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Obligations Du Radiologue Pour La Radioprotection Des Travailleurs
Obligations Du Radiologue Pour La Radioprotection Des Travailleurs
Obligations du radiologue
pour la radioprotection des travailleurs
J.-L. Rehel
Après analyse des risques par la personne compétente en radioprotection (PCR), tout chef
d’établissement détenteur d’une source de rayonnements ionisants délimite autour de celle-ci une zone
surveillée ou contrôlée. Lorsque l’exposition dépasse des niveaux fixés par la réglementation, il délimite
des zones spécialement réglementées (jaune ou orange) ou interdites. Les études de poste réalisées par la
PCR doivent refléter les conditions normales de travail. Elles permettent la classification des travailleurs en
deux catégories A ou B selon leur niveau d’exposition. Ces travailleurs doivent faire l’objet d’un suivi
médical et dosimétrique par dosimétrie passive. L’accès en zone contrôlée implique une dosimétrie
opérationnelle complémentaire. Une fiche d’exposition doit être établie pour chaque travailleur exposé et
transmise au médecin du travail qui adapte la surveillance dosimétrique.
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35-093-B-10 ¶ Obligations du radiologue pour la radioprotection des travailleurs
Figure 1. Valeurs opérationnelles de délimitation des installations fixes. Attention : les valeurs limites pour les doses équivalentes et la dose efficace
correspondent à des « doses susceptibles d’être reçues en 1 heure » (et non à des « débits de doses » au sens propre). Z. : zone.
assurer la prévention des accidents du travail et des maladies En règle générale, pour les installations radiologiques utilisées
professionnelles susceptibles d’être causés par les RI » à poste fixe (par exemple, une table de radiodiagnostic) la
(Art. R.4451-7 du Code du travail). délimitation des zones repose, notamment, sur les caractéristi-
L’ensemble des mesures concerne : ques de la source et sur le résultat des contrôles réalisés par la
• l’aménagement des locaux de travail ; PCR.
• les contrôles techniques de radioprotection ; En radiologie, l’émission de RI n’est pas continue. La délimi-
• l’information et la formation des travailleurs ; tation de la zone contrôlée peut dans ce cas être intermittente
• la désignation d’une « personne compétente radioprotection » (a minima, c’est une zone surveillée entre deux patients).
(PCR) en lui donnant les moyens nécessaires. Dans le cas des appareils mobiles, le chef d’établissement fait
L’employeur a l’obligation de faire évaluer la nature et délimiter une zone contrôlée dite « zone d’opération » de
l’ampleur du risque dû aux rayonnements ionisants au poste de manière visible et continue tant que l’appareil est en place. En
travail et les moyens mis en œuvre pour les réduire par la PCR limite de cette zone, le débit d’équivalent de dose moyen qui
qu’il a désignée. doit être évalué sur la durée de l’opération (mise en place du
dispositif médical mobile, balisage et prise de clichés radio-
logiques) doit être inférieur à 2,5 µSv/h. En pratique, cette
■ Évaluation du risque : valeur peut être retenue comme un débit de dose instantané
afin de s’affranchir de la durée de l’opération.
zonage des installations Des exemples pratiques de zonage sont donnés plus loin.
Objectif du zonage
La réglementation prévoit, dans les articles R.4451-18 à 4451-
■ Reconnaissance du risque :
28 du Code du travail, la délimitation de zones de travail classement des travailleurs exposés
surveillées, contrôlées, spécialement réglementées ou interdites.
L’arrêté du 15 mai 2006, dit « arrêté zonage », fixe les condi-
tions de délimitation et de signalisation de ces zones compte
Limites d’exposition
tenu de l’exposition aux rayonnements ionisants ainsi que les Les limites annuelles d’exposition fixées pour les travailleurs
règles d’hygiène, de sécurité et d’entretien qui y sont apposées. exposés aux RI sur 12 mois consécutifs sont les suivantes :
L’objectif de cette disposition est d’informer convenablement • corps entier : la dose efficace (exposition externe et interne)
le travailleur sur le poste de travail occupé et de prévenir toute ne doit pas dépasser 20 mSv ;
intrusion fortuite. C’est une évaluation du risque qui doit tenir • mains, avant-bras, pieds et chevilles : la dose équivalente ne
compte de la réalité de l’activité radiologique et elle ne doit en doit pas dépasser 500 mSv ;
aucun cas être sur- ou sous-estimée. • peau (surface de 1 cm2) : la dose équivalente ne doit pas
L’employeur doit s’assurer que les zones surveillées et les dépasser 500 mSv ;
zones contrôlées sont toujours correctement délimitées : la • cristallin : la dose équivalente ne doit pas dépasser 150 mSv.
délimitation doit être continue, visible et permanente, un Les mineurs de 16 à 18 ans, dans le cadre de leur formation,
panneau de signalisation spécifique de la zone considérée doit ne doivent pas être exposés à plus de 3/10 de ces limites.
être affiché sur tous les accès au local et à l’intérieur des zones, En cas de grossesse, des dispositions doivent être prises pour
les sources de rayonnements ionisants doivent être signalées. la femme enceinte sur son lieu de travail afin que l’exposition
.
L’accès à la zone contrôlée est réservé aux personnels qui ont de l’enfant à naître, pendant la période comprise entre la
reçu une notice d’information (règlement intérieur de la zone déclaration de grossesse et l’accouchement, n’excède pas 1 mSv
contrôlée) remise par l’employeur. (limite d’exposition « public »). Une étude de poste de travail
Le zonage est de la responsabilité du chef d’établissement devra être réalisée (cf. infra).
avec le concours de la PCR.
Classification des travailleurs
Détermination des zones Le classement des travailleurs est sous la responsabilité de
Des valeurs opérationnelles de délimitation des zones pour les l’employeur après avis du médecin du travail (art. R.4451-44 du
installations fixes sont présentées dans l’arrêté du 15 mai 2006. Code du travail). Tous les travailleurs exposés doivent être
On note que les valeurs de dose efficace et de dose équivalente classés : les travailleurs sont « exposés » si leur exposition
aux extrémités correspondent à des doses intégrées sur la professionnelle peut dépasser celle tolérée pour le public :
période considérée, à savoir le mois ou l’heure (Fig. 1). 1 mSv/an.
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Obligations du radiologue pour la radioprotection des travailleurs ¶ 35-093-B-10
Ils sont classés en catégorie A si la dose susceptible d’être Elle doit identifier le type de dispositif médical (table télé-
reçue, dans les conditions normales de travail, est supérieure à commandée de radiologie conventionnelle, mammographie,
une dose efficace de 6 mSv/an ou une dose équivalente supé- scanner, etc.) et le mode d’exposition :
rieure aux 3/10 des limites annuelles (peau, cristallin, extrémi- • par rayonnement direct : les rayons X proviennent directe-
tés). La catégorie A est exclue pour les femmes enceintes et ment du foyer du tube ;
les jeunes travailleurs en formation (cf. art. D.4152-6 et • par rayonnement diffusé : les rayons X proviennent du
D.4153-34 du Code du travail). Ils sont classés en catégorie B. patient ainsi que des accessoires.
Ce classement est effectué sur la base de l’évaluation des Un schéma à l’échelle de l’implantation radiologique est
.
risques aux postes de travail, réalisée lors de l’étude de poste réalisé.
(cf. infra). Il est assorti d’une fiche d’exposition pour tous ceux
qui sont exposés (art. R.4451-57 du Code du travail). Détermination et description des tâches réalisées
Il peut être corrigé en fonction des résultats du suivi dosimé- dans l’installation
trique individuel et nominatif.
La PCR doit :
Tous les autres risques ou nuisances d’origine physique,
• identifier le personnel concerné (manipulateurs, médecins,
chimique, biologique ou organisationnelle doivent y être
infirmière, physiciens [personne spécialisée en radiophysique
mentionnés.
médicale, PSRPM], techniciens, stagiaires, etc.) ;
Si des conditions d’exercice inhabituelles sont recensées, le
• évaluer le temps de présence de chaque personnel au poste de
responsable du cabinet doit porter sur la fiche la durée et la
travail ;
nature de l’exposition. Une copie de la fiche d’exposition doit
• caractériser les différentes procédures radiologiques réalisées
être remise au médecin du travail et chaque personnel concerné
dans l’installation, quantifier l’activité radiologique sur une
doit prendre connaissance des informations y figurant.
période représentative (semaine, mois, etc.) et extrapoler
l’activité sur 1 an.
Pour chaque type de procédure radiologique réalisé dans
■ Détermination pratique l’installation, il faut :
• déterminer sa fréquence de réalisation dans cette installation ;
du zonage et de la classification • déterminer le type d’acquisition réalisé (radioscopie analogi-
des travailleurs : étude de poste que ou numérique, radiographie, soustraction d’images) et les
paramètres de réalisation (haute tension, charge ou courant et
de travail temps d’exposition ainsi que la filtration) ;
• définir la position du (des) opérateur(s) par rapport au
Principe et objectif d’une étude de poste volume de diffusion (distance opérateur/patient).
La PCR doit sélectionner l’ensemble des tâches les plus
de travail représentatives, en particulier les plus irradiantes ou les plus
L’objectif de l’étude de poste de travail, qui est introduite fréquentes de façon à couvrir l’ensemble de l’exposition dans le
dans les articles R.4451-10 et 11 du Code du travail, est poste et définir les positions des opérateurs, des manipulateurs,
d’estimer un risque au poste de travail afin de mettre en œuvre des infirmières et la position des mains des opérateurs par
les actions de prévention adaptées et d’apporter des éléments rapport au faisceau direct et au volume diffusant (par exemple
pour la gestion d’incidents éventuels. lors d’une arthrographie).
En radiologie, il s’agit d’évaluer, de manière prévisionnelle et En radiologie conventionnelle, la position des différents
dans les conditions normales de travail, les doses susceptibles personnels dépend, entre autres, du type d’examen radiologique
d’être délivrées au personnel, consécutives à des expositions réalisé, de la région anatomique explorée, des incidences
externes aux rayonnements ionisants. L’étude de poste, réalisée multiples ainsi que du type d’acquisition (radioscopie et
par la PCR, doit permettre de quantifier l’exposition du corps radiographie).
entier et, si nécessaire, des extrémités.
L’étude de poste vise à fournir au chef d’établissement et au Mesures dosimétriques
médecin du travail les éléments nécessaires pour : La PCR réalise des mesures qui permettent d’une part le
• mettre en place les équipements de protection collective et les zonage de l’installation, et d’autre part l’évaluation prévision-
consignes de sécurité ; nelle de l’exposition des personnels.
• délimiter les zones réglementées définies au paragraphe Pour le zonage, une mesure de dose, ou de débit de dose, à
« Évaluation du risque : zonage des installations » ; une distance de référence (50 cm du centre diffusion par
• renseigner la fiche d’exposition associée au poste de travail ; exemple) est associée à chaque type d’acquisition réalisée dans
• définir, le cas échéant, les équipements de protection indivi- l’installation. Rappelons que toutes les mesures sont réalisées en
duels nécessaires (tablier de protection par exemple) ; simulant le patient avec un bidon d’eau (environ 25 cm ×
• déterminer le classement du personnel défini au paragraphe 25 cm × 25 cm) pour créer une diffusion équivalente à celle
« Reconnaissance du risque : classement des travailleurs d’un patient.
exposés » ; Pour l’évaluation prévisionnelle de l’exposition du personnel,
• choisir les techniques dosimétriques adaptées aux conditions les mesures suivantes sont nécessaires :
d’exposition et définir les modalités de surveillance dosimé- • en équivalent de dose ambiant H*(10) à la position du
trique individuelle et d’ambiance. travailleur. Par exemple : à proximité du patient, derrière le
paravent, avec ou sans protection individuelle (tablier de
protection), avec ou sans équipement de protection collective
Réalisation pratique d’une étude de poste (bas-volet) et dans des conditions anormales (absence de
de travail en radiologie protection, porte anormalement ouverte au scanner, etc.).
Les différentes phases de l’étude de poste de travail sont Une chambre d’ionisation de grand volume est utilisée pour
détaillées ici. les mesures dans le rayonnement diffusé ;
• en équivalent de dose individuel aux extrémités et aux
cristallins. Des dosimètres thermoluminescents placés dans
Description de l’installation
une bague, ou mieux à l’extrémité d’un doigt ou proche du
La PCR doit déterminer les caractéristiques : cristallin, sont utilisés.
• du générateur (puissance, fréquence, etc.), du tube à rayons X La PCR doit s’assurer que les dosimètres utilisés pour ces
(type, anode, foyer, filtrations inhérente et additionnelle) ; mesures permettent d’obtenir l’information pertinente (gamme
• des détecteurs (intensificateur d’image, films, plaques au d’énergie et de dose, temps de réponse, etc.), et veiller à utiliser
phosphore, détecteur plan, etc.). ces informations de façon satisfaisante.
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Tableau 1.
Exemples de position des opérateurs pour des procédures classiques.
Examens Derrière À proximité Extrémités
radiologiques paravent du patient opposées zc
Mammographie A - -
Poumons A/P P -
Rachis A/P P -
Bassin A/P P -
Pupitre
Genoux A/P P -
Épaules A/P P -
zs
TOGD A/P A/P A/P
HSG A A A
Cystographie A/P A/P A/P
TOGD : transit œso-gastro-duodénal ; HSG : hystérosalpingographie ; A : cas
adulte ; P : cas pédiatrie. Figure 2. Zonage pour la radiologie conventionnelle selon l’exemple
décrit. zc : zone contrôlée ; zs : zone surveillée.
La PCR peut associer à ces mesures l’analyse des résultats de
surveillance dosimétrique et d’éventuelles études antérieures.
Quelques exemples indicatifs de positions, de mesures de
débits de dose et doses réalisées en radiologie conventionnelle Dans cet exemple, la zone contrôlée verte peut être étendue
sont donnés respectivement dans les Tableaux 1 et 2. Ces aux parois physiques de la salle de traitement, à l’exclusion
valeurs ne sont pas transposables à toute autre installation. d’un périmètre localisé à 64 cm du diffuseur dont l’intérieur est
La classification des personnels ne peut s’envisager qu’après classé en zone contrôlée jaune et la zone de travail derrière le
l’analyse des valeurs de dose et leur extrapolation sur l’année. paravent (pupitre d’acquisition) est classée en zone surveillée
(Fig. 2).
Exemple pratique d’une étude de poste
en radiologie conventionnelle Classification du personnel : cas du manipulateur
Considérons un poste de radiologie dédié à des procédures On considère que le même manipulateur travaille à plein
radiologiques pulmonaires de face et lombaires de face debout : temps dans cette salle. Les expositions pour les deux types de
• poumons de face (PA) : 115 kV et 3 mAs, cinq radios au procédures réalisées (poumons de face et rachis lombaire de
maximum en 1 heure de travail ; face) mesurées au pupitre sont respectivement dans notre
• rachis lombaire de face debout : 84 kV et 130 mAs, six radios exemple de 84 nSv et 37 nSv par procédure. L’activité quoti-
au maximum en 1 heure de travail. dienne dans la salle est estimée à 10 rachis lombaires et
40 poumons, soit sur 1 an (200 jours) :
Zonage de l’installation
[(84*10)*200] + [(37*40)*200] = 464 µSv en 1 an derrière le
Des mesures réalisées à 50 cm du centre de diffusion donnent pupitre.
respectivement par examen, une dose efficace de 1 et 6 µSv. Le manipulateur peut donc être classé en catégorie B (car la
En s’appuyant sur les données indicatives fournies dans le valeur de dose prévisionnelle annuelle est inférieure à 6 mSv).
Tableau 2, une dose efficace totale de (5 × 1) + (6 × 6) = 41 µSv Il convient ensuite de vérifier que l’étude prévisionnelle est en
serait susceptible d’être reçue par un travailleur qui se trouverait accord avec les résultats de la dosimétrie individuelle du
à 50 cm du diffuseur. manipulateur.
Selon la loi de l’inverse du carré de la distance (le débit de
dose D obéit à la loi de l’inverse carré de la distance d soit Exemple pratique d’une étude de poste
D1/D2 = [d2/d1]2), la limite de la zone contrôlée jaune serait à en scanographie
64 cm du diffuseur, et celle de la zone contrôlée verte à 1,17 m.
Les formulations pour déterminer la valeur de la limite de la Considérons un scanner sur lequel sont réalisés en 1 heure de
zone contrôlée jaune et de la zone contrôlée verte sont les travail six scanners abdominopelviens (paramètres : 120 kV et
suivantes : 360 mAs, 1 seconde de rotation, pitch de 1,375).
limite de la zone contrôlée jaune :
Zonage de l’installation
50 cm × 41 µSv/7,5 µSv = 1,17 m La dose efficace mesurée à 0,70 m du centre de diffusion pour
une acquisition hélicoïdale est égale à 176 µSv, ce qui représente
limite de la zone contrôlée verte :
pour l’ensemble des procédures, une dose efficace de 1 056 µSv
50 cm × 41 µSv/25 µSv = 64 cm à 0,70 m.
Tableau 2.
Exemples de procédures et de valeurs indicatives d’équivalents de dose H*(10) pour différentes procédures et incidences.
Procédures Incidence Paramètres 0,5 m du diffuseur (sans protection)
Haute tension (kV) Charge (mAs) H*(10) (µSv)
Radiographie pulmonaire Face 115 3 1
Crâne Face 60 80 2
Profil 60 50 1,5
Rachis cervical Face/Profil 60 32 1
Rachis lombaire Face 70 40 2
Profil 80 100 3,5
Face debout 84 130 6
Abdomen sans préparation Face 70 30 1,5
Bassin Face 70 50 2,5
Fémur Face 58 16 0,5
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1
4
Zonage dans la salle du scanner :
2 Limite de la zone contrôlée orange : 0,50 m
R
Limite de la zone contrôlée jaune : 4,60 m
La console d'acquisition est en zone surveillée
+
Figure 3. Zonage d’un scanner selon l’exemple décrit ainsi que les informations devant figurer à l’accès de la salle.
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de radioprotection
(art. R.4451-29 du Code du travail)
Conflit d’intérêt : aucun
Afin de vérifier que les moyens de radioprotection sont
efficaces dans le temps, des contrôles de radioprotection sont
effectués sur les sources et appareils émettant des RI, les D’après l’article original publié dans J radiol, 2010;91:1212-9, avec l’aimable
dispositifs de protection et d’alarme et sur les instruments de autorisation de l’éditeur.
mesure. Ces contrôles techniques de radioprotection sont les
suivants :
• contrôle à la réception ; Cet article a fait l’objet d’une prépublication en ligne : l’année du copyright
peut donc être antérieure à celle de la mise à jour à laquelle il est intégré.
• contrôle avant la première utilisation ;
.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Rehel J.-L. Obligations du radiologue pour la radioprotection des travailleurs. EMC (Elsevier Masson SAS,
Paris), Radiologie et imagerie médicale - principes et technique - radioprotection, 35-093-B-10, 2011.
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