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Rapport de Stage de Fin d'Etudes Sujet : Climatisation De la salle électrique


MCC Direction d'accueil : Direction du Site de Réalisé par : Encadré par Mr.
EZZAHEOUANI (OCP)

Technical Report · May 2017


DOI: 10.13140/RG.2.2.31197.56806

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Abdessamad Haider
Mohammed VI Polytechnic University
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Rapport de Stage de Fin d’Etudes

Sujet : Climatisation De la salle électrique MCC

Période de stage : Du 03/04/2017 au 26/05/2017.


Direction d’accueil : Direction du Site de Gantour.
Entité d’accueil : Service Maintenance Electrique et
Instrumentation de Youssoufia (IDG/YM/I).

Réalisé par :
 HAIDER ABDESSAMAD
Encadré par:
 Mr. EZZAHEOUANI (OCP)

Soutenu le 07 Juin 2017 devant le jury

 Pr. GAROUM (EST SALE)


 Pr. LAAROUSSI (EST SALE)

Année universitaire 2016/2017

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Je dédie ce modeste travail A l’âme de mon père,
Ma mère et toute la famille sans exception.
A ma très chère sœur.
A tous mes fidèles amis.
Au personnel du service électrique surtout
Les agents de la section de maintenance électrique
et instrumentation.
Et à tous mes collègues et mes enseignants
À L’Ecole Supérieur de Technologie De Salé.
Merci

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Je tiens à remercier infiniment le directeur de l’Ecole Supérieur de
Technologie Salé ainsi que tous les responsables de la direction qui
nous ont permis d’effectuer ce stage au sein de l’O.C.P.

Mes chers remerciements sont destinés à Mr. GAROUM, Mr.


TAJJAYOUTI, Mr. ROUGUI, Mme. LAAROUSSI, Mr. HAJJI, Mr.
CHBOUKI, leurs Professeurs au sein d’EST qu’il retrouve ici notre
profonde gratitude pour sa disponibilité, ses directives précieuses.

Je remercie profondément Mr. EZZAHOUANI, qui m’ont encadré et


guidé pour élaborer ce rapport, et tous les agents du service
électrique pour l’accueil qu’ils m’ont montré dès le premier jour de
mon stage , pour les informations et les moyens qu’ils ont mis à ma
disposition, les conseils et les directifs hautement instructifs qu’il
m’a prodigué qui m’ont facilité la tâche de tirer le maximum de
profit de ce stage , Dans l’impossibilité de citer tous les noms, De
toute personne ayant contribué à l’élaboration de ce modeste
travail, et de m’aider à apprendre le procédés de l’usine et le
fonctionnement des machines et des appareils utilisées dedans,
trouve ici l’expression de mes sincères remerciements.

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Le stage est toujours un bon exercice pour le stagiaire. C’est la porte qui
permet une entrée Correcte et réussie dans la vie active, celle des entreprises
et des affaires.
Conscients de son importance, je préfère effectuer, au terme de chaque
année de formation un stage pratique. Ceci dans la perspective d’apporter un
complément à l’autoformation.
Le stage présente plusieurs avantages. Le stagiaire peut confronter ses
connaissances théoriques avec des situations réelles. C’est une façon de juger
l’efficacité de la formation reçue. Le stage permet également de s’adapter à la
vie professionnelle, d’acquérir de l’expérience et par la même, d’augmenter
les capacités professionnelles : le sens de la responsabilité, des relations
humaines, de la discipline et l’initiative.
Entreprendre un stage dans un grand établissement est une affaire
pertinente, de plus l’entreprendre au sein de l’OCP est une expérience très
riche.
C’est vrai la tâche n’était pas si facile au début, mais grâce au soutien de
certaines personnes, j’ai pu initier à comprendre un domaine vague en
accomplissant certaines tâches est en assurant ma part de responsabilité.
Ce stage a pu me donner une vision sur la vie professionnelle dans sa réalité
avec toutes ses difficultés et ses contraintes et de bien savoir maîtriser le
domaine du travail par la suite de façon efficace.

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De ma part, mon stage d’application s’est déroulé dans les ateliers
électriques de l’OCP de Youssoufia, une des zones de production qui dispose de
plusieurs ateliers de réparation, d’entretien et d’urgence intervention.

Afin d’avoir une idée claire sur le monde de travail et maîtriser la


dynamique de travail, qui est basée sur la patience et le progrès pour réaliser
des résultats positifs dans la vie, EST de Salé organise un stage durant une
année d’étude.

Ainsi pour réussir dans ma vie professionnelle, des connaissances


théoriques et pratiques sont requises, chose qu’EST garantie avec succès.

Conformément aux statuts des écoles supérieurs de technologie, ses


étudiants sont tenus d’effectuer un stage d’application dans une société afin
d’améliorer leurs connaissances techniques, théoriques et pratiques.

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SOMMAIRE
Dédicace .................................................................................................................................... 2
Remerciement .......................................................................................................................... 3
Avant de propos ....................................................................................................................... 4
Introduction ............................................................................................................................. 5
Chapitre I: Présentation et l’historique de l’OCP ......................................... 9
1- Présentation de l’OCP ................................................................................................. 9
2- L’historique de l’OCP .................................................................................................. 9
A-Création de l’OCP ............................................................................................................. 9
B- l’importance de l’OCP ..................................................................................................... 9
3- L’organigramme de l’OCP ........................................................................................ 10
4- principe cites d’exploitations au MAROC ................................................................... 11
5- fiche technique de l’OCP ............................................................................................. 12
6- présentation de la direction des exploitations minières de GANTOUR .................... 13
A-Présentation ...................................................................................................................... 13
B- Les principaux clients de division traitement GANTOUR ......................................... 13
C- Les principaux fournisseurs de phosphate .................................................................. 13
Chapitre II: Présentation de l’usine Laverie-GANTOUR ........................... 14
Partie I : Service de maintenance d’électrique ................................................................... 15
Partie II : Usine laverie ......................................................................................................... 15
1- Présentation de laverie .............................................................................................. 15
2- L’objectif de laverie .................................................................................................. 15
3- Les unités de laverie .................................................................................................. 16
Partie III : Description de procédure de la laverie ............................................................ 17
1- Définition de lavage ................................................................................................... 17
2- Alimentation en eau et en phosphate brut .............................................................. 18
3- Le débourbage ........................................................................................................... 19
A- Le but .......................................................................................................................... 19
B- Description ................................................................................................................. 20

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C- Caractéristique technique de débourbeur .............................................................. 20
4- Criblage ...................................................................................................................... 22
5- Les systèmes d’hydro-classification ......................................................................... 23
6- Flottation ..................................................................................................................... 26
7- Décantage ................................................................................................................... 28
Chapitre III: Sujet de stage ............................................................................. 29
Partie 1 : Bilan thermique…………………………………………………………………..30
1- Principe de bilan thermique………………………………………………………...30
2- Etude thermique…………………………………………………………..................31
3- Bilan thermique manuelle de la salle électrique ………………………………......31
A- Les apports internes………………………………………………………………...32
 Les apports des occupants…………………………………………………………..33
 Les apports de l’éclairage………………………………………………………..…35
 Les apports par les appareils………………………………………………….…...35
B- Les apports externes………………………………………………………………...37
 Les apports par renouvellement d’air……………………………………..………37
 Les apports dus aux infiltrations………………………………………………...…38
 Apports de chaleur par transmission à travers les parois extérieures et les
vitres………………………………………………………………………………….38
 Apport de chaleurs par éclairement solaire à travers les parois et les
vitres………………………………………………………………………………….39
C- Synthèse de calcule……………………………………………………………...…...45
D- Bilan thermique total……………………………………………………………..…45
Partie 2 : Choix du système à installer……………………………………………………..46
1- Principe de fonctionnement………………………………………………………...46
2- La production frigorifique/calorifique……………………………………………..48
3- Les types de climatisation………………………………………….………………. 49
A- Les systèmes à détente directe……………………………………………………………………..……. 50
B- Les systèmes tout air……………………………………………………………….. 51
C- Les systèmes tout eau………………………………………………………………. 52
D- Les systèmes VRV………………………………………………………………….. 53
E- Les systèmes mixtes………………………………………………………………… 54
F- Les Roof-top………………………………………………………………………... .54
4- Le système adéquat à installer……………………………………………………….55

CONCLUSION GENERALE .............................................................................................. 56

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Chapitre I :

Présentation et l’historique de
l’entreprise Office Chérifien de
Phosphate.

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1. Présentation de l’OCP :
Dans le cadre de sa politique d’amélioration continue et compte tenu de ses
engagements, l’OCP entreprend une démarche qui vise à améliorer de manière
soutenue le niveau de production et les qualités des produits finis dans l’ensemble
de ses unités de production.
Le traitement des phosphates de basse teneur en P2O5, par le procédé de lavage-
flottation, s’inscrit dans cette optique. Il permet ainsi d’assurer :
La sauvegarde et la pérennité de l’activité minière suite à l’épuisement de la
qualité haute teneur;
La valorisation des phosphates de basses teneurs en P2O5.
L’amélioration de la qualité du produit livré aux industries chimiques.
Les lignes de lavage-flottation à Youssoufia ont démarré en 2005 pour les deux
premières lignes et en 2008 pour la 3eme ligne. L’expérience de MNK/T au niveau
de la laverie de Daoui, a été mise à profit pour améliorer les performances de la
laverie de Youssoufia.
2. Historiques de l’OCP :
A. Création de groupe OCP :
Pour atteindre son objectif d'exploitation exclusive des richesses phosphatiques un
office chérifien du phosphate fut crée par le Dahir du 7 août 1920.
Cet office apparaît comme une société dans le seul actionnaire est l’état. Marocain
"Organisme d'état", mais dans la gestion financière est tout à fait autonome.
L'O.C.P est un établissement semi publique qui assure l'exploitation des
ressources nationales phosphatiques, dont les réserves reconnues actuellement
sont évaluées à environ 70 m3, ce qui représente.3/4des réserves mondiales de
phosphate (98% dans le centre du pays et 2% dans le Sud).
Il est le premier exportateur et le troisième producteur du phosphate après l’USA
et la Russie.
B. L’importance de groupe OCP :
L’importance de l’OCP est vue a travers :
Ses sources de revenu.
Les emplois qu'il offre.
Sa contribution importante au budget de l'état.
Sa contribution au développement social des régions d’exploitation.

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3. L’organigramme de l’OCP :

DG
DIRECTION
GENERALE

PF DRH DRI
POLE FINANCE DIRECTION DIRCTION
ET RESSOURCES RECHERCHE
SUPPORT HUMAINES INNOVATION
LOGISTIQUE
PC PM DSD
POLE POLE DIRECTION
CHIMIE MINES STRATEGIE
LOGISTIQUE DEVELOPE

DC DQE
DIRECTION DIRECTION
COMERCIALE QUALITE
ENVIRON.

PMK PMG
DIRECTION DES DIRECTION DES PMB
EXPLOITATIONS EXPLOITATIONS DIRECTION DE
MINIERES DE MINIERES DES PHOSBOUCRAA
KHOURIBGA GANTOUR

4. Les principaux sites d’exploitations :


Abdoun (Khouribga)
Le centre d’exploitation d’Oulad
Le centre d’exploitation Gantour (Youssoufia-Ben guérir)
Le centre d’exploitation de Boucraâ (Laâyoune)

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Figure I-1:la distribution des cites d'exploitation au MAROC

Le phosphate à Youssoufia est acheminé par train vers Safi pour alimenter les usines de
fabrication d'engrais et d'acide phosphorique.
Il faut signaler que la plus grande partie de la production nationale du phosphate est
destinée à l'exportation.
Le PMG est composé de quatre divisions. Quatre autres services sont directement liés à la
PMG (service achats délégués AD, service médical SM, service études et analyses EA
Projets qualités, productivité,…).

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5. La fiche technique :

Dénomination de la société Groupe Office Chérifien des


Phosphates (OCP) SA.

Date de création 07 août 1920

Président Directeur Général M. Mostafa TERRAB

Objectif Extraction, traitement,

transformation

et commercialisation

des phosphates et des produits

dérivés.

Siège social 2-4 Rue AL ABTAL HAY ERRAHA (ex


Angle route d’EL JADIDA ET
BPULEVARD DE LA GRANDE
CEINTUR).BP 5196-CASABLANCA.

Site WEB www.ocpgroup.ma

Production Phosphates et dérives


phosphates (acide phosphore
engrais)
Phosphate Khouribga,Benguerir/Youssoufia,
Boucraâ.

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6. Présentation de la direction des exploitations minières de Gantour
A- Présentation :
La direction des exploitations Minières de Gantour (PMG) est l’une des trois Direction du
groupe OCP chargés de l’extraction et du traitement de phosphates. Elle dispose de deux
centres de production :
Le centre de YOUSSOUFIA qui est en exploitation depuis 1931.
Le centre de BENGUERIR qui est en exploitations depuis 1980.
La politique qualité de la direction des exploitations Minières de GANTOUR vise la
réalisation des quatre objectifs fondamentaux suivant :
La satisfaction totale des besoins des clients et l’anticipation de leurs
attentes.
Le développement et l’épanouissement du personnel, à travers unes plus
grande intégration dans la réalisation des objectifs de l’entreprise.
L’amélioration soutenue des performances et résultats.
L’enrichissement de la dimension sociale et citoyenne.
B- Les principaux clients de la division traitement de
GANTOUR :
La division Maroc Phosphore I à Safi
La division Maroc Chimie à Safi
C- Les principaux fournisseurs du phosphate :
La Division Extraction Youssoufia
La Division extraction de Benguerir

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Chapitre II :
Usine de Laverie Gantour à
Youssoufia

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Partie1 : service de maintenance électrique
Le service électrique de Laverie Youssoufia occupe une place stratège dans cette division, car
il s’occupe de l’entretien de tous les équipements installé dans les différents ateliers de
l’usine.
Section de dépannage :
Elle s’occupe le dépannage des équipements électrique.
Section entretien préventif :
Cette section s’occupe de l’entretien des machines systématique équipements
électrique suivant les plannings annuels de l’entretient.
Section de bureau d’étude et préparation :
Elle s’occupe la gestion des matériels électriques et de facturation des prestations de
service électrique.
Secrétariat :
Son rôle essentiel est :
- Le pointage du personnel du service.
- La transmission et la réception des courriers.
- L’enregistrement et le classement du courrier.
Partie2 : Usine laverie
1- Présentation de laverie :
L’usine laverie de GANTOUR Youssoufia est une usine de lavage et flottation crée en 2005
principalement composé :
Troie ligne de lavage
Troie ligne de flottation intégrée aux lignes de lavage pour l’enrichissement
des rejets fins issus du lavage.
La capacité de traitement par ligne (ligne de lavage et une ligne de flottation) est de 1400000
tonnes/an de phosphate sec et marchand se répartissant comme suit :
Lavage : 1000000 tonnes/an de concentré de lavage sec marchand.
Flottation : 400000 tonnes/an de concentré de flottation sec et marchand
Les installations de lavage GANTOUR sont conçues pour traiter par compagne les niveaux
phosphatés pauvre en P2O5 (phosphates claires) des zones minières de Youssoufia et
Benguerir. Le traitement est effectué à l’eau douce.
2- L’objectif de laverie :
Le traitement par lavage flottation, est un traitement intermédiaire, il a été mis en place afin
de répondre aux contraintes de production dont principalement :
L’épuisement des gisements riches, et l’exploitation des zones à teneurs
faibles en BPL.
Les exigences en termes de qualité de produit par les clients de la direction
traitement. Ainsi, la laverie, a permis de pallier à ces contraintes, permettant
par là même d’assurer :
 La production d’un produit commercialisable conforme aux exigences
des clients.
 L’augmentation de la durée de vie des gisements de minerai de
phosphates de Gantour.L’exploitation équilibrée des gisements.

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 L’augmentation de la production de la zone de Gantour.
L’objectif du procédé de la laverie de Youssoufia est l’enrichissement des phosphates à basse
teneur de la zone de Gantour par :
L’élimination par criblage humide de la tranche supérieure à 3150 µm
L’élimination par hydro-classification des tranches inférieures à 40µm
L’élimination par flottation des silicates et carbonates contenues dans les
tranches (40,160/180).
3- Les unités de laverie :
Laverie est constituée d’une usine de lavage est de flottation principalement composée de :
 Trois ligne de lavage constituées de :
Débourbeur.
Criblage.
Hydro-cyclone (classificateur, épaississeur)
Bac de récupération.
Convoyeurs séparateur.
 Trois lignes de flottation constituées de :
Bacs de récupération.
Hydro-cyclones (classificateur, épaississeur)
Attritionneurs.
Cellules de flottation.
Bac de stockage des réactifs
Convoyeur séparateurs.
Les opérateurs (lavage, et flottation) consistent essentiellement à isoler, par coupures
granulométriques :
La fraction de grande dimension « stérile » pauvre en P2O5.
La fraction médiane, riche en P2O5 et ayant les spécifications requises d’un
phosphate marchand.
La fraction finie « boues ».
 Des installations annexes:
Parcs de stockage équipés (machines de mise en stock).
Stock de reprise, convoyeur, etc.
Adduction d’eau de traitement.
Installation de manutention de phosphate.
Deux décanteurs qui servent à recycler l’eau.
Installation de séparation solide-liquide :
 Essorage (convoyeur séparateur), décantation.
 Evacuation et épandage des boues de traitement.
 La décantation:
Le but décantation est d’assurer les fonctions suivantes :
La décantation des boues de lavage, des boues d’attrition et des rejets de
flottation pour donner lieu à deux phases :

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 De l’eau claire que l’on recueille.
 Des boues qui sont évacuées sous forme de rejets de traitement.
L’évacuation des boues, épaisses jusqu’aux champs d’épandage.
Le recyclage des eaux non chargées vers le basin des eaux claires.
Les produits devant alimenter le système de décantation sont constitués de : boues de
lavage issue de coupure granulométriques à 40 micron, schlamms d’attrition inférieures à 40
microns et rejets de flottation.
Ce schéma représente les opérations principales que suit le phosphate brut lors du
traitement par lavage et flottation (voir page suivante).
Partie3 : Description de procédé de la laverie
I. Lavage du phosphate:
1- Définition du lavage :
Le lavage consiste à déliter le produit brut par débourbage et à réaliser ensuite, sur le
produit débourbé une classification granulométrique ainsi une ligne de lavage est constituée
des principaux équipements suivants :
Un débourbeur pour la mise en pulpe du minerai. Un crible pour la coupure à
3.15 mm.
Un système hydro-classification constitué d’un hydro-classificateur, hydro-
cyclones, et de batterie hydro-cyclone pour réaliser sur le produit criblé une
coupure à 160 ou à 180 µm, suivant le profil du minerai brut traité, et une
coupure à 40µm.

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Figure II-1:Schéma de lavage du phosphate

2- Alimentation en eau et en phosphate brut :


L’alimentation en eau des lignes de traitement sera effectué à partir d’un bassin de capacité
4000m3, en béton armée destiné à recevoir :
Les eaux d’appoints (les eaux des basins 7,8et 9) adductives à travers les
connexions au réseau principal CL.
Les eaux recyclées à partir du décanteur et des systèmes d’épandage prévus
pour le stockage des boues appelées : digues.
L’alimentation en eau sera effectuée a l’aide des pompes :
 PP6 pour les circuits de ligne de lavage.
 PP13 pour les circuits de la ligne de flottation.
Le phosphate traité par l’usine de laverie est contient un stock de BENGURIR plus un stock
de la zone de YOUSSOUFIA

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Stock de YOUSSOUFIA

Stock de BENGURIR

CL1

Le phosphate brut est repris à partir du stock par le convoyeur à bonde CL1 pour alimenter
Le convoyeur CL2 qui diverse dans trémie tampon placée à la tète de la ligne de lavage.
Cette trémie est munie d’un convoyeur extracteur permettant d’alimenter avec un débit
réglable le convoyeur C2. Ce dernier alimente le débourbeur placé en tète du circuit de
lavage Classification.

Figure II-2:Schéma de l’arrivée du phosphate brut

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3- Le débourbage :
A- Le but :
C’est une opération qui consiste à faire une séparation préalable granulométrique basée sur
l’entrainement du phosphate et de l’eau par des rails situés à l’intérieur d’un tambour
cylindrique creux animé d’un mouvement de rotation pour :
 Assurer le malaxage et l’attrition du mélange phosphaté.
 Facilite le criblage à une maille de 3.15mm.
 Libérer les gains de l’exo gangue argilo-calcaire qui les enrobent.
 Préparer la pulpe à une séparation par hydro-classification.
B- Description du débourbeur :
Le débourbeur est un tambour sous forme de tube cylindrique (virole) avec fond munis
d’ouvertures circulaire sous forme conique pour l’alimentation et la sortie des produits
(solide+eau).
La virole est équipée 14 raille (permettant le malaxage, le délitage et mise en pulpe) et 14
palettes permettant l’avancement du produit dans le tambour sauf que le trois derniers qui
sont au sens opposé afin d’augmenter le temps de séjour.
L’intérieur de la virole est blindé en caoutchouc d’épaisseur (33mm). Chaque débourbeur
est entrainé par 4 moteurs (37 KW) et 16 roues (11.5 bars) (8 motrices, 8 folles)
C- Caractéristiques technique du débourbeur :
 Alimentation par : convoyeur a bande.
 Vitesse de la virole : 8 tr/min.
 Taux de remplissage : 25pou cent
 Temps de séjour : 2 à 3mins.
 Inclination : horizontal.
 Type : tambour débourbeur type
SF30.90.
 Marque : SAKAKO COMESSA
 Poids total : 25100 kg.
 Utilisation : 720 h.
 Φ intérieur du cylindre : 3000mm.
 Longueur du cylindre : 9000mm.
 Φ₁du tronc de cône d’entrée: 1010 mm, Φ₁ du tronc de cône de sortie : 1900
mm.
 Longueur du tronc de cône d’entrée : 230 mm.
 Longueur du tronc de cône de sortie : 58 mm

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Figure II-3:schéma de fonctionnement du débourbeur.

4- Criblage :
La pulpe sortante du débourbeur subit un criblage pour éliminer la tranche grossière
(>3150µm) qui est envoyé vers la mise à terril, le passant est stocké dans un bac à pulpe BP1
avant d’être refoulé vers le circuit de classification.
Longueur 5,5m
Largeur 2,1m
Type de toile Polyuréthane 90A

Inclinaison 10°

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Puissance installée 15KW

Surface criblant 11.55m2

Maille 3.15mm

Figure II-4:tableau des démentions des criblages.

Les cribles ne demandent pas une surveillance constante, mais il est nécessaire de contrôler
à intervalles réguliers certains points importants :
Régularité de répartition de l’alimentation sur le crible.
Bon état de la surface criblant, elle ne doit pas être colmatée.
Efficacité de l’arrosage (pression d’eau suffisante, orifices non obstrués).
Contrôle de l’amplitude de vibration.
Contrôle de qualités du criblage.

L’état des grilles ; ces dernières doivent être en bon état pour éviter le passage des gros
grains à travers les mailles de la surface criblant.

Rampe Arbre
Rampe
d’arrosage excentriqu
d’ass
e
Le gril

Goulotte D’alimentation

on
Moteur
Ressort
électrique
Ressort Goulotte
suspen d’évacuation
sion du stérile
Goulotte
d’évacuation
du passant

Figure II-5:la machine du criblage.

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5- Les systèmes d’hydro-classification :
La classification granulométrique par voie humide du minerai de phosphate nécessite des
systèmes de classifications pour éliminer les stériles et les boues qui sont pauvres en BPL. Il
s'agit d'un système de classification granulométrique en humide de minerai de phosphate.
L'alimentation en pulpe de phosphate se fait à partir d'un hydro cyclone qui coupe
préalablement 90μm.

Figure II-6:la machine d’hydro-cyclone.

 L’hydro-classificateur :
L'hydro-classificateur doit assurer une coupure réglable de 160 ou 180μm selon la qualité du
minerai traité ou selon la teneur demandée par le client pour donner naissance à deux flux.
Une sur verse de granulométrie inférieure 160/180μm destinée à subir un enrichissement
par flottation.
Une sous verse de granulométrie supérieure 160/180μm destinée à être épaissie par HE1
pour constituer le concentré de lavage.
 L’hydro-cyclone :
L'hydro-cyclone est un appareil servant le plus souvent à séparer et à trier les particules
solides dans une phase liquide, l'hydro-cyclone sépare les particules solides selon leurs

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vitesses de sédimentation. La séparation dans un hydro-cyclone résulte de la force
centrifuge générée dans le cyclone.
Dans ce cas, l'accélération gravitationnelle sera remplacée par l'accélération centrifuge, la
vitesse tangentielle de la particule et le rayon de rotation.

Figure II-7:la machine d’hydro-cyclone.

 Le principe de fonctionnement :
L'hydro cyclone est un appareil de classification hydraulique en dimensions, il permet de
séparer les particules solides d'une pulpe en deux fractions granulométriques qui différent
selon la force centrifuge.
La pulpe alimentant l'hydro-cyclone est introduite tangentiellement dans la chambre
d'alimentation cylindrique.
Les particules dont la vitesse terminale de chute est élevée sont entraînées vers les parois du
cyclone sous l'effet de la force centrifuge. Cette force est plus importante pour les particules
de masse plus importante (c'est-à-dire de taille ou de densité plus importante).
Les particules solides les plus grosses et plus lourdes se rassemblent le long de la paroi
intérieure du cyclone, et sortent en bas de l’hydro-cyclone « sous verse » Tandis que les
particules solides, plus petites et plus légères dont la vitesse de chute est faible, sont
entraînées vers le centre du cyclone et sont repoussées vers le haut « sur verse ».
 Description de hydro-cyclone :
L'hydro cyclone est constitué de trois parties :
Une partie cylindrique qui reçoit l'alimentation d’un tube rectangulaire, le
diamètre du cylindre est proportionnelle au diamètre du grain recherché.

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Une partie conique.
Une partie supérieure qui est constituée d'un diaphragme de décharge (sur
verse).
Cette sortie s'étend à l'intérieur de la partie cylindrique pour éviter le court-circuitage.
 Les types de hydro-cyclone :
Il existe deux sortes de cyclone :
Hydro cyclone classificateur :
Le cyclone agit alors comme classificateur, il donne deux fractions granulométriques selon
les dimensions des particules.
Hydro cyclone épaississeur :
Il joue le rôle d’un appareil de séparation solide liquide, il fait la séparation d’eau et de
solide.

Sur
verse
Alimentation

Disparition de
la colonne d’air

Sous verse
(en sortie)

Figure II-8:hydro-cyclone classificateur. Figure II-9:hydro-cyclone épaississeur.

6- Flottation :
 Définition :
Le procédé de traitement adopté pour l’enrichissement de la fraction granulométrique (40 à
160 microns) issue du lavage est un procédé de flottation inverse des minerais de phosphate
à gangue carbonatée ou silico-carbonatée.
La flottation est une technique d’enrichissement du minerai du phosphate par voie humide
qui consiste à déprimer le minerai de valeur et à faire flotter les minerais indésirables
constituants la gangue par l'addition des différents réactifs, et ceci dans le but d'augmenter
la teneur en BPL du minerai en éliminant un certain nombre d’éléments indésirables tel que
les carbonates et les silicates par flottation inverse.

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 Principe de fonctionnement :
Le circuit La pulpe ainsi conditionné tombe par gravité dans la boite d’alimentation de
première cellule de flottation où a lieu l’ajout de collecteurs de la silice.
Le circuit de flottation est constitué de 9 cellules repères (CF1 à CF9) montés en série. Les
produits flottés des 9 cellules constituent le rejet de flottation et alimentent par gravité le
bac BP10. Le produit non flotté, constituant le concentré de flottation de la dernière
cellule de flottation tombe par gravité dans le bac BP11 d’où il est soutiré à l’aide de la
pompe
PP11 pour être épaissi dans les hydro cyclones BH6. La sous verse de BH6 rejoint le circuit
de convoyeurs séparateurs UC-CS1 à UC-CS3.
La sur verse peut, en fonction du besoin, soit être recyclé dans le bac BP13, soit être
aiguillé vers le décanteur.

Figure II-11 : schéma d fonctionnement du conditionneur.

Figure II-10:Schéma du flottation.

 Avantages de la flottation :
Les conditionneurs permettent d'assurer un mélange efficace entre pulpe et réactifs de
flottation les mobiles utilisés sont spécialement conçus pour obtenir un rendement
supérieur à une hélice traditionnelle.
La pulpe et les réactifs sont introduits directement dans le tube intérieur de recirculation où
ils sont intimement mélangés. Ainsi, la recirculation contrôlée élimine les problèmes de
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court-circuitage de la pulpe et améliore son cheminement à l'intérieur de la cuve,
Lorsque les pulpes ont tendance à former des mousses, elles passent par le tube et
recerclent puis sont cassées par l'action de l'hélice,
La sortie par débordement offre 3 possibilités de réglage.
7- Décantage :
 Définition :
Le traitement du minerai de phosphate par lavage et flottation consomme une grande
quantité d’eau, pour régler ce problème et éviter des grandes pertes en eau, la laverie est
équipée d’un système de recyclage des eaux par décantation.
Le décantage est une technique de séparation solide – liquide des particules solides non
décan tables naturellement. Elle est basée sur le phénomène de la sédimentation des
particules solides en suspension sous l’effet de la pesanteur. Par l’ajout d’un floculant
permettant d’augmenter la vitesse de décantation des particules et par conséquence la
récupération d’une eau claire

Figure II-11:la procédure du décanteur.

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 Description d’un décanteur :
C’est un grand bassin circulaire de capacité de 50000 m3 à fond conique muni d’un
mécanisme de raclage animé d’un mouvement rotatif lent, qui entraîne, vers la pointe
centrale inférieure du système qui est le dôme, les boues sédimentées. Ces boues sont
évacuées par trois orifices de décharge sans créer de turbulence, de sorte que l’eau claire
déborde à la périphérie du bassin.

Les boues de lavage. Les boues de la


flottation.

Décanteur

L’eau débordée Les boues

Bassin Les
4000m2 digues

Figure II-12:schéma simplifié du procédure du décanteur.

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Chapitre III : Sujet du Stage :
Climatisation Dans la salle électrique
MCC

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Partie 1 : Bilan thermique
1- Principe de bilan thermique :
L’installation de climatisation doit compenser les charges (en chaleur et en humidité),
afin de maintenir les conditions climatiques internes dans les locaux à climatiser.
Par convention on compte positivement la chaleur et l’humidité apportées à l’air du local et
négativement celles perdues.

Pour calculer les charges thermiques, on se place dans les conditions de base c’est-à-
dire celles qui conduisent au calcul des charges maximales. Le système de climatisation tend
par la suite à garder la température constante dans le local, en établissant un équilibre
thermique entre l’intérieur et l’extérieur.

Le calcul des charges de climatisation, consiste à rechercher la valeur maximale de la


somme de toutes les charges existantes. En hiver, on se contente de calculer les
déperditions par les parois car les autres charges sont favorables.

Tous les calculs doivent être effectué correctement pour pouvoir réaliser une
installation satisfaisante, car un système de climatisation sous-dimensionné ne peut jamais
être satisfaisant et d’autre part un système surdimensionné consomme inutilement de
l’énergie et nécessite d’avantage un investissement supplémentaire.

2- Etude thermique :
 Hypothèses générales :

- Situation géographique : Youssoufia


- Altitude : 457 (m)
- Longitude : 7°59’59’’ Ouest
- Latitude : 31°38’02’’ Nord
- Luminosité : 0.98
- Conditions intérieurs de local traité :
- En été : T=26°C
- En hiver : T=12°C
- Températures extérieures de base :
-En été : T=45°C
-En hiver : T=3°C

Températures de local non traité :


-En été : T=36°C
-En hiver : T= 12°C
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 Descriptif des parois :

Murs extérieurs :

K=0.32 (W/m²/°C)
Murs intérieurs :

K=2 (W/m²/°C)
Toit :
K=0.4 (W/m²/°C)

Nous sommes chargés d’effectuer un bilan thermique pour le local suivant :


-SALLE ELECTRIQUE MCC

3- Bilan thermique manuel de la Salle Electrique :


On va effectuer le bilan thermique manuel pour la salle électrique représenté ci-
dessous

Figure III.1: salle électrique MCC

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A- Les apports internes :
 Les apports des occupants :

Ils sont donnés en fonction de la température du milieu et aussi de l’activité des


personnes qu’y occupent.

Figure III.2: chaleurs latentes et sensibles des occupants selon T et l'activité

La chaleur dégagée par les occupants peut se diviser en deux catégories :

Chaleur sensible : Qsocp=Nocp×Csocp [W]

Qsocp : la chaleur sensible totale des occupants


Nocp : le nombre d’occupant

Cocp : la chaleur sensible d’une personne en fonction de l’activité et de température

 Application numérique :

Qsocp=4×142=568 W

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Gains latent :

QLocp=Nocp×CLocp [W]

Qlocp : la chaleur latente totale des occupants


Nocp : le nombre d’occupant

Clocp : la chaleur latente d’une personne en fonction de l’activité et de température

 Application numérique :

QLocp=4×268=1072 W

Finalement :
QLocp= 568W + Qsocp=1072W

QTotal=1640 W

 Les apports de l’éclairage :

Une partie de l’énergie électrique dédiée à l’éclairage est transformée en chaleur


sensible qui contribue effectivement à l’élévation de température du milieu :

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Figure III.3: Puissance raccordée (W/m2)

Dans la salle, on utilise juste les lampes fluorescentes.

Donc une puissance sensible de : P=45W/m2

QEclairage=1.25×P×S W

Avec :
S : surface de plancher

S=300m2

 Application numérique :

QEclairag=16875 W

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 Les apports par les appareils :

Les appareils électriques aux seins des locaux présentent eux aussi une source non
négligeable d’émission de chaleur latente est sensible qui contribuent sans doute à la
variation de la température et de l’humidité affectant ainsi le confort thermique des
occupants.

Les types d’appareils couramment utilisés peuvent être classés comme suit :
L’appareillage électrique (hors système d’éclairage): les appareils considérés ici sont
identiques à ceux considérés dans la catégorie « bureautique », mais leur nombre est
proportionnel à la surface du local et non au nombre d’occupants.
Les machines: ici, on saisira les appareils porteurs d’apports latents (appareils de cuisson),
ainsi que les appareils dont la puissance ne peut être rapportée ni à la surface du local, ni au
nombre d’occupants (par exemple un variateur de vitesse).

-Les apports de la majorité des appareils utilisés fréquemment dans le domaine résidentiel
sont standardisés dans la charte ASHREA :

Figure III.4: Les types d’appareils

D’après les renseignements fournis par le propriétaire de la salle électrique comporte 18


Grilles (variateur de vitesse) de grand format :

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- Qs Grille (variateur
de vitesse)=3000 w
Alors on a :
QSVariateur= 1200×18=21600 W

Puisque ces équipements n’engendrent aucune chaleur latente alors :

QLvariateur= 300×18=5400 W

Les Appareils Nombre Chaleur Chaleur Puissance


Dans la salle électrique Sensible Latente Nominale
Qs Ql

Variateur de vitesse 18 21600W 5400W 3000W

Automates 10 400W W0 40W


programmables

Contacteurs 45 49590W 74385W 6954W

Disjoncteurs 39 18096W 27144W 2575W

Fusibles 45 11250W 0W 400W


Alimentation 18 26100W 27900W 3000W
Cartes Electroniques 18 900 W 0W 200W

Batteries Electriques 30 26970W 870W 2192W

Equipement de 18 720W 0W 175W


Télécommunication

Condensateurs PFC 51 17850W 12750W 1000W

Figure III.5: chaleurs latentes et sensibles des occupants selon Les appareils

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B- Les apports externes :
 Les apports par renouvellement d’air :

Selon les critères hygiéniques le renouvellement d’air ne doit pas être


inferieur a 25m³/personne/h.

Dans Notre cas, si la salle est chargé en maximum, elle abritera 14


personnes, Alors le système doit être capable d’en assurer l’air neuf
hygiénique.

Les charges thermiques maximales par renouvellement d’air sont calculées par
les relations suivantes :

Qs=1200*qv *(Text - Tchambre)

QL=3.04*106* qv *(rext - rchambre)


Avec :
qv : débit volumique en m³/h
Text : température extérieure maximum à prendre en considération
Tchambre : température de la chambre
rext : humidité absolue 12g d’eau/Kg d’air sec
rchambre : 9g d’eau / kg d’air sec

 Application numérique :

-La Température maximum correspond à celle du mois de juin à 16h :00 et est estimée à
46°C
-la température de la salle ne doit pas dépasser 26°C

QLrenv=3.04×103× (2689,72/3600) × (12-99)=6814w

QTrenv=15189,66w
+ =
Qsrenv=1200× (2689/3600) × (45-26)=8983W

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 Les apports dus aux infiltrations :

Les apports thermiques provenant des infiltrations sont fonction de plusieurs facteurs
(vitesse de l’air, type de vitrage, étanchéité des cadres…)

La charte ASHREA version 2010 standardise ces derniers pour les nouvelles
fenêtres a double vitrage avec cadre étanche et c’est le cas d’ailleurs pour la salle
électrique, à 0,2l/s par m2 de la surface vitrée, ils sont calculées par les relations
suivantes :

S=15m²

Qsinf=1200×qv × (Text - Tsalle)

QLinf=3.04×103× qv × (rext - rsalle)

 Application numérique :

-le débit d’air infiltré dans la salle est donc : Qv=0,2×15=3l/s

QSinf= 1200×0,03×19=684 W

QLinf= 3,04×103×0,03× (12-9)=274 W

 Apports de chaleur par transmission à travers les parois extérieures et


les vitrages :

La charge thermique relative à ce type d’apport est purement sensible, il est calculable
par la relation suivante :

QStr = K. S .ΔT
- K = coefficient de transmission thermique de la paroi ou du vitrage
considéré en W/m²°C
- S = surface de la paroi ou de la fenêtre considérée (m²)

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- ΔT = différence de température entre les deux faces de la paroi considérée [°C] (extérieur
–intérieur)
-K mur-ext= 0.32 W/m2. °C

-K murs-int= 2 W/m2. °C

-K Toit= 0.4 W/m2. °C

-K vitrage= 5.8 W/m2. °C

 Applications numériques :

Surface (m2) K (W/m2.°C) ΔT (°C) Q (W)


Vitrage 15 5.8 17 1479
Murs 70.3 0,32 17 382
Extérieurs
Murs intérieurs 34.65 2 8 554

Toiture 53 0.4 17 360

QTotal-tr = 2775 W

 Apport de chaleurs par éclairement solaire à travers les parois et les


vitres :
L’éclairement solaire global Ig reçu par une surface se décompose en trois termes:


Le rayonnement direct Ii

le rayonnement diffus D.

Le rayonnement réfléchis R

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Figure III. 6 : Eclairement solaire

Il s’exprime par la relation suivante :

Ig=Ii+D+R

-Les puissances thermiques reçus par éclairement dans les parois et dans les vitres se
calculent à partir des relations suivantes :

QSeclp= αparoi× Ig(90 ;γ) ×Sparoi

QSeclv= αvitre× Ig(90 ;γ) ×Svitre


Avec :
αparoi : coefficient d’absorption des parois.
αvitre : coefficient d’absorption du vitre.
G* (90 ;γ) : rayonnement global reçue par une surface verticale d’une orientation γ.

Sparoi : surface de la paroi.

Svitre : surface de la vitre

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Figure III.7 : Les coefficients d'absorption

Eclairement direct sur un plan perpendiculaire aux rayons solaire :

Idn= (I0 – 31 TL) exp (-m×TL / (0.9 m +9.4)) [W/m²]

Avec :

-I0 : est la constante solaire hors atmosphère=1367[W/m²],


-TL: Facteur de trouble de Link=4 pour les régions à Température modéré. -m:

Nombre d'air-masse=0,95 pour l’altitude de la salle polyvalente

Eclairement directe sur une surface horizontale :

Ig=Iidn×Sin h [W/m2]

-h : la hauteur du soleil en degré

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Eclairement solaire sur un plan d’inclinaison i et d’orientation γ :
La composante directe dans un plan d’inclinaison et d’orientation quelconques est
donnée par la relation suivante :

Ii = Idn (sin h×cos i + cos h×cos (γ - a) .sin i)) [W/m²]

Avec :
-i : l’inclinaison du plan.
- γ : l’azimut du plan.
-a : l’azimut du soleil.
-h : la hauteur du soleil.

Eclairement diffus sur un plan quelconque :

Le rayonnement solaire diffus arrive sur le plan récepteur après avoir été réfléchi par
les nuages, les poussières et les aérosols. On suppose que le rayonnement solaire diffus
n’ait pas de direction prédominante de ce fait, l'orientation du plan récepteur n'a pas
d'importance, seule son inclinaison, elle est donnée par la formule suivante :

D=125 x Sin (h) 0,4 x ((1 + Cos(i)) / 2) + 211,86 x Sin(h) 1,22 x ((1 - Cos(i))
/ 2) [W/m²]

Avec :
-h : la hauteur du soleil
-i : l’inclinaison de la surface
 Déclinaison solaire :
L’angle entre le vecteur Terre-Soleil et le plan équatorial est désigné la déclinaison solaire.

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Figure III.8 : Déclinaison solaire

Il est donné par la relation suivante :

δ=23.45 sin ((360÷365) × (284 + N))


en degrés
Avec :
N : Le numéro du jour pendant l’année

 Hauteur angulaire :

C'est l'angle h formé par le plan horizontal au lieu d'observation et la direction du soleil. Il
est donné par la relation :

Sin h=Sin L× Sin δ + Cos L × Cos ω

Avec :

-h : La hauteur du soleil

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-L : La latitude du milieu

- δ: La déclinaison solaire

-ω: l’angle solaire

 L’azimute du soleil :

C'est l'angle a compris entre le méridien du lieu et le plan vertical passant par le
soleil. La connaissance de l'azimut est indispensable pour le calcul de l'angle
d'incidence des rayons sur une surface non horizontale.
Il est donné par la relation suivante :

Sin a =Cos δ × Sin ω ÷ Cos h

Avec :
-a : azimut du soleil
- δ: La déclinaison solaire
-ω: l’angle solaire

 L’angle horaire :

C'est la mesure de l'arc de trajectoire solaire compris entre le soleil et le plan


méridien du lieu. Exprimé en degrés.
Il est donné par la relation suivante :

ω =15× (TS – 12)

 Application aux parois et vitres extérieurs de la salle :

D’après les données géographiques et météorologiques du site, on a pu tirer les


résultats suivants :
Le pic des apports par rayonnement solaire pour le salon aura lieu le 15 juin à TS=15h00min.
On a :
αparoi=0,4 (Parois claire)
αvitre=0,9 (simple vitrage)

Les résultats des calculs à main levée des différents Eclairement pénétrant

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Les parois extérieures du salon sont illustrées sur le tableau suivant :

Parois ou vitre Surface (m2) Orientation par inclinaison Eclairement Eclairement


apport au sud reçue(W)
Paroi 1 13 Nord-ouest 90° 70, 3W/m2 913.9
Paroi2 13 Nord-Est 90° 84,2/m2 1094.6
Paroi3 25,2 Sud 90° 80,8W/m2 2036.12
Vitre1 5 Nord-ouest 90° 70, 3W/m2 351,5
Vitre2 5 Nord-Est 90° 84,2/m2 421
Vitre3 5 Sud 90° 80,8 W/m2 404
Plancher 56,7 Horizontale 0 91,3/m2 5176,71

C- Synthèse de calcul :

La somme des apports par éclairement solaire sur les surfaces de la salle :

Salle Electrique
Charge sensible 10397,83 w
Charge latente 0Kw
Puissance totale 10397,83 w

D- Bilan thermique total :

Pour évaluer tous les besoins climatiques de ce local sensé à être climatisé.
A noter que ce calcule aussi les besoin en chauffage, si jamais on aura besoin
d’installer des systèmes réversibles.

Qtot = Qinternes + Qexternes

Qtot = Qoccupent + Qécairage + Qappareil + Qv + Qinfiltration + Qt + Qéclairement

 Application numérique :

Qtot = 1640+16875+316525+15189,66+958+2775+10397,83

Qtot = 364,360 KW

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Partie 2 : Choix du système à installer

1- Principe de fonctionnement :

Certes, il existe une grande variété des systèmes de climatisation et des dispositifs de
production de chaud et de froid, mais ils fonctionnent tous sensiblement selon le même
principe, c'est-à-dire qu’il y’a des pièces communes que l’on retrouvera dans tous les
systèmes quoi qu’il soit leurs model.
 Le compresseur :
La fonction essentielle de cet élément est de garantir "un débit
de gaz frigorifique sous haute pression". Pour expliquer de
manière plus simple le rôle de cet appareil, on dira qu'il s'agit
d'un mécanisme doté d'un moteur qui se doit de permettre la
circulation du cryogène "en aspirant le fluide à l'état gazeux, et
en l'envoyant vers le condenseur, sous forme de gaz à haute
pression et haute température." Qu'il se trouve dans un circuit
réfrigérant spécialement conçu pour le bâtiment ou encore
qu'il fasse partie intégrante d'un climatiseur, cet élément se
Trouvera toujours en dehors de la pièce à climatiser. Il peut être particulièrement bruyant ou
alors relativement silencieux.
 Le condenseur :
C’est sans aucun doute la pièce sans laquelle il serait
impossible de recevoir l'air frais dans la pièce à
climatiser. Il joue le rôle d'échangeur et c'est par lui
que le cryogène gazeux devra passer et se
transformer en liquide censé refroidir l'air de la pièce
à climatiser. L'air chaud qui résultera de ce processus
quant à lui sera rejeté à l'extérieur du local.

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 Le filtre dés-hydrateur :
C'est le premier élément qui se trouve juste à la sortie du
condensateur, son rôle étant essentiel pour le fonctionnement du
système tout entier. Cet élément a la forme d'une bouteille dans
laquelle se trouvent des filtres par lesquels passe le cryogène
liquide afin d'être purifié. Le dés-hydrateur se doit aussi de
contenir l'humidité du circuit constante pour garantir un excellent
fonctionnement du système tout entier.

 Le détendeur :
La fonction essentielle du détendeur est de contrôler
et réguler principalement le flux du cryogène liquide,
Il se présente sous la forme d'un tuyau bobiné assez
fin que les professionnels appellent communément
"capillaire". D'une manière générale, il se trouve à
l'entrée même de l'évaporateur et à la sortie du
compresseur. Il reçoit donc le cryogène liquide sous
très haute pression et lui acquérir une pression plus
Basse, quand il se retrouve dans l'évaporateur. Le débit de cryogène liquide qui passera par
le Détendeur dépendra du réglage qui aura été fait et il convient aussi de mentionner que ce
dernier ne doit jamais être totalement fermé.
 L’évaporateur :
C’est un échangeur de chaleur qui absorbe l’énergie thermique du local à refroidir par le
biais du fluide frigorigène qui se détende après avoir passé par le capillaire, on peut dire
qu’il effectue la mission inverse du condenseur.

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2- La production frigorifique/calorifique :

La production du froid s’effectue basiquement en liant les éléments expliqués auparavant


formant ainsi un circuit frigorifique fonctionnant selon le cycle ci-contre :
L’ensemble de cycle peut être représenté dans le diagramme enthalpie-pression :

Figure III.9 : Diagramme du frigoriste P-H

Figure III.10 : Cycle frigorifique

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3- Les types de climatisations :
Les différents types de climatisations peuvent être classés selon les catégories suivantes :

Les systèmes à détente directe

Les systèmes tout air

Les systèmes tout eau

Les systèmes VRV

Les systèmes mixtes

Autre

A- Les systèmes à détente directe :

La chaleur est prélevée du l’air à refroidir par le biais d’un échangeur (fluide
frigorigène/air), les puissances de ces systèmes sont généralement faibles ou moyennes.

Le système le plus répondu dans cette catégorie c’est le split système. Ces climatiseurs
peuvent être mono-split (une seule unité intérieure) ou multi-split (plusieurs unités
intérieures) pour une seule unité extérieure.

Figure III.11 : Climatiseur split système

EST SALE LP-EEAB Page 49


 Avantage :
Le gros avantage pour ce système est que la principale source de bruit est installée
en dehors du local a climatisé

 Inconvénient :
Ce choix technologique impose parfois des grandes longueurs de tuyauterie liquide
et d’aspiration donc des pertes de charges signifiantes.
B- Les systèmes tout air CTA (centrale de traitement d’air) :

Ces systèmes sont basés sur le traitement d’air centralisé et conçus pour des grandes
puissances calorifiques et frigorifiques.
La centrale a traitement d’air (CTA), permet de maitriser la température, l’hygrométrie et
la qualité de l’air d’un local en créant un climat artificiel. Dans ce cas L’air traité est acheminé
vers les locaux par un réseau de gaines.

Figure III.12 : Centrale de traitement d'air CTA

 Avantage :
-Bonne qualité de l’air

-Possibilité de recyclage de l’air dans les locaux

-Possibilité de récupération de la chaleur

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 Inconvénient :
-Encombrement des locaux

-Faible confort acoustique

-cout d’installation élevé

C- Les systèmes tout eau (les ventilo-convecteur) :


Ces appareils terminaux assurent les fonctions suivantes

-Refroidissement et parois la déshumidification non contrôlée

-Filtration

Ils sont généralement montés en allège sous les baies vitrés et peuvent aussi être
plafonniers. Du fait de leur cout modéré, ils sont souvent utilisés dans les bâtiments à
usage de bureaux.

Figure III.13 : Ventilo-convecteur

D- Les systèmes VRV :

Les systèmes VRV sont conçus pour l’habitat et le tertiaire de petite ou moyenne envergure.

La variation de la puissance frigorifique s’accompagne d’une réduction


pratiquement
Proportionnelle de la Puissance électrique consommée, ce choix technologique s’avère alors
Économique ; la technologie invertir permet d’adapter la puissance instantanée à l’écart

EST SALE LP-EEAB Page 51


mesure-consigne.

Avec :

-VRV : VRV signifie "Volume de Réfrigérant Variable". Cette dénomination traduit le fait que
le système est capable d'adapter sa puissance strictement aux besoins thermiques des
locaux traités, à tout moment de la journée et quelle que soit la saison.

-La technologie Invertir : INVERTER est le nom de la technologie utilisée pour faire varier la
puissance des groupes VRV. La réduction de puissance s'accompagne d'une réduction de
puissance électrique absorbée par l'installation.

Celle-ci est donc aussi performante à charge partielle (mi-saison par exemple) qu'au
maximum de sa capacité.

Figure III.14 : Système VRV

E- Les systèmes mixtes (Les installations décentralisées sur


boucle d'eau):

Dans ces installations le traitement de l’air et la production frigorifique s’effectuent d’une


manière séparée, la production du froid et du chauffage est assurer par un groupe d’eau
glacée et d’eau chaude, quant au traitement de l’air il est assuré par une central d’air.

EST SALE LP-EEAB Page 52


L’air hygiénique et le froid sont apportés vers des unités terminales qui peuvent être soit des
éjecto-convecteurs soit des pompes à chaleur sur boucle d'eau soit des plafonds
Rafraîchissants.
Les éjecto-convecteurs : sont des appareils raccordés hydrauliquement et aérauliquement.

Figure III.15 : Ejecto-convecteur

 les groupe d’eau glacée/chaude :


Les groupes de production eau glacée sont constitués d’un groupe de production du froid
et d’eau chaude, d’un réseau hydraulique et de ventilo convecteur. L’énergie de
climatisation produite par le groupe froid est transférée au local à climatiser via les
conduites hydrauliques et les ventilos convecteurs

Figure III.18 : Groupe d'eau glacée/chaude

EST SALE LP-EEAB Page 53


F- Les Roof-Top :

Les Roof-tops sont des systèmes à détente directe. Ils sont conçus en un seul bloc par
mise en liaison du condenseur et de l’évaporateur dans le même caisson. L’air de
refroidissement est ainsi produit dans le caisson et pulsé en direction de l’enceinte à
climatiser par le biais d’un réseau de gaines.

Les roof-top sont des centrales uni zones installées à l’extérieur précisément aux toitures
des bâtiments. Ils sont fréquemment utilisés pour les applications suivantes :

- Grandes salles de bureaux, salles d’ordinateurs et hall recevant du public, théâtre…

-Climatisation des grands magasins, supermarchés, restaurants, ateliers,…

Figure III.19: Roof-top

4- Le système adéquat à installer :

Le système sera une pompe à chaleur réversible de 60 KW qui va nous assurer la


compensation de nos apports (climatisation) et déperditions (chauffage).

Les raison de ce choix :



La réversibilité du système

Possibilité de récupération de la chaleur pour l’ECS

Le bruit sera loin des locaux à traiter

EST SALE LP-EEAB Page 54


Conclusion générale

Le stage qu’on a effectué au sein du groupe office chérifien des


phosphates à Youssoufia direction GANTOUR laverie, était une
découverte, une prise de connaissance et une occasion pour être
proche du monde du travail. C’était une occasion du coté
professionnel et personnel surtout par le contact avec les agents de
différentes catégories du service électrique.
C’était une bonne occasion pour connaitre les caractéristiques de
l’USINE DE LAVERIE d’où on a gagné plusieurs informations
concernant le choix du matériel, son diagnostic, sa protection sa
maintenance et d’autres informations très intéressent.

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