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GUIDE OFFICIEL

DU PORT DE COTONOU

2017 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 1


2 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
GUIDE OFFICIEL
DU PORT DE COTONOU

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4 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Port de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 5


Le choix de la transparence pour plus d’efficacité

J’éprouve un sentiment de grande satisfaction avec la publication de l’édition 2017 du Guide Officiel du Port de
Cotonou, fruit d’un partenariat fécond entre le Port Autonome de Cotonou (PAC), l’Association pour la Promotion du
Port de Cotonou (APPC) et le Cabinet JLC Services & Consulting.

Le Guide Officiel du Port de Cotonou, ouvrage à caractère technique et commercial, est une véritable base de
données sur les activités au Port de Cotonou ainsi que sur les acteurs opérant sur la plateforme portuaire.

Edité en version « livre » et en version électronique (site internet et applications mobiles), il deviendra très rapidement
un outil de travail indispensable pour les usagers du Port de Cotonou, ses partenaires et les différents acteurs
portuaires eux-mêmes.

La publication de cette première édition est le signe que nous faisons, au Port de Cotonou, le choix de la transparence
pour plus d’efficacité.

En effet, l’objectif essentiel visé par la publication du Guide Officiel du Port de Cotonou est de mettre à la disposition
de tous ceux qui ont un intérêt quelconque avec le Port de Cotonou des informations fiables, utiles et actuelles sur
le ledit Port, les principaux acteurs, les procédures et règlements en vigueur, etc.

Je voudrais particulièrement saluer toute l’équipe technique qui l’a conçu et élaboré mais aussi tous les partenaires
du Port de Cotonou qui se sont engagés à nos côtés pour sa réalisation.

Bonne et heureuse année 2017 à tous !

Amélie Huguette AMOUSSOU-KPETO

Directrice Générale du Port Autonome de Cotonou

6 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 7
8 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Guide Officiel du Port de Cotonou
est une innovation majeure
Après l’exécution des projets de modernisation des infrastructures et la mise en œuvre des grandes réformes
portuaires qui ont permis notamment :

- l’accroissement de la capacité d’accueil des navires et des marchandises,

- la mise en conformité du port avec les normes du code ISPS,

- l’automatisation des formalités portuaires et du traitement des informations de la plateforme portuaire,

- la dématérialisation de la liasse des documents pour les opérations de pré dédouanement des marchandises,

- la sécurisation de la collecte des recettes par les administrations fiscale et douanière et les opérateurs
portuaires,

La plateforme portuaire de Cotonou se dote à présent d’un précieux outil moderne de gestion et d’ouverture du Port
de Cotonou sur le monde, à travers le « Guide Officiel du Port de Cotonou – Edition 2017 ».

Plus qu’un simple outil de communication, le Guide Officiel du Port de Cotonou est une innovation majeure, de par
son riche contenu disponible en version papier et sous forme numérique déployée en solution web et applications
mobiles, de manière à permettre à tous les acteurs et usagers portuaires d’accéder en tout temps et en tout lieu, à
l’échelle nationale et internationale, aux diverses informations sur le Port de Cotonou et de bénéficier par conséquent
de célérité, de gain de temps et de productivité pour les transactions commerciales et les opérations portuaires, à
partir de prises de décisions judicieuses.

L’Association pour la Promotion du Port de Cotonou, à travers son Secrétariat Général, saisit cet évènement pour
remercier les acteurs de la Communauté Portuaire de Cotonou qui ont adhéré massivement à cette innovation et
ont contribué fortement à la parution de l’Edition 2017 du Guide Officiel du Port de Cotonou qui, à n’en point douter,
fera œuvre utile et servira de bréviaire aux opérateurs et aux utilisateurs du Port de Cotonou pour le développement
de leurs activités et celles de la plateforme portuaire de Cotonou.

Vive la Communauté Portuaire de Cotonou !

Vive le Port de Cotonou !

Appolinaire VISSIENNON

Secrétaire Général de l’Association pour


la Promotion du Port de Cotonou

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10 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Remerciements

Le Guide Officiel du Port de Cotonou est une innovation majeure qui vise l’objectif essentiel de mettre à la disposition
de la communauté portuaire un outil d’accompagnement dans le choix de l’autorité portuaire de la transparence
pour plus d’efficacité du port de Cotonou.

JLC SERVICES & CONSULTING remercie :

- la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou et, singulièrement, Monsieur Samuel BATCHO qui,
alors Directeur Général, a encouragé et accompagné cette initiative en acceptant la mise en place du judicieux
partenariat PAC-APPC-JLC Services & Consulting pour conduire le projet, Madame Amélie Huguette AMOUSSOU-
KPETO qui n’a jamais caché son inaltérable ténacité dans le désir de voir cet ouvrage venir combler un des vides
qui donnaient aux nombreuses réformes récentes dans le secteur maritime et portuaire de notre pays un goût
d’inachevé ;

- le Secrétariat Permanent de l’Association pour la Promotion du Port de Cotonou, notamment Messieurs


Ferdinand ASSOGBA-DOGNON et Apollinaire VISSIENNON, tous à l’origine de l’initiative du partenariat ;

- les membres du Comité de Suivi, créé par Note de Service n°346/16/PAC/DG/SC/DCM (SMVPC) DCC
(SCOM) pour les diligences et les compétences dont ils ont fait preuve dans le suivi du projet ;

- le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement, Monsieur Christian ADOVELANDE, ainsi que
tous les annonceurs (voir liste en annexe) qui ont été des pièces maîtresses sans lesquelles cette belle œuvre
n’aurait jamais vu le jour ;

- les éminentes personnalités : son Excellence Joseph Labiyi YAÏ, et Messieurs Azaria FAKOREDE, Séfou
Ladepo FAGBOHOUN, Amos ELEGBE et Jean Pierre EDON dont le soutien et les conseils ont joué un rôle important
dans l’élaboration de la présente édition du Guide ;

- le personnel et les collaborateurs externes de JLC SERVICES & CONSULTING qui ont travaillé avec opiniâtreté
à la présente édition du Guide

- Olabitin Biaou Eric Arsène CHAFFA, toi qui, de ton lit de malade, avais toujours le regard rivé sur le projet
d’édition du Guide Officiel du Port de Cotonou dont tu étais responsable jusqu’à ton rappel à la félicité éternelle.
Tout le Personnel de JLC SERVICES & CONSLUTING te l’offre aujourd’hui en souvenir de ton dévouement et de ta
compétence.


Le Directeur de JLC Services & Consulting

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 11



Sommaire

Mot de la Directrice Générale du PAC


Mot du Secrétaire Général de l’APPC
Remerciements
Introduction
Port de Cotonou : Description Générale 19
Plan Général du Port
Présentation des installations portuaires
Gouvernance portuaire 27
- Statut et compétences de l’autorité portuaire
- Textes organiques, caractéristiques générales

Port : infrastructures, superstructures (définitions, terminologie) 39


- Rade
- Ouvrages de protection (digue, traverse, épis d’arrêt des sables)
- Terre-pleins
- Terminaux (vracs, conteneurs, pétroliers, véhicules)
- Entrepôts/magasins/magasins cales

Port : Opérations 49
- Armement, représentation d’armement et consignation des navires
- La manutention au port de Cotonou
- La profession de commissionnaire en douane et de transit
- Le commissionnaire de transport
- Le Conseil des chargeurs
- L’ expertise maritime au port de Cotonou
- L’ avitaillement

Règlements d’exploitation du Port 65

Les formalités administratives et commerciales 121



LES NAVIRES
- Admission des navires - Règlements de Gestion de la rade foraine
- Procédure d’accostage et d’appareillage des navires

12 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- Système de fenêtre d’accostage fixe au port de Cotonou - Règlement d’exploitation

LES MARCHANDISES
- Procédures de dédouanement et d’enlèvement des marchandises
- Guide des usagers du Port Autonome de Cotonou
- Le Guichet unique
- Dispositions spéciales concernant les opérations d’empotage et de dépotage

Sécurité et ordre public 147

- Code ISPS
- Plan de sécurité du port de Cotonou
- Contrôle de sûreté et de sécurité au port de Cotonou
- Rôle de la Direction de la Marine Marchande
- Contrôle des conteneurs vides de retour au port
- Plan de zoning et de circulation
- Organes chargés du maintien de l’ordre public, de la sûreté et de la sécurité

Le Port de Cotonou et le développement durable 163


- Charte portuaire sur la gouvernance environnementale du Port de Cotonou
- Politique environnementale

La communauté portuaire 175


- L’Association pour la Promotion du Port de Cotonou
- Les Associations et syndicats professionnels au port de Cotonou
- Liste des sociétés de consignation agrées au Port de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 13


page entière
insertion publicitaire JLC

Conseil en Gestion

Assistance et Conseil en Management

Gestion et Administration Portuaire

Conseil en Ingénierie

Etude Technique et Economique de Projets

Formation en Gestion Moderne des Ports

Logistique et Transport

Communication Portuaire

Diverses prestations de Services

JLC SERVICES & CONSULTING - RCCM RB/COT/13 A 16524 - IFU 1201300056402 - 05 BP 2283
Cotonou BENIN +229 21 03 34 79 - +229 67 72 29 29 - jlcservices-consulting@outlook.fr

14 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Introduction

Un port est par excellence une plateforme d’échanges intermodaux dans lesquels s’impliquent tous les modes
de transports, la route majoritairement, le chemin de fer, la voie navigable, les conduites ou le cabotage maritime
(navigation côtière de courte distance). Au cœur du trafic portuaire, pour la plupart des ports, on retrouve naturellement
les transports de marchandises, de fret, de produits qui, soit partent ou arrivent dans le port et ses environs immédiats,
soit sont réacheminés dans la zone de desserte du port (arrière pays ou pays de l’hinterland).

Physiquement, le port de Cotonou se définit par ses équipements parmi lesquels il convient de distinguer :

- l’infrastructure lourde de base qui en permet l’accès : digues de protection contre la mer (digue Ouest,
traverse et son épi d’arrêt des sables), chenal maritime d’accès, rade, darse et bassin.

- les quais et postes d’accostage où stationnent les navires pendant toutes leurs opérations au port : quais
Nord, quais Sud dont quai Bolloré et quai ORYX ;

- les équipements à terre, dits « de superstructures » ou « d’outillage », qui permettent la manutention et le


stockage des marchandises, grues, portiques, terre-pleins, hangars, etc.

Sur le plan institutionnel et par extension, le « port » s’applique également à l’organisme en charge du port, chez nous
le Port Autonome de Cotonou. Il a pour mission d’assurer les travaux d’extension, d’amélioration, de renouvellement,
de reconstruction, ainsi que l’exploitation, l’entretien, la police des ports et de leurs dépendances ainsi que la gestion
du patrimoine immobilier et domanial qui lui est dévolu. Son organisation fonctionnelle est composée de trois grandes
fonctions essentielles que sont :

- la fonction d’exploitation qui comprend notamment la capitainerie et la police de l’exploitation portuaire.


La Capitainerie du port et le Département du Matériel Flottant assurent le service de pilotage, de
remorquage et l’ amrage.

- la fonction infrastructures qui a pour mission la réalisation des travaux neufs, les travaux d’entretien et du
dragage (quais et accès nautiques) ;

- la fonction commerciale qui assure la vente et la promotion du port.

D’autres services administratifs opèrent dans le port tels que :

- la police qui s’occupe des services de frontières et de police judiciaire dans les abords du port et la
gendarmeriequi assure la fonction de police judiciaire dans l’enceinte portuaire ;

- la Direction de la Marine Marchande qui gère administrativement les marins et assure le contrôle de la
sécurité des navires et des marchandises dangereuses ;

- l’administration des douanes qui est chargée de contrôler et de vérifier les marchandises et d’en percevoir
les droits d’entrée et de sortie ;

- les services de santé ainsi que de l’agriculture et de la pêche qui sont, quant à eux, chargés des contrôles
sanitaire, vétérinaire et phytosanitaire.

En raison de la qualité de port propriétaire du port de Cotonou, la fonction outillage, qui concerne la gestion des
hangars, des terre-pleins et engins de levage, est depuis bien longtemps concédée respectivement à la Société
Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP) et à des structures privées (Groupe BOLLORE et Groupe AP
MOLLER) et RORO TERMINAL (véhicules d’occasion) dans le cadre du partenariat public privé.

Au port de Cotonou, de nombreux autres intervenants portuaires proposent des services aux navires ou à la
marchandise.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 15


En ce qui concerne le navire :

• Les sociétés d’avitaillement et de soutage approvisionnent les navires en vivres, équipements, carburant, etc ;

• Une société de réparation navale fait office de station-service pour les navires de petit et moyen tonnages

• Les consignataires de navires, représentants du propriétaire ou de l’affréteur du navire, organisent son


escale dans ses moindres détails et, dans leurs fonctions d’agent maritime, procurent le fret que le navire
aura à transporter ;

• Le courtier maritime, officier ministériel, bénéficie du privilège d’effectuer la mise en douane du navire,
du paiement des droits de port pour le compte de l’armateur, de la traduction de tous les documents
officiels. Il a également le privilège d’affréter un navire pour le compte d’un chargeur ;

• Les compagnies d’assurance maritime.

S’agissant des services à la marchandise, on distingue :

o les commissionnaires de transports et transitaires (transitaire, agréé en douane, organisateur de transports


pour compte de tiers, affréteur routier ou ferroviaire, Intermédiaire spécialisé éventuel par exemple en
denrées périssables ou colis lourds ou usines clés en mains).

o le négociant ou le courtier en marchandises qui achète, vend, stocke, etc. les produits du négoce (produits
agricoles, pétrole, produits chimiques, etc.

o les sociétés de groupage, de dégroupage, d’entreposage, de distribution ;

o les sociétés de contrôle, d’analyse d’échantillons, de surveillance ;

o les industriels implantés en zone portuaire et/extra-portuaire ;

o les entreprises de manutention qui sont l’interface entre la terre et la mer, sont chargées de toutes les
opérations de chargement et de déchargement de navires, ainsi que des opérations de mise et de reprise
sous hangar et sur terre-plein, qui en sont le préalable ou la suite nécessaire.

o la petite manutention (opération de mise sur camions de marchandises en vue d’enlèvement du port) est
assurée par les sociétés de relevage

Outre ses fonctions de transport proprement dites, le port de Cotonou assure, d’une part, des fonctions industrielles en
fixant certaines activités industrielles et tertiaires et constitue, d’autre part, un des poumons de l’économie nationale
voire de celle de la sous-région.

Il résulte de ce qui précède que le port de Cotonou est une importante plateforme où se développent de nombreuses
activités avec plusieurs opérateurs dont les intérêts, les us et coutumes ainsi que les procédures sont logiquement
divergents et peuvent même être cacophoniques s’il n’y est pas exercé une bonne régulation et une bonne coordination,
facteur essentiel d’efficacité et de compétitivité portuaire.

Une particularité de l’environnement sur la plateforme de Cotonou est qu’il est suffisamment marqué par des structures
informelles qui s’activent majoritairement autour de la filière véhicules d’occasion.

Pour enrayer les dysfonctionnements engendrés par cette complexité dans la coexistence de centaines d’opérateurs
et pour garantir la sûreté et la sécurité des opérations, de nombreuses réformes ont été mises en œuvre ces dernières
années pour allier une exploitation productive et rentable du port et la sécurité et l’ordre public dans le secteur. Ces
réformes ont généré un nouveau schéma d’exploitation et de développement du port avec de nouveaux ouvrages
et équipements modernes, de nouvelles dispositions techniques et juridiques de gestion moderne, marquée par un
nouveau type de partenariat entre l’Etat et le secteur parapublic et privé dans le port.

Le présent Guide, réalisé en partenariat avec le Port Autonome de Cotonou, l’Association pour la Promotion du Port
de Cotonou et JLC Services & Consulting, est un ouvrage inédit dont l’objectif principal est de répondre aux questions
“who is who?” et “comment faire les affaires dans le port?”

16 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Par cet ouvrage, à la fois base de données des acteurs portuaires dans un support centralisé (physique et électronique)
et outil technique et de promotion de l’ensemble des opérateurs portuaires, l’Autorité Portuaire et la communauté
portuaire représentée par l’APPC voudraient :

- imprimer leur vision de développement harmonieux et solidaire de la plateforme ;

- disposer d’un répertoire des membres de la communauté portuaire pour une meilleure connaissance de
toutes ses entreprises et de leurs fonctionnements ;

- offrir aux opérateurs portuaires une meilleure visibilité à leurs produits, services et procédures et un
instrument efficace de promotion du service des relations-client.

Le Guide Officiel du Port de Cotonou est, somme toute, un outil de facilitation, de transparence et d’amélioration de
la productivité de leurs opérations au port de Cotonou.

On y découvre principalement les règlements et procédures édictées par les autorités centrales, le Port Autonome de
Cotonou, autorité portuaire, sur tout le territoire portuaire pour y garantir l’ordre public, une exploitation des infrastructures et
aires opérationnelles sans accroc, dans la justice et l’équité.

Le Guide Officiel du Port de Cotonou est aussi un recueil de règles internes d’exploitation d’ouvrages et d’espaces
concédés ainsi qu’une description de procédures régissant toutes les professions dans le secteur maritime et portuaire.

La position de tête de pont du port dans l’activité des transports et, plus généralement, son rôle de nœud gordien
dans l’activité économique, ont imposé au Guide d’intéresser logiquement tous les acteurs qui entretiennent
l’activité portuaire et/ou en tirent leur prospérité. Il s’agit des banques, des compagnies d’assurance, des opérateurs
économiques réunis au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin sans lesquels subsistera un goût
d’inachevé à la présente œuvre.

Nous espérons que cet ouvrage sera d’une grande utilité, bien que conscient qu’une telle œuvre, la première du genre,
restera à parfaire dans les prochaines éditions.

Cabinet JLC Services & Consulting

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 17


Certifiée ISO 9001 : 2015 par AB Certification sous le n° A1151

NOTRE VISION
Contribuer à la réalisation de toutes infrastructures productives et sociales au Bénin et en Afrique subsaharienne pour faire de
l’AGETUR-SA une entreprise pérenne à travers le renforcement du leadership en matière de gestion directe de travaux,
d’assistance et de délégation à la maîtrise d’ouvrage, d’affermage et de concession.

2017 NOS SECTEURS D’ACTIVITES


BTP
Pavage – assainissement – voirie – bitumage - bâtiment –
hydraulique – ouvrages d’art, aménagements

PROMOTION IMMOBILIERE
GESTION DES CONCESSIONS
Construction de microcentrale solaire photovoltaïque Poste Péage/pesage, Centre d’Enfouissement Technique
dans le mono et le couffo d’ordure, Adduction d’Eau Potable
2016
GESTION DES EAUX USEES
GESTION DES ENERGIES
CONVENTIONNELLES ET
Logements économiques de type immeuble r+4
RENOUVELABLES
Construction de centrales conventionnelle et solaire
réalisés à Abidjan en Côte d'I voire

2016 NOS CHIFFRES DEPUIS 1990


 500 milliards de F CFA de ressources
mobilisées
 6 millions d’emplois hommes/jours) créés
 379 233 ml de chaussée
 456 581 ml de caniveaux latéraux
 89 602 ml collecteurs et exutoires
 2 031 salles de classe
Pont de Fifadji à Cotonou
 514 forages
2016
 6 systèmes d’Alimentation en Eau Potable
NOS PARTENAIRES

Union
Etat béninois BAD Européenne
Centre de transfert des déchets solides
ménagers de la ville de Cotonou
2015
BID
Collectivités locales

SONEB
ACDI

Fonds de développement bénino-belge


400 hectares aménagés dans le périmètre de la SOTA à Malanville SONACOP SOBEBRA Africane des Assurances ALPHA BENIN

Société Anonyme avec Conseil d’Administration au capital de 800.000.000 Francs CFA


Siège Social : n°5089 – avenue Jean Paul II – Route de l’Aéroport - 01 B.P. 2780 – COTONOU.
RC : RB COTONOU 07B250 – N° IFU 3200700018516 – Site Web : www.agetur.bj
TEL. : (229) 21 30 51 10 / 21 30 51 71 - FAX : 21 30 51 30 E-mail : dgagetur@agetur.bj
B.P. 1172 PARAKOU TEL & FAX : (229) 23 61 2166
18 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 République du Bénin
Port de Cotonou :
Description générale

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 19


Plan général du Port de Cotonou

20 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 21
Présentation des installations portuaires
Port de Cotonou : Description Générale

Le Port de Cotonou, situé en bordure sud de la ville, est un port à vocation régionale. Il est en effet le débouché
maritime le plus proche et le couloir d’accès le plus rapide et le moins accidenté pour desservir l’Est des pays sans
littoral tels que le Mali et le Burkina Faso et le premier port de transit de la République du Niger. C’est également le
port de relais et de transbordement le plus proche du Nigeria et du Togo. Le port de Cotonou est sensiblement à égale
distance des ports de Lagos (115 km) et de Lomé (135 km).

A- LES INFRASTRUCTURES
A son inauguration en 1965, le Port de Cotonou disposait alors d’un bassin protégé :

- à l’Ouest, par une jetée initialement constituée de deux sections, la première comprenant un cavalier en
enrochements et une passerelle métallique à la côte +5 de 28 et 186 m de longueurs respectives, et la
deuxième, une jetée en enrochements de 1209 m de long arasée à la côte +6 m ayant une largeur en crête
de 7 m.

- à l’Est, par une digue appelée Traverse d’une longueur de 770 m.

Cet arsenal de protection permet aux navires, après la traversée d’un chenal long de 4500 m et d’une profondeur de
15 m, d’aborder les quais et d’opérer en eaux calmes.

Le mur de quai initialement de 680 m était un ouvrage en palplanches métalliques de 20 m de longueur battues à
refus dans le sol et arasé à la cote +3,00 et ayant leurs pieds à la côte – 17,00.

A l’arrière du mur de quai, quatre magasins cales et plusieurs entrepôts et des terre-pleins de stockage dans «
l’ancien port ».

trois autres magasins-cales et un magasin dit de productivité dans «le nouveau port ».

Aujourd’hui, après plusieurs travaux d’agrandissement et d’amélioration, la zone portuaire représente une superficie
de 140 ha et le plan d’eau, protégé par deux digues Est et Ouest, couvre une superficie d’environ 60 ha.

Le Port de Cotonou dispose d’un chenal d’accès extérieur long de 4.500 m et large de 200 m, dragué à la cote -15
m ZH. La passe d’entrée à une portée de 270 m dont 200 m utile donnant accès à la zone d’évitage et au chenal
intérieur du bassin portuaire également dragué à la cote – 15 m ZH.

Les ouvrages comprennent :

a) Dans la darse :

Le quai commercial au Nord qui après avoir été prolongé en 1982 par un ouvrage en paroi moulée de 660 m à -11
m hydro de tirant d’eau, représente un linéaire de 1260 m et comporte 8 postes répartis comme suit :

- quatre postes Q1, Q2, Q3, de 155 m de long chacun, et deux postes Q5 et Q6 de 180m de long chacun à
l’usage des navires conventionnels.

- poste Q7 de 220 m de long à l’usage des porte- conteneurs

- poste Q8 (poste à l’extrémité du quai commercial) à l’usage des navires rouliers.

- l’extrémité Est du quai, prévu initialement pour la pêche, est utilisée par les équipements de servitude du
port et les chalutiers ; le quai en retour, d’une longueur de 70 ml, prévu initialement pour la pêche, est
utilisé par la Marine Militaire.

• Le poste pétrolier de la Société ORYX en zone Sud (à proximité de la jetée Ouest de la digue) représentant

22 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


un linéaire de 250 m est dragué à – 11m et fait l’objet d’une concession par l’Etat depuis 1997.

Port de Cotonou : Description Générale


• Les deux nouveaux postes à quai de 540 ml, dragués à la côte -15 m ZH concédés au Groupe Bolloré.

b) Le long de la face intérieure de la Traverse :

• un poste pétrolier de 200 m de longueur et 10m de tirant d’eau, relié par oléoduc au dépôt général des
hydrocarbures situé hors de la zone portuaire. Ce poste est également utilisé pour le déchargement des
pondéreux (clinker et gypse)

• un poste de 160 ml de longueur pour le chargement des huiles en vrac. Ce poste est relié par oléoduc à
un dépôt de stockage situé en ville.

• un poste complémentaire de 100 ml affecté aux navires de faible tonnage et aux chalutiers en escale ou
en réparation.

Une légère modification est intervenue ces dernières années dans cette partie du port avec le récent rescindement
de la traverse et le réaménagement de la passe d’entrée.

c) Port de pêche

L’anse non aménagée, comprise entre le quai de commerce et la jetée Est, sert de beaching pour les pirogues des
pêcheurs. Le PAC a transféré toutes les superstructures de pêche à la Direction des Pêches et à des opérateurs
privés. La Direction des Pêches a aménagé, sur la plage, un bâtiment pour le développement des activités de la
pêche artisanale.

B- LES SUPERSTRUCTURES
Elles se présentent comme suit :

terre-pleins :

Aujourd’hui, la zone portuaire proprement dite, c’est à dire la zone incluse dans les limites de la clôture douanière,
a une superficie d’environ 210 hectares y compris le bassin. Sa profondeur, de la magistrale des quais à la clôture
douanière, est de 270 m y compris la zone bord à quai de 30 m de largeur.

Le long des postes Q1 à Q4, le terre-plein comporte une zone bâtie (bâtiments administratifs), réduisant sa profondeur
effective à celle comprise entre la magistrale et la voie ferrée, soit 180 m.

Sur cette profondeur relativement faible, sont implantés quatre magasins bord à quai et une aire de stockage de
soufre de 3 000 m².

Le long des postes Q5 et Q6, le terre-plein d’une surface de 42 500 m² assure le traitement du trafic de divers. Ce
terre-plein est traversé par la voie ferrée d’accès aux magasins des pays enclavés et les voies de circulation.

Les postes Q7 et Q8 dédiés aux trafics conteneurs et rouliers disposent :

- d’un terre-plein situé entre l’accès N° 2 et l’hôtel du port pour le stockage des conteneurs de la SMTC
(groupe Bolloré) ;

- d’un terre -plein pour le stockage de conteneurs de SMTC et SOBEMAP

Les deux terre-pleins sont séparés par une voie ferrée et la voie de circulation Est –Ouest.

A l’Ouest de la darse, les terre-pleins, d’une superficie d’environ 250 000 m² au Sud de la voie ferrée et de 32 000 m²
au Nord, sont utilisés pour :

- la manutention des conteneurs (concession MAERSK-COMAN, SMTC, SOBEMAP) ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 23


- le stockage des voitures d’occasion importées (parc PTU) ;
Port de Cotonou : Description Générale

- le stockage des marchandises pour les pays enclavés : Niger, Mali, Burkina Faso.

Au Sud de la darse, le terminal à conteneurs concédé au Groupe BOLLORE couvre une superficie de 169.000 m²
avec une extension de 70.000 m² nouvellement aménagée au Sud du terminal sur les terrains gagnés en mer.

Sur la bande des trois cents mètres :

- un parc RoRo pour le transbordement des véhicules d’occasion de 43.000 m² concédé à RoRo Terminal
Bénin du Groupe GRIMALDI ;

- un parking pour camions gros porteurs de 50.000 m² servant au séjour intermédiaire des camions en
attente des formalités ;

- un espace de 90.000 m² concédé à COMAN SA pour l’extension de son parc à conteneurs

les magasins et bâtiments de stockage :

Le PAC dispose de :

- 57 000 m² de magasins-cales et entrepôts de transit dont 31 000 m2 couverts pour 5 magasins en


bordure des quais ;

- 3 000 m2 de silos et 7 200m² de tankers.

  Sous douane : Divers magasins se répartissent comme suit

Magasins cales 1,2,3 & 4 postes 1 à 4 (3 750 m² x 4) 15 000 m²


Magasins cales 5 postes 5 6 000 m²
Magasin 7 poste 7 4 000 m²
Magasin A poste 1 1 058 m²
Magasin B poste 1 1 959 m²
Magasin C poste 1 3 829 m²
Magasin D poste 1 1 559 m²
Magasin hydrocarbures poste 1 2 375 m²
Magasin E SNTE, SBEM, poste 2 2 537 m²
Magasin F poste 2 550 m²
Dépôt des Douanes, G poste 3 2 000 m²
Magasin H poste 3 1 846 m²
Magasin Nitra poste 3 1 846 m²
Magasin Office des P&T 550 m²
Magasins SONAPRA (partie Ouest : 2 x 5 000) 10 000 m²
Magasin du Burkina Faso 5 000 m²
Magasin SBEM 5 000 m²
Magasin SOBEPEC 2 500 m²
Total 61 609 m²

24 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Hors douane

Port de Cotonou : Description Générale


Magasin K (Agetrac) poste 2 1 960 m²
Magasin SBEM- Betrexco poste 4 2 000 m²
Magasins PAM poste 7 2 250 m²
Magasin SBEM poste 1 3 859 m²
Total 10 069 m²

Halle de marée au poste PP 700 m²


Stockage de produits noirs poste 1 2 700 m3
SONACOP
Stockage de grain poste 5

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 25


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TRANSIT et CONSIGNATION

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équipages lors des changements etc...

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complémentaires indispensables à la
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dépotage des conteneurs, Magasinage,
Gestion des stocks)

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26 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Gouvernance portuaire
 

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 27


28 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Statut et compétences de l’autorité portuaire
Le transport maritime fait face à une nouvelle étape de libéralisation et de dérégulation qui forme un maillage
nouveau de distribution et de stockage des produits et des services. Les compagnies maritimes et les opérateurs
portuaires se regroupent tant au niveau des entreprises qu’au niveau géographique et imposent de nouvelles
trajectoires. Cette plus grande concentration amène les ports à redéfinir leurs compétences pour s’adapter par
ailleurs aux processus de libéralisation, de privatisation, avec de nouvelles formes d’organisation et de nouvelles
relations entre les agents privés et les agents publics en ce qui concerne les compétences portuaires et les nouvelles
prestations des ports.

La concurrence portuaire accrue et la recherche de l’amélioration de l’efficience imposent une réduction du rôle

Gouvernance portuaire
de l’État, aussi bien dans la planification que dans la gestion des infrastructures pour une meilleure insertion
dans une économie globale plus compétitive. Depuis les années 1980, l’Etat béninois s’est dessaisi des activités
portuaires de consignation et de transit qu’il avait concentrées entre les mains de la Société Nationale de Transit et
de Consignation (SONATRAC) et de la Société de Transit et de Consignation du Bénin (SOTRACOB).

De même, les activités de manutention portuaire longtemps objet de monopole entre les mains de l’ODAMAP
devenu SOBEMAP sont exercées aujourd’hui par différents opérateurs, à savoir :

Société Béninoise des Manutentions Portuaires (vracs et conteneurs) ;

Cotonou Manutention filiale du Groupe AP MOELLER (conteneurs)

Bénin Terminal du Groupe BOLLORE (conteneurs)

RORO Terminal du Groupe GRIMALDI (véhicules d’occasion et subsidiairement conteneurs) ;

ORYX BENIN du Groupe ORYX/ADDAX (produits pétroliers et gaz)

Société Nationale de commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP) (produits pétroliers et gaz).

Au sud de la darse du port, ORYX BENIN est concessionnaire d’un terminal pétrolier dont les caractéristiques
essentielles sont :

- 7 bacs de stockage pour un volume total de 55000 M3

- un GPL constitué d’une sphère de 3000 M3 et d’un cigare de 200 M3

- un quai a une longueur de 225 m pour un tirant d’eau de 9,5 m pouvant accueillir des navires jusqu’à 190 m LOA.

De même, Bénin Terminal est concessionnaire d’un Terminal à conteneurs.

Les quais et les espaces situés au Nord du bassin du port sont exploités par la SOBEMAP et COMAN SA.

Port Autonome de Cotonou :


Textes organiques, caractéristiques générales
Loi de 1964
A sa création le 31 décembre 1964 (Loi n°64-39), le Port Autonome ce Cotonou (PAC) était un Etablissement Public
National à caractère industriel et commercial (EPIC) doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière pour
assurer l’entretien et l’exploitation du port de Cotonou, en gérer le domaine et y exercer les travaux d’amélioration
et d’extension.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 29


Par cette Loi ont été remis au PAC, gratuitement, conformément à la Convention du 12 septembre 1959 entre l’ex
Dahomey et la France, les terrains et surfaces d’eau comprises dans une circonscription territoriale bien définie,
les installations établies sur ces terrains, les outillages acquis par l’Etat pour l’exploitation du port, ainsi que les
locaux, mobiliers, archives, matériel et approvisionnements dont dispose l’Administration des Travaux Publics pour
l’entretien, l’exploitation et les travaux du port.

La Loi a donné la latitude d’augmenter ultérieurement, par décret, sa circonscription par incorporation des terrains
et surfaces d’eau nécessaires aux extensions du port.

Les règles de domanialité publique sont applicables aux terrains, surfaces d’eau, ouvrages et outillages ayant le
caractère de cette domanialité
Gouvernance portuaire

Pour l’accomplissement de ses tâches, le PAC est investi des prérogatives des pouvoirs publics en ce qui concerne
l’exécution des travaux, de la gestion du domaine et de la police de circulation, de la conservation du domaine public
et de la sécurité de l’exploitation.

Le PAC gère les services de pilotage, d’amarrage et de remorquage.

Ordonnance 76-55 du 11 octobre 1976


Par cette ordonnance qui a modifié la Loi 64-39 ci-dessus, a été réorganisé le fonctionnement du Port Autonome
de Cotonou :

Loi n°82-008 du 30 décembre 1982


Elle régit les rapports entre l’Etat, les Offices, les Sociétés d’Etat, les Sociétés d’Economie Mixte, et celles dans
lesquelles l’Etat a une participation et fixe leurs modalités de gestion. De cette loi sont tirés les différents textes
relatifs aux statuts desdites sociétés qui ont été complétés par des dispositions de l’Acte Uniforme du Traité de
l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).

30 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Décret N°2016-074 du 10 Mars 2016 portant modification
des statuts du PAC

Gouvernance portuaire

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 31


Renforcement de l’Autorité du PAC
Au-delà de ses statuts, deux décrets pris en 1996 précisent les compétences du Port Autonome de Cototnou dans
ses prérogatives d’ Autorité Portuaire. Il s’agit de :

Décret n° 96-217 du 31 mai 1996 portant renforcement de l’Autorité


Portuaire
Par ce décret, le Port Autonome est investi des prérogatives de l’Autorité Portuaire.
Gouvernance portuaire

A ce titre, il assure dans le domaine portuaire, les pouvoirs dévolus à la puissance publique.

L’Autorité Portuaire est chargée :

- de concevoir et d’appliquer une politique de gestion et de promotion du domaine portuaire, de la mise en


place et de l’exploitation des équipements permettant le passage du trafic au port ;

- d’encourager, de faciliter et d’organiser sur le plan commercial la communauté portuaire pour mieux
répondre aux exigences du marché afin de faire du Port de Cotonou un centre logistique de commerce ;

- de donner, après étude approfondie et après avis d’un comité ad’hoc, des autorisations à tous les
opérateurs portuaires désireux d’exercer des activités dans le port sur la base d’un contrat d’agrément
défini par des cahiers de charges ;

- de veiller à ce que les activités se déroulent dans le respect des lois et règlements.

Les services publics intervenant au Port de Cotonou sont placés sous la tutelle fonctionnelle de l’Autorité Portuaire,
tout en demeurant sous la tutelle administrative de leurs départements respectifs.

Décret n°96-216 portant création du Comité de Coordination des


Activités du Port (CCAP)
Depuis le 31mai 1996, a été créé le Comité de Coordination des Activités au Port de Cotonou (CCAP). Selon le décret
qui a créé,

le CCAP est composé comme suit :

président : le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou

rapporteur : le Directeur Commercial du Port Autonome de Cotonou

membres :

- le Directeur de la Marine Marchande

- le Directeur Général des Douanes et Droits Indirects

- le Commissaire Spécial du Port de Cotonou

- le Commandant de la Brigade de Gendarmerie du Port

- le Directeur Général de la Société des Manutentions Portuaires

- le Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Bénin

32 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- le Représentant des Transitaires

- le Représentant des Consignataires

Le CCAP est chargé de :

- coordonner toutes les activités des structures publiques, parapubliques et privées intervenant au Port de
Cotonou afin d’améliorer la productivité globale du Port ;

- harmoniser les horaires de travail dans l’enceinte portuaire ;

Gouvernance portuaire
- définir un plan d’actions réaliste en vue de maintenir la compétitivité de la voie béninoise ;

- connaître tout problème pouvant entraver la fluidité de passage des marchandises au Port de Cotonou et
y apporter les solutions appropriées.

Le Comité de Coordination se réunit une fois tous les quinze (15) jours sur convocation de son Président.

Il peut se réunir en séance extraordinaire sur convocation de son Président

Le Comité de Coordination peut entendre tout intervenant portuaire dont la présence serait jugée nécessaire pour
le règlement de problèmes spécifiques.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 33


Gouvernance portuaire

PORT AUTONOME DE COTONOU.

PRENEZ
LE DEPART

AVEC NOUS

34 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


UNE BANQUE DYNAMIQUE
AU SERVICE DE LA ZONE UEMOA

Publi Reportage
Siège BOAD (LOME - TOGO)

Créée le 14 novembre 1973, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) regroupe aujourd’hui les huit
Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA): le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ses principales missions : promouvoir le développement
équilibré des Etats membres et réaliser l’intégration économique régionale. Les engagements de la Banque se
chiffrent, au 30septembre 2016, à 4212,8 milliards FCFA pour 1020 opérations. Ces engagements ont contribué au
renforcement des différents secteurs prioritaires que sont, entre autres, l’agriculture et le développement rural, les
infrastructures, l’industrie et le secteur privé.

Un soutien précieux aux politiques de développement des Etats membres


Dans ses Etats membres, l’empreinte de la BOAD est visible dans tous les domaines. En matière de sécurité
alimentaire et développement rural, elle a financé d’importants projets qui ont sensiblement amélioré la vie de
millions de personnes. Le total des financements octroyés dans ce domaine se chiffre à 575 milliards de F CFA
pour 217 opérations. Par ailleurs, dans le domaine des infrastructures, la Banque a engagé 2 834 milliards de F CFA
dans 441 projets.

Afin de renforcer sa contribution au développement des Etats membres, la BOAD a créé en son sein une Unité

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 35


chargée de la promotion des Partenariats public-privé (PPP). Les PPP concernent un large éventail de projets
d’infrastructures économiques et sociales (routes, réseaux ferroviaires, ports, aéroports, adduction d’eau, énergie,
hôpitaux, écoles, bâtiments publics, etc...). A titre d’exemple, la BOAD a cofinancé plusieurs projets PPP, notamment
l’autoroute à péage Dakar-Diamniado (Sénégal), la Centrale thermique d’Azito et le pont à péage HKB en Côte d’ivoire.

Sur un autre plan, la BOAD est fortement impliquée dans le domaine de l’environnement. Non seulement, la dimension
environnementale est systématiquement prise en compte dans les projets qu’elle finance, mais elle prend aussi
des responsabilités de plus en plus importantes au niveau international. Trois exemples : la BOAD a coopéré à la
création, en avril 2012, du Fonds Carbone pour l’Afrique, dont elle préside le Conseil d’administration. En outre, le
Président de la Banque siège au Conseil d’administration du Fonds vert mondial, dont l’ambition est de mobiliser,
d’ici à 2020, 100 milliards de dollars US par an pour financer des projets liés au climat, surtout dans les pays en
développement. Enfin, depuis janvier 2013, le siège de la BOAD abrite le premier Centre Régional de Collaboration sur
Publi Reportage

le Mécanisme pour un développement propre (MDP), fruit d’un accord avec le Secrétariat exécutif de la Convention
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La mission de ce centre est d’apporter un
soutien direct aux Gouvernements, aux ONG et au secteur privé, pour l’identification et le développement de projets
éligibles au MDP.

Un levier de l’intégration économique et financière régionale


La BOAD investit d’importantes ressources pour soutenir des projets intégrateurs. Ces investissements s’élèvent
à près de 1 252 milliards de FCFA pour 308 opérations. Ils ont contribué ainsi à mettre en place, réhabiliter et
moderniser des infrastructures dans divers domaines : transports routier, portuaire, aéroportuaire, ferroviaire,
énergie et télécommunications, industrie.

La BOAD participe activement à la mise en œuvre des programmes d’investissements communautaires de


l’UEMOA, tels que la deuxième phase du Programme économique régional (PER II), l’Initiative régionale pour l’énergie
durable (IRED), le Programme d’actions communautaire des infrastructures et des transports routiers (PACITR),
indispensables au renforcement de l’intégration en Afrique de l’ouest. Elle participe également aux comités de
pilotage de différents chantiers relatifs à la définition des politiques sectorielles communes de l’Union.

Enfin, la BOAD est un acteur clé du marché financier régional. Elle a joué un rôle de pionnier sur ce marché en
lançant en 1993 la première émission obligataire réalisée par appel public à l’épargne à l’échelle régionale. Avec
650 milliards de FCFA de fonds levés, elle est, à ce jour, le premier émetteur non souverain du marché régional de
capitaux.

Un partenaire du secteur privé


La BOAD adapte, intensifie et diversifie continuellement son action en faveur de la promotion du secteur privé,
en proposant notamment de nombreux produits : prêts directs, lignes de refinancement, prises de participation,
activités de garantie, d’arrangement de financement, de conseil et de financement à court terme, etc…Elle a financé
317 projets privés pour 995,4 milliards de F CFA.

En dehors de ses interventions directes, la Banque a soutenu ce secteur en coopérant avec différents partenaires au
développement, pour la création de nouveaux outils de financement, comme le Fonds GARI,Cauris Investissement,
la Société ouest-africaine de gestion d’actifs (SOAGA), la Caisse régionale de refinancement hypothécaire de
l’UEMOA (CRRH–UEMOA) et BOAD Titrisation.

Une institution moderne et solide


Soucieuse de s’adapter continuellement à son environnement, la Banque a adopté, au cours de ces dernières
années, de nouveaux textes visant à renforcer sa gouvernance. Elle s’est ainsi dotée d’un manuel de politique et
procédures pour la prévention et la lutte contre la corruption ainsi que la fraude dans les opérations de la BOAD ;
d’un Code d’éthique de la BOAD, et d’une politique en matière de genre.

Depuis 2011, la BOAD a également adopté les normes comptables internationales IAS/IFRS. La conformité des
comptes aux cadres internationaux contribuera à un meilleur accès de la Banque aux ressources extérieures,
notamment celles du marché financier international. En vue de la consolidation des supports de production des
états financiers en temps réel, la Banque a acquis en 2012 un ERP bancaire dont l’implémentation est en cours.

36 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Sur le plan des ressources humaines, la BOAD a profondément rajeuni son personnel au cours de ces dernières
années, tout en accordant une attention particulière à la promotion du genre.

Des actionnaires et des partenaires de qualité confèrent à la BOAD une grande crédibilité. L’actionnariat est
constitué de deux grandes catégories d’actionnaires. La première, formée par les huit Etats membres de l’UEMOA
et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), détient 93,69% du capital, qui s’élève à 1  028,5
milliards de F CFA. Quant à la seconde, elle est composée de membres non-régionaux : Allemagne, Belgique, Chine,
France, Inde, Maroc, Banque africaine de développement et Banque européenne d’investissement, qui détiennent
6,31% du capital.

Côté partenariat, la BOAD noue des relations qui lui permettent de bénéficier de lignes de crédits et de garanties
auprès d’institutions importantes comme l’Agence française de développement (AFD), la KFW, la Coopération

Publi Reportage
suisse, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la BID, l’United Nations Capital
Development Fund (UNCDF),le Fonds de Solidarité africain (FSA)

Rizerie MALI, financement BOAD.

ACIERIES CÔTE D’IVOIRE, financement BOAD

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 37


Port de Cotonou,
toujours plus loin...

Notre engagement
Construire avec nos partenaires et
clients une relation de confiance
et de proximité.

38 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Port :
Infrastructures,
Superstructures
Définitions, Terminologie

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 39


Publi Reportage

Puma-Energy Bénin SA est une Compagnie pétrolière, filiale du Groupe Trafigura, et active au Nord-Est de L’Europe,
au Moyen Orient, en Asie, en Amérique Latine, en Afrique Centrale, Est-Sud, et en Afrique de l’Ouest.

Puma fournit du jet A-1 dans 25 aéroports, dont 19 sont en Afrique.

Puma a une expérience approfondie de l’aviation, étant notamment partenaire stratégique du JIG et de l’IATA.

Nos équipes ont acquis une excellente réputation auprès des compagnies aériennes.
Nos clients sont Air France, SAA, Kenya Airways, Ethiopian Airways, British Airways, KLM, Lufthansa, etc.

Afin de satisfaire ces compagnies, nous avons une assurance de plus d’un milliard d’USD.
Notre produit Jet A-1 satisfait la norme AFORJOS (Aviation Fuel Ouality Requirements for Jointly Operated Systems)
et nous respectons la qualité la plus stricte de Jet A-1.

Etant une filiale du groupe Trafigura, une des plus grandes sociétés de négoce au monde, notre approvisionnement
est aisé. Nous pouvons donc garantir l’approvisionnement de produits à l’aéroport de Cotonou.

40 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


La Rade
La rade est un plan d’eau disposant d’une ouverture sur la mer, permettant le mouillage des navires en attendant
leur admission au port.

Au port de Cotonou, l’occupation de la rade est soumise à des dispositions de règlement spécifique.

Les Ouvrages de protection


(digue, traverse, épis d’arrêt des sables)
La jetée

Port : Infrastrucrures, Superstructures


La jetée est un ouvrage fait d’amas de pierres, de cailloux et d’autres matériaux qui s’avancent dans la mer pour
rompre l’impétuosité des vagues et ainsi rendre calmes l’entrée du port et le bassin portuaire

Epis d’arrêt des sables du port de Cotonou

Les Quais
Un quai est une levée ordinairement revêtue de pierres, aménageant les bassins d’un port ou les rives d’une rivière,
d’un canal, d’un lac, destinée à retenir les berges ou à faciliter l’accostage des navires pour leur déchargement.

Particulièrement, dans les ports maritimes, les levées de pierres sont remplacées par des ouvrages de maçonnerie
constitués d’un mur de soutènement perpendiculaire au niveau de l’eau et surmonté d’une chaussée ou d’une
plateforme.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 41


Sur ces quais, on trouve des engins de levage, comme des grues ou des portiques de manutention, ainsi que des
constructions telles que les hangars servant à l’entreposage des marchandises débarquées de navires.

Les Terre-pleins
Un terre-plein est une étendue artificielle de terre acquise sur la mer par remblaiement, à l’aide souvent de déchets,
de gravats et de sable, et qui a un niveau altimétrique supérieur au niveau de la mer.

Les Terminaux (vracs, conteneurs, pétroliers, véhicules)


Le Terminal à conteneurs
Un terminal à conteneurs est une infrastructure portuaire spécialisée dans le chargement et le déchargement des
conteneurs transportés par les porte-conteneurs.
Port : Infrastrucrures, Superstructures

Il comporte ordinairement une darse avec un grand tirant d’eau ; un quai pour l’amarrage ; des portiques, grues et
chariots cavaliers  ; des réseaux de transport permettant l’inter modalité (routes et voies ferrées) et une surface
consacrée à l’empilement des conteneurs.

Le tableau d’occupation des terminaux à conteneurs se présente comme suit :

Quai sud : Bénin Terminal du Groupe BOLLORE

Quai Nords : SOBEMAP, Cotonou Manutention (COMAN) du Groupe AP MOELLER

(voir détail présentation générale du port de cotonou)

42 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Le Terminal pétrolier
Un terminal pétrolier est un port où les tankers peuvent accoster pour charger ou décharger du pétrole brut et des
produits pétroliers.

Il est caractérisé principalement par un grand tirant d’eau, et équipé d’un (ou de plusieurs) ensemble(s) de vannes
et de compteurs afin de permettre le comptage des produits chargés ou déchargés.

Caractéristiques techniques des installations reliant les dépôts SONACOP


au Port Autonome de Cotonou
Pipeline Produits Blancs Produits Noirs
Longueur 2 800 m 450 m
Diamètre 10’’ 10’’

Port : Infrastrucrures, Superstructures


Pression de déchargement 7,5 bars 5 bars
Débit de déchargement 500 m 3
350 m3
Parcours Pipeline Souterrain et apparent Souterrain
Revêtement Pipeline Carbolac + carboplast Carbolac + carboplast
Contrôle visuel et Test pression Tous les deux ans Tous les deux ans
Raccordement navires Flexible docker Flexible docker
Prise de raccordement Guérite P2 Regards quai C

Les équipes astreintes aux opérations de maintenance des installations dans l’enceinte portuaire et au déchargement
des navires pétroliers doivent :

- être munies d’un badge d’accès délivré par le PAC

- être équipées de matériel de protection individuel (casque, chaussures de sécurité, gilet de sauvetage,
combinaison SONACOP)

- rester au poste de travail exclusivement et contrôler leurs mouvements

- se débarasser de tout objet dangereux pouvant provoquer un foyer de feu (briquet, téléphone portable etc...)

- observer les règles de sécurité et éviter tout rejet de produits dans la nature,

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 43


- délimiter la zone d’intervention à l’aide des balises

- informer les responsables d’équipes et les responsables du PAC de tout danger enregistré

- s’éloigner des navires lors de l’amarrage

- vérifier que l’échelle et le filet de sécurité sont bien en place avant d’accéder au navire et respecter les
consignes du commandant et de l’équipage.

Le Terminal roulier
Un roulier est un navire utilisé pour transporter entre autres des véhicules chargés grâce à une ou plusieurs rampes
d’accès. On les dénomme aussi Ro-Ro.

Les Terminaux rouliers aménagés au port de cotonou sont les parcs tampons (ou de regrouprment des véhicules
d’occasion de la SOBEMAP (Bande de 200m) et de Ro-Ro Terminal Bénin (Bande de 300m à l’est du port).
Port : Infrastrucrures, Superstructures

Entrepôts/magasins/magasins cales
Entrepôt
Un entrepôt est un bâtiment logistique destiné au stockage et à la distribution de biens. Les entrepôts sont utilisés
par les industriels, les entreprises d’import-export, les grossistes, les transporteurs, les douanes, etc. Ce sont de
grands bâtiments, depuis quelques centaines jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés.

Ces bâtiments sont situés le plus souvent dans des zones péri-urbaines. Souvent construits à l’origine dans des
zones industrielles près d’usines, on observe désormais l’apparition de zones logistiques dédiées aux entrepôts,
sans autre activité industrielle.

Magasins aire de dédouanement (Définitions procédures douanières)


Les magasins et aires de dépôt temporaires sont régis par un certain nombre d’articles du code des douanes fixant
les limites et les conditions d’utilisation.

La qualité d’exploitant résulte exclusivement de la souscription de la soumission cautionnée par laquelle une
personne prend, à l’égard de la douane, la responsabilité des marchandises placées dans les magasins ou aires
dont elle dispose.

44 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Port Autonome de Cotonou,
un service public performant
pour le développement de
l’économie nationale et sous-régionale

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 45


46 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 47
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LA BOAD, PARTENAIRE DES PORTS


DE L’ESPACE UEMOA
Le développement des infrastructures de transport constitue l’un des Ces infrastructures maritimes jouent un rôle majeur dans le
principaux axes d’intervention de la BOAD. Dans le domaine spécifique développement économique régional et servent de ponts de jonction
des transports maritimes, l’institution accompagne le développement entre l’Europe, l’Asie, l’Amérique et les pays de l’hinterland (Burkina
des ports des Etats membres de l’Union économique et monétaire Faso, Mali et Niger) pour lesquels, ils traitent des produits en transit :
ouest-africaine (UEMOA). Depuis sa première intervention au profit du hydrocarbures, engrais et divers produits en conteneurs. En outre, une
Port de Cotonou en 1978, la Banque sous-régionale a mené 22 grande partie des exportations des pays de l’hinterland passe par ces
opérations dans ce secteur, apportant ainsi son appui, au moins une ports : coton, arachide, fruits, etc. Ce trafic en transit représente 20%
fois, à chacun des ports de la sous-région : Abidjan, Bissau, Cotonou, à 40% du volume global de trafic des ports.
Dakar, Lomé et San-Pedro. Au 30 septembre 2016, les interventions de Face à un trafic global qui augmente au fil des ans, les différents ports,
la BOAD dans le domaine portuaire s’élevaient ainsi à 209 milliards notamment ceux d’Abidjan, de Dakar et de Lomé, comptent améliorer
de F CFA, soit respectivement 4,9 % et 13,7 % de ses concours globaux leur compétitivité en mettant l’accent, entre autres, sur le
aux économies de l’Union et dans le secteur des transports. transbordement.
La BOAD appuie les ports dans la mise en œuvre de leurs programmes Il s’agira de relever les conditions pouvant attirer les navires de grande
d’investissement, au moyen de prêts à moyen et long termes. Les capacité. De telles ambitions suffisent à justifier l’option exprimée par
opérations portuaires financées concernent la réhabilitation, la la BOAD, à travers son Plan stratégique 2015-2019, de renforcer ses
reconstruction, la modernisation des infrastructures, ainsi que interventions au profit des infrastructures portuaires (et aéroportuaires)
l’acquisition d’équipements de manutention. L’objectif global est de des Etats membres, en vue d’en faire de véritables plateformes
contribuer à l’amélioration de la compétitivité, et de renforcer la logistiques et de rehausser la qualité des services.
sécurité des ports de l’Union.

Port de Cotonou Port de Lomé

Contact: 68 Avenue de la Libération, Lomé, Togo T: (228) 22 21 59 06


E: boadsiege@boad.org www.boad.org
Port de Dakar

50 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Armement, Représentation d’armement et consignation
des navires

Le consignataire de navires et l’agent maritime


Le consignataire est le mandataire salarié de l’armateur. Il agit au nom et pour le compte de son mandant, l’armateur,
pour les besoins du navire et de ce qu’il transporte. Il effectue toutes les opérations que l’armateur exécuterait lui-
même s’il était sur place ou auxquelles le capitaine pourrait procéder (loi du 3 janvier 1969, décret du 19 juin et
article 51 du décret du 31 décembre 1966) :

• au départ, il réceptionne la marchandise et émet les connaissements ; à l’arrivée, il la livre au destinataire

• il pourvoit aux besoins normaux du navire et de l’expédition, prépare l’escale, assiste le navire pendant
l’escale, gère tous les problèmes consécutifs à l’escale

• il assure la gestion des supports ou unités de transport multimodaux de la marchandise


(conteneurs, remorques routières, remorques esclaves...) pour le compte de son armateur

• Il reçoit tous actes judiciaires ou extra judiciaires destinés à l’armateur que le capitaine est habilité à recevoir

Port : Opérations
• Il accomplit toute autre mission confiée par l’armateur.

Le consignataire peut être également agent maritime. Pour cette fonction, il est notamment chargé de la négociation
et la conclusion des contrats, de la gestion des finances, de la recherche de fret, de la mise en place d›une politique
commerciale, de contrats avec la clientèle, de relations avec les autorités en charge des problèmes maritimes et ce,
dans la zone qui le concerne.

L’étendue de son pouvoir de représentation est déterminée par le contrat de mandat signé par l’armateur (agents
portuaires, agents généraux, etc.)

Relations avec les autres professions et les administrations


Le consignataire et l’agent maritime sont en relation avec de nombreux autres opérateurs portuaires :

• l’armateur, qui est son mandant

• les commissionnaires de transports et les transitaires

• les transporteurs (route, fer, barge)

• les entreprises de manutention portuaire (acconier, opérateurs de terminaux)

• les sociétés de lamanage, remorquage et pilotage

• les conducteurs en douane

• les avitailleurs

• les sociétés de réparation de conteneurs

• les courtiers d’assurance maritimes

• les assureurs (P & I club)

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 51


• les experts maritimes

• la réparation navale

• les tribunaux de commerce

• le douane, pour le contrôle des marchandises à quai placées sous leur responsabilité. Dans ce cadre, la
certification OEA (Opérateur Economique Agrée) permet un allègement des procédures

• l’autorité portuaire

• la Capitainerie du port pour le traitement des marchandises dangereuses et des déchets du navire

• La Police de l’Air et des Frontières.


Port : Opérations

52 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


COBENAM
Compagnie Béninoise de Navigation Maritime

MISSION ET OBJECTIFS
Créée par l’Etat Béninois en 1974 avec une mission de soutien économique au commerce extérieur du Bénin, la COBENAM a facilité l’arrimage du secteur
maritime national.
Elle a pour objet l’exécution :
• de toutes opérations de transport multimodal notamment, les transports maritime et fluvio-lagunaire ;
• de toutes prestations de services liées à la consignation de navires, au transit maritime et toutes autres activités connexes ou annexes se
rapportant à l’objet social, ou susceptibles d’en faciliter la réalisation

PERSPECTIVES
Après son retrait en 2002, l’Algérie a annoncé son retour dans le capital social de la COBENAM aux côtés du Bénin. La signature imminente des nouveaux
accords par les deux pays frères, ouvrira un nouvel horizon de croissance et de prospérité à la Compagnie.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Le Transport Martime
En prélude à la relance de son activité principale avec des navires en propriété, la COBENAM
a noué depuis quelques mois un partenariat public/privé pour l’exploitation d’un navire RORO
de transport mixte passagers-marchandises sur la ligne Cotonou- Libreville-Cotonou, avec une
capacité de charge de 700 passagers, 36 conteneurs EVP, 70 véhicules et 1 500 tonnes de
marchandises en vrac.
La Compagnie envisage assurer à long terme la desserte des Ports de Cotonou, Libreville et
Pointe-Noire avec ses propres moyens navals.

Le Transport Fluvio-Lagunaire sur les eaux intérieures


La COBENAM est en pleine phase de déploiement sur les voies fluviales de Cotonou, Porto-No-
vo et Abomey-Calavi d’un service public de transport fluvial de passagers et de marchandises
avec des bateaux bus à fond plat offrant de meilleures conditions de confort, de sécurité et de
régularité.

Le Cammionage
Pour offrir un service complet et intégré à la clientèle, la Compagnie projette à très court terme
de mettre à la disposition de sa clientèle des services de transport de marchandises par camion

La Consignation de Navires
La COBENAM occupe une place de choix sur le marché de la consignation, de par son expérience
et la confiance dont elle jouit auprès des armateurs au Port de Cotonou. La COBENAM, c’est
plus de 42 ans d’expérience en matière de consignation de navires

Le Transit et le magasinage
Commissionnaire en douane agréé depuis plus de 26 ans, la COBENAM est l’un des meilleurs
transitaires crédibles exerçant sur la plateforme portuaire, aéroportuaire et à toutes les
frontières du Bénin (Hillakondji, Sèmè-Kraké, Malanville et Porga). La COBENAM se prépare
également à offrir à sa clientèle des services de stockage de marchandises.

Pour tous vos besoins sur la plateforme portuaire de COTONOU et à toutes les frontières du Bénin, n’hésitez pas, contactez-nous :
01 BP 2032 COTONOU

53
Tél : (229) 21 31 32 87 - 21 31 33 30 - 21 31 27 96 - 21 31 54 10 - 21 31 25 34 - Fax : (229) 21 31 09 78 - direction@cobenam.bj - www.cobenam.bj
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
La manutention au port de Cotonou
La manutention (stevedoring en anglais) est l’ensemble des opérations de chargement et de déchargement des
navires marchands dans les ports de commerce

La manutention portuaire : textes et règlements


Port : Opérations

54 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Port : Opérations

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 55


CNCB
Conseil National des Chargeurs du Bénin

Le Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB) est un office à caractère commercial doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière. Sa mission essentielle est la défense des intérêts
des chargeurs que sont les importateurs et les exportateurs. À cet effet il est chargé :

- d’assister les importateurs et les exportateurs dans les opérations de transport et de passages portuaires :
négociations tarifaires, conseils juridiques, etc...
de donner et d’informer les chargeurs par des séminaires de perfectionnement et la mise à disposition d’une
documentation spécialisée en matière de transport et de commerce international.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- de promouvoir la chaîne des transports par des actions allant dans le sens de la simplification des opérations
portuaires et par la réalisation d’infrastructures : parking et entrepôts.
- de promouvoir les produits d’exportations par l’organisation ou la participation aux foires, aux missions
commerciales et par la mise à disposition d’un pôle de commerce électronique. Antoine DAYORI, DG CNCB

Tradepoint :

Le Trade Point vise à promouvoir les exportations et rationaliser les importations par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication,
permettant ainsi de collecter, de traiter et de mettre à la disposition des PME/PMI des informations économiques et commerciales en temps réel sur
les produits exportables du Bénin et sur les marchés étrangers.
Les avantages pour les exportateurs :
• - Vous pourriez poster vos annonces.
• - Rechercher les offres disponibles.
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• - Vendre vos produits ou services sans nécessairement vous déplacer...

Contactez nous : Téléphone (229) 21 20 32 45 / E-mail : info@cncbenin.com / www.cncbenin.com

56 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


La profession de commissionnaire en douane et de
transit
Le commissionnaire agrée en douane est une personne physique ou morale, qui agit au nom et pour le compte
d’un client ou en son nom propre dans la réalisation d’opérations de dédouanement import et/ou export.
Le métier de commissionnaire en douane peut être exercé seul ou en complément d’une ou plusieurs autres activités,
comme celle du transport et du stockage de marchandises. Intermédiaire - douanes - déclaration - droits et taxes.

Lorsqu’il accomplit les opérations de dédouanement au nom et pour le compte d’autrui, on dit qu’il effectue un
mandat direct en douane. Par contre lorsqu’il accomplit les opérations de dédouanement en son nom propre pour
son client on dit alors qu’il effectue un mandat indirect en douane.

Toute personne qui déclarerait pour autrui des marchandises sans avoir la qualité de commissionnaire en douane
agréé s’exposerait à des sanctions pécuniaires sans préjudice des suites judiciaires éventuelles.

Le déclarant en douane est un agent chargé de préparer, rédiger et présenter la déclaration en détail en vue de
l’enlèvement des marchandises en douane. Pour L’administration des douanes, la responsabilité de la Déclaration
incombe entièrement au Commissionnaire agrée en douane seul à répondre d’éventuelles omissions et autres
irrégularités qui pourraient être relevées dans la Déclaration.

Le métier de Déclarant en douane a pour finalité :

Port : Opérations
- d’établir les formalités douanières concernant les exports et les imports de marchandises en acquittant
les droits et taxes fiscales.

- d’anticiper les éventuels problèmes liés au dédouanement afin de faciliter le flux de marchandises.

- de défendre les intérêts du client et respecter la réglementation douanière et les délais.

Il a 4 missions :

1- réaliser du conseil douane pour répondre à une nouvelle demande d’un client / obtenir de nouveaux clients

2- assurer une veille réglementaire de la fiscalité et des coûts liés au dédouanement ;

3- établir les formalités douanières conformément à la réglementation en vigueur et à la demande du client


(marchandise) dans les meilleurs délais

4- gérer les litiges pour éviter / minimiser les surcoûts et amendes pour le client et l’entreprise

Le commissionnaire agrée en douane n’est pas un transitaire.

Le Transitaire est un professionnel dont la mission est d’organiser la liaison, l’acheminement entre les différents
moyens de transports successifs afin d’assurer la continuité de la marchandise du départ jusqu’à l’arrivée.

Le Commissionnaire de transport
C’est un commerçant qui agit en son propre nom ou sous un nom social, pour le compte d’un commettant (qu’il
ne fait pas connaître aux tiers). Concrètement, il organise de façon libre et autonome le transport de bout en bout
pour le compte de l’expéditeur. Il met en place et coordonne le transport avec les sous-traitants de son choix. Il n’a
pas, à cet effet, à recueillir l’accord de son client sur le nom des transporteurs qu’il choisit. Le commissionnaire

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 57


SOBEMAP
Société Béninoise des Manutentions Portuaires

Since 1969
La société Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP) est une société
d’Etat à caractère commercial et industriel dotée d’une autonomie financière. Son
capital social en francs CFA est de sept milliards six cent millions (7.600.000.000)
et a une expérience de 47 ans sur la plateforme portuaire de Cotonou. Elle est
certifiée à la norme ISO 9001 version 2008 depuis mars 2015 et se prépare pour
sa certification sur l’environnement selon la norme 14001. Ces trois domaines
d’activités stratégiques sont :
 les manutentions (la manutention bord et la manutention terre) ;
 le transit port et aéroport ;
 la consignation maritime. Bernard AMOUSSOU SOSSOU,
DG/ SOBEMAP

AVANTAGES ET FACILITES OFFERTS AUX CLIENTS


- Des tarifs compétitifs,
- Célérité dans la fourniture des prestations,
- Exécution des opérations de bout en bout depuis le bord du navire jusqu’au magasin du réceptionnaire au Bénin et/ou dans les pays sans façade maritime,
- La préparation et le suivi rigoureux de l’escale des navires
- Possibilité d’enlèvement direct au sous palan du navire,
- Entreposage dans les magasins-cales avec une franchise allant de 17 à 30 jours,
- Des équipements de manutention renouvelés et adaptés aux prestations,
- Une écoute permanente de la Clientèle,
- La possibilité du suivi par le client de sa cargaison depuis le port d’embarquement jusqu’au lieu de stockage à travers l’implémentation du logiciel GCOS ;
- La sécurité des marchandises sur nos sites par l’application du code ISPS ;
- Des prestations sécurisées par le respect des exigences des clients en matière d’Hygiène, de Sécurité et de l’Environnement (HSE)
- Possibilité de nouer des partenariats gagnant-gagnant.

Le Parc tampon unique de la SOBEMAP Des engins de manutention de nouvelle génération

Certifiée ISO 9001 Version 2008 par AB CERFICATION sous le N° A 2234


Certifiée ISO 9001 version 2008 par AB CERTIFICATION sous le N° A 2234

La SOBEMAP est à votre écoute 24h/24h. Pour toutes vos informations adressez-vous à :
La Direction Générale La Direction Commerciale et Marketing
01 BP 35 Cotonou Téléphone (229) 21 31 50 98 / 21 31 41 45 / 21 31 36 07 / 21 31 39 83
Téléphone (229) 21 31 41 45 / 21 31 36 E-mail : dircomark@sobemap.com
58 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
SOBEMAP
Société Béninoise des Manutentions Portuaires

La Direction Générale de la SOBEMAP

Stevedoring,
Acconage,
Le Terminal à Conteneurs de la SOBEMAP
Consignation,
Transit
Parc de regroupement des véhicules d’occasion (PTU)

Engin de manutention PPM-TEREX D’UNE CAPACITE de 45T

SOBEMAP, LA FORCE D’UN PARTENAIRE


La Direction Générale La Direction Commerciale et du Marketing
01 BP 35 Cotonou Téléphone (229) 21 31 50 98 / 21 31 41 45 / 21 31 36 07 / 21 31 39 83
Téléphone (229) 21 31 41 45 / 21 31 36 E-mail : dircomark@sobemap.com
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 59
prend l’opération à son compte et conclut en son nom personnel les contrats nécessaires à sa réalisation.
Il répond non seulement de ses fautes, mais aussi de celles des transporteurs avec lesquels il traite en son
propre nom, pour l’exécution complète du voyage. Cette responsabilité ne cède que devant la preuve de la force
majeure. Il a une obligation de résultat

Le Conseil des Chargeurs


Le Conseil des Chargeurs est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité civile et
de l’autonomie financière ayant pour mission la défense des intérêts des chargeurs que sont les importateurs et
exportateurs.

L’expertise maritime au port de Cotonou


Missions des Experts Maritimes
Les Experts sont des conseillers techniques pour les particuliers dans le cadre de l’ achat d’un navire, de suivi de
travaux, d’assistance lors d’un litige amiable ou juridique, ou d’une estimation de valeur.

Les Experts peuvent être mandatés par des Compagnies d’Assurances pour évaluer les dommages après sinistre,
déterminer leurs origines et procéder éventuellement à des constatations contradictoires lorsqu’un tiers est en
Port : Opérations

cause.

Les Experts peuvent apporter des conseils en matière de normalisation et de réglementation plaisance.

Les Experts peuvent effectuer des contrôles divers (coque, gréement, moteur…), et procéder à des analyses, telles
que des analyses d’huile moteur.

Certains Experts sont inscrits auprès d’une Cour d’Appel, et sont donc missionnés par les Tribunaux

L’avitaillement des navires


Les opérations d’avitaillement consistent en l’approvisionnement des navires et aéronefs: en marchandises
destinées à être : consommées par les passagers et les membres de l’équipage de bord ; vendues aux passagers

60 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


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portuaire

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 61


BENIN SCAPHANDRIER
BENIN SCAPHANDRIER
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DOMAINES D’INTERVENTION

Travaux Portuaires
DOMAINES D’INTERVENTION
- Réhabillitation des quais
- Battage des quais en palplanches
- Nettoyage et sablage
Travaux Portuaires
- Protection anti corrosion
-- Soudure
Réhabillitation des quais
- Découpage / SM
-- Béton
Battage des quais en palplanches
Immergé
-- Protection
Nettoyage duet sablage
Littoral
-- Poses
Protection anti corrosion
d’Anodes
- Soudure - Découpage / SM
- Renflouements
- Béton Immergé
- Protection du Littoral
Expertises
- Poses d’Anodes Maritimes
Renflouements
- Contrôle Caméra vidéo
- Photo visuel
- Répétition Surface
Expertises Maritimes
- Prise de potentiel
-- Contrôle
Contrôle d’épaisseur
Caméra vidéo
-- Auscultation
Photo visuel
-- Contrôle
Répétition Surface
Affouillement
-- Protection
Prise de potentiel
cathodique
- Contrôle d’épaisseur
- Auscultation
- Contrôle Affouillement
Assistance Offshore T.P
- Protection cathodique
- Intervention sur Jacket
- Pipe Riser
- Plateforme pétrolifère
Assistance Offshore T.P
- Revêtement sous marrin
-- Assistance
Interventionausur Jacket
forage ROF
-- Travaux
Pipe Riser
spéciaux
-- Pile
Plateforme
de pont pétrolifère
- Revêtement sous marrin
- Assistance au forage ROF
Chantier Naval
- Travaux spéciaux
- Construction
Pile de pont Navale
- Réparation Navale
- Chaudronnerie
Chantier Naval
- Travaux de nettoyage, de sablag et de peinture
-- Mécanique
Construction Navale
générale
- Réparation Navale
- Chaudronnerie
- Travaux de nettoyage, de sablag et de peinture
- Mécanique générale

A l’eau 24h/24
A l’eau 24h/24
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DOMAINE PORTUAIRE ET CONTIGÜES A L’ACCES DE LA TRAVERSE DU PORT


62 Guide Officiel
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Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 63


Innover pourInnover
accélérer la croissance
pour accélérer la croissance
Bénin Terminal fait accoster vos navires pour des opérations de chargement et déchargement des
Bénin Terminal fait accoster vos navires pour des opérations de chargement et déchargement des
conteneurs 24h/ 24 et 7j/ 7. Le professionnalisme
conteneurs 24h/ 24 et et7j/ la célérité
7. Le de nos prestations
professionnalisme sont
et la célérité de garantis sont
nos prestations par garantis
: par :

Des infrastructures de qualitéDes infrastructures de qualité Des équipements modernes Des équipements modernes
Longueur de quai : 546 m capable d’accueillir 4 Portiques de quai d’une capacité de 60 M T
Longueur de quai : 546 m capable d’accueillir
les navires de type WAFMAX 4&Portiques
AFRICAMAX,de quaietd’une capacité
une portée de 60 M T
de 47 mètres,
les navires de type WAFMAX & AFRICAMAX,
Tirant d’eau : 13,5m, et une portée de 472 mètres,
Grues mobiles 60 MT de 40 mètres,
Tirant d’eau : 13,5m, Un système de fenêtre f xe d’accostage,
2 Grues mobiles 6010MT RTGdeprévus entre 2015 et 2016,
40 mètres,
17 ha dédiés au stockage des TC pleins et 13 Reachstackers de 45 tonnes chacun,
Un système de fenêtre f xe d’accostage,
vides, 10 RTG prévus entre 2015 et 2016,
36 tracteurs portuaires à f n 2015 : 27 déjà
17 ha dédiés au stockage des TC Unepleins etde stockage de
capacité 1315Reachstackers
000 TEUS, de 45 tonnes chacun,
disponibles.
vides, 480 prises de conteneurs frigorif ques,
36 tracteurs portuaires à f n 2015
Un système : 27 déjà
d’exploitation pour le suivi en
Projet d’extension de 20 hectares de terre-
Une capacité de stockage de 15pleins000pour
TEUS,
accompagner ladisponibles.
croissance
temps réel des conteneurs sur le terminal :
OSC@R,
480 prises de conteneurs frigorifduques,
pays et de la région grâce à l’arrivée
Un f ux d’informations régulier
du chemin de fer. Un système d’exploitation pour le suivi enet constant
Projet d’extension de 20 hectares de terre- aux clients : EDI & SEGUB.
temps réel des conteneurs sur le terminal :
pleins pour accompagner la croissance
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du pays et de la région grâce à l’arrivée
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en 18 mois d’existence par le Centre de formation panafricain
À VOTRE SERVICE d’Abidjan et qui concernent :
• La conduite des équipements modernes portuaires ;
Nous disposons • L’utilisation
d’une équipe compétente de systèmes d’informations
et dynamique dedéployés sur le
terminal.
plus de 400 collaborateurs. Un niveau de professionnalisme
Nos activités sont réalisées dans une approche QHSE fondée
garanti avec plus de 2 500 heures de formations dispensées
sur les meilleurs standards internationaux. Nous évaluons
en 18 mois d’existence par le Centre de
régulièrement nosformation
fournisseurspanafricain
et nos sous-traitants. CHIFFRES CLÉS 2014
d’Abidjan et qui concernent :
• La conduite des équipements LA SÛRETÉ ET LA SÉCURITÉ,
modernes portuaires ; Navires traitées : 394 (+ 45 %)
UNE PRIORITÉ
• L’utilisation de systèmes d’informations déployés sur le
TEUS manutentionnés : 325 259
terminal. • La sécurité et la sûreté sur nos installations reposent sur (+ 47 % de progression)
un service opérant 24 h/24 et 7j/7, assurant :
Nos activités sont réalisées dans une approche QHSE fondée
- le contrôle d’accès sur notre terminal, Productivité Navire :
sur les meilleurs standards internationaux. Nousetévaluons
- la sécurité de nos parcs installations,
régulièrement nos fournisseurs et nosdes
- la sécurité sous-traitants.
opérations navires et quais. CHIFFRES
InvestissementsCLÉS
120 Millions
déjà réalisés2014
:

• Pour mener à bien cette mission, nous nous appuyons sur :


LA SÛRETÉ ET LA
- unSÉCURITÉ,
système de vidéo surveillance composé de 44 caméras Projet traitées
Navires d’extension
: 394
de 20
(+ha45 %)
reliées à un PC sécurité, des surfaces
UNE PRIORITÉ - une ronde permanente de nos équipes de sécurité
- 2 PFSO certif és. TEUS manutentionnés : 325 259
• La sécurité et la sûreté sur nos installations reposent sur (+ 47 % de progression)
un service opérant 24 h/24 et 7j/7, assurant :
LA SATISFACTION DU CLIENT AU CŒUR
- le contrôle d’accès sur notre DE
terminal,
NOS MÉTIERS Productivité Navire :
- la sécurité de nos parcs et installations,
• Une évaluation systématique de la satisfaction de
nos clients armateurs est réalisée à chaque escale,
- la sécurité des opérations navires et quais. Investissements déjà réalisés :
• Une enquête de satisfaction est menée de façon périodique
auprès de nos clients chargeurs et réceptionnaires.
120 Millions
• Pour mener à bien cette mission, nous nous appuyons sur :
- un système de vidéo surveillance composé de 44 caméras Projet d’extension de 20 ha
NOS PRINCIPAUX CLIENTS
reliées à un PC sécurité, des surfaces
- une ronde permanente de nos ARMATEURS
équipes de sécurité
• CMA/CGM • PIL • EVERGREEN
- 2 PFSO certif és.
• MOL • HANJ IN • UASC
• GOLDSTAR • MSC • NYK
LINE • HAPAG LLOYD • MAERSK LINE
LA SATISFACTION DU CLIENT AU CŒUR
DE NOS MÉTIERS
• Une évaluation systématique de la satisfaction de
nos clients armateurs est réalisée à chaque escale,

• Une enquête de satisfaction est menée de façon périodique


auprès de nos clients chargeurs et réceptionnaires.

NOS PRINCIPAUX CLIENTS


ARMATEURS
• CMA/CGM • PIL • EVERGREEN
• MOL • HANJ IN • UASC
• GOLDSTAR • MSC • NYK
LINE • HAPAG LLOYD • MAERSK LINE
64 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Règlements d’exploitation
du Port de Cotonou
La mise en place de nouveaux textes de Règlements d’Exploitation permet de répondre au nouvel environnement
et aux contraintes liées au développement et à la gestion moderne des ports. Le nouvel arsenal vient compléter et
améliorer les textes pris en 1964 à la mise en service du Port De Cotonou en prenant en compte les impératifs liés à
la mise en vigueur et à l’application du Code ISPS pour garantir une meilleure exploitation du port dans les meilleures
conditions de sûreté, de sécurité, de protection de l’environnement, de qualité et de performance.

Structuré en 17 chapitres, ce document traite tous les aspects liés à la police portuaire à l’intérieur des enceintes
portuaires et notamment les sujets suivants : la police portuaire, l’organisation des mouvements et le stationnement
des bâtiments au port, les marchandises dangereuses et spéciales, la signalisation maritime portuaire, la sûreté
portuaire, la protection des ouvrages, des infrastructures et superstructures portuaires, la protection de l’environnement
portuaire, la sécurité portuaire, la construction, la démolition des bâtiments dans les ports, le naufrage et l’échouement
des bâtiments dans le port, les bâtiments désarmés et abandonnés, les bâtiments saisis, les responsabilités de
l’armateur en cas de dommages causés au port, les infractions,procédures et sanctions.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 65


66 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
POLICE PORTUAIRE

TITRE I : Dispositions générales - Définitions - Objet


Champs d’application
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 1er : Informations générales


Le Port de Cotonou en République du Bénin est situé à 6°11 ‘’22» Nord et 2°26’30» Est, sur une côte basse
sablonneuse en bordure Sud de la ville de Cotonou, une des villes côtières qui a des points de contact privilégiés
avec l’Amérique, l’Europe et le Golfe de Guinée.

Port en eau profonde à accumulation de sable, il est abrité par deux digues de protection en enrochements avec
une carapace en tétrapodes ; la première à l’Ouest initialement appelée jetée Ouest et la deuxième transversale
communément appelée Traverse.

Depuis 1983, un épi d’arrêt de sable a été construit au droit du coude de la jetée Ouest avec les enrochements
récupérés du rescindement de ladite jetée. Elle est longue aujourd’hui de 600 m environ.

Le port est exposé au vent dominant des secteurs Sud à Sud-Ouest d’une vitesse maximale observée de 19m/s.
Les vitesses sont de :

5m/s en moyenne pour l’année ;

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


6m/s de juin à septembre ;

4m/s de décembre à février.

La marée sur la côte béninoise est de type semi-diurne avec pour caractéristiques essentielles celle inscrites dans
le tableau ci-dessous :

PLEINE MER BASSE MER (AMPLITUDE TABLEAU)

Vive eau 1,8 m -0,20 m 2 m

Morte eau +1,0 m +0,40 m 0,60 m

Le zéro hydrographique est situé à 0,53 m au-dessus du zéro IGN.

La houle a une amplitude comprise entre 1,0 m et 2,0 m. Elle tombe par de beaux temps mais assez exceptionnellement
autour de 0,5 m sans jamais disparaître totalement.

Il faut noter que des houles de 4,5 m ont déjà été observées entre juin et septembre à Cotonou.

Les houles viennent de la direction de Sud au Sud-Ouest en général (198°).

Il arrive quelquefois qu’elles varient du Sud au Sud-Est.

Les courants de marée sont très faibles : moins de 0,2 à 0,3 m/s.

Certaines conditions météorologiques particulières peuvent amener l’Autorité Portuaire à consigner le port et/ou
suspendre les opérations commerciales des bâtiments

Article 2 : Les prestations fournies par les services du Port Autonome de Cotonou sont rémunérées conformément

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 67


au barème d’exploitation.

CHAPITRE II : DEFINITIONS - OBJET- CHAMP D’APPLICATION


Article 3 : Pour les besoins du présent règlement, les termes cités ci-après, qui sont classés par ordre alphabétique,
ont la signification suivante :

- Accès du Port : accès normal et réglementé au port ou à l’une de ses zones contrôlées.

Le port peut disposer de plusieurs points d’accès reconnus.

- Agent de sûreté du Port : Il est chargé de préparer et de mettre en œuvre le plan de sûreté portuaire pour
le compte de l’Autorité Portuaire. Il travaille en collaboration avec les Agents de Sûreté des Installations Portuaires
afin de coordonner la mise en œuvre du plan de sûreté portuaire avec celle des Plans de Sûreté des Installations
portuaires. C’est le Commandant du port qui occupe cette fonction.

- Agent de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) : Personne désignée comme étant responsable de
l’établissement, de l’exécution, de la révision et du maintien du plan de sûreté de l’installation portuaire ainsi que de
la liaison avec les agents de la sûreté des navires et des agents de sûreté de la compagnie.

- Agent de Sûreté des Compagnies : Personne désignée par la compagnie maritime pour garantir qu’une
évaluation de la sûreté du navire est effectuée, qu’un plan de sûreté du navire est établi, est soumis pour approbation
et est ensuite appliqué et tenu à jour, et pour assurer la liaison avec l’agent de sûreté de l’Installation Portuaire et
l’agent de sûreté du navire.

- Agent de Sûreté des Navires : Personne à bord du navire, responsable devant le capitaine, désignée par la
compagnie comme responsable de sureté du navire, y compris de l’exécution et du maintien du plan de sûreté du
navire et de la liaison avec l’agent de sûreté de la compagnie et des agents de sûreté de l’installation portuaire.

- Audit Environnemental et Social : Au sens du présent règlement s’entend comme une évaluation
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

systématique, documentée et objective des activités d’une entité, d’une structure et des installations d’un
établissement, de leur fonctionnement et de leur système de gestion environnementale en vue de s’assurer de la
protection de l’environnement.

- Autorité Maritime : Autorité gouvernementale chargée de la Marine Marchande et des Pêches Maritimes
(Direction de la Marine Marchande).

- Autorité Portuaire : Désigne le Port Autonome de Cotonou.

- Bâtiment : Navire, bateau, embarcation, engin de servitude et tous autres engins flottants

- Bateau : tout moyen de transport flottant d’une longueur inférieure à 50 mètres, employé normalement à la
navigation maritime et soumis, de ce fait, aux règlements de cette navigation

- Bâtiment abandonné : tout bâtiment en état de flottabilité ou de navigabilité, sur lequel il n’est maintenu à
bord ni équipage ni service de garde.

- Bâtiment désarmé : tout bâtiment en arrêt d’exploitation et ne disposant à bord que d’un service de garde
en mesure d’exécuter toute injonction qui pourrait lui être donnée par l’Autorité Portuaire.

- Bâtiment épave : tout bâtiment qui n’est plus en état de navigabilité, coulé, échoué ou menaçant la sécurité
de la navigation et l’environnement.

- Bâtiments d’Etat et Bâtiments de Servitude Homologués : les bâtiments des services publics concourant
à la sécurité et à l’exploitation normale du port, à savoir les bâtiments de la Marine Nationale, de la Gendarmerie
Nationale, de la Police Nationale, de la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou, de la Direction de la
Marine Marchande, des phares et balises, de la Capitainerie, de pilotage, du remorquage, du lamanage, des sapeurs-
pompiers, des services de police (sécurité, navigation, pêche), de la Douane, de Contrôle sanitaire aux frontières, et
de recherche.

68 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- Code IMDG en anglais : International Maritime Dangerous Goods Code.

- Code ISPS : International Ship and Port Security - Code International pour la Sécurité des Navires et des
Installations Portuaires en français c’est un code en deux parties (A et B), qui a été adopté le 12 décembre 2002 par
la résolution 2 de la Conférence des Gouvernements contractants à la Convention Internationale pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer convention Solas, de 1974.

- Colis lourd : unité de charge ou colis dont le poids nécessite des moyens et mesures particuliers de
manutention et de sécurité.

- Colis exceptionnel : unité de charge ou colis dont le poids et/ou le volume nécessite des moyens et mesures
exceptionnels de manutention et de sécurité.

- Commission de pilotage : commission présidée par le Directeur Général du Port Autonome ou son
représentant et composée du Commandant du Port, du Directeur chargé des Ressources Humaines, du Directeur de
la Marine Marchande, du Pilote du grade le plus élevé, d’un Officier de la Marine Marchande et de deux représentants
des Associations de Consignataires chargée d’émettre des avis sur le fonctionnement de la station de pilotage.

- Conférence Portuaire : c’est la concertation qui a lieu entre les opérateurs portuaires, sous la conduite du
Commandant du Port, ayant pour objet l’élaboration du plan général d’accostage et la diffusion des prévisions des
mouvements des bâtiments.

- Contaminant : désigne un élément ou une substance contenue dans l’environnement (air, eau, sédiments,
etc.) en quantité anormale (c’est à dire non naturelle).

- Convoi exceptionnel : il est constitué par une unité (navire de gros tonnage, gros engins, navire remorqué)
et les bâtiments qui l’assistent ou d’un ensemble de bâtiments de guerre.

- Demande d’accostage : document par lequel l’armateur ou son représentant formule la demande auprès de
la capitainerie et/ou de l’exploitant pour le traitement de son bâtiment

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


- Embarcation : toutes les petites unités de pêche, de commerce ou de plaisance, d’une longueur inférieure
ou égale à quinze (15) mètres.

- Engins de servitude : tout engin flottant au service du port, tels que remorqueur, pilotine, engin de dragage,
etc. Il peut s’agir soit d’un navire soit d’un bateau selon leur affectation

- Escale commerciale : toute escale d’un bâtiment au port appelé à effectuer des opérations d’embarquement,
de débarquement ou de transbordement des marchandises ou de passagers au port.

- Escale technique : toute escale d’un bâtiment au port pour des raisons de travaux de réparation ou d’arrêt
technique ou pour relève d’équipage.

- Escale de relâche : tout bâtiment faisant escale au port pour des raisons autres que celles citées ci-dessus.

- Exploitants : les entités publiques ou privées qui exercent leurs activités au port, soit sous le régime de la
concession, soit sous le régime de l’autorisation, conformément aux dispositions en vigueur.

- Impact environnemental : désigne l’ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles


de l’environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des
organismes et un ou des produits, de sa conception à sa «fin de vie».

- Infraction : violation d’une loi de l’État ou d’une disposition règlementaire, résultant d’un acte externe
de l’homme, positif ou négatif, socialement imputable, ne se justifiant pas par l’accomplissement d’un devoir ou
l’exercice d’un droit et qui est frappé d’une peine prévue par la loi.

- Inspection Environnementale : Acte par lequel un inspecteur s’assure du respect de la législation et de la


règlementation environnementales en un lieu.

- Lamanage : activité qui consiste à amarrer et à larguer les amarres des bâtiments à quai, sur les ducs d’albe

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 69


et sur coffres à l’accostage, à l’appareillage et à l’occasion de tous mouvements des bâtiments à l’intérieur du port.

- Marchandise : tout objet de nature quelconque porté sur les manifestes et/ou connaissements des
compagnies de navigation ainsi que tout objet transporté à bord d’un bâtiment autre que les provisions de bord, les
pièces de rechange, les agrès ou apparaux, les effets et marchandises appartenant aux membres de l’équipage et
les bagages accompagnés de passagers.

- Marchandises dangereuses : désignent les marchandises mentionnées dans le code IMDG. Cette expression
s’applique également à tout contenant ayant servi de conditionnement ou d’emballage pour ces marchandises et
qui n’a pas fait l’objet de nettoyage après usage.

- Marchandises spéciales : désignent toutes marchandises destinées à l’Administration de la Défense


Nationale (A.D.N) et toutes marchandises à usage civil tels que explosifs, munitions, armes de chasse, etc.

- MARPOL (acronyme de l’anglais Marine pollution : pollution marine) désigne la Convention internationale
pour la prévention de la pollution marine par les navires, élaborée par l’OMI (Organisation maritime internationale)
et qui porte sur tout type de pollution marine causée par les navires (le pétrole, les liquides et solides toxiques, les
déchets, les gaz d’échappement, etc.) qu’elle soit accidentelle ou fonctionnelle, volontaire ou involontaire.

- Navire : tout moyen de transport flottant d’une longueur supérieure ou égale à 50 mètres, employé
normalement à la navigation maritime et soumis, de ce fait, aux règlements de cette navigation.

- Navire placé sous le régime de fenêtre d’accostage fixe : navire régulier touchant le port à des dates et heures
fixes et bénéficiant du régime spécial de fenêtrage pour une période déterminée dans le cadre d’une convention
établie entre l’armateur et le Port Autonome de Cotonou ou éventuellement entre l’armateur et l’exploitant, dans ce
dernier cas, dûment approuvée par l’Autorité Portuaire.

- Navire régulier : est réputé régulier, tout bâtiment appartenant à une ligne desservant à des dates fixes et
connues d’avance, un parcours à escales régulières. Les diverses dates d’arrivée et de départ doivent être indiquées
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

sur un tableau porté à la connaissance du public et annonçant au moins cinq dates à l’avance.

L’itinéraire doit comporter pour la ligne, deux escales au moins par mois au Port de Cotonou. Les dates du tableau
doivent être respectées, sauf cas de force majeure, sinon le bâtiment n’est plus réputé régulier et est classé à son
arrivée, au tour ordinaire.

- Obligation de service public : c’est l’obligation de l’exploitant d’assurer les prestations de service public dont
il est chargé ainsi que de leur continuité, dans le respect du principe de l’égalité de traitement des usagers.

- Passager : Il s’agit aussi bien des passagers débarqués ou embarqués à bord des bâtiments croisiéristes
que ceux embarqués ou débarqués des bâtiments passagers. Il désigne toute personne autre que le capitaine et les
membres de l’équipage ou autres personnes employées ou occupées à bord de ces bâtiments.

- Pilotage : assistance donnée aux capitaines, pour la conduite de leurs bâtiments, à l’entrée, à la sortie et lors
de chaque mouvement à l’intérieur du port ou sur rade. Cette assistance est assurée par des marins commissionnés
par l’Autorité Maritime et connaissant parfaitement les caractéristiques du port et de ses bassins.

- Polluant : contaminant d’un ou de plusieurs compartiments des écosystèmes (air, eau, sol) et/ou d’un
organisme (qui peut être l’Homme) ou ayant une incidence sur l’écosystème, au-delà d’un seuil ou d’une norme.

- Pollution : dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des
déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques).

- Police du port : ensemble des règles et dispositions régissant les conditions de fonctionnement du port,
telles que définies par les lois et règlements en vigueur.

- Remorquage : halage ou poussage des bâtiments à l’aide d’unités maritimes conçues à cet effet.

- Services Connexes : On entend par Services Connexes les prestations ci-après :

- assistance aux navires au cours de leur passage ;

70 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- vidange et/ou remplissage de Tanks, livraison d’eau de ballast etc. au moyen des pompes d’un remorqueur ;

- assistance aux navires sinistrés ;

- arrosage au moyen de détergents et déplacement d’un arrêt d’huile dans le cas d’une pollution
accidentelle dans le bassin ;

- assistance lors du renflouement d’un navire qui a coulé ;

- placement, entretien et enlèvement d’une bouée ;

- attente d’un remorqueur due au retard accusé par l’équipage du navire pendant la période s’écoulant entre
l’arrivée du remorqueur sur le site et le début de l’opération d’assistance ;

- assistance à un navire en panne de moteur de propulsion ou de barre ;

- assistance à un navire sans équipage après avis de la Direction de la Marine Marchande

- toute autre prestation pour laquelle un remorqueur est mis à disposition ;

- etc.

- Terminal : installation portuaire spécifique répondant aux dispositions du Code ISPS. Conformément aux
recommandations du Code ISPS, le port est découpé en installations appelées Terminal et répondant à
des mesures de sûreté et de sécurité propres.

- Transbordement : action de décharger et charger une marchandise d’un bâtiment à un autre,


éventuellement avec mise à quai intermédiaire au stockage, sans que cette marchandise ne quitte le port
et sous réserve qu’elle ait été déclarée comme telle avant son débarquement.

- VTS (Vessel Trafic Service) : tout service d’organisation du trafic maritime mis en place par l’Autorité

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Portuaire dans le but d’améliorer la sécurité et la fluidité du trafic et de protéger l’environnement portuaire.
Il peut aller de l’émission de simples messages d’information à une organisation poussée du trafic à
l’intérieur d’un port ou d’une voie de navigation.

- Zones d’Accès Restreint (ZAR) : zone du port ou de l’installation portuaire particulièrement sensible qui
nécessite de prendre des mesures particulières de sûreté, d’en restreindre l’accès et pour laquelle se
justifie un contrôle renforcé des accès.

- Saisie : (civil) voie d’exécution forcée par laquelle un créancier fait mettre sous main de justice les biens
de son débiteur, alors même qu’ils seraient détenus par des tiers, ainsi que les créances conditionnelles,
à terme ou à exécution successive, en vue de les faire vendre aux enchères publiques et de se faire payer
sur le prix. La saisie peut n’être que conservatoire.

- Saisie conservatoire : procédure dont l’objectif est de placer sous main de justice des biens du débiteur,
afin que celui-ci n’en dispose pas ou ne les fasse pas disparaître.

Article 4 : Les présents règlements d’exploitation et de police du port de Cotonou ont pour objet de fixer :

- les mesures nécessaires à l’application des dispositions législatives et réglementaires relatives à la


sûreté, à la sécurité, à la santé et à la protection de l’environnement au sein du port ;

- les règles de priorité d’accès des bâtiments au port ;

- la catégorie des bâtiments soumis à l’obligation de pilotage ;

- les règles de remorquage des bâtiments ;

- les dispositions relatives aux bâtiments désarmés, abandonnés, saisis ou épaves ;

- les règles d’utilisation des différentes infrastructures du port ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 71


- les conditions d’exploitation des installations spécifiques ;

- les règles d’embarquement et de débarquement des passagers ;

- les règles de chargement, de déchargement et d’entreposage des marchandises ;

- les conditions de chargement, de déchargement, d’entreposage et de transit des marchandises


dangereuses et spéciales ;

- les normes de manutention des marchandises ;

- les conditions d’entretien et de réparation des bâtiments à quai notamment celles relatives aux opérations
de ramonage, de dégazage et d’essai de machines ou d’hélices ;

- les conditions d’accès, de circulation, d’arrêt et de stationnement des véhicules et des engins de
chargement, de déchargement et de manutention des marchandises;

- les conditions d’accès et de circulation des personnes physiques ;

- les conditions de réception, de collecte, de transport et de stockage des déchets à l’intérieur du port, ainsi
que les conditions de leur évacuation hors du port ;

- toutes autres dispositions relatives à l’exploitation du port.

Article 5 : Les intervenants et les usagers concernés par le présent règlement sont :

- les capitaines de navires, les agents maritimes et/ou consignataires des bâtiments, le armateurs et
exploitants des bâtiments ;

- les manutentionnaires de marchandises ;


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- les réceptionnaires et/ou chargeurs des marchandises, transitaires et/ou leurs mandataires ;

- les gestionnaires et exploitants des terminaux du port et des aires de stockage ;

- les occupants du domaine public portuaire ;

- les importateurs et les exportateurs de marchandises ;

- les transporteurs ;

- tout intervenant autorisé par l’Autorité Portuaire à exercer une activité à l’intérieur du port ;

- tout intervenant autorisé par l’Autorité Maritime à exercer une activité à bord des bâtiments au port ;

- les administrations et les établissements publics et/ou sociétés d’Etat intervenant au port ;

- toute personne physique autorisée par l’Autorité Portuaire à avoir accès au port.

Article 6 : La Circonscription du Port de Cotonou, en ce qui concerne l’application du présent Règlement


d’Exploitation, comprend les terrains et surfaces d’eau définis par l’Ordonnance N° 76-55 du 11 Octobre 1976,
instituant l’Etablissement Public devenu société d’Etat (Loi n°

88-005 du 05 avril 1988) chargée de la gestion du Port de Cotonou. Elle comprend également tout domaine résultant
d’attribution ou d’affectation procédant des textes législatifs ou réglementaires postérieurs à l’ordonnance sus visée
et des conventions à titre gracieux ou onéreux.

Article 7: Toutes les fois que la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou l’estime nécessaire, elle se
substitue aux défaillants pour assurer l’exécution des obligations qui leur incombent au titre des dispositions du
présent Règlement d’Exploitation du Port.

72 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


L’Autorité Portuaire le fait alors après mise en demeure ou d’office s’il y a urgence, à leurs frais, et sans préjudice
des sanctions prévues pour contravention aux dispositions du présent Règlement d’Exploitation ou aux textes
réglementaires en vigueur en République du Bénin.

L’Autorité Portuaire dégage dans ce cas sa responsabilité. La responsabilité civile vis-à-vis des tiers incombe au
défaillant qui, n’ayant pas pris à temps les dispositions nécessaires, l’aurait contrainte à se substituer à lui.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 73


Port de Cotonou,
toujours plus loin...

Notre Vision
Faire du Port de Cotonou la
plateforme logistique la plus
compétitive de la sous-région
ouest africaine et le premier
contributeur au budget national.

74 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


TITRE II : Règlement de police du Port de Cotonou
CHAPITRE III : SECURITE ET SURETE PORTUAIRES
Article 8 : Le Commandant du Port est, sous l’autorité du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou,
responsable de l’ordre public dans les limites de la circonscription du port.

Il coordonne toutes les actions des services publics notamment la Compagnie Maritime de la Gendarmerie du Port
(CMGP) et le Commissariat Spécial du Port (CSP) en ce qui concerne la sécurité et la sûreté portuaires.

Par ailleurs, l’Agent de Sûreté du Port (ASP), l’Agent de Sûreté du Port Suppléant (Deputy PSO), les Agents de Sûreté
des Installations Portuaires (ASIP) et leurs Suppléants et le Responsable en charge de la sécurité et de la sûreté
du Port Autonome de Cotonou sont sous les ordres du Commandant du Port et doivent lui rendre compte de leurs
actions sur le terrain.

Article 9 : L’Agent de Sûreté du Port (ASP) est chargé de la mise en œuvre du plan de sûreté du Port de Cotonou.
Il est le point focal du Port de Cotonou pour toutes les questions de sûreté. A cet effet, il coordonne le travail des
Agents de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) et est en relation avec les Agents de Sûreté des Compagnies
(ASC), les Agents de Sûreté des Navires (ASN) et tous autres acteurs du Port pour des questions de Sûreté et de
Sécurité conformément aux dispositions du plan de sûreté du Port . Il initie les mises à jour de ce plan.

L’ASP est aidé dans sa tâche par son suppléant qui le remplace en cas d’empêchement.

Les questions relatives à la sûreté portuaire sont définies dans le plan de sûreté du port en vigueur. La mission de
l’Agent de Sûreté du Port (ASP), des Agents de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) et de leurs suppléants est
contenue dans le plan de sûreté du Port.

Article 10 : Chaque Agent de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) exerce ses fonctions conformément
aux instructions de l’ASP et aux dispositions du plan de sûreté des installations que les responsables coiffent. Il

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


doit veiller au bon fonctionnement des dispositifs de sécurité et de sûreté de son installation conformément aux
dispositions du code ISPS. Il est également en contact régulier avec les ASN et les ASC.

L’ASIP est aidé dans sa tâche par son suppléant qui le remplace en cas d’empêchement.

Article 11 : La Compagnie Maritime de la Gendarmerie du Port (CMGP) assure la police judiciaire dans l’enceinte
portuaire en collaboration avec les Agents de Sécurité et de Sûreté du Port, conformément aux dispositions du
présent Règlement de Police et aux instructions du Commandant du Port.

Tout délit ou crime de droit commun commis dans l’enceinte portuaire relève du domaine d’action de la CMGP qui
doit entreprendre toutes les actions de police judiciaire, en vue de présenter au Procureur de la République tout
contrevenant aux lois et règlements de la République.

Article 12 : Le Commissariat Spécial du Port (CSP), assure la police judiciaire et la police de frontières à l’extérieur de
la clôture douanière et dans l’enceinte portuaire telles que définies aux articles du présent règlement, en collaboration
avec les Agents de sécurité et de sûreté du Port, conformément aux dispositions du présent Règlement de Police
et aux instructions du Commandant du Port.

Il procède à l’arraisonnement des navires pour les questions d’immigration, d’émigration et de police des frontières.
Il assure le contrôle des accès portuaires.

Tout délit ou crime de droit commun, commis à l’extérieur de la clôture douanière relève de son domaine d’action
; il doit entreprendre toutes les actions de police judiciaire, en vue de présenter éventuellement au Procureur de la
République tout contrevenant aux lois et règlements de la République.

Article 13: La CMGP et le CSP doivent travailler en symbiose avec l’ASP, les ASIP et les autres Agents de Sécurité
et de Sûreté Portuaires, sous la conduite du Commandant du Port, pour la bonne application du présent Règlement
de Police.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 75


CHAPITRE IV : OFFICIERS DE PORT ET MAITRES DE QUAI
Article 14 : Les Officiers de Port veillent au respect de tous les règlements généraux et particuliers relatifs à la police
et à l’exploitation du Port, des voies ferrées, des quais, ainsi que des prescriptions auxquelles sont soumises les
concessions et permissions d’outillage et les occupations temporaires sur le domaine du Port.

Les Maîtres de quai sont sous la responsabilité hiérarchique des Officiers de Port.

Article 15: Les Officiers de Port et Maîtres de Quai surveillent et contrôlent l’éclairage des phares, des bouées et
l’état des moyens de signalisation et du balisage sur l’étendue du Port et de ses dépendances. Ils s’informent des
levés bathymétriques, des conditions de navigabilité et signalent aux services compétents concernés tous les faits
intéressant aussi bien l’entretien et la conservation des ouvrages et équipements que ceux relatifs aux mouvements
des navires dans les limites de la circonscription du Port.

En cas d’événements imprévus, outre les ordres nautiques qui sont spécialement de leur compétence, ils prennent,
s’il y a lieu, les premières mesures qu’exige l’événement.

Article 16 : Les navigateurs, pêcheurs, portefaix, ouvriers, dockers et autres personnes se trouvant dans l’enceinte
du Port ne peuvent refuser le service auquel ils sont aptes sur réquisition des Officiers de Port.

Article 17 : Les Officiers du Port et Maîtres de quai peuvent, dans les cas où ils seraient menacés dans l’exercice de
leurs fonctions, recourir aux forces de sécurité publique.

Article 18: Les Officiers de Port et les Maîtres de quai doivent aviser par les voies les plus rapides, les structures
compétentes, notamment le Commandant du Port et l’Autorité Maritime, de tous les faits parvenus à leurs
connaissances, relatifs à tout navire et le risque que celui-ci pourrait constituer un danger pour l’équipage et les
passagers. Ils peuvent interdire en cas de besoin le départ de tout navire jusqu’à l’intervention du service compétent.
Le Commandant du Port rend compte sans délai des faits au Directeur Général par un rapport circonstancié.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Article 19: Quand un navire est en détresse dans le bassin portuaire, dans la passe ou sur la rade, les Officiers de
Port et Maîtres de Quai donnent les premiers ordres. Ils prennent les premières mesures et avisent les services
compétents pour le sauvetage tout en rendant immédiatement compte à leurs supérieurs hiérarchiques.

Article 20 : Les Officiers de Port et Maîtres de quai peuvent en cas de nécessité, sans autres formalités que deux
(02) injonctions verbales, couper ou faire couper les amarres que le Capitaine de navire refuse de larguer. Ils ont
aussi le droit, de se rendre à bord et de prendre toutes les mesures nécessaires à la manœuvre des navires, et ce à
la charge des contrevenants.

Article 21 : Les Officiers de Port et les Maîtres de quai obéissent à la Marine Nationale pour tout ce qui touche à
l’intégrité des bâtiments de l’Etat et des navires de guerre étrangers de passage au Port de Cotonou. Il en est de même
pour le chargement, le déchargement et le séjour dans le Port de Cotonou, de tous les objets d’approvisionnement
et d’armement destinés à la Marine Nationale. Dans ce cadre, les Officiers de Port, sur instructions de leur hiérarchie
sont tenus de porter à la connaissance de la Marine Nationale, tous les faits pouvant l’intéresser.

CHAPITRE V : REGLES D’ACCES ET DE SEJOUR DES NAVIRES AU PORT


Article 22 : Outre ses marques distinctives et le pavillon de sa nation, tout navire de commerce étranger arbore le
pavillon béninois au mât de misaine.

Article 23 : En matière d’attribution des postes d’accostage, et sous réserve du respect des dispositions de l’article
24 ci-dessous en matière d’annonce d’arrivée du navire, la priorité est accordée selon la règle du « premier arrivé prêt
à travailler, premier servi » et par terminal à l’exception des bâtiments cités ci-après, et dans l’ordre suivant :

1. les bâtiments d’Etat ;

2. les bâtiments transportant des marchandises spéciales destinées entièrement à l’Administration de la Défense
Nationale et soumis au feu vert d’accostage délivré par les autorités compétentes ;

3. les paquebots ;

76 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


4. les car-ferries ;

5. les navires placés sous le régime de fenêtrage ;

6. les bâtiments réguliers aux postes spécialisés ;

7. les bâtiments chargeant des produits périssables à l’export ;

8. les bâtiments transportant des animaux vivants ;

9. les bâtiments transportant des marchandises destinées à l’Etat.

Article 24 : Si plusieurs bâtiments de même priorité arrivent à la même heure, le premier à accoster est celui qui
justifie du plus court séjour à quai. Au cas où ces bâtiments ont la même durée de séjour au port, la priorité est
accordée au bâtiment dont l’accostage n’est pas tributaire de mouvements d’autres bâtiments à quai ou de marée.

En cas de non-respect du délai de séjour déclaré, le bâtiment est mis en demeure par le Commandant du Port pour
évacuer le quai. Si cette mise en demeure reste sans effet, le bâtiment est évacué à la charge de son consignataire
par la Capitainerie du Port et perd de ce fait son tour. L’heure de sortie du port est alors considérée comme sa
nouvelle heure d’arrivée.

Dans ce cas, le Commandant du Port rend compte sans délai au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou
par un rapport circonstancié.

Article 25 : La Demande d’Attribution de Poste (DAP) sollicitée, établie et authentifiée par le cachet de l’agent
maritime et/ou consignataire du bâtiment doit contenir les informations précisant les caractéristiques du bâtiment,
notamment sa longueur et ses tirants d’eau, son pavillon, son armateur, la nature de l’escale, la date et l’heure
estimées d’arrivée (ETA), la nature de la cargaison, le tonnage, le nombre de conteneurs à charger ou à décharger
ainsi que sa provenance et sa destination.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Article 26 : Tout bâtiment prévu escaler au Port de Cotonou doit, pour être porté sur la liste des prévisions d’arrivée,
être annoncé par son armateur ou son agent maritime et/ou consignataire ou son manutentionnaire, aux services
chargés de la programmation des escales de la capitainerie et à l’exploitant quarante-huit (48) heures au moins
avant son arrivée. Cette annonce doit préciser :

- le nom du bâtiment ;

- sa longueur hors tout et sa largeur hors tout ;

- son numéro IMO ;

- son tirant d’eau maximum d’été et son tirant d’eau d’arrivée ;

- son tirant d’eau tropical ;

- ses tirants d’eau de départ (avant et arrière) ;

- sa date et heure probables d’arrivée ;

- le tonnage et la nature de sa cargaison ;

- le nombre de conteneurs à débarquer ou à embarquer ;

- la durée d’escale en fonction de la cadence réglementaire fixée ;

- son dernier port de provenance et son prochain port d’escale ;

- le Terminal de chargement et / ou de déchargement (l’exploitant choisi) ;

- le nombre total de personnes à bord ;

- les avaries éventuelles du bâtiment, de ses apparaux ou de la cargaison ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 77


- les informations sur les déchets d’exploitation et les résidus de cargaison ;

- la quantité des déchets liquides à bord (résidus d’hydrocarbures ou eaux de lavage polluées) ;

- le pavillon et le signal distinctif (call sign) ;

- le poste à quai sollicité ;

- la quantité de produits dangereux à bord.

Le capitaine de tout bâtiment prévu escaler au port doit adresser à la Capitainerie du Port un message écrit
confirmant son ETA, au moins 24 heures avant son arrivée sur rade.

Article 27 : Tout changement de la date et de l’heure estimées d’arrivée annoncées par l’armateur ou son agent
maritime et/ou consignataire doit être immédiatement communiqué aux services de la capitainerie chargés de la
programmation pour la mise à jour du programme prévisionnel d’arrivée des bâtiments. Ce changement doit être
également communiqué à toutes autres structures concernées.

Tout bâtiment annoncé et porté sur la liste des prévisions est affecté au poste à quai où il est programmé, en tenant
compte des tirants d’eau et des longueurs admissibles audit terminal.

Article 28 : L’armateur ou l’agent maritime et/ou consignataire du bâtiment doit communiquer à la Capitainerie du
Port et à l’exploitant, quarante-huit (48) heures au moins avant l’arrivée du bâtiment :

a) la Demande d’Affectation de Poste (DAP) ;

b) la déclaration des marchandises dangereuses chargées à bord du bâtiment ;

c) la déclaration des marchandises spéciales nécessitant le feu vert des autorités compétentes ;

d) la lettre d’information relative aux marchandises spéciales ;


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

e) la déclaration des colis lourds et/ou exceptionnels à débarquer ou à embarquer ;

f) le plan de chargement du bâtiment.

Ces documents doivent être déposés à la Capitainerie du Port et remis à l’exploitant, dûment signés et cachetés
par l’agent maritime et/ou consignataire du bâtiment, au plus tard lors de la conférence portuaire relative à l’escale
en question.

Article 29 : Les bâtiments devant charger ou décharger des colis lourds et/ou exceptionnels au port doivent fournir
obligatoirement à la capitainerie l’attestation de stabilité requise, délivrée par l’Autorité Maritime compétente aux
fins de leur manutention et ce, avant leur manipulation.D’autres documents nécessaires au traitement spécial de
ces colis peuvent être exigés par les services concernés.

Article 30 : Tout bâtiment porté sur la liste des prévisions doit confirmer à la capitainerie du port (vigie du port), son
ETA vingt-quatre (24) heures avant son arrivée.

En cas de modification de l’ETA, le capitaine du bâtiment doit confirmer directement à la capitainerie du port son
nouvel ETA par les moyens de communication disponibles à bord et à défaut via une station radio côtière, quatre (4)
heures avant l’arrivée sur rade.La capitainerie informe l’exploitant de la confirmation de l’ETA par le biais de l’agent
maritime et/ou consignataire du bâtiment et par écrit.

Article 31 : Il est interdit au capitaine d’un navire d’entrer, de sortir ou d’effectuer un mouvement à l’intérieur des plans
d’eau du Port de Cotonou tels que définis à l’article 3 ci-dessus sans la présence d’un pilote à bord, à l’exception des :

- navires de guerre ;

- navires de jauge nette inférieure à 100 tonneaux (de volume inférieur à 1000 m3) ;

- navires de moins de 200 tonneaux de jauge nette ayant déjà fait escale plus de 10 fois au Port de Cotonou ;

78 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- navires de recherches océanographiques et hydrographiques, engins de servitude du Port d’une manière
générale ;

- dragues sous contrat.

Article 32: L’ordre et l’heure des mouvements sont fixés par le Commandant du Port qui seul a qualité pour modifier
le tableau de service et donner les ordres nécessaires. Il rend compte au Directeur Général de toute modification.

Le pilote de service après avoir fait constater à la hiérarchie l’empêchement du Commandant du Port, le remplace
et rend compte sans délai de ses diligences.

Article 33 : Le Commandant du Port fixe la place que chaque navire doit occuper à quai selon son tirant d’eau, la
nature de son chargement et conformément aux usages du Port.

Article 34 : Tout navire qui arrive sur la rade de Cotonou doit se faire identifier en donnant ses caractéristiques à la
tour de contrôle (vigie) du Port de même que la nature et le tonnage de la cargaison à charger ou à décharger et le
nom de son Agent consignataire. Le séjour en rade du navire fait l’objet d’une redevance facturée conformément au
barème en vigueur au Port Autonome de Cotonou.

Article 35 : Tout navire en attente sur la rade de Cotonou doit maintenir une double - veille VHF sur les canaux 16
et 14.

Tout navire sur la rade de Cotonou doit avoir les feux réglementaires allumés et arborer le pavillon national et ceux
du code international des signaux.

Article 36 : Le capitaine de tout navire en attente de prendre le pilote doit s’assurer que les apparaux (guindeau,
treuils, ancres etc.) et la machine de son navire sont en bon état de fonctionnement ; il doit aussi veiller à ce que
l’échelle de pilote soit bien affalée et en bon état et disposer suffisamment d’aussières de bonne qualité.

Article 37 : Tout navire qui doit prendre le Pilote est tenu de suivre scrupuleusement les instructions de la tour de

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


contrôle du Port ou celles du Pilote pour mieux se présenter à la zone d’embarquement du Pilote.

La sortie d’un navire du Port est subordonnée à la délivrance d’une autorisation d’appareillage dûment signée par le
Commissariat Spécial du Port et le Commandant du Port ainsi que d’un manifeste de sortie signé par les services
compétents du Port.

Article 38: Les capitaines doivent, au cours des manœuvres, obéir aux injonctions des officiers de port et maîtres
de quai et prendre eux-mêmes les mesures nécessaires pour prévenir les accidents.

Les vedettes de lamanage sont mises à la disposition et aux ordres du navire manœuvrant qui est libre d’en refuser
le service.

Pendant la durée de la manœuvre, la vedette et son personnel sont les préposés du navire qui devient leur com-
mettant, le Port Autonome de Cotonou dégageant entièrement sa responsabilité, sauf dol ou faute lourde dûment
prouvée par le navire. Les redevances de lamanage sont dues conformément au barème en vigueur qu’on ait ou non
utilisé le personnel du Port.

Article 39 : Lorsqu’un navire est admis à quai, le manutentionnaire responsable de son chargement et/ou
déchargement est tenu, en liaison avec le Capitaine du navire de respecter les cadences de manutention fixées par
le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou pour chaque type de navire.

Article 40: Tout navire en avarie et/ou dans l’impossibilité d’utiliser sa puissance et/ou ses apparaux de manœuvre,
de mouillage, d’amarrage, et qui sollicite son entrée au Port, doit stationner sur rade foraine et attendre l’autorisation
d’entrée.

A cet effet, le Capitaine du navire doit fournir au Commandant du Port tous les renseignements susceptibles de
l’éclairer sur sa situation.

Le Commandant du Port peut interdire l’entrée du navire s’il le juge incapable de franchir la passe en toute sécurité.
Il en rend compte au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou qui saisit l’Autorité Maritime pour des dispo-

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 79


sitions à prendre.

Les mêmes prescriptions sont valables pour la sortie de tout navire qui se trouverait dans les conditions ci-dessus
décrites.

Article 41 : Il est formellement interdit de mouiller une ancre dans le chenal, dans la passe et dans les zones
interdites du bassin portuaire.

Toutes les ancres mouillées dans les zones autorisées du bassin doivent être relevées par le navire. Si les circons-
tances exigent qu’une ancre soit provisoirement laissée au fond, le Commandant du Port doit apprécier les justifi-
cations présentées avant d’y accorder une autorisation; la chaîne de l’ancre doit être pourvue d’orins et de bouées
assez solides pour permettre de la retrouver et de la relever ultérieurement. Si la chaîne d’une ancre se casse, le
navire doit immédiatement mouiller une bouée sur l’ancre perdue et en rendre compte au Commandant du Port.
Ces prescriptions s’appliquent également aux épaves de toute nature.

Article 42 : Tout navire à quai doit avoir son échelle de coupée bien disposée avec un filet de sécurité en bon état ;
un pare-rats doit être placé sur chaque chaumard du navire.

Article 43 : Tout navire en escale au Port doit avoir sa machine en permanence prête à manœuvrer. Le démontage
de toutes machines est subordonné à l’autorisation préalable du Commandant du Port et de la Direction de la
Marine Marchande.

Tout navire à quai doit pouvoir quitter son poste dans un délai de trois (03) heures maximum après les injonctions
du Commandant du Port, sauf cas de force majeure dûment constaté par ce dernier.

Le Capitaine d’un navire ne peut refuser de recevoir une aussière ou de larguer ses amarres pour faciliter la
manœuvre d’un autre navire.

Le Capitaine d’un navire double ses amarres en cas de nécessité et exécute les mesures de précaution qui lui sont
recommandées par le Commandant du Port pour sa propre sécurité.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Il est interdit à toute personne étrangère à l’équipage d’un navire d’en larguer les amarres sans en avoir reçu l’ordre
du Pilote de service.

Les navires ne peuvent être amarrés qu’aux bollards, bittes et organeaux d’amarrage placés à cet effet.

Article 44 : Tout navire accosté au Port doit avoir son équipage au complet. En cas d’insuffisance, un effectif
complémentaire est constitué par la Direction de la Marine Marchande sur demande du Commandant du Port. Le
traitement de ce personnel incombe au Capitaine du navire qui doit en prendre soin comme faisant partie intégrante
de son équipage.

S’il devient nécessaire de faire une manœuvre et qu’il ne se trouve pas à bord assez d’hommes pour l’exécuter, le
Commandant de Port leur adjoint le nombre d’hommes de corvée nécessaire.

La rémunération de ces hommes est assurée par le Capitaine ou le Consignataire du navire suivant un rôle dressé
par le Commandant de Port et approuvé par l’Autorité Maritime.

Lorsque de petits navires et des chalutiers sont prévenus à temps d’un déplacement à faire, il appartient aux
Capitaines d’effectuer ce mouvement par leurs propres moyens.

Tout navire amarré à couple d’un autre navire doit, avant l’appareillage de ce dernier, être dégagé par les soins de
son Consignataire.

Aucun petit navire ne peut accoster au quai principal sans l’accord du Commandant du Port.

Article 45: Tout navire amarré au Port doit avoir au moins un gardien à bord.

Ces gardiens doivent être des agents d’une société de sécurité agréée par le Port Autonome de Cotonou.

La coupée doit être disposée de façon à éviter le risque, à la suite d’un faux pas, de tomber directement entre le

80 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


navire et le quai.

Tout navire embarquant et débarquant des passagers doit obligatoirement, pendant son séjour à quai, être muni
de deux passerelles réservées exclusivement, l’une à la montée, l’autre à la descente ; des mesures nécessaires
doivent être prises pour éviter l’embouteillage des coupées et prévenir les accidents ; le service d’ordre est assuré
par la CGMP et le Commissariat Spécial du Port.

Tout marin travaillant sur des planches le long du bord, doit être muni d’une ceinture de sécurité et être assisté par
un second marin. Une bouée couronne frappée d’une ligne de vie doit être placée à proximité.

Article 46 : Sauf en cas de nécessité absolue, il est interdit aux navires de faire usage des signaux phoniques autres
que ceux prévus par le Règlement international pour prévenir les abordages en mer et pour demander les pilotes
ou les remorqueurs.

Article 47: Les Capitaines sont responsables des dégâts occasionnés par leurs navires aux ouvrages portuaires
pendant leur séjour au port ; les dégâts sont réparés à leurs frais sans préjudice des poursuites auxquelles ils
s’exposent.

Sur la base du constat d’avaries, le Port Autonome de Cotonou (PAC), procède, dans les vingt-quatre (24) heures à
l’estimation provisoire du montant des réparations, qu’il soumet au Capitaine, consignataire ou au mandataire en
vue de la fourniture d’une caution bancaire ou d’une garantie financière suffisante préalablement à l’appareillage
du navire. En cas de désaccord, le PAC devra s’adresser aux juridictions compétentes pour obtenir l’autorisation de
retenir le navire jusqu’au paiement, s’il y a lieu.

Article 48 : Le matériel de ravitaillement en eau est placé sous la garde des Capitaines ; ils sont responsables en
particulier des avaries de tous ordres qui lui sont causées.

Article 49 : Dans l’enceinte du Port et de ses dépendances, aucun bâtiment ne peut être construit, caréné ou démoli
en dehors des points désignés par le Commandant du Port. Les mesures de précaution, les heures de travail ainsi

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


que les délais fixés par les Officiers de Port doivent être respectés.

Après exécution du travail, les lieux doivent être débarrassés de tous matériaux et débris. La mise à flot d’un navire
ne peut avoir lieu sans une déclaration vingt-quatre (24) heures à l’avance au Commandant du port, qui prend à cet
effet toutes les dispositions nécessaires.

Article 50: Sous réserve des dispositions et des conventions internationales en vigueur, est considéré comme
épave :

- tout navire échoué coulé, en état d’innavigabilité sur une partie du rivage du domaine portuaire, abandonné
sans esprit de retour par son équipage et sans que le propriétaire en assure la garde et menaçant ainsi l’environnement ;

- tout navire employé à demeure ou restant en stationnement prolongé dans le Port, non entretenu constam-
ment en bon état de flottabilité ;

- toute coque ou partie de coque de navire trouvée sur le domaine portuaire.

Article 51 : Lorsqu’un navire a coulé dans le Port, son Propriétaire ou son Mandataire, est tenu de le renflouer sans
délai en vue de son évacuation ou de sa destruction.

L’Autorité Portuaire peut prendre sans délai après expertise toutes mesures en vue du renflouement aux frais de son
propriétaire.

Article 52 : Les Propriétaires, Consignataires ou Armateurs de navires ou engins flottants non utilisés, désarmés
ou en attente de réparation dans l’enceinte du Port, sont tenus de maintenir leurs navires en bon état de flottabilité.
Ils doivent être munis d’un certificat de flottabilité valide, délivré par l’Autorité Maritime au vu du procès-verbal établi
par un inspecteur de la navigation ou par tout autre organisme agréé par l’Etat.

Dans l’éventualité où les travaux prescrits ne pourraient être exécutés quelle qu’en soit la raison, les navires devront
être halés à terre et immédiatement démolis et les débris enlevés du rivage aux frais du Propriétaire.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 81


Article 53 : Tout Propriétaire de navire déclaré comme une épave conformément à l’article 50 ci-dessus, est tenu
de le transférer après mise en demeure, dans une zone prévue à cet effet si l’état de flottabilité du navire le permet.

Lorsque le transfert s’avère impossible compte tenu de l’état de flottabilité du navire, le Propriétaire est tenu, après
mise en demeure, de haler son navire, de le démolir et d’enlever les débris du rivage.

Article 54 : Au cas où le Propriétaire ne s’exécute pas ou s’exécute partiellement ou de façon insatisfaisante,


l’Autorité Portuaire se substitue à ce dernier à ses frais, risques et périls.

Article 55 : Les engins du Port Autonome de Cotonou, de la Santé, de la Police, de la Douane, de la Marine Nationale
et de la Direction de la Marine Marchande sont les seuls engins autorisés à accoster les navires en marche.

Article 56 : Tout navire en mouvement dans les zones opérationnelles est tenu de respecter les consignes suivantes :

1) interdiction de stationner dans la passe et dans le chenal ;

2) interdiction de chaluter ou de mouiller des filets sur le plan d’eau de la circonscription du Port ;

3) obligation de manœuvrer sans ambiguïté et de ne pas couper la route à proximité des navires de commerce et
autres gros navires ; 25

4) obligation d’arborer de jour et de nuit les feux et marques prévus par le Règlement International pour prévenir les
abordages en mer.

Article 57 : La circulation des unités composites est interdite dans la zone maritime du Port pendant la nuit (de 18h
à 6h00) Des dérogations peuvent être accordées par le Commandant du Port qui, dans ces cas, fixe les heures de
mouvements et les conditions de remorquage desdites unités.

Article 58 : Les remorqueurs utilisés pour les déplacements des unités composites doivent être assez puissants
pour rester maîtres de leurs manœuvres en cas de tornade. Toute unité composite doit être amarrée efficacement.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Article 59 : Toute pratique de sport nautique et de plongée sous-marine est interdite dans les eaux de la circonscription
du Port de Cotonou.

Toutefois, les travaux de plongée sous-marine ayant pour but de sauvegarder la sécurité des navires, l’inspection
technique des quais et d’autres travaux de maintenance sous-marine feront l’objet d’une autorisation préalable du
Commandant du Port qui en rend compte au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.

CHAPITRE VI : MARCHANDISES
Article 60 : Il est interdit :

- de jeter des marchandises du bord d’un navire à terre;

- d’embarquer ou de débarquer des marchandises pouvant dégrader les ouvrages portuaires sans avoir pris
les mesures de protection adéquates ;

- d’embarquer ou de débarquer des matières friables ou susceptibles de souiller l’eau du Port sans prendre
les dispositions pour éviter qu’elles n’y tombent ;

- de laisser obstruer les rails et caniveaux d’écoulement par des matières pondéreuses ;

- de faire des dépôts de quelque nature que ce soit susceptibles d’entraver la circulation tant sur les voies
ferrées que sur les routes.

Article 61 : Lorsqu’au cours des opérations de chargement ou de déchargement, des marchandises tombent à
l’eau, le Manutentionnaire doit en avertir immédiatement le Commandant du Port et faire procéder sans délai à leur
repêchage, faute de quoi cette opération est faite d’office par l’Autorité Portuaire aux frais et risques du navire.

Article 62 : Le stockage et l’enlèvement des marchandises dans le Port sont régis par les conditions fixées par le
présent Règlement d’Exploitation du Port.

82 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


La garde des marchandises et leur livraison à leurs destinataires incombent à l’agent maritime et au manutention-
naire acconier concernés.

Article 63 : Les marchandises avariées ne peuvent rester déposées sur les quais ou dans les magasins ; elles doivent
être chargées et enlevées au sous palan, et gérées conformément aux dispositions sanitaires et environnementales
en vigueur.

CHAPITRE VII : ACCES AU PORT ET AUX NAVIRES - CIRCULATION


Article 64 : Le libre accès sur les voies, les quais et les terre-pleins dans l’enceinte portuaire est interdit au public.

Article 65 : Tout accès aux enceintes douanières se fait exclusivement par les portes prévues à cet effet. Tout autre
accès, notamment les portes réservées aux chemins de fer et plans d’eau, est interdit.

Article 66 : Pour être autorisé à pénétrer et circuler dans le Port, l’usager devra être muni d’un titre d’accès délivré
par le Port Autonome de Cotonou. Il doit en outre revêtir un gilet abhorrant des signes distinctifs de sa société
utilisatrice. Toute personne accédant à la circonscription portuaire, doit disposer des équipements de protection
individuelle (casque, chaussures de sécurité, gilet fluorescent, gants, cache nez, lunettes de sécurité, gilet de
sauvetage) à porter suivant les zones d’opération.

Article 67 : Tout véhicule ou engin de manutention qui doit accéder à l’enceinte portuaire, doit être muni d’un titre
d’accès. De même, les passagers doivent être détenteurs d’un titre d’accès conformément aux dispositions de
l’Article 66 ci-dessus.

Article 68 : Tout camion devant accéder aux espaces de la circonscription portuaire, doit obligatoirement se
conformer aux procédures en vigueur.

Article 69 : La circulation dans l’enceinte portuaire doit se faire conformément au plan de zoning et de circulation
en vigueur.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Article 70 : Les marchandises chargées sur les camions doivent être bien arrimées et saisies par des liens solides
; tout chargement hors gabarit est prohibé.

Article 71 : La circulation des engins à deux roues dans l’enceinte portuaire est prohibée.

Article 72: Tout véhicule circulant la nuit dans l’enceinte portuaire doit avoir tous ses phares en bon état de
fonctionnement.

Le conducteur de tout véhicule dans la circonscription du Port doit être muni de son permis de conduire approprié.

Tout véhicule et engin de manutention qui entre dans le Port doit être en possession d’une fiche technique valide
délivrée par les services compétents.

Article 73 : L’accès à la bande de circulation située entre les magasins-cales et le bord du quai est réservé aux
engins de manutention et à tout véhicule qui y sont appelés par le service du navire.

Article 74 : Les manifestations de foule à l’intérieur du Port et les attroupements aux accès et abords du port sont
strictement interdits.

Article 75 : Les passagers en transit doivent être munis de permis d’escale délivré par le Commissariat Spécial du
Port.

Les passagers embarquant sont admis dans le Port sur présentation de leur titre de voyage conformément à la
règlementation de la police de l’air et des frontières.

Les équipages de navires de commerce doivent être munis, soit de leur livret professionnel maritime, soit de leur
passeport.

Le libre accès aux navires en escale est interdit au public.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 83


Pour monter à bord des navires, toute personne à l’exception des fonctionnaires des services publics intervenant
au Port doit être munie d’un permis de passage délivré par le consignataire et visé par le Commissariat Spécial de
Police du Port ; ce permis ne sera valable que pour un bateau désigné et pour une journée et donnera droit à entrer
dans la zone douanière.

Article 76 : Les manœuvres travaillant dans le Port sont admis à bord des navires sous la responsabilité de leur
employeur et sous les ordres directs d’un chef d’équipe nommément désigné.

L’embauche du personnel se fait hors des enceintes douanières.

Les manœuvres sont munis d’un titre d’accès obligatoire et de tout autre signe distinctif qu’ils doivent porter et
présenter à toute réquisition et qu’il leur est interdit de prêter, donner, louer ou vendre.

Ils quittent l’enceinte douanière dès que leur tâche est terminée.

Article 77 : Le personnel permanent des entreprises opérant dans le port ou d’entreprises exécutant des chantiers
dans l’enceinte portuaire doit être muni d’un titre d’accès dans les conditions fixées à l›Article 65.

Le personnel des sous-traitants est soumis aux mêmes règles que celui des structures intervenant dans le Port.

Article 78 : Les consignataires et agents maritimes peuvent organiser avec leur personnel un service de transport
de bagages.

Tout portefaix est muni d’un titre d’accès qu’il lui est interdit de prêter, donner, louer ou vendre.

Article 79 : Les règles suivantes sont applicables pendant l’escale des navires à passagers :

- l’accès du quai est interdit aux véhicules ;

- des mesures doivent être prises par le Consignataire du navire en collaboration avec l’Agent de Sûreté de
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

l’Installation Portuaire (ASIP) pour isoler le navire avec des barrières amovibles.

Article 80 : L’embarquement de toute personne non autorisée à bord d’un navire est interdit au Port de Cotonou.

Article 81 : Tout navire ayant constaté des passagers clandestins doit les déclarer à la Capitainerie et au
Commissariat Spécial de Police du Port.

Tout débarquement de passagers clandestins sans autorisation du Commissariat Spécial de Police du Port est
interdit.

Tout débarquement autorisé de passagers clandestins doit se faire sous l’autorité du Commissariat Spécial de Po-
lice du Port, en présence du consignataire du navire et d’un agent compétent de la Capitainerie du Port.

Le rapatriement des passagers clandestins est à la charge du navire ou des autorités d’origine du passager clan-
destin.

Article 82 : Le commerce dans l’enceinte portuaire est strictement interdit. Le contrevenant à la présente disposition
s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur.

Article 83 : La vitesse limite des véhicules dans le port est fixée à 20 km/heure. Les conducteurs de véhicules
doivent respecter les dispositions du code de la route, et les règles particulières en vigueur dans l’enceinte portuaire.

Article 84 : Les véhicules et les wagons ne peuvent stationner sur les terminaux de la circonscription portuaire que
pendant le temps strictement nécessaire à leur chargement et/ou leur déchargement.

Le bord à quai est exclusivement réservé aux engins de manutention en opération. Les camions gros-porteurs qui
procèdent aux enlèvements directs des marchandises sont autorisés à y opérer le temps de leur chargement.

Aucun véhicule ne doit stationner sur les voies ferrées et sur les voies de circulation. Les voitures privées ne peuvent
stationner que dans les parcs prévus à cet effet.

84 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Aucun véhicule, aucune remorque ou engin de manutention ne doit être abandonné sur les chaussées.

Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose aux sanctions prévues à cet effet.

Article 85 : Chaque soir, à la fin du travail, les rances, échelles, planches, et autres objets mobiles servant à
l›embarquement et au débarquement, sont rangés de manière à ne pas gêner la circulation.

Article 86 : Il est interdit à toute personne étrangère de pénétrer dans toute enceinte ou chantier clos du domaine
portuaire.

Article 87 : Les paquets clos portés par des personnes entrant dans le Port ou en sortant, pourront être contrôlés
aux postes de contrôle et être ouverts à toute réquisition de la police et des agents de la sécurité du port.

CHAPITRE VIII : PROPRETE - HYGIENE – POLLUTION - ENVIRONNEMENT


Article 88 : La police environnementale dans la circonscription du Port est assurée par la structure chargée de la
gestion de l’environnement sous l’autorité du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.

Cette structure met en place le système de management environnemental, assure la gestion de la politique envi-
ronnementale du Port Autonome de Cotonou et coordonne les actions des services publics intervenant dans la
préservation des ressources naturelles et de la santé publique au port.

Article 89 : Les inspecteurs de l’environnement, sous l’autorité du responsable de la structure chargée de la gestion
de l’environnement :

- assurent la police environnementale ;

- veillent à la sécurisation et à la dépollution du plan d’eau avant l’appareillage de tout navire pollueur et en
rendent compte à leur hiérarchie ;

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


- veillent à ce que toutes les opérations de chargement et de déchargement, d’entreposage et de transport
des marchandises respectent la réglementation en vigueur en matière environnementale.

Article 90 : Il est interdit de :

- déposer des décombres ou des immondices de quelque nature que ce soit dans la circonscription
portuaire en dehors des lieux prévus à cet effet ;

- déposer sur le domaine du port, des objets, des épaves ou des marchandises ne provenant pas des
déchargements des navires et non destinés à y être chargés ;

- abandonner toutes sortes de marchandises sur le domaine portuaire ;

- établir tout chantier sur le domaine portuaire sans l’autorisation de l’Autorité Portuaire ;

- déféquer sur les défenses ou tout autre endroit de l’enceinte portuaire en dehors des lieux destinés à cet effet ;

- pêcher à partir des quais et des ouvrages de protection du Port ;

- étendre des filets sur les quais et le bassin portuaire sans autorisation ;

- constituer un dépôt de quelque nature que ce soit le long des voies ferrées.

Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose aux sanctions prévues à cet effet, conformément aux
articles 113 et 118 de la loi cadre sur l’environnement et aux textes en vigueur au Port de Cotonou.

Article 91 : Les manutentionnaires doivent assurer impérativement la propreté et le nettoyage de la zone de


manutention qui couvre toute la longueur du poste à quai.

Les locataires de terre-pleins et de magasins doivent assurer impérativement le nettoyage quotidien de leurs
surfaces louées et d’une bande de quinze (15) mètres de largeur autour de ces surfaces.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 85


Les réceptionnaires ou leurs préposés assurant l’enlèvement des marchandises au niveau des magasins doivent
laisser propres les locaux où elles ont été stockées.

Les entreprises effectuant des travaux sur des espaces portuaires sont tenues de disposer d’un cahier de charges
environnementales validées par la structure responsable de la gestion de l’environnement du Port Autonome de
Cotonou, de procéder à la fin desdits travaux au repli du matériel de chantier, de débarrasser le site du chantier de
tous matériaux et débris.

Les ordures doivent être rassemblées dans les bennes à ordures prévues à cet effet.

Les ordures ou déchets enlevés des quais, entrepôts et terre-pleins doivent être évacués vers la décharge municipale
ou un site agréé suivant une fréquence adéquate et ce, aux frais des concessionnaires.

La gestion de tous les déchets générés sur la plateforme se fera de manière intégrée suivant une organisation
clairement définie par l’Autorité Portuaire et suivant les dispositions du schéma directeur de gestion des déchets
du port de Cotonou.

Article 92: Tout occupant de magasin-cale ou d’entrepôt voulant procéder à la fumigation de ce lieu doit le faire
conformément à la réglementation en vigueur et après autorisation du responsable chargé de l’environnement du
Port Autonome de Cotonou qui en informe le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.

Article 93 : Il est interdit de laisser circuler des chiens non tenus en caisse à l’intérieur du Port. Il en est de même
pour tout autre animal.

Article 94 : Il est interdit de procéder à la vidange des cales dans le bassin ou sur la rade du Port et de jeter des
décombres, des ordures, des terres, des hydrocarbures et des liquides insalubres ou toutes matières quelconques
dans les eaux du Port et ses dépendances.

Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose aux sanctions prévues à cet effet.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

L’administration maritime peut arraisonner tout navire pris en flagrant délit de déversement en mer de contaminants
y compris les hydrocarbures.

Article 95 : Le ramonage des chaudières, des conduites de fumée ou de gaz et l’émission de fumées denses,
nauséabondes et de poussières sont interdits dans le Port de Cotonou.

Article 96 : Les opérations de lestage/délestage ou de ballastage/déballastage des navires sont effectuées sur
autorisation préalable du Commandant du Port et du Responsable en charge de l’environnement du Port Autonome
de Cotonou.

Article 97 : Il est interdit de charger, décharger ou de transborder des matières pulvérulentes ou friables, sans avoir
placé entre le navire et le quai ou entre les deux navires (en cas de transbordement), un réceptacle bien conditionné
et solidement attaché.

Si malgré toutes ces précautions, les matières venaient à tomber dans l’eau, le manutentionnaire est tenu de procé-
der à leur récupération ; faute de quoi, la récupération est faite à ses frais par les soins de l’Autorité Portuaire.

Article 98 : Tout navire qui en formule la demande peut, avant son départ du Port, faire évacuer à ses frais, les
ordures assimilées aux déchets solides ménagers se trouvant à son bord conformément aux dispositions de la
Convention MARPOL 73/78 et aux règlementations en vigueur au port de Cotonou.

A cet effet, les responsables de l’environnement procèdent à l’arraisonnement du navire à son arrivée afin de vérifier
la conformité des documents liés aux déchets.

Le consignataire annonce à la structure chargée de la gestion de l’environnement du Port Autonome de Cotonou


vingt-quatre (24) heures avant l’arrivée du navire, la qualité et la nature des déchets à déverser.

Article 99 : Il est interdit à tout navire de rejeter dans les plans d’eau portuaire les eaux provenant des infiltrations
de pluie ou de lavage des cales ou de citernes ; seuls les rejets conformes aux dispositions réglementaires
internationales sont autorisés après accord du Commandant du Port et du Responsable en charge de la gestion de

86 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


l’environnement du Port Autonome de Cotonou.

Article 100 : Toute opération de ventilation et de dégazage de citernes après déchargement n’est possible qu’aux
endroits prévus ou désignés à cet effet et après l’autorisation concertée du Commandant du Port et du Responsable
en charge de la gestion de l’environnement du Port Autonome de Cotonou.

Article 101 : Il est interdit à tout locataire ou concessionnaire installé sur le domaine portuaire ou dans sa périphérie,
de rejeter dans les eaux portuaires leurs effluents si ceux-ci ne répondent pas aux conditions de décantation et
d’épuration fixées par les lois et règlements en vigueur.

Tout rejet d’effluents dans les eaux portuaires doit faire l’objet d’une étude et autorisation préalables du Responsable
en charge de la gestion de l’environnement du Port Autonome de Cotonou et du Commandant du Port.

Article 102 : En cas d’avaries ou d’accidents survenus dans les eaux maritimes sous juridiction béninoise,
tout propriétaire de navire transportant ou ayant à son bord des hydrocarbures ou des substances nocives ou
dangereuses susceptibles de créer un danger grave et imminent au milieu marin béninois, est mis en demeure par
les autorités compétentes de prendre à ses frais toutes les mesures nécessaires pour pallier et/ou mettre fin au
danger.

Lorsque cette mise en demeure reste sans effet, ou n’a pas produit les effets escomptés dans le délai imparti, la
Direction de la Marine Marchande peut d’office, en cas d’urgence, faire exécuter les mesures nécessaires aux frais
du propriétaire du navire.

Quiconque se rend coupable d’une pollution de l’environnement est tenu d’en réparer les conséquences
conformément aux conventions internationales et aux lois en vigueur, sous peine de sanctions prévues à cet effet.

Quiconque est responsable ou a connaissance de la présence accidentelle dans

l’environnement de la circonscription portuaire, d’un contaminant, doit en aviser l’Autorité Portuaire conformément
aux dispositions règlementaires, sous peine de sanctions prévues à cet effet

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


CHAPITRE IX : PRECAUTIONS CONTRE LES INCENDIES
Article 103 : Il est interdit de :

- allumer du feu dans l’enceinte portuaire sous quelque prétexte que ce soit ;

- procéder à des travaux nécessitant d’une façon générale des précautions contre les incendies (tels que
découpage ou soudure) sans autorisation préalable du Commandant du Port ;

- fumer dans les cales des navires ;

- faire du feu nu à bord des navires désarmés ou qui n’ont qu’un gardien à bord.

Les appareils de chauffage, d’éclairage, de soudure ou de découpage sont soumis à la surveillance des officiers de
port et maîtres de quai qui peuvent en interdire l’usage s’ils sont mal établis ou en mauvais état et en rendre compte
au Commandant du Port. Le Commandant du Port peut également, aux frais du navire ou de l’entrepreneur, placer
un gardien spécial chargé d’en surveiller l’emploi et de faire observer les consignes de sécurité.

Article 104 : Il est interdit de fumer et de faire du feu à l’intérieur des hangars. Des panneaux mentionnant cette
interdiction doivent être mis à l’intérieur des hangars par les soins des occupants.

Article 105 : Il est interdit de stocker le coton ou les fibres végétales dans les magasins - cales.Ils peuvent néanmoins
être stockés dans les hangars prévus à cet effet par rangées n’excédant pas cinq (05) mètres avec un espace libre
d’au moins 1,50 mètre au-dessous du plafond ou du niveau le plus bas de la toiture. Chaque rangée est limitée à 2
500 balles.

La distance minimale entre les rangées doit être de cinq (05) mètres et la distance minimale aux murs ou aux
cloisons de 0,60 mètre s’il est entreposé plus de 10 000 balles.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 87


Les abords des rangées de coton doivent être tenus en parfait état de propreté et les déchets balayés et enlevés en
permanence.

Le stockage du coton ou des fibres végétales sur les terre-pleins se fait par pile comprenant au maximum 2 500
balles. Les rangées de balles sont séparées les unes des autres par un espace entièrement libre de quinze (15)
mètres et soigneusement protégées contre les intempéries.

Article 106 : Des extincteurs d’incendie sont placés au niveau des magasins par les soins des occupants ; ces
extincteurs sont contrôlés périodiquement par les services techniques et le Commandant du Port pourra exiger la
justification de ce contrôle et faire procéder à des essais périodiques.

Les appareils et installations de lutte contre l’incendie (extincteurs, collecteurs et armoires à incendie) placés à
l’intérieur ou à l’extérieur des magasins ainsi que les fermetures par chaîne et cadenas de l’extérieur des portes de
ces magasins, doivent être libres d’accès à tout instant.

Entre le bord des quais et les marchandises, autour des tas de marchandises sur les terrepleins et dans les hangars,
il sera toujours laissé un espace de 1,50 mètre pour permettre une circulation aisée des pompiers et de leur matériel.

Article 107 : En cas d’incendie sur les quais ou aux abords immédiats du Port, les capitaines des navires sont
soumis aux mesures de sécurité prescrites par le Commandant du Port.

En cas d’incendie à bord d’un navire, le capitaine dudit navire, tout en déployant déjà les mesures d’urgence
disponibles à bord, avertit immédiatement le Commandant du Port à qui revient la direction des secours qui
déclenche le plan d’urgence interne.

Il peut également faire appel à d’autres structures de sapeurs-pompiers. Suivant l’ampleur de l’incendie, le Directeur
Général du Port Autonome de Cotonou avertit les Autorités Préfectorales pour le déclenchement du plan ORSEC.

CHAPITRE X : MARCHANDISES DANGEREUSES


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Article 108 : Sont considérées comme matières dangereuses et soumis à l’application du présent Règlement :

- Classe 1 : matières et objets explosibles ;

- Classe 2 : gaz comprimés, liquéfiés ou dissouts sous pression ;

- Classe 3 : matières liquides inflammables ;

- Classe 4 : matières solides inflammables, matières sujettes à combustion spontanée ;

- Classe 5 : matières comburantes et peroxydes organiques ;

- Classe 6 : matières toxiques et matières infectieuses ;

- Classe 7 : matières radioactives ;

- Classe 8 : matières corrosives ;

- Classe 9 : matières dangereuses diverses.

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La nomenclature des marchandises dangereuses est fixée par le Code Maritime International des Marchandises
Dangereuses (International Maritime Dangerous Goods Code – IMDG Code)

Les risques principaux liés aux marchandises dangereuses varient selon leurs caractéristiques. Ainsi, pour les
marchandises de la classe 1, le plus grand risque est l’explosivité ; la classe 2, leur état gazeux ; les classes 3, 4, 5
sont caractérisées par leur inflammabilité, celles de la classe 6 par leur toxicité, la classe 7, l’irradiation, la classe
8, la corrosivité et la classe 9 par leur toxicité et température. A chaque classe, correspond une étiquette bien
distinctive. Pour l’application du présent Règlement, est considéré comme transporté (s) :

88 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- en vrac solide, les produits solides non emballés et contenus dans les cales de navires ;

- en vrac liquide, le liquide contenu dans les citernes constituées par un compartimentage de l’engin de
transport ou dans les citernes indépendantes solidement maintenues en place dans cet engin ;

- en colis, le liquide contenu dans les récipients indépendants de l’engin de transport.

Article 109 : Sauf dérogation spéciale des autorités compétentes, l’accès au port est interdit à tout navire et à tout
engin transportant :

- de la nitroglycérine non absorbée, des fulminantes autres que le fulminate de mercure et du nitrate
d’ammonium renfermant des matières étrangères combustibles en proportion supérieure à 4/1000 ;

- des hydrocarbures en tant que cargaison qui n’aurait pas été justifiée par télex, fax ou courriel d’un certificat
d’assurance ou d’une garantie financière quarante-huit (48) heures avant son arrivée sur rade.

Article 110 : L’accès au port de tout navire ou de tout engin transportant des matières et objets explosifs ou
de l’uranate est subordonné à une autorisation du Commandant du Port qui en informe au préalable le Directeur
Général du Port Autonome de Cotonou.

Article 111 : Sauf dispositions particulières, tous les frais engagés pour assurer la sécurité du navire ou du Port et
tous ceux afférents aux risques encourus par l’Etat ou par des tiers du fait du déchargement ou du chargement des
matières dangereuses, sont à la charge du consignataire du navire et de son armateur.

Article 112 : Tout Capitaine de navire est tenu de se conformer aux dispositions que les Officiers de Port lui
prescriront dans l’intérêt de la sécurité publique.

Tout transport de matières dangereuses sur les terre-pleins et sur les voies publiques jusqu’aux magasins particuliers
ou publics, s’effectue sous la surveillance des Officiers de Port et des Inspecteurs de l’environnement, qui peuvent
accorder des dérogations après autorisation du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Article 113 : L’emballage, l’arrimage, le stockage et le transport des marchandises dangereuses dans l’enceinte
portuaire doivent être conformes aux dispositions du Code IMDG et aux Règlements d’exploitation du Port de
Cotonou.

Aucune marchandise dangereuse ne doit être :

- projetée ;

- exposée à la chaleur ;

- placée à proximité des matières facilement explosives ;

- en contact avec des matières très combustibles ou des matières pouvant s’échauffer spontanément ;

- au voisinage des produits susceptibles d’attaquer les emballages et récipients ou de provoquer des
réactions dangereuses avec leur contenu.

Article 114 : Quarante-huit (48) heures avant et à son arrivée dans le port, tout capitaine de navire est tenu de
déclarer à la Capitainerie du Port, la nature, la quantité et le conditionnement des marchandises dangereuses se
trouvant à bord.

La même déclaration doit être faite par le consignataire, dès qu’il a pris connaissance des manifestes du navire.

Tout navire ayant à son bord des marchandises dangereuses doit arborer de jour, le pavillon B du Code International
des Signaux et de nuit, un feu rouge conformément aux dispositions réglementaires internationales.

Toutes matières dangereuses amenées par voie ferrée, route ou voie navigable, doivent être déclarées au
Commandant du Port, quarante-huit (48) heures avant leur arrivée, par l’expéditeur ou son mandataire.

L’approche de toute marchandise dangereuse doit être autorisée par le Commandant du Port ou le Responsable de

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 89


la structure en charge de la gestion de l’environnement.

Article 115 : Tout navire transportant en pontée des explosifs, des munitions, des artifices, du gaz comprimé ou
liquéfié peut être mis à quai pour effectuer ses opérations commerciales à condition qu’une distance de protection
d’au moins trente (30) mètres puisse exister entre ce navire et tout autre navire ou magasin du Port.

Tout navire transportant du liquide et/ou du gaz inflammable doit être amarré à un poste spécialisé ou dans une
zone prévue à cet effet.

Il est strictement interdit de fumer dans cette zone.

Article 116 : Toute manutention de marchandises dangereuses ne peut avoir lieu que sur les quais désignés à cet
effet par le Commandant du Port, qui en donne l’autorisation écrite et en fixe les horaires et en présence d’au moins
un inspecteur de l’environnement.

Le débarquement des marchandises dangereuses a lieu en début de déchargement et leur embarquement n’a lieu
qu’en fin de chargement.

Les opérations sont poursuivies sans désemparer avec la plus grande célérité.

Les marchandises dangereuses doivent être réceptionnées au sous palan. Elles passent directement du navire aux
moyens de transport et doivent être immédiatement évacuées du Port. A défaut, elles peuvent séjourner dans les
zones dédiées à cet effet sur autorisation du Commandant après saisine de l’Autorité Portuaire. Toute marchandise
dangereuse doit disposer d’une fiche de sécurité qui prescrit les conditions sécuritaires de manipulation, de
transport, d’arrimage et d’intervention en cas d’incident.

Le transit des marchandises dangereuses dans la circonscription portuaire doit se faire sous escorte composée de
représentants :

- de la Capitainerie du Port ;
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- de la Direction de la Marine Marchande ;

- de la Compagnie de Gendarmerie Maritime du Port (CGMP) ;

- de la structure en charge de la gestion de l’environnement du Port Autonome de Cotonou

- du consignataire du navire ;

- du destinataire de la cargaison.

Article 117 : Il est interdit de fumer et d’être porteur de briquets ou d’allumettes à bord des navires chargés de
marchandises dangereuses telles que définies par le Code IMDG, ainsi qu’à terre au cours de la manutention
desdites marchandises.

Les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par les dispositions en vigueur.

Article 118 : Le capitaine doit s’assurer que le personnel de bord ainsi que celui employé aux opérations de
manutention des marchandises dangereuses sont en parfait état de tempérance.

Article 119 : La veille sécuritaire et la veille environnementale obligatoires pour les navires transportant des
marchandises dangereuses telles que définies au Code IMDG sont à la charge du navire et doivent être conformes
aux prescriptions suivantes :

veille de sécurité incendie : assurée par deux (02) Sapeurs-pompiers pour tout navire transportant des marchandises
dangereuses quel que soit le tonnage ;

veille de sécurité remorqueurs : pour tout navire citerne transportant des liquides inflammables, du gaz et des
produits chimiques en vrac : un (01) remorqueur pour les navires de longueur hors-tout de moins de 100 mètres et
deux (02) remorqueurs pour les navires de plus de 100 mètres ;

90 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


veille environnementale : assurée par un Inspecteur de l’Environnement ayant à disposition les équipements
adéquats pour les besoins d’intervention.

Article 120 : Le service de contrôle et de garde est assuré par la Compagnie Maritime de Gendarmerie du Port pour
tout navire citerne transportant des liquides inflammables, du gaz et des produits chimiques en vrac.

Article 121 : Les installations d’hydrocarbures érigées dans le Port doivent satisfaire aux normes de construction,
d’exploitation et de démolition prescrites dans les cahiers de charge par l’Autorité Portuaire.

Article 122 : Les navires citernes transporteurs d’hydrocarbures, de gaz et de produits chimiques sont amarrés aux
terminaux désignés à cet effet et font l’objet de consignes particulières ci-après :

l’accès au poste de pompage est interdit à toute personne étrangère qui n’est pas appelée par le service et qui ne
dispose pas d’un badge spécial délivré par le Port Autonome de Cotonou ;

l’utilisation d’appareils portables GSM est strictement interdite ; à cet effet, ces appareils doivent être éteints avant
de pénétrer dans la zone de sécurité desdits navires ;

toute personne ayant l’autorisation d’accéder au poste de pompage, doit remettre au gendarme de garde, les
briquets et autres objets dangereux dont elle est porteuse ; le gendarme en la fouillant doit s’assurer que cette
consigne est respectée ; les objets sont restitués au propriétaire à son retour ;

Il est interdit aux membres de l’équipage d’un pétrolier de descendre à terre sans une autorisation du capitaine du
navire ; le capitaine du navire est tenu de garder à bord un nombre suffisant de membres d’équipage pour assurer
la sécurité et la lutte en cas d’incendie ;

aucun engin flottant ne peut s’approcher à moins de cinquante (50) mètres du navire, à l›exception des engins
flottants de servitude portuaire, du service de la santé, de l’immigration, de la douane ou du consignataire du navire ;

les opérations de pompage ne peuvent être entreprises qu’avec l’autorisation du Commandant du Port ou de

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


l’Officier de Port de service et après vérification de la conformité au Code International pour la Gestion de la Sécurité
de l’Exploitation des navires (ISM Code) ; elles sont conduites avec la plus grande célérité possible en présence d’un
Inspecteur de l’environnement ;

tout navire citerne sera conduit en rade extérieure dès que les opérations sont terminées et si le Commandant du
Port le juge utile. En aucun cas le navire citerne non dégazé ne doit séjourner plus de vingt-quatre (24) heures à quai
après avoir fini ses opérations commerciales ;

pendant toute la durée de sa présence au poste de déchargement, les panneaux et citernes du navire transporteur
d’hydrocarbures, de gaz ou de produits chimiques, doivent rester hermétiquement fermés à l’exception des trous
d’aération protégés par des doubles toiles métalliques de sécurité ;

les lampes employées à bord du pétrolier pour l’éclairage à flamme ou électrique seront du type à usage pour les
mines grisouteuses ; il n’est toléré l’emploi d’aucun autre système d’éclairage ; les précautions doivent être prises
pour éviter des chocs sur les lampes en service ;

il est interdit à bord des navires citernes des récipients contenant des produits dangereux en dehors des citernes et
réservoirs fixes ou des magasins fermés prévus à cet effet pour le stockage desdits produits ou le fonctionnement
des appareils de bord ;

la société réceptionnaire desdites marchandises prend toutes mesures utiles pour l’emploi éventuel des dispositifs
appropriés comme moyen de secours supplémentaires à bord du navire ;

deux remorques en fil d’acier, bossées à l’avant comme à l’arrière, sont affalées le long du bord pour être prises par
les remorqueurs de veille sans aucun secours de l’équipage ;

des bosses cassantes sont judicieusement disposées de façon que, brisées sous l’effort de traction du remorqueur,
celui-ci puisse développer une longueur de remorque d’environ cent (100) mètres ;

le signal d’alarme consistera en plusieurs coups de sirène prolongés du navire citerne ou de tout autre navire ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 91


les amarres du navire citerne sur les coffres et à terre doivent être faciles à larguer ; elles sont constituées par des
aussières fixées au navire et amarrées sur les bollards ou coffres; elles doivent être largables de terre ;

le navire citerne doit, à tout moment, pouvoir filer ses chaînes par le bout ; à cet effet, un Officier de Port peut vérifier
le bon fonctionnement de l’étalingure de cale. ;

pendant toute la durée du séjour du navire à quai, les panneaux et citernes doivent être hermétiquement fermés,
sauf avant le commencement des opérations de chargement ou déchargement ; à la fin desdites opérations pour la
vérification du niveau. Ces vérifications doivent être effectuées pour chacune des citernes prises successivement ;
un panneau ne doit rester ouvert que pendant le temps strictement nécessaire ; il est aussitôt rabattu et solidement
fermé.

les opérations de transvasement ne peuvent se faire qu’entre navires-citernes spécialement construits pour le
transport en vrac ; lesdites opérations ne peuvent s’effectuer en dehors des postes spécialement affectés à cet
usage qu’après autorisation du Commandant du Port et conformément à la réglementation en vigueur ;

les navires citernes servant éventuellement à l’allégement doivent posséder un certificat de navigabilité attestant
qu’ils sont toujours propres à cet usage ;

aucun navire citerne à quai n’est autorisé à conserver en marche ses chaudières et moteurs à combustion interne
que si toutes mesures sont prises pour éviter l’entraînement de flammèches et si ses cheminées sont distantes d’au
moins trente (30) mètres des autres navires chargés de marchandises dangereuses ;

tout manquement à ces prescriptions est signalé par l’Officier de Port ou par le gendarme au Capitaine du navire
qui devra les faire cesser immédiatement ; faute de quoi il en sera dressé un procès-verbal pour valoir ce que de
droit sans préjudice des mesures qui peuvent être prises d’office par le Commandant du Port pour la sécurité de
l’enceinte portuaire ;

Toutes les dépenses à engager pour assurer l’amarrage et la sécurité du navire sont remboursées au Port Autonome
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

de Cotonou par la société réceptionnaire. Cette dernière a également à sa charge tous les frais liés aux risques que
pourraient encourir le Port et les tiers du fait du déchargement du pétrolier.

Article 123 : Toute visite ou toute réparation de citernes ou cales de navires ainsi que des parties attenantes à la
coque ne peut être effectuée dans les limites de la circonscription portuaire qu’après que tous les compartiments
aient été complètement rendus exempts de gaz. L’autorisation d’une telle visite est donnée par le Commandant du
Port qui en informe le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou et la Direction de la Marine Marchande, suite
aux résultats d’inspections d’un spécialiste agréé par le Port Autonome de Cotonou et après avis de la structure
en charge de la gestion de l’environnement du PAC, en vue de la délivrance d’un certificat attestant que le navire ne
renferme plus de gaz dangereux.

Article 124 : Tout travail d’entretien du navire ainsi que les démontages et remontages des pièces des machines
sont subordonnés à une autorisation préalable du Commandant du Port qui en informe la Direction de la Marine
Marchande. Les opérations se feront suivant les dispositions sécuritaires et environnementales en vigueur.

CHAPITRE XI : POLICE DE LA PRESERVATION DU PORT


Article 125 : Nul ne doit porter atteinte à l’intégrité des installations et équipements du Port. Tout agent ou
toute personne témoin d’un dommage causé aux installations et équipements portuaires est tenu d’en informer
le Commandant du Port qui saisit la Compagnie Maritime de Gendarmerie du Port aux fins de constats et de
poursuites s’il y a lieu.

Article 126 : Tout capitaine de navire qui, même en danger de perdition et par suite d’un amarrage, d’un abordage
ou de tout autre cause accidentelle, a coulé, déplacé ou détérioré un feu flottant, une bouée ou une balise, est tenu
de signaler l’incident à la Capitainerie du Port, qui informe à son tour l’Autorité Portuaire par les moyens les plus
rapides dont il dispose et doit en faire une déclaration vingt-quatre (24) heures au plus tard après son arrivée au
premier Port d’escale.

Article 127 : L’auteur du dommage causé aux ouvrages et installations portuaires doit constituer sans délai une
provision auprès de l’Autorité Portuaire. Le montant de cette provision est évalué par un expert commis par l’Autorité

92 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Portuaire aux frais de l’auteur du dommage.

Le non-respect de cette prescription donne droit à l’Autorité Portuaire de recouvrer par tous voies et moyens ce
montant majoré d’éventuels frais de procédures.

Article 128 : Tout usager qui endommage une installation ou un ouvrage portuaire, par son fait ou par celui de l’un
quelconque de ses préposés, est tenu de le réparer à ses frais, sans préjudices des poursuites prévues par les lois
et règlements en vigueur.

CHAPITRE XII : SAISIE CONSERVATOIRE ET RETENTION DE NAVIRES


Article 129 : Les navires accostant au Port peuvent être interdits d’appareiller soit en vertu d’une décision de
l’Autorité Maritime, soit par l’effet d’une décision judiciaire ou encore pour les besoins d’une enquête judiciaire.

L’interdiction d’appareiller doit être notifiée par écrit à l’Autorité Maritime qui prendra toutes les mesures propres
pour empêcher le départ du navire.

Article 130 : L’indisponibilité d’un navire résultant d’une saisie conservatoire ou d’une saisie de même que la
mainlevée de ces saisies doivent être notifiées à l’Autorité Portuaire par exploit d’Huissier.

Cette indisponibilité ne porte aucune atteinte aux droits des propriétaires. Le saisissant désigne un gardien et fait de
son affaire personnelle les frais de surveillance et d’entretien durant la période d’indisponibilité du navire.

En tout état de cause, l’Autorité Portuaire et ses services compétents décentralisés ne sauraient être établis gardiens
d’un navire saisi. En outre, la saisie et l’indisponibilité du navire s’opèrent sans préjudice des frais de séjour à quai qui
seront recouvrés préalablement à l’appareillage ou à la distribution du produit issu de la vente éventuelle du navire.

Article 131 : La saisie n’empêche pas le chargement et le déchargement de la cargaison du navire qui sera maintenu
à quai. En outre, il sera maintenu pour les besoins de l’instance consécutive à la saisie dont il fait objet pendant un
délai qui ne saurait excéder soixante (72) heures.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


A l’expiration de ce délai, le navire sera renvoyé sur la rade ; le cas échéant, notification sera faite au créancier
saisissant, au capitaine du navire ainsi qu’au consignataire dans un délai de vingt (24) heures au maximum avant
tout déplacement du navire.

La surveillance sur la rade sera alors assurée au frais du créancier saisissant par toute autre entité compétente
jusqu’à la décision exécutoire. En tout état de cause, la responsabilité du Port Autonome de Cotonou ne saurait être
recherchée à l’occasion et par suite de renvoi sur la rade du navire saisi.

Article 132 : Le Consignataire d’un navire interdit d’appareiller en vertu d’une décision de l’Autorité Maritime ou pour
les besoins d’une enquête judiciaire est tenu de s’assurer que le saisissant :

- pourvoit à l’entretien du navire et de son équipage ;

- met à la disposition des gardiens, des moyens de communication efficaces ;

- met en place un service d’astreinte aux fins de pouvoir répondre à toute situation d’urgence et communiquer
les coordonnées des responsables dudit service au Commandant du Port.

Article 133 : Tous les frais éventuellement engagés par l’Autorité Portuaire relatifs à l’interdiction d’appareiller ou à
la saisie sont à la charge du navire.

Article 134 : La mainlevée d’une saisie ou d’une interdiction d’appareiller doit être faite dans les mêmes formes que
la saisie ou l’interdiction d’appareiller.

CHAPITRE XIII : DISPOSITIONS PARTICULIERES AU PORT DE PECHE


Article 135 : L’exploitation, la sûreté et la sécurité du Port de pêche relèvent du Port Autonome de Cotonou. La
gestion du port de pêche doit satisfaire aux principes de développement durable.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 93


Article 136 : Les navires de pêche doivent accoster aux postes qui leur sont réservés, sauf autorisation spéciale du
Commandant du Port.

Article 137 : Il est strictement interdit d’abandonner dans l’enceinte du port de pêche, les filets usagés, fils d’acier
ou filins et autres apparaux de bord.

Article 138 : Tout navire qui accoste au port de pêche doit maintenir en permanence à son bord un effectif suffisant
de l’équipage pour la sécurité du navire, et celle des installations portuaires.

Tout manquement à cette obligation est passible d’une amende.

Article 139 : Il est strictement interdit de vider, d’écailler ou de débiter du poisson et autres produits de mer dans
l’enceinte du port de pêche en dehors des lieux prévus à cet effet.

Article 140 : L’entretien du port de pêche incombe aux exploitants des espaces et des infrastructures.

Article 141 : La vente des cargaisons de produits de mer débarqués au port de pêche se fait à la criée sous la
supervision des services compétents de la Direction des pêches.

Toutes cargaisons de poisson ou produits de mer entreposés sous les hangars couverts réservés exclusivement à
la vente en gros doivent être enlevés à l’expiration du délai normal de conservation dûment constaté par le service
de vétérinaire compétent. A défaut, l’Autorité Portuaire procède à leur enlèvement et destruction aux frais du
propriétaire des cargaisons.

CHAPITRE XIV : CONTRAVENTION - SANCTIONS


Article 142 : Les amendes relatives aux infractions au présent Règlement de police sont celles prévues par les
textes en vigueur au Port Autonome de Cotonou (barème des redevances, notes de service, notes circulaires etc..).

Article 143 : Les Pilotes, les Officiers de Port et les Inspecteurs de l’Environnement, sont compétents pour la
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

constatation des infractions au présent Règlement de police.

Toute contravention constatée fait l’objet d’un procès-verbal dont copie est adressée à l’Autorité Portuaire.

Les infractions à caractère délictuel ou criminel sont constatées par les Officiers de Police Judiciaire notamment
ceux de la Compagnie de Gendarmerie Maritime du Port (CGMP) et du Commissariat Spécial de police du Port.

Article 144 : En exécution du présent Règlement de police, lorsqu’il a été dressé un procès-verbal donnant lieu à une
amende et à des frais à la charge d’un navire, ou que certains frais ont été couverts d’office par l’Autorité Portuaire,
ledit navire ne peut quitter le Port avant que son consignataire ait fourni une bonne et valable caution exigée par
l’Autorité Portuaire.

CHAPITRE XV : AUTRES DISPOSITIONS


Article 145: Toute entreprise exerçant ou devant exercer ses activités sur le domaine portuaire, est tenue de
communiquer à l’Autorité Portuaire tous les documents et informations que celle-ci juge utiles pour la bonne
exploitation du Port de Cotonou.

A défaut du dépôt des documents et de la communication des informations dans les délais prescrits, une pénalité
de retard lui sera appliquée sans préjudice de toute autre sanction pouvant aller jusqu’au retrait de l’autorisation
d’exercer sur le domaine portuaire.

Article 146 : Les prestations de l’Autorité Portuaire sont payées au comptant ou par des avances versées à la
structure de recouvrement des créances du Port Autonome de Cotonou.

En cas d’impayés, le Port Autonome de Cotonou peut par tous voies et moyens recouvrer les sommes dues majorées
des pénalités de retard et d’éventuels frais d’actes et de procédures.

Article 147 : Tout navire qui accoste au port de Cotonou en dehors des navires militaires doit être consigné par un
agent agréé. Pour toutes notifications, l’élection du domicile est faite auprès de cet agent.

94 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


L’élection de domicile est obligatoire pour tout Capitaine de navire.

Article 148 :

Tout litige né de l’interprétation et /ou de l’application du présent Règlement sera porté devant les juridictions
béninoises qui ont compétence exclusive.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 95


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96 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


TITRE III : Règlement organique de la station pilotage
et d’amarrage du Port de Cotonou
CHAPITRE XVI : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 149 : Le pilotage consiste en l’assistance donnée aux capitaines pour la conduite des navires à l’entrée et
à la sortie du Port de Cotonou ou pour tout déplacement dans les limites de la zone de pilotage par un personnel
commissionné par l’Autorité Portuaire.

Article 150 : L’expression « Capitaine » désigne toute personne régulièrement investie du commandement d’un
navire. Il est bien spécifié qu’il est interdit aux Pilotes de prendre le commandement des navires, les Capitaines
demeurant chargés dudit commandement et de toutes les responsabilités qu’il comporte pour eux et pour leurs
armateurs.

Article 151 : Le pilotage est obligatoire pour tout navire à l’entrée, à la sortie et pour tout déplacement dans les
limites de la zone de pilotage, à l’exception des :

- navires de guerre ;

- navires de moins 1000 m3 ;(non compris pétroliers, gaziers, chimiquiers) ;

- navires de recherches océanographiques et hydrographiques ;

- engins de servitude du Port d’une manière générale ;

- dragues flottantes (y compris les dragues sous contrat) ;

Article 152 : La zone de pilotage comprend le Port à l’intérieur des digues et une partie de la rade extérieure dans
un cercle dont le centre est le musoir de la digue ouest (Feu rouge de la passe) et dont le rayon est de trois milles

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


marins ; la bouée d’atterrissage occupe un point de ce cercle.

Au-delà de ce cercle, vers le large ou venant du large, il s’agit d’un pilotage hauturier. Le pilotage hauturier doit faire
l’objet d’une demande écrite préalablement adressée au Commandant du Port. Le Pilote qui exécute une mission
hauturière a droit à une rémunération spéciale.

Article 153: La station de pilotage et d’amarrage du Port de Cotonou est constituée par :

- le Commandant du Port ;

- les Pilotes et les Aspirants-Pilotes ;

- les Officiers de Port participant aux opérations de manœuvre de navires;

- les autres Agents qui participent à l’amarrage des navires et concourent au


fonctionnement de la station.

L’ensemble de la station est placé sous l’autorité du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou qui prend l’avis
de la Commission de pilotage en cas de besoin.

Article 154 : Le Commandant du Port exerce les fonctions de chef de la station de pilotage et d’amarrage. Il est
nommé au sein de l’effectif des Pilotes et doit être obligatoirement un pilote en fonction. Il règle le fonctionnement
intérieur du service de pilotage, de remorquage et d’amarrage et en assure la bonne marche. Il prend l’initiative des
manœuvres à risque et assiste le Pilote de service pour tout mouvement qu’il juge délicat.

Le Commandant du Port, chef de la station de pilotage, règle les tours de service de l’ensemble du personnel placé
sous ses ordres et veille à ce que les navires n’aient jamais à attendre le Pilote quelle que soit l’heure du jour comme
de nuit ;

le Commandant du Port reste toutefois, seul juge des circonstances et des raisons techniques qui peuvent

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 97


amener à reporter le mouvement d’un navire. Toutefois, l’initiative peut provenir du Pilote d’astreinte qui en informe
automatiquement le Commandant du Port ou, en l’absence de ce dernier, le Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou.

Pendant les périodes d’absence du Commandant du Port, c’est le Pilote du Port Autonome de Cotonou de grade le
plus élevé qui le remplace.

Article 155 : En cas d’effectif insuffisant, il peut être fait ponctuellement appel à tout autre Pilote qualifié en fonction
dans une autre station par contrat à durée déterminée pour pallier cette situation.

Article 156 : Il est institué une Commission de pilotage composée comme suit :

- le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou ou son Représentant (Président) ;

- le Directeur des Ressources Humaines du Port Autonome de Cotonou (Rapporteur) ;

- le Directeur de la Marine Marchande ou son Représentant ;

- le Commandant du Port, chef de la station de pilotage ;

- le Pilote de grade le plus élevé présent à Cotonou ;

deux (02) représentants des Associations de Consignataires de navires (dont un officier de la Marine Marchande).
Cette Commission émet son avis sur toutes questions relatives au fonctionnement de la station, notamment la
composition des effectifs, le recrutement, l’avancement des Pilotes, la discipline et les sanctions. Dans le cas où
la question à examiner par ladite Commission concerne le Pilote membre de cette Commission, ce dernier est
remplacé par un autre Pilote.

Article 157 : La fonction des Pilotes consiste en :


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- le pilotage proprement dit des navires ;

- le concours à la surveillance de la signalisation maritime et à la vérification permanente des profondeurs


du Port et de ses accès ;

- l’accomplissement de toutes tâches ou missions à lui confiées par le Commandant du Port ou la


Direction Générale du Port Autonome de Cotonou.

Les Pilotes doivent toujours être dans une tenue parfaitement correcte conformément aux usages dans la Marine
Marchande ; à cet effet, le grade du Pilote est celui de Commandant de navires et celui de l’Aspirant–pilote est celui
d’un Second Capitaine de navires.

Article 158 : Exception faite de cas de force majeure, tout capitaine de navire en rade, devra nonobstant toute autre
obligation de service, prêter assistance à tout navire en danger même s’il n’en a pas été requis, dès le moment où il
aura pu constater le péril dans lequel se trouve le navire. Quant à tout pilote du Port Autonome de Cotonou, il devra
avant toute intervention du genre, en informer le Commandant du Port et recueillir son autorisation formelle avant
toute action.

Le pilote aura droit à une rémunération spéciale qui sera fixée de commun accord avec le Capitaine du navire en
détresse en marge de tous les droits de pilotage réglementaires qui restent dus au Port Autonome de Cotonou
conformément au barème en vigueur. En cas de contestation, le Tribunal compétent départagera le Pilote et le
Capitaine du navire sur le montant de la rémunération. Dans le cas où un navire subit «un blackout», une avarie de
barre ou de machine au cours de la manœuvre et qu’aucun dégât n’est enregistré, le Pilote aura une rémunération
spéciale qui sera fixée de commun accord avec le Capitaine dudit navire en marge de tous les droits de pilotage
réglementaires qui restent dus au Port Autonome de Cotonou conformément au barème en vigueur. En cas de
contestation, le Tribunal compétent départagera le Pilote et le Capitaine du navire sur le montant de la rémunération.

CHAPITRE XVII : PILOTAGE ET AMARRAGE DES NAVIRES


Article 159 : La demande de pilotage est adressée au Commandant du Port par le Consignataire du navire dans les

98 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


conditions ci-après :

a) pour les navires devant entrer dans la zone de pilotage :

quarante-huit (48) heures au moins avant l’heure prévue d’arrivée (ETA) du navire ; en cas de modification de l’ETA
prévue, cette demande doit être renouvelée jusqu’à ce que le navire soit à portée de VHF pour entrer en contact avec
la tour de contrôle du Port (Vigie) ; dans tous les cas, la demande doit être déposée au secrétariat du Commandant
du Port avant dix (18) heures si l’arrivée est prévue de nuit (période de 18 heures à 06 heures);

b) pour les navires devant sortir du Port ou se déhaler :

Trois (03) heures au moins avant l’heure prévue pour le mouvement et, dans tous les cas, avant dix-huit (18) heures
si le mouvement est prévu de nuit ; en cas de modification de l’heure prévue, la demande doit être renouvelée une
heure au moins avant l’heure prévue.

Article 160 : L’ ordre et l’horaire des mouvements sont fixés par le Pilote de service, conformément aux délibérations
de la conférence, aux instructions du Commandant du Port et aux exigences techniques (la marée, la météo, les
tirants d’eau de navires etc.).

Article 161 : Le Capitaine du navire a l’obligation de faire au Pilote, la déclaration de toute situation défectueuse
concernant l’état de navigabilité de son navire et doit signer la fiche de pilotage à lui présentée par le Pilote.

Toute fausse déclaration du Capitaine du navire est passible d’une amende dont il demeure seul comptable et
responsable des conséquences en liaison avec son Armateur.

Le personnel du service d’amarrage et de remorquage est, pendant la durée de la manœuvre, placé sous les ordres
du Capitaine du navire.

Article 162 : Tout Capitaine de navire aura la faculté de se faire assister par un Pilote de son choix, à condition que
lui ou son agent en adresse la demande au Commandant du Port. Ce Pilote travaillera alors en supplément de son

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


tour de service. Le mouvement ainsi effectué bénéficie au Pilote de tour et non au Pilote de choix.

La rétribution spéciale du Pilote de choix lui sera versée contre remise par lui d’un récépissé extrait d’un carnet à
souche numéroté, qu’il sera tenu de présenter au Directeur Général du Port ou au Commandant du Port par simple
demande de ces derniers. Cependant, tous les droits de pilotage réglementaires demeurent dus au Port Autonome
Cotonou conformément au barème en vigueur.

Article 163 : Les redevances de pilotage sont dues par tous les navires (qu’ils aient pris pilote ou non) pour lesquels
le pilotage est obligatoire et par les navires pour lesquels le pilotage, non obligatoire, est assuré sur demande du
Capitaine.

Les redevances d’amarrage sont dues obligatoirement par tous les navires (qu’ils aient utilisés ou non l’équipement
et le personnel du PAC) s’amarrant sur le quai, à l’exception des bateaux de servitude du Port Autonome de Cotonou,
des navires de jauge nette inférieure à 100 tonneaux.

Sont exonérés des redevances de pilotage et d’amarrage les navires subissant un déplacement qui leur est imposé
par la Capitainerie pour les besoins de l’exploitation.

Une redevance spéciale est due en cas de pilotage hauturier. Elle vaut 1,5 fois le tarif d’un pilotage régulier
conformément au barème en vigueur.

Une surtaxe de nuit est due pour tout mouvement effectué en tout ou partie de nuit (18 heures à 06 heures), sauf
pour tout mouvement commencé avant 18 heures et terminé après 18 heures et conformément aux dispositions
du barème des redevances en vigueur.

Une surtaxe de Week-end (Samedi et Dimanche) et jour férié est due pour tout mouvement effectué et ce,
conformément au barème des redevances du PAC en vigueur.

Lorsque le Capitaine n’utilise pas les services du pilotage ou ceux de l’équipe d’amarrage à l’heure fixée pour une
sortie ou un déplacement, une pénalité de retard est due pour toute heure complète entre l’heure fixée pour le

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 99


mouvement et l’heure à laquelle celui-ci commence effectivement. Le minimum de perception est fixé à une heure.
En ce qui concerne les entrées, une pénalité de trois (03) heures est appliquée pour déplacement inutile du pilote.

CHAPITRE XVIII : DISPOSITIONS DIVERSES


Article 164 : Il est tenu à la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou un registre spécial pour les Pilotes
du Port de Cotonou où sont mentionnés pour chaque pilote ses nom, prénoms, date et lieu de naissance, numéro
d’inscription maritime, date de ses Brevets, date de son entrée en service et de cessation de ses fonctions, services
successifs, congés, récompenses obtenues ou sanctions infligées. Ledit registre doit être coté et paraphé par la
Direction de la Marine Marchande.

Article 165 : En cas de naufrage soit de la vedette du Pilote, soit d’un navire sur lequel se trouve le Pilote pour les
besoins du service, celui-ci a droit, outre la prise en charge des dégâts subis par sa personne, au remboursement de
ses objets personnels perdus. Ce remboursement sera selon le cas, à la charge soit du Port Autonome de Cotonou,
soit du navire responsable du naufrage.

A cet effet, une couverture spéciale d’assurance « fortune de mer », doit être prise par le Port Autonome de Cotonou
pour tout Pilote en fonction.

Article 166 : Le contrat de Pilote peut être résilié dans les conditions ci-après :

- par le Pilote, après un préavis de trois (03) mois ;

- par la Direction Générale du PAC au cas où l’intéressé refuse le poste à lui proposé, suite a u
retrait de la Commission de Pilotage ; dans ce cas la résiliation du contrat est sans préavis.

Article 167 : Sauf cas de faute lourde du pilote, les avaries ou la perte totale du navire, survenue soit au cours des
opérations de pilotage, soit au cours des manœuvres d’embarquement ou de débarquement du pilote, sont à la
charge du navire.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Article 168 : Toute difficulté qui peut naître de l’application du présent Règlement de pilotage et d’amarrage des
navires est portée devant la Direction en charge de la Marine Marchande de la République du Bénin qui tente de les
résoudre conformément à la législation maritime en vigueur. En cas de non conciliation, le litige est porté devant le
Tribunal Compétent.

100 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Le Port de Cotonou poursuit sa métamorphose et constitue désormais aussi bien pour les Armateurs que pour
les chargeurs une offre de prestation dont les paramètres essentiels sont la qualité et la sécurité.
L'objectif visé étant d'être la meilleure solution logistique pour l'acheminement des marchandises aussi bien
Le Port de Cotonou poursuit sa métamorphose et constitue désormais aussi bien pour les Armateurs que pour
pour le Bénin que pour les pays de l'hinterland.
les chargeurs une offre de prestation dont les paramètres essentiels sont la qualité et la sécurité.
 Une capacité d'accueil fortement accrue par la mise en exploitation du nouveau terminal à conteneurs (quai
L'objectif visé étant d'être la meilleure solution logistique pour l'acheminement des marchandises aussi bien
sud) avec l'installation de quatre portiques de quai. Ce terminal à conteneurs en eau profonde géré par
pour le Bénin que pour les pays de l'hinterland.
Bénin Terminal du Groupe Bolloré Africa Logistics permet d'accueillir des navires de grande capacité
 pouvant
Une capacité d'accueil
transporter fortement
jusqu'à 5 000 accrue
EVP. La parcapacité
la mise en
duexploitation du nouveau
Port de Cotonou terminal
est ainsi à conteneurs
portée au niveau(quai
des
sud) avecstandards
meilleurs l'installation de quatre portiques de quai. Ce terminal à conteneurs en eau profonde géré par
internationaux.
Bénin Terminal du Groupe Bolloré Africa Logistics permet d'accueillir des navires de grande capacité
 pouvant
Un Guichet Uniquejusqu'à
transporter Portuaire
5 000opérationnel qui permet
EVP. La capacité du Portla mise en conformité
de Cotonou deportée
est ainsi la place
auportuaire de
niveau des
Cotonou avec les normes internationales
meilleurs standards internationaux. en matière de facilitation et de sécurisation du commerce
international. Grâce à cet outil entièrement informatisé, chaque acteur du port ou le responsable de la
 Un Guichet Unique
marchandise peut gérer Portuaire opérationnel
tout le processus qui permetdula passage
administratif mise en portuaire
conformitésans
de laseplace portuaire
déplacer, de
depuis
Cotonou avec les normes internationales en matière de facilitation et de sécurisation du
l'annonce du navire jusqu'à la sortie de la marchandise du port. Le paiement des frais, y compris les droits commerce
international.
de douane, estGrâce à cetgéré
également outildans
entièrement
le Guichetinformatisé,
Unique et sechaque
fait enacteur du port
une seule fois, ou le responsable
au guichet de la
d'une banque
marchandise peut gérer tout le processus administratif du passage portuaire sans se déplacer, depuis
désignée.
l'annonce du navire jusqu'à la sortie de la marchandise du port. Le paiement des frais, y compris les droits
 Un processus
de douane, est informatisé pourdans
également géré la gestion des entrées
le Guichet Uniqueetetdes
se sorties
fait en des
une camions auauPort
seule fois, de Cotonou.
guichet Cette
d'une banque
solution
désignée.technologique permet de suivre les mouvements des camions par le système GPS/GPRS grâce à un
centre de contrôle équipé d'outils performants basé au Port de Cotonou. L'objectif étant d'assurer une fluidité
 Un des processus
opérationsinformatisé
portuaires etpour la gestion
d'éviter des entrées
l'engorgement desetespaces
des sorties des camions au Port de Cotonou. Cette
portuaires.
solution technologique permet de suivre les mouvements des camions par le système GPS/GPRS grâce à un
centre de contrôle équipé d'outils
 performants basé au Port de Cotonou.  L'objectif étant d'assurer une fluidité
des opérations
Direction Générale portuaires Représentations
et d'éviter l'engorgement desau
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Tél. 
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E-mail : pac@leland.bj
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site Générale
web : www.portdecotonou.com Représentations au Niger, au
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E-mail : pac@leland.bj
site web : www.portdecotonou.com

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 101


TITRE IV : Règlement de remorquage du Port de Cotonou
CHAPITRE XIX : OBJET ET CONDITIONS GENERALES
Article 169 : Afin de porter assistance aux navires lors de leurs mouvements dans le bassin portuaire, le Port
Autonome de Cotonou met des remorqueurs à la disposition des Capitaines de navires aux conditions ci-après et
suivant les tarifs indiqués dans le barème des redevances du Port Autonome de Cotonou.

Les remorqueurs sont destinés à assister les navires dans leur déplacement dans le bassin et de façon subsidiaire,
à accomplir des services connexes liés à la sécurité de la navigation. Toutes les prestations de services sont faites
par la Station de Remorquage du Port Autonome de Cotonou sous la direction du Commandant du Port.

Article 170 : L’usage de remorqueur est obligatoire dans les limites de la zone de pilotage pour tout navire de jauge
nette supérieure à 100 tonneaux.

Un (01) remorqueur est exigé pour tout navire de longueur hors-tout, inférieure à 100 mètres. Toutefois, le pilote
peut exiger deux (02) remorqueurs si nécessaire, pour la sécurité du mouvement.

Au moins deux (02) remorqueurs sont exigés pour tout navire de longueur hors-tout égale ou supérieure à 100
mètres.

Deux (02) remorqueurs sont exigés pour tout navire citerne transportant des produits dangereux, quelle que soit sa
taille.

Article 171 : La zone de remorquage est définie comme étant celle limitée pour le Pilotage. En dehors de cette
zone, l’opération de remorquage devient spéciale et doit faire l’objet d’une demande préalable écrite adressée au
Commandant du Port qui informe le Directeur Général ; cette tâche spéciale entraîne une rémunération exceptionnelle
à la charge du navire ou de son armateur.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

CHAPITRE XX : RESPONSABILITES DU PATRON DE REMORQUEUR


Article 172: Le Patron de remorqueur doit être attentif et suivre le mouvement du navire ; il doit en tant que de
besoin, agir par anticipation tout en prenant soin d’informer le Pilote de toute action qu’il initie.

Au cours de la manœuvre de tout navire, le Patron du remorqueur reçoit et exécute toutes les instructions du Pilote.

Lorsque le Patron de remorqueur n’est pas en mesure d’exécuter une instruction, il en informe immédiatement le
Pilote pour qu’il en tienne compte.

Toute défaillance technique du remorqueur doit être immédiatement annoncée au Pilote.

Article 173 : Exception faite des cas de force majeure, tout Patron de remorqueur devra, nonobstant toute autre
obligation de service, prêter d’abord son assistance à un navire en danger, même s’il n’en a pas été requis, dès le
moment où il constate le péril dans lequel se trouve le navire ou les installations portuaires du fait dudit navire.

Article 174 : Dans certaines circonstances, le Patron de remorqueur peut refuser de remorquer un navire. Le Patron
de remorqueur a le droit de refuser tout travail, toute manœuvre, qu’il estime dangereux pour son bâtiment et son
équipage. Il est le seul juge d’une telle situation et devra toutefois en informer aussitôt le Pilote qui avisera le cas
échéant.

En aucun cas, le capitaine du navire ne pourra faire de réclamation au remorqueur du Port Autonome de Cotonou
pour cause de retard.

Article 175 : Les Patrons de remorqueur durant leur service, sont astreints à une veille de sécurité sur instruction
du Commandant du Port, pour les navires transportant des marchandises dangereuses, en opération ou non à quai.

Article 176 : Des signaux sonores peuvent être utilisés pendant l’exécution d’une manoeuvre dans les conditions
ci-après :

102 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


a) Manœuvre avec un seul Remorqueur

- Appel du Remorqueur : Deux (02) coups longs + Deux (02) coups brefs ( ---- ---- ° °. )

- Pousser ou Tirer : Un (01) coup long ( ---- )

- Arrêter - Pousser - Tirer : Quatre (04) coups brefs (° ° ° ° )

- Larguer : Un (01) coup long + Un (01) coup bref (---- °)

- Assistance terminée : Quatre (04) coups brefs + Un (01) coup long ( ° ° ° ° ----- )

b) Manœuvre avec deux Remorqueurs:

- Appel des remorqueurs : Deux (0 2) coups longs + Deux (0 2) coups brefs ( ---- ---- ° °. )

c) Remorqueur avant

- Pousser ou Tirer : 2 coups longs (----- -----)

- Arrêter - Pousser - Tirer : Quatre (04) coups brefs (° ° ° °)

- Larguer : Un (01) coup long + Deux (02) coups brefs (---- ° °)

- Assistance terminée : Quatre (04) coups brefs + Un (01) coup long ( ° ° ° ° ----- )

d) Remorqueur Arrière

- Pousser ou Tirer : Un (01) coup long (----)

- Arrêter - Pousser - Tirer : Quatre (04) coups brefs (° ° ° °)

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


- Larguer : Un (01) coup long + Un (01) coup bref (---- °)

- Assistance terminée : Quatre (04) coups brefs + Un (01) coup long ( ° ° ° ° ----- )

N.B : Pour un ou deux remorqueurs, le signal “ arrêter pousser ou tirer ” est le même. Les deux remorqueurs arrêtent
de pousser ou de tirer dès que les quatre (4) coups brefs sont donnés ; au besoin, un signal complémentaire
serait donné pour indiquer lequel des deux remorqueurs doit continuer de pousser ou de tirer.

CHAPITRE XXI : RESPONSABILITES DU NAVIRE


Article 177 : Tout le personnel du remorqueur est pendant toute la durée de l’opération de remorquage, préposé
de l’Armateur du bâtiment remorqué ; à cet effet, le Capitaine du navire remorqué assure le commandement du
convoyage à travers le Pilote à charge du mouvement. L’équipage du remorqueur est entièrement placé sous la
direction du Capitaine du navire pendant toute la durée de l’opération.

Il ordonne tous les mouvements à exécuter ; le remorqueur est exclusivement sous sa direction.En cas de convoyage
composé de plusieurs navires, le commandement est assuré par le capitaine du navire le plus proche.

Article 178 : Celui qui fait usage d’un ou de plusieurs remorqueurs exonère le Port Autonome de Cotonou de tous
dommages occasionnés pendant l’exécution du contrat de remorquage. En cas de perte du navire remorqué, le
remorqueur aura droit au montant intégral de l’engagement.

Article 179 : Le Port Autonome de Cotonou ne répond en aucun cas des avaries et conséquences de toute nature
pouvant se produire par défaillance du remorqueur ou par suite de défectuosités, imperfections ou avaries causées
au remorqueur, à ses machines, remorques et matériels de remorquage en général.

Tout dommage causé aux remorqueurs lors de l’assistance aux navires est à la charge du navire ou de son armateur.

Article 180 : Le Port Autonome de Cotonou en louant ses remorqueurs, entend fournir uniquement la traction,
c’est-à-dire vendre seulement la force motrice au navire qui navigue à ses risques et périls sous la conduite de son

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 103


Capitaine et sous l’entière responsabilité de celui-ci.

Article 181 : Au cas où le navire remorqué viendrait à s’échouer, le remorqueur aura droit à une indemnité pour le
renflouer. Le remorqueur aura également droit à une indemnité en cas d’avarie au navire ou de toute autre cause
qui transformerait la simple assistance en service spécial. Cette indemnité sera calculée conforment au règlement
en vigueur.

Article 182 : Si plusieurs navires sont simultanément remorqués, ils sont solidairement responsables envers le Port
Autonome de Cotonou dans l’application des dispositions de l’article 181 précédent.

Article 183 : Chaque navire pour lequel les remorqueurs sont sollicités, doit être libre et prêt à quitter son emplacement
à l’heure prévue. Le remorquage ne se fera que lorsque cette condition aura été remplie.

Article 184 : Le navire à remorquer doit fournir lui-même la remorque. Peu importe le matériel ayant servi à la
fabriquer. Le Capitaine du navire est responsable des dommages ou accidents pouvant résulter d’une fixation
défectueuse de la remorque à bord du navire.

Article 185 : Le Capitaine du navire assisté ne doit faire fonctionner l’hélice de son moteur de propulsion que si cette
manœuvre ne présente aucun danger pour le remorqueur. Il doit au préalable prévenir le Patron du remorqueur de
cette manœuvre.

CHAPITRE XXII : CONTRAT DE LOCATION DE REMORQUEUR


Article 186 : Le Contrat de location de remorqueur, pour une assistance ordinaire, est tacite pour tout navire d’une
Jauge Nette supérieure à 100 tonneaux, y compris les :

- navires de guerre ;

- navires de recherches océanographiques et hydrographiques ;


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- dragues flottantes (excepté les dragues sous contrat).

Pour toute assistance spéciale, une demande écrite est adressée au commandant du Port et un Contrat d’assistance
spéciale est signé par le requérant avant la prestation du service. Dans tous les cas, toute demande, sous n’importe
quelle forme, est considérée comme écrite et les risques y afférents sont exclusivement à la charge du requérant.

Article 187 : Les demandes de remorqueurs ne sont acceptées que lorsqu’elles sont exprimées au moins une (01)
heure avant la manœuvre. Elles sont faites pour un navire par son consignataire et doivent être accompagnées des
renseignements ci-après :

1- le nom du capitaine ou à défaut celui de son représentant ainsi que la qualité de celui-ci ;

2- la nationalité et le nom du navire ainsi que ses dimensions (longueur hors - tout et largueur hors - tout) ;

3- le Tonnage et la nature de la cargaison ;

4- le nombre de conteneurs à embarquer ou débarquer ;

5- la nature de la prestation pour laquelle le remorqueur est requis ainsi que l’indication de l’endroit vers
lequel le navire doit être remorqué ;

6- l’heure à laquelle la tâche de remorquage et/ou le service connexe doivent être exécutés ;

7- le nombre de remorqueurs sollicités ainsi que les données pouvant être de nature à influencer l’exécution
normale de l’opération.

Article 188 : Les remorqueurs sont mis à la disposition des navires selon l’ordre des commandes; cet ordre peut être
modifié de même que le nombre de remorqueurs commandés. Aucune indemnité n’est due par le Port Autonome de
Cotonou du fait de cette modification.

Article 189 : Le simple fait d’entamer ou d’exécuter en totalité ou en partie la tâche de remorquage ou le service

104 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


connexe au moyen des remorqueurs implique pour le Capitaine, l’acceptation des dispositions du présent règlement.

Article 190: Le Responsable en charge de la station de remorquage s’assure de l’entretien périodique du matériel
flottant et rend compte au commandant du Port qui a son tour rend compte au Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou.

CHAPITRE XXIII : REDEVANCES DE REMORQUAGE


Article 191 : Les redevances de remorquage sont calculées en fonction des caractéristiques du navire remorqué
dans les limites de la zone de pilotage conformément au barème en vigueur au Port Autonome de Cotonou.Par
ailleurs, il est institué au port de Cotonou, le paiement d’avance sur facture par tout consignataire avant l’accostage
de son navire selon la grille en vigueur au Port Autonome de Cotonou.

Article 192 : L’assistance spéciale des remorqueurs aux navires est soumise à une facturation particulière qui
prendra en compte le matériel fourni par les remorqueurs, la cargaison du navire, la durée de l’assistance et le
volume du navire.

Article 193: Tout navire ayant à son bord des marchandises dangereuses reconnues par la réglementation
internationale sur les transports des marchandises requiert de la part des remorqueurs, une veille de sécurité et de
garde donnant également droit à une facturation spéciale appelée Redevance de veille de sécurité» dont le montant
est déterminé selon les tarifs du barème de redevances du PAC en vigueur.

Article 194: Les redevances de remorquage sont dues, lorsque :

1. l’opération de remorquage ne peut être entamée à l’heure prévue ou que le remorqueur mis à la
disposition d’un navire est resté inactif à la demande du Pilote ou du Capitaine du navire ;

2. la commande du remorqueur n’a pas été annulée une (01) heure au moins avant l’heure initialement
communiquée pour la manœuvre ;

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


3. le navire à assister entame son mouvement avant l’arrivée des remorqueurs.

Article 195: Toute difficulté pouvant naître de l’application du présent Règlement de remorquage est portée devant
la direction en charge de la Marine Marchande de la République du Bénin qui tente de les résoudre conformément
à la législation maritime en vigueur.

En cas de non conciliation, le litige est porté devant le tribunal compétent.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 105


Port de Cotonou,
toujours plus loin...

Notre objectif
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Assurer au niveau de tous les maillons
de la chaîne portuaire des prestations
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106 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


TITRE V : Règlement de gestion du domaine portuaire

CHAPITRE XXIV : LE DOMAINE PORTUAIRE


Article 196 : Le domaine Portuaire désigne la circonscription territoriale portuaire au sens de l’article 2 de
l’Ordonnance N° 76-55 du 11 octobre 1976 réorganisant le fonctionnement de la société d’Etat chargée de la gestion
du Port de Cotonou ainsi que les propriétés foncières du Port Autonome de Cotonou (PAC) situées hors de cette
circonscription territoriale. Il regroupe également les infrastructures (hangars, magasin, baraques, box, surfaces
publicitaires, terre pleins aménagés, les terrains nus, etc.) qui s’y trouvent.

Article 197: Le domaine portuaire est délimité en zones.

CHAPITRE XXV : UTILISATION DES TERRE- PLEINS ET HANGARS DE LA PREMIERE ET DE LA


DEUXIEME ZONE
Article 198 : L’autorisation d’affectation des hangars ainsi que des terre-pleins réservés au stockage des
marchandises est donnée par le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.

Les hangars agréés par la douane comme magasin-cales sont mis à la disposition des Armements, des
Consignataires ou des Manutentionnaires. L’affectation peut se faire sous deux formes :

- Hangars ou terre-pleins amodiés : pour une occupation à l’année. La demande de mise à disposition est
adressée par écrit au Directeur Général du PAC qui y donne suite en tenant compte des besoins réels
d’exploitation pour chacun des Armements, Consignataires ou Manutentionnaires ;

- Hangars ou terre-pleins banalisés : pour une mise à disposition pendant les opérations d’un navire
déterminé et seulement pour la durée de ces opérations. Les demandes de mise à disposition sont

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


adressées par écrit au Directeur Général du PAC avant ou lors de la réunion de placement des navires
et celui-ci y donne une suite en tenant compte de leur ordre de dépôt et de la décision relative au
placement des navires à quai.

L’occupation de terre-pleins banalisés est autorisée uniquement sur la longueur du navire traité, augmentée de cinq
(5) mètres de part et d’autre dudit navire.

Article 199: Les marchandises sont déposées dans les hangars et sur les terre-pleins conformément au règlement
de police du Port de Cotonou. Elles doivent être convenablement gerbées et arrimées de façon à n’occuper que les
surfaces strictement nécessaires et en prenant toutes les dispositions pour éviter de causer des dommages aux
revêtements du sol ainsi qu’aux autres ouvrages.

Les usagers devront également veiller à ne pas encombrer les accès aussi bien dans les hangars que sur les terre-
pleins.

Les marchandises débarquées et celles destinées à être embarquées doivent être alloties séparément.

Il est interdit de déposer dans les hangars et sur les terre-pleins des marchandises susceptibles, de par leur nature,
de détériorer ou de déprécier les marchandises avoisinantes.

Les marchandises avariées ou détériorées, ainsi que les matériaux cassés et résidus divers qui resteraient sur les
terre-pleins, doivent être enlevés sans délai par l’occupant des lieux.

Dans le cas où les prescriptions prévues aux articles ci-dessus ne seraient pas observées, le Port Autonome de
Cotonou se réserve le droit d’enlever les marchandises aux frais et risques des usagers. Ceux-ci ne pourront alors
en disposer qu’après remboursement des dépenses engagées par le Port Autonome de Cotonou, sans toutefois
être exemptés des pénalités pour infraction aux règlements de police du Port.

Article 200 : Le versement des redevances d’usage des hangars et terre-pleins ne donne pas le droit d’entreposer
les marchandises au-delà des délais fixés par le Règlement d’exploitation du Port conformément au barème des

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 107


redevances du PAC.

Article 201 : En fin d’occupation, les usagers doivent remettre en état les hangars et terre-pleins, faute de quoi cette
remise en état sera faite par le Port Autonome de Cotonou à leurs frais et risques. Tout occupant de hangar est tenu,
quel que soit le régime d’occupation, de contracter une assurance incendie.

Le Port Autonome de Cotonou se réserve le droit d’entreprendre et d’exécuter tous travaux d’entretien et
d’aménagement des installations du Port. Il devra à cet effet donner à l’occupant sauf en cas d’extrême urgence,
un préavis dont la durée sera fonction de l’imminence des travaux à exécuter. Durant les travaux, le contrat est
suspendu et aucune indemnité n’est due à l’occupant du fait des travaux.

Les occupants du domaine portuaire sont tenus au respect des règlements de police du Port de Cotonou, du code
ISPS et de toutes autres règlementations en vigueur au Port de Cotonou ainsi que celles relatives à l’environnement.

Article 202 : Quel que soit le régime d’occupation qui leur a été accordé, les usagers sont responsables des accidents
et dommages occasionnés par leurs installations ou par les activités sur les aires qu’ils occupent.

La garde et la conservation des marchandises déposées dans les hangars et sur les terrepleins sont à la charge des
usagers, la responsabilité du Port Autonome de Cotonou ou de ses agents ne peut en aucun cas être engagée en
cas de pertes ou de dommages des marchandises.

La responsabilité du Port Autonome de Cotonou ne pourra, en aucun cas, être engagée en ce qui concerne les vols,
incendies, pertes ou détériorations de toute nature qui viendraient à se produire du fait, soit du manque d’étanchéité
de la toiture, soit de l’arrivée d’eau de l’extérieur des hangars, soit des dégâts causés aux hangars par les intempéries,
soit enfin de toute autre cause.

Article 203:

a) Exploitation en banalité
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

Pour les hangars et terre-pleins exploités en banalité, c’est-à-dire mis à la disposition d’un Armement, d’un
Consignataire ou d’un Manutentionnaire pour les opérations d’un navire déterminé, les redevances sont à la charge
de l’Armement, du Consignataire ou du Manutentionnaire. Elles sont fixées dans le barème de redevances du PAC.

b) Exploitation en amodiation

Les hangars classés magasin-cales et les terre-pleins sous le régime de l’amodiation sont mis à la disposition des
Armements, Consignataires ou Manutentionnaires par convention. La durée de ces conventions ne peut excéder un
(01) an, sauf dérogation exceptionnelle.

La sous-location des terre-pleins et hangars affectés est interdite.

Les redevances à payer sont fixées dans le barème des redevances du Port Autonome de Cotonou et les modalités
de paiement sont définies dans la convention d’occupation.

Article 204 : Le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou peut interdire l’enlèvement de tout ou partie d’un
lot de marchandises par le propriétaire ou son représentant en gage des redevances de toute nature dues au Port
Autonome de Cotonou.

Le Port Autonome de Cotonou peut, par tous les moyens, interdire l’accès aux hangars, terre-pleins, magasins,
bureaux, box et baraques aux occupants qui ne paient pas leurs redevances et ceci, indépendamment des
procédures judiciaires de recouvrement que celui-ci peut engager à leur encontre.

En cas d’incertitude sur la destination de la marchandise (réceptionnaire non désigné), la Capitainerie du Port ne
reçoit éventuellement le navire à quai et n’autorise le débarquement des marchandises qu’après engagement écrit
du manutentionnaire de respecter les obligations subséquentes.

108 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


CHAPITRE XXVI : DISPOSITIONS RELATIVES AUX MANUTENTIONNAIRES ET A L’OCCUPATION
DES TERMINAUX ET PARCS A CONTENEURS
Article 205 : Les terre-pleins de stockage des conteneurs et rouliers sont amodiés aux sociétés de manutention.

Chaque unité de terre-plein affectée au trafic conteneurs et rouliers est amodiée à une société de manutention ou
à un groupe de manutentionnaires.

Dans le cas d’amodiation à un groupe, le coût d’amodiation du terre-plein est calculé pour chaque
manutentionnaire au prorata de la superficie occupée.

L’affectation des terre-pleins de stockage des conteneurs et rouliers aux manutentionnaires peut être modifiée à
tout moment par le Port Autonome de Cotonou :

- si les besoins de l’exploitation du Port l’exigent ;

- dans le cas d’une mauvaise utilisation ;

- en cas de non-respect des clauses contractuelles.

Les manutentionnaires qui ne bénéficient pas de terre-pleins amodiés et qui, occasionnellement, ont à débarquer
ou embarquer des conteneurs sont autorisés à utiliser les terre-pleins banalisés aux conditions d’utilisation propres
de ces terre-pleins.

En cas d’évolution des volumes opérés, les manutentionnaires pourront se concerter après avis favorable de
l’Autorité Portuaire, pour établir un protocole d’exploitation des terrepleins au terme et conditions qu’ils pourront
convenir d’accord parties.

Article 206 : L’utilisation de la zone banalisée bord à quai est réservée aux manœuvres des engins de manutention et
au dépôt momentané des conteneurs durant le délai nécessaire aux opérations de navires en escale. Les opérations

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


dans le parc à conteneurs et des rouliers ne peuvent être acceptées à partir de la bande de bord à quai que si elles
n’affectent pas les opérations de chargement et de déchargement d’un navire en escale, et sur autorisation du Port
Autonome de Cotonou.

Les voies de circulation en dehors des zones amodiées, doivent impérativement être libres de tout encombrement.

L’utilisation des aires de stockage de conteneurs doit se faire conformément au plan général d’organisation approuvé
par le Port Autonome de Cotonou. Chaque manutentionnaire ou groupe de manutentionnaires propose à l’agrément
du Port Autonome de Cotonou, le plan d’organisation

de la zone de stockage correspondant au terre-plein dont il est l’amodiataire. Il assure et entretient les marquages
au sol correspondants.

Les manutentionnaires s’obligent à une utilisation rationnelle des surfaces mises à leur disposition.

Les manutentionnaires doivent mobiliser le matériel de manutention nécessaire pendant les escales de navires de
manière à obtenir les rendements de chargement et déchargement des conteneurs les meilleurs possibles, compte
tenu des possibilités techniques des navires opérés.

Le Port Autonome de Cotonou se réserve le droit de fixer des cadences minimales de chargement et déchargement
en fonction du taux d’utilisation du linéaire d’accostage et des risques d’attente des navires.

Dans le cas où l’escale d’un navire risque de gêner le suivant, celui-ci doit être opéré sans désemparer dès sa mise
à quai en shift de jour, de nuit, de dimanche et jour férié avec le maximum de moyens utilisables.

Le Port Autonome de Cotonou peut exiger le déhalage d’un navire avant la fin des opérations et sa mise à quai à un
autre poste s’il est opéré avec des moyens insuffisants et selon des cadences inacceptables, risquant de provoquer
des attentes d’autres navires.

Les zones de transbordement ferroviaire des conteneurs doivent être bien sécurisées. Les opérations de

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 109


transbordement ferroviaire à partir des voies ferrées de circulation des rampes sont interdites.

Article 207 : Des sociétés de manutention

Les manutentionnaires amodiataires de terre-pleins de stockage de conteneurs et de marchandises générales


doivent s’engager à :

i) respecter les cadences de manutention prescrites par l’Autorité Portuaire pour chaque type de navire ;

ii) envoyer périodiquement (le mois ou toute autre fréquence définie par l’Autorité Portuaire) au Port
Autonome de Cotonou, un extrait des données d’opérations issu de leur système de gestion du terminal.
Cet extrait contiendra par escale au minimum, les informations ci-après :

- nom du navire ;

- armateur ;

- consignataire ;

- poste à quai ;

- dates et heures d’accostage des navires ;

- dates et heures de début des opérations de déchargement et/ou de chargement ;

- dates et heures d’appareillage des navires ;

- nombre de mouvements ;

- nombre de conteneurs par type (20’ et 40’), vides et pleins, chargés, déchargés et en transbordement ;
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- temps net d’opérations ;

- temps d’inactivités ;

- productivité des équipements utilisés sur le navire (grue mobile, grue de bord, portiques sur rails) ;

- temps moyen de séjour des conteneurs sur les parcs.

En plus des informations citées supra pour les opérateurs de terminaux à conteneurs, les opérateurs du vrac et du
conventionnel fourniront la nature de la cargaison, le tonnage des marchandises chargées et/ou déchargées, les
cadences de manutention, les heures effectivement travaillées et les causes des arrêts ou d’inactivités.

L’Autorité Portuaire pourra en cas de besoin demander à tout moment, toutes autres informations statistiques aux
sociétés de manutention exerçant sur la plateforme portuaire et elles sont tenues de les fournir à temps.

Du Guichet Unique

La Société d’Exploitation du Guichet Unique Portuaire du Bénin qui centralise toutes les données sur les activités
des acteurs portuaires est tenue de mettre périodiquement (mois ou toute autre période définie par le PAC) à la
disposition de l’Autorité Portuaire, outre les manifestes électroniques, les informations statistiques ci-après liées à
chaque Annonce de Transport Physique (ATP) :

- date et heure d’arrivée du navire ;

- date et heure de départ du navire ;

- date et heure des Vu à Quai (VAQ) de chaque conteneur ;

- nature de la cargaison à l’import comme à l’export ;

- nombre de conteneurs de 20’ et de 40’ chargés, déchargés, en transbordement, vides et pleins ;

110 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- nombre de véhicules ;

- poids (brut et net) de la marchandise ;

- nom du manutentionnaire ;

- poste à quai ;

- consignataire ;

- armateur.

Des consignataires et agents maritimes

Le consignataire étant le seul client de l’Autorité Portuaire, il paie à ce titre les redevances sur marchandises dues
au Port Autonome de Cotonou sur la base du manifeste douanier définitif validé dans le Guichet Unique Portuaire.
Il recouvre ces redevances auprès de ses clients, propriétaires des marchandises, aux tarifs appliqués par l’Autorité
Portuaire. Il ne peut en aucun cas appliquer un tarif différent de celui mis en vigueur par l’Autorité Portuaire sous
peine de lourdes sanctions laissées à la discrétion du Port Autonome de Cotonou.

Article 208 : Pour les amodiataires pétroliers, ils doivent procéder au dégazage et au nettoyage de leurs installations
conformément aux normes en vigueur et en fournir les preuves aux services compétents. Ils veilleront à la prévention
de la pollution du milieu.

En cas d’extension de la zone d’hydrocarbures, l’amodiataire sera tenu d’accorder aux utilisateurs agréés par le Port
Autonome de Cotonou, un droit d’utilisation de ses systèmes de tuyauteries à un tarif raisonnable conformément à
la pratique pétrolière internationale après avis favorable de l’Autorité Portuaire.

En ce qui concerne les amodiataires exploitant des terminaux d’activités à risques, ils doivent communiquer au
concédant les certificats des contrôles périodiques et décennaux obligatoires et inviter le Port Autonome de

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Cotonou aux exercices périodiques de simulation.

Le défaut de communication de ces documents ou d’exercice de simulations périodiques peut entraîner la


suspension des activités par le Port Autonome de Cotonou pour une durée allant de un (01) à trois (03) mois après
une mise en demeure de quinze (15) jours restée infructueuse.

Pendant la durée de suspension, le Port Autonome de Cotonou peut commettre, aux frais de l’amodiataire, un expert
pour certifier si les installations sont en bon état.

Au cas où les installations ne seraient pas en bon état, l’amodiataire sera tenu de les réparer. La réparation se fera
sous la supervision de l’expert ayant détecté les anomalies et qui est le seul compétent pour certifier si la réparation
répond aux normes et pour s’assurer de la remise en service des installations.

A l’importation, l’amodiataire s’engage à se soumettre à tous les contrôles prévus en la matière, notamment celui de
la qualité des hydrocarbures importés par les services compétents en République du Bénin.

Lors de la mise en entrepôt, l’amodiataire est tenu de communiquer au concédant la quantité et la nature des
produits mis en bac au plus tard quinze (15) jours après leur réception. Il doit fournir également au Port Autonome
de Cotonou le cas échéant, les informations sur la réexportation des produits pétroliers et les opérations de soutage
des navires au Port.

Lesdites informations doivent parvenir à la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou dans un délai de sept
(07) jours francs après le départ du navire ou la fin des opérations.

Par ailleurs, le Port Autonome de Cotonou se réserve le droit de procéder ou de faire procéder par des structures
compétentes, à des contrôles inopinés des cargaisons et de leurs quantités, telles qu’inscrites sur les manifestes.

Les installations à risques doivent être séparées de toutes autres installations portuaires par une distance de sécurité
prescrite par le Port Autonome de Cotonou. Tout manquement par l’amodiataire à l’une des obligations ci-dessus
énumérées ou toute irrégularité majeure révélée lors du contrôle inopiné emporte pour ce dernier la suspension

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 111


d’activités pendant une durée allant d’un (01) à trois (03) mois et le retrait de l’autorisation en cas de récidive sans
préjudice des sanctions prévues par la législation en vigueur au Bénin.

CHAPITRE XXVII : OCCUPATION DES AUTRES DOMAINES


Article 209 :

1. Domanialité publique des terrains

Sont du domaine public portuaire tous les terrains et dépendances affectés en jouissance ou en propriété au PAC
ainsi que les propriétés foncières acquises par lui en vue de réaliser son objet social.

2. Contrats administratifs

Sont administratifs, tous les contrats d’occupation du domaine portuaire quelle que soit leur forme. Les différends
relatifs à ces contrats sont portés devant le tribunal administratif.

Article 210 : Le Port Autonome de Cotonou affecte à titre précaire et révocable, les surfaces et installations de son
domaine public sous différentes formes de contrat notamment :

- l’autorisation d’occupation temporaire sans droits réels ;

- l’autorisation d’outillage privé avec obligation de service public ;

- la concession d’outillage public ;

- la convention d’affermage ;

- la convention d’exploitation des terminaux ;


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- la concession d’endigage.

Article 211 :

1- l’autorisation d’occupation temporaire sans droit réel est l’acte par lequel l’Autorité Portuaire autorise le
demandeur à occuper sans droits réels une parcelle du domaine portuaire pour une durée allant d’un (01)
à deux (02) ans.

2- l’autorisation d’outillage privé avec obligation de service public, est celle accordée par le PAC à l’occupant
du domaine public pour installer des équipements privés. Dans ce cas, en dehors de sa propre utilisation,
il lui est fait obligation de mettre ses équipements à la disposition des usagers de façon équitable et sans
discrimination.

3- La concession d’outillage public est l’acte dont l’objet est à la fois d’autoriser l’occupation d’une parcelle
du domaine portuaire au demandeur et de lui confier l’investissement, l’entretien et l’exploitation
d’outillages publics (appontements, passerelles, grilles de carénage, hangars, magasins, etc.).

La durée de concession ou de l’autorisation d’outillage ne peut excéder vingt (25) ans.

4- La convention d’affermage est un contrat par lequel le PAC autorise le demandeur à occuper le domaine
portuaire et à assurer la responsabilité de l’exploitation de l’outillage public (magasin, box, baraque,
cantine, latrine etc.) qui lui est remis moyennant le versement d’une redevance au PAC.

La durée d’occupation est d’un (01) an à cinq (05) ans.

5- La convention d’exploitation de terminal est un contrat d’occupation du domaine portuaire pour la


réalisation et la gestion d’un terminal spécifique à certains trafics. Ledit terminal comporte des terre-
pleins, des outillages et des aménagements nécessaires aux opérations de débarquement,
d’embarquement et de stockage.

112 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


La durée de la convention est de trente (30) ans au maximum.

6- La concession d’endigage est un contrat pour lequel le Port Autonome de Cotonou autorise l’opérateur
à gagner un terrain sur les eaux portuaires.

La durée de ce type de concession est de trente (30) ans au maximum.

Article 212 : L’autorisation d’occupation des domaines portuaires est accordée par le Directeur Général du Port
Autonome de Cotonou, exception faite des occupations de longue durée (10 à 30 ans) qui doivent recevoir
l’approbation du Conseil d’Administration.

Article 213 : Tout permissionnaire doit soumettre à l’approbation du PAC dans un délai d’un (01) mois après la
signature de l’autorisation et sans que cet agrément ne puisse en aucune manière engager la responsabilité du PAC,
les projets de travaux de toute nature qu’il entend réaliser. Il ne sera admis à formuler aucune réclamation au sujet
de la consistance et des dispositions du terrain qu’il est censé bien connaître.

Article 214 : Tout projet d’installation au Port, pour être autorisé, doit être précédé d’un dossier technique comprenant
entre autres une étude technique, économique et financière, un certificat de conformité environnementale, un plan
de gestion environnementale approuvé par les structures compétentes de l’Autorité Portuaire et doit être réalisé en
tenant compte des prescriptions.

Les travaux doivent être exécutés suivant les règles de l’art et conformément aux mesures environnementales et de
sécurité prescrites par les règlements en vigueur.

La réparation éventuelle des avaries causées aux ouvrages portuaires sera contrôlée par les services du Port
Autonome de Cotonou, à la charge du responsable des dommages. Ce contrôle ne modifie aucunement la
responsabilité du bénéficiaire. Avant le début des travaux, un avis devra être adressé huit (08) jours à l’avance au
Port Autonome de Cotonou. Cet avis mentionnera la date du commencement et la durée probable des travaux ainsi
que le nom des entreprises chargées de les exécuter.

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


Article 215 : Le bénéficiaire sera propriétaire des constructions et des installations érigées pendant toute la durée
de l’occupation.

Les installations devront toujours être entretenues en bon état aux frais du bénéficiaire et sous le contrôle du Port
Autonome de Cotonou sans que ce contrôle ne dégage la responsabilité du bénéficiaire vis-à-vis du Port Autonome
de Cotonou, et des tiers, en cas d’accident résultant de la présence, de l’usage, du défaut de solidité ou d’entretien
des installations.

En cas de négligence de sa part, il y sera pourvu d’office à ses frais, à la diligence du Port Autonome de Cotonou,
après une mise en demeure restée sans suite.

Article 216 : Le bénéficiaire est tenu d’occuper lui-même et d’utiliser directement ou en son nom et sans discontinuer
les biens mis à disposition.

Tout changement dans la nature de l’activité principale pour laquelle a été consentie l’autorisation ou la concession,
devra faire l’objet de l’accord préalable du Port Autonome de Cotonou qui pourra s’opposer à ce changement
notamment le cas où la nouvelle activité, sera incompatible avec l’usage de la zone.

Toute cession totale ou partielle et tout apport en société de l’autorisation accordée sont interdits sauf accord
exprès du Port Autonome de Cotonou.

Le bénéficiaire pourra, avec l’agrément du Port Autonome de Cotonou sous-traiter l’exploitation de tout ou partie
des installations réalisées, mais demeure personnellement responsable envers le Port Autonome de Cotonou et les
tiers de l’accomplissement de toutes les obligations qui lui sont imposées.

Article 217 : Toute occupation du domaine portuaire autorisée ou non, donne lieu au paiement d’une redevance.
Celle-ci est payée d’avance dans les délais fixés par le Port Autonome de Cotonou.

En cas de retard dans le paiement, la redevance échue portera intérêt de plein droit au profit du Port Autonome
de Cotonou, au taux annuel applicable en matière domaniale sans qu’il soit nécessaire de procéder à une mise en

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 113


demeure quelconque et quelle que soit la cause du retard.

Le montant de la redevance pourra être versé annuellement suivant les décisions du Conseil d’Administration du
Port Autonome de Cotonou en matière d’approbation des tarifs portuaires.

En cas d’occupation irrégulière, il est appliqué une pénalité avec une majoration journalière suivant les tarifs fixés
dans le barème des redevances, nonobstant le paiement d’éventuels frais de réparation des ouvrages ou des
préjudices subis par le Port Autonome de Cotonou.

Le Port Autonome de Cotonou peut interdire par tous les moyens l’accès au domaine aux débiteurs des redevances
domaniales.

Article 218 : L’autorisation pourra être révoquée par le Port Autonome de Cotonou pour non-respect des dispositions
du présent règlement d’exploitation notamment en cas de :

- non-paiement après un délai fixé par le Port Autonome de Cotonou et suite à une relance demeurée
infructueuse ;

- non usage des terrains dans un délai autorisé par le Port Autonome de Cotonou ;

- non usage des installations dans un délai déterminé par le Port Autonome de Cotonou à compter de la
date de l’achèvement de leur construction ;

- cessation de l’usage des installations pendant une durée déterminée par le Port Autonome de Cotonou ;

- non obtention des autorisations exigées par la réglementation en vigueur au Bénin ;

- décès du bénéficiaire ;

- dissolution de la société ;
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

- condamnation pénale mettant le bénéficiaire dans l’impossibilité de poursuivre l’exploitation ;

- cessation de l’exploitation consécutive à une procédure de règlement judiciaire ou de liquidation des biens
ouverte à l’encontre du bénéficiaire ;

- non-paiement des factures d’électricité et d’eau après un délai fixé par le Port Autonome de Cotonou ;

- non-respect du plan de gestion environnementale et non réalisation de l’audit environnemental interne


annuel.

Dans ces cas, les redevances payées d’avance par le bénéficiaire resteront acquises au Port Autonome de Cotonou
sans préjudice du droit pour ce dernier de poursuivre le recouvrement des sommes pouvant lui être dues.

Article 219 : En dehors des dispositions ci-dessus, tout contrat d’occupation du domaine portuaire édicte d’autres
prescriptions spécifiques qui s’imposent aux parties contractantes.

Article 220 : L’alimentation en énergie électrique et en eau au port de Cotonou est assurée par le Port Autonome
de Cotonou. Aucun raccordement direct au réseau électrique public ne saurait être accordé à un bénéficiaire sans
l’autorisation du Port Autonome de Cotonou.

Article 221 : A la fin de l’autorisation pour quelque motif que ce soit, les installations qui auront été réalisées sur le
terrain devront être enlevées et les lieux remis en leur état initial par le bénéficiaire, sauf disposition contraire.

A défaut pour celui-ci, de s’être acquitté de cette obligation dans le délai prescrit par le Port Autonome de Cotonou, à
compter de la cessation de l’autorisation, il pourra y être pourvu d’office à ses frais et risques par l’Autorité Portuaire.

Article 222 : L’activité de publicité de toute nature dans le domaine portuaire est soumise à l’autorisation du Directeur
Général du Port Autonome de Cotonou et devra s’y mener conformément aux dispositions légales en vigueur.

114 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


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Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 115


TITRE VI : Dispositions relatives au pèse-essieux
CHAPITRE XXVIII : DES OPERATIONS DE PESAGE
Article 223 : Les opérations de pesage des marchandises, des camions ou autres véhicules chargés ou non chargés
dans l’enceinte portuaire sont effectuées par le Port Autonome de Cotonou ou toute autre structure autorisée par
le Port Autonome de Cotonou.

Les pesages sont effectués par des ponts-bascules et des pèse-essieux conformément aux dispositions du
Règlement N°14/2005/CM/UEMOA du 16/12/2005 et des textes d’application y relatifs.

En cas de délestage des marchandises dans le cadre de l’application du règlement ci-dessus évoqué, et relatif
à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des
véhicules lourds de transport des marchandises dans les Etats membres, les frais qu’occasionneraient cette
opération dans l’enceinte portuaire seront à la charge de l’acteur désigné par les textes en vigueur.

Article 224 : Les opérations de pesage se déroulent sur les sites des gestionnaires de terminaux que ce soit à
l’enlèvement de la marchandise par le client ou avant les opérations de chargement des marchandises sur les
navires et /ou sur les sites où les équipements de pesage du Port Autonome de Cotonou sont installés.

Elles interviennent obligatoirement, selon les cas, pour :

· permettre la vérification de la conformité des poids autorisés et des charges à l’essieu, conformément
aux dispositions du règlement N° 14/2005/CM/UEMOA du 16-12- 2005;

· lever toute contestation lorsque les textes de lois, les dispositions des règlements, ou les usages imposent
la détermination officielle du poids ;

· déterminer le poids d’une marchandise, en vertu des transactions entre acheteurs et vendeurs ou leurs
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

mandataires.

Article 225 : Les opérations de pesage sont effectuées au Port de Cotonou tous les jours 24h/24h, à l’exception des
jours de suspension des activités du Port durant les principales fêtes légales.

Article 226 : Les pesées effectuées donneront lieu à la remise à l’usager d’un ticket de pesage et d’une quittance ou
reçu, après le paiement de la redevance de pesage (y compris les frais de contrôle des documents et des pesées).

Le ticket de pesage, la quittance ou reçu de paiement ainsi que les cargaisons ou les véhicules pesés feront l’objet,
selon le cas, de contrôle de régularité et de conformité par le Port Autonome de Cotonou et la Brigade Douane-
Cotonou port avant la sortie de l’enceinte portuaire.

Un certificat de pesage comportant le détail de la pesée sera délivré à l’usager, sur sa demande.Les indications
portées sur le certificat de pesage et relatives à l’appellation ou à la qualification des marchandises doivent
être données par l’usager. En aucun cas, ces indications n’engagent la responsabilité des agents du pesage. En
conséquence, ceux-ci peuvent refuser de procéder d’eux-mêmes aux distinctions que comportent l’état ou diverses
qualités d’une marchandise.

Le Service de pesage ne peut répondre des différences de poids ou de mesures résultant d’agissements, d’intempéries
ou de circonstances indépendantes de la volonté des agents de pesage ou semblant devoir compromettre le
résultat de leurs opérations.

Toutefois, les agents de pesage seront fondés à constater la défectuosité apparente des emballages, récipients
ou véhicules contenant ou devant contenir la marchandise pesée ou à peser et à la mentionner sur les certificats
délivrés.

En tout état de cause, les tickets ou les certificats délivrés seront considérés comme nuls de plein droit dans les
cas où il sera présumé que des fraudes ont été commises par des tiers et qu’il n’y a pas lieu de mettre en doute la
bonne foi des opérateurs. Le Bureau de pesage fera un classement chronologique des demandes de pesage et des
doubles des quittances de paiement et des certificats de pesage.

116 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Article 227 : Les dimensions hors tours des véhicules à moteur et des ensembles de véhicules autorisés à circuler
dans l’enceinte portuaire ne doivent pas excéder les limites de gabarit définies par le Port Autonome de Cotonou
conformément aux dispositions contenues dans le règlement n°14 de l’UEMOA.

a) L’exploitant d’un véhicule constaté non conforme lors de son contrôle par rapport aux normes de chargement a
l’obligation de se conformer à la réglementation.

b) l’exploitant du véhicule est tenu de faire décharger l’excédent de chargement du véhicule afin de ramener sa
charge à son gabarit dans les normes.

Article 228 :

Les usagers du Port de Cotonou et les opérateurs portuaires autres que le Port Autonome de Cotonou et les
gestionnaires des terminaux, restent civilement responsables de tous les accidents causés par leurs faits au
matériel de pesage et / ou aux agents de pesage au cours de leurs activités dans le Port.

Par ailleurs, le Service de pesage se réserve le droit de refuser ou de suspendre les opérations de pesage :

- lorsque des difficultés ou des empêchements sont volontairement apportés par l’usager concerné
à l’accomplissement de ces opérations ;

- lorsque les moyens d’exécution fournis par les requérants sont notoirement insuffisants ou tels que la
cadence normale des pesées ne peut être respectée;

- lorsque les agents de pesage se trouvent placés dans des conditions trop défectueuses pour assurer
l’exécution normale des opérations et en garantir les résultats ;

- lorsque les agents de pesage estiment leur sécurité personnelle menacée.

Dans ces différentes éventualités, le Service de pesage décline toute responsabilité pour les retards ainsi engendrés

Règlements d’exploitation du Port de Cotonou


dans les opérations de pesage.

CHAPITRE XXIX : DES REDEVANCES DE PESAGE


Article 229 : Les opérations de pesées dans le Port donnent lieu au paiement, par les usagers bénéficiaires, d’une
redevance de pesage au profit des Services de pesage autorisés.

Le tarif de la redevance à payer prend en compte les frais de pesée, les frais du contrôle de régularité et de
conformité des documents délivrés. Ce tarif est homologué et autorisé au préalable par le Port Autonome de
Cotonou.

Article 230 : Les opérations de pesées effectuées les jours et heures non ouvrables sont des travaux en heures
supplémentaires assujettis au paiement de frais qui viennent en supplément à la redevance de pesage.

Le niveau des frais d’heures supplémentaires à payer sera homologué par le Port Autonome de Cotonou qui devra
autoriser au préalable sa mise en vigueur.

CHAPITRE XXX : DES REDEVANCES ISPS


Article 231 : Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du Code ISPS, il est perçu sur tout navire qui escale
le port de Cotonou, une redevance de sûreté portuaire dite Redevance ISPS dont l’assiette de calcul et le montant
sont déterminés dans le barème des redevances en vigueur au PAC.

CHAPITRE XXXI : DISPOSITIONS COMPLEMENTAIRES


Article 232 : Les opérations de pesage dans l’enceinte portuaire des marchandises destinées à l’exportation
sont effectuées par le Port Autonome de Cotonou ou par l’opérateur du terminal chargé de l’embarquement de la
marchandise.

Article 233 : Les modalités pratiques de déroulement des opérations de pesage et de contrôle de régularité et

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 117


de conformité sont organisées par les principaux opérateurs portuaires concernés et font l’objet d’une procédure
validée par le Port Autonome de Cotonou.

Article 234 : Les présentes dispositions annulent et remplacent toutes dispositions antérieures contraires.

CHAPITRE XXXII : DISPOSITIONS FINALES


Article 235 : Le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou est chargé de l’exécution du présent Règlement
d’Exploitation et de Police qui sera publié partout où besoin sera.

L’Autorité Portuaire

Amélie Huguette AMOUSSOU KPETO


Règlements d’exploitation du Port de Cotonou

118 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


AGPAOC - COTONOU
LE CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE L’AGPAOC DE COTONOU
La création et la mise en service du Centre de Formation des Mécaniciens des Equipements Portuaires en 1989 par l’Association de Gestion des Ports
de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC), devenue Centre de Formation Professionnelle par extension de son champ d’action depuis 1998 vise,
pour l’essentiel au nécessaire renforcement des capacités des ports en termes de ressources humaines pour relever les défis majeurs des changements
intempestifs et des menaces sécuritaires qui pèsent sur les navires et les installations portuaires.
Le centre offre notamment un cadre de recyclage et de perfectionnement dans la maintenance des automobiles et des engins en vue d’accroître
l’efficacité des services d’entretien et contribue au relèvement du niveau de compétences des agents chargés de la maintenance des équipements
en service dans les ports et les structures non portuaires. La formation se fait sur une courte période de deux semaines. Aujourd’hui le centre met
à disposition des formations spécifiques dans le domaine des fonctions de l’entreprise. Notre planning annuel de formation contient les actions de
formation exécutées au Centre à Cotonou, mais également délocalisées et mises en œuvre en collaboration avec les Ports Membres de l’AGPAOC.
Grace à un réseau d’experts qui couvre cette zone, nos actions peuvent s’étendre à l’ensemble des ports et entreprises portuaires voire des entreprises
relevant d’autres secteurs.
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Direction : SANNI Tadjou-Deen Secrétariat : CONGACOU TAHIROU Adizatou
Tél : +(229) 97 13 33 13 / 94 58 69 37 Tél : +(229) 97 98 80 05 / 65 59 70 64
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Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 119


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DU BENIN
Western - SA
Algeria Algeria
Sahara
Western Libya Eg
Sahara
Sahara
Cape Mauritania Cape Niger
Mali
Verde
Cape
Senegal Mauritania Verde Tc
Mauritania Verde
The Gambia- Burkina
Mali SenegN
Cape Mali Guinea-Bissau-
Niger
Senegal Faso
Guinea The Gambi
►GestionSenegal
des Entrées des camions
Benin
Verde NigeriaGuinea-Bi
Burkina
The Gambia- TchadFaso
►Gestion des Entrées des camions
Sierra Leone- Cote
Guinea-Bissau-
Guinea
Liberia D’Ivoire Ghana
►Sureté maritime
►Gestion des etEntrées
portuaire
des camions
Benin Afri
The Gambia- Burkina Cote
Su
Nige
Sie
Guinea-Bissau- Sierra Leone-
Faso Equatorial Guinea
►Géolocalisation & tracking
Guinea

►Sureté
Leone- Cotemaritime et portuaire Sao Tome
D’Ivoire Ghana

►Gestion des Entrées des camions ►Sureté maritime et portuaire


Benin Liberia Togo
Nigeria Gabon

►Gestion de flotte
Sierra Equatoria
►Géolocalisation
Liberia & tracking
CentralTogo

►Géolocalisation & tracking


D’Ivoire
►Sureté maritime et portuaire ►Gestion
Ghana & Principe
Rep. of the Congo-
African Republic
de carburant
►Gestion de flotte Equatorial Guinea
Sao Tom

►Géolocalisation & tracking ►Gestion


carburant de flotte
& Princip
►Gestion de conteneur Togo Re

►Gestion de
Ang
Democratic
►Gestion de Température
Gabon

►Gestion de flotte
Republic R

►Gestion
►Gestion de conteneur de carburant
Sao Tome
& Principe of the Congo
Rep. of the Congo-

►Gestion de carburant ►Gestion de Température


Namib

►Gestion de conteneur
►Gestion de conteneur ►Gestion de Température Angola

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Zim
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8019 - C
Téléphone (s): +229 21 30 84 80
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02 BP 8019 II - Lot
- Cotonou G23 - Les C
BENIN
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120 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Les formalités
administratives
et commerciales
au port de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 121


Pont de Fifadji à Cotonou

122 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Les Navires

Admission des navires


Règlements de gestion de la rade foraine

NOTE CIRCULAIRE

L’attention des consignataires de navires

et agents maritimes exerçant au Port de Cotonou

Il est porté à la connaissance de tous les consignataires de navires et agents maritimes en activité au Port de Cotonou, que
l’accès à la rade et au Port de Cotonou pour les navires caboteurs (cargos ou pétroliers) et les navires hors conventions, c’est-
à-dire les navires de jauge brute inférieure à 500 est désormais subordonné à une autorisation préalable de la Direction de la
Marine Marchande.

A cet effet, les Consignataires et Agents maritimes de ces navires devront déposer à la Direction de la Marine Marchande, 48
heures avant leur arrivée en rade, une demande d’autorisation d’accès à la rade et/ou au Port de Cotonou; accompagnée des
photocopies de tous les documents des navires et des brevets des membres d’équipages. Ainsi, l’accès à la rade et au Port de
Cotonou pourra être refusé aux navires dont les documents ne sont pas à jour.

Cette formalité ne dispense pas les Consignataires et Agents maritimes des autres formalités d’accostage habituellement
effectuées au Port Autonome de Cotonou et au Commissariat Spécial du Port, mais elle constitue un préalable à celles-ci.

Il est entendu qu’une fois à quai, les navires concernés devront subir systématiquement les inspections des services de la

Les formalités administratives et commerciales


Direction de la Marine Marchande pour s’assurer de leur bon état de navigabilité.

Procédures d’accostage et d’appareillage des navires


Les procédures d’accostage des navires au port de Cotonou s’articulent comme suit :

I. A l’arrivée du navire
Formalités préliminaires

- Annonce de l’arrivée du navire par le consignataire 48 heures avant la date d’arrivée prévue.

Elle se fait à la salle de mouvements des navires où le maître de port inscrit au tableau (Navires attendus) le nom
des navires attendus.

Document : AVAN (Avis d’Arrivée Navire).

- Demande par le consignataire de l’accostage du navire

Cette demande s’opère par le dépôt au Secrétariat de la Direction de la Capitainerie d’un jeu de (03) trois feuillets du
document, dont 01 (une) copie est envoyée des bureaux suivants :

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 123


- Salle de mouvements des navires ;

- Chef du service de la Station de pilotage ;

- Assistance du Service de la Station de pilotage chargé du lamanage.

Document : Demande d’accostage de navire

Elle est conjointement signé par la Police Spéciale du Port et de la Capitainerie du port qui l’enregistre dans un
registre (demande d’accostage) et classé dans un classeur chrono.

Opérations à l’arrivée du navire


- De la rade, le navire annonce sa présence à la Tour de contrôle (Vigie)

La tour de contrôle reçoit les informations sur le navire à savoir (Date ; nom du navire ; dates et heures d‘arrivée
en rade, mouillage, tirants avant-arrière maximum longueur ; largeur, nationalité, port d’attaches, provenance,
destinataire, jauge nette et brute, cargaison, cargaison (navire, tonnage), marchandises dangereuses (déchargées-
débarquées), Agences, nom du timonier) et les communique à la salle de mouvements des navires. Ces informations
sont transcrites à la Tour de contrôle comme à la salle de mouvement des navires dans des registres de mouillage.

- Décisions des mouvements des navires

Toutes les décisions de mouvements de navires sont prises lors des réunions de placement des navires tenues
tous les jours à 11 heures à la salle de mouvements des navires.

La réunion de placement des navires est le laboratoire, des décisions de mouvement des navires. Cette réunion
regroupe tous les consignataires concernés, l’Officier de port de service, le pilote de service et le Chef Service, le
pilote de service et le Chef Service station de Pilotage. Elle décide de la faisabilité des opérations d’accostage, de
mouvement, de déhalages et d’appareillage des navires, de la programmation et du lancement de ces opérations
sous la direction du pilote de service et de l’Officier de port de service.

Toutes les décisions de la conférence sont consignées sur une fiche (Conférence portuaire-prévision des navires)
signée de tous les consignataires présents, le maître de port, l officier de port de service, le pilote de service et
déposé au Secrétariat du Commandant du port pour signature et retourner à la salle de mouvements pour classer
Les formalités administratives et commerciales

au chrono.

Seul le Directeur de la Capitainerie, Commandant du Port a le droit de modifier la programmation des navires après
la conférence pour un meilleur rendement de certains navires en collaboration avec le pilote de service et l’Officier
de service en informe les consignataires.

II. Au départ du navire


- Confirmation par le consignataire de l’appareillage du navire une (01) heure avant ETS.

Le consignataire a l obligation de confirmer l’intention de départ du navire à la salle de mouvement au moins (01)
une heure avant l’appareillage du navire.

Document : Demande d’appareillage signée par la capitainerie et la Police Spéciale du Port et déposée par
le consignataire à la salle de mouvement des navires, qui est enregistrée dans le registre de sortie et classée au
classeur chrono.

L’opération d’appareillage a alors lieu sous la direction du pilote de service assisté des remorqueurs et de
pilotine.

124 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


III. Après le départ du navire
Après le départ, les différents documents support des prestations diverses offertes aux navires (séjour en rade
(mouillage), remorquage, pilotage, séjour à quai, fourniture d’eau douce, mouvement, déhalages (sur demande du
navire les prestations à savoir mouvements d’un poste un centre et déhalage sont facturées).

Cette fiche de pilotage est saisie par la section « escale des navires sur le système PGOP et transmis à la Direction
Commerciale et du Marketing pour facturation.

Le compte d’escale du navire est ainsi dressé.

Les Prescriptions relatives à l’admission des navires à quai au port de Cotonou ayant effet
depuis le 1er Novembre 2016 se présentent comme ci-après :
1. Les tirants d’eau des navires aux Quais Sud sont, conformément à la Convention de concession signée
avec BENIN TERMINAL, ramenés à 13,5 m maximum ;

2. Les tirants d’eau aux Quais Nord n’excèdent pas 10,50 m jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation ;

3. Les longueurs hors-tout des navires aux quais Sud sont progressivement amenées à 300 m avant la fin
du 1 er trimestre 2017 ;

4. Les longueurs hors-tout des navires aux quais Nord sont de 275 m maximum à partir du 01 Novembre 2016 ;

5. Les conditions techniques sont éditées sur la fiche signalétique des conditions d’accostage (FISICA) ;

6. Les navires Porte-conteneurs et CON-RO de longueurs hors-tout inférieures ou égales à 275 m sont
manœuvrés 24 H 1 24H sous réserve des contraintes de navigabilité.

Tous les consignataires et agents Maritimes sont invités à respecter scrupuleusement les prescriptions ci-dessus
énumérées

Cette note circulaire annule et remplace toutes dispositions antérieures notamment la note circulaire n02172/PAC/
DG/DGAISG/DC/SPN du 08 Octobre 2015.

Les formalités administratives et commerciales

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 125


Système de fenêtres d’accostage fixe au Port de Cotonou
Règlement d’exploitation
Les formalités administratives et commerciales

126 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Les formalités administratives et commerciales

Les pavés indiqués par un pointillé seront


repris dans un autre graphique.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 127


Les formalités administratives et commerciales

128
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Les formalités administratives et commerciales

129
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Les formalités administratives et commerciales

130
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Les Marchandises

Procédure de dédouanement et d’enlèvement des marchandises au Port


de Cotonou
Le Port de Cotonou constitue un espace économique où interviennent plusieurs structures chargées d’assurer les
opérations nécessaires au passage des navires, des personnes et des marchandises. Le Port de Cotonou est un
Port à vocation régionale et l’administration des Douanes y joue un rôle de premier choix pour sa compétitivité.

Aujourd’hui, toutes les structures intervenant sur la plateforme travaillent avec le même outil qu’est le Guichet
Unique Portuaire (GUP). Les délais d’enlèvement sont considérablement réduits et la procédure de dédouanement
se présente comme suit :

Attribution d’un numéro ATP (Annonce de transport Physique) qui indique les caractéristiques du navire à savoir :

« caractéristiques physiques : nom, type de navire, pavillon ;

« logistiques : date prévisionnelle d’arrivée, de départ, dernier port touché, prochains ports, quai de déchargement/
chargement ;

« commerciales : responsable de la conduite en douane, agents frets, lieu de réception.

La validation de ces données entraîne l’attribution d’un numéro à huit (08) chiffres précédé de ATP (exemple :
ATP00000087).

A l’arrivée du navire, les contrats de transports (BL) sont intégrés dans le GUP par l’agent maritime, ce qui constitue
l’Annonce Prévisionnelle de Déchargement (APD). Lorsque l’APD est validée par l’agent maritime, un message
automatique est transmis à la Douane : c’est la demande d’Autorisation de Déchargement (DAD).

Avec le « OK Douane », la matérialisation des opérations de déchargement s’effectue par l’envoi du message «
constat de vue à quai » qui signale le débarquement du premier conteneur. Le GUP envoie à son tour un message à

Les formalités administratives et commerciales


la douane pour notifier le démarrage de l’opération de déchargement.

A la fin du déchargement, un autre message est envoyé « fin de vue à quai ».

Les opérations de dédouanement peuvent donc commencer avec la production de la déclaration en douane. La
liquidation de la déclaration par la Douane entraîne l’émission du Bordereau de Frais Unique (BFU) qui autorise le
paiement des factures des sociétés opérant sur la plateforme portuaire en un point unique : la Banque (BOA ou
ECOBANK). Ici, il s’agit du BFU EMIS.

Après paiement à la banque contre quittance, le BFU OK est alors délivré, ce qui signifie que toutes les factures ont
été réglées. Le transporteur peut alors se rendre sur l’aire de dédouanement avec une copie de sa déclaration et le
BFU OK pour enlever sa marchandise.

A la sortie du Port, un dernier contrôle est effectué dans le GUP et le SYDONIA++ pour s’assurer de l’authenticité des
documents présentés.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 131


CIRCUIT DE DEDOUANEMENT - RECETTE DE COTONOU PORT
DECLARATION - MANISFESTE

Annonce de l’arrivée du
1 Navire par le consignataire
à la Capitainerie du Port
Arrivée du
Navire 2
en rade
2a Arrivée du Navire au quai

Envoi électronique du manifeste à la recette Dépôt du Manisfeste papier original à


4 la Brigade de la douane du port par le
de Cotonou Port par le consignataire
consignataire

6 10
Transmission du Manisfeste papier
CONFORMITE NON-CONFORMITE
Données sont cohérentes Contrôle serveur négatif
5 original à la Brigade à la section du
Contrôle de l’apurement des manifestes

7 11 MODIFICATION OU ANNULATION
Affichage instantané à l’écran Affichage instantané
de l’usager indiquant le indiquant les erreurs
numéro de l’enregistrement commises lors de la Dépôt de la demande au
du manifeste confection du manifeste secrétariat du Receveur 12

8
Envoi de la demande au Chef section
apureement pour étude et avis
13
Enregistrement du manifeste
dans Sydonia ++

Chef Section Apurement émet son avis 14


9 au Receveur après étude
Dépôt de l’image du
manifeste à la Section
Apurement de la Recette de
Cotonou Port par Envoi électronique du manisfeste par le
consignataire
15
Les formalités administratives et commerciales

le Consignataire

16
Avis positif du Receveur Avis négatif du Receveur 24
17
Avec amende Sans amende 18
Rejet et notification au
consignataire sur la 25
Détermination du montant de l’amende demande
19
selon proposition du Chef section Apurement

Le Chef section Apurement notifie le montant


20 de l’amende retenue au consignataire et
remplit la fiche contentieuse qu’il envoie à la
section du contentieux

21 Paiement de l’amende par le consignataire


contre délivrance d’une quittance

Le Receveur autorise la demande et l’envoi au


22 Chef Section du Contrôle de l’apurement des
manifestes pour validation de la notification Les pavés indiqués par un pointillé seront
repris dans un autre graphique.

Rectification du manifeste enregistré ou


23 annulation dans Sydonia ++

132 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


CIRCUIT DE DEDOUANEMENT - RECETTE DE COTONOU PORT
OPERATIONS DE LA BRIGADE AU DECHARGEMENT DU NAVIRE
MARCHANDISES AUTRES QUE VEHICULES USAGERS NON-CONTENEURISES

Arrivée du Navire en rade 1

Arrivée du Navire au quai 2

Arraisonnement du Navire 3

Déchargement du Navire 4

Rapport au Receveur 5

6 8

CONFORME * * NON CONFORME

Les formalités administratives et commerciales


7 9 10

Le Consignataire Le Consignataire ne
Modification
* * présente une régularisation * présente pas de régularisation

11

* Enclenchement des procédures de * Marchandises frappées


modification de manifeste 12 de dépôt
(voir document à pavés 12)

* Les activités des pavés 6 à 12 relèvent du


Bureau

Les pavés indiqués par un pointillé seront


repris dans un autre graphique.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 133


CIRCUIT DE DEDOUANEMENT - RECETTE DE COTONOU PORT
OPERATIONS DE LA BRIGADE AU DECHARGEMENT DU NAVIRE
VEHICULES USAGERS NON-CONTENEURISES

Arrivée du navire au quai Déchargement des véhicules usagés 1

Conduite des véhicules sur le parc tampon 2

Fouille sommaire des véhicules 3

Présentation de la fiche de transfert 4

Sortie de l’enceinte du port 5

Enregistrement au parc auto auprès 6


de l’agent de Brigade
Les formalités administratives et commerciales

Les pavés indiqués par un pointillé seront


repris dans un autre graphique.

134 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


CIRCUIT DE DEDOUANEMENT - RECETTE DE COTONOU PORT
DECLARATION EN DOUANE - TRANSMISSION ELECTRONIQUE

1 Envoi électronique de la déclaration en douane par le commissoinnaire agréé en douane


(CAD) ou tout autre importateur, entreprise agréée tel que OCBN, Air france, GTZ, etc.

CONFORMITÉ NON CONFORMITÉ


2 7
Données sont cohérentes Contrôl serveur négatif

Affichage instantané d’un message Affichage instantané indiquants


sur l’écran de l’usager indiquant le les erreurs commises lors de la
circuit emprunté par la déclaration confection de la déclaration
3 VERT : Bon à enlever
BLEU : Contrôle différé
JAUNE : Contrôle documentaire 8
ROUGE : Contrôle physique

Les formalités administratives et commerciales


Enregistrement et pré-liquidation
4 de la déclaration dans Sydonia ++

La déclaration en douane est


rendue disponible 6
electroniquement

Apurement automatique du titre de


5 transport correspondant ou de la
déclaration d’un régime suspensif

Les pavés indiqués par un pointillé seront


repris dans un autre graphique.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 135


CIRCUIT DE DEDOUANEMENT - RECETTE DE COTONOU PORT

DECLARATION EN DOUANE PAPIER - CIRCUIT BLEU ET CIRCUIT VERT

Affichage instantané d’un


message sur l’écran de Impression de la déclaration en
l’usager indiquant le circuit douane DDU chez l’usager 1
emprunté par la déclaration
VERT ou BLEU

Dépôt à la caisse du Guichet


unique de la déclaration DDU
papier par un agent du CAD au 2
moyen d’un carnet de transmission
dans un délais de 24heures suivant
l’envoi électronique des données.

Paiement des droits et taxes par


l’usager au Guichet Unique 3

Délivrance de la quittance et des


bons à l’usager par caissier du 4
Guichet Unique
Les formalités administratives et commerciales

L’usager se rapproche de la Brigade


5
avec les bons et quittances

6 CIRCUIT VERT CIRCUIT BLEU 8

Envoi de la pièce comptable au Envoi de la pièce comptable au


7 Contrôle Différé, Contrôle Différé, 9
section des déclarations section des déclarations

Les pavés indiqués par un pointillé seront


repris dans un autre graphique.

136 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Port de Cotonou :
Terminal à conteneurs

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 137


Les formalités administratives et commerciales

Guide des usagers du Port Autonome de Cotonou

138

Facturation des prestations relatives à l’embarquement, au débarquement et au transbordement des marchandises

DELAI
PIECES A FOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
A l’importation
1°) Les tarifs du
Informations émises par le Guichet Unique Portuaire Variable en fonction des tarifs barème des redevances
du barème des redevances Barème des redevances d’exploitation du Port
A l’exportation d’exploitation du Port d’exploitation du Port Sans délai Autonome de Cotonou
Autonome de Cotonou Autonome de Cotonou sont disponibles à la

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Informations émises par le Guichet Unique Portuaire Direction Commerciale
du Port Autonome de
Cotonou au prix de 1.770
FCFA
Transbordement
2°) Le règlement est fait
auprès des banques
Informations émises par le Guichet Unique Portuaire agréées et ceci à partir du
Bordereau de Frais Unique

Règlement des factures afférentes aux marchandises

DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES
D’EXECUTION

Variable en fonction des tarifs Le règlement est fait


du barème des redevances auprès des banques
Informations émises par le Guichet Unique Portuaire d’exploitation du Port - Sans délai agréées et ceci à partir
Autonome de Cotonou du Bordereau de Frais
Unique
Délivrance de cartes d’accès (Badges temporaires, badges permanents, bracelets sécurisés) aux usagers

DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
Badges temporaires
-2360 FTTC de 1 à 6jours Séance tenante
-Une demande adressée au Port Autonome de -9440 FTTC pour 7jours
Cotonou -11800 FTTC pour 14 jours
-Copie de pièce d’identité -17700 FTTC pour 30 jours

Badges permanents

* Structures privées
-Une accréditation délivrée par le PAC
-Copie de la pièce d’identité
-Attestation de travail ou certificat de prise de service
du bénéficiaire
-La carte professionnelle
-Deux photos bijoux
-Copie des deux premières pages du livret d’assurance Une semaine
-Formulaire de renseignement à retirer à la Règlement de Police N°078/PAC/ ---
Capitainerie du PAC 29.500 FCFA TTC DG/DGA/SG/DOMS/SFA portant
-Attestation d’initialisation ou de sensibilisation au modalités d’obtention et d’utilisation
Code ISPS des titres d’accès au Port de
Cotonou, du 09 janvier 2014
*Structures Etatiques
-Copie de la pièce d’identité
-Attestation de travail ou certificat de prise de service
du bénéficiaire
-La carte professionnelle
-Deux photos bijoux
-Formulaire de renseignement à retirer à la
Capitainerie du PAC
Bracelets sécurisés
Une demande adressée au Port Autonome de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Séance tenante
200 FCFA TTC/badge

139
Les formalités administratives et commerciales
Les formalités administratives et commerciales

140
Délivrance de macarons aux véhicules

DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
macarons temporaires

-Une demande adressée au Port Autonome de 3540 FCFA TTC Séance tenante
Cotonou pour 24 heures
-Copie de pièce d’identité du demande
-Carte grise du véhicule
-permis de conduire du bénéficiaire

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Macarons permanents

-Une accréditation délivrée par le PAC Règlement de Police N°078/PAC/DG/


-Copie de la pièce d’identité 139.240 FCFA TTC DGA/SG/DOMS/SFA portant modalités
-Copie de la carte grise du véhicule d’obtention et d’utilisation des titres Une semaine
-Copie du permis de conduire d’accès au Port de Cotonou, du 09
-Formulaire de renseignement à retirer à la janvier 2014 ---
Capitainerie du PAC
Concession du domaine

DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION

La mise en concession
Demande de location d’espace ou d’exploitation Variable en fonction des tarifs Note circulaire N°246/PAC/ Selon la du domaine portuaire
d’installations portuaires du barème des redevances DG/DC/SEDP du 12-02-2000 disponibilité des intervient en fonction
d’exploitation du Port installations de la disponibilité
Autonome de Cotonou portuaires des espaces et
des infrastructures
portuaires et selon la
nature de l’activité à
exercer.

Contravention pour stationnement prolongé des camions dans le Port

DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION

70.000 FTTC
Séance tenante
---

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


141
Les formalités administratives et commerciales
Les formalités administratives et commerciales

142
Délivrance d’agrément pour autorisation d’exercice d’activités au Port de Cotonou

COUT DES TEXTES DELAI


PIECES A FOURNIR PRESTATIONS APPLICABLES D’EXECUTION OBSERVATIONS

-01 Demande écrite adressée à la DG/PAC Décret N°96-217 01 mois (durée 1°) Les pièces
-01 Copie des statuts de la société requérante Relevage + avitaillement : du 31-05-96 moyenne) à à fournir sont,
-01 Copie du registre de commerce (Tribunal) 500.000 FCFA TTC compter de la soit des copies
-01 Extrait du casier judiciaire du gérant de la société (tribunal) Notes circulaires date de dépôt du originales, soit des
-01 Publication dans le quotidien national de l’acte de création de la Transit : 1.000.000 FCFA TTC N° 550, 554, 555, dossier complet. copies légalisées &
société 556 & 557 / PAC/ certifiées conformes.
-01 Attestation bancaire de libération du capital de la société Consignation : 500.000 FCFA TTC DG/CM des 16 &
-01 Certificat de non faillite délivré par le tribunal de Cotonou ou de la 18-04-97 2°) Les conventions

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Chambre de Commerce & d’Industrie du Bénin – cahier de charges
-01 Certificat d’imposition sur les BIC établies par le
-01 Copie certifiée conforme de la patente PAC dans le cadre
-01 Attestation d’immatriculation é de paiement de cotisations à de l’autorisation
l’CNSS d’exercice d’activités,
-02 Derniers bilans de la société ou 01 compte d’exploitation sont enregistrées
prévisionnel pour les nouvelles sociétés après signatures
-01 Reçu de versement de 250.000 F.CFA à la caisse du PAC à la Direction
-01 Attestation de police d’assurance des Domaines et
-01 Déclaration de soumission au cahier de charges (dont formulaire à transmises en 03
obtenir à la DG/PAC). exemplaires à la
Direction Générale
du Port Autonome de
Cotonou.

Abréviations : DG/PAC : Direction Générale du Port Autonome de Cotonou

B.I.C : Bénéfices Industriels et Commerciaux

CNSS: Caisse Nationale de Sécurité Sociale


Locations et cessions diverses :

Camion-incendie, de moto-pompe, de remorqueur, de pilotine, de plongeur, cessions d’eau douce, d’électricité, ventes de barème, de bulletin statistiques, d’annuaire de marée….

COUT DES
PIECES A FOURNIR TEXTES APPLICABLES DELAI D’EXECUTION OBSERVATIONS
PRESTATIONS

Demande écrite adressée à la DG/PAC Variable en fonction des tarifs -Note circulaire N°2139/PAC/DG/ Délai contractuel Les ventes de barème, de
du barème des redevances du DT/DC/SMDC du 30-12-97. ou bulletin statistique, d’annuaire
Port Autonome de Cotonou. - Barème des redevances du Port Séance tenante de marée… ne nécessite pas au
Autonome de Cotonou. préalable une demande écrite.

Abréviations : DG/PAC : Direction Générale du Port Autonome de Cotonou

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


143
Les formalités administratives et commerciales
Le Guichet unique
Concession de Guichet Unique Portuaire
Mise en œuvre et exploitation d’un système d’information qui automatise, optimise et sécurise les processus
métiers des acteurs privés et publics d’une communauté portuaire sous la forme de concession.

Le Challenge
Permettre aux Autorités Portuaires, aux Autorités Douanières et aux Communautés Portuaires de faciliter et de
sécuriser les opérations de commerce international, grâce à la mise en place du Guichet Unique Portuaire.

Le Concessionnaire Groupe BUREAU VERITAS - SOGET


La solution
Mise en place d’un Guichet Unique électronique qui automatise, agrège, optimise et sécurise les processus métiers
des acteurs publics et privés de la communauté portuaire.

Le guichet unique facilite la dématérialisation des documents échangés et l’automatisation des procédures
administratives, logistiques et douanières dans le cadre des opérations d’importation, d’exportation, de
transbordement et de transit. Ces échanges de documents électroniques seront possibles grâce à l’interopérabilité
entre le Guichet Unique Portuaire et les systèmes d’information des organisations publiques et privées.

Enfin, le guichet unique permet de faciliter la mise en conformité de la place portuaire avec les normes internationales
en matière de facilitation et de sécurisation du commerce international.
Les formalités administratives et commerciales

144 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Dispositions spéciales concernant les opérations
d’empotage et de dépotage

Les formalités administratives et commerciales

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 145


Port de Cotonou,
toujours plus loin...

Notre stratégie
Poursuivre la modernisation de nos
installations par des investissements
en infrastructures et en équipements
modernes et par une organisation
logistique visant la réduction des
coûts et délais de passage portuaire
et l’élimination de toutes les
tracasseries aussi bien au niveau de
la plateforme portuaire que le long de
nos corridors.

146 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Sécurité et ordre public
dans le Port

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 147


Port de Cotonou :
Centre de Télésurveillance

insertion pub pac

148 Port de Cotonou, un port moderne et sûr


Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Un port est un point d’entrée-sortie important sur le territoire. La sécurité doit y être garante de manière globale et
avec l’ensemble des acteurs. La mise en place d’un Système de Management de la Sécurité et de la Sûreté vise la
gestion optimale de la quiétude des personnes et des biens.
Elle nécessite une rigueur sans faille dans la conception et la mise en oeuvre et le suivi en temps réel des mesures
sécuritaires, assortis d’un reporting permanent vers l’autorité portuaire.

Ce chapitre traite des règles de sûreté maritime et portuaire applicables aux navires et aux installations portuaires
; celles-ci transposent dans la législation portuaire nationale certaines dispositions de la convention internationale
de 1974 sur la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) et du code ISPS.

Depuis le 01 Juin 2004, la mise en vigueur du Code ISPS a induit de nombreuses réformes dans les ports du monde
entier, contribuant à y renforcer la sécurité et la sureté des navires et des installations portuaires.

La conformité des installations portuaires à ce code détermine leur classement.

Code ISPS : définitions et exigences


International Ship and Port Facility Security (ISPS), qui en français signifie « Code international pour la sûreté des
navires et des installations portuaires  », est un code en deux parties (A et B), qui a été adopté le 12 décembre
2002 par la résolution 2 de la Conférence des gouvernements contractants à la Convention internationale pour la
sauvegarde de la vie humaine en mer (Solas), de 1974.

Histoire
C’est à la suite des attentats du 11 septembre 20011que la volonté d’établir une procédure internationale sur la
sûreté des installations portuaires et des navires apparaît. La prise en compte de la possibilité qu’un navire puisse
être pris pour cible potentielle par des terroristes, que ce navire soit le but de l’attentat (paquebot, pétrolier, gazier,
etc.) ou simplement le vecteur (le navire pris d’assaut serait volontairement dirigé vers une infrastructure terrestre
ou maritime) mène les États-Unis à proposer la création du code ISPS à l’Organisation Maritime Internationale
(OMI).

Fonctionnement
Le code ISPS est en vigueur depuis juillet 2004 sur tous les navires. La mise en vigueur du code a entrainer la
nécessité pour les autorités portuaires de disposer d’un plan de sûreté et de sécurité. Ce plan recense les moyens de
lutte ou de protection, les zones de rassemblement du personnel, les localisations des boutons d’alerte à distance
du SSAS, le descriptif des actions relatives aux niveaux de sûreté et de manière générale toute information utile
dans le cas d’une situation de menace. C’est un document confidentiel.
Sécurité et ordre public dans le Port

Le code ISPS constitue le cadre règlementaire international par lequel les navires et les ports sont appelés à prévenir,
détecter, et décourager les actes qui menacent la sûreté dans le transport maritime.

Le navire et son interface (autre navire ou port) conviennent par la signature d’une déclaration de sûreté, des devoirs
de chacun quant à la sûreté de l’ensemble (qui fait quoi quand et comment), les plans de sûreté doivent être validés
par une autorité.

Un agent de sûreté est désigné à bord de chaque navire. (Ship Security Officer ou SSO)

Un agent de sûreté est désigné dans chaque compagnie propriétaire de navires. (Company Security Officer ou CSO)

Un officier de sûreté est désigné dans chaque infrastructure portuaire. (Port Facility Security Officer ou PFSO)

Des niveaux de sûreté sont définis (1,2 ou 3) le niveau 3 correspondant à un potentiel de menace grave

Un navire en visite dans une infrastructure portuaire doit appliquer au minimum le niveau de sûreté de cette dernière.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 149


Une infrastructure portuaire peut avoir un niveau général de sûreté inférieur à celui d’un navire, tout en appliquant
des mesures adéquates pour la zone du navire de niveau de sûreté supérieur.
Au Port de Cotonou, un certain nombre d’actions ont été mises en oeuvre. Des réalisations ont été faites notamment
au plan réglementaire, institutionnel et matériel. Elles concernent les actions ci-après, qu’il convient de signaler :

1. Au plan réglementaire
- la prise du décret n° 2015-623 du 03 décembre 2015 portant règlement de la sûreté des navires et des
installations portuaires en République du Bénin ;

- la prise des arrêtés relatifs au contrôle des accès au port de Cotonou.

2. Au plan institutionnel
- la nomination de l’Autorité Désignée, responsable du contrôle de l’application de la réglementation de
sûreté des ports et des navires au niveau national ;

- la nomination de l’Agent de Sûreté du Port, responsable de l’établissement, l’exécution, l’actualisation


du plan de sûreté portuaire ;

- la désignation des Agents de Sûreté des Installations Portuaires et de leurs suppléants ;

- la mise en place du Comité de sûreté portuaire ;

- la mise en place de la Commission de sûreté ;

- la mise en place du Comité Opérationnel de Sûreté.

3. Au plan matériel
- l’opérationnalisation du plan de zoning qui répartit l’espace portuaire en cinq zones et cinq installations
portuaires ;

- la délimitation des zones d’accès restreints à l’intérieur du port et matérialisée comme telles par tous les
moyens en raison des spécificités des activités qui s’y exercent ;

- l’installation d’un dispositif de vidéo surveillance pour le suivi des mouvements suspects dans le
périmètre portuaire et ses environs ;

- la consolidation et l’élévation de la clôture du Port sur tout le pourtour ;

- le port obligatoire de badge d’identification de tout usager ;


Sécurité et ordre public dans le Port

- l’apposition obligatoire de macaron sur le pare-brise de tout véhicule devant entrer au Port.

Plan de sécurité du Port de Cotonou


En exécution des dispositions du code ISPS, le Port de Cotonou se dote d’un plan de sureté soumis à l’approbation
de la Direction de la Marine Marchande ‘‘Autorité désignée’’ par l’arrêté n°2004-095/MTPT/DC/SGM/CTTM/DMM
du 17 Septembre 2004.

A ce titre, la Direction de la Marine Marchande est chargée du suivi de la mise en œuvre du code ISPS au Bénin. Elle
a approuvé le premier Plan de Sûreté Portuaire(PSP) le 12 Novembre 2004 puis le deuxième le 19 Janvier 2012 suite
à l’expiration du premier.

Depuis plusieurs années et dans le cadre de la réalisation des travaux d’agrandissement du Port financer par le
Millenium Change Corporation, le Bénin bénéficie de l’appui technique des Garde-côtes américains qui effectuent
au port de Cotonou des visites périodiques visant à aider notre port à se conformer aux dispositions du code ISPS.

150 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Ainsi le Port de Cotonou offre aujourd’hui la garantie d’un port moderne et sûr.

Selon le Plan de sécurité en vigueur, le Port de Cotonou est subdivisé en cinq (05) installations (ou zones) portuaires
qui se distinguent comme suit :

Zone N° 1 : elle couvre l’aire opérationnelle allant du magasin N°1 au magasin N° 5 et tout l’espace bordant le quai
Nord y attenant. Il s’agit de la zone où se traite le trafic de marchandises diverses, des sacheries et autres vracs
solides.

Zone N°2 : elle couvre l’aire opérationnelle allant du magasin jusqu’à la clôture de la limite de la Brigade de Gendar-
merie du Port. Elle concerne donc tout le terminal à conteneurs Nord exploité par la SOBEMAP, COMAN et en partie
par SMTC.

Zone N°3 : elle couvre toute la digue Est du port communément appelée La Traverse.

Zone N° 4 : elle couvre toute l’aire BENIN TERMINAL (quai et toute l’aire des opérations entrant dans le cadre de la
concession octroyée au Groupe BOLLORE).

Zone N° 5 : elle couvre les espaces comprenant le terminal ORYX ainsi que toutes les installations de réception et
de traitement des hydrocarbures des autres concessionnaires.

Chaque installation portuaire est mise sous la supervision d’un PFSO flanqué de deux suppléants.

Les PFSO doivent échanger avec les Commandants des navires sur les mesures ISP qui leur sont garanties par le
Port ainsi qu’aux personnes sur l’installation portuaire concernée.

Seuls, les porteurs de ce type de badges, les dockers et tâcherons régulièrement embauchés pour servir sur les
navires, sont autorisés à accéder dans cette ZAR.

La zone bord à quai est une Zone d’Accès Restreint (ZAR) qui nécessite une autorisation spéciale matérialisée par
la lettre « B» frappée sur certains badges.

Les contrevenants à cette disposition s’exposent à une pénalité de dix mille (10 000) francs CFA conformément aux
dispositions du Règlement de Police n° 2595/PAC/DG/DGA/SG/DSI/DC/SFA du 23 octobre 2014.

Contrôle de sûreté et de sécurité au port de Cotonou


Un dispositif de contrôle est mis en place comprenant :

- le fonctionnement des agents chargés de la surveillance de la sûreté et de la sécurité portuaires à tous


les points sensibles et dans toutes les zones.

- la mise en place d’un Centre de vidéo surveillance qui assure vingt-quatre heures sur vingt-quatre la
Sécurité et ordre public dans le Port

surveillance de toute la plate-forme opérationnelle du port et particulièrement les points névralgiques ;

- et plusieurs autres dispositifs d’intervention rapide en cas de besoin.

Rôle de la Direction de la Marine Marchande au port et


dans la mise en œuvre du plan de sûreté et de sécurité
portuaire (code ISPS)
Article 1 : La Direction de la Marine Marchande est une direction technique du Ministère de l’Economie Maritime et
des Infracstructures Portuaires. Elle a pour mission de concevoir et de mettre en oeuvre la politique de l’Etat dans
les domaines de la sécurité maritime, de la sûreté des navires et des installations portuaires et de la prévention de
la pollution de l’environnement marin.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 151


A ce titre, elle est chargée de :

- veiller à l’application du Code maritime du Bénin et des conventions et des accords internationaux ratifiés
par le Bénin dans les domaines de la sécurité des transports maritimes, de la sûreté des navires et des
ports et de la prévention de la pollution de l’environnement marin;

- veiller au respect des règles de sécurité et de sûreté des navires et de la navigation en mer et sur les plans
d’eau continentale et de prévention de la pollution marine;

- veiller au respect des règles de signalisation mritime ;

- veiller à l’organisation de l’assistance et du sauvetage maritimes ;

- veiller à la sûreté des installations portuaires ;

- appliquer les dispositions légales et règlementaires relatives à la formation, aux conditions d’emploi et à
la protection des gens de mer ;

- contrôler la mise en oeuvre des règles de sécurité de la manutention, du transport et du stockage des
marchandises dangereuses au port de Cotonou ;

- représenter le Bénin dans les Institutions Régionales ou Internationales du domaine de la sécurité et de la


sûreté maritimes et de la protection de l’environnement marin

Arrêté portant mise en œuvre de l’amendement du


chapitre VI/2 de la Convention SOLAS instituant la
transmission préalable de la masse brute vérifiée avant
embarquement de tous les conteneurs à l’export empotés
au Bénin

. Article 1 : Il est institué au. Port de Cotonou une procédure d’application des exigences de l’amendement du
chapitre VI/2 de la Convention SOLAS 74 relatives à la détermination et à la communication de la Masse Brute.
Vérifiée (ou Verified Gross Mass) dite VGM des conteneurs destinés à l’exportation.

Article 2 : Tout chargeur a l’obligation de faire peser tout conteneur à l’export, .à


Sécurité et ordre public dans le Port

l’aide d’un instrument de pesage approprié et agréé, en vue d’obtenir sa Masse Brute Vérifiée dite «VGM» à
transmettre par voie électronique à l’armateur ou à son représentant, au plus tard quarante-huit (48) heures avant
l’arrivée du navire.

Le chargeur est responsable de toutes déconvenues qui résulteraient d’une fausse déclaration de VGM constatée.

Article’ 3 : Les opérateurs de pesée sont chargés de la pesée physique et effective des conteneurs pleins sur un
instrument de mesure agréé par les services compétents de métrologie. Ils produisent les tickets de pesée qui vont
servir à l’établissement du document de VGM par le Conseil National des ‘Chargeurs du Bénin (CNCS).

Les instruments de mesure; notamment les ponts-bascules des-opérateurs de pesée, sont contrôlés tous les six
mois et les ajustements techniques nécessaires et autres réparations sont effectués pour garantir l’authenticité des
mesures.

Article 4 : La certification de la VGM pour les conteneurs à l’export est de la compétence exclusive du-Conseil
National des Chargeurs du Bénin (CNCB) qui assurera en outre sa transmission au chargeur, à l’armateur ou son

152 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


représentant, à l’acconier et sa mise en ligne dans un système d’information électronique créé à cet effet. La
certification de la VGM est faite conformément à un manuel de procédures.

Article 5 : Les .Gestionnaires de terminaux portuaires sont tenus de s’assurer que tout conteneur plein délivré à
leur terminal pour embarquement dispose d’une VGM dans le système d’information électronique visé à l’article 4.

Article 6 : Le seuil de tolérance entre la masse déclarée d’un conteneur et sa masse exacte est de cinq pour cent (5
). Il est le résultat de la différence entre la masse exacte du conteneur et celle déclarée dans le document de pesage,
divisée parla masse exacte du conteneur.

Article 7 : Le coût de la certification et de la transmission de la VGM est supporté par le chargeur et fixé par
conteneur à deux mille (2.000) Francs CFA.

Article 8: Le non-respect des dispositions de l’article 6 autorise l’armateur ou son représentant à ne pas charger le’
conteneur sur le’ navire .. Les coûts y afférents, de toute nature, y compris ceux de stationnement et de reprise des
conteneurs, sont supportés par le chargeur.’

Article 9 : Le Directeur de la Marine Marchande, le Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Bénin
et le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application
du présent arrêté.

Contrôle des conteneurs vides de retour au port


Dans le cadre de l’application rigoureuse du Code ISPS et des dispositions du Plan de sûreté, les retours de
conteneurs vides au port sont régis par les dispositions réglementaires suivantes :

1. tout conteneur de retour au port de Cotonou doit être systématiquement contrôlé pour s’assurer qu’il
est effectivement vide et qu’aucun objet ni aucun individu ni aucun emballage perdu ne s’y trouvent.
Toute violation de la présente disposition sera frappée d’une contravention de cinquante mille (50 000)
francs CFA imputable au conducteur du véhicule concerné.

2. il est formellement interdit d’embarquer des personnes dans un conteneur vide devant être retourné au
port de Cotonou. Toute défaillance à cette prescription sera passible d’une amende de cent mille
(100 000) francs CFA, imputable au conducteur du véhicule concerné.

Plan de zoning et de circulation


L’ autorité portuaire a doté le Port d’un plan de zoning et de circulation indiquant de façon claire la démarcation entre
les zones de stockage en respectant les conditions, les règlementtaions ainsi que la compatibilité des marchandises.
Sécurité et ordre public dans le Port

Les marchandises dangereuses en fonction de leur classe ont isolées conformément à la règlementation en
vigueur. Ce plan comporte également des indications en ce qui a trait à la circulation des engins de manutention,
des camions et autres véhicules utilitaires et même des cyclistes et piétons. Le plan dispose des textes spécifiques
en la matière. ils’agit de :

- Accès et séjour des camions citernes dans le port


Les dispositions ci-après sont rigoureusement appliquées à savoir

1. tout camion citerne qui franchit l’Accès n° 5 doit obtenir du PAC un macaron spécifiant sa destination. La
destination du camion doit être clairement spécifiée sur son macaron et le conducteur devra l’afficher de
façon à le rendre visible sur le pare-brise du camion sous peine de contravention de vingt cinq mille
(25 000) francs CFA à payer par la structure en charge du dépôt pétrolier ayant invité le camion.

2. La destination de tout camion citerne dans l’enceinte portuaire peut être l’un ou l’autre des sites : suivants :
ORYX ; BPS ; PUMA ; COMPEC ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 153


3. Tout camio citerne quittant l’Accès n° 5, ne peut plus s’arrêter avant d’atteindre la passage de l’Accès n°7.
Après les contrôles d’usage à ce point d’accès à la zone ISPS, il doit continuer son trajet sans arrêt jusqu’à
l’une des destinations énumérées au point 2

4. Tout camion citerne arrivé à l’Accès n° 7 sans macaron sera interdit d’accès dans la zone des
hydrocarbures. Il lui sera infligé une contravention de Deux cents mille (200 000) francs CFA.

5. Les responsables des dépôts d’hydrocarbures sont tenus de prendre toutes les mesures requises
pour assurer le bon alignement des camions citernes dans la zone des hydrocarbures, en particulier
le long des voies de circulation. Tout encombrement des voies de circulation de cette zone sera puni
d’une amende de cinquante mille (50 000) francs CFA par camion citerne, imputable au dépôt pétrolier
qui a invité le camion citerne concerné

6. Tout conducteur de camion citerne ou son apprenti trouvé dans la zone des hydrocarbures qui n’est pas
porteur d’un signe distinctf délivré par le Port Autonome de Cotonou sera puni d’une amende de vingt cinq
mille (25 000) francs CFA, imputable au dépôt pétrolier qui aura accueilli son camion citerne.

Note Circulaire N° 1766

PORTANT PRISE EN CHARGE PAR LE PAC, DE LA GESTION DES ACCES DE CAMIONS

AU PORT DE COTONOU

La Direction Générale du Port Autonome de Cotonou porte à la connaissance des usagers du port de Cotonou en général, des
Commissionnaires Agréés en douane, des Opérateurs de manutention et des transporteurs en particulier que, conformément
aux instructions de l’Autorité de tutelle par lettre N° 576/MIT/DC/SP-c du 05 Septembre 2016, les activités liées à la gestion
des accès des camions au port de Cotonou sont prises en charge par les services compétents du Port Autonome de Cotonou
depuis le Vendredi 09 Septembre 2016 à 00 heure.

Les Commissionnaires Agréés en Douane sont donc invités à se connecter au Site Web du Port Autonome de Cotonou (www.
portdecotonou.com) après règlement de leur GFU, pour manifester leurs demandes d’accès de camions qui seront validées
par les opérateurs de manutention pour les marchandises disponibles et/ou positionnées sur leurs terminaux afin d’obtenir,
d’imprimer et de remettre les « Appelés camions» aux conducteurs pour leurs acheminements vers le port.

Dans ce cadre, une assistance gratuite est fournie aux usagers 24h/24 dans l’ancien Guichet Unique du Port de Cotonou, ex
Bureau Facturation SOBEMAP.

Tout camion qui ne disposerait pas d’un document authentique «Appelé camion» ne sera pas autorisé à accéder au Boulevard
de la Marina avant même de prétendre rentrer dans le Port.
Sécurité et ordre public dans le Port

Le Directeur de l’Exploitation Portuaire, le Directeur de la Capitainerie, Commandant du port, le Commissaire du Commissariat


Spécial du Port, le Commandant de la Compagnie Maritime de Gendarmerie du port, sont chargés chacun en ce qui le concerne,
de l’application stricte de la présente Note Circulaire qui prend effet à compter de la date de signature et qui ne doit souffrir
d’aucun manquement.

- Accès et séjour des personnes dans le port


Formalités pour l’obtention du titre d’accès et de l’accréditation au Port
Autonome de Cotonou
Dans le port, toute personne doit être munie d’un titre d’accès correspondant au terminal auquel il est autorisé à
accéder, et tous les véhicules doivent avoir un macaron collé et visible sur leur pare-brise avant d’y être autorisés.

154 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Il est prévu neuf titres d’accès
1- La carte professionnelle, spécifique au personnel et pour une période de trois ans renouvelable.

2- Le Badge permanent, délivré pour un an et renouvelable, mais dont le délai de validité expire le
31 décembre quelle que soit sa date de délivrance.

3- Le Badge spécial : Il est strictement réservé aux personnels occasionnels tels que les dockers, tâcherons,
et les conducteurs chargés du transfert des véhicules d’occasion.

4- Le macaron permanent, qui permet d’identifier les véhicules de tourisme et les véhicules utilitaires.

5- Le Badge temporaire ou Laissez-passer pour usager délivré pour une durée valable selon la nécessité. Il
permet d’identifier la zone d’intervention accordée à l’usager.

6- Le macaron temporaire ou laissez-passer pour véhicules, délivré pour une durée de 24 heures ou plus,
si nécessaire.

7- Le Bracelet sécurisé, pour l’entrée au port des conducteurs de camions gros-porteurs (poids lourds).
Certaines structures agréées par le port (manutention, relevage) peuvent également y recourir.

8- Le Badge visiteur. Sans frais pour les bénéficiaires, il est délivré aux officiels et à d’autres visiteurs dans
le cadre d’un événement précis, et possiblement à titre onéreux aux structures privées opérant dans
l’enceinte portuaire.

9- L’autorisation d’accès : sans frais et délivré à titre exceptionnel, ce badge est destiné à certaines
catégories d’usagers, et peut être délivré aux personnes physiques et/ou véhicules.

Il convient de préciser que seules les structures accréditées par le PAC peuvent demander un titre d’accès permanent.

Obtention du titre d’accès


L’obtention du titre d’accès est subordonnée à une demande motivée, adressée au Directeur Général du Port
Autonome de Cotonou accompagnée de la liste de l’ensemble du personnel avec nom et prénoms, fonction,
date d’embauche et statut professionnel, la liste des bénéficiaires, la copie de l’accréditation et du formulaire de
renseignements prévu à cet effet.

Une autorisation de paiement est ensuite délivrée au demandeur pout toute demande de badges ou de macarons
permanents, et les dossiers retenus sont joints aux autorisations de paiement, lesquelles sont soumises à la
signature du Directeur de la Capitainerie. Une confirmation de l’avis de crédit doit être obtenue des services de la
Direction Financière du PAC avant l’impression du titre d’accès. Le retrait s’effectue à la guérite N°3 du PAC, contre
remise des titres arrivés à échéance et après signature, dans un registre tenu à cet effet, d’un engagement écrit avec
la mention « Lu et Approuvé ».
Sécurité et ordre public dans le Port

Restitution des titres d’accès après usage


Les titres d’accès doivent être récupérés et restitués au PAC à la fin du délai de validité ou dès achèvement du travail
ayant justifié leur émission, au risque pour l’employeur de se voir refuser la délivrance d’autres titres d’accès.

Durant la période de validité, l’autorité portuaire, à tout moment, peut effectuer ou faire effectuer des vérifications du
titre délivré afin de s’assurer de son intégrité et des circonstances de sa délivrance.

Accréditation au Port Autonome de Cotonou


Une demande est adressée au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou, accompagnée des pièces suivantes :

- 01 photocopie du Registre de commerce ;

- 01 photocopie des statuts pour les Sociétés, Compagnies et Associations ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 155


- 01 photocopie de la page du numéro IFU (Identifiant fiscal unique) ;

- 01 photocopie du journal officiel ;

- 01 photocopie de l’agrément (pour les sociétés agréées) ;

- 01 photocopie de la carte d’importateur (cas des importateurs) ;

- 01 photocopie de divers contrats de prestation (cas des sociétés ou établissements ayant des
partenariats avec certaines structures agréées de la plate-forme portuaire) ;

- 01 mémo indiquant la raison qui motive la présence de la structure sur la plate-forme portuaire ;

- 01 Une quittance délivrée par le Port Autonome de Cotonou contre paiement des frais de dossiers d’un
montant de cent mille (100 000) francs CFA.

Les dossiers de demande d’accréditation retenus sont joints à la lettre d’accréditation soumise à la signature du
Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.

L’accréditation est délivrée pour une durée de deux (02) ans et permet à l’usager de demander les badges suivants :

Les badges
Le badge permanent : Il concerne les structures privées. Après l’accréditation, l’employeur produit la liste motivée
des bénéficiaires et fournit, pour chaque personne, les copies des pièces suivantes :

- la pièce d’identité ou toute autre pièce en tenant lieu et en cours de validité ;

- l’attestation de travail ou le certificat de prise de service ;

- la carte professionnelle ou la photocopie des deux (02) premières pages du livret d’assurance ;

- deux photos d’identité ;

- le formulaire de renseignements à remplir et visé par l’administration concernée.

Le macaron permanent : la demande de macaron permanent est formulée dans les mêmes conditions que celle
du badge permanent.

Le badge temporaire ou laissez-passer pour usager : la demande de badge temporaire ou laissez-passer pour
usager est formulée par une structure accréditée par le Port Autonome de Cotonou ou par une structure de
l’administration publique. Cette demande doit comporter les noms des bénéficiaires, l’objet de leur présence au
port, la zone de destination ainsi que la période d’utilisation souhaitée. A la demande sont jointes la copie d’une
Sécurité et ordre public dans le Port

pièce d’identité en cours de validité du bénéficiaire (carte nationale d’identité, passeport, carte consulaire, permis de
conduire, carte LEPI, etc.) et la copie de sa carte professionnelle.

La délivrance du badge temporaire est subordonnée au dépôt de la pièce d’identité, à retirer lors de la remise du
badge.

Il est à préciser que les techniciens ou agents des entreprises ayant des travaux ponctuels à effectuer dans l’enceinte
portuaire sont aussi astreints au port du badge temporaire ou laisser-passer. Dans ce cas, sa validité est fonction
de la durée des travaux à réaliser.

Le macaron temporaire ou laisser-passer pour véhicules : Il est délivré dans les mêmes conditions que le badge
temporaire, au guichet du PAC. Une copie de la carte grise du véhicule est jointe à la demande.

Le bracelet sécurisé : Les conducteurs et apprentis de véhicules poids lourds sont astreints au port du bracelet
sécurisé délivré par le PAC et suivant un numéro de série, en vue de faciliter le contrôle sur le terrain. Les bracelets
sont récupérés à la sortie des véhicules de l’enceinte portuaire.

156 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Les conducteurs effectuant le transfert des véhicules de tourisme du bord à quai vers les parcs tampons, les
tâcherons, sont également astreints au port du bracelet, qui leur est fourni par certaines structures, en accord avec
le PAC.

Tout usager non autorisé, surpris avec un bracelet, est expulsé de l’enceinte portuaire et la structure responsable de
la délivrance de ce bracelet est punie d’une amende dont le montant est fixé par l’Autorité portuaire.

Après étude de la demande introduite par le requérant, un bon de paiement est délivré par les Services de la
Capitainerie et est fait l’objet de règlement à une banque agréée. Ensuite, les bracelets sont livrés après consignation,
dans un registre, des numéros de série.

Le badge visiteur : Il est réservé aux officiels et autres personnes en visite au port, dans le cadre d’un événement
précis. Les badges visiteurs sont attribués sans frais et sont récupérés par les services de la Direction de la
Capitainerie dès la fin de la visite. Les structures privées opérant dans l’enceinte portuaire peuvent également se
faire délivrer le badge visiteur à titre onéreux, après une demande adressée au Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou. Tout usage du badge visiteur à d’autres fins soumet la structure bénéficiaire à des pénalités prévues
conformément aux Règlements d’Exploitation du Port de Cotonou.

Autorisation d’accès à titre exceptionnel


A titre exceptionnel, l’autorisation d’accès est délivrée, sans frais, à une structure accréditée par le Port Autonome
de Cotonou ou à une administration publique, suite à une demande. Elle est délivrée pour une période indiquée sur
le document par le Directeur de la Capitainerie, Commandant du port. La demande doit être accompagnée des
photocopies des pièces d’identité des requérants et/ou des photocopies des cartes grises des véhicules.

Perte du titre d’accès et délivrance de duplicata


En cas de perte ou de vol, le détenteur d’un badge permanent doit saisir immédiatement, par écrit, le Directeur de
la Capitainerie, Commandant du port, afin que celui-ci le fasse désactiver. Le détenteur doit ensuite se présenter
en personne au Commissariat spécial du port ou à la Compagnie de Gendarmerie Maritime du port, pour faire une
déclaration de perte et obtenir un certificat de perte.

La demande de duplicata, appuyée du certificat de perte, est ensuite adressée au Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou aux fins de l’obtention d’un badge de remplacement, contre paiement des frais prévus à cet effet.

En ce qui concerne le macaron, en cas de perte ou de vol, la délivrance du duplicata de macaron permanent se fait
dans les mêmes conditions que pour celle d’un badge permanent.

Duplicata de macaron permanent, véhicule particulier : 136 000FCFA

Duplicata de macaron permanent, véhicule poids lourd : 272 000FCFA


Sécurité et ordre public dans le Port

Le coût TTC d’un bracelet sécurisé est de 500FCFA

Infractions et pénalités
L’accès frauduleux dans l’enceinte portuaire ou la non-détention d’un titre d’accès pour s’y retrouver est passible
d’une pénalité ; tout comme l’accès dans une zone non autorisée, même si l’usager fraudeur est muni d’un titre
d’accès d’une autre zone.

De même, la non-remise d’un badge temporaire réinscriptible, le non-respect du délai de séjour dans le port des
camions gros porteurs (poids lourds), le défaut de macaron sur le pare-brise d’un camion gros porteur (poids lourd)
dans l’enceinte portuaire ou l’usurpation ou le prêt de titres d’accès astreignent le fautif à payer une pénalité. Il en est
de même d’une usurpation ou d’un prêt de titre d’accès, d’une fausse déclaration pour l’obtention d’un titre d’accès
ou de la délivrance de bracelet sécurisé à une personne non autorisée.

Quant aux employeurs, ils sont frappés d’une pénalité en raison de leur responsabilité dans la survenance des

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 157


fraudes dont peuvent se rendre coupables leurs employés qui ont obtenu des titres d’accès par le biais de leur
structure.

Ces pénalités égalent quatre (04) fois le montant de la pénalité applicable à l’employé et sont facturées
hebdomadairement. Après dix (10) cas de d’infractions, un employeur pourrait perdre son accréditation et devra
attendre deux années avant d’introduire une nouvelle demande d’accréditation.

Délai de paiement des pénalités


Une structure ou un employé ayant reçu un avis d’infraction doit s’acquitter du montant dans un délai de 24 heures,
sous peine de se voir interdire systématiquement d’accès au port (désactivation du badge).

Quant aux employeurs, ils sont facturés sur une base hebdomadaire et doivent s’acquitter du montant sous huitaine,
à compter de la date d’émission de la facture.

Utilisation judicieuse des accès au Port


Dans le cadre de l’amélioration du plan de circulation du Port de Cotonou et en vue d’accroître la fluidité du trafic,
une note circulaire conjointe des Directions générales du PAC et des Douanes et Droits Indirects définit comme suit,
l’utilisation des accès du port:

ACCES N°1
- Tous types de marchandises en transit ;

- Tous types de marchandises en consommation à l’exception du Riz et des vivres frais.

ACCES N°2
- Tous types de marchandises en transit ;

- Riz et vivres frais en consommation.

Le Port Autonome de Cotonou et la Recette des Douanes Cotonou-Port comptent sur la compréhension des usagers
pour le respect strict des présentes dispositions en vue d’accroître les performances du Port de Cotonou

Organes chargés du maintien de l’ordre public,


de la sûreté et de la sécurité au port de Cotonou.
Sécurité et ordre public dans le Port

Plusieurs structures veillent dans le respect de leurs attributions respectives et sous la supervision de l’autoruté
portuaire au maintien de l’ordre public, de la sureté et de la sécurité au Port. Ce sont :

Direction de l’Exploitation Portuaire (DEP) du PAC


Le Service du Trafic Terrestre et du Contrôle des Opérations Commerciales (STTCOC)
Il est chargé de :

• contrôler et gérer le trafic terrestre : véhicules gros porteurs, voitures particulières, motos, trains et
personnes physiques ;

• assurer, avec les fournisseurs et opérateurs des systèmes techniques de contrôle, la maintenance des
accès portuaires aux fins d’interventions techniques;

• contrôler le séjour des camions gros porteurs dans l’enceinte portuaire et procéder, le cas échéant,

158 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


à des verbalisations;

• faire procéder aux camions gros porteurs le passage sur le pont bascule/pèse essieux pour leur pesage
afin de vérifier la conformité avec la charge à l’essieu et le gabarit, conformément à la réglementation en
vigueur ;

• faire prendre les dispositions qui s’imposent en cas de dépassement de la charge maximale par essieu;

• suivre les activités des structures en charge de la gestion des accès afin d’éviter toute congestion de
l’enceinte portuaire;

• participer aux procédures de scanning des marchandises ;

• contrôler les mouvements de marchandises dans l’enceinte portuaire (magasins, terre- pleins, hangars),
ainsi qu’à l’entrée et à la sortie du Port de Cotonou;

• procéder à la vérification des factures émises et des reçus de paiement y relatif;

• exercer un contrôle de régularité des documents d’enlèvement ou d’embarquement des marchandises ;

• suivre, en liaison avec les structures en charge de la gestion de l’environnement, les opérations de
transfert et de destruction des marchandises avariées.

Capitainerie du Port
Service Police, Sûreté, Sécurité, Incendies et Calamités (SPSSIC)
Il est chargé de :

• assurer la sécurité et la sûreté sur tout le domaine portuaire;

• veiller au respect strict des normes de sécurité dans les magasins et sur les terre-pleins;

• s’assurer du stockage réglementaire des matières dangereuses et veiller à leur enlèvement à temps ;

• réguler la circulation des véhicules gros porteurs dans l’enceinte ; assurer la sécurité dans les eaux
portuaires (en collaboration avec les forces navales) ;

• appliquer rigoureusement le code ISPS au Port de Cotonou;

• contrôler l’application stricte et sans faille des règles du code ISPS par les opérateurs portuaires ; Sécurité et ordre public dans le Port

• élaborer et actualiser périodiquement le plan de sécurité, conformément aux dispositions du code ISPS ;

• collaborer de façon permanente avec les PFSO des différents terminaux et les PSO dans le cadre de
l’application du code ISPS ;

• aider à lutter contre le trafic des drogues et stupéfiants en collaboration avec les services nationaux
spécialisés (Gendarmerie, Police) ;

• initier les textes des règlements portuaires en cas de besoin;

• participer à l’inspection environnementale au Port ;

• veiller à la prévention et à l’extinction de tout incendie;

• prendre toutes les dispositions pour éviter toute pollution du bassin et de l’enceinte portuaire ;

• participer à la lutte anti-pollution ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 159


• superviser le déploiement des secours en cas d’accident;

• porter assistance aux noyés et aux blessés dans l’enceinte portuaire.

Le Service des Formalités d’Accès (SFA)


Il est chargé de :

• enregistrer, vérifier la recevabilité et émettre un avis motivé sur les demandes d’obtention de titres d’accès
(badges, cartes d’accès, macarons, brassards, autres signes distinctifs) ;

• transmettre les avis motivés à la structure chargée d’autoriser la délivrance des titres d’accès;

• livrer les titres d’accès délivrés;

• établir des statistiques détaillées sur l’octroi des titres d’accès;

• prévoir et initier à temps les commandes nécessaires pour une fabrication continue des titres d’accès ;

• procéder à un système d’échantillonnage pour le contrôle de justification des demandes des titres d’accès ;

• s’assurer que les titres d’accès délivrés donnent lieu à facturation et encaissement.

Gendarmerie :
Dans le cadre du récent réaménagement intervenu au niveau de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale,
a été créée et installée la Compagnie de Gendarmerie Maritime Port qui comprend

- la Brigade Sûreté Maritime

- la Brigade Police Judiciaire

- le Peloton Surveillance et Intervention

- la Brigade Fluviale

- la Brigade Anti-Terrorisme

Commissariat spécial du Port


Sécurité et ordre public dans le Port

La Direction Générale de la Police Nationale a sa ramification au Port de Cotonou, notamment le Commissariat


Spécial de Police du Port. Il assure le rôle de police de frontière maritime et de police judiciaire dans le domaine
portuaire.

160 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


LA DIRECTION
DE LA MARINE MARCHANDE

UNE ADMINISTRATION AU SERVICE


DE LA NAVIGATION EN TOUTE SECURITE ET EN
TOUTE SURETE SUR DES EAUX MARITIMES PROPRES

Zone portuaire
BP 1234
Tél : +229 21 31 38 45
Cotonou - BENIN
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 161
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BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

DOMAINES D’INTERVENTION
• Industrie & Agro-industrie • Développement agricole et rural • Infrastructures de base
& infrastructures modernes • Télécommunications • Energie • Transport • Hôtellerie

FORMES D’INTERVENTION
• Prêts à long et moyen termes pour le financement des projets nationaux ou
internationaux • Garantie • Arrangement de financements • Conseil Financier• Prise
de participation au capital d’entreprises ou des Institutions Financières Nationales(IFN)
• Financement d’études de factibilité de projets ou d’études d’ingénierie • Financement
de transfert à des ressortissants de l’UEMOA de la propriété des moyens de production
et de distribution de biens et services • Assistance aux Petites et Moyennes Entreprises
B.P. : 1172 Lomé TOGO (PME) à travers les lignes de crédits ou accords-cadres de refinancement accordés aux
Tél. : +228 22 21 59 06 / +228 22 21 42 44 Institutions Financières Nationales (IFN) • Allègement des conditions d’emprunts par
Fax : +228 22 21 52 67 /+228 22 21 72 69
Site : www : www.boad.org bonification d’intérêts pour les projets relevant du secteur non marchand
E-mail : boadsiege@boad.org
• Financement d’opérations à court terme

162 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Le port de Cotonou et
le développement durable

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 163


Le Port de Cotonou et le Développement durable

164
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Port Autonome de Cotonou a pris conscience des conséquences potentielles de ses activités sur l’environnement.
C’est la raison pour laquelle il a pris des engagements et a développé depuis plusieurs années des actions en
faveur d’un meilleur management environnemental. La question du développement durable du Port a pris une telle
importance que l’Autorité portuaire a crée une structure de rang élévé rattachée au Directeur Général pour concevoir
et suivre la gestion environnementale de la plateforme portuaire : Le Département de la Gestion de l’Environnement
(DGE) composé de deux services.

Le Département de la Gestion de l’Environnement assure la politique de la gestion du développement durable du port.

Le Port de Cotonou s’est doté d’une charte portuaire sur la gouvernance environnementale qui définit clairement les
conditions de mise en oeuvre d’une politique de développement portuaire durable et répondent aux engagements
cardinaux contenus dans la Politique Environnementale du 28 Juin 2016.

Charte portuaire sur la gouvernance environnementale


au Port de Cotonou
Les usagers publics, les usagers privés et les Communes

- Considérant les décisions issues des conférences internationales sur l’environnement et le développement
durable et les différentes conventions ou accords multilatéraux auxquelles le Bénin a souscrit ;

- Considérant la Loi n°90-032 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin,


notamment l’article 27 qui dispose que « Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant
et durable et a le devoir de le défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement » ;

- Considérant la loi n° 98-030 du 12 février 1999 portant loi Cadre sur l’Environnement en République du Bénin ;

- Considérant la loi n°2010-11 du 07 mars 2011 portant Code Maritime en République du Bénin ;

- Considérant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l’Administration territoriale de la


République du Bénin ;

- Considérant la loi n° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en République du Bénin ;

- Considérant la loi du 1er Juillet 1901 et son décret d’application N° 2001-234 du 12 Juillet 2001 fixant
les conditions d’existences et les modalités de fonctionnement des Organisations Non Gouvernementales

Le Port de Cotonou et le Développement durable


et leurs organisations faîtières en République du Bénin,

- Considérant la loi n° 88-005 du 26 avril 1988 relative à la création, à l’organisation et au fonctionnement


des Entreprises publiques et semi-publiques en République du Bénin ;

- Considérant le principe 10 de la Déclaration de Rio qui reconnaît que la meilleure façon de traiter les
questions de l’environnement est d’assurer la participation effective de tous les citoyens concernés
à quelque niveau où il s se trouvent ;

- Considérant que la gestion de l’environnement est un des éléments essentiels du développement durable
et de la lutte contre la pauvreté ;

- Considérant la charte nationale de gouvernance environnementale au Bénin ;

- Considérant le Décret 2012-432 du 06 novembre 2012 portant Attributions, Organisation et


Fonctionnement du Ministère de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires;

- Considérant le décret n°89-306 du 28 juillet 1989 portant approbation des statuts du Port Autonome de Cotonou ;

- Considérant les règlements d’exploitation du Port de Cotonou ;

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 165


- Considérant la Politique environnementale du Port de Cotonou ;

- Considérant les décisions prises par l’Autorité portuaire en matière de préservation de l’environnement
portuaire.

- Considérant que le domaine de l’environnement est un secteur d’activités transversales ;

Définissent et adoptent par la présente charte, les principes et lignes de conduite à observer par les acteurs
portuaires dans leurs rôles et responsabilités pour une gestion partagée, cohérente et durable de l’environnement
portuaire de Cotonou.

CHAPITRE 1er : DES BUTS ET DES OBJECTIFS


ARTICLE 1er : La charte portuaire sur la gouvernance environnementale a pour but de :

- contribuer au développement durable du port de Cotonou;

- favoriser et optimiser la gestion partagée de l’environnement.

Elle témoigne de la volonté de transparence, de déontologie, d’éthique et de recherche de l’efficacité et de la


performance en matière de politique environnementale.

ARTICLE 2 : La charte portuaire de gouvernance environnementale du port de Cotonou a pour objectifs de :

- réaffirmer les principes établis en matière de protection de l’environnement ;

- reconnaître l’évolution des rôles des acteurs en matière d’environnement au port de Cotonou ;

- définir les rôles et les responsabilités des acteurs en vue de les impliquer davantage à s’engager
véritablement et de favoriser la synergie des actions ;

- mutualiser les moyens en vue de créer ou renforcer les dispositifs favorisant la gouvernance
environnementale du port de Cotonou ;

- prévoir les ressources nécessaires à sa mise en œuvre.

CHAPITRE 2 : DES DEFINITIONS

ARTICLE 3 :
Aux fins de la présente Charte, on entend par :
Le Port de Cotonou et le Développement durable

- Usagers publics : les services publics/sociétés publiques exerçant des activités sur la plateforme portuaire.

- Usagers privés : personnes physiques ou morales opérant sur la plate forme portuaire pour son profit.
Les différentes associations ou syndicats de cette catégorie de personnes sont également pris en compte.

- Commune: une collectivité territoriale dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.


Elle constitue le cadre institutionnel pour l’exercice de la démocratie à la base. Elle est l’expression de la
décentralisation et le lieu privilégié de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques
locales.

- Rôles: attribution exercée par chaque acteur.

- Responsabilités: pouvoir qui est échu de prendre des décisions devant une situation donnée sans se
référer au préalable à une autorité.

- Pollution: toute contamination ou modification directe ou indirecte de l’environnement provoquée par


tout acte susceptible d’affecter défavorablement une utilisation du milieu profitable à l’homme ; de
provoquer une situation préjudiciable à la santé, la sécurité, le bien être de l’homme, de la flore et de la
faune, ou à la sécurité des biens collectifs et individuels.

166 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- Acteurs portuaires: personnes ou groupes de personnes, utilisant le port comme vecteur de production
ou qui contribuent d’une manière quelconque à la régulation ou au contrôle des activités qui se déroulent
au port de Cotonou.

Les différents acteurs sont catégorisés en trois groupes à savoir:

• Catégorie A : Ce sont les usagers publics intervenant dans le contrôle et la surveillance des activités
exercées sur la plate forme portuaire.

- A1 : Usager public en charge de la surveillance, de la coordination et du contrôle des activités portuaires.


Cette prérogative est dévolue au Port Autonome de Cotonou qui est l’Autorité Portuaire.

- A2 : Structures chargées du contrôle et du suivi des activités portuaires, dont les activités n’ont pas
d’impacts négatifs sur le domaine portuaire.

• Catégorie B : Elle regroupe toutes les structures ou opérateurs portuaires dont les activités impactent
négativement l’environnement.

• Catégorie C : Elle est composée des Communes.

CHAPITRE 3 : DES PRINCIPES


ARTICLE 4 : Principe de la primauté du droit

Le port de Cotonou est soumis aux accords multilatéraux signés et ratifiés par le Bénin ainsi que les textes de lois
et normes édités au niveau national dont les dispositions sont applicables au domaine portuaire.

ARTICLE 5 : Principe d’intégration de l’environnement dans les politiques

Le domaine de l’environnement est transversal.

L’environnement doit être intégré dans les politiques portuaires.

Les politiques de l’environnement et du développement durable élaborées et adoptées par l’Autorité Portuaire
s’imposent à tous les acteurs du port de Cotonou.

ARTICLE 6 : Principe de protection de l’environnement

L’environnement portuaire fait partie du patrimoine national béninois, partie intégrante du patrimoine commun
de l’humanité. A ce titre, la protection de l’environnement portuaire est d’intérêt général et vise le bien-être de la

Le Port de Cotonou et le Développement durable


population ainsi que la préservation des ressources naturelles.

Quiconque a connaissance de la destruction d’une ressource biologique est tenue d’en aviser l’Autorité Portuaire.

ARTICLE 7 : Principe de responsabilité et de pollueur-payeur

Chaque citoyen a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre.

Tout acte préjudiciable à la protection de l’environnement engage la responsabilité directe ou indirecte de son auteur
qui doit en assurer la réparation.

Quiconque se rend coupable d’une pollution environnementale est tenu d’en réparer les conséquences. Les zones
et sites dégradés doivent être restaurés.

Quiconque est responsable ou a connaissance de la présence accidentelle d’un contaminant dans l’environnement
doit en aviser les Autorités compétentes.

L’Autorité Portuaire a le devoir de rendre compte de la définition de la politique environnementale et de sa mise en


œuvre.

Les acteurs portuaires doivent être organisés en vue de son épanouissement et de sa participation au contrôle du

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 167


fonctionnement des services portuaires dans le domaine de l’environnement.

ARTICLE 8 : Principe du développement durable

La protection et la mise en valeur de l’environnement doivent faire partie intégrante du plan de développement
économique, social et culturel du port de Cotonou et de sa stratégie de mise en œuvre.

L’équilibre entre environnement et développement doit être assuré.

ARTICLE 9 : Principe de prévention et de précaution

Les actions qui peuvent avoir des effets néfastes immédiats ou futurs sur la qualité de l’environnement portuaire
doivent être prévenues et anticipées.

Toute pollution ou dégradation doit être arrêtée. Ses effets négatifs sur l’environnement doivent au moins être
minimisés ou atténués.

ARTICLE 10 : Principe de participation

Les différents acteurs portuaires doivent intervenir à tous les niveaux dans l’exécution de la politique portuaire ainsi
que celle nationale en matière d’environnement.

La consultation doit être systématiquement recherchée ainsi que le niveau le plus efficace d’intervention.

ARTICLE 11 : Principe de connaissance et d’information

La surveillance continue de la qualité de l’environnement fait partie intégrante des politiques et stratégies de
protection de l’environnement.

La recherche sur la qualité de l’environnement par des organismes publics ou privés contribue à améliorer les
connaissances en matière d’environnement.

La circulation de l’information entre les différents acteurs de la plate forme portuaire doit être optimisée.

L’information et l’éducation relatives à l’environnement doivent être développées.

Les bonnes pratiques en matière de protection de l’environnement doivent être capitalisées et diffusées.

Un système d’information permanent sur la qualité de l’environnement, en particulier sur les éléments naturels et
les installations à risque, doit être établi et géré.
Le Port de Cotonou et le Développement durable

L’Autorité Portuaire doit tout mettre en œuvre pour optimiser l’investissement dans le développement des capacités
du port de Cotonou en vue de la réalisation progressive et effective de la politique en matière d’environnement. A cet
effet, elle doit élaborer et exécuter un programme de développement des capacités en environnement.

CHAPITRE 4 : DES ROLES ET RESPONSABILITES


ARTICLE 12 : Rôles et responsabilités des usagers de catégorie A1 : Autorité Portuaire

L’Autorité Portuaire est responsable de la plateforme portuaire de Cotonou en matière d’environnement. A ce titre,
elle est chargée de :

- veiller au respect des textes et règles en vigueur en matière d’environnement dans le domaine portuaire ;

- élaborer et mettre en œuvre la politique environnementale du port de Cotonou ;

- élaborer et coordonner les stratégies de gestion de l’environnement portuaire ;

- assurer la police environnementale sur la plateforme portuaire ;

- concevoir et mettre en œuvre le Système de Management Environnemental (SME) du port de Cotonou ;

168 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


- élaborer les règlements de police et d’exploitation et leur application ;

- mettre en œuvre toutes les actions susceptibles de traduire dans les faits, la politique maritime et
portuaire béninoise dont les grandes lignes sont définies par le Gouvernement du Bénin.

ARTICLE 13 : Rôles et responsabilités des usagers de catégorie A2

Ils ont pour rôle de veiller au respect des textes et normes en vigueur en matière d’environnement dans le domaine
portuaire. A ce titre, ils interviennent dans le contrôle et la surveillance des opérations portuaires suivant leurs
domaines de compétence en collaboration avec l’Autorité Portuaire.

Tout contrôle effectué dans le domaine portuaire est assorti d’un rapport qui est transmis à l’Autorité Portuaire.

ARTICLE 14 : Rôles et responsabilités des usagers de catégorie B

Ils sont chargés de veiller à la sauvegarde de l’environnement.

A ce titre, ils doivent :

- disposer d’un plan de gestion environnemental qui permet d’éviter ou de minimiser les impacts
environnementaux liés à leurs différentes activités et opérations portuaires ;

- assurer une bonne gestion et une traçabilité des déchets issus de leurs activités ou concessions ;

- réaliser un audit annuel de conformité environnemental et transmettre le rapport de l’audit à l’Agence


Béninoise pour l’Environnement et à l’Autorité Portuaire ;

- disposer d’un plan d’opération interne périodiquement testé avec des équipements adéquats en vue de la
prévention et de la maîtrise des crises et catastrophes ;

- participer à la mutualisation des moyens de prévention et d’intervention d’urgence des différents acteurs portuaires ;

- assurer la maîtrise énergétique et une gestion rationnelle des ressources en eau ;

- contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires et participer à la mise en œuvre du programme


de partenariat pour le management environnemental du port de Cotonou.

ARTICLE 15 : Rôles et responsabilités des Communes (catégorie C)

Les Communes concourent avec l’Etat et les autres collectivités à la protection de l’environnement, à l’aménagement
du territoire et à l’amélioration du cadre de vie.

Le Port de Cotonou et le Développement durable


A ce titre, elles :

- veillent à la protection des ressources naturelles notamment des forêts, des sols, de la faune, des
ressources hydrauliques, des nappes phréatiques et contribuent à leur meilleure utilisation ;

- veillent à la préservation des conditions d’hygiène et de salubrité publiques ;

- sont consultées sur tout aménagement relatif aux sites miniers se trouvant sur leur territoire ;

- donnent leur avis chaque fois qu’il est envisagé la création sur leur territoire de tout projet susceptible de
porter atteinte à l’environnement ;

- élaborent les agendas 21 locaux.

A travers les dispositifs existants et ceux à mettre en place, les Communes ont pour rôle et responsabilité de
contrôler la conformité des activités des promoteurs publics et privés en matière d’exploitation des ressources
naturelles sur leur territoire.

Les Communes produisent un rapport sur la gestion opérationnelle de l’environnement et des ressources naturelles.

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 169


CHAPITRE 5 : DES RESSOURCES
ARTICLE 16 : Ressources propres

L’Autorité Portuaire d’une part et les autres usagers portuaires d’autre part, doivent en ce qui concerne chacun d’eux
contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires pour une mise en œuvre effective des dispositions de la
présente charte de l’environnement.

ARTICLE 17 : Ressources externes

Des ressources peuvent être mobilisées auprès des institutions de financement aux niveaux national et international
intervenant dans le domaine de la préservation de l’environnement et de la conservation de la biodiversité côtière
et marine.

ARTICLE 18 : Des amendes

Dans l’application du principe Pollueur-Payeur, des ressources peuvent être mobilisées à travers les amendes
collectées.

Une liste des principales infractions ainsi que les amendes appropriées est annexée à la présente Charte.

CHAPITRE 6 : DES MODALITES DE MISE EN ŒUVRE


ARTICLE 19 : Information

L’Autorité Portuaire assure la diffusion de la présente Charte et informe semestriellement les acteurs portuaires des
résultats des activités effectuées dans le cadre de la gouvernance environnementale. La synthèse des activités est
publiée une fois l’an dans le rapport environnemental du port de Cotonou.

ARTICLE 20 : suivi

La Commission Environnementale assure le suivi de la mise en œuvre de la Charte portuaire sur la gouvernance
environnementale qu’elle évalue tous les deux ans en vue de son actualisation.

CHAPITRE 7: DES DISPOSITIONS DIVERSES


ARTICLE 21 : Approbation et révision de la Charte

La présente Charte validée par la Commission Environnementale du port de Cotonou est applicable à tous les
usagers du port de Cotonou dès son approbation par le Comité de Coordination des Activités Portuaires (CCAP).
Le Port de Cotonou et le Développement durable

ARTICLE 22 : Révision de la charte

La présente charte peut être révisée en cas de nécessité par la Commission Environnementale.

ARTICLE 23: la présente Charte entre en vigueur dès sa signature par le Président du Comité de Coordination des
Activités Portuaires (CCAP).

170 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Le Port de Cotonou et le Développement durable

171
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Port de Cotonou et le Développement durable

172
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Port de Cotonou et le Développement durable

Guide
Hôtel OfficielSALAM,
AZALAI du Port financement BOAD.
de Cotonou - 2017 173
Devenez aussi partenaires
et élargissez le champ de vos relations clients
174 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
La communauté
portuaire

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 175


Le Port de Cotonou et le Développement durable

AGIR ENSEMBLE

176 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


L’ Association pour la Promotion du Port de Cotonou

FICHE SIGNALETIQUE DE L’ASSOCIATION POUR


LA PROMOTION DU PORT DE COTONOU (APPC)

CREATION : L’Association pour la Promotion du Port de Cotonou (APPC) a été créée le 03 février 2005 par 52
structures, associations et institutions de professionnels et utilisateurs du Port de Cotonou.

L’APPC a été déclarée le 28/12/06 et enregistrée sous le numéro 2006/0530/DEP-ATL-LITT/SAG-ASSOC publié au


journal officiel N°2 du 15/01/07.

NATURE JURIDIQUE : L’APPC est une association régie par la loi 1901. Elle est dotée de la personnalité juridique et
de l’autonomie financière.

MISSION : L’APPC a pour mission de créer entre ses différents adhérents, une cohésion et une synergie propres à
accroître la capacité commerciale du Port de Cotonou dans la sous région, à améliorer son image et à entreprendre
toutes actions d’intérêt communautaire.

ORGANES : L’APPC a pour organes :

- L’Assemblée Générale des membres ;

- Un Bureau Exécutif de neuf (09) membres ;

- Un Secrétariat Permanent dirigé par un Secrétaire Général ;

- Un Commissariat aux comptes ;

- Les Commissions Techniques.

L’ Association est aidée dans sa mission de promotion par les représentants du Port de Cotonou dans les pays de
l’Interland avec lesquels le Président de l’APPC à signé des contrats commerciaux

CONDITIONS D’ADHESION : Toute entreprise de droit privé ou de droit public devient membre de l’APPC à sa
demande, par libre adhésion à ses statuts et sous réserve des conditions édictées par l’article 8 du règlement
intérieur de l’Association.
La communauté portuaire

ADRESSE
573, Avenue Steinmetz 01B.P. : 8041 Cotonou- Tél. : (229) 21 31 33 42
Fax : (229) 21 31 33 49 – E-mail : asso_appc@yahoo.fr

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 177


ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DU PORT DE COTONOU (APPC)

MEMBRES DU BUREAU EXECUTIF

Président : Port Autonome de Cotonou


(Amélie Huguette AMOUSSOU)

1er Vice Président : Association des consignataires et Agents Maritimes (ACAM)


(Kossivi EKLOU)

2ème Vice Président : Société Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP)


(Bernard AMOUSSOU)

Trésorier : Conseil National des Chargeurs du Bénin (C N C B)


(Antoine DAYORI)

Trésorier Adjoint : Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports (CNUT)


(Atahy CHAIBOU)

1er Responsable à la Veille concurrentielle : Association des Commissionnaires Agréés en Douanes (ACAD)
(Tairou MAMA)

2ème Responsable à la Veille concurrentielle: Association des Entreprises de Manutention de Navires Agréés
(ASSEMA) (Emmanuel IHOU)

1er Responsable à la Communication et aux Relations Publiques : Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin
(CCIB) (Jude FAGBEMY)

2ème Responsable à la Communication et aux Relations Publiques :
Port Autonome de Cotonou - Direction Commerciale et du Marketing
(Michaël de SOUZA)

MEMBRES TITULAIRES
APPC
Secrétariat Général

LISTE DES MEMBRES TITULAIRES DE L'APPC

REPRESENTANT CONTACT
N° STRUCTURE
NOMS PRENOMS TEL FAX PORTABLE E-MAIL

1 AFRICAINE DES ASSURANCES 21 30 04 83 - 21 30 19 80 21 30 14 06 - assuraf@intnet,bj


La communauté portuaire

2 Agence de Transit et de Logistique (ATRAL) NAGNONHOU Eric 21 33 40 31 21 33 39 06 95 96 86 10 atral@firstnet1,com

3 AGETRAC HODONOU Maxime 21 31 29 69 - 21 31 32 22 - agetrac@leland.bj

4 ALWOUDJOUD SARL RAIMI Choukouratou 21 33 62 27 - moussbad@hirstnet,bj

Association des Commissionnaires Agréés


5 TAIROU Mama 21 31 85 73 - 21 31 85 74 97 89 90 15 sitt@internet,bj
en Douane (ACAD)

Association des Consignataires et Agents


6 EKLOU Kossivi 97 98 81 37 - 90 90 66 87
Maritimes du Bénin (ACAM)

Association des Entrepreneurs de


7 ALEXANDRE Philippe 21 31 39 70 - bnnsecgen@maersk.com
Manutention au Port de Cotonou (ASSEMA)

8 BALTIC CONTRÔL BENIN YAYA NADJO Mohamed 21 31 61 71 21 31 42 28 - balticis@intnet,bj

9 BANK OF AFRICA 21 31 32 28 21 31 31 17 - boabenin-dg@bankofafrica,com

178 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


10 CCIB SATCHIVI Jean Baptiste 21 31 24 57 - 21 31 22 93 - ccib@bow,intnet,bj
Association des Commissionnaires Agréés
5 TAIROU Mama 21 31 85 73 - 21 31 85 74 97 89 90 15 sitt@internet,bj
en Douane (ACAD)

Association des Consignataires et Agents


6 EKLOU Kossivi 97 98 81 37 - 90 90 66 87
Maritimes du Bénin (ACAM)

Association des Entrepreneurs de


7 ALEXANDRE Philippe 21 31 39 70 - bnnsecgen@maersk.com
Manutention au Port de Cotonou (ASSEMA)

8 BALTIC CONTRÔL BENIN YAYA NADJO Mohamed 21 31 61 71 21 31 42 28 - balticis@intnet,bj

9 BANK OF AFRICA 21 31 32 28 21 31 31 17 - boabenin-dg@bankofafrica,com

10 CCIB SATCHIVI Jean Baptiste 21 31 24 57 - 21 31 22 93 - ccib@bow,intnet,bj

11 CIS SARL YAYA NADJO Mohamed 21 31 48 31 21 31 48 31 - balticis@intnet,bj

cnut@intnet.bj /
12 CNUT ATTAHY Chaïbou 21 31 38 55 93 47 52 35 - 64 74 04 60
dchabalko@yahoo.fr

13 COBENAM KATARY Léon 21 31 49 87 - 21 31 54 10 21 31 36 42 direction@cobenam.com

14 CONAV BADAROU Moukaramou 95794747 conav@hotmail,com

15 Conseil Burkinabé des Chargeurs (CBC) OUEDRAOGO Thierry 21 31 61 33 21 31 61 34 64 52 48 31 aoure@caramail,com

Conseil National des Chargeurs du Bénin


16 Antoine DAYORI 21 31 59 47 -
(CNCB)

17 CTPS SARL SAIZONOU Magloire 21 33 52 63 - 21 31 30 20 21 33 86 56 - ctpssarl@yahoo,fr

18 FETRIS BENIN MOHAMADI HADI Sidi 90 90 68 69 - 95 06 87 35 - 97 44 83 02

19 FSETRB AGOLI AGBO Pierre 21 33 45 70 97 88 11 35 - 95 45 69 97

20 GROUPE DAUPHIN BENIN SARL TOKANNOU Camille 21 30 47 66 95 95 75 65 groupedauphinct@yahoo,fr

21 Groupement des Importateurs (GIV) SAH Aurelien

22 GSP-BENIN CAKPO Gilbert Kinkpé 21 31 62 40 21 31 63 05 - gspbenin@yahoo,fr

23 IF &CG AHOUNOU Delphine 21 33 75 14 21 33 09 80 95 95 94 32 ifcg001@hotmail,com

24 LAW-TRANS LAWSON Sylvain 21 31 20 24 95 85 51 81 - 90 90 20 93

25 LCA SARL HOUWANOU Théodore B. 21 30 74 16 97 48 31 79 cherofr@yahoo,fr

26 LEMOINE & CIE S, A QUENUM Félicien E. 21 31 52 26 - 27 21 31 48 28 - lemoinesa@firstnet,com

27 MAIRIE DE COTONOU SOGLO Léhady 21 32 13 59 - 23 68 - 04 97 -

Maison de l'Entreprise et de l'Intégration


28 FAKEYE Victor A. 21 38 08 92 21 38 33 42 - doriergat@hotmail,com
Economique

29 NIGER TRANSIT (NITRA) SALIFOU Ibrahim

30 NSIA BENIN HOUNGUE Alain

31 ORYX BENIN SA 21 31 18 26 - 21 31 07 70 21 31 65 98 - oryx-benin@aogltd,com

32 PAC AMOUSSOU KPETO Huguette 21 31 52 80 21 31 28 91 -

PATRONAT DES ENTREPRISES DE


33 ABDOULAYE Ibrahim Petrans@gmail.com
TRANSPORT DU BENIN

Réseau d'Information sur les Transports et


34 FAKEYE Victor 21 38 08 92 -
le Commerce en Afrique (RITCA ONG)

35 SATCO et Compagnie BENIN LOKOSSOU Cyr C. 21 31 71 31 - 32 - satcobenin@yahoo,fr

36 SERVICE CITOYEN GNIKPO Ildevert 95 06 37 84 - 95 06 37 84 - 90 91 67 51

37 SNB/UTRAO EL HADJ MALADE Abdel 21 31 08 05 21 32 83 11 90 92 74 64 - 97 07 54 30

38 SNTE ZINSOU Léopold 21 31 53 45 21 31 73 68 - sntebenin@yahoo,fr

39 SOBEMAP AMOUSSOU SOSSOU Bernard 21 31 38 29 - 21 31 39 83 97 98 13 66 - 94 01 36 88


La communauté portuaire

40 SOBETRANS SHIPPING DJANGBO DIGUI Théophile 21 31 49 25 21 31 59 76 - sobtrans@intnet,bj

41 Société Agro Alimentaire (SA-ALIM) SOULEY Kiory 97 08 62 09 - 97 69 21 62 ibraimkabire@yahoo,fr

SOCIETE D'ENTREPOSAGE ET DE
42 ADJAHO Razack 21 31 48 01 95 96 06 46 razack7@hotmail,com
TRANSPORT

43 STE AMAR TALEB-BENIN FERDJANI Bachir 21 31 06 11 - amartaleb@firstnet,bj

44 STE BALLA & FILS BALLA Ibrahim Yaro 21 33 86 94 -

45 Sté CREDOCOF AHOLOU Yannik Thierry 21 32 11 68 21 31 53 88 95 42 93 50 yaholou@hotmail,com

46 Sté Internationale BB SARL BALOGOUN Benoît T. 21 31 54 58 90 90 45 42 - 97 58 32 42 - 95 06 21 14 internationalbb@yahoo,fr

47 STE LIVRAISON RAPIDE MEHINTO Didier 21 31 71 97 95 06 31 97

48 STE MICHA SARL BOUKARAM Jacques -


Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 179
49 STE NEGOCE 2010 INTERNATIONALE HOUNGBANDAN Delphin 21 31 62 94 95 45 25 86 - 97 97 45 89
45 Sté CREDOCOF AHOLOU Yannik Thierry 21 32 11 68 21 31 53 88 95 42 93 50 yaholou@hotmail,com

46 Sté Internationale BB SARL BALOGOUN Benoît T. 21 31 54 58 90 90 45 42 - 97 58 32 42 - 95 06 21 14 internationalbb@yahoo,fr

47 STE LIVRAISON RAPIDE MEHINTO Didier 21 31 71 97 95 06 31 97

48 STE MICHA SARL BOUKARAM Jacques -

49 STE NEGOCE 2010 INTERNATIONALE HOUNGBANDAN Delphin 21 31 62 94 95 45 25 86 - 97 97 45 89

50 Sté SARB Sarl BONOU Raphaël 21 31 38 09 97 09 10 64 - 95 06 09 68 sarbsarl@yahoo,fr

51 STE SONAT PEL AWOUNOU Richard 21 33 09 80 90 90 05 60 outaf2000@yahoo,fr

52 SYNATRAB KOTCHARE Marcel 21 30 36 13 95 81 81 25

Syndicat des Importateurs et Négociants


53 des Véhicules d'occasion du Bénin YESSOUFOU Abdoul Jelili 21 31 30 24 97 76 60 72 yajsolai@yahoo,fr
(SINEVOB)

54 SYNDICAT DES NON AFFILES WARAPE SEÏDOU 21 38 33 42 97 98 73 92 - 97 44 09 61 - 97 98 97 27 www.creationdentreprise.org

55 TCAA GNIMADI Jean 21 31 61 97 95 95 12 11 tcadok2002@yahoo,fr

56 USA PORT GNIKPO Ildevert 95 06 37 84 - 95 06 37 84 - 97 69 75 47

Les Associations et syndicats professionnelles au port


de Cotonou
ASSOCIATION DES ENTREPRENEURS PRIVES DE MANUTENTION AU PORT DE COTONOU
(ASSEMA)

Membres : Cotonou Manutention (COMAN)

Société de Manutention de Terminal à Conteneurs (SMTC)

BENIN TERMINAL

ASSOCIATION DES CONSIGNATAIRES ET AGENTS MARITIMES

ACAM - Bénin

ACONPOV - Bénin

ASSOCIATION DES TRANSITAIRES ET COMMISSIONNAIRES AGREES EN DOUANE

ACAD

UCDTAB

SYNACODA
La communauté portuaire

SNB / UTRAO

SYNDICA DES TRANSPORTEURS ROUTIERS

FETRIS

FESYNTRA

180 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


LISTE ELARGIE DES STRUCTURES MEMBRES DU COMITE DE COORDINATION DES ACTIVITES
PORTUAIRES (CCAP)

1 - MADAME AMELIE HUGUETTE AMOUSSOU KPETO


DIRECTRICE GENERALE DU PORT AUTONOME DE COTONOU (PAC) – PRESIDENT

2 - MONSIEUR MAMA TAÏROU 97 07 54 30


SECRETAIRE GENERAL DE L’ASSOCIATION DES COMMISSIONNAIRES AGREES EN DOUANE (ACAD)

3 - MONSIEUR ABEL HONVOH 97 97 36 36


SECRETAIRE GENERAL DE L’UNION DES COMMISSIONNAIRES EN DOUANE ET TRANSPORTEURS
AGREES DU BENIN (UCDTAB)

4 - MONSIEUR EKLOU KOSSIVI 97 98 81 37


VICE PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES CONSIGNATAIRES ET AGENTS MARITIMES (ACAM)

5 - MONSIEUR BERNARD SOSSOU AMOUSSOU


DIRECTEUR GENERAL DE LA SOCIETE BENINOISE DES MANUTENTIONS PORTUAIRES (SOBEMAP)

6 - MONSIEUR LEON KATARY 21 31 30 33


DIRECCTEUR GENERAL DE LA COMPAGNIE BENINOISE DE NAVIGATION MARITIME (COBENAM)

7 - MONSIEUR GUSTAVE ZAGRE 64 52 48 31


REPRESENTANT AU BENIN DU CONSEIL BURKINABE DES CHARGEURS (CBC)

8 - MONSIEUR ATTAHY CHAIBOU 64 74 04 60


REPRESENTANT AU BENIN DU CONSEIL NIGERIEN DES UTILISATEURS DES TRANSPORTS
PUBLICS (CNUT)

9 - MONSIEUR GEORGES ABALLO 21 30 00 12


REPRESENTANT AU BENIN DU CONSEIL MALIEN DES CHARGEURS (CMC)

10 - MONSIEUR PHILIPPE ALEXANDRE 96 37 22 09


L’ASSOCIATION DES ENTREPRISES DE MANUTENTION DE NAVIRES AGREES (ASSEMA)

11 - MONSIEUR ANTOINE DAYORI 21 31 59 60


DIRECTEUR GENERAL DU CONSEIL NATIONAL DES CHARGEURS DU BENIN (CNCB)

12 - MONSIEUR DESIRE KOUTHON 21 31 46 69


DIRECTEUR DE LA MARINE MARCHANDE (DMM)

13 - MONSIEUR THOMAS AGBEVA 21 31 01 33
AGENCE NATIONALE DES TRANSPORTS TERRESTRES (ANATT)

14 - MONSIEUR ALAIN BAMENOU 97 87 01 86


La communauté portuaire

COMMISSAIRE SPECIAL DE POLICE DU PORT (CSP)



15 - MONSIEUR BORIS TCHILAO 97 31 04 94 / 95 24 54 54
COMMANDANT DE LA COMPAGNIE MARITIME DE GENDARMERIE DU PORT

16 - MONSIEUR CHARLES SACCA
DIRECTEUR GENERAL DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS (DGDDI)

17 - MONSIEUR JEAN-BAPTISTE SATCHIVI 21 31 22 93


PRESIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BENIN (CCIB)

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 181


1 8- MONSIEUR APPOLINAIRE VISSIENNON 95 36 84 39
SECRETAIRE GENERAL DE L’ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DU PORT DE COTONOU (APPC)

19 - MONSIEUR ABDEL SALIM MALADE 97 07 54 30
PRESIDENT DE L’UNION DES TRANSPORTEURS D’AFRIQUE DE L’OUEST – SECTION NATIONALE DU
BENIN (SNB-UTRAO)

20 - MADAME ROSINE BAMBARA OUEDRAOGO 96 19 06 12
REPRESENTANT AU BENIN DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO

21 - MONSIEUR HAMIDOU SALEY 66 75 19 91


REPRESENTANT AU BENIN DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU NIGER

22 - MONSIEUR PASCAL GENET 21 31 99 88
ADMINISTRATEUR GENERAL DE LA SOCIETE D’EXPLOITATION DU GUICHET UNIQUE (SEGUB)

23 - MONSIEUR CLEMENT GODONOU 66 85 09 19


DIRECTEUR GENERAL DE RORO TERMINAL SA

24 - MONSIEUR CHRISTIAN HOUNGBO 97 10 27 67


SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT NATIONAL DES COMMISSIONNAIRES EN DOUANE AGREES
(SYNACODA)

25 - MONSIEUR PHILIPE ALEXANDRE 21 31 39 70


DIRECTEUR GENERAL DE BENIN TERMINAL SA

26- MONSIEUR KOEN DE BACKKER 97 97 06 01
DIRECTEUR GENERAL DE COMAN

27- MONSIEUR GREGORY KRIEFF 21 31 56 90


DIRECTEUR GENERAL MEDITERANNEEN SHIPPING COMPAGNY (MSC)


LISTE DES SOCIETES DE CONSIGNATAIRES

N° Nom Contacts Contact Email

1 MAERK/SAFMARINE Monsieur ALEXANDRE 65 00 65 01

2 CMA CGM ERIC NEUT 66 59 66 21


21 31 99 78

3 GRIMALDI EKLOU KOSSIVI


VICE-PRESIDENT ACAM 97 98 81 37
La communauté portuaire

4 PIL KOFFI AYITE 64 94 38 38


PARIS GUILLAUME

5 NAVITRANS MONSIEUR DORIAN 94 01 39 56

6 OMA BENIN/HAPAG LLOYDS GILDAS ATINDEHOU 95 97 82 00

7 MSC MICHEL AIZAN 95 32 50 72

182 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


GROUPEMENTS ET SYNDICATS DES IMPORTATEURS DE VEHICULES D’OCCASION

GIV (MIKAÏLA AMOUSSA) 97 60 23 90 / 90 91 27 52


GS.FIVO (ISSA AROU ADEDJOUMA) 97 09 39 55
CONAV (MOUKARAM BADAROU) 97 77 44 94
SINEVOB (ABDOUL JALIL YESSOUFOU) 97 76 60 72
ANEPAC (MOUSSA GADO) 97 08 53 36 / 93 31 75 74
(HAROUNA BASSIROU) 90 90 74 93

PROMOTEURS GESTIONNAIRES MARCHES DE VEHICULES D’OCCASION

SBK (LATOUNDJI KABIROU) 97 24 36 06 / 90 90 01 51


(BADAROU MADJIDI) 95 95 34 14
ATB PARC (LAMINATOU ISSA)
RITIS INTERNATIONAL (RISSICATOU IGUE) 97 24 36 06 / 90 90 01 51
SOBIMEX TRACO (EDMOND AGOUA) 95 96 72 11 / 95 19 10 48
IFRIKIA (DANIEL HOUNKPE)

Liste des sociétés de consignation agréées


au Port de Cotonou
1 GETMA

2 SUPER MARITIME BENIN

3 MSC BENIN

4 SAGA BENIN

5 WESTPORT

6 BISB

7 OMA BENIN

8 LEMOINE CIE

9 SOCOPAO BENIN

10 GRIMALDI BENIN

11 MAERSK BENIN

12 ISB
La communauté portuaire

13 CITC SA

14 DELMAS BENIN

15 SDV BENIN

16 ATRAL SA

17 COBENAM

18 GMT SHIPPING

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 183


19 SOBAMAR

20 ELLISA GROUP

21 SOTRAC

22 COTRIMA

23 SOBEMAP

24 CTR

25 JINDA SHIPPING C/60-61 GUINKOMEY, vons fâce Alex

26 PRIDE SA

27 THABOR Sarl

28 ABOU MERHI

29 SOACO

30 ISAB

31 AQUA MARINE BENIN

32 COMAN SA

33 RORO TERMINAL SA

34 BENIN TERMINAL

35 SMTC
La communauté portuaire

184 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Comité technique de suivi

Président : Directeur Commercial et du Marketing du PAC,


Michael de SOUZA
Rapporteurs : Association pour la Promotion du Port de Cotonou,
Appolinaire VISSIENNON, Sourou OHOSSA
Membres : Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux,
Virgile DANON
Direction des Systèmes d’Information,
Moussa ZACHARY
Département de la Communication et de la Coopération
Caroline ATCHADE
Service Marketing, Veille Commerciale et Prospectives
Georges VARANGO

Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 185


Direction du projet

Directeur Général JLC Services & Consulting


Joseph Labiyi CHAFFA
Assistant et Responsable Communication
Guy L. CHAFFA
Responsable Projet
Eric Arsène O. CHAFFA
Responsable Commercial
Irice QUENUM
Responsable version Numérique et Electronique
Tiburce L. CHAFFA
Graphiste
Sullyvan AGUIAR-PATERSON
Assistants Techniques
Jérôme BIBILARY
Sébastien DOSSA
Commerciales
Léonelle OGOU
Léopoldine SOUMA ESSENGUE

186 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 187
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est interdite sans l’accord écrit de JLC Services & Consulting

188 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017


Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 189
190 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017

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