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Je dédie ce Tome V aux minéraux

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De l’anus
À
La sagesse

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Ainsi l’asile de ma carapace s’est effondré sur mes 23 ans
Vieux jeune poussé de vie
Je m’éteins quelque part entre les verbes et le paradis.

Pardonnez-moi consonnes et voyelles


L’art de vivre m’a absorbé
Lessivé jusqu’à ma dernière dose
De mon cœur à la prose
Je danse avec les gris pourquoi.

Ce vieux parfum refait surface


Repositionne tout ce que je suis
De ma petite barque intérieure je rame l’air qui fuit
Et qui fuit.

Parler de quoi encore sinon que je ne suis seulement qu’un essai


Qu’un simple reflet concret
L’ombre des décideurs
De ceux qui bientôt vont nous mettre une puce dans le bras
Prisonnier de mes pourquoi je n’ai fait aucune loi…

L’automne ne veut pas venir l’hiver à peur


Pis moé j’me pette les bretelles sur mes plaies
Durant que je regarde le monde se gaver ‘ben dur’
De luxure
Témoin de l’Amour et de la bavure!!!

J-C
1299
27 septembre 1999

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Filamenteuse l’attente se déguise en ivresse commune
L’agencement s’en fout ma perception s’apprivoise
D’elle-même
Comment on fait pour ressembler à un chêne?

Le crâne rempli du bouillant


L’inutile me ‘cruise’ me donnant
Son bouquet de rose éphémère
Plein de sève
Mon cœur débraye l’inadmissible condition du temps.

6 milliards d’intérêts
6 x 999 999 999 tentatives
D’expertises
De raison de voir l’homme et sa bêtise
Sa conséquence
Jusqu’où va aller la science…

À quel prix apprendre est-il nécessaire


Parles-en à l’eau au panda
Au pin rouge
Parle-toi et demande-toi si ce que tu ressens
Est digne de ce que tu vois.

L’autre soir j’ai vu une étoile filante


La différence c’est qu’elle filait
D’ici.

J-C
1300

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… et ainsi mes yeux s’abattent
Sur les tiens
Bleu forêts
Regard extrême
Transcendant mon désir de te dire à quel point
Tu es belle.

Ton inconnue forme mon ivresse


Tes lèvres pleines de sèves
Gonflé d’envie de s’embrasser
Embrasser ta belle beauté
Beauté d’hivers
Beauté d’aout
Beauté qui me rend saoul
Sur ta poitrine alléchante
Rose brune dur
Fabulé
Je fabule tous les instants
De ton éternité : femme.

J-C

1301

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L’impact d’être m’apprend comme un miroir
Qu’elles sont mes traits
Mes gales
Mes rougeurs
M’apprend que j’ai des milliers de visages
Qui n’en fait qu’un
À connaitre
À améliorer
À comprendre que mes égoïsmes sont mes boutons.

C’est ce pue que j’éjacule sur mon ventre


Entre mes doigts stressés par l’incompréhensible
Dans mon poil rude comme ma volonté individualiste
En fait même en donnant rares sont les vrais
Instants où ce n’est pas pour nous-mêmes.
C’est tellement facile d’écrire 25 livres avec 250 histoires imaginaires
Tellement faciles de devenir riche en pilant sur la tête du monde
Trop facile de peindre 2000 cochonneries.
Le seul vrai mérite
L’ultime effort reste le travail
Sur notre moi
Qui au fond est toi
La divine loi
Qui me tape dessus afin que je m’enlève le doigt dedans
Ma bouche et que j’affronte l’inévitable reflet
Mon miroir.

J-C

1302

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Les 10 versets de la Joke humaine

Verset I

Assis au milieu de n’importe où


Je ne me souviens même plus de l’odeur de ta joue
Le béant m’insémine
Coagule mon envie en de larges inconstances
Pourquoi mon Amour mes doigts ne peuvent plus
Ni même su loin
Gonflé de larme emprisonnée de toi
Oublié de ton cou ta paume
Ton arome qui passe entre mes barreaux
Glisse entre mes fautes
Et la lune qui m’observe de mon carreau
Tes yeux sont ses cratères
Tes larmes sa lumière
Pourrait-on au moins me dire si un jour je pourrais
Coller mon oreille sur ton sein
T’entendre me faire je t’Aime?
Mais la loi du dedans est sans pitié
Lourde grise
Froide
Étrennant mon cœur vers la folie
Maitresse des âmes qui Aiment trop
Berceau du cruel
Là où il n’y a plus de corde pour remonter…

J-C
1303

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Verset II

Les draps sont salles la ville m’absorbe


Les lignes ne s’étirent plus.
5 lettres me tourmentent ‘É’ pour étrangler
‘D’ pour dompter ‘I’ pour impatient
‘T’ pour tabar… puis ‘H’ pour honte
Trompe
Longue fronde qui fouette ma fragile peau flottante
Pleine de tremble de fracassé
De sur envie de te caresser
Tout ce que j’ai c’est de pouvoir te faire l’Amour sur papier.

Est-ce que je demande trop


Seulement que tu m’Aime
Que ce maudit papier devienne ta chaire
N’ont pas que tu n’es pas douce
N’ont pas que je ne suis pas lousse
Mais je suis seul à parler près du gouffre schizophrénique
À espérer ce que je n’ai pas droit
De pouvoir m’allonger sur ton toi
Faire bouillir l’eau
Réduire le feu
Mijoter l’enlacement du frénétique
Déguster ton interdit
Depuis cette putain d’éclipse inachevée…

J-C
1304

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Verset III

Octobre me harcèle
Me fait encore penser à toi
Amour en fuite craqué par ma petite bite
Englué de ce pue qui n’en peut pu
Qui fructus
Qui grossit à chaque fois que tu vois un bel homme
Normal
Puis dans le fond je ne suis plus capable
Je en te distingue plus de mes délires les couleurs me fuient
Les idées de toi m’écrasent comme une simple mouche
Tannante qui s’obstine à tourner autour d’un
Festin impossible gisant sur la céramique
Balayer pis effacer l’aile tremblant encore
Me débattant jusque dans l’épaisse poussière
Pour te montrer à quel point je t’Aime
Sous ton pied
Collé par mon sang à ta semelle
Au moins j’y touche moi l’ancienne mouche.

Je me souviens de ton cou


Tes lèvres
Ton respire sur le mien
La vie se défile tout devient blanc
Et je pars avec une seule couleur de ce monde
La couleur qui n’a pas d’ombre mon Amour.

J-C
1305

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Verset IV

Ils me courent après comme des hyènes enragées


Bourrée aux as
Plein de mercure les dalles débordent de ce sang déjà infiltré.
L’agent me double au départ la terre s’aplatit
Plus ça grossi plus je rapetisse.

Barré autour de l’inadmissible convoité


Le noir m’enrobe
S’atténue en de gras éléments discontinué
Pis l’Amour qui est B.O.
Plus ça continue plus je ralentis.

Au centre de la conspiration consterné pas assez date


Cousue au plancher de l’histoire sans fin
Je vomis l’horreur du monde.

Oh toi rivalité Dieu de tout peuple


Ton drapeau est planté dans les cotes de l’adversaire
Ton effigie des dans le regard des hommes positionnés
L’union semble impossible à cette pauvre race stupide
D’humain assoiffé
De pouvoir personnel.

J-C
1306

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Verset V

La mort semble-t-elle vraiment mourir?


Bourré de technologie
L’esprit humain est un logiciel dépassé.
Il se pense évolué
Important
Il est le plancton de l’univers
L’amibe des constellations
Il est le lièvre du loup déjà attrapé, mais laissé lousse
Pour lui laisser une autre chance de se sauver.

La peau en long mensonge les yeux de haine


D’avidité
J’espère que nous ne sommes pas à l’image de Dieu.

À contretemps ce moderne m’intéresse de moins en moins


La métropole la bureaucratie le chacun pour soi
La course aux courses la bourse l’alcool
Tout se fracasse en moi l’Iceberg
Le morceau pas fondu
Dérivant vers ton sud rude égocentrique
Ignorant les étoiles comme tout le monde
Les ondes
Le monde les ondes
Le monde les ondes…

J-C
1307

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Verset VI

L’ondulation la vague maudite


Duvet de gras sous dentelle
Tout laisser tomber pour une paire de bébelles
Trop grosse trop lourde si chaude
Épaisse tendre comme de la viande vivante encore
Dur au bout
Le regard mou
Mourir pour une boule qui écrase mon âme stupide et naturelle.

Je pleure, pleure et repleure en morte envie


Morte douceur
Mes larmes se retiennent par-dessus le soutient le gilet la salle
La ville la planète
Mourir pour une simple bavette.

Laisser ce monde
Stupide ironie
Celle de la chair à l’espace
Emprisonné dans ma liberté
J’accumule ma fuite de vivre.

J-C
1308

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Verset VII

Fuir ma nature le chevreuil les spasmes


Que mon asthme astral chie sur la terrible
Gondolé branlé
Dilué par million sous l’instance de mon être
Plein de devrais
De j’pourrais
L’hiver recouvre ce que je n’aurais jamais pu.

La souffrance est-elle que je me retire


M’isole dans l’ambiance insolente invitante meurtrière
Je tuerais pour caresser l’incaressable.

Il n’y a plus de mots


Il n’y en a jamais eu
Malgré ce que tu lis ce que tu vis
Les mots s’essayent s’empiffrent de faiblesse
Devant deux chaudes planètes inaccessibles
Peuple de l’impossible
Théâtre de l’inadmissible
Je ferme les yeux et retiens mon souffle.

J-C
1309

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Verset VIII

Pourquoi je reste ici la cause semble perdue


Ce mal d’être parmi vous me tue à petit feu.
Cette période de l’humanité me fait honte
Encré dans le $
Dans la vitesse dans le sang
Le regard des gens m’exaspère
La machine avec ses tentacules hypocrite impose sa dictature
Il n’y a que mon chat qui me donne de l’espoir.

La pluie dévale mes vitres mes forces s’épuisent


Le développement m’a toujours et de loin dépassé.
L’an 2000 arrive puis je m’en balance
Je déteste les banques la publicité les stratégies de ventes
Les voitures les bars la boisson la haute classe sociale
Puis tous les ignorants qui consomment aveuglément les 10 millions
De phrases que j’aurais pu dire.

Si seul que je ne suis même plus avec moi-même


Je suis parti il n’est plus là où es-tu?
Devant ta télévision
À mourir à petit feu devant les nouvelles horribles
De l’ère de l’information fléau moderne
Mes yeux tombent sur mon cœur derrière mes cernes.

J-C
1310

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Verset IX

Sans toi j’épouse le vide


M’arrime aux feuilles d’octobre
Aux rouges venins aux jaunes des vallées
Sans toi je valse avec la nature qui meurt doucement.
Le ciment ne me parle plus les bougies n’osent pas
D’adverbe en adverbe, j’observe le vice de mes tourments.
Devrais-je me plaindre la guerre est si dur tant de sang
D’organes exposés au soleil pis moé j’me plains que je me plains
Plein de pain de calmes journées
Tout ce que j’ai à supporter c’est l’horrible réalité de l’hypocrisie
Démographique souillé par l’avidité enduite de rivalité
Où le bonheur est une fausse note
Où le manque d’Amour et de vrai plaisir est marquant.
Octobre nomade fuyant toutes les saisons
L’odeur du vent emportant avec lui la dernière couleur
Qui embaume me cheveux mes heureux ma peau empruntée à
l’automne
Quand je vois 11h11, je ne sais plus faire quel vœu.
La paix dans le monde l’équité la connaissance spirituelle universelle
Une voiture téléguidée une femme dans mes bras que l’éternel
m’enveloppe
Que toutes mes vaines s’ouvrent pour donner à ce monde une raison
de continuer
Encore un peu d’espoir pour me rendre à demain
À coup de petite miette de pain, plein de drame commun
Mon cœur est le bureau qui pompe mes plaintes et les rejette.
J-C
1311

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Verset X

Le verset des versets


Du ver qui sait sait-il cependant
L’hâtif l’effleurement de l’avril eut est loin élointé
Scrupuleux
Persuadé abattu le long du longe sérieux
Aggravé
Convaincu de cette ablation infectée
Infecté
Verset injecté
Effleurie
Magnétique
Le père su à des moments intangibles tremblement hémorragie
Perte sous perte reperte inerte qui taquine inlassablement le pèlerin
moderne
Derme de l’invisible
Qui longe et resonge
Aux mensonges mensonges
Maman ne songe plus à contre voile sur mon crane sans os
Planté au ciel
Maudit ciel
Pauvre petit ciel
Crise de miel imparfait
Subjonctif
Absolue
Sol contre fa
Disjoncté abattu menti.
J-C
1312

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Les 22 sagesses de l’interdit

‘Ahavah’ contre les sombres péchés


Mélanterdit malencontreux cloué par les poumons
Victime d’un visiteur vicieux puissant
Unique et dangereux principe extrême de la vie courante
Grimpante sur les étoiles
Malgré les voiles les perles
Les blessures qui déchiquètent le fragile
L’aboi
Le flamme contre la rampe exagérée de l’équilibre
Équité étrange
Mélange sublimi-pâle de celle
Octave qui berce encore mes nuanges
Boursoufflée
Bouquet d’intense qui manigance près de mes angles
Pitoyable grammatiqué
Maganné poussé à l’opposition
Convaincu que non
Bon
C’est de même que tu veux mon cœur pend sur une
Branche du néant
Profondément ressurgi de l’ambiance
À son apogée
Oh je n’ai pas l’intention de trop m’affleurer.

J-C
1313

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II

Bêtise inavertie
Longue cuisse
Arrosé de doute
De questions agglomérées dans une ruche accrochée
À ma maison
Scellé dans mon crane vaporisé
Délayé contre l’abus l’obus qui tombe en pluie
L’autre bord à chaque nuit
Où la lune observe
Cette paranoïaque et fascinante race humaine
En mutation
La pollution on ne la sent même plus
Si dissimulée
Mis en concentré
Transformé en mutation étrange consternation
Du volant aux émissions
De notre ange à cette branche incomplète muette
Accroché à mes ailes chaudes et veloutées
Gelé et venin plonge dans mon bain
Sans bouchon
Sans contenant
Venue du néant création de l’infini
Désinstallé avec l’objectif pris de panique
Planté sous l’arbre
J’arrache la suite.

J-C
1314

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III

Encombré compatissé avec l’incompatible réalité


‘Guillemet de l’interdit’ flocon de vie
Pourtant averti trop petit souffle bloqué
Barré pour des travaux routiers
2 morts qui font la file de l’éternel
Jeu de séquelle revenu en troupe sinueuse
Silencieuse
Maladroite pleine de virgules
J’éjacule
Une virgule
Deux
Trois
Quatre
Suspendue aux glaçons du soleil éloigné frisant l’inadmissible
Strippé au sol évolué
Toujours l’Amour et la haine
Tel un vase qui case
Et je repasse mes passés
Plein de présent présentement passé
Sans dire un mot
Récompensé et puni d’avoir
Trop Aimé et hais.

J-C
1315

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IV

Jamé dans le coude à mesure que les mots se rencontrent


L’arbitre n’est jamais venu
Il y a plein de visages partout trop de portes
Le vent me parle
L’obsession plante ses mains dans mon ventre
En emporte le venin
Mes mains n’ont pas bu ils pensionnent leurs vieux jours
Plein de buttes de boules renflées d’amas
Étranger attaché à mes muscles presque indépendants
Toujours prêt à sortir ses pattes et partir
Ouvrir ma peau de Nord américain
Bien gavé de toutes les richesses du monde
Sur sous droite
3 2 1 0 on recommence
‘Bonjour’
Surdoumodernogavé
N’ayant jamais connu la pauvreté
Le ventre qui déborde
L’âme insatisfaite indigente
Outragé par l’ensemble
Pis ma mère qui crache de la cendre
Témoin de l’intémoignable
Victime du résultat de 10000 ans de conséquences
Drôle d’ambiance dense succombé
J’abuse…

J-C
1316

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V

L’éternel m’observe lentement


Bourré de sagesse
De ses longues mains, Il me montre l’histoire
Étrange couloir
Fait divers
De là est né le vert
Vert pourpre abandonné
L’autre versant n’a jamais versé…

Verset de l’inversé
Ainsi qu’est qui enseigne l’action de mes pensées
La souffrance n’est pas aux menues
L’homme à soif de l’homme
Fructus à sa volonté
Endetté avant de naitre
Épuisé tous impliqués
Étrenné
Égrainé
Étourdis et évanouis
De déraille le profond du peu que je suis
Dégalé
Saignant de bonheur craché
Enveloppé dans un cadeau gratuit
Au premier Noël de la vie
Le jour ou l’ombre est né.

J-C
1317

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VI

Les mots les images et les ‘sont’ ont perdus de leur tendresse
L’envie de vivre fugue depuis ton départ.
Ainsi s’explique comment la vie s’y prend pour me faire comprendre
Elle me donne tout et
M’enlève le principal
Elle me donne un festin sans bouche
Elle me donne un parfum sans nez
Elle me donne une rare étoile l’étoile tant rêvée espérée
Mon impossible caresse
Mon cœur se perd sur Jupiter de ne pouvoir simplement t’avoir
À proximité.

Avant un moindre m’animait


Un coin de mur m’intéressait
La solitude était mon meilleur ami
Maintenant je suis tanné de l’avoir dans le lit.

Toutes les options me sont offertes les professions


Souffrances femmes valeurs amis peuples arts
Puis merde au fond tout ce que je veux
C’est toé pis moé
À contempler le coin du mur.

J-C
1318

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VII

D’écouter la pluie s’abattre en long pourquoi


Lavant mes vitres
Mouillant mon envie d’être de la tête à la tentation
Je ne me suis jamais souvenue de mon nom.

Il mouille qui mouille? Elle fouille mon esprit hébété


Devant l’aube de l’aube qui obéit à la loi
Atome sur atome
L’indivisible divorce de mes pensées.

La pluie coule sur le bardeau


L’odeur de la moulée me plonge dans cette
Époque qui n’a jamais existé
Où le calme si calme se calmait
La pluie n’avait pas de dégout
La fraicheur se rivait à tout ce qui bougeait.

Il mouille il pleut il pleure des larmes divines


Sur notre tentative d’être
Inondé de monde
De continuité
Et l’élan…

J-C
1319

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VIII

Le poumon allongé sur l’asphalte froid


L’air étalé
Nue à clos sans force pour chaque alternance
Défié par la vie
La peau d’un arbré
L’écorce du Suisse couvert morbide
Le premier respire n’est jamais arrivé.

Chaque jour j’enlève par miette cette barrière sauvage


Longue trainée de concept
Les ambiances m’aurait-elle vaincue?

J’entends ces voix de la guerre qui ne cesse de pleurer


Un coin de la galaxie qu’on a blessé
Tout tient à un fil
Si mince important
Que seul un Dieu peut y toucher.

Et nous
Ahahahaha nous
Et bien nous continuons jusqu’au dernier.
Le poumon allongé sur l’asphalte froid
L’air étalé
Nue à clos sans force je me laisse aller…

J-C
1320

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IX

Sexe posé au pire


La main dans ce jus exceptionnel
Chaud fort débalance notre entier
Imposant sa peau si imposante
Tout sauf reposante absorbé
Mou tout écrasé sur mes membres
Affolé
L’horreur de ma honte s’étend de ma bave à la poussière
Emportant avec elle mes confiances mes références
Mes conclusions avec l’ouest mon attache qui en arrache
Accosté sur un vice dans la brume
Le mât bien haut
L’angle est bon
Aucun ennemi en vue
Le temps passe son temps à éprouver le verbe que je suis
Désillusionné
Testé à l’extrême
L’Amour aux 2 visages
Dans ma main novembre qui arrive
Dans l’autre octobre, qui s’enfuit
1000 ans vont se clore dans la mémoire collective
Éternel…

J-C
1321

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X

L’incongrue plante ses ongles sales


Dans mon dos tout résonne
Ma main n’admet rien
Le clos s’envahit
Le néant absorbe les conséquences
Laissant au présent l’espace du constant
Le vide s’est déjà emparé de moi.

L’automne continu à me niaiser les gens reste silencieux


Puis mon être se disloque peu à peu…

Création indélébile
Expérience du rouge d’asperge du son de lumière
De métal d’éviscération de tout ce qui a un nom
Être un être est véritablement un défi intrange
À ne plus savoir quoi que ce soit.

Reste le cœur qui pompe


1 litre 2 litres 10 litres 125 litres 5275 litres 305034333 litres
Puis pompe puis il pompe
Approvisionne ce que tu visionnes
Mais qu’est-ce qui donne la vie au cœur?
S’aurait-on créer un cœur et lui
Donner le même souffle?

J-C
1322

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XI

Le flou scintille comme jamais


Clair abattu sur les vagues rouges de
Cet océan dont je t’ai déjà parlé
Le trottoir trotté par l’inadmissible
L’humain en couche
De peau de corps de fréquences de savoir
D’esprit de rang social de couche atomique
De couche électronique entourée par l’empilé
Empilé par toutes ces strates définies
Je finis par me sentir donc flou
Donc flou je finis par m’éparpiller
Pillé par l’ombre de ma paume
Le cafard rompt avec mon cerveau.

C’est l’enclave les jours me détestent


L’accomplissement n’est jamais arrivé
L’aboutissement semble si loin
La sagesse si dure
Est-il essentiel de connaitre
Notre destin?

J-C
1323

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XII

Ainsi tu me dérives me silentise


Débarque mon être de l’étant
Du tellement des comment
Doucement la folie me baise
Sors son gros argument et caresse mes idées laissant mon corps
s’égrener.

La lune fait demi-tour


L’écran m’envahit le rideau baisse
La foule s’enfoule où est celle que j’Aime?
Le bruit incessant la sueur des autres
Des millions entre ta cour et la nôtre.

Transformé nous nous éprouvons sans remède


Notre Amour est si fort qu’il est invisible
Ton absence pour m’apprendre quoi?

Loin de Dieu de moi de toi de tout


Le monde grossi la machine s’étend
L’éveil est-il pour tous?

Celle que j’Aime m’Aime malgré ce malgré


Ce maudit malgré qui me hante jusque dans mes os
Pourrais-je seulement avoir 10 minutes de tes beaux yeux?

4 lunes s’éteignent derrière moi…


J-C
1324

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XIII

Désinspiré par l’accumulation de l’envie de te dire que je t’Aime


Mon cœur pompe novembre durant que Dieu
Se fait bronzer sur Orion.

Loin des hommes des distances de l’Amour compliqué


Aujourd’hui j’ai vu des feuilles se raccrocher aux arbres.
Pardonne-moi mon Amour de ne plus savoir
Comment me faire Aimer.

L’orage émane ses plus hautes vibrations


Et doucement l’inverse ne cesse plus de me séduire.

Depuis 70 lunes mon chat m’a plu


Touché que toi
Ainsi c’est en loi que je souffre indignement
De ton corps envolé inaccessible trop dispendieux
Pour tous les hommes
Joyau du bronzé petite fleur au milieu
D’un cran haut de 1000 mètres
Médite et tu verras…

Surapprofondis je t’attends.

J-C
1325

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XIV

Ambigu la peine m’aborde


L’horreur s’expend en 6 irréversible
Tranquille
Plein de français
Ma fenêtre se plaint d’être entre les deux.

Elle me montre sa jambe ses dents son regard


Si puissant que mes valeurs tombent
Les voleurs sondent
Fondent dans mes secondes invécues
Surattendu
Il pleut des déjà-vu imbus Jean peu plus de voir
Les riches dominer le monde puis se foutre de l’univers
De leurs frères
Des fougères du vagin qui m’est si loin de ma main
Mon palais
Royaume dévasté
Mon vagin que j’Aime m’a déjà Aimé
Sa bouche un baisé un seul un petit
Sentir tes lèvres faire l’Amour aux miennes
Criss de mine
Stylo à bille inspiration époustouflé
Seul dans mon cœur je t’imagine
Fleur cristallisée par l’Empire de tous
Nous attendons moi et mes pardons.

J-C
1326

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XV

Ma peau s’enpeaute
Mon cœur s’écœure
Tellement ses rayons illuminent un espace clos.
4 murs une fenêtre un téléphone
Je prends l’acoustique l’embrasse
Caresse ma joue
C’est tout ce qui me reste de bon
Dans ma vie qui pompe la honte.
Je couche avec la honte la mange la baise
La respire la regarde toutes les couleurs sont honteuses
Les mots les gens les dates les nouvelles
L’humain que nous sommes me fait honte…

Je n’ai pas d’affaire ici


C’est une cause perdue
L’homme ne comprendra jamais.
S.V.P mon Dieu parle moi
Ton monde me tue doucement par son égoïsme pressant
Je ne veux pas faire partie de cette race
J’Aimerais mieux être un papillon de nuit.

J-C
1327

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XVI

Coupable et victime de la vie


Donne-moi une seule bonne raison de persister
De souffrir de manger chaque jour de la merde
Au coulis de framboise!
Exaspéré j’ai la réponse;
Parce que Dieu n’est pas parfait et
Que c’est à nous d’achever la création.
Les plus forts et aveugles survivront
Les plus faibles et éveillés sur l’horreur mourront.
Les sages eux sont toujours l’exception.
Ça coute très cher l’intelligence
Peut-être trop cher pour notre petit portefeuille
Bahhhh! Pas grave, car ils volent les bonheurs des autres
Abattent les sourires
Transforment l’intelligence en une compétition meurtrière.

Ainsi coupable et victime de la vie


J’aurais vécu pour toi!

J-C
1328

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XVIII

Qu’aurais-je fait pour que l’ainsi et le cependant


M’en veulent à ce point
Pourtant j’avais bien dressé le si, le dans et le pourquoi.

Qu’est-ce que j’ai manqué


J’ai pensé au comme
J’ai serré le poing
Habiller la virgule nourrie tel que
Lavé surtout
J’ai été reconduire à l’école nos deux comment
J’ai tondu tous mes devrais
Préparer les tant pis
Pis en en plus j’ai épousseté ces maudits en tout cas
Que j’Aime tellement.

Dis-moi où j’ai oublié quelle responsabilité


N’ai-je pas tenu?
Mon passé est bien repassé
J’ai repeint mes pardons
Cousue toute la grammaire
Essuyé les pourvu que
Dis-moi
Mon Amour
Pourquoi l’ainsi et le cependant m’en veulent-ils
À ce point?

J-C
1329

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XVIII

Dans ce morceau de chair acharné


Le seul baisé n’est jamais venu.
Des ongles me poussent dans les yeux mon sperme s’ensperme
Brule mon derme qui longtemps depuis refoule ces écrits.
Même ta main sur tes yeux m’évite
M’effrite comme un vieux soulier qu’on ne met plus, mais qu’on
S’amuse à garder parce qu’elles sont trop lourdes de vécue
Amour Amour tu m’as eu…

Jusqu’où l’éprouvé me prouvera-t-il qu’il est plus fort que moi?


Jusque dans mes draps? Jusque dans mon gras?
Jusque dans mon bras qui voudrait tellement crier sur ta peau
Seul avec mes os le trop gros
Fouettez mon cœur comme vous le voulez
Battez-le à même son trône
De toute façon j’ai fait de mon temple la zone.
De ne pas voir pendant 4 mois notre Amour et
Qu’elle de présente durant 24 heures pour seulement avoir
Quelques accolades de gentilles accolades
Ça tu le peu d’estime qui pendait encore
Sur une de mes vieilles branches.

La zone est grise la pluie s’en mêle


Et l’histoire continue
Et l’histoire m’a déjà eu.

J-C
1330

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XIX

Sans comment le brillant s’étouffe dans son vomi


Régurgite ses éclats
L’hiver ne comprend plus l’histoire de celui…
La chair s’enchère de molle en molle
Pleine de proverbes
D’adverbes qui continuent d’enquêter sur le je ne sais plus.

L’approche s’approche mes diarrhées soupçonnent mon


questionnement
Sans alibi mon sang qui tremble
Coule tant qu’il y a la pente.
Il n’existe aucun vrai juge humain
Que du papier qui condamne
Qu’un chiffre qui décide
Mon cœur n’est plus en mesure d’entreprendre une décision.

La coccinelle est si fragile mon bras si puissant


Suis-je vraiment prêt à posséder de tel pouvoir?
Un nouveau soleil prend place
L’Amour n’a pas dit son dernier mot
La matière se sublime
Se concentres-en émotions
Avez-vous déjà vraiment connu
Un papillon?

J-C
1331

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XX

Le pue s’argumente l’enflure s’obstine


La différence s’étend jusqu’où mon
Âme ne se rendra jamais
Loin de cette race
Qui chiale et qui veut grossir
Enfler faire de plus gros profits
Polluer encore plus plus plus plus plus
Plus puis plus puis encore plus maudit plus
Plus plus encore plus plus plus plus plus plus
Plus plus toujours plus plus d’argent encore en hen
En ahhhhh eaheanehanehhan je vais jouir encore plus
Oui plus je vais jouir je je je plus toujours
Je jouis ehhhhhhhhhhh!!!!!!! Fuck le reste je viens plus
Je suis venu j’ai joui encore plus oui plus je reviens encore
J’en ai pu de besoin, mais j’en veux encore plus
Plus
Plus
Plus
Plus.

C’est le monde dans lequel je vis.


Jean peut plus!

J-C
1332

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XXI

Mes dents se serrent mes gencives aboient


La racine creuse dans mes os ce qu’il n’y aurait
Jamais du y avoir…

De mottons mottons se cristallise en moi


Les plus intenses déceptions
Plus je veux m’améliorer plus tout me fait chier.
Spiritualité
À quoi bon servent les strates cosmiques karmiques
Dans nos chakras en lien avec l’alignement des étoiles
Quand son beau-père n’est même pas capable
De demander comment ça va
Chose certaine quand on décide de tout sacrifier
Son être pour les autres
Faut pas s’attendre n’y même à un petit lâche pas…

Tu es dans le droit chemin puis


On se rend compte de ce que tu fais.
Oublie ça tu donnes tout même ta merde
Tes bonheurs tes saveurs la liqueur si précieuse
Que certain appel bonheur
Oubli ça le vrai don
Ça fait trop mal au cœur.

J-C
1333

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XXII

Je suce le susceptible
Désagrégé par la suite
De gale en gale, je perds mes membres pour protéger l’Amour.

Qui suis-je pour me juger


Décider de que je mérite
Pardonnez-moi je suis si plaintif.

L’étrange m’a quitté a fait ses valises pour l’étrange


Et ses mains restent cristallisées sur mon acre demeure
Sans laisser de nouvelle.

Tous mes membres se bercent dans mon cerveau


Puis mon cœur qui pompe trop d’huile
Boucane le peu d’air qu’il me reste à toucher
Elle m’épuise dans ce naturel one-way.

Ma chair se durcit forme des comités


Discute du budget des ressources
Mon Dieu comment as-tu pu me laisser lousse?

Arrimé au soufflant du nord


Rien ne sert de fuir il n’y a pas de mort.

J-C
1334

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Le trop s’entrepose en latte brulante
Dans mon estomac estropié
Auto digérée de l’ambre incongru oubliant son essence
Mes acides tombent sur le pavé de mes dires.

Perdre
Quel verbe douloureux
Assoiffé de bonheur
Te perdre mon Amour c’est me perdre à mon tour.
Passer après tout dans le cœur de celle qui passe avant tout
Même si vous le voulez je ne te donnerai pas mon âme
Le Fou.

Je me fous complètement de tout ce qui existe à te perdre


Te perdre mon Amour c’est tout perdre à son tour.

L’asile établit son campement dans mes collines vaincues


Quelques mains tremblent encore et
Le râlement de l’Amour s’atténue dans le sang des affligés.

Je te fais ‘royalement chier’


Je ne te manque pas ta voiture ton travail tes amis tes fêtes
Définitivement
Te perdre mon Amour c’est te perdre avec toujours l’Amour.

J-C
1335

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Mais qu’est-ce qui nous arrive
Les feuilles de nos arbres sont coincées dans leurs bourgeons
Jamé par la sixième saison
Qui te mérite?

Je t’Aime à ne plus oser la ose bien serré


Toutes les couleurs frappent les limites de mes peurs.
Mes larmes s’enfoncent dans mes tripes
Et mes griffes mes griffes se cassent à mille lieues de toi.

Même si je dois t’attendre toute ma vie


Toutes les saisons qui me sont offertes
Même quand je les vois tous s’embrasser, marcher dans le parc
À mille lieues de toi
Les étoiles sauront me réconforter durant ma pénitence.

L’éternité m’est offerte


Ma vie n’est rien à comparer à notre Amour
Total éventuel.

Suis-je si indésirable méchant


Je ne sais plus
J’me fais juste pousser par le vent pour l’instant…

J-C
1336

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Petit complice le filet se resserre
L’Amour tisse son voile
Alliance intense de l’effort du vrai don
Toi et moi au-dessus de tous nos pardons.

Partons portons sur nos cœurs écrasés


Un miel nouveau un différend printemps
Pour qu’enfin le temps ait tissé son venin
Trop tard il m’a dévasté
Mon reste s’acharne sur quelques proverbes
Tes yeux tes yeux pourraient-ils avoir mieux?
Mon Dieu suis-je si indigne de vivre?

Le mal me gel contre l’asphalte


Le visage émietté
De cette expression d’espoir perdue
J’Aime ce que je ne peux plus…

Ce vide me remplit de cette douleur


De ne pouvoir vivre sans toi
Les mots sont trop faibles
Mes émotions trop lourdes
Mo Amour il parait que tout fini
Par se résoudre.

J-C
1337

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Pour l’instant l’éparpillable danse aux confins
De mon être étranger
Elle m’a remplacé par un homme intègre
Le ciel en lambeau de sang se coagule sur mes plaies
Les vers arrivent vite le pus est tout mangé
Tout ça parce que je n’étais pas à la hauteur pour t’Aimer.

L’érable la lune la mer le merle perdent


De leurs beautés sans toi
Mon demi se verse à flots sur l’envie d’être
Ton Aimé.

Ma rage m’implore de la libérer


Ma vie ne s’écrit plus
L’ambiance m’a déjà tout dit.

Te perdre c’est perdre mon inspiration


Mon espoir mon estime
Ma foi
Ma poésie
La moitié de ma vie…






J-C
1338

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Le perlé n’ose plus enfreindre
Ma longe hébétée
Les goélands s’enfuient du nord de mes couleurs.

Ta sueur qui coule sur mon rêve


Chaude peau muse à mes rimes
Dieu aurait-il créé ce monde pour souffrir si intensément?

Tout m’inquiète le respire obstrué par un gluant


Goudron de honte cristallisé dur mon diaphragme
L’estomac s’assèche le vide me remplit un verre de jus noir
Désesnoir
Croire en quoi à toi
Amour concret
Sensuelle secrète
L’énergie de mon orgasme t’est écrite sous l’ombre
De ton pied
Je n’ai même pas ce qu’il faut pour te combler.

Puis toi tu as tout pour me combler


De ne pas mériter quelqu’un est trop lourd
En plus, s’en ennuyer chaque seconde
Reviens-moi pour coller mes oreilles sur ton corps durant 80 ans.

Suis-je si indésirable?

J-C
1339

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Il ne pleut plus la neige ne nous Aime plus
L’âme du monde se noie dans sa peine d’Amour.

À quoi bon vivre si on a découvert ce que l’on voulait sans l’avoir?


L’Aigle en moi flétrit chaque jour depuis…
Les étoiles ne brillent plus comme avant le cauchemar est inévitable
Mes plumes tombent une à une loin de ton baisé.
Elle me fuit cette trop belle femme pour moi le rat
Cette trop gentille merveille pour moi le tas
Elle me fuit elle préfère tous les autres à moi
Et moi ne veux qu’elle classique me direz-vous
Alors j’ai pitié de notre race parce que l’Amour est-ce que tout le
monde
Veux, mais ce n’est pas tout le monde qui est prêt à donner.

Les murs sont noirs


Le sang coule à flots
Les pleures de tous ces hommes et femmes qui ont mal ou trop Aimé
C’est la sensibilité humaine
Qui tue indirectement
Ainsi faut combattre pour préserver la dernière étincelle
Tout sacrifier pour rallumer le feu
Amour dit-moi pourquoi tu nous en veux
Dis-nous qui tu es vraiment.

J-C
1340

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Le monde est si gros si imposant si indépendant de moi
Si grand pour mes trop petits ‘quoi’.
Vœu sur vœu mon cœur traumatisé par l’ensemble
S’injecte de cette nouvelle réalité
Trop petit il y a longtemps que j’ai explosé
Ensuite mes miettes souffrent encore
Chaque morceau se perd
Dans cette flaque de liquide, je vois les gens souffrir
Puis plein d’annonces qui ont l’air à faire plaisir
D’un éclat à l’autre, je tisse la toile de ma souffrance
De n’être avec toi.

Je me bats avec l’heure la lune le vent


Le téléphone toute ma personne
Qu’est-ce que je suis sinon qu’un
Cœur qui t’Aime.

L’été résiste l’automne m’assiste me conseille


Me montre la dure qui au fur s’obscurcit
Et laisse place à mes larmes gelées
Par l’incompréhensible
Alors trop petit tout m’échappe.

J-C
1341

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Ah mon cher peuple absent
Bourré de technologie
Je ne suis pas compatible avec cette vie.

L’arbre noir plante ses racines en moi


Mercure s’éloigne
Mon cœur n’a plus de pogne.

De perdre le peu d’importance que j’avais


Mon estime s’est ouvert les veines
Mon Amour propre est disparu une grise journée d’automne
Plus de feuilles pas de neige
Plus de soleil pas d’Amour
Laissé seul avec cette douleur entière
Seul avec mes intestins puis mes prières
Exilé dans mes angoisses devenues réelles
‘Je te fais royalement chier’
Comment mon être peut-il supporter une honte aussi dure
Qu’est-ce qui le tient
Surement pas toi qui fait passer bien avant moi tes clients ta voiture
Tes amis tes chats
Les fêtes les soupers
Je ne sais plus rien
À part ce petit bout de papier
De l’arbre noir qui m’a bien effacé!

J-C
1342

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Bien écrasé entre ta semelle et le pavé
D’ici je vois mieux le mal accumulé des sentiers
Que tu as choisi
Mince espace entre l’Amour et la folie.

J’entends les cloches les oiseaux puis ma machine à eau


Le gris est toujours au pouvoir
Le monde vire sans moi
Car je vire sans elle
L’Amour a-t-il une limite?

Cloué soudé barbelé à une souffrance ou la honte


Éjacule ses acides sur mon corps saignant
L’odeur du sang chauffé
Ma tête dans l’imaginé
L’émotion de vivre sans toit détruit mon château
Mon royaume
Malgré notre statut social
On se ramasse tous un jour ou l’autre
Devant ce vide philosophique d’un espoir brisé par
Notre propre ignorance de ce qui est bien pour nous.

Sans farce il y a les tueurs et les loups…


La marmotte on s’en fout.

J-C
1343

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Scié en deux par l’ironie évidente de la vie
Quand on ne peut pas c’est là qu’on veut le plus
Il semble que décembre est en retard dans l’autobus
Le magenta reste le papillon aboie l’ombre de cet instant
De ce cœur qui pompe
De l’ombre qui aboie sur le papillon
Je suis un enfant de l’ère électrifié
23 ans grâce à l’électricité.

Aujourd’hui ma poésie s’électrocute du jugement


Ma peau et si ma peau m’accuserait
La mort me dirait que ses jambes ne veulent plus des miennes.
Les plaies s’ouvrent profondément
Comme dans un vieux film trop triste où le héros tombe
Complètement et qui perd celle qui Aime
Au milieu de la drogue de la révolte de la solitude du matérialisme
De la haute technologie
Mon cœur si fatigué rattrape mon cœur qui fuit
Qui fuit
Qui fuit.

J-C
1344

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Quoi comprendre de cette vie ne serait-ce que
L’Amour qui est constamment abattu par l’ignorance
Sur tous les visages, je ne vois qu’une seule expression
Le manque.

Entouré de moteurs de foulards tressés de cuir et d’insensé


Je ne me dis plus qu’une chose
Je n’ai plus rien à perdre les mois ne m’intéresse plus
Je vais tout faire pour regagner l’ile dont je suis exilé.

Ma vie à un sens même si tu ne veux pas


C’est toi.

Il y en a qui consacre leur vie à Dieu


Bien moi notre Amour est mon Dieu
Elle dépasse la raison les émotions ma programmation
Le monde ne peut être sauvé que d’une seule façon
L’Amour.

Ainsi dans mon frêle existentiel


Je vis le vrai Amour sans retour.
Que tu ne m’Aime plus ça ne m’arrêtera pas
Que tu ne me veule plus je vais toujours aller.
Dieu nous a créés avec le pouvoir d’Aimer et de haïr
Dans mon cas il a oublié de me donner le deuxième…

J-C
1345

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L’encens m’espionne l’air fabule
Avancer pour prendre du recul.
Les mots n’osent plus charmer
Les perceptions m’ont perçue
Père chus passé quelque part dans un de mes vieux poèmes…

Le monde est comme ça l’argent plante ses crocs remplis de


‘J’en veux plus’ dans notre cou immobile
Plus je me détache d’un bord
Plus je m’attache de l’autre.

Fautes bourrées de fautes inaudibles


Capturé par nos mémoires fragiles
Le dag drible jusqu’au panier
S’élance
Coagule sur le filet
Le silence s’en remet
Un instant se détache
Le but est bon
Égalité.

J-C
1346

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Mon âme a pris en otage ma chair
Loin de l’éternité
Plein de vieux siècles remplient d’extrême
Ma queue est clouée sur ma peine d’être un homme.

Ma sueur m’aveugle mes muscles ne me parlent plus


Mes couilles préparent leurs révolutions contre mon âme
Mes mains me boudent mes yeux s’écœurent
Mon odorat est déshonoré de ne pouvoir sentir plus souvent
La douceur de ta dentelle
Mon corps tout entier me rappelle qu’il appartient à la terre.

Seul avec ce flasque morceau révolté


Je vois autour de moi Sodome et Gomorrhe accomplir
Leurs perversions sans limites
L’argent et la bite
Au fond je me demande vraiment
Pourquoi je suis venu icit.

Qui peut comprendre ce cri impuissant d’un homme


Qui Aime trop?

J-C
1347

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Dans mes mains s’use le vide de te peau rouge
Carburant sans moteur
Ma fixation m’apprend que mon égo rit ben raide
De mes efforts.

Oh toi Père Ception clé du bonheur


Je m’agenouille cire tes souliers n’arrêtent jamais d’en donner
Pourrais-je seulement dans la peur d’arrêter et de devenir inutile
M’accrocher à ce que j’ai au lieu de pleurer ce que je n’ai pas?

Oh toi prie Orité serait-ce possible


Qu’un jour Jean devienne une?

Oh toi pour ou contre n’as-tu pas remarqué


Que la terre nage en pleine rivalité?

Oh toi moi inévitable moi inévitable toi


Explique comment éviter les extrêmes.

C’est simplement dur il faut toucher le fond


De chaque limite afin de s’équilibrer.

J-C
1348

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Ce rêve qui m’enrêve malgré l’agonie d’un homme
Qui s’ennuie ce de celle qui ne s’ennuie pas
Ce rêve qui persiste me fait voir ce que je n’ai pas
Soudé à la croix
Je n’ose plus bouger, car le sang est si susceptible…

Je suis en arrière-plan la dernière étoile du firmament


Un faux décor un vieux souvenir qu’elle se plait à aborder
Un bout de tricot à laquelle on ne peut se passer
Mi-conscient du piège j’u suis tombé.

Être important pour quelqu’un est la plus belle des joies


Est-ce notre égo?
On s’en fout c’est important.
La dernière lune me parle constamment.
Elle me dit de résister patienter accepter d’Aimer à la folie celle
Qui ne m’Aime pas autant
Elle me dit que je suis dans le droit chemin
Qu’un jour nous comprendrons bien
L’ultime réponse à tous nos efforts sacrifices
Secondes minutes heures années à vivre dans l’ignorance
Peut-être que je me répète
C’est parce qu’il n’y a rien qui change.

J-C
1349

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L’élevé m’envahit descend le long de mes plaintes rocheuses
Transformé travaillé par la vie
Cette violence qui prolifère même les yeux fermés
La toile nous a déjà tous capturés.

Les couleurs m’exigent le chanvre durcit mon éveil


Je rampe dans ce couloir qui semble n’avoir plus de fin.

Faim de tes mains tes seins sur les miens


L’encre de mon rêve le baume de ta peau
L’histoire d’un vieux roseau qui malgré ses épines
Tentait de séduire la trop belle marguerite
Qui la mérite?

C’est l’histoire d’un gars Amoureux fou trompé par sa bite!

Où sont ses époques ces tendresses ces regards


Ces arrêts du temps que mon cœur a pu vivre dans le tien
Où sont les réponses qui m’expliquent
Pourquoi la vie est si dure
Chose sur plus ça change plus c’est pareil.

J-C
1350

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Toutes les saisons m’ont quittée
Ma peau se coagule au reste.
Le paradoxe me tient par le peu de raison qui pend sur mes mains.

L’ironie me viole sans arrêt à gros coup dans


L’orifice de mes espoirs.

Là l’envers grossit la haine aussi


L’Amour semble être une vieille mode dépassée.

Je ne compte plus les voitures les ordures l’ancienne nature


L’ambiance crachée.
L’histoire du monde fou de pouvoir
Je ne compte plus l’histoire de tous ces soirs.

On m’a arraché détaché évadé hissé en haut de toutes les réalisations


Humaines et tirées pour que je retombe chez les hyènes.

On me prépare ma vie commence


L’Amour n’a pas dit son dernier mot
Je n’ai pas dit mon dernier mot
Plus on m’use plus la force monte en moi.

J-C
1351

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Pourquoi tu m’as créé?
À quoi sert la vie quand l’Amour tient le rôle
D’un trésor que notre conscience connait, mais qui
N’y a pas droit?

La vie ressemble à l’angoisse trop lourde de l’être qui


D’une jambe pend dans le vide et de l’autre qui
S’efforce de garder le reste sur la terre.

C’est ça la vie dont tu me donnes?


Aimer à mourir un repas impossible?
Qu’est-ce que tu veux tu veux que je commence à haïr?
Que je devienne indifférent?
Égoïste débauché?
Et bien qui que vous soyez, vous ne m’aurez pas
Même si plus personne ne m’Aime
Que je passerais pour le pire des hommes
Je vais continuer à t’Aimer
À t’Aimer
À t’Aimer.

Oui je suis fou


Mais on fait ce que l’on peut
Avec ce que l’on a.

J-C
1352

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Bien fendu au sommet de la descente
La crise me veut la mort aussi
La haine prend tous les masques pour faire de moi son disciple.
J’ai osé croire un jour que l’on pouvait m’Aimer
À ma juste valeur sottise
L’armée des douleurs me traque depuis la première heure.
L’intolérance est mon pain la plainte mon eau
Le paradoxe mon air le manque d’Amour ma terre!

Passe 10 ans à faire le bien


Fait le mal une nuit et puis tu
Viens de tuer ce que tu as fait en dix ans.
Ça prend plus d’Amour et de bien pour bâtir quelque chose
Que de haine et d’erreur pour le détruire.

Dans le fond monter demande l’effort


Descendre n’en demande aucun.

Ça doit être une forme de gravité spirituelle.


L’âme tend à monter vers les étoiles, mais son
Corps trébuche puis ramène le tout au plancher des vaches.

Puis on recommence on recommence on recommence


Jusqu’au temps que ce soit la bonne.

J-C
1353

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Au bout de mon vestige en érection, pends-la
Douleur des caresses impossibles.
Jouir en pleurant
Pleurer en riant
Voilà comment l’espace s’est dynamité en moi.
En ce 24 décembre 1999 vibre en moi qu’une note
Qu’une question
Qu’un vouloir
Si tu existes, tu me dois un signe qui pousserait
Mon désespoir dans l’Amour de l’effort
Qui donnerait une raison à toutes ces hémorragies
S.v.p. dit-moi montre-moi unis-moi pour que
Je dise au reste du monde que ce monde mérite ses épreuves.

Sinon tant pis le motton de mon humanité continuera


À s’éclabousser sur n’importe qu’elle des raisons
Sans chef d’orchestre, c’est le chaos assuré.

La lune m’avait bien avertie ce ne sera pas facile


Des douleurs aux caresses
De la fierté à la jalousie
Les colonnes de marbre restent silencieuses
Minuit approche
Mon cœur résonne l’ensemble
Mon sang forme une cloche
Que mon Amour puisse vous bercer heureux et malheureux
Dans la braise ardente de votre foyer.

J-C
1354

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25 décembre 1999
Fête de la vie et de la mort
Le ciel pousse son bleu jusque dans ma lasse envie de pleurer
Mes ongles s’accrochent aux fissures
6 ans que je t’Aime à l’autre bout de mon rêve.

Le silencieux caresse mon époque suralimentée


Loin de l’aigle qui attend que je tombe
Du vautour qui se sert de mes songes
Accroché à l’ultime mes fissures s’ouvrent à chaque ongle.

Bateau mission tissue longtemps si et devrais


Armé du lourd le nord vient chez moi déjeuner
L’affable résiste maintient et sourire s’obstinent sur laquelle
Avez-vous vu passer mon petit appel?

La lumière rampe jusque dans mon monastère


La vigne est grise
Et mes longs pourquoi estiment que le temps est périmé.

J’avale ma sueur retient mes sécrétions


J’essaie de me faire à croire qu’elle pourrait un jour m’embrasser!
Au milieu de cette paroi qui semble éternel
Je prends un grand respire
Le garde
Observe le semblant d’horizon
Ainsi épuisé je continus malgré mon intense convulsion…

J-C
1355

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Au milieu de tout et tout au milieu de rien
Emmagasiné de tous mes ancêtres
Tout à fait certain de n’être sûr de rien
Le brocoli que je digère sert à rimer ce refrain.
Ce brocoli poète le soleil le vent et marée sont en
Chemin vers ton cœur en migration vers l’ultime savoir
Je suis telle la gare qui reçoit et renvois.

Je suis ce que tout à déjà été


Ce contient en moi le présent
Additionnement des passés
Mes enfants seront ce que je suis plus ce que je n’aurais pas été.

Parfois il y a de ces rares tendresses où s’y trouve


Toute notre humanité
Et qu’ainsi nous réalisons que personne à part nous-mêmes
N’a la clé de notre bonheur.

J’ai cherché ce bonheur partout surtout chez mes proches


J’ai cherché trop loin, car au fond il n’y à que toi moi
Qui le possède.
S’Aimer et Aimer ce qui est bon pour notre personne
C’est comprendre le but de la terre.

Moi ce que j’Aime c’est te dire


Que c’est ce que j’Aime de te le dire.

J-C
1356

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Ne serait-ce qu’un vieux château de cartes effondré
Que le vent éprouve à chaque tentative?
Mon cœur ne fait plus d’esquive.

Ne serait-ce qu’un assemblage quelque part dans l’univers


Issu d’une hiérarchie?

Tout est clair je ne comprends rien.

À qui mon sacrifice mon travail ma recherche mon Amour peut


intéresser?
De mon vivant tout le monde s’en fout
Comment vous sentirez-vous?
Les lampadaires restent silencieux les nuages font boule de laines
L’histoire continue, mais quelqu’un vient d’arrêter.
Ma vie n’a pas de mot exact
J’ai décrit mille gouttes de mon océan
La marée se lève
La lune m’admire peut-être
La lune m’admire peut-être
Seul sur ce gravier de débauche moderne
Je reste gelé face à face avec l’ultime raison d’être
Dans les étoiles
Dans cet espace-temps de chair
Élève obstiné à comprendre
Comment Aimer!

J-C
1357
31 décembre 1999 et 01 janvier 2000

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Ma vie
Pour
Vous tous

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Et que mes mains veulent rattraper mes ailes
Peut-être une petite plume noircit par le calcium
Juste une qui me ferait planer jusqu’à ton podium.

De fragment en fragment notre histoire s’historise


Tes seuls yeux condensent ma brise divisée
Comme un vieux champ trop labouré
Longtemps déjà mes mille miettes t’ont épousé.

Tous autour de la table ronde ils s’obstinent


Pour savoir qui tu a le plus caresser
Qui tu a le plus complimenté qui tu choisirais pour tout donner
Ils s’obstinent durant que les tiennes se sont si éloignées.

Mon ordre du jour est tombé entre tes mains silencieuses


Toutes mes conseillées sont à court de solution
Les concierges sont partis
Mon personnel grève depuis le jour où je t’ai quitté plein
De souffrance pour aller souffrir encore plus.

Sur protesté ces ailes dont de t’ai parlé pleurent à la dérivent


Se souviennent des ces après-midis à envelopper les tiennes
La nature dansait sans qu’on les retienne.

Notre lointain me bât sans pitié


Il me demande d’avoir le pelage du lion après être rasé à l’os
Il m’en demande trop pour ce que je suis capable de donner
Ma vie!

J-C
1358

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L’arbre noir se gonfle de sang
L’hiver commence
Son écorce s’en remet aux vents
Ses branches sèches et craquent oublié par ton désir.

L’arbre noir retire ses racines


Le sol n’en veut plus
L’arbre noir ramasse ses feuilles tombées
Décroche ses bibelots
Ses rêves partent doucement avec les dernières lueurs du soleil.

Les veines pleines d’Amour indésiré


Des cailloux se forment
L’hiver continue sans parler
La circulation perd des voies la pression monte
L’arbre noir a poussé sur un cimetière de honte.

Ses bourgeons ne veulent plus bourgeonner


Ses branches valser l’arbre noir au fond ne peux plus crier.

L’hiver l’a vaincu


L’hiver t’a vaincu
L’hiver m'a vaincue
Mais il lui reste encore une graine
Porté par le vent.

J-C
1359

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L’exigeant m’exige de ne plus exiger
De laisser les autres perdre ou gagner
Le souffle si doux de mon propre Amour renait
Parmi les cendres de l’exigence.

M’appartenir me combler m’exiger sont de verbes


Qui on fuit entre mes doigts un soir déjà
Le flottant à rechargé sa batterie mes ailes biens huilées
Se sont mises au planant du nord dessus tout
Les restes qui me rendent trop impuissant.

Qu’est-ce que le sexe pour moi sinon qu’un vieux rêve qui
Dérive dans la mer du vide
Qu’est-ce que vivre à 2 pour moi sinon qu’un vieux rêve viré
En sottise que j’ai osé croire
Qu’est-ce que l’Amour pour moi sinon qu’un vieux rêve rivé
À la peur du cœur des hommes
Qu’est-ce que la vie pour moi sinon qu’un beau rêve
Qui se réalise à ceux qui rêvent plus fort
Qu’est-ce tu es pour moi sinon qu’un être libre
Enfin t’exiger t’enferme dans mes vieux rêves
Qui ne doivent pas être rêvé ainsi…

J-C
1360

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Il y a trop de courbes trop de courbes
Trop de miettes trop de miettes
Il y a trop de pas assez…
Puis tant de poils tant de poils
Poussé sur l’interdit trop de dits
Dit puis trop dit-en pas trop tant que tu t’émietteras
Tant que la courbe te travaillera
Pis de tant tant pis pour ces larmes sans trop
Que faire quand l’élan s’éteint contre ta volonté?
Émietté sous les courbes de ton anse impossible
Les je devrais pourrais mes s.v.p. est… pourtant
Si comment douleurs désirs et vampires sucent
Le vocabulaire de mes veines
S’enfuient des plaines s’émiettent mes plaintes
Mon cœur s’échoue sur l’ile des pas assez…
Passé sur l’affront du fond de la mer
Corail en trop miette de métro
Les tambours se cognent aux baleines laissant une longue
Trainée de je ne sais quoi
Pourquoi le saurais-je le sais-tu toi?
Bon ça fait qu’arrête de me faire suer avec ça!
L’angle s’amorce tout divorce tout le monde me parle en morse
Morsure sur morsure trop de trop
Tant de tant courbes sur miettes
L’ile sans fuit…

J-C
1361

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Ma chair tombe dans tes enchères
Pleine d’épines
De vieux contes que ma mère ne m’a jamais contés
De vieilles légendes longeant la marge venimeuse
Puis qui me creuse
Vilaine épineuse sombre décotée instant désinstantané
Cœur de palmier
L’enchère part à 0$ qui dit mieux?
1 2 3 adjugé à la fosse au fond de la salle.

Faut se prendre en 2 l’élan et l’arrivée.


Et qui libre sois-tu ta peau reste peau
Ta merde merde
Nous ne restons qu’un vulgaire réseau sanguin qui veut
Être caressé caressé
Où sont-elles? Où es-tu? Qui est qui?
Jamais conté
Puis qui me creuse me creuse
Désinstantané
Vieux bébé
Je sur je
Surexigé, je me quitte.

J-C
1362

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Si seulement si et seulement m’avaient averti
Ton sourire serait moins fièvre pour moi et
Septembre aurait été à la lune ce qu’est mon
Cœur à la vie.

Choisir ces mots au lieu d’un paquet de dollars


Donner tout ce que j’ai
À l’aube l’aurore le flamand ton regard
Quelques vibrations isolées entre deux pages
Cage des cages
Si sans seulement
Eau sans pluie vent dans temps
Chaque jour où mes yeux s’ouvrent est une seconde chance
Un bonheur profond malgré mes plaintes désaxées
Demandez à la lune et vous m’y verrais.

Et moi le con cerné jusqu’à la moelle


Additionné de la différence de la somme
Comme s’il n’y avait qu’à me cueillir comme une pomme
Et que mon cou de girafe plongerait jusqu’aux étoiles
Oh mère ton odeur ta fragrance
S’immortalise dans ma raison d’être.

J-C
1363

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S’attendre au tendre
Tendre à s’attendre
Je fends-tu fends ils fendent mon âme contre les lueurs de l’impossible.
Épreuve après épreuves dossier après dossier
Ma tête veut exploser exploser
Se déconstruire en mille milliards de miettes puis
Aller se cogner sur vos cœurs afin d’en
Apaiser la douleur.
Sueur
J’éjacule du sang je sue du sang ma bave est en sang
Mes larmes le jus de poubelle d’un homme qui se plaint
De se plaindre de ses propres plaintes.

Je suis complètement écœuré de réfléchir


Et de briser mon cœur à espérer ce que
Je n’ai pas.

L’équilibre me semble si inaccessible


Si impalpable
Pourrais-je avoir pourrais-je avoir pourrais-je avoir
Maudit avoir
De j’espère
De s.v.p. j’en veux
De pourquoi tu ne m’en donnes pas?
Je crois que la vie m’enseigne seulement une chose
Aimer sans rien vouloir en retour
Caresser sans rien vouloir
Vivre sans rien vouloir
Au fond, ne rien vouloir.

Excusez-moi c’est encore un extrême


Oui vouloir c’est bien, mais quand c’est rendu
Que tu ne regardes plus ce que tu as…

Puis merde j’écœurer tu as compris?

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Je suis écœuré
Pus capable je ne veux plus rien savoir pour l’instant
De ce monde d’insatisfait
Tout me fait chier.

Plus je me plains plus j’ai honte de me plaindre


Et vice-et-versa.

De la merde ce poème ne vaut pas de la merde


Je suis dans un tabernacle
Fuck les rimes
Fuck ce que tu peux bien penser
J’ai 23 ans puis je suis tout
Simplement
Épuisé.

J-C
1365

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Oh, la dure, ma nature
Celle qui devient ce que je ne voulais pas devenir
De venir sur qui?
De venir pourquoi quand ta semence pourrit sous un soleil
Qui nous montre la réalité
Hyper gavé morceau de consommation
Encore une mauvaise case pour moi le petit pion.
Puis on ne pourrait pas être un peu loin de tout
Moé pis mon armée de fou
Ne plus rien espérer de personne
Partir avec les dunes silencieuses de l’automne
Beige je me fous de tout
Bleu de je christ de tout ce que je veux
Ainsi tout mes, car et donc se dessouffleront pour aller
S’écraser dans un coin sombre qui n’a jamais existé.
Jusqu’où Aimer vaut-il la peine?
Jusqu’à quand l’Amour éprouvera-t-il mes veines trop
Lousses pour un si dense liquide?
Je ne suis pas une personne
Je ne suis pas défini
Je ne suis déjà plus ce que j’étais il y a une minute
La question se répète d’elle-même
Pourquoi je suis?
Je ne suis plus Jean-Christian l’ait je déjà été?
Je suis un morceau de chaine pété par la pression des extrêmes.

J-C
1366

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Il n’y a rien à faire
L’ombre a vaincu
Elle s’est enfuie loin de mon lointain déjà
Désorienté
Surblessé par le stress de vivre sans elle
La plaie de plainte
Au0delà de toutes les lois
Ce monde n’est pas le mien
Car les gens ne savent pas s’Aimer.
Je me dis que ça doit être un cauchemar
Une mauvaise estimée
Un fade évolué
Pour que la souffrance devienne chaque battement de cœur
Criss de cœur
Criss de bonheur
Criss de monde sans rêve pour qui le
Soleil se consume gratuitement.
Passé le point de non-retour
Je e suis fracassé quelque part dans votre
Individualisme
Mes membres ne répondent plus
L’odeur de la mort réveille celle de la vie
J’Aime cette fille à ne plus fonctionner
Mes yeux tombent à vaincu l’ombre
Une mauvaise estimée un fade évolué.

J-C
1367

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Sans braise ni cristal
J’attends comme un innocent la houle qui désire la rive
Plage sans argument
Puis tes mains qui soudain se retournent contre toi
Ne lève pas trop la voix
Contente-toi
Con tente-toi!

La vie à changer de visage


Palpité sur palpité j’assume
Toute la souffrance d’Aimer un Ange qui se donne
Trop ne se donne à ses proches
Pardonne mes reproches.

Aimer sans être autant Aimé


Braise sans être autant cristal
Sans attention tendresse n’y cul j’observe mes désirs
S’éteindre sur les réalisations des autres.
Le sang continue ce qu’il n’a jamais commencé
Je m’en sors puis me mets à japper
Puis bruler
Une dense fumée rouge vin émane de la somme
De mes différences
Destiné à rester incomblé
Peut-on empêcher un cœur d’Aimer?

J-C
1368

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Un soir où elle s’amuse
Un soir où elle travaille
Un soir où elle fuit mes appels
Un soir parmi tous ceux où le morbide épouse
Ma lassitude de vivre sans toi.

Tous ces soirs où nos peaux auraient puent


Tous ces soirs où mon cœur se serait vendu
Pour passer de vrai moment avec toi
Que les ténèbres s’en iraient un peu pour
Me donner un peu d’Amour de présence
De raison qui me prouverait que ça vaut la peine
D’espérer des jours meilleurs.

En attendant, je ressens sous mes tissus le bulldozer


Broyer mon intérieur
Pelleter ici et là l’amertume qui me consume
Faire des tas puis s’amuser à les étendre
Tout ça pour que mes yeux tombent
Dans une douleur insoutenable
Tel l’arbre qui craque seul au fond de la forêt
Désintéressé
Et je me tiens là presque debout
Prêt à donner ce qui me reste d’écorce
Prêt à donner ce qui me reste de force.

J-C
1369

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Complètement
Surcomplètement
Messager sans message
Effet sur effet complet et défait
J’exagère les limites de vivre en cohérence
Non ne me suce pas démence
Il n’y a plus de romance
Le bleu est mort
Les fruits ne fuitent plus
Les oiseaux flânent au sol
Les coins sont rares
L’air surgi de nulle part laissant une trainée
Trop susceptible pour la portée de mes entrailles.

Tout s’émiette loin de ses mains et sa poitrine


Contre la mienne
L’homme que je suis l’emporte sur ma raison
Si au moins il y avait encore des saisons
Mais non
Que l’économie le cash la dérision
Alors gale sur gale j’avancerais dans cette rivière
De souffrance au courant de bonheur
Et ainsi un jour il n’y aura plus d’ainsi
Tous mes pourquoi deviendront des parce que.

Mais d’ici ce temps


Je résiste au pire
Ton refus!
Jean peut plus.

J-C
1370

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Bien vivant dans ce jardin de plâtre
Et de cigarettes
Je n’entends plus le hibou les grenouilles
Que de grosses couilles qui se plaignent
De ne pas avoir assez d’argent.
Toutes les rues se ressemblent
Elles cachent sous leurs trottoirs l’ancien champ
Des sittelles accrochées aux arbres
Qu’est-ce qui les remplace?
Cabines téléphoniques et panneau de signalisation auquel
Est accroché le nouveau champ de la suprématie humaine.

Compagnie sur compagnie le crépuscule tombe sur


Notre économie
L’engrenage est sur son élan elle écrase
Tout sur son passage.
Tout le monde veut son petit confort
Comme si personne n’avait tort
Mais vous rirez moins quand vous lirez
Sur votre journal que ce dernier dit qu’il
Est fait avec le dernier arbre!

Mais pas grave


Au moins vous en serez informé!

J-C
1371

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Sans elle

Sans elle j’ai beau bouger manger rire réfléchir


J’ai beau faire tous les verbes il me manque un membre.
Elle est plus qu’une autre
Elle est la moitié de mon cœur.
Sans elle tout est moins appétissant
Les couleurs plus foncées
Le ciel plus élevé
Sans elle l’envie de me surpasser diminue avec les kilomètres.

Les étoiles mères et terres m’ont écrasé de façon


À fonctionner sans toi.
Maintenant j’ai tout compris je sais pourquoi je ne fonctionne
Qu’à moitié c’est parce que tu n’es pas à mes côtés.

Mon Amour pour toi à dominer ma vie


Tout semble moins important stimulant
L’angoisse d’Aimer m’a déjà donné ses crédits.

Je t’Aime depuis toujours


Sans toi toutes mes secondes ne voient pas le jour
Et l’idée de passer ma vie ainsi me glace
Dans ce bloc d’être toujours brulant d’Amour.

Sans ta présence et ton Amour, je deviens handicapé


S.v.p. mes étoiles cessez un peu la torture
Laissez-moi gouter ses seins murs
Pourquoi je ne mériterais pas ses désirs
Suis-je vraiment un vampire
Où sa crotte de nez?

Qui suis-je pour que tu m’Aime qu’à temps partiel


Sans elle je suis sans ailes.

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Tous mes mâts reluisent de poussière accrochée
À la poupe de l’hélice
Le vent caresse mes plaies
L’odeur du sel me rappelle que sans elle
Mes soirées éternelles ne servent à rien.

Chose certaine c’est que sans elle mon cœur


Apprends à pomper avec la moitié des ventricules
Se durcit et filtre autant qu’un autre.

Plus le vent veut me faire tomber plus ma peau


S’épaissit mon courage s’intensifie
Oui c’est vrai que je suis une mémère
Mais les muscles de mon âme s’entrainent à
chaque jour aux pires
Le combat n’est même pas encore commencé
Et même sans Elle regardez-moi bien aller.

J-C
1373

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Toute ma vie j’ai consommé
Ce que Dieu m’a donné
C’est-à-dire tout.

À partir d’aujourd’hui
C’est à moi de faire de ma demeure
Un jardin pur et merveilleux afin que
Dieu reçoive par Amour
Ce que j’ai de bon à lui donner.

J-C
1374

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Mon Dieu ait pitié de moi, car
Je ne suis qu’un être imparfait et égoïste.
Mon Dieu je t’Aime car tu m’aides
À chaque fois que je veux m’aider.

Maintenant j’ai compris qu’il n’y avait pas qu’elle


Que sont baisées ses caresses
L’univers entier repose sur ma volonté de vouloir le connaitre
Pardonne-moi d’être parfois si bête.

Je te laisse me guider, car j’avoue mes faiblesses


Et mes ignorances face au monde
Dans lequel je suis.
Je comprends que la drogue limite l’évolution
Le mauvais sexe aussi
Je comprends aussi que je l’Aime tellement
Que je ne veux pas la posséder
Pourquoi voudrais-je garder pour moi des rayons aussi puissants…

J’adore le monde que tu as créé, car sa beauté


Augmente à mesure que ma conscience s’élève.

Aide-moi s.v.p. à ne plus me manquer de respect


De respect
D’Amour
Car le respect et l’Amour que l’on à pour soi
Est directement proportionnel à celui
Qu’on a pour les autres.

Tu m’as donné la vie


Tu me la redonnes à chaque instant
Malgré toutes les plaintes que j’ai pu dire ou écrire
Malgré tout le négatif de mes mauvaises fixations
De mes lourdes épreuves intérieures
Je suis heureux et te remercie

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Ainsi qu’a tout ce qui existe dans la vie.

Je suis dans une grande forêt


Avec 6 milliards d’arbres
Tous ou presque regrouper par rang
Par style de feuillage
Ayant comme dernier objectif devenir sage.

Je suis bourré de faute et de réussite


Mon écorce est rude et douce
Mais le plus important c’est que je ne veux pas rester
Au plancher des vaches
Je n’ai pas peur d’être méprisé par les autres
Même que leurs mépris me poussent plus haut
Vers le ciel où la vue ne peut être
Contemplé que par ceux qui font de leur évolution
Un travail.
Merci la vie
Je t’Aime.

J-C
1376

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Tendre vers ton tendre
J’apprends doucement à voler avec mes ailes intérieures
Mais il faut d’abord le vouloir ensuite être
Éduqué pour les trouver les dépoussiérer
Les entrainer les guider travailler et seulement
Ensuite, admirer le paysage qu’elles nous permettent de vivre.

Maintenir la pureté être tige feuille et fleur


En même temps ainsi que l’oiseau qui s’y abreuve
Mon Dieu comme avec Amour nous donne-tu les épreuves.

Elle nous permet de grandir ou rester là


Moi je n’ai plus à faire ce choix

La poésie fuckée est pour les fuckée


Facile de jouer avec les mots
De faire parler un poteau
De faire pousser son poil tellement long que nos
Yeux s’y perdent
De raconter n’importe qu’elle merde
Mais quelque chose d’intelligent ça c’est vraiment stimulant.

L’ombre se lève et repart dans ses ténèbres


Mes poumons s’enrobent d’un parfum subtil
Mon cœur tend désormais vers
L’indescriptible.

J-C
1377

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Je n’ai que l’Amour
Je n’ai n’y alphabet n’y pinceau n’y carrosserie
Je n’ai que l’Amour d’être ici.
Agir découvrir investir tellement de ‘ir’
Seulement pour dire que je donne autrement…

Je n’ai que l’Amour d’être avec vous


D’être avec moi
Mais tout le temps pas
Malgré moi
Toi qui ne comprends pas que je suis né pour Aimer.
J’ai tellement peur
Peur de toi
Toi qui es devenu de pattern moderne
Toit qui ne peut pas comprendre mes cernes
Cernes d’Amour plein de velours
L’effort de vivre me rappelle sans arrêt son exigence
En tout temps dans chaque lettre
Chaque association
En réalité tout ne fait qu’une saison.

Je n’ai que l’Amour que l’Amour


Et la peur peur de vous déranger
Peur d’être Aimer peur de ne pas être Aimé
Peur d’avoir peur
Chose certaine
Je partirais de ce monde avec l’Amour
De tous ceux à qui j’ai pu parler, écouter
Et sans peur j’irais vers ceux qui savent vraiment.

J-C
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L’éveil le détachement
L’isolement
Père pardonne mes plaintes d’un homme qui veut
Grandir sans perdre son attitude de bébé égoïste.

Le combat se fait en silence


L’envie de pleurer m’effondrer de souffrance loin de ses yeux
Père merci même si je ne comprends pas toujours ce que
Tu me fais éprouver.
Je sais que tu réponds à mes appels mes prières
Car si je ne voulais pas m’élever à toi
Une autre fille plus dépendante j’aurais attiré.

Cette matrice je l’Aime mais mon cœur ne fait


Qu’aspirer plus haut
J’ai besoin de tes lumières.

Je ne trouve même plus les mots


Est-ce que je les cherche?
Tu m’as dit de ne pas chercher l’Amour
Extérieurement, mais intérieurement
En toi
D’accord j’y travaille
Mais pourquoi je pleure de si chaudes larmes
En pensant à elle?
Je ne sais plus.

J-C
1379

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Té qu’une mauviette J-C
Té qu’un plaintif Jean-Christian
Tu ne réalises pas tout ce que tu as
Tu te crois en sacrifice
Mais pense à ceux qui ont laissé leurs vies
Pense aux autres un peu puis décroche de ce que tu voudrais
Ton égoïsme pue, il pue comme le sexe à 8
Là où le jus de vagin coule à flots sur
Des glands rouge et dur comme l’enfer
Prêt à pénétrer n’importe quoi de gluant
Plein de seins orgie sur orgie
Que de la chaire mouette et visqueuse
Jean-Christian ne voit-tu pas que je veux
Te faire comprendre ta vraie nature?

Tu peux rester là à pleurer les culs


Que je te conseille d’éviter
L’argent qu’il faut ne pas aspirer
Le pouvoir que je veux t’enlever
Cesse donc ces pleurnichages
Et élève –toi vers l’éternel
L’union du vrai Amour
Oubli tous ces humains qui te fourrent
Mais ça reste à toi d’en faire le choix.

J-C
1380

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Je suis un vieux bonhomme
Sur la terre, mais
Un petit bébé dans le ciel.

J-C

Je veux donner je veux.

J-C

Quand on nettoie la plupart du temps


On salit.
On ne nettoie pas vraiment on déplace plutôt
La saleté.
L’idéal serait de transformer la saleté en pureté.

J-C

Il y a des gens où le seul moment où ils


Sont égoïstes qu’ils pensent seulement qu’à eux
Est le moment où ils se suicident.

J-C
1381

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Quelque part entre le rouge et le bleu j’essaie.
J’essaie pourquoi pas allez donc s.v.p.
J’essaie même d’être beau, mais tout se crispe dans ma tentative.

Mais les fleurs s’effleurent le vent s’évente


Tout s’ébranle dans mon effort intérieur pour
Combler ce baiser qui n’est jamais revenu.

Plein de sperme je combats ma nature


Et tente l’impossible devenir soleil.

Dieu s’endieute tranquillement en moi


Et moi moi moi je retente chaque jour
D’exiler ce moi égoïste
Fanatique
Bourré à bloc de cette longue panique qui fait
De cet étirement des brèches sans remèdes.

Définitivement l’alarme m’apprend que sans


Elle je serais déjà mort
Qu’elle me brusque pour me montrer le vrai trésor.
Alors sur ce je vais aller retrouver cette femme qui dort dans mon lit
Pleine de fatigue en retenant mes désirs
En oubliant mes délires.

J-C
1382

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Vivant quelque part entre mes rêves et mes capacités
Le monde se développe devant moi tel
Un vieux film 8mm
Tout le monde s’apprête devient puis devient
Puis ça va faire
Malgré tout tout malgré ce devient sur le qui comment
Puis comment comment
Comment commet-on une si grave ignorance
Malgré les pelles les serrures
Les limites qui prouvent que dans chaque extrême
Se trouve l’autre
Moi l’apôtre du silence véritable
Comme su j’avais toujours diné sans table
Sans elle
Sans toi
Le sol a-t-il vraiment besoin de moi?

Où m’aspire-t-on
Que me devient-on
Où est cette fleur que j’avais préservée
Au cœur du néant
Entre 2 parebrises
Mon Dieu faut-il vraiment que tu m’électrises?

J-C
1383

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Isolé avec plein de lettres
J’accumule ma raison d’être
D’être
D’être donné
Donner mon être
Être plein de données
De savoir apprécier
Chier de tous mes reproches
Aller dans ombre
Raison sans cause
Ainsi seul sur mon banc j’applause.

Réer sur bon d’Épargne huile sur alliage


Action investissement
Espoir effondré
Surprise naïve
Sans effet cœur sur intérêt
Toutes les luxures du monde
Trop fatigué pour l’irriter
Je m’enveloppe dans ton inenveloppable occupé
Inestimable arrivée
Indomptable destinée.

J-C
1384

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-Salut!
- Salut.
-Comment ça va?
-Ça va et toi?
-Moi bien je pensais écrire un peu de poésie
Rejoindre mes palmiers.
-Quoi tu penses écrire de belles choses
Tu crois que tes palmiers sont vrais
Que lq marée rose jalouse s’effondre vraiment sur ton cœur enivré
Tu espères en plus toucher tes frères et sœurs?
-Écoute-moi bien mes palmiers n’ont n’y palme
N’y sèves ils n’ont que mes lèvres.
Le monde peut bien se passer de moi et moi aussi.
La question n’est plus sans ton compte de banque
Le jeudi midi
Ni dans cet océan oublié qu’est la poésie.
La question n’est même plus dans la réponse.
Tout ce que je sais c’est que Dieu me comprend.

-ouais ouais tu déblatères encore


Tu es complètement dans ton rêve!
-Rêve rêve ça tu as raison
La vie n’est qu’un rêve à différent degré.

-Oui, mais…

J-C
1385

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Tout se reflète dans ma graisse et mon chat
Drôle de combat
La compétition compète sur ces cons qui pettes plus hautes que tout
Bourré de silicone de cire de pagette
L’humanité que vous êtes n’est plus celle que je suis.

Combien de je suis sont-ils en moi


En vous
Au travers les violes
Les banques qui nous volent en pleine face
Ce monde devient de plus en plus une grosse farce.

Tu te pavanes sous mes yeux éyeuté


Éyeuté par l’horreur de l’ignorance
Par la folie de ce monde que je dois apprivoiser
Les routes le métal les code-barres
Les longues allées pleines de bouffe
Mille-et-une touffe
Mon Dieu
Dieu à qui je suis?

Je n’ose même plus te demander pour nous pardon


Tellement l’horreur est grave à mes yeux de faibles
Ainsi je ne peux imaginer combien
Ta conscience est
Peut-être es-tu au-dessus de toute cette violence
Et de notre corruption!

Peut-être chaque goutte de pluie est une de tes


Larmes?

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Peut-être que je suis seul
Avec mes peut-être?

Mais chose qui est certaine


Je te donne ma vie en échange de ta lumière.

Je vais me démêler dans tous mes vieux dossiers


Faire partir tous ceux qui n’ont pas d’affaire
À m’influencer
Mais sans toit je ne peux rien
Sauf peut-être être millionnaire
Fourrer toutes les filles
Me vanter de ma Lexus
Prendre toutes les drogues pour me croire meilleur
Mais tu sais
Père
Que mon but
Est ailleurs.

J-C
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Colmaté en fuite incongrue
Mon ombre reflète sur l’huile des fenêtres montréalaises
Tout s’accumule tombe sur éjacule
Jean peut encore plein de malgré de si et de je n’y peux rien
Jeanbrasse Dieu
Le long des lampadaires encrassés
De ma peau dégalé
Aujourd’hui il n’y a que le body
Que le cul la cash puis le pouvoir
Et soudain le miroir
Certains se rendent compte du miroir
Puis rapidement j’ai pu rapport
Les mots
Mes mots
Tes mots
Mots plus hauts l’origine
L’inspiration
L’expiration
Tout ne revient plus au même
Le sang coule toujours
L’internet établit sa dictature
Ainsi le monde devient
Deviens-le deviens de chacun
Puis moé je m’absorbe
Armé de l’impossible
De trop loin je n’y suis revenu.

J-C
1388

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Ben fucké dans mon échantillon de vivre
L’été lui continuera à bourgeonner.

Vécu d’abord d’entre ces mots


L’ile tremble la course de ses habitants
Embranchement sur embranchement
Le vocabulaire se fracture contre mon cœur
Écœuré
Bourré d’Aimé enchaine à nos peurs
Je viens ici et j’irais ailleurs…

Surempêché seule elle dort et m’oublie


Elle m’a laissé parce que je suis un pourri
Pourri par mes désirs et mes dénivellations
Puis merde le monde entier existe
Sans que je ne sois obligé d’y être.

De tout ce que j’ai écrit peint joué


Part avec mon autre destinée.

J-C
1389

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À plat contre vent et marée j’attends le jour
Où quelqu’un va m’Aimer comme j’Aime.
Au milieu de mille procédés
Conscient de l’accumulation
Mes sentiments s’éteignent sur toutes les clôtures
Hautes tensions.
Après tout ce temps, j’aurais dû ne plus penser à elle
L’oublier, car trop grandes sont nos différences
Mais je n’y peux rien
Mes ailes sont collées depuis ce jour de Noël
Où mon cœur est devenu lointain.

J’ai beau espérer Dieu la sagesse l’illumination


Tout perd son sens sans ton regard vers le mien.

Oh, Dieu, comme tu es puissant


Je t’ai un jour prié de me faire humble
Et chaque jour tu m’éprouves selon mes capacités.

Pardonne encore mes plaintes


Merci pour toutes mes souffrances constructives
Et je t’embrasse à genoux malgré leurs plaies.

Ainsi de cette friction l’Amour véritable pond son œuf


En moi laissant son baume que je n’arrive pas encore
À comprendre…

J-C
1390

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L’inquiet ouvre ses jambes susceptibles
Acheminé
Doux sur moi moi sur doux
Accroupis lacéré frôlé par l’infrôlable frôle
Ma pogne se desserre à mesure de la portée.

Tous mes âges se disputent


À coup de mots d’image de vieille plage qui font
Place aujourd’hui aux usines
Mes cœurs veulent de la discipline.

Je me sens si petit pour ce monde si grand


Je me sens si seul pour ce monde si peuplé
Je me sens si parti pour ce monde si encré
Je me sens peut-être un peu trop
J’ai le nez trop proche du cœur
Et les yeux près du cul
Mon être doit faire face et place à sa vraie nature
Nature autant diversifiée que la jungle
Nature qui se perd d’elle-même
Devant l’inquiet qui s’en remet à l’élan
L’élan qui lui délègue à l’intime
Pouvez-vous comprendre maintenant
Pourquoi je préfère la slush à la lime?

J-C
1391

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Jeangoisse le verbe Aimer
Jeanvis ceux qui savent bien capter
Sans jalousie puis merde
J’pette aux frettes comme un cube de je ne sais même pas quoi
Puis j’en criss il n’y a jamais eu de mot fidèle
Mon cœur ne prend pas le dessus
Il s’inonde de lui-même s’automutile
Je vois même plus pourquoi ça vaut la peine d’être subtil.

Tout ce dont j’ai envie c’est sourire.


Aimer sans retour sans retour
Être heureux sans miser mon bonheur
Chez les autres
Faire de mon être le 13iem apôtre
Défrisez toutes les écrous qui me serrent
Au plus haut point je ne sais plus écrire.

Je ne sais plus comment te dire


Je ne sais plus et je sais tout.

Qui que vous soyez peuple de mon intérieur


Rentrez-vous ça bien dans la tête;
Mon Amour est sans limites
Détaché de ma bite
Personne ne pourra me faire haïr n’y même moi
Car je ne suis pas heureux pour moi
Je le suis pour ceux qui le sont.

Mon Amour mon Amour mon Amour est pour toi


Qui que tu sois.

J-C
1392

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Sans flammes mes paupières
Pompé
Filtré
Évacué en long comment sur cette matrice à double sens.

Et je dis à mon nez; go!


Sent respire sublime tous tes désirs
En flamme aigüe sans tuteurs
Sous comparé à la suite
Je remercie fleur et rosé de m’avoir.

Aujourd’hui, mai, mes, mais semblent se retenir


Former un troupeau
Danser dans mon dos
Roulent sur ma peau
Fume mes os
Tombent et tombeau
Mais si ce sens ne serais plus
L’autre deviendrait
Les possibilités enfanteraient de ce juin qui n’ose me regarder
Laissant plein de laissés
Filtrant le pompé
Et que mes paupières cassent le français
Pour une virgule
Un changement de page

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Marginalisé pour que s’ouvre tous les pourtant
Que tu me juges puis que je m’en fous
Car 26 couleurs m’appartiennent
Je les tasse les vulcanisent
Les pognent par la queue pour les trainer dans le sable chaud
Et que la mer soit sans eau
Que les poissons volent
Les nuages jouent au golf
Que tous les attributs quittent leurs sujets
Les conjonctions leurs coordinations
Et viennent s’abriter sous mes ailes zélées
Pleine de poussière de fer
De radio
De métro
Et qu’ainsi le point se pointe alarmer des limites
Conscient de sa bite
Poussé par plein de par
Partie près de l’arrivée
Voulant tout sauf la médaille
Le voici le voilà
Encore un peu
Tu y es oui oui lâche pas
Bravo.

J-C
1394

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Ma dernière femme
Ma première
La seule l’Indispensable
Mon si lointain Amour
Dieu m’a présenté à toi pour que tu me présentes à lui!

M’a bien Aimé grâce lumière


Ange des anges
Fleur des fleurs mon cœur t’a toujours appartenu.
Ma dernière conquête terrestre mon dernier but humain
Le ciel me semble si proche quand tu es si loin.

Mon Amour douce femme


Je te comprends avec ce que je peux
Ton humilité m’envahit ta bonté m’apprend mon égoïsme
Tout ton être reflète les qualités divines.

Ma dernière raison d’être accroché au sol


Mon plus beau des tournesols
Sache pour toujours à quel point je t’admire.

Ma femme qui ne m’appartient pas


Ma rose qu’il fait que j’Aime sans te couper pour te mettre
Dans un vase.

Oh, ma belle, ma si belle


Mes yeux s’écrasent de larmes honteuses lorsque je te vois briller là
Dans mon ciel!

Toutes mes exigences se fracassent


Telle la houle sur ton art de vire.

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J’Aimerais être pour si longtemps dans tes bras
Près de ton cœur
Mais je comprends que tu donnes ta pureté aux autres
Qui en ont tant de besoin.

Je suis si heureux pour ceux que tu aides, car


Ils ont la chance incroyable d’avoir un vrai Ange pour eux.
Tu es de ceux qui sauvent le monde qui combattent
Le côté obscur qui se donne âme et corps pour le bien d’autrui.

Quelle perle que tu es.


Il y a-t-il une place pour notre Amour en ce monde?
En attendant, pardonne-moi d’ainsi vouloir t’avoir à moi seul.

Ces mots tombent de mon cœur qui mut


La vieille peau s’en va tout doucement.
Mon Amour je t’Aime sans rien de plus
Sans rien pour moi
Je t’Aime d’un Amour qui dépasse les montagnes
Les médisances
Les modes et croyances.
Sans ta chair tes beaux yeux
Ton si beau sourire sans ta voix ni même tes pensées
Je t’Aimerais pour l’éternité.

J-C
1396

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Ma main peut-elle d’écrire ce monde qui me surpasse
Mes larmes le rendent-elles plus humide
Mes jugements plus stupides
Aujourd’hui j’ai vécu du plus beau au plus laid.

Dieu père même si mon cœur est torturé


Au-delà des limites je te remercie de me
Montrer une partie de la vérité.

Dodge et Chrysler chaine en or puis tailleurs


Chambre d’hôtel à 300$ la nuit Yacht Bourbon
Regarde comment je suis bon gros muscle impôts
Silicone sur pad en cuir
Camisole Nike cross crème
Mes yeux n’en peuvent plus le monde pue
Que de préjugés pis moé
Témoin actif pas mieux que personne
Seul avec mes vieilles consonnes
Aucun arbre n’a gagné de trophée
Puis ça me fait chier.

L’Amour ici est tel un extraterrestre qui n’a pas sa place


Je dis bien l’Amour et non pas l’Amour qui n’est que pour soi.

Il est évident que je mus


Me transforme
Devient pour ainsi dire
La licorne.

J-C
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Peut-être qu’il me reste plus que vous mes 26 saisons
Mais encore vous ne m’appartiendrais jamais.

À bien y penser qu’est-ce qu’il me reste je ne veux plus rien, car


Quand je veux, je suis toujours malheureux.
Je suis jugé de toute part
Elle m’obsède cette deuxième partie de moi.

Le métal autour de moi est silencieux je ne serais jamais vieux


La providence s’assied sur mes genoux
Ma nature inférieure fait tout pour me raccrocher
Elle me donne pitié solitude
Manque de sexe d’Amour, mais elle ne m’aura plus
Car je ne peux revenir en arrière.

La terre est si lourde ses habitants l’alourdissent de leurs


Exigences plénières
Mon Dieu si tu veux n’écoute plus mes prières.

Ainsi j’aspire vers le Brésil du ciel


Mais je dois me laver dans l’eau le feu l’air
Et la terre.
Ce monde me parait si longtemps vécu
Je n’en peut plus
La transition doit s’effectuer, car sinon mes larmes
Fera fondre mon corps torturé par sa santé.

J-C
1398

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L’encre rousse se répand alarmé
Poussière invaincue
Elle montre son double
Encre et désencré
Fils du solennel
Pleurnichement pour des bébelles
Satanée dentelle
Car Elle elle est là comme le vent est à l’air
Rien à faire je l’ai plus…

Pus pue
Pus capable de cette vieille peau
Rouillé puis poteau
Pleine d’admettons absent d’humour
Laissons l’encre noire s’imprégner du trop lourd.

Parfumé de cet arôme incendié


Larmes et flammes plantent leurs glaives
L’enfoncent la pression pressionne
L’encre ne le dit pas quand il donne.

M’emprisonne m’empoisonne
Libère en moi tant de fractions
De confusion
Aide-moi à retrouver celui qui souriait!

J-C
1399

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Seul encore avec l’avril de mes dires
Mon fragile percole le long des gouttières rouillées
Gavé de sève
Débordé de plaintes
Fer sur fer je me dis qu’il y a bien trop de que.

Mai est parti il ne m’a pas dit salut


À l’an prochain
Il est resté là silencieux devant juin
Qui n’ose parler de peur de rendre jaloux son voisin
Il est resté là puis est parti très très loin.

J’entends les secondes percuter mon âme


Pleine d’heures que je ne t’aurais caressé
Je t’entends rire danser chanter faire plein de ‘er’
Sans moi
Mon être égoïste s’éhonte de vouloir tant
Être Aimer par toi.

Où vont toutes mes énergies


Celle que je te donne
Où tombent-elles?
Dans la gouttière?
Avec la sève?
Peut-être je suis vraiment fou.

J-C
1400

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Désorganisé en lambeaux d’Amour
L’expérience de vivre m’essouffle sans remords.
L’âcre me parle encore de ses sentiments
Et le firmament me semble si loin que mes cheveux
Blanchissent
Pousse pour aller rejoindre les étoiles ensevelies
Tout conspire pour que je ne me réveil plus de mon lit.

L’Amour me prend dans ses ailes


Me flagelle
Me brasse pour remettre mon cerveau dans mes pieds
Écrase ce qu’il me reste d’humanité
L’Amour me dit doucement que je ne suis pas prêt à elle.

Et de sentir cette chair de mes oreilles couler


Sur mon cou et ma poitrine affolée
Quelques cheveux blancs s’y mêlent
Sachant que le reste va y passer aussi.

Plein de mottons m’enculent


De gros cailloux de vomi
Mon corps veut exploser tellement qu’il a de tellement.
Je devrais peut-être m’acheter un Honda Civic rouge
Avec le ‘Power Super Booster Sound Mega Blasters’
Me faire une permanente m’entrainer toutes les fourrer
M’la faire rallonger
Hésiter le vendredi soir entre Ralph Florent ou Kelvin Klein
Peut-être est-ce vraiment ça la vie?

Peut-être qu’il n’y a même plus de paradis…

J-C
1401

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Emballé dans ce 3 h du matin
Je retiens tous mes ‘j’voudrais’
Les enveloppent
Pose un timbre et les envois loin de mes ‘je ne pourrais pas’

Tout m’appelle, rien ne me demande


Et je valse étrangement sur un air pas encore composé
Sans synonyme
Ni instrument
Je vire en rond comme le temps qui n’a jamais avancé.

3hrs33 mes vêtements sont secs


Un sandwich décompose dans mon estomac
Et mes muscles sont encore tendus vers Elle
Long je t’attends
Me prouvant que mes lèvres ne sont pas si délicieuses.

De cette blanche noirceur pousse la chute de mes 23 ans


Possédé par ma lucidité
Donnez-moi tout et vous verrez que je je n’ai rien.

La nuit me parle sans que je ne comprenne


Elle cri même, mais ma cire bloque tout
Protège mon ignorance
Mes faiblesses ont-elles un sens
y-a-t-il une limite à l’intense?

J-C
1402

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Couché sur un étang de feuille morte
S’usinent en moi les plus brèves couleurs
L’orange se colmate sur mes écailles
De taille en taille, j’apprivoise ma minime raison d’être.

Je saigne des puffs de boucanes lourdes et huileuses


Mon âme reste creuse
Bloqué serré dans chaque pore de ma peau incarné
Mon Dieu peux-tu Aimer tout de même
Notre humanité malgré sa barbarie?

Je suis prêt à plus, mais le mal m’attire


Pendant que l’immense pieuvre contrôle nos cordes
La pollution augmente
Tout le monde court pour son beau chez-soi
Même s’il n’y a plus d’oie le lichen
Pas de problème
La musique est bonne
La drogue le sexe le pouvoir l’argent
Que sommes-nous tous devenus?

Que veut dire pour nous vertu?


La lune aurait-elle gagné son règne
L’arbre à droite du gros rocher au cap jaseur
Pense-t-il pareil à moi?

J-C
1403

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Où sont passées les caresses du chêne
Le sourire de l’antilope
Le ruissèlement des rivières
Tant de route d’engrenage de stress
Le royaume de Dieu a-t-il sa place pour le
Cœur de l’humain?
La ville m’a élevée bercée éduquée oubliée
Puis karaté
Maintenant c’est à mon tour
J’ai mis mon compte à rebours
Remplis de ré mineur armé d’indigo
Emmenez-en des épreuves si vous voulez m’éprouver
Seul l’Amour d’une rose peu me sauver son odeur
Sa sagesse
Au milieu d’un tas de poussière de fer
Nait à chaque instant l’inspiration du tourment.

Quel mot est utile?


Quelle lettre n’a jamais existé?
D’où vient cet agencement étrange de trait de crayon
Sommes-nous vraiment créateurs
Ou est-ce la création qui œuvre en nous?
Où sont passées les caresses du chêne
Qui m’avait déjà dit…

J-C
1404

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Le trou plein de pleines lunes
Chaque respire me parle mille langues
Toutes mes alvéoles pleurent et me crient
‘Aye l’innocent allume’

J’entends, mais je n’allume pas toujours la bonne affaire.


Puis de toute façon je ne suis plus capable
Pus capable épuisé
Délavé encrouté je comprends la trop belle
De ne pas vouloir de mon trop peu
Mais attend un peu il n’y a pas que le noir
La douleur il y a tellement de sourire à donner
Tellement de belles natures
Toute la dualité de l’univers est en nous
Dans notre tête qui dit tout
Tête qui n’arrête pas
Vieille radoteuse aveugle qui interprète
Toute croche
Laissé seule avec ma poche
Malgré tous ces poèmes dépressionnant
Je garde espoir plus que jamais.

J-C
1405

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Le filtre du résumé

Il était une fois un filtre qui résumait tout sur son passage.
Quand se présentait une chose à lui, il la filtrait
Et résumait la vie entière à ce qu’il avait filtré.
Il filtrait une femme tout se résumait à celle-ci
Il filtrait une pomme tout se résumait à cette pomme
Il se dressait devant lui une épreuve il la filtrait
Et résumait encore sa vie à cette souffrance.
C’était le filtre du résumé.
En résumé il filtrait les résumées des autres filtres.
Ce filtre avait 2 mains 2 pieds 2 yeux et se faisait passer pour un humain.
D’ailleurs il existe un paradis des filtres à résumer
Et s’appelle terre.
Quel drôle de nom.
Enfin il croyait qu’il avait tout que passait en lui tout
Mais en réalité il ne savait même pas que son filtre
Était obstrué de résumé.

Cela ne l’empêchait pas de croire qu’il était tout quand


Dans le fond il se résumait lui-même au peu
Qu’il avait filtré.
Ainsi bourré à bloc de conclusion et de prétention
Tout passait à côté de lui comme les étoiles qui filent
Devant nos yeux la nuit.

J-C
1406

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Bien crispé sur cette branche qui n’a jamais poussé
L’été m’en veut
Toutes les aurores m’espionnent violent mon inviolence
Me rabaisse jusqu’aux racines de mes exigences
J’aurais dû naitre pommier.

Il n’y a jamais eu d’artiste en ce monde


Que des créatures mélangeant les éléments
Du vrai artiste Dieu.

Que des ignorants qui ont tous oublié de respirer


De comprendre l’importance d’Aimer
Pis moé écrapoutis sur ma branche inexistante
Je ne me pense pas mieux que personne.

Je ne sais même plus pourquoi j’écris encore


Tous les mots m’éprouvent trop
Et je me vide de larmes tellement j’ai honte.
Apprendre à apprendre il n’y a rien à faire
Jamais aucun écrit ne pourra m’exorciser de moi-même.

Je suis le prête
Le possédé
Et le diable.

J-C
1407

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Laissé inscrit pesé codé puis devenu
Montréal gronde additionné des rues.

L’eau m’enseigne que je suis Rivière


Le black est à l’avance de toutes musiques.
Amalgame d’idées saines et perverses
Je déverse les mélancolies d’une âme moderne
Gavées de bouffe puis de matériels
Obstrué
Ben jamé
Surconsommé
Adjacent aux restes
Et ça me blesse.

Vous les profiteurs d’autrui


Vous à qui la vengeance est hors-d’œuvre
Sachez qu’un jour vous tomberez de vous
Car l’essentiel est si subtil
Évident
Qu’autrement nous ne saurions apprécier.

J-C
1408

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1 juillet 2000 ses lèvres on recourt aux désespoirs
Autant de larmes m’ont laissé croire à l’impossible.

1 juillet 2000 nuit chaude


Juste retour des choses
J’ai beau m’empiffrer de fierté sur mes accomplissements
Mon cœur sans toi est dément.

Toi Dieu toi Édith toi le quêteur


Toi Jean-Christian
Comment peux-tu croire que tu mérites une caresse…

Le téléphone ne sonne plus


Mon pagette ne me fait plus l’Amour
Ce petit cœur fendu accroché à la vie
Pousse son dernier cri
Toujours seul dans mon lit
Avec mes égoïsmes,
Mes j’men foutisme
Si au moins la vie n’était qu’un prisme.

Je peux entendre sans oreille l’odeur de sa salive


Se mélanger au reste
Épargné à moitié j’ai cette folie de confiance
Confiance que je le mérite
De mon sang aux étoiles
Je t’attends.

J-C
1409

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Après tout ce que j’ai écrit
Tous ces mots ressentis
J’ai découvert le plus puissant d’entre tous.
Il n’y a aucun mot plus fort à prononcer
À écrire
À prier
Ce mot est si puissant que quand il est dit
Son impact est incroyable.
Je le dis par expérience.
J’ai embrassé plusieurs mots plusieurs phrases
J’ai analysé de fond en comble l’énergie de chacun
Mais ce mot est celui qui va le plus loin.
Soit il te repousse soit il t’attire.

Après tous ces poèmes éprouvés


Aucun n’est plus fort que ce mot.
Même additionné ils n’auront jamais le rayonnement
De ce seul mot.

Il est si profond si lumineux que mes yeux


N’en perçoivent pas tous ses éclats.
Ce mot est simple
Doux
Cru
Et c’est Jésus.

J-C
1410

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Je n’ai qu’une seule chose à dire
Véritablement;

Merci!

Je vous Aime.

Jean-Christian Brisson

00-07-13

1411

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Et tous ces incendies de chaire susceptible
Scrupuleuse de n’avoir aucun soupçon
Encore et mate sur l’échiquier de vivre
Semblerais qu’il faut faire comme tout le monde s’endurcir.

Fleur de peau fleur d’âge fleur effleurée


Fleur sas soleil mot sans substance
Forêt sans essence
Poème sans raison
Toit sans maison.

Alors stop seulement ses seins son parfum


Le souvenir survécu de la douceur de ses mains
Contre mes nuances, encre du vide
Amour survolté
2 ans déjà que je n’ai pas eu ton baisé.

Mais aucune montagne si attirante soit-elle


Aucune vallée si profonde soit-elle
Aucun sable aucune étoile ne saura
Me faire oublier l’or de tes yeux
L’océan dans tes cheveux
Comme seul ton sourire me rend si heureux.
Tu m’as laissé avec raison
Pour moi ce n’est que la perte d’une saison
Mais il reste encore d’autres jours
D’autres surprises
Ainsi mon cœur s’en remet à la magie de Dieu
Proliférant avec confiance de cette attente
Qui me brise en deux.

J-C
1412

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Enseveli dans un million de concepts
Ma vie s’essaie avec les autres
Je me mouds aux demandes
Je m’offre en offrande.
Toutes les forces s’efforcent sur mon reste d’écorces
Ils me vendent leurs exploits leurs puissances
Leurs vérités
Pis moé j’me ramasse à pelleter.

Existe-t-il en ce monde une femme qui saurait me combler?

Moé la pelleter le zélé le trop passionné


Le frappeur de limite
Le destructeur de routine
Moé puis ma mine
Toujours elle qui me caresse
De son délectable arôme
Bourré de lipome
J’engraisse cette longue mesure de vivre.

Elle m’a laissé parce que je suis…


Tombé de la plus haute étoile de nuit
Ainsi je m’offre à Dieu nu mi-propre mi-sale
À donner la chaleur de mes dalles
À m’excuser pour la tordeuse de mes scandales
Alors je proteste en silence sur la beauté
Extrême de ce monde qui agonise l’hypocrisie
Ainsi ainsi ainsi elle m’a laissé parce que je suis.

J-C
1413

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Jésus pardonne-moi.
Car mon cœur s’est fait arracher ses ventricules
Saignant tout le temps sur cette distance qui
Semble avoir gagné.

Malgré mes sacrifices mes passions


Malgré mon Amour envers toi
Malgré ce que j’ai d’or
Pour toi, je ne suis qu’un vieux ressort.

Je suis mort et vivant


Je ne sais que faire dans mon agonie perpétuelle
Sans elle
Conditionné à s’en passer
Depuis que tu m’as laissé
Je ne suis qu’une plaie
Sans gale qui s’effrite au gré le vent.

La vie m’a joué un tour


Sur un sol en sable, j’ai bâti mon immeuble
Qu’il était beau doré pur
Chaud pour ensuite se transformer en mer aride
Engloutissant et brisant de ses blocs de glace
Mon être devenu handicapé.

Jésus Dieu le malheur terrestre est-il si obligatoire?


Doit-on verser tant de larmes?
Autant de cœur déchiré
De miettes éparpillées
Pas étonnant que mon cœur n’ose plus se calibrer.

J-C
1414

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Fendu jusqu’aux étoiles d’étoilé
Il n’y a aucune courbe pour moi
Que de que enrobé d’illusion
De gros bedon
Bourré de graisse
Grosse graisse grasse accumulée à force de m’ennuyer de toi.

Tombé en long et en large sur cette planche névrosée


Que de haine et de ‘je ne voulais vraiment pas te blesser’
Il y a tellement de que que je me demande encore
À quoi ça sert d’être.
Puis l’Amour qui m’est refusé
‘Pas toi le fucké’
Qu’elle me dit entre deux 333.
Toi toi toi
Prisonnier
Prisonnier
Prisonnier
Prisonnier de l’Amour que j’ai envers toi
Toi qui te fous de moi
Maudis-moi
Moi en maudit
J’ai un jour osé croire que la vie était mieux faite.

Mais malgré tout


Tout
Je garde un absurde espoir.

J-C
1415

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Un jour le soleil a commencé à briller
Il brilla si fort que nous sommes nés
Traversant les époques inventant le fusil
Un jour régna la différence.
Grâce au Ciel la terre
Grâce à la terre le ciel
Pendant ce temps les actions à la bourse montent
Il y a de plus en plus de béton
De larmes pis de ‘qu’est-ce que nous faisons’
Une famille? Un travail?
Un accomplissement?
Tout le monde se chie dessus pour leurs propres conquêtes.

Ainsi les feuilles sont tombées et poussées


Je vois des miettes de cœurs dévastés
Dans le regard de trop de mes frères et sœurs.

Sang cible éjaculé pisse partout


Regard flou
Qu’est-il arrivé à cette planète que le soleil
À toujours chauffer?

C’est un monde de gain et de perte


Il n’y a rien de stable de certains
Tout coule entre mes mains.
S.v.p. maman redonne-moi ton sein.

J-C
1416

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Chaque soir où Dieu me donne la
Permission de me coucher, je vois mes
Draps rouge vin vide
Le téléphone silencieux
Mon être s’étend sur le tissu
Déconcrissé par la réalité de ce monde.

À tous les suicidés, je vous comprends


À tous ceux qui restent, je vous comprends
À tous ceux qui ne sont pas encore arrivés, je ne sais pas
Quoi vous dire sinon ne vous laisser pas abattre.
Je ne sais même pas pourquoi je vous dis cela
Mais gardez confiance
Confiez votre cœur au ciel
Un jour il saura le remplir lorsqu’il sera prêt.
D’ici ce temps peut-être empreint de folie, je reste seul
Toi aussi peut-être sans Amour sans aide
Comptant ses jours comme de vieux papiers journaux avec
Laquelle on engraisse le feu.

Le téléphone rit de moi


Mon lit aussi
Laissant dans mon cœur le sentiment
D’exister pour rien.

J-C
1417

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Désinspiré au milieu d’un central électrique
Le temps sans toi me tue.
On n’a qu’une mère qu’un père
Qu’un meilleur ami qu’un Amour puisque l’on n’est qu’un.

J’ai 24 ans et j’ai perdu cet Amour


La seule femme que je peux vraiment
Celle en qui j’ai tout misé
Ma vie
Mes espoirs
Mon corps accompagné du temps
Mes sacrifices
Mes pensées
Tout ça pour elle s’est évaporé.

Je n’aurais jamais une autre mère


Ni un autre père
Ainsi j’ai perdu ce qui semble irremplaçable.

Les lignes à haute tension m’enseignent


De leurs grondements que la vie continue
Même si je pompe à moitié.

Tout le monde me dit;


‘Il y en a d’autre’
‘Tu va-t’en remettre’
‘Une de perdue dix de retrouvées’.

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Ceux qui disent cela n’ont jamais connu un vrai Amour
Profonds
Complémentaire
Je suis condamné à errer dans ce monde
Sachant que mes chances de retrouver une perle
Est bien mince.

Lorraine mère il n’y a que toi.


Yvon-Robert père il n’y a que toi
Jimmy ami il n’y a que toi
Édith mon Amour j’espère qu’il n’y a pas que toi.

Que ça vous plaise ou non


Tel est ma vie
Tel est mon cœur
Tel est l’origine de mes bonheurs
Et malheurs.

J-C
1419

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Je me souviens de ces rares soirées où
Ma paume pouvait la tienne.
Je me souviens de ces trop rares instants où mes lèvres
Conjuguaient avec les tiennes
Tous les plus beaux mots de ma bouche t’appartenaient
Et t’appartiens encore.

J’avais 16 lunes quand ton soleil m’a réchauffé


Depuis ma constellation s’est agrandie
Des planètes se sont rajoutées
D’autres sont parties
Toujours sous le feu ardent de l’or dans tes cheveux.

Ma vie n’est qu’un rêve


Un genre de vieux film muet où tout se passe
Dans le regard
Dans les gestes
Ma vie sans toi ressemble au reste.

Ce monde est si vaste


Si illimité pour ceux qui n’ont pas peur
Doucement je recolle les pièces du casse-tête
De mon cœur.

Mes journées sont teintes de notre passé


Passé dans tes bras
Pas assez dans tes draps
Passé par l’au-delà mon être ne rêve
Que de t’appartenir.

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J’Aimerais tant t’entendre me dire
‘S.v.p. chéris reste avec moi ce soir ne sort pas j’ai besoin de toi’

J’aimerais tellement de j’Aimerais que parfois


Je n’Aimerais plus.

Tous les coins de rue me rappellent ceux que


J’ai tourné avec toi
Tous les visages me ramènent à toi
Je suis fou et je t’attendrais jusqu’à ma mort
S’il le faut.

J’adore la vie
Même sans toi
Mais Aimer la vie n’est pas tout
Il faut la défier
La surmonter
L’apprivoiser
Et pour cela
Pour qu’un homme puisse vaincre la bête
Il lui fait ses deux ailes.

J-C

1421

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Les deux paumes rivées aux poutres de mon impuissance
La corne fait marée sur mon cœur
Lune et aurore m’apprennent le sens du mon effort!

Les deux paumes glissantes comme Neptune


Les deux paumes ouvertes au néant plaisir
Les deux paumes laissées sans laisses au nord de tout boisé
Les deux paumes paumées sans toi
Mille peut-être tentent de s’y glisser sans permissions.

2421 fois que je me lève à moitié


79 fois que cette lune tourne autour
De mon être exilé du tien
Si au moins mes paumes pouvaient faire le lien.

Durant que les poutres s’empoutrent


Et que les madriers madrillent
Je tente désespérément de transformer mon corps
En vent pour planer jusqu’à tes cheveux
Jusqu’à tes joues
Mais je suis si lourd
Si chair
Si plein de si que je gonfle et me rapproche…

J-C
1422

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Déversé en songe concassé
Mon cœur fait le noir au-dessus de ma mère le nord.

Je suis perdu quelque part entre l’Afrique


Et le boul. Pie IX
Les lacets bien serrés
Les sourcils bien lichés
Je vomis l’inlassable mouvement de ce rêve enrêvé.

Mes yeux de Mercure n’en finissent plus


De rêver aux tiens
Couronne de Vénus
Filant du nord
Trainée d’espoir
Qu’est-ce que la vie sans défi?

Le trottoir semble sans fin cent refrains


Mille matins
Il me porte doucement me dit que tout y passe
Que moins je chiale moins c’est difficile et long.

Mais je ne veux pas en finir


Je ne veux que ton sourire
Que pouvoir me faire griller sur ta plage
Qu’au moins il y a une autre page
Après ce raz-de-marée qui m’a dévasté.

Ainsi je bouge me déplace vers un endroit


Qui pourrait tout me prouver
Là où je ne sais pas.

J-C
1423

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Comment commettre l’invisible
De ma haute tour perchée sur l’impossible
La lune m’espionne de ses longs reflets
Le bout de ses seins plus jamais
À l’ombre de mes incendies, j’invoque la délivrance.

Les angles prolifèrent sur ma peau


L’été m’a vaincu
De ses grands ongles vernis sous vide
Ces coulisses de sang dans mon dos
Me rappelle le gout de la mer.

Destiné à vous mes 26 doigts qui massent


Sans cesse mon laissé allé
Dilatent mes muscles
M’isole du reste
Je suis trop pour ceux qui m’entourent.

Ils partent comme des plumes sur mes ailes


À force de trop voler
Je me ramasse à baiser encore
Avec mes consonnes et mes voyelles.

26 saisons 26 juges
26 maitresses
Toutes sur mon torse nu
Entassé dans mon gouffre
Perdu dans tous ces angles inappropriés
Comment comprendre ce qui n’est jamais arrivé.

Tout s’engendre loin de mes rêves


Le flou devient rose
Le rose devient mou

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Le mou fait une pause
Et je pose l’ancienne idée d’être
D’être seul parmi.

Hanté par mille ‘sans toi’


J’arrondis mes peines aux centimes
Les enveloppes et mets 2-3- timbres
Puis je lance ça dans la boite à mâle
Avec comme adresse?

Bien entendu la lettre me revient toujours


Plus puante que jamais
Imbibé de gras de douleur
Étampé DESTINATION INCONNUE.
N’y a-t-il donc personne pour recevoir
Mon Amour qui pourrit à force d’être refusé?

J’essaie de rendre ce monde un peu plus doux


Volupté poétique Amoureux
Tout ce que j’ai en retour n’est trop souvent que refus
Peur rire et rugosité.

Comment conserver ses pétales dans ce monde d’acier?


Jusqu’où nos incendies bruleront le pur?
Vais-je mourir d’une questionnite aigüe?
Pourquoi presque personne ne veut de mon cru?

Ne vous inquiétez pas


Je muris et muris et muris
Pour être mieux dégusté.

J-C
1425

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Cette huile ce reflet
Les bouts durs
Ce morceau de ‘jamais je ne pourrais’
L’octobre de mes couilles s’étend le long des ruelles épaisses.

Ce rond cette douceur


Le jus que ne s’évapore jamais
Qu’elle chaleur m’a chaleuré
Qu’elle caresse qu’elle baiser qu’elle elle?

Dieu si tel est ta volonté que mon corps sèche


Qu’il ratatine qu’il s’efface qu’il se foute
De tous ces glands qui ont la chance d’être glandés
Qu’il soit heureux de plus être touché.

Empreinte d’avril gras de Jupiter


Les saisons s’accouplent laissant derrière eux une
Très longue marque de poils
Tout s’écarte
Une goutte glisse doucement entre les rousseurs
L’arbre est dur
Le fruit est plus que mûr
Le brun de son écorce doit gouter le miel
Les enfants que j’aurais pu resteront au ciel.

Acharné obsédé
J’me rends bien compte que je ne me rends
Plus compte à force
De compter les demi-secondes.

J-C
1426

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Sans écho mon cri s’éteint
Il s’éteint
Il s’éteint.
Ce n’est qu’un cri qu’un rêve qu’une illusion
Qu’un concept il s’éteint entre mes espoirs et mes biceps.

Durant que la vase est vase


Que les gens sont gens
J’épuise cette subtile réserve vitale en moi
Comble de ne pouvoir le partager
À quoi sert le fruit s’il n’est pas mangé?

Qui vaut la peine à être dévoré


Qui comprend mon sacrifice
Plus mon cri s’éteint plus il s’en prépare un plus puissant.

Ce soir encore ma reine est vide


Drapé d’un homme et son chat
Près du téléphone qui ne sonnera pas
Dépassé par ce qui se passe à l’extérieur
Je n’y peut rien je vous Aime car je sais
Que même ce cri s’est étendu en vous
Le travail à pris place l’argent les gros cigares
Le pouvoir le côté noir…

J’ai un Amour absolu pour vous tous


Malgré l’image le masque qui remplace
Le silence!!!

J-C
1427

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Tout n’est qu’un rêve!
Tant de papier de toilette utilisé
Tant de poussière
De texture
De nomenclature de possibilité
Tant de limite de petite…
De verbe
Tant de tant pis pis je t’en prie
Lueur
Épuise-moi assèche tous mes angles
Car tout me semble fièvre loin de ton Amour.

Amour Amour à mourir


Ce rêve débile continu ses ongles s’approfondissent
La fumée augmente
La densité fait son lunch prend 2 oranges
Puis mets du bleu
Arrondis aux ombres j’assimile cette immensité.

Tendrement je réserve mon sexe à ce poème


À mes peintures
Aux humains pour qu’ils comprennent
À quel point je me sens ‘out of the game’

À défaut d’être mieux


Tout ce que je veux c’est l’Amour
Pour tout le monde pour toute la vie
S.v.p. Dieu aide nous
Pardonne-nous.

J-C
1428

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Vertu.
Un jour que j’avais quelques tours de soleil
On me parla de ce concept la vertu.
On me montra mille films où le courage la bonté la patience
La foi et encore sont prôné et victorieux.
Ensuite vint la réalité humaine.
Le vrai monde où tout ce qui importe est la gloire personnelle.
L’enfant que j’étais n’est plus celui que je suis.
Ce conflit au sein de la culture humaine est plus grand que jamais
Où est la foi dans la paye du jeudi?
Où est la patience dans les bars le vendredi?
Où est le courage dans l’armoire à fusil?
Où est la générosité dans l’échange d’héritage?
Où est l’honnêteté dans sa petite cotte silencieuse?
Où est le partage dans la bourse et ses actions?
Où est la vertu aujourd’hui dans ce château de béton armé
Renfermant un Amour perdu de débauche.

Et bien moi je veux être vertueux


Au prix de ma vie!
Je t’en prie seigneur enseigne moi la vertu
Que mes épreuves s’agrandissent s’il le faut
Que je n’oublie jamais la merde qui sort de mon cul chaque jour
Que je n’oublie jamais ta présence différente, mais là!
Que je donne tout de ma vie aux autres.

Ainsi avec toute humilité je souhaite de tout mon cœur


Ramener le cœur des humaines à l’essentiel.

J-C
1429

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Déferlé en long ‘j’men Kalis’
Sur ce qui me reste de pétales
Le désespoir suce le long de sa longue veine
Bien tendue
Solide prêt-à-tout
Gonflé d’ignorance
Seul son sperme en toi me disloque à jamais.

Par chance qu’il y a le Black Metal qui comprend


Tout l’ensemble de ce que je suis.
Le cercle mystique espionne leurs sueurs bouillantes
Odeur de manque transperçant les draps le lit la maison
Toronto Montréal
Direct dans ma fosse nasale
Libérant en moi cette si indescriptible noirceur
C’est même plus de la terreur
Ses seins sur les siens
Sa langue profonde juteuse lente
Boue contre marée rien ne l’est arrêté
Vulve souriantes lèvres alarmées
Le miracle de la vie m’impressionne et m’espionne.

Torse nu face à l’armée de l’ombre silencieuse


J’apprivoise ce Nouveau Monde.

J-C
1430

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Les émotions ne s’écrivent plus
Ils s’obstinent
Tente l’impossible l’irrémédiable l’envouté
Combien d’espace reste-t-il dans cet immense trousseau de clés.

Tout s’en moque l’erreur m’assaille


La souffrance me nourrit
Je n’ai que mes larmes comme amies.

Si impalpable séparé tu restes le reste


Comme l’octobre est à novembre
Le temps ne m’importe plus
Tout le subtil m’évidente
Quelle famille m’appartient…

Je ne sais même pas où je suis né!


De qui?
Pourquoi?
Comment?
Je ne devrais pas exister, car ma sensibilité n’a pas sa place
Elle est dévorée crue par les rapaces
Dégeulace
Piétiné au bord de la cassure
L’échec est plus grave
Que mon sourire.

J-C
1431

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Quel sourire auparavant désuet
Affable
Les plaintes obsessives me hantent sans honte
Je suis le mât
Le sol
L’inondé de l’effondrement
Suréprouvé attendus invaincus blessés
Seules les crevasses de l’ombre ont suent me bercer.
Le monde se joue sans moi sans toi
Il bouge seule la masse n’a plus de contrôle
Plus ça grossi plus on rapetisse.

Dieu existe c’est l’espoir qui est mort.


Parles-en au paraplégique qui est aveugle en plus
Parles-en au gars qui a perdu sa femme et ses enfants
Parle-leur de ce qu’ils pensent de Dieu.
La plupart souffrent trop pour accepter que Dieu existe.
Je suis peut-être fou, mais j’y crois.
J’ai souffert énormément comme beaucoup aussi
Mais plus j’ai mal plus je réalise l’épreuve
Le test
Le miroir qui n’est qu’en fait qu’une vitre
Plus je me dis que je vais grandir comprendre la sagesse
Ce que j’ai toujours eu dans mes veines venimeuses
Venin divine encre noir encre blanche
Paupières cernées presque dilatées brumeuses nuancées
La peau des yeux jusqu’au crotte de nez
J’attends je force je donne
J’Aime j’hais
Avant qu’on me prouve qu’il n’y a pas de paradis.

J-C
1432

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Ce cuir dans mon sang m’ignore
Comme tout le reste.
Sa queue dans sa bouche
Tous mes souvenirs virent en sperme mal éjaculé.
Ces chaines ces pleures ce nombre de gens
Du jamais de l’Amour fait sous ce firmament
Divorcé
Bien collé contre ses muscles essoufflés
Essoufflés de l’avoir trop pénétré envahit Sali
Le comble de la stupidité humain c’est moi.

J’aime une fille depuis 7 ans après toute cette distance


La différence la tromperie
Je l’Aime encore comme une femme battue.

Novembre continu à m’en faire baver


Les feuilles m’enfeuilles
Une femme qui m’Aime m’est interdite
Mon four à microonde m’a plus touché qu’un humain
Elle et lui main dans la main
Sa bouche sur ses seins
Je vomis l’inlassable dégout de vivre la perte
D’un Amour qui continue avec un autre.

J’ai essayé d’être heureux bien


Mais je ne comprends plus rien
Plus rien.

J-C
1433

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Là où l’envie n’est plus moé pis la rue
Poussièré sans caresse
J’avale une grosse gorgée de concassé et fais Chin-Chin
Avec tous ceux qui sont morts sans Amour.

L’automne est partout jusque dans mes genoux


Me laissant craqué raqué aqué qué et ce souffle
De ton cœur ne s’est jamais rendue.

Pour moi il n’y a qu’un seul et vrai défi


Le don de soi dans toute son humilité.
Combien de fois cette sombre voix me dit-elle par jour :
‘Pends-toi tire-toi un coup de 12 dans la tête et écrit sur ton corps
Je vous Aime mais je manque trop d’Amour pour rester’.

Tous les jours, elle me suit m’assaille


Elle met son ombre sur mon peu de jonquille
Mais je suis toujours là pourquoi?
Parce que j’ai confiance, j’ai ce si rare espoir
Indestructible que Dieu m’apprend l’Amour.
Ainsi par son manque je la convoite m’agenouille
Me rend compte de son importance
Sauf que dans mon cas il ne m’épargne pas.
Il sait de quoi je suis capable
Je lui ai remis ma vie entre ses connaissances
Malgré tout tout tout
Vous ne m’aurez pas
J’ai trop confiance.

J-C
1434

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Bonjour!
Comme au fond je suis positif.
Depuis mon arrivée sur la terre
Que la vie m’enseigne l’espoir
L’espoir!

Depuis le jour où j’ai chié mon premier tas que les


Expériences difficiles qui m’arrivent m’apprennent quelque chose
De mieux ou laisse place à un évènement meilleur.

Plus j’avançais plus je souffrais plus ça s’améliorait


Plus je croyais en l’espoir
En la confiance aveugle en Dieu.

Tellement de fois j’ai été déçu sur le coup, mais par


La suite heureux et reconnaissant de la douleur
Du changement
De la décision.

Ainsi mon Amour pour la vie grandissait


Je la voyais comme dure
Oui
Mais avec toujours du bonheur au bout d’un certain effort.

Je trouve la vie bien conçue malgré ce que


Je vois et vis que je ne peux pas devenir pessimiste.

Je suis simplement un grand


Chialeur
Toujours le doigt sur le bouton reset
Prêt à tout pour que tout aille bien.

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J’ai toujours eu confiance en toi la vie.
Même dans mes moments les plus lourds
Je me disais au fond que tu savais mieux que moi
Ce qu’il me fallait.

J’ai un jour pris la décision de faire tes volontés.


Malgré tout encore je ne regrette rien même
Si j’ai le cœur déchiré
Que mes jours s’assombrissent de mes illusions
Dans toute cette confusion je cris si forts que plus
Personne ne m’entend.

J’ai besoin de savoir et de vivre la vérité de la vie.

Est-ce bien de rêver d’Aimer


De se sacrifier?
Pourquoi ai-je tout appliqué comme j’ai appris
Puis qu’il n’y a plus rien qui fonctionne avec elle?

J’ai tant espéré attendu sacrifié Aimé souffert


Pour que ça finisse ainsi
Ça bien l’air que oui.

Il parait qu’il existe en ce monde de pure douleur


Qui ne sert qu’à vous décourager.
Vers où maintenant mon reste de cœur prêt à tout
Reconstruire peut-il se diriger?

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Vers les humains?
Ils sont tous perdus autant les uns que les autres.
Vers une femme?
Pour la perdre après tant d’Amour.
Vers Dieu?
C’est ce que j’essaie de faire, mais je manque
Toujours de cette chaleur ce bonheur.
Vers le Diable?
Non ça va assez mal de même.
Vers moi?
Je ferais comme tout le monde puis de
Toute façon je ne suis pas capable
Ma nature est de tendre vers l’équilibre entre
L’altruisme et l’égocentrisme.
Vers mes amis?
Pour me faire laisser tomber aussi ou
Sinon de tous frapper leurs limites dans l’union.

Pardonnez-moi, mais j’Aimerais tellement être positif


Crier dans les rues ne vous laissez pas abattre
Il y a toujours un sens même à la pire
Épreuve.

Pour l’instant je ne peux pas dire cela, car


Ma sève a cessé de s’élaborer
Mes branches croulent sous le poids de la réalité
Ma réalité
La vôtre peut-être.

Après 14 recueils que j’ai écrit 14 perles directement


Puisé dans la coquille de notre Amour
Voilà qu’elle s’en va que je l’énerve
Que je ne l’existe plus que je frappe ses limites.

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Où sont-elles les limites de mon Amour
De mes espoirs
Mes sacrifices
Mes souffrances.

Chose certaine c’est qu’en ce moment ses bras sont


Surement autour des siens.
Il doit beaucoup l’amuser
Elle le mérite bien
Il doit bien l’embrasser
Moi j’ai perdu mon tour ma chance
Comme une fortune qui nous coule entre
Les doigts.

Après 7 ans d’illusion de travail


D’investissement de patati de patata
Je me retrouve plus seul que jamais.

Je me dis qu’il est chanceux celui qui va pouvoir


Être caressé par son beau sourire
C’est un être magnifique qui mérite mieux que moi.

Je ne dis pas encore que cette épreuve n’a pas


De sens plus profond
Ni qu’elle ne tend pas vers l’amélioration
Je dis seulement s.v.p. mon Dieu
Qui que tu sois vie apprend-moi la vérité.

Si la vérité est qu’il existe de vraies pertes


De vraies blessures irréparables
Désillusionne-moi de ma peau de bébé.

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Si la vérité est qu’il y a de vraies pertes, mais
Que l’éternité existe à retrouver ceux qu’on Aime
Prouve-moi pour que je puisse dire la bonne chose
Aux autres.

Je ne veux pas être un aveugle


Qui guide ou qui est guidé par d’autres aveugles.

Je veux simplement savoir la terre


Est-ce une prison ou un paradis?

Est-ce que l’on se crée des problèmes où


Est-ce que l’on paye pour le mal que l’on fait?

Est-ce nous le mal?


Est-ce que je suis fou?
Est-ce que toute cette souffrance est
Gratuite ou justifié?

S.v.p. il faut nous dire la vérité.

J-C
1439

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Il mouillait
La sueur dans mes combines collait à ma peau
Comme du vieux charbon désactivé.
J’étais dans un chemin un peu long mes paupières surclignaient
Dû à cette buée sur mes lunettes de sécurité.
Il y avait des feuilles quelques vents et cette
Pelle mécanique qui bougeait sous mes mots…
Le bruit du métal se confondait à cette pluie battante.
Soudain la grosse main de fer leva quelques palettes de bois
Du sang percolait dessous.
J’approchai doucement sous mes 4 épaisseurs se dressait
Mon cœur détrempé par ce qu’il voyait
Un petit mulot naissant les yeux encore fermés essayant de comprendre
Lichant le reste du corps de ses frères et sœurs
Décapité par l’alliage moderne.
Ses petites pattes encore engourdies pataugeaient dans plusieurs
morceaux de chair mélangée au sable mouillé.
Il tremblait durant que ma paie se déposait dans mon compte
Et qu’un Sultan achetait 2 avions.
Le sang se mélangeait au bois au métal à mes émotions
À la pluie affolée à l’huile hydraulique du godet
Montrant aux spectateurs la fragilité et la dureté de la vie.
Je levai ma main crispa 4 doigts en forme de pelle
Et la descendais vers le sol d’un geste brusque en signe d’ordre.
Le chemin resta de la même longueur ma paye fut bien déposée
Mais ils n’ont jamais pu voir ce monde, car ce monde ne voit plus.
Ce jour-là j’ai pleuré avec Dieu dans la pluie pour tout
Les animaux tués par l’expansion humaine
Et Jean pleure encore aujourd’hui
Durant que ma paie et les Sultans continuent.

J-C
1440

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Aux quatre coins de mon cœur
Maudit par l’asphalte
Repoussé avec les lièvres
Se joue en moi le vous que vous n’êtes pas.

Par où l’ignoble entre-t-il?


Quelle fuite n’est pas scellée?
Qui m’a déjà demandé?
Le soleil sur tout ce sol contaminé a-t-il
Envie de moi?

L’odeur des arbres déchiquetés par l’exploit économique


A-t-elle envie d’être libérée?

Être grand sans paraitre est un bien


Plus grand défi que d’être grand et vouloir paraitre.

Et sous cette apparence loups et phoques


Se font massacrés par l’acier
Ce même acier fait de notre chair pour
Détruire la chair.

Parlez-en au plantain oublié entre


La rue et le trottoir
Qui essai de vivre sous cette invasion moderne.

J-C
1441

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Il y a un moment dans la vie d’un être humain
Où l’on se rend compte à quel point on n’a rien vu
Souvent accompagné d’un autre moment qui nous dit;
‘Tu es vraiment séparé du reste’.
Je ne peux être complètement heureux séparé ainsi des autres
Des amis des fleurs des bélugas
Et des pyramides.
Mon cœur brule se consume en lettre
En sourire en larmes
Laissant partout autour de lui ce qu’il n’aura pu Aimer.
Les tempêtes approchent pis moé j’décroche à force
De voir tout ce qui m’entoure et m’intoure.
Père je vois bien que tu as une dure mission que j’ai
Accepté et même choisi.
Celle d’être seul à concentrer tout mon Amour physique
Et spirituel afin de vous la redonner par le simple fait de vivre.
Ma vie n’est qu’Amour rien de plus.
C’est tout ce que je veux avoir et donner.
Mais c’est l’Amour donc je parle et non l’Amour égoïste.
Oui je rêve de toi à chaque instant
Je rêve d’être important pour toi
D’être désiré
Mais ça n’est que de l’Amour avec un petit ‘a’.
En fait l’Amour m’apprend à embrasser ton être
Malgré les 4 mois qu’on ne s’est pas vu
Malgré les 7 ans que je ne réexpliquerais pas
Malgré le vide que tu as pour moi
Malgré sa grosse queue que tu manges
Et ses seins que tu bois.

J-C
1442

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Un soleil sous ses nuages
2 fauves
L’instant de fuir à cette savane assombrie par l’endetté.
Pompant l’enflé des 24 merveilles
Assemblé en latte effrontée le temps de dire merci
Merci à toi luzerne pour ton parfum sans attente.

Le con sait quand se frapper sur le crâne


Fracasser l’ivoire
Fraterniser avec le diable
Mais n’y con n’y moi savent où s’en remettre.

Je t’ai choisi vie extrême, car sans l’ombre


D’un doute la vertu est le plus haut objectif.
Ma chair à beau pleurer souffrir crier je lui dis ‘la ferme’
Elle sait bien se jouer de moi quand je l’écoute.

Ce sens du toucher qui me harcèle de lambeau en lambeau


Ce même sens qui a tué Baudelaire et Rimbaud
Associé à ces yeux surimagés
À ce cerveau surinformé
Donnant à mes gaz une odeur complexe et effrayée.

Sans chamane j’essaie le vide


Ou plutôt le vide qui m’essaie
Donnant à mes crocs une longueur d’avance surespérée.
Je vous Aime tous, car sommeille en vous celui qui s’éveille en moi
Et qu’ainsi sali par la continuité
Vous ne vous croirez même pas!

J-C
1443

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Pour toi mon fils pour toi ma petite fille
Que je n’aurais pas
Toutes les saisons de mes respires vous sont offertes.
Vos sourires près de celui de votre mère
Vos cris larmes questions que je ne pourrais répondre
Seul je vis avec l’ombre de votre ombre.
J’ai choisi si jeune
Ainsi vous allez naitre d’un autre sperme, car le
Mien à trop de sang.
Mon fils ma fille mon Amour ma famille imaginaire
J’organise cette réunion pour vous dire à quel point je vous
Aimerais…

Je regarde balancer le monde durant qu’elle


Votre mère se fait balancer par un autre.
Je prends votre doudou l’enfile jusqu’à votre cou
Et glissent ces paroles entre vous deux :
‘Le jour de votre perte est le jour où le mal
Vous parait bien et que vous le suivez malgré
La voix qui vous dit non en vous-même’
J’ai fait ce mal à votre mère ce pourquoi vous n’existez pas
Pour moi, mais pour ceux qui le méritent.

Ainsi je fais de tous les enfants du monde mes enfants


En leur disant au prix de ma vie
Que quand on a un doute sur l’origine du bien de nos actes
C’est que c’est mal et vous souffrirez.

J-C
1444

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Comment être homme avec autant de machines?
Comment être Dieu avec tant de mépris?
Comment commencer ce poème qui me fait chier au plus haut point?
Pourquoi vouloir tuer un goéland?
Je n’aurais jamais dû exister.

Ce charme désenchanté dont je m’acharne


À polir ne fait que m’isoler de plus en plus.
La sagesse semble être un chemin très lointain des autres
Où nul ne sait que tu y passes.

Plus j’ai mal plus je réalise que la vie se penche sur moi
Et me force afin de m’aiguiser longuement en silence.
Surinformé je m’épuise sur les vagues de la mer qui houle
Sans cesse
Qui gronde depuis la première goutte
Bien avant toutes ces routes
M’apprenant que votre cravate ne fait qu’un temps
L’histoire d’une marée.
Dans ce monde où tous recherchent chair affection
Reconnaissance regard pouvoir plaisir argent
Moi je suis né Jean-Christian
Refusant tout cela au fond de mon cœur
Non pas que c’est mal, c’est seulement que je suis
Une autre chose que cela
Autre chose que tout ça.

J-C
1445

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Merci Yvon-Robert Brisson et Lorraine Blouin/Brisson
Merci vous avez fait de votre mieux pour compenser
La surtension de ma crise existentielle
Combler le sein que je n’ai jamais eu
L’Amour en moins dans mes veines
Merci d’avoir fait de votre mieux même si c’était impossible pour vous
De refermer la plaie de mon enfance.

Je vous Aimerais pour l’éternité.

J-C
1446

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À cueillir mes rêves
Là prêt disjoncté
Au fond sur eux je me suis peut-être trompé.

Détachement me rendre compte que je ne compte pas


Tant pour vous
Me rendre compte qu’après tout cet Amour
Attention que je vous ai donnée
Vous tous me décevez au plus haut point.

Sachez qu’en ce moment de lucidité extrême


Je me rends compte que vous n’avez pas compris
Je ne fonctionne pas au cadeau
Ni au bonbon
Je fonctionne aux bonnes intentions.

Personne ne s’est intéressé à ma poésie


Vous vous en foutez tous autant que vous êtes
Je n’ai jamais senti au plus fort de mon cœur
Qu’un d’entre vous m’Aimait vraiment.
Pardonnez ces jugements sévères, mais mon cœur est au bout
Il va sauter
Je vais surement mourir et c’est en ce moment qu’une seule attention
Me redonnerait l’étincelle disparue.

Oui on me complimente oui on vient me voir


Mais pourquoi je suis alors si vide plus vide que jamais?

S.v.p. comprenne-moi j’aurais tant Aimé qu’une seule personne


En ce monde s’intéresse vraiment à moi comme je m’intéresse
Vraiment à vous tous.
Je sais que mes mots sont lourds inacceptables pour un vrai homme
Mais c’est ainsi vous ne m’avez pas compris.

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Jamais une seule personne ne m’a sincèrement demandé de lui
Lire un poème par envie.
Vous ne me connaissez pas et je ne me suis pas caché.
J’ai pris de ma peau pour vous la faire gouter
Mais sans aucun résultat de mon vivant.

Vous vous en foutez tous et aujourd’hui je me


Ramasse dans un chalet perdu au Nouveau-Brunswick
Sans aucun appelle aucune attention
Rien rien rien.

Je suis profondément blessé


Ma place n’est pas en ce monde perdu qui n’a rien compris de la vie.
Sachez que ça n’enlève pas vos qualités énormes
Immense
Votre beauté à tous
Ça n’enlève pas l’Amour que j’ai pour vous
Ça ne fait qu’augmenter ma pitié.

Vous n’avez pas capté l’essentiel


Et que Dieu m’enlève la vie si ce que je dis n’est pas la
Vérité.

Je ne veux en aucun point vous blesser ou passer mes


Frustration sur vous je constate c’est tout.
Vous avec tous peur de l’union le vrai.
L’union ne veut pas dire appeler tous les jours
C’est plus subtil que cela
C’est au niveau du cœur.
Des inconnus m’ont touché plus que plusieurs d’entre vous amis.

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XMF PDF-Proof généré le | 2020/06/10 13:50:48


Je sais que c’est mon égoïsme qui parle depuis le début de ce texte
Et c’est là tout le sens de mon épreuve.
Je dois continuer à Aimer
Donner
Faire à souper
Ouvrir les esprits
Caresser vos qualités sans attendre ni constater quoi que ce soit.

Voilà le détachement
Voilà mes rêves
Voilà toutes mes excuses si je t’ai blessé
Mais au moins tu sauras qu’une grande partie de ma forêt
Est morte et que je survis et combats pour préserver
Ce qui reste.

Je sais en même temps que c’est grâce au fait que


Personne ne s’intéresse à mon art que je veux tant
Que mon art soit intéressant.

Merci à la vie pour autant d’épreuve


C’est dans le roc brut que l’on peut
Façonner les diamants.
C’Est grâce à ma solitude que je peux vraiment sentir
La vraie inspiration.

J-C
1449

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Pour la première fois de ma vie tous ceux que j’Aime
Que je tiens au plus haut point sont parties.
Cette raison de vivre qui était vous; Laurraine Yvon Édith Jimmy
Steeve Fred Bernard Jean-Thomas Louis Sébastien Yannick
Guillaume n’est plus.
Vous étiez ce que j’ai de plus précieux de plus important
De plus beau maintenant c’est terminé.
Mon petit cœur à pété il s’est cassé pour vous et vous
Ne vous en êtes même pas rendu compte.
Je suis détruit dévasté vide épuisé
Maintenant ma raison de vivre est de sacrifier
Toute ma vie et mourir pour vous et tous les autres humains.

Je m’offre en holocauste à Dieu afin que vous puissiez


Réaliser ma peine et mon Amour.
Toutes les secondes de mes journées sont dirigées vers ce but
Je n’ai plus de sexe depuis des années
Je ne mange plus d’animaux je pris pour vous tout le temps
J’écris pour vous mange pour continuer pour vous
Travail pour vous, car je n’en ai rien à foutre de l’argent
Et de toutes les aspirations terrestres.
Je ne vis que pour toi.
J’ai très mal, car c’est beaucoup pour moi, mais je n’ai aucune
Autre raison de vivre.
Je veux donner ma vie pour que vous tous compreniez
L’importance de l’entretien d’un ami
D’un Amour
Du don de soi.

J-C
1450

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Les larmes de Neptune m’assaillent
Sans tissus
Bourré de couture
Libéré du plat de folie
Elle s’impose selon la pente anonyme!

Indigestion d’Amour
Pulsation indélébile
Oh toi mort comment peux-tu être aussi vivante.
Orange écœurée lourd sous l’oracle des rencontres
Sans objet j’avancerais sur mes gales jusqu’à ton intéressement.

Pavé d’ordure garage de Mercure


L’ultime s’amorce sous l’or de votre course illogique.
Tout m’invite et je pense à tous ces glands
Aujourd’hui poussière.
Ainsi de plaster en plaster s’orbite en moi les plus grands défis
Malgré ce pue affable qui forme rosée
Malgré la rue et les câbles tricotés tissés
Mes ongles divorcent des lambeaux amers
Laissant sur l’automne mille rêves inrêvés.

Et s’ouvrent mes paupières inadaptées, indomptées


Croisant seul l’arbre sans remède.
Toi le fou qui me lit toi le sage qui me dit
D’où novembre provient-il où il va après
y-a-t-il un paradis des décembres?
Sinon tant pis Neptune pleurera toujours vers ton cœur
Pour te faire apprendre comment glisser
Le bonheur.

J-C
1451

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Brume écarlate oiseau sans sourire
Que de sang décompose seulement pour vous dire…
Tout s’en vient tout s’en va
Cette rivière s’en vient tout s’en va
Cette rivière polluée devant moi me prie avec son écume
De l’embrasser à tout jamais.
Encore ce bleu flasque qui s’agite de sable en sable
Et ces goélands à qui je n’aurais jamais parlé
De ce château dans mon cœur
Pris par le vaste
La marée de mes tripes klaxonne à tous les carrefours.

Souverain avec cette épinette tombée couché


Arraché du reste
Je concentre l’oublié l’emballe avec le plus beau papier
Afin que l’étoile de chacun naisse à tout jamais.

Enfin tout ces ‘peut-être’ me quittent avec le vent


Les pointes s’alignent l’angle divorce m’embellissant
À chaque femme que je refuse.
Né d’Amour plein de détours
Je retourne tel le saumon
Dans l’eau de mon enfance
Loin de cet immense océan de souffrance!

J-C
1452

12 novembre 2000

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Entre deux vagues…

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Rouille vient de mourir.
Une piscine noire et glaciale de novembre
L’a emmené loin de nous.

5 heures a.m.
L’idée me hante j’enfile des vêtements chauds
Et je vais vers ce gouffre pour briser la glace de son duvet.
Dieu l’a emmené près de lui loin de moi.
Maintenant tout ce qui peut me caresser
Ce sont mes vieux vêtements sec et inerte…

Juillet elle me quitte novembre Rouille meurt


Pardonnez-moi, mais j’Aime à ne pas remplacer.

Prit une pelle Jimmy comme témoin effrayée


Le chat des chats est parti vers je ne sais où.
Des gens vont se baigner dans son cercueil
Des rires sur mon deuil
Rouille je t’Aime tellement
Mais vers où seigneur veut-tu l’élan de mon Amour?

Ainsi est ta volonté


Ainsi tu es parti mon petit bébé
Novembre est si dur sévère
Mais oubliez ça allez-vous baigner!

J-C
1453

26 novembre 2000

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M’effondre sans jamais plus
Que d’avants
Applaudi par l’inaccessible
Effondré sur l’escalier sensible
Mortifié sans aveu sans victoire sur cette erreur
Erreur qui n’a que sa volonté secrète.

Plie sur plie s’empiffre l’incroyable réserve blanche


Mal d’être trompé par un rêve
Second
Après je te rappelle que l’or est vaincu
Isolé
Tapé cadenassé pis tasse toé because moé
J’téffondré
Sali
Brulé par l’épreuve.

Pendant que je suis là j’ramasse le maximum de preuve


Je couds le plus de blessures
Je contemple la brume la neige leurs manèges
J’accumule les fuites pose mille collets
Rassemble les reflets
Protège le peu qui reste
Dieu ait pitié de moi!
Ai pitié de moi!
Je pleure ton pardon…

J-C
1454

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Cancer d’étoiles sang lacté
Amour pasteurisé
Mes larmes retournent vers ton centre mère
Univers restreint
Ton silence me prouve tout.

Si au moins tous nos soleils soleilleraient


Avec les cerfs les poules
Toutes les brises sur chaque feuille
Tout fossile déterré
Étoile vaisseau
Maitre je reconnais ton œuvre qui nous dépasse tous.

Tous ceux que je rencontre semblent être devenus ce fruit


De consommation
Moi de même
Mais avec le regard abattu renforci divisé de cette
Réalité quasi impalpable…

Les fruits m’ont eu décembre m’a attaché


Me lichant de sa grosse langue gelée crucifiée ressuscitée
Dans ma petite fleur gentille
Une petite fleur gentille
Une petite fleur violette au fond du dépotoir humain.
Elle me dit d’un ton éternel;
‘Rien ne meurt mon Amour tout renait
À chaque instant différemment’

C’est la loi le changement le mouvement


Ainsi tout cancer toute pollution toutes les étoiles
Et tout humain nécessite l’élan.

J-C
1455

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De cette colonne invertébrée les battements de mon cœur
Font sans cesse ctrl Alt delete
Me laissant croire à l’immortelle volupté.
De dire son pire s’enfuir te nuire empire empiré
Empiré selon les méthodes les formules les vies nobles
Pendant que tout pollue, tout fluctue
Tout pue parce que je mue
De cette vieille peau turquoise sournoise
Emprunté des anciennes légendes répétées.

L’art le plus pur est ce que je fais


Écrire le parfum que je perds et gagne
À chaque jour que Dieu me donne
Ainsi l’écume ne s’y forme jamais que des rares printemps
Où elle me hante jusqu’e dans ma raison.

Je n’ai rien étudié ou presque


Mes connaissances sont restreintes
Je fais parler mon cœur à 100% sans tenir compte des langues
Alors le flasque fruite sur mon échafaudage délibéré
Victime de lui-même
Seul avec la bille et l’encre
Pendant que tout s’entousse
Compilé en grappe selon les différences
Je deviens fou, car je sais qu’Il existe
Qu’Il existe
Qu’elle persiste
Que je couperais mon pénis
Que je mangerais étant un gros pus juteux
Puis que je voudrais vous rencontrer tous
Et vous serrer dans mes bras éternellement.

J-C
1456

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Claqué par l’insondable
Comblé de l’offrande divine
Mon cœur pompe tous les arbres et les vitamines.

Je suis eau fleur étoile vent lumière comète et noix


Je suis un homme qui n’a plus besoin de la foi
Car maintenant, je sais.
Mes priorités ont balancé
Je jouis de l’ivresse d’être riche de tout
Car je n’ai rien.

J’ai santé Dieu et toutes les autres nourritures


Talent Amour ami
Toit toi aucun grand désir matériel pur sexe
Désir de vertu parent merveilleux
Corps pas si mal et plus…
Riche je suis
Et en ce 24 décembre de l’an 2000 je veux vivre pour
Remercier tout ce qui m’a permis à ma richesse.
Que je puisse à tout instant en garder une part
Et donner l’autre pour que la rivière
Sainte coule en moi éternellement
Et qu’elle ne stagne jamais.

Ainsi la vermine la maladie le manque la puanteur


Ne naitrons jamais et je vais pouvoir
Avec la volonté et la mienne
Continuer à vous dire équitablement
Que je suis heureux
Et que je vous Aime.

J-C
1457

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Bridé par tous tes flocons confus
Je m’abstiens du déjà-vu
Car je ne sais plus où l’Amour migre.
Figé comprimé essayé de tout bord tout côté
Seul son sourire pourrait me ramener à l’échec.
Aujourd’hui j’ai l’ai vu durant 2 heures
L’internet grossit
Le point de non-retour n’est que défaite
Pour cette masse coagulée de rêve réalisé.

Pèlerinage intense dévié


Avoué selon les coins callant
Laissant le pèlerin sur ses miettes et de rebâtir
Rebâtir le mur la substance la liqueur
L’ivresse subtile
L’apogée d’Amour oublié enfoui par peur par horreur
Par erreur, car le Suisse cri très fort il nous prévient
Le danger arrive, car l’humanité s’enfuit.

Ce qui nous reste de bois chante un Requiem pour nous tous.


Mais non! Achetez des actions
Investissez écoutez la télé
Foutez-vous de l’arbre sous le journal
Jouez aux jeux changez de divan
Chéri ramène-moi une brosse à dents
Où es-tu qui sommes-nous devenus
Lorsque tu m’auras lu sera-t-il encore le temps?
Le merle et le bruant
Les rêves de la mer sur la plage et l’orage
Combien d’étages
Combien d’étages?

J-C
1458

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Courir un instant vers ton éternité
Pulsion indélébile marquée
Quoique tu fasses tes rêves les plus grands
Te suivent pour l’éternité.

Oh! Mer si tu étais dans mon lit calmé miroité


Des plus belles couleurs
Mon lesse si baignerait jusqu’aux limites imprévues
Agenouillé sur l’affranchi fragmentant l’illogique
Le corail dans tes yeux me fait oublier l’énorme crosse mondiale.

Tributaire de chaque conséquence confondue entrecroisé


Fusionné tel le baume d’un nénufar sous la pénombre
Avec tous ces bruits cet air
Cette grammaire qui fabule à l’envolée de mes pontes
De mes hontes
De ces étranges secondes qui avancent sans ne rien
Vouloir dire
Satyre
Conspiration économique sur les anciennes forêts
Dévastées
Je te comprends Dieu de ne pas manifester ta conscience
À la nôtre.

L’ultime divorce s’amorce désosse mon cab


Me guide dans cette fable
Me lance un câble pis je pisse du sable
M’initiant à l’infâme douleur des hommes
Laissant à mes sens le plaisir de rêver
De courir…

J-C
1459

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Cramponnant le reste avec mes rêves tes lèvres
La sève trop subtile d’où nait l’impalpable me montre
Qu’il n’est pas l’heure de sortir tout, mes
‘Je vous Aime’

Vision épaisse concentrée


Embryon lentement couvé
Que serais-je sans tous vos ‘j’ai été’?
Le ciel sur la pieuvre parle révèle tout au vent
Aux Cormorans aux diaclases de chaque rocher
Toutes les dimensions s’entrecroisent
Puis on s’empoisonne de gras graisseux
Salissant nos poches no pantalons nos os notre égo
Salissant le firmament le filant éternel l’orgasme du miel
Tout allume et éteint sous le soleil.

Et ces tentacules doucement effilés


Diffusées sur l’horreur dans vos yeux
Et cet asphalte collé sur notre peau ces lumières
Jaune rouge verte plantée dans notre colonne
Pis le téléphone sonne
Le micro-onde arrête
L’ordinateur se place en attente
Le père qui a un 12 sur la tempe
La machine à eau décolle
Une légère vibration vibre
Vibrant son vivant vibré
Sa vie sur une gâchette
L’instant de se dire
J’ai fait de ma vie un enfer
Pardonnez-moi...

J-C
1460

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Ce refrain longtemps étudié excavé échantillonné
Analysé en vrac confus fraction laisse
Laisse
Laisse-toi admirer par tous mes dauphins solitaires
Faisant méandre à ton doute
Par où veux-tu que je pette ta croute?

Le regard désinstallé, enfui, cousu, plâtré, énuméré


Le beige m’énerve tels ces rares instants incompris
Où tout lâche
Tombe dans retenu me ‘fuck’ jusque dans mon cul
Durant que les goélands ramassent les restent de Mr Donald
Où que mon ton notre cœur à manqué…

À mi-chemin de la fin du prochain début


Janvier n’a pas sa place les saisons me dépassent
Pilant roulant flottant sur mes fragments de compréhensions
2011 ne m’a pas saisi.

Pis je pars passe les madriers le plafond


L’arbre à côté du balcon
Prend un nuage vers le sud remonte le crépuscule
Passe les lacs les pics les flans les creux
J’arrête sur une branche à côté d’une tourterelle
Su belle trop belle
Et je retombe vers le divan et ses chats
Ne voulant rien sauf tout
Je me sauve
Vers vous!

J-C
1461

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C’était un tournant serré qui tendait vers l’orage
Cheveux souverains humanité disloquée
Dégout ragout de sexe
C’était un tournant sur ta cuisse qui m’accusa
De ne pas y être!

Solide réalisation pour le peu de tout de soleil que j’ai


Ma queue fane
Le bout de mes doigts est si sec
Qu’il casse à seule l’idée que tes lèvres y touchent.
Société d’apparence siècle en silicone
Je vomis sur ce manque issu de la surconsommation
De la beauté des hommes et des femmes.

Cette beauté peut facilement me tuer tellement


Elle est puissante
L’admiration est si proche de la folie quand
Elle est poussée à l’extrême
Mes jambes n’y tiennent plus ma peau s’intimide
Malgré tout encore et encore je me sens si loin de toi…

Jean ait mare


Je ne
Ne corresponds plus avec aucune voyelle
Aucun gadget électronique
Aucun commentaire
Je suis dangereux
Et c’est pourquoi je pleure en silence seul
Avec mon meuble IKA
Et mon nouveau chat.

J-C
1462

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2000 ou 2001
Les jours ne savent plus quoi me dire!
Je crois maintenant que je fais une vraie dépression.
Tout m’énerve m’alite et me désole.
J’ai perdu tout contrôle sur ce feu ardent qui m’habite
Il glisse entre mes fissures
Et Dieu sait combien la vie m’en donne.

Et l’ardent s’éloigne écrasé par je ne sais quoi


La perte la perte
Oh vous tous qui souffrez comme j’Aimerais que vous soyez
Heureux.

Ça oscille fluctue s’agglomère ça pu dans les rue


Mon pouls poussé à l’extrême ne prouve à personne
L’intensité affolante de la perdition humaine.
Tout ce que je veux vraiment
C’est suivre La volonté le chemin que Tu pourrais
Me montrer malgré la perte de ceux que je tiens
Malgré les déchirures
Les jours obscures comme aujourd’hui où
Tout me donne envie de pleurer
Malgré les décisions les angles aigus
L’accumulation des flocons dérisoires
Je me fous d’avoir mal si c’est le prix
À payer pour atteindre la sagesse
L’Amour et la propager à tous ces cœurs
Tous ces cœurs.

J-C
1463

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Ce mal fumé
Fumée qui rend pâle
Pâle morfondu aggloméré
Pesant sur mes 24 ans
Lourdeur vapeur condensée intestin sur compressée
Merde de drogue odeur de morgue
Le banal se montre facile cachant
Derrière son dos l’accroc complexe.

Il y a tant de démons qui veulent m’écarter de mon chemin


La plupart sont moi
Moi contre moi
Afin que pour toi le peu et l’immense que je suis
Soit réglée analysée testée approuvée et donnée.

De tout mon cœur mes tripes mes pauvres poumons


Je vous remercie de tolérer mes faiblesses
Pleurnichage et je vous supplie de me faire souffrir
Jusqu’à ce que je comprenne vraiment que la drogue
Et l’alcool m’empêche d’être heureux
Et même pire
M’empêche de réaliser pleinement la prophétie
De ma vie.

J-C
1464

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‘Fin des nouveaux messages
‘Aucun appel’

Les tuyaux me font chier


Conduite évasée
Larme et morsure me font la cour…

Évasé par la suite qui dentèle en moi ses


Profondes intimités
Qui elle dort sans ma paume
Mes paumes
Mes lipomes qui fluctuent
À chaque ‘c’est un fait tu n’es plus là’
À chaque regard que je pose, je réalise
Qu’aucune ne peut m’Aimer.

Somptueux festin médiocre


Ile sans sol
Aucun ne veut m’atteindre…

J-C
1465

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Toute avance sans ma permission
Longtemps déjà
Perché à l’intense constitué
Peut-être ma peau sera-t-elle comète
Quand l’agrégat du néant…

Contenir l’épaisse liqueur mauve du devenir


Sans axe n’y point de fuite
Je me ‘plogue’ à l’idée d’être dans ta suite…

Enflé par le miroitement des objets


Le plastique me met au défi
Ose me toucher il appelle le ver le métal
Et font leurs danses funèbres devant mes yeux
Épousé à l’horreur…

Mais les clôtures 90 degrés de jalousie


Vertical couteux
Sur l’horizontale gratuite
Ces mots alignés tel un ordre témoignent
De mon inaccessible sérénité…

Désagencé
Béni
Riche
Surlettré
L’œil de la tornade se noie dans mes larmes incomplètes.

Père mère
Je me fout me fout de plaire ce soir
Excuse-moi
Excusez-moi
Pardonne-moi d’exister
Ne serait-ce que si lâchement

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À crier écrire pleurer
Seigneur excuse-moi
Ne m’écoute pas
Oublie-moi, car ma jalousie
Extrême pue jusqu’aux étoiles.

Je ne mérite pas de vivre si lâchement


De seulement écrire sur ce monde incroyable
Pardonne-moi s’il-te-plait d’être si faible.
Je suis tannant répétitif
Je ne voudrais qu’arracher mon cœur et
Le donner à tous ceux qui meurent de faim.
Je suis lâche petit
Si petit devant l’Aujourd’hui
La bactérie
Jean-Graisse mes plaintes devant toi
J’accepte tout
Et tout ce que je veux de toi de vous tous
C’est que vous sachiez à quel point je suis reconnaissant
De tout ce que j’ai et que vous me m’en voudrais
D’être si braillard.

S.V.P., donne-moi la chance de donner ma vie entière


Aide-moi à transformer ces mots à sortir de ce trou
Sinon
À l’accepter.

J-C
1467

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De cette chair osseuse masturbée
Gazeuse
Encourbé de façon à me faire virer l’alphabet
À effacer tous mes désormais… je.

Ce reluisant la peau l’eau l’huile


Rouge rose
Cirrhose des couleurs lueurs des angles dans vos regards
De ce baiser impossible de mon cœur comme cible.

Transaction échange nerveux


Tant d’organes sur la céramique froide
Craqué
Calciumisé par ce stress exponentiel
Quand le clocher cloche en background des lumières
Et des klaxons
Si seulement à toutes ces poubelles il n’y avait pas de fond.

C’est un monde si huileux où le bâtard se mêle au soleil


Tant de vicieux contraste dépensé
Tout se conjugue sans moi en ce monde pollué.

Cœur ou puce
Soleil ou néon
L’inmélangeable fusionne étrangement dans ce rêve humain
Désormais devenu réalité.
Ainsi nous avons quitté Dieu
Ainsi Il nous laisse pourrir avec nos mauvais vœux.

J-C
1468

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Pour moi le verbe vouloir
Et pouvoir son très différent.
Sachez que j’ai très bien assimilé
Leurs distinctions.

J-C
1469

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Ton léger si léger si sans mon comble
Tant d’aurore nous n’aurons jamais vu naitre.
Cette douche puissante qui décape
Desquame l’infaillible de ton regard
S’existe-t-elle cette longe fleur qui pond larme et tonnerre?
Cette longueur longue heure qui sans toi profite du relatif.

Martine je m’agenouille à mon cœur qui s’avoue


Savoir encore Aimer.
N’y a-t-il qu’un seul trait avec différentes courbes.
A-t-il levé ces instants de chair
Trop de faire refaire et qu’est-ce que je devrais faire.

Es-tu le masque du Léviathan ou cette étoile


Que seuls mes rêves ont caressé?
Que tout m’emporte cette légèreté
Ce plat lourd et monotone
Je vous ai donné tout ce qu’il me restait à donner
Mais je ne peux rompe avec ce roseau de lime
Devine
Avec assez d’ongles pour me retenir
Contenir l’obscur sans plaster
Pour redire tes yeux
Ta voix qui passe par ce cordon ombilical
Seul avec ces quelques heures en revue
Je t’Aime avec tous mes
‘Je n’aurais jamais crus’.

J-C
1470

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Seigneur Force Dieu
Amour Père Énergie Créateur
Divin
Seul avec mon dauphin je me demande simplement.

Il y a ces poutres ces allées ces si beau ‘mais’


Son respire dite-moi pourquoi ait-je à vivre
Tant de retenue…

Mais j’ai confiance totalement confiance en toi


Ta décision que je t’ai remise ne peut que m’aider
J’accepte tout même mourir sans elle.

S’horizonte le plus bref désormais


Caressé de rêve de sa sève sa réponse
Tant de battement de cœur pour réaliser
Que je dois tout perdre pour te gagner.

S’absolue
S’fatiguer
Ce besoin d’être enveloppé
S’mots dits S.V.P.
Laisse-moi te dire au moins
Je t’Aime

J-C
1471

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Présumé de ces lunes infirmes
L’encre admet son inutile
Laissant les graisses se plaindre des beautés.

Mon lit aboi bave de honte


Rage ses secondes où j’avais droit à ta paume.

Jusqu’où
Jusqu’où veux-tu éprouver mon nom…

Toutes les tentations du monde m’assaillent


Me poursuivent dans mes rêves
Épuisé je comprends que même si
Je dis ton nom
Le poids est trop lourd pour ce soir!

X
Écrasé
Je retiens mon souffle.

J-C
1472

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Ce sang sur la neige épaisse
L’hiver a le cancer.
Ce pue plein de je t’Aime parsemé d’ivresse
D’ondulation
De ta fréquence
Oh toi maitre des secondes
Aurais-je le pouvoir de te dire si l’élan…

Tant de viande, viande couchée sur la portée


L’hémorragie de février étale son blanc sourire
Sur toutes ces fenêtres pleines de suie.

Dégaler les saisons s’opérer sans raison


Toutes les vitamines m’appellent pour conjuguer
Cette distance qui libère mon esprit de la suite.

Esprit de la suite
Dis-moi tellement de longtemps
Dis-moi de te dire si l’élan
Dis-moi sans raison l’écho de ton silence.

Lustré vraiment sans vrille sans ‘it’ et ‘ine’


Condensé d’envie
De je ne t’oublie
Alors saigne en moi un Amour inépuisable…

Le manque est d’accord


L’encre trompe le nord
Toute rime sans moi
Toute rime sans moi…

J-C
1473

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Quand on donne seulement comme le soleil
On devient invincible tandis que lorsque
Que l’on s’attend de recevoir des autres
On devient vulnérable aux ignorances
Méchanceté
Oublie haines déceptions jalousie
Et combien Jean passe…

J-C

Maintenant je ne suis plus croyant en aucune


Religion de ce monde
Le tuteur est tombé
J’ai lâché la suce
Enlevé deux roues sur quatre de mon bicycle.

Je sais maintenant que tout est Dieu


Et qu’Il existe en tout.
Il est intrinsèque
Chaque atome est Dieu.

J-C
1474

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De toute cette saveur de pitié
De tout ce liquide frémit
Mon cœur aurait-il pu t’appartenir reine des malgré?

Oh délice comment m’as-tu retrouvé?

La cafetière est chaude la lumière rouge clignote


Ils se réchauffent s’échangent quelques baisés
Les nouvelles annoncent un autre tremblement
Tremblement
Échangé de tremblement durant que ma paume s’humilie
Qu’est-ce que l’on mange ce midi mon chéri?

Le soleil est le même


Même est le soleil quand tes cheveux raides de peur se collent
Au milieu de la vie pour moi.

Merci sincèrement.

Ainsi l’odeur du café installe en moi son secret


Tout est pour le mieux Père de l’aurore
Car se remplace les cauchemars la mort la peur
Se replace avec ton regard souriant
Les pires tourments.
Tout est pour le mieux quand on ne cesse d’avancer
Vers toi.

J-C
1475

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Dans cette douceur affable de l’obscurité humaine
De deuil en seuil j’échange toute la subtilité.

Le large m’implique la profonde avance


Laissant sur ma peau cette rougeur presque inconsciente.

Ces frictions qui m’assaillent telle l’envolée de l’Amour


Rappelez-vous nous avions tous le même nou-nours.

Jusqu’où les ‘jusqu’où’ m’iront-ils?


Tout semble me semble sans contenu.

Se viol en moi le terrible le sensible le susceptible


M’enfante de cette trop grande réalité.

Se pardonnent en moi les pires vengeances


Pardonne-moi ange inaccessible pour tout le mal de
Mes phalanges.
Telle l’étoile dans le ciel je t’attends
Et ainsi je me fout de tous ces vagins.

L’été s’en va le nord descend


Comment ai-je pu être ‘je’ sous 3 lunes maudites.

De m’arracher la peau les bulles l’agglomération


Ces mottons qui font danser mon cœur une funèbre mélodie.

Mi-motte mi-homme j’assume l’imperfection


Me faisant croire qu’il y a encore une chance.
Octobre insiste toutes mes mains glissent
Sur ce gras boréal affolé de la suite…

J-C
1476

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Ce n’est qu’un rêve
+ Un rêve
Un rêve
-Un rêve
Un rêve.
Un rêve de sang d’Amour un rêve intense où la multitude
Et l’agglomérat me désimplifie.
Ça ne peut-être vrai tout ça
Ne peut être vrai
Il n’y a pas de racine
Il n’y a pas de crosse
Il n’y a rien de tout cela
Le monde flotte dans sa pseudostabilité laissant
Dans mon cœur son gout d’amers paradoxes.

J’ai beau me laver me pincer


Je suis toujours réveillé dans ce rêve impalpable.

Il y a trop de monde pour une seule lune


Il y a tellement de coagulation
Rien ne se tient quand toute avance…

Tu me poursuis-tu m’Aime
Je t’Aime défi Seigneur
Plus Jean-Bûche plus ce sang me fait distance
Plus le rêve s’éveille
Plus il y a de plus.

J-C
1477

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L’interface coule en lambeau
Cette panique magnétique déferle mon angoisse effrontée.
L’ancien étouffe vomit ces ondes omniprésentes
Ce moderne rit de mes larmes devenues graphiques.

Ne pouvant fuir ne voulant fuir à l’étape


Dernier stade où l’Amour de ce monde équivaut au dégout
Fusionné par l’extrême
Il n’y a que les fleurs qui reposent mon agonie.

Je n’adhère plus qu’a une seule chose Toi.


Tout le reste s’efface de mon cœur les voitures l’art l’argent
L’informatique et je me rappelle un drôle de fait :

Un jour ma mère a vu une voyante


Elle lui a dit que j’allais effectuer un métier
Commençant par la lettre ‘A’.
Tout jeune j’ai voulu être Astronaute ensuite Acteur Architecte
Aviateur et même Artiste.

En fait elle avait raison


Ma vocation commence par un ‘A’.

Je suis l’Apôtre de la vie


Écrivant tout ce que je constate
Partant de l’Amour à l’Affreux.

J-C
1478

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De sortir cette grappe
Cet Alaska
Ce requiem sans voltige où se porte l’insoufflable
Je m’éblouis de l’inconditionnable.

Cette retenue cet affable profond s’isole


S’isole
Isolé parmi j’assume l’indompté.
Surpris sans relâche
Bouchée incomplète
L’humile humilité m’humilie devant ces clichés de marbres.

L’ex ténué pond ses œufs avec comme


Seul jus la confiance
Confiance du non-tremblement
Du sourire éternel
Cette merde immense salit mon cœur au plus haut point.

Je meurs chaque jour


Trop riche trop conscient
Je ne garde rien sauf encore
L’espoir de ne plus revenir sur terre.

Non ce n’est pas le paradis


Il ne faut pas que penser à nous à tout salir
Dieu Terre je te donne toutes mes secondes
Pour ne plus revenir ici
Ça fait trop mal dans mon cœur.

La prochaine vie est-ce que je peux changer de manège?

J-C
1479

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De loin avec ma bave lascive
Ta sueur devient mercure sans l’ombre de tes voyelles
Si belles
Si belles
Trop belles pour mes craques mon coagule
Et toi mon meilleur ami
Comment sauras-tu un jour à quel point j’ai été?

Cette boue la saleté qui rend fou mon âme qui ne cherche
Qu’à s’épurer
Elle me traque me pénètre l’anus jusqu’à mes rêves
Ta sève
Ta sève
L’égouttoir dégouté
À flot je rame sur l’asphalte maudit.

Claque fondue ça pu la rose au calcium…


Ils me traquent poursuivent mon évaporation
Mes pensées pour ton nom devinent.
Devine l’inlassable lué plombé gorgée
Le temps m’a perdu quelque part dans votre côté.

Pelleté ressort
Le vent m’a-t-il déjà dit où se vise mon casque?
Où tombe mon flasque?
L’heure n’a plus de sens quand on ne s’appartient plus.
Se sacrifice ce don mes larmes obtus obtenues
Oblitéré sans condition ramenant ma lente plainte
Vers le nord
Vers le nord
Vers le nord.

J-C
1480

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À toutes ces caresses que mon cœur se livre bataille
Je te donne mon Amour Impalpable accumulé.

Pour tout vous dire, mes hâtes perdent leurs sens quand
Je m’accroche à l’impossible de tes yeux.

À toutes ces caresses


Car il me reste
Je vous dédie l’onguent le plus subtil de mon être
Surétrenné.

La vapeur qui monte doucement des piles


Les boulons les écrous les tourne-vis de fou
Qui danse leurs macabres frictions
Seul avec ma Komatsu
J’approche doucement du ciel.

Que j’enclenche le temps des verbes


Que s’use l’Amorphis de mes dires
Je ne serais rien d’autre ici-bas qu’un refrain
Incompris de mon vivant délire.

J-C
1481

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L’éteint sans pitié crache ses ‘je’
Et son venin au bleuet
Silence serait sans frère sans sœur
Sans applaudissement
De votre éloigné je craque la beauté
Des moments sans toi!

Ce parfum dégoute le long de mes cuisses


Le pue la sueur
Un déjeuner en campagne
Seul je me prends une petite tranche d’Espagne.

Mon frère mes amis ils me quittent tous


Ces flocons ne fondent plus
Le crachat s’étiole
Vous m’avez tous quitté quand j’ai là toujours été…

Pourtant ça brille l’éclat ne cesse de s’en mêler


Vous vous reconnaissez
Tandis que moi moi moi
Moi
Moi
Moi et mes chats
Moi
Je tumeur l’accumulé
Je vomis l’isolement
Je 24 ans mes gains et pertes
Laissant le marbre
Devenir l’écume de mes incendies

Laissant le marbre devenir l’écume de mes incendies.

J-C
1482

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Vidé par Ta grâce
Comment peux-tu faire pomper encore mon cœur?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Le gout du sang et du sperme glisse sur ma coque
La purification s’ultime
Me désinscrit
Par ta grâce
Par ta grâce
Tu m’enfuis d’ici.

J-C
1483

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Le frotté l’angle
Ce duvet de débauche
De tissu en tissu se sème en moi l’extinction du vice…

Les pins les pines le persan l’Amérique


L’Amérique
Étrange brique sans mortier où tout vent en révèle la paille
Ce que je dois en comprendre?
C’est de ne pas trop serrer les dents, car elles vont péter
D’impuissance.

Mille sangtiment affrontés effrontés


Frotté de la suite qui empire
Empire Empire
Que l’argent vous tue vous brule
Je suis pris pour vivre conscient dans une de vos
Supposées démocratiques cellules.

Au moi n Merci mon Dieu, car tu m’apprends


Je veux être ton enfant
Loin d’ici S.V.P.
Loin d’ici
Ce nord des sentiments
Ces glacials pourtant
Loin de l’énorme erreur des vices
Je dois t’avouer que plus je m’épure plus c’est dure.

Père mère du ciel


Je ne sais pas comment vous remercier
Pour la douche que je prends ici!

J-C
1484

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Que les bateaux traversent l’océan
Que les scientifiques percent l’atome
Que Vénus passe sous mon nez en Amour
Qu’une montagne se casse sur mon dos
Que Dieu t’enlève à moi
Ils ne pourront jamais effacer ces moments sans qualificatifs
Où nous nous sommes vraiment Aimé.

Trop de blessures te guettent


M’arrête
Fais de mon squelette une zone vadose où le flot
De tes pulsions y montent et y descendent.

Sans même t’avoir eu, je t’ai perdu


Comme un billet de loterie gagnant qui à la volonté du vent
Glisse entre mes doigts
Mes doigts
Au moins rêvent mes doigts
Rembobinant l’aurore de tes yeux sur moi
Sans tremblement
Le ciel couvert
Là où il pleut des éperviers qui nous protègent
Au son des manèges roulant sur ta peau
Mes doigts s’enflamment et glacent mon dos.

Et la montagne
Et la montagne
Les mains en sang je la monterais
Portant sur mon cœur sans délire
Tous vos légers sourires.

J-C
1485

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De cette terre compacte sous mes pieds affolés
Par le moderne je suis né.

L’érable m’a bercé m’a fait prendre son sein


Puisant le lait dans les entrailles du continent.

Le rouge gorge m’a dorloté chantant pour mes oreilles


Une berceuse chaque matin sur le gazon.
L’écureuil m’a enseigné m’a préparé doucement sur une belle
colline à faire face à l’inimaginable…

Aujourd’hui l’extase de mon cœur fait des rots


Ma mère est une pelle mécanique
Et mon père un camion 10 roues faisant lever la poussière
De mes ancêtres.
Aujourd’hui ma terre est sale contaminée par le
Monopole technologique
Souillé par l’huile des gros portefeuilles.

Les rues sur le sable les villes sur l’argile


Et quelques trous pour nos vrais parents;
L’écureuil l’érable et le Rougegorge.
En toute franchise nous sommes en train de tout détruire
Pour supposément construire.
Alors je me fais chevalier j’enfile mon armure en tissu rouge
Prends mon épée perforée de 15 mètres en PVC
Et je pars chaque matin nettoyer le malin
Pour que ma Mère et mon Père
Et ma Terre soit fière de moi.

J-C
1486

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Le plafond est bas il était une fois
Étang de foi de douceur de ton impossible liqueur
Seigneur
Il était une fois sans couleur.
Ce flot cette gale ce cerne dans ma main déversée
Étoilant l’infirme incendie de l’attente injustifiée
Tel un pompier je casse la vitre pour sauver ce qui reste
À sauver.

Il baisse coule sur les murs trop seuls imparfaits


En guerre à l’heure
Seigneur
Il était une fois sans douleur.

Tant de ressort me fait l’Amour


D’ancienne forêt
D’appel-moi S.v.p.
Ils se frottent au sang sur la paroi indélébile
De mon âcre demeure.
Ce vent dans mes yeux mon creux que tu n’y sois pas
Mais voilà encore l’Amour et sa sévère discipline
Me prendre par n’importe quelle pogne
Et sans peur
Seigneur
Il était une fois d’ailleurs.

La mer a beau attendre


Les miroirs me refléter
Le plafond descendre et japper
Je vais courir par là sans bouger.

J-C
1487

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Ces grains ces conflits
Ces ‘quelque part je vous remercie’
Faisant de mon plonge un léger sourire.
Père qui face à la mort apparait
Père des perdus des égoïstes
Malgré les belles et douces flutes
Malgré le miroir de cette marée entrouverte
Mille alertes me disent que ce monde souffre vraiment.

J’applaudis j’embrasse mes amis je les Aime vraiment


Vous êtes si loin si proche si louche dans votre limite
Que l’auréal me borde de 132 souvenirs.

La céramique froide m’ajuste


Me ramène au ‘pitpit’ des moineaux sous
La poussière d’avril qui commence l’argument sans frontière.

La saleté l’irritation
Comment exiger plus que de savoir que ma vie lavée salit
S’offre à toi étoile du nord…

L’embrassé
L’embrassant
L’embrassait
L’embarra du devrais se pose devant moi
La poitrine ferme
Les épaules durcies
Confondu avec le reste
Avec le reste.

J-C
1488

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Celui en rêve en moi en sève sans saison
Celui qui porte tous les noms
Les pronoms
Les moins bons
Tout dégoute durant que j’écris cette lettre à l’anonyme.

Les volatiles préparent doucement ma mort


Les poussières de ver dansent leurs funèbres agrégats
Durant que toi
Toi
Tu es ce que je ne suis pas.

Ce moment où l’ile vous porte vous berce


Vous adresse ses plus beaux mouvements
Le soleil vous fait l’Amour et le vent vous rafraichit
Tandis qu’à moi il me ramène le phosphore dans la face.

Mais de quoi je me plains?


La femme que j’Aime est aux Bahamas avec un autre homme
Les lipomes fructifient
Personne n’apprécie mon travail poétique
Car personne ne s’y intéresse
Le monde est corrompu jusqu’à la moelle
Je sais que Dieu existe dans ce merdier
Je suis bourré de ‘je’
Tu me manques.

La vie n’est pas si dangereuse


Mais j’ai peur malgré tout sans ancre…

J-C
1489

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Désaccosté en lambeau de pardon
Se dégoutent en moi mes plus hautes exigences.
Le dégalé m’affronte
Ma queue s’envenime
Mon cœur sombre dans l’envie
Tous les je me ma mon mes tombent à l’arraché tel
Une pluie trop longue.
La mer est grande, si grande, trop puissante
L’affolé
De ta barque tu pleur mais qu’est-ce qui change
Si grande
Envolé
Où flotte une flotte de goéland sur fond bleu
Ignoré
Oh, mon Amour, La Nature comme tu me manques au-delà
De tous mes désirs.

Je pleure tellement de tous tes paysages


Tes touchers levés
Tes mille calmes et torrents
Je suis trop petit pour te mériter.
Mon Amour est tel que je veux me sacrifier
T’aider
M’empêcher de but égoïste
Pardonne-moi Mère de pleurer ainsi sous tes ailes.

Mon cloitre mon Amour


Mes larmes de te manquer
Un jour que mon corps te reviendra
Je passerai l’éternité à l’admirer
De la sauterelle aux étoiles filées.

J-C
1490

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10 avril 2011
Rien n’a changer sauf que tout double.
Ma gorge va mourir de cette merde
Seigneur vient me chercher
Tant qu’à me faire vivre dans ce monde hyperstressant.

Je suis seul
Prêt
Les ailes empoussiérées le cœur détruit
L’Amour au maximum
Père pardonne-moi d’être l’aujourd’hui d’un homme.

Je n’ai pas peur cette mort j’y rêve, car la vie m’épuise.

Tant de gens te renient Dieu à cause de l’erreur humaine


Tant de contamination
De maladie
Chaque seconde je te remercie de ne pas craquer.

Je n’ai pas peur


Seul avec l’immense
Les muscles émusclés
Les plaintes éplaintées
Ma reconnaissance cause de mon Holocauste
Tu peux si tu veux venir me chercher
Ou me laisser souffrir
Jusqu’à…

J-C
1491

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13 poussières trainent sur ma santé
Agglomérant mon siffle
Le manque m’a déjà enseigné l’odeur du règne.

Ils auront passé seront devenu.


Ils seront nés dans mon cœur
Dans mes mille Km/h
La mort ne fait qu’hommage à la vie.
Gente folie intense débris
Ce bloc Lego que je suis se souvient
De cette bruyante nostalgie.
Les autobus passent sans cesse
Mes jours deviennent années
Les coins sont de plus en plus exigeants
Le fixe se prend pour Dieu
L’idole et tous ces tuyaux
Ces contrats manifestes signatures
Avril et ses beaux yeux nous montrent la couleur
De la réelle blessure.
Je pourrais tuer voler sacrer à en vomir
Je pourrais me suicider, pleurer, dépressionner à en maigrir
Je pourrais te mentir me forcer pour une image
Un style
Mais la bataille pour conserver l’authentique n’aurait plus son sens
Toutes ces larmes tomberaient dans l’inutile
Le trop subtil
Ainsi je renouvèle ma volonté qui est de servir la Volonté.

Malgré les médisances les doutes les pertes les souffrances


Avec tout mon Amour pour le beau.

J-C
1492

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Minuscule beige
Lointain arrondissement
Jour affreux pour l’ajusté juste mage
Majuscule
De si petit l’arc m’étend ses 7 péchés indifférents.

Poussière de vomi si petit si petit un beige


Profond dément.

Peur et dégout s’enflent et conspirent dans mon autre journée

Levé petit 2 toaste jamais une larme pas de caresse


Le vue l’odeur d’extase pis j’ramasse
Le petit de chacun l’immense de l’assemblé
Un rien me donne rêve.

Toi seul qui sais minuscule infinité


Je prends mes vieux genoux de 24 ans
Les traines à l’épuisement
Pour te montrer à quel point je te demande pardon
Pardon
Pardon pour le beige de ma peau souillée
Le vert de mon squelette égrené
Ma dramatique vision du drame au courant.

J-C
1493

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À l’ombre des pissenlits
Cette araignée milles toile
Confuse
Les armoires
Déployé replié questionné aux aurores
Je t’endors
Belle lointaine sereine voie tricotée
Je t’Aime.
L’encadrement le cœur au soleil je t’Aime
Souffle discret laisse-moi t’embrasser au nom de tes voyelles.

Rebond en longe franchise ta cerise mouillée


Chaude émotive je t’Aime.
L’élan au bout de l’Amour espiègle froideur
Sur apparié en longueur
L’examen d’être l’exagéré
Selon selon
Selon l’idée l’affirmatif l’infini surlatif
L’emprise devient le démon du prépassé…

L’espace
Dégradé
Pressurisé
Tu es dans le rend compte de la réalité glacé!

Cette prison toi la peur


À l’enivré
Serais-tu capable
Capable de mieux?

J-C
1494

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Rêvé quelque part entre tes genoux et ta vulve
Les autres ont beau dirent
Mon cœur rote ma salive se modernise.

20h37 mon ancienne pleine lune s’installe


Instable
Instant
S’instant sans toi pis l’cul qui gratte
La morve de Montréal
Le cœur chaque cellule à l’astral
Qu’elle concentration devrais-je avoir.

20h42 le Dollarama de ma personne s’épuise


Le je vous en prie éteignez tout même les toits
Les marques de griffes
Les espoirs d’être un jour
Un jour
Un jour à l’espéré
Espéré sur les fracas je t’Aime de mes pardons malgré.

Toi lointaine éternelle impossible


J’arracherais ma peau ferais une boule une boule
Une douce houle pour que ton corps si tendre s’y oblige
Agencé
Glacé
Clacuté
Tu fit ou tu fit pas.

J-C
1495

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Avril a beau s’enfuir paniquer
Avril peu bien mourir naitre m’envoyer son C.V.
Avril à rien qu’à se détendre battre des ailes
Faire sortir les brassières
Il a beau venir du nord partir du sud
Faire exploser les enfants
Assembler les riches
Avril n’a qu’à s’ouvrir les jambes
Laisser couler la poussière
Il n’a qu’à faire une annonce éclater les bourgeons
Ériger des clôtures
S’il veut même tomber dans le vice, sniffer un ou deux Suisses
Avril a beau pleurer
Mendier
Donner des rameaux
Il peut bien serrer très fort doubler les secondes
Mettre plus de son d’onde
Il peut t’emmener t’accuser
Te sucer jusqu’aux étoiles
Te faire cracher toutes les vitesses.

Avril a beau me rendre jaloux


À genoux
Épuisé
Envolé
Il y a encore Mai qui dort
Mais il y a encore.

J-C
1496

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La peau fait comme une marée déchiquetant la poussée
Le reflet
L’élan de l’intime qui bourgeonne de peur
Ton parfum
Ton accord
La gamme en souvenirs empilés échantillonnés brassés
Disposés
En larme variante Mai(s).

Et ces fleurs de poussée l’admirant le beau


L’effet du soleil sur ta peau
Ici
À Mont-Royal le calme s’est sauvé sans ta permission.

Sont loin des flocons qui sont loin.


Hyperconjugué à l’incroyable inconstance journalière
Les 2 mains pis le cul dans la matière
Les coins de rue affluent j’aboie et vomis au pied
De l’Everest monétaire.

Coin Jean peut plus


Je reconnais ma richesse
J’ai honte de mes bassesses
Malgré les caresses
Les ‘ta raison, ça blesse’
Les fleurs restent
Ils me testent.

J-C
1497

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Les rails sont longs
Dominantes
Avec le fouet et l’extase
L’encombre rencontre l’inexpressible.

Un coup de trop les balles chromées de sang


De cervelle
L’étincelle qui de si rare revient avec un baiser!

Manipulé manipulant manipule manie du recule


Ma
Ma
Ma
Ma
Toujours ma mon mes qui puent
Les heures qui obstruent
Si durement évaporé le monde divers autant s’est ouvert
Autant il se perd.

L’arôme du boréal
Des vices des clous
De petit je t’Aime qui rend fou
De la querelle à l’aurore
Du petit de votre corps
Au doux ronronnant
À ces soleils trop pleins trop loin
À tous ces mots écrits avant ceux-ci
L’arome de la querelle bla bla bla
Tout a été dit déjà.

J-C
1498

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Les semaines forment des lambeaux
Reliés à l’aqueduc par la pisse
Le béton
Des bulles des boules des boulons
Un coup de lame une balle et c’est la fin.

Entre 2 brassées le doré de tes angles roule sur ma toiture


S’invite par la fenêtre
Mai n’a jamais été si silencieux au travers
Les nouveaux Amour.

Cette dualiversité insoucieuse les nuages contaminés


Le visqueux réel des journées coulantes
Juteuses
Empoussiérant les secondes trainant l’intraitable
Encore une fois au travers cette sombre poésie
Malgré tout Merci!

Durant que nos limites paniquent dans leurs enchevêtrements


Le sang qui vibre les yeux qui tombent
L’inspiration qui s’évapore en quatre
La Volvo pis la cravate
Ainsi je me bats avec la plate.

Cette pitié qui profonde mon relâchement


Les yeux bourrés
Le visage religieux
Le vent berce mes larmes puis je glisse
Je glisse
Sur tous ces ‘longtemps’ que mon âme esquive
Que mon âme déguise.

J-C
1499

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Le tapis ressemble à ma vie
Sali lavé Sali lavé
À ma peau dégalée
Au klaxonnement des vertébrés de métal
De mon immunité éprouvée à l’astral
J’aboie sur le Crystal de mes incendies.

J’me brosse les dents me coupent les ongles


L’été qui veut pondre la famine pis l’pourri
Caviar et pissenlit
Acide nitrique spatule canette de liqueur
Oubli pas de passer l’aspirateur fermer l’ordi
S’assurer que tout est barré
Parfois être flatté surveiller la rue
Légume cru
Le sang ne sort plus tellement le cœur s’encorne.

De 8 à 8 de station en station
Battement après regret cigarette écrasé partout
Le fou le violent l’ébahit
L’air goute mauvais tout le monde se tait
Ça vomis ça se suicide ça se suce ça se trahit
Ça s’Aime à ne plus dormir 20 nuits
Le lave-vaisselle
L’arc-en-ciel
Les plasters ta fleur la poésie du déchu désolant
Désolé
Dissoudre l’inespéré
Te laissant la couture
La fermeture
C’que mon cœur en forme d’épaule endure!

J-C
1500

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Le lourd grondement des moteurs la rue insupportée
Un trophée l’exhausse.
Où sont les vrais concepts
Les nuages semblent s’en souvenir
Observant d’un air imparfait nos batailles incompréhensives.

Les coraux du jamais s’enrouge de peur


Riez riez
Tirez vos cartes avancez les pions jusqu’à l’achèvement
Jusqu’à ce que la croute vous empêche, un total respire
Fuyez
Ignorez mangez vos cartes
Mangez votre mère oubliez votre grand-mère
La paye est meilleure cette odeur du possible possessif.

Masturbez-vous jusqu’à vomissement


Sur les fleurs et les arbres
Enduisez-les de tous vos liquides en or en argent
En bronze passez les rues venez allez achetez
Achetez tout ce que vous voulez
Durant que la grâce de Dieu est de nous laisser
Détruire la terre notre mère
Grondez le sol avec vos cylindres
Gémissez avec l’oubli les bougies
Chicanez-vous pour tous ces détails
Faites des failles
Chiez du bétail.

Allez vivez effacez ces mots


De toute façon les jeux sont faits!

J-C
1501
25 juin 2001

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J’accueil

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Et il créa l’homme
Avec le chant des oiseaux
Le pignon des églises
Se déchirent mes yeux sur l’agglomérat de métal
De béton
De plastique
D’informatique
Sur les fleurs les rivières dans le sol
Des milliards d’éjaculations d’égoïsme névrosé
Par l’extrême
L’argangrène
Sur cette Terre s’élonge dans tout le sang
Ma déception.

Lointimemant de toi sublime princesse


Mes pantalons au fil des ruelles m’apprennent
Que le monde fait craquer la branche
Et qu’ainsi trop lourde
Trop chargé
Trop pollué
Il tombe emportant avec elle tous ces feuillages.

OK je n’ai rien inventé


Tout a été dit
Mais ce qui prouve mes dires c’est que je suis si mal et heureux
Malgré que j’ai tout
J’ai tout
Tout
Tout…

J-C
1502

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02 juillet 2001

J’me lève j’mange un peu de peau


Je pense à tous ces morceaux rouillés
La tondeuse qui vient d’arrêter
Comment pourrais-je parler à ce veau
Qui meurt doucement dans le sable mouvant.

J’me lève avec les drogues du monde


Fabulé télévisé égorgé
Le tremble fait de mon cœur une arène
Où se guerre les moindres coins.
La chair de la roche proue l’inadmissible
L’éjaculât du moderne
L’effréné
La pluie des trop cendre désabuse mon accumulé.

Maitre du monde qu’ils se disent


Noble profiteur qui mangerait le ciel et le soleil
Tout l’humain que je suis se morfond
Devant la bêtise magnifique.

Le carbone sur les mus la poussière dans les yeux


La suie dans le cœur
Du goudron dans les poumons
Et ces larmes que seul Dieu regarde parfois
Triste de voir l’adolescence qui ne se termine plus
Ainsi je prends mes deux lipomes en forme de jambe
J’écoute ce qui reste d’animaux
Puis je continue seulement pour l’Amour.

J-C
1503

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L’esprit qui dégouline
Arraché comme la racine des impuissances
L’esprit qui laisse prit au piège de son reflet
La rame le nord l’étoile
Seul avec la toile c’est trop immense.

Les pointes vives je survis aux commentaires


Aux aires de déplacements
À l’absence
À ceux qui me quitte à ma bitte
Les données fructifient comme une colonie bactérienne.

Mais le plus dur le plus épeurant


Le plus intense
Le plus difficile c’est d’être avec moi.

Toutes les drogues sont de la merde


Calé profonds vomis de larve
Étendu de psychiatrique
Fragile psychique
Je survis au moindre mouvement.

Comment cette page peut se terminer


Te satisfaire
Rendre hommage au fait que tu me lis
Alors je te dis sincèrement
Ferme la page
Puis oubli
Oubli.

J-C
1504

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Pis je regarde mes points de rousseur
Pis j’regarde les étoiles
Pis j’me dis qu’au fond l’Amour m’a dépassé
Dépassé
Dépassé du lointain
Dépassé devant avancé qui cour et cour
Selon ta destinée
Des devants devenus
Devenus ce que tu acceptes sans lousse
Ce que tu acceptes ce que tu refuses
Ainsi refusant s’explose le moindre et ses autant.

Pour toi je me moi je deviens bois


Dur accumulé protégé debout
Debout devant le diable mes rousseurs
Mes peurs
Mon avalé
Ce digéré qui sans cesse me prévient
Me balance dans cet Amour
Amour
Là où les coins deviennent ronds
Là où les angles deviennent horizon
Là où tous les là s’estompe sous la lueur de l’incompris.

Toute ma vie pour 1 poème


1 mot
1 Amour
Un sens
Une vie
Sans retour…

J-C
1505

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Les tisons discutent
Le maitre est mort.
Les flammes de l’espoir se fraient un chemin
Le large des frontières de l’horreur
Mais la lueur
La lué
Le cœur estropié par Sa Majesté
Les tisons discutent, mais n’arrivent pas à leurs fins!

À toutes ces dames ces rois ces valets


Ces as que vous êtes
Quelles places ont ces mots étouffés
Par les exhausses
Des mots qui deviennent guerriers
Guerrier sans maitre
Naitre sans savoir
Vivre toutes ses séparations
De toute façon aujourd’hui on consomme l’Amour
On change on s’effondre
Au fond on ne sait rien vraiment
Ainsi la famille devient tison
Elle s’éteint doucement
Malgré toutes les larmes et l’océan
Malgré tout ce sexe qui brise l’Amour
L’unité le partage
Malgré toutes ces gales ces suicides
Le mieux pour ma part
C’est de le vivre pour ne plus revenir.

J-C
1506

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Il se tenait là tout crisper
Le petit lapin
Les yeux pleins de pu dans l’agonie de l’asphalte
Il libère en moi ce venin
Cette douleur froide
Réel
Sans yeux le grondement de l’autoroute A1
Seront ses derniers son dernier.

Seul
La respiration qui roule vers la mort
Sans désormais et sans effort
Tout le monde passe continuent
Avec ou sans
Cri pue suicide mort ou non
Chaque jour est pour se rapprocher du plafond.

Pardon!
Pardon petit lapin qui git sur le trottoir
De ne pas t’avoir sauvé la vie
Dieu en a voulu ainsi.
Sauf au moins ces mots qui pour toi deviennent fleur
Champs aux mille papillons infinis
Là où tous les lapins se roulent dans les pissenlits.

Oh mon beau petit


Et les milliards d’animaux qui souffrent persécutés
Je donnerais mon âme
Pour tous vous donner la vie.

J-C
1507

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Tes yeux gros lourds
Qui m’écrase et me réchauffe
Mou mielleux douloureux si loin
Refusé
Trop profond
Trop conscient ainsi fantasme me gruge et m’achève.

De l’ombre entre tes pupilles et ma dévotion


S’étend une longue mer évasée
Où les marsouins volants tricotent
Triment embrassent ses mains sur ta cornée juteuse
Rouge de sueur et de cri
Dur comme l’Everest
Et moi accroché vieux rêveur
Je me plis aux escarpements de ta liqueur.

Femelle dentelle mamelle duel querelle


Sexuelle séquelle
De petit centimètre au travers ta robe
Dur croquant
Si raide que j’en ai mal aux dents
Ah maman
Pourquoi tu t’es laissé
Pourquoi m’as-tu laissé…

Ainsi je résiste quand je vois le lait


De tes yeux regarder un autre qui est mieux.

J-C
1508

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Ça tombe comme des gros flocons de vie
Puis ça fond à l’intense
L’immense repli
Et la salive sur mon cœur chaude
Pompé écarlate
Au bord du tombant
Le trop de l’explosion
L’être, l’être
Au bord de l’incision la 27iem lettre de l’alphabet
La dixième planète à notre système
Puisse cette pure érosion cérébrale te procurer
Car pour ma part
Je me déchiquète en latte
Je sue chaque mouvement
Je suis le trop, le quand et le comment.

Chaque respire est un cadeau une dette


Un apprentissage
Né du magique ce fade moderne
M’éteint et m’allume
Jusqu’à la brulure
Jusqu’à la brulure
Jusqu’à
C’est juste que…

J-C
1509

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Cette destinée qui coule entre les doigts
Glisse sur la cuisse
Mords le néant
Réinvente ce livre épais qui n’a jamais existé!

Les mois craquent et gisent


Ils complotent sur cette idée d’être
Ils décollent atterrissent poussent au vice
Laissant le nord s’emparer des continents.

Et le cœur qui pompe les clous de l’ensemble


Comme si n’avait rien à dire septembre
Mort caressé volontaire
Ce funèbre théâtre lui laisse que trop peu de lousse.

Et ce trésor, mais désormais il n’y a plus que toi


Divine destinée.

Le temps des étoiles achève


Le règne moderne l’emporte
Solide désaltéré
Couleur opale comme le noir et le blanc
Étiré
À l’achèvement
À l’achèvement l’aurore se masturbe sur les poutres de midi.

L’inutile pose son doux regard il se couche sur l’interdit


Emportant avec lui ce profond oubli des essentielles.
Et toi ciel pelure des vivants
Coquille du désordre
À cette destinée que décides-tu?
Glisser ou mordre???

J-C
1510

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Dois-je donc vivre pour mourir?
Et l’océan qui se bat contre la terre
Et le mou de tes seins
Qui s’enlarme dans ma rigidité
Je suis baleine le noie des fonds me rappelle
D’aller prendre un respire.

Dois-je donc mourir pour vivre?


Quand l’afflue envenime mon manque
Quand ses mains tout ce temps de graisse
Réchauffe ma gelée
Je suis Juin marqué
Igné comme un vieux pli.

Elles sont là enrobées bouclées défrisées


Elles défoncent mon bonheur
Elles m’ouvrent comme une huitre
Que l’on respire
Que l’on échappe par terre.

Il y a ce morceau qui est parti


Érodé
Avalé par les longues vagues continuelles
Mangé par la baleine et les vampires du large
Éjaculé de marge vomie de mes conditions
Du crédit à l’Amour
Je m’attends au pire
Vieillir.

J-C
1511

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Dédié aux morts qui on suivit les attentats du…

Onze deux cinq-mille


Septembre descendre cendre
Soleil sang figurant
Tout le monde sait maintenant comment l’humain
Peut souffrir et devenir…

D’un côté se vente se venge


De l’autre se venge se vente
Des colonnes vertébrales mélangées aux poutres
Brulés
Tombé tel un fruit trop mûr
La figue qui figure
Toé pis moé qui maintenant sommes pus sur
Coupable victime des gestes de la gloire noire

Ferme les yeux


Souhaite-moi de ne pas finir ce poème par ‘erre’
Car il y a moins de larmes que de sang
Étendu par terre.
Mais la saison continue
Les feuilles jaunissent
Satan prépare son jus de pernice
Laissant le patriotisme fanatique
Couler jusqu’à la perte.

Où es-tu mère
L’argent et le pouvoir nous ont séparés
Cette figure tu verras
À bien changée.

J-C
1512

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Les pluies tombent l’amas cogite
Des Amours tombent les sourires
Des longtemps sous l’accumule
Le crépusquand
Sombre et se devient effleuré.

Sans flanc ni talus, les jours s’effondrent


Sur eux-mêmes
Balayant de poussière rêve et attente
S’y rendre
Prendre un nuage entre les dents
Le serrer de pleurs
S’y envoler laissant l’amas
Les longtemps
Les ‘au contraire justement’
Pour frôler peut-être un peu d’Amour de paix
De ‘enfin c’est parfait’.

Anges les pluies tombent trop bases


Elles sont trop liquides
Le cœur devient boue
Le talus réapparait
Les jours naissent et meurent
Comme toutes ces étoiles jamais atteintes
Fragment
Impuissant
Ainsi tolère et colère jouent avec ce paradis
Repoussant les limites
Flânant avec les nuages
Pas facile d’être sage
Dans cette rage.

J-C
1513

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Que tous les moments passés puissent
T’avoir été
Que tous les automnes qui ont coloré ta peau
Taille embellie
Que Mars et toutes les étoiles me tombent dessus
Et m’arrachent le cœur, mais pis
Je t’Aime enfin Angie.

La poussière devient brique


La brique devient château
Et ce château a beau partir tomber
L’Amour que j’éprouve dépasse la peur
Et tous ses vampires.

Ton être seul fleurit la cendre de mon paradis


Quand je te vois, je n’ai qu’une question que je me pose;
Pourquoi a-t-il fallu t’attendre si longtemps ma rose.

Sous ce ciel couvert de pollution de guerre


De profit de vice de gloire
De pluie qui roule avec mes larmes de joies
Sur ma joue
Mon pouls
Mon fou
De toi sous tes lèvres juteuses loyales éveillées
Ça redonne à mes rêves leurs pleines réalités.

Ainsi Angie peu importe, car dans mon cœur


C’est pour la vie.

J-C
1514

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Il est parti
L’ombre des ombres
Le Dieu des vaincus des vainqueurs
L’entonnoir m’enseigne que je suis
Devenu qu’une simple procédure.

Je suis parti
Avec ou sans les soleils du bleu incroyable
Je suis parti loin de tout ce qui bouge.
Les rafales
Les falaises
Une épée
Qui traverse de mon cœur au néant
Laissant laissant feu et cicatrice
Caresser ma plainte!

Nous sommes partis


Loin loin
Non très loin
Là où la peau ne repousse plus
Dans l’enfer de l’air vicié
Violé
Craché de sang d’Amour perdu
De guerre qui n’en finit plus
D’où es-tu Jésus?
Où es-tu chevreuil mésange hermine
Où es-tu vous tous
Que nous arrive-t-il?

En attendant
Tous les chiens en cage et les oiseaux restent patients

J-C
1515

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Il ne suffit pas de vivre pour soi
Car le ‘soi’ est en constante relation
Avec l’extérieur
D’où l’importance primordiale de vivre pour les autres

Aider les autres c’est s’aider soi-même.

Le petit confort personnel de l’égoïste


Est voué à l’échec.

J-C
1516

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Les grappes de disloquent
En de longs couloirs amers
Il n’y a pas eu d’hivers.

Les gens me disent plein de mots


Surement que ça a du sens
Au travers les rues l’air triste l’ambiance morte
Il parait que c’est moi qui capote.

J’en ai parlé aux goélands


Je me suis répété aux coccinelles
J’ai porté mes excuses aux canards
J’ai touché le dernier loup
Il n’y a plus grande distance entre moi et le fou.

Le support pli un peu


Mon cœur chauffe trop
Plus les jours tombent derrière moi
Plus ceux devant restent froid.

Votre monde n’est plus un monde


Il est devenu un monstre.
Parlez-en aux murs aux restes de la table
Aux lisières de bois plein de déchets
Aux espèces qui restent
Regardez votre pièce
Regarde
Regarde et prend un bon respire
La nouvelle prophétie arrive.

J-C
1517

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Ne suis-je pas un de ces faux
Prophète pré-boguien qui tend
Vers un noir avenir?
Petit révolutionnaire écrasé ben gelé sur son divan?
Grand idéaliste qui ne fait que réécrire
Et pleurer sur la condition moderne?
En fait je suis mort.
Vers l’âge de 22 ans une de mes tours intérieurs
S’est effondré.

Dieu père de toutes les races les religions


Veux exploser en moi pour se faire comprendre
Chaque respire battement spasme et consacré
La cause des oubliés.
Je n’existe plus
Je suis si malheureux de ce que je vois
Que je me détache jusqu’à l’effacement.
Et toi l’Amour aux intacts
Tu dilates mon corps déjà trop vieux pour sa cuvée.

J’avance je touche j’obéis je m’efforce de


Donner l’exemple malgré l’ère de glaciation
Que connait mon continent interne.

Toi qui crois connaitre détrompe-toi.


Tu crois connaitre Dieu
Tu crois me connaitre
Alors, dis-moi pourquoi quand je me vais et viens
Je mets un doigt au fond de la rue?
Pourtant j’Aime et j’Aime pu
Pardonnez-moi S.V.P., car je devenir le reflet
De la vérité.

J-C
1518

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Ouais c’est ça
Tu es bien effondré accroupi
Les murs semblent s’assemblent
Si tu as mal c’est parce qu’ils presque peut-être
Refoule cette lourde amertume
En lambeau trop beau.

J-C

Seigneur tous les sacrifices que tu m


Demande je veux les faire avec
Tout ce que je suis
Jusqu’à la dernière goutte de mon sang.

Pour l’Amour du beau


Ainsi ta volonté est la mienne.

J-C

Chu petit si petit.

J-C
1519

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30 40 43 wagon plein d’huile
D’encre
Tant de soudure pour retenir notre aliénation créative!

Décolté, décolle, décollé, colle


Le canard patauge entre deux blocs
L’arc dans le ciel
Les plumes aux monoxydes
D’église en église, l’or n’a plus fini son éclat.

Je mets du sel sur mes patates l’océan est bien loin


Putréfiés de santé mes veines
Et l’agglutinant s’offre une valse sans permission
Comme si j’étais un homme…

De toute façon je cours dans l’herbe en tentative


Atteins la vitesse du train
En le fusillant de mes paumes encore trop tristes
Pour le laisser.

Le collant m’a envoyé son ombre


Il passe dans tous ces tuyaux de Marien
Rote brouille allume le malin à la sortie du train

Même le nord n’en veut pas


Il déraille en comparaison
Il fait sauter les verrous de ma tentation
Ce n’est plus selon!

J-C
1520

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Pis là je qu’est-ce que je fais?
Est-ce que j’emprunte trop de mots?

C’est simple la façon la plus courte et efficace est de


S’incarner en plante ou en champignon.
Et après l’absorbation nous pouvons vous pénétrer
Et changer les bases même pour vous faire évoluer
Vers les plus hauts sommets de l’humilité et d’Amour.

L’après-midi était peut-être chaude pluvieuse


Vendredi
Comme s’il n’y avait que 7 jours!

J’ai lâché prise complètement.


Y compris quelques feuilles fraichement nées
Et ces voisins qui sont trop voisins
Et cette plainte que cessait
Non j’Aime
J’Aime aveuglément
Parce que j’avoue
J’avoue
Pour qui je me prends?

Les champignons nous-sommes


Poussant dans l’humidité de vos cellules
Perçant votre bulle
Lorsque tout devient stable.

J-C
1521

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Il se lève parce que la journée s’additionne aux autres.
Le temps est sec même s’il pleut de longues gouttes programmées.

Il n’y a plus de ‘il’ de ‘je’ de ‘mes’


Mais il lui reste des faudrait.
La journée continue sans lui vraiment
Même si sa carcasse condense les moindres repos
Hier on lui a dit que dans dix ans il n’aura ‘plus de dos’.

Où est la garantie; 32000000 pulsions cardiaques


30 ans pièce
Et mains d’œuvre?

Si seulement il, mais il n’est plus.

À chaque pieu qu’on lui enfonce dans le cœur


Il devient plus pieux.
À chaque ‘poff’ de Marie qu’il enfonce dans les poumons
Il se rapproche de Marie.
À chaque fois que celle qu’il Aime lui dit ‘je suce’
Il pense encore plus.
À chaque fois que se posent sur lui plein d’yeux
Il les remet à Dieu.
À chaque fois qu’il fabule sur les seins
Il prit pour en devenir un.

Pour l’instant il se lève le volant comme corole


Un camion neuf comme ailes
Un casque comme chapeau de paille
Et il migre il migre jusqu’à la fin de la garantie.

J-C
1522

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La mort donne raison à la vie!

J-C
1523

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L’autre jour j’ai appris qu’il fallait
Payer pour entrer dans le Vatican.
J’ai cherché très loin le sourire du goéland
Le frétillement de L’eau
Le jour où je pourrais enfin être fier de l’humanité.

Tout devient secondaire quand je vois la boucane noire


Sortir des exhausses
Une partie de moi meurt déjà Père Mère
La tristesse du péché me traine face sur feu
Vers les hauteurs de la bassesse.

Pardonne-moi je pêche.
Pardonne-moi je fais partie de la race qui a tué Jésus.
Pardonne-moi ou ne me pardonne pas ça m’est égal
Car je fais de mon mieux et je peux plus encore
Si tu me l’enfouis dans le cœur.

La petite honte que j’ai est combien plus petite


Que celle dont tu dois avoir.
Toute cette compétition
Cet orgueil
Cet égocentrisme
Seigneur prépare-moi à me purifier
À parler en ton nom
Sinon c’est mieux que tu
M’enlève la vie tout de suite.

J-C
1524

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J’ai un très bon ami
Il m’a dit un jour de juillet;
‘Viens Jean-Christian je vais te montrer où nous
Travaillons et jouons-nous sommes des milliards
À grandir et découvrir ce carré de sable’.

Une fois rendu après quelques années d’adaptation


Il me dit à nouveau d’un air inquiet;
‘Ben voyons J-C amuse-toi découvre
Fonce
Exploite les ressources comme nous le faisons tous
Allez! Tu n’as qu’une vie à vivre Carpe Diem
Fait ce que tu veux!’

Heureusement je ne suis pas capable que je lui réponds.


Je vous vois tous s’affairer dans tous les sens
Apprendre défoncer les limites évoluer sans borne
Réinventer la roue
Placer le sable de la façon que vous voulez.
Vous avez enlevé les vers les crabes les rares brins d’herbe
Qui y poussait sous le seul prétexte de l’évolution
De la connaissance.

Pardonne-moi mon ami


Mais je n’ai pas le même sang dans mon cœur
Mon intelligence me dit
Que je ne toucherai pas au sable si c’est pour
Détruire la maison des vers…

‘Mais voyons J-C t’hallucine les vers ne comprennent pas


Viens donc t’amuser avec nous faire du See-Doo
Sucer deux ou trois vagins en même temps
Prendre le char et se promener
Boire fumer faire des expériences sur les rats’

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Non merci mon ami. Toi vas-y dans ce carré de sable
Afin de comprendre peut-être un jour là
Priorité de la vie.

Pour ma part pendant que tu m’invites chez vous


Je préfère vous ramasser
Vous nettoyer
Vous laver pour donner la chance aux vers de terre
De récupérer ce qui lui appartient.

Sache à jamais cher ami


Que mon bonheur ma joie passe bien
Après celui des crabes
Et des vers.

J-C
1526

La vie n’est qu’une préparation


À la mort.

J-C

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Je sais que Dieu existe
Je sais que je suis Dieu
Alors, pourquoi exister?

Je sais que je dois devenir meilleur


Je sais que je dois m’humilier
Alors, pourquoi exister?

Je sais que pour entrer au ciel il faut se sacrifier


Je sais que sur terre je ne suis qu’un
Alors pourquoi exister?

Je sais qu’il y a des milliards de planètes


Je sais que je suis que sur une seule
Alors, pourquoi exister?

Je sais
Je ne sais pas
Alors, pourquoi exister?

Il ne me reste plus qu’une raison de ne pas


M’enfiler une balle dans la tête
Pour l’Amour du beau.

J-C
1527

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Doux plaisir des hirondelles qui s’élèvent
De la Voie lactée
Prenant le trou la gale l’instance des Iroquois oubliés.
À l’effleurement des troupes
Qu’un cœur s’efforce des trottoirs
Du galon manquant
Du galon manquant poussant poussé
Deviens à la crème de nos jours.

Un coup sans muscle au-delà de l’élève


Minuscule épouvante de l’homme
L’homme qui pave son humanité d’huile
D’huile que le plastique pénètre en éjaculant
Les morosités
Doublé des pédales fixes les craintes
L’hirondelle du mou convient à ces plaintes.

Cette cicatrice qui longuement palpite les vices


Détruit l’ombre le sang le regard du monstre
Accroché sous l’hameçon de nos pêchés devenu vertus.
La cale des chiffres veut mon âme rassasiez…
Père et mère que je n’ai jamais eu laissés
D’où ma plume ma hache et ma foi épargnées
Vous dire la rougeur de cette vie serait vous la donner.

De quel pardon mes genoux ne saignent-ils pas?


De l’hirondelle et des Iroquois
De mon rac gonflé prêt à éclater
Mon compte d’Amour
Ce mois-ci
N’a jamais été réclamé.

J-C
1528

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Devant le cœur parsemé des applaudis
S’arrose le palpe et l’affront
Devant l’ignore de je te parle oh harmonie
Je pose en sous selon.

Les méridiens galvaudent le plastique des iridescences


Ah oui! Ça y est je te sculpte mon Amour
Laissant la lesse de mon âme laissée aux continents.
Et comment Maman.

Pousse encore S.V.P.


Laisse l’abrupte du magique en toi accumuler tes narines
Te rappeler la voix marine
Des ‘je’ brûlés
Crée
Sur répété des graines aux fruits boréals
Sens respire c’est normal.
Je t’ai laissé par désir de te vaincre
De vaincre l’inspiration
Comme si tu étais le lièvre et moi le lion
Mais l’oursin ne m’a jamais quitté des yeux
Les nuanges se condensent sans trembles
Palpitants les origines d’une passion magnifique.

Si lance-t-il sur ta peau ces clous qui te saignent


Si perce-t-il sur ton eau le miroir des infinis
S.V.P. guéri
Au nom de la pluie…
Pour toutes ces souris.

J-C
1529

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Car c’est le vent des cent-huit heures qui ‘shake’
Au travers les marges de Dieu
Car ainsi le vent des cent-huit heures me cingle de l’œil.

Un enfant n’est-il jamais revenu du bleu dans son cou


Sans transfert aux clignotants du maitre des cordes
Puissant puissant puissant l’ombre
Des articulations évaporées
Porc et grillage m’avez-vous déjà parlé?

De ce tremblant état du nord où l’aurore devient irisation


Ma main fauche les trottoirs et les sacs de Mc Do
D’où pullule l’enfant miroir d’enfance magique
Faisant l’Amour aux arbres
Aux baumes
Aux lipomes des marais en plongé marasme triomphant
Jubilé des poussières de Neptune d’où coule
L’interleukine-6
En arrêt constant des étoiles brisé jusqu’au ventre de cette mère…

Mère
Qui je n’ai pas eu sous ce soleil de sacrifice
Si ce n’est du vent qui à 8 heures me berce
Et cette affable continue de l’huile qui me pousse à palpiter
Palpitant les moindres regards
Regardant les moindres palpite
Adjugé du reste
Près de mon nounours
Je me fais l’Amour.

J-C
1530

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Pour ce pardon qui dans ma bouche
Élève mon cœur aux abimes de l’obsession
Pardon.

Mes larmes ne suffisent plus d’essuyer la cire


Que mon âme regarde
Consterné d’avoir seulement osé écrire
Dire
Et parvenir à changer cette gaffe monumentale
Oh toi pollution
Je l’écris :
Je donne ma vie pour que tu partes.

Ainsi les bernaches ne passeront plus dans


Ce noir et brulant panache
Plein de toxine que raffinerie et autres usines
Nous donnes-en cadeau en plus de faire des fortunes.

Ainsi les renards ne se promèneront plus entre les


Gigantesque réservoir d’essence et la rue Marien
Pleine de martiens
D’homme voiture
Trop m’échappe d’échappement
Charpenté de vices incalculables
Devenue vieux
Pieux
Avec trop de merveilleux
Malgré les mauvaises interprétations
C’est selon…

J-C
1531

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Découdle
Après ces ombres venimeuses des réunions possibles
Entre ce nord qui n’est jamais sorti de son ile
Par un pont dans un camion que l’exhausse caresse nuage
Dans ces Amours éternels que la dureté de
L’apprentissage assaille
L’Amour de cette beauté que toi
Créateur
Mets en œuvre à chaque battement de papillon
Papillon qui fume même parfois jusqu’à la mort
Mort de toute sorte de choses
Chose certaine
Ce chandelier qui porte mes larmes refroidies
N’ose plus me parler me boude presque
Laissant ce froid de création
Qu’une petite créature humaine subit
Dans le magma de sa conscience
Oubli l’arrogance, car le palier de la sagesse
Se dresse un à un jusqu’au soleil de plus en plus
Simple de plus en plus compliqué
Les deux sans les uns
De toi muse de verre qui au-travers
Le monde surprend mes galaxies
Comme une magie
Un moment où les lièvres prennent leurs temps
Il faut que je te le dise vraiment
Je t’Aime vraiment.

J-C
1532

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Sinon que reste-t-il des animaux invincibles
Une lueur une grafigne
Un signe oublie des tendresses mesquines
Évaporé en de longues nappes grises.

Brule brule subtil déchainé


Brule-nous jusqu’à la dernière saison
Pour que l’ultime bourrasque arrive
Laissant le nord avec ses maitresses.

Il n’y a plus de fête que des raisons à vendre


Et que Jésus ferme les yeux et bouche ses oreilles
Car le déclin est aussi grand que l’évolution.
Maman est-ce que je peux retourner à la maison?

Fendre même la vie


Comment puis-je être heureux témoin de la faune
Efflorant assez pour me vider de pression
Sensible au renard qui n’a plus d’amis.

De tes rayons inflammatoires qui transpercent


Oh! Terre Mère Père
Laisse-moi qui te berce avec les restes d’une poésie grincelante
Au nom de tes enfants mal commodes.

Et que se gonflent à jamais les esprits de ta conscience.

J-C
1533

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Je ne cherche rien
J’attends qu’on me trouve.

J-C
1534

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Pourquoi partir avec le présent des autres fois
Pourquoi Dieu m’a-tu donné le droit?

J’Aime tellement que je blesse par mes blessures.


Blessure du goéland de goudron
Blessé des wagons qui ont le droit de contaminer
Blesser blessant blesse d’ordure de mercure
Il n’y a aucune raison pour accepter.

Me nourrir de ton Amour pesant


Par-dessus tous les malgré
Les enflammés
Les inflammables
Les capables de l’acceptant des laissé incertains.

Allant chercher des je ne peux presque plus


Bon des comment
Psalmodié d’infini où pullule l’art
Embarré
Pendu
Asphyxié par le commerce
Le commerce
Celui qui nous tue tous
À petits feux.

J-C
1535

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Ishtar
Que ce sublime brule encore
Allumé à l’aube
Que ce sublime me désintime à l’arraché
À l’arrachant des astres méconnus
De l’infini aux biscornues
L’Athanor de mon cœur brule la cendre de ma cendre.

Il me laisse consumer les pêches dans mon four nouveau


Les tourner les accoupler les diluer les coaguler à
Mon âme enflouti par les mornes laissées allés.

De cette écume se projette l’ombre de mon distillat


En fracas dans l’atmosphère béante et vulgaire
Divisé dans un tout où tout est divisé
Les flocons de mercure souffrent
À l’envie du sel de tes marées.

Oh motte de vie acharnée respire de l’Amour ultime


Qui prend ma main la met sur tes seins
Avec la lune et toutes ses créatures
Seigneur daigne recevoir mes plus humbles percées.

Car avec le hibou le dragon et la marmotte mon


Sang coulera pour vous peuples et marées
Et ainsi je dis : Non au paradis total même si je sais
Qu’il existe ailleurs dans d’autres mondes.

Gaia à besoin d’aide c’est son rite de passage à l’adulte.

J-C
1536

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Qui suis-je?

Ne serait-ce qu’une poussière d’étoiles


Qui ne cherche que sa lumière d’origine?

J-C

Avant nous avions les chevaux


Aujourd’hui nous avons les autos.
Mais je prends les excréments de ces chevaux
Pour décontaminer la pauvre terre
Que les autos souillent
Est-ce ça l’évolution
Ou est-ce une longue bifurcation?

J-C
1537

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Tout est si beau
Même le laid quand on comprend.
Par le feu brule mon être entamé
Depuis toujours et pour toujours.

Tout est si beau


Même le douloureux quand on apprend.
Par tous ces poètes que j’Aime
Même sus, je n’en ai jamais été un.

Tout est si beau


Même l’erreur quand on va de l’avant
Quand les arbres dansent leurs saisons
Surtout depuis les barreaux de mon balcon.

Tout est si beau


Même l’inacceptable quand on Aime vraiment.
Quand chaque jour devient une vie
Et que la vie ne dur qu’un jour.

Tout est si beau


Même le beau quand on est vaillant.
Pour que toutes les étoiles retrouvent leurs mères
Pour que toutes les mères retrouvent leurs rois.

J-C
1538

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Oh toi lumière qui n’a pas créé
Qu’un seul chemin pour arriver à toi
Éclaire-moi.

360 degrés s’offrent à mes pieds


Peuvent-ils écouter tous les grains de sable qui forment la plage?
Ne te caches-tu pas sous ce complexe diversité
Simple unicité?
Pourrais-je finir ma question par cette réponse; c’est l’Amour.

Chrysopée du ciel et de la terre


Si je te mérite dans mon destin
Sache qu’il n’y a aucun sacrifice que je refuserais.

Sinon sache aussi qu’avec humilité je peux vivre


Sans que tu éternises mon cœur
Car j’Aime tellement le seul sourire de tes créatures
Qu’il en suffît pour vivre dans n’importe lequel
Des situations possibles.

Ainsi je me délivre doucement des Envies des luxures


Des colères des paresses de la gourmandise
De l’avarice et de l’orgueil qui pousse l’âme au malheur.

Seigneur puisse encore me pardonner pour mes écarts


Et sache aussi qu’avec ce même Amour
Je vivrais sans ton pardon
Ne prenant rien pour acquis
Ne prenant rien pour acquis.

J-C
1539

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Mon identité
Je ne suis pas Américain
Je ne suis pas Canadien
Je ne suis pas Québécois.

Je n’ai pas eu de père


N’y de mère que de bons tuteurs.
Mon pays est rempli de culture qui eux
Ont leurs identités
Ainsi je ne suis pas Québécois.

Je ne suis pas plus libéral bleu rouge jaune ou vert


Je ne suis pas, car je suis violé.
Mon gouvernement me vole m’abuse m’envoie
À des boites vocales par peur
N’y plus n’y moins je ne suis pas socialiste.

Je suis né peut-être au Lac-Saint-Jean


Au Saguenay
Mais ce n’est même pas à moi
Mes ancêtres l’on volé.

Je n’ai pas d’identité.

Je ne suis pas musulman catholique ou bouddhiste,


Car mon gouvernement m’a donné comme Dieu l’argent.

Je suis encore moins un homme


Les femmes n’en veulent plus.
Je ne suis même pas rien, car
Je sus quelqu’un quand même, mais qui?

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Comment être fier d’être nord-américains
Quand nous ne sommes que des copieurs?
Je peux m’accrocher un peu à Félix Leclerc
À René Lévesque
Mais encore ils ont emprunté des autres une identité et
l’on modeler aux prétextes nouveaux.

Pardonnez-moi, mais on m’a enlevé un droit


On ne m’a jamais donné d’une vraie culture
Seulement un bon Big-Mac copié-collé.

Mon identité le peut que j’ai dans cette société


Est en train de disparaitre du aux couilles molles
D’élus vendus aux élites commerciales.

Quand je vais en Afrique, j’Aime les Africains, mais


Je n’irais pas les acheter pour vendre de la poutine
À tous les petits noirs sous prétexte d’ouverture culturelle
Je le répète c’est du viol.

De cette manière mon gouvernement a laissé les autres


Me violer avec leurs mosquées leurs Képis
Les Ibm Les made in China
Pardonnez-moi, mais je suis blessé de n’avoir aucune identité.

Je ne suis pas chez vous et vous non plus


Il n’y a que les Amérindiens qui y sont.
Personne n’est chez soi au Canada.

Alors qu’est-ce qu’il me reste l’envie de corriger


Ce poème : non.
L’envie de prendre parti : non.
La chance de voyager : non.
Le pouvoir de dire non : non.

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La seule identité qu’il me reste est simple
C’est la nature ou plutôt l’imagination que j’en possède une.
Les animaux les végétaux les minéraux.
Mais le pire c’est que c’est une piètre
Situation, car tous les peuples les exploitent
Aux profits de leurs cultures.

Il ne me reste que l’idée d’appartenir aux étoiles


Mais là encore ils finiront par toutes leur mettre
Un code barre.

Bravo à vous tous les vendus vous avez bien gâché


Ce monde en le souillant de votre avidité culturelle.
Qui ose me parler de culture allez franchement
Ne vous faites pas d’illusion
Le Québec est comme moi
Un enfant adopté.

Admettons-le avec humilité au moins


C’est moins hypocrite.
Vous avez beau travailler fort poète peintre musicien
Politicien
Mais le mal est fait et il ne nous reste qu’à nous repentir
Demander pardon aux étoiles
Aux animaux
Aux Amérindiens
Afin de peut-être récupérer le peu de dignité qu’il nous reste
À nous voleur violeur et vendu.

Mais je suis heureux


Car mon identité est en la Terre.
La force qui anime tout sans frontière
Sans préjugé sans différence.

Au moins je l’avoue je ne suis pas fier

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J’ai honte de mon gouvernement et j’ai honte
D’être un Nord-américain.
Qu’est-ce qu’il me reste
Sinon l’espoir d’être pardonné par la source de vie.
Ce n’est pas une question d’Amour ou de haine
Mais uniquement une question d’identité.

Bâtir pour démolir tel est notre société.


Tel n’est pas ma vie.
C’est Ainsi mère Nature
Que j’accepte d’être amputé
Par le système de mon identité.

En attendant, je me prépare pour avoir ma place


Dans un autre monde en faisant mes preuves ici
Je passe ma vie entière à préparer mon grand voyage.
J’espère que je pourrais être accepté
Dans un autre monde où les frontières
N’existe pas où le respect est la base de tout
Où l’Amour passe avant l’économie.

Ma valise est prête


Mon visa est commandé
Mon passeport est dans mes poches.
Il ne me reste plus qu’à passer sous le détecteur.

J-C
1543

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On est petit pour se faire grand
Mais pour devenir grand, il faut se faire petit.

J-C

Nous ne sommes ni petits ni grands


Nous sommes tout court.

J-C

La terre est une immense boule de Karma dont


Les conséquences passées présente et future sont
Incalculable.

J-C

Aujourd’hui je suis sur le passé, mais sous le futur.

J-C

Quelqu’un nous parle d’en haut et


D’en bas, mais nous ne prenons pas le temps
D’apprendre son langage.

J-C

1544

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Je la vis ma peine
Dans ce monde qui n’est pas le mien.

Je vous avertis avant de continuer


De lire ces mots ce n’est pas en apparence positive.

Ma plus grande honte c’est l’humain


Il me lève le cœur
J’ai envie de vomir sur l’humanité entière
Je n’ai jamais été aussi triste d’être parmi vous.
Si ce n’était que de moi je m’aurais depuis longtemps
Enlever la vie avec assurance.
Je reste pour purger ma peine.

28 janvier 2003
Hier on a tué 15 chevaux par manque de subvention
On a rasé un boisé pour un chantier
Un pétrolier s’est encore ouvert en deux
Les gens veulent la guerre
Il n’y a plus d’endroit où mon âme peut se réfugier
Car je sens que Dieu est parti et de regarde
Plus ce monde dégeulace et je le comprends.

Je le supplie d’arrêter mon cœur de pomper


D’anéantir l’humanité
D’en finir avec ces aberrations une fois pour toutes.

Nous sommes répugnants


La pire de toutes les espèces
La plus irrespectueuse la plus haineuse
La plus venimeuse.

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J’ai beau parler d’Amour penser à l’Amour
L’inévitable réalité me saute toujours aux yeux
Pour me dire : Hé vois-tu comment ce monde est
Nul à chier
Nul à chier
Même encore là chier c’est beau à comparer à ce monde.

Il n’y a rien de pire que l’humanité


Une chance que les extraterrestres sont partis
Eux ils ont compris.

Nous sommes des humains


Wuahahahaha
Ça me lève le cœur.

Maintenant que tu es rendu avec moi à la fin de cette


Deuxième page qui est aussi laide que le reste
Pourras-tu purger ta peine aussi?
Sans t’enlever la vie?

C’est le seul vrai objectif.

Ne lâche pas ailleurs c’est plus beau.

J-C
1546

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De si loin dans ce désert de chiffre et de mots
À chaque respire je m’efforce de reconnaitre le beau.
Dès lièvres qui n’ont plus de forêt
Du Bulldozer avec ses intérêts
Le seigneur sait à quel point c’est dur
Ce qui me rassure.

Ma peine mon Amour mon effort de rendre nos jours meilleurs


Tel est mon étrange liqueur.

Le moment est venu plus que jamais de faire la paix


Avec son cœur
Son propre malheur
Sinon personne ne le fera pour nous
Même à genoux
Le sang entre les dents
Et tous les péchés en badge sur ton ‘frok’
La paix commence où se termine le ‘Je’ qui s’en moque.

Garder espoir vers les étoiles


Et non pas sous ce voile de non-retour
Où il n’y a plus d’ours de tourte de faucons
Je peux bien le dire encore
Même si je suis déjà mort;
L’Amour commence par notre Mère Nature
Et retourne à Elle
Et sans Amour désolé mon frère et ma sœur
Mais il ne peut y avoir de paix.

J-C
1547

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Que ma quête vers ta lumière solennelle
Est difficile Seigneur.
Si tu veux que l’on meure tous
Je ne changerais pas malgré la guerre
Je rêverais toujours à l’Amour des nations.

Si tu veux que je sois pauvre, je le veux aussi.


Si tu veux que je reste ici je resterais avec tout mon cœur
Et je tâcherais de souligner le beau.

Les ténèbres ne m’ont jamais autant fait acte de présence


Dans mes nuits
Dans mes jours
Partout Satan est ses péchés s’est infiltrés.
Il me regarde de son gros œil patient
Conscient de ses limites et de ses forces.

À chaque fois qu’un humain tombe dans un péché


Une nouvelle flamme le ravive.
Qu’il soit une partie de toi Seigneur
Ça m’est égal
Je sais qu’Il existe dans le cœur des humains
Je l’ai déjà rencontré
Il me pourchasse, car je l’ai mis au défi.

Ses enfants déchues me hantent par tous les moyens


Alors que je te pris de plus en plus souverain.
Aide-moi à me libérer
Je ferais tout ce que tu veux!

J-C
1548

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Comment juger de l’épreuve
Que Dieu nous donne
Quand l’on ne sait même pas si cette épreuve
Dois être vécu seul ou avec d’autres?

Comment peut-on savoir si savoir


En lui-même est néfaste
Pourquoi parler si parler devient guerre?

Pourquoi rêver sinon que


Pour expérimenter
La patience?

J-C
1549

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J’ai perdu la maitrise de la peau
Désaffûté par les ongles
Loin de toi peinture je vis sans vraiment
Réverbérant les moindres propos.

Je pourrais dormir rêver ouvrir la télé


Mâcher les heures saliver les secondes
Remettre à l’ombre sa dignité
Remettre aux arbres leurs écorces
Est-ce qu’un tel évènement m’enlarme?
Est-ce que je suis toujours vivant?

Je donne ordre à toutes mes cellules de porter


Le poids de tous les animaux végétaux minéraux
Qui ont perdu leurs vies et qui la perdent
Encore pour nous humain irrespectueux des règnes.

La révolution est proche


Il faut reprioriser les valeurs sociales
Pour que la gale
Qui pullule dans les agrégats
Disparaisse par l’humilité et l’Amour.

En ce moment des écureuils mangent des arachides


Sur mon balcon en contre plan d’un rare boisé
Qui à son tour est le contre plan des raffineries.

Pardonnez-moi encore, mais je serais incapable de vivre en


Laissant ces…

J-C
1550

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Du bout de mes cornes s’enflamme
Le rouge des rues menstruées
Frappé de panier rouge
La blancheur des circonstances m’agace au plus haut point.

Je deviens une autre espèce


Un genre anabolisant
Pesant les moindres miettes…

La mort et la vie de ce printemps me bercent


Dans mon hamac attaché entre deux cheminées
J’observe jusqu’où mes yeux peuvent aller
Dans leurs fiertés de honte
Dans leurs mépris d’Amour
Je grandis avec les plis.

Amarré en long vice aux portes de la terre


J’hérisse les coups
Entame l’impulsion
Frôle le bon.
Encore novice de la sagesse
Oui toi pitié est une bien coriace réalité.

Enfin ce n’est pas fini jamais!


Le rose et le bleu peuvent
Danser le sourire dans le ventre!

J-C
1551

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Parler pour écouter le double
Des mots pendus en vrac pour se prouver
N’ayant aucun autre choix que de choisir.

Choisir la vérité laide ou fausse et belle réalité


Je suis fatigué de justifier ma nature à ceux
Qui a détruit la leur…

Le rose le beige et le brun sont prêts à tout


Pour me voir souffrir
Tendant leurs pièges à l’improviste
Comme si j’étais partout.

Mon cœur verse ces larmes d’encre bleue avec


Un Amour incommensurable pour les arbres
Qui ne juge pas mes paroles
Les virent en paraboles
Grafignant à la porte
Je résiste dans ce qui me reste.

Léger
Écrasé
Comme un dauphin sans eau salée
Je migre vacillé dans ce cadre
Embourbé de vice
Tremblant de sagesse
Avec les lapins les chats et les peupliers.

J-C
1552

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Comment s’envoler au-delà des frontières
Quand il y a tellement d’instants pour celui-ci?

Comment t’emporter dans mon cœur


Toi qui donnes un sens à ma vie lecteur?

Ai-je changé ou tout est pareil


La boue qui se colmate dans mes veines
Saura-t-elle se rendre jusqu’au tien
Quand je sais que chaque respire est une bénédiction?

Comment puis-je rendre tous ces jours en 26 lettres?


Pourquoi devrais-je le faire
Pour te plaire?
Pourtant l’air qui te fait vivre ne demande rien!

Tu me manques insondable inconnue


Ait je tout vue pourtant je ne t’ai jamais connu
Avec ton plâtre et tes fleurs
Tes habitudes et tes peurs
Cette morsure t’a telle aussi éveillée?

Pourquoi devrait-il y avoir un but


si ce n’est que du beau qu’il y a dans la beauté
Enivré je me perche te me pend
Sur mes choix sur mes paiements
Pour que coule sur tout mon être
L’essence même de mon admiration.

J-C
1553

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Que la guerre commence
À la lueur de la prochaine journée.
S’il me reste des anges, armez-vous
Si vous êtes occupés, lâchez tout
Je prends la hache et coupe le ‘H’.

Je t’appelle Oh Seigneur du plus bas des horizons


Et j’implore que ta lumière repousse à jamais
Les affres morbides de la rébellion.

Si j’en vaux la peine, je ferais tout même


Dans la peur la plus extrême pour t’atteindre
Au ciel comme sur la terre.

Que se consume dans mon être l’impur


Que se dissipe dans ma tête la pêche
Que disparaisse la peur de ne plus m’amuser.

Va-t’en
Vieille jeunesse
Alarmé
Désuète
À bout d’arguments
Laisse-moi retrouver mon élan.

J-C
1554

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Bonjour Père très saint,
Comme tu le sais j’ai écrit u roman durant 2 ans.
Une fois auto publiée je l’ai distribué doucement (10 exemplaires).

Ma mère Lorraine ne l’a pas encore lu quand je sais qu’elle peut lire
1000 pages par jour.
Mon père Yvon-Robert ne l’a pas lu et ne le lira jamais.
Ma grand-mère Lucille semble désintéressée.
Le prête Yvon Lussier l’a lu un quart et me l’a renvoyé.
Un ami de Rémi l’a lu à moitié et trouve cela répétitif.
Un autre l’a ramené non lu sur le bord de ma porte.
Bon nombre de gens m’ont dit le lire, mais ne l’ont pas lu.
Daniel T.Tremblay ne s’en souvient plus
Dominique B. l’a gardé 1 an et ne l’a jamais lu.
Dans le fond personne ne m’a donné une vraie critique.

Et bien Seigneur
Quand le vent caresse l’antre de mes cheveux
Quand les feuilles me transpercent de leurs Amours
Quand les étoiles et les lunes brillent pour moi
J’apaise mon cœur pour comprendre ta présence
Ta façon de m’enseigner ce qu’est la vraie humilité
Et que chaque souffrance est un pas de plus
Vers La Vision
La force
Et L’Amour.

Merci de me forcer à devenir meilleur en m’ignorant ainsi.


Merci à vous tous parent et amis de porter aucune attention
À mon art vous me donnez les outils pour me pousser
Aux limites de la création.

J-C
1555

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Au-delà de moi c’est toi Dieu
Au-dedans de moi c’est toi Dieu
Mais il y a une limite entre les deux
Qui demande l’effort
De longue vie pour la comprendre.

J-C
1556

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Comment conserver cet Amour nécessaire pour effacer
Le péché qui enchevêtre mon esprit?
Comment ne pas vivre l’envie des autres
Comment transformer en soleil mon cœur qui s’est laissé
Envahir par la nuit de l’homme?
Comment remplacer dans mon âme toutes les laideurs
Par toutes les beautés?

Suffit-il de prier Jésus ou Bouddha?


Non!
Suffit-il de se fier à la miséricorde de Dieu?
Non!
Nous sommes la somme des responsabilités divines
Que se doit la création d’avoir créé.
En nous se contiennent l’univers et les ténèbres
Et Dieu dans sa magnificence à créer l’homme à son image.

Ainsi j’ai la responsabilité de vivre m’entretenir donner


Créer avancer respecter
Ou la liberté de retourner à l’état de graines dans
La terre fertile.

Plus j’en veux moins j’en veux et c’est à ce moment


Précis que s’éveille en moi cette grande question que Dieu a
Médité surement durant des milliards d’années;
Est-ce que je vais créer l’humanité
Si oui à mon image?

Tu sais plus que jamais les splendeurs de la vie


M’atteignent et la beauté est toujours plus belle.

Et mes prières suffisent-elles à éloigner le péché de moi?


Devrais-je m’en éloigner?
Comment reconnaitre la voix de Dieu et celle du Diable?

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Pourquoi plus que jamais je sens les forces interagirent?
Et toutes les étoiles de mon firmament son énervée.

Comment vivre autant d’Amour que de douleur?


Est-ce une bénédiction de souffrir autant?
Oui!

Dois-je encore perdre une branche pour


Qu’en pousse une nouvelle?
Oui!

Et où sont les perles de l’océan dans les yeux des marmottes


Sous le viaduc insensible?
Et où est le sable du soleil qui réchauffe mes pieds
Usée par l’asphalte?

Mais si je passe l’épreuve de cette vie d’homme


Soi certain que contiendra dans mes écrits
Les clés qui mènent en essais et erreurs
Au portail du paradis.

Mais si j’échoue soit certain de ne pas suivre mon exemple.

J-C
1558

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Après tous mes efforts mes passions mes sacrifices
Mon devoir ma volonté de faire celle de la vie
Mes surpassements mon 50h semaine
Mes dons mon Amour de la vie
Je n’ai jamais été aussi malheureux de toute ma vie.

Je voudrais m’enlever la vie, mais je n’ai pas le droit.


Je suis fait comme un rat de laboratoire un numéro et
La honte de ma vie ne se résume plus en quelques mots.

J’ai mis le pied dans un piège et maintenant j’y suis destiné.

Et dans cette agonie trop lourde, je dois garder le sourire


Le moral et la foi.
Mourir serait pour moi une douce délivrance malgré
Cette passion ardente que j’ai pour la vie.
Cette motte qui se promène dans mon thorax à mes intestins
Gruge chaque respire qui me donne vie.

Félicitation qu’on me dit!


Je préfèrerais entendre; ‘ne t’en fais pas
On passe tous par-là’
De toute façon je suis déjà mort
C’est seulement par respect pour la vie que je reste.
Durant ce temps mon cœur cherche un peu d’air pur
Dans cette grotte de dette qu’est cette merveilleuse
Société.

J-C
1559

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D’avoir descendu ainsi sous la neige
Sous le ciel
D’avoir touché la douleur d’être d’exister
D’avoir à surmonter cette montagne haute de cent vies
D’avoir eu le gout de ne plus avoir
M’aura appris au moins une chose
Que sans effort ici-bas on n’a rien.

D’être au plus bas ainsi sous la lune


Sous la terre
D’être poussé par l’élan d’avoir de posséder
D’être en constante déchirure de la montée de cent vies
D’être le gout de ne plus être
M’aura appris au moins une chose
Que sans effort ici-bas on n’est rien.

De donner ainsi sa vie sous le soleil


Sous la mer
De donner par Amour et confiance ses moindres pensées découvertes
De donner son être à la montagne vieille de cent vies
De donner le gout de toujours te donner
M’aura appris au moins une chose
Que sans effort ici-bas
On ne reçoit rien.

D’Aimer malgré tout le fond sous le poids de mercure


Sous les feux de Satan
D’Aimer continuer dans la bave des injures des injustices
D’Aimer les plateaux et les crevasses de mes cent vies
D’Aimer le gout d’Aimer
M’aira appris au moi une chose
Que sans Amour ici-bas
Il n’y aurait pas d’ici-bas.

J-C
1560

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Qu’est-ce qu’ils nous arrivent sinon ce que l’on mérite
Qu’est que l’on devient en ce sens où l’on se responsabilise
Ah que la mer est loin de moi
Que la mer est loin.

Et toi mère qui n’as pas voulu de moi


Et toi père qui ne s’est pas responsabilisé
Pourquoi m’avez-vous conçu si ce n’est que pour me laisser?

Oh Maitre des dauphins Seigneur des étoiles


Ne devrais-je pas m’agenouiller à chacun de mes respires?
Les couleurs n’ont-elles pas été conçues pour me définir?
Comme je suis heureux en ce jour où tout pourrait aller mal…

Douceur comme je t’Aime.


Me bercerais-tu encore le temps de m’endormir pour toujours?
Douceur douceur tu recommences à m’envahir
Comme tes pétales savent me prendre dans ce ver cassé.

Toi Espagne reine de tes limites


Toi Brésil roi de tes océans
Laissez-moi vous admirer de loin responsable de mes sacrifices.
Et toi fond du pacifique reste comme tu es je t’Aime.

Ne vous laissez pas abuser règne de mon cœur


Ne vous laissez pas tuer par Lucifer et ses sbires
Ils n’ont pas le cœur blanc prêt aux sacrifices
Ils ne veulent qu’empêcher la liaison entre l’autre monde et la terre.

Abrutir l’esprit par le sexe la drogue l’art la politique


Le plaisir la famille tous les bons et mauvais moyens lui serve
Dans sa quête ultime de vengeance.
Alors, écoutez-moi ma gorge est propre;
Tout ce qui porte un mot existe.

J-C
1561

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Que les papillons volent
Qu’ils volent je vous le dis
Volez dans le temps et l’espace sous Pluton et Neptune
Volez petits papillons de velours dessinés de mélancolie
Volez durant que l’air peut encore être volé…

Planez grands oiseaux de verre planez.


Planez pour que s’accomplisse votre destinée
De Molière à Bill Gates planez sur nos époques variables.
Je vous le dis planez, car le plan ne sera pas toujours de planer.

Pauvre artiste que vous êtes votre corps n’est-il pas le temple
De vos inspirations?
Pauvre artiste écroulé je vous le dis l’argent peut vous
Rendre encore plus pauvre que vous ne l’êtes.

Braise ardente légère banalité


Vous ne saurez me dire combien faut-il vous Aimer.
Pourtant je saigne plein de papillons
Je saigne des oiseaux de verres
Mais malheureusement encore je respire le sein de ma mère.

Baisse toujours oh odyssée de l’homme


Si tu penses que je vais te laisser tomber, tu te trompes.
J’ai vaincu les démons de l’Athanor les bêtes de Chrysopée
J’ai surmonté mon pire ennemi moi-même
Ce n’est qu’à partir de là
Que commence ma quête suprême.

J-C
1562

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Malheureux est celui
Qui dit non à la chance
De se tromper en essayant
Une nouveauté.

J-C
1563

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Permuté sublimé dissolu accumulé
Le long des barrières rouillées, je répare en silence le drap
De mes fantômes
Le revêtement de notre dôme.

Cette poésie m’a-t-elle quittée qu’elle voile étrange


Qu’est celui de la responsabilité.
Puis-je encore d’un seul coup de revers balayer le monde
Refaire les cours d’eau à ma façon
Parler aux aurores et me saouler avec les étoiles
Suis-je celui qui a toujours été?

En toi poésie je me suis élevé.


Ai-je peur d’une nuit sans toi d’une vie sans mystère
Ai-je la vanité de vouloir accomplir ma vie
Suis-je réel dans cette histoire sans fin?

Je me suis laissé endurcir


Comme un bois sec qui attend de devenir maison
Pardonne-moi de ne pas avoir su dire non.
Je choisis des mots simples secs en espérant un jour
Retrouver cette douce lumière de mes 8 ans.

Dans 6 mois je vais recommencer à zéro


Telle une nouvelle épine au roseau
Donnant à ma vie à mon peuple à ma terre
Un enfant de Dieu
Un enfant qui gros comme une fraise fait déjà des heureux.

La terre à besoin de moi à nouveau


Comme l’épine du roseau
Comme l’épine du roseau.

J-C
1564

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Chloé Brisson
Une seule vraie question nous est apparu lorsque
Nous avons pensé pour la première fois d’avoir un enfant;

‘Devrions-nous créer un être dans ce monde aussi difficile?’

Cette question nous a hantées depuis notre adolescence


Jusqu’au jour où Chloé est née dans nos pensées.

Nous avons donc dû répondre à ce dilemme.

Le monde aussi dur soit-il à besoin d’aide


À besoin de valeur solide
À besoin d’Amour et d’espoir.

Le monde a besoin de fleur dans ses rues


À besoin de joie et de respect
À besoin d’un changement et de renouveau.

Ce monde a besoin d’âme qui on la foi


Ce monde a besoin de voir les étoiles et les nuées
Ce monde a besoin de toi
Chloé.

Bienvenu dans ce monde ma fille je vais tout t’enseigner et te protéger


jusqu’à la fin de mes jours et même après.

J-C
1565

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Ça ne fait que commencer
Merci père pour la chance
L’opportunité que tu me donnes
D’exprimer autant d’Amour dans autant de peine.

Pardonne-moi mes écarts mes renonciations


J’ose espérer que je suis parti pour mieux revenir.

Loin de moi la perception d’un monde déchut dans


Ces moments les plus horribles
Loin de moi la haine quand l’Amour n’a jamais
Eu autant besoin de moi
Et je vous le dis
À vous tous peuples de l’intérieur
À chaque atome et moment de douleur
Après 17 mois d’abandon de la poésie
Je suis là
Et je Je Je vous Aime.

Bannissez-moi
Faites de mes pensées une citation erronée
Je vous Aime
Je vous Aime.
Je ne me laisserais pas aller
Aux douleurs de ce monde
Quoique je les contiens toutes.

Il faudra l’anéantissement de l’univers pour que


Ces paroles ne se rendent pas à votre cœur.

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J’ai pleuré seul anéantis
Recroquevillé
J’ai perdu même mon français
Moi grand poète si petit
Mais même la honte ne saura m’arrêter
Rien ne m’empêchera de te dire
Je t’Aime.

Je suis devenu glace glacier glaçons


Je suis devenu enfoui enfoiré en foire tout le temps
Mais je suis là
Et je ne t’ai jamais oublié.

Mon Amour est si intense qu’il t’aveuglera


Il te repoussera
Il te fera peur
Même su c’est le plus grand des bonheurs.

Comment terminer ce qui vient de commencer?

À toi de déterminer avec tes mille-et-un préjugé


Qui on depuis toujours été pardonnés.

J-C
1567

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Partie II

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Mamans où êtes-vous?
Père où es-tu?
Dans quelle boite suis-je?
Ça fait 32 ans que j’y suis et que je pense qu’ici
Sur ce monde
Tout le monde se trompe.

Je pense que nous sommes tous en attente d’une vie!

Je me bât au plus fort de mon être


Dans mon exténuation je comprends
Que mes preuves ne sont pas pour ce monde.

Et même les preuves


Les épreuves
Je m’abreuve
Au sein du mal
Au sein du bien
Au centre de l’infini
Dans un extrême incompris.

Les oiseaux la flute


La chute de notes
Le bleu profond de tes yeux suffit
À percer l’obscurité de La grotte.

Mamans qu’ai-je fait?


Où m’ais-je éparpillé?
Puis-je en ramasser toutes les miettes?
Est-ce les crevettes en moi qui vont m’aider?
Suis-je devenu ton épée?
Êtes-vous fier du grand bébé?

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Je m’ennuie des mots des aurores
De votre couverte d’or
Celle qui me réchauffe quand je saigne
Celle qui me réconforte dans le reflet
De mes larmes
Celle qui m’empêche de devenir une arme.

Suis-je encore votre fils


Père m’Aimes-tu d’où tu es?
Me vois-tu encore accomplir ce que j’espère être ton œuvre?

Il y a longtemps que je n’ai plus de preuve.


Vous tous qui êtes mes parents
Voyez le sang séché sur ma peau
Voyez les épines qui poussent de plus en plus
Sur mon roseau
Voyez-vous que je suis sur le point de vivre?

Tout a changé
Même le reflet sur mon corps de mes sangles.
Ma fille quand tu liras ces mots
Je veux que tu saches combien je t’Aime
Tu es le seul sens de tous les non-sens.

Aucune personne en ce monde


Ne t’Aimera plus que moi et ta mère
Cette femme qui est un Ange.
J’aurais tout fait pour te rendre heureuse
Pardonne-moi là où j’ai manqué de force
Pardonne-moi d’être si intense
C’est parce que je lance
Je lance tout ce que je peux lancer
Même les miettes de mon passé
Tu es mon Amour Chloé.

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Autant que j’Aime la vie
Autant que j’Aime Angie.

Ne te demande pas pourquoi je pleure en ce moment.


Ne te demande jamais pourquoi les choses sont comme elles sont,
Car tu te perdras dans une marée de question qui te tuera.
Ne demande rien à la vie
Offre la tienne offre tout ce que tu as
Sans peur de perdre
Jamais tu ne manqueras de fruit, car même du paradis
Je t’en ferais pousser.
Ne cherche pas à me comprendre
Je suis un fou en fonctionnalité.

Ma fille écoute-moi
Laisse le monde des drogues être un autre monde
Car tu ne pourras jamais y vivre pleinement heureuse.

Je suis le plancher du plafond


La vitre du miroir
Le blanc su noir
Je suis si heureux dans ma plus grande peine.

J’ai vaincu la peur


Les démons de la rue
J’ai enfin compris qu’il n’y avait rien
À comprendre ici sauf tout.

Ce royaume me fait trop halluciner


Du plastique au papier
Du titane sous mes pieds
Les fourmis elles ont saisi
En avance sans répits
Se limitant à des lois universelles prédéfinies.

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Fille ne lâche jamais de vouloir comprendre la vie.
Touche là par toutes ses odeurs
Sens-là de toutes ses formes
Regarde-là de loin même dans tes pires souffrances.

Tu seras forte ton ouïe saura détecter


Les moindres mensonges
Car tu verras que ce monde est un
Mélange complexe de vérité et de fausseté.

Nous sommes tous vrais et faux


Avec nos qualités et nos défauts
Et sache encore mon bébé ma fierté ma raison de vire
Faire de ton âme ce qu’il y a de plus beau qu’il a été!

Ce monde est en train de disparaitre sous nos yeux


Les montagnes n’ont plus de vert
Et l’océan n’est plus bleu.
Mais la musique elle est ce qu’il y a de mieux.

Moi elle m’a sauvé elle m’a bercé


Elle a su ramener l’Equilibrium dans cet aquarium
Mais fais attention à l’art
Sache la doser comme une épice
Sache la respecter comme les fleurs sous tes pieds
L’art peut tout te donner et tout t’enlever.

Je veux que tu saches que je suis heureux


Je suis éternel
Même dans mes larmes.

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Quand tu voudras vivre
Accroche-toi à la mort
Et quand tu voudras mourir, accroche-toi à la vie.
Les deux mondes sont à toi
Sers-t’en pour devenir meilleur.

Soit autant détachée qu’attachée


Autant grande que petite
Autant lourde que légère
Et tu passeras victorieuse dans toutes les épreuves.

Ne laisse aucun extrême t’emporter


Soit la fleur que tu es
L’univers t’appartient.

Maintenant j’ai terminé mon commencement


Venez, je vous attends.

Dans 8 ans 2 jours 30 ans tout de suite


Peu importe à chaque seconde
Je meurs et je vis
À chaque seconde j’ère entre l’enfer et le paradis.

J-C
1572

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Quand l’écho ne résonne plus
Et que le nord noircit
Quand tes plumes ne plument plus
Et que ton corps épaissit
Quand tu ouvres un livre sans mots
Même s’il est composé
Quand tu ne chantes plus malgré ta peau
Même sous le refrain de l’éternité
Quand tu regardes les arbres
Et que tu sens que même eux te bluffent
Quand tu sens la mer remplie au rebord
Et les gens devenir de plus en plus ‘toff’
Quand tu ne sais plus pourquoi
Ni comment ni quand ni où
Quand la seule voix que tu entends est le hibou
Le voile se lève et alors ça recommence.

Quand les palmiers te donnent envie de vomir


Que la pomme que tu croques s’efface dans tes désirs
Le moment est venu d’écrire.

Le sang
Le redoutable adversaire
Quand il coule
Qu’il coule
Qu’il te caresse et roule t’emprisonnant
Et son sang à elle
La si belle
Ses veines pourront-elles te supporter
Ta noix qui n’a jamais éclaté?

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Je me souviens un peu de mon enfance
Ces chaudes nuits d’été à me laisser bercer
Par les aurores et leurs brillances
De la bonne soupe à maman
Des lumières sous le sapin
Des mains de mon père
Je m’en souviens comme d’un bon vieux film introuvable.

L’étoile noire de minuit m’a enveloppée


De sa lourde robe creuse et sale
M’a transformé en statue étrange
M’a gavée pour mieux me dévorer.

Quand tes souffrances sont devenues tes vêtements


Que les larmes ont creusé leurs lits
Que tu penses que tout est fini
Que ta femme valse où ce que tu as vomi
Il reste toi poésie.

Alors, pardonne-moi encore


Je ne veux pas te blesser
Mais au fond quand je décortique ce casse-tête de la vie
Je n’ai que toi sans amis.

J-C
1574

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De ce doute universel
Nait l’accident de la vie
Brutal et caustique
Nous sommes perdus entre Mercure et un tas de brique.

Ainsi je parle à tous ceux qui ont utilisé


Leur unique droit
Celui de partir d’ici
Et je vous le dis ne vous en voulez-pas
Vous avez le droit.

Pluton vous accueille-t-il?


y a-t-il des fleurs des enfants
Des chants
Des soirées où l’Amour brille de tout son feu
y a-t-il de quoi être heureux?

Ici sur la terre il n’y a pas grand-chose de différent


On viole encore des enfants
Les ours polaires ne savent plus où aller
On achète de la joie en canne
Qui s’expire à chaque paye
La chimie à disjonctée
L’humanité est encore un bébé.

Ici je ne sais pas pour vous


Les gens restent les mêmes
Égoïstes
Avares
Assoiffé de sang et de vengeance
Ils ne vous comprennent pas
Vous qui avez décidé de sauter le drap
Ils ne vous comprennent pas
Pour certains ils ne peuvent pas se permettre cela.

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Est-ce que vous êtes revenus?
Est-ce qu’on vous a eu?
Je ne sais pas pour vous
Mais moi ici
Jean peut plus!

J’ai tout donné pour elle


Concentré mes efforts mon temps mon sang
Ma vie!

Ma vie ici dans le verglas


Elle dans le sable de Cuba
Après tout ce que je sacrifie
Tout ce que je ferais pour son sourire
Mais elle préfère rôtir sans moi
Me laissant le verglas
Me laissant le verglas.

J-C
1576

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Seigneur seigneur
Donne-moi la force
La force de ne pas devenir atroce
Atroce au point de tout quitter!

Seulement la force de surmonter


Cette épreuve ultime
Celle qui me désintègre totalement
Celle qui me rend sous le sous-sol
Qui rend toute ma vie molle
Comme du titane
Déchiré
Elle a emporté mon cœur que je me l’étais interdit
Tu m’as eu Angie
J’ai le cœur anéanti.

Comme si je n’avais pas besoin aussi d’un répit


Que moi je dois je dois
Je dois!
Comment Seigneur ne pas tout perdre
Comment ne pas allumer mon corps d’essence?
De perdre mes sens
Que le boulon ne lâche
Suis-je si faible ou ai-je plus d’épreuves que la normale?

Comme aucune réponse ne m’atteint


Je suis seul avec ma rage détruite pas ce voyage
Inattendu c’est le coup de glas
Qui a éteint la flamme qui me fait Aimer les choses
Je sombre maintenant dans un gouffre infernal
Un accident du cœur
Le gasket qui saute sous la différence entre la glace et les terrasses.

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XMF PDF-Proof généré le | 2020/06/10 13:52:27


Le câble a lâché j’ai perdu l’esprit
Je suis en mode autosurvie
Roulant sur l’expérience et les concentrés en poudre
Mon cœur est constamment assailli par les plus brutales foudres.
Je ne peux plus combattre
Je me laisse dévorer
Grugé par les larves de la jalousie
Je pars doucement rejoindre l’infini.

J’ai osé attaquer une force puissante


J’ai osé la blesser et depuis
Elle m’en fait souffrir mille fois et demie
Et je craque
Je ne suis plus heureux de vivre
Les palmiers m’ont tué avec leurs écorces

Seigneur
S’il vous plait
Donne-moi la force
Donne-moi la force.

J-C
1578

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XMF PDF-Proof généré le | 2020/06/10 13:52:27


Maintenant ils pullulent dans mon âme
Défont en lambeaux ma chair astral
Coupent scient martèlent la structure
Je suis telle une vieille mine avec trop d’usure.
Elles m’ont toutes laissée
Incapable de m’Aimer
Comment puis-je y échapper
Notre forêt va-t-elle repousser?
Dans le béton cassé une fleur va-t-elle oser?
Es-tu déjà dans ses bras?
Couverte de lumière et de nouveauté
De muscle et d’huile de bébé?
Es-tu heureuse dans moi?
Celle-là j’ai la réponse : oui.
Car jamais le sable chaud tu n’aurais caressé
Sans moi si tu m’Aimais vraiment.
Ainsi va le temps rude et cruel
Plantant ses griffes au travers mes bretelles
Dénudant mon être
Le laissant sans protection
Entouré de Démons
Salivant à l’idée de me faire tomber
Jouissant de me voir enfin ainsi
Sans bouclier
Sans cœur pour m’Aimer et me protéger
Là impuissant nue glacée au vent
Cherchant de quoi me battre m’en sortir
Un morceau de papier au pire
Que je plierais et lancerais à Goliath avant de mourir.

J’ai peur oui j’ai peur


Peur d’avoir tout gâché
Peur d’avoir tout raté
Peur de ne plus Aimer.

J-C
1579

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Me voilà!
13 juillet 1976

Ça commencé avec 1 mois de pleurage, car je


Cherchais ma mère et mon père
Avec le bon lait en poudre entre les mains
De plusieurs infirmières.

L’adoption père solitaire mère fragile

Seul j’ai tant forcé pour être entouré d’amis


Faisant de ma gang mon temple
De mes amis mes frères.
J’ai été le premier à prendre mon père dans mes bras
Ma mère a fait sa deuxième psychose quand j’avais 12 ans.
Durée 5 ans…

Au solde je pars étudier histoire de me calmer


Et là mon cœur tombe en Amour pour la première fois :
Édith.
6 ans de distance à se voir aux 3 mois
Tant de larmes que l’encre de mon stylo a essuyé.

Arrive le grand moment de vivre ensemble :


Elle me quitte.
Je suis à Montréal détruit, mais jeune et fort!

Ainsi j’avance jusqu’au 19 octobre 2001


Instant de gloire où j’ai rencontré Angie!
Drôle de coïncidence, mais c’est là
Que tout commence!

L’amour fou si fou tellement fou que dans mon excès


Je la partage à un autre
Et je me perds aussi dans une autre.
Mon enfer commence ici!

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XMF PDF-Proof généré le | 2020/06/10 13:52:29


Je déballe avec un ordre incertain :
J’ai souffert d’un dégout incroyable de l’avoir blessé
Mais le comble c’est qu’elle est restée.

Le comble, car je méritais probablement de la perdre


Mais non
M’a crachée au visage
M’a traité des pires insultes
Mais est restée.

Au travers cela mon père meurt du cancer généralisé


Le 16 juin 2006
Au moment de mon premier déménagement dans une maison
Ah j’oubliais Chloé petite fleur qui à poussé
Au travers cette intensité.
Suite à la mort de mon père ma mère déclenche sa
Troisième psychose et je dois l’interner.
Elle fait tuer le chien, car elle dit qu’il lui donne des sons bizarres.

Entre les gallons de peinture


La petite qui devient plus sur
Ma relation de couple qui fait plus que dur
Le travail en plus qui domine
Tentant de faire évoluer ma carrière
Je pleure souvent entre un forage et une lumière.

Je me fais voler toute ma poésie originale


Mais le voleur me la rend par miracle.
Je me chicane avec Angie aux 2 jours
Les temps sont lourds.

La patate au bout j’écris je peins je travaille


Je m’en veux je dois performer je suis père
J’en arrache comme conjoint
En plus 8 mois sur 12 je me gèle la fraise ben correcte
Histoire de simplifier les choses.

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XMF PDF-Proof généré le | 2020/06/10 13:52:30


Je fais plein de toile qui ne se vend presque pas
J’ai écrit des tonnes de phrases qui dorment
Comme un trésor oublié
Je m’implique et fais dons sans grande gloire
Je vis intensément sans trop me plaindre.

Ma femme que j’Aime plus que tout s’éloigne


De plus en plus elle part souvent et m’interdit
De sortir par jalousie.

Maintenant perdu dans un trou au milieu du bois


Murdochville fait sa loi.
Je gère un chantier débile mental de 6 millions de dollars
Angie est aussi froide qu’un glacier
Même mon sperme est déformé.
Je m’autodétruis je mange ma peau
Personne ne vient me voir
Sur 2 amis il y en a un que c’est pour Angie
Je grossis
Elle me parle maintenant d’aller coucher ailleurs
Ailleurs
Je lui paye tout donne mon cœur
Mon temps ma joie
Mais elle ne m’Aime plus.
Elle ne m’Aime plus elle est en ce moment
À Cuba de merde
Avec une amie après le B-C l’Allemagne et d’autres voyagent sans moi
Je ne peux pas sortir
Elle est trop jalouse
J’épargne des millions de choses
Car je vais faire une overdose.

Je buche comme un malade, mais la dette ne me lâche pas.


Pour elle je viens même d’acheter un terrain de 50000$.
C’est dur à d’écrire d’autre dirons :
Tu ne t’es pas fait violer
Ton enfant est en santé

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XMF PDF-Proof généré le | 2020/06/10 13:52:31


Tu manges tous les jours
Mais ça ne change rien
Ma vie ne voit même plus en plein jour.

Ça ne sert à rien d’écrire cela


À rien, car puisque je n'ai même pas effleuré les pires moments
Je suis trop exténué.

Tout que je voulais c’est avoir une seule fille qui m’Aime pour qui
Je suis
En dedans comme en dehors, mais c’est là la vraie vie.

Voilà j’ai perdu de toute façon.


Que ce soit n’importe quoi
Je perds.
Après 6 ans de souffrance, elle m’a dit ce soir
Que jamais elle ne viendra avec moi à Cuba.
Jamais
Jamais
Jamais je ne pourrais être heureux, et ce avec ou sans toi
Ma vie n’est que souffrance.

D’un côté elle me fait voir le paradis


Mais de l’autre je me sens loin de ma mère.

Et Chloé Chloé
Ma seule vraie raison de vivre
Celle qui me protège de moi-même
Est-ce que je te mérite
Tout cela me semble impossible et insurmontable.

Seul un miracle peut me sauver


Aucune méthode de la vie normale ne le pourra.
Je ressens ces quoi être un mort vivant
Je vais craquer fendre
Je pleure trop
Arrêtez S.V.P.

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Arrêter, ça fait trop mal
Faite quelque chose venez me chercher
Faite qu’elle m’Aime pour une seule fois.

Juste une personne qui m’Aime vraiment


Juste toi, mais tu ne peux pas.

Je pensais que tu m’Aimais


Mais tu préfères être sans moi
Pour voir le monde
Durant que le mien s’effondre
Durant que le mien s’effondre.

J-C
1584

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Être sans toi
Pour voir simplement la mer chaude
Pour respirer l’odeur des pyramides
Pour rencontrer des gens et partager
Être avec toi pour vivre
Parler aux dauphins
Marcher Time Square
Juste se glisser dans un aquaparc avec Chloé
Marcher dans les allées
Voir Paris et son rythme
Prendre un café à Venise
Gravir les plus hautes montagnes
Les plus hauts gratte-ciels
Mordre dans une ruche d’abeille
Monter un temple Maya avec toi
Entrer dans un Club de n’importe quoi
De tricot
De carte
De bingo
Faire du bénévolat
Aller dans un spa
Mais tout ça
Avec toi Angie
Je ne peux que le rêver
Car jamais avec moi tu ne voudras ainsi m’Aimer.

J-C
1585

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Étouffante condition
Labyrinthe d’émotion
Il n’y a pas de fond qu’un trou
Qui continue
Comme entre deux étoiles
Où sont mes anges censés me retenir
Qui se bat pour avoir de beau souvenir
Ça ne sert à rien de mentir
Je tombe dans ce que j’ai mis des années à bâtir.

Et vous êtes bien content


Armé de Satan
De me voir ainsi déchiqueté
Suçant mes lambeaux d’estime
Et lichant mes morceaux de confiance
Je ne me souviens plus de mon enfance.
De te perde Angie
C’est perdre le seul morceau qui arrive
Encore à résister.

De vous perdre
C’est l’univers entier qui disparait
Et de rester enfermé aussi.
Je suis perdant dans tous les cas
Vous m’avez eu coincé
Sans issues
Au pied de la montagne
Vous m’avez encerclé je suis foutu.

Si j’écris encore d’ici quelques jours


C’est parce qu’un Vrai Miracle m’a sauvé.
Sinon je vivrais mort à chaque instant.
De t’avoir perdu Angie
Ou de rester emprisonné ratant
Les plus beaux moments avec toi
C’est perdu
Aidez-moi

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Aidez-moi!!!
C’est un
ordre.
J-C
1587

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Je me souviens tout jeune
À la plage avec mes parents
Le sable et les vagues
Les arcades et la piscine avec ma mère
Le sourire de mon père sur le sable
Les routes les chansons
La nourriture différente
Les longues marches sur le bord de la mer!

Je ne pourrais jamais vivre cela avec ma famille


Pardonne-moi Chloé
J’espère que tu vas quand même m’Aimer
Et être heureuse
J’espère que tu comprendras un jour si tu as
De la peine que je n’ai jamais voulu cela pour toi.

J-C
1588

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L’ouragan est passé
Maintenant le soleil laisse voir le chantier.
Et tout reconstruire différemment
Et surement aussi pire
Que faire face à la colère du ciel!

Tu reviens dorer du soleil


Et moi coagulé de sang.
Tu reviens nouvelle d’expérience
Moi je reviens d’avec le démon faire une danse.

Ton galbe s’est fait admirer


Durant que le mien a déformé.

Je pourrais être fier d’avoir été au fond de mon âme


Au fond de la douleur
Et d’être remonté victorieux.

J-C
1589

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C’est grâce aux pauvres
Que les riches peuvent
Apprendre la valeur de donner.

J-C
1590

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La vie vaut la peine d’être vécue
Ne serait-ce que pour dormir.

J-C
1591

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L’ombre lucide m’a rattrapé dans cette course
L’heureux joyeux tombe chaque automne
Avec les fleurs et les sommes
Tous les coins de rue me chavirent dans le trouble.

J’aurais pu être une voyelle


Mais je suis consonne
J’aurais pu être voilier
Mais je suis vague
J’aurais pu être ceci
Mais je suis cela.

Tu m’as bien déjoué esprit de mon esprit


Piégé comme une morue sans défense
Mon colon tremble et ma démence danse.

J’aurais voulu être heureux


Mais pour cela
Il aurait fallu que je reste aux cieux.

Ce monde m’a convaincu


Goliath m’a transpercé de sa lame
Pourrais-je ressusciter en moi la flamme?

J-C
1592

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Croire en quelque chose
N’importe quoi
C’est le faire exister.

J-C
1593

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Je sens les forces de Mercure m’envahir
Elle s’approche
Dans sa vibration intense qui mélange tout
Je reste à genoux
Deux larmes dans les mains
Les yeux rivés vers le ciel
Mon cœur qui trop mâché devient miel.

Trop de longtemps m’ont ainsi dévoré


Poussé au fond de la cage
Arrimé à la mer
Trop de jonction m’a laissé tomber
Embrassé de doux automnes
Je sors mes os de ma chair pour valser
Avec les ombres de mon fruit.

Lentement
Juteux
Les deux larmes je les tiens
Elles s’enfoncent
Plongent leurs épines de ronces sous mes pieds
Durant que j’avance
Durant que j’avance.

J-C
1594

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Corps sans glandes vaisseau vide
Cœur sans grande eau humide
La joie de la vie grisonne avec toi mon ami.

Suprême pain d’Amour de poésie


Avec le Panda
La tourte
Et les hermaphrodites
Je reste debout avec le micro-climat
Moi le dernier chevalier désuet de ma constellation.

Les épinettes dominent


Me transpercent de leurs tristes mines
La joie est partie avec les planteurs modernes
Les bulldozers de l’âme ont pilé sur mes cernes

J’attends la fin de ma génération


Seul planté de vieille racine à l’abandon
Les fractals ont ramifiées les rues
Les microprocesseurs ont tout transformé.

Bien sûr je reste comme une légende de cendre


Oublié dans une forêt trop dense
Isolé dans une voie sans production
Mes fruits ne pourront jamais être un simple
Actions.

Enfin je reprends le volant les cotes ressoudées


Déterminé à refaire la course, mais cette fois-ci
Je connais les virages et les pièges de celle-ci.

J-C
Pour la vie.
1595

25 mars 2010

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