Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre 22
I. Définitions
Quand il bénéficie d’une clairance VMC, le pilote doit manœuvrer de façon à éviter tout
incident dû à la turbulence de sillage :
- en ne créant pas de danger du fait de sa propre turbulence de sillage ;
- en tenant compte de la turbulence de sillage des autres aéronefs.
Chapitre 22 : Règles de vol aux instruments (IFR) 277
Un pilote peut exécuter une approche à vue même en l’absence de procédure aux
instruments.
La clairance d’approche à vue peut être subordonnée à l’acceptation par le pilote des
restrictions d’évolution vers la piste émises par l’organisme du contrôle de la circulation
aérienne, indépendamment des éventuelles consignes particulières ou consignes locales
propres à l’approche à vue sur l’aérodrome considéré.
Quand il exécute une approche à vue, l’aéronef continue à bénéficier des services de la
circulation aérienne correspondant à la classe de l’espace dans lequel il évolue.
Rmq : Ces vitesses sont des vitesses indiquées (IAS) maximum pour les
manœuvres à vue libre (MVL) ou imposée (MVI).
278 Chapitre 22 : Règles de vol aux instruments (IFR)
V. Limitations de vitesses
Lorsqu’un IFR évolue au dessous du FL 100 (ou 10 000 ft si l’altitude de transition est
supérieure à cette valeur) dans un espace aérien de classe D, E, F ou G la vitesse indiquée
maximale est de 250 kt.
Une clairance contraire peut être délivrée dans un espace de classe D.
VII. Navigation
Un aéronef effectuant un vol IFR doit être équipé d’instruments convenables et
d’appareils de navigation appropriés à la route à suivre.
IX. Clairance
Les clairances sont délivrées dans le seul but d’assurer le service du contrôle de la
circulation aérienne.
Les clairances ne dégagent en aucune façon la responsabilité du commandant de bord
vis-à-vis de :
- de l’exercice d’une vigilance constante en vue d’éviter les abordages avec
d’autres aéronefs et les collisions avec les obstacles ou le sol ;
- du respect des règlements et procédures en vigueur.
Si un pilote commandant de bord n’est pas ou n’est plus en mesure de respecter une
clairance qui lui a été délivrée, il doit en informer au plus tôt l’organisme de contrôle
concerné.
2. Limite de clairance
Lorsqu’un aéronef arrive à un point significatif après avoir été explicitement
informé que celui-ci constitue sa limite de clairance et sans avoir reçu de clairance
complémentaire, il doit se mettre en attente :
- en respectant le circuit d’attente particulier si un tel circuit a été porté à la
connaissance des usagers par la voie de l’information aéronautique ;
- sinon, il doit effectuer en ce point une attente orientée suivant sa route
d’arrivée.
Chapitre 22 : Règles de vol aux instruments (IFR) 281
Quand il bénéficie d’une telle clairance, le pilote ne poursuit son atterrissage que
si, au moment où il passe le seuil de piste, l’aéronef qui le précède a effectivement
dégagé la piste, à moins qu’une clairance additionnelle lui ait été délivrée dans le cadre
de l’application des procédures de réduction d’espacement sur la piste.
Quand il bénéficie d’une clairance d’atterrissage derrière, le pilote doit
manœuvrer de façon à éviter tout incident dû à la turbulence de sillage de l’aéronef à
l’atterrissage qui le précède.
282 Chapitre 22 : Règles de vol aux instruments (IFR)
X. Définitions
Si à la fois Vso et Vs1G sont disponibles, la Vat la plus élevée qui en résulte doit
être utilisée.