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Comment développer la mémoire de votre


enfant et ainsi l’aider à mieux réussir ses
études

Dieudo M. TCHABLY
Copyright ©2016 –Africa Coworkers
Tous droits réservés

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Le présent livre qui fait état de guide, assortis des exercices éprouvés, est le fruit de
la conjugaison de plusieurs années d’expériences, de recherches et d’analyses. Il
constitue à notre sens un guide, mieux, un repère devant vous aider à développer la
mémoire de votre enfant et donc l’aider à mieux réussir ses études.

L’utilité de ce livre, résiderait dans l’appropriation et l’usage que les parents ou futurs
parents pourraient en faire. Chacun a son compte à en tirer. Il suffit de faire le
premier pas. Une décision ferme de lire et de pratiquer les méthodes et techniques
exposées à travers les pages de cet ouvrage, récompensera à coup sûr votre envie
d’aider votre enfant dans ses études.

Dieudo M. TCHABLY,
Président Fondateur de Africa Coworkers
PDG du Group CIELTEL Sarl
Chef d’entreprise, Auteur et Formateur

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AVERTISSEMENT

Informations légales & Protection des droits d’auteur

©2016 – Dieudo M. TCHABLY,

Comment développer la mémoire de votre enfant et ainsi l‟aider à mieux réussir ses études.

Ce livre est protégé au titre du droit d’auteur.

Il ne peut être vendu, échangé, modifié ou prêté sans l’autorisation écrite et


formelle de son auteur.

Si des conseils juridiques sont nécessaires, les services d‟un professionnel qualifié
devraient être retenus. En aucun cas, ce livre ne devrait être utilisé comme ressource
d‟information légale ou personnelle.

Les méthodes ou techniques décrites dans ce livre n‟impliquent pas que toute personne
obtiendra les mêmes résultats. Vos résultats en tant qu‟individu vont varier selon votre désir
et capacité d‟apprentissage ainsi que votre capacité d‟appliquer les techniques révélées
dans ce livre électronique.

Les méthodes et techniques décrites dans ce guide sont conçues afin de vous permettre de
développer la mémoire de votre enfant.

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A Propos de l’Auteur

Dieudo M. TCHABLY, est un passionné du monde


entrepreneurial.

Auteur, chef d’entreprise, formateur, blogueur et


éditeur numérique il intervient sur plusieurs projets
qu’ils soient d’ordre professionnels ou humanitaires.

Son amour pour l’entrepreneuriat et la jeunesse l’a conduit a fondé une


communauté de jeunes entrepreneurs dénommée AFRICA COWORKERS dont la
mission est d’entreprendre autrement à travers le coworking, l’économie
collaborative et circulaire.

Cette communauté qui est aujourd’hui panafricaine et donc s’installe peu à peu
dans presque tous les pays d’Afrique pilote divers projets qu’ils soient
entrepreneurials ou non.

Toujours dans le but de partager ses connaissances, il met en place un espace


de formation au sein de la dite communauté et passe le clair de son temps à
écrire des livres.

D’ailleurs, ce livre est le 7ème qu’il a déjà écrit. On peut citer dans son armoire
des livres comme :

- Comment trouver une idée d’entreprise


- Comment transformer l’idée en projet
- Comment rédiger son projet
- Comment trouver un financement
- Les 11 méthodes légales pour gagner sur internet
- La vente d’images et de photos sur internet

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Comment développer la mémoire de
votre enfant et ainsi l’aider à mieux
réussir ses études

Sommaire

A Propos de l‟Auteur ............................................................................... 5


Introduction ............................................................................................. 7
Premier Conseil : Prendre soin du cerveau de votre enfant .................. 17
Deuxième conseil : Bien nourrir son cerveau ........................................ 23
3e Conseil : Evitez les disputes ............................................................. 27
Quatrième conseil : Déterminer le type de mémoire dominante chez son
enfant .................................................................................................... 30
Cinquième conseil : Utiliser quelques techniques d‟apprentissage........ 45
Conclusion : .......................................................................................... 53

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Introduction

Développer une mémoire ? Piège ou réalité ? Dans tous les cas, vous
autres vous y croyez sinon vous n‟achèterez pas ce guide. Ou plutôt
vous êtes curieux et vous désirez savoir s‟il est vraiment possible de
développer sa mémoire. Dans tous les cas, vous êtes ici pour une
chose : apprendre des techniques pour mieux aider votre enfant dans
ses études scolaires.

Et c‟est ce que ce guide va vous permettre de découvrir. En réalité, tout


ce que vous découvrirez dans ce guide reste pure théorie jusqu‟à ce que
vous ne l‟appliquez réellement et constatez par vous-même les résultats.
Sachez donc que la seule connaissance de ces informations ne vous
apportera pas grand-chose mais c‟est l‟application des techniques que
vous découvrirez qui vous aidera réellement.

Avant d‟aller au vif du sujet, permettez-moi de vous donner quelques


conseils. En fait, ce guide vous fera découvrir quelques techniques pour
mieux aider votre enfant dans ses études et vous devez appliquer ces
techniques avec lui. Pour cela vous devez prendre quelques précautions
afin d‟obtenir un bon résultat lorsque vous appliquez ces techniques.

1. Montrez à l’enfant l’intérêt de cette étude

Avant de faire étudier l‟enfant, expliquez-lui que son travail scolaire sera
beaucoup plus facile s‟il sait bien utiliser sa mémoire.

2. Progressez par petites parties - Le pouvoir d‟attention d‟un enfant


est moindre que celui d‟un adulte. Il faut donc lui faire étudier peu à la
fois : un exercice ou deux, pas plus. Commencez par bien expliquer à
l‟enfant le contenu de ces exercices.

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3. Assurez-vous que l’enfant a bien compris sinon réexpliquez-lui les
points sur lesquels il hésite.

4. Expliquez-lui le rôle des exercices - Ce n‟est pas la simple lecture


du cours et des exercices qui peut développer la mémoire. Seule la mise
en pratique des principes exposés dans le cours vous donnera de bons
résultats. Les exercices ont pour objet de faire travailler l‟esprit pour
développer certaines de ses aptitudes ou de faire appliquer directement
un principe étudié dans le cours. Il faut faire comprendre à l‟enfant l‟utilité
de ces exercices. Dans la plupart des cas, l‟enfant doit les considérer
d‟ailleurs comme une sorte de jeu.

7. Contrôlez les résultats - Au fur et à mesure que l‟enfant progresse


dans le cours, montrez-lui les améliorations de sa mémoire et les
résultats qu‟il a obtenus. Ne ménagez pas les félicitations lorsqu‟elles
sont méritées, cela l‟encouragera. Aussi n‟oubliez pas de prévoir une
petite récompense (bonbons, cadeaux, jouets…) pour lui.

Passons donc aux choses sérieuses. Ouf !!! J‟allais oublier : ma


présentation. Pourquoi appliquerez-vous les techniques que je vous
propose si vous n‟avez pas confiance en moi ou du moins si vous ne
savez pas avec qui vous êtes entrain de vouloir développer la mémoire
de votre enfant ? C‟est pourquoi je m‟attarderai un peu sur cette partie
du guide afin que cette relation de confiance puisse s‟établir bien avant
que vous ne preniez connaissance de son contenu.

Je suis Dieudo M. TCHABLY, jeune togolais et très amoureux de la


question de l‟entrepreneuriat. Comme tout le monde, j‟ai passé une
enfance inoubliable surtout avec mes résultats scolaires. J‟avais toujours
de très bonnes notes quelque soit la matière. Tenez par exemple : au

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lieu de 6 ans au primaire je n‟en ai fais que 3. J‟étais capable de
résoudre des exercices de maths de la classe de 4e et 3e alors que j‟étais
encore en 6e. Bref, je comprenais vite les cours en tout cas mieux que
mes camarades puisque je les devançais toujours pour ce qui est des
notes de classes.

Mais pendant tout ce temps, je me posais plusieurs questions au sujet


de ma capacité de mémoire. Pourquoi moi et pas les autres ? Pourquoi
je comprenais toujours mieux que les autres ? Parce que j‟étais très
sollicité surtout s‟il s‟agit des travaux dirigés en groupe, j‟avais vraiment
envie d‟aider les autres, pas en leur réexpliquant les cours mais en leur
permettant plutôt de comprendre déjà dès l‟instant qu‟‟ils suivent les
cours. Je me suis donc intéressé très tôt aux questions se rapportant à
la « mémoire ». J‟ai commencé par analyser plusieurs éléments qui
d‟une manière ou d‟une autre ont contribué à mon évolution scolaire en
commençant par l‟éducation de mes parents et la manière dont ils
m‟encadraient. Plus tard, lorsque j‟eus l‟occasion, je mis en place un
projet dénommé PRAEB (Programme d‟Appui A l‟Education à la Base)
dans le but d‟aider les enfants dans leurs études à travers les résultats
de mes analyses et recherches autour de la question de la mémoire
(quelques photos ci-après). Eh oui ! J‟avais vraiment compris que la
mémoire d‟un individu pouvait être réellement développée si vraiment
on l‟entraine.

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De fil en aiguille, je me suis donc penché plus sérieusement sur la
question et aujourd‟hui je peux être fier d‟écrire ce guide pour aider tous
ceux qui veulent développer leur mémoire ou aider leurs enfants dans

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leurs études scolaires. Il se peut que ce guide ne soit pas le dernier que
j‟écris sur la question de la mémoire puisque je continue toujours mes
recherches. Peut être qu‟il y‟aurait un tome 2 ou une seconde version. Je
ne le sais pas encore. Mais déjà, c‟est un honneur pour moi de mettre ce
guide à votre disposition.

Attention ! Mieux vaut le dire maintenant que jamais. Je n‟ai pas encore
eu la chance d‟être Papa. Je me suis formé dans le marketing et donc je
n‟en sais rien sur les questions de la médecine ou de la science ou
encore de la psychologie. Ainsi, tout ce que je relaterais dans ce guide
ne sont que les fruits de mes expériences, recherches et analyses au
sujet du développement de la mémoire. Les techniques que je
dévoilerais ne sont pas encore certifiés (peut être certains puisque j‟ai dû
prendre aussi un peu de ce qui existe déjà). Mais je vous demande tout
simplement une chose : « ne les mettez pas en cause sans les avoir
essayées ». Vous n‟avez rien à perdre si ce n‟est le coût d‟achat de ce
guide. Mais que vaut-il face à l‟évolution de votre enfant ?

Bon, assez parlé. Passons directement aux choses importantes.

Hey ! Même si nous sommes ici pour nos enfants, il n‟est pas interdit
qu‟on puisse nous même évaluer notre mémoire ainsi que notre capacité
d‟analyse et de réflexion n‟est ce pas ? Allons-y pendant qu‟il est encore
temps.

Que voyez-vous sur l‟image ci-après?

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Et sur celle qui suit?

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Allez, ne soyez pas fatigué. Voici la dernière image pour votre propre
test. Je pari que vous ne verrez que du bleu sur cette dernière.

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Alors qu‟en dites- vous ?

Pour vous aider, voilà déjà ce que vous devez être capable de voir :

Sur la première image, vous devez voir un visage à double face. Celui-ci
est plutôt facile à remarquer. Prenons la seconde image, soit vous y
voyez une coupe de vin, soit vous remarquerez la présence de deux
visages. Rare sont ceux qui arrivent à voir les deux. Si c‟est votre cas,
alors bingo !!! Vous êtes vraiment forts. Prenons la dernière image alors.
Si vous avez vu une jeune fille, vous avez raison. Seulement si vous

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présentez cette image à votre voisin, sûrement qu‟il verrait plutôt une
vieille femme. Vous n‟êtes pas convaincu ? Regardez l‟image une
deuxième fois. Fixez bien les contours et voyez clairement les courbes.
Vous devez voir une vieille dame puis une jeune fille, la première
regardant vers le bas, la seconde en face sur un côté. Vous ne l‟avez
pas toujours hein ? Pas de souci, vous êtes dans la moyenne des gens
car très peu arriveront à détecter dans l‟immédiat les deux personnalités.

Alors pour une fois encore, prenez un peu de recul et essayez de


regarder l‟image d‟un côté ou penchez vous un peu vers la gauche ou
droite. Vous y êtes au final c‟est cela ? Eh bien ! C‟était juste un petit
exercice avant d‟aller aux choses proprement dites. Vous verrez que si
vous aviez la technique ou la méthode, vous n‟aurez aucun souci à
analyser toutes ces images. Mais si vous n‟arrivez pas à le faire, cela ne
veut pas forcément dire que vous n‟êtes pas intelligent. Si l‟on vous
apprend comment mieux regarder ces images, vous détecterez
facilement tout ce qui est dit plus haut.

Même si ce petit test est amusant, on peut en tirer plusieurs leçons au


sujet de la mémoire et des techniques d‟apprentissages. Je vous laisse
conclure vous-même.

Voilà !!! Le décor est ainsi planté. Nous pouvons aller désormais à
l‟essentiel.

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« Tout le monde peut devenir meilleur »

Bien souvent on entend des gens dire : “Comme Untel a de la chance, il


a une mémoire extraordinaire...” C‟est que tout le monde se rend compte
de l‟importance de la mémoire aussi bien dans la vie courante que dans
la vie professionnelle. Dans la plupart des professions, la mémoire est
un outil précieux. Ceux qui disposent d‟une mémoire meilleure que la
moyenne bénéficient donc d‟un atout important. Néanmoins, s‟il existe
des “mémoires exceptionnellement bonnes”, il y en a vraiment très peu
qui soient mauvaises. Et si „l‟on n‟obtient pas vraiment ce qu‟on veut de
sa mémoire, ce n‟est pas parce que celle-ci est mauvaise mais plutôt
parce que l‟on ne sait pas vraiment l‟utiliser.

Il n‟est plus à démontrer aujourd‟hui que la mémoire est une fonction du


cerveau. Tous les scientifiques sont d‟accord même si jusqu‟alors l‟on ne
cerne pas encore dans toute sa globalité les fonctions de cet incroyable
organe. Quoiqu‟on dise, le cerveau humain est l‟organe qui ne cesse de
surprendre le monde scientifique. Bon, nous ne sommes pas ici pour
parler des fonctions du cerveau. Mais ce que je veux montrer par là, est
que la mémoire étant une fonction du cerveau, pour mieux développer
sa mémoire il parait logique qu‟il faudra d‟abord avoir un cerveau en
bonne santé n‟est-ce-pas ? Tout se passerait donc comme un ordinateur
qui a besoin d‟entretien pour être au mieux de sa performance.

Pour cela, le premier conseil pour avoir une mémoire extraordinaire est
de pendre soin de son cerveau. Mais comment ? C‟est ce que nous
allons voir dans le chapitre suivant.

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Premier Conseil : Prendre soin du cerveau de votre
enfant

Le cerveau fonctionne comme tout autre organe de notre corps et pour


fonctionner correctement, il est bon de lui assurer une certaine hygiène
et de le maintenir en activité si nous ne voulons pas le laisser “rouiller”.

Comment assurer au cerveau des conditions de fonctionnement


favorables ?

Sachons tout d‟abord que notre cerveau reçoit du sang, comme les
muscles de nos bras ou de nos jambes. Il en reçoit même une quantité
considérable : de 2 000 à 2 200 litres de sang passent dans notre
cerveau en 24 heures. Cela représente 400 fois le volume total de notre
sang. Cette circulation du sang dans notre cerveau est, par exemple,
sous le coup d‟une émotion ou d‟une activité cérébrale intense.
Inversement, elle se ralentit pendant le sommeil.

Or le sang, vous le savez, a besoin d‟oxygène. Pour faciliter le travail


intellectuel et notamment pour que la mémoire de votre enfant
fonctionne bien, il faut assurer à son sang une oxygénation suffisante.

Comment ?

D‟une part en prévoyant au moins une journée par semaine au grand air
avec lui. Sortez-le. Faites une balade. Allez à la plage. Respirez de bon
air frais. Faites tout ce que vous voulez ou pouvez mais l‟essentiel est de
bien respirer un bon air.

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D‟autre part interrompez ses séances de travail ou ses études par une
pause oxygène. Dites lui de sortir souvent de sa chambre ou d‟ouvrir les
fenêtres et de respirer bien à fond pendant une ou deux minutes.

Qu‟il n‟étudie non plus dans une pièce où l‟atmosphère est viciée ou
enfumée par le tabac. Surtout méfiez-vous aussi des appareils de
chauffage qui “mangent” votre oxygène (poêles à charbon, radiateurs à
gaz, à butane, à pétrole, à catalyse). Par conséquent, la première règle à
suivre pour développer la mémoire de votre enfant, c‟est d‟assurer
régulièrement à son sang une oxygénation suffisante.

La seconde règle à suivre, c‟est de dormir suffisamment.

Cela paraît évident, mais pourtant bien des gens qui se plaignent d‟une
mémoire déficiente, ne songent pas qu‟en dormant trop peu, ils nuisent
au fonctionnement normal de leur cerveau, donc de leur mémoire. Après
une bonne nuit, le cerveau et la mémoire seront prêts à accomplir de
meilleures performances. Suivant les individus, il faut compter un
minimum de 7 à 8 heures de sommeil pour un adulte et 9 heures pour un
étudiant de 16 à 22 ans. Alors très chers parents, inutile de garder votre
enfant très tard devant les postes télés.

Quand j‟étais gamin, je suivais régulièrement une émission qui passait


généralement les soirs : « croisée jeunesse ». C‟est une émission
consacrée aux enfants et la partie qui m‟intéressait plus était les dessins
animés. Je n‟en manquais pas un épisode. Ah oui, absolument aucun.
Mais aussi bizarre ou surprenant que cela puisse paraître, je peux vous
assurer que ces fameux dessins animés ont d‟une certaine manière ou

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une autre contribuer au développement de ma mémoire. Non seulement
cela améliorait ma concentration mais aussi cela me permettait de
découvrir de nouveaux mots et d‟être super créatifs. Je ne peux que
donc vous conseiller de laisser ou de permettre à vos enfants de suivre
des dessins animés. Mais passez cela, allez ousst !!! Ils ont du travail à
faire. Et s‟ils veulent crier sur vous ou pleurer, en tout cas, laissez les
pleurer. De toutes les manières, vous êtes leurs parents et vous devez
vraiment prendre des résolutions pour leur bien. Je vais m‟adresser
spécialement aux mamans qui sont tellement concentrés sur les
feuilletons qu‟elles oublient que l‟enfant est aussi à côté. Vous l‟aurez
compris : ne laissez pas trop trainer votre enfant tardivement devant la
télé. Non seulement cela abime ses yeux mais aussi fatigue sa mémoire.
A bon entendeur, salut !

Deuxième règle d‟hygiène de la mémoire : dormez suffisamment.

Ne détruisez pas votre mémoire. Nous disions que tout le monde peut
améliorer sa mémoire en appliquant des techniques correctes de
mémorisation. Cependant, de bons résultats ne peuvent être obtenus
que si les organes physiologiques qui concourent au fonctionnement de
la mémoire, sont et demeurent en bon état. Ces organes, ce sont les
centres nerveux et le cerveau. Tout ce qui nuit au système nerveux et au
cerveau nuit automatiquement à la mémoire.

Tout ce tralala, c‟est pour en venir au tabac, à la cigarette et à l‟alcool.


Voulez-vous savoir l‟effet que ces éléments ont sur la mémoire,
demandez à une personne après son état d‟ivresse de se rappeler un
peu des choses qu‟elle a faites quand elle était sous les effets de
l‟alcool. Eh bien, cette personne aura tout le mal du monde pour se
souvenir d‟une seule petite seconde des actions qu‟elle a commises.
Alors si vous ne voulez pas fatiguez la mémoire de votre enfant, évitez

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de le mettre sous l‟alcool. J‟en connais des parents qui à tout moment
sont prêts à donner une gorgée d‟alcool ou de boissons locales à leurs
enfants. Certes, vous me direz qu‟il s‟agit d‟une seule gorgée n‟est-ce-
pas ? Mais je vous dirai que ce sont des gouttelettes d‟eau qui finissent
par faire une rivière.

C‟est notre troisième règle. Méfiez-vous de l’alcool, du tabac


et de la cigarette.

Si vous voulez garder toute la souplesse de la mémoire de votre enfant,


il faut éviter l‟alcool. Indiscutablement, l‟absorption régulière d‟alcool
entraîne un affaiblissement de la mémoire.

Enfin, sachez que certains médicaments peuvent entraîner des


pertes de mémoire temporaires :

a) Les antidépresseurs contenant de l‟imipramine, amitriptyline,


désipramine, nortriptyline, etc.

b) Les tranquillisants à base de lorazepam, oxazepam, alprazolam,


chlorazépate, halopéridol, trifluopérazine, thioridazine, chlorpromazine,
chlordiazepoxyde, diazepam.

c) D‟autres médicaments contre le mal de mer, ou des analgésiques,


antiallergiques, anti-inflammatoires contenant de la scopolamine, du
propranolol.

Attention ! Les noms ci-dessus ne sont pas les noms des spécialités,
mais les noms génériques de la substance active qu‟ils contiennent.

Lisez donc bien les notices de ces types de médicaments si vous devez
les utiliser par ordre de votre médecin.

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Avant de passer à l‟étape suivante, faites ce petit exercice avec votre
enfant. Rappelons que ces moments d‟exercice doivent être comme une
sorte de jeu pour l‟enfant. A vous donc de trouver une astuce pour
mettre votre enfant à l‟aise. Il ne s‟agit pas d‟un examen que vous
passez à votre enfant. Retenez bien cela. Ne soyez plus comme le
maitre d‟école qui est prêt à lui crier dessus pour un oui ou un non.
Supporter les cris de son maitre et revenir à la maison pour le vôtre,
franchement l‟exercice risque de ne pas donner l‟effet escompté.

Exercice à faire :

C’est un test préliminaire. Voici une planche d’objets (page suivante).


Présentez-la à votre enfant et demandez-lui de la regarder attentivement
pendant 2 minutes. Puis cachez la feuille et demandez lui d’inscrire
aussitôt sur un papier le nom de tous les objets dont il se souvent (en 1
minute au maximum). Comptez combien d’objets il a retenu. Inscrivez le
résultat sur une feuille et conservez-la afin de comparer ce résultat
d’aujourd’hui à celui qu’il obtiendra lorsque vous aurez appliqué les
techniques contenues dans ce guide

Voici de toute façon ce qu’il faut conclure de ce test :

S’il retient moins de 10 objets, sa mémoire est nettement insuffisante.

S’il retient 10 à 15, il est dans la bonne moyenne.

S’il retient 16 à 18, c’est très bien.

S’il retient 19 ou 20, c’est exceptionnel. Bravo !

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Deuxième conseil : Bien nourrir son cerveau

Un peu de théorie ne ferait pas de mal à ce guide.

L‟activité cérébrale, tout comme les exercices musculaires


s‟accompagne d‟échanges et de transformations chimiques. Bien
entendu, ce ne sont pas les mêmes substances qui satisfont aux besoins
des muscles et à ceux du cerveau. De nombreuses expériences ont
établi que les cellules nerveuses et cérébrales ont besoin de calcium. Un
appauvrissement excessif en calcium provoque des troubles nerveux
allant de la simple nervosité, à l‟insomnie et aux crampes. C‟est pourquoi
certains sédatifs sont à base de calcium.

D‟autre part, on a constaté que l‟activité psychique s‟accompagnait d‟une


perte d‟acide phosphorique et de sels de calcium dans les urines. Il faut
donc, de toute évidence, compenser ces pertes de phosphore et de
calcium, de préférence par l‟alimentation : le fromage (spécialement les
pâtes non fermentées, gruyère, hollande, chester), les œufs, le germe de
blé, les amandes, noix et noisettes, apportent à l‟organisme un bon
équilibre phosphore-calcium.

Un autre élément important pour le bon fonctionnement de la mémoire


est le magnésium. Il se rencontre dans le pain complet, le germe de blé,
le chocolat, les légumes verts et certaines eaux minérales.

Une autre substance qui constitue un aliment remarquable du cerveau


est l‟acide glutamique. On l‟a parfois appelé acide de l‟intelligence. A
l‟état naturel on le trouve dans le foie, le lait, la levure de bière. Enfin, les
vitamines du groupe B favorisent et facilitent le travail intellectuel. On les
rencontre dans la levure de bière, les noisettes, les amandes, le germe
de blé.

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Quelles applications pratiques allons-nous tirer de tout cela?

D‟une part, nous saurons qu‟en cas de travail intellectuel intense, nous
avons intérêt à consommer ces aliments en proportion plus importante.

Pendant les périodes d‟effort intellectuel intense, nous veillerons à avoir


une alimentation riche en protéines (œufs, viande, foie, poissons), très
digeste (viandes grillées, légumes cuits à la vapeur ou à l‟eau), en
évitant l‟excès de graisses, de farineux, de sucres. On mangera peu à la
fois, donc si besoin est, plus souvent (un yaourt ou un morceau de
fromage). En effet, l‟estomac surchargé amollit les fonctions cérébrales.

Parmi les autres aliments recommandés, citons : le germe de blé, la


lécithine de soja, la levure alimentaire (fraîche ou en comprimés), la
laitance de poisson. La laitance de poisson est riche en acide
désoxyribonucléique: cet acide, en abrégé A.D.N., est une substance
essentielle à la régénération de la cellule vivante et notamment de celles
du cerveau.

Un apport en calcium et magnésium est la plupart du temps nécessaire.


Or, le magnésium manque souvent dans l‟alimentation. La dolomite est
un minéral naturel qui associe calcium et magnésium dans une
proportion pratiquement idéale. Chacun de ces minéraux aide en outre à
l‟assimilation de l‟autre. L‟activité cérébrale est facilitée par des aliments
riches en iode, zinc et potassium.

La mémoire, elle, est stimulée par le manganèse.

Venons-en aux vitamines. Les vitamines B (notamment les B3 etB7), C


et E sont recommandées pour l‟oxygénation du cerveau et l‟équilibre du

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système nerveux. Evidemment cette oxygénation par les vitamines ne
sert à rien si vous fumez.

Alors pour nous parents, il est de notre devoir d‟avoir une vue sur le
calendrier scolaire de votre enfant afin de détecter par avance les
périodes de travail intellectuel intense. Généralement, il s‟agit de la
période des évaluations. C‟est souvent pendant ces périodes que les
élèves essaient d‟assimiler plus de choses en un temps record et
soumettent leurs cerveaux à de fortes pressions. D‟autres mêmes
peuvent s‟enfermer dans la chambre pendant des heures et des heures,
puisqu‟ils ne veulent pas être dérangés.

Alors pendant ces moments, vous devez leur apporter les éléments
nutritifs du cerveau. Certes l‟idéal est que ces éléments soient partis
intégrante de leur alimentation de chaque jour. Nous disons seulement
qu‟au pire des cas, pendant les périodes d‟évaluation diverses, votre
enfant effectue un travail intellectuel intense et son cerveau aura
vraiment besoin de ces éléments nutritifs.

Où trouver ces précieux éléments ?

Rassurez-vous tout d‟abord. Certains éléments comme le phosphore, le


zinc, le potassium, la vitamine E, la vitamine B12 sont généralement
apportés en quantité suffisante par l‟alimentation courante. Toutefois le
phosphore nécessite une présence suffisante de calcium pour être
assimilé. Il en est de même du magnésium qui est souvent contenu en
quantité insuffisante dans l‟alimentation moderne. Si vous absorbez un
complément de magnésium, il faut obligatoirement compléter par un
supplément de calcium.

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Passons donc aux éléments qui risquent de vous manquer et que vous
avez intérêt à fournir pour favoriser la mémoire, l‟effort intellectuel et le
bon fonctionnement du système nerveux de votre enfant.

Les aliments indiqués sont donnés par ordre d‟importance, en


commençant par les plus riches en la substance concernée.

Magnésium : germe de blé, cacao, lait de soja, soja, amandes,


noisettes, pain complet

Calcium : parmesan, emmenthal, gruyère, comté et tous produits


laitiers

Manganèse : noisettes, avoine, blé, pain complet, fruits secs,


légumes secs, sardine, ananas frais

Iode : crustacés, poissons, lait, ananas frais

Vitamine C : kiwis, cassis, orange, pamplemousse

Vitamine E : huile de germe de blé et huile de soja

Vitamine B3 : levure de bière, son de riz, farine de blé complète,


germe de blé

Vitamine B7 : germe de blé, foie de bœuf, cervelle de bœuf

Voulez-vous vraiment développer la mémoire de votre enfant ? Voici


mon 3e conseil : Evitez les disputes

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3e Conseil : Evitez les disputes

Alors nous voilà donc. Chers parents, saviez-vous que vos disputes et
querelles peuvent affecter dangereusement les notes de votre enfant. Eh
oui !!! Chers papas et mamans, vous affectez le niveau de concentration
si la maison est toujours chaude, des cris par ici et par là… Même si les
études nous prouvent que la plupart des disputes et querelles dans un
couple sont provoquées d‟une manière ou d‟une autre par l‟enfant, ce
n‟est pas une raison pour le punir lui aussi en le déconcentrant avec vos
querelles interminables.

Voyez-vous, savoir se concentrer est indispensable au développement


de la mémoire. L‟attention et l‟observation des faits dépendent d‟une
concentration correcte sur ces faits.

La concentration est la faculté de maintenir notre attention sur un sujet


déterminé sans nous laisser distraire par d‟autres pensées. C‟est

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d‟ailleurs une faculté extrêmement précieuse pour toutes nos activités
mentales.

Or, avec vos querelles et disputes ici et là, l‟enfant aura du mal à se
concentrer pendant ces cours. Même s‟il est à l‟école, toutes ses
pensées se tourneront vers la maison. Et généralement, ils pensent très
forts à leur maman et au mal que le papa devrait être encore entrain
d‟infliger à la maman. Et c‟est pendant ces moments qu‟il risque de rater
l‟essentiel du cours. Et si votre enfant à une mémoire auditive (je vous
en parlerai dans le chapitre suivant, soyez rassuré), il lui sera difficile de
maitriser ce cours.

Alors chers parents, vous savez ce qu‟il vous reste à faire. Nous ne
pouvons pas vous interdire de vous disputer si vous y trouver un
quelconque plaisir. Mais de grâce, faites le en notre absence.

Toutefois, il peut être parfois très utile d‟augmenter le niveau de


concentration de votre enfant. Sachez que vos disputes ne sont pas les
seuls éléments qui peuvent déconcentrer votre enfant pendant ces
cours. De nombreux facteurs externes comme un événement passé la
veille, la chaleur, les bruits …peuvent diminuer son niveau de
concentration. Or plus l‟enfant arrive à maitriser son niveau de
concentration, mieux il suivra les cours.

Pour cela, faites ee temps en temps un petit jeu avec votre enfant en
faisant cette expérience amusante qui développera le pouvoir d‟attention
et de concentration auditives de l‟enfant.

Allumez une radio ou faites jouer une musique que votre enfant est
capable de comprendre, puis diminuez progressivement le volume ;

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réglez l’appareil le plus bas possible, juste assez fort pour comprendre
ce qui est dit. Puis demandez à votre enfant de vous dire les messages
ou ce qu’il a pu écouter. La faible intensité du son l’obligera à se
concentrer. Attention, si vous y jouez une chanson, veillez à ce que
celle-ci ne soit pas trop connue par l’enfant avant qu’il ne l’écoute. Faites
cet exercice le plus souvent possible mais le prolongez pas au-delà de 3
minutes.

Vous pouvez aussi faire cet exercice avec lui :

Choisissez un poème. Dites à votre enfant que vous allez faire un jeu. Le
principe est très simple : Vous lui lirez un poème ou une récitation. Mais
vous devrez vous arrêter sur certains mots. A chaque arrêt sur un mot,
votre enfant devra vous dire ce que ce mot évoque en lui sous forme
d’image ou un souvenir quelconque. Choisissez un poème très facile à
comprendre avec des mots qui pourront être significatifs pour votre
enfant. Tout dépend aussi bien sûr de son niveau d’étude.

Avançons donc un peu et parlons à présent des types de mémoires.


Plus haut je vous parlais d‟une quelconque mémoire auditive. Le
chapitre suivant vous élucidera plus.

29
Quatrième conseil : Déterminer le type de mémoire
dominante chez son enfant

Pour mieux aider votre enfant, vous devez connaître le type de mémoire
qu‟il dispose.

D‟après les études, nous possédons tous 3 types de mémoire :

- Une mémoire visuelle, mémoire axée sur la vision.


- Une mémoire auditive, mémoire axée sur ce que nous entendons
et
- Une mémoire kinesthésique ou mémoire sensorielle, une
mémoire basée sur les autres sens que la vue et l'audition.

Ces trois formes de mémoire fonctionnent alternativement ou


concomitamment. Selon le type de mémoire, votre enfant disposera de
certaines facilités et de capacités d‟apprentissage et de mémorisation
dans certaines conditions.

Il est donc important de savoir quel est le type de mémoire dominante


chez votre enfant afin de lui créer les conditions pour faciliter ses études
et lui permettre de bien utiliser ses capacités de mémorisation.

Celui qui dispose d’une mémoire visuelle apprend mieux en utilisant


ses yeux. Sa mémoire enregistre ce qu‟il voit. Il se rappelle facilement de
ce qui est écrit au tableau, les illustrations, les photos du manuel, les
schémas. Il a facilement en tête une « image » de la page de cours. Il
apprend mieux quand il reçoit des explications nettes et précises
pendant le cours en utilisant des comparaisons et des images pour le
faire comprendre les choses. Le moindre détail lui est très important. Il
aime comprendre comment les choses fonctionnent, et les images
l‟aident à le faire

30
Celui qui dispose d’une mémoire auditive apprend mieux en utilisant
ses yeux et ses oreilles ensemble. Il lit les notes et ses cours à voix
haute pour pouvoir les mémoriser. Il a besoin d‟entendre ce qui doit être
mémoriser pour pouvoir le faire. Sa mémoire enregistre ce qu‟il entend. Il
va souvent à l‟essentiel sans se perdre dans les détails. Il apprend mieux
si les explications sont courtes et bien résumées. Trop de détails
l‟impatientent. Avant de mémoriser, Il a besoin de trier les idées
principales. Des idées compliquées ne lui font pas peur, au contraire, il
trouve ça intéressant. Il arrive à se concentrer au point de ne plus rien
entendre. Ceux qui l‟entourent se plaignent parfois car il n‟entend rien
quand on l‟appelle ! Par contre, trop d‟agitation et de bruit autour de lui
l‟empêchent de bien mémoriser.

Celui qui a pour mémoire dominante la mémoire kinesthésique


apprend mieux lorsqu‟elle touche à ce qu‟elle étudie et lorsqu‟elle est
impliquée dans un genre de mouvement. Il étudie les cartes, trace la
bordure des lacs, des rivières, des chemins avec des doigts. Ils étudient
mieux en se levant ou se tenir débout ou encore en marchant. Il devra
écrire ou dessiner plusieurs fois son cours pour pouvoir mieux les
retenir. Il est très sensible aux émotions, aux évènements, aux
ambiances. Il a besoin de toucher, de manipuler, de faire soi-même des
expériences pour bien comprendre et retenir. Il a souvent du mal à
expliquer ses raisonnements.

.Comment reconnaitre la mémoire dominante chez son enfant ?

Deux méthodes qui se complètent.

 Le premier est plus ludique et moins scientifique Il prépare surtout


au suivant qui confirmera ou non le premier.

31
 Le second est une suite d‟affirmation que „enfant ( s‟il en a l‟âge
de comprendre) ou vous devez cocher en lui expliquant. Chaque
réponse donne lieu à un point pour une catégorie de mémoire : V
pour Visuel, A pour Auditive et K pour Kinesthésique. La mémoire
ayant le plus de point est la mémoire dominante.

Première méthode :

Vous donnerez une suite de mots à votre enfant. Après l'énoncé de


chaque mot, l‟enfant note immédiatement sur un papier la première
chose qui lui vient à l'esprit à l'énoncé du mot, sans réfléchir. Par
exemple, vous dites « fraise », le premier mot qui peut venir à l'esprit
peut-être rouge, fruit ou on peut imaginer une tarte etc. L'exercice est
très rapide et très amusant. Il faut simplement donner une dizaine de
mots relativement différents. Par exemple peuvent être donnés:

 Pomme Voitur
e Piscine Cheval Pas Arbres Maison argent
 poisson bouteille.

Une fois que les 10 mots ont été donnés, il faut alors analyser les
réponses. Rappelons qu'il y a trois formes de mémoire : la mémoire
visuelle, la mémoire auditive et la mémoire kinesthésique. Il suffit de
compter le nombre de points pour chaque forme de mémoire. Par
exemple, si en indiquant « pomme » l‟enfant inscrit « croquer », il s'agit
d'un appel à la mémoire kinesthésique, mémoire des sensations. Si
après l'énoncé de « pomme » la personne inscrit « rouge », « vert » ou «
jaune » c'est un appel à la mémoire visuelle. Bien sûr il peut parfois y
avoir un doute entre plusieurs formes de mémoire selon le mot trouvé.
Dans ces conditions il faut noter un point pour chaque forme de
mémoire. Avec dix mots, il y aura sur les trois formes de mémoire une

32
mémoire qui recueillera plus de points. Si l'on hésite sur un type de
mémoire, il faut que vous fassiez confiance à votre intuition.

Seconde méthode

La seconde méthode beaucoup plus scientifique est une suite de


questions que vous devez poser à votre enfant. L‟analyse des réponses
vous permettra de déterminer le type de mémoire dominante chez votre
enfant.

Vous aurez besoin d‟un crayon pour cocher les réponses, un crayon
parce qu‟en suite vous pourrez gommer. Ou encore, prenez une autre
feuille et faites l‟exercice.

33
Questionnaire pour déterminer le type de mémoire chez l’enfant
Sélectionne Un « X » Pour L’énoncé Qui Convient A L’enfant.

1. Je peux mieux me rappeler des choses que:

A ( ) je lis

B ( ) j’entends

C ( ) je fais

2. Lorsque j’ai quelque chose de nouveau à apprendre, je peux mieux le retenir


A ( ) en le faisant moi-même

B ( ) si quelqu’un me l’explique

C ( ) si quelqu’un me le montre

3. Lorsque que je lis :

A ( ) je peux me concentrer et j’apprécie les descriptions des personnages, des


environs et des objets

B ( ) je bouge mes lèvres; j’évite les descriptions longues; je ne remarque pas les
illustrations

C ( ) je bouge et je suis agité; j’aime les histoires quand il y a de l’action dès le début

4. Mon écriture peut être décrite comme :

A ( ) négligée; j’écris pâle la plupart du temps

B ( ) toujours propre

C ( ) belle mais qui empire; je pèse habituellement fort sur le crayon

5. Lorsque j’essaie de me rappeler de quelqu’un, j’ai tendance à me souvenir :

A ( ) des visages mais j’oublie les noms

B ( ) des noms mais j’oublie les visages

C ( ) mieux de ce que j’ai fait et non ce que j’ai vu ou parlé de…

34
6. Lorsque l’enseignant me donne des directives, je m’en souviens mieux si :

A ( ) c’est écrit au tableau

B ( ) c’est démontré par un exemple

C ( ) c’est verbalisé

7. Lorsque j’essaie de me concentrer, je peux être :

A ( ) facilement distrait

B ( ) distrait par des mouvements mais je ne suis pas conscient des sons

C ( ) facilement distrait par les sons mais pas des mouvements autour de moi

8. Lorsque je ne suis pas actif, je vais parfois :

A ( ) fixer, faire des dessins trouver quelque chose à regarder

B ( ) chantonner, me parler ou parler aux autres

C ( ) gigoter ou trouver une raison de bouger

9. Mon linge peut être décrit comme :

A ( ) propre et soigné

B ( ) propre mais bientôt à être fripé

C ( ) souvent non coordonné

10. Je peux me rappeler comment épeler des mots :

A ( ) par la façon qu’il sonne

B ( ) en les écrivant moi-même afin de m’assurer que c’est bien

C ( ) par la manière qu’il est écrit, donc en les regardant

11. En travaillant en groupe :

A ( ) je préfère être ailleurs et plutôt passer mon temps à dessiner

B ( ) je prends habituellement des notes afin de tenir compte de notre travail

35
C ( ) j’aime beaucoup parler de sujets et écouter les autres points de vue

12. Lorsque je marche dans une salle ou dans une situation je préfère :

A ( ) parler de la salle ou de la situation en regard de ses atouts et de ses défauts

B ( ) regarder autour et prendre note dans ma tête de l’endroit de certaines choses

C ( ) essayer des choses en leurs touchant

13. Lorsque j’imagine quelque chose j’aime :

A ( ) penser en terme d’images et imaginer plusieurs détails

B ( ) penser en images où il y a des mouvements

C ( ) me parler parce que ces détails ne sont pas importants

14. Lorsque je suis dans une automobile :

A ( ) j’aime écouter la radio

B ( ) j’aime regarder à l’extérieur et voir des choses

C ( ) je change constamment de position, je suis inconfortable

15. Les gens peuvent généralement deviner comment je me sens par :

A ( ) les mouvements de mon corps

B ( ) le ton de ma voix

C ( ) mon expression faciale

16. Lorsque j’ai un problème à résoudre, je préfère :

A ( ) faire une liste de solutions possibles afin de pouvoir les voir

B ( ) parler à voix haute afin de pouvoir organiser mes pensées

C ( ) me mettre tout suite à la tâche afin d’essayer différentes solutions possibles

17. Durant mes temps libres, je préfère :

A ( ) écouter la radio, des cassettes ou jouer un instrument

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B ( ) prendre part à une activité physique comme bâtir ou faire quelque chose

C ( ) lire, regarder la télévision, aller voir un film ou une pièce de théâtre

18. En tant qu’étudiant, j’aime être récompensé avec :

A ( ) des commentaires positifs écris sur mes dissertations ou papiers

B ( ) du contact physique comme une poignée de main ou autre action physique

C ( ) des commentaires positifs verbalisés à moi ou à la classe

19. La meilleure façon pour un(e) enseignant (e) de discipliner est :

A ( ) d’utiliser une forme acceptable de punition physique

B ( ) de discuter avec l’élève et de le raisonner

C ( ) d’isoler l’élève en le séparant du groupe ou de la classe

20. Lorsque j’ai des choses à faire avec une personne, je préfère :

A ( ) parler à la personne en prenant une marche, en faisant du jogging ou autre

B ( ) l’appeler au téléphone puisque ceci sauve du temps

C ( ) écrire une lettre ou une note disant où se rencontrer

21. Je me tiens à date sur les nouvelles courante en :

A ( ) lisant les journaux ou en passant quelques minutes à regarder les nouvelles

B ( ) lisant le journal brièvement lorsque j’ai le temps

C ( ) écoutant la radio ou les nouvelles à la télévision

22. En groupe, …

A ( ) j’aime écouter de la musique mais j’ai toujours hâte de parler. J’aime m’entendre
parler ou écouter les autres parler

B ( ) je fais des gestes en parlant et j’ai de la difficulté à écouter les autres parler

C ( ) je suis silencieuse; je ne parle pas beaucoup mais je deviens impatient(e)


lorsque de l’écoute passive est nécessaire

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23. Lorsque je suis en colère, je vais habituellement :

A ( ) serrer mes poings, tenir quelque chose de façon serrée ou je vais partir

B ( ) laisser savoir aux autres tout de suite ce qui me dérange

C ( ) boucler et donner aux autres le traitement de silence

24. J’apprends le mieux :

A ( ) en ayant vu ou regardant des démonstrations

B ( ) en écoutant des instructions verbales

C ( ) en ayant l’occasion de participer activement à l’activité ou à la tâche

25. Je :

A ( ) peux parler d’arts et j’aime la musique

B ( ) réagit physiquement à la musique en faisant des mouvements

C ( ) ne suis pas particulièrement intéressé en musique mais j’aime regarder de l’art

38
Comment analyser ces résultats ?

Deux tableaux ci-après pour mieux vous aider dans votre analyse :

1) Reportez les réponses A B C dans le premier tableau questionnaire et


encerclez le V A K (V pour Visuel, A pour Auditive et K pour
Kinesthesique)

2) Dans la partie « réponse » faites un crochet ou une croix à la colonne


correspondante au V A K que vous aveiz encerclé dans le premier
tableau.

3) Faites ensuite le total des croix de chaque colonne V - A - K

La réponse la plus élevée de V. A. K. détermine le type de mémoire


dominante chez l‟enfant.

Exemple :

1) Si la réponse du numéro 1 est « C », dans la partie questionnaire


encerclez le « K».

2) Ensuite, dans la partie réponse (no 1) faites un crochet à la 3e


colonne (K).

3) Faites la même chose pour toutes les autres réponses puis faites la
somme des croix de chaque colonne. La plus élevée reste donc la
mémoire dominante chez votre enfant.

39
REPONSE DU QUESTIONNAIRE REPONSE

A B C V A K
1= V A K 1
2= K A V 2
3= V A K 3
4= A V K 4
5= V A K 5
6= V K A 6
7= K V A 7
8= V A K 8
9= V K A 9
10 = A K V 10
11 = K V A 11
12 = A V K 12
13 = V K A 13
14 = A V K 14
15 = K A V 15
16 = V A K 16
17 = A K V 17
18 = V K A 18
19 = K A V 19
20 = K A V 20
21 = V K A 21
22 = A K V 22
23 = K A V 23
24 = V A K 24
25 = A K V 25
TOTAL

Maintenant que vous connaissez le type de mémoire de votre


enfant, voyons ensemble comment vous pouvez l’aider dans ses
études.

40
Type de
Ce que vous devez faire pour lui ou lui dire de faire
mémoire

Lire à voix haute, pointer du doigt chaque mot, tracer les


lettres, écrire des mots dans les airs.

Utiliser des stylos de couleur et écrire les idées principales


ou les mots importants en couleur. Veuillez à ce qu‟il ne
manque pas de stylo de couleur

Utiliser des graphiques, cartes ou petites notes pour


étudier. Donc procéder d‟abord par un petit résumé di
cours en notant le programme du cours puis noter les idées
principales de chaque partie du cours avant de passer à la
mémorisation proprement dite. En d‟autres termes lui
VISUELLE
conseiller de repérer le plan et les mots-clés du cours, de
les réécrire sur brouillon pour représenter un « squelette
de son cours. Peut aussi essayer de résumer le cours sous
forme d‟images, de croquis, de mots clés reliés par des
flèches surtout s‟il s‟agit d‟idées compliquées.

Veuillez à ce qu‟il étudie dans un endroit silencieux et


tranquille. Evitez de le déranger avec des sons de musique
ou de la télé. Toujours diminuer le volume de votre poste
télé ou radio surtout si la télé se trouve dans la même
chambre où il apprend.

Celui-ci apprend facilement en discutant et ses cours lui


paraîtront plus clairs s‟il pose des questions à des

41
personnes qui en savent plus que lui, ou s‟il essaye de les
expliquer clairement à des personnes qui n‟en ont jamais
entendu parler.
AUDITIVE
(Exemple : La petite sœur qui a 8 ans, qui comprend bien si
on lui explique correctement, et qui sinon pose plein de
questions « qui ça ? où ça ? quand ? pourquoi ?…).

Il est important donc que vous fassiez ce jeu avec lui le plus
souvent possible, un jeu de questions-réponses. Vous
posez les questions, il vous répond et il devra vous
expliquer le cours comme si vous étiez un profane. Et ne
faites pas le malin, jouez vraiment le jeu à fond.

Lui conseiller de toujours reformuler son cours avec des


mots propres à lui. Attention : expliquer, ce n’est pas
réciter par cœur !

Pour faciliter la mémorisation, lui demander de vous


expliquer ce qu‟il doit retenir à haute voix. Et même dans la
mesure du possible, enregistrez sa voix quand il lit son
cours et le lui faire réécouter. Cela doit être facile avec les
Smartphones dernière génération qui circule en ce moment
dans toutes les mains.

Lui expliquer de trouver des rapports entre le cours et des


choses qu‟il a vécue ou connue, avec des souvenirs
KINESTHÉSIQUE personnels.

Lui dire qu‟au moment d‟apprendre son cours, de se poser


la question suivante : « A quoi ça me fait penser que je
connaisse bien ? «.

42
Ses émotions naissent à partir de tous ses sens, et
notamment à partir du toucher.

Alors n‟hésitez pas à le laisser manipuler des objets


pendant qu‟il apprend (peluche porte-clés, gomme, crayon,
bouchons …). Vous comprenez pourquoi certains enfants
mangent le bouchon de leurs stylos si souvent ? SI vous le
leur arrachez, vous êtes en train de créer un obstacle à leur
procédure de mémorisation. Si vous trouvez les bouchons
de stylos dangereux, trouvez lui autre chose alors.

Lui demander d‟essayer de faire des mouvements répétitifs


qui rythmeront son apprentissage. Ainsi quand il reproduira
ces mêmes mouvements en devoir, il pourra se rappeler
rapidement des choses apprises. Aidez le donc à choisir
des objets et des mouvements discrets qui ne gêneront pas
les autres surtout les maitres et professeurs.

Voilà, suivez ces conseils et les résultats de votre enfant ne tarderont


pas.

Toujours dans le souci d‟aider votre enfant dans ses études, tenez cet
exemple : la table de multiplication de 9.

9 *0 = 0
9*1=9
9 * 2 = 18
9 * 3 = 27
9 * 4 = 36
9 * 5 = 45
9 * 6 = 54
9 * 7 = 63

43
9 * 8 = 72
9 * 9 = 81
9 * 10=90

Avez-vous vu la remarque ? Sinon, reprenez la multiplication et observez


comment les résultats progressent. Vous remarquerez que si on prend
les premiers chiffres des résultats du haut vers le bas on obtient les
chiffres de 0 à 9 et on constate la même chose si l‟on prend les
deuxièmes chiffres des résultats du bas vers le haut. Ah !!! Vous n‟avez
pas vu celle là n‟est-ce-pas et cela vous a bel et bien échappé quand
vous appreniez la table de multiplication de 9. Je pari même que cela a
échappé à votre maitre sinon il vous l‟aurait appris surtout que cette
table de 9 est vraiment la plus difficile à retenir. L‟astuce pour retenir
cette table de 9 était vraiment simple. Je peux même vous dire avec
franchise que c‟est cela j‟ai utilisé sans trop d‟efforts dans le guide.

Et, vous rappelez-vous des chansons de l‟école primaire qui nous


permettaient de se rappeler de certains cours ou de certaines
informations qu‟il fallait retenir ? Par exemple, une chanson sur les 4
points cardinaux, ou sur les grandes villes d‟un pays ou encore mieux
pour réciter l‟alphabet français en chanson. C‟était plus facile à retenir
n‟est-ce pas. Eh bien, on aurait bien voulu que tous les cours soient
transformés en chanson….

Voyez-vous, il existe des techniques d‟apprentissages qui facilitent


vraiment la mémorisation de certaines informations. Les connaitre aidera
vraiment votre enfant à mieux apprendre ses cours sans se fatiguer tout
en s‟amusant. Dans le prochain chapitre, nous verrons ensemble

44
quelques unes de ces techniques que vous devez enseigner à votre
enfant.

Cinquième conseil : Utiliser quelques techniques


d’apprentissage

La répétition :

La répétition est un principe connu du fonctionnement de la mémoire.


C‟est la méthode que les enfants emploient tout naturellement lorsqu‟ils
commencent à apprendre quelque chose. La répétition est un facteur
puissant de mémorisation. Elle peut, en mettant en jeu des réflexes
mécaniques de votre cerveau, vous permettre de vous souvenir de
choses pour lesquelles vous n‟avez aucun intérêt. Ainsi vous pouvez, à
force de répétition, retenir un poème dans une langue qui vous est
totalement inconnue.

La méthode cumulative-répétitive :

Nous avons dit que la répétition était un phénomène essentiel dans le


processus de mémorisation. A elle seule, la répétition est une méthode

45
pouvant servir à retenir bien des choses ; seulement, il faut procéder
méthodiquement et progressivement.

C‟est là qu‟intervient la méthode cumulative-répétitive qui propose


qu‟avant de mémoriser la partie suivante de votre cours, il faut faire une
petite révision de ce que vous aviez déjà appris. Généralement dans les
études, même si nous apprenons tous les jours, nous nous sentons
obligés de réapprendre tout ce qu‟on a appris surtout à l‟approche des
examens puisqu‟entre temps, nous avions déjà oublié ce que nous
avons appris il y‟a 2 ou 3 semaines ou même des mois.

Avec la méthode cumulative-répétitive, vous apprenez le jour le jour tout


en faisant une révision de ce qui a été déjà appris il y‟a quelques jours
ou quelques semaines. De cette façon, vous avez plus de chance de
faire graver indéfiniment les informations que vous souhaitez mémoriser.
A l‟approche des examens, vous sentirez moins la pression car une
simple lecture vous permettra de se rappeler facilement des choses
apprises.

Par exemple, si vous voulez apprendre des poésies, des morceaux


choisis, ou des extraits de pièces de théâtre, vous pouvez procéder de la
façon suivante :

Chaque jour, vous apprenez 5 ou 10 vers (suivant votre capacité


d’assimilation) et vous répétez ce qui a été appris précédemment; au
bout de 10 jours, vous aurez retenu 100 vers ; dès lors, vous réviserez
un jour sur deux, une tranche de 50 vers (des 100 premiers) ; puis
lorsque vous serez à 150 vers, vous réviserez une tranche de 50, un jour
sur trois, etc. Ainsi, en quelques mois, vous pouvez apprendre des
centaines de vers, somme toute avec peu d’effort, sauf celui d’être
régulier.

46
Cette méthode basée sur la répétition est celle qu‟emploient
(malheureusement mal) les élèves pour toutes leurs sessions ;
seulement, ils n‟appliquent généralement que la partie "répétitive" de la
méthode et négligent la partie “cumulative” ; ils apprennent (et oublient !)
au jour le jour ; au moment des examens, ils doivent pratiquement tout
réapprendre. Au contraire, en pratiquant la révision journalière que nous
avons suggérée, vous avez toujours tout parfaitement en tête.

Avec cette méthode vous pouvez retenir énormément de choses. Le


gros avantage de cette méthode est qu‟elle maintient toutes les données
enregistrées parfaitement en tête à tout moment, et toutes avec le même
degré de précision.

Ces révisions peuvent paraître longues à faire. En fait, elles font gagner
du temps, car si l‟on n‟a rien oublié, la révision est une simple lecture qui
se fait rapidement. La méthode cumulative-répétitive prend moins de
temps que la prétendue révision que l‟on entreprend trois ou six moins
après la première étude, à un moment où l‟on a presque tout oublié.

L‟exemple que nous venons de donner pour l‟étude d‟une pièce de


théâtre en vers, n‟est qu‟une illustration de la méthode.

Enseignez donc cette méthode d‟apprentissage à votre enfant et vous


leur apporterait une grande aide. Et pour cela, il peut être aussi utile de
déterminer et de connaitre avec précision le rythme optimum de révision
pour votre enfant. Connaître le rythme optimum de révision de votre
enfant revient à déterminer le moment propice où il apprend mieux
(matin, midi ou soir, quelles tranches horaires…) et pendant combien de
jours sa mémoire est capable de retenir une information.

47
Comment déterminer ce rythme optimum ?

Par des essais successifs et des tâtonnements.

Faites l’exercice suivant avec votre enfant :

Demandez-lui d’apprendre quelques uns de ses cours à différents


moments de la journée. Essayer de jouer au maitre et poser lui des
questions sur les différents cours afin de voir s’il a intérêt à réviser à tel
ou tel moment de la journée. Bien sûr, vous ne ferrez pas cet exercice
en une seule journée. Vous pouvez par exemple le laisser apprendre un
cours le matin puis vous effectuez un contrôle le soir pour avoir le degré
d’assimilation de son cours. Puis un autre jour, lui demandez
d’apprendre à un autre moment de la journée puis vous effectuez le
contrôle après. Notez son niveau de mémorisation pendant les 2
périodes. Vous pouvez également effectuez un contrôle de ce qu’il a
déjà appris 2 ou 3 jours plus tôt afin d’évaluer sa durée de mémorisation
optimale.

Cet exercice devra vous permettre de tirer quelques conclusions au sujet


de la mémoire de votre enfant afin de pouvoir lui conseiller les moments
opportuns de la journée où il a intérêt a étudier ses cours pour mieux les
mémoriser. Une fois que vous avez une idée de son rythme optimum de
révision, vous pouvez établir avec lui un programme d‟étude tout en
respectant la méthode cumulative-répétitive.

Vous pouvez obtenir un programme d‟étude comme ceci :

- cours le matin ; révision aussitôt après le cours (cette révision a lieu


après le contrôle que l’on fait soi-même pour vérifier que l’on “sait”).

- 1re révision, le soir

- 2e révision, 2 ou 3 jours après

48
- 3e révision, la semaine suivante

- 4e révision, de 3 semaines à 5 semaines plus tard

- 5e révision, de 4 à 6 mois plus tard.

Ceci n‟est qu‟un exemple et sachez que pour chacun le rythme optimum
des révisions est différent. Il importe de déterminer celui de votre enfant.

Si vous avez un doute, faites aussi cet exercice avec votre enfant:

Choisissez deux textes de même nature : pièce de théâtre, poésie, texte


de science ou de droit, histoire, littérature, bref quelque chose qui
intéresse ou est utile à votre enfant.

Ces deux textes doivent être de longueur et de difficulté identiques.


Demandez à votre enfant d’étudier ces textes et fixez pour votre enfant
un rythme de révision différent pour chacun. Par exemple :

Texte 1 Texte 2
Etude Le matin Etude Le matin
1ère Révision aussitôt 1ère Révision aussitôt
Révision le soir Révision le lendemain soir
Révision 3 jours après Révision 5 jours après
Révision 7 jours plus tard Révision 15 jours plus tard
Révision 11 jours plus tard (soit
donc au même moment que la
dernière révision du texte 2)

Votre enfant aura donc fait une révision de plus pour le texte 1. Attendez
quelques semaines ou un mois sans réviser ces textes et vérifier ses

49
connaissances du texte 1 et du texte 2. Si elles sont identiques, c‟est
que le rythme adopté pour le texte 1 vous a fait gaspiller de l‟énergie. Si
vous connaissez bien le texte 1 et pas suffisamment le texte2, c‟est que
le rythme de révision 1 est meilleur pour vous que le rythme 2.

Ainsi, peu à peu, vous déterminerez le rythme optimum de révision de


votre enfant.

Les concaténations :

Dès les premières années, à l‟école, on a recours à la mnémotechnie :


par exemple, pour retenir les conjonctions de coordinations certains
professeurs enseignent la liste suivante : “Mais, ou, et, donc, or, ni, car”
que l‟on retient par la phrase : “Mais où est donc Ornicar ?” Puis plus
tard, on apprend en Géométrie : « Le carré de l’hypoténuse Est égal, si
je ne m’abuse, A la somme des carrés Des deux autres côtés ».

Encore quelques exemples scolaires :

Les couleurs de l‟arc-en-ciel, dans leur ordre spectral, sont données par
le mot suivant :

VIBUJOR : violet, indigo, bleu, vert (représenté par u), jaune, orangé,
rouge

Une autre recette permet aux étudiants de connaître la valeur de pi, dix
chiffres après la virgule, en comptant le nombre de lettre de chaque mot
de la phrase : “Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages !”
ce qui donne : 3, 1415926535

50
Voici les 3 autres vers qui avec la phrase précédente forment un
quatrain vous permettant de retenir 30 chiffres après la virgule :

Immortel Archimède, artiste, ingénieur,


Qui de ton jugement peut priser la valeur ?
Pour moi ton problème eut de pareils avantages.

Apprenez donc à votre enfant à construire des concaténations lorsqu‟il a


du mal à retenir certaines informations. Dites lui tout simplement de
prendre les premières lettres ou syllabes des mots à retenir puis de
construire une phrase qu‟il pourra s‟en souvenir rapidement. N‟hésitez
pas à lui dire de vous informer s‟il a du mal à retenir une partie de son
cours. Vous pouvez donc l‟aider à construire des concaténations ou
encore mieux vous lui créez les concaténations puis vous lui montrez
comment il doit s‟en servir.

Sixième et dernier conseil : Offrez des récompenses à


votre enfant

Tout travail mérite d‟être récompensé. Pour stimuler le cerveau de votre


enfant et l‟obliger à donner plus de ce qu‟il est capable de faire, faites lui
de belles promesses en échanges d‟une belle note dans telle ou telle
matière.

Je me rappelle bien qu‟enfant, mon père avait pour habitude de me


prendre sur son cou puis de faire le tour de la cour de notre maison.
Nous appelons cela dans le temps « Avionvi » qui veut dire tout
simplement « Mode Avion » à l‟image d‟un avion qui s‟envole dans les
airs. Il le faisait tout en faisant le bruit d‟un avion et moi cela me plaisait
bien. Le nombre de tour que papa devrait faire avec moi correspondait

51
aux notes que j‟obtenais dans les diverses matières moins la moyenne
requise. Par exemple, en calcul, la note étant sur 10, la moyenne est
donc de 5. Quand j‟obtenais un 8 ou 9, j‟avais donc droit à 9-5 soit 4
tours en mode avion sur le cou de papa. Et si j‟en voulais plus, la
réponse était simple : « obtient plus de notes dans telle matière et je t‟en
ferai le double la prochaine fois » me disait papa.

Je peux vous assurer que cette méthode que mon père utilisait m‟a
complètement boosté et à chaque fois, je devais donner le meilleur de
moi-même pour espérer avoir le fameux « Avionvi ».

Je ne vous dis pas de faire la même chose avec votre enfant mais de
trouver ce qui lui plait vraiment afin de pouvoir l‟obliger à donner de son
meilleur dans ses études. Surtout ne faites aucune promesse que vous
ne pouvez tenir. Que les promesses soient vraiment à votre portée. La
plus grave erreur serait de faire une promesse et de ne pas la tenir alors
que votre enfant aura joué sa part dans le jeu.

N‟essayez pas de vouloir promettre ciel et terre. Une simple chose aura
plus de valeur aux yeux de votre enfant. Promettez-lui de faire une
balade avec lui ou de jouer son jeu favori sur PlayStation avec lui s‟il
faisait ceci ou cela. Vous constaterez l‟effet par vous-même.

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Conclusion :

Voilà donc les 6 grands conseils pour aider votre enfant à utiliser au
mieux sa mémoire. Sachez que cela ne vient pas du jour au lendemain
et il faut un entrainement en mettant en pratique le plus régulier possible
ces techniques et astuces afin d‟obtenir un bon résultat.

Essayez déjà de reprendre le tout premier exercice avec votre enfant,


celui qui montrait un ensemble de 20 images à retenir en une minute
chrono. Faites régulièrement cet exercice afin d‟évaluer le niveau de
développement de la mémoire de votre enfant. SI tous les conseils sont
bien suivis, d‟après mon expérience, une nette évolution devrait déjà être
constatée après 3 mois de mise en pratique de ces astuces. Le nombre
d‟images retenus dans cet exercice devrait bien augmenter par rapport à
la toute première fois.

Vous pouvez alterner l‟exercice précédent avec celui-ci :

Voici une liste de 20 mots :

Casserole chaise tambour voilier

Savon banane tapis lettre

Auto rivière bouchon canon

Sandale épingle sac plume

Tableau vase corde médaille

Donnez cette liste à votre enfant et demandez-lui de l’étudier pendant


une minute et demie. Puis demandez-lui de la réciter dans l’ordre. A
défaut, dites-lui d’énumérer tous les mots dont il se souvient.

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S‟il en retient entre 18 à 20, c‟est excellent ; de 15 à 17 c‟est encore bien
; de 10 à 12, il est dans la moyenne. En dessous de 10, cela prouve qu‟il
ne sait pas encore se servir de sa mémoire.

De toute façon, rassurez-vous. Ce guide vous sera très utile j‟en suis sûr
et votre enfant s‟améliora avec le temps et la pratique des techniques qui
y sont décrites.

Quand à moi, je continue mes recherches pour vous dénicher encore


plus de techniques. Je vous tiendrai informé si jamais un nouvel tome ou
volume venait à être édité. Toutefois, si vous avez apprécié ce guide, ou
si vous avez noté quelques questions, remarques, omissions, fautes ou
erreurs, n‟hésitez surtout pas à me le faire savoir. J‟en ai vraiment
besoin pour m‟améliorer moi aussi afin de mieux servir. Faites moi
parvenir ces informations sur dieudonne.tchably@gmail.com. Je vous
serai énormément reconnaissant.

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