Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les règles de l'air donnent les informations sur les éléments suivants :
HP
- De la prévention des collisions en vol à vue avec d'autres aéronefs et au sol avec des
obstacles fixes.
Il doit veiller à ce que soient observées les dispositions relatives à la tenue des
documents de bord, au chargement de l'avion et aux licences de l'équipage.
Il doit pouvoir présenter au bureau de piste ou à la demande d'un agent officiel les
documents réglementaires :
A noter que sur les avions militaires, seuls sont exigés, les licences de l'équipage et
l'ordre de mission.
En outre, le commandant de bord d'un aéronef, qu'il tienne ou non les commandes, est
responsable de l'application des règles de l'air à la conduite de son aéronef. Il ne peut
déroger à ces règles que s'il le juge absolument nécessaire pour des motifs de sécurité.
Dans ce cas, il est tenu d'informer les services de contrôle de ses intentions et des
manœuvres qu'il compte effectuer.
On distingue :
Un aéronef ne doit pas être conduit d'une façon négligente ou imprudente pouvant
entraîner un risque pour la vie ou les biens des tiers.
Ainsi, sauf pour les besoins du décollage ou de l'atterrissage et des manœuvres qui s'y
rattachent, les aéronefs ne doivent pas voler :
Il est cependant fait exception à cette règle si les aéronefs restent à une hauteur
suffisante pour permettre un atterrissage, en cas d'urgence, sans que soient indûment
mis en danger les personnes ou les biens à la surface.
En principe, cette hauteur ne doit pas être inférieure à 300 m au-dessus de l'obstacle le
plus élevé situé dans un rayon de 600 m autour de l'aéronef.
4
* Aux autres endroits, cette hauteur ne doit pas être inférieure, en principe, à 50 m au-
dessus de l'obstacle le plus élevé situé dans un rayon égal à l'espace parcouru en 10
secondes de vol.
Néanmoins, des dérogations particulières peuvent être accordées par les différents
Ministères aux aéronefs civils et militaires, notamment en faveur des hélicoptères et
des hauteurs minima pour les vols IFR.
Aucun objet pouvant constituer un risque pour les personnes ou les biens ne doit être
jeté d'un aéronef en vol.
Les parachutages ou les largages de matériel ne doivent être effectuer, sauf en cas de
force majeure, qu'avec l'autorisation des autorités civiles et militaires compétentes.
Aucun vol acrobatique ne doit être exécuté par un aéronef s'il peut en résulter un
danger pour la circulation aérienne.
De même que, sauf autorisation spéciale des autorités intéressées, aucun vol
acrobatique ne doit être exécuté au-dessus des zones urbaines ou autres
agglomérations à forte densité ou de rassemblement de personnes.
Les aéronefs ne doivent pas voler dans les zones soumises à des restrictions de vol, au
sujet desquelles des renseignements on été dûment diffusés, que s'ils se conforment à
ces restrictions ou s'ils ont reçu l'autorisation de l'autorité compétente.
HP
Un aéronef ne peut survoler une ville ou une agglomération qu'à une hauteur telle que
l'atterrissage soit toujours possible, même en cas d'arrêt du moyen de propulsion, en
dehors de l'agglomération ou sur un aérodrome public.
Mais les conditions d'origine ont évolué sur le critère de la masse, avec l'arrivée des
commuters (aviation régionale) 8,7 tonnes maximum au décollage devenue masse
limite pour un avion FAR/JAR 23.
Un avion est dit lourd si un seul des trois critères évoqués : masse, capacité et
ergonomie, n'est pas satisfait.
Hauteur = 1000 m.
Hauteur = 1500 m.
HP
Les vols acrobatiques sont interdits au-dessus des agglomérations ou des réunions de
personnes, à moins que l'autorisation n'en ait été donnée au préalable par l'autorité
compétente.
Le vol rasant, dit vol en rase-mottes, est rigoureusement interdit, sauf aux aéronefs
militaires dans les conditions précisées par le commandement.
Par extension, le vol acrobatique et le vol rasant sont formellement interdits sur les
aérodromes.
Aucun objet, qu'il soit ou non attaché à un parachute, ne doit être lancé ou projeté hors
d'un aéronef en vol.
HP
Pour circuler au sol, les aéronefs, véhicules et piétons sont tenus de respecter les
instructions que peut leur communiquer la tour de contrôle d'aérodrome soit par
signaux optiques ou par messages de radiotéléphonie.
Ce circuit décrit autour de l'aérodrome par les aéronefs en vol à vue, avant
l'atterrissage ou après le décollage, constitue le circuit d'aérodrome ou le circuit de
piste. Il se situe à plus de 1500 m des limites de l'aérodrome. De ce fait, après le
décollage, un avion doit voler en ligne droite et ne virer qu'après avoir dépassé
l'extrémité de la piste ou la limite du terrain d'au moins 1500 m.
Ainsi, un aéronef évoluant sur un aérodrome ou aux abords d'un aérodrome doit :
- S'intégrer dans les circuits de circulation des autres aéronefs en cours d'évolutions ou
s'en tenir à l'écart.
- Effectuer tous les virages à gauche quand il effectue une approche ou après un
décollage, sauf en cas d'instructions contraires, notamment dans le cas d'un circuit
d'aérodrome dit à main droite où tous les virages se font à droite.
- Atterrir et décoller face au vent, dans la mesure du possible, sauf si la sécurité ou les
nécessités de la circulation aérienne imposent une autre direction.
8
HP
a) Le cas général :
On distingue :
b) Le Tpp2 :
Le survol en Tpp2 doit par contre s'effectuer avec un minimum de 300 m en tout les
points de la route.
HP
En vol à vue, dans tout l'espace aérien, y compris les zones réservées d'aérodrome, le
commandant de bord est responsable de la prévention des collisions et des abordages
avec d'autres aéronefs ou avec des obstacles fixes.
a) La proximité :
Un aéronef ne doit pas voler à une distance telle d'un autre aéronef qu'il puisse en
résulter un risque d'abordage.
b) La priorité :
L'aéronef qui a la priorité de passage en vertu des règles de l'air doit conserver son cap
et sa vitesse mais aucune de ces règles ne dispense le Commandant de bord de
l'aéronef de l'obligation de prendre les dispositions propres à éviter l'abordage.
Les aérodynes munis d'un moteur en fonctionnement doivent toujours faire place aux
planeurs, aux ballons ou aux dirigeables.
Les aéronefs munis d'un moteur doivent faire place aux aéronefs munis d'un moteur
remorquant d'autres aéronefs ou objets, ou aux aéronefs volant en formation.
c) La marche à la rencontre :
Lorsque deux aéronefs se trouvent à peu près à la même altitude en suivant des routes
convergentes, celui qui voit l'autre à sa droite doit s'en écarter.
10
e) Le croisement :
Quand deux aéronefs suivent deux routes qui se croisent, l'aéronef qui voit l'autre à sa
droite doit faire place à ce dernier.
En outre, tout aéronef de tourisme doit laisser le passage aux aéronefs de transport
public.
f) Le dépassement :
Un aéronef dépassant est un aéronef qui s'approche d'un autre aéronef par l'arrière
suivant une trajectoire formant un angle de moins de 70° avec le plan de symétrie de
ce dernier, c'est-à-dire dans une position telle par rapport à l'autre aéronef que, de nuit
il serait dans l'impossibilité de voir l'un des deux feux de position situés aux
extrémités des ailes et de l'autre aéronef.
En outre, aucune modification ultérieure des positions relatives des deux aéronefs ne
dispense l'aéronef dépassant de cette obligation jusqu'à ce qu'il ait entièrement dépassé
et distancé l'autre aéronef.
E conséquence, l'aéronef dépassé à la priorité et celui qui le rattrape doit faire dévier
sa route vers la droite pour conserver un intervalle latéral au moment du dépassement
d'au moins 150 m.
A noter que si le tour de piste se fait à droite, dit à main droite, il est nécessaire de
dépasser dans ce cas par la gauche l'aéronef plus lent qui conserve néanmoins la
priorité notamment en finale.
g) Le décollage :
Un aéronef sur le point de décoller ne doit pas tenter de le faire tant qu'il existe un
risque sérieux d'abordage avec d'autres aéronefs.
11
h) L'atterrissage :
Un aéronef en vol, ou manœuvrant au sol ou sur l'eau, doit céder le passage aux
aéronefs en train d'atterrir ou en cours d'approche finale.
Lorsque deux ou plusieurs aérodynes se rapprochent d'un aérodrome afin d'y atterrir,
l'aérodyne se trouvant à l'altitude la plus élevée doit céder le passage à celui dont
l'altitude est la plus basse, mais ce dernier ne doit pas se prévaloir de cette règle pour
se placer devant un autre aérodyne entrain d'effectuer son approche finale, ou pour le
dépasser.
Toutefois, les aérodynes moto propulsés doivent céder le passage aux planeurs.
En outre, un pilote sachant ou présumant qu'un autre aéronef est contraint d'atterrir
doit lui céder le passage.
HP