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REPUBLIQUE DU BURUNDI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONNALE
UNIVERSITE LUMIERE DE
BUJUMBURA
EPIGRAPHE
La Route du développement passe par le développement de la route.
(Auteur anonyme)
[ii]
DEDICACE
A mes parents Nom du père et Nom de la mère.
[iii]
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous remercions Jéhovah, le Dieu tout puissant pour sa grâce et son amour dont nous
avons été bénéficiaire tout au long de notre parcours académique et particulièrement pendant
l’élaboration de ce travail.
Nous remercions le corps professoral de l’université lumière de Bujumbura qui malgré nos
caprices, nous ont supporté, conseillé et formé dans cette noble carrière d’ingénieur.
C’est ainsi que nous remercions particulièrement le Msc NDUWIMANA Donatien qui, malgré
ces multiples occupations, a accepté de dirigé ce travail et l’ingénieur BIHANGO
MURONGANI Cedrick pour ses conseils remarquable et indispensable en à la bonne réalisation
de ce travail.
Nous remercions la direction provinciale de l’Office des routes du Nord-Kivu pour avoir facilité
notre travail de recherche en nous donnant accès à leur laboratoire géotechnique afin de bien
mener notre travail de recherche.
Nous adressons nos honneurs à nos chers parents Noms de Papa et Noms de Maman pour leur
affection et pour leur sacrifice à notre égard.
Nous remercions aussi nos frères et nos sœurs pour leur amour désintéressé à notre égard et pour
leur soutien moral et matériel durant tout notre parcours académique.
Enfin, que tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin à la réalisation de ce travail, et dont les
noms n’ont pas été cités, reçoivent par la présente l’expression de notre reconnaissance.
Sigles et Abréviation
Liste des Tableaux
Table des Matières
Résumé du travail
Abstract
[1]
Une route peut être définie comme une structure plane conçue et dimensionnée pour garantir
l’écoulement de trafic dans des bonnes conditions de visibilité, de sécurité et de confort pour les
usagers et assure une fonction pour une période de service minimal fixée au stade d’élaboration
du projet. Elle est aussi définie comme voie de communication terrestre carrossable établie en
dehors des agglomérations. Nous allons également définir la route moderne comme étant « un
espace correctement aménagé pour recevoir un ou plusieurs courants de circulation construit
dans le respect des règles d’art. Les routes constituent les moyens de communication les plus
répandus favorisant le développement économique et social d’un milieu. Pour le faire, elles
nécessitent un entretien régulier.
Les routes sont les conséquences d’un développement économique et d’une consommation
croissante, d’une demande accrue en ressources et d’un commerce mondialisé a obliger à
l’homme de chercher le moyen facile pour économiser la ferveur du territoire et de parcourir le
développement.
0.2 PROBLÉMATIQUE
La route étant d’une part une infrastructure mondiale qui facilite l’accessibilité empruntée par un
moyen de transport pour relier certains points du globe, et d’autre part moyen de communication
que constituent les routes et circulation routière où elle est à la fois facteur et reflet des activités
économiques et sociales pour son rôle majeur dans la relation spéciale entre lieu géographique.
Parmi celle-ci, le cas inquiétant pour nous est celui de la route KARIBA - NGUNGU. L’état de
route se fait remarquer par l’insolvable problème de dégradation des matériaux utilisés sur le
tronçon.
Dans le souci de rendre praticable la structure de cette chausse, plusieurs paramètres nécessitent
une étude appropriée, notamment : canalisation des eaux, entretien régulier, nids-de-poule, etc...
Au regard de ce problème, les questions nous sont venues en tête pouvant nous aider à résoudre
le problème. Entre-autres nous citons :
1. Que pouvons-nous faire pour remettre le tronçon Karuba - Ngungu en son état de
praticabilité ?
2. Comment pouvons-nous procéder à l’exécution de ces travaux ?
0.3 HYPOTHÈSES
L’hypothèse est définie comme une proposition à partir de laquelle on raisonne une théorie ou
une supposition destinée à expliquer ou à prévenir un fait1. C’est aussi une réponse dont la
recherche a pour but de vérifier le bien et le mal fondé de la question que l’on se pose.
C’est ainsi que, sans avoir des réponses exactes aux questions posées ci-haut, nous avons
d’emblée émis des réponses provisoires selon lesquelles :
1
Bihango C., Evaluation de la vulnérabilité des bâtiments de la ville de Goma face aux risques sismiques, Mémoire
de fin d’étude, Ulbu Goma 2021.
[3]
2. L’exécution des travaux devrait se faire suivant le génie civil en différents matières à
savoir :
La construction de la chausse en chausse souple,
La canalisation des eaux conformément à l’urbanisme du milieu.
L’objectif général de notre travail est de mettre le tronçon Karuba - Ngungu en son état de
praticabilité.
Toute recherche scientifique a toujours un but et un intérêt. Il en est de même pour celle-ci, à
savoir : apporter notre contribution à terme de piste de solution durable pour une circulation sur
le tronçon routier.
Sur le plan scientifique, ce travail constitue une banque des données pour d’autres chercheurs qui
s’intéressent aux travaux de conception et de construction des routes en milieu rural.
[4]
Cependant il est utile de signaler que nous ne traçons pas une nouvelle route mais une étude de la
structure et du dimensionnement dans le but d’obtenir un revêtement capable de supporter le
trafic actuel et future suivant l’âge présumé. Il est souhaité qu’elle soit exécutée dans un bref
délai que possible, soit dans l’année 2024.
Le présent travail se limite au dimensionnement du tronçon routier sur l’axe Karuba cheminant
vers le village de Ngungu.
Durant la réalisation de ce travail, nous nous sommes heurté à plusieurs difficultés parmi
lesquelles nous citons :
Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres qui sont :
Le premier chapitre : Présentation du milieu d’étude et généralité sur les routes en milieu
rural,
Le deuxième chapitre : Aspects généraux du Projet de construction de la route Karuba-
Ngungu,
Le troisième chapitre : Gestion du cycle de l’eau sur la route et Etude d’impact
environnemental du projet.
[5]
Notre milieu d’étude est situé dans la province du Nord-Kivu territoire de Masisi, tronçon
KARUBA-NGUNGU.
I. 1. 2. 1. Situation géographique
Nous développons dans cette partie la situation géographique de notre site en étude, c’est bien et
réel que notre partie d’étude se trouve dans :
Ce tronçon débute généralement entre deux saisons, saison sèche et saison pluviale (de pluie), le
climat tropical et tropical, pluvieux, la température moyenne mensuelle reste constante durant
toute les années et sont entre 10⁰c à 20⁰c.
I. 1. 2. 2. Climatologie
Le centre de NGUNGU présente le climat tempéré d’où on y trouve deux saisons : la saison
pluviale et la saison sèche qui y sont fréquemment.
[6]
I. 1. 2. 3. Pluviomètre
I. 1. 2. 4. Données topographiques
I. 1. 2. 5. Étude géotechnique
La géotechnique est l’étude d’adaptation des ouvrages aux sols et roches formant le terrain
naturel. Elle traite de l’interaction de la structure sur le sol et fait appel à des bases de mécanique
du sol. Les études géométriques ont pour objet principal les études du sous-sol pour la
construction et définir les fondations à adopter. Elle traite également le mouvement du sous-sol
(Glissement, affaissement) de déformation (tassement sous charges) et résistance mécanique.
I.2.1 Introduction.
La route est une infrastructure de grande importance construite dans le but d’assurer la
circulation des véhicules dans les conditions suffisantes de confort et de sécurité durant les
années d’exploitation et au cours desquelles elle devra résister à l’agressivité du trafic et à la
perturbation provoquée par les gens atmosphériques.
Mais bien construite ou mal construite, la route finit toujours par se dégrader. Le processus de
dégradation étant bien entendu plus important lorsque certaines faiblesses sont signalées aux
étapes de conception géométrique de la route et de construction.
Pour assurer la conservation de l’ouvrage dans le temps, on est obligé tout au long de la vie de la
route, effectuer les travaux d’entretien afin de garantir l’investissement considérable réalisé à
partir des moyens maigres dont disposent les pays aux économies faibles par exemple et qui
doivent malheureusement faire face à des nombreux problèmes à caractère urgent.
Le monde moderne dans lequel nous appartenons, voudrait que les activités d’entretien
requièrent une attention plus soutenue dans la mesure où toute négligence et toute décision de les
différents entraîneraient une remise en état coûteuse, défavorisant par conséquent le
développement.
Au cours de l’exploitation, une route doit être conservée dans un état aussi proche que possible
de son état d’origine. Cet objectif est différemment atteint en République Démocratique du
Congo (R.D.C.) Notre pays à cause des faibles moyens financiers affectés à l’entretien d’une
part et il faut une autre part dire qu’au niveau politique et malheureusement relégué au second
plan, ce qui est fort regrettable.
Les réalités historiques de la route permettent d’affirmer que la route est née du passage de
l’homme et d’animal empruntant un même itinéraire. L’histoire de l’humanité a surtout été
marquée par la technique primitive romaine basée sur l’empileur sporadique d’abord jointif à une
seule couche ensuite, et en fin étage et maçonnerie.
L’évolution la plus remarquable date du XIXe entre 1820 - 1840 période aux cours desquelles le
français POLONCEAU expérimentant le cylindrage, le macadam mortier et plusieurs autres
procédés de grande valeur mais qui n’auraient pas le lendemain immédiat.
L’histoire permet de considérer que le progrès le plus spectaculaire et le plus fructueux dont ont
bénéficié les routes modernes et celui relatif au rechargement, au cylindrage, au goudronnage et
à l’assainissement du terrain naturel.
Une route est subdivisée en deux sortes sur le plan de sa structuration qui est :
La route non revêtue en terre est une catégorie de route qui occupe une proportion importante des
réseaux routiers dans le monde et particulièrement dans les pays aux économies faibles. En
République Démocratique du Congo, plus de 98% des routes sont en terre, d’où l’importance à
accorder à ce type d’infrastructure pour atteindre les objectifs du traitement.
Pour des nombreux professionnels de la route, la filiation de la route en terre doit être prise à
trois niveaux principaux de l’évolution. Il s’agit de :
[9]
La piste saisonnière : c’est une voie dont la largeur permet le passage de véhicule et sont tracés
dépendamment de la topographie du terrain.
La piste améliorée : sur le plan technique, une attention sera accordée à la tracee, à
l’assainissement et à la construction de ouvrages d’art plus solide et capable de résister aux crue.
La route en terre proprement dite : la route en terre est la voie sur laquelle la circulation est
rendue plus rapide et plus sûre de par le fait d’avoir résolu l’ensemble des problèmes techniques
dont la performance n’a pas souvent été aux rendez-vous dans les niveaux précédents.
2. La route revêtue :
Définition : une route revêtue se définit comme étant un espace aménagé correctement pour
recevoir une chaussée à double ou triple courant de circulation des véhicules dans les conditions
de confort et de sécurité des usagers. La chausse d’une route revêtue peut être souple, semi-
rigide, liquide pavée ; elle dispose d’une largeur conditionnée par le début journalier de trafic.
a. Chaussée souple : on appelle chaussée souple, une chaussée supportant des déformations
remarquables. Elle est composée généralement de trois couches :
Couche de fondation
Couche de base
Couche de roulement
[10]
b. Chaussée semi-rigide : elle comporte une couche de surface bitumeuse reposant sur une
assise en matériaux brut au liant hydrauliques disposés en une couche (base ou deux
bases et fondation)
c. Chaussée liquide : est celle qui n’admet pas des déformations. Elle est composée de
deux couches (base et fondation)
[11]
d. Chaussée pavée : il s’agit d’une chaussée constituée des pavées de forme cubique dont
l’épaisseur varie entre 4 et 10cm. De plus en plus de municipalité, les routes pavées pour
accueillir les zones de rencontre, abaissant ainsi la vitesse autorisée de 30km/h.
Il existe des types de pavées qui ont chacun des propriétés différentes sur les voies de circulation.
Pavée naturelle : elles sont en réalité des morceaux des granits tailles en cuve ou en pavés.
e. Autoroutes : bien que notre pays n’ait pas encore été construit d’autoroute, il est important
d’en avoir des informations suffisantes sur cette structure routière.
Définition : une autoroute est définie comme une chausse revêtue dont les caractéristiques
géométriques sont très sévères. Des voies d’accélération sont prévues aux issues.
[12]
Les réseaux congolais compte 152 000Km qui sont repartis en 4 grandes catégories gérés par
trois gouvernementaux qui sont :
La 4ème qui est la plus vaste qui comprend 87000Km de milieu ruraux.
Pour cette étude nous sommes dans la troisième catégorie est une route urbaine gérer par l’office
de voirie et drainage.
I.5 importance d’une route
Les concepts fait l’objet de cette étude sont les projets, la réhabilitation, la chaussées et c…
II. 1. GENERALITES
Une structure routière étant un ensemble des couches constituée des matériaux, on doit au
préalable déterminer l’épaisseur de chacune de ces couches c’est ce qu’on entend par
dimensionnement de la structure qui du reste est une question très délicate à résoudre.
Vérifier que les contraintes et déformations engendrées par les sollicitations ne dépassent pas les
valeurs admises pour les différents matériaux constitutifs. Dans l’étude du dimensionnement de
chaussée, la prise en compte des facteurs déterminants cette R Résous est l’élément primordial à
considérer, il s’agit :
Trafic.
De la condition locale climatique et hydrologique.
De la portance du sol.
Propriété mécanique de matériaux.
Considérons la roue de la plus lourde admise à circuler soit 6.5 tonnes et fixons les idées en
considérant que le pneu de cette roue soit en constant avec la surface de la chausse par un carré
de 20cm de côté, soit 400cm².
P
La pression sera : P=
S
P = Pression
P = Poids
6500
S = surface. D’où trouvons P1 = = 16kg/km²
400
2) A 30 cm de profondeur, l’effort de 6500kg sera reparti sur une surface assimilable à un
cercle de 40cm de rayon, la pression P2 exercée à cette profondeur sera égal à :
P2 = P/π R²
6500
P2 = × 40 × 40 = 3.21cm².
3.14
C’est ici l’occasion de préciser qu’en mécanique des sols, on admet que la pression exercée à la
surface se transmet et se repartie dans les couches successives de la chausse selon une
inclinaison de 45⁰ sur la verticale.
Il importe de bien noter que pour des raisons de rigidité de la carcasse du pneu, la pression
unitaire que le pneu exerce sous la chausse est légèrement supérieure à la pression du gonflage ±
10%.
Donc l’effort statique vertical de la surface du revêtement est égal à la pression du gonflage plus
le terme correctif du pneu.
P = Pi + rPi
b. Effort dynamique
[15]
Lorsqu’un véhicule est en mouvement, l’effort statique vertical considéré ci-dessus augmente la
façon sensible pour des raisons suivantes :
3. Dans le virage, le surcharge des roues extérieures augmentées sous l’effet de la force
centrifuge.
4. Sous l’effet du vent transversal, le surcharge peut également augmenter du côté du
véhicule à l’abri de vent.
5. Lors du freinage ou de l’accélération du véhicule, le surcharge de l’essieu
respectueusement avant et en arrière augmente.
6. L’état d’effectuer de la surface de roulement occasionnel des oscillations dans les essieux
qui ne sont que partiellement amorti par le système de suspension du véhicule à ce qui
entraine une augmentation de la surcharge.
Ainsi, les charges statiques se voient majoré dans l’ordre 15 à 20% (ou 1, 2 et 3). Dans l’état
actuel des connaissances, il sied de retenir qu’il n’est pas possible de déterminer un facteur de
majoration des charges statiques pour obtenir des efforts dynamiques. Les résultats absolus
montrent que la sollicitation de la chaussée croît avec le nombre de passage de la charge et avec
la 4eme puissance de cette charge.
Dans le dimensionnement des structures, l’importance est déterminante et se définit comme étant
la capacité dont dispose le sol à supporter les charges sans qu’il en résulte des tassements
excessifs. Pour caractériser la portance d’un sol, on se réfère généralement aux indices ci-après :
_ modèle de compressibilité (ME) Kg/cm² que l’on détermine à l’aide de l’essai de plaque (au
cours de contrôle de chantier).
_ Indice portant californien CBR (%) en comparant l’enfoncement de poinçon dans le sol et dans
un macadam standard compacte.
_ pour le sol contenant l’eau, le niveau de la nappe phréatique ne devra pas influencer la chausse
(1.40m). En conséquence, l’eau ne devra pas s’infiltrer dans le corps de la chausse.
Il est bon d’insister sur la répartition de la sollicitation dans la superstructure afin de bien
comprendre que les contraintes sont très fortes sur la surface diminuent sensiblement avec la
profondeur de façon non linéaire.
Le choix à faire sur les matériaux constituant les différentes couches doit tenir compte de cette
répartition de qualité, elle suivra aussi la même logique, c’est-à-dire croissent en bas, en haut.
Toute opération d’investissement routier commence par prise en considération de l’opération qui
est l’acte par lequel le maître de l’ouvrage décidé de la réalisation du projet qui est souvent
appuyé sur l’étude de factibilité. Elle aboutit à la réalisation d’un projet défini par un dossier de
consultation.
Elle est fondée soit sur une étude de factibilité sur la description de grande ligne de projet et
l’estimation du coût des travaux, si le maître d’ouvrage les estime suffisant. Au stade de l’avant-
projet sommaire, il faut définir de façon plus précise.
L’avant-projet sommaire est souvent suivi d’un avant-projet détaillé, qui ne remet cependant pas
en cause les principes, énonce l’APS. Si non des modifications restent sans conséquence sur
l’étude économique, on se bornera sur les principaux documents qui concrétisent l’avant-projet
détaillé, il s’agit de : le plan, établi à l’échelle 1/100 à 1/1000.
Profil en long : même échelle que le plan de longueur et a une échelle 10 fois plus grande
en hauteur.
1 1
Profil entrave : dessiné avec l’échelle à
100 200
Étude géotechnique ;
Les ouvrages d’art ;
En fin détail estimatif.
Pour une étude factibilité complet, c’est-à-dire comprenant une étude préliminaire et une étude
d’avant sommaire, la tâche technique de chacune des deux parties de l’étude sont notamment
séparées ; ce qui est beaucoup moins le cas de l’étude économique.
En phase I : elles ont pour but de préciser la recherche des traces et choix entre ces tracés. Elles
comprennent une délimitation des zones géologiques et une appréciation des caractéristiques du
terrain dans chacune de ces zones.
Conception du projet ;
Le choix définitif des caractéristiques géométrique ;
Profil en travers type ;
Le levé topographique.
Procédé terrestre ;
Procédé photogrammétrie.
Le procédé terrestre de lève dit (traditionnel) comprend les lèves tachéométrie exécuté à partir
des sommes de la polygonale de base. Il convient de les attacher, à lever des points
caractéristiques du terrain au lieu de mitrailler, discernement un grand nombre des points qui
n’améliorent pas la représentation du terrain.
A cette phase de l’étude d’un projet d’exécution, le projecteur est en possession de plan côté, des
caractéristiques géométriques et du tracé élaboré lors de l’étude de factibilité, il s’agit donc d’un
affinage de mise en place de l’axe du projet.
II. 2. 8. IMPLANTATION
Un projet d’exécution doit comporter l’implantation de l’axe du tracé, des attitudes des points de
profil en long et le lever de profil en travers. L’implantation d’un projet est une opération longue
parfois délicate, toujours onéreuse, on devra utiliser les méthodes les plus appropriées. Cette
opération doit s’effectuer à une date très proche de celle de l’ouverture.
[19]
Cette étude est une intervention primordiale de l’ingénieur projecteur. Un profil en long,
insuffisamment étudié peut se traduire par la prise en compte des quantités trop élevées de
terrassement, ouvrage d’or et même la chausse.
Parmi ces études, citons : les études hydrologiques directes du site considéré qui ont pour but de
rassembler puis d’exploiter les données permettant d’évaluer pour un cour d’eau et pour diverses
périodes de récurrence (5, 10, 20, 50ans et plus). Les caractéristiques des cris c’est-à-dire le
débit, la vitesse du courant et le côté du plan d’eau.
Méthode empirique
Méthode technique.
Elles sont fondées sur une observation expérimentale de chausse et de leur comportement sans
trafic, on peut citer :
Méthode de Steele
[20]
Méthode de CBR
Méthode de Road Research Laboratory
Méthode du CEBTP
Méthode dérivée de l’essai AASHO, don
Méthode sheel
Méthode de shook and fin.
Elles sont basées sur l’étude de la contrainte engendrée par le trafic en différents niveaux du
corps de chausse et la composition de ces contraintes avec la performance. Problème des
matériaux constituant la chausse. Les plus connus sont :
II. 4. 1. COMPOSITION
La chausse faisant l’objet de notre étude va de PK 0+00 du PK 60+00. Elle s’étend sur une
longueur de plus au-moins 60km. Elle se situe sur le tronçon KARUBA-NGUNGU. Cette
chausse sera en chausse souple vu la caractéristique du sol du territoire de Masisi. Elle sera
composée des différentes couches suivantes :
Couche de roulement ;
Couche de base ;
Couche de fondation.
A part la chausse, notre route sera constituée d’autres parties quand le rôle de la modernisation à
savoir :
II. 4. 2. LA CHAUSSE
Comme dit précédemment, la chausse est une partie destinée à recevoir la circulation des
véhicules. Pour une bonne circulation, celle-ci doit avoir une largeur importante. La largeur de la
chausse en section courant dépend de la vitesse de référence et du trafic. Le tableau ci-dessous
récapitule les largeurs des chausses recommandés, résultats des indications générales.
Les accotements sont des zones adjacentes à la route, réservées exclusivement aux
services des piétons.
L’accotement est une zone aménagée de part et d’autre à la chaussée et peut servir aux
piétons et aux véhicules s’égarent dans des parfaites conditions de sécurité. Pour permettre une
bonne circulation, la largeur des accotements varie de 1.00m à 3.00m. Pour permettre aux
véhicules s’égarent dans des parfaites conditions de sécurité, la largeur des accotements sera de
3m.
[22]
Ainsi pour notre chausse, nous aurons deux accotements de part et d’autre à la chaussée,
leur largeur totale vaut Lt = 2.3m = 6m. Ces accotements seront séparés de la chausse par des
fosses et seront limités par des bordures se trouvant au même niveau que la chausse, c’est-à-dire
les bordures ne seront pas visible sur la chausse en question.
Les accotements peuvent être en béton coulé sur place ou préfabriquée, pour le cas de
notre chausse elles seront en béton coulé en place.
Les fosses sont des caniveaux longitudinaux qui servent à recueillir et évacuer l’eau qui
tombe sur revêtement et qui ruissellent vers ces fosses par suite de l’inclinaison transversale de la
chausse.
Formule de BAZIN
V= 87RH/K+RH√IH(m/s)
RH : Rayon hydraulique
K : Coefficient
IH : Pente longitudinale.
3. Végétation : 1.30
Formule de Strickler
V= K.RH⅔. P½
V= vitesse d’eau dans la canalisation.
En considérant que K=S.V et V=K.RY⅔.P½. Avec RH=sm/pm ou sm= surface pm= périmètre
mouillé.
doit pas remplir toute la section de l’ouvrage. Pour permettre aux véhicules en pannes et ceux qui
s’égarent de franchir le fossé en toute sécurité, nous envisageons pour notre fossé la forme d’un
art de dimension et caractéristique suivantes :
Matériaux : béton
Dosage : 400kg/m³
Forme : arc
LES CANIVEAUX
Les caniveaux seront érigés dans différents endroits qui serviront des recevoir les eaux
provenant de fossé puis à leur tour les acheminer vers un exutoire. Les caniveaux auront comme
caractéristiques :
Largeur intérieure
Mur en maçonnerie (pierre) 40 cm d’épaisseur
Epaisseur radie en béton : 10cm
Epaisseur de la dalle (couverture) : 10cm
Hauteur Intérieure : 70cm
Figure (…)
TRAFIC
[25]
C’est au cours de l’enquête que l’on rassemble des Informations relatives au trafic que
supportera la chausse choisie soit 15 ans pour dimensionnement d’une chausse souple. Il arrive
souvent que les trafics comptés ne soient pas équilibrés dans les deux sens de circulation. La voie
la plus chargée sera considérée comme représentative du trafic.
T1 10⁵ – 5.10⁵
T2 5.10⁵ – 1,5.10⁶
T3 1,5.10⁶ – 4.10⁶
T4 4.10⁶ – 10⁷
T5 10⁷ – 2.10⁷
Les classes exprimées dans ces deux tableaux sont identiques pour :
Classe Portance
Déflexion CBR
Classe 1 <60 CBR <5
Classe 2 60 – 80 5< CBR <15
Classe 3 80 – 100 10< CBR <15
Classe 4 100 – 150 15< CBR <30
Classe 5 > 150 CBR >30
OBR : californiar bersing ration (déflexion Californienne pour la portance)
Tenant compte de trafic cumulé, les guides à dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux propose divers matériaux locaux à utiliser dans la structure et le choix à faire sera
conditionné par les possibilités locales d’approvisionnement et de considération économique.
Calcul de trafic
Dans les calculs de trafic, on fait généralement appel aux expressions suivants :
n
(1+i)n – 1
Expression de croissance exponentielle. Tn = t1(1+i)n–1 N= ∑ ❑ t1 = 365 t1= [ ]
i i
n
(n – 1) i
Expression de croissance linéaire. Tn = t1[(n–1i] N= ∑ t 1 n= 365 nt1 [2 ]
1 2
Étant donné que notre tronçon est d’une grande importance, du fait qu’il peut servir
ultérieurement à un trafic très important, vu son emplacement dans le territoire de masisi. Nous
projetons à ce tronçon routier un trafic journalier de toute catégorie confonde de 500 à 3000
Veh/jr. cela nous amène à considérer comme classe du trafic : classe 3 (T3). L’identification du
trafic sur le tronçon nous avons pour
i :10% = 0, 1.
[28]
Nous considérons donc le trafic N obtenu par méthode de croissance linéaire 15eme année qui
est de :
(n – 1) i ( – 15 – 1)0.1
N = £ni t1n = 365 nt1 [2 ] = 365×15×90 [2 ] = 492750 (1.651002725) = 813
2 2
531.59274375.
La méthode proposée par Le CEBTP est une autre méthode pour calculer l’épaisseur d’une
chaussée souple.
Elle est beaucoup applicable comme les autres méthodes citées dans le travail des pays
tropicaux, sous un climat tempéré comme celui de notre milieu d’étude.
D’où le méthode CEBTP peut aussi s’appliquer pour notre chaussée. La méthode ici proposée
découle d’une étude générale réalisée en 1969 par le compte du fond d’aide et de coopération du
gouvernement Français sur le comportement de la chaussée Africaine et leur renforcement.
PRINCIPE DE BASE
Dans le cas d’une chaussée souple ne comportant aucune couche tant soit peu rigidifié,
elle admet quelle Indice portant de la forme d’une part et de l’intensité du trafic d’autre
part détermine l’épaisseur totale de la chausse.
Dans le cas de la chaussée comportant une ou plusieurs couches susceptibles, par leur
raideur, d’une rupture en traction, le dimensionnement doit complété par une analyse
théorique dont l’objet et de vérifier que les contraintes de traction développent à la base
des couches rigidifiées sont compatibles avec les performances probables de ces
matériaux de la chaussée
L’épaisseur de la chaussée
Tableau qui donne en fonction du trafic et de portance de la forme, Les épaisseurs tableau
requises en couche de fondation de base et de surface.
Le tableau qui indique en fonction de l’intensité du trafic, la nature de différents matériaux dont
l’utilisation encore des chaussées peut être envisagé.
Dans un but de simplification, la portance du sol de forme a été divisé selon les classes des
valeurs suivantes :
Trafic cumulé des poids lourds dans les deux sens et correspondant à la durée de vie
choisie (PL = Poids total supérieur à 13 tonnes)
CBR compris <5×105 5×105 à 1.5×10⁶ 1.5×10⁶ à 4×10⁶ 4×10⁶×10⁷
dans les Fondation Base Fondation Base Fondation Base Fondation Base
intervalles cm cm cm cm cm cm cm cm
5 – 10 20 15 25 15 25 20 30 20
10 – 15 10 15 15 15 15 20 20 20
15 – 30 10 15 15 15 15 20 20 20
30 – 80 0 15 0 15 0 20 0 20
>80 0 0 0 0 0 0 0 0
Revêtement Type 1 Type 2 Type 3 Type 4
Tableau : différents types de revêtement, méthode proposée le CEBTP pour les pays
tropicaux.
Les abaques ci-haut énumérés nous proposent pour notre chaussée comme :
Ce qui revient à dire que la chaussée a une épaisseur totale de : E 15 cm ; 3 cm, 28cm.
[31]
Dans une perspective de gestion intégrée, les eaux pluviales sont comme une ressource à
protéger parce qu’elles sont importantes pour :
L’alimentation en eau
Pour une planification efficace, qui tient compte de ces préoccupations, il faut faire Intervenir
dans la conception des projets des disciplines du génie, des science d’environnement et des
urbanismes.
La conception doit tenir compte du spectre complet des évènements, et non seulement des orages
importants, qui sont rares. Il est entendu que l’écologie naturelle est le produit des conditions
extrêmes, et qu’elle en dépend. Il faut donc examiner la distribution annuelle des pluies sur un
territoire, ou un bassin versant et maintenir le plus possible les débits des pointes, les volumes
des ruissellements des débits et les autres caractéristiques hydrologiques étant approché des
conditions naturelles.
On reconnaît l’importance de maintenir les débits de base de cours dans les rivières et le cours
d’eau.
[32]
On connaît l’Importance des tenir compte de la capacité des cours d’eau récepteurs d’assimiler
les débits prévus.
La « planification Intégrée de la gestion des eaux pluviale » ne pose donc nécessairement sur une
approche multidisciplinaire de la planification des Infrastructures liées aux eaux pluviales, cette
planification exige un degré beaucoup plus élevé d’interaction interdisciplinaire entre les
urbanistes, les ingénieurs, les architectes-paysagiste et les scientifiques de l’environnement. Les
éléments clés à prendre en compte sont les suivants :
1. Protéger la propriété contre les inondations et protéger l’habitat aquatique et terrestre de toute
dégradation.
Les principes de base à prendre en compte pour le développement durable en ce qui a trait à la
gestion des eaux pluviales devraient notamment comprendre les éléments suivants :
3. S’engager à conserver et, si possible améliorer les ressources naturelles tant au plan local que
global pour la génération future. Les installations modernes liées aux eaux pluviales exigeant par
ailleurs d’importantes immobilisations et des efforts soutenus pour leur exploitation rets
entretien, il faut considérer ces ouvrages en fonction de leur cycle de vie, et prévoir en
conséquence le budget d’entretien préventif et intervention non planifiée, la viabilité financière
des différentes pratiques supposées.
Aucune déficience ou anomalie lors de la remise des ouvrages aux services municipaux
d’exploitation et d’entretien.
2. confiner les activités de développement et de construction aux aires qui sont moins critiques,
3. Maintenir la densité du développement désiré en allouant des densités plus élevées aux zones
plus favorables au développement.
Maintenir le régime hydrique dans les cours d’eau (incluant ceux qui sont intermittent) et
milieu récepteur de façon à ce qu’il s’approche des conditions avant développement, minimisant
ainsi les augmentations de débit de temps sec.
[34]
Viser à maintenir la morphologie naturelle de cours d’eau pour éviter des problèmes
d’érosion et la dégradation de la qualité de l’eau et de milieu récepteur par exemple, éviter les
implantations des structures sur le littorale de cours d’eau.
Maintenir le cours d’eau ou améliorer les conditions pour le débit de temps sec dans le
cours d’eau de secteur en qualité des eaux souterraines sont préservées et demeurent non affectés
par le développement urbain.
Organismes provinciaux et fédéraux doivent par ailleurs être contrôlés pour assister au
besoin le concepteur dans l’identification et de localisation des données sur les ressources
naturelles, ce qui pourra dans certains cas avoir des impacts sur la définition des objectifs.
Les zones et les éléments naturels à préserver a été localisé et caractérisé, on pourra
considérer les zones restantes comme développement et procéder à l’élaboration des critères de
contrôle.
Réduire les coûts globaux des infrastructures : une pratique intégrée réduite à quantité de
pavage, le bordure de conduite, dégoût pluvial et d’autres ouvrages qui sont utilisés dans une
conception plus traditionnelle des réseaux de drainage.
[35]
Goût globaux acceptables : une pratique intégrée ne produira pas de goût globaux élevés
durant sa vie utile.
Avant de présenter à la section 3.7 les objectifs spécifiques de contrôle recommandé, la section
qui suit fournira une discussion générale quant aux différents impacts environnementaux et usage
à préserver pour différents types des milieux récepteurs, qui devrait normalement guider
l’élaboration des critères scientifiques de contrôle.
Trois types de critères de qualité de l’eau peuvent être distinguées (MDDEP 2007). Les
critères narratifs qui fournissent des règles générales pour protéger les eaux de toute dégradation
grossière de critères numériques qui spécifient sans effets pour les contaminants considérés un à
un : puis les critères de toxicité globale qui permettent d’évaluer la toxicité d’un mélange de
substance.
Les critères narratifs : portent sur des aspects généraux et Ils sont principalement reliés
à la protection de la qualité esthétique de plan d’eau. Ils comprennent aussi une recommandation
générale qui prohibe la présence de toute substance en concentration toxique pour la santé
humaine, la vie Aquatique ou la faune terrestre.
Le critère numérique : elle est définie spécifiquement pour chaque contaminant et pour
chaque usage de l’eau. On entend ici par critère une concentration seuil uniquement basé sur les
effets nuisibles de substance toxicité, organobepticite, dégradation esthétique, qui si elle est
dépassée risque d’entraîner la perte complète ou partielle de l’usage pour lequel le critère a été
[36]
défini. Finalement, le critère de toxicité globale permet, par l’utilisation d’une combinaison de
tests de toxicité, de vérifier si la recommandation narrative pour la vie aquatique est bel et bien
respectée, même lorsque plusieurs contaminants sont présents simultanément.
Les critères de prévention de la contamination de l’eau sont établis à partir des principes
de base de l’analyse des risques, qui sert ici à estimer les concentrations qui minimisent ou
précisent les risques potentiels d’effets délétères pour l’humain, liés à une exposition par la
consommation d’eau ou d’organisme aquatique, Ils sont basés sur l’estimation du danger de la
substance et sur une exposition potentielle des individus sur toute la durée de leur vie.
Pour les eaux de surface ou une prise d’eau potable est présentée, le CPC sont calculés dz
façon à protéger un individu qui consommerait pendant toute sa vie une eau contaminée à cette
concentration et des organismes aquatiques qui ont bio accumulés à partir de l’eau à la
concentration de CPC.
Pour les eaux de surface ne servant de source d’eau potable, les CPC sont calculés de
façon à protéger un Individu qui consommerait durant toute sa vie des organismes aquatiques
ayant bio accumulés la substance à partir de l’eau à la concentration du CPC.
La vie aquatique, tant celle que qui est présente dans un plan d’eau que celle qui devrait
s’y retrouver. Si le plan d’eau n’était pas déjà affecté, doit être protégé contre toute agression
provenant des effets directs des substances toxiques ou des effets Indirects liés, par exemple, à
une baisse en oxygène dissous ou au dépôt de matière en suspension. Les critères de qualité
numérique retenue pour la vie aquatique s’appuie sur ceux de l’USEPA et de certains États
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Américains ou provinces canadiennes lorsque l’information a jugé plus à jour ou plus adapté au
contexte Québécois. Ils peuvent aussi avoir été calculé à partir de la méthode du MDDEP.
La faune terrestre piscivore est définie ici comme les espaces non domestiques des
classes taxomiques aves et malaria (oiseau et mammifère). Les critères de qualité pour la faune
terrestre piscivore correspondent à la concentration d’une substance dans l’eau qui ne causera la
viabilité ou de l’utilité d’une population animale exposée par sans consommation d’eau ou son
alimentation. Les critères finals pour la faune terrestre piscivore sont la valeur la plus basse entre
celle calculée pour protéger les espèces aviennes et celles calculées pour protéger les
mammifères.
III. 2. 4. Critères de qualité pour la protection des activités récréatives et des aspects
esthétiques
Les critères de qualité pour la protection des activités récréatives et des aspects
esthétiques visent principalement à prévenir le danger pour la santé liée aux contacts directs ou
Indirect avec l’eau mais il convient aussi de signaler les aspects esthétiques de la ressource.
Les critères associés aux activités récréatives à contact primaire visent à protéger les
parties où tout le corps est régulièrement en contact avec l’eau, comme chez les baigneurs et les
véliplanchistes. Sous la même rubrique apparaissent le critère d’activité à contact secondaire
visant à protéger les autres activités comme la navigation de plaisance, le canolage, la pêche, etc.
Aux cours duquel le corps est en contact moins fréquent avec l’eau, une note accompagnant le
critère Indique alors s’il s’applique aux activités contactés secondaire.
Finalement, le critère pour les aspects esthétiques vise à protéger les aménagements riverains tels
les parc, haltes routiers, lieux de séjour et camping de tout impact visuel négatif.
1. Contrôle quantitatif
Idéalement le contrôle quantitatif devrait être établi à l’échelle du plan directeur controle
de l’eau (bassin versant du rivière) ou du sous bassin versant, à une échelle suffisante pour
pouvoir évaluer adéquatement les exigences de contrôle basées sur les Impacts cumulatifs du
développement anticipé.
2. contrôle de l’érosion
L’approche qui est préférable pour analyser les problèmes potentiels d’érosion est
d’examiner ces aspects à l’échelle du bassin versant ou du sous-bas sin, en utilisant des
simulations pour déterminer le dépassement des indices d’erodabilité pour les conditions avant et
après le développement qui est envisagé à l’intérieur du bassin versant.
Ces analyses devraient être basées sur les forces tractrices ou des données de vitesse–
durée. A l’échelle du plan directeur pour un développement, lorsque les analyses à plus grand
échelles ne sont pas disponibles, on pourra établir le contrôle avant une simulation utilisant une
pluie de conception. Les critères qui sont recommandés c’est de retenir pendant 24 heures. Même
s’il est possible que l’eau de ruissellement d’un développement en particulier n’augmente pas de
façon significative les débits et niveaux d’eau dans un cours d’eaux récepteur (par ce que les
débits ajoutés par le développement sont faibles relativement aux débits totaux dans les cours
d’eau ou pour tout autre raison qui fait en sorte que l’impact sur le débit des pointes dans le cours
d’eau est jugée faible. Il pourrait tout même être nécessaire d’effectuer un contrôle pour limiter
le potentiel d’érosion.
[39]
3. Contrôle qualitatif
Protection normale : pourcentage d’enlèvement de MES de 80% à long terme sur une base
annuelle.
Protection minimale : pourcentage d’enlèvement de MES de 60% à long terme sur une
base annuelle.
La protection normale est applicable pour la plupart des projets, la protection minimale
n’est applicable que dans les cas qu’il est démontré que les milieux récepteurs sont insensibles
aux changes de MES et présente peu de potentiel pour une réhabilitation partielle ou totale.
Généralement, on pourra avoir recours à ce type de protection dans les situations suivantes :
-ZONES ou les habitat aquatiques se sont adaptés à des fortes concentrations de MES avant les
changements dans le bassin versant (par exemple, des conditions d’habitat aquatiques qui
peuvent se retrouver naturellement dans des secteurs avec des sols de 10 mètres fines.
Cours d’eau qui ont été fortement altérés, (par l’urbanisation ou des pratiques agricoles)
et où il est démontré qu’il y a peu de potentiel de réhabilitation des écosystèmes. Dans certains
cas particuliers, une protection accentuée pourra être appropriée lorsqu’il apparaît que les
habitants très sensibles pourront être affectés par le rejet des réseaux pluviaux, on pourra dans
ces cas augmenter le contrôle à 90% pour les MES.
Par ailleurs, l’autre paramètre devant être contrôlé est le phosphore, pour lequel un
pourcentage d’enlèvement de 40% est recommandé.
n’y a pas de planification à plus grande échelle qui traite de cet élément, certaines mesures des
irrigations peuvent être envisagées :
4. Recharge/cycle hydrologique
Aucune exigence de base n’est ici recommandée de façon générale, quoi que le recours au
processus d’infiltration soit encouragé par l’entremise des principes d’aménagement et de
pratique optimale de gestion favorisant l’infiltration et la diminution des volumes de
ruissellements.