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Nom : ……………………..


Prenom : ………………...….
Classe : ………………...…….
A.S : … 2015 … / … 2016 …
SOMMAIRE

Chap. Titre Page

01 Analyse fonctionnelle externe d’un produit …..………………………………………..………… 1

02 Lecture d’un dessin d’ensemble …………...………………………………………..………………….. 11

03 Désignation des matériaux …..…………………………………………………….………..………….. 14

04 Formes géométriques usuelles …..…………….……..……………………………………….……….. 22

05 Le schéma cinématique …..….………………………………………………………………....………….. 25

06 La solution encastrement …..………………………………………………………………..………….. 36

07 Tolérances dimensionnelles ……………………………………………………………………….…….. 41

08 Tolérances géométriques ………………………………………………………………………….…….. 53

09 Statique graphique …..………...……………………………………………………………….………….. 61

10 Cotation fonctionnelle …..………….……………………………………………………..…..………….. 71

11 Flexion plane simple …..………………………………………..…………………………………..….…... 78

12 Dessin de définition …..………………………………………………………………………..………….. 86

13 Guidage en translation …..……………………………………………………………...……..………….. 95

14 Transmission de mouvement …..……………………………………………………………..………….. 105

15 Guidage en rotation …..……………………..…………………………………………...……..………….. 122


01 ANALYSE FONCTIONNELLE
EXTERNE D’UN PRODUIT

I. MISE EN SITUATION :
Le cycle de vie d’un produit prend en compte toutes les activités qui entrent en jeu dans la fabrication,
l’utilisation, le transport et l’élimination de ce produit.
Le cycle de vie est généralement illustré comme une série d’étapes.

01 Analyse du besoin

Cahier de Charges
02 Etude de la faisabilité
Fonctionnels (CdCF)

03 Conception du produit

10 Elimination du produit

Un besoin est un désir (ou une nécessité) éprouvée par un utilisateur. [Définition Afnor NF X50 – 150]

L’analyse du besoin se fait en trois étapes :

besoin non valide

saisie énoncé validation


idée besoin valide
perception du besoin du besoin du besoin
du marché
abandon

La méthode de l’analyse du besoin s’appuie sur deux hypothèses :


hypothèse1 : la satisfaction du besoin est réalisée par l’utilisation du produit à concevoir.

hypothèse2 : le besoin est satisfait par le changement d’état d’une matière d’œuvre.

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II. ANALYSE FONCTIONNELLE :
L’analyse fonctionnelle est une approche scientifique qui raisonne en terme de fonctions devant être assurées
par un produit, elle consiste à recenser, caractériser, hiérarchiser les fonctions d’un système.
L'analyse fonctionnelle n'est pas une fin en soi, mais une étape dans le processus de conception d'un produit
ou d'un système.
L'analyse fonctionnelle permet:
De mieux définir le besoin,
De mieux adapter le produit au besoin,
De ne rien oublier au moment de la conception
D'innover
De diminuer les modifications de mise au point : « faire bien du premier coup »
La synergie du travail en groupe
La combinaison de la rigueur et de la créativité

fonctions fonctions
besoin produit
de service techniques

Analyse fonctionnelle Analyse fonctionnelle


extene intene

L’analyse fonctionnelle externe, décrit le point de vue de l’utilisateur et ne s’intéresse au produit qu’en tant
une « boîte noire » capable de fournir des services dans son environnement durant son cycle d’utilisation.
C’est une démarche menée par le concepteur dans le cadre d’un projet pour la conception (création ou
amélioration) d’un produit. Elle débouche sur la l’élaboration du Cahier des Charges Fonctionnel (C.d.C.F).

besoin Analyse fonctionnelle


Cahier des Charges Fonctionnel
insatisfactions externe d’un produit
« C.d.C.F »

Dans ce qui suit, l’étude sera portée sur l’exemple d’un tournevis électrique.

III. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :


1. Historique du produit:
L’usage du tournevis manuel devient rapidement fastidieux en cas d’utilisation intense. L’idée de motoriser
l’appareil s’est donc imposée.
La première visseuse électrique fut inventée en 1925 par l'entreprise allemande « C. & E. Fein ».
En 1968, « Skil » conçoit une première perceuse à batterie NiCd de 6 volts. Il faudra attendre 1986 pour voir
apparaître le tournevis sans fil « Twist » équipé d’une batterie incorporée NiCd de 2,4 V. Cet outil sera
fabriqué à un million d’exemplaires dans le monde.
La miniaturisation des différents composants (moteur, transmission…) et les progrès effectués en matière de
stockage de l’énergie ont conduit aux produits que nous connaissons aujourd’hui et qui nous sont proposés
par de nombreux constructeurs avec des caractéristiques variables suivant l’utilisation souhaitée.

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2. Descriptif du produit:

1 2 3

5
Dispositif des composants :
1. Porte-embout à aimant
2. Corps de la visseuse
4
3. Voyant de charge
6
4. Commutateur du sens de rotation
5. Prise du chargeur électrique
6. Poignée en caoutchouc souple

3. Caractéristiques techniques du produit:


Tension Secteur du chargeur 230V~50 Hz
Tension du chargeur 6V
Tension de la batterie 3.6 V
Type de batterie Lithium-Ion
Vitesse max. de rotation à vide 200 tr/min
Diamètre du porte embout 6.35 mm (tête hexagonale)
Couple max. 8 Nm
Durée de charge 5 ~ 8 heures
Marche à droite/gauche oui
Poids 0.4 kg

4. Utilisation du produit:
Le tournevis électrique est conçu pour le vissage et le dévissage des vis.
Avec un embout très court et une grosse poignée, cet outil offre une bonne
préhension et permet ainsi de développer la force nécessaire en cas ou on dispose
de peu d’espace.

Il est adapté à des embouts de différents types et de diverses longueurs


ayant une tige hexagonale de 6.35mm (caractéristiques techniques) entre les
surfaces planes. Il est fourni avec 10 embouts inclus.

5. Manipulation du produit:
Choisir l’embout adapté au vis qu’on va utiliser.
Insérer l’embout dans le porte-embout, en s’assurant qu’il est introduit bien
fermement.
Actionner l’interrupteur (4) afin d’assurer la rotation de l’embout
o Pour visser : actionner la partie inférieure (4.1) de l’interrupteur.
o Pour dévisser : actionner la partie supérieure (4.2) de l’interrupteur.
NB: la broche s’arrête automatiquement lorsqu’on éteint l’outil, ce qui permet de
l’utiliser de façon manuelle.

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IV. RECENSEMENT DES FONCTIONS DE SERVICE :
1. Expression fonctionnelle du besoin:

La démarche de conception, pour être rationnelle et efficace, commence par une formulation exhaustive
du besoin exprimé ou implicite des utilisateurs. [Définition Afnor AFN90]

Fonctions principales (F.P.) : les fonctions pour lesquelles le produit est créé. Elles correspondent à la raison
d'être du produit, en établissant les relations entre au moins deux milieux environnants par l'intermédiaire
du produit.

* Le tournevis électrique doit rendre service à l’opérateur souhaitant visser et dévisser des vis sans effort
de sa part.

FP1 : ……………………………………………………………….

Fonctions contraintes (F.C.) : les fonctions qui limitent la liberté du concepteur par rapport au réalisateur
d'un produit et jugées nécessaires par le demandeur. Elles relient le produit à un milieu environnant.

* L’opérateur doit manipuler facilement le tournevis (ergonomie de la manche)

FC1 : ……………………………………………………………

* Les outils de vissage doivent s’adapter facilement au tournevis malgré des formes différentes

FC2 : ……………………………………………………………

* Le tournevis ne doit pas être branché au secteur lors de son utilisation (autonomie)

FC3 : ……………………………………………………………

2. Le diagramme des interactions:


Appelé parfois « diagramme pieuvre », il montre de manière visuelle et littérale les relations entre un produit
et ses milieux environnants. Ces relations correspondent au service rendu par le produit et contribuent à
l'élaboration du cahier des charges fonctionnel.

ME1
ME5 Légende
FP1
FC1 FC5 Produit : nom du produit analysé
FC2 Produit ME : milieux environnants du produit
FC4
FP2 FC3 FP : fonctions principales
ME2
ME4 FC : fonctions contraintes
ME3

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Compléter le diagramme d’interactions

Vis Utilisateur
……

…… ……

Tournevis électrique
……

Energie
Electrique

Fonctions de service Expression des fonctions de service

FP1 ……………………………………………..………………………………………

FC1 ……………………………………………..………………………………………

FC2 ……………………………………………..………………………………………

FC3 ……………………………………………..………………………………………

V. CARACTERISATION DES FONCTIONS DE SERVICE:


1. Introduction:
Dans cette partie, on va définir pour chaque fonction de service des critères d’appréciation qui permettent
d’apprécier la manière dont elle est remplie.
Cette caractérisation constitue le noyau du cahier des charges fonctionnel (C.d.C.F).

2. Marche à suivre:

Enoncer Définir Associer


F.S les critères le niveau de Chaque niveau FS
idéntifieé d’appréciation chaque critère d’une flexibilité caractérisée

3. Critères d’appréciation: (voir manuel scolaire p.15)


Ils caractérisent qualitativement la fonction (caractéristiques des milieux environnants et de l'action)

4. Niveau d’exigence:
Chau critère d’appréciation est accompagné par son niveau de flexibilité; ce niveau doit permettre de
quantifier le critère.
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Compléter le tableau de caractérisation des fonctions de service du système tournevis électrique

F.S EXPRESSION CRITERES NIVEAU & FLEXIBILITE


FP1 .………….……………………………
.……………………………………… .……………… ……...
.……………………………………… .……………… ……...

FC1 .………….……………………………
.……………………………………… .……………… ……...
.……………………………………… .……………… ……...

FC2 .………….…………………………… .……………………………………… .……………… ……...


.……………………………………… .……………… ……...

FC3 .………….…………………………… .……………………………………… .……………… ……...


.……………………………………… .……………… ……...

VI. HIERARCHISATION DES FONCTIONS DE SERVICE :


1. Introduction:
Cette opération consiste à classer les fonctions de service selon leurs importances relatives aux yeux de
l’utilisateur. Elle servira de référence pour l’étude des coûts par fonction.

2. Marche à suivre:

Comparer Pondérer
F.S Etablir FS
les fonctions de les fonctions de
l’histogramme
caractériseé service service hiérarchisée

L’outil appelé Tri-croisé permet de comparer les fonctions de service une à 0 : pas de superiorité
une et d’attribuer à chaque fois une note de supériorité allant de 0 à 3 1 : légèrement supérieure
2 : moyennement supérieure
3. Mode d’emploi: 3 : nettement supérieure
• Indiquer les fonctions à l’extérieur de la matrice (lignes et colonnes)
• Comparer les deux fonctions d’intersection pour chaque cellule tout en indiquant dans la case la
fonction supérieure avec sa pondération
• Faire le compte des points attribués à chaque fonction et calculer son pourcentage

4. Outil tri-croisé:
Compléter l’outil tri-croisé pour hiérarchiser les fonctions de service du tournevis électrique.
FC1 FC2 FC3 Points %
FP1 ……… …. ……… …. ……… …. ……… ………
FC1 ……… …. ……… …. ……… ………
FC2 ……… …. ……… ………
FC3 ……… ………
Total ……… 100

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4. Elaboration de l’histogramme des fonctions:
Il consiste à tracer un diagramme en bâtonnets représentant en pourcentages les notes attribuées à
chaque fonction de service par ordre décroissant. L’histogramme permet de faire apparaître les fonctions
de service par ordre d’importance souhaité par l’utilisateur.
Etablir l’histogramme des fonctions de service du tournevis électrique

souhaits en %

fonctions
…… …… …… ……
FC1 FC2 FC3
VII. REDACTION DU CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL :
Le cahier des charges fonctionnel comprend :
une description du besoin et du système auquel il s'intègre,
le cycle de vie du produit,
les fonctions, leur importance relative avec leurs caractéristiques et les flexibilités, éventuellement
complété par leur structuration,
les contraintes,
les normes ou règlements spécifiques au produit.
Rédiger le cahier des charges fonctionnel du tournevis électrique.
1. Le produit et son marché :
……………………………………………………………………….………………………………….……………………………
….………………………………….………………………………….………………………………….……………………………

2. Contexte du projet et objectifs :


……………………………………………………………………….………………………………….……………………………
3. Enoncé fonctionnel du besoin :
F.S EXPRESSION CRITERES NIVEAU & FLEXIBILITE
.……………………………………… .……………… ……...
…… .………….……………………………
.……………………………………… .……………… ……...

.……………………………………… .……………… ……...


…… .………….……………………………
.……………………………………… .……………… ……...

.……………………………………… .……………… ……...


…… .………….……………………………
.……………………………………… .……………… ……...

.……………………………………… .……………… ……...


…… .………….……………………………
.……………………………………… .……………… ……...

4. Les contraintes :
……………………………………………………………………….………………………………….……………………………
….………………………………….………………………………….………………………………….……………………………

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VIII. EXERCICE D’APPLICATION : PERFORATEUR
1. Description du produt:
Les figures ci-contre représentent une perforatrice utilisée pour percer des papiers

d’épaisseurs de 0,5 mm à 5 mm avec un diamètre de 10 mm afin de les insérer dans un

classeur.

2. Modèle fonctionnel du système:

……………..…… ……………..……

……………………..……
……………………..…… ……………………..……
………………………….
A-0 ……………..……

…………………………………..……

3. Recensement des fonctions de service:

Utilisateur
FP1 Feuille(s)

FC1
Perforateur
Déchets FC2
FC5
FC3 FC4 Prix
Oeil
Bureau

F.S Expression des fonctions de service

FP1 …………………………………………………….…………………………..…………

FC1 …………………………………………………….…………………………..…………

FC2 …………………………………………………….…………………………..…………

FC3 …………………………………………………….…………………………..…………

FC4 Etre déposable sur un bureau

FC5 …………………………………………………….…………………………..…………

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4. Hiérarchisation des fonctions de service:

FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 Points %


FP1 FP1 2 FP1 2 FP1 3 FP1 2 FP1 1 ……… ………

FC1 FC1 1 FC1 2 FC1 2 FC1 2 ……… ………

FC2 FC2 2 0 FC2 2 ……… ………

FC3 FC4 2 FC3 1 ……… ………


Pondération : FC4 FC4 1 ……… ………
0 : pas de superiorité
1 : légèrement supérieure FC5 ……… ………
2 : moyennement supérieure
3 : nettement supérieure Total ……… 100

Tracer l’histogramme (ordre décroissant) des fonctions de service

souhaits en %

fonctions
….. ….. ….. ….. ….. ….. …..

IX. EXERCICE D’APPLICATION:FRAISEUSE AUTOMATIQUE


Description de la machine :
La fraiseuse automatique est utilisée pour usiner pendant un travail
sériel des pièces ayant de grandes précisions et des états de surface
de faibles valeurs de rugosité. Ces pièces sont destinées pour la
production des supports des appareils électroménagers.

1. Compléter le modèle fonctionnel du système

………..……….. ………..………..

……………..…… ……………..……

……………………..…… ……………………..
………………
……………… ………………………….
……………..……
A-0

Fraiseuse automatique

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2. Compléter le diagramme de la pieuvre et déterminer les fonctions de service

Opérateur Pièce
FP1

Milieu FC1
FC5
ambiant Fraiseuse
automatique

FC4
FC3 FC2
….……..… Sécurité
huile

F.S Expression des fonctions de service


FP1 …………………………………………………….…………………………………………....…………

FC1 …………………………………………………….…………………………………………....…………

FC2 …………………………………………………….…………………………………………....…………

FC3 …………………………………………………….…………………………………………....…………

FC4 Etre stable sur le sol

FC5 …………………………………………………….…………………………………………....…………

3. Compléter le tableau de tri-croisé


FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 Points %
FP1 ….……. FP1 1 FP1 2 FP1 1 FP1 3 8 ………
FC1 0 FC1 2 FC1 1 ….…..… ……… ………
FC2 FC2 2 0 FC2 3 5 ………
Pondération : FC3 FC4 2 0 ……… ………
0 : pas de supériorité
FC4 FC4 1 ……… ………
1 : légèrement supérieure
2 : moyennement supérieure FC5 0 ………
3 : nettement supérieure Total ……… 100

4. Tracer l’histogramme (en ordre décroissant) des fonctions de service

souhaits en %

fonctions
….. ….. ….. ….. ….. ….. ….. …..

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02 LECTURE D’UN
DESSIN D’ENSEMBLE

I. MISE EN SITUATION :
1. Le dessin technique:
Le dessin technique est un moyen d’expression universel et indispensable à tous les techniciens, il est soumis
à des règles définies par une normalisation ne permettant aucune erreur d’interprétation.
C’est un outil de conception qui permet de représenter une idée

2. Le dessin d’ensemble:
Le dessin d’ensemble contient les informations nécessaires à la définition du produit.
Son rôle est essentiellement de montrer le fonctionnement d’un mécanisme et la
façon dont le concepteur a agencé les pièces constituant le système.

II. REGLES DE LECTURE D’UN DESSIN D’ENSEMBLE :

Faire un regard global sur la planche :


- Lire le nom du produit.
- Reconnaître l’orientation du dessin. Les cinq règles
- Différencier entre les différentes vues. de lecture.

Consulter la mise en situation, la


description et la documentation.

Identifier les pièces standards et les


formes usuelles.

- Identifier chaque pièce.


- Consulter la nomenclature.
- Procéder au coloriage des pièces pilotes.

Susciter l’imagination pour identifier les


formes cachées et comprendre ainsi l’utilité
des agencements proposés
Dans ce qui suit, l’étude sera portée sur l’exemple d’un étau a mors parallèles.

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III. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :

8 3 2 1 10 9
B-B
A-A

11

E 6 5 4
7

Détail E échelle 1:1

11

11 1 Tête du levier de manoeuvre C 30

10 2 Tige de serrage C 30

9 1 Vis de blocage C 30

8 1 Mors mobile EN-GJS-1050

7 1 Levier de manoeuvre C 30

6 1 Rondelle plate C 30

5 2 Goupille tendue S 275

4 1 Embase S 275

3 2 Ecrou Cu Sn 8P

2 1 Vis de manoeuvre C 50

1 1 Mors fixe EN-GJS-1050


REP QTT DESIGNATION MATIERE OBSERVATIONS
Echelle 1 :2

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1. Description:
Un étau est un dispositif mécanique qui permet la « mise en position »
et le « maintien en position » (serrage) d'une pièce.
En général, l'étau est composé d'une partie fixe (généralement liée au
plan de travail : établi, table de machine-outil…), d'une partie mobile, et
d'un système de serrage.

2. Fonctionnement:
Le plan (page 3) représente un étau a mors parallèles que l'on fixe sur un établi par des boulons (vis-écrou).
La rotation de la vis de manœuvre (2) commandée par le bras (7) assure le déplacement du mors mobile (8)
ce qui permet le serrage ou le desserrage de toute pièce placée entre les deux mors (1) et (8).

IV. LECTURE DU DESSIN D’ENSEMBLE :


1. Règle (1) :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Règle (2) :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Règle (3) :
………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

4. Règle (4) :
REP DESIGNATION MATIERE EXPLICATION MODE D’OBTENTION

1 Mors fixe EN-GJS-1050 ……………...……….…………………...….…… …..…….………………

2 Vis de manœuvre C 50 ……………...……….…………………...….…… …..…….………………

3 Ecrou Cu Sn 8 P ……………...……….…………………...….…… …..…….………………

4 Embase S 275 ……………...……….…………………...….…… …..…….………………

14 Tige de serrage C 30 ……………...……….…………………...….…… …..…….………………

5. Règle (5) :
……………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

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03 DESIGNATION DES MATERIAUX

I. MISE EN SITUATION :

Les matériaux

oui non
conducteurs

matériaux métalliques matériaux non métalliques

Matières plastiques
attiré par un non
aimant

oui
métaux ferreux métaux non ferreux

Fontes Cuivre
Aciers Aluminium

Symboles chimiques internationaux des éléments d’alliage


Symbole Symbole Symbole
Eléments d’alliage Eléments d’alliage Eléments d’alliage
chimique chimique chimique

Aluminium Al Cobalt Co Nickel Ni


Antimoine Sb Cuivre Cu Niobium Nb
Argent Ag Etain Sn Plomb Pb
Béryllium Be Fer Fe Silicium Si
Bismuth Bi Gallium Ga Strontium Sr
Bore B Lithium U Titane Ti
Cadmium Cd Magnésium Mg Vanadium V
Cérium Ce Manganèse Mn Zinc Zn
Chrome Cr Molybdène Mo Zirconium Zr

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II. LES FONTES :
1. Description:
La fonte est un alliage de fer riche en carbone (2,11 6,67%), elle se distingue des aciers par une
sursaturation en carbone qui peut précipiter sous la forme de graphite au moment de la solidification.
Les fontes sont des alliages destinés à la fonderie, elles se distinguent des autres alliages par leur
excellente coulabilité (fluidité de l’alliage en fusion)
2. Désignation normalisée:
La norme européenne EN1560 indique :
Le préfixe EN-GJ indique qu’il s’agit de la fonte.
3. Fonte blanche:
Principalement utilisée pour les pièces d’aspect et la fonderie d’art, ses principales qualités sont :
- excellente résistance à l’usure et à l’abrasion
- un bel aspect
- une excellente coulabilité
Son principal défaut est le fait d’être difficilement usinable.

4. Fonte grise:
Famille des fontes où le carbone se trouve sous forme de graphite

a. fonte à graphite lamellaire :


C’est la plus coutante des fontes grises, le graphite se trouve sous forme de
lamelles. Ses principales qualités sont :
- facilité d’usinage
- très bonne résistance à la corrosion et à la déformation à chaud
- très bonne absorption des vibrations
- prix du métal peu élevé
Son principal défaut est le fait d’être relativement fragile.
Cette fonte est principalement utilisée pour l’usinage des pièces mécaniques, bâtis, machines outils, blocs
moteurs, tuyaux et canalisations.

EN-GJL-300

avec
préfixe Rmin Rmin : valeur de la résistance minimale à la
rupture par extension (unité Mpa)
symbole

exemlpe: EN-GJL-300 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….……………………………………….
b. fonte à graphite sphéroïdal :

Fonte dans laquelle le graphite se trouve sous forme de nodules (sphéroïdes).


Cette fonte appelée aussi fonte ductile possède des caractéristiques mécaniques
proches de l’acier.

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Cette fonte est principalement utilisée pour la fabrication des tuyaux soumis à haute pression.

EN-GJS-300-22
avec
préfixe A% A% : pourcentage de l’allongement après la
rupture
symbole Rmin Rmin : valeur de la résistance minimale à la
rupture par extension (unité Mpa)
exemlpe: EN-GJS-300-22 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….……………………………………….
c. fonte malléable :
l’interêt des fontes malléables c’est que tout en gardant les bonnes propriétés de coulabilité, ces
matériaux ont des caractéristiques mécaniques proches de l’acier

EN-GJM…-300-22
avec
préfixe A% A% : pourcentage de l’allongement après la
rupture
symbole Rmin Rmin : valeur de la résistance minimale à la
rupture par extension (unité Mpa)
GJMW : fonte malléable à cœur blanc (White)
GJMB : fonte malléable à cœur noir (Black)

exemlpe: EN-GJMW-400-10 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….………………………….…………….

EN-GJMB-350-10 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

III. LES ACIERS :


1. Description:
L’acier est un alliage de fer et de carbone (0,02 2%).
Les aciers sont élaborés pour résister à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des
deux. Pour résister à ces sollicitations, des éléments chimiques peuvent être ajoutés à sa composition en
plus du carbone, ces éléments sont appelés « éléments d’additions ».

2. Classification:
On peut classer les aciers de deux manières :
- Classification par emploi
- Classification par composition chimique

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3. Désignation normalisée:
Chaque pays a son mode de désignation des aciers.
La désignation européenne selon la norme EN10027 distingue quatre catégories :
- Les aciers non alliés d’usage général,
- Les aciers non alliés spéciaux,
- Les aciers faiblement alliés,
- Les aciers fortement alliés.

4. Classification par emploi:


On trouve deux catégories :
a. Aciers d’usage général:
Utilisés généralement pour les travaux de construction de bâtiment.

S 185

avec
symbole Re Re : valeur minimale de la limite d’élasticité

exemlpe: S 185 ……………………………………………………………………………………………….……..…………

b. Aciers de construction:
Ce sont des aciers spéciaux, utilisés généralement pour les travaux de construction mécanique et métallique
(soudables, forgeables…).

E 135

avec
symbole Re Re : valeur minimale de la limite d’élasticité

exemlpe: E 135 ……………………………………………………………………………………………….……..…………

* Remarque:
S’il s’agit d’un acier moulé,la désignation sera précédée par la lettre G.
exemlpe: GS 185 ……………………………………………………………………………………………..………….……

GE 135 ………………………………………………………………………………………….……….………..…

4. Classification par composition chimique:


a. Aciers non alliés pour traitement thermique:
Leur composition est plus précise et plus pure et correspond à des usages définis à l’avance, leurs
applications courantes sont les forets (perceuses), ressorts, arbres de transmission, matrices (moules)…

C 45

symbole Teneur en carbone multipliée par 100

exemlpe: C 45 ……………………………………………………………………………………………….……..…………
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* Remarque:
S’il s’agit d’un acier moulé,la désignation sera précédée par la lettre G.
exemlpe: GC 45 ……………………………………………………………………………………………….……

a. Aciers faiblement alliés:


Ce sont des aciers dont aucun élément d’addition n’atteint la teneur 5%.
Ces aciers sont urtilisés lorsqu’on a besoin d’une haute résistance.

20 Mo 5

Teneur en carbone *
Pourcentage de la teneur moyenne de chaque élément ( )
Symbole chimique des éléments d’addition

Elément d’alliage Facteur


( ) Ces teneurs seront multipliés par un facteur qui
Cr, Co, Mn, Ni, Si, W 4
varie en fonction des éléments d’alliage. Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Tl, V, Zr 10
(voir tableau du coefficient multiplicateur >>> Ce, N, P, S 100
B 1000
* Remarque:
S’il s’agit de plusieurs éléments d’addition, ils seront rangés par ordre des teneurs décroissant.

exemlpe: 20 Mo 5 ………………………………………………………………………………………..…………

20 CrMo 15-4 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

20 MoCr 5 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

a. Aciers fortement alliés:


Ce sont des aciers dont l’un des éléments d’addition dépasse la teneur de 5%.
Ces aciers sont réservés pour des usages particuliers (ex : acier inoxydable, riche en carbone > 11%).

X 10 NiCr 18-10

symbole Teneur en éléments d’alliage (pas de facteur)


Symbole chimique des éléments d’addition
Teneur en carbone

exemlpe: X 10 NiCr 18-10 ………………………………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….………………………….……………

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III. ALUMINIUM ET ALLIAGES D’ALUMINIUM :
1. Description:
L’Aluminium est un métal pauvre, malléable, de couleur argentée, remarquable par sa résistance à
l’oxydation et sa faible densité.

2. Aluminium et alliages d’aluminium moulés:


Les alliages d'aluminium pour fonderie sont des alliages dont le constituant principal est l'aluminium,
destinés à être transformés par des techniques de fonderie. Ils sont souvent appelés « alliages légers »
du fait de leur masse volumique nettement inférieure à celles d'autres métaux utilisés dans l'industrie.
a. Désignation normalisée:
La norme européenne EN1780 indique :
Le préfixe EN AB indique qu’il s’agit des alliages d’aluminium moulé.
b. Désignation symbolique:

EN AB-Al Cu4 Mg Ti

préfixe Symboles chimiques des éléments d’alliage


suivis du nombre indiquant leur teneur.
symbole

c. Désignation numérique:

EN AB-2110

préfixe Elément principal d’addition.

symbole

exemlpe: EN AB-2110[Al Cu4 Mg Ti] ……….…………...……………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

EN AB-42000[Al Si7 Mg] ……...……………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

3. Aluminium et alliages d’aluminium corroyés:


Les alliages d'aluminium pour corroyage sont des alliages à base d'aluminium destinés pour la majorité à
être transformés par des techniques de forge (laminage, filage, matriçage, forge, etc.).
a. Désignation normalisée:
La norme européenne EN573 indique :
Le préfixe EN AW indique qu’il s’agit des alliages d’aluminium corroyé.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 19


b. Désignation symbolique:

EN AW-Al Zn8 Mg Cu

préfixe Symboles chimiques des éléments d’alliage


suivis du nombre indiquant leur teneur.
symbole

c. Désignation numérique:

EN AW-7049

préfixe Elément principal d’addition.

symbole

exemlpe: EN AW-7049[Al Zn8 Mg Cu] …………..……………..……………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

EN AW-2017[Al Cu4 Mg Si] ……...…………………………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

III. CUIVRE ET ALLIAGES DE CUIVRE :


1. Description:
Le cuivre, appelé aussi « métal rouge » constitue ,avec l’or, le seul métal coloré c’est un métal ductile
possédant des conductivités électriques et thermiques particulièrement élevées qui lui confèrent des usages
variés. Il intervient également comme matériau de construction et entre dans la composition de nombreux
alliages.
2. Désignation normalisée :
La désignation peut utiliser un code numérique ou les symboles chimiques des éléments.
a. Désignation symbolique:
Le préfixe Cu suivi des symboles des éléments d’addition munis de leurs teneur indique qu’il s’agit des
alliages de cuivre.
exemple: Cu Zn39 Pb2
b. Désignation numérique:
Le préfixe CW suivi d’un code numérique indique qu’il s’agit des alliages de cuivre.
exemple: CW 612 N

exemlpe: CW 612 N [Cu Zn39 Pb2] ……………...……………………………………………………………..…………

………………………………………………………….…………………………….………….

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 20


3. Alliages de cuivre :

Les alliages de cuivre désignent un ensemble d’alliages où le cuivre est majoritaire. Ils ont en général une
bonne résistance à la corrosion.

Les alliages de cuivre les plus courants sont :

Laiton : Cuivre + Zinc

Bronze: Cuivre + Etain

Curpo-Alu: Cuivre + Aluminium

Curpo-Nickel: Cuivre + Nickel

III. LES MATIERES PLASTIQUES :


1. Description :
Un plastique est un mélange dont le constituant de base est une résine, ou polymère, à laquelle on associe
des adjuvants (charges, renforts, plastifiants …) et des additifs (pigments et colorants, lubrifiants…). Il est
susceptible d'être moulé, façonné, en général à chaud et sous pression, afin de conduire à un semi-produit
ou à un objet.

2. Classification :
Pour l’utilisateur, les plastiques se classent en deux grandes catégories :
a. Les thermoplastiques :
Ce sont des matières plastiques qui, une fois chauffée, peuvent être déformées sans perdre leurs
propriétés.
Symbole Signification Nom commercial
PA6 Polyamide Nylon
PMMA Polyméthacrylate de méthyle Plexiglas
PVC Polychlorure de vinyle

b. Les thermodurcissables :
Ce sont des matières plastiques qui, une fois mises en forme, ne peuvent plus être déformées sous l’action
de la chaleur.

Symbole Signification Nom commercial


EP Epoxyde Araldite, Néonite,…
UP Polyester Rutapal, Norsodyne,…

c. Les élastomères :
Les élastomères sont des polymères à caractère amorphe ou cristallin présentant des propriétés
remarquables en élasticité, amortissement et étanchéité (air, eau).

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 21


04 FORMES GEOMETRIQUES

VOCABULAIRE TECHNIQUE :

Alésage Arbre Arrondi Bossage

Chambrage Chanfrein Collerette Collet

Congé Dégagement Embase Encoche

Entaille Epaulement Evidement Fraisure

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 22


Gorge Lamage Languette Lumière

Méplat Mortaise Nervure Queue d’aronde

Rainure Rainure de clavette Saignée Tenon

Téton Trou Trou oblong Vé

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 23


EXERCICE D’APLICATION :
Donner le nom de chacune des formes indiquées sur les dessins suivants :

…………… …………… ……………

……………

……………

……………

…………… …………… ……………

…………… …………… …………… …………… ……………

…………… ……………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 24


05 LE SCHEMA CINEMATIQUE

I. MISE EN SITUATION :
1. Contact entre deux solides :
Le contact entre deux solides (pièces) différents crée une liaison mécanique entre ces deux éléments. En
fonction de la forme des surfaces mises en contact, on obtient différentes liaisons mécaniques

Contact ponctuel Contact linéique Contact surfacique

Il existe donc 6 mouvements élémentaires permettant de définir n’importe quelle combinaison de translation
et de rotation.

2. Degré de liberté :
Tout solide libre situé dans un espace a trois dimensions peut réaliser six (6)
mouvements différents.

Toute liaison entre deux solides limite certains mouvements relatifs à l’un des
solides par rapport à l’autre, chaque mouvement indépendant possible s’appelle
degré de liberté

II. MODELISATION DES LIAIONS :


1. Modèle cinématique:
Présente les mouvements possibles que peut tolérer une liaison entre deux solides S1 et S2

2. Modèle statique:
Présente les efforts transmissibles dans une liaison entre deux solides S1 et S2

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 25


III. LES LIAISONS MECANIQUES :
Symbole
Degré de Nom de la
Représentation Représentation Cinematique statique
liberté liaison Perspective
plane
… … … … … …

… T Liaison

… R ponctuelle … … … … … …

Liaison … … … … … …

… T
… linéaire
… R
rectiligne … … … … … …

Liaison … … … … … …

… T
… linéaire
… R
annulaire … … … … … …

… … … … … …

… T
… Liaison rotule
… R … … … … … …

… … … … … …

… T Liaison appui

… R plan … … … … … …

… … … … … …

… T Liaison rotule

… R à doigt … … … … … …

… … … … … …

… T Liaison pivot

… R glissant … … … … … …

… … … … … …

… T Liaison

… R hélicoïdale … … … … … …

… … … … … …

… T Liaison

… R glissière … … … … … …

… … … … … …

… T
… Liaison pivot
… R … … … … … …

… … … … … …

… T Liaison

… R encastrement … … … … … …

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 26


III. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :

10 1 2 2’ 3

4
5

4’
7
8

10 1 Noix Cu Sn8 P
9 1 Embout C 30
8 1 Manivelle C 30
7 1 Goupille S 275
6 1 Vis de manoeuvre C 35
5 1 Ressort
4 2 Rondelle C 30
3 1 Mors mobile EN-JM 1050
2 2 Machoire …………….
1 1 Mors fixe EN-JM 1050
REP QTT DESIGNATION MATIERE OBSERVATIONS

Echelle 1 : 5

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 27


1. Description:
Un étau est un dispositif mécanique qui permet la « mise en position » et
le « maintien en position » (serrage) d'une pièce.

En général, l'étau est composé d'une partie fixe (généralement liée au plan
de travail : établi, table de machine-outil…), d'une partie mobile, et d'un
système de serrage.

2. Fonctionnement:
Le plan (page 4) représente un étau d’établi que l'on fixe sur un établi par des boulons (système vis-écrou,
à négliger dans cette partie). La rotation de la vis de manoeuvre (6) commandée par la manivelle (8) assure
le déplacement du mors mobile (3) ce qui permet le serrage ou le desserrage de toute pièce placée entre les
deux machoires (2).

IV. MODELISATION STATIQUE ET CINEMATIQUE :


Compléter le tableau suivant :
Liaison Désignation Symbole Modèle cinematique Modèle statique

…………………… … … … … … …
Mc3/1 = Ms3/1 =
3/1 …………………… … … … … … …

…………………… … … … … … …
Mc6/3 = Ms6/3 =
… … … … … …
6/3 ……………………

…………………… … … … … … …
Mc6/10 = Ms6/10 =
… … … … … …
6 / 10 ……………………

…………………… … … … … … …
Mc8/6 = Ms8/6 =
… … … … … …
8/6 ……………………

…………………… … … … … … …
Mc10/1 = Ms10/1 =
… … … … … …
10 / 1 ……………………

…………………… … … … … … …
Mc8/9 = Ms8/9 =
… … … … … …
8/9 ……………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 28


V. CLASSE D’EQUIVALENE CINEMATIQUE :
Définition:

Une Classe d'équivalence cinématique est l'ensemble des pièces qui ont le même mouvement pendant le
fonctionnement du mécanisme. On met dans une même classe d'équivalence cinématique toutes les pièces en
liaison encastrement les unes avec les autres (ou en liaison considérée comme étant un encastrement pendant
la phase de fonctionnement du système).

Pour modéliser un mécanisme, il faut exclure toutes les pièces dont la fonction est de se déformer (solides
déformables), comme les ressorts, les joints et roulements.

Déterminer les classes d’aquivalence et colorier les


éléments de chaque classe avec une couleur :

A = { 1, ……………………………………………… }

B = { 3, ……………………………………………… }

C = { 6, ……………………………………………… }

D = { 8, ……………………………………………… }

Remarque :
……………………………………………………………………………………………………………………………….………

……………………………………………………………………………………………………………………………….………

VI. GRAPHE DES LIAISONS :


Définition:
Un graphe des liaisons est une représentation plane qui définit les liaisons mécaniques reliant les classes
d’équivalence deux à deux.

Terminer le graphe des liaisons du système :

…………………………………………………
A
…………………………………………………

D B …………………………………………………

…………………………………………………

C
…………………………………………………
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 29
VII. SCHEMA CINEMATIQUE :
Définition :
Un schéma cinématique a pour but de représenter un mécanisme sous forme schématique en faisant apparaître
seulement les mouvements relatifs possibles des différents ensembles de pièces qui le constitue.

Terminer le schéma cinématique du système :

… …

… …

VIII. ETUDE D’UNE SOLUTION CONSTRUCTIVE :


En se reférant au dessin d’ensemble et du mécanisme réel. 1 2
La liaison entre le mors fixe (1) et la machoire (2) est :

Complète Partielle

Directe Indirecte

Démontable Indémontable

Par obstacle Par adhérence

Donner le nom de cette liaison : ……………………………………………………………..

Dessiner à l’échelle 2 : 1 l’assemblage des pièces (1) et (2) par une vis de fixation FS M5-30 :

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IX. EXERCICE D’APPLICATION : MEULE MANUELLE

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 31


Définition :
La meule manuelle se fixe sur un établie. Elle sert à affuter des outils de
coupe.
La meule (14) serrée sur l’axe (3) est entraînée en rotation par la main à
l’aide de la poignée (7), l’axe (8) et la manivelle (2).
Lecture de dessin :
Repérer sur la vue en perspective éclatée les pièces constitutives de la
meule en suivant la nomenclature fournie au cartouche du dessin
d’ensemble.

…..
.

…..
.

…..
.

…..
.
…..
.
…..
.
…..
.
…..
.

…..
.

….. …..
. .

…..
.

…..
.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 32


Etude des liaisons mécaniques :
Compléter les classes d’équivalence cinématique A et B.
A = { 1, …………..…… } ; B = { 2, …………………..…..…… } ; C= { 7 } ; D= { 11 } ; E= { 12 } ; F= { 13 }
Remplir le graphe des liaisons en inscrivant les liaisons entre les différentes classes d’équivalence :

…. ….
F .. E .. A

….

….
..

..
….
D B .. C

□ …… : …………………………………………… □ …… : ……………………………………………

□ …… : …………………………………………… □ …… : ……………………………………………

□ …… : …………………………………………… □ …… : ……………………………………………

Compléter le schéma cinématique et repérer les blocs de pièces cinématiquement liées :


Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 33


X. EXERCICE D’APPLICATION : DISPOSITIF DE SERRAGE

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 34


Présentation du système :
Ce mécanisme permet la fixation des pièces lors d’une opération d’usinage sur des machines – outils.

Bride
Support

Moteur

Cale oblique
Fonctionnement du système:
L’alimentation du moteur entraine la rotation de la vis de manœuvre (10) ce qui provoque le déplacement de
la cale oblique (4) permettant le serrage de la pièce par pivotement de la bride (3).

1. Compléter le modèle fonctionnel du système

………..…… …………… ……………..

……………………..……
……………………..…… ……………………..……
………………………….
A-0

…………………………………..……

1. Compléter le schéma cinématique minimal du système


…. …
.


.


… … .
pièce . .

La liaison (5 + 1) est une liaison encastrement :


2. Quels sont les éléments qui assurent cette liaison ? ………..……….………………………………………………
3. dans quelle vue peut-on identifier clairement ces éléments ? ………….....…...……………………….……………
4. La liaison est-elle ?
Démontable non démontable
Par obstacle par adhérence

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 35


06 LA SOLUTION ENCASTREMENT

I. MISE EN SITUATION :
La liaison encastrement ne laisse subsister aucun degré de liberté. On parle aussi de liaison complète.
Des adjectifs permettent d’affiner la classification. Ainsi une liaison encastrement peut être caractérisée de
:

LIAISON ENSASTREMENT

Complète Partielle Rigide Elastique Permanente Démontable Indirecte Directe

Il reste une La position Les deux La liaison


La position La liaison
liberté de des pièces Impossible de pièces s’obtient en
Aucune des pièces s’obtient par
déplacement liées est séparer sans peuvent être ajoutant une
liberté de liées varie au les formes
en rotation invariable au détruire l'une séparées ou ou plusieurs
déplacement. cours du des pièces
ou en cours du des pièces. unies à pièces
temps. elles-mêmes.
translation. temps. volonté. intermédiaires

LIAISON
ENCASTREMENT

Réaliser une liaison encastrement consiste à …….…………


deux ou plusieurs pièces l’une par rapport l’autre.

oui non
démontable

Solution démontable Solution permanente

Il est possible de supprimer Les deux pièces ne peuvent


la liaison sans détériorer être démontées sans en
les pièces ou les éléments détériorer l’une d’entre
liés elles au moins.

Liaison encastrement permanente :


Les deux pièces ne peuvent être séparées sans en détériorer au moins l’une d’entre-elle.
Liaison encastrement démontable :
Les deux pièces ne peuvent être montées et démontées à volonté.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 36


II. ASSEMBLAGE PAR ELEMENTS FILETES :

Par vis d’assemblage : Par vis de pression :


La pièce (2) seule possède un trou taraudé L’effort de serrage nécessaire à liaison fixe est
recevant la partie filetée de la vis. Les autres exercé par l’extrémité de la vis de pression (3).
pièces possèdent un trou lisse.

Par boulon : Par goujons :


Un boulon = vis + écrou Il est composé d’une tige, filetée à ses deux
Toutes les pièces à assembler possèdent un trou extrémités séparées par une partie lisse. Le goujon
lisse (4) est implanté dans la pièce (5) possédant un trou
taraudé. Les autres pièces possèdent un trou lisse

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 37


III. EXERCICES D’APPLICATION :
Exercice 01: Montage dans un trou taraudé débouchant
Compléter la représentation de la liaison encastrement entre (1) et (2) par une vis H M…… -……
1 2

Exercice 02: Montage dans un trou taraudé débouchant


Compléter la représentation de la liaison encastrement entre (1) et (2) par une vis CHC M…… - ……
1 2

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 38


Exercice 04: Liaison complète par pincement
A gauche de l’axe
Mettre en place la vis H, M12 agissant sur le chapeau (3), permettant ainsi
la liaison complète entre (1) et (2)
A droite de l’axe
Représenter en vue extérieure les usinages nécessaires pour le montage de
la vis.
Prendre des cotes sur le dessin, à gauche de l’axe

Exercice 05:
Terminer sur chacun des figures suivantes, le dessin de la liaison encastrement entre la poulie (3) et l’arbre
(1) en utilisant les éléments suivants :
(4) : Goupille élastique 8x45 (5) : Vis de pression HC M8-20

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 39


(6) : Clavette parallèle forme A, 6 x 6 x20 (6) : Clavette parallèle forme A, 6 x 6 x20
(7) : Anneau élastique pour arbre 22 x 1,2 (7) : (8) écrou H, M 16
(9) rondelle, W16

2 3
C
6
1 7

(6) : Clavette parallèle forme A, 6 x 6 x20 (14) clavette disque, 5 x 6.5


(10) : Vis de serrage H, M 10-22 (12) écrou KM 20
(11) : Rondelle LL 10 (13) rondelle frein MB 20

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 40


07 TOLERANCES DIMENSIONNELLES

I. MISE EN SITUATION :

Compte tenu du processus de fabrication choisi et des machines utilisées, une cote réelle mesurant l’une des
dimensions d’un objet ne peut être exactement la même que celle indiquée sur le dessin de définition.
Il est impossible de fabriquer une série d’objets identiques ayant toujours les mêmes dimensions.

Mesurer une grandeur, c'est la comparer à une autre de même espèce prise comme unité, une mesure n'est
jamais exacte, elle est toujours établit par comparaison avec une autre dite étalon de mesure.

Le contrôle dimensionnel s'applique en particulier en construction mécanique et le mesurage se rapporte


généralement à celui des dimensions linéaires et angulaires des pièces mécaniques.
L'impossibilité de précision des procédés d'usinage fait qu'une pièce ne peut être réalisée de façon
rigoureusement conforme aux dimensions fixées au préalable. Le contrôle nous permet de s'assurer que les
dimensions des valeurs réelles sont comprises entre deux limites (compatibles avec un fonctionnement correct
de la pièce) définies par la tolérance : IT = Cmax - Cmin

Cote maximale
Cote minimale

IT (tolérance)

II. NORMALISATION DES TOLERANCES :

Le système ISO définit un ensemble de tolérances concernant la taille linéaire d’un élément c-à-d :

□ Le diamètre d’un cylindre.


□ Le diamètre d’une sphère.
□ La distance entre deux surfaces planes parallèles.

Les termes alésage et arbre désignent également l’espace contenant et l’espace contenu compris entre
deux surfaces planes parallèles d’une pièce quelconque : largeur de rainure, épaisseur de clavette…

……………….

……………….

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 41


……………….
Ecarts
(+)

…..…
…..…
…..…
ligne
zéro
…………..…

…..…
…..…
…..…
…………..…

…………..…

…………..…
………..…
Ecarts
(-)
……………….

Eléments Intervalle de tolérance Ecart supérieur Ecart inférieur

ALESAGE IT = Es - Ei Es = Cmax - Cnom Ei = Cmin - Cnom

arbre IT = es - ei es = cmax - cnom ei = cmin - Cnom

▻ Conventionnellement, écrire les valeurs : ALESAGE en majuscules arbre en minuscules


Pour chaque cote nominale, il est prévu toute une gamme de tolérances :

Alésages : positions schématisées des tolérances


16 H 8
Degré de la tolérance

Dimension
nominale Position de l’intervalle
de tolérance.

Degré de la tolérance (en µm)

Arbres : positions schématisées des tolérances

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 42


III. LES AJUSTEMENTS :

Un ajustement est l'assemblage de deux pièces (alésage & arbre) de même cote nominale au moyen d'une
liaison qui permet ou non le mouvement relatif de l'une par rapport à l'autre.

▻ Pour qu'il y ait ajustement, il faut que l'une des pièces pénètre dans l'autre.
Exemple : Chape de frein arrière

biellette

axe

chape

L’ajustement entre la chape et la biellette à l’écriture suivante :

20 H8 e7 ALESAGE arbre

Elément ……………..… ……………..…


Cote nominale commune Tolérance
ARBRE
Tolérance Désignation ……………..… ……………..…
ALESAGE

…………….
………..

………..

……….………….… ….…………… ……………...


……….………….… ….…………… ……………...

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 43


Principaux ajustements:

* Utiliser de préférence les qualités teintées

Principaux écarts des alésages: Les valeurs sont exprimées en micromètres 1µm = 0.001mm

JS = ± IT/2 (voir tableau : degré de la tolérance p.2) * Utiliser de préférence les qualités teintées

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 44


Principaux écarts des alésages: Les valeurs sont exprimées en micromètres 1µm = 0.001mm

js = ± IT/2 (voir tableau : degré de la tolérance p.2) * Utiliser de préférence les qualités teintées

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 45


D’après les tableaux des principaux écarts on peut exploiter :

Tolérance Cote Tolérance Cote Cote


Ecarts IT (mm)
normalisée nominale chiffrée maximale minimale

…… Es = ……… = ………… .........

ALSAGE ….….…… ….….… ….….… ......... ….….… ….….…


…… Ei = ……… = ………… .......

…… es = ……… = ………… .........

arbre ….….…… ….….… ….….… ......... ….….… ….….…


…… ei = ……… = ………… .......

IV. NATURE D’UN AJUSTEMENT :


1. Ajustement avec jeu: exemple (H8 / f7)
On donne l’ajustement ∅12H8f7
Compléter le tableau suivant :

ALESAGE arbre

Tolérance normalisée ….….…… ….….……

Ecart supérieur (mm) ….….…… ….….……

Ecart inférieur (mm) ….….…… ….….……

......... .........

Tolérance chiffrée ......... .........

....... .......

Intervalle de tolérance (mm) ….….…… ….….……

Cote maximale (mm) ….….…… ….….……

Cote minimale (mm) ….….…… ….….……

Positionner les IT par rapport à la ligne « zéro » (ligne des écarts nuls)

40 --
▻ Les I.T ….…………………………..……
30 --
20 --
▻ Cote (alésage) toujours .………….… à Cote (arbre)
10 --
Ligne
zéro
-10 --
Ajustement ….…………………………..… -20 --
-30 --
-40 --

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 46


Calculer les jeux possibles :
Jeu max = ………...… - …….……..…
= ……. - ……. = ………….

Jeu min = ………...… - ……..……..…


……………...……

= ……. - ……. = ………….


…………...…..

IT jeu = ……….…… - …….…………

…………..…
= ……….… - ……….…

………..…
= ………………….
………………..

………………..
Pour vérification :
IT jeu = ……….…… + …….…………
.

.
= ……….… + ……….…
= ………………….

2. Ajustement avec serrage: exemple (H7 / p6)


On donne l’ajustement ∅20H7p6
Compléter le tableau suivant :

ALESAGE arbre

Tolérance normalisée ….….…… ….….……

Ecart supérieur (mm) ….….…… ….….……

Ecart inférieur (mm) ….….…… ….….……

......... .........

Tolérance chiffrée ......... .........

....... .......
Intervalle de tolérance (mm) ….….…… ….….……

Cote maximale (mm) ….….…… ….….……

Cote minimale (mm) ….….…… ….….……

Positionner les IT par rapport à la ligne « zéro » (ligne des écarts nuls)

40 --
▻ Les I.T ….…………………………..……
30 --
20 --
▻ Cote (alésage) toujours .………….… à Cote (arbre)
10 --
Ligne
zéro
-10 --
Ajustement ….…………………………..…
-20 --
-30 --
-40 --

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 47


Calculer les serrages possibles :
Serrage max = …………. - ………………
= ….…. - ……. = ….....….

Serrage min = ……..……. - …………..…


……………...……

…………..…
= ….…. - ……. = ….....….

………..…
…………...…..

IT serrage = ………..….… - ……….……


= ….…. - ……. = ….....….

Pour vérification :
………………..

………………..
IT serrage = ………….… + ………………
.

.
= ….…. + ……. = ….....….

3. Ajustement incertain: exemple (H7 / js6)


On donne l’ajustement 24H7js6
Compléter le tableau suivant :

ALESAGE arbre

Tolérance normalisée ….….…… ….….……

Ecart supérieur (mm) ….….…… ….….……

Ecart inférieur (mm) ….….…… ….….……

......... .........

Tolérance chiffrée ......... .........

....... .......
Intervalle de tolérance (mm) ….….…… ….….……

Cote maximale (mm) ….….…… ….….……

Cote minimale (mm) ….….…… ….….……

Positionner les IT par rapport à la ligne « zéro » (ligne des écarts nuls)

40 --
▻ Les I.T ….…………………………..……
30 --
20 --
▻ L’ajustement obtenu sera
10 --
□ soit ….……………………… Ligne
□ soit ….……………………… zéro
-10 --
-20 --
Ajustement ….…………………………..…
-30 --
-40 --

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 48


Calculer les jeux / serrages possibles :
Jeu max = ……..……. - ……..………
= ….…. - ……. = ….....….

Serrage max = ………..…. - ..………...…


………..…

………..

……...
= ….…. - ……. = ….....….

…..…
……………...

……………...
V. AJUSTEMENT NORMALISES USUELSS :
Le choix d'un ajustement se fait en fonction du jeu ou du serrage désiré, et en fonction du type de
mécanisme dans lequel il est utilisé.
Remarques :
□ Système de l’alésage normal : on conserve la même position H de la zone de tolérance de
l’alésage.
□ On associe habituellement un alésage de qualité de tolérance donnée avec un arbre de qualité de
tolérance voisine inférieure.
Exemples : H6 k…. ou D8 p….
Alésage

Arbre
Type Observations
H6 H7 H8 H9 H11

Pièce dont le fonctionnement nécessite un grand jeu (dilatation, mauvais c 9 11


Jeu élevé
Pièces mobiles

alignement, portées très longues, etc.) d 9 11

Cas ordinaire des pièces tournant ou glissant dans une bague ou palier (bon e 7 8 9
Jeu moyen
Jeu

graissage assuré) f 6 6-7 7


Jeu faible Pièce avec guidage précis pour mouvement de faible amplitude g 5 6
Ajusté Mise en place possible à la h 5 6 7 8
L'ajustement ne
Très ajusté Démontage et remontage main js 5 6
peut pas
Incertain

possible sans
transmettre k 5
détérioration des pièces
Peu serré Mise en place au maillet
Pièces immobiles

d'effort
m 7
Serré Mise en place à la presse p 6
s 7
L'ajustement peut
Serrage

Démontage impossible sans Mise en place à la presse


transmettre des u 7
Serré fort détérioration des pièces lourde ou par dilatation
efforts
(frettage) x 7
z 7

A retenir :
Pièces mobiles Guidage avec jeu H8 / f7
l’une par rapport à l’autre Guidage précis H7 / g6
Assemblage à la main H7 / h6
Pièces immobiles
Assemblage au maillet H8 / m7
l’une par rapport à l’autre
Assemblage à la presse H8 / p6

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 49


VI. EXERCICE D’APPLICATION :
Liaison entre un piston et une bielle.

∅12F7f7 ∅12H6p6

piston

axe

bielle

Liaison bielle / axe:


Donner la désignation de l’ajustement : ….………………………..……

Positionner les IT par rapport à la ligne zéro :


ALESAGE arbre
Ecarts (µm)
Tolérance normalisée ….….…… ….….……
30 --
20 -- Ecart supérieur (mm) ….….…… ….….……
10 -- Ecart inférieur (mm) ….….…… ….….……
Ligne
zéro ......... .........
-10 -- Tolérance chiffrée ......... .........

-20 -- ....... .......


-30 -- Intervalle de tolérance (mm) ….….…… ….….……

Quelle est la nature de l’ajustement : Cote maximale (mm) ….….…… ….….……

Cote minimale (mm) ….….…… ….….……


Ajustement ….…………………………..…

Calculer l’intervalle de tolérance

▻ …….… max = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….

▻ ….…… min = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….

IT …....… = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….

□ Vérification de l’IT : …...……………………………….….………………………………………..…….

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 50


VI. EXERCICE D’APPLICATION : VERIN DE SERRAGE
Mise en situation :
Ce vérin de serrage permet d'obtenir à l'aide d'huile sous pression le serrage de pièce par l'extrémité du
piston 2.

7 1 Anneau élastique pour alésage


6 1 Coussinet
5 1 Ressort C 60
4 1 Joint d’étanchéité
3 1 Chapeau A-U 8S
2 1 Piston C 35
1 1 Corps A-U 8S
REP. QTT. DESIGNATION MATIERE OBSERVATIONS

Q1. Sachant que l'huile arrive par l'orifice A, colorier en rouge le volume occupé par l'huile dans la position
du dessin d'ensemble.
Q2. Reporter sur les dessins de définition des pièces 1, 2, 3 et 6 les cotes tolérancées relatives aux
ajustements.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 51


Q3. Le coussinet 6 permet de réduire les frottements entre le piston 2 et le chapeau 3. D’après les
ajustements, ce coussinet est-il monté serrer sur la pièce 2 ou la pièce 3 ?
Ajustement coussinet (6) / piston (2) : ….………………………..……

Ecarts (µm)
ALESAGE arbre
30 --
Elément ….….…… ….….……
20 --
Tolérance normalisée ….….…… ….….……
10 --
Ligne Ecart supérieur (mm) ….….…… ….….……
zéro
-10 -- Ecart inférieur (mm) ….….…… ….….……
......... .........
-20 --
Tolérance chiffrée ......... .........

-30 -- ....... .......


Ajustement ….…………………………..… Intervalle de tolérance (mm) ….….…… ….….……
Cote maximale (mm) ….….…… ….….……
Calculer l’intervalle de tolérance Cote minimale (mm) ….….…… ….….……
▻ …….… max = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….
▻ ….…… min = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….
IT …....… = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….
□ Vérification de l’IT : …...……………………………….….………………………………………..…….

Ajustement coussinet (6) / chapeau (3) : ….………………………..……

Ecarts (µm)
ALESAGE arbre
30 --
Elément ….….…… ….….……
20 --
Tolérance normalisée ….….…… ….….……
10 --
Ligne Ecart supérieur (mm) ….….…… ….….……
zéro
-10 -- Ecart inférieur (mm) ….….…… ….….……
......... .........
-20 --
Tolérance chiffrée ......... .........

-30 -- ....... .......


Ajustement ….…………………………..… Intervalle de tolérance (mm) ….….…… ….….……
Cote maximale (mm) ….….…… ….….……
Cote minimale (mm) ….….…… ….….……

Calculer l’intervalle de tolérance


▻ …….… max = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….
▻ ….…… min = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….
IT …....… = ……….…… - …….………… = ……….………………………… = ……………..…….
□ Vérification de l’IT : …...……………………………….….………………………………………..…….
Réponse :

…...…………………………………………………………………………….….………………………………………..…………..
.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 52


08 TOLERANCES GEOMETRIQUES

I. MISE EN SITUATION :

L’imperfection des procédés d’usinage fait qu’il est impossible d’obtenir des surfaces géométriquement
parfaites.

point ligne cercle plan cylindre sphère

Modèle de peau:
représentation imagée du produit avec
des défauts possibles.

Les tolérances dimensionnelles usuelles (ajustements, …) ne suffisent pas pour définir avec exactitude la
forme géométrique d’un objet. Les tolérances géométriques permettent de corriger ces insuffisances et
précisent les variations permises.

II. INTRODUCTION :

Il existe trois grands types de tolérances géométriques :


□ Tolérances de forme :
Les tolérances de forme, sous forme d’éléments géométriques de base s’appliquent à l’élément lui-même
(ligne ou surface) indépendamment de la position et de l’orientation.
□ Tolérances d’orientation :
Les tolérances d’orientation associent deux éléments entre eux uniquement par l’angle défini et par leur
direction. Cela concerne l’orientation des éléments les uns par rapport aux autres.
□ Tolérances de position :
La tolérance de position définit une zone de tolérance dans une position fixée par des cotes encadrées par
rapport à un ou plusieurs éléments de référence. C’est leur positionnement dans l’espace.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 53


III. INSCRIPTION DES TOLERANCES :

La forme à coter est repérée par une flèche.


Les tolérances s’inscrivent dans un cadre pouvant avoir 2 ou 3 cases (parfois plus). Dans ces cases sont
inscrites dans l’ordre :
□ Le symbole du défaut géométrique à coter.
□ La valeur de la tolérance (I.T) en mm.
□ La lettre majuscule repérant le ou les éléments de référence (si nécessaire).

 0,1 A

………………………………..………….

………………………………..………….

………………………………..………….

L’élément de référence se repère par une lettre majuscule inscrite dans un


carré relié à un triangle noirci dont la base touche l’élément de référence.
A
Lorsque l’élément de référence est proche du cadre de la tolérance, il est
possible de les relier directement.
 0,1

IV. INDICATION D’UN ELEMENT :

Surfaces / lignes Axe de la pièce

Grand cylindre Axe du grand / petit cylindre Plan médian de la pièce

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 54


V. TOLERANCES GEOMETRIQUES:

1. Tolérances de forme :
SYMBOLE EXEMPLE SIGNIFICATION


Planéité


Rectitude


Circularité


Cylindricité

2. Tolérances d’orientation :
SYMBOLE EXEMPLE SIGNIFICATION


Parallélisme

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 55



Perpendicularité


Inclinaison

3. Tolérances de position :
SYMBOLE EXEMPLE SIGNIFICATION


Coaxialité


Symétrie


Localisation

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 56


4. Tolérances de battement :
La tolérance de battement s’applique aux pièces de révolution en traduisant directement le défaut maximal
admissible lors de la rotation de la pièce. Le battement peut être mesuré suivant :
□ La même direction que l’axe de rotation : Battement Axial.
□ Perpendiculairement à l’axe de rotation : Battement Radial.
SYMBOLE EXEMPLE SIGNIFICATION
radial


axial

Battement
simple
oblique

VI. EXERCICE D’APPLICATION :


* Inscrire dans les cadres les tolérances géométriques permettant d’assurer les conditions de fonctionnement :

□ Elément de référence : Axe du cylindre (A).


□ Le plan médian de rainure de clavette est symétrique par rapport au plan médian de (A) … IT = 0,04
□ L’extrémité de la pièce est perpendiculaire par rapport à l’axe du cylindre (A) ……………… IT = 0,1
□ Les deux alésages sont coaxiaux ………………………………………………………………………… IT = ∅0,2
□ L’alésage est circulaire …………………………………………………………………………..………… IT = 0,01
□ Le taraudage est perpendiculaire par rapport à l’axe du cylindre (A) …………………………… IT = 0,2

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 57


* Vérin pneumatique à simple effet :

1 2 3 4

Inscrire dans les cadres les tolérances géométriques permettant d’assurer les conditions de fonctionnement
données.

Chape (1) :

□ Elément de référence : Axe du cylindre (A)


□ La mortaise est parallèle à l’axe du cylindre (A) avec IT= 0,1/100
□ L’alésage coté ∅ est perpendiculaire à l’axe du cylindre (A) avec IT= 0,05
□ La surface plane est perpendiculaire à l’axe du cylindre (A) avec IT= 0,05

Piston (3) :

□ Elément de référence : Axe de l’alésage (B)


□ Les cylindres cotés ∅ sont coaxiaux à l’alésage de
référence (B) avec IT= ∅0,05

Cylindre (4) :
□ Elément de référence : Axe du cylindre (D)
□ L’alésage est circulaire avec IT= 0,01
□ L’extrémité de la pièce est perpendiculaire à l’axe du cylindre
(A) avec IT= 0,01

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 58


VII. ETATS DE SURFACE :

Une surface usinée n’est jamais parfaitement lisse. Elle comporte


des aspérités plus ou moins profondes dues aux moyens d’usinage.
Si l’on coupe normalement une surface par un plan, on obtient une
courbe appelée « profil de surface ».

C’est à partir de ce profil que l’on analyse les différents défauts de


la surface.

1. Rugosité Ra :
L’écart moyen arithmétique de rugosité est la mesure
arithmétique, calculée sur la longueur d’évaluation L de

tous les écarts Y1, Y2, Y3, …, Yn

| | | | | | ⋯ | |
n
2. Valeurs usuelles :
Les valeurs usuelles de Ra en fonction de l’état de surface à titre indicatif
Ra
0,025 0,05 0,1 0,2 0,4 0,8 1,6 3,2 6,3 12,5 25
Surface
Très lisse x x x x
Lisse x x x
Moyenne x x
Rugueuse x x

3. Symboles d’indication :
Le symbole de base est constitué de deux branches de longueurs inégales, inclinées de 60°
environ, comme l'indique la figure ci-contre.

Remarque : pris individuellement, ce symbole indique que l'état de la surface repérée est
pris en considération, sans pour autant avoir d'exigence particulière concernant la rugosité.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 59


a. Symbole utilisé lorsqu' un enlèvement de matière par usinage est exigé :

Si un enlèvement de matière par usinage est exigé, un trait doit être ajouté au symbole de
base.
Remarque : pris individuellement, ce symbole indique que la surface repérée doit être usinée,
sans pour autant avoir d'exigence particulière concernant la rugosité.
b. Symbole utilisé lorsqu'un enlèvement de matière est interdit :

Lorsqu'un enlèvement de matière est interdit, un cercle doit être ajouté au symbole de
base.
Remarque : utilisé sur un dessin d'opération, le symbole indique que la surface repérée doit
rester en l'état (au stade précédent de la fabrication).
c. Symbole utilisé pour écrire des caractéristiques complémentaires :

S'il est nécessaire de fournir des caractéristiques ou des valeurs concernant la


surface, le symbole de base doit être complété par un trait horizontal supplémentaire
destiné à recevoir les indications.
d. Symbole utilisé pour coter en même temps toutes les surfaces d'une même pièce :

Si un même état de surface est exigé pour toutes les surfaces d'une même pièce, il
suffit d'ajouter un cercle au symbole précédent.

4. Exemples d'indications :

L’enlèvement de matière par usinage est : Observations

facultatif obligatoire interdit

Surface avec rugosité Ra max de 3,2µm

Surface avec rugosité Ra maxi de 3,2µm


et Ra min de 1,6µm

5. Positions du symbole :
Les symboles de base, ou les lignes de repère, sont tracés du
côté libre de matière. Les inscriptions doivent être orientées pour
être lues depuis le bas ou depuis la droite du dessin.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 60


09 STATIQUE GRAPHIQUE

I. MISE EN SITUATION :

La statique est l’étude de l’équilibre des solides.

Principe Fondamental de la Statique (P.F.S) :

Un système matériel est en équilibre lorsque

∑ "
0 Théorème de la résultante statique

∑ "" # ( ) "
0 Théorème du moment statique

Système matériel :

Un système matériel est un solide ou un ensemble de solides considérés comme indéformables.

Force "&'() :

Une force extérieure est l’action mécanique exercée par un système matériel sur un autre système matériel.

On représente une force par un vecteur caractérisé par :

□ Un point d’application
□ Une direction
□ Un sens
□ Une intensité (unité : N)

Une action mécanique peut s’exercer :

■ de contact

ponctuel linéaire superficiel


■ à distance

- action de la terre (poids) * +. -


- action d’un aimant (champs magnétique)
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 61
""" / (&
Moment d’une force . "):

Le moment d’une force par rapport au point A est une action


mécanique qui possède les caractéristiques suivantes :
□ Point d’application : A

□ Direction : perpendiculaire au plan formé par A et


□ Sens : (vois schéma)
"1
□ Intensité : ./ 0& "3
2. 3& (unité : Nm)
Bilan des actions mécaniques extérieures :

Isoler un solide consiste à le séparer du reste du mécanisme afin d’effectuer le bilan des actions mécaniques
qui lui sont appliquées par l’extérieur.

II. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :

Description :
"&
Le mécanisme représenté sur le dessin ci-contre
est une bride à serrage manuel.
Fonctionnement :
La pièce à usiner (6), en appui sur le bâti (1) est
serrée en C par la bride (2).
La bride (2) est articulée en B sur le bâti (1).
L’effort de serrage est fourni par le boulon à
oeil (4+5) articulé en A sur la bride (2).
L’action exercée par l’écrou (5) sur la vis (4) est

modélisée par une force verticale dans l’axe de

la vis telle que 3 3 300 5 (voir schéma)


Hypothèses :
■ Le mécanisme est représenté dans son plan de symétrie (6, 8 , 9)

■ Les actions à distance (poids propres des pièces) sont négligées.

■ La liaison en C est une liaison ponctuelle de normale (C, 9)

■ Les liaisons sont considérées comme parfaites (pas de jeu, pas de frottements…)

Travail demandé:
Etudier l’équilibre de la bride (2).

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 62


III. SOLIDE SOUMIS A L’ACTION DE DEUX FORCES :

Dans cette partie, on va isoler la vis (4) afin d’étudier son équilibre

1. Isolement:
"&
La vis étant soumise à l’action de

□ La force verticale en D

□ Une force : /; en A

Bilan des actions

D Vertical 300 N
: /; A ……… ……… ………
"/
" C/D
α
1. Principe fondamental de la statistique (P.F.S):

La vis (4) est en équilibre lorsque

∑ "0 : /;
"
0 (1)

∑ "" < $ % "


0 "" = $ % "" = (: /; )
"
0 (2)

Etude de l’équation (1) :

Proj (A, 8) 0 + 3: /; 3. >? (@) = 0 >? (@) = 0 (3)

Proj (A, 9) 3 3 - 3: /; 3. A ( @) = 0 A ( @) > 0 (4)


Etude de l’équation (2), le calcul du moment s’effectue par rapport au point A :

Proj (A, B) 0 + 3 "" # (: /; )3 =0 (5)

(3) & (4) @ = 0 : /; est opposée à

(5) La direction de : /; passe par le point A

Donc : /; et sont directement opposées et 3: /; 3 300 5

Pour qu’un système matériel soumis à deux forces soit en équilibre,


Il faut que ces deux forces soient :
□ de même direction
□ de sens opposés
□ de même intensité

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 63


IV. SOLIDE SOUMIS A L’ACTION DE TROIS FORCES PARALLELES :

Dans cette partie, on va isoler la bride (2) afin d’étudier son équilibre
+
1. Isolement: 9
:;/ EF/
La bride étant soumise à l’action de

□ La force verticale :;/ en A

□ La force verticale EF/ en A

"
□ Une force 6 / en A

Bilan des actions

:;/ A Verticale 300 N 8

EF/ C Verticale ………


"
6 /
"
6 / B ……… ……… ………
α

2. Principe fondamental de la statistique (P.F.S): 52 40

La vis (4) est en équilibre lorsque

∑ "
=0 "
:;/ + 6 /
"
+ EF/ = 0 (1)

∑ "" < ( "


)=0 "" = (:;/ ) + "" = (6
" /
"
) + "" = (EF/ ) = 0 (2)

Etude de l’équation (1) :


Proj (O, 8) …………………………………………………………………………...…….

Proj (O, 9) …………………………………………………………………………...…….

Etude de l’équation (2), le calcul du moment s’effectue par rapport au point B :

Proj (A, B) …………………………………………………………………………...…….

……………………………………………………..………………………………….…………………………...…….

………………………………………………...……………………………………….……………………………...…

……………………………………………………..……………………………………….……………………...…….

……………………………………………………..……………………………………….……………………...…….

………………………………………………...……………………………………………….……………………...…

3 :;/ 3 = ……………… " F/ 3 = ………………


36 3EF/ 3 = ………………
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 64
3. Résolution graphique:
Pour résoudre graphiquement ce problème, on utilise la technique du « polygone funiculaire » qu’on admettra

le tracé sans chercher à le justifier

Pour qu’un système matériel soumis à trois forces dont deux parmi eux sont
parallèles soit en équilibre,
Il faut que la troisième force soit parallèle aux autres :

EF/
:;/

EF/
Funiculaire Dynamique

Ech 1 mm -----> 10 N

:;/ …… mm -----> …… N

"
6 / …… mm -----> …… N

EF/ …… mm -----> …… N

Démarche à suivre :
□ Tracer la force """ "
6′ // 6
□ Choisir arbitrairement un pole (H)
□ Tracer deux lignes polaires 0 et 1
□ Choisir un point ≪ + ≫ quelconque sur la direction de la force B
□ Mener une droite 0L // 0 qui coupe la direction de E en un point
□ Mener une droite 1L // 1 qui coupe la direction de : en un point M
□ Tracer la ligne M de fermeture du funiculaire.
□ Mener une droite M′NL // MN qui passe par (H)
□ Déduire le résultat en fermant le dynamique.
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 65
V. SOLIDE SOUMIS A L’ACTION DE TROIS FORCES NON PARALLELES :

Description :
Le mécanisme représenté sur le dessin ci-contre est un
dispositif de blocage manuel.
Fonctionnement :
Un dispositif de blocage est constitué par une bride coudée
(1), articulée sur un axe (3) fixé sur un bâti fixe (5) et dans
lequel se visse une vis de pression (2).
Quand le blocage de la pièce (4) est réalisé, l'action exercée

par la vis sur la pièce : /; est de module 800 N en A.

Hypothèses :
■ Le mécanisme est représenté dans son plan de symétrie (E, 8 , 9)

■ Les actions à distance (poids propres des pièces) sont négligées.

■ La liaison en B est une liaison ponctuelle de normale (B, 8)

■ Les liaisons sont considérées comme parfaites (pas de jeu, pas de frottements…)

Travail demandé:
Etudier l’équilibre de la bride (1).

1. Isolement:
9
La bride étant soumise à l’action de 50

□ La force verticale :;/ en A

" ;/ en A
□ La force verticale 6
E /
□ Une force E / en C
α
Bilan des actions
8
:;/ A Verticale 800 N :;/
" ;/
6 C Horizontale
50

………

E / B ……… ……… ………

"
6 /

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 66


2. Principe fondamental de la statistique (P.F.S):

La bride (1) est en équilibre lorsque

∑ = "0 " ;/
:;/ 6 E / "0 (1)

∑ "" < $ % "


0 "" = $:;/ % "" = (6
" ;/ ) "" = (E / ) "0 (2)

Etude de l’équation (1) :


Proj (O, 8) …………………………………………………………………………...…….

Proj (O, 9) …………………………………………………………………………...…….

Etude de l’équation (2), le calcul du moment s’effectue par rapport au point C :


Proj (C, B) …………………………………………………………………………...…….

……………………………………………………..………………………………….…………………………...…….

………………………………………………...……………………………………….……………………………...…

……………………………………………………..………………………………….…………………………...…….

………………………………………………...……………………………………….……………………………...…

……………………………………………………..………………………………….…………………………...…….

………………………………………………...……………………………………….……………………………...…

………………………………………………...……………………………………….……………………………...…

3 :;/ 3 = ……………… " ;/ 3 = ………………


3 6 3 E / 3 = ………………

D’après (…) on a trouvé que que α = ...……

Tracer la direction de E / passant par le point C

Que peut-on conclure ?

……………………………………………..……………

……………………………………………..……………

……………………………………………..……………

……………………………………………..……………

……………………………………………..……………

……………………………………………..……………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 67


3. Résolution graphique:
Pour résoudre graphiquement ce problème, on utilise la technique de la « dynamique ».

Pour qu’un système matériel soumis à trois forces non parallèles soit en équilibre.
Il faut que:
▷ Les trois forces sont coplanaires et concourantes en un même point
▷ Le dynamique des vecteurs forces est fermé.

Ech 1 mm -----> 10 N

:;/ …… mm -----> …… N

" ;/
6 …… mm -----> …… N

E / …… mm -----> …… N

Démarche à suivre:
□ Isoler le système à étudier et faire le
bilan des forces extérieures (point
d’application, direction, sens, valeur).
□ Tracer les supports des forces connues,
leur intersection donne le point de concours
(I).
□ Tracer le 3è support de la force inconnue
passant par le point d’application et le point
de concours.
□ Choisir une échelle des forces convenable.
□ Construire le dynamique fermé (SFext = 0)
; pour cela :
A partir d’une origine choisie
arbitrairement, tracer à l’échelle le 1er
vecteur force (connue) parallèle à son
support.
A partir de l’extrémité du 1er vecteur,
tracer la direction de la 2éme force parallèle
Dynamique à son support.
A partir de l’extrémité de la 2ème force
tracer la direction de la 3émeparallèle à son
support.
□ Relever les modules des vecteurs forces et
déduire les résultats.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 68


VI. EXERCICE D’APPLICATION : BRIDE DE SERRAGE

Description : 9
La bride de serrage présentée ci-contre est utilisée sur un
montage d’usinage afin de réaliser l’ablocage de la pièce (2).
But de l’étude : 8
Déterminer les charges dans les liaisons afin de les
dimensionner et de déterminer le couple de serrage
nécessaire sur la vis (4).
Hypothèses d’étude :
■ Le mécanisme est représenté dans son plan de
symétrie (:, 8, 9)
■ Les poids des pièces seront négligés devant les
autres efforts mis en jeu.
■ Les liaisons sont considérées parfaites (pas de jeu, pas de frottement, pas de déformations)
■ La liaison entre la bride (3) et le bâti (1) sera modélisée par une liaison pivot d’axe (:, B)
■ Les liaisons en N et en I seront assimilées à des contacts ponctuels :
□ En N (0 , -35) : Liaison ponctuelle de normale (5, O
" ) telle que (8 , O
" ) = 30°.
"
On estime que l’effort de serrage minimum en N doit avoir une intensité de 35 / 3
"
1000 5. On donne 5 /= 866. 8 + 500. 9
□ En I (-40 , -20) : Liaison ponctuelle de normale (P, 9)
Travail demandé:
■ Isoler le système matériel S = {3+4} et dresser le bilan des actions mécaniques extérieures.
■ Appliquer le Principe Fondamental de la Statique
Exprimer les équations d’équilibre puis les résoudre analytiquement.
■ Présenter une synthèse des résultats
Représenter graphiquement les actions agissant sur S = {3+4}. (Échelle : 1 mm → 20 N)

1. Isolement système matériel S = {3+4}


………………………………..…………………………………………

………………………………..…………………………………………

………………………………..…………………………………………

………………………………..…………………………………………

Bilan des actions

"
5 / N ……… ……… 1000 N

P /; I ……… ……… ………

: / A ……… ……… ………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 69


2. Principe fondamental de la statique (P.F.S)

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

………………………………………………………………………….........………………..………………………………………

4. Résolution graphique :
…………………………..………………………..……..……………

…………………………………..……………………………….……

…………………………..………………………..……..……………

…………………………………..……………………………………

…………………………..………………………..……..……………

…………………………………..……………………………………

…………………………..………………………..……..……………

…………………………..………………………..……..……………

Ech 1 mm --------> 20 N
"
5 / …… mm --------> …… N

P /; …… mm --------> …… N

: / …… mm --------> …… N

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 70


10 COTATION FONCTIONNELLE

I. MISE EN SITUATION :

Un système mécanique est réalisé par un ensemble de pièces mises en relation (en contact) les unes avec les
autres. Or, pour que ce système remplisse les fonctions pour lesquelles il a été créé, il faut que certaines
conditions fonctionnelles soient assurées (par exemple : jeu, serrage, réserve de filetage, dépassement ...).

La cotation fonctionnelle permet la recherche des différentes cotes à respecter pour le bon fonctionnement
d’un mécanisme.
Les cotes obtenues par la cotation fonctionnelle sont appelées cotes fonctionnelles.

……………

II. CHAÎNE DE COTES :


Une chaîne de cotes est un ensemble de cotes, disposés bout à bout, nécessaires et suffisantes au respect
de la cote condition.
■ Cote condition
Une cote condition est une cote tolérancée qui exprime une exigence liée à l'assemblage, ou au
fonctionnement du mécanisme, représentée sur le dessin par un vecteur à double trait orienté :
□ Horizontalement : de gauche à droite ⇒
□ Verticalement : du bas en haut ⇑
Remarques :
* Dans le cas d’une cote condition positive, on parle de jeu.
* Dans le cas d’une cote condition négative, on parle de serrage.
■ Surfaces terminales:
Surfaces d’un ensemble de plusieurs pièces entre lesquelles le jeu est compris.
■ Surfaces de liaison:
Nommées aussi surfaces d’appui, ce sont les surfaces de contact d’un ensemble de plusieurs pièces à tenir
en compte.
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 71
III. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :

Dans ce qui suit, notre étude portera sur le système : axe d’articulation.
2 3 1 4 5 6 7

Ja

….. ….. ….. … … ….. …..

On demande de :
1 – bâti
2 – axe □ Tracer la cote condition Ja
3, 4 – coussinet
□ Repérer les surfaces terminales.
5 – rondelle
6, 7 – écrou □ Repérer les surfaces de liaison.

IV. ETABLISSEMENT D’UNE CHAINE DE COTES :


1. But:
Tracer une chaîne de cotes, c’est trouver efficacement et sans ambiguïtés toutes les cotes des pièces
influant sur la cote condition et les rassembler sous forme d'une chaîne de cotes (addition vectorielle de
toutes les cotes fonctionnelles mises bout à bout et formant une chaîne fermée).

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 72


2. Règles à respecter:
Pour la bonne réalisation d’une chaîne de cotes, plusieurs règles sont à respecter :

□ La chaîne de cotes débute à l’origine du vecteur cote condition et se termine à son extrémité.

□ Chaque cote de la chaîne commence et se termine sur la même pièce, le problème initial de la

cotation fonctionnelle étant de coter les différentes pièces du mécanisme.

□ Il ne peut y avoir qu’une seule cote par pièce dans une même chaîne de cotes. La chaîne de cotes

doit être la plus courte possible afin de faire intervenir le moins de cotes possibles.

Si deux maillons d'une chaîne de cote appartiennent à la même pièce, c'est qu'il existe une chaîne

encore plus courte !

□ Le passage d’une cote à la suivante se fait par la surface d’appui entre les deux pièces.

VI. CALCUL D’UNE CHAINE DE COTES :


■ Ecriture vectorielle:

"""""" = ∑ UT VTOW XT VAOVT YT AVT ZA? V>A??TYYT


STO
■ Ecriture algébrique:

STO ∑ AVT (+ê+T T? ) \ ∑ AVT ( T? A?VWM>WT)

STO +M8 ∑ AVT +M8 (+ê+T T? ) \ ∑ AVT +>? ( T? A?VWM>WT)

STO +>? ∑ AVT +>? (+ê+T T? ) \ ∑ AVT +M8 ( T? A?VWM>WT)

■ Intervalle de tolérance:

P . STO = ∑ P VAOVT YT AVT ZA? V>A??TYYT

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 73


□ Sachant que :
c=.
S =2 ±=._
; M = 45 = ; M = M; = 5±=. ; M_ = 3±=. ; MF = Md = 12,2±=.

Donner l’utilité de la cote condition Ja

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

Ecrire les équations relatives à la condition Ja

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

Calculer la cote nominale et les limites à donner à la cote a2 relative à la condition Ja

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

a2 = ………………………

Vérifier le résultat obtenu :

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 74


VII. EXERCICES D’APPLICATION :
* Système d’articulation :

On donne le dessin d’ensemble partiel d’un système d’articulation :


1 2 3 4 5 6

Jc Ja

Jb

Jd

Tracer les chaines de cotes relatives aux conditions Ja , Jb , Jc et Jd

Reporter les cotes fonctionnelles obtenues sur les dessins des pièces séparées :

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 75


Donner l’utilité conditions Ja , Jb , Jc et Jd

Ja …………………………….……..…..……………………………………………………………………

Jb ……………………….…………..…..……………………………………………………………………

Jc ………………………………………..……………………………………………………………………

Jc ………………………………………..……………………………………………………………………

Sachant que :
+0.1 =
±=.
Se = 0,5−0.3 ; N = 20 ; N = 65g=.
Ecrire les équations relatives à la condition Jb

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

Calculer la cote nominale et les limites à donner à la cote b4 relative à la condition Jb

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

……………………..………………………………...………………………………..………………………………………………

……………………..………………………………...………………………………..………………………………………………

…………………………..…………………………...………………………………..………………………………………………

b4 = ………………………

Vérifier le résultat obtenu :

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 76


* Butée de serrage :
Justifier la présence de la condition Ja
Ja …………………………………………………………………………………………………………………………

Compléter la chaîne de cote installant la condition Ja

c=.
Sachant que : M = 8±=. ; M = 10±=. ;M ; = 22g=.
Calculer la condition Ja :

…………………………..………………………………...…………..………………………………………………………………

……….……..………………………………...………………………………..………………………………………………………

………………………..……………………………………...………………………………………………………..………………

……………………...………………………………..………………………………………………………………………………

Ja = ………………………

Vérifier le résultat obtenu :

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

…………………………..………………………………...………………………………..…………………………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 77


11 FLEXION PLANE SIMPLE

I. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :

8 1 Ecrou en T M10
7 1 Table machine
6 1 Cale étagée
5 1 Rondelle d’appui M10
4 1 Goujon M10
3 1 Ecrou hexagonal M10
2 1 Bride
1 1 Pièce
REP QTT DESIGNATION MATIERE OBSERVATIONS

Echelle ………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 78


1. Description :
Pour serrer une pièce de grandes dimensions, que l’étau ne peut recevoir, sur la table d’une machine outils
(Perceuse, fraiseuse. . .) on utilise des brides.
En serrant l’écrou (3) on développe un effort capable d’immobiliser la pièce (1) en position.
L’utilisation de la cale étagée (6) permet un serrage pour différentes hauteurs.

II. ETUDE STATIQUE :


1. Hypothèses :
La bride est assimilée à une poutre
- La section est rectangulaire
- la ligne moyenne formée par la droite passante
par le centre G de la section droite rectangulaire ;
- Le poids de la bride (2) est négligé

2. Modélisation :

A B C

a – Placer les actions appliquées sur la bride (2)


On donne : L’action de serrage est de 300N
b – Calculer les actions appliquées sur la bride (2)

……………………………………………………..………………………………….……………………………...……

………………………………………………...…………………..…………………….………………………………....

……………………………………………………..………………………………….……………………………...……

………………………………………………...…………………..…………………….………………………………....

……………………………………………………..………………………………….……………………………...……

………………………………………………...…………………..…………………….………………………………....

c – Donner le type de sollicitation : ……………………………………………………………...……………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 79


III. FLEXION PLANE SIMPLE :
Une poutre est sollicitée à la flexion plane simple lorsqu’elle est soumise à l’action de plusieurs forces
parallèles entre eux et perpendiculaires à la ligne moyenne.
1. Diagramme des efforts tranchants : jk

C’est la répartition des actions perpendiculaires à la ligne moyenne sur toute la longueur de la poutre.

……………………………………………………..………………………………….……………………………...……

………………………………………………...……………………………..………….………………………………....

Effort tranchant :
Zone (….) ..... ≤ 8 ≤ .....

= ……………………………………………………..……………………..………………………...……

Zone (….) ..... ≤ 8 ≤ .....

= ……………………………………………………..……………………..………………………...……

(5) Echelle : 10mm …… N

m = …………...……......

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 80


2. Diagramme des moments fléchissants : .no
C’est la répartition des moments autour de l’axe (p, B) sur toute la longueur de la poutre.

……………………………………………………..………………………………….……………………………...……

………………………………………………...……………………………..………….………………………………....

Moment fléchissant :
Zone (….) ..... ≤ 8 ≤ .....

Z = ……………………………………………………..……………………..………………………...……

……………………………………………………..……………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

Pour 8 = ...... Z = ……………………………………………

Pour 8 = ...... Z = ……………………………………………

Zone (….) ..... ≤ 8 ≤ .....

Z = ……………………………………………………..……………………..………………………...……

……………………………………………………..……………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

Pour 8 = ...... Z = ……………………………………………

Pour 8 = ...... Z = ……………………………………………

(5)
Echelle : 10mm …… Nm

Z m = …………...……......

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 81


3. Contrainte normale maximale : qrs(
Zm
tm =
Pu
v
avec
□ tm : contrainte normale maximale (en 5/++ )
□ Z m : moment fléchissant maximal (en 5. ++)
□ Pu : moment quadratique (en ++; )
□ v : désigne la valeur de 9 la plus élignée (en ++)
wxy
□ : module de flexion (en ++ )
z

4. Contrainte tangentielle : {r|k

}m~
m

avec
□ }m~ : contrainte tangentielle moyenne (en 5/++ )

□ m : effort tranchant maximal (en 5)

□ • : section de la poutre (en ++ )


5. Condition de résistance :
Pour qu’une poutre, sollicitée à la flexion plane simple, puisse résister en toute sécurité ; il faut que :

tm ≤ € où € =

avec
□ : résistance élastique d’extension du matériau (en 5/++ ou HM)

□ : résistance pratique à l’extension du matériau (en 5/++ ou HM)

□ : coefficient de sécurité (sans unité)


6. Moment quadratique de quelques surfaces usuelles :

Nℎ 6„ − Nℎ …†; …(†; − X ; )
Pu = Pu = Pu = Pu =
12 12 64 64

ℎ „ † †
v= v= v= v=
2 2 2 2

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 82


Calculer le moment quadratique d’une poutre de section carré .

……………………………………………………..………………………

……………………………………………………..………………………

……………………………………………………..………………………

IV. EXERCICES D’APPLICATION :


Exercice 1:

Une poutre de section rectangulaire pleine de largeur b et de hauteur h est modélisée par la figure ci-
dessous :
Y
+ x

B C D x
A z h

FB FD b
15 mm 30 mm 15 mm

On donne : 3 ‡3 450 5, 3 ˆ3 300 5

1. Calculer les réactions d’appuis 3 " # 3 et 3 " ‰ 3 aux points A et C

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 83


2. Tracer le diagramme des efforts tranchants et déduire la valeur de ‖j‹rs( ‖

………………………………..…………………………………

…………………………………..……………………………… Ty (N) Ech : …… mm ---> …… N

………………………………..…………………………………

…………………………………..………………………………

x (mm)
………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..………………………………… ‖ •m ‖ = …………………

3. Tracer le diagramme des moments fléchissant et déduire la valeur de ‖.&Œrs( ‖

………………………………..…………………………………

…………………………………..……………………………… MFz (Nm) Ech : …… mm ---> …… Nm

………………………………..…………………………………

…………………………………..………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………
x (mm)
………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

…………………………………..………………………………

‖ –m ‖ = …………………
………………………………..…………………………………

4. L’arbre est réalisé d’un acier de limite élastique •' = DŽ• •/rrC , de largeur b = ‘’rr et
de hauteur h= ‘Crr
On adopte un coefficient de sécurité “ = ”

a. Calculer la valeur de la contrainte tangentielle moyenne {r|k


………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 84


b. Calculer la valeur de la contrainte normale qrs( dans la section la plus sollicitée de la poutre
………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

c. Tracer le diagramme de répartition des contraintes normales dans la section la plus sollicitée.

Ech : (hauteur) …… mm ---> …… mm t


(contraintre) …… mm ---> …… Nm

d. Calculer la valeur de la résistance pratique •— de la poutre


………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

e. Vérifier la résistance de la poutre


………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

5. On désire utiliser une poutre de section circulaire de diamètre d fabriquée du même matériau.

Chercher le diamètre minimal de la poutre 2r˜™ à partir duquel la poutre peut résister aux efforts appliqués

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

………………………………………………………………………………………..………………………..………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 85


12 DESSIN DE DEFINITION

I. MISE EN SITUATION :
Le dessin de définition représente une pièce ou une partie d'objet projeté sur un plan avec tous ses détails
comme les dimensions en cotations normalisées et les usinages. On l'appelle également plan de détails. Il doit
être conforme aux critères suivants

Le dessin de définition détermine complètement et sans ambiguïté les exigences fonctionnelles


auxquelles doit satisfaire le produit dans l’état de finition prescrit. Il est destiné à faire loi lors du
contrôle de réception du produit.
Un dessin de définition doit être coté fonctionnellement. La cote indiquée correspond à la dimension
de la pièce finie, y compris le revêtement de protection, le traitement de surface, etc.
Les dessins de définition servent souvent à établir des contrats entre concepteurs et réalisateurs
car ils représentent le cahier des charges.

En d’autres termes, le dessin de définition décrit, pour chacune des pièces du mécanisme, les formes, les
dimensions et les spécifications qui lui permettent de remplir ses fonctions.

II. ETAPES DE REALISATION D’UN DESSIN DE DEFINITION :

Lire attentivement le dessin d’ensemble et


relever les dimensions extérieures.

Choisir les vues principales et étudier la


mise en page.

Exécuter l’esquisse de tout le dessin

Reporter les cotes fonctionnelles et


inscrire les conditions géométriques et les
rugosités pour les surfaces fonctionnelles

Faire la mise au net. L’utilisation de l’outil


informatique (CAO) au cours de toutes les
étapes est recommandée.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 86


III. DESSIN DE DEFINITION :

On demande de dessiner cette pièce à l’échelle


donnée en :
□ vue de face.
□ vue de droite.
□ vue de dessus.
Donner les noms des trois formes :
□ A : ………………………………..………..
□ B : ………………………………..………..
□ C : ………………………………..………..

Echelle 1 :1

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 87


IV. LA COUPE SIMPLE :
Une coupe ou vue en coupe est une représentation permettant une meilleure définition et une compréhension
plus aisée des formes intérieures d’un ou plusieurs composants.

Les surfaces coupées seront représentées par des hachures (traits fins) dont la forme dépend de la matière
la pièce

Métaux Ferreux (acier, fonte) Matières plastiques

Cuivre Aluminium

Cas particuliers:
Les pièces de révolution pleines (cylindriques ou sphériques telles que axes, arbres, billes….) ne se coupent
pas

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 88


On donne la vue de face, la vue de droite et la vue
de dessus incomplètes d’un étrier.
On demande de terminer :
□ La vue de face.
□ La vue de droite en coupe A-A
□ La vue de dessus.
Désigner le plan de coupe et la vue en coupe.

Echelle 1 :1

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 89


Exercice 1:
Pour chaque exercice, tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe indiqué.

Coupes locales :
II arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une forme particulière
etc.) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser une coupe locale plutôt qu'une coupe complète
amenant trop de tracés inutiles. L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas. Un trait fin ondulé ou
en zigzags sert de limite aux hachures.

V. LES SECTIONS :
Les sections permettent d’améliorer la clarté et la lisibilité du dessin et d’éviter les vues surchargées tout
en isolant les formes qu’on désire préciser.

Principe :
Dans une coupe, normalement, toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont dessinées.
Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement coupée ou sciée).

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 90


Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.

Sections sorties :
Elles sont dessinées, le plus souvent, au droit du plan de coupe si la place le permet. L'inscription du plan
de coupe peut être omise.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 91


Sections rabattues :
Ces sections sont dessinées en traits continus fins (pas de traits
forts) directement sur la vue usuelle (en superposition). Pour plus
de clarté il est parfois préférable de gommer ou d'éliminer les
formes de l'objet vues sous la section ; si ces formes sont
nécessaires, préférer une section sortie. L'indication du plan de
coupe est en général inutile.

Exercice:
Tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe indiqué.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 92


Nota :
Le trou taraudé débouchant M8 n’est effectué
que dans la partie avant de la pièce.
Effectuer :
□ La sec>on sor>e A-A
□ La sec>on raba?ue autour de l’axe
vertical (b)

Echelle 1 :1

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 93


Exercice:
D'après la pièce (1), exécuter la coupe A-A et la section A-A pour les pièces 2, 3 et 4.

coupe A-A section A-A

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 94


13 GUIDAGE EN TRANSLATION

I. MISE EN SITUATION :
La solution constructive qui réalise une liaison glissière est appelée guidage en translation.

Les termes courants associés sont nombreux : rail, guide, coulisseau, glissière, etc…
Représentation normalisée
Représentation spatiale Degrés de liberté
en projection orthogonale

Tx = 1 Rx = 0
y
Ty = 0 Ry = 0
z x Tz = 0 Rz = 0

II. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :


1. Présentation du mécanisme :
Le vé réglable se fixe sur une table d’une machine. Il permet de positionner l’axe d’une pièce cylindrique
horizontalement, à une hauteur déterminée par rapport à la table de la machine.
2. Fonctionnement :
On fait tourner la vis de manœuvre (2), la pièce guide (3) se translate verticalement pour déplacer le vé de
positionnement (4) vers le haut ou vers le bas suivant le sens de rotation de la vis.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 95


6 1 Ecrou hexagonal ISO 4032 M6-08 C 35
5 1 Vis sans tête à téton long ISO 4026 M6x15
4 2 Vé de positionnement C 30
3 1 Guide EN-JM 1050
2 2 Vis d’entraînement …………….
1 1 Corps EN-JM 1050
REP QTT DESIGNATION MATIERE OBSERVATIONS

Echelle 1 : 1

3. Liaisons mécaniques :
Donner le nom et le symbole de chacune des liaisons suivantes.
Liaison 2/1 4/1 2/3 3/4

Dessin

Nom …………………….… …………………….… …………………….… …………………….…

Symbole

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 96


4. Schéma cinématique :
On donne les blocs A, B, C et D des pièces encastrées : D
A = {1, 5, 6} B = {2}
A
C = {3} D = {4} C

On demande de compléter le schéma cinématique en B

plaçant dans les rectangles les symboles des liaisons


mécaniques correspondantes.

5. Etude de la fonction technique « guidage en translation » :


La liaison glissière entre le corps (1) et le vé (4) est réalisée à l’aide des
surfaces de contact qui assurent le guidage en translation du vé.
Plus généralement, dans une liaison glissière :
□ Les surfaces de guidage sont …………..……..…...............................
□ L’organe fixe s’appelle ……………………………….............................
□ L’organe mobile s’appelle ……………………………….........................

III. ACTIVITE TOUR PARALLELE :

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 97


1. Chariot longitudinal :
Faire déplacer le chariot longitudinal
Quel est son mouvement par rapport au banc du tour ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la liaison entre les deux éléments soulignés ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la forme des surfaces de frottement ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
En cas d’usure des surfaces de frottement (surfaces fonctionnelles), comment le jeu sera rattrapé ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
2. Chariot porte outil :
Faire déplacer le chariot porte outil
Quel est son mouvement par rapport au chariot transversal ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la laison entre les deux éléments soulignés ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la forme des surfaces de frottement ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
En cas d’usure des surfaces de frottement (surfaces fonctionnelles), comment le jeu sera rattrapé ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
3. Chariot transversal :
Faire déplacer le chariot transversal
Quel est son mouvement par rapport au chariot longitudinal ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la laison entre les deux éléments soulignés ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la forme des surfaces de frottement ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Remarquer l’existence d’une 3ème pièce intercalée entre les deux chariots ?
Quelle est sont rôle ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quel nom peut-on lui attribuer ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
4. Poupée mobile :
Faire débloquer la manette et faire tourner le volant
Quel est le mouvement du fourreau par rapport au corps de la poupée ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la liaison entre les deux éléments soulignés ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Quelle est la forme des surfaces fonctionnelles ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Démonter le fourreau
Donner le nom de l’usinage réalisé sur le fourreau ?
……………………………………………………..…………………………..………………………...……
Remarquer l’existence d’une pièce implantée dans l’alésage du corps de la poupée
Donner le nom et le rôle de cette pièce.
Nom : …………………………… Rôle : ………..………………………………….…………..…………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 98


IV. GUIDAGE EN TRANSLATION PAR FROTTEMENT DE GLISSEMENT :
1. Guidage par section prismatique :
Sans dispositif de réglage de jeu :

Guidage prismatique Forme en Té Queue d’aronde Guidage par forme en U

Sans jeu :

Plan + Surfaces latérales réduites Plan + Vé Plan + Vé

Ce guidage prismatique est utilisé sur les tables des machines-outils (exemple: trainard du tour). Le jeu sera
éliminé par le poids propre de l’élément mobile (coulisseau).
Avec dispositif de réglage de jeu :
Le guidage par forme prismatique impose souvent un mécanisme de rattrapage de jeu, sinon le processus de
fabrication doit être d’une grande précision si l’on désire un guidage précis.
Le dispositif de réglage de jeu permet de :
□ obtenir un jeu fonctionnel aussi réduit que possible sans imposer une fabrication d’excellente qualité
pour l’obtention d’un ajustement précis.
□ rattraper le jeu dû à l’usure au bout d’un certain temps de fonctionnement.
Le principe de ce réglage consiste à rendre la position de l’une des surfaces de contact réglable.

Vis de
réglage

Vis de
réglage

Réglages par cales à


Réglage par cale pentée Guidage par forme en U
section constante

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 99


Exercices d’application :
Sur chaque exemple :
- Repasser en couleur les surfaces fonctionnelles qui participent au guidage en translation de (2) sur (1).
- Dans quel ordre faut-il manœuvrer les éléments pour effectuer le réglage du jeu ?

▷ Manœuvrer dans l’ordre : ▷ Manœuvrer dans l’ordre :

▷ Peut-on régler le jeu supérieur autrement

▷ Quel est la fonction de l’écrou (6) : qu’en utilisant les clinquants (8) :

………………………………………………………… ……………………………………………………………

▷ Manœuvrer dans l’ordre : ▷ Manœuvrer dans l’ordre :

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 100


Exercice :
Le guidage en translation du coulisseau (1) par rapport à la glissière (2) est assuré par la forme en queue

d’aronde. Le réglage du jeu fonctionnel est assuré par la cale (3) (Le réglage en position de la cale (3) est

obtenu par pression de la vis sans tête à six pans creux à téton court (4) freinée par l’écrou (5) et le

maintien en position est obtenu par la vis à tête cylindrique à six pans creux (6)).

On demande de compléter le dessin ci-dessous par les composants représentés ci-contre.

2. Guidage par forme cylindrique :


La forme des surfaces en contact permet une liaison pivot-glissant, pour réaliser une
liaison glissière, il suffit de supprimer le mouvement de rotation par obstacle (clavette, vis,
cannelures, méplat …)

Clavetage libre Arbre cannelé Profil polygon Guidage par double tige

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 101


ERGOT VIS A TETON

▷ Colorier les surfaces fonctionnelles de guidage. ▷ Colorier les surfaces fonctionnelles de guidage.

▷ Sans l’ergot, la liaison 1/2 est : ▷ Quel est le rôle du vis a têton :

………………………...………………………………… ………………………...…………………………………

▷ Quel est le rôle de l’ergot : ▷ Donner l’expression de la course maximale :

…………………………..……………………………… C = ……………………...………………………………

CLAVETTE VIS A TETON

▷ Colorier les surfaces fonctionnelles de guidage. ▷ Colorier les surfaces fonctionnelles de guidage.

▷ Quel est le rôle de la clavette : ▷ Quel est le rôle du vis a têton :

…………………………...…………..………………… ………………………...…………………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 102


Exercice d’application :
Le guidage de l’arbre (1) est réalisé par centrage cylindrique et une vis sans tête fendue à téton long (3).
Le freinage de cette vis est assuré par un écrou hexagonal (4) .Le rattrapage du jeu dû à l’usure est obtenu
par serrage de la vis à tête fraisée à six pans creux (5).
On demande de compléter le dessin ci-dessous par les composants représentés ci-contre.

V. GUIDAGE EN TRANSLATION PAR ROULEMENT :


Introduction:
Pour réduire les résistances passives et faciliter les mouvements dans certains mécanismes, il est avantageux

de remplacer le frottement de ……………………………………… par le ……………………………….…….……

Frottement de ………………..……… Frottement de ………………………

Il existe une grande variété d’éléments roulants standards permettant de réaliser une liaison. Le coût de ces
éléments limite leur utilisation aux cas pour lesquels le frottement doit être réduit et les efforts sont
importants. Ces éléments admettent des vitesses importantes, un bon rendement et une grande précision

Galet sur rail Douille à billes Colonne à billes

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 103


Cage à rouleaux croisés Cage à rouleaux parallèles Cage à billes

Patin à rouleaux

Cage à aiguilles Exemples de réalisation

Exercices d’application :

2 3 4 5 6
5 2
3

1
1
4

Guidage sur cage à rouleaux croisés Guidage sur plaquette à aiguilles

▷ Dans quel ordre faut-il manœuvrer les éléments ▷ Dans quel ordre faut-il manœuvrer les éléments

pour effectuer le réglage du jeu pour effectuer le réglage du jeu :

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 104


14 TRANSMISSION DE MOUVEMENT

I. MISE EN SITUATION :
Une transmission est un dispositif mécanique permettant de transmettre un mouvement d'une pièce à une

autre. Cet élément de la chaine d'énergie a pour fonction l'adaptation du couple et de la vitesse entre

l'organe moteur et l'organe entraîné.

La transmission du mouvement est l'une des fonctions les plus courantes des éléments de la mécanique

générale, c'est-à-dire des dispositifs mécaniques destinés à remplacer la main de l'homme.

II. TRANSMISSION PAR POULIE ET COURROIE :


1. Présentation du système d’étude : Machine à coudre
La poulie réceptrice est entraînée en rotation par l’intermédiaire d’une courroie. Cette courroie est entraînée

par une petite poulie (poulie motrice) montée sur l’arbre du moteur électrique.

…………………………….….

…………………………….….

…………………………….…. ……………………

2. Fonction des poulies et courroies :


Transmettre par ……........................ à l’aide d’un lien flexible « ……........................ » un mouvement de rotation

continu entre deux arbres éloignés

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 105


3. Différents types des courroies :

Courroie ………………… Courroie ………………… Courroie ………………… Courroie …………………

4. Etude cinématique de la transmission :

d2
d1

O1
ω1 O2
ω2

U
""""
U
U
""""

Poulie ………………….…. Poulie ………………….….


(………………………) (………………………)

Vitesse de rotation : N exprimée en …..….......... soit :


□ 5 : vitesse de rotation de la poulie menante X : diamètre de la poulie menante
□ 5 : vitesse de rotation de la poulie menée X : diamètre de la poulie menée
Vitesse angulaire : ω exprimée en …..….......... : rayon de la poulie menante
□ š : vitesse angulaire de la poulie menante : rayon de la poulie menée
□ š : vitesse angulaire de la poulie menée
Vitesse linéaire : › exprimée en …..…..........
□ U : vitesse linéaire de la poulie menante
□ U : vitesse linéaire de la poulie menée
En négligeant le glissement entre les poulies et la courroie

U = …………..……..….. U = …………..……..…..

La courroie est considérée comme inextensible U = U ………………… ………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 106


En tenant compte que : š = …………..……..….. š = …………..……..…..

………………………………..…………… ……………………………………

Le rapport de transmission (W) est :

•—|•ž˜' r'™é' 2—|•ž˜' r'™s™)' •—|•ž˜' r'™s™)'


œ= =
•—|•ž˜' r'™s™)' 2—|•ž˜' r'™é' •—|•ž˜' r'™é'

1er cas W<1 …………………………………………………….……

2eme cas W=1 …………………………………………………….……

3eme cas W>1 …………………………………………………….……

Exercice d’application : Machine à coudre

On donne : ▷ Calculer le rapport de transmission du moteur :

- poulie motrice de diamètre X = 20 ++ ……………………………………………………….…………

- poulie réceptrice de diamètre X = 80 ++ ▷ Calculer la vitesse de rotation de la poulie


réceptrice (2) :
- vitesse de rotation du moteur U¢ = 100 VW/ ……………………………………………………….…………

+>? ……………………………………………………….…………

d'après la plaque signalétique du moteur.

4. Etude dynamique de la transmission :

Couple de transmission : £ exprimé en …………………………


" 3ו
£ = 3&

Au repos En mouvement
"""= : Tension de pose de la courroie " : Tension du brin tendu de la courroie
V : Tension du brin tendu de la courroie

En marche, on a une tension sur le brin tendu et


Au repos, les deux brins de la courroie sont
une tension V sur le brin mou tel que + V = 2 =
soumis à deux tensions égales à = appelées
Soit = − V la force d’entraînement de la
tension de pose.
poulie.
La poulie motrice ne transmet pas de couple
La poulie motrice transmet un couple
£ = ( = − =) × =0
£ = ( − V) ×

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 107


Puissance transmissible : ¥ exprimé en …………………………
¥ = £ ¤ ¦
□ E : Couple de transmission

□ š : vitesse angulaire

Rendement : §
¥œ
§
¥r
□ ¥œ : Puissance de l’arbre récepteur

□ ¥r : Puissance de l’arbre moteur

Exercice d’application : Machine à coudre

- D’après la plaque signalétique du moteur de la ▷ Calculer le couple moteur de la machine à


machine à coudre : ¥r ‘C•¨ coudre :

- Le rendement de la transmission par poulies et ……………………………………………………….……

courroies est évalué à § •, ©Ž ……………………………………………………….……

▷ Calculer la puissance sur l’arbre récepteur :


- poulie réceptrice de diamètre X 80 ++
……………………………………………………….……
- vitesse de rotation du moteur U¢ 100 VW/+>? ……………………………………………………….……

d'après la plaque signalétique du moteur. ▷ Calculer le couple sur la poulie réceptrice :


……………………………………………………….……

5. Exercice : Perceuse sensitive


Présentation
La perceuse sensitive est une machine-outil servant à réaliser des opérations de
perçage sur des pièces.
Elle se compose essentiellement de :
- un moteur électrique
- un système de transmission de mouvement
- une broche (portant l’outil)
- un système de maintien de la pièce (étau).
Caractéristiques de la perceuse :
Moteur électrique Broche
- Tension d’alimentation : 220V-50 Hz - Gamme des vitesses disponibles:
- Vitesse de rotation : 1430 tr/mn 515 915 1 430 1950 2580 …. (en tr/min)
- Puissance : Pm = 250 W - Diamètre maximal de perçage : ∅13 mm
- Course du fourreau : 50 mm

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 108


Description du système de transmission de mouvement:
Les deux poulies motrice et réceptrice sont à gorges multiples
identiques et leur sens de montage sur l’axe du moteur et l’axe
de la broche est inversé.
Le réglage de la vitesse de rotation de la broche se fait en
plaçant la courroie sur le gradin (étage) souhaité.
On obtient ainsi quatre rapports de vitesse: œ‘ , œC , œ” et œD
Travail demandé:
1 - Indiquer le nom du processeur assurant la transmission du mouvement de rotation de l’arbre moteur à
l’outil :
FT1 FT11
Transmettre la rotation de ………………………………
Animer l’outil d’un mouvement
l’arbre moteur à l’outil en 4
de rotation ……………………..………
vitesses

2 - On donne les diamètres des poulies


étagées :

∅ = 160 ++
∅C 140 ++
∅ 120 ++
∅; 100 ++

a - Calculer les 4 rapports de vitesses œ‘ , œC , œ” et œD respectifs aux 4 étages.

œ‘ = …………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

œC = …………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

œ” = ………………………………………………………………………..………………………………………..…….………

œD = ………………………………………………………………………..………………………………………..…….………

b - Calculer les 4 vitesses de rotation de la broche

•‘ = …………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

•C = …………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

•” = …………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

•D = …………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 109
3 - On désire percer un trou de diamètre X = 10++ sur une pièce en aluminium avec une vitesse de
coupe U« = ……… m/min
‘••• ¤ ›¬
a - Calculer la vitesse de rotation •n du foret. (Sachant que : •n )
- ¤2

…………………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

…………………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

…………………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

b - Choisir la vitesse convenable parmi les vitesses inscrites sur la plaque signalétique de la perceuse

…………………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

…………………………………..…….……………………………………..………………………………………..…….………

III. TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION :


1. Présentation du système d’étude : Dévidoir
L’appareil représenté ci-dessous sert à enrouler ou dérouler un tuyau de jardin sur une bobine.

2. Principe de fonctionnement :
Transmettre un mouvement de rotation continu par ……........................ entre deux arbres qui peuvent être :

□ ……............................ □ ……............................

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 110


Les roues de friction sont utilisées essentiellement dans des transmissions à faible puissance.

Les roues de friction. Afin de transmettre le mouvement de rotation, deux roues sont pressées l'une contre
l'autre. C'est le frottement qui en assure la liaison, c'est pourquoi ce mécanisme ne tolère aucun corps gras

AVANTAGES INCONVENIENTS
□ Fonctionnement silencieux □ Efforts importants sur les paliers d’où usure
□ Réalisation simple et économique . □ Transmission de faible puissance
□ Glissement entre les roues en cas de variation
brusque du couple résistant

Condition d’entraînement :
□ Coefficient de frottement important entre les deux roues
□ Forces pressante créant l’adhérence
Exemlpes

……………….…………… Galet ………………… et plateau Galet ………………… et plateau

3. Etude cinématique de la transmission :

Poulie ………………….…. Poulie ………………….….


(………………………) (………………………)

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 111


Vitesse de rotation : N exprimée en …..….......... soit :

□ 5 : vitesse de rotation de la roue menante X : diamètre de la roue menante

□ 5 : vitesse de rotation de la roue menée X : diamètre de la roue menée

Vitesse angulaire : ω exprimée en …..….......... : rayon de la roue menante

□ š : vitesse angulaire de la roue menante : rayon de la roue menée

□ š : vitesse angulaire de la roue menée

Vitesse linéaire : › exprimée en …..…..........

□ U : vitesse linéaire de la roue menante

□ U : vitesse linéaire de la roue menée

En négligeant le glissement entre les poulies et la courroie

U = …………..……..….. U = …………..……..…..

On admet que les deux roues roulent sans glisser l’une sur l’autre

U = U ………………… ………………………

En tenant compte que : š = …………..……..….. š = …………..……..…..

………………………………..…………… ……………………………………

Le rapport de transmission (W) est :

•œ|•' r'™é' 2œ|•' r'™s™)' •œ|•' r'™s™)'


•œ|•' r'™s™)'
œ= =
2œ|•' r'™é' •œ|•' r'™é'

* Le rapport de transmission n’est pas constant puisque le glissement est inévitable.

4. Etude dynamique de la transmission :

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 112


Couple de transmission : £ exprimé en …………………………

Pour un rayon donné, le couple à transmettre par le système roues de friction est proportionnel :

□ au coefficient de frottement Z entre les roues

□ à l’effort normal au contact des surfaces

d’où le couple est égal à : " 3¤n¤•


£ = 3&

avec

□ • : rayon de la roue (en mm)

□ n : coefficient de frottement entre les roues (n )s™(®)

" 3 : Norme de la force pressante (en N)


□ 3&

Puissance transmissible : ¥ exprimé en ………………………… ¥ £ ¤ ¦


□ E : Couple de transmission □ š : vitesse angulaire

¥
Rendement : § § ¥œ
r

□ ¥œ : Puissance de l’arbre récepteur □ ¥r : Puissance de l’arbre moteur

IV. APPLICATION : VARIATEUR DE VITESSE


1. Mise en situation :
Le mécanisme proposé est un variateur de vitesses à friction.
Il est utilisé pour transmettre et modifier la vitesse de rotation
entre deux arbres à axes perpendiculaire.
Il est formé principalement par:
- Un arbre d’entrée et un arbre de sortie.
- Un galet réglable en position pour varier la vitesse. 6
- Un plateau lié à l’arbre de sortie.
- Un ressort pour assurer l’adhérence entre le galet et le plateau
2. Nomenclature :
12 1 Ecrou hexagonal – M8 24 1 Joint à lèvres
11 1 Anneau élastique pour arbre 23 4 Vis à tête cylindrique
10 1 Flasque 22 1 Corps du variateur
09 4 Vis à tête fraisée plate – M4 21 1 Clavette parallèle
08 1 Galet 20 1 Coussinet cylindrique
07 1 Baladeur 19 1 Arbre de sortie
06 1 Roulement à billes 18 1 Butée à billes
05 1 Bague entretoise 17 1 Ressort
04 1 Roulement à billes 16 6 Vis à tête cylindrique
03 1 Anneau élastique 15 1 Plaque
02 1 Couvercle 14 1 Plateau
01 1 Arbre d’entrée 13 1 Rondelle d’appui
Rep. Nb. Désignation Rep. Nb. Désignation

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 113


3. Dessin d’ensemble :

4. Principe de fonctionnement :
La modification du rapport des vitesses s’obtient en
modifiant le rapport des diamètres des circonférences de
contact.

m¯ ≤ l m 5°m¯ l 5° l 5°m

5. Travail demandé :
a/ Compléter le schéma cinématique du variateur

Coté
moteur

Coté
récepteur

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 114


b/ Quelle est la fonction du ressort (17) ? :

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

c/ Proposer des matériaux pour le galet (8) et le plateau (14) :

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

d/ Relever sur les deux figures ci-dessous (à l’échelle 1:1), les rayons ± , ;m et ;m¯

± = ………………… ;m = ………………… ;m¯ = …………………

e/ Sachant que l’arbre d’entrée (1) est accouplé à l’arbre d’un moteur électrique tournant à la vitesse
5m = 750 VW/+>?. Calculer les vitesses limites 5°m¯ et 5°m de l’arbre de sortie (19).

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

3-6 : Calculer la puissance sur le plateau (14) dans la position ou sa vitesse est minimale sachant que :
L’effort exercé par le ressort (17) est || F || = 400 N
Le coefficient de frottement galet / plateau est f = 0,3.

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

……………………………………………………..…………………………..………………………...……

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 115


V. TRANSMISSION PAR PIGNONS ET CHAINES :
1. Présentation du système d’étude : Bicyclette
Les pédales, reliées au plateau denté (pignon menant) entraînent la roue arrière par l’intermédiaire d’une
chaîne.

………………

……………

2. Fonction des poulies et courroies :


Transmettre par ……........................ à l’aide d’un lien articulé « ……........................ » un mouvement de rotation
continu entre une roue dentée menante et une roue dentée menée sans contact entre elles.

3. Différents types des chaînes et pignons :

Chaîne ………………… Chaîne ………………… Chaîne …………………

4. Etude cinématique de la transmission :

pignon ……………….…. pignon ……………….….


(………………………) (………………………)

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 116


Soit :
X³ : diamètre primitif du pignon menant
X³ : diamètre primitif du pignon mené
´ : nombre de dents du pignon menant
´ : nombre de dents du pignon mené

•—˜µ™|™ r'™é 2—˜µ™|™ r'™s™) Œ—˜µ™|™ r'™s™)


œ= = =
•—˜µ™|™ r'™s™) 2—˜µ™|™ r'™é Œ—˜µ™|™ r'™é

Exercice d’application : Transmission de vélo

▷ Calculer le diamètre primitif X³ du pignon (1) :


On donne :
…………………………………………………….…………
-´ (m ) = 52 dents
▷ Calculer la vitesse angulaire š du pignon (2 :
-´ (m é ) = 20 dents …………………………………………………….…………

▷ Exprimer et calculer le rapport de transmission …………………………………………………….…………

……………………………………………………….……
▷ Calculer la vitesse linéaire U de la chaîne :

……………………………………………………….…… …………………………………………………….…………

……………………………………………………….…… …………………………………………………….…………

VI. APPLICATION : MECANISME DE POSE DE RUBAN ADHESIF


1. Présentation du système :
La figure ci-dessous représente partiellement le sous-système «module de pose de ruban adhésif» utilisé
dans une chaîne de fabrication de biscuits.
Après l'encaissage des paquets de biscuit dans le carton et la fermeture de celui-ci (rabattement des
volets supérieurs), ce dernier est entraîné par les quatre tapis roulants pour être définitivement fermé à
l'aide d'un ruban adhésif.
2. Nomenclature :
11 1 Chaîne 22 1 Roue de chaîne 33 1 Carter du moteur
10 3 Vis à tête hexagonale 21 2 Bague entretoise 32 1 Arbre moteur
9 2 Roulement 20 1 Boitier 31 1 Pignon
8 1 Vis à tête fraisée 19 2 Roulement 30 1 Bague
7 1 Rondelle spéciale 18 8 Vis H 29 1 Pignon chaîne
6 2 Anneau élastique 17 2 Bague entretoise 28 1 Courroie
5 1 Boîtier 16 1 Arbre de sortie 27 1 Carter droit
4 1 Roue arbrée 15 2 Rouleau 26 1 Roue dentée
3 1 Courroie 14 1 Anneau élastique 25 2 Ecrou hexagonal
2 1 Carter gauche 13 1 Arbre intermédiaire 24 2 Rondelle plate
1 1 Carter supérieur 12 1 Roulement 23 1 Carter inférieur
REP QTT DESIGNATION REP QTT DESIGNATION REP QTT DESIGNATION

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 117


Echelle 1 : 2

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 118


1. Compléter l’actigramme du niveau A-0 du module de pose de ruban adhésif.

………..……….. ………..………..
……………..…… ……………..……

……………………..……
……………………..…… ……………………..……
………………………….
………..…………..…… ………..…………..……
A-0
Module de pose de ruban adhésif
2. En se référant au dossier technique, compléter le diagramme suivant en indiquant la fonction et/ou le
processeur convenable.
Transmettre le mouvement de rotation de l’arbre moteur (32) vers l’a arbre (16)

Transmettre le mouvement de rotation de ………………………………


l’arbre moteur (32) à l’arbre intermédiaire (13) ………………………………

………………………………………………………………
………………………………………………………………
Deux écrous (25)

………………………………………………………………
……………………………………………………………… Deux roulements (12)

Transmettre le mouvement de rotation de ………………………………


la roue dentée (26) à la roue arbrée (4) ………………………………

Guider en rotation la roue arbrée (4) par rapport au ………………………………


boitier (5) ………………………………

………………………………………………………………
……………………………………………………………… Trois vis (10)

……………………………………………………………… Deux pignons (22) et (29)


……………………………………………………………… chaîne (11)

………………………………………………………………
……………………………………………………………… Deux roulements (19)

3. Chercher les classes d’équivalence :


A = { 1 , …………..…………………………………………………………………………………….……
B = { 32 , …………..…………………………………………………………………………………….……
C = { 26 , …………..…………………………………………………………………………………….……
D = { 4 , …………..…………………………………………………………………………………….……
E = { 15 , …………..…………………………………………………………………………………….……

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 119


4. Compléter le graphe des liaisons :
…………………………………………………

C …………………………………………………
D
…………………………………………………
B
…………………………………………………

…………………………………………………
E
A …………………………………………………

5. Compléter le schéma cinématique minimal :


Moteur

Bâti

Rouleau

...

6. On cherche à choisir un moteur adéquat

Poulies / Courroie Poulies / Courroie Pignons / Chaîne Rouleau


Moteur (31 – 26a / 28) (26b – 4 / 3) (29 – 22 / 11) N15=120 tr/min
r1 ; η1=0,85 r2 ; η2=0,85 r3 ; η3=0,92 C15= 7 N.m

On donne :

d31 = 30 mm d26b = 30 mm Z29 = …… dents


d26a = 60 mm d4 = …… mm Z22 = 36 dents
Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 120
a/ Etude cinématique de la transmission [1] par poulies / courroie (31 – 26a)

a.1/ Quel est le type de la courroie (28)


……………..………………………..………………………………….………………………………….

a.2/ Calculer le rapport de transmission r1


……………..………………………..………………………………….………………………………….

b/ Etude cinématique de la transmission [2] par poulies / courroie (26b - 4)

b.1/ Calculer le diamètre de la poulie (4) sachant que le rapport de transmission r2 = 1/4
……………..………………………..………………………………….………………………………….

c/ Etude cinématique de la transmission [3] par pignonss / chaîne (29 - 22)


c.1/ Quel est le type de la chaîne (11)
…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

c.2/ Calculer le rapport de transmission r3 sachant que le rapport global de la transmission est rg = 1/12
……………..………………………..………………………………….………………………………….

c.3/ En déduire le nombre de dents Z29 du pignon (29)


……………..………………………..………………………………….………………………………….

d/ Calculer la vitesse de rotation du moteur Nm


…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

e/ Calculer le rapport global de la transmission ηg


…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

f/ En déduire la puissance du moteur Pm


…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

g/ Calculer la vitesse de translation du tapis roulant V15 sachant que R15 = 60mm
…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

…………..…………..……………..………………………………….………………………………….

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 121


15 GUIDAGE EN ROTATION

I. MISE EN SITUATION :
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation.
Le guidage en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs, roues de véhicules, hélices d’avion
ou de turbine…).
On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le contenant.

Représentation normalisée
en projection orthogonale Représentation spatiale Degrés de liberté

y Tx = 0 Rx = 1
Ty = 0 Ry = 0
z x
Tz = 0 Rz = 0

II. PRESENTATION DU THEME D’ETUDE :


1. Présentation du mécanisme :
Le tendeur de courroie représenté ci-dessous permet
le réglage de la tension d’une courroie avec
augmentation des angles d’enroulement α1 et α2.

2. Fonctionnement :
Le galet (4) tourne librement sur un axe (3) fixé sur un support (2). Celui-
ci peut osciller autour d’un axe (7) et être bloqué par un goujon (6) après
réglage de la tension de la courroie. L’angle d’oscillation maximum du
support est de 30°.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 122


6 1 Anneau Elastique
8 1 Rondelle
7 1 Axe
6 1 Goujon
5 1 Ecrou
4 1 Galet
3 1 Axe
2 1 Support
1 1 Bâti
REP QTT DESIGNATION MATIERE OBSERVATIONS

Echelle 1 : 1

2. Etude du guidage en rotation du galet :


La liaison entre le galet (4) et l’axe (3) permet une rotation.
□ C’est une liaison …………..……..…..........................................................
□ Cette liaison réalise un ……………………………….............................

Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison PIVOT entre un


arbre et un alésage (moyeu).

Le guidage en rotation en phase d’utilisation doit assurer les fonctions suivantes :


Positionner l’arbre et le logement : notions de jeu et de précision de guidage ;
Permettre un mouvement relatif (rotation) : notions de rendement et de vitesse de rotation ;
Transmettre les efforts : dimensionnement des pièces et durée de vie du montage ;

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 123


III. GUIDAGE EN ROTATION PAR GLISSEMENT :
1. Guidage par contact direct :
Cette solution est la plus simple, et la plus économique.
Les surfaces directement en contact sont cependant soumises
du frottement, ainsi cette solution ne peut pas être envisagée
pour des vitesses élevées, ni même pour des pièces effectuant
de nombreuses rotations.
Il s’agira de prévoir un ajustement adapté sur le diamètre, ainsi
qu’un jeu axial.

Montage porte à faux Montage en chape


2 1

La liaison pivot 2/1 est réalisée par contact direct.


Pour assurer un bon guidage, il faut respecter deux

∅…….
conditions :
□ Un jeu axial (ou latéral) J.
□ Un jeu radial (ou diamétral), imposé par le choix d'un 3 4 6 5
ajustement tournant. Exemple : ∅ ………………… Jeu (J)

Questions :
Colorer les surfaces fonctionnelles de guidage en rotation de lavis (2).
Indiquer sur le dessin l’ajustement 2/1.

2. Guidage par contact indirect :


L'usure due au frottement est subie par une bague de frottement interposé entre le moyeu et l’arbre.
Cette bague appelé …………………….……... est en matériau à faible coefficient de frottement, à bas prix et
facile à remplacer.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 124


Types de coussinets :

Coussinet …………………………… Coussinet ……………………………


Le coussinet peut être réalisé par :
□ Bronze fritté BP25
□ Alliage ferreux FP15
□ Matière plastique (Nylon)
Montage de coussinets :
Afin de limiter les frottements, le coussinet doit être monté :
□ serré sur l’alésage
□ glissant sur l’arbre
De cette façon la vitesse de glissement est la plus faible

Exercices d’application :

Galet tendeur de courroie Porte à faux


On donne dessin de l’articulation du tendeur de On donne le dessin d’une articulation en porte à
courroie (D = 45mm ; d = 36mm) faux.

▷ Compléter le guidage en rotation par deux ▷ Compléter le dessin de la liaison pivot entre la
coussinets à collerette, une rondelle et un anneau bielle (2) et l’axe (3) par un coussinet à collerette
élastique et un anneau élastique pour arbre. (Penser à la
lubrification des surfaces fonctionnelles).
▷ Indiquer les ajustements nécessaires au montage
▷ Indiquer les ajustements nécessaires au
montage.

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 125


III. GUIDAGE EN ROTATION PAR ROULEMENT :
1. Principe :
En remplaçant le frottement de glissement par du frottement de roulement, on diminue la puissance
absorbée. Le rendement du guidage en rotation est donc meilleur.
On place alors des éléments de roulement (billes, rouleaux ou aiguilles) entre deux bagues.
L’une (la bague intérieure) est ajustée sur l’arbre, l’autre (la bague extérieure) est ajustée
sur l’alésage.
2. Composition d’un roulement :

…………………………………………………………………….…

…………………………………………………………………….…

…………………………………………………………………….…
.….

.….

…………………………………………………………………….…

……………… …………………… ………………

3. Type de charges supportées par les roulements :

Charge …………………… Charge …………………… Charge ……………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 126


4. Principaux types de roulements :
Il existe deux grandes familles de roulements
Le roulement à billes :
Le roulement à billes est le plus utilisé dans le monde industriel parce qu’il a le meilleur
rapport performance/prix.
On en trouve dans les roues, les transmissions d’automobile, les machines agricoles, les
broches de machine-outil…
Le roulement à rouleaux :
Il existe par ailleurs différents types de rouleaux :
* Cylindrique : Le roulement à rouleaux cylindriques est utilisé dans les boîtes
de vitesses automobile, sur le palier 4 du moteur CFM56 de Boeing et Airbus,
dans le ferroviaire.
* Conique : Le roulement à rouleaux coniques a l'avantage de pouvoir
supporter des charges combinées*, tout en étant peu encombrant. Il est
utilisé notamment dans les roues d'automobiles, les bogies ferroviaires…

Type de roulement et Représentation Aptitude à la charge Aptitude à Remarques


désignation Normale Simplifiée Radiale Axiale la vitesse Utilisations
Le plus utilisé.
Roulement à billes à Très économique.
contact radial +++ ++ +++ Existe en plusieurs variantes
(Etanche, avec rainure et segment
Type BC d’arrêt)
Les roulements à une rangée de billes
Roulement à une ou doivent être montés par paire.
deux rangées de billes +++ +++ ++ Avec une rangée de billes, la charge
ne peut être appliquée que d’un côté.
à contact oblique
Il se monte par paire.
Roulement à deux Il est utilisé lorsque l’alignement des
Rangées de billes à
+++ + ++ paires est difficile ou dans le cas
d’arbre de grande longueur pouvant
rotule fléchir sensiblement.
Il supporte des grandes charges
radiales. Les bagues sont séparables,
Roulement à rouleaux
++++ 0 +++ facilitant le montage.
cylindriques

Il se monte par paire et en opposition.


Les bagues sont séparables, facilitant
Roulement à rouleaux
++++ +++ ++ le montage.
coniques

Légende : ++++ Très élevé +++ Elevé ++ Modéré + Passable 0 Nul


Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 127
5. Règles de montage des roulements :
Les roulements sont en général montés par paire. Les bagues intérieures et extérieures doivent être
convenablement ajustées sur l’arbre et dans leurs logements.
Ajustement des bagues avec l’arbre et l’alésage :
□ La bague TOURNANTE (par rapport à la direction de la charge) doit être montée SERREE sur sa
portée, sinon il y aurait « laminage ».
□ La bague FIXE (par rapport à la direction de la charge) doit être montée avec JEU (coulissante) sur sa
portée.

Montage arbre tournant Montage moyeu tournant


▷ La bague intérieure est ……… ▷ La bague extérieure est ………
……..………………………….……..… ……..………………………….……..…
▷ La bague extérieure est ……… ▷ La bague intérieure est ……….
……..………………………….……..…
……..………………………….………..

6. Condition des portées de roulements des roulements :


□ Seul le diamètre des portées de l’arbre ∅d et de l’alésage ∅D sont à coter.

7. Immobilisation des bagues tournantes :


Immobilisation axiale des bagues intérieures d’un roulement :

Principe ………………… ………………… ………………… ………………………


Immobilisation axiale des bagues extérieures d’un roulement :

Principe ………………… ………………… ………………… ………………………

Labo Génie Mécanique de Kélibia Page 128


8. Montage des roulements à billes a contact radial :
Pour une paire de roulement :
□ Les deux bagues tournantes doivent être immobilisées axialement des deux cotés. ( 4 obstacles)

□ L’ensemble mobile doit être positionné axialement par rapport à l’ensemble fixe par deux arrêts
latéraux. Ces deux arrêts seront placés sur la bague fixe, soit sur un seul roulement, soit partagés
sur deux roulements. (2 obstacles)
Cas 1 : arbre tournant

□ Ajustements :
* Les bagues intérieures ………………...……… sont
montées ……………………………
Tolérance de l’arbre : …………
* Les bagues extérieures………………...……… sont
montées ……………………………
Tolérance de l’alésage …………

□ Arrêts axiaux des bagues :


- Les bagues intérieures ………………...……… sont
arrêtées en translation par …… obstacles : …...…
- Les bagues extérieures ………………...……... sont
arrêtées en translation par …… obstacles : ……

Cas 2 : moyeu tournant

□ Ajustements :
* Les bagues intérieures ………………...……… sont
montées ……………………………
Tolérance de l’arbre : …………
* Les bagues extérieures………………...……… sont
montées ……………………………
Tolérance de l’alésage …………

□ Arrêts axiaux des bagues :


- Les bagues intérieures ………………...……… sont
arrêtées en translation par …… obstacles : …...…
- Les bagues extérieures ………………...……... sont
arrêtées en translation par …… obstacles : ……

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IV. EXERCICES D’APPLICATION :
Application 1 : Guidage d’un arbre pignon

1 5 R1 4 2 R2 6 3

1- De quel type de roulement s’agit-il ? ……………………………………………………………………………………

2- Est-ce que le montage est à arbre ou moyeu tournant ? …………………………………………………………

3- Quelles sont les bagues qui doivent être monté serrées (extérieures ou intérieures) ? …………….………

4- Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : ……………….……………

5- Les bagues extérieures sont-elles montées avec jeu ou avec serrage ? ………………………….……………

6- Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : ……………….……………

7- Coter sur le dessin les portées des roulements sur l’arbre (4) et sur les alésages de (1) et de (2).

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Application 2 : Galet tendeur de courroie

Le galet (9) est guidé en rotation par rapport à l’axe (1) par deux roulements (5) et (8).

10 1 Ecrou à encoches
9 1 Galet (moyeu)
8 1 Roulement type BC
7 1 Joint feutre
6 1 Couvercle
5 1 Roulement type BC
4 1 Bague entretoise
3 6 Vis CHc M6-15
2 1 Couvercle
1 1 Axe (arbre)
Rep Nb Designation
GALET TENDEUR

1 2 3 4 5 6

G H
E F
A B C D

7 8 9 10
1- Colorier l’ensemble des pièces en rotation.

2- Est-ce qu’il s’agit d’un arbre tournant ou moyeu tournant ? …………………………………………...…………

3- Quelles sont les bagues montées serrées ? ………………………………………………………………...…………

4- Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : ……………………………

5- Les bagues intérieures sont-elles montées avec jeu ou avec serrage ? ………………………………..………

6- Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : ……………………………

7- Coter les portées des roulements sur l’arbre (1) et sur l’alésage (9).

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Application 3 :

1- Montage des roulements :

a- Compléter le montage de ces roulements.

b- Indiquer les tolérances des portées des roulements

c- Compléter le dessin du couvercle (08) et assurer sa fixation sur le boîtier (04). (Ne représenter qu’une
seule vis)

2- Compléter la nomenclature des éléments ajoutés.

Joint 02 03 04 05 06 07

01

08

8 1 ………………………...………

7 4 ………………………...………

6 1 ………………………...………

5 1 ………………………...………

4 2 Support

3 1 Pignon

2 1 Roulement type …...…………

1 1 Couvercle
Rep Nb Designation

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Application 4 :
L’arbre pignon (3) est guidé en rotation par deux roulements à billes de type BC (R1, R2).
1- Compléter le dessin de montage des roulements.
2- Assurer l’encastrement de la roue dentée (2) sur l’arbre (3).
3- Indiquer les ajustements nécessaires au montage des roulements.
N.B: Utiliser les composants standards fournis à la page suivante pour réaliser l’encastrement de la roue
dentée.

Rondelles plates
d

A B
c

d Série Usin Brut C


x l-x d
Z M L LL U N
6 12 14 18 24 6,25 7 1,2
k l b1=d
B 8 16 18 22 30 8,25 9 1,5
10 20 22 27 36 10,25 11 2
A
Vis à tête cylindrique CHc 12 24 27 32 40 12,50 14 2,5
14 27 30 36 45 14,50 16 2,5
d c k longueurs l x
a Clavette parallèle
6 10 5 10-12-16-18 l
d a b j
8 13 6 12-16-18-20 l
12 à 17inc 5 5 d-3
b

10 16 8 16-18-20-25 l
17 à 22inc 6 6 d-3,5
12 18 10 18-20-25-30 l
k

22 à 30 8 7 d-4
j

30 à 38 10 8 d-5

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Application 5 : Tambour de tapis roulant
Le tambour (1) actionné en rotation par le pignon (3) est guidé en rotation par rapport à l'arbre (4) par deux
roulements à billes de type BC (R1, R2).
On demande de compléter
□ L’encastrement du pignon (3) sur le plateau (2)
□ L’encastrement du plateau (2) sur le tambour (1) par 8 vis CHc 6-14 (représenter une seule vis)
□ Le montage des roulements R1 et R2.
□ Les ajustements des portées des roulements et du joint à lèvre.

V. PROTECTION DES ROULEMENTS :


1. Lubrification des roulements :
La lubrification des roulements a pour buts principaux :
- diminuer les frottements
- réduire l’usure
- éviter l’échauffement
- protéger contre la corrosion
Lubrification à la graisse :
La lubrification à la graisse est économique et relativement simple, mais
elle n’est pas indiquée pour les grandes fréquences de rotation.
En plus,

Lubrification à l’huile :
L’huile réalise une
excellente lubrification pour tous les types de roulements. On
utlisie des huiles minérales sans acide ni particule abrasive.
La lubrification peut être réalisée par bain ou par projection.
Ce procédé permet des vitesses plus élevées.

1. Etanchéité des roulements :

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Une étanchéité est nécessaire pour retenir le lubrifiant dans le volume occupé par les roulements et pour
les protéger des agressions extérieures (eau, boue, poussière…)
Elle peut être assurée par : couvercles, joints d’étanchéité, succession de passages étroits remplies de
graisse (labyrinthe, chicanes,…).
Les roulements sont néanmoins souvent équipés de flasques permettant d'éviter d'avoir à effectuer
l'étanchéité. Pour un roulement de type classique, l'étanchéité est réalisée par des joints à lèvres.
Joint à lèvres :
Nommé aussi Bague d'étanchéité Rotative (joint spi). On peut l’utiliser lorsque la vitesse de rotation est
importante

Tôle pliée et roulée


Ressort pour plaquer la lèvre

Un profil en élastomère

Le profil comporte parfois une lèvre secondaire

……………………..……..
……………………..…….. ……………………………
……………………………

Représentation générale :
Dans tous les cas, le contour exact du joint est représenté par un rectangle.
La croix centrale peut être complétée par une flèche indiquant l’étanchéité principale
assurée.

Représentation particulière :

Joint d’étanchéité à lèvre à Joint d’étanchéité à lèvre à frottement Joint d’étanchéité à lèvre à
frottement radial radial + lèvre anti-poussière frottement radial (V-Ring)
Symbole Rep. réelle Symbole Rep. réelle Symbole Rep. réelle

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