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Chapitre 23
I. Procédures d’attente
1. Procédures en vol
2. Lorsque la procédure d’attente est suivie du segment initial d’une procédure d’approche aux instruments pour
laquelle la vitesse publiée est supérieure à 425 km/h (230 kt), cette vitesse supérieure devrait être publiée
également pour l’attente toutes les fois que cela est possible.
3. La vitesse de 520 km/h (280 kt) (Mach 0,8) réservée pour les cas de turbulence ne sera utilisée pour l’attente
qu’après autorisation du contrôle de la circulation aérienne, sauf si les publications qui s’y rapportent
indiquent que l’aire d’attente convient aux avions évoluant à ces vitesses élevées d’attente.
4. Pour attentes réservées aux aéronefs de catégories A et B.
5. Toutes les fois que cela est possible, la vitesse de 520 km/h (280 kt) devrait être utilisée dans les procédures
d’attente associées avec les structures de voies aériennes.
Tous les virages doivent être exécutés avec une inclinaison latérale de 25°
ou à une vitesse angulaire de 3° par seconde selon la vitesse qui exige
l’inclinaison latérale la moins prononcée (taux 1, 25° max.).
Les procédures décrivent des routes, et les pilotes devraient :
- s’efforcer de suivre ces routes ;
- tenir compte des conditions de vent connues ;
- effectuer les corrections de cap et minutage pendant les manœuvres
d’entrée et d’attente.
Travers
1mn si Z ≤ 14 000 ft
Eloignement :
1mn 30s si Z > 14 000 ft
Travers Rapprochement
Repere d’attente
Chapitre 23 : Procédures aux instruments 287
b) Trajectoires d’entrée
L’entrée dans le circuit d’attente s’effectuera selon le cap, en fonction des
trois secteurs d’entrée, en admettant une tolérance de +/-5° par rapport aux limites
de secteurs.
3
1
3
70°
c) Trajectoires d’attente
A- Départ du circuit
1. Aire d’attente
L’aire d’attente comprend l’aire d’attente de base et l’aire d’entrée.
2. Zone tampon
La zone tampon est la zone qui s’étend sur 9,3 km (5 NM) au-delà des limites de
l’aire d’attente et à l’intérieur de laquelle il est tenu compte de la hauteur des obstacles
lorsqu’on détermine le niveau d’attente minimal utilisable dans le circuit d’attente
associé à l’aire d’attente.
1. Classification
Arrivée
NON Le pilote fait-il
la procédure ?
Classique Précision
Aire primaire :
Aire primaire : 6,5%
MFO ≥ 300 m max.
MFO = 150 m
(1000 ft)
(500 ft)
a) Hippodrome
Un circuit d'hippodrome est constitué de 2 branches rectilignes raccordées
par deux virages de 180°.
A- Le virage de base
45°
45°
D- ARC-DME
E- Procédure en hippodrome
298 Chapitre 23 : Procédures aux instruments
Définitions :
- FAF : Final approach Fix : point qui matérialise le début de la descente
dans certaines approches classiques.
- FAP : Final approach Point : point qui matérialise le début de la descente
dans les approches de précisions.
MAPt (Missed Approach Point) : c'est le point où le pilote doit débuter, au plus tard, la
procédure d'approche interrompue si en ce point les
références visuelles ne sont pas acquises. Ne
concerne que l’approche classique.
Le contrôle de l'axe doit être effectué toutes les 30 secondes. En cas d'écart,
on applique une correction de cap égal au double de l'écart pendant 30 secondes.
Une fois sur l'axe, le cap moyen est réactualisé par estimation.
Le taux de descente est déterminé à partir du vent estimé et du volet de
procédure ou la vitesse avec le plan de descente théorique.
En cas d'écart faible, on applique une correction du taux de descente égale
au double de l'écart pendant une minute.
En cas d'écart important sous le plan, on effectue une mise en palier avant
de reprendre la descente.
A la hauteur de décision (DH), s’il ne voit pas la piste, le pilote remet les gaz.
Exemple : Au cours d’une approche le pilote reçoit une RVR de 400 m. Cette RVR nécessite
obligatoirement une autorisation CAT II ou CAT III :
- Si l’opérateur n’est pas autorisé pour CAT II ou CAT III, l’approche finale ne
doit pas être engagée.
- Si l’opérateur est autorisé pour CAT II uniquement, l’approche finale peut être
engagée, mais les références visuelles doivent être acquises au plus tard à une
hauteur de 100 ft. Si tel n’est pas le cas, il faut remettre les gaz et suivre une
procédure d'approche interrompue.
Chapitre 23 : Procédures aux instruments 303
8. Vocabulaire
Repères
IAF Initial Approach Fix Repère d’Approche Initiale
IAP Initial Approach Point Point d’Approche Initiale
IF Intermediate fix Repère d’Approche Intermédiaire
FAF Final Approach Fix Repère d’Approche Finale (approche de non-précision :
VOR, VOR/DME, Locator, RNAV/LNAV, etc.) : début de
virage de procédure ou début de segment d’approche final
FAP Final Approach Point Point d’Approche Finale (approche de précision : ILS) :
début de descente sur le glide de l’ILS
MAPt Missed Approach Point Point d’Approche Interrompue
DA/DH Decision Altitude ou Hauteur de Décision
Altitude/Height
L’ajout d’une marge systématique est la solution la plus simple d’un point de vue
opérationnel.
Chapitre 23 : Procédures aux instruments 305
Cependant, l’ajout d’une marge n’est pas nécessaire dès lors que l’exploitant
s’assure que :
- la surface du segment visuel (VSS) n’est pas percée par un obstacle (cf.
note 1), et
- la protection de l’approche interrompue initiale est conforme aux règles
préconisées par l’OACI (cf. note 2), et
- le MAPt est localisé au seuil de piste ou en aval. En effet, dans ces
conditions, il est estimé que le franchissement des obstacles sera assuré
avec suffisamment de marge en cas d’une remise de gaz initiée à une
altitude correspondant à la MDA sous réserve d’un suivi rigoureux de la
pente de descente et d’une manœuvre de remise de gaz conforme à
l’utilisation normale de l’avion.
Moyens de bord :
Elle représente une évolution libre aux abords de l'aérodrome (on suppose
néanmoins que l'avion reste dans les limites de l'aire prise en compte pour
déterminer la MDH).
Ces évolutions peuvent être limitées à des catégories d'aéronefs en fonction
des pistes à desservir et des obstacles présents aux abords de l'aérodrome.
Dans certains cas, un secteur peut être interdit pour une MVL afin d'éviter la
prise en compte d'obstacles pénalisants pour le calcul de la MDH.
Les trajectoires de type MVI, à suivre pour les différentes catégories
d'aéronefs sont décrites en détail et représentées sur une carte spécifique
(identifiée : « MVI »), avec un fond de carte donnant les principaux repères
visuels et des renseignements topographiques.
Catégories d’aéronefs
Valeurs de R A B C D E
(NM) 2,2 3,1 4,5 5,5 7,1
H (ft) 700 1000 1400 1700 2200
Rmq : Lorsqu’une remise des gaz est effectuée après une MVL, cela
revient à une réintégration dans le circuit d’aérodrome.
A- Aérodrome contrôlé
- Avec AFIS
- Sans AFIS
Manœuvre à vue
Approche ILS piste 25L suivie d’une MVI piste 07R à LFBR (Brest)
Chapitre 23 : Procédures aux instruments 309
Rmq : Lorsqu’une remise des gaz est effectuée après une MVI, cela revient à
une réintégration dans le circuit d’aérodrome sauf si la trajectoire de cette
remise des gaz est imposée par une publication aéronautique.
a) L’approche classique
L'altitude minimale de descente (MDA « Minimum Descent Altitude »)
est associée à une approche classique (LLZ, LLZ-DME, VOR, VOR-DME,
TACAN, NDB, NDB-DME, MVL, MVI). C'est l'altitude en-dessous de laquelle il
ne faut en aucun cas descendre avant d'avoir établi le contact visuel, même lors de
la remise de gaz.
En revanche, lorsque cette altitude est atteinte, il est possible, si l'on n’a
toujours pas établi de contact visuel avec les installations, de poursuivre en
maintenant cette altitude minimale de descente pour chercher le contact visuel.
Au plus tard au MAPt (Missed Approach Point), si le contact visuel n'est
toujours pas établi, la remise des gaz doit être initiée.
En vol, pour pouvoir entamer l’approche finale, la seule information de
visibilité ou RVR est nécessaire, l’information de plafond n’est pas à considérer.
En revanche, lors de la préparation du vol, le plafond qui doit être
supérieur à la MDH et la RVR/visibilité doivent être pris en compte (OPS 1.297)
pour la sélection d’un aérodrome de dégagement (au décollage ou à destination).
b) L’approche de précision
Les procédures d'urgence (panne de moteur) ne sont pas établies par l'administration ;
elles sont du ressort de l'exploitant.
Trois types de pentes au départ peuvent être publiés (voir chapitre 6 - Mémento IAC
- champ 13) :
1) Une pente "théorique" de montée, qui permet le franchissement des obstacles avec
la MFO requise est calculée en considérant une hauteur théorique de passage à la
DER (égale à 5 m (16 pieds)). Deux cas peuvent se présenter :
a) La pente résultant de la prise en compte d'obstacles très proches de la DER
est très élevée (supérieure à 15%) : elle n'est pas publiée, mais ces obstacles
sont publiés (position, cote au sommet).
Dans ce cas, une nouvelle pente théorique de montée est calculée en faisant
abstraction de ces obstacles. Cette nouvelle pente est publiée avec une mention
décrivant les obstacles non pris en compte (position, cote au sommet) ainsi que
l'obstacle le plus pénalisant qui la détermine.
b) La pente théorique est élevée (supérieure à 3,3%) : elle est publiée ainsi que
l'obstacle déterminant cette pente. Dans le cas où cet obstacle est isolé et que
cela présente un intérêt opérationnel, une deuxième pente faisant abstraction
de cet obstacle peut être publiée ; l'obstacle le plus pénalisant imposant cette
deuxième pente est également publié si cette dernière est supérieure à 3,3%.
Dans tous les cas, lorsqu'une pente théorique est publiée pour la
trajectoire de départ, ceci ne constitue qu'une information pour le pilote,
qui est responsable du franchissement des obstacles.
2) Une pente "circulation aérienne" (ou ATS), définie pour des raisons de contrôle
(ex : séparations stratégiques).
Le pilote doit respecter impérativement cette pente. En cas d'impossibilité, qui doit
être signalée à l'organisme de contrôle, à la mise en route, celui-ci peut assigner au
pilote une trajectoire différente.
3) Des pentes supplémentaires, pour des besoins particuliers peuvent être publiées
(ex : informations sur la pente permettant de survoler un espace spécifié, départs
hautes performances).
Un départ est dit en ligne droite, lorsque la trajectoire initiale de départ fait un angle
maximal de 15° avec le prolongement de l’axe de piste.
1. Généralités
Une procédure d’approche interrompue doit être établie pour chaque approche aux
instruments.
En principe, une carte d’approche aux instruments ne doit comporter qu’une seule
procédure d’approche interrompue.
312 Chapitre 23 : Procédures aux instruments
Dans le cas des approches classiques, un MAPT est défini (pour un avion
descendu à la MDH, c'est la limite aval à laquelle le pilote est supposé remettre les gaz).
Dans le cas d'une approche de précision, la carte d'approche ne mentionne pas de
MAPT, car l'approche interrompue débute au point où l'on atteint l'OCH (en pratique, la
hauteur de décision (DH)) sur le plan de descente.
a) Phase initiale
La phase initiale commence à la limite amont de l’aire de tolérance du point
d’approche interrompue et se termine au point où la montée est amorcée.
Elle comporte une tolérance longitudinale applicable sur toute la largeur de
l’aire d’approche interrompue pour tenir compte :
a) de la tolérance du MAPT ;
b) de la distance parcourue par l’aéronef pendant les 15 s de transition
entre l’approche et la montée d’approche interrompue.
b) Phase intermédiaire
La phase intermédiaire est la phase au cours de laquelle la montée se
poursuit avec une MFO de 30 m jusqu’au premier point à partir duquel une MFO
de 50 m est acquise et peut être maintenue. Le principe des aires secondaires
s’applique. L’orientation de la trajectoire ne peut être modifiée de plus de 15°, au
cours de cette phase, par rapport à la trajectoire initiale.
c) Phase finale
A. Généralités
Fig. 1.30 : Aire de tolérance d'un MAPT défini par sa distance par rapport à un repère
(ex : FAF)
a) Généralités
Aucun virage ne doit être prescrit dans la phase initiale de l’approche
interrompue. Tout virage prescrit avant la fin de la phase intermédiaire de
l’approche interrompue doit être inférieur à 15°.
a) Généralités
Le point d’approche interrompue (MAPT) spécifié dans les procédures
d’approche classique est défini par un repère ; toutefois lorsque cela n’est pas
possible, le MAPT est défini par sa distance par rapport à un repère. Lorsque le
MAPT est défini par une intersection (y compris un repère DME) ou par sa
distance par rapport à un repère, sa position la plus aval possible est le seuil (c’est
aussi la position optimale).
Dans le cas d’une approche finale directe, le MAPT ne doit pas être situé en
amont du point auquel l’OCH est atteinte sur une droite passant à 15 m au-dessus
du seuil de piste et de pente égale à la pente théorique de l’approche finale
calculée.
Dans le cas des approches de précision, on considère que l’approche
interrompue débute au plus tard à une altitude/hauteur spécifiée sur l’alignement
nominal de descente.
1. Définition
Une approche RNAV(GNSS) est une procédure publiée d'approche aux
instruments qui permet de s'affranchir des moyens de radionavigation au sol (LOC,
Glide, VOR, NDB et DME).
Chapitre 23 : Procédures aux instruments 317
Intérêt : suppression à moyen ou à plus long terme des balises au sol avec
réduction des coûts de maintenance associés.
d) Approche PA RNAV
C'est une approche de précision (PA = Precision Approach) avec système de
renforcement GBAS (Ground Based Augmentation System). Le GBAS est un
système de renforcement local (implanté sur un aérodrome), et qui peut être utilisé
pour plusieurs pistes. Une station GBAS est installée à Toulouse, aucune
approche n'est encore publiée à ce jour. Le GBAS devrait permettre des approches
de précision catégorie 1, 2 et 3 (similaires aux approches ILS de catégorie 1, 2 et
3). La case "GLS" sur les cartes sera associée à cette approche. Il sera défini un
FAP (Final Approach Point, début de l'approche finale) et une DA (Decision
Altitude).
Remarques :
- En France, l'API de certaines approches RNAV(GNSS) nécessite encore
l'utilisation de moyens de radio-navigation au sol (DME ou NDB).
- Quelle que soit l'approche RNAV exécutée (NPA RNAV, APV Baro VNAV,
APV SBAS ou PA RNAV), la phraséologie utilisée en espace contrôlé est la
suivante :
"Air France ZT, autorisé approche RNAV piste xx"
"Air France ZT, cleared RNAV approach rwy xx"
Chapitre 23 : Procédures aux instruments 319
- Une approche RNAV(GNSS) peut être suivie d'une Manœuvre à Vue (MVL ou
VPT) si l'approche est indirecte.
- Une approche RNAV(GNSS) commence à l'IAF ou en aval de l'IAF (en espace
aérien contrôlé le contrôleur peut amener l'avion en aval d'un IAF, en respectant
les altitudes de sécurité. Dans ce cas on parle de clairance d'approche directe,
avec ou sans guidage radar). Néanmoins, le contrôleur doit tenir compte du fait
que certains systèmes de navigation embarqués doivent impérativement
effectuer la procédure complète sans modification de la trajectoire prévue à
partir de l'IAF.
- Un guidage radar amenant à une interception de l’axe d'approche intermédiaire à
moins de 2 NM en amont du FAP/FAF ne doit pas être accepté. Les clairances
"Direct Vers" vers l’IF peuvent être acceptées à condition que le changement de
route qui en résulte ne dépasse pas 45°, l’avion ne devant pas intercepter le
segment d'approche intermédiaire à moins de 2 NM du FAP/FAF pour la
stabilisation de la trajectoire finale. Les clairances "Direct Vers" vers le
FAP/FAF ne doivent pas être acceptées. Les clairances "Direct Vers" en
direction d’un point de cheminement n’appartenant pas à la procédure ne doivent
pas être acceptées.
- Les approches conventionnelles de non-précision (ex : approche VOR) peuvent
être effectuées avec les moyens de navigation RNAV. Mais le moyen primaire
de navigation doit rester la balise avec laquelle la procédure est publiée (ex : le
VOR), tant qu'une approche "overlay" RNAV (GNSS) n'est pas publiée.
V. Définitions
Aire primaire : Aire définie de part et d’autre de la trajectoire de vol nominale et à
l’intérieur de laquelle une marge constante de franchissement d’obstacles est assurée.
Aire secondaire : Aire définie de part et d’autre de l’aire primaire, le long de la
trajectoire de vol nominale, à l’intérieur de laquelle une marge décroissante de
franchissement d’obstacles est assurée.
Altitude : Distance verticale entre un niveau, un point ou un objet assimilé à un point,
et le niveau moyen de la mer.
Altitude d’un aérodrome : Altitude du point le plus élevé de l’aire d’atterrissage.
Altitude/hauteur de franchissement d’obstacles (OCA/H) : Altitude (OCA) ou
hauteur (OCH), la plus basse au-dessus du niveau du seuil de piste en cause ou au-
dessus de l’altitude de l’aérodrome, selon le cas, utilisée pour respecter les critères
appropriés de franchissement d’obstacles.
Altitude/hauteur de procédure : Altitude/hauteur, spécifiée pour l’exploitation, établie
pour les segments d’arrivée, d’approche initiale, intermédiaire et finale. Elle est
élaborée de manière à tenir compte des contraintes de la circulation aérienne et pour
permettre une descente stabilisée selon une pente/un angle de descente prescrit sur le
segment d’approche finale. Elle est obligatoirement égale ou supérieure à
l’altitude/hauteur minimale de franchissement d’obstacles du segment concerné.
320 Chapitre 23 : Procédures aux instruments
Niveau de vol (FL) : Surface isobare, liée à une pression de référence spécifiée, soit
1013,25 hPa, et séparée des autres surfaces analogues par des intervalles de pression
spécifiés.
Note 1 : Un altimètre barométrique étalonné d’après l’atmosphère type.
a) calé sur le QNH, indique l’altitude,
b) calé sur le QFE, indique la hauteur par rapport au niveau de référence QFE,
c) calé sur une pression de 1013,25 hPa peut être utilisé pour indiquer les niveaux
de vol.
Note 2 : Les termes “hauteur” et “altitude” utilisés dans la note 1 ci-dessus désignent
des hauteurs et des altitudes altimétriques et non géométriques.
Point d’approche interrompue (MAPT) : Point d’une procédure d’approche aux
instruments auquel ou avant lequel la procédure prescrite d’approche interrompue doit
être amorcée afin de garantir la marge minimale de franchissement d’obstacle.
Point d’alignement de trajectoire de vol (FPAP) : Point situé sur une ligne
géodésique ou un prolongement de ligne géodésique calculés entre le LTP et le centre
désigné de l’extrémité de piste ou, dans le cas d’une piste équipée d’un ILS dont le LOC
se situe à plus de 305 m de l’extrémité de piste, entre le LTP et le GARP.
Point de franchissement de référence (DCP) : Point situé sur l’alignement de
descente, directement au-dessus du LTP ou FTP, à une hauteur déterminée par la
hauteur du point de repère (RDH).
Point de référence du point dans l’espace (PRP) : Point de référence pour l’approche
vers un point dans l’espace défini par la latitude et la longitude du MAPt.
Point de référence en azimut du SBAS (GARP) : Point situé au-delà du FPAP dans
l’axe de la procédure à une distance fixe de 305 m (1 000 ft). Ce point est utilisé pour
établir les limites d’affichage de l’écart latéral.
Point de seuil d’atterrissage (LTP) : Point au-dessus duquel l’alignement de descente
passe à une hauteur relative déterminée par la hauteur du point de repère. Il est défini
par la latitude, la longitude et la hauteur de l’ellipsoïde WGS-84. Le LTP se situe
normalement à l’intersection de l’axe et du seuil de la piste.
Point de seuil fictif (FTP) : Point au-dessus duquel la trajectoire du segment
d’approche finale passe à une hauteur relative déterminée par la hauteur du point de
repère. Il est défini par la latitude, la longitude et la hauteur de l’ellipsoïde WGS-84. Le
FTP remplace le LTP dans certains cas, notamment lorsque la trajectoire d’approche
finale n’est pas alignée sur le prolongement de l’axe de piste. Dans le cas des approches
non dans l’axe, le FTP se situe sur la ligne géodésique constituant l’axe d’approche
finale, à une distance du point d’interception de cette dernière avec l’axe de piste égale à
celle séparant ce point d’interception du seuil de piste réel.
Procédure d’approche aux instruments : Série de manœuvres prédéterminées
effectuées en utilisant uniquement les références instrumentales, avec une marge de
protection spécifiée au dessus des obstacles, depuis le repère d’approche initiale,
jusqu’en un point à partir duquel l’atterrissage pourra être effectué, puis, si l’atterrissage
n’est pas effectué, jusqu’en un point où les critères de franchissement d’obstacles en
initiale, en arrivée, en attente ou en route deviennent à nouveau applicables.
322 Chapitre 23 : Procédures aux instruments