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Titre de l’
cIUT ASR51 : INFRASTRUCTURE,
ENVIRONNEMENT LEGAL ET
ECONOMIQUE
ASR 514 : MANAGEMENT ET
CREATION D’ENTREPRISE
Niveau 3 :
Dr Isabelle KATSANG
Dr MAYEGLE SOLANGE
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LICENCE GRT : MANAGEMENT ET CREATION D’ENTREPRISE
DUREE : 36 heures
OBJECTIFS
Appréhender les fondements du management des organisations, les concepts et les usages actuels
dans le domaine;
Maîtriser les rouages de fonctionnement de l’entreprise, et les sources de leur performance et échec ;
CONTENU DU COURS
Les processus de formation et de gestion efficace des équipes dans les entreprises.
Les formes de leadership, de contrôle, de communication et de gestion des conflits dans les
entreprises.
L’élaboration du projet .
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FICHE DE PROGRESSION
I- PROCESSUS GENERAL DU DEROULEMENT DE CHAQUE COURS
CM : 2h
SEQUENCE 1 :
Section1 : Les grandes écoles du management TD : 4h
HISTORIQUE DU
MANAGEMENT ET Section2 : Les métiers du manager
METIERS DU MANAGER
1. Managers ou leaders ?
SEQUENCE 3 : 2. La théorie des traits de personnalité du leader.
3. Les théories comportementales du leadership. CM : 2h
L E LEADERSHIP
4. Les théories de la contingence.
TD : 4h
5. Les nouvelles approches du leadership.
TD sur le Leadership
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SECTION 1 : L’étude commerciale
SEQUENCE 5 : CM : 2h
SECTION 2 :L’étude financière
TD : 4h
SECTION 3 : L’étude juridique
L’ELABORATION DU PROJET
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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SOMMAIRE
FICHE DE PROGRESSION
SOURCES DOCUMENTAIRES
CHAPITRE 1 : HISTORIQUE DU MANAGEMENT ET METIERS DU MANAGER.
SECTION 1 : LES GRANDES ECOLES DU MANAGEMENT
SECTION 2 : LES METIERS DU MANAGER
CHAPITRE 2 : LE TRAVAIL EN EQUIPES
I. LES CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES D’UNE EQUIPE DE TRAVAIL ET LE
PROCESSUS DE DEVELOPPEME NT
II. LES TYPES D’EQUIPES
III. INFLUENCES IMPORTANTES SUR L’EFFICACITE D’UNE EQUIPE DE TRAVAIL
IV. COMMENT ENCOURAGER LA CREATIVITE DES EQUIPIERS ?
CHAPITRE 3 : LE LEADERSHIP
I. MANAGERS OU LEADERS ?
II. LA THEORIE DES TRAITS DE PERSONNALITE DU LEADER
III. LES THEORIES COMPORTEMENTALES DU LEADERSHIP
IV. LES THEORIES DE LA CONTINGENCE
V. LES NOUVELLES APPROCHES DU LEADERSHIP
CHAPITRE 4 : LA NAISSANCE DE L'IDEE'
I. LES ORIGINES DU PROJET
II. LE PASSAGE DE L'IDEE
CHAPITRE 5 ::: L'ELABORATION DU PROJET
SECTION 1: L'ETUDE COMMERCIALE
SECTION 2: L'ETUDE FINANCIERE
SECTION 3: L'ETUDE JURIDIQUE
CHAPITRE 6 : LE LANCEMENT DES OPERATIONS ET LE DEMARRAGE DE L'ACTIVI
SECTION 1: LE LANCEMENT DES OPERATIONS
SECTION 2 : LE DEMARRAGE DE L'ACTIVITE
TABLE DES MATIERES FICHE DE PROGRESSION
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CHAPITRE 1 : HISTORIQUE DU MANAGEMENT ET METIERS DU MANAGER
Les objectifs de ce chapitre se résument à décrire les sources des méthodes modernes du
management et de montrer leur apport dans la pratique actuelle du management. Dans la première
section, il sera question de s’appesantir sur les grandes écoles du management et dans la seconde
section d’expliquer ce que c’est que le management et de donner les titres, les rôles et les compétences
d’un manager.
Elles sont issues du travail d’un groupe d’auteurs et de professionnels qui se sont attachés à
formuler certains principes rationnels susceptibles d’améliorer l’efficacité des entreprises.
1. L'Ecole classique
Parmi les principaux précurseurs de la théorie des organisations, apparaissent le français FAYOL et
l'américain TAYLOR, et l'allemand WEBER. Tous trois sont considérés comme les fondateurs de ce
qu'on a coutume d'appeler "l'Ecole classique du management" et leurs idées ont été largement mises
en pratique dans les entreprises. FAYOL s'est principalement intéressé aux problèmes de direction de
l'entreprise et a jeté les bases de la théorie administrative. TAYLOR s'est quant à lui, davantage penché
sur l'organisation des ateliers de production; il a donné son nom au "taylorisme" ou "gestion scientifique
du travail". WEBER prône pour une organisation bureaucratique de l'entreprise qui est, selon lui,
l'assurance de l'efficacité organisationnelle.
Or, on remarque que l'Ecole classique regroupe en son sein des courants de pensée aux
préoccupations différentes mais marqués par une même approche de l'organisation, à savoir la
recherche de la rationalité. (Rationalité productive : Taylor ; Rationalité administrative : Fayol ;
Rationalité structurelle : WEBER)
L'école des relations humaines s'est développée en réaction aux excès du taylorisme qui dans sa
recherche de la productivité a engendré des comportements contraires à ses objectifs initiaux. La vision
stratégique implicite de cette école reste identique à celle de l'école classique s'attachant à proposer un
cadre d'analyse unique et universel. Mais l'approche de l'organisation évolue en intégrant une nouvelle
dimension : l'Homme en tant qu'individu et membre d'un groupe.
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II. LES THEORIES MANAGERIALES DES ORGANISATIONS
Les organisations sont influencées par leur environnement socio -économique à tel point qu’il n’existe
pas de structure optimale, mais des configurations organisationnelles qui s’adaptent
En effet, cette théorie repose sur l'idée que pour bien comprendre le fonctionnement d'un tout, il faut
examiner les relations existant entre les parties de ce tout.
2. La théorie de la contingence
La contingence est un concept clés dans l’analyse des organisations. Elle a pour objet d’expliquer que
selon les relations qui existent entre les différentes parties de l’organisation et entre ses dernières et
l’environnement va apparaitre une situation particulière (spécifique à cet instant) et à laquelle il faut
prendre des décisions particulières et spécifiques.
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II. Quels sont les véritables rôles du manager ?
Selon Henry Mintzberg, les rôles joués par les managers peuvent être regroupés à savoir :
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CHAPITRE 2: LE TRAVAIL EN EQUIPES
Le principe de fonctionnement par équipes a vu le jour au début des années 70 dans les entreprises
comme Toyota, Général Foods et Volvo, aujourd’hui il n’existe pratiquement plus d’organisations qui
n’aient pas recours à une certaine forme de travail en équipes. Il est prouvé qu’en termes de
performances, les équipes l’emportent sur les individus isolés dés lors que les tâches requirent une
variété de compétences, de perspectives et d’expériences. De plus il apparait aux yeux du management
que les équipes constituent des entités plus souples et plus réactives face à un environnement
changeant. Elles peuvent permettre à l’organisation d’augmenter ses ventes et de gagner en qualité en
termes de production, et cela à des coûts amoindris. Et enfin les équipes demeurent un moyen de
revigorer la productivité et de mieux positionner l’organisation pour répondre à un environnement très
évolutif.
L’analyse du travail en équipes mettra tout d’abord en exergue les caratéristiques fondamentales d’une
équipe de travail efficace ; les étapes d’évolution de équipes et les types d’équipes de travail. Ensuite
l’accent sera mis sur les facteurs qui influent sur l’efficacité d’une équipe de travail et les techniques qui
contribuent à encourager la créativité des équipes.
Une équipe est un petit nombre de salariés qui possèdent des compétences complémentaires, adhèrent
à des objectifs de réalisation et à des rapports de travail dont ils se considèrent mutuellement
responsables.
Les équipes peuvent passer par une séquence d’évolution en cinq phases : constitution, cacophonie,
normalisation, réalisation et dissolution
a. Etape de constitution
Elle se caractérise par une dose importante d’incertitude concernant le but et la structure de l’équipe
et une initiation aux rôles du leader et des autres membres et la compréhe nsion de ces rôles. Cette
phase s’achève dés lors que les membres ont pris conscience qu’ils font partie intégrante de l’équipe.
b. Etape de cacophonie
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Elle se caractérise par des conflits sur les comportements professionnels, les priorités relatives aux
objectifs, la répartition des responsabilités et les orientations donnés au travail.
c. Etape de normalisation
Les comportements professionnels lors de cette étape évoluent vers le partage d’informations,
l’acceptation d’options différentes et la réalisation d e tentatives positives pour prendre des décisions
susceptibles de nécessiter un compromis C’est une étape pendant laquelle les membres de l’équipe
définissent les règles de fonctionnement du groupe. Les comportements collectifs donnent la priorité à
la sympathie et à la prévenance, ainsi qu’aux expressions positives de sentiments menant à une
impression de cohésion. La coopération se développe entre les équipiers qui ont conscience d’une
responsabilité partagée.
d. Etape de réalisation
Pendant cette phase, les équipiers montrent leur niveau d’efficacité dans la concrétisation commune
des résultats, les rôles de chacun étant acceptés et compris .Ils savent quand il leur faut effectuer un
travail indépendant et quand ils doivent s’entraider.
e. Etape de dissolution
Pendant cette phase, certaines équipes se préparent à leur démantèlement et la priorité n’est plus aux
performances élevées attention de ses membres porte essentiellement à la conclusion des activités.
Parmi les nombreux types essentiels d’équipes, nous étudierons les plus courants d’ entre eux :
1. Les équipes fonctionnelles
2. Les équipes de résolution des problèmes
3. Les équipes interfonctionnelles ou transversales
4. Les équipes autonomes
5. Les équipes virtuelles
La créativité d’une équipe peut être encouragée grâce à trois techniques, notamment, le brainstorming,
la technique du groupe nominal et la conférence d’idées électroniques.
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2. La technique du groupe nominal
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CHAPITRE 4: LE LEADERSHIP
Les leaders naissent-ils ou se révèlent-ils dans l’adversité ? Cette question nourrit depuis longtemps le
débat sur le leadership. Au sein des organisations, et dans divers contextes, les leaders sont ceux qui
provoquent des choses et fédèrent des énergies autour d’eux. Mais l’approche de chacun peut s’avérer
radicalement différente.
Trois principales articulations seront abordées : primo, faire une analyse comparative entre les
managers et les leaders. Secundo, distinguer les leaders des non leaders par le biais de la théorie des
traits de personnalité du leader et tertio, souligner les styles et les nouvelles approches du leadership.
C’est une théorie fondée sur l’identification des caractéristiques personnelles censées distinguer les
leaders des non leaders.
Selon les tenants de cette théorie, il existe six traits permettant de distinguer les leaders des non
leaders :
1. Le dynamisme. Les leaders affichent un haut niveau d’implication. Ils témoignent d’un désir
d’accomplissement plus important que la moyenne .Ils sont ambitieux, ont beaucoup d’énergie,
travaillent ans relâche.
2. Le désir de diriger. Les leaders expriment un fort désir de d’influencer autrui. Ils aiment endosser
les responsabilités.
3. L’honnêteté et l’intégrité. Les leaders tissent des relations de confiance avec les suiveurs en se
montrant honnêtes et droits et en accordant le plus possible leurs actes avec leurs paroles
4. L’assurance. Les suiveurs recherchent chez les leaders l’absence de doute. Les leaders doivent se
montrer parfaitement surs d’eux s’ils veulent convaincre les suiveurs de la justesse de leurs
objectifs et de leurs décisions.
5. L’intelligence. Les leaders doivent être doivent suffisant intelligents pour collecter, synthétiser et
interpréter de grandes quantités d’informations, être capables de faire partager leur v ision, d’aplanir
les difficultés et de prendre de bonnes décisions.
6. La compétence professionnelle. Les leaders efficaces doivent posséder une connaissance
technique relative à leur domaine de compétence.
C’est un ensemble de théories fondes sur l’identification des déterminants qui distinguent les leaders
efficaces des leaders inefficaces.
Trois types de comportements ou styles de leadership ont été explorés.
1. Le leader autocratique présente une tendance caractéristique à centraliser l’autorité, à imposer
ses méthodes de travail, à prendre des décisions unilatérales et à limiter la participation des
employés.
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2. Le leader démocratique cherche au contraire à impliquer ses employés dans le processus
décisionnel ;il tend à déléguer son autorité, à encourager la concertation dans l’élaboration des
méthodes de travail et la définition des objectifs , et prend soin de motiver ses subordonnés en
s’appuyant sur leurs réactions.
Le style démocratique lui-même se subdivise en deux catégories : consultatif et participatif.
a. Le leader démocratique consultatif s’informe de l’opinion de ses employés, écoute leurs
inquiétudes et leurs objections, mais prend seul la décision finale .Il encourage les contributions
dans le but d’enrichir son information.
b. Le leader démocratique participatif permet souvent à ses employés de participer au processus
décisionnel. Ici, les décisions sont prises par le group e dans son ensemble, et le leader apporte
uniquement sa contribution personnelle.
3. Le leader non-interventionniste laisse en général ses employés libres de prendre les décisions
qu’ils jugent pertinentes et d’accomplir leur travail de la manière qui leur parait la plus appropriée
.Le leader non ‘interventionniste peut se contenter de fournir les matériaux nécessaires et répondre
aux questions.
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CHAPITRE 4 : LA NAISSANCE DE L’IDEE
L’identification d’une bonne opportunité, l’exploiter et en tirer profit, représentent tout l’art
d’entreprendre. Certaines activités professionnelles sont propices à la création de nouvelles entreprises
: la recherche et développement (en ce qui concerne les idées innovantes) et le marketing (pour ce qui
est des projets qui cherchent à combler des besoins insatisfaits ou mal satisfaits sur le marché).
Qu’elle soit Innovante ou classique, il faut que l’idée ait un marché pour qu’on puisse la qualifier de
vraie opportunité. Elle doit répondre donc à un besoin d u marché : elle a pour fondement la création de
valeur pour le consommateur, c’est à dire un vrai "plus" pour ce dernier au niveau de l’un ou plusieurs
des aspects suivants : produit/service, qualité, délais,
prix…
Les techniques de créativité individuelles et collectives : analyse combinatoire, consultation de
catalogues et de fournisseurs ; Brainstorming, …
Il s’agit de s’interroger sur le degré de réalisme de(s) idée(s) générées. Une façon de le faire consiste,
tout d’abord, à préciser l’idée. Il s’agit de répondre aux questions suivantes :
Quels services ou produits produire et commercialiser ?
Pour quels profils de clients ?
Pour desservir quels besoins ?
Quels « plus » vous apporterez par rapport à vos clients ?
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f. S’il y a lieu, quel est le caractère novateur de votre produit/service ?
g. Quels sont les points forts de votre produit/service ?
h. Quels sont ses points faibles ?
A ce stade, il ne s’agit pas d’avoir des certitudes - l’étude de marché, qui s’effectuera plus tard,
confirmera ou infirmera les intuitions en fonction d’éléments plus ou moins tangibles, quelles cibles de
clientèles vous viseriez de prime abord.
a. Quelle est la nature du marché visé ?
b. Quelle sera la clientèle visée ?
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CHAPITRE 2 : L’ELABORATION DU PROJET
L’étude de faisabilité doit porter sur un certain nombre d’aspects permettant de passer à l’action, c’est
à dire le démarrage du projet d’investissement. Ces aspects sont rattachés à l’existence du marché et
de la meilleure manière de l’aborder (faisabilité commerciale), à la disponibilité des moyes techniques
tels que le processus de production, les matières premières, les sites de production et le personnel
qualifié (faisabilité technique), à la forme juridique de la société et aux avantages accordés (faisabilité
juridico-fiscale), et aux moyens financiers, leurs sources et la rentabilité future du projet
d’investissement (faisabilité financière).
I. LE VOLET COMMERCIAL
L’étude commerciale occupe une place clé dans l’élaboration de votre projet. Toute la construction de la
future entreprise va s’appuyer sur les conclusions de cette étape, qui doit permettre :
La connaissance et la compréhension de votre marché,
La formulation de votre stratégie de lancement
La définition de vos actions commerciales.
A. aspects stratégiques
Il s’agit d’une étape importante permettant de décider les choix stratégiques pour la conquête des
marchés cibles. Pour cette fin, une démarche à trois étapes peut être proposée.
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Quand ? Période d’achat : Il s’agit d’identifier les périodes ainsi que les moments d’achat du produit
ou du service
Où ? Lieux d’achat : Il s’agit des canaux de distribution et de points de vente que le consommateur
sollicite pour l’achat
A combien ? Prix et budget d’achat pour la catégorie du produit : Il s’agit d’identifier les niveaux de
prix que le client ou le consommateur est prêt à payer pour l’achat d’une catégorie de produit ou de
service. Important également de connaître les budgets consacrés par cet acheteur.
Il s’agit de savoir dans quelle phase le secteur visé se trouve (émergence, croissance, maturité ou
déclin) et quels sont les facteurs qui agissent sur son avenir. L’avenir d’un secteur est important pour le
nouveau promoteur.
Il s’agit de démontrer les facteurs clés de succès du projet (technologie, capacités commerciales,
maîtrise des coûts etc.…) et de présenter les sources de différenciation par rapport aux concurrents.
Généralement, deux sources sont à la base de l’avantage concurrentiel d’un produit : les coûts et la
différenciation.
Les principales stratégies de développement sont :
a. Stratégie de domination par les coûts : appliqué lorsque les produits sont homogènes et la
différenciation ne peut se faire que sur la base du prix proposé. L’application de cette stratégie
passe par une maîtrise des coûts (le prix de revient des produits et services) pour pouvoir fixer un
prix plus intéressant que celui offert par les concurrents.
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b. Stratégie de différenciation : appliqué lorsqu’il est possible de différencier les produits ou les
services par rapport à la concurrence. Elle se traduit par l’application d’un prix supérieur à celui
proposé par la concurrence et accepté par les clients.
c. Stratégie de concentration : appliqué lorsqu’on propose un produit novateur et on s’adresse à une
cible particulière de clients.
B. ASPECTS OPERATIONNELS
1. Décisions produit/service
Il s’agit de choisir entre un circuit long, moyen ou court ? La longueur du circuit est déterminée par le
nombre de niveaux d’intermédiaires qui s’interposent entre le producteur et le client final. Ceci dépend
de la nature du produit de la clientèle visée et de la stratégie de distribution à adopter. Il faut également
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décider le niveau de coopération avec les intermédiaires (Modalités de distribution physique, Modalités
et Mode de paiement,
L’étude du marché doit permettre s’assurer et de montrer aux partenaires l’existence de débouchés
pour le produit/service. Pour réussir une création d’entreprise, il faut adopter une attitude de marketing
moderne tournée vers le client et le marché. Les objectifs des études de marchés pour la création
d’entreprise sont multiples et permettent d’apporter des réponses aux questions posées (qui ? quoi ?
comment ? où ? combien ? pourquoi ? …) ; de fixer des objectifs commerciaux et d’impliquer des
orientations pour la prise de décision, politiques et actions (marché, produit, prix, distribution et
communication).
Les différents choix portant sur la nature du produit ou du service, le type de clientèle et la stratégie
marketing et commerciale requièrent des moyens techniques et humains pour les mettre en oeuvre.
Cela amène à clarifier un ensemble d’interrogations d’ordre technique telles que : En quoi consiste
votre produit ? Comment produire ? Quels sont les moyens nécessaires pour réaliser un produit
compétitif (qualité, prix de revient) ? (Avec quoi produire ? Avec qui produire ? A quel prix produire
(coût) ?)
Ces questions doivent être posées pour les différentes fonctions (achat, stockage, production et
distribution physique des produits).
Le but de l’étude technique du projet est de fournir des réponses précises et pratiques à ces questions.
Il s’agit d’expliquer le processus de production du bien ou de service proposé, de justifier les choix de
production et de présenter les partenariats techniques (marques étrangères, fournisseurs…).
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3. DESCRIPTION DU PROCESSUS DE PRODUCTION
Le processus de production doit être présenté d’une manière simple et détaillée au moyen
de schéma qui distingue les différentes phases de production.
. Chaque processus est constitué de gammes opératoires qui supposent que des opérations sont
effectuées avec des machines et sur des postes de travail déterminés. Donc, pour chaque processus,
on peut établir la liste des opérations ordonnées et identifier les paramètres importants des opérations.
Il s’agit d’effectuer le choix d’emplacement du projet sur la base de critères rattachés aux économies de
coûts, l’infrastructure environnante (routes, ports…), la proximité des sources d’approvisionnement et
de distribution, disponibilité de la main d’oeuvre, des moyens de production et des services de
maintenance.
Investir est un acte risqué au moment où l’entreprise est dans l’incertitude du démarrage. C’est une
dépense immédiate pour réaliser des gains importants dans le futur.
Est-ce que l’entrepreneur, dans l’état actuel de sa création, est en mesure d’affirmer que cet
investissement correspond à l’activité qu’elle aura dans un ou deux ans ?
Est-ce que l’investissement n’a pas pour but de concurrencer une entreprise importante ?
Est-ce qu’il ne satisfait pas plutôt les objectifs du créateur au détriment de ceux de l’entreprise ?
Est-il en cohérence avec les objectifs poursuivis ?
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a. Classification des Investissements
Il est quelques fois, mais trop risqué, de vouloir se développer à partir d’une seule opportunité, même
"juteuse" si elle ne correspond pas exactement aux objectifs de l’entreprise. De même l’investissement,
son opportunité, son importance, sa destination, doit être aussi en cohérence avec le stade de vie du
produit.
Les investissements stratégiques : Correspondants aux moyens que se donne l’entreprise pour
atteindre ses objectifs en terme de produits ou d’image de marque ou financement d’une recherche ou
même obtention d’un know-how…
Les investissements productifs :
Pour vendre : dépenses à engager pour mettre en place la force commerciale,
Pour gérer : dépenses à engager pour financer les coûts de la gestion et d’administration,
Pour produire : dépenses à engager pour financer son processus de production.
Les investissements de financement de l’activité : Besoins de liquidité pour financer son fonds de
roulement. Besoins provenant de la différence des délais de règlement entre les encaissements et les
décaissements que l’entreprise effectue.
Pourquoi aborder la question des RH en matière de création d’entreprise ? La réponse à cette question
constitue la trame des lignes qui vont suivre. Nous examinerons le rôle et l’importance de la notion des
RH dans l’entreprise, et nous essayerons de préciser à partir de l’importance de la fonction RH comment
l’entrepreneur ou l’entreprise en tant que structure, procède au choix de son personnel et enfin, quelles
sont les contraintes qu’il rencontre et les techniques qu’il utilise.
La gestion prévisionnelle du personnel consiste essentiellement à gérer les emplois et les carrières :
estimer les besoins en personnel et en qualifications, concevoir les instruments pour gérer les
recrutements, les salaires, l’appréciation du travail, la formation et les carrières.
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b. Détermination des avantages sociaux
Accessoires aux salaires
Avantages en nature…
Cette étude consiste à traduire, en termes financiers tous les éléments étudiés et à vérifier la viabilité
de votre projet.
L’étude financière, comme les autres étapes de la création d’entreprise, est un processus itératif qui
permet progressivement de faire apparaître tous les besoins financiers de l’entreprise en activité et les
possibilités de ressources qui y correspondent.
Trois hypothèses d’évaluation des ventes sont possibles (bas niveau : pessimiste, moyen : normal, haut
: optimiste), chacune de ces hypothèses doit comprendre à la fois le niveau d’activité de l’année et la
progression de ce niveau d’activité sur les 12 premiers mois.
Hypothèse sur le prix de vente : fourchette de prix en tenant compte de la clientèle, de la
concurrence, du statut du produit, de la distribution et de la politique de pénétration au marché
(étude de marché),
Capacité théorique prévue par le fournisseur ou évaluée à partir des équipements et capacité
pratique réelle de la production
Nombre de journées effectives de travail . .
Niveau d’activité au démarrage et sa progression varient selon l’activité, l’expérie nce du promoteur,
les possibilités de recrutement, les niveaux de qualification exigés et la rapidité de la formation de la
main-d’oeuvre.
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Les charges sociales et suppléments de salaire.
Frais divers de production
frais de maintenance, pièces de rechange pour les réparations et les entretiens (indexés au coût
des équipements pour les 1ères années d’activité et augmentent avec le vieillissement du matériel).
dépenses en énergie et en fourniture…
Services Extérieurs (SE) effectués par des tiers pour le compte de l’entreprise : loyers et charges
locatives de terrains, de bâtiments, de fonds de commerce, location de matériel de transport,
travaux d’entretien et les réparations faites par des tiers, redevances pour brevets et licences,
rémunération d’honoraires, primes d’assurance de matériel, de personnes contre vol, incendie,
transport,…
Transport et déplacement : dirigeants et personnel, frais de transport de l’approvisionnement,
distribution et ventes de produits indexés aux frais de personnel ou bien au chiffre d’affaires selon
que l’entreprise dispose des moyens propres de distribution.
Frais de promotion et de publicité : publicité, propagande, prospection, voyages commerciaux,
prospectus et dépliants).
Frais divers de gestion : fournitures de bureau, frais de communication, PTT, timbres
Impôts et taxes :
Frais financiers : de fonctionnement (intérêts payés sur les crédits à court terme pour financer
l’exploitation) et de financement liés au coût des emprunts et des découverts, dettes bancaires,
intérêts payés sur le montant des crédits à MLT obtenus pour financer les valeurs immobilisées.
Amortissements : on retient pour l’évaluation de la rentabilité du projet la méthode de
l’amortissement linéaire qui est légalement acceptée par les différents partenaires du projet
(banques, administration,…).
Le point mort représente le niveau d’activité qui permet, grâce à la marge réalisée (différence entre le
niveau des ventes et les charges variables découlant implicitement du chiffre d’affaires) de couvrir les
charges fixes.
VI. LA FAISABILITE FINANCIERE
Avant de demander des prêts ou des prises de participations, il doit s’interroger sur la structure de son
exploitation. Elle est traduite par le schéma d’investissement et de financement, le plan de financement,
le compte de résultat et le bilan.
Il est recommandé de suivre les étapes suivantes :
1. L’élaboration du plan de financement initial qui permettra de déterminer les capitaux nécessaires
pour lancer le projet. Il permet, en outre, d’évaluer les besoins durables de financement ainsi que
les ressources financières durables ;
2. L’établissement du compte de résultat prévisionnel permettant de juger si l’activité prévisionnelle de
l’entreprise sera en mesure de dégager des recettes suffisantes pour couvrir la totalité des charges
(moyens humains, matériels et financiers) ;
3. L’établissement du plan de trésorerie sur 12 à 18 mois susceptible de mettre en évidence, mois par
mois, l’équilibre ou le déséquilibre entre encaissements et décaissements ;
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4. L’élaboration du plan de financement sur 3 ans capable d’apprécier la solidité financière prévue de
l’entreprise sur les premières années d’exercice.
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CHAPITRE 5 : LE LANCEMENT DES OPERATIONS ET LE DEMARRAGE DE L’ACTIVITE
Ce chapitre présente les actions administratives, financières et commerciales à mettre en place d’une part et les
principes de gestion à observer pour le succès d’un projet de création d’entreprise d’autre part.
Cette phase comporte trois types d’actions qui devront être engagées simultanément :la réalisation des formalités
de création d’entreprise, le déclenchement de procédures financières et le lancement ou la poursuite des actions
commerciales.
I. La réalisation des formalités de création d’entreprise
La création d’une entreprise passe par de multiples formalités administratives, fiscales et sociales qui peuvent
être reparties ainsi qui suit :
Dans la mesure où le dossier financier a montré qu’il y a insuffisance de capitaux, il sera judicieux de déclencher
les procédures financières. Pour cela, un dossier comprenant tous les éléments de nature à expliquer le projet
devra être mis sur pied.
Elle consiste à obtenir le plus rapidement possible les premières commandes, à organiser l’outil de production en
conséquence et à poursuivre la politique commerciale par la concrétisation des contacts clients. en mettant en
place des outils promotionnels :
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2. Faire connaitre l’entreprise par tous les moyens adaptés à l’activité : affiches, banderoles, annonces
dans la presse locale ou spécialisée inscription dans les annuaires professionnels, participation aux
manifestations, foires, expositions du secteur ;
3. Si nécessaire, acquérir la visibilité dans les médias avec des interviews dans la presse locale, sur les
chaînes radio et télé ;
6. Questionnez les clients afin confirmer les hypothèses de leurs motivations, leurs critères de choix, les
montants et dates d’obtention des commandes à venir ;
7. Ouvrez pour chacun d’eux des dossiers "prospects" puis une fois la clientèle acquise des dossiers
clients.
L’installation d’une entreprise requiert la mise en place d’un certain nombre de démarches pour démarrer
l’activité dans les meilleures conditions possibles entre autres la domiciliation de l’entreprise, le recrutement des
collaborateurs, l’établissement des documents commerciaux, la mise en place de la comptabilité…
I. La domiciliation de l’entreprise
L’entreprise peut être domiciliée dans un local d’habitation dont le créateur est locataire ou propriétaire. Ce type
de domiciliation doit néanmoins toujours se conformer aux procédures et présente plusieurs avantage s..
2. Dans un local à usage professionnel ou commercial
La plupart des nouvelles entreprises qui rencontrent des difficultés dès leur première année d’existen ce ont entre
autres des problèmes de gestion dont l’origine est :
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1. L’insuffisance des capitaux propres qui rend l’entreprise très vulnérable dès que la croissance est plus
rapide que prévu : manque de fonds de roulement, constitution se stocks trop importants, allongement
des délais de paiement.
2. Des charges fixes trop élevés par rapport au chiffre d’affaires, méconnaissance des prix de revient,
amortissements, frais généraux et frais de personnel trop élevés.
3. Le contrôle des postes clients et fournisseurs : notamment les délais de règlement, la facturation, la
santé financière des clients et fournisseurs ;
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CONCLUSION
Le professionnalisme du créateur,
Des prévisions en chiffres d’affaires réalistes et des moyens adaptés pour réaliser ces prévisions ;
Des investissements en matériel et en personnel raisonnables et flexibles n’imposant pas une masse
critique trop difficile à atteindre ;
Toutefois, le facteur cl » e succès le plus fondamental réside dans l’équilibre, l’harmonie entre tous les éléments
du projet d’une part entre le créateur et son projet d’autre part.
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