Vocables Suicides

Neto Rodríguez
I
Dans les nuits glacées
mourant de cet éternel hiver
des cris, des mrmures,
des pleurs, des hurlements
se déplacent dans le vent
chassant la pleine lune
qui se cache derrière
une épaisse couverture
de nuages gris.
Dans la désolation absolue et profonde
cache un désir incessant,
en veillant à leur liberté
coupe un millier de veines
et coule comme un ruisseau,
crée une mer par laquelle il fait naufrage
jusqu’à la dernière lueur de …
 II
Dans le crépuscule de mon âme
à genoux, je me lamente,
le froid suffocant me couvre
et m peau se confond avec la neige
le cramoisi de mon sang
crée la courant
à travers lequel ma vie s’évanouit,
le métal brille
sous le clair de lune
me forçant à me déshabiller
de mes yeux
pour m’aveugler de la lumière.
III
Errant dans les anciens couloirs
de mon grand labyrinthe,
les illusions de la folie se cachent
s’incrustant comme des lames
dans mon humanité
Des cicatrices qui pleurent
mutiler ma viande.
me forcer à tomber
dans les profondeurs de mon labyrinthe,
eLe tourment du suicide se resserre
comme une corde autour de mon cou.
Petites lueurs
dansent devant mes yeux
tirer des larmes
qui tombent et se confondent avec la pluie.
 IV
Rêve ininterrompu
d’une inspiration suicidaire,
je te donne ma crasse
de viande congelée.

Laisser tomber la rosée

sur mes membres sans vie,
l’obscurité qui assombrit
un monde aveuglé
par trop de lumière.
 V
Errance dans un état post mortem
Je contredis anxieusement la vie
ignorant son étreinte chaleureuse
cherchant anxieusement la mort.

Échouer dans mes tentatives ratées

je capte des sons d’une autre dimension,
les images se déforment dans mon esprit
souffrant en silence.