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DU PORT DE COTONOU
J’éprouve un sentiment de grande satisfaction avec la publication de l’édition 2017 du Guide Officiel du Port de
Cotonou, fruit d’un partenariat fécond entre le Port Autonome de Cotonou (PAC), l’Association pour la Promotion du
Port de Cotonou (APPC) et le Cabinet JLC Services & Consulting.
Le Guide Officiel du Port de Cotonou, ouvrage à caractère technique et commercial, est une véritable base de
données sur les activités au Port de Cotonou ainsi que sur les acteurs opérant sur la plateforme portuaire.
Edité en version « livre » et en version électronique (site internet et applications mobiles), il deviendra très rapidement
un outil de travail indispensable pour les usagers du Port de Cotonou, ses partenaires et les différents acteurs
portuaires eux-mêmes.
La publication de cette première édition est le signe que nous faisons, au Port de Cotonou, le choix de la transparence
pour plus d’efficacité.
En effet, l’objectif essentiel visé par la publication du Guide Officiel du Port de Cotonou est de mettre à la disposition
de tous ceux qui ont un intérêt quelconque avec le Port de Cotonou des informations fiables, utiles et actuelles sur
le ledit Port, les principaux acteurs, les procédures et règlements en vigueur, etc.
Je voudrais particulièrement saluer toute l’équipe technique qui l’a conçu et élaboré mais aussi tous les partenaires
du Port de Cotonou qui se sont engagés à nos côtés pour sa réalisation.
- la dématérialisation de la liasse des documents pour les opérations de pré dédouanement des marchandises,
- la sécurisation de la collecte des recettes par les administrations fiscale et douanière et les opérateurs
portuaires,
La plateforme portuaire de Cotonou se dote à présent d’un précieux outil moderne de gestion et d’ouverture du Port
de Cotonou sur le monde, à travers le « Guide Officiel du Port de Cotonou – Edition 2017 ».
Plus qu’un simple outil de communication, le Guide Officiel du Port de Cotonou est une innovation majeure, de par
son riche contenu disponible en version papier et sous forme numérique déployée en solution web et applications
mobiles, de manière à permettre à tous les acteurs et usagers portuaires d’accéder en tout temps et en tout lieu, à
l’échelle nationale et internationale, aux diverses informations sur le Port de Cotonou et de bénéficier par conséquent
de célérité, de gain de temps et de productivité pour les transactions commerciales et les opérations portuaires, à
partir de prises de décisions judicieuses.
L’Association pour la Promotion du Port de Cotonou, à travers son Secrétariat Général, saisit cet évènement pour
remercier les acteurs de la Communauté Portuaire de Cotonou qui ont adhéré massivement à cette innovation et
ont contribué fortement à la parution de l’Edition 2017 du Guide Officiel du Port de Cotonou qui, à n’en point douter,
fera œuvre utile et servira de bréviaire aux opérateurs et aux utilisateurs du Port de Cotonou pour le développement
de leurs activités et celles de la plateforme portuaire de Cotonou.
Appolinaire VISSIENNON
Le Guide Officiel du Port de Cotonou est une innovation majeure qui vise l’objectif essentiel de mettre à la disposition
de la communauté portuaire un outil d’accompagnement dans le choix de l’autorité portuaire de la transparence
pour plus d’efficacité du port de Cotonou.
- la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou et, singulièrement, Monsieur Samuel BATCHO qui,
alors Directeur Général, a encouragé et accompagné cette initiative en acceptant la mise en place du judicieux
partenariat PAC-APPC-JLC Services & Consulting pour conduire le projet, Madame Amélie Huguette AMOUSSOU-
KPETO qui n’a jamais caché son inaltérable ténacité dans le désir de voir cet ouvrage venir combler un des vides
qui donnaient aux nombreuses réformes récentes dans le secteur maritime et portuaire de notre pays un goût
d’inachevé ;
- les membres du Comité de Suivi, créé par Note de Service n°346/16/PAC/DG/SC/DCM (SMVPC) DCC
(SCOM) pour les diligences et les compétences dont ils ont fait preuve dans le suivi du projet ;
- le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement, Monsieur Christian ADOVELANDE, ainsi que
tous les annonceurs (voir liste en annexe) qui ont été des pièces maîtresses sans lesquelles cette belle œuvre
n’aurait jamais vu le jour ;
- les éminentes personnalités : son Excellence Joseph Labiyi YAÏ, et Messieurs Azaria FAKOREDE, Séfou
Ladepo FAGBOHOUN, Amos ELEGBE et Jean Pierre EDON dont le soutien et les conseils ont joué un rôle important
dans l’élaboration de la présente édition du Guide ;
- le personnel et les collaborateurs externes de JLC SERVICES & CONSULTING qui ont travaillé avec opiniâtreté
à la présente édition du Guide
- Olabitin Biaou Eric Arsène CHAFFA, toi qui, de ton lit de malade, avais toujours le regard rivé sur le projet
d’édition du Guide Officiel du Port de Cotonou dont tu étais responsable jusqu’à ton rappel à la félicité éternelle.
Tout le Personnel de JLC SERVICES & CONSLUTING te l’offre aujourd’hui en souvenir de ton dévouement et de ta
compétence.
Le Directeur de JLC Services & Consulting
Port : Opérations 49
- Armement, représentation d’armement et consignation des navires
- La manutention au port de Cotonou
- La profession de commissionnaire en douane et de transit
- Le commissionnaire de transport
- Le Conseil des chargeurs
- L’ expertise maritime au port de Cotonou
- L’ avitaillement
- Code ISPS
- Plan de sécurité du port de Cotonou
- Contrôle de sûreté et de sécurité au port de Cotonou
- Rôle de la Direction de la Marine Marchande
- Contrôle des conteneurs vides de retour au port
- Plan de zoning et de circulation
- Organes chargés du maintien de l’ordre public, de la sûreté et de la sécurité
Conseil en Gestion
Conseil en Ingénierie
Logistique et Transport
Communication Portuaire
JLC SERVICES & CONSULTING - RCCM RB/COT/13 A 16524 - IFU 1201300056402 - 05 BP 2283
Cotonou BENIN +229 21 03 34 79 - +229 67 72 29 29 - jlcservices-consulting@outlook.fr
Un port est par excellence une plateforme d’échanges intermodaux dans lesquels s’impliquent tous les modes
de transports, la route majoritairement, le chemin de fer, la voie navigable, les conduites ou le cabotage maritime
(navigation côtière de courte distance). Au cœur du trafic portuaire, pour la plupart des ports, on retrouve naturellement
les transports de marchandises, de fret, de produits qui, soit partent ou arrivent dans le port et ses environs immédiats,
soit sont réacheminés dans la zone de desserte du port (arrière pays ou pays de l’hinterland).
Physiquement, le port de Cotonou se définit par ses équipements parmi lesquels il convient de distinguer :
- l’infrastructure lourde de base qui en permet l’accès : digues de protection contre la mer (digue Ouest,
traverse et son épi d’arrêt des sables), chenal maritime d’accès, rade, darse et bassin.
- les quais et postes d’accostage où stationnent les navires pendant toutes leurs opérations au port : quais
Nord, quais Sud dont quai Bolloré et quai ORYX ;
Sur le plan institutionnel et par extension, le « port » s’applique également à l’organisme en charge du port, chez nous
le Port Autonome de Cotonou. Il a pour mission d’assurer les travaux d’extension, d’amélioration, de renouvellement,
de reconstruction, ainsi que l’exploitation, l’entretien, la police des ports et de leurs dépendances ainsi que la gestion
du patrimoine immobilier et domanial qui lui est dévolu. Son organisation fonctionnelle est composée de trois grandes
fonctions essentielles que sont :
- la fonction infrastructures qui a pour mission la réalisation des travaux neufs, les travaux d’entretien et du
dragage (quais et accès nautiques) ;
- la police qui s’occupe des services de frontières et de police judiciaire dans les abords du port et la
gendarmeriequi assure la fonction de police judiciaire dans l’enceinte portuaire ;
- la Direction de la Marine Marchande qui gère administrativement les marins et assure le contrôle de la
sécurité des navires et des marchandises dangereuses ;
- l’administration des douanes qui est chargée de contrôler et de vérifier les marchandises et d’en percevoir
les droits d’entrée et de sortie ;
- les services de santé ainsi que de l’agriculture et de la pêche qui sont, quant à eux, chargés des contrôles
sanitaire, vétérinaire et phytosanitaire.
En raison de la qualité de port propriétaire du port de Cotonou, la fonction outillage, qui concerne la gestion des
hangars, des terre-pleins et engins de levage, est depuis bien longtemps concédée respectivement à la Société
Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP) et à des structures privées (Groupe BOLLORE et Groupe AP
MOLLER) et RORO TERMINAL (véhicules d’occasion) dans le cadre du partenariat public privé.
Au port de Cotonou, de nombreux autres intervenants portuaires proposent des services aux navires ou à la
marchandise.
• Les sociétés d’avitaillement et de soutage approvisionnent les navires en vivres, équipements, carburant, etc ;
• Une société de réparation navale fait office de station-service pour les navires de petit et moyen tonnages
• Le courtier maritime, officier ministériel, bénéficie du privilège d’effectuer la mise en douane du navire,
du paiement des droits de port pour le compte de l’armateur, de la traduction de tous les documents
officiels. Il a également le privilège d’affréter un navire pour le compte d’un chargeur ;
o le négociant ou le courtier en marchandises qui achète, vend, stocke, etc. les produits du négoce (produits
agricoles, pétrole, produits chimiques, etc.
o les entreprises de manutention qui sont l’interface entre la terre et la mer, sont chargées de toutes les
opérations de chargement et de déchargement de navires, ainsi que des opérations de mise et de reprise
sous hangar et sur terre-plein, qui en sont le préalable ou la suite nécessaire.
o la petite manutention (opération de mise sur camions de marchandises en vue d’enlèvement du port) est
assurée par les sociétés de relevage
Outre ses fonctions de transport proprement dites, le port de Cotonou assure, d’une part, des fonctions industrielles en
fixant certaines activités industrielles et tertiaires et constitue, d’autre part, un des poumons de l’économie nationale
voire de celle de la sous-région.
Il résulte de ce qui précède que le port de Cotonou est une importante plateforme où se développent de nombreuses
activités avec plusieurs opérateurs dont les intérêts, les us et coutumes ainsi que les procédures sont logiquement
divergents et peuvent même être cacophoniques s’il n’y est pas exercé une bonne régulation et une bonne coordination,
facteur essentiel d’efficacité et de compétitivité portuaire.
Une particularité de l’environnement sur la plateforme de Cotonou est qu’il est suffisamment marqué par des structures
informelles qui s’activent majoritairement autour de la filière véhicules d’occasion.
Pour enrayer les dysfonctionnements engendrés par cette complexité dans la coexistence de centaines d’opérateurs
et pour garantir la sûreté et la sécurité des opérations, de nombreuses réformes ont été mises en œuvre ces dernières
années pour allier une exploitation productive et rentable du port et la sécurité et l’ordre public dans le secteur. Ces
réformes ont généré un nouveau schéma d’exploitation et de développement du port avec de nouveaux ouvrages
et équipements modernes, de nouvelles dispositions techniques et juridiques de gestion moderne, marquée par un
nouveau type de partenariat entre l’Etat et le secteur parapublic et privé dans le port.
Le présent Guide, réalisé en partenariat avec le Port Autonome de Cotonou, l’Association pour la Promotion du Port
de Cotonou et JLC Services & Consulting, est un ouvrage inédit dont l’objectif principal est de répondre aux questions
“who is who?” et “comment faire les affaires dans le port?”
- disposer d’un répertoire des membres de la communauté portuaire pour une meilleure connaissance de
toutes ses entreprises et de leurs fonctionnements ;
- offrir aux opérateurs portuaires une meilleure visibilité à leurs produits, services et procédures et un
instrument efficace de promotion du service des relations-client.
Le Guide Officiel du Port de Cotonou est, somme toute, un outil de facilitation, de transparence et d’amélioration de
la productivité de leurs opérations au port de Cotonou.
On y découvre principalement les règlements et procédures édictées par les autorités centrales, le Port Autonome de
Cotonou, autorité portuaire, sur tout le territoire portuaire pour y garantir l’ordre public, une exploitation des infrastructures et
aires opérationnelles sans accroc, dans la justice et l’équité.
Le Guide Officiel du Port de Cotonou est aussi un recueil de règles internes d’exploitation d’ouvrages et d’espaces
concédés ainsi qu’une description de procédures régissant toutes les professions dans le secteur maritime et portuaire.
La position de tête de pont du port dans l’activité des transports et, plus généralement, son rôle de nœud gordien
dans l’activité économique, ont imposé au Guide d’intéresser logiquement tous les acteurs qui entretiennent
l’activité portuaire et/ou en tirent leur prospérité. Il s’agit des banques, des compagnies d’assurance, des opérateurs
économiques réunis au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin sans lesquels subsistera un goût
d’inachevé à la présente œuvre.
Nous espérons que cet ouvrage sera d’une grande utilité, bien que conscient qu’une telle œuvre, la première du genre,
restera à parfaire dans les prochaines éditions.
NOTRE VISION
Contribuer à la réalisation de toutes infrastructures productives et sociales au Bénin et en Afrique subsaharienne pour faire de
l’AGETUR-SA une entreprise pérenne à travers le renforcement du leadership en matière de gestion directe de travaux,
d’assistance et de délégation à la maîtrise d’ouvrage, d’affermage et de concession.
PROMOTION IMMOBILIERE
GESTION DES CONCESSIONS
Construction de microcentrale solaire photovoltaïque Poste Péage/pesage, Centre d’Enfouissement Technique
dans le mono et le couffo d’ordure, Adduction d’Eau Potable
2016
GESTION DES EAUX USEES
GESTION DES ENERGIES
CONVENTIONNELLES ET
Logements économiques de type immeuble r+4
RENOUVELABLES
Construction de centrales conventionnelle et solaire
réalisés à Abidjan en Côte d'I voire
Union
Etat béninois BAD Européenne
Centre de transfert des déchets solides
ménagers de la ville de Cotonou
2015
BID
Collectivités locales
SONEB
ACDI
Le Port de Cotonou, situé en bordure sud de la ville, est un port à vocation régionale. Il est en effet le débouché
maritime le plus proche et le couloir d’accès le plus rapide et le moins accidenté pour desservir l’Est des pays sans
littoral tels que le Mali et le Burkina Faso et le premier port de transit de la République du Niger. C’est également le
port de relais et de transbordement le plus proche du Nigeria et du Togo. Le port de Cotonou est sensiblement à égale
distance des ports de Lagos (115 km) et de Lomé (135 km).
A- LES INFRASTRUCTURES
A son inauguration en 1965, le Port de Cotonou disposait alors d’un bassin protégé :
- à l’Ouest, par une jetée initialement constituée de deux sections, la première comprenant un cavalier en
enrochements et une passerelle métallique à la côte +5 de 28 et 186 m de longueurs respectives, et la
deuxième, une jetée en enrochements de 1209 m de long arasée à la côte +6 m ayant une largeur en crête
de 7 m.
Cet arsenal de protection permet aux navires, après la traversée d’un chenal long de 4500 m et d’une profondeur de
15 m, d’aborder les quais et d’opérer en eaux calmes.
Le mur de quai initialement de 680 m était un ouvrage en palplanches métalliques de 20 m de longueur battues à
refus dans le sol et arasé à la cote +3,00 et ayant leurs pieds à la côte – 17,00.
A l’arrière du mur de quai, quatre magasins cales et plusieurs entrepôts et des terre-pleins de stockage dans «
l’ancien port ».
trois autres magasins-cales et un magasin dit de productivité dans «le nouveau port ».
Aujourd’hui, après plusieurs travaux d’agrandissement et d’amélioration, la zone portuaire représente une superficie
de 140 ha et le plan d’eau, protégé par deux digues Est et Ouest, couvre une superficie d’environ 60 ha.
Le Port de Cotonou dispose d’un chenal d’accès extérieur long de 4.500 m et large de 200 m, dragué à la cote -15
m ZH. La passe d’entrée à une portée de 270 m dont 200 m utile donnant accès à la zone d’évitage et au chenal
intérieur du bassin portuaire également dragué à la cote – 15 m ZH.
a) Dans la darse :
Le quai commercial au Nord qui après avoir été prolongé en 1982 par un ouvrage en paroi moulée de 660 m à -11
m hydro de tirant d’eau, représente un linéaire de 1260 m et comporte 8 postes répartis comme suit :
- quatre postes Q1, Q2, Q3, de 155 m de long chacun, et deux postes Q5 et Q6 de 180m de long chacun à
l’usage des navires conventionnels.
- l’extrémité Est du quai, prévu initialement pour la pêche, est utilisée par les équipements de servitude du
port et les chalutiers ; le quai en retour, d’une longueur de 70 ml, prévu initialement pour la pêche, est
utilisé par la Marine Militaire.
• Le poste pétrolier de la Société ORYX en zone Sud (à proximité de la jetée Ouest de la digue) représentant
• un poste pétrolier de 200 m de longueur et 10m de tirant d’eau, relié par oléoduc au dépôt général des
hydrocarbures situé hors de la zone portuaire. Ce poste est également utilisé pour le déchargement des
pondéreux (clinker et gypse)
• un poste de 160 ml de longueur pour le chargement des huiles en vrac. Ce poste est relié par oléoduc à
un dépôt de stockage situé en ville.
• un poste complémentaire de 100 ml affecté aux navires de faible tonnage et aux chalutiers en escale ou
en réparation.
Une légère modification est intervenue ces dernières années dans cette partie du port avec le récent rescindement
de la traverse et le réaménagement de la passe d’entrée.
c) Port de pêche
L’anse non aménagée, comprise entre le quai de commerce et la jetée Est, sert de beaching pour les pirogues des
pêcheurs. Le PAC a transféré toutes les superstructures de pêche à la Direction des Pêches et à des opérateurs
privés. La Direction des Pêches a aménagé, sur la plage, un bâtiment pour le développement des activités de la
pêche artisanale.
B- LES SUPERSTRUCTURES
Elles se présentent comme suit :
terre-pleins :
Aujourd’hui, la zone portuaire proprement dite, c’est à dire la zone incluse dans les limites de la clôture douanière,
a une superficie d’environ 210 hectares y compris le bassin. Sa profondeur, de la magistrale des quais à la clôture
douanière, est de 270 m y compris la zone bord à quai de 30 m de largeur.
Le long des postes Q1 à Q4, le terre-plein comporte une zone bâtie (bâtiments administratifs), réduisant sa profondeur
effective à celle comprise entre la magistrale et la voie ferrée, soit 180 m.
Sur cette profondeur relativement faible, sont implantés quatre magasins bord à quai et une aire de stockage de
soufre de 3 000 m².
Le long des postes Q5 et Q6, le terre-plein d’une surface de 42 500 m² assure le traitement du trafic de divers. Ce
terre-plein est traversé par la voie ferrée d’accès aux magasins des pays enclavés et les voies de circulation.
- d’un terre-plein situé entre l’accès N° 2 et l’hôtel du port pour le stockage des conteneurs de la SMTC
(groupe Bolloré) ;
Les deux terre-pleins sont séparés par une voie ferrée et la voie de circulation Est –Ouest.
A l’Ouest de la darse, les terre-pleins, d’une superficie d’environ 250 000 m² au Sud de la voie ferrée et de 32 000 m²
au Nord, sont utilisés pour :
- le stockage des marchandises pour les pays enclavés : Niger, Mali, Burkina Faso.
Au Sud de la darse, le terminal à conteneurs concédé au Groupe BOLLORE couvre une superficie de 169.000 m²
avec une extension de 70.000 m² nouvellement aménagée au Sud du terminal sur les terrains gagnés en mer.
- un parc RoRo pour le transbordement des véhicules d’occasion de 43.000 m² concédé à RoRo Terminal
Bénin du Groupe GRIMALDI ;
- un parking pour camions gros porteurs de 50.000 m² servant au séjour intermédiaire des camions en
attente des formalités ;
Le PAC dispose de :
TRANSIT et CONSIGNATION
LOGISTIQUE
TRANSPORT ROUTIER
La concurrence portuaire accrue et la recherche de l’amélioration de l’efficience imposent une réduction du rôle
Gouvernance portuaire
de l’État, aussi bien dans la planification que dans la gestion des infrastructures pour une meilleure insertion
dans une économie globale plus compétitive. Depuis les années 1980, l’Etat béninois s’est dessaisi des activités
portuaires de consignation et de transit qu’il avait concentrées entre les mains de la Société Nationale de Transit et
de Consignation (SONATRAC) et de la Société de Transit et de Consignation du Bénin (SOTRACOB).
De même, les activités de manutention portuaire longtemps objet de monopole entre les mains de l’ODAMAP
devenu SOBEMAP sont exercées aujourd’hui par différents opérateurs, à savoir :
Société Nationale de commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP) (produits pétroliers et gaz).
Au sud de la darse du port, ORYX BENIN est concessionnaire d’un terminal pétrolier dont les caractéristiques
essentielles sont :
- un quai a une longueur de 225 m pour un tirant d’eau de 9,5 m pouvant accueillir des navires jusqu’à 190 m LOA.
Les quais et les espaces situés au Nord du bassin du port sont exploités par la SOBEMAP et COMAN SA.
La Loi a donné la latitude d’augmenter ultérieurement, par décret, sa circonscription par incorporation des terrains
et surfaces d’eau nécessaires aux extensions du port.
Les règles de domanialité publique sont applicables aux terrains, surfaces d’eau, ouvrages et outillages ayant le
caractère de cette domanialité
Gouvernance portuaire
Pour l’accomplissement de ses tâches, le PAC est investi des prérogatives des pouvoirs publics en ce qui concerne
l’exécution des travaux, de la gestion du domaine et de la police de circulation, de la conservation du domaine public
et de la sécurité de l’exploitation.
Gouvernance portuaire
A ce titre, il assure dans le domaine portuaire, les pouvoirs dévolus à la puissance publique.
- d’encourager, de faciliter et d’organiser sur le plan commercial la communauté portuaire pour mieux
répondre aux exigences du marché afin de faire du Port de Cotonou un centre logistique de commerce ;
- de donner, après étude approfondie et après avis d’un comité ad’hoc, des autorisations à tous les
opérateurs portuaires désireux d’exercer des activités dans le port sur la base d’un contrat d’agrément
défini par des cahiers de charges ;
- de veiller à ce que les activités se déroulent dans le respect des lois et règlements.
Les services publics intervenant au Port de Cotonou sont placés sous la tutelle fonctionnelle de l’Autorité Portuaire,
tout en demeurant sous la tutelle administrative de leurs départements respectifs.
membres :
- coordonner toutes les activités des structures publiques, parapubliques et privées intervenant au Port de
Cotonou afin d’améliorer la productivité globale du Port ;
Gouvernance portuaire
- définir un plan d’actions réaliste en vue de maintenir la compétitivité de la voie béninoise ;
- connaître tout problème pouvant entraver la fluidité de passage des marchandises au Port de Cotonou et
y apporter les solutions appropriées.
Le Comité de Coordination se réunit une fois tous les quinze (15) jours sur convocation de son Président.
Le Comité de Coordination peut entendre tout intervenant portuaire dont la présence serait jugée nécessaire pour
le règlement de problèmes spécifiques.
PRENEZ
LE DEPART
AVEC NOUS
Publi Reportage
Siège BOAD (LOME - TOGO)
Créée le 14 novembre 1973, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) regroupe aujourd’hui les huit
Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA): le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ses principales missions : promouvoir le développement
équilibré des Etats membres et réaliser l’intégration économique régionale. Les engagements de la Banque se
chiffrent, au 30septembre 2016, à 4212,8 milliards FCFA pour 1020 opérations. Ces engagements ont contribué au
renforcement des différents secteurs prioritaires que sont, entre autres, l’agriculture et le développement rural, les
infrastructures, l’industrie et le secteur privé.
Afin de renforcer sa contribution au développement des Etats membres, la BOAD a créé en son sein une Unité
Sur un autre plan, la BOAD est fortement impliquée dans le domaine de l’environnement. Non seulement, la dimension
environnementale est systématiquement prise en compte dans les projets qu’elle finance, mais elle prend aussi
des responsabilités de plus en plus importantes au niveau international. Trois exemples : la BOAD a coopéré à la
création, en avril 2012, du Fonds Carbone pour l’Afrique, dont elle préside le Conseil d’administration. En outre, le
Président de la Banque siège au Conseil d’administration du Fonds vert mondial, dont l’ambition est de mobiliser,
d’ici à 2020, 100 milliards de dollars US par an pour financer des projets liés au climat, surtout dans les pays en
développement. Enfin, depuis janvier 2013, le siège de la BOAD abrite le premier Centre Régional de Collaboration sur
Publi Reportage
le Mécanisme pour un développement propre (MDP), fruit d’un accord avec le Secrétariat exécutif de la Convention
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La mission de ce centre est d’apporter un
soutien direct aux Gouvernements, aux ONG et au secteur privé, pour l’identification et le développement de projets
éligibles au MDP.
Enfin, la BOAD est un acteur clé du marché financier régional. Elle a joué un rôle de pionnier sur ce marché en
lançant en 1993 la première émission obligataire réalisée par appel public à l’épargne à l’échelle régionale. Avec
650 milliards de FCFA de fonds levés, elle est, à ce jour, le premier émetteur non souverain du marché régional de
capitaux.
En dehors de ses interventions directes, la Banque a soutenu ce secteur en coopérant avec différents partenaires au
développement, pour la création de nouveaux outils de financement, comme le Fonds GARI,Cauris Investissement,
la Société ouest-africaine de gestion d’actifs (SOAGA), la Caisse régionale de refinancement hypothécaire de
l’UEMOA (CRRH–UEMOA) et BOAD Titrisation.
Depuis 2011, la BOAD a également adopté les normes comptables internationales IAS/IFRS. La conformité des
comptes aux cadres internationaux contribuera à un meilleur accès de la Banque aux ressources extérieures,
notamment celles du marché financier international. En vue de la consolidation des supports de production des
états financiers en temps réel, la Banque a acquis en 2012 un ERP bancaire dont l’implémentation est en cours.
Des actionnaires et des partenaires de qualité confèrent à la BOAD une grande crédibilité. L’actionnariat est
constitué de deux grandes catégories d’actionnaires. La première, formée par les huit Etats membres de l’UEMOA
et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), détient 93,69% du capital, qui s’élève à 1 028,5
milliards de F CFA. Quant à la seconde, elle est composée de membres non-régionaux : Allemagne, Belgique, Chine,
France, Inde, Maroc, Banque africaine de développement et Banque européenne d’investissement, qui détiennent
6,31% du capital.
Côté partenariat, la BOAD noue des relations qui lui permettent de bénéficier de lignes de crédits et de garanties
auprès d’institutions importantes comme l’Agence française de développement (AFD), la KFW, la Coopération
Publi Reportage
suisse, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la BID, l’United Nations Capital
Development Fund (UNCDF),le Fonds de Solidarité africain (FSA)
Notre engagement
Construire avec nos partenaires et
clients une relation de confiance
et de proximité.
Puma-Energy Bénin SA est une Compagnie pétrolière, filiale du Groupe Trafigura, et active au Nord-Est de L’Europe,
au Moyen Orient, en Asie, en Amérique Latine, en Afrique Centrale, Est-Sud, et en Afrique de l’Ouest.
Puma a une expérience approfondie de l’aviation, étant notamment partenaire stratégique du JIG et de l’IATA.
Nos équipes ont acquis une excellente réputation auprès des compagnies aériennes.
Nos clients sont Air France, SAA, Kenya Airways, Ethiopian Airways, British Airways, KLM, Lufthansa, etc.
Afin de satisfaire ces compagnies, nous avons une assurance de plus d’un milliard d’USD.
Notre produit Jet A-1 satisfait la norme AFORJOS (Aviation Fuel Ouality Requirements for Jointly Operated Systems)
et nous respectons la qualité la plus stricte de Jet A-1.
Etant une filiale du groupe Trafigura, une des plus grandes sociétés de négoce au monde, notre approvisionnement
est aisé. Nous pouvons donc garantir l’approvisionnement de produits à l’aéroport de Cotonou.
Au port de Cotonou, l’occupation de la rade est soumise à des dispositions de règlement spécifique.
Les Quais
Un quai est une levée ordinairement revêtue de pierres, aménageant les bassins d’un port ou les rives d’une rivière,
d’un canal, d’un lac, destinée à retenir les berges ou à faciliter l’accostage des navires pour leur déchargement.
Particulièrement, dans les ports maritimes, les levées de pierres sont remplacées par des ouvrages de maçonnerie
constitués d’un mur de soutènement perpendiculaire au niveau de l’eau et surmonté d’une chaussée ou d’une
plateforme.
Les Terre-pleins
Un terre-plein est une étendue artificielle de terre acquise sur la mer par remblaiement, à l’aide souvent de déchets,
de gravats et de sable, et qui a un niveau altimétrique supérieur au niveau de la mer.
Il comporte ordinairement une darse avec un grand tirant d’eau ; un quai pour l’amarrage ; des portiques, grues et
chariots cavaliers ; des réseaux de transport permettant l’inter modalité (routes et voies ferrées) et une surface
consacrée à l’empilement des conteneurs.
Il est caractérisé principalement par un grand tirant d’eau, et équipé d’un (ou de plusieurs) ensemble(s) de vannes
et de compteurs afin de permettre le comptage des produits chargés ou déchargés.
Les équipes astreintes aux opérations de maintenance des installations dans l’enceinte portuaire et au déchargement
des navires pétroliers doivent :
- être équipées de matériel de protection individuel (casque, chaussures de sécurité, gilet de sauvetage,
combinaison SONACOP)
- se débarasser de tout objet dangereux pouvant provoquer un foyer de feu (briquet, téléphone portable etc...)
- observer les règles de sécurité et éviter tout rejet de produits dans la nature,
- informer les responsables d’équipes et les responsables du PAC de tout danger enregistré
- vérifier que l’échelle et le filet de sécurité sont bien en place avant d’accéder au navire et respecter les
consignes du commandant et de l’équipage.
Le Terminal roulier
Un roulier est un navire utilisé pour transporter entre autres des véhicules chargés grâce à une ou plusieurs rampes
d’accès. On les dénomme aussi Ro-Ro.
Les Terminaux rouliers aménagés au port de cotonou sont les parcs tampons (ou de regrouprment des véhicules
d’occasion de la SOBEMAP (Bande de 200m) et de Ro-Ro Terminal Bénin (Bande de 300m à l’est du port).
Port : Infrastrucrures, Superstructures
Entrepôts/magasins/magasins cales
Entrepôt
Un entrepôt est un bâtiment logistique destiné au stockage et à la distribution de biens. Les entrepôts sont utilisés
par les industriels, les entreprises d’import-export, les grossistes, les transporteurs, les douanes, etc. Ce sont de
grands bâtiments, depuis quelques centaines jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés.
Ces bâtiments sont situés le plus souvent dans des zones péri-urbaines. Souvent construits à l’origine dans des
zones industrielles près d’usines, on observe désormais l’apparition de zones logistiques dédiées aux entrepôts,
sans autre activité industrielle.
La qualité d’exploitant résulte exclusivement de la souscription de la soumission cautionnée par laquelle une
personne prend, à l’égard de la douane, la responsabilité des marchandises placées dans les magasins ou aires
dont elle dispose.
NOS PRODUITS
La GAB
Siège Social : Boulevard St michel, Immeuble «GAB» en face du Centre de Promotion de l’Artisanat (CPA)
48 Cotonou
Guide03 BP 3673
Officiel Cotonou-Bénin
du Port - Tél.: 229 21 33 82 30 / 21 33 82 31 - Fax: 229 21 33 82 32 - www.lagab-assurances.com
de Cotonou - 2017
Port : Opérations
• il pourvoit aux besoins normaux du navire et de l’expédition, prépare l’escale, assiste le navire pendant
l’escale, gère tous les problèmes consécutifs à l’escale
• Il reçoit tous actes judiciaires ou extra judiciaires destinés à l’armateur que le capitaine est habilité à recevoir
Port : Opérations
• Il accomplit toute autre mission confiée par l’armateur.
Le consignataire peut être également agent maritime. Pour cette fonction, il est notamment chargé de la négociation
et la conclusion des contrats, de la gestion des finances, de la recherche de fret, de la mise en place d›une politique
commerciale, de contrats avec la clientèle, de relations avec les autorités en charge des problèmes maritimes et ce,
dans la zone qui le concerne.
L’étendue de son pouvoir de représentation est déterminée par le contrat de mandat signé par l’armateur (agents
portuaires, agents généraux, etc.)
• les avitailleurs
• la réparation navale
• le douane, pour le contrôle des marchandises à quai placées sous leur responsabilité. Dans ce cadre, la
certification OEA (Opérateur Economique Agrée) permet un allègement des procédures
• l’autorité portuaire
• la Capitainerie du port pour le traitement des marchandises dangereuses et des déchets du navire
MISSION ET OBJECTIFS
Créée par l’Etat Béninois en 1974 avec une mission de soutien économique au commerce extérieur du Bénin, la COBENAM a facilité l’arrimage du secteur
maritime national.
Elle a pour objet l’exécution :
• de toutes opérations de transport multimodal notamment, les transports maritime et fluvio-lagunaire ;
• de toutes prestations de services liées à la consignation de navires, au transit maritime et toutes autres activités connexes ou annexes se
rapportant à l’objet social, ou susceptibles d’en faciliter la réalisation
PERSPECTIVES
Après son retrait en 2002, l’Algérie a annoncé son retour dans le capital social de la COBENAM aux côtés du Bénin. La signature imminente des nouveaux
accords par les deux pays frères, ouvrira un nouvel horizon de croissance et de prospérité à la Compagnie.
Le Cammionage
Pour offrir un service complet et intégré à la clientèle, la Compagnie projette à très court terme
de mettre à la disposition de sa clientèle des services de transport de marchandises par camion
La Consignation de Navires
La COBENAM occupe une place de choix sur le marché de la consignation, de par son expérience
et la confiance dont elle jouit auprès des armateurs au Port de Cotonou. La COBENAM, c’est
plus de 42 ans d’expérience en matière de consignation de navires
Le Transit et le magasinage
Commissionnaire en douane agréé depuis plus de 26 ans, la COBENAM est l’un des meilleurs
transitaires crédibles exerçant sur la plateforme portuaire, aéroportuaire et à toutes les
frontières du Bénin (Hillakondji, Sèmè-Kraké, Malanville et Porga). La COBENAM se prépare
également à offrir à sa clientèle des services de stockage de marchandises.
Pour tous vos besoins sur la plateforme portuaire de COTONOU et à toutes les frontières du Bénin, n’hésitez pas, contactez-nous :
01 BP 2032 COTONOU
53
Tél : (229) 21 31 32 87 - 21 31 33 30 - 21 31 27 96 - 21 31 54 10 - 21 31 25 34 - Fax : (229) 21 31 09 78 - direction@cobenam.bj - www.cobenam.bj
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
La manutention au port de Cotonou
La manutention (stevedoring en anglais) est l’ensemble des opérations de chargement et de déchargement des
navires marchands dans les ports de commerce
Le Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB) est un office à caractère commercial doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière. Sa mission essentielle est la défense des intérêts
des chargeurs que sont les importateurs et les exportateurs. À cet effet il est chargé :
- d’assister les importateurs et les exportateurs dans les opérations de transport et de passages portuaires :
négociations tarifaires, conseils juridiques, etc...
de donner et d’informer les chargeurs par des séminaires de perfectionnement et la mise à disposition d’une
documentation spécialisée en matière de transport et de commerce international.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
- de promouvoir la chaîne des transports par des actions allant dans le sens de la simplification des opérations
portuaires et par la réalisation d’infrastructures : parking et entrepôts.
- de promouvoir les produits d’exportations par l’organisation ou la participation aux foires, aux missions
commerciales et par la mise à disposition d’un pôle de commerce électronique. Antoine DAYORI, DG CNCB
Tradepoint :
Le Trade Point vise à promouvoir les exportations et rationaliser les importations par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication,
permettant ainsi de collecter, de traiter et de mettre à la disposition des PME/PMI des informations économiques et commerciales en temps réel sur
les produits exportables du Bénin et sur les marchés étrangers.
Les avantages pour les exportateurs :
• - Vous pourriez poster vos annonces.
• - Rechercher les offres disponibles.
• - Rechercher des demandes.
• - Vendre vos produits ou services sans nécessairement vous déplacer...
Lorsqu’il accomplit les opérations de dédouanement au nom et pour le compte d’autrui, on dit qu’il effectue un
mandat direct en douane. Par contre lorsqu’il accomplit les opérations de dédouanement en son nom propre pour
son client on dit alors qu’il effectue un mandat indirect en douane.
Toute personne qui déclarerait pour autrui des marchandises sans avoir la qualité de commissionnaire en douane
agréé s’exposerait à des sanctions pécuniaires sans préjudice des suites judiciaires éventuelles.
Le déclarant en douane est un agent chargé de préparer, rédiger et présenter la déclaration en détail en vue de
l’enlèvement des marchandises en douane. Pour L’administration des douanes, la responsabilité de la Déclaration
incombe entièrement au Commissionnaire agrée en douane seul à répondre d’éventuelles omissions et autres
irrégularités qui pourraient être relevées dans la Déclaration.
Port : Opérations
- d’établir les formalités douanières concernant les exports et les imports de marchandises en acquittant
les droits et taxes fiscales.
- d’anticiper les éventuels problèmes liés au dédouanement afin de faciliter le flux de marchandises.
Il a 4 missions :
1- réaliser du conseil douane pour répondre à une nouvelle demande d’un client / obtenir de nouveaux clients
4- gérer les litiges pour éviter / minimiser les surcoûts et amendes pour le client et l’entreprise
Le Transitaire est un professionnel dont la mission est d’organiser la liaison, l’acheminement entre les différents
moyens de transports successifs afin d’assurer la continuité de la marchandise du départ jusqu’à l’arrivée.
Le Commissionnaire de transport
C’est un commerçant qui agit en son propre nom ou sous un nom social, pour le compte d’un commettant (qu’il
ne fait pas connaître aux tiers). Concrètement, il organise de façon libre et autonome le transport de bout en bout
pour le compte de l’expéditeur. Il met en place et coordonne le transport avec les sous-traitants de son choix. Il n’a
pas, à cet effet, à recueillir l’accord de son client sur le nom des transporteurs qu’il choisit. Le commissionnaire
Since 1969
La société Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP) est une société
d’Etat à caractère commercial et industriel dotée d’une autonomie financière. Son
capital social en francs CFA est de sept milliards six cent millions (7.600.000.000)
et a une expérience de 47 ans sur la plateforme portuaire de Cotonou. Elle est
certifiée à la norme ISO 9001 version 2008 depuis mars 2015 et se prépare pour
sa certification sur l’environnement selon la norme 14001. Ces trois domaines
d’activités stratégiques sont :
les manutentions (la manutention bord et la manutention terre) ;
le transit port et aéroport ;
la consignation maritime. Bernard AMOUSSOU SOSSOU,
DG/ SOBEMAP
La SOBEMAP est à votre écoute 24h/24h. Pour toutes vos informations adressez-vous à :
La Direction Générale La Direction Commerciale et Marketing
01 BP 35 Cotonou Téléphone (229) 21 31 50 98 / 21 31 41 45 / 21 31 36 07 / 21 31 39 83
Téléphone (229) 21 31 41 45 / 21 31 36 E-mail : dircomark@sobemap.com
58 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
SOBEMAP
Société Béninoise des Manutentions Portuaires
Stevedoring,
Acconage,
Le Terminal à Conteneurs de la SOBEMAP
Consignation,
Transit
Parc de regroupement des véhicules d’occasion (PTU)
Les Experts peuvent être mandatés par des Compagnies d’Assurances pour évaluer les dommages après sinistre,
déterminer leurs origines et procéder éventuellement à des constatations contradictoires lorsqu’un tiers est en
Port : Opérations
cause.
Les Experts peuvent apporter des conseils en matière de normalisation et de réglementation plaisance.
Les Experts peuvent effectuer des contrôles divers (coque, gréement, moteur…), et procéder à des analyses, telles
que des analyses d’huile moteur.
Certains Experts sont inscrits auprès d’une Cour d’Appel, et sont donc missionnés par les Tribunaux
DOMAINES D’INTERVENTION
Travaux Portuaires
DOMAINES D’INTERVENTION
- Réhabillitation des quais
- Battage des quais en palplanches
- Nettoyage et sablage
Travaux Portuaires
- Protection anti corrosion
-- Soudure
Réhabillitation des quais
- Découpage / SM
-- Béton
Battage des quais en palplanches
Immergé
-- Protection
Nettoyage duet sablage
Littoral
-- Poses
Protection anti corrosion
d’Anodes
- Soudure - Découpage / SM
- Renflouements
- Béton Immergé
- Protection du Littoral
Expertises
- Poses d’Anodes Maritimes
Renflouements
- Contrôle Caméra vidéo
- Photo visuel
- Répétition Surface
Expertises Maritimes
- Prise de potentiel
-- Contrôle
Contrôle d’épaisseur
Caméra vidéo
-- Auscultation
Photo visuel
-- Contrôle
Répétition Surface
Affouillement
-- Protection
Prise de potentiel
cathodique
- Contrôle d’épaisseur
- Auscultation
- Contrôle Affouillement
Assistance Offshore T.P
- Protection cathodique
- Intervention sur Jacket
- Pipe Riser
- Plateforme pétrolifère
Assistance Offshore T.P
- Revêtement sous marrin
-- Assistance
Interventionausur Jacket
forage ROF
-- Travaux
Pipe Riser
spéciaux
-- Pile
Plateforme
de pont pétrolifère
- Revêtement sous marrin
- Assistance au forage ROF
Chantier Naval
- Travaux spéciaux
- Construction
Pile de pont Navale
- Réparation Navale
- Chaudronnerie
Chantier Naval
- Travaux de nettoyage, de sablag et de peinture
-- Mécanique
Construction Navale
générale
- Réparation Navale
- Chaudronnerie
- Travaux de nettoyage, de sablag et de peinture
- Mécanique générale
A l’eau 24h/24
A l’eau 24h/24
DOMAINE PORTUAIRE ET CONTIGÜES A L’ACCES DE LA TRAVERSE DU PORT
07BP660 COTONOU - Tél (00229) 21 31 77 82 - Fax (00229) 21 31 77 84 - Email : benin_scaphandrier@yahoo.fr
JLC SERVICES & CONSULTING - RCCM RB/COT/13 A 16524 - IFU 1201300056402 - 05 BP 2283
Cotonou BENIN +229 21 03 34 79 - +229 67 72 29 29 - jlcservices-consulting@outlook.fr
Des infrastructures de qualitéDes infrastructures de qualité Des équipements modernes Des équipements modernes
Longueur de quai : 546 m capable d’accueillir 4 Portiques de quai d’une capacité de 60 M T
Longueur de quai : 546 m capable d’accueillir
les navires de type WAFMAX 4&Portiques
AFRICAMAX,de quaietd’une capacité
une portée de 60 M T
de 47 mètres,
les navires de type WAFMAX & AFRICAMAX,
Tirant d’eau : 13,5m, et une portée de 472 mètres,
Grues mobiles 60 MT de 40 mètres,
Tirant d’eau : 13,5m, Un système de fenêtre f xe d’accostage,
2 Grues mobiles 6010MT RTGdeprévus entre 2015 et 2016,
40 mètres,
17 ha dédiés au stockage des TC pleins et 13 Reachstackers de 45 tonnes chacun,
Un système de fenêtre f xe d’accostage,
vides, 10 RTG prévus entre 2015 et 2016,
36 tracteurs portuaires à f n 2015 : 27 déjà
17 ha dédiés au stockage des TC Unepleins etde stockage de
capacité 1315Reachstackers
000 TEUS, de 45 tonnes chacun,
disponibles.
vides, 480 prises de conteneurs frigorif ques,
36 tracteurs portuaires à f n 2015
Un système : 27 déjà
d’exploitation pour le suivi en
Projet d’extension de 20 hectares de terre-
Une capacité de stockage de 15pleins000pour
TEUS,
accompagner ladisponibles.
croissance
temps réel des conteneurs sur le terminal :
OSC@R,
480 prises de conteneurs frigorifduques,
pays et de la région grâce à l’arrivée
Un f ux d’informations régulier
du chemin de fer. Un système d’exploitation pour le suivi enet constant
Projet d’extension de 20 hectares de terre- aux clients : EDI & SEGUB.
temps réel des conteneurs sur le terminal :
pleins pour accompagner la croissance
OSC@R,
du pays et de la région grâce à l’arrivée
du chemin de fer. Un f ux d’informations régulier et constant
DES PROFESSIONNELS aux clients : EDI & SEGUB.
À VOTRE SERVICE
Nous disposons d’une équipe compétente et dynamique de
plus de 400 collaborateurs. Un niveau de professionnalisme
DES PROFESSIONNELS garanti avec plus de 2 500 heures de formations dispensées
en 18 mois d’existence par le Centre de formation panafricain
À VOTRE SERVICE d’Abidjan et qui concernent :
• La conduite des équipements modernes portuaires ;
Nous disposons • L’utilisation
d’une équipe compétente de systèmes d’informations
et dynamique dedéployés sur le
terminal.
plus de 400 collaborateurs. Un niveau de professionnalisme
Nos activités sont réalisées dans une approche QHSE fondée
garanti avec plus de 2 500 heures de formations dispensées
sur les meilleurs standards internationaux. Nous évaluons
en 18 mois d’existence par le Centre de
régulièrement nosformation
fournisseurspanafricain
et nos sous-traitants. CHIFFRES CLÉS 2014
d’Abidjan et qui concernent :
• La conduite des équipements LA SÛRETÉ ET LA SÉCURITÉ,
modernes portuaires ; Navires traitées : 394 (+ 45 %)
UNE PRIORITÉ
• L’utilisation de systèmes d’informations déployés sur le
TEUS manutentionnés : 325 259
terminal. • La sécurité et la sûreté sur nos installations reposent sur (+ 47 % de progression)
un service opérant 24 h/24 et 7j/7, assurant :
Nos activités sont réalisées dans une approche QHSE fondée
- le contrôle d’accès sur notre terminal, Productivité Navire :
sur les meilleurs standards internationaux. Nousetévaluons
- la sécurité de nos parcs installations,
régulièrement nos fournisseurs et nosdes
- la sécurité sous-traitants.
opérations navires et quais. CHIFFRES
InvestissementsCLÉS
120 Millions
déjà réalisés2014
:
Structuré en 17 chapitres, ce document traite tous les aspects liés à la police portuaire à l’intérieur des enceintes
portuaires et notamment les sujets suivants : la police portuaire, l’organisation des mouvements et le stationnement
des bâtiments au port, les marchandises dangereuses et spéciales, la signalisation maritime portuaire, la sûreté
portuaire, la protection des ouvrages, des infrastructures et superstructures portuaires, la protection de l’environnement
portuaire, la sécurité portuaire, la construction, la démolition des bâtiments dans les ports, le naufrage et l’échouement
des bâtiments dans le port, les bâtiments désarmés et abandonnés, les bâtiments saisis, les responsabilités de
l’armateur en cas de dommages causés au port, les infractions,procédures et sanctions.
Port en eau profonde à accumulation de sable, il est abrité par deux digues de protection en enrochements avec
une carapace en tétrapodes ; la première à l’Ouest initialement appelée jetée Ouest et la deuxième transversale
communément appelée Traverse.
Depuis 1983, un épi d’arrêt de sable a été construit au droit du coude de la jetée Ouest avec les enrochements
récupérés du rescindement de ladite jetée. Elle est longue aujourd’hui de 600 m environ.
Le port est exposé au vent dominant des secteurs Sud à Sud-Ouest d’une vitesse maximale observée de 19m/s.
Les vitesses sont de :
La marée sur la côte béninoise est de type semi-diurne avec pour caractéristiques essentielles celle inscrites dans
le tableau ci-dessous :
La houle a une amplitude comprise entre 1,0 m et 2,0 m. Elle tombe par de beaux temps mais assez exceptionnellement
autour de 0,5 m sans jamais disparaître totalement.
Il faut noter que des houles de 4,5 m ont déjà été observées entre juin et septembre à Cotonou.
Les courants de marée sont très faibles : moins de 0,2 à 0,3 m/s.
Certaines conditions météorologiques particulières peuvent amener l’Autorité Portuaire à consigner le port et/ou
suspendre les opérations commerciales des bâtiments
Article 2 : Les prestations fournies par les services du Port Autonome de Cotonou sont rémunérées conformément
- Accès du Port : accès normal et réglementé au port ou à l’une de ses zones contrôlées.
- Agent de sûreté du Port : Il est chargé de préparer et de mettre en œuvre le plan de sûreté portuaire pour
le compte de l’Autorité Portuaire. Il travaille en collaboration avec les Agents de Sûreté des Installations Portuaires
afin de coordonner la mise en œuvre du plan de sûreté portuaire avec celle des Plans de Sûreté des Installations
portuaires. C’est le Commandant du port qui occupe cette fonction.
- Agent de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) : Personne désignée comme étant responsable de
l’établissement, de l’exécution, de la révision et du maintien du plan de sûreté de l’installation portuaire ainsi que de
la liaison avec les agents de la sûreté des navires et des agents de sûreté de la compagnie.
- Agent de Sûreté des Compagnies : Personne désignée par la compagnie maritime pour garantir qu’une
évaluation de la sûreté du navire est effectuée, qu’un plan de sûreté du navire est établi, est soumis pour approbation
et est ensuite appliqué et tenu à jour, et pour assurer la liaison avec l’agent de sûreté de l’Installation Portuaire et
l’agent de sûreté du navire.
- Agent de Sûreté des Navires : Personne à bord du navire, responsable devant le capitaine, désignée par la
compagnie comme responsable de sureté du navire, y compris de l’exécution et du maintien du plan de sûreté du
navire et de la liaison avec l’agent de sûreté de la compagnie et des agents de sûreté de l’installation portuaire.
- Audit Environnemental et Social : Au sens du présent règlement s’entend comme une évaluation
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
systématique, documentée et objective des activités d’une entité, d’une structure et des installations d’un
établissement, de leur fonctionnement et de leur système de gestion environnementale en vue de s’assurer de la
protection de l’environnement.
- Autorité Maritime : Autorité gouvernementale chargée de la Marine Marchande et des Pêches Maritimes
(Direction de la Marine Marchande).
- Bâtiment : Navire, bateau, embarcation, engin de servitude et tous autres engins flottants
- Bateau : tout moyen de transport flottant d’une longueur inférieure à 50 mètres, employé normalement à la
navigation maritime et soumis, de ce fait, aux règlements de cette navigation
- Bâtiment abandonné : tout bâtiment en état de flottabilité ou de navigabilité, sur lequel il n’est maintenu à
bord ni équipage ni service de garde.
- Bâtiment désarmé : tout bâtiment en arrêt d’exploitation et ne disposant à bord que d’un service de garde
en mesure d’exécuter toute injonction qui pourrait lui être donnée par l’Autorité Portuaire.
- Bâtiment épave : tout bâtiment qui n’est plus en état de navigabilité, coulé, échoué ou menaçant la sécurité
de la navigation et l’environnement.
- Bâtiments d’Etat et Bâtiments de Servitude Homologués : les bâtiments des services publics concourant
à la sécurité et à l’exploitation normale du port, à savoir les bâtiments de la Marine Nationale, de la Gendarmerie
Nationale, de la Police Nationale, de la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou, de la Direction de la
Marine Marchande, des phares et balises, de la Capitainerie, de pilotage, du remorquage, du lamanage, des sapeurs-
pompiers, des services de police (sécurité, navigation, pêche), de la Douane, de Contrôle sanitaire aux frontières, et
de recherche.
- Code ISPS : International Ship and Port Security - Code International pour la Sécurité des Navires et des
Installations Portuaires en français c’est un code en deux parties (A et B), qui a été adopté le 12 décembre 2002 par
la résolution 2 de la Conférence des Gouvernements contractants à la Convention Internationale pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer convention Solas, de 1974.
- Colis lourd : unité de charge ou colis dont le poids nécessite des moyens et mesures particuliers de
manutention et de sécurité.
- Colis exceptionnel : unité de charge ou colis dont le poids et/ou le volume nécessite des moyens et mesures
exceptionnels de manutention et de sécurité.
- Commission de pilotage : commission présidée par le Directeur Général du Port Autonome ou son
représentant et composée du Commandant du Port, du Directeur chargé des Ressources Humaines, du Directeur de
la Marine Marchande, du Pilote du grade le plus élevé, d’un Officier de la Marine Marchande et de deux représentants
des Associations de Consignataires chargée d’émettre des avis sur le fonctionnement de la station de pilotage.
- Conférence Portuaire : c’est la concertation qui a lieu entre les opérateurs portuaires, sous la conduite du
Commandant du Port, ayant pour objet l’élaboration du plan général d’accostage et la diffusion des prévisions des
mouvements des bâtiments.
- Contaminant : désigne un élément ou une substance contenue dans l’environnement (air, eau, sédiments,
etc.) en quantité anormale (c’est à dire non naturelle).
- Convoi exceptionnel : il est constitué par une unité (navire de gros tonnage, gros engins, navire remorqué)
et les bâtiments qui l’assistent ou d’un ensemble de bâtiments de guerre.
- Demande d’accostage : document par lequel l’armateur ou son représentant formule la demande auprès de
la capitainerie et/ou de l’exploitant pour le traitement de son bâtiment
- Engins de servitude : tout engin flottant au service du port, tels que remorqueur, pilotine, engin de dragage,
etc. Il peut s’agir soit d’un navire soit d’un bateau selon leur affectation
- Escale commerciale : toute escale d’un bâtiment au port appelé à effectuer des opérations d’embarquement,
de débarquement ou de transbordement des marchandises ou de passagers au port.
- Escale technique : toute escale d’un bâtiment au port pour des raisons de travaux de réparation ou d’arrêt
technique ou pour relève d’équipage.
- Escale de relâche : tout bâtiment faisant escale au port pour des raisons autres que celles citées ci-dessus.
- Exploitants : les entités publiques ou privées qui exercent leurs activités au port, soit sous le régime de la
concession, soit sous le régime de l’autorisation, conformément aux dispositions en vigueur.
- Infraction : violation d’une loi de l’État ou d’une disposition règlementaire, résultant d’un acte externe
de l’homme, positif ou négatif, socialement imputable, ne se justifiant pas par l’accomplissement d’un devoir ou
l’exercice d’un droit et qui est frappé d’une peine prévue par la loi.
- Lamanage : activité qui consiste à amarrer et à larguer les amarres des bâtiments à quai, sur les ducs d’albe
- Marchandise : tout objet de nature quelconque porté sur les manifestes et/ou connaissements des
compagnies de navigation ainsi que tout objet transporté à bord d’un bâtiment autre que les provisions de bord, les
pièces de rechange, les agrès ou apparaux, les effets et marchandises appartenant aux membres de l’équipage et
les bagages accompagnés de passagers.
- Marchandises dangereuses : désignent les marchandises mentionnées dans le code IMDG. Cette expression
s’applique également à tout contenant ayant servi de conditionnement ou d’emballage pour ces marchandises et
qui n’a pas fait l’objet de nettoyage après usage.
- MARPOL (acronyme de l’anglais Marine pollution : pollution marine) désigne la Convention internationale
pour la prévention de la pollution marine par les navires, élaborée par l’OMI (Organisation maritime internationale)
et qui porte sur tout type de pollution marine causée par les navires (le pétrole, les liquides et solides toxiques, les
déchets, les gaz d’échappement, etc.) qu’elle soit accidentelle ou fonctionnelle, volontaire ou involontaire.
- Navire : tout moyen de transport flottant d’une longueur supérieure ou égale à 50 mètres, employé
normalement à la navigation maritime et soumis, de ce fait, aux règlements de cette navigation.
- Navire placé sous le régime de fenêtre d’accostage fixe : navire régulier touchant le port à des dates et heures
fixes et bénéficiant du régime spécial de fenêtrage pour une période déterminée dans le cadre d’une convention
établie entre l’armateur et le Port Autonome de Cotonou ou éventuellement entre l’armateur et l’exploitant, dans ce
dernier cas, dûment approuvée par l’Autorité Portuaire.
- Navire régulier : est réputé régulier, tout bâtiment appartenant à une ligne desservant à des dates fixes et
connues d’avance, un parcours à escales régulières. Les diverses dates d’arrivée et de départ doivent être indiquées
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
sur un tableau porté à la connaissance du public et annonçant au moins cinq dates à l’avance.
L’itinéraire doit comporter pour la ligne, deux escales au moins par mois au Port de Cotonou. Les dates du tableau
doivent être respectées, sauf cas de force majeure, sinon le bâtiment n’est plus réputé régulier et est classé à son
arrivée, au tour ordinaire.
- Obligation de service public : c’est l’obligation de l’exploitant d’assurer les prestations de service public dont
il est chargé ainsi que de leur continuité, dans le respect du principe de l’égalité de traitement des usagers.
- Passager : Il s’agit aussi bien des passagers débarqués ou embarqués à bord des bâtiments croisiéristes
que ceux embarqués ou débarqués des bâtiments passagers. Il désigne toute personne autre que le capitaine et les
membres de l’équipage ou autres personnes employées ou occupées à bord de ces bâtiments.
- Pilotage : assistance donnée aux capitaines, pour la conduite de leurs bâtiments, à l’entrée, à la sortie et lors
de chaque mouvement à l’intérieur du port ou sur rade. Cette assistance est assurée par des marins commissionnés
par l’Autorité Maritime et connaissant parfaitement les caractéristiques du port et de ses bassins.
- Polluant : contaminant d’un ou de plusieurs compartiments des écosystèmes (air, eau, sol) et/ou d’un
organisme (qui peut être l’Homme) ou ayant une incidence sur l’écosystème, au-delà d’un seuil ou d’une norme.
- Pollution : dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des
déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques).
- Police du port : ensemble des règles et dispositions régissant les conditions de fonctionnement du port,
telles que définies par les lois et règlements en vigueur.
- Remorquage : halage ou poussage des bâtiments à l’aide d’unités maritimes conçues à cet effet.
- arrosage au moyen de détergents et déplacement d’un arrêt d’huile dans le cas d’une pollution
accidentelle dans le bassin ;
- attente d’un remorqueur due au retard accusé par l’équipage du navire pendant la période s’écoulant entre
l’arrivée du remorqueur sur le site et le début de l’opération d’assistance ;
- etc.
- Terminal : installation portuaire spécifique répondant aux dispositions du Code ISPS. Conformément aux
recommandations du Code ISPS, le port est découpé en installations appelées Terminal et répondant à
des mesures de sûreté et de sécurité propres.
- VTS (Vessel Trafic Service) : tout service d’organisation du trafic maritime mis en place par l’Autorité
- Zones d’Accès Restreint (ZAR) : zone du port ou de l’installation portuaire particulièrement sensible qui
nécessite de prendre des mesures particulières de sûreté, d’en restreindre l’accès et pour laquelle se
justifie un contrôle renforcé des accès.
- Saisie : (civil) voie d’exécution forcée par laquelle un créancier fait mettre sous main de justice les biens
de son débiteur, alors même qu’ils seraient détenus par des tiers, ainsi que les créances conditionnelles,
à terme ou à exécution successive, en vue de les faire vendre aux enchères publiques et de se faire payer
sur le prix. La saisie peut n’être que conservatoire.
- Saisie conservatoire : procédure dont l’objectif est de placer sous main de justice des biens du débiteur,
afin que celui-ci n’en dispose pas ou ne les fasse pas disparaître.
Article 4 : Les présents règlements d’exploitation et de police du port de Cotonou ont pour objet de fixer :
- les conditions d’entretien et de réparation des bâtiments à quai notamment celles relatives aux opérations
de ramonage, de dégazage et d’essai de machines ou d’hélices ;
- les conditions d’accès, de circulation, d’arrêt et de stationnement des véhicules et des engins de
chargement, de déchargement et de manutention des marchandises;
- les conditions de réception, de collecte, de transport et de stockage des déchets à l’intérieur du port, ainsi
que les conditions de leur évacuation hors du port ;
Article 5 : Les intervenants et les usagers concernés par le présent règlement sont :
- les capitaines de navires, les agents maritimes et/ou consignataires des bâtiments, le armateurs et
exploitants des bâtiments ;
- les réceptionnaires et/ou chargeurs des marchandises, transitaires et/ou leurs mandataires ;
- les transporteurs ;
- tout intervenant autorisé par l’Autorité Portuaire à exercer une activité à l’intérieur du port ;
- tout intervenant autorisé par l’Autorité Maritime à exercer une activité à bord des bâtiments au port ;
- les administrations et les établissements publics et/ou sociétés d’Etat intervenant au port ;
- toute personne physique autorisée par l’Autorité Portuaire à avoir accès au port.
88-005 du 05 avril 1988) chargée de la gestion du Port de Cotonou. Elle comprend également tout domaine résultant
d’attribution ou d’affectation procédant des textes législatifs ou réglementaires postérieurs à l’ordonnance sus visée
et des conventions à titre gracieux ou onéreux.
Article 7: Toutes les fois que la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou l’estime nécessaire, elle se
substitue aux défaillants pour assurer l’exécution des obligations qui leur incombent au titre des dispositions du
présent Règlement d’Exploitation du Port.
L’Autorité Portuaire dégage dans ce cas sa responsabilité. La responsabilité civile vis-à-vis des tiers incombe au
défaillant qui, n’ayant pas pris à temps les dispositions nécessaires, l’aurait contrainte à se substituer à lui.
Notre Vision
Faire du Port de Cotonou la
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compétitive de la sous-région
ouest africaine et le premier
contributeur au budget national.
Il coordonne toutes les actions des services publics notamment la Compagnie Maritime de la Gendarmerie du Port
(CMGP) et le Commissariat Spécial du Port (CSP) en ce qui concerne la sécurité et la sûreté portuaires.
Par ailleurs, l’Agent de Sûreté du Port (ASP), l’Agent de Sûreté du Port Suppléant (Deputy PSO), les Agents de Sûreté
des Installations Portuaires (ASIP) et leurs Suppléants et le Responsable en charge de la sécurité et de la sûreté
du Port Autonome de Cotonou sont sous les ordres du Commandant du Port et doivent lui rendre compte de leurs
actions sur le terrain.
Article 9 : L’Agent de Sûreté du Port (ASP) est chargé de la mise en œuvre du plan de sûreté du Port de Cotonou.
Il est le point focal du Port de Cotonou pour toutes les questions de sûreté. A cet effet, il coordonne le travail des
Agents de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) et est en relation avec les Agents de Sûreté des Compagnies
(ASC), les Agents de Sûreté des Navires (ASN) et tous autres acteurs du Port pour des questions de Sûreté et de
Sécurité conformément aux dispositions du plan de sûreté du Port . Il initie les mises à jour de ce plan.
L’ASP est aidé dans sa tâche par son suppléant qui le remplace en cas d’empêchement.
Les questions relatives à la sûreté portuaire sont définies dans le plan de sûreté du port en vigueur. La mission de
l’Agent de Sûreté du Port (ASP), des Agents de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) et de leurs suppléants est
contenue dans le plan de sûreté du Port.
Article 10 : Chaque Agent de Sûreté des Installations Portuaires (ASIP) exerce ses fonctions conformément
aux instructions de l’ASP et aux dispositions du plan de sûreté des installations que les responsables coiffent. Il
L’ASIP est aidé dans sa tâche par son suppléant qui le remplace en cas d’empêchement.
Article 11 : La Compagnie Maritime de la Gendarmerie du Port (CMGP) assure la police judiciaire dans l’enceinte
portuaire en collaboration avec les Agents de Sécurité et de Sûreté du Port, conformément aux dispositions du
présent Règlement de Police et aux instructions du Commandant du Port.
Tout délit ou crime de droit commun commis dans l’enceinte portuaire relève du domaine d’action de la CMGP qui
doit entreprendre toutes les actions de police judiciaire, en vue de présenter au Procureur de la République tout
contrevenant aux lois et règlements de la République.
Article 12 : Le Commissariat Spécial du Port (CSP), assure la police judiciaire et la police de frontières à l’extérieur de
la clôture douanière et dans l’enceinte portuaire telles que définies aux articles du présent règlement, en collaboration
avec les Agents de sécurité et de sûreté du Port, conformément aux dispositions du présent Règlement de Police
et aux instructions du Commandant du Port.
Il procède à l’arraisonnement des navires pour les questions d’immigration, d’émigration et de police des frontières.
Il assure le contrôle des accès portuaires.
Tout délit ou crime de droit commun, commis à l’extérieur de la clôture douanière relève de son domaine d’action
; il doit entreprendre toutes les actions de police judiciaire, en vue de présenter éventuellement au Procureur de la
République tout contrevenant aux lois et règlements de la République.
Article 13: La CMGP et le CSP doivent travailler en symbiose avec l’ASP, les ASIP et les autres Agents de Sécurité
et de Sûreté Portuaires, sous la conduite du Commandant du Port, pour la bonne application du présent Règlement
de Police.
Les Maîtres de quai sont sous la responsabilité hiérarchique des Officiers de Port.
Article 15: Les Officiers de Port et Maîtres de Quai surveillent et contrôlent l’éclairage des phares, des bouées et
l’état des moyens de signalisation et du balisage sur l’étendue du Port et de ses dépendances. Ils s’informent des
levés bathymétriques, des conditions de navigabilité et signalent aux services compétents concernés tous les faits
intéressant aussi bien l’entretien et la conservation des ouvrages et équipements que ceux relatifs aux mouvements
des navires dans les limites de la circonscription du Port.
En cas d’événements imprévus, outre les ordres nautiques qui sont spécialement de leur compétence, ils prennent,
s’il y a lieu, les premières mesures qu’exige l’événement.
Article 16 : Les navigateurs, pêcheurs, portefaix, ouvriers, dockers et autres personnes se trouvant dans l’enceinte
du Port ne peuvent refuser le service auquel ils sont aptes sur réquisition des Officiers de Port.
Article 17 : Les Officiers du Port et Maîtres de quai peuvent, dans les cas où ils seraient menacés dans l’exercice de
leurs fonctions, recourir aux forces de sécurité publique.
Article 18: Les Officiers de Port et les Maîtres de quai doivent aviser par les voies les plus rapides, les structures
compétentes, notamment le Commandant du Port et l’Autorité Maritime, de tous les faits parvenus à leurs
connaissances, relatifs à tout navire et le risque que celui-ci pourrait constituer un danger pour l’équipage et les
passagers. Ils peuvent interdire en cas de besoin le départ de tout navire jusqu’à l’intervention du service compétent.
Le Commandant du Port rend compte sans délai des faits au Directeur Général par un rapport circonstancié.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Article 19: Quand un navire est en détresse dans le bassin portuaire, dans la passe ou sur la rade, les Officiers de
Port et Maîtres de Quai donnent les premiers ordres. Ils prennent les premières mesures et avisent les services
compétents pour le sauvetage tout en rendant immédiatement compte à leurs supérieurs hiérarchiques.
Article 20 : Les Officiers de Port et Maîtres de quai peuvent en cas de nécessité, sans autres formalités que deux
(02) injonctions verbales, couper ou faire couper les amarres que le Capitaine de navire refuse de larguer. Ils ont
aussi le droit, de se rendre à bord et de prendre toutes les mesures nécessaires à la manœuvre des navires, et ce à
la charge des contrevenants.
Article 21 : Les Officiers de Port et les Maîtres de quai obéissent à la Marine Nationale pour tout ce qui touche à
l’intégrité des bâtiments de l’Etat et des navires de guerre étrangers de passage au Port de Cotonou. Il en est de même
pour le chargement, le déchargement et le séjour dans le Port de Cotonou, de tous les objets d’approvisionnement
et d’armement destinés à la Marine Nationale. Dans ce cadre, les Officiers de Port, sur instructions de leur hiérarchie
sont tenus de porter à la connaissance de la Marine Nationale, tous les faits pouvant l’intéresser.
Article 23 : En matière d’attribution des postes d’accostage, et sous réserve du respect des dispositions de l’article
24 ci-dessous en matière d’annonce d’arrivée du navire, la priorité est accordée selon la règle du « premier arrivé prêt
à travailler, premier servi » et par terminal à l’exception des bâtiments cités ci-après, et dans l’ordre suivant :
2. les bâtiments transportant des marchandises spéciales destinées entièrement à l’Administration de la Défense
Nationale et soumis au feu vert d’accostage délivré par les autorités compétentes ;
3. les paquebots ;
Article 24 : Si plusieurs bâtiments de même priorité arrivent à la même heure, le premier à accoster est celui qui
justifie du plus court séjour à quai. Au cas où ces bâtiments ont la même durée de séjour au port, la priorité est
accordée au bâtiment dont l’accostage n’est pas tributaire de mouvements d’autres bâtiments à quai ou de marée.
En cas de non-respect du délai de séjour déclaré, le bâtiment est mis en demeure par le Commandant du Port pour
évacuer le quai. Si cette mise en demeure reste sans effet, le bâtiment est évacué à la charge de son consignataire
par la Capitainerie du Port et perd de ce fait son tour. L’heure de sortie du port est alors considérée comme sa
nouvelle heure d’arrivée.
Dans ce cas, le Commandant du Port rend compte sans délai au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou
par un rapport circonstancié.
Article 25 : La Demande d’Attribution de Poste (DAP) sollicitée, établie et authentifiée par le cachet de l’agent
maritime et/ou consignataire du bâtiment doit contenir les informations précisant les caractéristiques du bâtiment,
notamment sa longueur et ses tirants d’eau, son pavillon, son armateur, la nature de l’escale, la date et l’heure
estimées d’arrivée (ETA), la nature de la cargaison, le tonnage, le nombre de conteneurs à charger ou à décharger
ainsi que sa provenance et sa destination.
- le nom du bâtiment ;
- la quantité des déchets liquides à bord (résidus d’hydrocarbures ou eaux de lavage polluées) ;
Le capitaine de tout bâtiment prévu escaler au port doit adresser à la Capitainerie du Port un message écrit
confirmant son ETA, au moins 24 heures avant son arrivée sur rade.
Article 27 : Tout changement de la date et de l’heure estimées d’arrivée annoncées par l’armateur ou son agent
maritime et/ou consignataire doit être immédiatement communiqué aux services de la capitainerie chargés de la
programmation pour la mise à jour du programme prévisionnel d’arrivée des bâtiments. Ce changement doit être
également communiqué à toutes autres structures concernées.
Tout bâtiment annoncé et porté sur la liste des prévisions est affecté au poste à quai où il est programmé, en tenant
compte des tirants d’eau et des longueurs admissibles audit terminal.
Article 28 : L’armateur ou l’agent maritime et/ou consignataire du bâtiment doit communiquer à la Capitainerie du
Port et à l’exploitant, quarante-huit (48) heures au moins avant l’arrivée du bâtiment :
c) la déclaration des marchandises spéciales nécessitant le feu vert des autorités compétentes ;
Ces documents doivent être déposés à la Capitainerie du Port et remis à l’exploitant, dûment signés et cachetés
par l’agent maritime et/ou consignataire du bâtiment, au plus tard lors de la conférence portuaire relative à l’escale
en question.
Article 29 : Les bâtiments devant charger ou décharger des colis lourds et/ou exceptionnels au port doivent fournir
obligatoirement à la capitainerie l’attestation de stabilité requise, délivrée par l’Autorité Maritime compétente aux
fins de leur manutention et ce, avant leur manipulation.D’autres documents nécessaires au traitement spécial de
ces colis peuvent être exigés par les services concernés.
Article 30 : Tout bâtiment porté sur la liste des prévisions doit confirmer à la capitainerie du port (vigie du port), son
ETA vingt-quatre (24) heures avant son arrivée.
En cas de modification de l’ETA, le capitaine du bâtiment doit confirmer directement à la capitainerie du port son
nouvel ETA par les moyens de communication disponibles à bord et à défaut via une station radio côtière, quatre (4)
heures avant l’arrivée sur rade.La capitainerie informe l’exploitant de la confirmation de l’ETA par le biais de l’agent
maritime et/ou consignataire du bâtiment et par écrit.
Article 31 : Il est interdit au capitaine d’un navire d’entrer, de sortir ou d’effectuer un mouvement à l’intérieur des plans
d’eau du Port de Cotonou tels que définis à l’article 3 ci-dessus sans la présence d’un pilote à bord, à l’exception des :
- navires de guerre ;
- navires de jauge nette inférieure à 100 tonneaux (de volume inférieur à 1000 m3) ;
- navires de moins de 200 tonneaux de jauge nette ayant déjà fait escale plus de 10 fois au Port de Cotonou ;
Article 32: L’ordre et l’heure des mouvements sont fixés par le Commandant du Port qui seul a qualité pour modifier
le tableau de service et donner les ordres nécessaires. Il rend compte au Directeur Général de toute modification.
Le pilote de service après avoir fait constater à la hiérarchie l’empêchement du Commandant du Port, le remplace
et rend compte sans délai de ses diligences.
Article 33 : Le Commandant du Port fixe la place que chaque navire doit occuper à quai selon son tirant d’eau, la
nature de son chargement et conformément aux usages du Port.
Article 34 : Tout navire qui arrive sur la rade de Cotonou doit se faire identifier en donnant ses caractéristiques à la
tour de contrôle (vigie) du Port de même que la nature et le tonnage de la cargaison à charger ou à décharger et le
nom de son Agent consignataire. Le séjour en rade du navire fait l’objet d’une redevance facturée conformément au
barème en vigueur au Port Autonome de Cotonou.
Article 35 : Tout navire en attente sur la rade de Cotonou doit maintenir une double - veille VHF sur les canaux 16
et 14.
Tout navire sur la rade de Cotonou doit avoir les feux réglementaires allumés et arborer le pavillon national et ceux
du code international des signaux.
Article 36 : Le capitaine de tout navire en attente de prendre le pilote doit s’assurer que les apparaux (guindeau,
treuils, ancres etc.) et la machine de son navire sont en bon état de fonctionnement ; il doit aussi veiller à ce que
l’échelle de pilote soit bien affalée et en bon état et disposer suffisamment d’aussières de bonne qualité.
Article 37 : Tout navire qui doit prendre le Pilote est tenu de suivre scrupuleusement les instructions de la tour de
La sortie d’un navire du Port est subordonnée à la délivrance d’une autorisation d’appareillage dûment signée par le
Commissariat Spécial du Port et le Commandant du Port ainsi que d’un manifeste de sortie signé par les services
compétents du Port.
Article 38: Les capitaines doivent, au cours des manœuvres, obéir aux injonctions des officiers de port et maîtres
de quai et prendre eux-mêmes les mesures nécessaires pour prévenir les accidents.
Les vedettes de lamanage sont mises à la disposition et aux ordres du navire manœuvrant qui est libre d’en refuser
le service.
Pendant la durée de la manœuvre, la vedette et son personnel sont les préposés du navire qui devient leur com-
mettant, le Port Autonome de Cotonou dégageant entièrement sa responsabilité, sauf dol ou faute lourde dûment
prouvée par le navire. Les redevances de lamanage sont dues conformément au barème en vigueur qu’on ait ou non
utilisé le personnel du Port.
Article 39 : Lorsqu’un navire est admis à quai, le manutentionnaire responsable de son chargement et/ou
déchargement est tenu, en liaison avec le Capitaine du navire de respecter les cadences de manutention fixées par
le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou pour chaque type de navire.
Article 40: Tout navire en avarie et/ou dans l’impossibilité d’utiliser sa puissance et/ou ses apparaux de manœuvre,
de mouillage, d’amarrage, et qui sollicite son entrée au Port, doit stationner sur rade foraine et attendre l’autorisation
d’entrée.
A cet effet, le Capitaine du navire doit fournir au Commandant du Port tous les renseignements susceptibles de
l’éclairer sur sa situation.
Le Commandant du Port peut interdire l’entrée du navire s’il le juge incapable de franchir la passe en toute sécurité.
Il en rend compte au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou qui saisit l’Autorité Maritime pour des dispo-
Les mêmes prescriptions sont valables pour la sortie de tout navire qui se trouverait dans les conditions ci-dessus
décrites.
Article 41 : Il est formellement interdit de mouiller une ancre dans le chenal, dans la passe et dans les zones
interdites du bassin portuaire.
Toutes les ancres mouillées dans les zones autorisées du bassin doivent être relevées par le navire. Si les circons-
tances exigent qu’une ancre soit provisoirement laissée au fond, le Commandant du Port doit apprécier les justifi-
cations présentées avant d’y accorder une autorisation; la chaîne de l’ancre doit être pourvue d’orins et de bouées
assez solides pour permettre de la retrouver et de la relever ultérieurement. Si la chaîne d’une ancre se casse, le
navire doit immédiatement mouiller une bouée sur l’ancre perdue et en rendre compte au Commandant du Port.
Ces prescriptions s’appliquent également aux épaves de toute nature.
Article 42 : Tout navire à quai doit avoir son échelle de coupée bien disposée avec un filet de sécurité en bon état ;
un pare-rats doit être placé sur chaque chaumard du navire.
Article 43 : Tout navire en escale au Port doit avoir sa machine en permanence prête à manœuvrer. Le démontage
de toutes machines est subordonné à l’autorisation préalable du Commandant du Port et de la Direction de la
Marine Marchande.
Tout navire à quai doit pouvoir quitter son poste dans un délai de trois (03) heures maximum après les injonctions
du Commandant du Port, sauf cas de force majeure dûment constaté par ce dernier.
Le Capitaine d’un navire ne peut refuser de recevoir une aussière ou de larguer ses amarres pour faciliter la
manœuvre d’un autre navire.
Le Capitaine d’un navire double ses amarres en cas de nécessité et exécute les mesures de précaution qui lui sont
recommandées par le Commandant du Port pour sa propre sécurité.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Il est interdit à toute personne étrangère à l’équipage d’un navire d’en larguer les amarres sans en avoir reçu l’ordre
du Pilote de service.
Les navires ne peuvent être amarrés qu’aux bollards, bittes et organeaux d’amarrage placés à cet effet.
Article 44 : Tout navire accosté au Port doit avoir son équipage au complet. En cas d’insuffisance, un effectif
complémentaire est constitué par la Direction de la Marine Marchande sur demande du Commandant du Port. Le
traitement de ce personnel incombe au Capitaine du navire qui doit en prendre soin comme faisant partie intégrante
de son équipage.
S’il devient nécessaire de faire une manœuvre et qu’il ne se trouve pas à bord assez d’hommes pour l’exécuter, le
Commandant de Port leur adjoint le nombre d’hommes de corvée nécessaire.
La rémunération de ces hommes est assurée par le Capitaine ou le Consignataire du navire suivant un rôle dressé
par le Commandant de Port et approuvé par l’Autorité Maritime.
Lorsque de petits navires et des chalutiers sont prévenus à temps d’un déplacement à faire, il appartient aux
Capitaines d’effectuer ce mouvement par leurs propres moyens.
Tout navire amarré à couple d’un autre navire doit, avant l’appareillage de ce dernier, être dégagé par les soins de
son Consignataire.
Aucun petit navire ne peut accoster au quai principal sans l’accord du Commandant du Port.
Article 45: Tout navire amarré au Port doit avoir au moins un gardien à bord.
Ces gardiens doivent être des agents d’une société de sécurité agréée par le Port Autonome de Cotonou.
La coupée doit être disposée de façon à éviter le risque, à la suite d’un faux pas, de tomber directement entre le
Tout navire embarquant et débarquant des passagers doit obligatoirement, pendant son séjour à quai, être muni
de deux passerelles réservées exclusivement, l’une à la montée, l’autre à la descente ; des mesures nécessaires
doivent être prises pour éviter l’embouteillage des coupées et prévenir les accidents ; le service d’ordre est assuré
par la CGMP et le Commissariat Spécial du Port.
Tout marin travaillant sur des planches le long du bord, doit être muni d’une ceinture de sécurité et être assisté par
un second marin. Une bouée couronne frappée d’une ligne de vie doit être placée à proximité.
Article 46 : Sauf en cas de nécessité absolue, il est interdit aux navires de faire usage des signaux phoniques autres
que ceux prévus par le Règlement international pour prévenir les abordages en mer et pour demander les pilotes
ou les remorqueurs.
Article 47: Les Capitaines sont responsables des dégâts occasionnés par leurs navires aux ouvrages portuaires
pendant leur séjour au port ; les dégâts sont réparés à leurs frais sans préjudice des poursuites auxquelles ils
s’exposent.
Sur la base du constat d’avaries, le Port Autonome de Cotonou (PAC), procède, dans les vingt-quatre (24) heures à
l’estimation provisoire du montant des réparations, qu’il soumet au Capitaine, consignataire ou au mandataire en
vue de la fourniture d’une caution bancaire ou d’une garantie financière suffisante préalablement à l’appareillage
du navire. En cas de désaccord, le PAC devra s’adresser aux juridictions compétentes pour obtenir l’autorisation de
retenir le navire jusqu’au paiement, s’il y a lieu.
Article 48 : Le matériel de ravitaillement en eau est placé sous la garde des Capitaines ; ils sont responsables en
particulier des avaries de tous ordres qui lui sont causées.
Article 49 : Dans l’enceinte du Port et de ses dépendances, aucun bâtiment ne peut être construit, caréné ou démoli
en dehors des points désignés par le Commandant du Port. Les mesures de précaution, les heures de travail ainsi
Après exécution du travail, les lieux doivent être débarrassés de tous matériaux et débris. La mise à flot d’un navire
ne peut avoir lieu sans une déclaration vingt-quatre (24) heures à l’avance au Commandant du port, qui prend à cet
effet toutes les dispositions nécessaires.
Article 50: Sous réserve des dispositions et des conventions internationales en vigueur, est considéré comme
épave :
- tout navire échoué coulé, en état d’innavigabilité sur une partie du rivage du domaine portuaire, abandonné
sans esprit de retour par son équipage et sans que le propriétaire en assure la garde et menaçant ainsi l’environnement ;
- tout navire employé à demeure ou restant en stationnement prolongé dans le Port, non entretenu constam-
ment en bon état de flottabilité ;
Article 51 : Lorsqu’un navire a coulé dans le Port, son Propriétaire ou son Mandataire, est tenu de le renflouer sans
délai en vue de son évacuation ou de sa destruction.
L’Autorité Portuaire peut prendre sans délai après expertise toutes mesures en vue du renflouement aux frais de son
propriétaire.
Article 52 : Les Propriétaires, Consignataires ou Armateurs de navires ou engins flottants non utilisés, désarmés
ou en attente de réparation dans l’enceinte du Port, sont tenus de maintenir leurs navires en bon état de flottabilité.
Ils doivent être munis d’un certificat de flottabilité valide, délivré par l’Autorité Maritime au vu du procès-verbal établi
par un inspecteur de la navigation ou par tout autre organisme agréé par l’Etat.
Dans l’éventualité où les travaux prescrits ne pourraient être exécutés quelle qu’en soit la raison, les navires devront
être halés à terre et immédiatement démolis et les débris enlevés du rivage aux frais du Propriétaire.
Lorsque le transfert s’avère impossible compte tenu de l’état de flottabilité du navire, le Propriétaire est tenu, après
mise en demeure, de haler son navire, de le démolir et d’enlever les débris du rivage.
Article 55 : Les engins du Port Autonome de Cotonou, de la Santé, de la Police, de la Douane, de la Marine Nationale
et de la Direction de la Marine Marchande sont les seuls engins autorisés à accoster les navires en marche.
Article 56 : Tout navire en mouvement dans les zones opérationnelles est tenu de respecter les consignes suivantes :
2) interdiction de chaluter ou de mouiller des filets sur le plan d’eau de la circonscription du Port ;
3) obligation de manœuvrer sans ambiguïté et de ne pas couper la route à proximité des navires de commerce et
autres gros navires ; 25
4) obligation d’arborer de jour et de nuit les feux et marques prévus par le Règlement International pour prévenir les
abordages en mer.
Article 57 : La circulation des unités composites est interdite dans la zone maritime du Port pendant la nuit (de 18h
à 6h00) Des dérogations peuvent être accordées par le Commandant du Port qui, dans ces cas, fixe les heures de
mouvements et les conditions de remorquage desdites unités.
Article 58 : Les remorqueurs utilisés pour les déplacements des unités composites doivent être assez puissants
pour rester maîtres de leurs manœuvres en cas de tornade. Toute unité composite doit être amarrée efficacement.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Article 59 : Toute pratique de sport nautique et de plongée sous-marine est interdite dans les eaux de la circonscription
du Port de Cotonou.
Toutefois, les travaux de plongée sous-marine ayant pour but de sauvegarder la sécurité des navires, l’inspection
technique des quais et d’autres travaux de maintenance sous-marine feront l’objet d’une autorisation préalable du
Commandant du Port qui en rend compte au Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.
CHAPITRE VI : MARCHANDISES
Article 60 : Il est interdit :
- d’embarquer ou de débarquer des marchandises pouvant dégrader les ouvrages portuaires sans avoir pris
les mesures de protection adéquates ;
- d’embarquer ou de débarquer des matières friables ou susceptibles de souiller l’eau du Port sans prendre
les dispositions pour éviter qu’elles n’y tombent ;
- de laisser obstruer les rails et caniveaux d’écoulement par des matières pondéreuses ;
- de faire des dépôts de quelque nature que ce soit susceptibles d’entraver la circulation tant sur les voies
ferrées que sur les routes.
Article 61 : Lorsqu’au cours des opérations de chargement ou de déchargement, des marchandises tombent à
l’eau, le Manutentionnaire doit en avertir immédiatement le Commandant du Port et faire procéder sans délai à leur
repêchage, faute de quoi cette opération est faite d’office par l’Autorité Portuaire aux frais et risques du navire.
Article 62 : Le stockage et l’enlèvement des marchandises dans le Port sont régis par les conditions fixées par le
présent Règlement d’Exploitation du Port.
Article 63 : Les marchandises avariées ne peuvent rester déposées sur les quais ou dans les magasins ; elles doivent
être chargées et enlevées au sous palan, et gérées conformément aux dispositions sanitaires et environnementales
en vigueur.
Article 65 : Tout accès aux enceintes douanières se fait exclusivement par les portes prévues à cet effet. Tout autre
accès, notamment les portes réservées aux chemins de fer et plans d’eau, est interdit.
Article 66 : Pour être autorisé à pénétrer et circuler dans le Port, l’usager devra être muni d’un titre d’accès délivré
par le Port Autonome de Cotonou. Il doit en outre revêtir un gilet abhorrant des signes distinctifs de sa société
utilisatrice. Toute personne accédant à la circonscription portuaire, doit disposer des équipements de protection
individuelle (casque, chaussures de sécurité, gilet fluorescent, gants, cache nez, lunettes de sécurité, gilet de
sauvetage) à porter suivant les zones d’opération.
Article 67 : Tout véhicule ou engin de manutention qui doit accéder à l’enceinte portuaire, doit être muni d’un titre
d’accès. De même, les passagers doivent être détenteurs d’un titre d’accès conformément aux dispositions de
l’Article 66 ci-dessus.
Article 68 : Tout camion devant accéder aux espaces de la circonscription portuaire, doit obligatoirement se
conformer aux procédures en vigueur.
Article 69 : La circulation dans l’enceinte portuaire doit se faire conformément au plan de zoning et de circulation
en vigueur.
Article 71 : La circulation des engins à deux roues dans l’enceinte portuaire est prohibée.
Article 72: Tout véhicule circulant la nuit dans l’enceinte portuaire doit avoir tous ses phares en bon état de
fonctionnement.
Le conducteur de tout véhicule dans la circonscription du Port doit être muni de son permis de conduire approprié.
Tout véhicule et engin de manutention qui entre dans le Port doit être en possession d’une fiche technique valide
délivrée par les services compétents.
Article 73 : L’accès à la bande de circulation située entre les magasins-cales et le bord du quai est réservé aux
engins de manutention et à tout véhicule qui y sont appelés par le service du navire.
Article 74 : Les manifestations de foule à l’intérieur du Port et les attroupements aux accès et abords du port sont
strictement interdits.
Article 75 : Les passagers en transit doivent être munis de permis d’escale délivré par le Commissariat Spécial du
Port.
Les passagers embarquant sont admis dans le Port sur présentation de leur titre de voyage conformément à la
règlementation de la police de l’air et des frontières.
Les équipages de navires de commerce doivent être munis, soit de leur livret professionnel maritime, soit de leur
passeport.
Article 76 : Les manœuvres travaillant dans le Port sont admis à bord des navires sous la responsabilité de leur
employeur et sous les ordres directs d’un chef d’équipe nommément désigné.
Les manœuvres sont munis d’un titre d’accès obligatoire et de tout autre signe distinctif qu’ils doivent porter et
présenter à toute réquisition et qu’il leur est interdit de prêter, donner, louer ou vendre.
Ils quittent l’enceinte douanière dès que leur tâche est terminée.
Article 77 : Le personnel permanent des entreprises opérant dans le port ou d’entreprises exécutant des chantiers
dans l’enceinte portuaire doit être muni d’un titre d’accès dans les conditions fixées à l›Article 65.
Le personnel des sous-traitants est soumis aux mêmes règles que celui des structures intervenant dans le Port.
Article 78 : Les consignataires et agents maritimes peuvent organiser avec leur personnel un service de transport
de bagages.
Tout portefaix est muni d’un titre d’accès qu’il lui est interdit de prêter, donner, louer ou vendre.
Article 79 : Les règles suivantes sont applicables pendant l’escale des navires à passagers :
- des mesures doivent être prises par le Consignataire du navire en collaboration avec l’Agent de Sûreté de
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
l’Installation Portuaire (ASIP) pour isoler le navire avec des barrières amovibles.
Article 80 : L’embarquement de toute personne non autorisée à bord d’un navire est interdit au Port de Cotonou.
Article 81 : Tout navire ayant constaté des passagers clandestins doit les déclarer à la Capitainerie et au
Commissariat Spécial de Police du Port.
Tout débarquement de passagers clandestins sans autorisation du Commissariat Spécial de Police du Port est
interdit.
Tout débarquement autorisé de passagers clandestins doit se faire sous l’autorité du Commissariat Spécial de Po-
lice du Port, en présence du consignataire du navire et d’un agent compétent de la Capitainerie du Port.
Le rapatriement des passagers clandestins est à la charge du navire ou des autorités d’origine du passager clan-
destin.
Article 82 : Le commerce dans l’enceinte portuaire est strictement interdit. Le contrevenant à la présente disposition
s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur.
Article 83 : La vitesse limite des véhicules dans le port est fixée à 20 km/heure. Les conducteurs de véhicules
doivent respecter les dispositions du code de la route, et les règles particulières en vigueur dans l’enceinte portuaire.
Article 84 : Les véhicules et les wagons ne peuvent stationner sur les terminaux de la circonscription portuaire que
pendant le temps strictement nécessaire à leur chargement et/ou leur déchargement.
Le bord à quai est exclusivement réservé aux engins de manutention en opération. Les camions gros-porteurs qui
procèdent aux enlèvements directs des marchandises sont autorisés à y opérer le temps de leur chargement.
Aucun véhicule ne doit stationner sur les voies ferrées et sur les voies de circulation. Les voitures privées ne peuvent
stationner que dans les parcs prévus à cet effet.
Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose aux sanctions prévues à cet effet.
Article 85 : Chaque soir, à la fin du travail, les rances, échelles, planches, et autres objets mobiles servant à
l›embarquement et au débarquement, sont rangés de manière à ne pas gêner la circulation.
Article 86 : Il est interdit à toute personne étrangère de pénétrer dans toute enceinte ou chantier clos du domaine
portuaire.
Article 87 : Les paquets clos portés par des personnes entrant dans le Port ou en sortant, pourront être contrôlés
aux postes de contrôle et être ouverts à toute réquisition de la police et des agents de la sécurité du port.
Cette structure met en place le système de management environnemental, assure la gestion de la politique envi-
ronnementale du Port Autonome de Cotonou et coordonne les actions des services publics intervenant dans la
préservation des ressources naturelles et de la santé publique au port.
Article 89 : Les inspecteurs de l’environnement, sous l’autorité du responsable de la structure chargée de la gestion
de l’environnement :
- veillent à la sécurisation et à la dépollution du plan d’eau avant l’appareillage de tout navire pollueur et en
rendent compte à leur hiérarchie ;
- déposer des décombres ou des immondices de quelque nature que ce soit dans la circonscription
portuaire en dehors des lieux prévus à cet effet ;
- déposer sur le domaine du port, des objets, des épaves ou des marchandises ne provenant pas des
déchargements des navires et non destinés à y être chargés ;
- établir tout chantier sur le domaine portuaire sans l’autorisation de l’Autorité Portuaire ;
- déféquer sur les défenses ou tout autre endroit de l’enceinte portuaire en dehors des lieux destinés à cet effet ;
- étendre des filets sur les quais et le bassin portuaire sans autorisation ;
- constituer un dépôt de quelque nature que ce soit le long des voies ferrées.
Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose aux sanctions prévues à cet effet, conformément aux
articles 113 et 118 de la loi cadre sur l’environnement et aux textes en vigueur au Port de Cotonou.
Les locataires de terre-pleins et de magasins doivent assurer impérativement le nettoyage quotidien de leurs
surfaces louées et d’une bande de quinze (15) mètres de largeur autour de ces surfaces.
Les entreprises effectuant des travaux sur des espaces portuaires sont tenues de disposer d’un cahier de charges
environnementales validées par la structure responsable de la gestion de l’environnement du Port Autonome de
Cotonou, de procéder à la fin desdits travaux au repli du matériel de chantier, de débarrasser le site du chantier de
tous matériaux et débris.
Les ordures doivent être rassemblées dans les bennes à ordures prévues à cet effet.
Les ordures ou déchets enlevés des quais, entrepôts et terre-pleins doivent être évacués vers la décharge municipale
ou un site agréé suivant une fréquence adéquate et ce, aux frais des concessionnaires.
La gestion de tous les déchets générés sur la plateforme se fera de manière intégrée suivant une organisation
clairement définie par l’Autorité Portuaire et suivant les dispositions du schéma directeur de gestion des déchets
du port de Cotonou.
Article 92: Tout occupant de magasin-cale ou d’entrepôt voulant procéder à la fumigation de ce lieu doit le faire
conformément à la réglementation en vigueur et après autorisation du responsable chargé de l’environnement du
Port Autonome de Cotonou qui en informe le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.
Article 93 : Il est interdit de laisser circuler des chiens non tenus en caisse à l’intérieur du Port. Il en est de même
pour tout autre animal.
Article 94 : Il est interdit de procéder à la vidange des cales dans le bassin ou sur la rade du Port et de jeter des
décombres, des ordures, des terres, des hydrocarbures et des liquides insalubres ou toutes matières quelconques
dans les eaux du Port et ses dépendances.
Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose aux sanctions prévues à cet effet.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
L’administration maritime peut arraisonner tout navire pris en flagrant délit de déversement en mer de contaminants
y compris les hydrocarbures.
Article 95 : Le ramonage des chaudières, des conduites de fumée ou de gaz et l’émission de fumées denses,
nauséabondes et de poussières sont interdits dans le Port de Cotonou.
Article 96 : Les opérations de lestage/délestage ou de ballastage/déballastage des navires sont effectuées sur
autorisation préalable du Commandant du Port et du Responsable en charge de l’environnement du Port Autonome
de Cotonou.
Article 97 : Il est interdit de charger, décharger ou de transborder des matières pulvérulentes ou friables, sans avoir
placé entre le navire et le quai ou entre les deux navires (en cas de transbordement), un réceptacle bien conditionné
et solidement attaché.
Si malgré toutes ces précautions, les matières venaient à tomber dans l’eau, le manutentionnaire est tenu de procé-
der à leur récupération ; faute de quoi, la récupération est faite à ses frais par les soins de l’Autorité Portuaire.
Article 98 : Tout navire qui en formule la demande peut, avant son départ du Port, faire évacuer à ses frais, les
ordures assimilées aux déchets solides ménagers se trouvant à son bord conformément aux dispositions de la
Convention MARPOL 73/78 et aux règlementations en vigueur au port de Cotonou.
A cet effet, les responsables de l’environnement procèdent à l’arraisonnement du navire à son arrivée afin de vérifier
la conformité des documents liés aux déchets.
Article 99 : Il est interdit à tout navire de rejeter dans les plans d’eau portuaire les eaux provenant des infiltrations
de pluie ou de lavage des cales ou de citernes ; seuls les rejets conformes aux dispositions réglementaires
internationales sont autorisés après accord du Commandant du Port et du Responsable en charge de la gestion de
Article 100 : Toute opération de ventilation et de dégazage de citernes après déchargement n’est possible qu’aux
endroits prévus ou désignés à cet effet et après l’autorisation concertée du Commandant du Port et du Responsable
en charge de la gestion de l’environnement du Port Autonome de Cotonou.
Article 101 : Il est interdit à tout locataire ou concessionnaire installé sur le domaine portuaire ou dans sa périphérie,
de rejeter dans les eaux portuaires leurs effluents si ceux-ci ne répondent pas aux conditions de décantation et
d’épuration fixées par les lois et règlements en vigueur.
Tout rejet d’effluents dans les eaux portuaires doit faire l’objet d’une étude et autorisation préalables du Responsable
en charge de la gestion de l’environnement du Port Autonome de Cotonou et du Commandant du Port.
Article 102 : En cas d’avaries ou d’accidents survenus dans les eaux maritimes sous juridiction béninoise,
tout propriétaire de navire transportant ou ayant à son bord des hydrocarbures ou des substances nocives ou
dangereuses susceptibles de créer un danger grave et imminent au milieu marin béninois, est mis en demeure par
les autorités compétentes de prendre à ses frais toutes les mesures nécessaires pour pallier et/ou mettre fin au
danger.
Lorsque cette mise en demeure reste sans effet, ou n’a pas produit les effets escomptés dans le délai imparti, la
Direction de la Marine Marchande peut d’office, en cas d’urgence, faire exécuter les mesures nécessaires aux frais
du propriétaire du navire.
Quiconque se rend coupable d’une pollution de l’environnement est tenu d’en réparer les conséquences
conformément aux conventions internationales et aux lois en vigueur, sous peine de sanctions prévues à cet effet.
l’environnement de la circonscription portuaire, d’un contaminant, doit en aviser l’Autorité Portuaire conformément
aux dispositions règlementaires, sous peine de sanctions prévues à cet effet
- allumer du feu dans l’enceinte portuaire sous quelque prétexte que ce soit ;
- procéder à des travaux nécessitant d’une façon générale des précautions contre les incendies (tels que
découpage ou soudure) sans autorisation préalable du Commandant du Port ;
- faire du feu nu à bord des navires désarmés ou qui n’ont qu’un gardien à bord.
Les appareils de chauffage, d’éclairage, de soudure ou de découpage sont soumis à la surveillance des officiers de
port et maîtres de quai qui peuvent en interdire l’usage s’ils sont mal établis ou en mauvais état et en rendre compte
au Commandant du Port. Le Commandant du Port peut également, aux frais du navire ou de l’entrepreneur, placer
un gardien spécial chargé d’en surveiller l’emploi et de faire observer les consignes de sécurité.
Article 104 : Il est interdit de fumer et de faire du feu à l’intérieur des hangars. Des panneaux mentionnant cette
interdiction doivent être mis à l’intérieur des hangars par les soins des occupants.
Article 105 : Il est interdit de stocker le coton ou les fibres végétales dans les magasins - cales.Ils peuvent néanmoins
être stockés dans les hangars prévus à cet effet par rangées n’excédant pas cinq (05) mètres avec un espace libre
d’au moins 1,50 mètre au-dessous du plafond ou du niveau le plus bas de la toiture. Chaque rangée est limitée à 2
500 balles.
La distance minimale entre les rangées doit être de cinq (05) mètres et la distance minimale aux murs ou aux
cloisons de 0,60 mètre s’il est entreposé plus de 10 000 balles.
Le stockage du coton ou des fibres végétales sur les terre-pleins se fait par pile comprenant au maximum 2 500
balles. Les rangées de balles sont séparées les unes des autres par un espace entièrement libre de quinze (15)
mètres et soigneusement protégées contre les intempéries.
Article 106 : Des extincteurs d’incendie sont placés au niveau des magasins par les soins des occupants ; ces
extincteurs sont contrôlés périodiquement par les services techniques et le Commandant du Port pourra exiger la
justification de ce contrôle et faire procéder à des essais périodiques.
Les appareils et installations de lutte contre l’incendie (extincteurs, collecteurs et armoires à incendie) placés à
l’intérieur ou à l’extérieur des magasins ainsi que les fermetures par chaîne et cadenas de l’extérieur des portes de
ces magasins, doivent être libres d’accès à tout instant.
Entre le bord des quais et les marchandises, autour des tas de marchandises sur les terrepleins et dans les hangars,
il sera toujours laissé un espace de 1,50 mètre pour permettre une circulation aisée des pompiers et de leur matériel.
Article 107 : En cas d’incendie sur les quais ou aux abords immédiats du Port, les capitaines des navires sont
soumis aux mesures de sécurité prescrites par le Commandant du Port.
En cas d’incendie à bord d’un navire, le capitaine dudit navire, tout en déployant déjà les mesures d’urgence
disponibles à bord, avertit immédiatement le Commandant du Port à qui revient la direction des secours qui
déclenche le plan d’urgence interne.
Il peut également faire appel à d’autres structures de sapeurs-pompiers. Suivant l’ampleur de l’incendie, le Directeur
Général du Port Autonome de Cotonou avertit les Autorités Préfectorales pour le déclenchement du plan ORSEC.
Article 108 : Sont considérées comme matières dangereuses et soumis à l’application du présent Règlement :
35
La nomenclature des marchandises dangereuses est fixée par le Code Maritime International des Marchandises
Dangereuses (International Maritime Dangerous Goods Code – IMDG Code)
Les risques principaux liés aux marchandises dangereuses varient selon leurs caractéristiques. Ainsi, pour les
marchandises de la classe 1, le plus grand risque est l’explosivité ; la classe 2, leur état gazeux ; les classes 3, 4, 5
sont caractérisées par leur inflammabilité, celles de la classe 6 par leur toxicité, la classe 7, l’irradiation, la classe
8, la corrosivité et la classe 9 par leur toxicité et température. A chaque classe, correspond une étiquette bien
distinctive. Pour l’application du présent Règlement, est considéré comme transporté (s) :
- en vrac liquide, le liquide contenu dans les citernes constituées par un compartimentage de l’engin de
transport ou dans les citernes indépendantes solidement maintenues en place dans cet engin ;
Article 109 : Sauf dérogation spéciale des autorités compétentes, l’accès au port est interdit à tout navire et à tout
engin transportant :
- de la nitroglycérine non absorbée, des fulminantes autres que le fulminate de mercure et du nitrate
d’ammonium renfermant des matières étrangères combustibles en proportion supérieure à 4/1000 ;
- des hydrocarbures en tant que cargaison qui n’aurait pas été justifiée par télex, fax ou courriel d’un certificat
d’assurance ou d’une garantie financière quarante-huit (48) heures avant son arrivée sur rade.
Article 110 : L’accès au port de tout navire ou de tout engin transportant des matières et objets explosifs ou
de l’uranate est subordonné à une autorisation du Commandant du Port qui en informe au préalable le Directeur
Général du Port Autonome de Cotonou.
Article 111 : Sauf dispositions particulières, tous les frais engagés pour assurer la sécurité du navire ou du Port et
tous ceux afférents aux risques encourus par l’Etat ou par des tiers du fait du déchargement ou du chargement des
matières dangereuses, sont à la charge du consignataire du navire et de son armateur.
Article 112 : Tout Capitaine de navire est tenu de se conformer aux dispositions que les Officiers de Port lui
prescriront dans l’intérêt de la sécurité publique.
Tout transport de matières dangereuses sur les terre-pleins et sur les voies publiques jusqu’aux magasins particuliers
ou publics, s’effectue sous la surveillance des Officiers de Port et des Inspecteurs de l’environnement, qui peuvent
accorder des dérogations après autorisation du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.
- projetée ;
- exposée à la chaleur ;
- en contact avec des matières très combustibles ou des matières pouvant s’échauffer spontanément ;
- au voisinage des produits susceptibles d’attaquer les emballages et récipients ou de provoquer des
réactions dangereuses avec leur contenu.
Article 114 : Quarante-huit (48) heures avant et à son arrivée dans le port, tout capitaine de navire est tenu de
déclarer à la Capitainerie du Port, la nature, la quantité et le conditionnement des marchandises dangereuses se
trouvant à bord.
La même déclaration doit être faite par le consignataire, dès qu’il a pris connaissance des manifestes du navire.
Tout navire ayant à son bord des marchandises dangereuses doit arborer de jour, le pavillon B du Code International
des Signaux et de nuit, un feu rouge conformément aux dispositions réglementaires internationales.
Toutes matières dangereuses amenées par voie ferrée, route ou voie navigable, doivent être déclarées au
Commandant du Port, quarante-huit (48) heures avant leur arrivée, par l’expéditeur ou son mandataire.
L’approche de toute marchandise dangereuse doit être autorisée par le Commandant du Port ou le Responsable de
Article 115 : Tout navire transportant en pontée des explosifs, des munitions, des artifices, du gaz comprimé ou
liquéfié peut être mis à quai pour effectuer ses opérations commerciales à condition qu’une distance de protection
d’au moins trente (30) mètres puisse exister entre ce navire et tout autre navire ou magasin du Port.
Tout navire transportant du liquide et/ou du gaz inflammable doit être amarré à un poste spécialisé ou dans une
zone prévue à cet effet.
Article 116 : Toute manutention de marchandises dangereuses ne peut avoir lieu que sur les quais désignés à cet
effet par le Commandant du Port, qui en donne l’autorisation écrite et en fixe les horaires et en présence d’au moins
un inspecteur de l’environnement.
Le débarquement des marchandises dangereuses a lieu en début de déchargement et leur embarquement n’a lieu
qu’en fin de chargement.
Les opérations sont poursuivies sans désemparer avec la plus grande célérité.
Les marchandises dangereuses doivent être réceptionnées au sous palan. Elles passent directement du navire aux
moyens de transport et doivent être immédiatement évacuées du Port. A défaut, elles peuvent séjourner dans les
zones dédiées à cet effet sur autorisation du Commandant après saisine de l’Autorité Portuaire. Toute marchandise
dangereuse doit disposer d’une fiche de sécurité qui prescrit les conditions sécuritaires de manipulation, de
transport, d’arrimage et d’intervention en cas d’incident.
Le transit des marchandises dangereuses dans la circonscription portuaire doit se faire sous escorte composée de
représentants :
- de la Capitainerie du Port ;
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
- du consignataire du navire ;
- du destinataire de la cargaison.
Article 117 : Il est interdit de fumer et d’être porteur de briquets ou d’allumettes à bord des navires chargés de
marchandises dangereuses telles que définies par le Code IMDG, ainsi qu’à terre au cours de la manutention
desdites marchandises.
Les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par les dispositions en vigueur.
Article 118 : Le capitaine doit s’assurer que le personnel de bord ainsi que celui employé aux opérations de
manutention des marchandises dangereuses sont en parfait état de tempérance.
Article 119 : La veille sécuritaire et la veille environnementale obligatoires pour les navires transportant des
marchandises dangereuses telles que définies au Code IMDG sont à la charge du navire et doivent être conformes
aux prescriptions suivantes :
veille de sécurité incendie : assurée par deux (02) Sapeurs-pompiers pour tout navire transportant des marchandises
dangereuses quel que soit le tonnage ;
veille de sécurité remorqueurs : pour tout navire citerne transportant des liquides inflammables, du gaz et des
produits chimiques en vrac : un (01) remorqueur pour les navires de longueur hors-tout de moins de 100 mètres et
deux (02) remorqueurs pour les navires de plus de 100 mètres ;
Article 120 : Le service de contrôle et de garde est assuré par la Compagnie Maritime de Gendarmerie du Port pour
tout navire citerne transportant des liquides inflammables, du gaz et des produits chimiques en vrac.
Article 121 : Les installations d’hydrocarbures érigées dans le Port doivent satisfaire aux normes de construction,
d’exploitation et de démolition prescrites dans les cahiers de charge par l’Autorité Portuaire.
Article 122 : Les navires citernes transporteurs d’hydrocarbures, de gaz et de produits chimiques sont amarrés aux
terminaux désignés à cet effet et font l’objet de consignes particulières ci-après :
l’accès au poste de pompage est interdit à toute personne étrangère qui n’est pas appelée par le service et qui ne
dispose pas d’un badge spécial délivré par le Port Autonome de Cotonou ;
l’utilisation d’appareils portables GSM est strictement interdite ; à cet effet, ces appareils doivent être éteints avant
de pénétrer dans la zone de sécurité desdits navires ;
toute personne ayant l’autorisation d’accéder au poste de pompage, doit remettre au gendarme de garde, les
briquets et autres objets dangereux dont elle est porteuse ; le gendarme en la fouillant doit s’assurer que cette
consigne est respectée ; les objets sont restitués au propriétaire à son retour ;
Il est interdit aux membres de l’équipage d’un pétrolier de descendre à terre sans une autorisation du capitaine du
navire ; le capitaine du navire est tenu de garder à bord un nombre suffisant de membres d’équipage pour assurer
la sécurité et la lutte en cas d’incendie ;
aucun engin flottant ne peut s’approcher à moins de cinquante (50) mètres du navire, à l›exception des engins
flottants de servitude portuaire, du service de la santé, de l’immigration, de la douane ou du consignataire du navire ;
les opérations de pompage ne peuvent être entreprises qu’avec l’autorisation du Commandant du Port ou de
tout navire citerne sera conduit en rade extérieure dès que les opérations sont terminées et si le Commandant du
Port le juge utile. En aucun cas le navire citerne non dégazé ne doit séjourner plus de vingt-quatre (24) heures à quai
après avoir fini ses opérations commerciales ;
pendant toute la durée de sa présence au poste de déchargement, les panneaux et citernes du navire transporteur
d’hydrocarbures, de gaz ou de produits chimiques, doivent rester hermétiquement fermés à l’exception des trous
d’aération protégés par des doubles toiles métalliques de sécurité ;
les lampes employées à bord du pétrolier pour l’éclairage à flamme ou électrique seront du type à usage pour les
mines grisouteuses ; il n’est toléré l’emploi d’aucun autre système d’éclairage ; les précautions doivent être prises
pour éviter des chocs sur les lampes en service ;
il est interdit à bord des navires citernes des récipients contenant des produits dangereux en dehors des citernes et
réservoirs fixes ou des magasins fermés prévus à cet effet pour le stockage desdits produits ou le fonctionnement
des appareils de bord ;
la société réceptionnaire desdites marchandises prend toutes mesures utiles pour l’emploi éventuel des dispositifs
appropriés comme moyen de secours supplémentaires à bord du navire ;
deux remorques en fil d’acier, bossées à l’avant comme à l’arrière, sont affalées le long du bord pour être prises par
les remorqueurs de veille sans aucun secours de l’équipage ;
des bosses cassantes sont judicieusement disposées de façon que, brisées sous l’effort de traction du remorqueur,
celui-ci puisse développer une longueur de remorque d’environ cent (100) mètres ;
le signal d’alarme consistera en plusieurs coups de sirène prolongés du navire citerne ou de tout autre navire ;
le navire citerne doit, à tout moment, pouvoir filer ses chaînes par le bout ; à cet effet, un Officier de Port peut vérifier
le bon fonctionnement de l’étalingure de cale. ;
pendant toute la durée du séjour du navire à quai, les panneaux et citernes doivent être hermétiquement fermés,
sauf avant le commencement des opérations de chargement ou déchargement ; à la fin desdites opérations pour la
vérification du niveau. Ces vérifications doivent être effectuées pour chacune des citernes prises successivement ;
un panneau ne doit rester ouvert que pendant le temps strictement nécessaire ; il est aussitôt rabattu et solidement
fermé.
les opérations de transvasement ne peuvent se faire qu’entre navires-citernes spécialement construits pour le
transport en vrac ; lesdites opérations ne peuvent s’effectuer en dehors des postes spécialement affectés à cet
usage qu’après autorisation du Commandant du Port et conformément à la réglementation en vigueur ;
les navires citernes servant éventuellement à l’allégement doivent posséder un certificat de navigabilité attestant
qu’ils sont toujours propres à cet usage ;
aucun navire citerne à quai n’est autorisé à conserver en marche ses chaudières et moteurs à combustion interne
que si toutes mesures sont prises pour éviter l’entraînement de flammèches et si ses cheminées sont distantes d’au
moins trente (30) mètres des autres navires chargés de marchandises dangereuses ;
tout manquement à ces prescriptions est signalé par l’Officier de Port ou par le gendarme au Capitaine du navire
qui devra les faire cesser immédiatement ; faute de quoi il en sera dressé un procès-verbal pour valoir ce que de
droit sans préjudice des mesures qui peuvent être prises d’office par le Commandant du Port pour la sécurité de
l’enceinte portuaire ;
Toutes les dépenses à engager pour assurer l’amarrage et la sécurité du navire sont remboursées au Port Autonome
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
de Cotonou par la société réceptionnaire. Cette dernière a également à sa charge tous les frais liés aux risques que
pourraient encourir le Port et les tiers du fait du déchargement du pétrolier.
Article 123 : Toute visite ou toute réparation de citernes ou cales de navires ainsi que des parties attenantes à la
coque ne peut être effectuée dans les limites de la circonscription portuaire qu’après que tous les compartiments
aient été complètement rendus exempts de gaz. L’autorisation d’une telle visite est donnée par le Commandant du
Port qui en informe le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou et la Direction de la Marine Marchande, suite
aux résultats d’inspections d’un spécialiste agréé par le Port Autonome de Cotonou et après avis de la structure
en charge de la gestion de l’environnement du PAC, en vue de la délivrance d’un certificat attestant que le navire ne
renferme plus de gaz dangereux.
Article 124 : Tout travail d’entretien du navire ainsi que les démontages et remontages des pièces des machines
sont subordonnés à une autorisation préalable du Commandant du Port qui en informe la Direction de la Marine
Marchande. Les opérations se feront suivant les dispositions sécuritaires et environnementales en vigueur.
Article 126 : Tout capitaine de navire qui, même en danger de perdition et par suite d’un amarrage, d’un abordage
ou de tout autre cause accidentelle, a coulé, déplacé ou détérioré un feu flottant, une bouée ou une balise, est tenu
de signaler l’incident à la Capitainerie du Port, qui informe à son tour l’Autorité Portuaire par les moyens les plus
rapides dont il dispose et doit en faire une déclaration vingt-quatre (24) heures au plus tard après son arrivée au
premier Port d’escale.
Article 127 : L’auteur du dommage causé aux ouvrages et installations portuaires doit constituer sans délai une
provision auprès de l’Autorité Portuaire. Le montant de cette provision est évalué par un expert commis par l’Autorité
Le non-respect de cette prescription donne droit à l’Autorité Portuaire de recouvrer par tous voies et moyens ce
montant majoré d’éventuels frais de procédures.
Article 128 : Tout usager qui endommage une installation ou un ouvrage portuaire, par son fait ou par celui de l’un
quelconque de ses préposés, est tenu de le réparer à ses frais, sans préjudices des poursuites prévues par les lois
et règlements en vigueur.
L’interdiction d’appareiller doit être notifiée par écrit à l’Autorité Maritime qui prendra toutes les mesures propres
pour empêcher le départ du navire.
Article 130 : L’indisponibilité d’un navire résultant d’une saisie conservatoire ou d’une saisie de même que la
mainlevée de ces saisies doivent être notifiées à l’Autorité Portuaire par exploit d’Huissier.
Cette indisponibilité ne porte aucune atteinte aux droits des propriétaires. Le saisissant désigne un gardien et fait de
son affaire personnelle les frais de surveillance et d’entretien durant la période d’indisponibilité du navire.
En tout état de cause, l’Autorité Portuaire et ses services compétents décentralisés ne sauraient être établis gardiens
d’un navire saisi. En outre, la saisie et l’indisponibilité du navire s’opèrent sans préjudice des frais de séjour à quai qui
seront recouvrés préalablement à l’appareillage ou à la distribution du produit issu de la vente éventuelle du navire.
Article 131 : La saisie n’empêche pas le chargement et le déchargement de la cargaison du navire qui sera maintenu
à quai. En outre, il sera maintenu pour les besoins de l’instance consécutive à la saisie dont il fait objet pendant un
délai qui ne saurait excéder soixante (72) heures.
La surveillance sur la rade sera alors assurée au frais du créancier saisissant par toute autre entité compétente
jusqu’à la décision exécutoire. En tout état de cause, la responsabilité du Port Autonome de Cotonou ne saurait être
recherchée à l’occasion et par suite de renvoi sur la rade du navire saisi.
Article 132 : Le Consignataire d’un navire interdit d’appareiller en vertu d’une décision de l’Autorité Maritime ou pour
les besoins d’une enquête judiciaire est tenu de s’assurer que le saisissant :
- met en place un service d’astreinte aux fins de pouvoir répondre à toute situation d’urgence et communiquer
les coordonnées des responsables dudit service au Commandant du Port.
Article 133 : Tous les frais éventuellement engagés par l’Autorité Portuaire relatifs à l’interdiction d’appareiller ou à
la saisie sont à la charge du navire.
Article 134 : La mainlevée d’une saisie ou d’une interdiction d’appareiller doit être faite dans les mêmes formes que
la saisie ou l’interdiction d’appareiller.
Article 137 : Il est strictement interdit d’abandonner dans l’enceinte du port de pêche, les filets usagés, fils d’acier
ou filins et autres apparaux de bord.
Article 138 : Tout navire qui accoste au port de pêche doit maintenir en permanence à son bord un effectif suffisant
de l’équipage pour la sécurité du navire, et celle des installations portuaires.
Article 139 : Il est strictement interdit de vider, d’écailler ou de débiter du poisson et autres produits de mer dans
l’enceinte du port de pêche en dehors des lieux prévus à cet effet.
Article 140 : L’entretien du port de pêche incombe aux exploitants des espaces et des infrastructures.
Article 141 : La vente des cargaisons de produits de mer débarqués au port de pêche se fait à la criée sous la
supervision des services compétents de la Direction des pêches.
Toutes cargaisons de poisson ou produits de mer entreposés sous les hangars couverts réservés exclusivement à
la vente en gros doivent être enlevés à l’expiration du délai normal de conservation dûment constaté par le service
de vétérinaire compétent. A défaut, l’Autorité Portuaire procède à leur enlèvement et destruction aux frais du
propriétaire des cargaisons.
Article 143 : Les Pilotes, les Officiers de Port et les Inspecteurs de l’Environnement, sont compétents pour la
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Toute contravention constatée fait l’objet d’un procès-verbal dont copie est adressée à l’Autorité Portuaire.
Les infractions à caractère délictuel ou criminel sont constatées par les Officiers de Police Judiciaire notamment
ceux de la Compagnie de Gendarmerie Maritime du Port (CGMP) et du Commissariat Spécial de police du Port.
Article 144 : En exécution du présent Règlement de police, lorsqu’il a été dressé un procès-verbal donnant lieu à une
amende et à des frais à la charge d’un navire, ou que certains frais ont été couverts d’office par l’Autorité Portuaire,
ledit navire ne peut quitter le Port avant que son consignataire ait fourni une bonne et valable caution exigée par
l’Autorité Portuaire.
A défaut du dépôt des documents et de la communication des informations dans les délais prescrits, une pénalité
de retard lui sera appliquée sans préjudice de toute autre sanction pouvant aller jusqu’au retrait de l’autorisation
d’exercer sur le domaine portuaire.
Article 146 : Les prestations de l’Autorité Portuaire sont payées au comptant ou par des avances versées à la
structure de recouvrement des créances du Port Autonome de Cotonou.
En cas d’impayés, le Port Autonome de Cotonou peut par tous voies et moyens recouvrer les sommes dues majorées
des pénalités de retard et d’éventuels frais d’actes et de procédures.
Article 147 : Tout navire qui accoste au port de Cotonou en dehors des navires militaires doit être consigné par un
agent agréé. Pour toutes notifications, l’élection du domicile est faite auprès de cet agent.
Article 148 :
Tout litige né de l’interprétation et /ou de l’application du présent Règlement sera porté devant les juridictions
béninoises qui ont compétence exclusive.
Article 150 : L’expression « Capitaine » désigne toute personne régulièrement investie du commandement d’un
navire. Il est bien spécifié qu’il est interdit aux Pilotes de prendre le commandement des navires, les Capitaines
demeurant chargés dudit commandement et de toutes les responsabilités qu’il comporte pour eux et pour leurs
armateurs.
Article 151 : Le pilotage est obligatoire pour tout navire à l’entrée, à la sortie et pour tout déplacement dans les
limites de la zone de pilotage, à l’exception des :
- navires de guerre ;
Article 152 : La zone de pilotage comprend le Port à l’intérieur des digues et une partie de la rade extérieure dans
un cercle dont le centre est le musoir de la digue ouest (Feu rouge de la passe) et dont le rayon est de trois milles
Au-delà de ce cercle, vers le large ou venant du large, il s’agit d’un pilotage hauturier. Le pilotage hauturier doit faire
l’objet d’une demande écrite préalablement adressée au Commandant du Port. Le Pilote qui exécute une mission
hauturière a droit à une rémunération spéciale.
Article 153: La station de pilotage et d’amarrage du Port de Cotonou est constituée par :
- le Commandant du Port ;
L’ensemble de la station est placé sous l’autorité du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou qui prend l’avis
de la Commission de pilotage en cas de besoin.
Article 154 : Le Commandant du Port exerce les fonctions de chef de la station de pilotage et d’amarrage. Il est
nommé au sein de l’effectif des Pilotes et doit être obligatoirement un pilote en fonction. Il règle le fonctionnement
intérieur du service de pilotage, de remorquage et d’amarrage et en assure la bonne marche. Il prend l’initiative des
manœuvres à risque et assiste le Pilote de service pour tout mouvement qu’il juge délicat.
Le Commandant du Port, chef de la station de pilotage, règle les tours de service de l’ensemble du personnel placé
sous ses ordres et veille à ce que les navires n’aient jamais à attendre le Pilote quelle que soit l’heure du jour comme
de nuit ;
le Commandant du Port reste toutefois, seul juge des circonstances et des raisons techniques qui peuvent
Pendant les périodes d’absence du Commandant du Port, c’est le Pilote du Port Autonome de Cotonou de grade le
plus élevé qui le remplace.
Article 155 : En cas d’effectif insuffisant, il peut être fait ponctuellement appel à tout autre Pilote qualifié en fonction
dans une autre station par contrat à durée déterminée pour pallier cette situation.
Article 156 : Il est institué une Commission de pilotage composée comme suit :
deux (02) représentants des Associations de Consignataires de navires (dont un officier de la Marine Marchande).
Cette Commission émet son avis sur toutes questions relatives au fonctionnement de la station, notamment la
composition des effectifs, le recrutement, l’avancement des Pilotes, la discipline et les sanctions. Dans le cas où
la question à examiner par ladite Commission concerne le Pilote membre de cette Commission, ce dernier est
remplacé par un autre Pilote.
Les Pilotes doivent toujours être dans une tenue parfaitement correcte conformément aux usages dans la Marine
Marchande ; à cet effet, le grade du Pilote est celui de Commandant de navires et celui de l’Aspirant–pilote est celui
d’un Second Capitaine de navires.
Article 158 : Exception faite de cas de force majeure, tout capitaine de navire en rade, devra nonobstant toute autre
obligation de service, prêter assistance à tout navire en danger même s’il n’en a pas été requis, dès le moment où il
aura pu constater le péril dans lequel se trouve le navire. Quant à tout pilote du Port Autonome de Cotonou, il devra
avant toute intervention du genre, en informer le Commandant du Port et recueillir son autorisation formelle avant
toute action.
Le pilote aura droit à une rémunération spéciale qui sera fixée de commun accord avec le Capitaine du navire en
détresse en marge de tous les droits de pilotage réglementaires qui restent dus au Port Autonome de Cotonou
conformément au barème en vigueur. En cas de contestation, le Tribunal compétent départagera le Pilote et le
Capitaine du navire sur le montant de la rémunération. Dans le cas où un navire subit «un blackout», une avarie de
barre ou de machine au cours de la manœuvre et qu’aucun dégât n’est enregistré, le Pilote aura une rémunération
spéciale qui sera fixée de commun accord avec le Capitaine dudit navire en marge de tous les droits de pilotage
réglementaires qui restent dus au Port Autonome de Cotonou conformément au barème en vigueur. En cas de
contestation, le Tribunal compétent départagera le Pilote et le Capitaine du navire sur le montant de la rémunération.
quarante-huit (48) heures au moins avant l’heure prévue d’arrivée (ETA) du navire ; en cas de modification de l’ETA
prévue, cette demande doit être renouvelée jusqu’à ce que le navire soit à portée de VHF pour entrer en contact avec
la tour de contrôle du Port (Vigie) ; dans tous les cas, la demande doit être déposée au secrétariat du Commandant
du Port avant dix (18) heures si l’arrivée est prévue de nuit (période de 18 heures à 06 heures);
Trois (03) heures au moins avant l’heure prévue pour le mouvement et, dans tous les cas, avant dix-huit (18) heures
si le mouvement est prévu de nuit ; en cas de modification de l’heure prévue, la demande doit être renouvelée une
heure au moins avant l’heure prévue.
Article 160 : L’ ordre et l’horaire des mouvements sont fixés par le Pilote de service, conformément aux délibérations
de la conférence, aux instructions du Commandant du Port et aux exigences techniques (la marée, la météo, les
tirants d’eau de navires etc.).
Article 161 : Le Capitaine du navire a l’obligation de faire au Pilote, la déclaration de toute situation défectueuse
concernant l’état de navigabilité de son navire et doit signer la fiche de pilotage à lui présentée par le Pilote.
Toute fausse déclaration du Capitaine du navire est passible d’une amende dont il demeure seul comptable et
responsable des conséquences en liaison avec son Armateur.
Le personnel du service d’amarrage et de remorquage est, pendant la durée de la manœuvre, placé sous les ordres
du Capitaine du navire.
Article 162 : Tout Capitaine de navire aura la faculté de se faire assister par un Pilote de son choix, à condition que
lui ou son agent en adresse la demande au Commandant du Port. Ce Pilote travaillera alors en supplément de son
La rétribution spéciale du Pilote de choix lui sera versée contre remise par lui d’un récépissé extrait d’un carnet à
souche numéroté, qu’il sera tenu de présenter au Directeur Général du Port ou au Commandant du Port par simple
demande de ces derniers. Cependant, tous les droits de pilotage réglementaires demeurent dus au Port Autonome
Cotonou conformément au barème en vigueur.
Article 163 : Les redevances de pilotage sont dues par tous les navires (qu’ils aient pris pilote ou non) pour lesquels
le pilotage est obligatoire et par les navires pour lesquels le pilotage, non obligatoire, est assuré sur demande du
Capitaine.
Les redevances d’amarrage sont dues obligatoirement par tous les navires (qu’ils aient utilisés ou non l’équipement
et le personnel du PAC) s’amarrant sur le quai, à l’exception des bateaux de servitude du Port Autonome de Cotonou,
des navires de jauge nette inférieure à 100 tonneaux.
Sont exonérés des redevances de pilotage et d’amarrage les navires subissant un déplacement qui leur est imposé
par la Capitainerie pour les besoins de l’exploitation.
Une redevance spéciale est due en cas de pilotage hauturier. Elle vaut 1,5 fois le tarif d’un pilotage régulier
conformément au barème en vigueur.
Une surtaxe de nuit est due pour tout mouvement effectué en tout ou partie de nuit (18 heures à 06 heures), sauf
pour tout mouvement commencé avant 18 heures et terminé après 18 heures et conformément aux dispositions
du barème des redevances en vigueur.
Une surtaxe de Week-end (Samedi et Dimanche) et jour férié est due pour tout mouvement effectué et ce,
conformément au barème des redevances du PAC en vigueur.
Lorsque le Capitaine n’utilise pas les services du pilotage ou ceux de l’équipe d’amarrage à l’heure fixée pour une
sortie ou un déplacement, une pénalité de retard est due pour toute heure complète entre l’heure fixée pour le
Article 165 : En cas de naufrage soit de la vedette du Pilote, soit d’un navire sur lequel se trouve le Pilote pour les
besoins du service, celui-ci a droit, outre la prise en charge des dégâts subis par sa personne, au remboursement de
ses objets personnels perdus. Ce remboursement sera selon le cas, à la charge soit du Port Autonome de Cotonou,
soit du navire responsable du naufrage.
A cet effet, une couverture spéciale d’assurance « fortune de mer », doit être prise par le Port Autonome de Cotonou
pour tout Pilote en fonction.
Article 166 : Le contrat de Pilote peut être résilié dans les conditions ci-après :
- par la Direction Générale du PAC au cas où l’intéressé refuse le poste à lui proposé, suite a u
retrait de la Commission de Pilotage ; dans ce cas la résiliation du contrat est sans préavis.
Article 167 : Sauf cas de faute lourde du pilote, les avaries ou la perte totale du navire, survenue soit au cours des
opérations de pilotage, soit au cours des manœuvres d’embarquement ou de débarquement du pilote, sont à la
charge du navire.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Article 168 : Toute difficulté qui peut naître de l’application du présent Règlement de pilotage et d’amarrage des
navires est portée devant la Direction en charge de la Marine Marchande de la République du Bénin qui tente de les
résoudre conformément à la législation maritime en vigueur. En cas de non conciliation, le litige est porté devant le
Tribunal Compétent.
Les remorqueurs sont destinés à assister les navires dans leur déplacement dans le bassin et de façon subsidiaire,
à accomplir des services connexes liés à la sécurité de la navigation. Toutes les prestations de services sont faites
par la Station de Remorquage du Port Autonome de Cotonou sous la direction du Commandant du Port.
Article 170 : L’usage de remorqueur est obligatoire dans les limites de la zone de pilotage pour tout navire de jauge
nette supérieure à 100 tonneaux.
Un (01) remorqueur est exigé pour tout navire de longueur hors-tout, inférieure à 100 mètres. Toutefois, le pilote
peut exiger deux (02) remorqueurs si nécessaire, pour la sécurité du mouvement.
Au moins deux (02) remorqueurs sont exigés pour tout navire de longueur hors-tout égale ou supérieure à 100
mètres.
Deux (02) remorqueurs sont exigés pour tout navire citerne transportant des produits dangereux, quelle que soit sa
taille.
Article 171 : La zone de remorquage est définie comme étant celle limitée pour le Pilotage. En dehors de cette
zone, l’opération de remorquage devient spéciale et doit faire l’objet d’une demande préalable écrite adressée au
Commandant du Port qui informe le Directeur Général ; cette tâche spéciale entraîne une rémunération exceptionnelle
à la charge du navire ou de son armateur.
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Au cours de la manœuvre de tout navire, le Patron du remorqueur reçoit et exécute toutes les instructions du Pilote.
Lorsque le Patron de remorqueur n’est pas en mesure d’exécuter une instruction, il en informe immédiatement le
Pilote pour qu’il en tienne compte.
Article 173 : Exception faite des cas de force majeure, tout Patron de remorqueur devra, nonobstant toute autre
obligation de service, prêter d’abord son assistance à un navire en danger, même s’il n’en a pas été requis, dès le
moment où il constate le péril dans lequel se trouve le navire ou les installations portuaires du fait dudit navire.
Article 174 : Dans certaines circonstances, le Patron de remorqueur peut refuser de remorquer un navire. Le Patron
de remorqueur a le droit de refuser tout travail, toute manœuvre, qu’il estime dangereux pour son bâtiment et son
équipage. Il est le seul juge d’une telle situation et devra toutefois en informer aussitôt le Pilote qui avisera le cas
échéant.
En aucun cas, le capitaine du navire ne pourra faire de réclamation au remorqueur du Port Autonome de Cotonou
pour cause de retard.
Article 175 : Les Patrons de remorqueur durant leur service, sont astreints à une veille de sécurité sur instruction
du Commandant du Port, pour les navires transportant des marchandises dangereuses, en opération ou non à quai.
Article 176 : Des signaux sonores peuvent être utilisés pendant l’exécution d’une manoeuvre dans les conditions
ci-après :
- Appel du Remorqueur : Deux (02) coups longs + Deux (02) coups brefs ( ---- ---- ° °. )
- Assistance terminée : Quatre (04) coups brefs + Un (01) coup long ( ° ° ° ° ----- )
- Appel des remorqueurs : Deux (0 2) coups longs + Deux (0 2) coups brefs ( ---- ---- ° °. )
c) Remorqueur avant
- Assistance terminée : Quatre (04) coups brefs + Un (01) coup long ( ° ° ° ° ----- )
d) Remorqueur Arrière
- Assistance terminée : Quatre (04) coups brefs + Un (01) coup long ( ° ° ° ° ----- )
N.B : Pour un ou deux remorqueurs, le signal “ arrêter pousser ou tirer ” est le même. Les deux remorqueurs arrêtent
de pousser ou de tirer dès que les quatre (4) coups brefs sont donnés ; au besoin, un signal complémentaire
serait donné pour indiquer lequel des deux remorqueurs doit continuer de pousser ou de tirer.
Il ordonne tous les mouvements à exécuter ; le remorqueur est exclusivement sous sa direction.En cas de convoyage
composé de plusieurs navires, le commandement est assuré par le capitaine du navire le plus proche.
Article 178 : Celui qui fait usage d’un ou de plusieurs remorqueurs exonère le Port Autonome de Cotonou de tous
dommages occasionnés pendant l’exécution du contrat de remorquage. En cas de perte du navire remorqué, le
remorqueur aura droit au montant intégral de l’engagement.
Article 179 : Le Port Autonome de Cotonou ne répond en aucun cas des avaries et conséquences de toute nature
pouvant se produire par défaillance du remorqueur ou par suite de défectuosités, imperfections ou avaries causées
au remorqueur, à ses machines, remorques et matériels de remorquage en général.
Tout dommage causé aux remorqueurs lors de l’assistance aux navires est à la charge du navire ou de son armateur.
Article 180 : Le Port Autonome de Cotonou en louant ses remorqueurs, entend fournir uniquement la traction,
c’est-à-dire vendre seulement la force motrice au navire qui navigue à ses risques et périls sous la conduite de son
Article 181 : Au cas où le navire remorqué viendrait à s’échouer, le remorqueur aura droit à une indemnité pour le
renflouer. Le remorqueur aura également droit à une indemnité en cas d’avarie au navire ou de toute autre cause
qui transformerait la simple assistance en service spécial. Cette indemnité sera calculée conforment au règlement
en vigueur.
Article 182 : Si plusieurs navires sont simultanément remorqués, ils sont solidairement responsables envers le Port
Autonome de Cotonou dans l’application des dispositions de l’article 181 précédent.
Article 183 : Chaque navire pour lequel les remorqueurs sont sollicités, doit être libre et prêt à quitter son emplacement
à l’heure prévue. Le remorquage ne se fera que lorsque cette condition aura été remplie.
Article 184 : Le navire à remorquer doit fournir lui-même la remorque. Peu importe le matériel ayant servi à la
fabriquer. Le Capitaine du navire est responsable des dommages ou accidents pouvant résulter d’une fixation
défectueuse de la remorque à bord du navire.
Article 185 : Le Capitaine du navire assisté ne doit faire fonctionner l’hélice de son moteur de propulsion que si cette
manœuvre ne présente aucun danger pour le remorqueur. Il doit au préalable prévenir le Patron du remorqueur de
cette manœuvre.
- navires de guerre ;
Pour toute assistance spéciale, une demande écrite est adressée au commandant du Port et un Contrat d’assistance
spéciale est signé par le requérant avant la prestation du service. Dans tous les cas, toute demande, sous n’importe
quelle forme, est considérée comme écrite et les risques y afférents sont exclusivement à la charge du requérant.
Article 187 : Les demandes de remorqueurs ne sont acceptées que lorsqu’elles sont exprimées au moins une (01)
heure avant la manœuvre. Elles sont faites pour un navire par son consignataire et doivent être accompagnées des
renseignements ci-après :
1- le nom du capitaine ou à défaut celui de son représentant ainsi que la qualité de celui-ci ;
2- la nationalité et le nom du navire ainsi que ses dimensions (longueur hors - tout et largueur hors - tout) ;
5- la nature de la prestation pour laquelle le remorqueur est requis ainsi que l’indication de l’endroit vers
lequel le navire doit être remorqué ;
6- l’heure à laquelle la tâche de remorquage et/ou le service connexe doivent être exécutés ;
7- le nombre de remorqueurs sollicités ainsi que les données pouvant être de nature à influencer l’exécution
normale de l’opération.
Article 188 : Les remorqueurs sont mis à la disposition des navires selon l’ordre des commandes; cet ordre peut être
modifié de même que le nombre de remorqueurs commandés. Aucune indemnité n’est due par le Port Autonome de
Cotonou du fait de cette modification.
Article 189 : Le simple fait d’entamer ou d’exécuter en totalité ou en partie la tâche de remorquage ou le service
Article 190: Le Responsable en charge de la station de remorquage s’assure de l’entretien périodique du matériel
flottant et rend compte au commandant du Port qui a son tour rend compte au Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou.
Article 192 : L’assistance spéciale des remorqueurs aux navires est soumise à une facturation particulière qui
prendra en compte le matériel fourni par les remorqueurs, la cargaison du navire, la durée de l’assistance et le
volume du navire.
Article 193: Tout navire ayant à son bord des marchandises dangereuses reconnues par la réglementation
internationale sur les transports des marchandises requiert de la part des remorqueurs, une veille de sécurité et de
garde donnant également droit à une facturation spéciale appelée Redevance de veille de sécurité» dont le montant
est déterminé selon les tarifs du barème de redevances du PAC en vigueur.
1. l’opération de remorquage ne peut être entamée à l’heure prévue ou que le remorqueur mis à la
disposition d’un navire est resté inactif à la demande du Pilote ou du Capitaine du navire ;
2. la commande du remorqueur n’a pas été annulée une (01) heure au moins avant l’heure initialement
communiquée pour la manœuvre ;
Article 195: Toute difficulté pouvant naître de l’application du présent Règlement de remorquage est portée devant
la direction en charge de la Marine Marchande de la République du Bénin qui tente de les résoudre conformément
à la législation maritime en vigueur.
Notre objectif
principal
Assurer au niveau de tous les maillons
de la chaîne portuaire des prestations
de qualité en toute sécurité.
Les hangars agréés par la douane comme magasin-cales sont mis à la disposition des Armements, des
Consignataires ou des Manutentionnaires. L’affectation peut se faire sous deux formes :
- Hangars ou terre-pleins amodiés : pour une occupation à l’année. La demande de mise à disposition est
adressée par écrit au Directeur Général du PAC qui y donne suite en tenant compte des besoins réels
d’exploitation pour chacun des Armements, Consignataires ou Manutentionnaires ;
- Hangars ou terre-pleins banalisés : pour une mise à disposition pendant les opérations d’un navire
déterminé et seulement pour la durée de ces opérations. Les demandes de mise à disposition sont
L’occupation de terre-pleins banalisés est autorisée uniquement sur la longueur du navire traité, augmentée de cinq
(5) mètres de part et d’autre dudit navire.
Article 199: Les marchandises sont déposées dans les hangars et sur les terre-pleins conformément au règlement
de police du Port de Cotonou. Elles doivent être convenablement gerbées et arrimées de façon à n’occuper que les
surfaces strictement nécessaires et en prenant toutes les dispositions pour éviter de causer des dommages aux
revêtements du sol ainsi qu’aux autres ouvrages.
Les usagers devront également veiller à ne pas encombrer les accès aussi bien dans les hangars que sur les terre-
pleins.
Les marchandises débarquées et celles destinées à être embarquées doivent être alloties séparément.
Il est interdit de déposer dans les hangars et sur les terre-pleins des marchandises susceptibles, de par leur nature,
de détériorer ou de déprécier les marchandises avoisinantes.
Les marchandises avariées ou détériorées, ainsi que les matériaux cassés et résidus divers qui resteraient sur les
terre-pleins, doivent être enlevés sans délai par l’occupant des lieux.
Dans le cas où les prescriptions prévues aux articles ci-dessus ne seraient pas observées, le Port Autonome de
Cotonou se réserve le droit d’enlever les marchandises aux frais et risques des usagers. Ceux-ci ne pourront alors
en disposer qu’après remboursement des dépenses engagées par le Port Autonome de Cotonou, sans toutefois
être exemptés des pénalités pour infraction aux règlements de police du Port.
Article 200 : Le versement des redevances d’usage des hangars et terre-pleins ne donne pas le droit d’entreposer
les marchandises au-delà des délais fixés par le Règlement d’exploitation du Port conformément au barème des
Article 201 : En fin d’occupation, les usagers doivent remettre en état les hangars et terre-pleins, faute de quoi cette
remise en état sera faite par le Port Autonome de Cotonou à leurs frais et risques. Tout occupant de hangar est tenu,
quel que soit le régime d’occupation, de contracter une assurance incendie.
Le Port Autonome de Cotonou se réserve le droit d’entreprendre et d’exécuter tous travaux d’entretien et
d’aménagement des installations du Port. Il devra à cet effet donner à l’occupant sauf en cas d’extrême urgence,
un préavis dont la durée sera fonction de l’imminence des travaux à exécuter. Durant les travaux, le contrat est
suspendu et aucune indemnité n’est due à l’occupant du fait des travaux.
Les occupants du domaine portuaire sont tenus au respect des règlements de police du Port de Cotonou, du code
ISPS et de toutes autres règlementations en vigueur au Port de Cotonou ainsi que celles relatives à l’environnement.
Article 202 : Quel que soit le régime d’occupation qui leur a été accordé, les usagers sont responsables des accidents
et dommages occasionnés par leurs installations ou par les activités sur les aires qu’ils occupent.
La garde et la conservation des marchandises déposées dans les hangars et sur les terrepleins sont à la charge des
usagers, la responsabilité du Port Autonome de Cotonou ou de ses agents ne peut en aucun cas être engagée en
cas de pertes ou de dommages des marchandises.
La responsabilité du Port Autonome de Cotonou ne pourra, en aucun cas, être engagée en ce qui concerne les vols,
incendies, pertes ou détériorations de toute nature qui viendraient à se produire du fait, soit du manque d’étanchéité
de la toiture, soit de l’arrivée d’eau de l’extérieur des hangars, soit des dégâts causés aux hangars par les intempéries,
soit enfin de toute autre cause.
Article 203:
a) Exploitation en banalité
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
Pour les hangars et terre-pleins exploités en banalité, c’est-à-dire mis à la disposition d’un Armement, d’un
Consignataire ou d’un Manutentionnaire pour les opérations d’un navire déterminé, les redevances sont à la charge
de l’Armement, du Consignataire ou du Manutentionnaire. Elles sont fixées dans le barème de redevances du PAC.
b) Exploitation en amodiation
Les hangars classés magasin-cales et les terre-pleins sous le régime de l’amodiation sont mis à la disposition des
Armements, Consignataires ou Manutentionnaires par convention. La durée de ces conventions ne peut excéder un
(01) an, sauf dérogation exceptionnelle.
Les redevances à payer sont fixées dans le barème des redevances du Port Autonome de Cotonou et les modalités
de paiement sont définies dans la convention d’occupation.
Article 204 : Le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou peut interdire l’enlèvement de tout ou partie d’un
lot de marchandises par le propriétaire ou son représentant en gage des redevances de toute nature dues au Port
Autonome de Cotonou.
Le Port Autonome de Cotonou peut, par tous les moyens, interdire l’accès aux hangars, terre-pleins, magasins,
bureaux, box et baraques aux occupants qui ne paient pas leurs redevances et ceci, indépendamment des
procédures judiciaires de recouvrement que celui-ci peut engager à leur encontre.
En cas d’incertitude sur la destination de la marchandise (réceptionnaire non désigné), la Capitainerie du Port ne
reçoit éventuellement le navire à quai et n’autorise le débarquement des marchandises qu’après engagement écrit
du manutentionnaire de respecter les obligations subséquentes.
Chaque unité de terre-plein affectée au trafic conteneurs et rouliers est amodiée à une société de manutention ou
à un groupe de manutentionnaires.
Dans le cas d’amodiation à un groupe, le coût d’amodiation du terre-plein est calculé pour chaque
manutentionnaire au prorata de la superficie occupée.
L’affectation des terre-pleins de stockage des conteneurs et rouliers aux manutentionnaires peut être modifiée à
tout moment par le Port Autonome de Cotonou :
Les manutentionnaires qui ne bénéficient pas de terre-pleins amodiés et qui, occasionnellement, ont à débarquer
ou embarquer des conteneurs sont autorisés à utiliser les terre-pleins banalisés aux conditions d’utilisation propres
de ces terre-pleins.
En cas d’évolution des volumes opérés, les manutentionnaires pourront se concerter après avis favorable de
l’Autorité Portuaire, pour établir un protocole d’exploitation des terrepleins au terme et conditions qu’ils pourront
convenir d’accord parties.
Article 206 : L’utilisation de la zone banalisée bord à quai est réservée aux manœuvres des engins de manutention et
au dépôt momentané des conteneurs durant le délai nécessaire aux opérations de navires en escale. Les opérations
Les voies de circulation en dehors des zones amodiées, doivent impérativement être libres de tout encombrement.
L’utilisation des aires de stockage de conteneurs doit se faire conformément au plan général d’organisation approuvé
par le Port Autonome de Cotonou. Chaque manutentionnaire ou groupe de manutentionnaires propose à l’agrément
du Port Autonome de Cotonou, le plan d’organisation
de la zone de stockage correspondant au terre-plein dont il est l’amodiataire. Il assure et entretient les marquages
au sol correspondants.
Les manutentionnaires s’obligent à une utilisation rationnelle des surfaces mises à leur disposition.
Les manutentionnaires doivent mobiliser le matériel de manutention nécessaire pendant les escales de navires de
manière à obtenir les rendements de chargement et déchargement des conteneurs les meilleurs possibles, compte
tenu des possibilités techniques des navires opérés.
Le Port Autonome de Cotonou se réserve le droit de fixer des cadences minimales de chargement et déchargement
en fonction du taux d’utilisation du linéaire d’accostage et des risques d’attente des navires.
Dans le cas où l’escale d’un navire risque de gêner le suivant, celui-ci doit être opéré sans désemparer dès sa mise
à quai en shift de jour, de nuit, de dimanche et jour férié avec le maximum de moyens utilisables.
Le Port Autonome de Cotonou peut exiger le déhalage d’un navire avant la fin des opérations et sa mise à quai à un
autre poste s’il est opéré avec des moyens insuffisants et selon des cadences inacceptables, risquant de provoquer
des attentes d’autres navires.
Les zones de transbordement ferroviaire des conteneurs doivent être bien sécurisées. Les opérations de
i) respecter les cadences de manutention prescrites par l’Autorité Portuaire pour chaque type de navire ;
ii) envoyer périodiquement (le mois ou toute autre fréquence définie par l’Autorité Portuaire) au Port
Autonome de Cotonou, un extrait des données d’opérations issu de leur système de gestion du terminal.
Cet extrait contiendra par escale au minimum, les informations ci-après :
- nom du navire ;
- armateur ;
- consignataire ;
- poste à quai ;
- nombre de mouvements ;
- nombre de conteneurs par type (20’ et 40’), vides et pleins, chargés, déchargés et en transbordement ;
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
- temps d’inactivités ;
- productivité des équipements utilisés sur le navire (grue mobile, grue de bord, portiques sur rails) ;
En plus des informations citées supra pour les opérateurs de terminaux à conteneurs, les opérateurs du vrac et du
conventionnel fourniront la nature de la cargaison, le tonnage des marchandises chargées et/ou déchargées, les
cadences de manutention, les heures effectivement travaillées et les causes des arrêts ou d’inactivités.
L’Autorité Portuaire pourra en cas de besoin demander à tout moment, toutes autres informations statistiques aux
sociétés de manutention exerçant sur la plateforme portuaire et elles sont tenues de les fournir à temps.
Du Guichet Unique
La Société d’Exploitation du Guichet Unique Portuaire du Bénin qui centralise toutes les données sur les activités
des acteurs portuaires est tenue de mettre périodiquement (mois ou toute autre période définie par le PAC) à la
disposition de l’Autorité Portuaire, outre les manifestes électroniques, les informations statistiques ci-après liées à
chaque Annonce de Transport Physique (ATP) :
- nom du manutentionnaire ;
- poste à quai ;
- consignataire ;
- armateur.
Le consignataire étant le seul client de l’Autorité Portuaire, il paie à ce titre les redevances sur marchandises dues
au Port Autonome de Cotonou sur la base du manifeste douanier définitif validé dans le Guichet Unique Portuaire.
Il recouvre ces redevances auprès de ses clients, propriétaires des marchandises, aux tarifs appliqués par l’Autorité
Portuaire. Il ne peut en aucun cas appliquer un tarif différent de celui mis en vigueur par l’Autorité Portuaire sous
peine de lourdes sanctions laissées à la discrétion du Port Autonome de Cotonou.
Article 208 : Pour les amodiataires pétroliers, ils doivent procéder au dégazage et au nettoyage de leurs installations
conformément aux normes en vigueur et en fournir les preuves aux services compétents. Ils veilleront à la prévention
de la pollution du milieu.
En cas d’extension de la zone d’hydrocarbures, l’amodiataire sera tenu d’accorder aux utilisateurs agréés par le Port
Autonome de Cotonou, un droit d’utilisation de ses systèmes de tuyauteries à un tarif raisonnable conformément à
la pratique pétrolière internationale après avis favorable de l’Autorité Portuaire.
En ce qui concerne les amodiataires exploitant des terminaux d’activités à risques, ils doivent communiquer au
concédant les certificats des contrôles périodiques et décennaux obligatoires et inviter le Port Autonome de
Pendant la durée de suspension, le Port Autonome de Cotonou peut commettre, aux frais de l’amodiataire, un expert
pour certifier si les installations sont en bon état.
Au cas où les installations ne seraient pas en bon état, l’amodiataire sera tenu de les réparer. La réparation se fera
sous la supervision de l’expert ayant détecté les anomalies et qui est le seul compétent pour certifier si la réparation
répond aux normes et pour s’assurer de la remise en service des installations.
A l’importation, l’amodiataire s’engage à se soumettre à tous les contrôles prévus en la matière, notamment celui de
la qualité des hydrocarbures importés par les services compétents en République du Bénin.
Lors de la mise en entrepôt, l’amodiataire est tenu de communiquer au concédant la quantité et la nature des
produits mis en bac au plus tard quinze (15) jours après leur réception. Il doit fournir également au Port Autonome
de Cotonou le cas échéant, les informations sur la réexportation des produits pétroliers et les opérations de soutage
des navires au Port.
Lesdites informations doivent parvenir à la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou dans un délai de sept
(07) jours francs après le départ du navire ou la fin des opérations.
Par ailleurs, le Port Autonome de Cotonou se réserve le droit de procéder ou de faire procéder par des structures
compétentes, à des contrôles inopinés des cargaisons et de leurs quantités, telles qu’inscrites sur les manifestes.
Les installations à risques doivent être séparées de toutes autres installations portuaires par une distance de sécurité
prescrite par le Port Autonome de Cotonou. Tout manquement par l’amodiataire à l’une des obligations ci-dessus
énumérées ou toute irrégularité majeure révélée lors du contrôle inopiné emporte pour ce dernier la suspension
Sont du domaine public portuaire tous les terrains et dépendances affectés en jouissance ou en propriété au PAC
ainsi que les propriétés foncières acquises par lui en vue de réaliser son objet social.
2. Contrats administratifs
Sont administratifs, tous les contrats d’occupation du domaine portuaire quelle que soit leur forme. Les différends
relatifs à ces contrats sont portés devant le tribunal administratif.
Article 210 : Le Port Autonome de Cotonou affecte à titre précaire et révocable, les surfaces et installations de son
domaine public sous différentes formes de contrat notamment :
- la convention d’affermage ;
- la concession d’endigage.
Article 211 :
1- l’autorisation d’occupation temporaire sans droit réel est l’acte par lequel l’Autorité Portuaire autorise le
demandeur à occuper sans droits réels une parcelle du domaine portuaire pour une durée allant d’un (01)
à deux (02) ans.
2- l’autorisation d’outillage privé avec obligation de service public, est celle accordée par le PAC à l’occupant
du domaine public pour installer des équipements privés. Dans ce cas, en dehors de sa propre utilisation,
il lui est fait obligation de mettre ses équipements à la disposition des usagers de façon équitable et sans
discrimination.
3- La concession d’outillage public est l’acte dont l’objet est à la fois d’autoriser l’occupation d’une parcelle
du domaine portuaire au demandeur et de lui confier l’investissement, l’entretien et l’exploitation
d’outillages publics (appontements, passerelles, grilles de carénage, hangars, magasins, etc.).
4- La convention d’affermage est un contrat par lequel le PAC autorise le demandeur à occuper le domaine
portuaire et à assurer la responsabilité de l’exploitation de l’outillage public (magasin, box, baraque,
cantine, latrine etc.) qui lui est remis moyennant le versement d’une redevance au PAC.
6- La concession d’endigage est un contrat pour lequel le Port Autonome de Cotonou autorise l’opérateur
à gagner un terrain sur les eaux portuaires.
Article 212 : L’autorisation d’occupation des domaines portuaires est accordée par le Directeur Général du Port
Autonome de Cotonou, exception faite des occupations de longue durée (10 à 30 ans) qui doivent recevoir
l’approbation du Conseil d’Administration.
Article 213 : Tout permissionnaire doit soumettre à l’approbation du PAC dans un délai d’un (01) mois après la
signature de l’autorisation et sans que cet agrément ne puisse en aucune manière engager la responsabilité du PAC,
les projets de travaux de toute nature qu’il entend réaliser. Il ne sera admis à formuler aucune réclamation au sujet
de la consistance et des dispositions du terrain qu’il est censé bien connaître.
Article 214 : Tout projet d’installation au Port, pour être autorisé, doit être précédé d’un dossier technique comprenant
entre autres une étude technique, économique et financière, un certificat de conformité environnementale, un plan
de gestion environnementale approuvé par les structures compétentes de l’Autorité Portuaire et doit être réalisé en
tenant compte des prescriptions.
Les travaux doivent être exécutés suivant les règles de l’art et conformément aux mesures environnementales et de
sécurité prescrites par les règlements en vigueur.
La réparation éventuelle des avaries causées aux ouvrages portuaires sera contrôlée par les services du Port
Autonome de Cotonou, à la charge du responsable des dommages. Ce contrôle ne modifie aucunement la
responsabilité du bénéficiaire. Avant le début des travaux, un avis devra être adressé huit (08) jours à l’avance au
Port Autonome de Cotonou. Cet avis mentionnera la date du commencement et la durée probable des travaux ainsi
que le nom des entreprises chargées de les exécuter.
Les installations devront toujours être entretenues en bon état aux frais du bénéficiaire et sous le contrôle du Port
Autonome de Cotonou sans que ce contrôle ne dégage la responsabilité du bénéficiaire vis-à-vis du Port Autonome
de Cotonou, et des tiers, en cas d’accident résultant de la présence, de l’usage, du défaut de solidité ou d’entretien
des installations.
En cas de négligence de sa part, il y sera pourvu d’office à ses frais, à la diligence du Port Autonome de Cotonou,
après une mise en demeure restée sans suite.
Article 216 : Le bénéficiaire est tenu d’occuper lui-même et d’utiliser directement ou en son nom et sans discontinuer
les biens mis à disposition.
Tout changement dans la nature de l’activité principale pour laquelle a été consentie l’autorisation ou la concession,
devra faire l’objet de l’accord préalable du Port Autonome de Cotonou qui pourra s’opposer à ce changement
notamment le cas où la nouvelle activité, sera incompatible avec l’usage de la zone.
Toute cession totale ou partielle et tout apport en société de l’autorisation accordée sont interdits sauf accord
exprès du Port Autonome de Cotonou.
Le bénéficiaire pourra, avec l’agrément du Port Autonome de Cotonou sous-traiter l’exploitation de tout ou partie
des installations réalisées, mais demeure personnellement responsable envers le Port Autonome de Cotonou et les
tiers de l’accomplissement de toutes les obligations qui lui sont imposées.
Article 217 : Toute occupation du domaine portuaire autorisée ou non, donne lieu au paiement d’une redevance.
Celle-ci est payée d’avance dans les délais fixés par le Port Autonome de Cotonou.
En cas de retard dans le paiement, la redevance échue portera intérêt de plein droit au profit du Port Autonome
de Cotonou, au taux annuel applicable en matière domaniale sans qu’il soit nécessaire de procéder à une mise en
Le montant de la redevance pourra être versé annuellement suivant les décisions du Conseil d’Administration du
Port Autonome de Cotonou en matière d’approbation des tarifs portuaires.
En cas d’occupation irrégulière, il est appliqué une pénalité avec une majoration journalière suivant les tarifs fixés
dans le barème des redevances, nonobstant le paiement d’éventuels frais de réparation des ouvrages ou des
préjudices subis par le Port Autonome de Cotonou.
Le Port Autonome de Cotonou peut interdire par tous les moyens l’accès au domaine aux débiteurs des redevances
domaniales.
Article 218 : L’autorisation pourra être révoquée par le Port Autonome de Cotonou pour non-respect des dispositions
du présent règlement d’exploitation notamment en cas de :
- non-paiement après un délai fixé par le Port Autonome de Cotonou et suite à une relance demeurée
infructueuse ;
- non usage des terrains dans un délai autorisé par le Port Autonome de Cotonou ;
- non usage des installations dans un délai déterminé par le Port Autonome de Cotonou à compter de la
date de l’achèvement de leur construction ;
- cessation de l’usage des installations pendant une durée déterminée par le Port Autonome de Cotonou ;
- décès du bénéficiaire ;
- dissolution de la société ;
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
- cessation de l’exploitation consécutive à une procédure de règlement judiciaire ou de liquidation des biens
ouverte à l’encontre du bénéficiaire ;
- non-paiement des factures d’électricité et d’eau après un délai fixé par le Port Autonome de Cotonou ;
Dans ces cas, les redevances payées d’avance par le bénéficiaire resteront acquises au Port Autonome de Cotonou
sans préjudice du droit pour ce dernier de poursuivre le recouvrement des sommes pouvant lui être dues.
Article 219 : En dehors des dispositions ci-dessus, tout contrat d’occupation du domaine portuaire édicte d’autres
prescriptions spécifiques qui s’imposent aux parties contractantes.
Article 220 : L’alimentation en énergie électrique et en eau au port de Cotonou est assurée par le Port Autonome
de Cotonou. Aucun raccordement direct au réseau électrique public ne saurait être accordé à un bénéficiaire sans
l’autorisation du Port Autonome de Cotonou.
Article 221 : A la fin de l’autorisation pour quelque motif que ce soit, les installations qui auront été réalisées sur le
terrain devront être enlevées et les lieux remis en leur état initial par le bénéficiaire, sauf disposition contraire.
A défaut pour celui-ci, de s’être acquitté de cette obligation dans le délai prescrit par le Port Autonome de Cotonou, à
compter de la cessation de l’autorisation, il pourra y être pourvu d’office à ses frais et risques par l’Autorité Portuaire.
Article 222 : L’activité de publicité de toute nature dans le domaine portuaire est soumise à l’autorisation du Directeur
Général du Port Autonome de Cotonou et devra s’y mener conformément aux dispositions légales en vigueur.
Les pesages sont effectués par des ponts-bascules et des pèse-essieux conformément aux dispositions du
Règlement N°14/2005/CM/UEMOA du 16/12/2005 et des textes d’application y relatifs.
En cas de délestage des marchandises dans le cadre de l’application du règlement ci-dessus évoqué, et relatif
à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des
véhicules lourds de transport des marchandises dans les Etats membres, les frais qu’occasionneraient cette
opération dans l’enceinte portuaire seront à la charge de l’acteur désigné par les textes en vigueur.
Article 224 : Les opérations de pesage se déroulent sur les sites des gestionnaires de terminaux que ce soit à
l’enlèvement de la marchandise par le client ou avant les opérations de chargement des marchandises sur les
navires et /ou sur les sites où les équipements de pesage du Port Autonome de Cotonou sont installés.
· permettre la vérification de la conformité des poids autorisés et des charges à l’essieu, conformément
aux dispositions du règlement N° 14/2005/CM/UEMOA du 16-12- 2005;
· lever toute contestation lorsque les textes de lois, les dispositions des règlements, ou les usages imposent
la détermination officielle du poids ;
· déterminer le poids d’une marchandise, en vertu des transactions entre acheteurs et vendeurs ou leurs
Règlements d’exploitation du Port de Cotonou
mandataires.
Article 225 : Les opérations de pesage sont effectuées au Port de Cotonou tous les jours 24h/24h, à l’exception des
jours de suspension des activités du Port durant les principales fêtes légales.
Article 226 : Les pesées effectuées donneront lieu à la remise à l’usager d’un ticket de pesage et d’une quittance ou
reçu, après le paiement de la redevance de pesage (y compris les frais de contrôle des documents et des pesées).
Le ticket de pesage, la quittance ou reçu de paiement ainsi que les cargaisons ou les véhicules pesés feront l’objet,
selon le cas, de contrôle de régularité et de conformité par le Port Autonome de Cotonou et la Brigade Douane-
Cotonou port avant la sortie de l’enceinte portuaire.
Un certificat de pesage comportant le détail de la pesée sera délivré à l’usager, sur sa demande.Les indications
portées sur le certificat de pesage et relatives à l’appellation ou à la qualification des marchandises doivent
être données par l’usager. En aucun cas, ces indications n’engagent la responsabilité des agents du pesage. En
conséquence, ceux-ci peuvent refuser de procéder d’eux-mêmes aux distinctions que comportent l’état ou diverses
qualités d’une marchandise.
Le Service de pesage ne peut répondre des différences de poids ou de mesures résultant d’agissements, d’intempéries
ou de circonstances indépendantes de la volonté des agents de pesage ou semblant devoir compromettre le
résultat de leurs opérations.
Toutefois, les agents de pesage seront fondés à constater la défectuosité apparente des emballages, récipients
ou véhicules contenant ou devant contenir la marchandise pesée ou à peser et à la mentionner sur les certificats
délivrés.
En tout état de cause, les tickets ou les certificats délivrés seront considérés comme nuls de plein droit dans les
cas où il sera présumé que des fraudes ont été commises par des tiers et qu’il n’y a pas lieu de mettre en doute la
bonne foi des opérateurs. Le Bureau de pesage fera un classement chronologique des demandes de pesage et des
doubles des quittances de paiement et des certificats de pesage.
a) L’exploitant d’un véhicule constaté non conforme lors de son contrôle par rapport aux normes de chargement a
l’obligation de se conformer à la réglementation.
b) l’exploitant du véhicule est tenu de faire décharger l’excédent de chargement du véhicule afin de ramener sa
charge à son gabarit dans les normes.
Article 228 :
Les usagers du Port de Cotonou et les opérateurs portuaires autres que le Port Autonome de Cotonou et les
gestionnaires des terminaux, restent civilement responsables de tous les accidents causés par leurs faits au
matériel de pesage et / ou aux agents de pesage au cours de leurs activités dans le Port.
Par ailleurs, le Service de pesage se réserve le droit de refuser ou de suspendre les opérations de pesage :
- lorsque des difficultés ou des empêchements sont volontairement apportés par l’usager concerné
à l’accomplissement de ces opérations ;
- lorsque les moyens d’exécution fournis par les requérants sont notoirement insuffisants ou tels que la
cadence normale des pesées ne peut être respectée;
- lorsque les agents de pesage se trouvent placés dans des conditions trop défectueuses pour assurer
l’exécution normale des opérations et en garantir les résultats ;
Dans ces différentes éventualités, le Service de pesage décline toute responsabilité pour les retards ainsi engendrés
Le tarif de la redevance à payer prend en compte les frais de pesée, les frais du contrôle de régularité et de
conformité des documents délivrés. Ce tarif est homologué et autorisé au préalable par le Port Autonome de
Cotonou.
Article 230 : Les opérations de pesées effectuées les jours et heures non ouvrables sont des travaux en heures
supplémentaires assujettis au paiement de frais qui viennent en supplément à la redevance de pesage.
Le niveau des frais d’heures supplémentaires à payer sera homologué par le Port Autonome de Cotonou qui devra
autoriser au préalable sa mise en vigueur.
Article 233 : Les modalités pratiques de déroulement des opérations de pesage et de contrôle de régularité et
Article 234 : Les présentes dispositions annulent et remplacent toutes dispositions antérieures contraires.
L’Autorité Portuaire
Faites nous parvenir votre cahier de charges et nous vous enverrons une offre dans les meilleurs délais.
Adresse : 08 B.P.119 Tri postal Cotonou
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Direction : SANNI Tadjou-Deen Secrétariat : CONGACOU TAHIROU Adizatou
Tél : +(229) 97 13 33 13 / 94 58 69 37 Tél : +(229) 97 98 80 05 / 65 59 70 64
E-mail : sataden@yahoo.fr E-mail : congacouadizatou@gmail.com
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NOTE CIRCULAIRE
Il est porté à la connaissance de tous les consignataires de navires et agents maritimes en activité au Port de Cotonou, que
l’accès à la rade et au Port de Cotonou pour les navires caboteurs (cargos ou pétroliers) et les navires hors conventions, c’est-
à-dire les navires de jauge brute inférieure à 500 est désormais subordonné à une autorisation préalable de la Direction de la
Marine Marchande.
A cet effet, les Consignataires et Agents maritimes de ces navires devront déposer à la Direction de la Marine Marchande, 48
heures avant leur arrivée en rade, une demande d’autorisation d’accès à la rade et/ou au Port de Cotonou; accompagnée des
photocopies de tous les documents des navires et des brevets des membres d’équipages. Ainsi, l’accès à la rade et au Port de
Cotonou pourra être refusé aux navires dont les documents ne sont pas à jour.
Cette formalité ne dispense pas les Consignataires et Agents maritimes des autres formalités d’accostage habituellement
effectuées au Port Autonome de Cotonou et au Commissariat Spécial du Port, mais elle constitue un préalable à celles-ci.
Il est entendu qu’une fois à quai, les navires concernés devront subir systématiquement les inspections des services de la
I. A l’arrivée du navire
Formalités préliminaires
- Annonce de l’arrivée du navire par le consignataire 48 heures avant la date d’arrivée prévue.
Elle se fait à la salle de mouvements des navires où le maître de port inscrit au tableau (Navires attendus) le nom
des navires attendus.
Cette demande s’opère par le dépôt au Secrétariat de la Direction de la Capitainerie d’un jeu de (03) trois feuillets du
document, dont 01 (une) copie est envoyée des bureaux suivants :
Elle est conjointement signé par la Police Spéciale du Port et de la Capitainerie du port qui l’enregistre dans un
registre (demande d’accostage) et classé dans un classeur chrono.
La tour de contrôle reçoit les informations sur le navire à savoir (Date ; nom du navire ; dates et heures d‘arrivée
en rade, mouillage, tirants avant-arrière maximum longueur ; largeur, nationalité, port d’attaches, provenance,
destinataire, jauge nette et brute, cargaison, cargaison (navire, tonnage), marchandises dangereuses (déchargées-
débarquées), Agences, nom du timonier) et les communique à la salle de mouvements des navires. Ces informations
sont transcrites à la Tour de contrôle comme à la salle de mouvement des navires dans des registres de mouillage.
Toutes les décisions de mouvements de navires sont prises lors des réunions de placement des navires tenues
tous les jours à 11 heures à la salle de mouvements des navires.
La réunion de placement des navires est le laboratoire, des décisions de mouvement des navires. Cette réunion
regroupe tous les consignataires concernés, l’Officier de port de service, le pilote de service et le Chef Service, le
pilote de service et le Chef Service station de Pilotage. Elle décide de la faisabilité des opérations d’accostage, de
mouvement, de déhalages et d’appareillage des navires, de la programmation et du lancement de ces opérations
sous la direction du pilote de service et de l’Officier de port de service.
Toutes les décisions de la conférence sont consignées sur une fiche (Conférence portuaire-prévision des navires)
signée de tous les consignataires présents, le maître de port, l officier de port de service, le pilote de service et
déposé au Secrétariat du Commandant du port pour signature et retourner à la salle de mouvements pour classer
Les formalités administratives et commerciales
au chrono.
Seul le Directeur de la Capitainerie, Commandant du Port a le droit de modifier la programmation des navires après
la conférence pour un meilleur rendement de certains navires en collaboration avec le pilote de service et l’Officier
de service en informe les consignataires.
Le consignataire a l obligation de confirmer l’intention de départ du navire à la salle de mouvement au moins (01)
une heure avant l’appareillage du navire.
Document : Demande d’appareillage signée par la capitainerie et la Police Spéciale du Port et déposée par
le consignataire à la salle de mouvement des navires, qui est enregistrée dans le registre de sortie et classée au
classeur chrono.
L’opération d’appareillage a alors lieu sous la direction du pilote de service assisté des remorqueurs et de
pilotine.
Cette fiche de pilotage est saisie par la section « escale des navires sur le système PGOP et transmis à la Direction
Commerciale et du Marketing pour facturation.
Les Prescriptions relatives à l’admission des navires à quai au port de Cotonou ayant effet
depuis le 1er Novembre 2016 se présentent comme ci-après :
1. Les tirants d’eau des navires aux Quais Sud sont, conformément à la Convention de concession signée
avec BENIN TERMINAL, ramenés à 13,5 m maximum ;
2. Les tirants d’eau aux Quais Nord n’excèdent pas 10,50 m jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation ;
3. Les longueurs hors-tout des navires aux quais Sud sont progressivement amenées à 300 m avant la fin
du 1 er trimestre 2017 ;
4. Les longueurs hors-tout des navires aux quais Nord sont de 275 m maximum à partir du 01 Novembre 2016 ;
5. Les conditions techniques sont éditées sur la fiche signalétique des conditions d’accostage (FISICA) ;
6. Les navires Porte-conteneurs et CON-RO de longueurs hors-tout inférieures ou égales à 275 m sont
manœuvrés 24 H 1 24H sous réserve des contraintes de navigabilité.
Tous les consignataires et agents Maritimes sont invités à respecter scrupuleusement les prescriptions ci-dessus
énumérées
Cette note circulaire annule et remplace toutes dispositions antérieures notamment la note circulaire n02172/PAC/
DG/DGAISG/DC/SPN du 08 Octobre 2015.
128
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Les formalités administratives et commerciales
129
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Les formalités administratives et commerciales
130
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Les Marchandises
Aujourd’hui, toutes les structures intervenant sur la plateforme travaillent avec le même outil qu’est le Guichet
Unique Portuaire (GUP). Les délais d’enlèvement sont considérablement réduits et la procédure de dédouanement
se présente comme suit :
Attribution d’un numéro ATP (Annonce de transport Physique) qui indique les caractéristiques du navire à savoir :
« logistiques : date prévisionnelle d’arrivée, de départ, dernier port touché, prochains ports, quai de déchargement/
chargement ;
La validation de ces données entraîne l’attribution d’un numéro à huit (08) chiffres précédé de ATP (exemple :
ATP00000087).
A l’arrivée du navire, les contrats de transports (BL) sont intégrés dans le GUP par l’agent maritime, ce qui constitue
l’Annonce Prévisionnelle de Déchargement (APD). Lorsque l’APD est validée par l’agent maritime, un message
automatique est transmis à la Douane : c’est la demande d’Autorisation de Déchargement (DAD).
Avec le « OK Douane », la matérialisation des opérations de déchargement s’effectue par l’envoi du message «
constat de vue à quai » qui signale le débarquement du premier conteneur. Le GUP envoie à son tour un message à
Les opérations de dédouanement peuvent donc commencer avec la production de la déclaration en douane. La
liquidation de la déclaration par la Douane entraîne l’émission du Bordereau de Frais Unique (BFU) qui autorise le
paiement des factures des sociétés opérant sur la plateforme portuaire en un point unique : la Banque (BOA ou
ECOBANK). Ici, il s’agit du BFU EMIS.
Après paiement à la banque contre quittance, le BFU OK est alors délivré, ce qui signifie que toutes les factures ont
été réglées. Le transporteur peut alors se rendre sur l’aire de dédouanement avec une copie de sa déclaration et le
BFU OK pour enlever sa marchandise.
A la sortie du Port, un dernier contrôle est effectué dans le GUP et le SYDONIA++ pour s’assurer de l’authenticité des
documents présentés.
Annonce de l’arrivée du
1 Navire par le consignataire
à la Capitainerie du Port
Arrivée du
Navire 2
en rade
2a Arrivée du Navire au quai
6 10
Transmission du Manisfeste papier
CONFORMITE NON-CONFORMITE
Données sont cohérentes Contrôle serveur négatif
5 original à la Brigade à la section du
Contrôle de l’apurement des manifestes
7 11 MODIFICATION OU ANNULATION
Affichage instantané à l’écran Affichage instantané
de l’usager indiquant le indiquant les erreurs
numéro de l’enregistrement commises lors de la Dépôt de la demande au
du manifeste confection du manifeste secrétariat du Receveur 12
8
Envoi de la demande au Chef section
apureement pour étude et avis
13
Enregistrement du manifeste
dans Sydonia ++
le Consignataire
16
Avis positif du Receveur Avis négatif du Receveur 24
17
Avec amende Sans amende 18
Rejet et notification au
consignataire sur la 25
Détermination du montant de l’amende demande
19
selon proposition du Chef section Apurement
Arraisonnement du Navire 3
Déchargement du Navire 4
Rapport au Receveur 5
6 8
Le Consignataire Le Consignataire ne
Modification
* * présente une régularisation * présente pas de régularisation
11
138
Facturation des prestations relatives à l’embarquement, au débarquement et au transbordement des marchandises
DELAI
PIECES A FOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
A l’importation
1°) Les tarifs du
Informations émises par le Guichet Unique Portuaire Variable en fonction des tarifs barème des redevances
du barème des redevances Barème des redevances d’exploitation du Port
A l’exportation d’exploitation du Port d’exploitation du Port Sans délai Autonome de Cotonou
Autonome de Cotonou Autonome de Cotonou sont disponibles à la
DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES
D’EXECUTION
DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
Badges temporaires
-2360 FTTC de 1 à 6jours Séance tenante
-Une demande adressée au Port Autonome de -9440 FTTC pour 7jours
Cotonou -11800 FTTC pour 14 jours
-Copie de pièce d’identité -17700 FTTC pour 30 jours
Badges permanents
* Structures privées
-Une accréditation délivrée par le PAC
-Copie de la pièce d’identité
-Attestation de travail ou certificat de prise de service
du bénéficiaire
-La carte professionnelle
-Deux photos bijoux
-Copie des deux premières pages du livret d’assurance Une semaine
-Formulaire de renseignement à retirer à la Règlement de Police N°078/PAC/ ---
Capitainerie du PAC 29.500 FCFA TTC DG/DGA/SG/DOMS/SFA portant
-Attestation d’initialisation ou de sensibilisation au modalités d’obtention et d’utilisation
Code ISPS des titres d’accès au Port de
Cotonou, du 09 janvier 2014
*Structures Etatiques
-Copie de la pièce d’identité
-Attestation de travail ou certificat de prise de service
du bénéficiaire
-La carte professionnelle
-Deux photos bijoux
-Formulaire de renseignement à retirer à la
Capitainerie du PAC
Bracelets sécurisés
Une demande adressée au Port Autonome de Cotonou
139
Les formalités administratives et commerciales
Les formalités administratives et commerciales
140
Délivrance de macarons aux véhicules
DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
macarons temporaires
-Une demande adressée au Port Autonome de 3540 FCFA TTC Séance tenante
Cotonou pour 24 heures
-Copie de pièce d’identité du demande
-Carte grise du véhicule
-permis de conduire du bénéficiaire
DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
La mise en concession
Demande de location d’espace ou d’exploitation Variable en fonction des tarifs Note circulaire N°246/PAC/ Selon la du domaine portuaire
d’installations portuaires du barème des redevances DG/DC/SEDP du 12-02-2000 disponibilité des intervient en fonction
d’exploitation du Port installations de la disponibilité
Autonome de Cotonou portuaires des espaces et
des infrastructures
portuaires et selon la
nature de l’activité à
exercer.
DELAI
PIECES AFOURNIR COÛT DES PRESTATIONS TEXTES APPLICABLES OBSERVATIONS
D’EXECUTION
70.000 FTTC
Séance tenante
---
142
Délivrance d’agrément pour autorisation d’exercice d’activités au Port de Cotonou
-01 Demande écrite adressée à la DG/PAC Décret N°96-217 01 mois (durée 1°) Les pièces
-01 Copie des statuts de la société requérante Relevage + avitaillement : du 31-05-96 moyenne) à à fournir sont,
-01 Copie du registre de commerce (Tribunal) 500.000 FCFA TTC compter de la soit des copies
-01 Extrait du casier judiciaire du gérant de la société (tribunal) Notes circulaires date de dépôt du originales, soit des
-01 Publication dans le quotidien national de l’acte de création de la Transit : 1.000.000 FCFA TTC N° 550, 554, 555, dossier complet. copies légalisées &
société 556 & 557 / PAC/ certifiées conformes.
-01 Attestation bancaire de libération du capital de la société Consignation : 500.000 FCFA TTC DG/CM des 16 &
-01 Certificat de non faillite délivré par le tribunal de Cotonou ou de la 18-04-97 2°) Les conventions
Camion-incendie, de moto-pompe, de remorqueur, de pilotine, de plongeur, cessions d’eau douce, d’électricité, ventes de barème, de bulletin statistiques, d’annuaire de marée….
COUT DES
PIECES A FOURNIR TEXTES APPLICABLES DELAI D’EXECUTION OBSERVATIONS
PRESTATIONS
Demande écrite adressée à la DG/PAC Variable en fonction des tarifs -Note circulaire N°2139/PAC/DG/ Délai contractuel Les ventes de barème, de
du barème des redevances du DT/DC/SMDC du 30-12-97. ou bulletin statistique, d’annuaire
Port Autonome de Cotonou. - Barème des redevances du Port Séance tenante de marée… ne nécessite pas au
Autonome de Cotonou. préalable une demande écrite.
Le Challenge
Permettre aux Autorités Portuaires, aux Autorités Douanières et aux Communautés Portuaires de faciliter et de
sécuriser les opérations de commerce international, grâce à la mise en place du Guichet Unique Portuaire.
Le guichet unique facilite la dématérialisation des documents échangés et l’automatisation des procédures
administratives, logistiques et douanières dans le cadre des opérations d’importation, d’exportation, de
transbordement et de transit. Ces échanges de documents électroniques seront possibles grâce à l’interopérabilité
entre le Guichet Unique Portuaire et les systèmes d’information des organisations publiques et privées.
Enfin, le guichet unique permet de faciliter la mise en conformité de la place portuaire avec les normes internationales
en matière de facilitation et de sécurisation du commerce international.
Les formalités administratives et commerciales
Notre stratégie
Poursuivre la modernisation de nos
installations par des investissements
en infrastructures et en équipements
modernes et par une organisation
logistique visant la réduction des
coûts et délais de passage portuaire
et l’élimination de toutes les
tracasseries aussi bien au niveau de
la plateforme portuaire que le long de
nos corridors.
Ce chapitre traite des règles de sûreté maritime et portuaire applicables aux navires et aux installations portuaires
; celles-ci transposent dans la législation portuaire nationale certaines dispositions de la convention internationale
de 1974 sur la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) et du code ISPS.
Depuis le 01 Juin 2004, la mise en vigueur du Code ISPS a induit de nombreuses réformes dans les ports du monde
entier, contribuant à y renforcer la sécurité et la sureté des navires et des installations portuaires.
Histoire
C’est à la suite des attentats du 11 septembre 20011que la volonté d’établir une procédure internationale sur la
sûreté des installations portuaires et des navires apparaît. La prise en compte de la possibilité qu’un navire puisse
être pris pour cible potentielle par des terroristes, que ce navire soit le but de l’attentat (paquebot, pétrolier, gazier,
etc.) ou simplement le vecteur (le navire pris d’assaut serait volontairement dirigé vers une infrastructure terrestre
ou maritime) mène les États-Unis à proposer la création du code ISPS à l’Organisation Maritime Internationale
(OMI).
Fonctionnement
Le code ISPS est en vigueur depuis juillet 2004 sur tous les navires. La mise en vigueur du code a entrainer la
nécessité pour les autorités portuaires de disposer d’un plan de sûreté et de sécurité. Ce plan recense les moyens de
lutte ou de protection, les zones de rassemblement du personnel, les localisations des boutons d’alerte à distance
du SSAS, le descriptif des actions relatives aux niveaux de sûreté et de manière générale toute information utile
dans le cas d’une situation de menace. C’est un document confidentiel.
Sécurité et ordre public dans le Port
Le code ISPS constitue le cadre règlementaire international par lequel les navires et les ports sont appelés à prévenir,
détecter, et décourager les actes qui menacent la sûreté dans le transport maritime.
Le navire et son interface (autre navire ou port) conviennent par la signature d’une déclaration de sûreté, des devoirs
de chacun quant à la sûreté de l’ensemble (qui fait quoi quand et comment), les plans de sûreté doivent être validés
par une autorité.
Un agent de sûreté est désigné à bord de chaque navire. (Ship Security Officer ou SSO)
Un agent de sûreté est désigné dans chaque compagnie propriétaire de navires. (Company Security Officer ou CSO)
Un officier de sûreté est désigné dans chaque infrastructure portuaire. (Port Facility Security Officer ou PFSO)
Des niveaux de sûreté sont définis (1,2 ou 3) le niveau 3 correspondant à un potentiel de menace grave
Un navire en visite dans une infrastructure portuaire doit appliquer au minimum le niveau de sûreté de cette dernière.
1. Au plan réglementaire
- la prise du décret n° 2015-623 du 03 décembre 2015 portant règlement de la sûreté des navires et des
installations portuaires en République du Bénin ;
2. Au plan institutionnel
- la nomination de l’Autorité Désignée, responsable du contrôle de l’application de la réglementation de
sûreté des ports et des navires au niveau national ;
3. Au plan matériel
- l’opérationnalisation du plan de zoning qui répartit l’espace portuaire en cinq zones et cinq installations
portuaires ;
- la délimitation des zones d’accès restreints à l’intérieur du port et matérialisée comme telles par tous les
moyens en raison des spécificités des activités qui s’y exercent ;
- l’installation d’un dispositif de vidéo surveillance pour le suivi des mouvements suspects dans le
périmètre portuaire et ses environs ;
- l’apposition obligatoire de macaron sur le pare-brise de tout véhicule devant entrer au Port.
A ce titre, la Direction de la Marine Marchande est chargée du suivi de la mise en œuvre du code ISPS au Bénin. Elle
a approuvé le premier Plan de Sûreté Portuaire(PSP) le 12 Novembre 2004 puis le deuxième le 19 Janvier 2012 suite
à l’expiration du premier.
Depuis plusieurs années et dans le cadre de la réalisation des travaux d’agrandissement du Port financer par le
Millenium Change Corporation, le Bénin bénéficie de l’appui technique des Garde-côtes américains qui effectuent
au port de Cotonou des visites périodiques visant à aider notre port à se conformer aux dispositions du code ISPS.
Selon le Plan de sécurité en vigueur, le Port de Cotonou est subdivisé en cinq (05) installations (ou zones) portuaires
qui se distinguent comme suit :
Zone N° 1 : elle couvre l’aire opérationnelle allant du magasin N°1 au magasin N° 5 et tout l’espace bordant le quai
Nord y attenant. Il s’agit de la zone où se traite le trafic de marchandises diverses, des sacheries et autres vracs
solides.
Zone N°2 : elle couvre l’aire opérationnelle allant du magasin jusqu’à la clôture de la limite de la Brigade de Gendar-
merie du Port. Elle concerne donc tout le terminal à conteneurs Nord exploité par la SOBEMAP, COMAN et en partie
par SMTC.
Zone N°3 : elle couvre toute la digue Est du port communément appelée La Traverse.
Zone N° 4 : elle couvre toute l’aire BENIN TERMINAL (quai et toute l’aire des opérations entrant dans le cadre de la
concession octroyée au Groupe BOLLORE).
Zone N° 5 : elle couvre les espaces comprenant le terminal ORYX ainsi que toutes les installations de réception et
de traitement des hydrocarbures des autres concessionnaires.
Chaque installation portuaire est mise sous la supervision d’un PFSO flanqué de deux suppléants.
Les PFSO doivent échanger avec les Commandants des navires sur les mesures ISP qui leur sont garanties par le
Port ainsi qu’aux personnes sur l’installation portuaire concernée.
Seuls, les porteurs de ce type de badges, les dockers et tâcherons régulièrement embauchés pour servir sur les
navires, sont autorisés à accéder dans cette ZAR.
La zone bord à quai est une Zone d’Accès Restreint (ZAR) qui nécessite une autorisation spéciale matérialisée par
la lettre « B» frappée sur certains badges.
Les contrevenants à cette disposition s’exposent à une pénalité de dix mille (10 000) francs CFA conformément aux
dispositions du Règlement de Police n° 2595/PAC/DG/DGA/SG/DSI/DC/SFA du 23 octobre 2014.
- la mise en place d’un Centre de vidéo surveillance qui assure vingt-quatre heures sur vingt-quatre la
Sécurité et ordre public dans le Port
- veiller à l’application du Code maritime du Bénin et des conventions et des accords internationaux ratifiés
par le Bénin dans les domaines de la sécurité des transports maritimes, de la sûreté des navires et des
ports et de la prévention de la pollution de l’environnement marin;
- veiller au respect des règles de sécurité et de sûreté des navires et de la navigation en mer et sur les plans
d’eau continentale et de prévention de la pollution marine;
- appliquer les dispositions légales et règlementaires relatives à la formation, aux conditions d’emploi et à
la protection des gens de mer ;
- contrôler la mise en oeuvre des règles de sécurité de la manutention, du transport et du stockage des
marchandises dangereuses au port de Cotonou ;
. Article 1 : Il est institué au. Port de Cotonou une procédure d’application des exigences de l’amendement du
chapitre VI/2 de la Convention SOLAS 74 relatives à la détermination et à la communication de la Masse Brute.
Vérifiée (ou Verified Gross Mass) dite VGM des conteneurs destinés à l’exportation.
l’aide d’un instrument de pesage approprié et agréé, en vue d’obtenir sa Masse Brute Vérifiée dite «VGM» à
transmettre par voie électronique à l’armateur ou à son représentant, au plus tard quarante-huit (48) heures avant
l’arrivée du navire.
Le chargeur est responsable de toutes déconvenues qui résulteraient d’une fausse déclaration de VGM constatée.
Article’ 3 : Les opérateurs de pesée sont chargés de la pesée physique et effective des conteneurs pleins sur un
instrument de mesure agréé par les services compétents de métrologie. Ils produisent les tickets de pesée qui vont
servir à l’établissement du document de VGM par le Conseil National des ‘Chargeurs du Bénin (CNCS).
Les instruments de mesure; notamment les ponts-bascules des-opérateurs de pesée, sont contrôlés tous les six
mois et les ajustements techniques nécessaires et autres réparations sont effectués pour garantir l’authenticité des
mesures.
Article 4 : La certification de la VGM pour les conteneurs à l’export est de la compétence exclusive du-Conseil
National des Chargeurs du Bénin (CNCB) qui assurera en outre sa transmission au chargeur, à l’armateur ou son
Article 5 : Les .Gestionnaires de terminaux portuaires sont tenus de s’assurer que tout conteneur plein délivré à
leur terminal pour embarquement dispose d’une VGM dans le système d’information électronique visé à l’article 4.
Article 6 : Le seuil de tolérance entre la masse déclarée d’un conteneur et sa masse exacte est de cinq pour cent (5
). Il est le résultat de la différence entre la masse exacte du conteneur et celle déclarée dans le document de pesage,
divisée parla masse exacte du conteneur.
Article 7 : Le coût de la certification et de la transmission de la VGM est supporté par le chargeur et fixé par
conteneur à deux mille (2.000) Francs CFA.
Article 8: Le non-respect des dispositions de l’article 6 autorise l’armateur ou son représentant à ne pas charger le’
conteneur sur le’ navire .. Les coûts y afférents, de toute nature, y compris ceux de stationnement et de reprise des
conteneurs, sont supportés par le chargeur.’
Article 9 : Le Directeur de la Marine Marchande, le Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Bénin
et le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application
du présent arrêté.
1. tout conteneur de retour au port de Cotonou doit être systématiquement contrôlé pour s’assurer qu’il
est effectivement vide et qu’aucun objet ni aucun individu ni aucun emballage perdu ne s’y trouvent.
Toute violation de la présente disposition sera frappée d’une contravention de cinquante mille (50 000)
francs CFA imputable au conducteur du véhicule concerné.
2. il est formellement interdit d’embarquer des personnes dans un conteneur vide devant être retourné au
port de Cotonou. Toute défaillance à cette prescription sera passible d’une amende de cent mille
(100 000) francs CFA, imputable au conducteur du véhicule concerné.
Les marchandises dangereuses en fonction de leur classe ont isolées conformément à la règlementation en
vigueur. Ce plan comporte également des indications en ce qui a trait à la circulation des engins de manutention,
des camions et autres véhicules utilitaires et même des cyclistes et piétons. Le plan dispose des textes spécifiques
en la matière. ils’agit de :
1. tout camion citerne qui franchit l’Accès n° 5 doit obtenir du PAC un macaron spécifiant sa destination. La
destination du camion doit être clairement spécifiée sur son macaron et le conducteur devra l’afficher de
façon à le rendre visible sur le pare-brise du camion sous peine de contravention de vingt cinq mille
(25 000) francs CFA à payer par la structure en charge du dépôt pétrolier ayant invité le camion.
2. La destination de tout camion citerne dans l’enceinte portuaire peut être l’un ou l’autre des sites : suivants :
ORYX ; BPS ; PUMA ; COMPEC ;
4. Tout camion citerne arrivé à l’Accès n° 7 sans macaron sera interdit d’accès dans la zone des
hydrocarbures. Il lui sera infligé une contravention de Deux cents mille (200 000) francs CFA.
5. Les responsables des dépôts d’hydrocarbures sont tenus de prendre toutes les mesures requises
pour assurer le bon alignement des camions citernes dans la zone des hydrocarbures, en particulier
le long des voies de circulation. Tout encombrement des voies de circulation de cette zone sera puni
d’une amende de cinquante mille (50 000) francs CFA par camion citerne, imputable au dépôt pétrolier
qui a invité le camion citerne concerné
6. Tout conducteur de camion citerne ou son apprenti trouvé dans la zone des hydrocarbures qui n’est pas
porteur d’un signe distinctf délivré par le Port Autonome de Cotonou sera puni d’une amende de vingt cinq
mille (25 000) francs CFA, imputable au dépôt pétrolier qui aura accueilli son camion citerne.
AU PORT DE COTONOU
La Direction Générale du Port Autonome de Cotonou porte à la connaissance des usagers du port de Cotonou en général, des
Commissionnaires Agréés en douane, des Opérateurs de manutention et des transporteurs en particulier que, conformément
aux instructions de l’Autorité de tutelle par lettre N° 576/MIT/DC/SP-c du 05 Septembre 2016, les activités liées à la gestion
des accès des camions au port de Cotonou sont prises en charge par les services compétents du Port Autonome de Cotonou
depuis le Vendredi 09 Septembre 2016 à 00 heure.
Les Commissionnaires Agréés en Douane sont donc invités à se connecter au Site Web du Port Autonome de Cotonou (www.
portdecotonou.com) après règlement de leur GFU, pour manifester leurs demandes d’accès de camions qui seront validées
par les opérateurs de manutention pour les marchandises disponibles et/ou positionnées sur leurs terminaux afin d’obtenir,
d’imprimer et de remettre les « Appelés camions» aux conducteurs pour leurs acheminements vers le port.
Dans ce cadre, une assistance gratuite est fournie aux usagers 24h/24 dans l’ancien Guichet Unique du Port de Cotonou, ex
Bureau Facturation SOBEMAP.
Tout camion qui ne disposerait pas d’un document authentique «Appelé camion» ne sera pas autorisé à accéder au Boulevard
de la Marina avant même de prétendre rentrer dans le Port.
Sécurité et ordre public dans le Port
2- Le Badge permanent, délivré pour un an et renouvelable, mais dont le délai de validité expire le
31 décembre quelle que soit sa date de délivrance.
3- Le Badge spécial : Il est strictement réservé aux personnels occasionnels tels que les dockers, tâcherons,
et les conducteurs chargés du transfert des véhicules d’occasion.
4- Le macaron permanent, qui permet d’identifier les véhicules de tourisme et les véhicules utilitaires.
5- Le Badge temporaire ou Laissez-passer pour usager délivré pour une durée valable selon la nécessité. Il
permet d’identifier la zone d’intervention accordée à l’usager.
6- Le macaron temporaire ou laissez-passer pour véhicules, délivré pour une durée de 24 heures ou plus,
si nécessaire.
7- Le Bracelet sécurisé, pour l’entrée au port des conducteurs de camions gros-porteurs (poids lourds).
Certaines structures agréées par le port (manutention, relevage) peuvent également y recourir.
8- Le Badge visiteur. Sans frais pour les bénéficiaires, il est délivré aux officiels et à d’autres visiteurs dans
le cadre d’un événement précis, et possiblement à titre onéreux aux structures privées opérant dans
l’enceinte portuaire.
9- L’autorisation d’accès : sans frais et délivré à titre exceptionnel, ce badge est destiné à certaines
catégories d’usagers, et peut être délivré aux personnes physiques et/ou véhicules.
Il convient de préciser que seules les structures accréditées par le PAC peuvent demander un titre d’accès permanent.
Une autorisation de paiement est ensuite délivrée au demandeur pout toute demande de badges ou de macarons
permanents, et les dossiers retenus sont joints aux autorisations de paiement, lesquelles sont soumises à la
signature du Directeur de la Capitainerie. Une confirmation de l’avis de crédit doit être obtenue des services de la
Direction Financière du PAC avant l’impression du titre d’accès. Le retrait s’effectue à la guérite N°3 du PAC, contre
remise des titres arrivés à échéance et après signature, dans un registre tenu à cet effet, d’un engagement écrit avec
la mention « Lu et Approuvé ».
Sécurité et ordre public dans le Port
Durant la période de validité, l’autorité portuaire, à tout moment, peut effectuer ou faire effectuer des vérifications du
titre délivré afin de s’assurer de son intégrité et des circonstances de sa délivrance.
- 01 photocopie de divers contrats de prestation (cas des sociétés ou établissements ayant des
partenariats avec certaines structures agréées de la plate-forme portuaire) ;
- 01 mémo indiquant la raison qui motive la présence de la structure sur la plate-forme portuaire ;
- 01 Une quittance délivrée par le Port Autonome de Cotonou contre paiement des frais de dossiers d’un
montant de cent mille (100 000) francs CFA.
Les dossiers de demande d’accréditation retenus sont joints à la lettre d’accréditation soumise à la signature du
Directeur Général du Port Autonome de Cotonou.
L’accréditation est délivrée pour une durée de deux (02) ans et permet à l’usager de demander les badges suivants :
Les badges
Le badge permanent : Il concerne les structures privées. Après l’accréditation, l’employeur produit la liste motivée
des bénéficiaires et fournit, pour chaque personne, les copies des pièces suivantes :
- la carte professionnelle ou la photocopie des deux (02) premières pages du livret d’assurance ;
Le macaron permanent : la demande de macaron permanent est formulée dans les mêmes conditions que celle
du badge permanent.
Le badge temporaire ou laissez-passer pour usager : la demande de badge temporaire ou laissez-passer pour
usager est formulée par une structure accréditée par le Port Autonome de Cotonou ou par une structure de
l’administration publique. Cette demande doit comporter les noms des bénéficiaires, l’objet de leur présence au
port, la zone de destination ainsi que la période d’utilisation souhaitée. A la demande sont jointes la copie d’une
Sécurité et ordre public dans le Port
pièce d’identité en cours de validité du bénéficiaire (carte nationale d’identité, passeport, carte consulaire, permis de
conduire, carte LEPI, etc.) et la copie de sa carte professionnelle.
La délivrance du badge temporaire est subordonnée au dépôt de la pièce d’identité, à retirer lors de la remise du
badge.
Il est à préciser que les techniciens ou agents des entreprises ayant des travaux ponctuels à effectuer dans l’enceinte
portuaire sont aussi astreints au port du badge temporaire ou laisser-passer. Dans ce cas, sa validité est fonction
de la durée des travaux à réaliser.
Le macaron temporaire ou laisser-passer pour véhicules : Il est délivré dans les mêmes conditions que le badge
temporaire, au guichet du PAC. Une copie de la carte grise du véhicule est jointe à la demande.
Le bracelet sécurisé : Les conducteurs et apprentis de véhicules poids lourds sont astreints au port du bracelet
sécurisé délivré par le PAC et suivant un numéro de série, en vue de faciliter le contrôle sur le terrain. Les bracelets
sont récupérés à la sortie des véhicules de l’enceinte portuaire.
Tout usager non autorisé, surpris avec un bracelet, est expulsé de l’enceinte portuaire et la structure responsable de
la délivrance de ce bracelet est punie d’une amende dont le montant est fixé par l’Autorité portuaire.
Après étude de la demande introduite par le requérant, un bon de paiement est délivré par les Services de la
Capitainerie et est fait l’objet de règlement à une banque agréée. Ensuite, les bracelets sont livrés après consignation,
dans un registre, des numéros de série.
Le badge visiteur : Il est réservé aux officiels et autres personnes en visite au port, dans le cadre d’un événement
précis. Les badges visiteurs sont attribués sans frais et sont récupérés par les services de la Direction de la
Capitainerie dès la fin de la visite. Les structures privées opérant dans l’enceinte portuaire peuvent également se
faire délivrer le badge visiteur à titre onéreux, après une demande adressée au Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou. Tout usage du badge visiteur à d’autres fins soumet la structure bénéficiaire à des pénalités prévues
conformément aux Règlements d’Exploitation du Port de Cotonou.
La demande de duplicata, appuyée du certificat de perte, est ensuite adressée au Directeur Général du Port Autonome
de Cotonou aux fins de l’obtention d’un badge de remplacement, contre paiement des frais prévus à cet effet.
En ce qui concerne le macaron, en cas de perte ou de vol, la délivrance du duplicata de macaron permanent se fait
dans les mêmes conditions que pour celle d’un badge permanent.
Infractions et pénalités
L’accès frauduleux dans l’enceinte portuaire ou la non-détention d’un titre d’accès pour s’y retrouver est passible
d’une pénalité ; tout comme l’accès dans une zone non autorisée, même si l’usager fraudeur est muni d’un titre
d’accès d’une autre zone.
De même, la non-remise d’un badge temporaire réinscriptible, le non-respect du délai de séjour dans le port des
camions gros porteurs (poids lourds), le défaut de macaron sur le pare-brise d’un camion gros porteur (poids lourd)
dans l’enceinte portuaire ou l’usurpation ou le prêt de titres d’accès astreignent le fautif à payer une pénalité. Il en est
de même d’une usurpation ou d’un prêt de titre d’accès, d’une fausse déclaration pour l’obtention d’un titre d’accès
ou de la délivrance de bracelet sécurisé à une personne non autorisée.
Quant aux employeurs, ils sont frappés d’une pénalité en raison de leur responsabilité dans la survenance des
Ces pénalités égalent quatre (04) fois le montant de la pénalité applicable à l’employé et sont facturées
hebdomadairement. Après dix (10) cas de d’infractions, un employeur pourrait perdre son accréditation et devra
attendre deux années avant d’introduire une nouvelle demande d’accréditation.
Quant aux employeurs, ils sont facturés sur une base hebdomadaire et doivent s’acquitter du montant sous huitaine,
à compter de la date d’émission de la facture.
ACCES N°1
- Tous types de marchandises en transit ;
ACCES N°2
- Tous types de marchandises en transit ;
Le Port Autonome de Cotonou et la Recette des Douanes Cotonou-Port comptent sur la compréhension des usagers
pour le respect strict des présentes dispositions en vue d’accroître les performances du Port de Cotonou
Plusieurs structures veillent dans le respect de leurs attributions respectives et sous la supervision de l’autoruté
portuaire au maintien de l’ordre public, de la sureté et de la sécurité au Port. Ce sont :
• contrôler et gérer le trafic terrestre : véhicules gros porteurs, voitures particulières, motos, trains et
personnes physiques ;
• assurer, avec les fournisseurs et opérateurs des systèmes techniques de contrôle, la maintenance des
accès portuaires aux fins d’interventions techniques;
• contrôler le séjour des camions gros porteurs dans l’enceinte portuaire et procéder, le cas échéant,
• faire procéder aux camions gros porteurs le passage sur le pont bascule/pèse essieux pour leur pesage
afin de vérifier la conformité avec la charge à l’essieu et le gabarit, conformément à la réglementation en
vigueur ;
• faire prendre les dispositions qui s’imposent en cas de dépassement de la charge maximale par essieu;
• suivre les activités des structures en charge de la gestion des accès afin d’éviter toute congestion de
l’enceinte portuaire;
• contrôler les mouvements de marchandises dans l’enceinte portuaire (magasins, terre- pleins, hangars),
ainsi qu’à l’entrée et à la sortie du Port de Cotonou;
• suivre, en liaison avec les structures en charge de la gestion de l’environnement, les opérations de
transfert et de destruction des marchandises avariées.
Capitainerie du Port
Service Police, Sûreté, Sécurité, Incendies et Calamités (SPSSIC)
Il est chargé de :
• veiller au respect strict des normes de sécurité dans les magasins et sur les terre-pleins;
• s’assurer du stockage réglementaire des matières dangereuses et veiller à leur enlèvement à temps ;
• réguler la circulation des véhicules gros porteurs dans l’enceinte ; assurer la sécurité dans les eaux
portuaires (en collaboration avec les forces navales) ;
• contrôler l’application stricte et sans faille des règles du code ISPS par les opérateurs portuaires ; Sécurité et ordre public dans le Port
• élaborer et actualiser périodiquement le plan de sécurité, conformément aux dispositions du code ISPS ;
• collaborer de façon permanente avec les PFSO des différents terminaux et les PSO dans le cadre de
l’application du code ISPS ;
• aider à lutter contre le trafic des drogues et stupéfiants en collaboration avec les services nationaux
spécialisés (Gendarmerie, Police) ;
• prendre toutes les dispositions pour éviter toute pollution du bassin et de l’enceinte portuaire ;
• enregistrer, vérifier la recevabilité et émettre un avis motivé sur les demandes d’obtention de titres d’accès
(badges, cartes d’accès, macarons, brassards, autres signes distinctifs) ;
• transmettre les avis motivés à la structure chargée d’autoriser la délivrance des titres d’accès;
• prévoir et initier à temps les commandes nécessaires pour une fabrication continue des titres d’accès ;
• procéder à un système d’échantillonnage pour le contrôle de justification des demandes des titres d’accès ;
• s’assurer que les titres d’accès délivrés donnent lieu à facturation et encaissement.
Gendarmerie :
Dans le cadre du récent réaménagement intervenu au niveau de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale,
a été créée et installée la Compagnie de Gendarmerie Maritime Port qui comprend
- la Brigade Fluviale
- la Brigade Anti-Terrorisme
Zone portuaire
BP 1234
Tél : +229 21 31 38 45
Cotonou - BENIN
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017 161
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DOMAINES D’INTERVENTION
• Industrie & Agro-industrie • Développement agricole et rural • Infrastructures de base
& infrastructures modernes • Télécommunications • Energie • Transport • Hôtellerie
FORMES D’INTERVENTION
• Prêts à long et moyen termes pour le financement des projets nationaux ou
internationaux • Garantie • Arrangement de financements • Conseil Financier• Prise
de participation au capital d’entreprises ou des Institutions Financières Nationales(IFN)
• Financement d’études de factibilité de projets ou d’études d’ingénierie • Financement
de transfert à des ressortissants de l’UEMOA de la propriété des moyens de production
et de distribution de biens et services • Assistance aux Petites et Moyennes Entreprises
B.P. : 1172 Lomé TOGO (PME) à travers les lignes de crédits ou accords-cadres de refinancement accordés aux
Tél. : +228 22 21 59 06 / +228 22 21 42 44 Institutions Financières Nationales (IFN) • Allègement des conditions d’emprunts par
Fax : +228 22 21 52 67 /+228 22 21 72 69
Site : www : www.boad.org bonification d’intérêts pour les projets relevant du secteur non marchand
E-mail : boadsiege@boad.org
• Financement d’opérations à court terme
164
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Port Autonome de Cotonou a pris conscience des conséquences potentielles de ses activités sur l’environnement.
C’est la raison pour laquelle il a pris des engagements et a développé depuis plusieurs années des actions en
faveur d’un meilleur management environnemental. La question du développement durable du Port a pris une telle
importance que l’Autorité portuaire a crée une structure de rang élévé rattachée au Directeur Général pour concevoir
et suivre la gestion environnementale de la plateforme portuaire : Le Département de la Gestion de l’Environnement
(DGE) composé de deux services.
Le Port de Cotonou s’est doté d’une charte portuaire sur la gouvernance environnementale qui définit clairement les
conditions de mise en oeuvre d’une politique de développement portuaire durable et répondent aux engagements
cardinaux contenus dans la Politique Environnementale du 28 Juin 2016.
- Considérant les décisions issues des conférences internationales sur l’environnement et le développement
durable et les différentes conventions ou accords multilatéraux auxquelles le Bénin a souscrit ;
- Considérant la loi n° 98-030 du 12 février 1999 portant loi Cadre sur l’Environnement en République du Bénin ;
- Considérant la loi n°2010-11 du 07 mars 2011 portant Code Maritime en République du Bénin ;
- Considérant la loi n° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en République du Bénin ;
- Considérant la loi du 1er Juillet 1901 et son décret d’application N° 2001-234 du 12 Juillet 2001 fixant
les conditions d’existences et les modalités de fonctionnement des Organisations Non Gouvernementales
- Considérant le principe 10 de la Déclaration de Rio qui reconnaît que la meilleure façon de traiter les
questions de l’environnement est d’assurer la participation effective de tous les citoyens concernés
à quelque niveau où il s se trouvent ;
- Considérant que la gestion de l’environnement est un des éléments essentiels du développement durable
et de la lutte contre la pauvreté ;
- Considérant le décret n°89-306 du 28 juillet 1989 portant approbation des statuts du Port Autonome de Cotonou ;
- Considérant les décisions prises par l’Autorité portuaire en matière de préservation de l’environnement
portuaire.
Définissent et adoptent par la présente charte, les principes et lignes de conduite à observer par les acteurs
portuaires dans leurs rôles et responsabilités pour une gestion partagée, cohérente et durable de l’environnement
portuaire de Cotonou.
- reconnaître l’évolution des rôles des acteurs en matière d’environnement au port de Cotonou ;
- définir les rôles et les responsabilités des acteurs en vue de les impliquer davantage à s’engager
véritablement et de favoriser la synergie des actions ;
- mutualiser les moyens en vue de créer ou renforcer les dispositifs favorisant la gouvernance
environnementale du port de Cotonou ;
ARTICLE 3 :
Aux fins de la présente Charte, on entend par :
Le Port de Cotonou et le Développement durable
- Usagers publics : les services publics/sociétés publiques exerçant des activités sur la plateforme portuaire.
- Usagers privés : personnes physiques ou morales opérant sur la plate forme portuaire pour son profit.
Les différentes associations ou syndicats de cette catégorie de personnes sont également pris en compte.
- Responsabilités: pouvoir qui est échu de prendre des décisions devant une situation donnée sans se
référer au préalable à une autorité.
• Catégorie A : Ce sont les usagers publics intervenant dans le contrôle et la surveillance des activités
exercées sur la plate forme portuaire.
- A2 : Structures chargées du contrôle et du suivi des activités portuaires, dont les activités n’ont pas
d’impacts négatifs sur le domaine portuaire.
• Catégorie B : Elle regroupe toutes les structures ou opérateurs portuaires dont les activités impactent
négativement l’environnement.
Le port de Cotonou est soumis aux accords multilatéraux signés et ratifiés par le Bénin ainsi que les textes de lois
et normes édités au niveau national dont les dispositions sont applicables au domaine portuaire.
Les politiques de l’environnement et du développement durable élaborées et adoptées par l’Autorité Portuaire
s’imposent à tous les acteurs du port de Cotonou.
L’environnement portuaire fait partie du patrimoine national béninois, partie intégrante du patrimoine commun
de l’humanité. A ce titre, la protection de l’environnement portuaire est d’intérêt général et vise le bien-être de la
Quiconque a connaissance de la destruction d’une ressource biologique est tenue d’en aviser l’Autorité Portuaire.
Tout acte préjudiciable à la protection de l’environnement engage la responsabilité directe ou indirecte de son auteur
qui doit en assurer la réparation.
Quiconque se rend coupable d’une pollution environnementale est tenu d’en réparer les conséquences. Les zones
et sites dégradés doivent être restaurés.
Quiconque est responsable ou a connaissance de la présence accidentelle d’un contaminant dans l’environnement
doit en aviser les Autorités compétentes.
Les acteurs portuaires doivent être organisés en vue de son épanouissement et de sa participation au contrôle du
La protection et la mise en valeur de l’environnement doivent faire partie intégrante du plan de développement
économique, social et culturel du port de Cotonou et de sa stratégie de mise en œuvre.
Les actions qui peuvent avoir des effets néfastes immédiats ou futurs sur la qualité de l’environnement portuaire
doivent être prévenues et anticipées.
Toute pollution ou dégradation doit être arrêtée. Ses effets négatifs sur l’environnement doivent au moins être
minimisés ou atténués.
Les différents acteurs portuaires doivent intervenir à tous les niveaux dans l’exécution de la politique portuaire ainsi
que celle nationale en matière d’environnement.
La consultation doit être systématiquement recherchée ainsi que le niveau le plus efficace d’intervention.
La surveillance continue de la qualité de l’environnement fait partie intégrante des politiques et stratégies de
protection de l’environnement.
La recherche sur la qualité de l’environnement par des organismes publics ou privés contribue à améliorer les
connaissances en matière d’environnement.
La circulation de l’information entre les différents acteurs de la plate forme portuaire doit être optimisée.
Les bonnes pratiques en matière de protection de l’environnement doivent être capitalisées et diffusées.
Un système d’information permanent sur la qualité de l’environnement, en particulier sur les éléments naturels et
les installations à risque, doit être établi et géré.
Le Port de Cotonou et le Développement durable
L’Autorité Portuaire doit tout mettre en œuvre pour optimiser l’investissement dans le développement des capacités
du port de Cotonou en vue de la réalisation progressive et effective de la politique en matière d’environnement. A cet
effet, elle doit élaborer et exécuter un programme de développement des capacités en environnement.
L’Autorité Portuaire est responsable de la plateforme portuaire de Cotonou en matière d’environnement. A ce titre,
elle est chargée de :
- veiller au respect des textes et règles en vigueur en matière d’environnement dans le domaine portuaire ;
- mettre en œuvre toutes les actions susceptibles de traduire dans les faits, la politique maritime et
portuaire béninoise dont les grandes lignes sont définies par le Gouvernement du Bénin.
Ils ont pour rôle de veiller au respect des textes et normes en vigueur en matière d’environnement dans le domaine
portuaire. A ce titre, ils interviennent dans le contrôle et la surveillance des opérations portuaires suivant leurs
domaines de compétence en collaboration avec l’Autorité Portuaire.
Tout contrôle effectué dans le domaine portuaire est assorti d’un rapport qui est transmis à l’Autorité Portuaire.
- disposer d’un plan de gestion environnemental qui permet d’éviter ou de minimiser les impacts
environnementaux liés à leurs différentes activités et opérations portuaires ;
- assurer une bonne gestion et une traçabilité des déchets issus de leurs activités ou concessions ;
- disposer d’un plan d’opération interne périodiquement testé avec des équipements adéquats en vue de la
prévention et de la maîtrise des crises et catastrophes ;
- participer à la mutualisation des moyens de prévention et d’intervention d’urgence des différents acteurs portuaires ;
Les Communes concourent avec l’Etat et les autres collectivités à la protection de l’environnement, à l’aménagement
du territoire et à l’amélioration du cadre de vie.
- veillent à la protection des ressources naturelles notamment des forêts, des sols, de la faune, des
ressources hydrauliques, des nappes phréatiques et contribuent à leur meilleure utilisation ;
- sont consultées sur tout aménagement relatif aux sites miniers se trouvant sur leur territoire ;
- donnent leur avis chaque fois qu’il est envisagé la création sur leur territoire de tout projet susceptible de
porter atteinte à l’environnement ;
A travers les dispositifs existants et ceux à mettre en place, les Communes ont pour rôle et responsabilité de
contrôler la conformité des activités des promoteurs publics et privés en matière d’exploitation des ressources
naturelles sur leur territoire.
Les Communes produisent un rapport sur la gestion opérationnelle de l’environnement et des ressources naturelles.
L’Autorité Portuaire d’une part et les autres usagers portuaires d’autre part, doivent en ce qui concerne chacun d’eux
contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires pour une mise en œuvre effective des dispositions de la
présente charte de l’environnement.
Des ressources peuvent être mobilisées auprès des institutions de financement aux niveaux national et international
intervenant dans le domaine de la préservation de l’environnement et de la conservation de la biodiversité côtière
et marine.
Dans l’application du principe Pollueur-Payeur, des ressources peuvent être mobilisées à travers les amendes
collectées.
Une liste des principales infractions ainsi que les amendes appropriées est annexée à la présente Charte.
L’Autorité Portuaire assure la diffusion de la présente Charte et informe semestriellement les acteurs portuaires des
résultats des activités effectuées dans le cadre de la gouvernance environnementale. La synthèse des activités est
publiée une fois l’an dans le rapport environnemental du port de Cotonou.
ARTICLE 20 : suivi
La Commission Environnementale assure le suivi de la mise en œuvre de la Charte portuaire sur la gouvernance
environnementale qu’elle évalue tous les deux ans en vue de son actualisation.
La présente Charte validée par la Commission Environnementale du port de Cotonou est applicable à tous les
usagers du port de Cotonou dès son approbation par le Comité de Coordination des Activités Portuaires (CCAP).
Le Port de Cotonou et le Développement durable
La présente charte peut être révisée en cas de nécessité par la Commission Environnementale.
ARTICLE 23: la présente Charte entre en vigueur dès sa signature par le Président du Comité de Coordination des
Activités Portuaires (CCAP).
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Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Port de Cotonou et le Développement durable
172
Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
Le Port de Cotonou et le Développement durable
Guide
Hôtel OfficielSALAM,
AZALAI du Port financement BOAD.
de Cotonou - 2017 173
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et élargissez le champ de vos relations clients
174 Guide Officiel du Port de Cotonou - 2017
La communauté
portuaire
AGIR ENSEMBLE
CREATION : L’Association pour la Promotion du Port de Cotonou (APPC) a été créée le 03 février 2005 par 52
structures, associations et institutions de professionnels et utilisateurs du Port de Cotonou.
NATURE JURIDIQUE : L’APPC est une association régie par la loi 1901. Elle est dotée de la personnalité juridique et
de l’autonomie financière.
MISSION : L’APPC a pour mission de créer entre ses différents adhérents, une cohésion et une synergie propres à
accroître la capacité commerciale du Port de Cotonou dans la sous région, à améliorer son image et à entreprendre
toutes actions d’intérêt communautaire.
L’ Association est aidée dans sa mission de promotion par les représentants du Port de Cotonou dans les pays de
l’Interland avec lesquels le Président de l’APPC à signé des contrats commerciaux
CONDITIONS D’ADHESION : Toute entreprise de droit privé ou de droit public devient membre de l’APPC à sa
demande, par libre adhésion à ses statuts et sous réserve des conditions édictées par l’article 8 du règlement
intérieur de l’Association.
La communauté portuaire
ADRESSE
573, Avenue Steinmetz 01B.P. : 8041 Cotonou- Tél. : (229) 21 31 33 42
Fax : (229) 21 31 33 49 – E-mail : asso_appc@yahoo.fr
1er Responsable à la Veille concurrentielle : Association des Commissionnaires Agréés en Douanes (ACAD)
(Tairou MAMA)
2ème Responsable à la Veille concurrentielle: Association des Entreprises de Manutention de Navires Agréés
(ASSEMA) (Emmanuel IHOU)
1er Responsable à la Communication et aux Relations Publiques : Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin
(CCIB) (Jude FAGBEMY)
2ème Responsable à la Communication et aux Relations Publiques :
Port Autonome de Cotonou - Direction Commerciale et du Marketing
(Michaël de SOUZA)
MEMBRES TITULAIRES
APPC
Secrétariat Général
REPRESENTANT CONTACT
N° STRUCTURE
NOMS PRENOMS TEL FAX PORTABLE E-MAIL
cnut@intnet.bj /
12 CNUT ATTAHY Chaïbou 21 31 38 55 93 47 52 35 - 64 74 04 60
dchabalko@yahoo.fr
SOCIETE D'ENTREPOSAGE ET DE
42 ADJAHO Razack 21 31 48 01 95 96 06 46 razack7@hotmail,com
TRANSPORT
BENIN TERMINAL
ACAM - Bénin
ACONPOV - Bénin
ACAD
UCDTAB
SYNACODA
La communauté portuaire
SNB / UTRAO
FETRIS
FESYNTRA
LISTE DES SOCIETES DE CONSIGNATAIRES
3 MSC BENIN
4 SAGA BENIN
5 WESTPORT
6 BISB
7 OMA BENIN
8 LEMOINE CIE
9 SOCOPAO BENIN
10 GRIMALDI BENIN
11 MAERSK BENIN
12 ISB
La communauté portuaire
13 CITC SA
14 DELMAS BENIN
15 SDV BENIN
16 ATRAL SA
17 COBENAM
18 GMT SHIPPING
20 ELLISA GROUP
21 SOTRAC
22 COTRIMA
23 SOBEMAP
24 CTR
26 PRIDE SA
27 THABOR Sarl
28 ABOU MERHI
29 SOACO
30 ISAB
32 COMAN SA
33 RORO TERMINAL SA
34 BENIN TERMINAL
35 SMTC
La communauté portuaire