Bien que le Maroc ait réalisé des avancées importantes en termes
de la promotion de l’égalité et l’élimination de la discrimination
fondée sur le genre, les réformes ainsi que le Code de la famille présentent toujours des failles et un certain nombre de lacunes qui mettent en avant ces problématiques au sein de la société marocaine, selon un rapport sur les droits de l’homme établi par la Coalition Israr pour l’égalité et l’empowerment. La coalition Israr, une ONG qui consacre son travail pour la promotion des droits humains, a dévoilé, dans un rapport qu’elle a présenté lors d’un séminaire organisé ce week-end, que certaines lois marocaines, y compris le Code de la famille, restent incohérentes comparées aux objectifs à réaliser. Elle précise que cela concerne les procédures du divorce, les obligations matérielles au niveau des familles et les procédures de lignage et de filiation entre autres.