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Cloud computing

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Le cloud computing , ou l’informatique en nuage ou nuagique ou encore l’infonuagique (au Canada francophone), est
l'exploitation de la puissance de calcul ou de stockage de serveurs informatiques distants par l'intermédiaire d'un réseau,
généralement Internet. Ces serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranche d'utilisation, selon des critères techniques
(puissance, bande passante, etc.), mais, également, au forfait. Le cloud computing se caractérise par sa grande souplesse : selon le
niveau de compétence de l'utilisateur client, il est possible de gérer soi-même son serveur ou de se contenter d'utiliser des applicatifs
2, 3, 4
distants en mode SaaS . Selon la définition du National Institute of Standards and Technology (NIST), le cloud computing est
l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées
5
configurables . Il s'agit donc d'une délocalisation de l'infrastructure informatique.
6
Les grandes entreprises du secteur informatique font la promotion du cloud computing , qui constitue un important changement de
paradigme des systèmes informatiques, jusque-là constitués de serveurs situés au sein même de l'entreprise.

Sommaire
1 Terminologie
2 Principes
3 Services
4 Histoire
5 Applications
6 Principaux acteurs
7 Aspects contractuels
8 Conséquences
8.1 Avantages
8.2 Inconvénients
9 Distribution
9.1 Critiques
9.2 Poids du marché
9.3 Solutions/alternatives
10 Bibliographie
11 Notes et références
12 Voir aussi
12.1 Articles connexes

Terminologie
En France, la Commission générale de terminologie et de néologie précise qu'il s'agit d'une forme particulière de gérance de
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l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients .
8
L'anglicisme cloud computing est largement utilisé en France.
7 9 10
Les francisations « informatique en nuage » , « informatique dématérialisée » , ou plus rarement « infonuagique » sont également
utilisées.
Principes
Le cloud (« le nuage ») est un ensemble de matériels,
4
de raccordements réseau et de logiciels qui fournit
des services sophistiqués que les individus et les
collectivités peuvent exploiter à volonté depuis
2
n'importe où dans le monde . Le cloud computing est
un basculement de tendance : au lieu d'obtenir de la
puissance de calcul par acquisition de matériel et de
logiciel, le consommateur se sert de puissance mise à
2
sa disposition par un fournisseur via Internet.

Les caractéristiques essentielles d'un nuage sont la


disponibilité mondiale en libre-service, l'élasticité,
l'ouverture, la mutualisation et le paiement à l'usage :

ressources en libre-service: et adaptation


automatique à la demande. La capacité de
stockage et la puissance de calcul sont
adaptées automatiquement au besoin d'un consommateur . Ce qui contraste avec la technique classique des
hébergeurs où le consommateur doit faire une demande écrite à son fournisseur en vue d'obtenir une
augmentation de la capacité - demande dont la prise en compte nécessite évidemment un certain temps. En cloud
11
computing la demande est automatique et la réponse est immédiate ;
ouverture : les services de cloud computing sont mis à disposition sur Internet et utilisent des techniques
11
standardisées qui permettent de s'en servir aussi bien avec un ordinateur qu'un téléphone ou une tablette ;
mutualisation : elle permet de combiner des ressources hétérogènes (matériel, logiciel, trafic réseau) en vue de
6
servir plusieurs consommateurs à qui les ressources sont automatiquement attribuées. La mutualisation améliore
6
l'évolutivité et l'élasticité et permet d'adapter automatiquement les ressources aux variations de la demande;
paiement à l'usage : la quantité de service consommée dans lecloud est mesurée, à des fins de contrôle,
6
d'adaptation des moyens techniques et de facturation.
Les nuages utilisent des technologies telles que lavirtualisation du matériel informatique, lesgrilles, l'architecture orientée serviceset
2
les services Web . Un nuage peut être public, privé ou communautaire. Un nuage public est mis à disposition du grand public. Les
11
services sont généralement mis à disposition par une entreprise qui manipule une infrastructure lui appartenant . Un nuage privé est
11
destiné exclusivement à une organisation qui peut le manipuler elle-même ou faire appel à des services fournis par des tiers . Dans
un nuage communautaire, l'infrastructure provient d'un ensemble de membres qui partage un intérêt commun. Ce type de nuage est
11
semblable à ceux montés par les milieux universitaires pour des études de grande enver
gure .

Un exemple de service grand-public, fourni encloud computing, est le jeu à la demande (aussi appelé jeu sur demande, et, en anglais,
gaming on demand (GoD) ou cloud gaming). Il permet de jouer normalement à des jeux vidéo sur son écran d’ordinateur, alors que le
ou les logiciels de jeu tournent sur des serveurs à distance, qui renvoient la vidéo de ce qui a été joué en lecture en continu (en anglais
streaming). Le jeu est hébergé et stocké sur des serveurs, dont l'utilisateur ne connait pas la localisation ni les caractéristiques. Il ne
nécessite plus de supports, comme les CD, ou de matériel, comme les consoles de jeux. Les joueurs doivent seulement posséder un
ordinateur relié à Internet, et les périphériques requis (clavier
, souris, manette de jeu...).

La désignation « cloud computing » est issue de professionnels anglophones de l'informatique à la recherche d'un nom pour les
nouveaux systèmes informatiques fonctionnant par l'action conjointe d'éléments disparates réunis indépendamment de leur
localisation géographique et de l'infrastructure sous-jacente. Le nom vient du symbole en forme de nuage (« cloud ») servant à
11
représenter Internet dans les schémas des réseaux informatiques .

Services
Du point de vue économique, lecloud computing est essentiellement une offre commerciale d'abonnement économique à des services
externes. Selon le National Institute of Standards and Technology aux États-Unis, il existe trois catégories de services qui sont
11
proposées en cloud computing : IaaS, PaaS et SaaS .
IaaS (infrastructure as a service)

En français infrastructure en tant que


service. C'est le service de plus bas niveau.
Il consiste à offrir un accès à un parc
informatique virtualisé. Des machines
virtuelles sur lesquelles le consommateur
peut installer un système d'exploitation et
des applications. Le consommateur est
ainsi dispensé de l'achat de matériel
informatique. Ce service s'apparente aux
services d'hébergement classiques des
centres de traitement de données, et la
tendance est en faveur de services de plus
haut niveau, qui font davantage abstraction
11 Cette représentation des différents modèles de
de détails techniques .
PaaS (platform as a service) service montre comment les responsabilités sont
théoriquement réparties suivant les modèles
En français plate-forme en tant que service. internes, IaaS, PaaS, SaaS.
Dans ce type de service, situé juste au-
dessus du précédent, le système
d'exploitation et les outils d'infrastructure sont sous la responsabilité du fournisseur. Le
consommateur a le contrôle des applications et peut ajouter ses propres outils. La situation
est analogue à celle de l'hébergement Web, où le consommateur loue l'exploitation de
serveurs sur lesquels les outils nécessaires sont préalablement placés et contrôlés par le
fournisseur. La différence étant que les systèmes sont mutualisés et offrent une grande
élasticité - capacité de s'adapter automatiquement à la demande, alors que, dans une offre
classique d'hébergement Web, l'adaptation fait suite à une demande formelle du
11
consommateur .
SaaS (software as a service)

En français logiciel en tant que service. Dans ce type de service, des applications sont
mises à la disposition des consommateurs. Les applications peuvent être manipulées à
l'aide d'un navigateur Web ou installées de façon locative sur un PC, et le consommateur n'a
pas à se soucier d'effectuer des mises à jour, d'ajouter des patches de sécurité et d'assurer
la disponibilité du service. Gmail est un exemple de tel service. Il offre au consommateur un
service de courrier électronique, et le consommateur n'a pas à se soucier de la manière dont
le service est fourni. Autre exemple, Office 365 propose un ensemble de services en
abonnement dont la suite logicielle Office, qui se met automatiquement à jour, l'utilisateur ne
se soucie pas de racheter un nouveau logiciel ou de le mettre à jour. On parle ici de location
de services hébergés par Microsoft. D'autres exemples de logiciels mis à disposition en
Saas sont Google Apps, Office Online ou LotusLive (IBM).

Un fournisseur de software as a service peut exploiter des services de type platform as a service, qui peut lui-même se servir de
2
infrastructure as a service .

D'autres services sont également disponibles :

Data as a service
Correspond à la mise à disposition de données délocalisées quelque part sur le réseau. Ces
données sont principalement consommées par ce que l'on appelle des mashups.
Business process as a service (BPaaS)
Il s'agit du concept de BPaaS, qui consiste à externaliser une procédure d'entreprise
suffisamment industrialisée pour s'adresser directement aux managers d'une organisation,
sans nécessiter l'aide de professionnels de l'informatique.
Desktop as a service (DaaS)
Aussi appelé en français « bureau en tant que service », « bureau virtuel » ou « bureau
virtuel hébergé » est l’externalisation d’une virtual desktop infrastructure auprès d’un
fournisseur de services. Généralement, le desktop as a service est proposé avec un
abonnement payant.
Network as a service (NaaS)
Le network as a service correspond à la fourniture de services réseaux, suivant le concept
de software defined networking (SDN).
Storage as a service (STaaS)
STaaS : STorage as a Service correspond au stockage de fichiers chez des prestataires
externes qui les hébergent pour le compte de leurs clients. Des services grand public tels
que Microsoft OneDrive, SugarSync et Box.NET proposent ce type de stockage le plus
souvent à des fins de sauvegarde ou de partage de fichiers. Voici d'autres
exemples : Microsoft SharePoint, Amazon S3, Dropbox, Google
Drive, HubiC, iCloud, Ubuntu One, Windows Live Mesh, Wuala.
Communication as a service (CaaS)
Correspond à la fourniture de solutions de communication substituant aux matériels et
serveurs locaux (PABX, ACD, SVI…) des ressources partagées sur Internet.
Workplace as a service (WaaS)

Les caractéristiques du cloud sont qualifiées par les anglophones sous le vocable elastic computing capacity. Le National Institute of
Standards and Technology en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base : « L'informatique dans les nuages
est un modèle permettant d'établir un accès par le réseau à un réservoir partagé de ressources informatiques standard configurables
(réseau, serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent être rapidement mobilisées et mises à disposition en minimisant les
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efforts de gestion ou les contacts avec le fournisseur de service . »

Les caractéristiques du cloud computing intéressantes pour les entreprises sont la réduction du coût total de possession des systèmes
informatiques, la facilité d'augmenter ou de diminuer les ressources. Le recours au cloud computing permet de décharger les équipes
informatiques des entreprises, qui ont alors plus de disponibilité pour des activités à haute valeur ajoutée. Le cloud computing permet
6
également aux petites entreprises d'avoir accès à des services jusque-là réservés aux grandes entreprises en raison de leur coût
.

Histoire
Les principes sous-jacents au cloud computing remontent aux années 1950 (longtemps avant que ne naisse l'expression « cloud
computing »). À cette époque, les utilisateurs accédaient depuis leurs terminaux à des applications fonctionnant sur des systèmes
centraux (les mainframes), qui correspondaient aux ancêtres des serveurs du cloud. Les architectes de réseaux (ceux qui conçoivent
les réseaux intra- et interentreprises) schématisaient Internet par un nuage dans leurs croquis. En anglais, on parlait alors de « the
cloud », ce qui signifiait à peu de chose près Internet.

Au début des années 2000 sont apparus des hébergeurs Web capables d'héberger des applications dans leurs locaux informatiques.
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Dans ce contexte, l'ancêtre du SaaS correspondait au ASP . Les premières applications Web 2.0, qui ont été déployées en cloud
computing, sont le courrier électronique, les outils collaboratifs, le CRM, les environnements de développement et de test
14
(informatique) .

La promotion du cloud computing public a été rendue possible par la généralisation des accès à Internet des particuliers (avec 75 %
15
des ménages français équipés d'Internet à domicile, selon les données de 2011 du Crédoc ) et des entreprises. Le phénomène a aussi
bénéficié de l'augmentation considérable de la puissance des équipements informatiques qui ont permis aux hébergeurs de proposer
des tarifs de plus en plus intéressants. En ce sens, la mode ducloud computing tire parti : de l'augmentation considérable de puissance
des serveurs (la fréquence de fonctionnement des serveurs a été multipliée par un facteur 10, entre 1998 et 2008, les processeurs
comportent entre quatre et dix cœurs); et de la baisse des coûts de stockage (pour le prix d'un disque dur de 1,2 Go en 2000, on a, en
2013, un disque de 1 000 Go).

En cloud computing, les entreprises ne se servent plus de leurs serveurs informatiques, mais accèdent à des services en ligne d'une
infrastructure gérée par le fournisseur. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais dans un nuage
composé de serveurs distants interconnectés. Compte tenu de la complexité des liaisons réseau et de la multiplicité des intervenants
(fournisseur d'accès à Internet, hébergeur, éditeur, distributeur, revendeur), le fonctionnement en cloud diminue la continuité et la
qualité du service par rapport à celle d'une application de qualité professionnelle hébergée en interne. En 2009, moins de 10 % des
entreprises interrogées mentionnaient recourir à des services de cloud computing dans le domaine de l’hébergement de leurs
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infrastructures et applications informatiques . Ce concept est présenté comme une évolution majeure par certains analystes très
17
connus, comme le Gartner Group , et comme une mode correspondant à des motivations commerciales, par d'autres spécialistes.

On peut considérer que le cloud computing, associé à une disponibilité des accès au réseau internet en haut débit et en très haut débit
interconnectés, a fait émerger tout un secteur d'activité, des entités qui, de manière transverse, offrent des services Web à destination
du grand public sous forme d'applications Web ou, plus spécifiquement, à destination du secteur professionnel, nécessitant une
approche orientée services et des prestations productives (dématérialisation, gestion de contenus), architecturés sur mesure.

Applications

Les grandes entreprises du secteur informatique se sont massivement impliquées


dans les activités liées au cloud computing, et proposent un éventail de services
attenants, espace de stockage alloué, service de messagerie, outils collaboratifs,
CRM, agilité, disponibilité, productions, RS, relation client. Il existe déjà plusieurs
mises en œuvre du cloud computing telles qu'Amazon EC2, Windows Azure, Office
365 ou Google App Engine. Un exemple grand-public du cloud
computing est iCloud d'Apple, lancé en septembre 2011, le système de sauvegarde et
de synchronisation pour iOS et Macintosh, avec 5 Go de stockage gratuit. Un
exemple entreprise est celui d'Office 365, qui propose en abonnement tout un
ensemble de services professionnels de types messagerie, stockage, synchronisation,
communication, réseau social d'entreprise...

Représentation symbolique des


Principaux acteurs briques de construction ducloud
Amazon, Citrix, Google, HP, IBM, Intel, Microsoft, SalesForce ou Sidetrade computing.
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figurent parmi les principales entreprises du secteur .

En France, les principaux acteurs sont représentés par Orange Business Services et SFR Business Team ainsi que de plus petites
entités parmi lesquelles des SSII, des fournisseurs de services en mode SaaS tels que Dassault Systèmes, Oodrive et des fournisseurs
d'hébergement, comme Gandi, Ozitem, Ikoula, Outscale, OVH, PHPNET, Atemis ou le Groupe Sigma.

Fin juillet 2008, Intel, Hewlett Packard et Yahoo! ont noué un partenariat visant à promouvoir la recherche dans le domaine du cloud
19
computing . La première initiative concerne la création d'un environnement distribué (cloud computing test bed) facilitant la
recherche et les tests de logiciels, d'administration de centres de données et de matériels associés à l'informatique dans le nuage à une
échelle jamais atteinte. Pour cette opération, les trois partenaires ont associé l'Infocomm Development Authority of Singapore (en),
l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign et l'Institut de technologie de Karlsruhe. Depuis le printemps 2009, l’Open cloud
20
manifesto réunit des éditeurs qui estiment que le cloud computing devrait être ouvert , contrairement à Microsoft et Google qui ne
21
l'ont pas signé . Quatre éditeurs de logiciels libres (IELO, Mandriva, Nexedi et TioLive) ont fondé la Free Cloud Alliance (FCA) le
22
25 mars 2010 . Cette dernière propose une offre globale réunissant Iaas, Paas et SaaS, constituée de tous les composants libres
nécessaires aux applications progiciel de gestion intégrée (ERP), gestion de la relation client (CRM) ou gestion de la connaissance
23
(KM) .

Le 22 novembre 2010, le gouvernement des États-Unisa lancé sa politique de cloud prioritaire : des économies substantielles étaient
attendues sur son budget annuel informatique de 80 milliards de dollars, par la consolidation d'au moins 40 % des
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2 100 centres de donnéesd'ici 2015 .

25
25
En France, dans le cadre des investissements d'avenir, deux consortiums, Cloudwatt mené par Orange et Thales , et Numergy, mené
26 27
par SFR et Bull , ont été mis en place à la suite d'un appel à projet gouvernemental . Un investissement de la Caisse des dépôts et
28, 29, 30
consignations de 75 millions d'euros par projet a été réalisé pour permettre le développement des deux sociétés . Un autre
31
projet important financé sous le même appel à projet est le projet Nu@ge , qui regroupe huit PME (opérateurs nationaux, centres de
données, virtual desktop providers, etc.) et le LIP6 (équipe de Guy Pujolle).
Ces consortiums ont pour objectif de fournir aux entreprises françaises et européennes une solution souveraine de cloud computing
avec des données hébergées en France.

Aspects contractuels
Contrairement aux particuliers, qui ont assez peu de marge de manœuvre, les entreprises sont amenées à contractualiser les services
de cloud computing qu'elles achètent. Les clauses des contrats de services cloud concernent principalement la disponibilité, la
sécurité, la confidentialité et le support. Les garanties relatives à la confidentialité des données, à la traçabilité des opérations et à la
qualité des services sont à définir clairement, notamment pour les applications critiques ou manipulant des données à caractères
personnel, stratégique ou lié à une quelconque législation. À noter qu'en matière de conformité réglementaire, c'est bien l'entreprise
cliente qui en reste juridiquement responsable, le fournisseur agissant en tant que sous-traitant… La réversibilité doit être encadrée
avec précision dans le contrat qui lie tous les acteurs concernés. Également, il es à surveiller : les engagements de disponibilité, la
fréquence des sauvegardes ainsi que le rôle respectif des différents acteurs, dont le nombre oscille entre un et quatre (par exemple :
32
éditeur, hébergeur, intégrateur et opérateur réseau) .

Pour le monde professionnel, le recours à des services décentralisés nécessite au préalable de prendre en compte des réflexions
spécifiques liées aux offres d'externalisation commerciales, notamment des limites imposées par certaines ingérences, du respect des
engagements et des responsabilités contractuelles.
33
À ce titre, la CNIL publie des recommandations pratiques et des modèles de clauses contractuelles clés qui peuvent être insérés
dans les contrats de services de cloud computing. A titre d'exemple, Microsoft, acteur majeur du cloud computing aujourd'hui, a mis
en place pour son service de coud computing Office 365, un site dédié expliquant les rôles et les responsabilités de chacun dans le
34
cadre de son contrat de service .

Conséquences
Pour les fournisseurs, le développement du cloud computing entraîne le développement des centres de données ou centres de
traitement de données. Les fournisseurs de service doivent augmenter leurs infrastructures (serveurs, bande passante, surface au
sol…) pour faire face aux besoins croissants des clients. Les modèles proposés par ces prestataires doivent également évoluer, le
35
cloud privé transformant les modèles économiques qui prévalaient jusqu’ici .

À titre d'exemple, Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage, gère les données de 54 000 entreprises
et leurs 1,5 million d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009). Un déplacement des effectifs informatiques vers les
opérateurs de clouds est une conséquence logique de cette tendance.

Pour les utilisateurs, particuliers et entreprises, la location de services associée au cloud computing permet généralement de réaliser
des économies à court terme. Mais le coût total à moyen et long termes peut se révéler, au bout de quelques années, supérieur au coût
d'une application hébergée en interne. Cela dépend du mode d'utilisation (fréquence, nombre d'utilisateurs…) et de la durée de vie de
l'application. Un calcul comparatif s'impose avant de faire son choix. Ce calcul ne doit pas se limiter aux coûts directs, mais doit aussi
intégrer l'ensemble des coûts cachés pour que le cloud permette d'économiser ainsi que l'effet des avantages du cloud sur le business
de l'entreprise (productivité accrue, recentrage métier…). La tâche n'est pas forcément facilitée par les modes de facturation proposés
qui sont parfois peu « lisibles » et dépendent de plusieurs paramètres : l'utilisation des fonctions (volumétrie), le coût de production
ou de mise à disposition, incluant les évolutions, le degré de complexité et, enfin, le tarif locatif du service. Les durées d'engagement
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peuvent varier d'un prestataire à l'autre, mais restent pour la plupart autour de deux ou trois ans.
Avantages
Le cloud computing peut permettre d'effectuer des économies, notamment grâce à la mutualisation des services sur un grand nombre
de clients. Certains analystes indiquent que 20 à 25 % d’économies pourraient être réalisées par les gouvernements sur leur budget
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informatique s’ils migraient vers le cloud computing . Comme pour la virtualisation, l'informatique dans le nuage peut être aussi
intéressante pour le client grâce à son évolutivité. En effet, le coût est fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et ne
nécessite aucun investissement préalable (homme ou machine). L'« élasticité » du nuage permet de fournir des services évolutifs et
peut permettre de supporter des montées en charge. Inversement, le fournisseur a la maîtrise sur les investissements, est maître des
tarifs et du catalogue des offres et peut se rémunérer d'autant plus facilement que les clients sont captifs.

A titre d'exemple, une entreprise utilisant l'abonnement Office 365 de Microsoft faisant face à un pic d'activité pour la période de
Noël ne mettra que quelques secondes pour rajouter les adresses emails de ses travailleurs saisonniers.

L'abonnement à des services de cloud computing peut permettre à l'entreprise de ne plus avoir à acquérir des actifs informatiques
comptabilisés dans le bilan sous forme de CAPEX et nécessitant une durée d'amortissement. Les dépenses informatiques peuvent être
comptabilisées en tant que dépenses de fonctionnement.

La maintenance, la sécurisation et les évolutions des services étant à la charge exclusive du prestataire, dont c'est généralement le
cœur de métier, celles-ci ont tendance à être mieux réalisées et plus rapidement que lorsque sous la responsabilité du client
(principalement lorsque celui-ci n'est pas une organisation à vocation informatique).

Inconvénients
Plusieurs catégories d'inconvénients existent :

l'utilisation des réseaux publics, dans le cas ducloud public, entraîne des risques liés à lasécurité du cloud. En
effet, la connexion entre les postes et les serveurs applicatifs passe par le réseau Internet et expose à des risques
supplémentaires de cyberattaques et de violation de confidentialité. Le risque existe pour les particuliers, mais
aussi pour les grandes et moyennes entreprises, qui ont depuis longtemps protégé leurs serveurs et leurs
applications des attaques venues de l'extérieur , grâce à des réseaux internes cloisonnés;

le client d'un service decloud computing devient très dépendant de la qualité du réseau pour accéder à ce
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service. Aucun fournisseur de servicecloud ne peut garantir une disponibilité de 100 % . Par exemple, des
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défaillances sur les servicescloud sont référencées par l'International Working Group of Cloud Resiliency ;

les entreprises perdent la maîtrise de l'implantation de leursdonnées. De ce fait, les interfaces interapplicatives
(qui peuvent être volumineuses) deviennent beaucoup plus complexes à mettre en œuvre que sur une
architecture hébergée en interne;

les entreprises n'ont plus de garanties (autres que contractuelles) de l'utilisation qui est faite de leurs données,
puisqu'elles les confient à des tiers;

des questions juridiques peuvent se poser


, notamment par l'absence de localisation précise des données ducloud
39
computing . Les lois en vigueur s'appliquent, mais pour quel serveur
, quel centre de données et, surtout, quel
pays?;

tout comme les logiciels installés localement, les services decloud computing sont utilisables pour lancer des
40
attaques (craquage de mots de passe, déni de service…) . En 2009 par exemple, un cheval de Troie a utilisé
41
illégalement un service ducloud public d'Amazon pour infecter des ordinateurs ;

du fait que l'on ne peut pas toujours exporter les données d'un servicecloud, la réversibilité (ou les coûts de sortie
associés) n'est pas toujours prise en compte dans le cadre du projet. Le client se trouve souvent « piégé » par son
prestataire, et c'est seulement lorsqu'il y a des problèmes (changement des termes du contrat ou des conditions
générales d'utilisation, augmentation du prix du service, besoin d'accéder à ses données en local, etc.) qu'il se
rend compte de l'enfermement propriétaire(vendor lock-in) dans lequel il se trouve.
42
L'ONG Greenpeace dénonce aussi, dans son rapport 2010 sur l'impact écologique du secteur informatique , les impacts négatifs de
l'informatique en nuage (voir article informatique durable). Un de ceux-ci réside en la consommation élevée d'énergie des fermes de
serveurs qui supportent les services d'informatique en nuage. À titre d'illustration, si l'ensemble des fermes de serveur d'informatique
43
en nuage constituait un pays, celui-ci viendrait au quatrième rang mondial des plus grands consommateurs d'éner
gie .
Distribution
Le cloud, comme le SaaS, interpelle les métiers de la distribution informatique et télécoms, l'aspect dématérialisé et la simplification
des processus d'administration permettent d'envisager de se passer d'intermédiaires. Cependant, si en se dématérialisant, le côté
technique est simplifié, tous les à côtés se complexifient, que ce soit le côté légal, les garanties de niveaux de performance et de
disponibilité ou SLA, la sécurité et, enfin, la réversibilité. Ces différents aspects ainsi que la volonté des sociétés de l'offre de toucher
aussi bien les grands comptes que les PME rendent nécessaire une distribution indirecte dont le métier est par contre amené à évoluer
vers des activités plus liées à l'évaluation, au support, à l'accompagnement et au pilotage, tout en tenant compte des spécificités du
44
client final. Dans cette évolution, le rôle des grossistes informatiques est aussi amené à évoluer et à devenir des agrégateurs d'offres
sous la forme de portails de solutions. Dans ce mouvement, les usages, c'est-à-dire les éditeurs de services ou de solutions en mode
45
SaaS, auront une position clé dans la génération de besoins .

Cette nouvelle approche nécessite de revoir les activités traditionnelles de la distribution informatique et télécoms avec un prisme
cloud.

Comme à l'apparition d'une nouvelle industrie, de nouveaux métiers apparaissent, et certains évoluent. De nombreux acteurs tentent
de mieux cerner cet écosystème en définissant des métiers selon la valeur que les acteurs apportent dans la chaîne de valeurs de la
distribution de solutioncloud et SaaS.
46 47
Selon le livre blanc du cloud édité à l'occasion d'un événement annuel réunissant les acteurs du cloud , les activités suivantes
peuvent être distinguées :

Cloud technology provider


Constructeur ou éditeur qui fournit du matériel ou des solutions logicielles pour la réalisation
de centres de données.
Centre de données
Espace physique conçu pour accueillir des serveurs et gérant en priorité les problèmes
d’énergie, d’accès à des réseaux haut débit et de sécurité physique.
Cloud advisor
Consultant spécialisé dans les évolutions ou la transition d’un système d’information vers le
cloud. Le consultant peut être externe au domaine IT, mais doit savoir intégrer ou conseiller
sur des briques cloud et SaaS dans son offre.
Cloud builder
Intégrateur ou revendeur qui commercialise et met en place l’infrastructure et les solutions
afin de créer des clouds privés ou publics.
Cloud provider
Société qui utilise des centres de données et qui revend ses services sous la forme de
ressource syndicalisée, le plus souvent facturée à l’usage.
Cloud application provider
Fournisseur d’un logiciel ou d’une application en mode SaaS.
Managed services resellers
Revendeur d’une prestation de services dans le cloud facturée sous la forme d’abonnement
ou à l’usage. Il n’est pas à l’origine du service proposé, mais le diffuse.
Cloud market place
Plateforme agrégeant des services et solutions en mode SaaS de différents fournisseurs.
Ces bouquets de solutions peuvent être commercialisés aussi sous forme de plateformes en
marque blanche.
Cloud broker platform
Intermédiaire (courtier) référençant différentes offres cloud ou SaaS sous la forme de
catalogue, arbitrant de leurs avantages et de leurs inconvénients, et ceci, afin de les
commercialiser auprès d'une cible de partenaires.

Critiques

48, 49
48, 49
Pour Richard Stallman , à l'origine du projet GNU, l'informatique dans le nuage « est un piège », les utilisateurs perdent le
contrôle de leurs applications. Il le considère comme un concept publicitaire sans intérêt, rejoignant les critiques exprimées par Larry
50
Ellison, fondateur d'Oracle, selon lequel il s'agit d'un phénomène de mode .

Steve Wozniak, cofondateur d'Apple, prévoit également des problèmes avec le développement croissant du cloud computing et
51
l'externalisation des données .

Poids du marché
D'après le cabinet IDC, le marché français du cloud computing (public, privé et les services associés) aurait progressé de 46 % en
52
2012 pour atteindre près de2 milliards d'euros .

Solutions/alternatives
Amazon Elastic Compute Cloud OVH
Degoo OwnCloud
Dropbox Pydio
ENFOS Quip
Google Drive Rackspace
Groupe Sigma Scalair
hubiC Sidetrade
iCloud Seafile
Mega SpiderOak
Office 365 Storage Made Easy
OneDrive Tresorit
Oodrive Ubuntu One
Orange Cloud for Business Wuala

Bibliographie
Le livre blanc du Cloud, du SaaS et des Managed Services pour les partenaires IT et télécoms édition 2013 -
téléchargeable
Romain Hennion, Hubert Tournier, Eric Bourgeois, Cloud computing : Décider - Concevoir - Piloter - Améliorer ,
Eyrolles, 2012
Guillaume Plouin, Cloud Computing, Sécurité, stratégie d'entreprise et panorama du marché , Collection InfoPro,
Dunod, 2013
Guillaume Plouin, Tout sur le Cloud Personnel, Travaillez, stockez, jouez et échangez... dans le nuage , Dunod,
2013
Syntec Numérique en partenariat avec le CRIP et l'Ae-SCM,Livre blanc du cloud computing, 5 mai 2010
Microsoft, Cloud economics, Livre blanc, novembre 2010[lire en ligne] [PDF]
Eurocloud France, Livre Blanc : Le Cloud et la Distribution et de la distribution
, 2011 [présentation en ligne] [lire en
ligne] [PDF]
Rapport Cigref, Fondamentaux du Cloud Computing : Le point de vue des Grandes Entreprises
, mars 2013 [lire en
ligne] [PDF]
Un cryptage révolutionnaire pour sécuriser le cloud
, CNRS, 2015

Notes et références
1. Abrégé en français encloud.
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Wiley & Sons, 2010 (ISBN 9781118002209).
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L'Usine Digitale, 30 mai 2013

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