TYPOLOGIE DES TEXTES NARRATIFS

INTRODUCTION GENERALE

D'un texte dit narratif, on raconte, on narre un événement isolé ou une série
d'événements réels ou imaginaires formant une histoire. Un enfant peut ainsi raconter une
journée marquante, un écrivain raconter ou rapporter une légende, un historien faire le
récit d'événements réels.

Le récit d'une vie est appelé biographie ou une autobiographie quand l'auteur
raconte ou parle sa propre vie, même si les faits rapportés sont inventés (fictifs), ils sont
présentés comme ayant réellement eu lieu, le récit dit de fiction, présente les même
caractéristiques de récit des événements véridiques .Il est rare cependant que dans un récit
tout soit fabriqué: une fable peut être réelle

Ce séminaire vise à consolider les connaissances de l'étudiant en matière des genres

littéraires et des types de textes narratifs, à travers une présentation générale de la
question et un apprentissage méthodologique des principes genres et types.

PLAN DES COURS

A/-Sources du texte narratif

1 -L'épopée
2-La chanson de geste
3-Le roman de chevalerie
4-conte et merveilleux
5-Les fabliaux
6-la fable
7-La nouvelle
8-Le roman
B/-Les récit en tous genres
1-L'autobiographie
2-Le récit de voyage
3-le récit historique
4-Le journal
5-Les mémoires
6-La correspondance
C/-Typologies romanesques
1-Le roman précieux
2-Le roman burlesque
3-Le roman épistolaire
4- Le roman picaresque
5-Le roman autobiographique
6- Le roman réaliste
 7- Le roman naturaliste

D/-Les personnages romanesques

1-Le roman d'analyse
2-Le roman d'apprentissage
3- Le roman des mœurs
E/-L’intrigue
1- Le roman historique
2-Le roman d'aventure
3-Le roman policier, roman noir
4-Le roman d'anticipation ou de science-fiction
F/-Le cadre spatio-temporel

L'espace ou le lieu de déroulement d'événements, histoires ou actions. Le temps :

époque ou la période concernée par l’histoire (siècle, année, mois, jour, heure.....).

A) SOURCES DES TEXTES NARRATIFS

1-L'EPOPEE:

Récit dans le quel un héros se bat contre des forces surnaturelles. L’épopée
est le genre littéraire le plus ancien qui avait été connu comme signe par l'écriture. Il a été
illustré en Grèce en 8ème siècle avant Jésus-Christ par le premier poète connu Homère:
l'Iliade et l'Odyssée, au 6ème siècle par Hésiode : Les travaux et les jours

L'Iliade et l'odyssée sont des épopées tout comme les chansons de geste.
Un personnage réel peut être comparé à un héros épique, par exemple l'Empereur
Napoléon mis en scène par Vecteur Hugo dans les châtiments.

L'épopée prend sa source dans le mythe et le prolonge dans l'histoire. Elle

chante les origines et les commencements, elle montre comment les Dieux communiquent
à la destinée des hommes l'inclusion et le mouvement. Pour saisir l'aventure humaine à ses
racines divines, elle se place à la charnière entre le divin préhistorique et divin historique, là
où ces deux mondes s'articulent. C'est pourquoi elle met en scène le plus souvent des êtres
qui ne sont ni des hommes ni des Dieux mais des héros c'est-à-dire des demi-dieux.

2- LA CHANSON DE GESTE

La geste vient du Latin et signifie ce qui a été fait, les exploits. Son apparition
est vers la fin du 11ème siècle dans les pays de la langue d’Oïl. C'est un long poème du
plusieurs milliers de vers, divers en strophes de longueur irrégulier.
 Nul sait qu'est le dénommé Touron, qui vers l'an 1100 inscrit son nom en
derniers vers de la chanson de Roland. Le chanteur inspirait qui déclame les exploits des
Chevaliers de Charlemagne .Ce premier monument de la littérature française devient le
modèle d'un genre très actif durant plusieurs siècles: Chanson de geste, vibrant témoignage
de combat héroïques menés par les rois et les princes (Carolingiens), la geste transforme les
événements militaires pour en faire un récit idéalisé, une épopée où le héros démontre une
puissance physique démesurée, exalte la fraternité d'âmes, défend l'idéal chrétien.

Les jongleurs sont les interprètes attirés des chansons de geste, Allant de château
en ville, ces professionnels de spectacle (à la fois musiciens et acrobates) savent s'adapter à
des publics très divers. Apprenant par cœur les milliers de vers que contient une chanson, il
s'accompagne de vielle (instrument de musique) pour déclamer plusieurs heures durant les
exploits du Roland et de Guillaume. La chanson de geste possède un rythme régulier où les
répétitions et les effets de symétrie entraînent un public vers un monde ordonné où le bien
triomphe le mal, en un combat intense fait de violence et de sang.

3- ROMAN DE CHEVALIER

Roman de Chevaliers Récit en vers du Moyen Age qui vante les exploits de
chevalier cherchant la reconnaissance de leur paire ou l'amour de leur dame.

Dans les romans courtois, le chevalier subit des épreuves et accomplit des exploits
pour sa valeur à sa dame. Cette apologie de l'amour raffiné ne correspond pas à la vérité
historique. Chrétien de Troyes est l'un des plus grand romanciers de Chevalier

Remarque : Le roman de Chevalier est l'ancêtre du roman.

4-FABLIAUX

Sont des récits plaisants dont la longueur varie habituellement entre 300 et 400
vers. Ils sont constitués d'épisodes en général bien liées. Ils en restent environs 150 vers.
Pour la plupart, il date du 13 ème siècle (la moitié appartient à la seconde moitié de 12 ème
siècle), le plus ancien Richeux qui remonte à 1159;quelques autres se rattachent au 14 ème
siècle, on cite comme auteur de fabliaux Jean Badel

Remarque: Dans leur grande majorité, les fabliaux sont anonymes

 Ils ont pour sujet toujours à des naïfs, d'amusantes méprises de la malignité des
femmes, l'infortune des maris trompés .Ils s’entraînent aux bourgeois, aux prêtres, aux
vilains...

De certains de ces récits se dégage une leçon de sagesse pratique, plus rarement
une idée générale sur le monde ou la destinée.

5-CONTE ET MERVEILLEUX

Conte et Merveilleux s'associent pour former un genre narratif aux codes très
stricts. C'est l'écrit qui a donné aux contes, d'origines orales, les formes fixes. Conte lui
connaît aujourd’hui.

Jean de la Fontaine (1621-1695). Il publie 1668 le premier recueil de Ces Fables. Très
bien accueillis par le public, ces fables sont représentatives du monde d'expression en
vigueur au 17° siècle.

-Remarque : Le monde animal qui habite la Fables représente la société des hommes

6-FABLE

Très Cours récit en prose ou en vers qui annonce une morale, Esope dans
l'antiquité et Jean de la Fontaine au 17ème siècle en les meilleurs illustrateurs.

Une fable se construit comme une petite pièce dont les personnages sont
fréquemment des animaux.

Remarque : Le mot fable désigne également un mensonge. Quelle fable racontes-

tu ?

7-NOUVELLE

Est un genre narratif qui se distingue du roman par sa brièveté au cours des
siècles, ce genre a subis de nombreuses transformations.

Les nouvelles sont généralement publiées dans un recueil: dans ce cas peut-on
encore parler de la nouvelle comme d'une œuvre à part entière.

Il n'est pas toujours aisé d'opérer une distinction entre le roman et la nouvelle
sur la base de la longueur. Quelques œuvres littéraires narratives du 19 ème siècle ne sont
pas moins longues que les romans, sont considérées par leurs auteurs comme des
nouvelles.

La nouvelle se différencie du roman pour le point de vue narratif, le narrateur est

souvent présent à l’intérieur de texte de la nouvelle; les faits sur le lecteur est ainsi
renforcés.

Les caractéristiques de la nouvelle sont:

-Un seul sujet: Souvenir, fait divers, moment de vie.

-Récit bref, action concentrée à un moment décisif.

-Rythme rapide peu ou pas de régression.

-Pas de personnages nombreux.

-Présence fréquente d'un narrateur et publication au recueil.

L'exemple illustratif de Le Rosier de Madame Husson Guy de Maupassant(1888).

8-ROMAN

C'est sans doute le genre le pus représenté et le plus lu, s'il est facile d'identifier
le roman, il est plus difficile de définir. Le roman a connu une grande fortune dans la
littérature européenne. Il tire son nom de la langue romane (langue populaire parlée entre
le 5ème et le 10ème siècle) dont laquelle les premiers textes appartenant à ce genre ont été
écrits. Le mot roman désigne aujourd’hui une œuvre fictive, assez longue qui fait vivre des
personnages ayants une identité dans un milieu et une époque déterminés. Le roman est
présenté comme une réalité à laquelle le lecteur est appelé à croire.

Les fonctions du roman sont multiples; distraire, instruire, faire rêver vivre par
curarisation, entrer dans des univers ou des époques inaccessible malgré son évolution
constante.

Remarque: Le roman n'a pu se départir complètement de ces trois dimensions :

personnage, temps, espace ni de la problématique du point de vue de l'auteur, les premiers
romans du Moyen Age ont été rédigés en vers mais appartiennent aux genres narratifs.
Chrétien de Troyes par exemple raconte bien les aventures d'un héros. Mais Rabelais qui
écrit les premiers romans en prose:Rantagruel.

La véritable licence du roman peut être datée au 17 ème siècle avec Madame de
la Fayette quelle raconte le destin de la princesse de Clèves dans le roman de même nom.

Au 17ème siècle le roman connaît deux transformations, le roman est épistolaire

fondu sur les échanges des lettres comme les liaisons dangereuses de Laclotte et les
Mémoires, confessions fictives racontées à la première personne comme la ville de
Marianne de Maribeaux.

Le genre atteint son apogée au 19ème siècle où il subit l'influence du courant

littéraire tel que le romantisme, le Réalisme, le Naturalisme et le Symbolisme.

Le roman continue à raconter le destin des personnages subissant l'influence du

courant littéraire et le monde extérieur sur leur existence .Au 20 ème siècle, le roman fait
peau neuve en empruntant ses techniques au reportage ou en reflétant des systèmes de
pensées, comme chez Albert Camus et Jean-Paul Sartre.

Remarque : Le nouveau roman tente de faire éclater le genre, ce qui a pour

conséquence d'en réduire la lisibilité

B) LES RECIT EN TOUS GENRES

1) L'AUTOBIOGRAPHIE

C'est le récit de la propre vie de l'auteur. L'autobiographie ne doit pas se lire

comme le reflet de la vérité mais comme celui d'une volonté plus au moins sincère
d'exprimer une vérité. Les motivations d'une autobiographie ont fourni les clefs. L'auteur de
l'autobiographie se situera parfois entre la réalité brute et la réalité romancière. Dans ce
dernier cas, il écrit un roman autobiographique mélange de fiction et de faits authentiques.

Parmi les autobiographies indispensables à connaître s’étant la première des

genres rédigés par Jean-Jacques Rousseau au 18° siècle: Les Confessions (1782/1789)

2) LE RECIT DE VOYAGE
 C'est un genre particulier qui se repose sur la description des lieux et des espaces
ou aventures réalisées par l'auteur même. Il met en scène le personnage principal ou
généralement un héros qui fait l'expérience de voyage.

3) LE RECIT HISTORIQUE

C'est un récit qui mène la fiction et la réalité historique, mélange de

personnages fictifs et historiques. Le roman historique présente souvent l'histoire située à
une époque antérieure à celle de l'auteur, l'époque fournit les éléments importants à savoir
un cadre exotique et permet une mise en perspective du présent .Vecteur Hugo (1893).

4) LE JOURNAL

La narration à la première personne est le point commun qui réunit

l’autobiographie, le Journal et les Mémoires et que le narrateur se confonde avec l'auteur
ou qu'ils demeurent fictifs. Quelques auteurs se sont particulièrement illustres dans chacun
de ces genres.

Le Journal de voyage est un genre fleurissant de Moyen Age et à la Renaissance.

Les savants historiques (Historiographe) qui participent en grandes découvertes rédigent
des journaux de voyage à la première personne, Montaigne lui même tient un journal
pendant son voyage en Italie. A la différence de l'autobiographie, le journal ne porte pas de
regards rétrospectifs, il s'écrit le jour au jour et au présent .Dans une autobiographie au
contraire l'auteur relate des événements qui se sont déroulés de nombreux années
auparavant et toujours à la première personne, le récit s'écrit cette fois au passé.

Remarque : Comme le journal, l'autobiographie rapporte généralement et

chronologiquement le déroulement des faits qui jalonnaient une période donnée, vie
entière ou simple voyage.

5) LES MEMOIRES

S'écrivent à la première personne, mais «je» se fait discret que dans le journal
ou l'autobiographie. La position de l’auteur, n’est pas celle d'un personnage centrale mais
celle d'un participant (ou d'un simple témoin) à des événements d'une certaine ampleur
historique. Dans leur Mémoires où Saint Simon raconte les mœurs de la cour au 17ème
siècle au 18ème siècle plus que leurs propres vies.
 Remarque: il est rappelé que ce genre narratif ne se pratique guère aujourd’hui,

6) LA CORRESPONDANCE

En poésie, les correspondances se forment par des sensations qu'on prouve aux
lecteurs. On appelle correspondance un échange régulier de lettre entre deux personnages.
Le mot désigne aussi l'ensemble des lettres qui alimentent cet échange. La correspondance
constitue un genre littéraire dont l’ambiguïté repose sur l'identité et le statut de l'auteur
des lettres: personnages fictifs ou réels, écrivains ou épistoliers.

Ce genre littéraire est appelé épistolaire, lettre qui a aussi donné épître (mot issu de
latin, epistola). Son unité repose sur la correspondance : La lettre.

C'est de l'identité variable des correspondants (écrivains, personnages

historique) ou héros de roman que provient la diversité du genre. Sa première ambiguïté
vient ou se pose sur la nature, réelle ou fictive de la correspondance. La seconde ambiguïté
réside dans la nature et le statut même de la correspondance adressée à l'origine à un seul
destinataire et non pas à une multitude de lecteurs.

Ainsi les lettres de Madame Sévigné s’adressant d'abord à sa fille. La

renommée de cette correspondance parvient jusqu'à la Cour où les lettres de la Marquise
finissent par circuler librement.

Peut on encre parler d’œuvres littéraires à propos des lettres qui ne sont pas
initialement destinées à la publication et que l'auteur n'a pas explicitement écrites dans le
but de faire œuvre...

C) TYPOLOGIE ROMANESQUE

1) LE ROMAN PRÉCIEUX

Le thème de précieux apparaît pour la première fois en 1654 mais la réalité

qu'il recouvre existait depuis longtemps. La préciosité ressuscite en effet l'esprit courtois. Il
est en même temps un phénomène social propre à une tentative de femme pour conquérir
leur indépendance, pour lutter contre l'habitude que l'on avait alors de les marier sans leur
consentement. Nous pouvons transformer d'un coup d'humour aussi fortement enraciné, il
emplois des tactiques ingénieuses: se dérober devant le mariage et même devant l'amour,
l'imposer à ceux qui veulent les conquérir les preuves de la passion, de la patience et du
dévouement, s'assurer ainsi qu'elles sont vraiment aimées, c'est-à-dire sublimer l'amour.

Les genres littéraires vers lesquels se porte la préférence des écrivains

précieux, sont ceux qui exigent l'ingéniosité de l'esprit: la poésie légère et galante.

L'esprit précieux, n’est pas moins à son aise parmi les fictions romanesques.
Dans ce domaine il a perdit un roman sentimental d'une extrême importance. Cette sorte
de série de romans dont les plus célèbres pour la moitié de 17ème siècle sont Panexandre
de Gomberville.

2) ROMAN BURLESQUE

Le burlesque fait parti des registres comiques, et parodiques et s'applique aussi

bien à certains procédés des comédiens. Le mot burlesque, dérivé de l'italien, désigne une
plaisanterie, une raillerie, une farce (parfois une tromperie).

Le roman furieux au 1532 de l'Aristote et de Don kuchot Cervillé en 1615 on

révèle en ce sens ce type d'écriture romanesque. Il désigne une forme de comique débridé,
parfois satirique apparenté de grotesque, par quoi se trouve en badinage qui peut se
manifester en divers genre. Ainsi dans le recueil de quelques vers burlesques de Scarron en
1643 et dans son théâtre, et compris la liaison avec l’héroïque (héroïsme) mais au second
sens burlesque signifie la reprise parodique des modèles littéraires. Réécriture dans un
langage bas d’œuvre qu'est à l'origine appartenait au style soutenu. En ce sens, il a fleuri
surtout en milieu de 17° siècle.

Le burlesque au sens strict consiste pour essentiel dans une parodie au style bas
et doté d'un lexique hétéroclite des récits, épique et mythologie, dans l'Antiquité composé
au style haut (l'inverse, le recours à un mode d'expression noble) pour narrer des réalités
triviales. Relevant de l'héroï-comique même ainsi à la distinction des deux genres qui n'a
pas toujours été limpide.

3. ROMAN EPISTOLAIRE

Au sens large, l'adjectif épistolaire sert à qualifier l'ensemble des pratiques liées à
l'échange de lettres (autrefois épître).Au sens strict, il s'applique à une littérature fondée
sur la lettre. L'histoire de la littérature épistolaire ne saurait être dissociée de celle de la
pratique effective de la lettre. Les grandes correspondances de l'Antiquité, qu'il s'agisse des
héroïdes d'Ovide ou des lettres luchus de Sénèque sont constituées et en formaient des
modèles forts. Au Moyen Age ,la lettre est une forme d'écriture importante au vue des
difficultés de communication .Les lettres d'Abélard et Eloïse (16 ème siècle) échange entre un
professeur et son élève lié par amour interdit, apparaissant par contraste comme une
confession plus immédiate

Au 16ème siècle, l’imprimerie publie les premiers recueils de lettres privées mais
aussi les premiers manuels de correspondance

La lettre devient ainsi un genre à part entière avec des usages divers .Au 17)
siècle, ce critère et recueil se multiplient, les lettres de Guez de Balzac en 1624 affirment le
genre comme forme moderne de l'éloquence, et suscite une première querelle sur la
comparaison entre les Anciens et les Modernes...au 19° siècle, le roman épistolaire reste
productif, le genre en est alors, malgré cela un déclin relatif, tout comme la publication des
lettres autonomes entre auteurs célèbres tel George Sand et Gustave Flaubert, et à la fin du
siècle ,l'essor de l'intellectuel ravit l'usage de la lettre ouverte avec Jacques de Zola publiée
dans le journal l’Aurore 1888. La littérature épistolaire peut être regardée comme une mise
en scène ou mise en texte défoncement même de la littérature .Ce type de littérature
oscillerait autres plusieurs paires de Paul/la confiance et la non-confiance, l’auteur et le
lecteur, le Je et Tu l'ici et l'ailleurs.

4) ROMAN PICARESQUE

Au sens propre il 'est un sous-genre du roman qui met en scène un décalage d'ordre
social, d’origine incertaine et voyageant pour se soustraire à une mauvaise condition
sociale, le picaro est un antihéros. Il décrit un itinéraire circulaire qui le ramène à son point
de départ. Au sens large, le picaresque désigne des œuvres qui dominants le thème
marginal rusé face à une société de haut style a recours aux différents masques pour
s'adapter aux situations auxquelles sa vie est confrontée.

Les origines lointaines de picaresque comme thème, roman satirique de l'Antiquité.

Sa naissance été liée à la crise économique au milieu de 6° siècle en Espagne .C'est au 18°
siècle que le roman picaresque connaît sa véritable maturité avec Allman Buscon (vers 1604
et publié en 1626°).

La domination picaresque pose un problème de terminologie, mais le roman

picaresque vit un certain nombre de topoîs. On constitue la structure architecturale, la
naissance incertaine, le départ de foyer familial, les errances qui se transforment en une
série d'épreuves au service de maître, puis le retour au point de départ.

Au 20°siècle le roman picaresque suit en tant que thème littéraire un renouveau

avec des auteurs tels que Kaqka et Céline, tous particulièrement sensibles au climat social
de leur époque et désireux de dénommer l’aliénation à la quelle la société amputée.

5) ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE

Apparu dans le vocabulaire de la critique française de première moitié du 19 siècle.

Le mot autobiographique (littéralement désigne vie relatée par l’intéressé lui même)
s'emploie pour désigner une catégorie de mémoires qui porte plus sur la vie de leurs
auteurs que sur les événements dont ils peuvent témoigner. La pratique autobiographique
existe de façon consciente de plus au moins le 17ème siècle. C’est en quelques sortes les
sorts générales des mémoires, ainsi à la frontière de témoignage de l'apologie personnelle
de l'autobiographie.

Sa vie et ses enfants d'Agrippa d'Aubigné(1629) et bien un récit de vie par

l'intéressé lui même mais sous un masque transparents de la 3 personne.

L'autobiographie portée de Montaigne est une essaie .Cependant, c’est avec les
confessions de Jean Jacques Rousseau (1781—1789) que l'autobiographie devient par
ailleurs au 20° siècle un genre en grandes vogue populaire. La critique théorise le genre
dans le cadre établie par Philippe le Jeune, selon le principe d'identité narrative.

6) ROMAN REALISTE

Dans les années qui suivent 1850 ,le mouvement réaliste se développait
parallèlement au mouvement parnassien (lieu de Paris) avec lequel il offre des points
communs :représentations objective du réel, tentation de pessimisme...,mais alors que les
poètes parnassiens sont attirés par le passé: «je hait mon temps» disait le Conte d’Ile, le
réalisme est obsédé par le spectacle de présent il vise à la reproduction exacte, complète,
sincère, du milieu social de l'époque...;cette reproduction doit être comprise de tout le
monde ,il doit exclure tout mensonge ,toute tricherie. Le réaliste s'est forcé donc de céder
le moins possible à leur imagination, il refuse faire un choix entre les aspects du réel.

La campagne à la faveur de réalisme est menée par les peintures et par les écrivains.
Flaubert se défend de patronner le mouvement auquel pourtant la publication de Madame
Bovary donne une impulsion rigoureuse, désormais le roman va se fixer .Bien que le genre
réaliste et romanesque subsiste, représenté principalement par Octave Feuillé l'idée que le
roman doit toujours être à quelques degrés une peinture objective de réel s'imposera de
plus en plus.

Remarque :

Il n'existe pas, à proprement parler, des cloques réaliste et le réalisme offre bien des
nuances.

7) ROMAN NATURALISTE

le naturaliste est la prolongation systématique du réalisme (ses ambitions serons

m====),s'il se bornait à choisir les sujets les plus abjects et les plus vieux, ils se fondent sur
une philosophie matérialiste et déterministe qui l'autorise à penser que le comportement
humain peut s'étudier scientifiquement, ils croient selon l'enseignement de Taine, que les
méthodes de la Biologie et de la physiologie peuvent s'appliquer au domaine morale, que le
romancier peut créer ou du moins imaginer des expériences, étudier comment dans les
circonstances nouvelles les éléments des caractères se transforment ,comment certains
actes surgissent en vertu des principes de cause à effet. Ces idées auxquelles Émile Zola,
changées depuis longtemps, dévient la doctrine de petits groupes qui se réunissent dans sa
villa de Médan (Zola, Maupassant, Hennique, Huysmans) publièrent un recueil collectif
d'histoires militaires (les soirées de Médan). Ce recueil précédé d'une préface consacré
officiellement d'une existence naturaliste, ainsi Zola exposa sa conception de roman
expérimental et dans son étude sur roman naturaliste, il prenait ses distance avec Goncourt
qu'il jugeait trop artiste et avec les chefs de l'école réaliste Champ Fleuri, auquel il
reprochait de l'admettre (les peintures de la vie quotidienne).

Remarque

La belle époque de naturalisme des situe donc dans les années qui suivent
1880 :c'est alors à cette époque que paraissent Une Vie une Belle amie de Maupassant et
Germinal de Zola.

C) LES PERSONNAGES ROMANESQUE

 Les personnages sont aidés ou gênés dans leurs quêtes par d'autres personnages
amis ou ennemis, par les circonstances favorables ou défavorables, par certaines forces
agissantes, éléments non humains ne dépendant pas de la volonté des personnages, mais
venant influencé au cours des événements (par exemple le poids des traditions. Le
personnage).

Le personnage principale d'un récit est appelé un héros. Celui qui a écrit l'histoire
cherche souvent à faire éprouver ou prouver aux lecteurs l’intérêt et la sympathie pour ce
héros, on peut aussi mettre en scène un antihéros (personnage principale, méchant, laid,
éternel...). Dans les contes les personnages sont réduits à quelques types simples à savoir
méchants pécheur, christ, pauvre, princesse, reine...pour mieux faire apparaître la
signification du récit.

1) Le système des personnages dans un récit

Les personnages ne sont pas crées un à un , ils forment un ensemble organisé

selon une structure propre à chaque récit, pour les dégager il faut dresser la liste des
personnages et les classer selon leur ressemblance et les différences qui les opposent .Tous
les personnages et toutes les mentions peuvent en principe être des outils importants dans
un récit court on doit donc opérer une seule sélection : par exemple dans un roman policier
il est inutile de mentionner la visite d'un personnage si elle n’entraîne aucune conséquence
par suite ,mais en le fera si le visiteur est à cet occasion amené à convaincre des soupçons
dont il fera part au détective chargé de l'enquête...

a) Types de classement

La trait de comportement, les actifs et les passifs, les forts et les faibles les
idéalistes et les calculateurs...Le père Goriot de Honorée de Balzac, Madame Bovary de
Gustave Flaubert
-D'après les comportements (hypocrite, aimable).
-D'après la situation sociale (ouvrier, bourgeois).
Germinal d’Émile Zola, exploiteur et exploité, les soldats...
-D'après la situation de groupe : individu isolé ou groupe uni, le père Goriot.
-D'après l'idéologie: les révolutionnaires, les fidèles, les traîtres, Germinal (qu'est ce
que l'auteur voulait transmettre aux lecteurs).
b) Contraste et complémentarité
 D'une façon générale les personnages sont construits pour se mettre en valeur les
uns les autres. Une forme de contraste où se complètent l'un l'autre

c) Rôle dans l'action

Avant d'écrire le récit, on doit fixer le scénario (c'est à dire action ou thème de
l'histoire, lieu ou moment, personnage) et établir le schéma narratif ou plan qui détermine
les principales étapes. On doit aussi décider dans quel ordre sont présentées les actions,
leurs importances relatives et plus généralement quelles signification on peut ou on veut
donner à la narration.

L'action c'est l'ensemble des événements dans on fait le récit quand l'action devient
compliquées, qui montre plusieurs personnages qui manœuvrent pour faire triompher les
intérêts opposés et porter le nom d’origine

2) Éléments pour composer un personnage

Ce qu'on appelle personnage du roman c'est l'illusion d'une personne réelle

obtenue à l'aide de l’imagination, composé d'éléments disparates dont aucun n'est
indispensable. Un personnage peut être un rôle dans l’action, une identité, un point de vue
ou une voix.

3) La présentation des personnages

Les procédés de présentation des personnages sont multiples, nous citrons à
titre d'exemple les éléments suivants :
- Décrire un comportement et rapporter des paroles effectives ou intérieures.
- faire un portrait physique et moral et même vestimentaire.
- Analyser, commenter ou juger une intériorité des sentiments, un caractère.
-Montrer l'effet produit sur l'autre personnage, rapporter les jugements des autres
sur le héros...

4) Interprétation d'un personnage

Puisque un personnage n'est pas une personne mais un signe il faut le déchiffrer,
chercher en lui les obsessions de l'auteur, d’une classe sociale, d’une intention collective
(l'analyse de l'idéologie dans le textuel).

5) Le romancier et ces personnages

 Il serait vain de chercher dans l’expérience de l'auteur le modèle d'un
personnage: Ces personnage sont plutôt des produits de désir, le romancier les criés avec la
ligne unique de sa vie réelle avec les directions infinies de sa propre vie (le genre du roman
fait vivre le possible et fait revivre le réel).

De la même manière n'est pas le portrait ou le reflet d'une classe sociale, il

incarne les aspirations et les angoisses, il est une figure de désir (désir de l'auteur), mais
aussi des lecteurs auxquels s'adresse l'auteur au milieu où il vivait....

On peut souvent considérer un personnage du roman comme l'un des

« avatars » de certaines figures mythiques (dans le père Goriot, le forçat évadé représente
un type social très révélateur par rapport à ce qu'il à vécu.