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Sommaire

REMERCIEMENT 2

INTRODUCTION 3

I: LA PRESENTATION DE L’APZFD 4
A) Historique et présentation
B) Organigramme + Logo
C) Fiche d’identité

II : LES DIFFERENTS SERVICES VISITES ET LES TACHES EFFECTUEES 9


A) Service Guichet Unique (GU) et registre de commerce
B) Service des ressources humaines
C) Facturation et recouvrement du service de la capitainerie
D) Service transport maritime et corridor
III : PROBLEMES RENCONTRES 17
A) Problèmes au niveau des services
B) Difficultés personnelles
C) Les solutions recommandées

IV : APPORT DU STAGE 19

CONCLUSION 20

1
REMERCIEMENT
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de
commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au
cours de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très
profitable.

A cet effet je remercie en premier lieu le Tout Puissant que sans lui rien ne serait possible
mais aussi à toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m'ont aidé
lors de la rédaction de ce rapport.

Tout d’abord, je tiens à remercier vivement mon maitre de stage, Mr: ADEN DOUKSIEH,
Chef de département transport maritime au sein de l’APZFD, pour son accueil, le temps
passé ensemble et le partage de son expertise au quotidien. Grâce aussi à sa confiance j'ai pu
m'accomplir totalement dans mes missions. Il fut d'une aide précieuse dans les moments les
plus délicats.
Je remercie également toute l'équipe du département transport maritime et corridor pour leur
accueil, leur esprit d'équipe et en particulier Mr HOUMED MOHAMED et NEIMA
AHMED, qui m'ont beaucoup aidé sur l’organisation de mon stage.

J’adresse aussi mes remerciements à mon professeur, Mr WAISS MOHAMED de


l'Université de Djibouti qui m'a beaucoup aidé dans ma recherche de stage.

Enfin, je tiens à remercier mes chers parents qui m’ont beaucoup investi dans mon projet mais
aussi toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors de la rédaction de ce rapport de
stage.

2
INTRODUCTION
Le stage est une occasion qui nous permet d’être en contact direct avec l’environnement
professionnel dans lequel nous entamons notre future carrière.

En partant de cette anticipation, le stagiaire apprend des leçons pratiques en essayant de briser
les barrières de timidité, d’adapter et d’améliorer ses connaissances théoriques.

Dans ce sens et grâce à l’intérêt que je porte au domaine de la logistique et transport, J’ai
décidé d’effectuer mon stage à l’autorité des ports et des zones franches de Djibouti (APZFD)
du 16 avril au 28 Mai.

En tant qu’étudiant de la logistique et transport, ce stage m’a permis de mettre mes


connaissances théoriques, mes savoir-faire et mes savoirs-être en application.

En outre, ce stage fut pour moi l’occasion de me familiariser et de s’adapter dans un


environnement plus concurrentiel et plus complexe qu’est la vie professionnelle.

Mes attentes vis-à-vis de ce stage sont d’une part, découvrir un nouvel univers professionnel
et d'élargir mes compétences, et d’autres parts être capable de réaliser un dossier complet
résumant tout mon parcours durant mon séjour dans cette société et qui sera comptabilisé dans
le résultat de mon second semestre.

Il serait intéressant de montrer le rôle et la place qu’occupe l’autorité des ports et des
zones franches de Djibouti dans l’organisation des ports et des zones franches.

Afin de mieux répondre à cette problématique, j’ai choisi un plan en tripartie. Il serait évident
de commencer par la présentation générale de l’autorité des ports et des zones franches, puis
dans la seconde partie nous analyserons les différents services qui composent cette entité ainsi
que les tâches effectuées, pour ensuite décrire les difficultés rencontrées et enfin en dernier
lieu évoquer les différents apports de ce rapport.

I : PRESENTATION DE L’AUTORITE DES PORTS ET DE ZONES


FRANCHES (APZFD)

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A) Historique et présentation

 Historique et rôle de l’APZFD

L’Autorité des ports et des Zones Franches de Djibouti a été créée par le décret présidentiel
n°2002-0098/PRE modifié par le décret 2003-207/PRE.

L’autorité des ports et des zones franches de Djibouti est l'autorité de tutelle qui fixe les
règles, directives et principes généraux pour le fonctionnement harmonieux et efficace du
courant, des futurs ports et des zones franches à Djibouti. Elle est également responsable de
l'application et de la mise en œuvre de ces principes et directives à chaque zone franche dans
le pays.

L’Autorité des ports et des Zones Franches de Djibouti est une entité étatique qui a pour
mission de promouvoir des investisseurs privés. L’autorité des ports et zones franches
(APZFD) gère les ports et les zones franches notamment au niveau stratégique (long terme).
Elle assure ainsi les fonctions suivantes : représentation des intérêts de l’Etat, régularisation et
délivrance de licence pour les sociétés installées en zone franche mais également les
auxiliaires de transport maritime dans les infrastructures portuaires (cette fonction était
assurée auparavant par le ministère de l’équipement), contrôle des zones franches etc.

L’APZFD est la seule autorité en charge de l'administration et le contrôle de toutes les zones
franches et les ports. Cette entité joue également un rôle important en tant que seule interface
entre les entreprises de la zone franche et d'autres organismes gouvernementaux et vient sous
l'autorité directe du bureau présidentiel.

 Présentation de l’autorité des ports et des zones franches

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L’APZFD a été accordée par la plus haute autorité de ce pays, une mission de promotion,
dans le cadre de la vision du développement recherché par Son Excellence le Président de la
République.

Dans cette perspective, L’APZFD détient plusieurs mandats, parmi lesquels :

 La promotion des Ports de Djibouti et les zones franches comme plate-forme


commerciale et logistique ;
 La mise en place d'un environnement d'affaires avec une entreprise orientée cadre
juridique (loi n ° 53 / AN / 04 / 5eme L visant le Code zone de libre datée 2004 ;
 Loi n° 103 / AN / 05 / 5eme La régulation Free Zone Compagnies daté 2005) ;
 La réglementation des ports par son conseil d'administration ;
 Création de nouveaux ports et des zones franches.

En outre, L’Autorité des Ports et des zones Franches de Djibouti devient le centre des
formalités unique des entreprises et opérateurs de la zone Franche. Elle constitue l’interface à
travers laquelle toutes les agences des secteurs publics et privés devront agir pour toute
question et dans l’exercice de tous pouvoirs relatifs aux activités économiques en zone
Franche et concernant les entreprises en zone Franche.

Elle est seule habilitée :

 A recevoir et à approuver les demandes d’agrément des entreprises désireuses d’exercer


une ou des activités économiques en zone Franche ;
 A enregistrer et émettre les documents d’immatriculation des sociétés désirant opérer en
zone franche. Le règlement de la zone franche définira les conditions et modalités
d’obtention du permis d’opérer en zone franche.

L’Autorité des Ports et des Zones Franches élit son siège en Zone Franche. Elle bénéfice au
même titre des opérateurs en Zone Franche de l’exonération d’impôts, de droits et taxes pour
tout équipement et matériels mobiliers importés.

Elle est dotée du pouvoir de réglementation dans les Zones Franches, existantes ou futures,
en République de Djibouti.

Elle est mandatée pour édicter toutes règles et règlements de Zones Franches ; elle a la
responsabilité de fixer la grille tarifaire des redevances en Zones Franches ainsi que des
amendes et pénalités applicables pour toute violation du règlement de Zone Franche et autres
conditions rattachées à la licence.

Elle a pour mission principale de développer et de gérer les infrastructures portuaires,


aéroportuaires, maritimes et les zones franches.

L’objectif du Président de la République est de positionner Djibouti comme un hub et un


centre d’affaires d’excellence pour toute la région et même au-delà.
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Dans cette optique, l’Autorité des ports et des Zones Franches ambitionne de devenir une
plateforme logistique complète, compétitive et un hub de transbordement pour le continent
africain, l’Europe et l’Asie.

B) LOGO ET ORGANIGRAMME

 LOGO 

6
ORGANIGRAM
ME

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C) FICHE D’IDENTITE DE L’APZFD :

RAISON SOCIALE :

L’Autorité des ports et des Zones Franches de Djibouti

SIEGE SOCIAL :

Rue de Venise

  +253-2135-90-70

Fax : +253-2135-90-59

Site : www.djibouti-portsfz.dj  197

Email : info@D-portsFZ.dj

DATE DE CREATION

2002

STATUT JURIDIQUE

Semi-autonome

EFFECTIFS :

54 employés

BUREAU REGIONAL :

Djibouti

PRESIDENT :

Mr : ABOUBAKER OMAR HADI

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II : LES DIFFERENTS SERVICES VISITES ET LES TACHES
EFFECTUEES

Durant mon séjour dans l’autorité des ports et zones franches de Djibouti, j’ai eu l’opportunité
de visiter les différents services pour avoir une vision large sur le fonctionnement général de
cette entité. Les différents services visités sont :

A) GUICHET UNIQUE ET REGISTRE DE COMMERCE

Ce service est un service spécialisé dans l’enregistrement et le suivi de l’ensemble de


procédure de création d’une nouvelle société en zone franche mais aussi gère différentes
autres opérations relatives aux sociétés déjà installées. Ce service est composé de plusieurs
départements :

1. Registre de commerce

Il s’occupe à l’enregistrement des sociétés en zones franches en fonction du type


d’activités. Après avoir suivi toutes étapes de création (soumettre un business plan,
compléter le formulaire, préciser le type de statut FZE/FZCO ou BRANSH, soumettre
une attestation à l’APZFD, payer les frais de licence), le l’APZFD admettra à la société
une licence qui sera renouvelable chaque année.

2. Guiche unique

 Permis de conduire, Carte d’accès au PDSA

La société en question doit déposer une demande écrite pour la conversion du permis de
conduire. Pour un nouveau permis, le client doit s’inscrire dans une auto-école à Djibouti.
En ce qui concerne les cartes d’accès, la société doit déposer une demande écrite auprès

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de l’APZFD sollicitant l’octroi d’un accès au PDSA pour personnes et/ou véhicules tout
en remplissant les formulaires afférents.

 Visa et Carte de séjour 


Il existe deux types de visa :

 Visa cour séjour d’une validité d’un mois avec entrée simple 

Délai de traitement de demande : demande normale (5 jours à compter de la date de réception


du dossier au guichet) et demande en urgence (48h ou 24h avec frais supplémentaires). Ainsi
le visa d’entrée n’est pas renouvelable, le client doit quitter le territoire à son expiration. En
cas de non-respect de cette obligation ; le titulaire devra faire l’objet d’une expulsion du
territoire et sa société devra faire l’objet des sanctions financières.

 Visa long séjour d’une validité de 12 mois à entrées multiples.

Ce genre de visa est requis pour tout employé/actionnaire étranger titulaire d’un contrat de
travail pour une durée de plus d’un mois qui réside à Djibouti.

Pour les cartes de séjour la société doit transmettre une demande écrite à l’APZFD. Le
directeur ou représentant de la société doit spécifier qu’il est gérant de cet employé et indiquer
aussi le poste occupé par l’employé et mentionner le pays de provenance. Pour tout
renouvellement de carte de jour, ces cartes ont une validité annuelle correspondant à l’année
civile.

Tâches effectuées

Durant mes journées de visite dans le service guichet unique et registre de commerce, les
tâches suivantes m’ont été confiées :

 Servir aux clients les différents formulaires à remplir concernant la demande de


visa, de carte de séjour ou de permis de conduire ;
 Classement des dossiers

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B) SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES

Le service des ressources humaines tient compte de l’aspect humain car sans cet aspect une
société ne pourra pas fonctionner. Il gère les personnels de l’APZFD. Pour cela il doit mettre
en place une réglementation et une procédure qui seront appliquées par l’ensemble du
personnel. Ce service assure toutefois plusieurs fonctions :

 Vérification de la présence du personnel ;


 Préparation de la paie ;
 Faire appliquer le règlement intérieur ;
 Sanctionner le personnel en cas de non-respect des règles et procédures mises en
place ;
 Signer de contrats et effectuer les opérations de recrutement ;
 Booking ticket et hôtels ;
 Gérer également le personnel de la capitainerie.

Tâches confiées

Aucune tâche ne m’a été confiée dans ce service.

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C) FACTURATION ET RECOUVREMENT DU SERVICE DE LA CAPITAINERIE

Ce dernier travaille sur la gestion et l’émission des factures auprès des différentes agences.
Pour cela il prend en compte toutes les factures rentrantes et sortantes.

Dès l’arrivée d’un nouveau navire, le service de la capitainerie s’en charge à accueillir le
navire. En effet, pour effectuer ses missions, plusieurs prestations sont assurées par ces
services :

 Abri
 Pilotage
 Amarrage
 Séjour rade

Pour l’application des tarifs concernant les prestations aux navires, l’assiette tarifaire est le
volume du navire, celui-ci est calculé selon la formule :

V = L x l x Te

Dans laquelle V (volume) est exprimé en m3, et L, l, Te représentent respectivement la


longueur hors tout du navire, sa largeur maximale et son tirant d’eau exprimés en mètres. La
valeur du tirant d’eau maximum du navire prise en compte pour l’application de la formule ci-
dessus ne peut en aucun cas être inférieure à une valeur théorique égale à :

0,14 x √(LxI)

Ainsi après avoir trouvé le volume du navire, le service fracturera le client en fonction d’une
tranche de facturation :

 < 10.000 m3
 10.000 – 25.000 m3
 25.000 – 50.000 m3
 50.000 – 100.000 m3
 > 100.000 m3

Toutefois pour les navires de guerre une majoration de 25% sera prise en compte dans le
calcul de la facturation.

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Tâches effectuées

Dans ce service j’ai eu l’occasion de travailler avec la responsable du service de la facturation


en effectuant les tâches suivantes :

 Calculer les volumes des navires ;


 Saisir les données dans le système ;
 Préparer les factures pour les agences en attendant leur prise en charge par une
personne dont la tâche lui est confiée.

La capitainerie

La capitainerie était rattachée au port autonome international de Djibouti (PAID). En effet,


suite à la mise en place de la loi N°196/AN/12/67me L du 31 décembre 2012 portant
transformation du PAID en société privée PDSA (Port de Djibouti SA), il y’a eu transfert
d’activité du PDSA à l’autorité des ports et des zones franches de Djibouti. Comme la
capitainerie est un service souverain qui relève de l’autorité publique il serait impossible de
privatiser raison pour laquelle il est actuellement rattaché à l’APZFD.

La capitainerie s’occupe de la prise en charge des navires qui vont accoster au port de Rades
tout en recueillant toutes les informations nécessaires avant leur escale. En parallèle ce service
reçoit de la part du représentant de chaque navire un préavis d’arrivée signalant le
consignateur du navire, nom, nationalité, longueur, largeur, tirant d’eau, jauge brute, …

La capitainerie doit garantir l’intégrité du domaine public maritime ainsi que sa conservation.
Elle coordonne le trafic portuaire c'est-à-dire les mouvements des navires. Elle contrôle les
matières dangereuses, lutte contre la pollution dans l’enceinte portuaire et les rades (HGE :
Hygiène Sécurité Environnement).

En plus, le service capitainerie facilite l’entrée du navire au port dès son arrivée en rade à
l’aide de plusieurs services comme le service pilotage, le service remorquage ou encore le
service amarrage.

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1.) pilotage : consiste dans l’assistance donnée au capitaine par un personnel commissionné
par l’Etat pour la conduite des navires à l’entrée et à la sortie des ports, dans les ports, rades,
et eaux maritimes des fleuves et des canaux". Plus simplement, le pilote est chargé de
conduire les manœuvres des navires lors des entrées et des sorties de port sous la
responsabilité du capitaine. Cette assistance2 est destinée à pallier le manque de
connaissances (ou la méconnaissance), par le capitaine, des spécificités de la navigation sur le
site portuaire et à ses abords. Les objectifs finaux recherchés sont de sécuriser la navigation et
de préserver l’environnement.

2.) Le remorquage : est une opération consistant à faire assister, si nécessaire un navire par
un autre navire dit "remorqueur" dans sa manœuvre dans les ports et chenaux. Ce sera le cas
notamment pour la mise à quai, le déhalage, l'appareillage, ou encore lors d'interventions
spéciales dans la zone portuaire pour les navires en situation dangereuse : rupture d'amarres,
avaries de machines ou de barre d'échouage… En échange, l'armateur du navire remorqué
s'engagera à verser une rémunération. À la différence de l’assistance, il y a remorquage
lorsque le navire ne se trouve pas dans une situation de danger "réel".

3.) L’amarrage : L'amarrage d'un navire est la dernière phase d'une manœuvre d'accostage.


L'amarrage consiste à le maintenir contre un quai ou un ponton, à l'aide d'aussières (ou
amarres), longs cordages de diamètres variables selon la taille du navire, capelées d'une part
au quai sur des bittes ou des anneaux, et d'autre part sur le navire, à l'avant et à l'arrière.

 DEPARTEMENT MARITIME ET CORRIDOR

1. Partie maritime

La partie maritime s’occupe à effectuer plusieurs tâches relatives au transport maritime à


savoir :

L’organisation, la régulation et la mise en place des procédures ;

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La mise en application des conventions internationale dont Djibouti est un pays
signataire ;
Le suivi de la veille concurrentielle qui est un état ou dispositif de surveillance
continue des actions des concurrents actuels ou potentiels. (Suivre les stratégies, les
évolutions des pays concurrents).
La gestion des litiges entre les auxiliaires de transport maritime et leurs clients.

Comme la gestion des litiges entre les auxiliaires de transport maritime et leurs clients est
parmi les taches de ce service, il serait évident de définir quelques notions.

Par définition, un auxiliaire de transport maritime est toute personne physique ou morale
effectuant des prestations de service à caractère commercial pour le compte ou au profit du
propriétaire ou de l’armateur d’un navire, ou du propriétaire, expéditeur ou destinataire d’une
marchandise chargée ou déchargée d’un navire et ses suites. Ils sont donc en interface entre
les propriétaires et les détenteurs des marchandises.

Contrairement à l’ancien décret n°2001-0126 /PR/MET portant réglementation d’auxiliaires


de transport maritime ; le nouveau décret présidentiel N°2015-063/PRE relatif à la
réglementation des différentes professions d’auxiliaires de transport maritime apporte
plusieurs changements.

Cette nouvelle réglementation est à l’origine des plusieurs modifications notamment sur le
nombre (on compte actuellement 77 transitaires, 22 agents maritimes, 10 ravitailleurs et 13
manutentionnaires) mais également sur les conditions d’accès.

1. Le transitaire : qui est un auxiliaire de transport maritime mandaté par les clients, qui
a pour mission d’organiser la liaison entre deux modes de transport pour assurer la
continuité en suivant les instructions reçues.
2. Le manutentionnaire : qui a pour mission d’effectuer les operations de chargement et
de déchargement des navires, d’arrimage et de mise à quai ou en entrepôt ainsi que le
gardiennage puis la livraison des marchandises sur les moyens de transport terrestre.
3. L’avitailleur de navire : appelé également « shipchandler », est un auxiliaire de
transport maritime spécialisé dans le ravitaillement des navires au port en vivres, eau
et autres matériels.
4. L’agent maritime ou Consignataire de navire (Shipping agent) : est un représentant
de l'exploitant du navire (armateur ou affréteur à temps) dans un port d'escale. Il

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recrute le fret, délivre la marchandise, assiste le Capitaine. Il est rémunéré par des
commissions sur fret et des honoraires de consignation (agency frees).

2. Partie corridor

On parle de notion de corridor lorsqu’il existe au moins deux modes de transport en parallèle
en provenance e à destination d’un pays. Ainsi ce département cherche le perfectionnement
des routes et rails de la république. Ce service de corridor cherche à fluidifier le trafic, la mise
en œuvre des mesures visant à accélérer les flux des cargos en provenance et à destination de
l’Ethiopie mais aussi à vérifier quotidiennement l’état des routes. Pour mener à bien à ses
missions, il travaille étroitement avec :

L’Agence Djiboutienne des Routes (ADR) pour mettre en œuvre des travaux de
construction, d’entretien et de réhabilitation du réseau routier national (améliorer l’état
physique des routes) ;
La société de chemin de fer de Djibouti pour impliquer le transport ferroviaire dans
l’acheminement des marchandises ;
La gendarmerie et la police pour assurer la sécurité et la sureté des biens et des
marchandises en circulation ;
La douane pour accélérer le passage frontalier

Ainsi, étant donné l’importance du transport dans l’économie, il est nécessaire dans le
contexte actuel qu’il soit abordable afin de promouvoir la compétitivité de nos ports. A cette
fin, le concept de corridor est pertinent pour éliminer l’ensemble des obstacles majeurs au
transport du fret et à la circulation des personnes entre et à travers les pays voisins plus
particulièrement l’Ethiopie.

La méthode du corridor offre beaucoup d’opportunité dans la gestion des infrastructures et du


trafic international en raison d’une meilleure coordination. Le corridor de Djibouti permettre à
notre pays de desservir plus facilement les pays enclavés de la région.

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Taches réalisées

Ce service était un service beaucoup plus stratégique qu’opérationnel, donc j’ai effectué
aucune tâche à part que j’ai réalisé une impression.

III : LES DIFFICULTES RENCONTRES ET LES SOLUTIONS


ENVISAGABLES

Problème : quels sont les différents problèmes rencontrés au sein de la société ?

La perfection n’est pas de ce monde ! Durant mes semaines de stage au sein de l’APZFD, j’ai
rencontré plusieurs problèmes. Ces derniers peuvent être analysés sous deux formes : les
problèmes liés aux différents services et ceux liés à mon encadrement.

A) les problèmes liés aux services visités

Dans le service de Guichet Unique, il y’avait parfois des clients qui se plaignaient à un retard
concernant la remise de leur visa ou carte de séjour.

Parmi les services de l’autorité, j’ai constaté un problème énorme au niveau du service de la
facturation.

Ces problèmes observés se distinguent en 3 phases : phase de collecte d’information, phase


de transmission et phase de facturation.

1°) Dans la phase de collecte d’information, il y’a une forte intervention du facteur humain ce
qui est synonyme d’erreur lors de relevé des informations. Une simple erreur de la valeur de
la longueur du navire peut par exemple fausser tout le calcul lors de la facturation et par la
suite provoquer un litige.

2°) Lors de la transmission des informations, il parait qu’on assiste à un retard parfois
prolongé, ce qui perturbe l’ensemble de la chaîne. C’est pourquoi beaucoup des clients se
plaignent de ce retard.
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3°) En dernier lieu, en cas de litige entre les deux parties, il n’existe aucune procédure à suivre
pour régler les problèmes.

B) Les difficultés personnelles

Durant mon séjour au sein de la société j’ai beaucoup appris certes, mais je me suis confronté
énormément à des difficultés :

 Le premier problème que j’ai rencontré est lié à l’accès même au free zone. Comme je
n’avais pas de carte d’accès, j’étais tout le temps en négociation avec les hommes de
la sécurité leur expliquant que je suis un étudiant stagiaire. Ce problème est devenu
pour moi un problème au quotidien ;
 Le second problème concerne au niveau du transport. Comme le free zone se situe à
la route de Venise, il était impossible pour moi de trouver un moyen de transport pour
se rendre à la société, ce qui expliquait parfois mon retard d’arrivée. Par conséquent
j’étais obligé à chaque fois de piétiner pour se rendre jusqu’à mon demeure ;
 Fort est de constater que je me suis confronté parfois à des barrières de timidité et des
difficultés d’insertion au début ;
 Effectuer des tâches rébarbatives.

C) Les solutions recommandées

Pour pallier à ces problèmes majeurs, la mise en place des solutions efficaces s’avère une idée
déterminante et ceci pour le bon fonctionnement de la société. Voici une série des solutions
que j’ai proposées :

 Prendre en considération aux clients en respectant les délais ;


 Automatiser les informations, mettre en place un système pour réduire le souci ;

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 Mettre en place une procédure qui doit être appliquée en cas de litige ;
 Faire un suivi pour voir le résultat ;

IV : APPORTS DU STAGE : COMPETENCES ACQUISES

Dans cette période de stage, j’ai eu l’opportunité d’appliquer des connaissances déjà acquises
et d’en développer des nouvelles, d’intervenir sur des projets inconnus et de prouver que je
pouvais être capable de m’adapter, d’apprendre, d’exécuter, de faire preuve de créativité dans
mon travail.

Cette période s’inscrit également dans un cadre très instructif. En effet, hormis les différentes
tâches qui m’ont été assignées, j'ai pu assimiler comment travaillent les différentes sections
dans ce groupe.

Cette période très enrichissante m’a permis d’évoluer personnellement et de m’améliorer dans
ma méthode de travail. Les difficultés rencontrées sont toujours très formatrices, elles
permettent de me confronter à des situations inhabituelles et par conséquent à m’organiser et
m’améliorer.

Par conséquent, j’ai acquis des nombreuses compétences tant au niveau personnel qu’au
niveau professionnel :

Sur le plan personnel :

 Renforcer mon sens des responsabilités et mon autonomie ;


 Stimuler mon ouverture d’esprit et ma curiosité ;
 Développer mes capacités d’adaptation et d’intégration dans une équipe de travail.

Sur le plan professionnel :

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 Approfondir mes compétences linguistiques et mes techniques de communication ;
 S’améliorer pour mieux se préparer pour la carrière professionnelle ;
 Acquérir une véritable expérience professionnelle au travers d’un stage qualifiant ;
 Découvrir la réalité du monde professionnel 

CONCLUSION
En termes de conclusion, ce stage m’a trop aidé à avoir une vision générale du
fonctionnement de l’autorité des ports et des zones franches de Djibouti.

Cette dernière fixe les directives et les règles du jeu dans les zones franches et gère également
de façon stratégique les infrastructures portuaires et aéroportuaires.

Lors du stage, j’ai effectué des nombreuses tâches dans les différents services : guichet
unique, corridor et maritime, facturation.

Le bilan de ce stage est positif tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel dans la
mesure où il m’a permis d’atteindre mes objectifs de réalisation de soi, de découvrir les
conditions réelles du monde du travail et m’aider à mes futures orientations scolaires.

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