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Réduire les émissions de gaz à effet de serre (les diviser par 4 d’ici 2050 par
rapport aux niveaux de 1990)
Réduire la consommation énergétique (la diviser par 2 d’ici 2050 par rapport aux
niveaux de 2012)
Réduire la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles (-30% d’ici
2030 par rapport aux niveaux de 2012)
Augmenter la part des énergies renouvelables dans notre consommation
énergétique (jusqu’à 32% en 2030)
Porter la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon
2025 (cet objectif a depuis été modifié)
Améliorer les performances énergétiques des bâtiments
Lutter contre la précarité énergétique et affirmer un droit à l’accès de tous à
l’énergie sans coût excessif au regard des ressources des ménages ;
Réduire notre production de déchets
Scope 1 : total des émission directes générées par les ressources de la structure
utilisant les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon, tourbe…) (voir la définition du
scope 1)
Scope 2 : total des émissions indirectes liées à l’achat ou à la production d’énergie
électrique (voir la définition du scope 2)
Les entreprises de droit privé dont les effectifs dépassent 500 personnes (250 en
outre-mer)
Les établissements de droit public dont les effectifs dépassent 250 personnes
Les collectivités (communautés urbaines, départements, régions…) dépassant 50
000 habitants
L’État
Ce bilan GES, qui doit être renouvelé tous les 3 ans, peut être réalisé via la méthode
Bilan Carbone®, mais il peut aussi faire appel à d’autres outils internationaux. Il
intègre obligatoirement les niveaux Scope 1 et 2. Le niveau Scope 3, facultatif, est
cependant recommandé.
Le bilan carbone stricto sensu (comptabilisation des émissions) n’est pas la seule
composante du Bilan GES Réglementaire. Celui-ci doit également intégrer une
synthèse des mesures décidées et des actions programmées pour réduire les
émissions. De ce fait, il est totalement en phase avec la philosophie propre de la
méthodologie Bilan Carbone ®.
Le bilan carbone d’un individu
Par extension, il est aussi possible de comptabiliser le bilan carbone d’un individu, en
calculant toutes les émissions associées à la consommation et à la vie d’une
personne. On obtient alors une valeur d’émissions de gaz à effet de serre, que l’on
peut décrypter en fonction de différents postes d’émissions (transport, énergie,
alimentation, achats…). Cela permet de mieux comprendre comment on pollue et
comment réduire ses émissions.
Par exemple, on sait grâce au bilan carbone quelles sont les émissions de CO2
moyennes d’un Français : environ 12 tonnes de CO2 par an et par habitant. Bien
sûr, ces données varient selon les individus et leur mode de vie. Mais cette moyenne
permet de comprendre comment nos modes de vie contribuent aux causes du
réchauffement climatique. Ainsi, on sait qu’en moyenne, la plus grande source
d’émissions de CO2 d’un Français est le transport individuel en voiture (qui
représente 2 tonnes de CO2), suivi de l’énergie de nos logements (chauffage et
électricité, qui représentent 1.7 tonnes de CO2) et de nos services publics et de
santé (1.5 tonnes de CO2). On sait aussi que l’alimentation contribue pour une
bonne partie de nos émissions de CO2 (environ 1.15 tonne par an et par habitant).
À quoi sert un Bilan Carbone ® ?
Le Bilan Carbone ® est un outil particulièrement utilisé dans le cadre du volet
environnemental des stratégies de RSE. Pour les entreprises, un Bilan Carbone est
non seulement un moyen de comptabiliser ses émissions de gaz à effet de serre,
mais aussi un moyen d’identifier des pistes d’amélioration dans leur stratégie
environnementale et de lutte contre le réchauffement climatique. Avec l’ACV, le Bilan
Carbone fait partie des outils les plus utilisés dans la RSE, et le Bilan Carbone d’une
entreprise est généralement l’une des informations les plus valorisées sur son
rapport RSE. Le Bilan Carbone peut aussi faire partie des outils utilisés dans le
management environnemental tel qu’il est défini par la norme ISO 14001