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THEME 

LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES SUR LE PROJET


D’AMENAGEMENT ET DE REHABILITATION DES
INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT ROUTIER DU PORT
AUTONOME D’ABIDJAN.

SOMMAIRES

Remerciement……………………………………………………………………...................................3

Avant-Propos……………………………………………………………………………………………… .4
Introduction……………………………………………………………………………………………………5

Première partie……………………………………………………………………………………………6

Présentation de la structure d’accueil……………………………………………………………………7

Deuxième partie………………………………………………………………………………………………8

I-Matériels………………………………………………………………………………………………………9
I-1 – Essais Proctor………………………………………………………………………………………………9
I-2- Essais CBR……………………………………………………………………………………………………9
I-3- Essais Analyse Granulométrique…………………………………………………………………10
I-4-Essais Densité……………………………………………………………………………………………12
I-5-Essais Déflexion D90……………………………………………………………………………………13

II- Méthodes……………………………………………………………………………………………………….
II-1-Essais Proctor.....................................................……………………...………………………………15
II-2- Essais CBR.....................................................……………………...……………………………………15
II-3- Essais Analyse Granulométrique.............................................................................................16
II-4- Essais Densité.....................................................……………………...………………………………17
II-5- Essais Déflexion D90.....................................................……………………...……………………18

Troisième partie………………………………………………………………………………………………

I-Résultats………………………………………………………………………………………………………
I-1 Essais Proctor.....................................................……………………...…………………………………….
I-2- Essais CBR.....................................................……………………...…………………………………………
I-3- Essais Analyse Granulométrique.....................................................……………………………………
I-4- Essais Densité .....................................................……………………...……………………………………...
I-5- Essais Déflexion D90.....................................................……………………...…………………………….

II-Interprétation………………………………………………………………………………………………
II-1 Essais Proctor.....................................................……………………...…………………………………….
II-2- Essais CBR.....................................................……………………...……………………………………….
II-3- Essais Analyse Granulométrique.....................................................………………………………….
II-4- Essais Densité .....................................................……………………...…………………………………….
II-5- Essais Déflexion D90.....................................................……………………...……………………………

Conclusion……………………………………………………………………………………………………….

Récréments

Soucieuse d’assurer une bonne formation de ces auditeurs, la direction de


l’Ecole Spéciale de Bâtiment et de Travaux Publics (ESBTP) situé à
Yopougon (commune d’Abidjan) en face de la pharmacie kéneya1 et du trésor,
en ces temps de récession économique n’a pas lésiné sur les moyens pour nous

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permettre de faire une excellente année scolaire qui s’est soldé par un stage de
soutenance. A cet effet, nous lui adressons nos sincères remerciements.

Nous adressons particulièrement nos remerciements à :


 Monsieur KOUKOU FLORENTIN, professeur de Génie Civil, encadreur du
présent projet de soutenance, pour nous avoir fait bénéficier de son immense
expérience et qui malgré les multiples tâches liées n’a pas hésité à nous
apporter son soutien moral et matériel.
 Monsieur GODY ADOU HENRI JOEL Technicien laboratoire
 Monsieur KARAMOKO Laborantin
Nous ne saurions terminer sans toutefois remercier nos familles pour leur soutien
sans faille durant ces deux années de formation et ces trois mois de stage.

Avant Propos

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L’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) comporte deux
parties :
- Première partie : épreuve orale ;
- Deuxième partie : épreuves écrites.
Pour les étudiants des filières industrielles, l’épreuve orale porte sur la
soutenance d’un projet de fin d’étude.
Nous avons consacré les trois (3) derniers mois de notre formation à fait un
stage de soutenance. Ce projet de stage constitue l’épreuve majeure par laquelle
nous sommes conviés à manifester nos connaissances, nos facultés d’analyse, de
critique, de synthèse et nos capacités de réaction face à un problème technique
posé.
Le présent projet de stage est l’aboutissement de deux années de
formation au sien de l’Ecole Spéciale de Bâtiment et de Travaux Publics
(ESBTP). Ainsi le thème du projet de stage est intitulé comme suite:
« LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES SUR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET
DE REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT ROUTIER DU
PORT AUTONOME D’ABIDJAN ».

Introduction

De toutes les réalisations du génie civil, la route est l’une des plus importantes.

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La route c’est d’abord un espace aménagé et destiné à la circulation des automobilistes et
des piétons, c’est une voie de communication qui relie les villes, voir les Etats.
Pour dire que le développement d’un pays ne peut se faire sans un réseau routier plus ou
moins important.
Cependant toute réalisation d’infrastructure en génie civil nécessite au préalables des
études géotechnique avant, pendant et après la réalisation de ces infrastructures.
La Côte d’Ivoire après son indépendance en 1960 a fait de l’éducation son cheval de
bataille. Elle a investi dans la création des structures de formation pour accompagner son
développement. Elle a encouragé la naissance de grandes écoles privées telle que ESBTP.
La formation dans cet établissement est sanctionnée par le brevet du technicien
supérieur à l’issu des épreuves orales et écrites. L’épreuve orale consiste en un projet de
stage qui dur au plus trois (3) mois marquant l’application de la formation reçue. Ayant
pour spécialité les travaux publics ce document constitue le mémoire rédigé à la fin de
cycle qui a pour thème : LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES SUR LE PROJET
D’AMENAGEMENT ET DE REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORT ROUTIER DU PORT AUTONOME D’ABIDJAN.
C’est avec un grand plaisir que nous vous exposerons à travers ce document les
caractéristiques de cette route ainsi que les différentes étapes de sa conception.

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PREMIERE PARTIE

Présentation de la structure d’accueille (ICL-BTP)

Le laboratoire Ingénierie Conseil Laboratoire Bâtiment et Travaux Publics (ICL-BTP),


anciennement appelée ICL-GC est une PME, née du dynamiste de son fondateur M.
GBOGA Jean Bruce.

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En effet, son désir de la création d’une entreprise était toujours motivé solide de
transmettre ses connaissances et son savoir-faire au générations futurs et du constat de
l’accroissement de la demande en entreprise sérieuses et rigoureuses dans le domaine des
BTP

C’est ainsi qu’en Juillet 2009 naquit l’entreprise ICL-BTP qui devient en Juin 2013 une
SARL avec pour but d’étude et contrôle des sols et matériaux de construction dans les
projets de Génie Civil (Bâtiments, Ouvrage d’Art, Ponts, Routes et Voiries barrage etc…).
Son siège social se trouve en Côte d’Ivoire, Abidjan dans la commune Cocody (Angré
9éme tranche).

Fort de son expérience de plus d’une dizaine d’année acquise dans le domaine des Génie
Civil, l’entreprise s’impose parmi les géants du BTP par son sérieux et sa rigueur et surtout
par la qualité de ses prestations

ICL-BTP regorge en son sein un personnel hautement qualifié et expérimenté pour


répondre aux exigence du marché actuel et dans le but de satisfaire sa clientèle.

La facilité d’ICL-BTP à s’associer à plusieurs bureau locaux et internationaux possédant


des compétences et un savoir-faire complémentaire lui permet aussi de proposer à ces
clients un mélange d’expert sur l’attente de ces objectifs.

Présentation du projet et SBTC

1-Présentation de SBTC

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SBTC HOLDING GROUP, société étrangère immatriculée au registre du commerce est
active depuis cette année. Localisée (99326), elle est spécialisée dans le secteur d'activité
de la promotion immobilière de logements. Societe.com recense 2 établissements et 1
événement notable depuis un an. Yolande AGNERO, est représentant en France d'une
société étrangère de la société SBTC HOLDING GROUP.

2- Situation géographique du projet :

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DEUXIEME PARTIE

I- MATERIELS

1-L’essai Proctor

a-Définition
L’essai Proctor, mis au point par l’ingénieur Ralph R. Proctor (1933), est
un essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire
pour obtenir une densité sèche maximale d’un sol granulaire (ou non) par
compactage d’une énergie fixée (poids de dame, nombre de cours et dimension
normés).

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Le protocole de l’essai suit la norme NF P94-093(détermination des
références de compactage d’un matériau). Les valeurs obtenues sont notées
wopn pour la teneur en eau optimale et popn pour la masse volumique sèche
optimale. Une autre référence peut être détermine pour une énergie de
supérieure (notamment pour les couches de chaussées granulaires), il s’agit de
l’optimum Proctor modifié (opm).

b- mode d’emploi

 Une moule Proctor avec embase et hausse


 Une moule CBR avec embase et hausse
 Une dame Proctor normal ou dame Proctor modifié
 Réglé à araser
 Balance de portée supérieure à 6 kg.

2-L‘essai CBR

a- Définition

Faisant suite à l’essai Proctor, l’essai CBR est un essai de portance


des remblais, du sol support, des couches de fondation et de bases
compactées des ouvrages routiers. Il permet d’estimer la portance d’un sol
en laboratoire. Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices
portants (IPI, CBR) qui permettent d’établir une classification des sols,
d’évaluer la traficabilité des engins de terrassements (IPI) et de déterminer
les épaisseurs des chaussées « si l’indice CBR augmente alors l’épaisseur
de la chaussée diminue ».

b - Caractéristiques de la portance CBR

Les résultats sont présentés sur une courbe montrant l’évolution


de la force appliquée avec les déplacements ou déformations
correspondantes; cette courbe d’essai est comparée à une courbe étalonnée

10
(celle d’un sol de référence : tout venant de concassage). Trois paramètres
sont mesurés en fonction des buts fixés :
l’Indice Portant Immédiat (IPI) qui caractérise l’aptitude du sol
permettre la circulation des engins de chantier directement sur sa surface
lors des travaux ;
l’indice CBR immédiat qui caractérise l’évolution de la portance d’un
sol support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes énergies ;
l’indice CBR après immersion qui caractérise l’évolution de la portance
d’un sol support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes
énergies et soumis à des variations de régimes hydriques.

3- Essai de l’Analyses Granulitiques


a - Définition
L’analyse granulométrique est une opération consistant à étudier la
répartition des différents grains d’un échantillon, en fonction de leurs
caractéristiques (poids, taille; …). Par métonymie, c’est aussi e nom donné
au résultats de cette analyse. L’analyse granulométrique a pour but de
déterminer quantitativement la distribution des parti- cules de sol par
classes de diamètres. Le nombre et la grandeur des classes de diamètres
dépendront de l’objectif pour suivi et, éventuellement, de l’importance de
l’échantillon dont on dispose. Il y a lieu de faire remarquer dès à présent
qu’il existe des différences quant aux limites des classes et quant aux
appellations des sols en fonction du corps professionnel impliqué.
Le mode opératoire décrit ci-après est celui de la norme ASTM D-422
avec quelques modifications. Il est basé comme le montre la Figure 1.1 sur
le tamisage pour la fraction sable et la sédimentation pour les fractions
limon et argile.
b - mode d’emploi

Voici la liste du matériel nécessaire :


S Les tamis 3 po (76.2 mm), 2 po, 1.5 po, 1 po, 3/4 po, 3/8 po, et No 4
(4.75 m). S Les tamis No 10_(2 mm), No 18 (1 mm), No 35 (.5 mm), No
60 (.25 mm), No 140
(.106 mm), No 200 (.075 mm) ou No 230 (,063 mm) S Une balance ayant
une précision de 0, l g.

11
S Des cylindres de sédimentation de 1000 cc (63.5 mm φ x 460 mm -
marque de 1000 cc à 360 mm ± 20 mm du fond)
S Hydromètres No 152-H (ASTM-E-100) gradué en g/l S Thermomètre
avec une précision de 0,5_CS Agitateur mécanique (décrit dans ASTM-D-
422-63). S Eau distillée ou déminéralisée.
S Pièce à température contrôlée ou un bac à température constante.
Solution d’héxamétaphosphate de sodium- (50 g/litre) (agent de
dispersion) S Chronomètre ou horloge avec trotteuse ou montre digital
Bouteille d’alcool amylique avec un compte-gouttes.

Schéma du mode opératoire de l’analyse granulométrique selon l’ASTM D-422

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4- Essai de densité

La densité ou densité d’un corps ou densité relative d’un corps est


le rapport de sa masse volumique à la masse volumique d’un corps pris
comme référence. Pour les liquides et les solides, le corps de référence est
l’eau pure à 4°c.

Il existe généralement deux types d’essai de densité :


 Essai de Densité à membrane
 Essai de Densité à sable

Essai de Densité a Sable Essai de Densité à membrane

5- Essai de Déflexion D90

La déflexion correspond au déplacement vertical en un point d’une


chaussée, engendré par le passage d’une charge. Elle fournit des
indications non seulement sur la portance et la rigidité globale de la
chaussée, mais aussi sur son homogénéité. La déflexion est fonction de la
charge au point considéré. Elle part d’une valeur nulle lorsque le point de
la chaussée n’est pas encore dans la zone d’influence de la charge, croit
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jusqu’à un maximum qui est généralement atteint lorsque la charge est à la
verticale du point de mesure ou à proximité, puis décroit progressivement
avec l’éloignement de la charge du point de mesure. En fonction des
besoins, on définit les valeurs caractéristiques suivantes :
 La déflexion maximale dM : correspond au déplacement
vertical maximal du point de mesure ;
 La déflexion rémanente dr : c’est le déplacement vertical du
point de mesure lorsque la valeur maximale ayant été atteinte, la
charge s’est éloignée de 5 m ± 10% du point de mesure ;
 La déflexion élastique : c’est la différence entre la déflexion
maximale et la déflexion rémanente ;
 La déflexion ponctuelle : c’est la valeur mesurée en un point
;
 La déflexion moyenne dm : c’est la moyenne arithmétique
des mesures réalisées dM en des points régulièrement répartis sur une
section unitaire d’une certaine longueur ;
 La déflexion caractéristique dc sur une section est la valeur
𝑑𝑐 = 𝑑𝑚 + 𝑘𝜎; avec σ, l’écart type des déflexions maximales dM sur
la section considérée. Le coefficient est fonction de la zone et des
conditions du chantier. La norme fixe ce coefficient à 2. Cependant
dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, elle est généralement
prise à 1,3.

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II-METHODES

1-Essai Proctor
Le principe de l’essai consiste à humidifier un sol à plusieurs
teneurs en eau et à la compacter selon un procédé et une énergie
conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en eau
considérée, on détermine la masse volumique sèche du sol et on
établit la courbe des variations de cette masse volumique en
fonction de la teneur en eau. D’une manière générale, cette courbe
appelée courbe Proctor présente une valeur maximale de la masse
volumique sèche, elle est obtenue pour une valeur particulière de la
teneur en eau. Ce sont ces 2 valeurs qui sont appelées
caractéristiques de compactage Proctor Normal ou Proctor Modifié
suivant l’essai réalisé.

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2- Essai de portance CBR

Dans tous les travaux routiers, et en particulier pour la


confection des remblais et des couches de forme, on ne peut admettre
que de faibles déformations.
On détermine donc la portance du sol, c’est-à -dire sa résistance à la
rupture, par l’essai CBR (Californian Bearing Ratio) ou essai de
portance californien. Pour les besoins du présent essai, les définitions
suivantes s’appliquent :
L’Indice CBR immédiat : il caractérise l’évolution de la portance
d’un sol support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes
teneurs en eau ;
L’Indice CBR après immersion : il caractérise l’évolution de la
portance d’un sol support (ou constituant de chaussée) compacté à
différentes teneurs en eau soumis à des variations de régimes
hydriques ;
L’Indice portant immédiat (IPI) : il caractérise l’aptitude du sol à
permettre la circulation des engins de chantier directement sur sa
surface lors des travaux.
Dans le cadre de notre étude et généralement, seul l’indice CBR
après immersion est réalisé situant ainsi le cas le plus défavorable de
la route, et l’on suppose qu’en temps de crue la chaussée peut être
immergée pendant au maximum quatre jours.
Le principe général de l’essai consiste d’une part à compacter un
matériau à la teneur en eau optimale dans trois éprouvettes (moule
CBR) à un compactage 56, 25 et 10 coups, ce matériau compacté dans
les éprouvettes sera imbibé pendant quatre jours et, d’autre part, à
mesurer les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour le faire
pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau. Au
cours de l’essai, le matériau est poinçonné par un piston de 19,3 cm²
de section, enfoncé à la vitesse constante de 1,27 mm/min. L’indice
CBR est ainsi calculé par les deux formules suivantes et par
convention, l’indice CBR est la plus grande des deux valeurs issues de
ces formules.

effort de pénétration à 2,5 mm d ' enfoncement ( en KN ) x 100


CBR=
13,53

effort de pénétration à 5 mm d ' enfoncement ( en KN ) x 100


CBR=
19,93
16
On prendra la valeur la plus grande (max) du CBR

La capacité de portance du sol est autant meilleure que l’indice CBR


est plus élevé.

3- Analyse granulométrique

L’analyse granulométrique s’effectue jusqu’à 80 μm par tamisage du


matériau par voie sèche ou par voie humide. Les dimensions des mailles
des tamis utilisés sont les suivantes : 40 mm ; 31,5 mm ; 20 mm ; 16 mm ;
10 mm ; 5 mm ; 2 mm ; 1 mm ; 0,5 mm ; 0,2 mm ; 0,08 mm.
L’analyse granulométrique des échantillons a été effectuée selon la
norme NF P 94-056. L’essai permet d’obtenir la distribution pondérale de
l’échantillon à partir de laquelle la courbe granulométrique est tracée dans
un graphique semi-logarithmique (diamètre des tamis en abscisse et le
passant en échelle linéaire en ordonnée).
On détermine alors les caractéristiques du sol par deux coefficients :
 Le coefficient d’uniformité ou de HAZEN : qui caractérise
l’étalement de la granulométrie ;
 Le coefficient de courbure : qui caractérise l’allure de la
granulométrie.
Suivant la forme granulométrique et la valeur des deux coefficients, on
dira que la granulométrie est étalée ou serrée, continue ou discontinue,
bien graduée ou mal graduée.
4-Essai de densité
Rappel des principes des méthodes de terrain

Les principes de la méthode au cylindre (C), de la méthode au sable (S) et de la


méthode au densitomètre à membrane (M) sont fondés sur la détermination du
poids spécifique apparent d’un volume de sol prélevé. Le volume est estimé
immédiatement sur le terrain alors que le poids est évalué au laboratoire après
séchage et pesée.
La connaissance de ces deux variables permet de calculer la densité apparente
selon la relation : da=P/V où
P est le poids sec de l’échantillon,
V le volume de l’échantillon prélevé et séché. Des deux variables, le volume
apparaît le plus important car sa détermination nécessite beaucoup d’attention et
de doigté. Un geste en plus ou en moins et le volume est surestimé ou sous-estimé.
Le souci de la précision est d’ailleurs l’une des raisons des multiples recherches qui
ont conduit à la mise au point des méthodes que nous connaissons.

5- Essai de déflexion

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La portance d’une structure souple ou son aptitude à travailler au
poinçonnement sous charge appliquée est mesurée par la valeur de la
déflexion : affaissement de la chaussée au passage d’une charge,
généralement constituée du jumelage simple de l’essieu maximal
autorisé pour le pays considéré.
On distingue trois (3) appareils de mesure de déflexion qui sont :

- La poutre Benkelman
- Le déflectographe Lacroix LCPC : (Laboratoire Centrale des Ponts
et Chaussées)
- Le curvimètre du CEBTP : (Centre Expérimental de Recherches et
d’Etudes du Bâ timent et des Travaux Publics)

La valeur de la déflexion retenue pour les sections unitaires de


quelques centaines de mètres de longueur est calculée, en gommant
les accidents de portance très ponctuels, avec la formule : m + kσ

m = valeur moyenne sur la section considérée


σ = écart type
K = coefficient de probabilité

Dans notre cas comme dans de nombreux pays on adopte k = 1,3


c’est-à -dire à une probabilité de dépassement d’environ 10% qui est
considérée admissible. On a donc dc = m + 1,3σ On cherchera par la
suite à établir une corrélation entre le niveau des dégradations sur un
itinéraire ou plutô t sur un ensemble d’itinéraire et le niveau de
déflexion. L’exploitation statistique de ces paramètres pour un réseau
situé dans une unité géologique et climatique, donne les valeurs des
seuils de déflexions critiques :

- d1 : valeur en dessous de laquelle on considère que la structure


se comporte d’une façon satisfaisante.

- d2 : valeur au-dessus de laquelle on considère que la structure


présente de sérieux défauts de portance. D’où le tableau 4 ci-après tiré
du manuel du CEBTP-LCPC (mai 1985) :

Déflexion Faible d1 d2 Forte


portance Elevé Médiocre Faible

Qualité des Bonne Douteuse Mauvaise


structures
Détermination de la qualité du sol en fonction des déflexions

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TROISIEME PARTIE

I-RESULTAT
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Rappels des principales notations et définitions
Ws
γs Poids spécifique des grains solides= Vs
W
γh Poids spécifique du sol humide (densité humide)¿ V
Ws
γd Poids spécifique du sol sec (densité sèche)= V
γw Poids spécifique de l’eau
Vw
w Teneur en eau = Ws ×100
Wnat Teneur en eau naturelle des sols en place
Sr Degré de saturation
Wl Limite de liquidité
Wp Limite de plasticité
Ip Indice de plasticité = Wl – Wp
Il−Wnat
Ic Indice de consistance= Ip
D 60
Ci Coefficient d’uniformité ¿ D10 où D60 et D10 représentent les
dimensions (mailles carrés) des éléments à 60% et 10% de tamisâ t
(D30)²
Cc Coefficient de coulure¿ D 10 xD 60
V Volume total du sol (solide + liquide + air)
Va Volume des vides remplis d’air
Vs Volume de solides
Vw Volume des vides remplis d’eau
Vv Volume des vides (air + eau)
Vv
e Indice des vides¿ Vs
Vv
n Porosité = V
Es Equivalent de sable : Esv (à vue) Esp (à piston)
∆H L’affaissement
Fn Finesse de mouture
A Coefficient d’aplatissement
MDE Micro Deval
E Etalement
Mf Module de finesse
CPA Coefficient de Polissage Accéléré
C Compacité
f Fines

1-Essai Proctor

But de l’essai

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C’est l’un des essais les plus utilisés en géotechnique routière. Il a
pour but de déterminer au laboratoire les conditions de compactage
d’un sol donné en fonction de la teneur en eau et l’énergie de
compactage. A une énergie de compactage donnée, il s’agit de
déterminer la teneur en eau optimale (Wopt) et la densité maximale
(γd max) Proctor correspondantes.

Domaine d’application

Contrô le de la mise en œuvre des matériaux de remblai.

Appareillage

• Quelques bacs de contenance 25kg environ.


• 02 tamis de 20mm et 5mm respectivement.
• pelle à main, truelles, meurs métalliques, spatules, balayettes,
pinceaux.
• quelques bacs de contenance 10kg et 5kg environ pour la
préparation du matériau à compacter.
• Eprouvettes graduées de 250cm3 et 500cm3 environ pour la mesure
de la qualité d’eau d’humidification.
• Des cristalliers (10 à 12) de contenance 500cm3 environ pour les
prises de teneur en eau.
• Une balance de portée maximale au moins égale à 30kg précise à 5g.
• Une balance de précision d’une portée maximale de 300g au moins
(précision de 0,1g)
• Une étuve ventilée réglable
• Une burette à huile pour le graissage des parois du moule
• Un malaxeur automatique (si possible)
• 02 disques de papier filtre correspondant aux cô tés des deux types
de moules
• couteau, maillet, burin, marteau

Durée de l’essai

04 jours Mode opératoire

NB : L’essai s’effectue sur un matériau ne contenant que des éléments


inférieurs à 20mm Il existe deux sortes d’essais Proctor : Proctor
modifié pour les sols fins Proctor normal pour les sols fins
uniquement.
21
Pour les deux types de Caractéristiques essentielles compactage :
Granulométrie Moule à Dimensions du Nombre de
du sol employer moule coupe/couche
Sol passant au Moule Proctor h = 11,5cm 25
tamis de 5mm Ø = 10,2cm
Sol passant au Moule CBR h = 11,5cm 55
tamis de 20mm Ø = 15cm

Essai Proctor normal Essai Proctor modifié


Poids de la dame 2,490kg Poids de la dame 4,538kg
Hauteur de la chute 305mm Hauteur de la chute 457mm
Nombre de couches 3 Nombre de couches 5
Pour les remblais Finir avec ce Proctor pour les 50
derniers cm

L’échantillon nécessaire est ensuite prélevé par quartage ou de la


préférence au moyen d’un échantillonneur. Deux cas peuvent se
présenter :
• On utilise le moule CBR : on prendra une quantité du matériau
correspondant largement au remplissage de 6 moules : prévoir 40kg
de matériau.
• On utilise le moule Proctor : on prendra une quantité de matériau
correspondant.

2-Essai de portance CBR

But de l’essai

Détermination de la portance du sol donné, il s’agit en fait de


comparer la portance du sol que l’on est en train de tester à la
portance d’un sol standard de l’état de Californie aux Etats Unis.
Appareillage

• moules standard CBR


• Disques d’espacement de 151mm de diamètre et 25,5mm
d’épaisseur

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• 1 dame Proctor modifié constituée par un mouton de 4,530kg et la
hauteur de chute de 457mm actionnée manuellement ou
mécaniquement.
• Des disques de surcharge annulaire en plomb de 2,265kg en deux
parties de diamètre extérieur de 150mm de diamètre inférieur de
27mm.
• 1 appareil de mesure de gonflement comprenant un trépied pouvant
s’adapter sur la face supérieure de moule comparateur à 0,01mm et de
25mm de course ; un disque plat et perforé de diamètre légèrement
inférieur à celui du moule et muni en son centre une tige à touche
réglable.
• 1 piston cylindrique ayant une section de 19,6cm2 et
approximativement 200mm de long.
• 1 presse hydraulique de 60kn pouvant assurer une vitesse de
poinçonnement de 1,27 mm / minute.
• Des anneaux de 30kn et 60kn.
• Des bacs de contenance de 35kg environ
• Pelle à main, truelles, mains métalliques, pinceau
• Eprouvette graduées de 250cm3 et 500cm3 par la mesure de la
quantité d’eau d’humidification.
• Les lares pour pèse de teneur en eau
• 1 balance de portée maximale de 30kg précise à 5g
• 1 balance de précision d’une portée maximale de 2kg précise à 0,01g
• 1 étuve ventilée réglable à 105°C et 60°C
• des disques de papier filtre correspondant aux cô tés moule CBR
• Couteau maillet, burin, marteau, plane à araser.
• 1 chronomètre.
• 1 cadencemètre (indicateur de cadence)

Durée de l’essai

07 jours le mode opératoire

Mode opératoire
a) Préparation des échantillons :

L’essai sera réalisé à la teneur en eau optimale déterminée par


l’essai Proctor modifié. De ce fait il conviendra de préparer le matériau
de la même manière que pour l’essai Proctor à savoir :

23
• Le matériau sera séché à l’air ou à l’étuve à 60°C maximum ; on se
contentera d’un des séchages partiels suffisant sans être excessif.
• Suffisant pour se déplacer nettement cô té sec de la courbe Proctor et
pour permettre lors du tamisage des éléments supérieurs à 20mm une
séparation de ces éléments sans entraînement des particules fines.

• Sans être excessif pour ne pas éliminer l’eau absorbée qui ne serait
pas un peu reconstituée lors de l’opération de mouillage.

• Après avoir éliminé par tamisage les éléments supérieurs à 20mm, le


matériau sera pulvérisé ; on écrase les mottes de terre en veillant à ne
pas briser les graviers.

• On devra réaliser 3 moulages à 3 énergies de compactage différentes,


il faut donc prévoir au moins 3 x 5,5kg de matériau écrêté à 20mm. La
connaissance de la teneur en eau du matériau en cours de préparation
est nécessaire.
Ensuite par calcul on déterminera la quantité d’eau Proctor modifié
Soit P un poids de matériau en cours de préparation à une teneur en
eau W1.
Soit E la quantité d’eau à ajouter au matériau pour atteindre la teneur
en eau W2 (teneur en eau optimale Proctor modifié).

Px (100+W 2)
E¿ 100+W 1
−P

En mettant P en facteur il en vient :

100+W 2
E= P ( 100+W 1 )−1

• Ce matériau sera mouillé en malaxant soigneusement pour


homogénéisation, il sera ensuite conservé jusqu’au lendemain dans
des sacs étanches pour assurer une bonne humidification. L’opération
de compactage n’ayant lieu que le lendemain il est possible de vérifier
avec précision la teneur en eau. L’essai ne sera réalisé que si le
matériau est effectivement à la bonne teneur en eau avec une
précision de ± 0,2%.

24
• Si le matériau est légèrement trop humide, on devra le laisser aérer
en l’homogénéisant soigneusement.

• Si cette ultime correction consiste en un léger apport d’eau, avec peu


d’expérience, le risque d’erreur n’étant pas grand, on pourra
commencer sans retard l’essai une dernière vérification de la teneur
en eau pouvant être effectuée à posteriori.

• Par contre si cette ultime correction consiste à laisser sécher le


matériau, même légèrement vérifié la teneur en eau avec précision.

a) Compactage et imbibition

• On prépare d’abord le moule, il faut veiller à ce qu’il soit propre et en


bon état. On pèse le tout à 5g près, puis on place le disque
d’espacement.

• On introduit ensuite le matériau selon le processus de l’essai Proctor


modifié en 5 couches successives d’égales épaisseur qui seront
chacune compactée avec la même dame Proctor modifié selon les
énergies de compactage différentes qui sont en général 10, 25 et 55
coups par couche. Le but étant d’obtenir 3 moulages ayant compacité
nettement différentes (ces compacités étant en principe et de façon
très approximative respectivement de l’ordre de 90%, 95% et 100%
de la densité sèche maximale du Proctor modifié).

• Une fois le compactage terminé, la hausse, dernière couche doit


dépasser le moule d’environ 1 cm. On arase soigneusement puis on
enlève le fond que l’on veut fixer sur la face supérieure du moule après
avoir placé un papier filtre à la surface de l’échantillon, on retournera
le moule, on retirera le disque d’espacement puis après avoir
également placé un papier filtre sur cette face, on pèse le tout à 5 g
près.

• Si le sol doit être essayé sans imbibition on procède immédiatement


au poinçonnement. Sinon on place le disque perforé de gonflement à la
surface de l’échantillon puis on dispose une charge annulaire sur le
disque. Cette charge ne doit jamais être inférieure à 4,530kg. Elle sera
constituée par deux disques annulaires de 2,265kg. Le moule ainsi
chargé est placé sur des cales dans un bac à saturation rempli d’eau de

25
telle façon que l’eau arrive librement par dessous et par-dessus
l’échantillon

• Ensuite on place le trépied porte comparateur en s’assurant que les


pieds portent bien sur les bords du moule. On fixe le comparateur au
trépied. On règle la hauteur de la tige du plateau de gonflement de
façon que le palpeur du comparateur vienne reposer sur l’extrémité de
cette tige. On note alors la lecture du comparateur (lecture initiale).

• On laisse le moule à imbibition normale pendant 04 jours dans l’eau.

• Le délai écoulé, on note le gonflement lu au comparateur et on sert la


dizaine de minutes puis après avoir enlevé les surcharges et le plateau
de gonflement on le porte sous la presse de poinçonnement.

• Dans le cas d’une imbibition complète on laisse le moule à imbiber


dans l’eau le temps nécessaire pour qu’il n’y ait plus de gonflement du
sol. Ce temps étant parfois supérieur à quatre jours, on admettra qu’il
y a plus de gonflement quand deux lectures espacées de 24h
montreront une variation inférieure à trois centièmes de millimètres.

c) Poinçonnement

• Le moule est placé sur le plateau de la presse et centré de telle façon


que le piston de poinçonnement soit bien dans le prolongement de
l’axe du moule.

• La tête du piston est amenée en contact avec la surface de


l’échantillon en faisant monter le plateau de la presse. On remet alors
les surcharges annulaires. La mise en place du piston de
poinçonnement est achevé en manœuvrant lentement le volant de la
presse jusqu’au moment où l’aiguille du comparateur de l’anneau
dynamométrie commence à bouger. A ce moment le piston est bien en
contact avec la surface de l’échantillon.

• On fixe alors un comparateur au 1/100 de millimètre derrière le


cadran de l’indicateur, de cadence – comparateur qui coulisse le long
d’une tige verticale solidaire du bâ ti de la presse est fixé de telle façon
que la pointe du palpeur du comparateur vienne reposer sur le bord
du moule. Le comparateur est amené à zéro, puis l’indicateur de la
cadence mis en marche.
26
• L’opérateur se met alors au volant de la presse et commence le
poinçonnement au moment où le rayon repère de l’indicateur de
cadence viennent se superposer à l’aiguille du comparateur, il
manœuvre lentement le volant de façon à maintenir en coïncidence
l’aiguille du comparateur et le rayon repère. En procédant de cette
façon de poinçonnement s’effectue avec la vitesse constante
normalisée (soit 1,27mm / minute)
• Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau
dynamométrique qui correspondent aux enfoncements suivants : 0,2 –
0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8 –
9 et 10 mm. On arrête alors l’essai quand on atteint ce dernier
enfoncement.
d) Calculs

A- Caractéristiques physiques

A-1 - Détermination de la densité humide (γh) de la teneur en eau (W


%) et de la densité sèche (γd) après compactage et avant imbibition.

poidshumide compacté
γh=
volume du moulage

poids eau
w %=100
poids sol sec

γh
γd =
100 w %

A-2- Détermination de la compacité du moulage par rapport à la


densité sèche maximale (référence Proctor modifié)

100∗γd
C %=
γdmax

27
A-3 Détermination de la teneur en eau (W en %) après 4 jours
d’imbibition. Les échantillons servant à déterminer cette teneur en
eau sont prélevés en fin d’essai. Après poinçonnement lors du
démoulage on effectue deux prises au-dessous de la surface de chaque
cô té de l’emprunt de poinçonnement (*)
A-4 Gonflement linéaire (∆ l) Le gonflement linéaire (∆ l) Est la
différence de la lecture du comparateur entre le début et la fin de
l’imbibition. On détermine le gonflement linéaire relatif en
pourcentage de la hauteur (l) de l’échantillon.

100∗∆ l (Avec pour cet essai l = 127 mm)


G=
l

B- Indice portant CBR

Lors du poinçonnement de l’échantillon on note les pressions


correspondant aux enfoncements à 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 –
2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 et 10 mm.
On trace alors une feuille de papier millimétrée la courbe de pression
en fonction des enfoncements et en porte en abscisse les
enfoncements et en ordonnées les pressions.
La courbe ne doit pas présenter d’inflexions à l’origine. Si les premiers
points montrent cette anomalie, on rectifie la courbe en traçant la
tangente à l’arc construit avec les autres points. Cela conduit à une
correction d’origine pour les déformations :
La tangente coupant l’abscisse en un Ó qui sera prise comme nouvelle
origine pour le calcul de l’indice portant.

* L’indice portant CBR est le rapport exprimé en % de la pression


obtenue sur l’échantillon à la pression obtenue sur le matériau de
référence pour un même enfoncement.

* Pour le calcul on relève sur la courbe tracée les contraintes qui


correspondent à 2,5 et 5,0 mm d’enfoncement du piston soit.

* Pour le matériau de référence les contraintes obtenues pour ces


mêmes enfoncements sont respectivement : à 2,5 mm 70 bars ou

28
70.105 Pascal. À 5 mm 105 bars ou 105.105 Pascal Ce qui revient à
calculer l’indice partant de la manière suivante :

p (2,5)
CBR % à 2 ;5 mm 0,7

p (5)
CBR % à 5 mm 1,05

L’indice CBR est égal à la plus grande de ces deux valeurs.

3-Analyse Granulométrique

But de l’essai
Cet essai nous permet d’identifier des sols, les classer et même
également les nommer.

Domaine d’application

Classification des sols, étude des matériaux de construction


Appareillage

• balance et différents poids


• tamis en mm (20-16-12,5-10-8-6,3-5,4-3,5-1-0,2-0,08)
• vibreur de tamis
Durée de l’essai

Après le prélèvement : 03 jours

Mode opératoire
- On place l’échantillon à étudier à l’étuve à 105°C pendant 24h (au
moins 3kg)
- Prélever 2kg de matériau
- Imbiber cette quantité dans l’eau pendant 24h

29
- On le repasse à l’étuve pendant 24h après avoir lavé le matériau pour
éliminer les fines.
- On sort le matériau que l’on verse sur les tamis disposés comme
dans l’appareillage et on secoue à la main ou au vibreur de tamis, il y
aura un passage selon le diamètre des tamis.
- On enlève chaque tamis et on pèse le refus, au fur et à mesure en
faisant un cumul sur le tamis suivant.

Calculs

On détermine :

Refus
(PC) : Passing Cumulé = Poids total x 100 (en %)

Et le passant = 100 – (PC) (en%)

Et sur un papier semi-log on place en abscisse les dimensions des


tamis et en ordonnée le % des passants et on trace la courbe.
D60 / D10 > 2 => granulométrie étalée suivant les critères de… ?

4-Essai de densité

Le principe de la méthode au sable est le même que celui de la


méthode au cylindre et de la méthode au densitomètre à membrane.
Il se base sur la détermination du poids sec et du volume d’un
P
échantillon de sol prélevé afin d’établir la relation da = V .
.
La méthode au sable : protocole et utilisation pratique Nous obtenons
ainsi deux classes de sable à la fin des tamisages. La deuxième classe
dimensionnelle (l-O,8 mm) permet de tirer le maximum de
l’échantillon de sable prélevé.
N.B. : Pour réussir un bon calibrage il faut :
 1 un tamis de 20 cm de diamètre ;
 1 procéder au tamisage du sable par petite quantité ;

30
 La couche de sable dans le tamis doit être mince et bien étalée ;
 É viter de forcer le passage du sable au travers de la maille du
tamis, c’est-à -dire, éviter d’exercer de pression à la main, par
exemple, pour accélérer le tamisage.

5- Essai de déflexion

Le croisement de l’état de dégradation et de la valeur de la


portance permet d’accéder à l’indicateur de qualité résiduelle de
la chaussée Qi.
La combinaison des états apparents déterminés tous les 1 km à
partir des relevés visuels des dégradations et les déflexions
caractéristiques calculées aussi tous les 1 km permet d’obtenir les
indices de qualité pour chaque section de 1 km.
Ces indices de qualité permettent d’orienter le choix des solutions
de remise en état de la route. La détermination des indices qualité
sur la base du tableau 5 suivant
Déflexion
d1 d2
Etat apparent Fable Elevé
Bon : Q1 Q1 Q3
Fissuré non Q2 Q2 Q4
déformé : 2 - 3

31
Déformé et Q3 Q3 Q5
fissuré : 4 - 7

Avec comme correspondant Q1, Q2 pour entretien, Q3 pour signifier


qu’il y’a des doutes pour décider du traitement à appliquer et Q4 pour
le renforcement selon les critères du CEBTP. La campagne de mesures
de déflexion a été effectuée en quinconce (droite, gauche, axe) suivant
un pas régulier de 50 m à l’aide de la poutre Benkelman et sous une
charge à l’essieu de 13 tonnes.

- Poutre Benkelman La poutre Benkelman est ultra légère et permet


de mesurer la déflexion des chaussées sous la pression d'un essieu de
véhicule de charge définie.

Poutre Benkelman

La poutre Benkelman est constituée d'un fléau (démontable en


deux parties) qui s'articule autour d'un axe monté sur roulements
à billes et d'un châ ssis reposant sur le sol par 3 pieds sur rotules
réglables en hauteur.

L'horizontalité de la poutre Benkelman est contrô lée par un


niveau à bulle.

Le comparateur au 1/100 mm électronique se monte sur


l'extrémité du châ ssis, par son oreille de fixation.

La mise à zéro très facile à effectuer se termine par un réglage fin


du pied arrière de la poutre Benkelman.

Une position de blocage par goupille est prévue pour le transport


sur chantier d'un point à un autre.

32
L'ensemble fléau châ ssis ainsi immobilisé protège le
comparateur.

La distance du palpeur à l'axe d'articulation étant le double de


celle de la touche du comparateur, les valeurs lues sur celui-ci
représentent la moitié du déplacement du palpeur.

Le graphe ci-après nous donne l’allure des mesures de déflexion


dont les résultats sont confinés dans le tableau récapitulatif des
mesures de déflexion obtenues, présenté en annexe.

II- INTERPRETATION
1-Essai Proctor

Les caractéristiques de compactage Proctor d’un matériau sont


déterminées à partir des essais dits : Essai Proctor normal ou Essai
Proctor modifié. Les deux essais sont identiques dans leur principe,
seules diffèrent les valeurs des paramètres qui définissent l’énergie de
compactage appliquée.
Dans le cadre de notre étude, seul le Proctor modifié sera utilisé car lui
seul est approprié pour les projets routiers.
L’expérience montre que, lorsque l’on compacte un sol, suivant un
processus normalisé bien défini, à différentes teneurs en eau, on
obtient un matériau dont le poids volumique évolue.
Le principe de l’essai consiste alors, à humidifier un matériau à
plusieurs teneurs en eau et à le compacter dans des moules CBR
appelé encore moule Proctor modifié, pour chacune des teneurs en
eau, selon un procédé et une énergie conventionnels.

33
Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on détermine
la masse volumique sèche du matériau et on trace la courbe des
variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau. Il
ressort de cette courbe les valeurs de masse volumique apparente
sèche γopt et la teneur en eau ωopt à l’optimum.

COURBE PROCTOR
2.10

2.05

2.00

1.95

1.90
rd
1.85

1.80

1.75

1.70

1.65
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
w%
COURBE PROCTOR Polynomial (COURBE PROCTOR)

Wopm%=12,79% et γdopm= 2,04

2-Essai de portance CBR

La courbe de l’indice CBR en fonction du pourcentage de compacité P45 voie 18 est


représentée par la figure ci-dessous.

Essai CBR sur matériau Cru (NF P94-078)


Numéro du moule 1 2 3
Teneur en eau moyenne (%) 12,35 13,20 13,02
Densité sèche (g/㎤) 2,29 2,09 1,97
Densité Sèche Proctor (g/㎤) 2,14
Densité Sèche Proctor
(g/㎤) 2,03
(95%)
Indice CBR cru a 95%
OPM après immersion (%) 100
(96h)
GONGLEMENT (%)  

34
2.30
2.28
2.26
Densité sèche (g/ ㎤ ) 2.24
2.22
2.20
2.18
2.16
2.14
2.12
2.10
2.08
2.06
2.04
2.02
2.00
1.98
1.96
1.94
1.92
1.90
50.0 60.0 70.0 80.0 90.0 100.0 110.0 120.0 130.0 140.0 150.0 160.0 170.0 180.0 190.0 200.0

CBR (%)

CBR
   
   
   
Densi
cbr

195,
2,29
5
139,
2,09
9
1,97 59,9

3- Analyse Granulométrique

Les essais de l’analyse granulométrique ont donné en moyenne un pourcentage


de fine égale à ≈ 15%. Nous avons présenté les résultats du P 42, pour l’analyse
granulométrique, comme l’indique le tableau et la figure

35
4 Essai de densité

36
37
38
39
40
41
5-mesure de déflexion D90

D’une façon générale, on peut dire que la déflexion est un indicateur global de
qualité et de comportement de la chaussée. La déflexion est le critère de
déformabilité le plus commode à appréhender l’état d’une chaussée car on peut
la mesurer de manière non destructible et quasi-continue. Les mesures sont
effectuées avec un Déflectomètre et le plus utilisé est «la poutre de Benkelman»

42
Pour les chaussées souples, elle est un don reflet du comportement du sol
support. A des valeurs élevées des mesures correspondent généralement des
chaussées insuffisantes en qualité ou en épaisseur.
Elle permet d’une part, de déceler les points singuliers qui nécessitent des
traitements locaux, et d’autre part, de définir les zones homogènes.
Il s’avère alors nécessaire de procéder à une analyse des valeurs limites D90 ou
D98.
D90 veut dire que 90% des mesures sont inférieures à Dadm
D98 veut dire que 98% des mesures sont inférieures à Dadm Avec :
D90 dans notre projet tel que : D90 = Dm + 1.3σ Dans lesquels :
- Dm : valeur moyenne des déflexions mesurées ;
- σ : écart type.

 D90 < 1205/100 : la chaussée est en bon état et située dans la phase de
Comportement élastique ;

 120/100 < D90 < 200/100 : la chaussée présente quelques signes de


fatigue et des légères déformations apparaissent. On se trouve à l’entrée de
la phase de fatigue ;

 D90 > 200/100 : la phase de fatigue est déjà entamée et les déformations
ont atteint une ampleur assez considérable.

43

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