COURS

C S
TESTS
T DE RA
AISON
NNEMEENT LO
OGIQUE
LES MA
ATRIC
CES
 LLES MATRICEES

Le test des matrices de d RAVEN, du nom de son créateur John Carlyle Raven, est un dees tests les plus utilisés
dans le m
monde dans lee cadre de pro ocessus de reccrutement proofessionnel ou
u universitairee. Dans sa forme la plus
simple, lee test consistee à retrouver la partie manqquante d’une figure.

Matrice d
de type 1

Dans sa fforme la pluss complexe, ill s’agit de rettrouver, parm mi un éventail de figures, ccelle qui com mplète une
série.
Dans ce ccas, le plus frééquemment rencontré
r lorss de tests, la « matrice » se
e présente souus la forme d’une grille
de dimen nsion variablee (en général un carré de nneuf cases) daans laquelle sont s disposés selon un arrangement
logique d des éléments quiq peuvent être des lettress, des nombre es ou des figures graphiquees. En général, une case
de la grillle est vide (il peut y en avooir plusieurs) et vous deve ez trouver parrmi plusieurs propositions de figures
celle qui ccorrespond à la case vacante.
Pour parvvenir à la solu ution, vous devvez effectuer diverses opérrations comme superposerr des cases, dé éplacer les
élémentss présents dan ns les cases, ajjouter ou reti rer des éléme ents d’une casse, etc. Ces exxercices sont en
e général
difficiles à résoudre, caar ils peuvent combiner pluusieurs princip pes logiques. Une difficultéé supplémenta aire est de
détermin ner le sens de lecture des cases.
c Il peut een effet être horizontal, ve ertical ou, pouur certaines grilles,
g à la
fois horizzontal et verticcal.

Matrice d
de type compllexe

Les princiipaux principees logiques qu

ui régissent less problèmes de
d « matrices » sont :
 Mouvements.
 SSuperposition ns.
 Répartitions.
 Modificationss.

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MO
OUVEMEN
NTS

Des figurres se déplaccent dans la grille. Les moouvements peuvent être horizontaux, verticaux, d’amplitude
variable, etc.

Exemple n° 1

Dans cet exemple, la leecture de la matrice

m se fait uniquement de manière horizontale (liggne 1 ; ligne 2 ; ligne 3).
On note q
que le trianglee noir descendd d’un tiers dee case à chaqu
ue fois. La pro
oposition corrrecte est E.

Exemple n° 2

Ici, la lectture peut se faaire verticalem

ment ou horizzontalement.
 Pourr une lecture verticale (colonne par coloonne), le poin nt noir se dép
place aux 4 cooins de la casse dans le
sens antihoraire.
 Pourr une lecture horizontale (ligne par lignee), le point no e aux 4 coins dde la case dans le sens
oir se déplace
horaire.
La réponsse est A.

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SUP ERPOSITIIONS

Des figurees de la grille se superpose

ent, créant ainnsi une nouvellle figure.
Exemple n° 1

Lecture u
uniquement horizontale. Po our chaque liggne, la figure de
d la case du milieu corresppond à la superposition
des figurees de la première et de la dernière
d case. La propositioon exacte est la E.

Les règless qui régissen

nt les superpo
ositions peuveent être plus complexes
c qu
u’une simple aaddition de fig
gures.

 ois, il ne faudrra retenir que les traits en ccommun ou au contraire qu

Parfo ue les traits diifférents.

Exemple n° 2

Lecture u
uniquement horizontale
h de la matrice.. Les figures de la colonn
ne 1 superpossées aux figu ures de la
colonne 2 donnent less figures de la colonne 3 AVVEC la règle suivante : quand deux traitss se superposent (traits
communss), ils disparaissent. La répo
onse correcte est donc la proposition C.

Différentes règles peuvvent égaleme ent s’applique r lors de la superposition de couleurs. Aiinsi, quand un
ne couleur
se superp pose à une au utre, elle peut avoir l’effett d’une gomm me ou donnerr naissance à une autre co ouleur. Les
possibilitéés sont multip
ples.

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Exemple n° 3

Lecture h
horizontalemeent. La troisièème case de chaque ligne e correspond à la superpo sition des 2 premières
cases aveec les règles suivantes : blanc + blanc = noir ; noir + noir = blan
nc ; blanc + nnoir = noir. La
a réponse
correcte est F.

Les règles les plus fréq

quentes régissant la super position de figures colorée
es (exemple aavec noir et blanc) sont
les suivan
ntes :
Noir + Noir = Noir Blannc + Blanc = Blanc
B Noir
N + Blanc = Noir
Noir + Noir = Noir Blaanc + Blanc = Noir
N Noir
N + Blanc = Noir
Noirr + Noir = Blan
nc Blaanc + Blanc = Noir
N Noir
N + Blanc = Noir
Noirr + Noir = Blan
nc Blannc + Blanc = Blanc
B Noir
N + Blanc = Noir

D’autres principes logiques peuventt être associéss à des superp

positions.

Exemple n° 4

Raisonneement par lign ne et par colonne. La troi sième case est

e la superpo osition des deeux premières avec les
règles suivantes : quannd, après la superposition des deux figu
ures, deux ron
nds noirs sontt face à face de part et
d’autre du tracé du graand carré, ils disparaissent.
d .

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La réponsse correcte esst la figure A.

AGE
ENCEMEN
NTS OU RÉ
ÉPARTITIONS

pe des agenccements consiste à ce qu’ un même élé

Le princip ément (une fiigure, une coouleur, une le
ettre, etc.)
apparaissse une seule fois dans une même
m rangéee et une même colonne.

Exemple

Dans cet exemple, nou us devons considérer deux ttypes « d’élém ments graphiqques » :
CCouleur de la figure: rouge, vert ou bleu .
TType de figuree: rond ou hexxagone.
Lecture d
de la grille : ici, horizontalemment et verticcalement.
Horizontaalement : un typet e avec sa cou leur n’apparaaît qu’une seule fois dans laa ligne. Deux figures de
de figure
même co ouleur ne sontt jamais dans la même casee.
Verticalement : mêmes principes.

La réponsse est :

Dans unee « matrice » élaborée sellon le princippe d’agencement, les figure es sont dispoosées afin que
e chacune
d’entre eelles n’apparaiisse qu’une se eule fois dans chaque ligne et dans chaqu
ue colonne.
Si, lors d
de l’examen d’une matricce, vous rem arquez qu’un ne des diagonales de la matrice comporte des
élémentss identiques, alors
a il s’agit d’une
d logique d’agencemennt.
En repren nant l’exemple précédent nous n avons :

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MO DIFICATIONS

Les figurees présentes dans

d la grille subissent
s dess modification
ns graphiques (ajout ou supppression d’un
n élément
à la figurre, rotation, symétrie,
s etc.). Les modifiications peuvvent également porter surr le nombre de d figures
présentess dans une case (augmenta ation ou diminnution).

Exemple n° 1

Lecture d
de la grille horrizontalement et verticalem ment.
Les rondss bleus
Horizontaalement de gauche à droitte : un rond bbleu de plus à chaque fois. Verticalemeent de haut en bas : un
rond bleuu de moins à chaque
c fois.
Le disquee rouge et blaanc
Horizontaalement de gaauche à droite e : rotation à 445° sens horaaire à chaque case. Vertical ement de hau
ut en bas :
rotation à 45° sens horraire à chaque e case.
La propossition correctee est B.

Les modiffications peuvvent parfois re

elever d’opéraations arithm
métiques.

Exemple n° 2

Lecture dde la matrice horizontaleme

h ent et verticallement.
Le nombrre de triangless de la case 3 est égal à la ssomme des triiangles des ca
ases 1 et 2. Le nombre de ro
onds noirs
de la casee 3 est égal à la différence de
d ronds noirss des cases 1 et 2.
La propossition correctee est C.
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AS
SSOCIATIO
ON DE PLU
USIEURS PRINCIPE
P ES LOGIQU
UES

Si les diffférents princcipes logique

es vus précéddemment (mouvements, superpositionns, modifications) sont
souvent associés danss une matrice de résoluti on complexee, d’autres mé
écanismes peeuvent égalemment être
présents..

Exemple

Les demi--disques : lectture de la mattrice horizont alement. La figure de la tro

oisième case eest la superpo
osition des
figures dee la premièree et de la deu
uxième case aavec les règles suivantes : 1/2 cercle nooir en vis-à-viss d’un 1/2
cercle blaanc = rond noir.
Les nombres : lecturee de la matrice de gauchee à droite, liigne par ligne e : série danss l’ordre des nombres
premiers.
La réponsse exacte est D.

CONDU
UITE À TE
ENIR POU
UR RÉUSSIIR

Tout d’ab bord, jetez un n coup d’œil à l’ensemble de la matricce afin de voir si un mécannisme logique e apparaît
immédiattement.
Examinezz systématiqu uement les diaagonales. Si lees mêmes figures ou motiffs apparaissennt sur une dia agonale, il
s’agit d’une logique dee répartition. Si un ou deuxx éléments apparaissent dans toutes les cases et en un nombre
variable, il peut s’agir d’une
d logique de type « moodifications » avec des opérations arithmmétiques.
Détermin nez le sens de lecture de la matrice : horiizontalement,, verticalemennt ou les deuxx.
Puis, identifiez les méécanismes logiques qui réégissent les cases
c de la grille
g (mouvem ments, superrpositions,
agencements, modificaations) en n’o oubliant pas q ue plusieurs mécanismes
m peuvent
p être aassociés.

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