PHILIPPE MARCHAND

Le ministre délégué au tourisme,


JEAN-MICHEL BAYLET

Source : Legifrance.gouv.fr

La circulaire OLIN

6 septembre 2005
Circulaire n° DGA/SDAJ/BDEDP n°1
Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable

Le texte original est assez long, il se trouve à cette adresse Internet : http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2009/03/cir_29551.pdf
A propos de la circulaire OLIN

•9 novembre 2005 : Débat au sénat à propos de cette circulaire


•10 janvier 2007 : Le Conseil d'Etat a censuré la circulaire Olin.
•L'annexe 1, relative aux quads, est purement et simplement annulée. En effet, elle contredit en partie le Code de la Route. De ce fait, le Ministère de l'Ecologie est la
partie perdante, et l'Etat devra verser une somme de 1000 euros à chaque association requérante, dont le Codever.
•La haute juridiction administrative du pays a jugé que " les annexes 2, 3, 4 et 5 (…) ne présentent pas de dispositions impératives ". En d'autres termes, les
dispositions de ces annexes ne peuvent pas s'imposer; elles ne font que proposer une interprétation de la loi, elles ne sont pas la loi. Or, Mme Olin avait tenté d'y
introduire la notion de carrossabilité, cherchant par ce biais à lui donner une consistance juridique.

Source : web4x4.org

Amendement de la circulaire Olin

13 décembre 2011

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Ministère de l'écologie, du développement
durable, des transports et du logement

Commissariat général au développement durable

Service de l'économie, de l'évaluation et de l'intégration du développement durable

Sous Direction de l'intégration des démarches de développement durable dans les politiques publiques

Bureau de l'intégration environnementale (DD)

Instruction du Gouvernement du 13 décembre 2011


complétant la circulaire du 6 septembre 2005 relative à la circulation des quads et autres véhicules à moteur dans les espaces naturels et donnant des orientations
pour le contrôle de la réglementation en vigueur

NOR : DEVD1132602J
(Texte non paru au journal officiel)

La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement à,


Pour exécution :

préfets de région
préfets de département
Parcs nationaux
Office national des forêts
Office national de la chasse et de la faune sauvage
Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres
Office national de l'eau et des milieux aquatiques

Pour information :

direction générale de la gendarmerie nationale


directeurs régionaux de l'environnement, de l'aménagement et du logement
directeurs de l'environnement, de l'aménagement et du logement
directeur régional et interdépartemental de l'environnement et de l'énergie en Ile de France
directeurs départementaux des territoires
directeurs départementaux des territoires et de la mer
directeurs d'administration centrale du MEDDTL

Résumé : la présente instruction précise la réglementation applicable à la circulation des véhicules à moteur sur les voies en fonction de leur statut. Elle donne des
instructions pour le contrôle de cette réglementation.
Catégorie : Directive adressée par le ministre aux services chargés de l'application des dispositions relatives à la circulation des véhicules terrestres à moteur dans
les espaces naturels
Domaine : Ecologie, développement durable, sports
Mots clés liste fermée < Environnement > Mots clés libres < espaces naturels, circulation des véhicules à moteur, statut des voies et chemins >
Texte (s) de référence : code de l'environnement : articles L. 362-1 à L. 362-8 et articles R. 362-1 à R. 362-7 ; code général des collectivités locales : articles L. 2213-
4 et L. 2215-3 ; code l'urbanisme : articles L. 421-2 et R. 421-9.
Circulaire(s) abrogée(s) : Aucune
Date de mise en application : Immédiate
Pièce(s) annexe(s) :
N° d'homologation Cerfa :
Publication BO Site circulaires.gouv.fr Non publiée

L'application des dispositions issues de la loi n° 91-2 du 3 janvier 1991 relative à la circulation des véhicules terrestres dans les espaces naturels a fait l'objet de
circulaires1 et, en particulier, la publication de la circulaire du 6 septembre 2005, a donné l'occasion d'un rappel général des dispositions législatives et
réglementaires en vigueur en la matière. Saisi d'un recours, le Conseil d'Etat dans son arrêt du 10 janvier 2007 a validé le texte, à la seule exception de l'annexe 1.
Ces dispositions sont maintenant largement connues des services de l'Etat, des agents en charge de la répression des infractions, des élus, des organisateurs de
manifestations sportives ou de randonnée motorisée. Il semble toutefois que des pratiquants individuels les méconnaissent, se mettent en situation d'infraction et font
l'objet de verbalisations, essentiellement en espace rural.
Afin d'éviter des incompréhensions, il apparaît également souhaitable de fixer des orientations pour les contrôles à réaliser.

I - LA REGLEMENTATION EN VIGUEUR

Il convient de rappeler que cette législation a été mise en place pour protéger les espaces naturels, qui font partie du patrimoine commun de la Nation (article L. 110-
1 du code de l'environnement), préservation à laquelle toute personne doit prendre part (article 2 de la Charte de l'environnement)
Afin de clarifier les conditions dans lesquelles les véhicules à moteur peuvent circuler dans les espaces naturels (article L. 362-1 du code de l'environnement), la
présente circulaire précise le "principe de l'interdiction générale de circulation des véhicules à moteur dans les espaces
naturels en dehors des voies ouvertes à la circulation publique".

1 Circulaire du 20 août 1993 sur la procédure d'autorisation de terrains pour la pratique de sports motorisés et les circulaires du ministre de l'environnement relatives
aux conditions d'utilisation des motos-neige du 29 décembre 1993 et 20 novembre 2000.

I - A - Le principe édicté par l'article L. 362-1 du code de l'environnement

L'article L. 362-1 du code de l'environnement interdit la circulation des véhicules terrestres à moteur dans les espaces naturels en dehors des voies ouvertes à la
circulation publique.

Cette interdiction peut se résumer par la formule lapidaire : " pas de hors piste ". Cet article a pour conséquence de circonscrire la circulation publique des véhicules
à moteur aux voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux, et des voies privées ouvertes à la
circulation publique des véhicules à moteur.

Dès lors, les lieux de passage suivants ne peuvent constituer des voies ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur :

les tracés éphémères (chemins de débardage ouverts et utilisés par les tracteurs pour la seule durée de l'exploitation d'une coupe, aux seules fins de tirer les bois
exploités hors de la parcelle) ;
les bandes pare-feu créées dans les massifs forestiers pour éviter la propagation des incendies ;

les itinéraires clandestins qui, à force de passages répétés, créent au sol une piste alors que le propriétaire n'a jamais eu l'intention de créer un tel chemin à cet
emplacement ;

les emprises non boisées du fait de la présence d'ouvrages souterrains ou aériens (canalisations, lignes électriques…), du couvert environnemental (bandes
enherbées…), ou ouvertes pour séparer des parcelles forestières (lignes de cloisonnement) ;

Les sentiers manifestement destinés à la randonnée pédestre en raison de leur étroitesse ne sont pas non plus des voies ouvertes à la circulation publique des
véhicules à moteur.

Sur le domaine public maritime, s'appliquent les dispositions de l'article L. 321-9 du code de l'environnement qui pose également une interdiction de principe
concernant la circulation et le stationnement des véhicules terrestres à moteur, en dehors des chemins aménagés, sur le rivage de la mer et sur les dunes et plages
appartenant au domaine public ou privé des personnes publiques lorsque ces lieux sont ouverts au public.

Sous réserve des dispositions des articles L. 2213-4 et L. 2215-3 du code général des collectivités territoriales, l'interdiction du " hors-piste " ne s'applique pas aux
véhicules utilisés à des fins professionnelles, de recherche, d'exploitation ou d'entretien des espaces naturels et elle
n'est pas opposable aux propriétaires ou à leurs ayants droit circulant ou faisant circuler des véhicules à des fins privées sur leurs terrains.

I - B - Le statut des voies et leur ouverture à la circulation publique des véhicules à moteur

Chacune des voies figurant dans l'article L. 362-1 du code de l'environnement est définie par son statut et non pas par son aspect physique ou son entretien. Trois
types de voiries, en référence au code de la voirie routière et au code rural et de la pêche maritime, sont définis par ces législations.

I - B - 1 - Les voies publiques

Les voies publiques, appartenant au domaine public de l'Etat, des départements et des communes, sont affectées à la circulation publique. Elles sont ouvertes à la
circulation publique des véhicules terrestres à moteur et leur fermeture ne peut résulter que d'une mesure de police motivée soit pour des raisons de sécurité, soit
pour des motifs liés à la protection de l'environnement, par arrêté préfectoral ou municipal.

I - B - 2 - Les chemins ruraux

Les chemins ruraux font partie du domaine privé de la commune, mais sont affectés à l'usage du public (art. L. 161-1 à L. 161-13 du code rural). Ils sont ouverts à la
circulation publique et leur fermeture ne peut résulter que d'une mesure de police prise, soit pour des motifs de sécurité, soit
pour des motifs liés à la protection de l'environnement (art. L. 2213-4 ou L. 2215-3 du code général des collectivités territoriales). L'arrêté doit être alors publié et une
signalisation réglementaire installée sur les abords de la voirie.

I - B - 3 - Les voies privées


Les voies privées peuvent faire partie du domaine privé des personnes publiques ou appartenir à des propriétaires particuliers.
Ces voies sont librement accessibles et utilisables par les propriétaires des terrains desservis et par leurs ayants droit.
Au sein des voies privées, la législation distingue les chemins et sentiers d'exploitation. Ceux-ci sont régis par l'article L. 162-2 du code de la voirie routière et l'article
L. 162-1 du code rural et de la pêche maritime et servent exclusivement à la communication entre diverses propriétés rurales ou à leur exploitation. L'article L. 162-1
du code rural et de la pêche maritime dispose que " l'usage de ces chemins peut être interdit au public " par les propriétaires2.

Aux termes de l'article L. 162-4 du code de la voirie routière, les chemins privés qui n'ont pas le caractère de chemin ou de sentier d'exploitation sont régis par les
règles du droit commun en matière de propriété. Ils ont pour destination la communication et la desserte d'une propriété3.

Ainsi, l'ouverture ou la fermeture à la circulation des véhicules à moteur d'une voie privée ou d'un chemin ou sentier d'exploitation résulte de la décision du
propriétaire ou d'une mesure de police prise par le maire ou le préfet.

2 Article L.162-1 du code rural et de la pêche maritime "Les chemins et sentiers d'exploitation sont ceux qui servent exclusivement à la communication entre divers
fonds, ou à leur exploitation. Ils sont, en l'absence de titre, présumés appartenir aux propriétaires riverains, chacun en droit soi, mais l'usage en est commun à tous
les intéressés. L'usage de ces chemins peut être interdit au public."
3 Article L.162-4 du code de la voirie routière "Les voies privées qui n'ont pas le caractère de chemins ou de sentiers d'exploitation sont régies par les règles du droit
commun en matière de propriété sous réserve des dispositions de l'article L. 162-1 et de celles de la présente section."

I - B - 3 - a - Le libre choix du propriétaire

Une voie privée ne peut donc être "ouverte à la circulation des véhicules à moteur " que si le propriétaire en est d'accord.

Qu'il s'agisse de chemins privés ou de chemins d'exploitation, la décision d'ouvrir ou de fermer ces voies à la circulation publique est une décision du propriétaire
dans le cadre de l'exercice de son droit de propriété (art. 544 du code civil) qui l'autorise notamment à décider de clore sa propriété (art. 647 et 682 du code civil)4.

La décision de fermer une voie privée à la circulation constitue une mesure de gestion du propriétaire (particulier, association foncière ou personne publique). Dans
ce cas, aucun formalisme de la décision de fermeture n'est exigé. Cette décision, libre expression du droit de propriété, n'est pas susceptible de recours de la part
des tiers. La matérialisation de la fermeture n'est pas obligatoire en droit, il est toutefois vivement conseillé de matérialiser la fermeture sur le terrain.

Ainsi, dans le cadre d'une mesure de fermeture d'une voie appartenant au domaine privé d'une commune, prise sur le seul fondement du droit de propriété, le maire
agit comme le ferait n'importe quel propriétaire privé, sans l'exercice d'aucune prérogative de puissance publique5.

I - B - 3 - b - La fermeture dans le cadre des pouvoirs de police

Pour des motifs liés à la tranquillité publique, la protection des espèces animales ou végétales, la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur
mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques, le maire comme le préfet ont la faculté de fermer des voies privées (ou
publiques) à la circulation des véhicules (articles L. 22134 et L. 2215-3 du code général des collectivités territoriales). Une signalisation réglementaire doit, dans ce
cas, être installée sur les accès à cette voie.

Sur la notion d'ouverture à la circulation publique, les juges exercent, en cas de litige, leur pouvoir souverain d'appréciation6.

I - B - 4 - Voies bénéficiant de dispositions particulières

a) Les digues et chemins de halage construits par l'Etat le long des cours d'eau domaniaux ne constituent pas des voies ouvertes à la circulation publique.

Concernant les rivières navigables, les conditions de circulation sur les digues et chemins de halage sont réglementées par le décret du 15 février 1932 qui dispose,
dans son article 62, que "nul ne peut, si ce n'est à pied, circuler sur les digues et chemins de halage construits par l'Etat le long des rivières navigables, s'il n'est
porteur d'une autorisation écrite".

4 Sur l'obligation de détenir l'accord de tous les propriétaires : cass. crim. 9 juin 1999, pourvoi n°97-84943.

5 Sur l'incompétence du tribunal administratif en matière de droit de propriété : Tribunal des Conflits, 24 octobre 1994, S.C.I. La Rochette et Duperray, recueil du
Conseil d'Etat, p. 606)
6 Sur la notion d'ouverture à la circulation publique, laissée à l'appréciation souveraine des juges du fond qui se prononcent au vu des éléments qui leur sont soumis
ou des mesures d'instructions qu'ils ont ordonnées (Cass. Ass. Plén. 5 février 1988 ; Bull. civ. N° 58, aux concl. de l'avocat général Ortolland publiées au BICC du 15
mars 1988, p. 1 ets.).

Concernant les autres cours d'eau domaniaux, la circulation des véhicules à moteur sur les digues, chemins de halage ainsi que sur les espaces grevés d'une
servitude de marche-pied, en application de l'article 2131-2 du code général de la propriété des personnes publiques, n'est possible que dans les conditions fixées
aux articles L. 362-1 et suivants du code de l'environnement.

b) les servitudes des passages des piétons sur le littoral

L'article L. 160-6 du code de l'urbanisme a institué une servitude longitudinale de trois mètres, grevant les propriétés riveraines du domaine public maritime, destinée
à assurer exclusivement le passage des piétons.

L'article L. 160-6-1 du même code donne la possibilité à l'autorité administrative d'instituer une servitude de passage des piétons, transversale à la mer, sur les voies
et chemins privés d'usage collectif existants.
La circulation des véhicules est interdite sur ces servitudes.

c) les voies vertes

Les "voies vertes" aménagées pour les usagers non motorisés qui peuvent avoir le statut des voies qu'elles empruntent sont dans tous les cas interdites aux
véhicules à moteur (décret n°2004-998 du 16 septembre 2004).

d) Les voies de défense de la forêt contre l'incendie (DFCI)

L'article L. 321-5-1 du code forestier donne la possibilité à l'Etat d'instituer dans les bois classés en application de l'article L. 321-1 et dans les massifs forestiers
mentionnés à l'article L. 321-6, une servitude de passage et d'aménagement pour assurer la continuité des voies de défense contre l'incendie, la pérennité des
itinéraires constitués, ainsi que l'établissement des équipements de protection et de surveillance des forêts.
Les voies de défense contre l'incendie ont le statut de voies spécialisées, non ouvertes à la circulation générale.

II - ORIENTATIONS POUR LE CONTROLE DU RESPECT DE LA


REGLEMENTATION

Les agents habilités à rechercher et constater les infractions doivent dresser procès-verbal lorsqu'ils constatent la circulation d'un véhicule en dehors d'une voie ou
sur une voie fermée à la circulation des véhicules à moteur.

Pour les voies, ils doivent, préalablement aux contrôles, constater le caractère ouvert ou fermé de la voie empruntée.

Lorsqu'il s'agit d'une voie publique ou d'un chemin rural, le caractère fermé résulte impérativement de l'installation d'un panneau d'interdiction suite à une mesure de
police.

Lorsqu'il s'agit d'une voie privée, il est demandé aux agents de rechercher et constater les infractions prioritairement dans les situations pour lesquelles l'interdiction
est claire, notamment :
parce que les voies empruntées ne constituent manifestement pas des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur (cf. point I) ;
ou lorsqu'il s'agit de voies susceptibles d'être ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur, parce que le propriétaire a marqué sa volonté de restreindre
l'accès soit par une signalisation explicite (exemple : panneau autre que réglementaire7), soit par un dispositif de fermeture (obstacle physique).
Les services de l'Etat conseilleront les propriétaires souhaitant empêcher la circulation sur leurs voies (matérialisation de leur volonté d'en restreindre l'accès,
signalisation explicite, dispositif de fermeture, etc.). Dans le cas d'une fermeture matérielle, les conseils devront être assortis de recommandations sur les
précautions à prendre pour éviter que les dispositifs installés ne provoquent des accidents (pas de câbles tendus en travers des chemins, dispositifs signalant
l'installation de chaînes, barrières visibles, etc.).

La présente circulaire sera publiée au bulletin officiel du ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement.

Fait le 13 décembre 2011

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET

7 Art. L. 411-6 du code de la route : " Le droit de placer en vue du public, par tous les moyens appropriés, des indications ou signaux concernant, à un titre
quelconque, la circulation n'appartient qu'aux autorités chargées des services de la voirie ".

Les forêts domaniales


Article 331-3 et R. 412-16 du Code Forestier :
Dans les Forêts Domaniales, ou les territoires confiés à la gestion de l'Office National des Forêts, les interdits sont matérialisés par des
barrières ou des panneaux frappés à l'emblème de l'ONF.

(Source ONF : www.onf.fr) :


"Voitures et véhicules tout terrain à moteur
La circulation des véhicules à moteur est très réglementée car l'impact sur les milieux naturels peut être fort (bruit, dérangement de la faune,
destruction de flore ou d'habitats). Tout comme les voitures, les véhicules tout terrain, 4x4, quads, motos, sont interdits en dehors des routes
« ouvertes à la circulation publique ».
Les routes ouvertes sont les routes publiques, départementales, voies communales et les chemins ruraux carrossables. Certaines routes
forestières (routes privées construites et utilisées pour la gestion de la forêt), revêtues ou empierrées, sont également parfois accessibles, en
tout ou partie, aux véhicules à moteur. Dans tous les cas, le Code de la route s'y applique et une vigilance accrue est de mise. Les maires
peuvent aussi réglementer la circulation sur certaines voies pour préserver des espaces naturels remarquables.
L'interdiction de circuler sur une route forestière carrossable est matérialisée par une barrière ou un panneau."

Les forêts de protection


Le classement en forêt de protection, est réservé aux massifs présentant de forts enjeux en matière environnementale et sociale. Elle sont
protégées pour assurer le maintien des sols contre l'érosion, éviter les avalanches, les coulées de boues, le risque d'incendie, pour retenir
les chutes de blocs, mais également pour assurer le bien-être de la population en zone périurbaine.
Le "régime forestier spécial" permet également de contrôler la circulation du public et des véhicules motorisés.

Article L321-1 du Code Forestier :


Les bois situés dans les régions particulièrement exposées aux incendies de forêts peuvent faire l'objet d'un classement après avis des
conseils municipaux intéressés et du conseil général. Le classement est prononcé par décision administrative. S'il a rencontré une opposition,
la décision est prise après avis du conseil d'Etat.

Article R412-16 du Code Forestier :


(Décret nº 79-812 du 19 septembre 1979 art. 8 Journal Officiel du 22 septembre 1979)
Dans toutes les forêts de protection, la circulation et le stationnement de véhicules motorisés ou de caravanes, ainsi que le camping sont
interdits en dehors des voies et des aires prévues à cet effet et signalées au public. Font exception à cette règle les véhicules motorisés
utilisés pour la gestion, l'exploitation et la défense de la forêt contre les incendies.
BIVOUAC ET STATIONNEMENT
Si beaucoup de randonneurs motorisés font étape à l'hôtel ou en camping, un grand nombre d'entre-vous préfèrent utiliser leur propre
équipement pour s'arrêter le soir venu en pleine nature.
Pour cette dernière option, 2 catégories d'équipements sont généralement utilisés :

•La tente classique : véhicule en stationnement + tente sur le sol, vous établissez dans ce cas un bivouac ou campement itinérant.
•Le véhicule 4x4 aménagé : aménagement à l'intérieur de la carrosserie du véhicule (chassis longs), ou avec une cellule rapportée (pick-
up), ou équipé d'une tente dépliable sur le toit. Leur classement s'apparente à celui du camping-car (appelé également autocaravane ou
véhicule à usage d'habitation) avec 2 cas de figure si vous décidez de vous arrêter pour la nuit :
1 - Véhicule sans installation débordant sur le sol (pas de table, chaises, auvent, etc) et n'ayant aucun autres points de contact avec le sol
que ses roues, alors dans ce cas vous êtes simplement en stationnement. La restriction de stationnement d'un véhicule selon qu'il est vide
ou occupé ou selon qu'il fait jour ou nuit est sans fondement légal. Il suffira donc de vérifier que le stationnement n'est pas interdit à l'endroit
que vous avez choisi.

2 - Véhicule + installation autour du véhicule de tables, chaises, auvent, etc, et dans ce cas vous établissez un campement. Il faudra vérifier
que le bivouac ou le camping ne sont pas interdit à cet endroit.

DEFINITIONS :

•Bivouac : Campement temporaire des troupes en plein air ; lieu de campement. (Larousse)
De nos jours c'est le fait de camper en pleine nature pour une nuit du coucher au lever du soleil . Il s'apparente souvent pour les autorités à
du "camping sauvage".
Les origines :
Ethymologie : bivouac est issue du mot allemand "biwacht" qui faisait référence à la surveillance extérieure des villes fortifiées par les soldats
du moyen-âge et qui utilisaient pour cela des abris temporaires.
En France, le bivouac a été autorisé par le Code Napoléon, qui n'est autre que notre Code Civil. Ce Code a été promulgué le 21 mars 1804,
et plus de 200 ans après sa rédaction, le "Code Civil des Français" est toujours en usage en France avec environ la moitié des articles dans
leur version originale de 1804.

•Camping : Activité de plein air consistant à vivre sous la tente avec un matériel adéquat (Larousse)
C'est en fait un campement (tente, caravane ou autocaravane) monté sur un terrain aménagé ou en pleine nature (camping sauvage) pour
une durée supérieure à une nuit.

REGLEMENTATION :

•Concernant le bivouac et le camping :


En France, un principe de base autorise l'établissement d'un campement ou d'un bivouac sur le domaine public dans la mesure où cela n'est
pas interdit expressément.
Il est interdit de camper :
~ dans les bois, forêts et parcs qui sont classés comme réserves naturelles
~ sur les routes et voies publiques
~ sur les rivages de la mer
~ dans un rayon de 200 m autour d'un point d'eau capté pour la consommation
~ dans un site classé ou inscrit dans les zones de protection du patrimoine de la nature et des sites
~ à moins de 500 m d'un monument historique classé ou inscrit
~ dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales pour des motifs environnementaux, commerciaux,
esthétiques ou de sécurité et de salubrité publiques. Un affichage en Mairie ainsi que des panneaux réglementaires sont apposés aux points
d'accès habituels des zones interdites pour en informer le public.
Attention : toutes ces interdictions s'appliquent même si le terrain n'est pas un lieu public.

•Concernant le stationnement des véhicules autocaravane :


~ Les véhicules autocaravane sont soumis, au même titre que tous les autres véhicules de type M1 (voitures particulières), aux règles du
Code de la route précisant les conditions générales de stationnement (article R417-1 à 8) et définissant les stationnements dangereux
gênants et abusifs (article R417-9 à12)
~ Aucune loi en France n'oblige donc un véhicule autocaravane à passer la nuit dans un camping. Cependant, sans indication délimitant la
durée, tout stationnement de plus de sept jours sur la voie publique est considéré comme abusif et passible d'une amende.
~ Le Code de l'urbanisme considère le camping-car comme une caravane (article R111-37). Il s'applique alors pour l'occupation des sols
autres que la voie publique.
~ L'article R111-41 du Code de l'urbanisme précise ainsi que le camping-car peut-être librement pratiqué hors de l'emprise des routes et des
voies publiques avec l'accord de celui qui a la jouissance du sol et sous réserve de certaines restrictions ou interdictions, notamment celles
précédemment énoncées dans le paragraphe ci-dessus concernant le bivouac et le camping.
Recommandations aux randonneurs motorisés

Adhérez à l'une des associations de défense des randonneurs motorisés :

Collectif de défense des loisirs verts (CODEVER) www.codever.fr/


Confédération des randonneurs motorisés (CORAMUC) www.coramuc.fr
Fédération Française de 4x4 (FF4x4) www.ff4x4.fr

Avantages :
Ces associations incluent dans leurs adhésions une "Garantie Protection Juridique" qui pourra vous être utile et
vous aider en cas de problème et de litige avec des agents verbalisateurs.

Conseils :
En cas de verbalisation sur le parcours de votre randonnée :
Si vous pensez être dans votre bon droit et pouvoir en apporter la preuve : vous ne devez pas reconnaître
l'infraction. Cela ne vous empêche pas, contrairement à ce que l'on affirme généralement, de signer le procès
verbal de la contravention qui vous est présenté par l'agent verbalisateur sur le troisième volet du carnet de
contraventions. Troisième volet qui seul fera foi devant le tribunal. Mais dans ce cas n'oubliez surtout pas de
cocher la case "ne reconnaît pas l'infraction".
Sachez cependant qu'aucun texte ne vous oblige à signer. Mais cela tendrait à démontrer dans ce cas un
certain dédain et un manque de politesse de votre part.
Vous pouvez aussi, si vous estimez que l'infraction n'est pas justifiée, faire mentionner par l'agent
verbalisateur sur le PV les motifs de votre contestation.
Sachez aussi qu'après paiement d'une amende vous n'êtes plus recevable à contester la validité du procès-
verbal. Le paiement de la contravention étant considéré comme une reconnaissance de l'infraction.

Vous pouvez retrouver tous ces textes sur mon site Internet
http://guide 4x4.free.fr à la rubrique « Lois et réglementations »
La randonnée en véhicule 4x4 ne doit pas être l’objet de mesures
discriminatoires. Sa pratique n’est pas mauvaise si, comme toute activité en
milieu naturel, elle est pratiquée avec conscience, modération et en
connaissance des règles élémentaires de comportement. Certains se servent
des méfaits de quelques pratiquants irresponsables pour la discréditer et faire
restreindre un peu plus la liberté de circuler et de pratiquer ses loisirs. Nous
relevons les attaques et le défi lancé par nos détracteurs car nous pratiquons
ce loisir avec responsabilité, amour de la nature et respect des autres.

ne r a n d on née
s ou ha i te u ne b o n
Je vous tes de l’Aventure
sur les Pis L’AVENTURE
COMMENCE
ICI
Réalisation
Bernard LOUVOT

Reproduction interdite

Contact :
Bernard LOUVOT
Les Pistes de l’Aventure
402 boulevard de la Madeleine
06000 - NICE
09 54 64 42 25 ou 06 11 81 48 61

Messagerie Internet : guide4x4@free.fr


Site Internet : http://guide4x4.free.fr

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