29/09/2022

Université de Kairouan
Institut Supérieur des Mathématiques Appliquées et de l'Informatique de Kairouan

Algorithmique et structures
de données
Fairouz Fakhfakh

fairouz.fakhfakh@redcad.org

Volume horaire & Evaluation Ou: Organisatio

 Volume horaire

Cours Travaux Dirigés

Chaque semaine Chaque semaine

 Evaluation

Devoir Surveillé (DS) Examen

Dans la semaine des DSs Dans la semaine des Examens

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Plan

 Chapitre 1 : Concepts de base de l’algorithmique

 Chapitre 2 : Les structures algorithmiques

 Chapitre 3 : Les tableaux

 Chapitre 4 : Les procédures et les fonctions

 Chapitre 5 : Les enregistrements

Notion d’algorithme (1/3)

 Algorithme== Recette

1. Casser six œufs dans un récipient

2. Battre les blancs et les jaunes avec une fourchette
3. Mettre de l'huile à chauffer dans une poêle sur la cuisinière
4. Lorsque la poêle est chaude, y verser le contenu du récipient
5. Enlever la poêle de la cuisinière quand l'omelette est cuite

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Notion d’algorithme(2/3)
 Algorithme== Méthode
Calcul de la somme de 3 nombres
avec une calculatrice
1. Appuyer sur la touche C
2. Taper le premier nombre
3. Appuyer sur la touche +
4. Taper le deuxième nombre
5. Appuyer sur la touche +
6. Taper le troisième nombre
7. Appuyer sur la touche =

Notion d’algorithme (3/3)

Un algorithme est une suite ordonnée

d’étapes qui indique la démarche à suivre
pour résoudre un problème donné.

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Notion de programme (1/2)

 Un programme informatique est un ensemble d'instructions et
destinées à être exécutées par un ordinateur.
 C’est un code écrit par un informaticien dans un langage de
programmation.

Données Ordinateur

Programme

Résultats

Utilisateur

Notion de programme (2/2)

Exemples :
 Programme de calcul de la moyenne des étudiants
 Utilisateur: l’enseignant
 Données: les notes de contrôle continu, de T.P et de l’examen final
 Résultats: la moyenne
 Programme de paie
 Utilisateur: Secrétaire
 Données: noms des employés, grades, situations familiales, nombre
d’heures supplémentaires, etc.
 Résultats: Les résultats seront imprimés sur les différents bulletins de
paie : identification de l’employé, salaire brut, etc.

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Etapes d’un algorithme

1. Préparation du traitement
Données nécessaires à la résolution du problème

2. Traitement
Résolution pas à pas, après décomposition en sous-
problèmes si nécessaire

3. Edition des résultats

Impression des résultats à l’écran ou dans un fichier
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Structure d’un algorithme

Parie 1
Parie 2

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Un premier Algorithme

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1. CONCEPTS DE VARIABLES ET DE
TYPES

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Les variables

Définition: Lors de l’exécution d’un algorithme, on va avoir besoin de

stocker des données, voire des résultats. Pour cela, on utilise des variables.

 Une variable est comme une boîte, repérée par un nom, qui va contenir une
information.
 Dans l’écriture d’un algorithme, on précise dès le départ le nom des
variables utilisées en indiquant leur type
Cette étape est appelée déclaration des variables.
Déclaration simple Déclaration multiple
<identificateur>: type <liste d’identificateurs>: type
 Exemples :
x : entier
resultat, y, a, b : reel
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Une valeur : Une fois la variable définie, une valeur

lui est affectée.
Une adresse : C’est l’emplacement dans la
mémoire de l’ordinateur, où est stockée la valeur de
la variable.

Déclaration d’une constante

 Il s’agit d’une instruction permettant de réserver de l’espace

mémoire pour stocker des données dont la valeur est fixée pour
tout l’algorithme
 Syntaxe:

Constante <identificateur>= <valeur>

 Exemples:
 Constante Nmax=100
g=9.81
Pi=3.14
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Les types de base

 Le type entier:
 Une variable est dite entière si elle prend ses valeurs dans Z
(ensemble des entiers relatifs)
 Le type réel ou décimal:
 Une variable est dite réelle si elle prend ses valeurs dans IR
(ensemble des nombres réels)
 Le type caractère:
 Pour manipuler des caractères alphabétiques et numériques
 Le type chaîne de caractères:
 Pour manipuler des chaines de caractères permettant de
représenter des mots ou des phrases
 Le type booléen ou logique:
 On y stocke uniquement les valeurs logiques VRAI et FAUX.

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Les types de base

 Le type entier supporte les opérations suivantes:
Opération Notation
Addition +
Soustraction -
Multiplication *
Division entière DIV
Reste de la division entière (modulo) MOD

 Le type réel supporte les opérations suivantes:

Opération Notation
Addition +
Soustraction -
Multiplication *
Division /

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Les types de base

 Le type caractère :La liste comprend :

 Les lettres : 'A'.. 'Z', 'a'.. 'z‘
 Les chiffres : '0'.. '9‘
 Les caractères spéciaux : '/'; '*' ; '? ' ; '&' ; etc.
 Chaque caractère est défini par son numéro d’ordre unique
compris entre 0 et 255.
 Exemple :
Var C : CARACTERE
C  ‘A‘
Var NOM : CHAINE[30] → Chaine de 30 caractères maximum

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Les types de base

 Le type caractère supporte les opérations suivantes:

Opération Notation
Egal =
Différent #
Inférieur <
Inférieur ou égal <=
Supérieur >
Supérieur ou égal >=

 La comparaison entre les caractères se fait selon leur codes ASCII

 Le type chaîne de caractères supporte les mêmes opérations
que le type caractère.

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Les types de base :Exemple

 Exemple:
Variables :
note, moyenne, somme :Réel;
age : Entier;
grade : Caractère
ok : Booléen

somme  0.0
age 19
grade  'O'
ok  faux
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Les types de base

 Une variable de type logique ou booléen ne peut

prendre que les valeurs ”Vrai” ou ”Faux”.
 Les opérations utilisables sur les booléens sont réalisées à
l’aide des connecteurs logiques : ET (pour le et logique),
OU (pour le ou logique) et NON (pour le non logique).
(Exp1 opérateur Exp2)
NON (Exp)
 Exemple :
3>5 vaut FAUX
(2 < 3) Ou (3 ≠ 5) vaut VRAI
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Les opérateurs
 Un opérateur est un signe qui peut relier deux
expressions, pour produire un résultat. Les opérateurs
possibles dépendent du type des valeurs qui sont en jeu.
On distingue plusieurs types d'opérateurs :

VariableResultat  Expression1 opérateur Expression2;

 Une expression est soit une variable, une constante, ou

des expressions réunies par des opérateurs
 Des parenthèses "( )" peuvent être utilisées dans les
expressions pour forcer l’associativité.

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Les opérateurs
1. Les opérateurs arithmétiques :
+ : addition (degré de priorité = 3)
- : soustraction (degré de priorité = 3)
* : multiplication (degré de priorité = 2)
/ : division (degré de priorité = 2)
div : division entière (degré de priorité = 2)
mod: reste de la division entière (degré de priorité = 1)
N.B : Les opérateurs DIV et MOD ne peuvent pas être appliqués sur les
nombres réels.
Exemple :
Moyenne  ( Moyenne_Algo + Moyenne_Math ) / 2 ;
Les parenthèses "( )" sont utilisées pour forcer l’associativité.
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Les opérateurs
2. Les opérateurs relationnels :
Un opérateur relationnel sert à comparer deux expressions
arithmétiques. Le résultat est soit vrai soit faux (de type booléen).
< : strictement inférieur
<= : inférieur ou égal
> : strictement supérieur
>= : supérieur ou égal
= : égal
<> : différent

(Expression1 opérateur Expression2)

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Les opérateurs
3. Les opérateurs logiques :
 Les opérateurs logiques servent à combiner des conditions logiques
(ou sous-conditions) pour obtenir une condition plus générale.
 L'évaluation de chaque condition (élémentaire ou non) est soit vrai soit
faux (type logique ou booléen).
ET : les deux conditions combinées doivent être satisfaites (vrai)
OU : l'une au moins des deux conditions combinées doit être satisfaite
(vrai)
NON : donne l'inverse de l'évaluation logique de la condition

(Exp1 opérateur Exp2)

NON (Exp)

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Les opérateurs

 Il existe un ordre de priorité entre ces opérateurs logiques:

 La négation NON est prioritaire par rapport à la conjonction
ET
 La conjonction ET est prioritaire par rapport à la disjonction
OU

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Exercice1

 Evaluer les expressions logiques suivantes, avec

(a, b, c, d) = (2, 3, 5, 10) et (X,Y) = (Vrai, Faux).
 1) (a < b) ET (a < c)
 2) NON ((a < b) ET (a <c))
 3) NON (a < b) ET (a < c)
 4) (a < c) ET (c = d / 2)
 5) (d / a = c) = Y
 6) (d / c = b) = Y
 7) (d / c = b) = X
 8) (a < b) ET (d < c)
 9) (a < b) ET (d < c) = X

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Exercice1 (correction)

 Evaluer les expressions logiques suivantes, avec

(a, b, c, d) = (2, 3, 5, 10) et (X,Y) = (Vrai, Faux).
 1) (a < b) ET (a < c) Vrai
 2) NON ((a < b) ET (a <c)) Faux
 3) NON (a < b) ET (a < c) Faux
 4) (a < c) ET (c = d / 2) Vrai
 5) (d / a = c) = Y Faux
 6) (d / c = b) = Y Vrai
 7) (d / c = b) = X Faux
 8) (a < b) ET (d < c) Faux
 9) (a < b) ET (d < c) = X Faux

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2. LES INSTRUCTIONS
D’AFFECTATION, LECTURE ET
ÉCRITURE
n seance 1
(2022)

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L’affectation

 Cette instruction consiste à doter une variable d’une

valeur appartenant à son domaine.
 Elle se note par le signe ←
 Syntaxe:
<identificateur> ←<expression> ou <constante> ou
<identificateur>
 Exemples:
 ville ← " Sousse"
 val ← 50: Mettre la valeur 50 dans la case mémoire identifiée
par val
 nbr ← nbr * 2

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Exercice 1

 Evaluer le contenu des =variables a, b, c :

Séquence 1 Séquence 2 Séquence 3
a←4 a←4 a←7
b ←5 b ←5 b ←3
a ←b c ←b b← a+b
b ←a b ←a a←b-a
a ←c b←b-a

a=5 a =5 a =3
b=5 b=4 b =7
C=5

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Exercice 2
 Quelles seront les valeurs des variables A et B après
l’exécution des instructions suivantes:
Instruction Contenu des variables
A 5
A B
B7
A 5 5 -
A A+ B
BA -B B7 5 7
A A– B AA+B 12 7
B A-B 12 5
AA–B 7 5

 Cette séquence d’instructions permet de permuter les valeurs

de A et B

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Instruction d’écriture

 Instruction d’écriture : ECRIRE

 permet au programme de communiquer des valeurs à
l’utilisateur en les affichant à l’écran
 Syntaxe
Ecrire (< liste des identifiants des variables , des constantes ou
expressions> )
 Exemples:
ECRIRE("La valeur de 3*2 est égale à", 3*2 )
ECRIRE(" La valeur de res est égale à ", res)
ECRIRE ("La somme de ", nombre, " et ", val , " est ",
nombre + val)

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Instruction de lecture

 Instruction de lecture: LIRE

 Elle permet à l’utilisateur de rentrer des valeurs au
clavier pour qu’elles soient utilisées par le programme.
 Syntaxe

Lire(Variable1, Variable2, ...)

 Exemple
 Lire(A): lire une valeur à partir du périphérique
d’entrée, qui est le clavier par défaut, et la ranger dans la
variable identifiée par A.
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Exemple: Lire(X)
? X
 Dès que le programme rencontre l’instruction
Lire, l’exécution s’interrompt, en attendant la
frappe d’une valeur au clavier.
 Dés que la touche Entrée (Enter) est
frappée, l’exécution reprend.

5 X

5
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Exemples
X
 Écrire (X) 5
5
 Écrire("Bonjour")
Bonjour

 Écrire("la valeur est" ,X)

La valeur
est 5

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Structure générale d’un algorithme

Déclaration des constantes

Déclaration des types

Déclaration des variables

Traitement des données

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Exercice 3

 Ecrire l'algorithme qui permet de saisir le rayon d’un

cercle puis déterminer et afficher le périmètre ainsi que
la surface de ce cercle.

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Plan

 Chapitre 1 : Concepts de base de l’algorithmique

 Chapitre 2 : Les structures algorithmiques

 Chapitre 3 : Les tableaux

 Chapitre 4 : Les procédures et les fonctions

 Chapitre 5 : Les enregistrements

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La structure conditionnelle
 On a besoin parfois de choisir entre deux ou plusieurs
traitements selon la réalisation ou non d’une certaine
condition, d’où la notion de traitement CONDITIONEL.
Décision
ADMIS

MOY
Condition

Décision

ECHEC
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La structure conditionnelle
 Les conditions sont basées sur les tests en utilisant les
opérateurs relationnels (<,<,≤,≥) et sont reliées par les
opérateurs logiques (ET,OU).
 La syntaxe de l'instruction conditionnelle de base est la
suivante :

Si (condition) alors  La condition peut être élémentaire ou

composée.
action1
 Les Actions représentent des instructions
[sinon de différents types (affectation, lecture,
écriture, conditionnelle, …).
action2]
 Chacune d'elles peut être élémentaire ou
finsi composée.
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Les structures conditionnelles

imbriquées
 Il s'agit d'utiliser une ou Décision
plusieurs instructions
conditionnelles dans le ADMIS
bloc "si" ou "sinon" d'une
MOY
autre instruction Décision
conditionnelle.
Contrôle
 Aucune limite n'est
imposée concernant les
Décision
niveaux d'imbrication
identifiés. Échec

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Les structures conditionnelles

imbriquées
si (condition1) alors
si (condition2) alors

si (condition3) alors

instruction1;
instruction2;

finsi
instruction3;

sinon
si (condition4) alors
instruction4;
finsi
finsi
finsi 42

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Exercice 1
 Ecrire l'algorithme qui permet de saisir un nombre puis
déterminer s’il appartient à un intervalle donné, sachant
que les extrémités de l’intervalle sont fixées par
l’utilisateur.

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