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~T RUllAL
R[PUBL IQUB DU aAJ.I
VULGARISATION AGRICOLE
(Première partie) J
1
~------------
LES COJIMUNICATIONS
(LES i:1c HES DE COURS J
1982
REPUBLIQUE DU liALI
f;(111t~ -tf I c
(;YV' '!J 1 67f)
DilŒC~ION NATIONALE
DE LA
VULGARISATION AGBICOLE
(PRŒIERE PARTIE)
1 Les COJDmlL"lications 1
1982
COURS DE FORMATION A LA COMMUNICATION
ET A LA VULGARISATION
DE LA REPUBLIQUE DU HALi
PREMIERE PARTIE 1
DE L'ENSEIGNEHENT ET DE lA VULGARISATION -
l I
DNrAR - AaOt 1982
\{
AVANT-PROPOS
Les enseig nants dispo sent d'élém ents pour prépa rer leurs
interv entio ns. Il leur appar tiendr a d'éta blir un plan détai llé et ·
de décid er du conten u de chaque parag raphe .
La premi ère leçon : "Comment prend re des notes " doit Atre
porté e à la conna iasano e de l'EQUIPE ENSEIGNAN~ et doit Atre mise
en oeuvre par 1 'ensem ble des enseig n.snts . En effet , la prise des
notes ne peut s •acqu érir que ai tou1~ les p:rofe sseurs uniss ent
leurs effor ts pour ce mGme objec tif. La DIO~ du coure se doit de
dispa raitre , excep tion faite pour des défin itions impor tantes .
• I
\\ \
TABLE SOMMAIRE DES MATIERES
2 Savoir ~crire••••••••••••••••••••••••••••••••• 12
3 Savoir se do~umenter••••••••••••••e••••••••••• 24
10 Travail ler sur des êtudes de cas •••••••• •••••• ' 102
ca~tw raiaon que noua œvan• plac6 c•tte leçon en tlt~ du coura
de •vulgaris ation at com~unication•, et tout partic~liAre•ent
en tlte da la panoplie dta outil• de communic etion. N~u• allona
vo1': pourquoi at comment on prend dea notaa.
-Une conf,re~ce
- Un cour a
- Un d~bat
- Una entre vue
- Une comm unica tion t61,p honi que
- Un~ lectu re d'ar ticle ou d 1 ouvr1 ge
Laa id6ee prin cipa lea d'une corra 1pan danc e
- Un voyage d'6tu de1
- Une d6mo r.atra tion.
Jli'• Dent ta vie n1r19n n1ll1
- • Rencontr~a particu li&rea ent int6rae eantea
- D11cu• aion• p•a•1o nnante e
- Voyege• - Vacance•
- R6fl•x ion• à partir d 1 ob•erv •tiona dive=• ••
- ln•pira tiona epontan 6e1
- Note• de apecta cl••
- Evlnau nta faaili• t .\
1
31 - Dippa1 ition• d 1 1pprit de 1 6ltye
Or l•• ulm•• •ot• n°ont P•• la mB1e aignif ic•tion pour t.out la
aand•• Call ••t fonctio n d• la cultur e et de la paraon n.lit6 da
chaqua individ u. Pour d•pa•• •r c1 har.dic ap, il feut un etfgrt d•
1 1 1n11iq n1nt •t un 1ffprt de 1 1 6ltye pour ae wettr~ en 1ityat ian
d 1 tcout1 , de 1otiv1 tipn, d8 yplont6 de eoepr1 ndr1.
32 - Le eoutien dp l'enseigna nt
L~initiation à la prise de notaa paaae par le choix de ~ocbni
guea à caractàre progressi f. Les 6làvea (comme certains adulte•
d'ailleurs ) n~ savent p~s prendre des notes. L1 élàve ne sachant
pr~ndre des notes i l appartien t aux inatructeu ra (tous et paa
aeule•ent le professeu r de français ou le ep6cialia ta en commu-
nication, ce qui implique un travail inter-diu ciplin5ire entre
eux) d 1 eccompagne.r les ~làvee et de les eoutenir dane cet appren-
üaseae.
Soumettre ce travail à l 1
epp~~cietion de la classe et co~pl6-
ter l'informa tion.
faire faire ce ·travail liSBez r6guli•rea ent avec d11a 61~vea d6-
aignés au hasard, lp tpmpa que toute la clgspe aache prendgt
correctem ent tous travaux 1'v prjtant pn notele
faire prendre en n~tea par les élêve•. ftife pn);ly1er 111 rt-
pultata de 1 ou 2 élèves par; la cl!@&I• L'enseign ant intar-
viendra ensuite pour commenter la techniaue •t enrichir lt ypca-
buleirp.
Le aoutien eux dl~ves paasera aue9i par une prise en compte des
possibili tés actuelles des 6lêvea et dea intervent ion• pour les
•ider à lever les difficult6 s qu'ils rencontre nt. Un u119e ppr-
eanent par lnij élèves du langaga ;,crit et oral encour•gê et
guidê par l'instruct eur, em~nera dee progràa dans l'axpreaa ian.
34 - Le Boutien 6crit
341 - Le Plan
EXEMPLES D'ABREVIATIONS
e • COllUllB p • page
m • m8A1e Il :a palt'alllla
1:1 différent
"-
q.q • quelque
+ • plu1s ou muina
id • idem, identique
VS • VOU& ..0 • inf~tni
na noue
s::: w • tra\f ail
da • dans r 11 cellule
pb • pro~làme cf a rêférens:e
cpd!
tt
111 cepandant
• égal
te • toua tjra 11 t1lu jours
a!vidt -
~•pidt • rapidemen t • mile
-
prop1
a 6videmment
• propremen t
i
01
•
a
femelle
agricultu re
cartaint
- • certainem ent 02 • industrie
contrt
-
c.à .. d
• contrairem ent
• c'est à dire
03
04
a
..
commerce
artisanat
qd • quand e~c •••
344 - Le mat4;iel
Il est des plue classique . Ce peut ltre des feuilles volantee
de format comm~rcial, faciles A claaaer dans un clmseeur au une
chemise. Ce peut être ausai un bloc-nota .
345 - L'écriture
' 11
1
1t
111 111
112 112
12 12
ou •ne.ar e
121 121
122 122
123 123
13 13
•
2
..
•
- Un titre
- Une dat•
- Le nom de l'aut eur (6~rivain, canf6 renci er, p:ofe aaeur
, ••• )
- Le lieu au l'occ asion
- Even tuelle ment 1 1 empla ce•en t de aon cleae emen t.
Lea notes ne serve nt à rien ei noua ne aavon a les retro uy1r J:I::.
pidBe ent, au eoeen t au noua an avona besoi n.
Pour cela il faudr a les range ; 1
- d'abo rd dana dea ch••i••••
claaa oura, •••
- anau ite range r c~a auppa rta en dea lieux appra pri•• a
6tagà raa, •r•oi rea, baca, •••
.. 1 t -
En r6•um 6, chacu n r6fl6 chira aon prop~•claae emen t qui lui pa-
raitr a le plùa aimpl e et le plu• prati que en fonct ion de ce
qu'il voudr a capi talie •r pour ltre utili •'•
Les notee aont priae a pour ltre relus • loreq u•on en a be•ci n
pour enric hir notre ••voi r et am6l iorer noa preat etion a intel -
lectu ellee lorsq u'on doit produ ire quelq ue choae . Par con• '-
quen t, na noua privo ns paa d'uti liser cet auxilieir~ pr,ci eux
de notre m6ao ira.
4 - EN RES!JHE
Prend re da& not•• c'eat 1xerc er tnn intpl ligen ce à gsrde r dei
trace s écrit 11, ~itv11 et prdon n411 da ce que noue enten dona et
voyon a d'i•p artan t autou r da soi, pour aou~eger notre p6mp ir1
d6fa illen te et tromp 1ua1.
5 - REFERENCE BJBLIDG.RAPHlQ~
- Co•ment prend re de• natea . Cl~ude Darto ia - L8 Cent urion .
- Manuel de forma tion aux techn ique• d 1 expre saion . D. Parro t.
Hiniat~ra de la Coop ,ratio n.
- Coure de l'aut eur d' •intro ducti on à l'act e p6dag ogiqu e• pour
dee Volo ntaire s du Servi ce Natio nal (VSN) en Algé rie.
- 12 -
[ EJtHE N• 2 1
SAVOIR ECRIRE
- "Le co•ma nteire uur mon axplo itetio n ast eena forme prop~a•?t
Notre propo sition d'inte rvent ion pour am6li orer 1 1 expraa eion
6crite des 6l•v•• n'aura paa la pr6ten tion bien entend u d•
voulo ir faire dea l1ttr6 1 qui, hormi s le fait qua noue n'~
arrive riona paa,ri aquer aient par ailleu ra d 1 1t~o plua une 9êne
qu'un servic e pour le• egric ulteu ra.
Puia nous nous attard erons un pgu plus sur le• aapec te ci-
epràa &
L• raiso n princ ip•l• de cette diffi cult6 de tradu ire ••• p•n•6 ••
per 6crit provi ent de la p1uy retf dp 11 11naup et de l'igno rance
dma a6can iemee d 1 utilia ation d• celle -ci.
F•ir• •'•xp rime r ca group e en parol e• au par 6crit dan• une lan-
gue diff6 rente entre 1ne obliga~oir•••nt un appa uvri• ••••n t ••••z
conaid~rable da eea poaa ibilit 6a.
Cepen dant, qu• ce eoit dana •• langu • •ater nelle ou dana une
langu • •~prunt•• à l 1 ext6r i•ur, fcrir 1 14 yne nfcta aitt.
Selon le m6tie r que nouo Gxer; ona, noue aommee cond uit plue ou
•oins eouve nt à r6dig ar une lpttr e, un ~mpte rppdu de r6uni an
ou un rappo rt, ou bien encor e noue pouvona avoir besoi n d 1 6-
crire à notre famil le ou A daa aMi•.
- 15 -
• Pou r ccam uniq uer une info rm• tion g'n 6ra le ou per
ean nell e,
• Pou r dem ande r un renaeign~ment à un serv ice,
• Pou r exp rim er un aen tim ent ou une 6111otion,
• Pou r con vain cre que lqu 'un.
HAIS AUSSI a
• Le concret à l'abstrai t
• Le court •u long
• Le simple (eujet, verbe, complémen t), au complexe •
• Le compr~henaible à l 1 inco~pr6hen•ibl••
- On or~fêrera cette phrJ!.!le plua courte a •Le Minie tre dee Fi-
nances 8 de~and• que chaque habita nt, ddvan t les diffic ult6•
actue liea, a*mffo~cn d 1 6cono miaer l 9 ~nergia~.
Mait encp re •
• de• margea •
• dea mots on boa de pa9e •
.[.ventuellemen,\ 1
• üe le table dea matitr••~
• deœ queetionnem~nts pour moti ver
Et enfin 1
• trouv er l'ord re logiq ue de le comm unica tion •
• utili aar la Qrudenc._ qui 6vita de bles ser •
• auss i la diac r6tio n qui oblig a à noua restr eind re.
- Par~i la ~aaae d'id6 ea, de faits , d'im aces ou de phra aea 6par
-
aea, noua trioo t ce qui nuua eat n6ce asair e. I l ne faut
aaa.
vouloi~ tgut dii.I, •
- Pui~ noue s.J...~i.f.S.D.I.• c'eat-~-dira que noua erran g!on a nos id611
et les fait~ dana vn ordr e logiq ue 1 1, 2, 3, 4, ••• et
noua
donn ons dea exemple.J..
- Et d'une •~niàra 96n6 rala noua utili aana pour noua aide r, la
dicti .9.0n 1ire et la lectu re (cf& pareg raph ea 6l et 63).
- 19 -
61 - EXE.fiCICES PRATIQUES
- Exercice 1 i
En début dg s6onc• faire travaille r les él~vea aur l 1 anrichia-
eement de l~ur vccabulai re. Exemple 1 lea faire répondre i des
question• aemblable s aux auivantea {l'inetruc teur, donnera la
totalit6 des réponses apr~• que les tlàvea aient r6pondu) 1 ·
1 - Quels aont t~ua las termes que voua connaisse z qui expri-
ment l 1 id6a de peur?
2 - Quela sont ceux qui •xprimant l'admirati on 1
REPONSES s
- Exercice n• 2
En fin de a6ance 1
A partir d'un article ou d'un livre en relation avec lei cen~
trea d'intérlta dee 6l~vee et de préférenc e de port6e p~ofonda
pour donner plue d'accent à l'exercice (exsmple de livre& a
•Le Cri de l'Homme Afric•in• , •1 1 Enfant Noir•, •Hain baaae •~r
l'Afrique ", ••• ) demendpF aux 6làve1 ~0 proçéder aux r61um61
successif s puiyants i
Jet peut 8tre traité en dix minutea ou en une heure •ans qu'au-
cune dea idées essentielles ne soit mutil6m" (cf l techniquaa
d'sxpresaion de D. Parrot), .de mime, un texte de dix lignes doit
pouvoir contenir toutea les idéeœ esasntielles d'un document de
30 ou de 100 lignea, •••
- Exercice 3
Fuir~ travailler l•a •lèves aur un texte court (10 • 20 lignes)
tiré d'un ouvrage quelconque. Exemple, la deuxi~ma partie de
l'evant-propca paga 7 du livre de Jean-Marc Ela •Le Cri de
l 1 Homm• Africain• z "Aueai, pour les payaen• •••" juaqu'on bee
de page i "le coton no nourrit pae•.
faire corr iger p•r 1 1 ense~bl• de la claa ae. Appo rter lea
com-
pl,m ente utile s enau ita.
- 'xpr cice •
Le mime que préc6demment ~•ie •u lieu de donn er le texte
6cri t
aux 6lèv ea, ~e leur dict pr. Puia leur paae r la m8me genr e
de
ques tions que pr6c6demment 1 sign ifica tion du texte st
da dif-
féren to term es.
Sava ne noua que noue échan geon s an utili s&n t un• moyenne
da 20
à 24 000 mots .
C'eu t-à-d ire que nou• pouv ons 6cha nger et nous compzandr
e en
~'utiliaant que 10 ~ du vocP~ulsire diap onib
l•.
Cel~ veut dire qu'en trav ailla nt avec un dicti onna ire et en
augm entan t d'un tr~a faib le pour centa ge notr11 conn aiaaa
nce dna
mots (1 ~de plue par exem ple) on peut doubl~notre .voc1
bul•i r1
•t le faire pass er de 1000 à 2000 voire de 2000 à ••G 4000
mots .
Le grand Laro usse avec 50 000 aota peut -Btre auff iaan t
et l•
L•ro uaae de poch e, vraim ent peu enco mbr• nt est un pr6c ieux
auxi lliai re.
l••
Si, comMe il • 6t6 aouv ent dit, nouo voulo ns fo~mar dena
dma
CAA et CSPVA dœa cadr aa d1 baau qui ne eoio nt p~s aauleme~t
di1tL j.but eur1 dp "reco tt11 teçhn i1u1 1a, maie des !!.9!"~·
da d6v• -
le! aitua -
locp1 men1 . c'aa t-à-d ir1 dea gmna capa ble• de ro~aonnar
nouu
$ion1 et lv1_p robl• mep p1rt jculi ars dans un tout coh6 Eent ,
pœra et-
devo ns inci ter et aider . ces jë~nœe à lira bnaucoL1p. C1ci
tra d 1 am6liaro~ lour cultu re g6n6 rule et de ce fait la
capo cit6
et la GJal it6 de lœur~ intor vent iona .
afn6 r1l11 .
Leur s lectu rmo moront V9ri4 em, à la foia t;chn igyn g gt
t'm•t -à-d irm mœ rapp ortan t dirac tomo nt ê dan aapœ~ta de
l~ur •ê-
ou dœ
tièt (tach niqu aa cultu rales du riz, techn ique s de labo ur
tala que
camp tnbil it6, ••• ) aaia auoa i à dea probl~~ms gén6~œux
prob l•-
la polit ique de d6ve lappe mant dsa PVD, 1 hiata irm, le•
1
riser
C• que noua devo n• faire via à via dea 6l•vm a, c'a1 t favo
et
leur 1ppr ppri1 tion d'une syltu rs qui, ouve rte aur l~ paa16
mouci•u•• ~u .Pr61 ant 1t da l'ave nir, las uide ra à dc•nnar un
1pn1 à leyr yie quot idian na.
pt
Le probl&ma alore aa poaa av•c urgen ce de A'9p oray i1ipn n111
dea Cent res en s1;i t1l dgcy11n.t1irpo
• QU2
- 23 -
7 - EN RESUME
8 - REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[ f"lCHE N• 3 1
COMMENT SE DOCU~~ENTER ·7
Quel eat le trava illeu r intel lectu el, 1'6tu diant eurta ut, ••i•
•usai l'adu lte en situa tion prof• saion nalle qui, à un ~oment de
•• vie n'a eu l~ d6eir de ae procu rer den infor matio ns sur un
aujet et 1 du 1band aonpr 100 eroip t na sacha nt oQ s'1dr e110 r ?
Du encor e, n• eacha nt ca~mant choia ir les documenta en nombra
et en qu•li t6 appro pri6e , c 1 eet-à -dire 1dapt 6s à 100 bespi n e~
dana tous les cas mu moind re coQt 1
En auppo aant c•tte •tapa _fran chie, non aana diffi cult6 a la plue
aouve nt, quel est celui qui ae trouv •nt devan t daa dacua ent• 1
livre a, revue s, journ aux, broch ures, casse ttes, ••• nft a•eat
eenti J611m par6 devan t apn m1nguo d1 oayp ir explo iter corr1 ct1-
.!!!ltr ces sourc es d'info rm•ti on1 .?
Trou vtr l'infor~•tiQD d'•ba rd, l'pxp loit1 r 1n1y ite, repr6 •ente
le• daux terme • li6a d'une •lme et ae~le queat ian 1 co••a nt ••
docu11enter 7
- 25 -
Notre propoa dana lea pegea à venir abordera donc cea deux
aapecta a
2] • POURQUOI SE DOCUMENTER 7
aene perc evai r touj oura lea part icul erit 6• qui aing
ular iaen t
les docu ment a entr e mux.
Pour de• raia one da sura bond ance dana cert ain• paye
et de p6-
nuri e dans d'au tres , la néce eait6 de navo i; chg ieir
1p dosï.M:.
m1n tptio n est auss i fond 3men t1lem ent 06ce 1aai rt dent
un c11 .
comme dene l 1 1utr g.
Il pa~t ltre r
- fcri i a livr e•, jour naux , revu e• p'ria diqu es, cour
e, nota e, •••
- viau al z phot os, diep aait ivea , mic rofi ••·
- aud itif : caaa etta s, diaq uaa, band as mag nétiq ues,
- audi o-vi suel z (aon et imag ea) z diap oram as ~onares,
fil~ •
documantaire~, •••
Dà11 1 1 6cole et ta ut au long des 6tud aa, dea t eripa davr aien
t
ltre r6eerv~• pour dea •ppo rts mutu el• d'inf ar•a tiana qui
••
trad uira ient ~·r de l'aut o-fo rmat ion guid6~, aoit aaua
far• •
d 1 expo a6a indiv idue l• avec priee de note • pmr l'aud itoir
e,
auiv ia de dé~ata, aoit par dea trava ux dt! grou pe• aur daa
thà-
mea varia bles d6cid 6a par les groupa~ eux mlmee an acco
rd •v•c
l 1 inatr ucte ur. Les exp6 rienc aa part iculi àree de11 6làv ea,
dea
faits villa gaoi a, de11 aanif eatat ion& techn iquu a, 6conomi~ue
a,
cult urel le• ou relig ieus es, loca l3e ou r~gionolea, de11
ax.p• -
rienc ea de voya gea, des comp tas rend us de lectu re, •••
four ni-
ront auta nt da 1uie t1 et d'occ 11io n1 de •'inf orme r et de
••
f arma r grBc e eu cpnt ect direc te eyec autr yi.
Calà aupp oee qu'on voit ayet6 Matiq wem ent 1 1 aut;p com••
uni
1our ce cote ntip lle de 11yo ir, y camp ri• et peut -ltra
•l•e
- 28 -
- Sait, on fait une démarche volon t•ira dane une libre iri•, une
biblio thàqu e, ou chez un ••i, ••• pour •• procu rer une infpr•
•atia~de nature bien prfEiJ .! (la cultu~a de l'arac
hide par
exe•p la) 1t ppur un obJet prfcip (eppuy er aon cauro en pr•vi -
aion d'un oxa•e n), au encore 1 rappo rter un film• sur la cul-
ture ettel6 e paur proje ter dans d••
villau ••· Dans cee diver •
caa, on •ait ce qu'on vaut, on y a r•fl6c hi, le baaoin • •t6
•uri et il nst devenu pr6ci• •
puyr aq11 par 11at iàrea ou/e t par aute ura •vec une
1n1l xse pr6-
1lpb l1 dG ch•c un des docu ment s. Parf aia dea con1 1ille
t1 &ont.
l• pour noua guid er. Dena les libr airi aa, en trou ve
p•rf •i• la
•l•e orga nis6 tion , ~n plus aiM plifi 6e teut 1foi a,
du fait ~ue
le viei teur a acc6 a dire ctam ent eux docu ment a, ca
qui n 1 9at peo
le c1s ou pert iell1 •ent aeula Men t dan1 l9e biblioth
~ques ou le•
Cen tre• de docu men tatio n.
• Sait le viai t•ur ne diap aae paa de c•• infa r•at iona
. Jl lui
revi ent alor a de fair e le trav ail s en f•it d'êt ydie
r g1pi d1-
pent les éltm entp en ea poaa eami on. Feu illet ant rapi
de•s nt
l'ena emb le de aon docu •ent , il aura une pre~i~re
impr eaai on
g6n6 rale tr6e i~portan~e aur le cler t6 du text o,
•• diapoai~
tion , aan ••êr atio n•, aea illu atra tion a, aes titr e•
et ~oua
titr e•.
D•n• l•s d•ux caa enalya a pr!al• bl• ou, ~naly•e p~r•an
1
nalle, le r'•ult et fin•l ••t l• ml•• a le yi1it1 ur fini
gor reteni~ de l'ensp mble dea ouyrag ep repéré e celyi oy
ceyx répond ant le mieux à 11e objcc tifl.
AYpnt ainai choi1 i 111 ·;oyti l1, il ne lyi repte plu1 au't
bien les utilia er. C1 aat là que co•ma nc• une second a hiatoi~•
impor tante a commant trava iller mvec rapid it6 et profi t, ••c
livrea 0 mes coure , mea notea , ••• ?
Ce trav1 il dt recon atruct ipn pui1 d 1 anply ae, v•ri• aplon IOD
obj•c tif de tzava il a Veut-o n arriv •r à compr endre un problà ma ?
ou bien asai• iler le da~u•ent dan• •on aasanc e ? ou trouve r un
renaei gneme nt pr6ci a? ou encore appre ndr• par coeur un ?•••• gai
Il aat impor tant de bien çlarif ier son obje5 tif de tr1v1 il avant
d'enga ger l'exp loitat ion de dacu•ent•~
• Ca11me noua 1 1 avona fait rapide •ent pour chois ir •on docua ant
'crit, ~n refera 1 1 pp6Ea tiqn maie 1y1c Dly1 d'1pplication~
On •'atta chera antre •utraa a
• A revoi r le table d•• •ati•r ea qui contie nt beauco up da uat•
cl~a. Il faudra laa zelev ar ou tout au maina les eoulig ner
(ai le livre aat à voua) . Lat •ot• cl6• •ont de• •ata farta,
dea •ata porteu r• da 1en1 (cf & Ficha 1). L 1 enaam bla d•• mata
cl•• dan• une tabla des mati• r•• donne nt le aena g6n6r al dy
docu111•nt.
- 31 -
3 • RESUMONS NOUS
- La docu•entaticn c 1 eat 1
•
• Dei livrea, dea juurnaux, dea fichai, dee cours, daa re-
vuaa, daa polycopi6s, dee filma, daa caaeattea, dea pho-
tos, dee t6moignagee, •••
- Qu'on trouv• 1
[ 4 - REFERENCES BIBLID&RAPHIQUESI
11 - LA LETTRE PRIVEE
D 1 6~al à 6gel •
A un •up6rieur 1
No11 et adreaa e
du dar:tti natair e
X Formu le d'app el ae
ter~inant par une virgu le
·-------------------------
··-------------------------
·-------------------------
X Signa ture
•ign• qu'on emplob=
... / ... pour una lettr•
dacty log. ~ui doit
L-----------------~--------~------------------ .... ••
l'enve lopp• une pours
autreuivre
P•V••aur
0 limbre
12 - LA LETTRE AU~lNlSTHATIVE
lll• aera peu uti!ia 6e par les monit eurs d'agri cultu re ou l••
infirm iers v6t6r inaire a, noua voulon s cepen dant le mantionn•~·
Elle est utilia 6e aeulam ent entre deux person ne• da reng •
•oyen ou sup6r ieur, •ppart anant à deux aervic na public ••
A l'int6 rieur d'une mBme admin istrati on par contre , pour in-
forme r une ou pluaieu~a peraan nea, on utilis e la note de ser-
vice ou la circu l•ire.
Peur une lettre admin istrati ve, la prêae ntatio n doit 8tre en-
core plus soign6 e que dan~ le ca3 d'un~ lettre priv6 e. D'une
manià re génér ale, elle doit ltre parfa ite evec notamment lee
grande s carac térist iques auivan tea a
12 - LE CDHPTE RENDU 1
21 - CARACTERISTIQUES
C1 est un 6crit d'info rmati on. Il do~ne une image abr6g6 e ••ia
exacte d'un 6vànem ent, d'un• n6goc iattion ou d'une eitua tian.
11 eat bref, seulem ent descr iptif •~ie il n'ome t cspen dant
aucun fait impor tant.
L 1 •h-tlt e comprend 1
On doit s'atta cher tout partic uliêre ment à reero duirt aygq
•xacti tude l'esse ntiel de ce gui a 6té ait et arr&tê à plu-.
eieura .!'t aoum~ttre le proje t d~ t~ate à l'ense mble dea par-
ticipa nte ou ses représ antan ta d6nign 6a. Ceci évite que la
compte :renau ne soit utilia 6 par une de• pertie au d6pane de
l'autr e, ce qui ~alheureue~~•nt oe produ it parfQ ia.
3 - RESUME GENERAL
• Le lettre d'affa ire a'uti li•• chaque foie qu'on a'adre aee
à une autar it6 ou à dea co•me r;ante .
.. - 40 -
i •-BIBLIOGRAPHIE 1
11 - DEFINITIO~~
Un r•pp art a pour o~jet de roat itue r une r6al it• plu• ou
•oin a comp l••• en vn tout cnbf rent, auaa i conç ia que po1e
i-
blu, •vec dee pn1ly 111 pera anne llee et de• prop o1iti 2n1
de
tell• aorte que ie r1ep ort f in1l toit ·un document utile
1
Mtil e pour aide r les dtcid eyra à d6ci dar.
12 - INTRODUCTION
Le rapp ort eat un pyti l de mesure d'un e situa tion dpnn te.
Il
est tr•• cour•mment utili e6 d•na la vie prof eaeio nnel le.
Lee
agen t1 de d6ve lopp e•ent l la base ont l an faire be•uc oup
pour
infa r•er leur • reap onno bl•• hi6r •rch ique a. Exemple 1 un
rap-
port de plan de camp •gne, un rapp ort aur un thtme dm vulg
ari-
aatia n, un rapp ort du milie u.
Il eat danc extrl -eme nt impo rtant pour toua cea ag•n ta de
bien
11vo ir r6di qer un rapp ort.
Bien r•diq er un rapp ort c 1 eat eaae ntiel leme nt prod uire une
aeu-
yr1 aui apra lye (donc egr6 abl• au rega rd d'abo rd) et utile
- 42 -
Un bon rapp ort doi t d'ab ord ae pr~aenter â'un e mani~re aarf abl•
pu rega rd. La cou vert ure doit sédu ire le lect eur 1 Le a6d uire
per la disp osit ion dei informoti~na dans la aurf ace tota le de l•
page , par la groa aeur dee cera ctàr ea, la natt et6 de la pr•• •nt• -
tion , •••
Chacune des partie • de rappo rt, tout coaae le rappo rt lui ml•••
doit commencer par une ehEase introd uctive et ae ter~iner po;
une conclu aio.n qui par ailleu ra annonc e la partie •uiva nta, que
ce aoit le chapi tre, le aous chapi tre ou le aoua-a oua chapi tre.
finale Ment, l'ense mble conat ruit d'un rappo rt, peut ae repr6 -
aente r comme suit 1
--.
--
..,..
_..__
- ~ . 1
- 46 -
•> 1•r• fe;o n (d6c croc hag• b) 2ê•e faço n (d6c crac h•g• d••
dee chap itre• ) N•)( ct. fich e 2)
l - Intro duct ion •••• •••• •••• • lntro duct ian •••• •••• ••••
II - Cha pitr e••• •••• •••• •••• ••
I
- Cha
21 - eoua chap itre •••• ••
II
21
- pitr •••• •••• •••• •••• •
211
aoua -aou s chapi~e• 211
- ch•p itre •• Q••• •••••
80U8
soua -aou
212 a che pitr •••• •••
212
22 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 22
221 •••• ••• ~··········· 221
-- • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
eeee eee• eeee eeee e•ee eeoe
222 •••• •••• •••• •••• •••
223 •••• •••• •••• •••• •••
222
223
-• •• •• • •• • • • • • ••• • ••• •• • •
• •••• •••• •••• •••• •••• •••
2231 •••• •••• •••• •••
2232.~·············
2231
2232
- • • • •• • •• •• •••• •••••• •• ••
•••••••e•••••••••••~••••
III - e e e e e e e e e e e
III
C• e • e • e e e e e e e e e
• N1 util iaer que de• •ota dont an cann ait parf aitem
ent le ••na .
En caa da dout e, reco urir au dict ionn aire . Et ai le
dout • per-
•i•t e, util iaer un autr e •ot dont on ••r• plus aOr
de le per-
tine nce •
• fair e d•a phr• ••• cour tee, qui •por tent • plue s (auj
et, cam-
pl6m ant, verb e).
- 47 -
• Raison ner les observ ations, faire p~rler les choses . Ne paa
se conten ter de décrire daa situati ons mais de les interp r6-
ter. C1 EEt de ce travai l que le lecteu r jugera la cepacit~ de
produc tion d 1 idé§B nouvel les.
3 - EN CONCLUSION 1
14 - BIBLIOGRAPHIE 1
- Par l'auteu r 1 Initiat ion à l'acte pédago gique - Format ion
VSN en Algéri e.
- D. Parrot - ouvrag e déjà cit6.
- 48 -
fll:HE N" 6 1
11 - IIHRODUl:TION
Le thème qua nous abordone est tràs important mais aussi déli-
cat. Noua n'ignorona pas qu'il pourra soulever des interroga-
tions, voire des oppositions. C'est un lieu commun d'opooter 11
Jpontanéité et le naturel à la scienc2• Not~e objet n'est paa g
vouloir faire du moniteur agricole ou de l'infirmier v6t6riDeil:
un véritable chercheur. Plua modestement nous voudrions aeneibi
liser les élèveu et partant les futurs agents de terrain è l'in
tér8t et à la nécessité d'adopter danF> leurs ttudes et )eurs
travaux professionne ls plus tard, une démarche rationnelle en
certaines circonatance s, scientifique en d'autres. Ceci, par ra
port à l'approximat if et l'empirisme courants, toYt simplement
pour les am~ner à faire des travaux plus justes, plus rigoureux
plus utiles.
Uans le même temps force nous est de constater que notre vie
quotidienne s'inscrit dans un milieu de plus en plus constru;_i
dp façon scientitigue : villes très compliquées avec ~'innom
brables services en tous genres, nombreux moyens ue transports,
communications électroniques, ordinateurs pour tous les goOts, •••
propre dévelop pement face aux formul es sophis tiquées mais pas
forcém ent toujou rs adaptée s venant de 1 1 exterie ur.
D'expé rience, ils s 'avent que la ~cience n'est jamais neutre _tl
gu 1 elle ne suffit pas à elle seule à résoud re les problèm es
cumme par un coup de baguet te magiqu e et comme nombreu x l'ont
cru durant tout un siècle jusqu'a ux ~nnées 197U - 72, qui o~t
corresp ondues avec la crise énergé tique mondia le.
Ce gui est imoort ant de bien savoir . c'pet gye toy§ lps ren-
seignem ents recuei llis pdr la démarc he scient lf igye aiuero ot
à prendre des décisio ns politiq ues plus éclairée~.
--~--~----~------------------------~~~----~~~~-·~·------_.
C'est pourquoi nous nous proposons dans les pages qui suivent
de creuser les propositions de Jean foura~ti~ relatives à l'es-
prit scientifique .
wue ce sujet que nous traitons amène les étudiant~ et les instruc-
teurs à d8battre entre eux des ques~ions Tondamun~ales qu'ils &e
- 52 -
Nous ne devons donc pas nous priver de~e puissant moven de ma-
turation et de formation de l'esprit lqui pourrait se faire
d'ailleurs en travail de groupe. cf. voir fiche plus loin). Le
thème abordé justifie amplement ce débat et partant nous ne
craignons plus de le proposer, non Pa..ê_.comme une v~ité absolue
mais comme un élément de réflexion, de maturutiun et d 1 acguiei-
tion d'un savoir critique.
liser la monn~iP., • • •
- 53 -
31 - L'IGNORANCE BANALE
~------~-------------
De ces li•itea de la acience, l'homme mayen ressent à l'égard
de la science et des savants n~n des sentiment s d'admirat ion
mais des 1ttitudp1 _de refut~ de méfiance, voire de fureyr,ign o-
rant ou réfutant m8me qu'une grande part de beau dena l'his-
toire vient de cette saure.a.
- 54 -
L'ign oranc e banal e est celle qui augme nte 1 1 inqui 6tuda et ie
désar roi dn l'homm e et l'inc ite à la r61ig natio n ou à l 1 agrpa
-
pivit 6 1por1 diqu1 •
Le euc~~s dea aatro logua a, des carto •anci ens, des proph êtes,
des devin s, des f6tic hiate e, qui prenn ent l'~rrationnel pou~
thème attes te da cette défia nce vis à via des scien ces.
32 - L'IGNORANC!.'SAVANTE•
C'est grâce à elle que la biolo gie a doubl 6 aes conna issan ces
en 10 an8, que le nombr~ de carpe chiMi ques augme nte de plu-
sieur s dizai nes cha~ue moia, que les calcu lateu rs élect roniq
ues
envah issen t parto ut notre vie profe ssion nelle et mime privé
e, •••
il...:.J:.!ESPAIT SPONTANE
Dans ces condit ions si diffici les on s'expli que mieux les.!.!: .
bertés g.µel'ho mme prend avec le féel pour le décrir e tel qu'il
le sent ou le rêve plutet gue tel au'il est. Le trâvai l à four-
nir est tellem ent import ant et le cerveau à l'oppos é se satis-
fait telleme nt facilem ent de ses produc tions imagin aires qu'il
va la plupar t du temps au plus facile .
42 - L'ESPRIT RATIUNWEL
La discip line ration nelle est une méthod e, une gymnas tique du
cervea u, qui lui permet d'ensen drer des pensée s moins inadap -
tées au réel que la pensée sponta née.
Par exempl e si l'on consta te que l'état des ani"1aux d'une ré-
gion à tendanc e à se détério rer d'ann~e en année, l'espr it ra-
tionne l va se livrer à des raisonn ements multip les pour essaye r
de trouve r une réponse logiqu e. 11 évoque ra successivem~nt par
exempl e le moins bonne qualité des alimen ts, le manque d'eau,
la séchex esse, •oo pour s 1 arr!ter finalem ent sur un parasi te.
Ou encore , face à un problèm e d'exode rural, après avoir passé
en revue la pénibi lité du travai l des champs , l'isole ment, il
retiend ra essent iellem ent les revenu s plus f3ibles qu'en ville.
4J - L 1 E5f'HlT EXPERil"1ENTAL
Ce réel ne peut Stre découv ert que par ur1e inform ation métho-
dique, c'est-à -dire pür des enqu!te & ; des enquêt es organi sées,
contr6 lées et confro ntées.
peu sont en accord avec le réel. Des savan ts affirm ent que 99 ~
sont même en compl et désac cora. Heure useme nt, ils ne ee décou -
raaen t pas puur autan t l
J...a mr=thoae scien tifiqu e est l'art de Lherch er parmi les m:i.!:,
qy~'l!
liards de r8ves que le cervea u humain engen dre, ceux
oes oescr iption s valab les au réel.
L'obj ectif essen tiel de la démarc he scien tifiqu e est la descr io-
.!i.2.o, l'inve ntaire , l'expl ofatio n uu réel. Ce n'est que la pre-
mière phase du reia.on nemen t expéri menta l compl et, mais juste-
ment, c'est la premi~re, donc celle sans laque lle les autres ne
se font pas.
beauco up d'enqu Btes n'ont pour origin e aucu~e hypoth èse pré-
conçu e. Elles n'ont souve nt pas non plus la finali t6 d'abo utir
- 61 -
m8me facilement obeervable, dàs gu'il est contraire aux idées re-
~·
b - EN Hf ~UME
Notre monde se caract érise par un grand savoir mais aussi Der
une extrao rdinait e ignoran ce sur bien des points et pas da
moindr e intér8 t pour la vie de l'homm e.
17 - APPLICATIONS 1
1 U- BlBLIOGHAPHIE 1
[ FICHE N" 1 1
LA THEORIE DE tA COMMUNI~ATION
OU : COMME~T COMMUNlUUEH ?
A - THEORIE DE LA COMMUNICATION
plût8t
Considérant autrui sous cet angle c'eet-à-diraYtc•mme un !gel
qu'on respecte ~ue co•me un inf6rieur, le modàle de relation pé-
dagogique, le typ~ de communication entre l'un et l'autre s'en
trouve totalement modifi6. Au ~adèle descandant, autoritaire
ou/et condescendant, gn aubstituere le modàle de va et vient,
d'échanges. de dialctaue, de respect et d'enrichissement mutyel.
Un message (M) e•t une informa tion 6crite ou orale qui 6volue
d'une personne qu'on appeller a émetteu r (E) vers une autre per-
sonne qu'on appeller a récepteu r (R).
Noue appeller ons cet ensemble une chaîne de commun ication. Hais
cette chaine va Atre exploité e de façons différen tes et subir
des pertes et des déforma tions en cours de route, da telle aort1
qu'elle va donner des résultat s finaux quantita tivemen t et qua-
litativem ent variable s.
- Ce Il Il . retient .
b - •pable
Il
" répercuter
de
Il
est ca-
Dès lors, il revien t à l'émet teur d'un certain messag e vis à vis
de ce récepte ur d'intég rer dans son messag e le déjà su ou connu,
person nalisé du récepte ur (étudia nt ou agricu lteur).
et de
ce qui entraine les échanges continuels
suivants :
Dans le prése nt chap itre nous allon s étudi er le comp ortem ent
ou l'évo lutio n des trois pôles qui cons titue nt toujo urs une
relat ion pédag ogiqu e, à savoi r l'inte rven ant (I) (qui peut-
être le vulga risate ur), la Popu lation (P) (les agric ulteu rs)
et 1 1 0bjet (0) (conn aissa nce ou messa ge ou conte nu).
'< .,
..
l'inte rven ant (I).•.._--~~~~~~~7---- la Popu lation (PJ
~:~
En théor ie, il exist e 7 modà les d'inte rvent ion en prena nt
comme critè re de class ifica tion, l'élém ent sur leque l l'in-
terve nant s'app uie le plus.
- Un modèl e s'app uyan t sur l'inte rven ant (vulg arisa teur)
2 - " " n l'Obj et (le messa ge)
- 74 -
HEMARijUES
.
A ces 3 modèles pédago~iques correspo nd la chaine de commu-
nication dite ouverte ou unilatér ale, à la limite le feed-bac k
simple.
Les deux Rspects sont liés mais cependant ils sont bien parti-
culiers et doivent s'étudier tous deux avec le m@me sérieux.
Après avoir souligné que pour Btre utiles au milieu les tecb-
n igues de communication dpivent se mettrent au service, d'un
certain modèle de développemen t, ici nous voulons insister sur
la nécessité de faire partir le modèle de développemen t des mg,~
tivations des populations, c'est-à-dire de leurs besoins fonda-
mentaux.
m8me.
11 - PAR NECESSITE
A' è
poin te.in -
divi duel a de
d6pa rt •
Soul eyaa ne
b c d
•
Maeadou s.yd ou Soli a Ilia •
- 84 -
133 - INTERPRETATION
a b c d e
- 86 -
• Dans tout travail de groupe, que ce soit celui d'étudia nts de-
vant réaliser une tlche commune : un stage, un rapport de stage,
une équipe sportive ou de travaux sur la ferme, ••• ou que ce
soit celui d'une équipe d'agricu lteurs : creuser un puits, cons-
truire une materni té, monter une coopéra tive, réparer une piste
agricole , ••• les personne s impliqué es se trouvero nt toujours
placées devant le dilemae 1 force, E!:!.!!.!!• (ou action psycholo -
gique), ou négocia tion. Ou encore, le plus souvent : un pey des
trois.
Sur la basa d'un groupe démocra tique, nous allons vc~r comment
il fonction ne.
Il importe donc de conna!tr e les difficu ltés i1uxquel les ils au-
ront à faire face et •~n minimum de techniqu es ou ue moyens pour
les surmont er.
réaliser ce travail 1
4:: Animateur
213 - L 1 AS~EM~LEE
On choisira celui parmi tous qui aura le plus le sens des re-
lations humaines, des capacités de régulation, de coording-
~· de synthèse surtout, des capacités d'écoute et le souci
de faire participer t~ui le monde. Celui aussi qui aura l'au-
torité suffisante pour faire respecter les règles du jeu.
• Il est néce::;sa ire d 1 accueil lir les participant~ par 1Jn mot
aimable, une poignée de mains, une plaisuri terie, ••• en leur
distribu ant aussi des imprimé s, des con~.! :nes, •••
1
• .Introdu ire le sui et en début de réunion r.n rapµe lant 1 obj ec-
tif, le programm e, le mode de travail, l~s huruirP.s à r~spec
ter, •••
• 11 a la resµonsabilité au contraire :
• Il ~ la responsabili té de 1 1 6veluation z
Le bon animateu r est celui qui est conatamm ent pour la démo-
~:lA dans les groupes et contre l'autori tarisme ou la diri-
gism!tl.
[ 3 - EN RESUME
If entre
Dans le cas d'une réunion de type démocratique , une tAche
importante est de· désigner celui qui aura les meilleures
qualités d'organisateu r et de facilitateur de l'expression
de tous, pour animer le groupe. Ce r&le d'animateur, est
difficile et s'apprend avec l'expérience .
4 - BIBLIOGRAPHIE 1
_____
1....._FICHE N• 9 _,
Res pect er les ryth mes d'un e orga nisa tion dém
ocra tiqu e de la
vie dev rait Stre une con diti on du déve lopp Eme
nt agra ire car
on ne forc a pas les men talit és con tre le gré
des hommes (cf.
fich a n• 7 : la thêo rie de la com mun icati on
; et fich e n• B ;
les dive rs grou pes : auto rita ires , man ipul atoi
res, dém ocra ti-
que s).
Dans la pers pec tive d'un fonc tion nem ent dém
ocra tiqu e d'un grou pe
et le réso luti on dau prob lème s afri cain s par
le dial ogu e, ne
pou rrai t-on étud ier ~ne autr e form e de nég ocia
tion que cell e de
le théo rie de la com mun icati on, de la réun ion-
diec üssi on, du
doub le feed -bac k, de l~ f6d6 ratio n des aavoir~,
••• ?
l,..._2___L_E_R_O_L_E_D_U_C_H_E~DE P_A_L_A-BR_E__
Son rele est aussi de formuler une décision sous une forme que
chacun compren dra et admettl:la de respecte r dans la mesure m@me
ou il y retrouve ra, au delà de la conscien ce collecti ve, une
- ~tl -
13 - FONCTIONNEMENT DU PALABRE 1
Le palab re, qui est essen tielle ment une m6thode de comm unica-
tion socia le, n'exc lut nulle ment la discu ssion d'idé e! nouv el-
.!J!.!, d'inn ovati ong 1 d'oxe 6;ipn cee. Ce qui impo rte, c'est le
sens que lui donne les parti cipan ts.
En cours d'ann ée, on a vu des réuni ons très posée s, très cal-
mes et cepen dant très prorl uctiv es sous l'arb re à palab~e dana
diver s patit g villa g!a·d e l'arro ndiss emen t de Djidj an.
Il n'a paa fallu expli quer et théor iser longte mps les techn i-
ques et les moyens de la comm unica tion. Chagua élève e~ant
vécu depui s sa plus jeune enfan ce la pratiq ue du palab re, c'est
retro uvé natur~llement et super beme nt en sitya tion de ;:o~
- 100 -
Le surpren ant dans cette exp6rie ncd, c 1 est que les élèves n'a-
vaient jamais été convi~a jusqu'à ce jour, c'est-à -dire pen-
dant leurs 2 années d'étude s en CAA, à pratiqu er du tra-·
vail en groupe .
4 - EN RESUME
L 1 anulys e des réalit 's psycho -sociol ogique s qui l'expli quent
et l'alime ntent devru~t !txe le point de départ de la prépar a-
tion de chaque programme éducat if.
Outre ~es caract éristiq ues positiv es sur le plan pédago gique,
il compor te en lui mBme ia possib ilité d'intég rer 6guiteb lement
dans un m8me procps sus de commu nication , les cadets et lea a1-
.!l!it les femmes et les hommes, les pavean s et les cadres .
Les moyens existe nt. Il &uffit pour les utilise r et lea valo-
riser, que l'on souhai te réellem ent la commu nication dans un
sens qui aille au bénéfic e de tous.
Tout autant que de permet tre une meille ure produc tion, le dê-
veloppe ment doit recherc her une meille ure commu nicatio n.
- 101 -
15 - BIBLIOGRAPHIE l
- 8Peyaans d'Afrique Noire• H. Dupriez - TBrres et Vie.
Librairie de l'Harmatta n - Paris -
- 102 -
1 FICHE N° ~D 1
a) au Centre mime 1
21 - LA PREPARATION DU CAS
- l'analyse oe la situation
- une décisic~ (eu minimumJè prendre
- un plan d'action è réaliser.
- ~uels sont ~~s acteurs ? faire analyser les ctututs, les r8les,
les intéractio na de personnag es, etco
DOCUMENT 1
1 - Présentati on générale
1 - Localisati on
2 - Climat
J - Topograph ie
4 - Les sols
5 - L'eau
11- Historiqu e
1 - Partage éthnique
2 - La colonisati on
1 - Le "carré"
2 - L'aménagem ent du terroir
- 109 -
DOCUMENT 2
DOCUMENT 3
[ 2 - LE JEU
Aux acteu rs, il faut leur re~ettre par contre des consig nea
(écrit es) pour leur préci ser dans le r8le qJel sera leur ata-
tut, leur r6le, leur situat ion exacte au moment du jeu, atc.
Elle permet d'éleve r l'intér êt des élèves quand elle est in-
tégrée auk sût~eà.m6thodes d'ensei gneme nt.
Les études de cas et les jeux de r5les qui leur sont compl6men-
tairea •ont des moyens très puissants pou~ faciliter l'assimi-
lation et la liaison entre formation théorique et pratique et
pour analyser, comprendre, et trouver des solutions à dea situa-
tions concrètes de terrain. Ce sont donc d'excellents moyens
pour prépare~ les étudiants à la comprêhension du milieu et à
leur future vie active.
••
f I !: HE f~ • 11
1 - POUR~UOI ENUUETER ?
Vans la plupa rt des zones ru~ales d'Afri que, la popul ation ru-
rale s'acc roit rapide ment et dans certai nes d'entr e elles, ce.
besoin fondam ental n'est plus assuré que de façon préca ire. Le
Mali est une de ces région s.
Cette bipol arisat ion de le soci~té africa ine engen dre des etti-
tudes contr adicto ires.
- 114 -
D'une pext, les respon sables traditi onnels peuven t 8tre réti-
cente au progrê s car ils sente~t que la traditi on, appuyé e par
un tràa long empiris me, leur a légué ce ~u'il y a de plus aOr
par rappor t à la survie de leur communaut~.
D'autre part, les di;igee ints des _Etpts ~ pén~tr!11 non sana in-
terroga tions ria Rtêcep ts dite 11 modu:n es" ~ pourp1J ivent des vpiea
~conom_igues de plys pn plU§JL Ogbiat iguéep, rencon trent
ae moins
en moins l 1 aaeiee cultur elle dea communaut6s rural~d, mais con-·
centre nt dans leurs meine la maximum de pouvoi r ~concmique.·
Dans cetto situuti on dichoto mique, AY.!• finalem ent, est réelle -
ment :tespon sat.le d'u lo produc tion alimen taire ? ~. peut pro-
poser des mcd~l~s de aoci&t6 fiables aux ~eux deG m~ssea? .!.Uli•
est capabl e d'assu rer l'effic acité des investi ssemen ts sociaux
et autres~ ~. peut décide r du modêle de d~veloppement ?
Pour des hommes et des femmes d'actio n, agir evpc efficie ncp euo-
pose qya l'on op pprte pas d 1 id6ps toutes fo!t;g_ sur le milieu
Buquel on n affaire , mai•·~u 1 on cherch a à la coffiprendre auasi e6-
rieuaem ent que posdib le av•nt de préten dre y agir.
Pour paraph raser un proverb e afric~in, nous dirons •qu 1 avan.t d 1 en-
gager une transfo rmatio n d 1 un milieu , il faut conne! tra ce milieuw .
De ces cons idér atio ns nous conv iend rons qu~ ai les
écol es de
form ation d'an imat eurs agri cole s et d'in firm iers
vêté rina ir"s ,
veul ent réel leme nt se mett re au serv ice du déve lopp
emen t harm o-
nisé du mili eu rura l, elle s doiv ent se fixe r comm
e prem ier ob-
ject if d'ai der les élèv es è comp rend re ce mili eu
afin d 1 8tre en 1
mesu re è leur sort ie de le tran sfor mer utile men t.
1
Ce trav ail de déco uver te et de com préh ensio n devr
a pass er par
des enqu !tes . ~ous cops idèr oron s dana le trev ail
gui noua gccue~,
les engu Etes è cond uire uniq ueme nt dans un but util
itai re pour le
trav ail quot idie n du vulg aris ateu r de bqLe .
'
Par exem ple, nous excl uero ns de noa moye ns, les
engu~tes géné -
rale s réalisé~s ~ la demande d'un e adm inist ratio
n (rece nsem ent
du chep tel bovi n, rece nsem ent géné ral de l'ag ricu
ltur e, ••• ) ou
enco re les !ngu &tes três spéc ialis ées (eth nolo giqu
es, soci olo-
giqu es, hist oriq ues, ••• ) qui relè vent plus de la
comp étenc e de
soci olog ues que de cell e de vulg aris ateu rs de base
.
L'ex emp le de mon ogra phie que nous prop oson s est
asse z d~teillé.
C'es t une mon ogra phie non seul eme nt desc ripti ve
(obs erva tion ),
meie eu~ai anal ytiq ue (réf lexi on).
------------
Nous étant inspir~ pour construire ce travail de deyx excel-
'
1 lents_-!.jvres-guides, nous les citons en fin de fiche. Nous in-
1
vitons les équipes de professeurs avec leurs 6lèves à s 1 y réfé-
rer autant qu'il sera nécessaire pour perfectionner leur mé-
thode d'appréhension du milieu avent de partir en stage à le
découverte d 1 un espace géographique et humain donné.
1 - CONNAISSANCE DU ~ILIEU
11 - IDENTIEICATICN
- Nom.
Positio n par rappor t aux points gêogra phique s import ants (points
cardina ux, villes , rivière s, colline s, etc).
- Croqui s avec puits, mares, roosquée, arbre à palabr e, places prin-
cipale s, rues, case du chef, école, disp~nsaire,
• • • parcs à ani-
maux, champs cultivé s à la périph érie, •••
- Les cases groupé es en carrés .
- Les cases individ uelles•
- Utilise r des couleu rs et mettre une légend e.
- Commenter tout ce que suggère l'empla cement du village , son or-
ganisa tion, la distrib ution de ses hameau x, etc.
12 - HISTOIRE
13 - LE ~·.tLIEU fliYSiyUE
21 - LA POPULATJ.!!lï
ans
Nombre d'habita nts homruco actifs (16-60), y compris ceux qui
sont en voyage et doivent revenir sOremen t.
- Femmes actives (16-60 ans).
- Enfants, vieillar ds, infirme s.
- Etrange rs.
- Pyramide des âges, hommes et femmes, par tranches de S ans •
•
- Evolutio n de la populati on ces 10 d~rnières années.
- S'il y a eu des départs : combien ? qui ? où eont-ils allés ?
- Compr6b ension et complémenta~ité entre les générati ons ou con-
flits ? lesquels ? pourquo i 7
- Comment se font les communications et les n~gociations (ou ?
qui ? quand ? comment· ?) l l '1nt4ri eur des groupe s et entre lee
groupe s et 8Uivant les sujets (creusement d'un puits, cr.Satio n
d •une ooopéra.ti ve ou traota tions pour un :mari&Be, o • . )
- Les relatio ns sont-e lles de type démocr atique ou autori taire ?
- Quelle s sortes de confli ts naisse nt le plus souven t ?
- Comment se règlen t-ile ?
- Lee menta lités du villag e : les habita nts sont-i ls r.SservtSe,
méfian ts, ferm~s, • •.• ou au contra ire, libres , oonf'ia nte, .
t; ~néreu.x.
23 - L'ALIMENTATION
24 - L'EAU
25 - LA SANTE
26 - L'HABITAT
21 - RELAT7DNSAVEC L'EXTERIEUR
}
pren dre fam illes
" " " reçu es n repr ésen tativ es dea
"
- Moyens de dive rs grou pes ac-
déplac~~ents
ciau x du villa ge.
28 - L'ALPHABE!ISAlION FONCTIONNELLE
~1 • LA TERRE
- Tota le des réco lte• par prod uctio n pour chaq ue unit6 'dome
sti-
que et pour l'enaa~ble du villa ge.
- Evol ution des prod uctio ns et de l,'J prod ucti ·.·i t.S de chaq
ue r6-
ool te depu is 10 ans.
- Calc ul des rendernenta et ~xplications des d~ff,rencea entre
fami lle.
- Util isati on des prod uctio ns 1 part consomm6L., part atack
de,
part cammercialie.Se 7 (priv 6a, coop.Srative, ••• ?).
-Moy ens de tran spor t.
- Moyens de con• erva tian.
- 125 -
'
- Différenc~ entre production et besoins alimentaires (para-
graphe 23).
- Qui assure la seation des produits stockés, échangés, commer•
cialisés.
33 - LE MATERIEL AGRICOLk
34 - ~~ELEVAGE
--(Zk (
35 - EAUX ET fOBETS
CONCLUSION
.
Comment agir : propo sition s d'orie ntatio ns par rappo rt à quel-
ques idées forces nées de l'obee ivatio n Ju milieu et de la ,Lé..:.
flexio n : inten sifica tion de l'agri cultu re vivriè re, liaiso n
élevag e et agricu lture, améli oratio n de la fertil ité des sols,
petite s expér iment ations divers es : plante s nouve lles, semen ces
sélect ionné es, meille ur équili bre alime ntaire , dévelo ppeme nt
d 1 octiv ités artisa nales , dévelo ppeme nt de la comp tabilit é fam~
lialc, activ ités d'entr aide, etc.
,· /'J'1 /
3 - L'APPROCHE SCIENTIFIQUE DES PROBLEMES DE DEVELOPPEMENT D'UNE
UNITE GEAGRAPHIQUE 1 Unit~ domestiq ue, village ou petite r6gio~.
Sur une rêgion donnée, et en pa%ticu lier sur la zone d'influe nce
ou d~ stage d'une école, il semble tr&s utile qu 1 enseigna nta et
6lêves aient une opinion juste de la réalitê de cette zone.
Dr, cette opinion juste ne peut venir d'une connoiss encu intui-
tive bien trop souvent inexacte . Il fsut alora proc6de r à une
approche plus rigoureu se, plus,reisonn6~, plus scientif ique des
problêm es.
Bre f, de ces div ers exe mpl ea, rete non s qu'e
ntre la con nais san ce
intu itiv e et la con nais san ce scie ntif iqu
e il y a une énoxme dif fé-
ren ce, seco nde , qu'a u term e de ce sém inai
re, les par tici pan ts a'ac
cor daie nt à reco nna 1tre l 1 int6 rBt de le
mét hod e péd ago giqu e trAa
- 131 -
32 - L'ETUDE DU "IlIEU:
14 - CONCLUSION GENERALE 1
15 - BIBLIOGRAPHIE 1
1 FICHE N° 12 1
Hais pour qu'un stage aoit b6n6fique faut-il qu'il remplia•• plu-
sieurs condition• a la première c'est qu'il aoit ~rêa bien'pr6p9r6
par une équipe d'~nseigncntn avec lea 6lêvea, des paysans et de•
responsables locaux, la seconde c'est qu'il sait iràs 16rieu1ement
auivi, la troiaiême, qu'il soit correctement ~velu6 9 et le qu•-
triême. c'est que les contppu1 dep rapporta de atgge pui1aent ltre
réinfectés dons l'enseignement en classe pour 1 1 améliorer·conti-
nuellement.
Le choix des vill•g ea et dea payean a che~ qui aeron t placés les
stagia ires se fera à partir de crit~rea claire ment débat tus à l'a-
vance entre enseig nants, êl~vee, repr~sentanta des paysan s et re-
prése ntants d'orga nisati ons profe asiann ellea.
Il sera bon d'ex pliq uer à l'ens emb le des villa geoË 1
l inté rlt de
ce trav ail pour la form ation des élèv es et pour
eux- mêm es. Par
resp ect des gen• qui auro nt four ni quan tité d'in
form atio na, il
est recommandé de s'en gage r à leur rest itue r les
résu ltata des
trav aux eprè e exp loita tion , corr ecti on et synth~se
à l'éc ole
avec le corp s prof esso ral. Les disc usai ona gui suiv
ront .de tel-
les prés enta tion s de résu ltats d'eng u@te ne pour
ront que con tri-
buer à enri chir ls conn aissa nce de tous et cont ribu
er peut -Otr .e
auss i à des ·déc iaion s nova trice s dans lee villa ges.
Pour cond uire les enqu 8tes , il est cons eillé d'y
asso cier les
habi tant s et surt out pour terta ines part ies d'en
tre ellB s, les
fair e exéc uter par les jeun es du v~llage, et m@me
cert ains as-
pect s par les enfa nts.
assez souple par les chef• d$& villages d&a lee premiàree ren-
contres pour pr6parer le stage et à leur initiative .
2/ Dans des disc ussi ons indi vidu elle s et surt out
de grou pes avec
les villa geo ie, len étud iant • ~iri fipr ont le pert
inen cl! dp
leur mon ogra phie régi onal e. Au beso in ils l'am ende
ront et la .
com plète ront .
Cett e 6vel uati on, abso lume nt indi spen sabl e pour valo
riae r pleine~
ment ce temp s de form ation sur le terr ain se fera
scus deux for-
mes diff éren tes.
D'ab ord et auaa itet les 6lêv es de reto ur nu Cen tre, par dea
trav aux de grou pe pend ant le nombre de jour s n6ce
ssai rea (2 ou 3
ou S) perm ettan t à chaq ue élèv e ~'!tre au moins une
fois rapp orte ur
de son grou pe (cf. le trav ail de grou pe, fich e n•
B).
Ces trav aux de group~a et les disc usai ons qui s'en
suiv ront ae
rapp orte ront d'un e p~rt aux cond ition s prat ique s
du déro ulem ent
- 139 -
Exemple s
Comment vous est apparu e la vie des paysan s chez qui voua avez
effectu é vos stages 7 au plan .techni que, 6conom ique et social ?
- Comment vous est apparu .la percep•tion de le vulgar isation par
les produc teurs ?
- Quels rem~des propos eriez-v ous aux problèm es identi fiés 7
- ~ue vous a apportê le stage 7
- Etc.
Nécess ité de détail ler plus qu'ici chacune des questio ns.
I~ a
8 X y z •••
Techni ques
agrico les
.
'
Approv isionne ment
et
comme rcialisa tion
·I
Rappor ts sociaux
à l'intér ieur da
la paysan nerie
.
------- -- - - -
- 140 -
·~ s
Sim ilit ude s ent re
les vil lag es Dif fêr enc ea
•• •• ••
En fait, pour conc rétise r l'inte ntion p6dag ogiqu e de lier tou-
jours théor ie et prati que, les conte nus des rappo rts de etaga
de-
vraie nt en perma nence alime nter les conte nus de la format~on
th6-
oriqu e. C'est ce que nous appel ons "réin jecte rn les éléme nts
du·
terra in dans la forma tion en ealle .
CONCLUSION
Les stage s prati ques sont des temps três forte de la forma tion
s'ils sont bien pr6pa r6s, suivi e, et eu retou r en class e, ~~elu
6s
et explo ités. Dans le cas inver se, ils ne sont qu'el ibi et temps
perdu .
Mais pour qu'un stage soit bénéf ique il exiGe de groa effor ts
et
des temps impo rtants à lui consa crer, de le part des ensei gnan
ts
autan t que des élève s.
L'inv estiss emen t cepen dant, peu coOte ux par aille urs, en vaut
grand emen t le peine .
- 14 2 -
CONCLUSION GENERALE
Marc REVOL
Ex per t IRAM