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des femmes. C’est une occasion qui met en avant les acquis et les défis du Maroc dans
le domaine de la lutte contre la discrimination et de la promotion de l’égalité et de la
parité, en cohérence avec les dispositions de la constitution de 2011 et de celles de la
Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des
Femmes (CEDEF) .
Dans ce contexte , la question se pose : le cadre juridique actuel et la culture sociétale
favorisent-ils les femmes quant à leur participation dans la prise de décision ?
Il est rappeler que, depuis son accession au Trône, le Roi Mohammed VI a placé la
cause de la femme parmi les priorités des réformes institutionnelles au Maroc, il
mène un processus remarquable de modernisme du statut de la femme marocaine ;
comme il a souligné dans plusieurs discours la nécessité de promouvoir le rôle des
femmes et d’ouvrir les perspectives de leur participation dans les centres de prise de
décision et dans les institutions représentatives. Sachant que, ces avancées réalisées
en matière des droits des femmes, n’auraient sans doute pas été possibles s’il n’ y
avait pas une mobilisation et un militantisme des forces vives de la société civile
féminine.
A cet égard, nous citons l’une des lois importantes en faveur des droits des femmes
marocaines, la promulgation en 2004 d’un nouveau Code de la famille, la
Moudawana, qui a introduit des améliorations substantielles à la condition de la
femme. Cette loi était considérée comme « une révolution sociale et législative ». Avec
cette nouvelle réforme, le statut personnel des femmes marocaines a connu un
véritable progrès, même si elle ne répond pas à toutes les attentes des femmes et des
hommes attachés aux principes d’égalité et d’équité.
Ensuite, multiples réformes ont été initiées par le Maroc en vue de promouvoir les
droits de la femme marocaine et d’œuvrer pour son autonomisation, en citant le Code
de la nationalité, la scolarisation des filles, l’accès des femmes aux postes de décision,
l’adoption de l’approche genre dans tous les domaines et des programmes de lutte
contre la violence à l’égard des femmes, la ratification de la Convention internationale
sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la
levée des réserves la concernant, ainsi que l’institution de l’égalité et de la parité et la
lutte contre toutes les formes de discrimination dans la Constitution 2011.
En effet, cette Constitution consacre le principe de l’égalité entre les hommes et les
femmes, institutionnalise le principe de la parité et de la non-discrimination et fait la
promotion des droits humains axés sur l’universalité et l’indivisibilité tout en
introduisant la notion de l’obligation de l’effectivité des droits et libertés (Articles 6,
19, 30 et 31).
Ce processus est couronné en 2017 par la décision de SM le Roi de charger le ministre
de la Justice, d’ouvrir aux femmes la profession d’Adoul, et de prendre les mesures
nécessaires pour réaliser cet objectif. Cette décision confirme bien le haut niveau de
formation et de culture scientifique acquis par la femme et de la qualification, la
compétence et la capacité dont elle a fait preuve dans les différentes hautes fonctions
qu’elle a assumées.
Effectivement , cette stratégie a atteint quelques uns de ses objectifs, parmi lesquels
celui de la promotion de la représentation politique des femmes et leur accès aux
mandats électifs en adoptant le principe du quota utilisé dans l’établissement d’une
liste nationale féminine qui a été le fruit d’un accord entre les partis politiques.
Plus récemment , et afin d’instaurer des opportunités d’inclusion pour tous les
citoyens, et consolider le lien social au Maroc, le nouveau modèle du développement a
appelé à renforcer l’égalité de genre et la manifestation politique, économique et
sociale de la femme.
Conclusion:
Bien que des réformes législatives et institutionnelles importantes aient été initiées
par le Maroc en vue de promouvoir les droits des femmes au Maroc, la parité de genre
dans la sphère publique n’est pas totalement atteinte.
Cela est du, à mon avis, aux structures de pensée liées à la culture sociétale qui
associent le sexe féminin à l’infériorité, reconnues comme facteurs principaux
empêchant d’accéder aux postes de prise de décision, influençant position sociale des
femmes et même leur autonomie économique.
En conséquence, l’égalité des sexes dans l’éducation demeurait une priorité. car
l’éducation aux principes d’égalité dans l’école et la société pourraient, certainement,
promouvoir l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes