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ENONCÉ
Article 38 : L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître
l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule ; s'il
récidive un autre mois pareillement du jour de la dénonciation, il aura le jarret coupé, et il sera marqué
d'une fleur de lys sur l'autre épaule et la troisième fois, il sera puni de mort.
Article 42 : Pourront seulement les maîtres, lorsqu'ils croiront que leurs esclaves l'auront mérité les faire
enchaîner et les faire battre de verges ou cordes. Leur défendons de leur donner la torture, ni de leur
faire aucune mutilation de membres, à peine de confiscation des esclaves et d'être procédé contre les
maîtres extraordinairement.
QUESTION
QUESTION
QUESTION
ENONCÉ
Article 38 : L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître
l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule ; s'il
récidive un autre mois pareillement du jour de la dénonciation, il aura le jarret coupé, et il sera marqué
d'une fleur de lys sur l'autre épaule et la troisième fois, il sera puni de mort.
Article 42 : Pourront seulement les maîtres, lorsqu'ils croiront que leurs esclaves l'auront mérité les faire
enchaîner et les faire battre de verges ou cordes. Leur défendons de leur donner la torture, ni de leur
faire aucune mutilation de membres, à peine de confiscation des esclaves et d'être procédé contre les
maîtres extraordinairement.
QUESTION
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Chapitre 1
Bourgeoisies marchandes, Les esclaves Quatrième
Histoire
négoces internationaux et traites
négrières au XVIIIe siècle
QUESTION
CORRECTION
Le Code noir est un recueil de règlements et de lois élaboré en 1685 par la monarchie française afin
d'encadrer et d'harmoniser les pratiques judiciaires concernant les esclaves travaillant pour le compte des
planteurs français. Il présente les châtiments correspondant aux délits répertoriés et limite quelque peu le
pouvoir des propriétaires qui avaient parfois tendance à torturer leurs esclaves. Dans cet extrait, les abus de
pouvoir manifestes, et notamment la torture ou la mutilation, sont interdits et les propriétaires sont menacés
d'être punis par les agents du roi.
QUESTION
CORRECTION
La tentative de fuite des esclaves est durement réprimée afin d'inciter ceux qui pourraient être tentés de
quitter leur plantation à ne pas le faire. En effet, les esclaves en fuite, les marrons, sont condamnés à des
marques d'infamie (oreilles coupées et marquage), voire à la mort en cas de récidive. La dureté des peines
encourues témoigne à elle seule du fait que les esclaves étaient assez nombreux à tenter de fuir des conditions
de vie et de travail particulièrement dures et inhumaines. Des communautés d'esclaves marrons se
constituaient même dans certaines régions reculées.
QUESTION
CORRECTION
Ce sont environ 12 millions de personnes qui tombent en esclavage au cours du XVIIIe siècle ; la plupart
arrivent d'Afrique où ils ont été faits prisonniers par les rois locaux qui les ont ensuite échangés contre de la
verroterie. Ceux qui réussissent à survivre à la traversée (on estime que 11 % des passagers des bateaux
négriers succombent) sont mis au travail, soit comme ouvriers agricoles (ce sont les "nègres de jardin"), soit
comme domestiques (ce sont les "nègres de case"). Les seconds sont généralement nettement mieux traités
que les premiers. Les enfants nés de l'union d'esclaves subissent naturellement le même sort que leurs parents.
L'affranchissement, rare, est possible : on parle de "libres de couleur".
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