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REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DES AFFAIRES LOCALES GOUVERNORAT DE

MEDENINE SOUS-DIRECTION TECHNIQUE

ETUDE DU PROJET DE CONSTRUCTION DES VOIRIES


ET EVACUATION DES EAUX PLUVIALES A LA
COMMUNE DE MEDENINE

Voiries situes dans la zone urbaine de la ville de Médenine : 4,9km


Ouvrage hydrologique d’oued DJORF LAHMAR
1 INTRODUCTION GENERALE

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme d’investissement annuel (PAI) pour l’année
2020 visant l’amélioration des conditions de vie des populations par la dotation de leurs
quartiers en infrastructures de base de façon à rapprocher le niveau d’aménagement et
desserte du reste de la ville. Dans le cadre de ce programme, la commune de Médenine a
lancé la consultation n°48/2020, pour la réalisation des études techniques des travaux
d’aménagement des rues indiquées sur les plans. Le montant devra couvrir toutes les dépenses
liées à la réalisation du projet et les études doivent aboutir à la mise en concurrence des
entreprises pour la réalisation des divers travaux conformément à la réglementation en
vigueur.

A l’issue d’un diagnostic de la situation actuelle des lieux et en vérifiant et actualisant les
données des fiches projet à partir desquelles le programme a été conçu, la présente note
résume les résultats de la première phase de l’étude, au cours de laquelle les variantes
d’aménagement des intersections des voies ont été figées et ont fait l’objet d’une analyse
multicritères (analyse technique, sociale, économique, etc.…).

Etude d’Aménagement et de réhabilitation des routes dans le Territoire de la commune de


Médenine-PAI 2020

Le présent rapport constitue l’étude hydraulique du projet d’aménagement et de


Réhabilitation des routes sises dans le territoire de la commune de Médenine-PAI 2020.

L’étude a été réalisée sur la base des plans topographiques des zones concernées effectué par
un géomètre agrée pour le compte du bureau d’étude.

Le rapport comprend trois parties :

*La première partie concerne la présentation du projet et des caractéristiques socio-


économiques de la population des zones visées par l’étude.

* La deuxième partie concerne la description des caractéristiques techniques du projet.

* Enfin, la troisième partie comprend l’étude hydraulique et hydrologique du projet.


2 DONNEES GENERALES ET INVESTIGATIONS
2.1 DONNEES GENERALES SUR LA COMMUNE

La commune de Médenine est rattachée au gouvernorat de Médenine, Situé au sud-est de


la Tunisie, il est limité par le gouvernorat de Gabès et la mer Méditerranée au nord, par le
gouvernorat de Tataouine au sud, par la Libye et la mer Méditerranée (400 kilomètres de
côtes dont l'île de Djerba) à l'est et le gouvernorat de Kebili à l'ouest. Elle a été créée par le
décret du 03 Décembre 1913. Sa superficie communale est de 3176 hectares. La commune de
Médenine comporte deux arrondissements communaux :

 Arrondissement communal Nord d’une superficie de 1817 hectares

 Arrondissement communal Sud d’une superficie de 1359 hectares

Médenine est reliée aux autres régions de la Tunisie par plusieurs routes nationales et
régionales tel que la route nationale N°1 (RN1). Reliant Médenine au Capital Tunis et des
autres Régions et la RN19 Reliant la ville de Médenine à la ville de Tataouine et la RR118
reliant Médenine à la Délégation de Zarzis et Djerba et la RR 108 reliant Médenine au secteur
Boughrara et l’ile de Djerba à travers les Bacs de Djerba.

Figure 1 : carte de gouvernorat de Médenine


2.2 DONNEES GENERALES SUR LES ZONES D’INTERVENTION :
2.2.1 Population de la commune de Médenine :

La population de la commune de Médenine est de l’ordre de 71406 habitants et le nombre


des logements est de l’ordre de 21289 selon les statistiques de l’institut national de statistique
(INS) (RGPH 2014). Les statistiques sur la population et les logements de la commune de
Médenine sont données par le tableau suivant :

Année Population Ménages Logement

Masculin Féminin Total

2004 30315 31390 61705 12506 14543

2014 34557 36849 71406 16863 21289

Tableau 1. : Population de la commune de Médenine Source : INS (RGPH 2004, 2014)

En comparant les valeurs présentées dans le tableau ci-dessus, on peut émettre les remarques
suivantes :

 Le taux de croissance annuel de la population de la commune de Médenine durant la


dernière décennie est positif et de l’ordre de 1.57%.

 Le taux de croissance annuel des ménages de la commune de Médenine durant la dernière


décennie est positif et de l’ordre de 3.48%.

 Le taux de croissance annuel des logements de la commune de Médenine durant la dernière


décennie est positif et de l’ordre de 4.63%
2.2.2 Principales activités

La ville de Médenine se bénéficie d’une situation géographique privilégiée au milieu du


bassin méditerranéen, à deux heures de vol des principales capitales européennes. Des
richesses naturelles diversifiées comme les ressources en eau (87 millions de mᶾ/an), les
parcours (plus 600 milles ha), les côtes de 400 km de long et deux lacs Boughrara et Elbibène,
les réserves en substances utiles (argiles, roches, saumures, ...) et les réserves naturelles,
historiques et culturelles riches et diversifiées. Une économie diversifiée composée
notamment des activités agricoles, de pêche et d'aquaculture, d'un pôle touristique de
renommée, d'un tissu industriel naissant (Deux zone industrielles, des activités artisanales et
divers petits métiers. Une infrastructure adéquate et moderne : 8 ports de pêche, 1 port
commercial, un parc d'activité économique, un aéroport international et un réseau de
télécommunication diversifiée.

2.2.3 EAU POTABLE DANS LA COMMUNE DE MÉDENINE

Approvisionnement et consommation : La ville de Médenine est alimentée en eau potable


principalement à partir des forages dans les nappes souterraines Zeus - Koutine situées entre
Médenine et Mareth. Le forage Harboub fournit un complément qui alimente la partie sud de
la ville. Ces eaux sont véhiculées par le réseau d’adduction du Sud Tunisien passant par
Médenine en direction de Djerba, Zarzis et Tataouine etc…

La SONEDE assure la quasi-totalité des besoins en eau potable pour la population de


Médenine. En 2014, le taux de desserte a franchi le seuil de 90% et le taux de branchement a
atteint 82,26%

Les familles qui ne sont pas abonnées au réseau de la SONEDE, s’approvisionnent en eau
soit à partir de leurs propres citernes (5,68%) ou bien par l’intermédiaire d’une association (0
,87%).

En 2016, la consommation de l’eau potable dans la ville de Médenine est évaluée à 4,275
millions de mètres cube, dont 87% est destiné à la consommation domestique.
2.2.4 SITUATION DE L’ASSAINISSEMENT

Selon l’ONAS, le taux de branchement au réseau d’assainissement est de 73%. Le nombre


d’abonnés au réseau ONAS est passé de 11873 en 2012 à 13711 en 2016. La ville dispose
d’une seule station d’épuration ayant les caractéristiques suivantes

- Capacité : 8870 m3/jour.

- Rendement épuratoire : 96% 46 47

- Débit journalier de la station d’épuration : 4048 m3/jour

- Longueur de réseau d’assainissement (Réseau ONAS) : 162 km

La commune de Médenine dispose également de 5 stations de pompage avec un rendement de


70 à 90%.

2.2.5 CATASTROPHES NATURELLES

Les inondations dans la ville de Médenine Deux inondations importantes se sont produites
dans la ville : en octobre 1969 et septembre 2003. Ces deux évènements ont été engendrés par
le débordement de l’oued Gueblaoui.

En automne 1969, le pont du GP1 sur l’Oued Gueblaoui a cédé suite à des crues
exceptionnelles et la ville de Médenine a été sérieusement endommagée. La hauteur maximale
atteinte était de 2,53 m.

Les fortes précipitations du 26 septembre 2003 ont conduit à des écoulements importants sur
les différents affluents d’oued Gueblaoui, avec des débordements inondant des superficies
importantes de part et d’autre des berges de l’oued. Les dégâts occasionnés par la crue ont
affecté 29% des ouvrages de petite hydraulique dans le bassin versant d’oued Gueblaoui dont
1610 ha des tabias, 515 ha des Jessour et 4 ha des seuils en pierres sèches. 9 ouvrages ont été
partiellement endommagés dont 7 d’épandage. La rupture de certaines tabias a provoqué des
crues ayant atteint la ville de Médenine et endommagé plusieurs pistes et routes goudronnées.

Le risque de submersion des habitations anarchiques implantées sur les rives des oueds reste
majeur et doit être pris en considération.
Lutte contre les inondations Les travaux et aménagements et de lutte contre les inondations
réalisées par la Direction de l’hydraulique urbaine DHU sont :

Au niveau Oued Gueblaoui : un mur de soutènement en pierre, haut de 2m aux bords des
deux rives de l’oued sur une longueur totale de 3 km, le pont sur la route nationale 1 et huit
cassis.

Concernant le drainage des eaux de la nappe deux types d’aménagement ont été réalisé : le
drainage par des conduites en PVC perforées le long de 2700 m et le drainage par conduite
ouverte. Cet Oued compte aussi un réseau de drainage par des fossés en terre sur une longueur
de 400m.

Au niveau d’Oued Gharbaoui : un pont cadre sous la route nationale 1 et six cassis. Un mur
de soutènement, dont la hauteur varie de 1,5 à 2,5m, permettant de soutenir la pression afin
d’éviter les glissements de terrain, a été réalisé sur 3,4 Km de la rive droite et sur 2,25 Km de
sa rive gauche.

Le système de drainage des eaux de la nappe et des eaux pluviales est assuré par un fossé en
terre, long de 950 m et une conduite ouverte en béton armé sur 950 m

Au niveau Oued Abd El Hak : un mur de soutènement en pierre, d’une hauteur de 1.5m sur
120 m sur sa rive droite et 730 m sur sa rive gauche.

L’oued Abd-El-Hak compte trois ouvrages de traversée en dalots préfabriqués et au niveau


de la rue Dhiba et un ouvrage passe sous la route nationale 1 ainsi que deux cassis

Les eaux de la nappe au niveau de l’oued sont drainées suite au creusement d’un fossé en
terre de 1000m.

Pour assurer une protection à l’amont, l’arrondissement de la Conservation des Eaux et des
Sols a réalisé : 61 unités de rétention des eaux d’Oued Gueblaoui et 15 unités à Oued
Gharbaoui.

La commune de Médenine contribue à son tour à la lutte contre les inondations, via les
actions d’entretien et de curage des oueds et aussi par son réseau d’assainissement des eaux
pluviales réalisé dans les années quatre-vingt-dix.

Stagnation des eaux pluviales


La ville de Médenine dispose d’un seul réseau d’évacuation des eaux qui s’étend
uniquement sur 3,5 kilomètres, ce qui est très peu.

Chaque année, environ 30 rues endommagées par la stagnation des eaux pluviales. Selon les
données de la Direction régionale de la Protection civile de Médenine (2017)], les zones de
Rue El Rasi ; Quartier Ben Yemna ; Marché –Route de Tataouine ; Palais de justice ; Rue
Imam Al-Chafii ; Rue Matmata et Rue Pakistan connaissent la stagnation des eaux à cause du
bouchage des canaux de drainage ou bien à cause de leur situation des bas fons fonds

2.2.6 Présentation des caractéristiques de la région :

2.2.6.1 Le climat :

L’étude des caractéristiques climatiques consiste à une analyse des conditions hydrologiques
de la répartition de pluie et la variation de la température. La région est connue par une
irrégularité de la distribution pluviométrique qui a des effets néfastes la gestion des ressources
naturelles. Le climat aride de la région est un facteur favorisant la désertification. Les traits
généraux de ce climat peuvent être résumés aux points suivants : - Des pluies rares et
irrégulières, tombant le plus souvent pendant la saison froide ; - Un régime thermique très
contrasté , marqué par des hivers tempérés à doux et des étés chauds à très chauds ; - Une
forte évaporation, surtout durant la période Mai-Octobre, quand il y’a de l’eau dans le sol ; -
Une sécheresse quasi absolue entre Mai et Septembre ; - Des vents chauds et secs (sirocco)
qui dessèchent d’avantage les sols et les cultures

2.2.6.2 La pluviométrie

La pluviométrie annuelle n’a qu’une valeur indicative. C’est, essentiellement, sa régularité ou


plutôt sa variabilité qui caractérise le climat. La région est, ainsi, caractérisée en plus de la
faible quantité de précipitation, par une variabilité mensuelle importante

A l’échelle du gouvernorat on remarque que la pluviométrie moyenne annuelle s’atténue en


passant de l’Ouest à l’Est. La zone d’étude se distingue par deux régions pluviométriques :

 La région amont, constituée par les délégations du Béni Khedache et Médenine Nord qui est
la plus arrosée et où la pluviométrie moyenne annuelle varie de 170 à 235 mm.

 La région avale, constituée par la délégation de sidi Makhlouf qui est la moins arrosée et où
la pluviométrie moyenne annuelle est inférieure à 160 mm
2.2.6.3 Les Températures

Les températures moyennes annuelles se situent autour de 20°C. Elles augmentent légèrement
dans le sens Est-Ouest et Nord-Sud. Le régime thermique est très contrasté, caractérisé par
des hivers tempérés à doux et des étés chauds à très chauds. Le mois le plus froid est le mois
de janvier avec une moyenne des minima de 7,9°C. Le mois le plus chaud est le mois d’Août,
où la moyenne des maxima est de 36,5°C.

2.2.6.4 L’évaporation

L’évaporation dépend essentiellement de la température et du vent. Elle est forte (1500 mm à


Médenine) et parvient surtout durant la période de mai à octobre (avec 58% de l’évaporation
moyenne). Comme l’évaporation, l’évapotranspiration est aussi forte, les valeurs sont
globalement supérieures aux précipitations, ce qui engendre un déficit hydrique chronique.

2.2.6.5 Le vent

La région est assez ventée. Les vents actifs (v > 3m/s) représentent 40.7% à Médenine sur
l’ensemble de l’année. Les principaux vents sont :

- Les vents du secteur Est, Nord-Est qui sont froids et qui soufflent en hiver et en automne,
sont accompagnés parfois de brouillard et de pluie.

- Les vents du secteur ouest, sud-ouest (sirocco ), chauds et sec, soufflent en été. Ces vents
augmentent souvent la température et accélèrent le dessèchement de l’atmosphère. Le sirocco
peut souffler toute l’année (38 jours/ans), mais ce sont l’été et le printemps qui connaissent le
plus, le passage de ce phénomène.

2.2.7 Le milieu physique

2.2.7.1 Le relief

Les voiries projetées se trouvent proche le bassin versant d’oued Smar subdivisé en plusieurs
sous bassins et dont le relief est composé de deux grandes unités géomorphologiques : les
montagnes de Béni khédache à l’amont et la plaine de Jeffara dans la partie aval. L’altitude
varie entre 620 et 23 mètres
Figure 2 : Relief de gouvernorat de Médenine

2.2.7.2 Le réseau hydrographique :


La zone du projet est caractérisée par un réseau hydrographique dense drainé principalement
par oued Smar et ses affluents En effet, ce réseau il est constitué par de nombreux talwegs et
ravins à pente forte, dû à la géomorphologie du terrain et à l’agressivité des averses qui
provoquent un ruissellement intense.

La classification du réseau hydrographique atteint l’ordre 6 vers l’exutoire du bassin versant


d’où la densité importante du réseau.

Dans le chapitre suivant nous détaillons l’étude hydrologique pour chaque sous bassin versant
drainée à l’exutoire par un ouvrage hydraulique projeté (Dalot, Cassis,..).
Figure 3 : réseau hydrographique ville de Médenine
2.3 DESCRIPTION DU PROJET :

Tableau 1 : Projets organises : paver des routes pour la zone couverte par
l’aménagement urbain

Le site proposé Langueur Noter

(km)

Relier les quartiers d’algammoudi 2.25 - faciliter les déplacements des


sharef, alraja ,alrakha , alhana et résidents du décanat Este de Médenine
alnakhil par la route de ceinture (10000 résident)

- Relier les quartiers algammoudi


sharef, alraja, alredha, altaawon

Alrakha, alnassime, alshourouk et le


quartier industriel l’une par l’autre

- relier le centre intermédiaire de la


santé publique à un réseau de routes
locales et régionales.

- Relier les quartiers alredha 1.35 -faciliter les déplacements des


altaawon et le quartier industriel par résidents du décanat Este de Médenine
les quartiers alnasime al-shourouk , (10000 résident)
al-hanna, alnakhil
- Relier les quartiers alredha, altaawon
et le quartier industriel par les
quartiers al-nassime, alshourouk par ce
qu’Ilya une école primaire

+ Avec un ouvrage hydrologique sur oued djorf l’Ahmar au niveau de la rue Mohammed Al-
Tabbani
Tableau 2 : Mesures des voiries dans la commune de Médenine pour l'année 2020

N°de la voie Longueur (m) Largeur entre Largeur revêtement (m)


bordures (m)

Relier les quartiers algamodi sharef, alraja , alrakha , alridha , alhanna par la route de ceinture

V1 495.00 7.00 5.00

V2 463.00 6.00 5.75

V3 600.00 5.00 4.75

V4 735.00 5.00 4.75

S-total 1 2293.00

Relier les quartiers alredha, altaawon et le quartier industriel par les quartiers al-nassime,
al-chourouk, al-hanna

V5 529.00 6.00 5.00

V6 631.00 6.00 5.00

V7 220.00 5.00 4.75

s-total 2 1380.00
Tableaux 3 : Diagnostic de l’état des voiries

ROULEMENT
REVETEMENT ETAT BORDURE CANIVEAU TROTTOIR
V1 Piste mauvais Non Non Non
V2 Piste mauvais Non Non Non
V3 Piste mauvais Non Non Non
V4 piste+Bicouche mauvais Non Non Non
V5 piste mauvais Non Non Non
V6 piste mauvais Non Non Non
V7 piste mauvais Non Non Non

Tableaux 4 : Diagnostic de l’état des réseaux des concessionnaires

RESEAUX DES CONCESSIONNAIRES ECLAIRAGE PUBLIC


E.EAUX PLUVIAL SONED STEG ONAS EXISTE NOMBRE
V1 Non Oui Oui non non 1
V2 Non Oui Oui non oui 12
V3 Non Oui Oui Oui oui 45
V4 Non Oui Oui non oui 37
V5 Non Oui Oui non non 13
V6 Non Oui Oui non non 10
V7 Non Oui Oui non non 6
2.4 Localisation des voiries :

Figure 4 : Relier les quartiers d’algammoudi sharef, al-raja, al-rakha ,al-hanna par la
route de ceinture (2.25km)
Figure 5 : Relier les quartiers alredha, altaawon et le quartier industriel par les
quartiers al-nassime, al-chourouk, al-hanna (1.35km)
Figure 6 : Ouvrage sur oued djorf l’Ahmar

2.5 Dénivèle des voiries

**en cours !!**


3 Etude hydrologique et hydraulique :

3.1 Introduction :

L’étude hydrologique routière est une étape importante dans la conception et la construction
d’infrastructures routières. Elle vise à évaluer les impacts des précipitations et de
l’écoulement des eaux sur les routes, les ponts et les ouvrages de drainage. Voici les étapes
clés à suivre pour réaliser une étude hydrologique routière :

Collecte de données : La première étape consiste à collecter les données nécessaires, telles
que les précipitations annuelles moyennes, la topographie de la zone d’étude, la nature du sol,
le type de végétation, etc.

Évaluation des précipitations : L’étape suivante consiste à évaluer les précipitations en


utilisant des données météorologiques locales, des cartes isohyètes et des modèles de
précipitation.

Caractérisation du bassin versant : Il est important de caractériser le bassin versant en


utilisant des paramètres tels que l’altitude, la superficie, la forme et la densité du réseau
hydrographique.

Modélisation de l’écoulement : Ensuite, il est nécessaire de modéliser l’écoulement en


utilisant des modèles hydrologiques pour estimer les débits et les volumes d’eau à différentes
sections de la route

Conception des ouvrages de drainage : Enfin, il est important de concevoir des ouvrages de
drainage appropriés pour évacuer les eaux de pluie et protéger les infrastructures routières
contre les dommages.

L’étude hydrologique routière est une étape cruciale pour la construction de routes sûres et
durables. Elle permet de prendre en compte les conditions hydrologiques locales et de
concevoir des infrastructures qui résistent aux intempéries et aux phénomènes hydrologiques
extrêmes.
3.2 Etude hydrologique :
3.2.1 Délimitation des bassins versants :

3.2.1.1 Définition d’un bassin versant :

Un bassin versant est une région géographique délimitée par des crêtes topographiques, où
toutes les eaux de surface et les eaux souterraines s’écoulent vers un point commun, tel qu’un
cours d’eau, un lac, ou une mer.

En d’autres termes, il s’agit d’un territoire qui recueille et concentre les eaux de pluie, de
neige et de fonte des glaciers pour les diriger vers une sortie unique. La limite du bassin
versant, appelée également ligne de partage des eaux, est la ligne de crête qui sépare deux
bassins versants adjacents.

La taille d’un bassin versant peut varier considérablement, allant de quelques hectares pour un
petit ruisseau à plusieurs millions d’hectares pour un grand fleuve comme le bassin du Congo.
Les caractéristiques géographiques, climatiques, géologiques et humaines d’un bassin versant
à une influence importante sur le régime hydrologique et la qualité de l’eau de la rivière ou du
lac qui en reçoit les eaux.
3.2.1.2 Les étapes de délimitation du bassin versant :

La délimitation des Bassins Versants est faite à l’aide de logiciel Global mapper, après avoir
projeté le tracé en plan de notre piste dans le logiciel Google Earth que nous l'avons introduit
dans le logiciel Global Mapper afin d’analyser la topographie et de repérer dans un premier
temps les ruissellements influents sur notre piste. Ensuite et à l’aide des courbes de niveaux et
des lignes d’écoulement fournis par le logiciel Global Mapper nous avons procédé à la
délimitation des bassins versants correspondant à chaque ruissellement. Enfin, nous avons
déterminé leurs caractéristiques (superficie, périmètre, longueur de l’écoulement le plus long,
la pente moyenne, altitude minimale et altitude maximale) et nous l’avons introduit sur le
Microsoft Excel.

3.2.1.3 Présentation des logiciels utilisés :

Logo des logiciels Nom Rôle

Global mapper Global Mapper peut afficher, transformer et


analyser pratiquement n'importe quel type de
données géo spatiales 2D ou 3D, qu'elles soient
réseau ou locales, raster ou vecteur, fichier texte
ou base de données spatiales. Le logiciel
transforme, édite, publie, imprime, gère,
mosaïques, tuiles GPS et permet aux utilisateurs
d'effectuer des analyses spatiales avancées, y
compris l'indice de végétation, l'analyse de bassin,
l'analyse volumétrique, etc.

Google Earth Google Earth est utilisé par des particuliers, des
gouvernements et des entreprises privées pour un
certain nombre de raisons, notamment Localiser
des lieux

• Créer une carte.

• Mesurer la distance et la surface.

• Trouver des lieux insolites


• Étudier la géographie • Étudier l'évolution du
pays grâce à la fonction time-lapse qui permet
d'afficher les images satellites des 40 dernières
années. Les visualisations complétées par
l'analyse d'images dans Google Earth permettent
également la prédiction des tendances, la gestion
des ressources naturelles et les algorithmes géo
spatiaux. Comprendre le changement climatique
et suivre le développement des espèces animales

C’est un logiciel de calcul qui vous permet


d'effectuer des calculs rapidement et avec
Microsoft Excel précision.

3.2.1.4 Manipulation de logiciel « GLOBAL MAPPER »

Figure : délimitation du bassin djorf lahmer (GLOBAL MAPPER)


Figure : délimitation du bassin V3

Figure : délimitation du bassin V4


Figure : délimitation du bassin V5

Figure : délimitation du bassin V6

3.2.1.5 Caractéristiques du bassin versant :

Les différents paramètres des mesures morphologiques du bassin versant sont : (Superficie,
Altitude, formes des unités hydrologiques, pente, relief, etc..) sont souvent combinés et
intégrés dans le modèle d'écoulement, ainsi que la réponse hydrologique du bassin versant à
une sollicitation des précipitations (régime des écoulements), ainsi qu'en amont et certains
d'entre eux (altitude, exposition, etc.), interviennent directement dans le processus de
formation des pluies.

 Les principales caractéristiques du bassin versant sont :

 Superficie Le bassin versant est la zone qui reçoit les précipitations et alimente les cours
d'eau, De sorte que les débits vont être en partie reliés à sa surface. Elle est exprimée en K𝑚2.

 Périmètre : Le périmètre du bassin versant représente la longueur de la ligne de partage des


eaux délimitant le bassin. Il est donné en Km.

 Les altitudes maximales : « Zmax » et minimales « Zmin » L'élévation maximale « Zmax


» représente le point le plus haut du bassin et l'élévation minimale « Zmin » représente
généralement le point le plus bas à l'exutoire. Ces deux données deviennent très importantes
lors du développement de certaines relations faisant intervenir des variables climatologiques
tels que la température, la précipitation et le couvert neigeux. Elles déterminent l'amplitude
altimétrique du bassin versant et interviennent aussi dans le calcul de la pente.

 Longueur d’écoulement : La longueur d’écoulement ou bien de talweg est la distance


curviligne depuis l’exutoire jusqu’à la ligne de partage des eaux (ligne de crête) en suivant la
cours d’eau principale. Il est donné en Km.

 Pente La pente moyenne : est assimilée à celle de son cours d’eau principale. Elle
s’exprime en %.

Détermination de caractéristiques des bassins versants : Nous avons déterminé les


caractéristiques des différents bassins versant à l’aide de logiciel Global Mapper et nous les
avons importés sur l’Excel
Tableaux : Détermination de caractéristiques des bassins versants

BV S (km^2) perimetre Zmax Zmin L (km) I%


(km)

bv-R3 1,229 5,637 102,21 89,213 1,386 0,00937

bv-R4 1,285 6,549 103,979 89,945 1,506 0,009318

bv-R5 0,3405 2,971 102,166 97,08 0,48276 0,010535

bv-R6 0,3829 2,982 101,015 95,992 0,40605 0,01237

bv-djorf 79,981 72,275 284,426 100,044 21,877 0,00842

3.2.1.6 Etude des crues :

L’étude des crues consiste à déterminer les débits de crues pour différentes périodes de retour
et les volumes de crues correspondants, ce qui permettra de dimensionner l’ouvrage de
recharge.

L’évaluation des débits fréquentiels s’effectue, soit sur la base d’ajustement statistique des
données disponibles dans la zone du projet, soit en utilisant des formules empiriques et
régionales.

Du fait de la non disponibilité des mesures de débits dans la zone d’étude, on était amené à
utiliser les formules empiriques et régionales les plus connues

3.2.1.7 Les méthodes de calcul de débit :

Les méthodes de calcul de débit de crue sont utilisées pour estimer la quantité d'eau qui
s'écoule dans un cours d'eau pendant une crue. Voici les méthodes les plus couramment
utilisées ;
Méthode rationnelle
Méthode de Franco-Rodier
Formule régionale
Formule de Frigui
Formule sogréah
Méthode spécifique

A. Méthode rationnelle :

Cette méthode consiste à calculer suivant les caractéristiques géométriques du bassin versant,
le temps de concentration ou de base, d'estimer les hauteurs d'eau tombées sur ce bassin
pendant ce temps en utilisant les courbes intensités - durée - fréquence établies pour la station
pluviométrique de référence et à en déduire le volume d'eau ruisselé, ainsi que le débit de crue
correspondant. Le débit maximum de crue de période de retour T est donné par la formule
suivante

 Si S<25km² 𝑄(𝑇) = 1/3.6×𝑘𝑟 ×𝐼(𝑡𝑐)×𝑆 En m3/s (plus précis)


 Si 25<S<250km² 𝑄(𝑇) = 1/3.6 𝑘𝑟 ×𝑘𝑎 ×𝐼(𝑡𝑐)×𝑆 En m3/s

Où :

 Kr : coefficient de ruissellement défini dans le tableau

 Ka : coefficient d’abattement, fonction de la surface du bassin, donné dans le tableau


S (km2) < 25 25à50 50à100 100à150 150-250

Ka 1 0.95 0.90 0.85 0.80

I(tc) (mm/heure) : : intensité moyenne maximale sur le bassin, déterminée par les courbes
d’intensité -durée - fréquence pour un temps de pluie égal au temps de concentration du bassin
versant.

I(tc) s’exprime par la relation I(tc) = A*tcB

 Si S<25km²

Le temps de concentration tc peut être exprimé par la formule de Ventura :

𝑡𝑐 = 76√𝑆/ 𝑖 (En mn)

 Si 25<S<250km²

Le temps de concentration tc peut être exprimé par la formule de Passini :

t c = 1.1∛𝑆𝐿⁄𝑖

i : Pente moyenne du bassin versant en % (cm/m).

La pente moyenne d’un bassin versant est assimilée à celle de son cours d’eau principal. La
pente moyenne est une caractéristique importante qui nous renseigne sur la topographie du
bassin. Elle est considérée comme une variable indépendante. Elle donne une bonne
indication sur le temps de parcours du ruissellement direct et influence directement le débit de
pointe lors d'une averse. La pente moyenne est déterminée par la formule suivante

∑ 𝑙𝑘
𝑖=( ⁄∑ 𝑙𝑘 )2

√𝑖𝑘

Lk : longueur des différents tronçons du cours d’eau en km.

ik : Pente de chaque tronçon du cours d’eau.


(𝐻𝑚𝑎𝑥 − 𝐻𝑚𝑖𝑛 )
𝑖𝑘 = ∆𝐻⁄L = ⁄𝐿
k 𝑘

B. Méthode de Franco-Rodier :

En classant les crues maximales observées dans le monde, les auteurs se sont aperçus qu'on
peut caractériser l'ampleur d'une crue sur un bassin versant en fonction de sa superficie par
une relation de la forme :

K(t)
6
S 1 − 10
( )
Q T = 10 ( 8 ) en m3 /s
10

Avec :

S = Superficie du bassin versant en km2

K(T) = Coefficient régional déterminé à partir du tableau 24.

En portant sur un graphique bi logarithmique les points (Q, S), l'expérience montre que les
points représentatifs des crues de violences semblables s'alignent sur des droites
correspondantes à des valeurs K constants ; toutes les courbes convergentes vers un point
limite de coordonnées :

Q0 = 106 m3/s S0 = 108 Km2

Le coefficient K qui semble avoir une signification géographique est outil permettant de
comparer la violence des crues : K = 6 correspondant aux crues record du monde alors que

K= 0 caractérise les régimes calmes et réguliers.

L'observation des crues en Tunisie a permis d'établir les valeurs suivantes du coefficient K
pour différentes périodes de retour.

Tableau 20 : Paramètre régional K (T) selon la période de retour T

T (ans) 10 20 50 100

K (T) 3.8 3.85 3.98 4.25


C. Formule régionale :
Le débit de crue de période de retour T est exprimé par la relation suivante :

Q = AT S 0, 75 , en m3/s

S : Surface du bassin versant en km2

AT : Paramètre régional donné par le tableau suivant :


Tableau 21 : Coefficient AT

T en ans 10 20 50 100

AT 6 8 11.5 13

D. Formule de Frigui :

Elle se présente sous la forme :

Qm =(Am*λT)/(S+1)n

Avec,

 Qm : Débit maxima spécifique de période de retour en m3/S/Km2


 Am : Paramètre caractérisant la nature du débit maxima spécifique
 n : coefficient de réduction du module du débit maxima
 S : Superficie de Bassin versant en Km2
 λT: coefficient d’ajustement pour la période de retour T considérée
Les débits de crues de différentes périodes de retour, obtenus par la formule de Frigui sont
présentés dans le tableau 6 pour les différents bassins versants.

E. Formule sogréah :

Elle se présente sous la forme :

Q(T)= S 0, 75 × (P(T)- P₀)/12

P(t) : pluie maximale journalière de période de retour T


P0 : seuil de ruissellement, tenant compte des caractéristiques physique du bassin versant
étudié

Ce modelé s’applique généralement à des bassin versants de compacité de l’ordre de 1.3 à 1.4
et de pente de 0.6 à 1%.

F. Méthode spécifique (S< 1 Km2)

L’application des formules citées ci-dessous à des bassins versants dont la superficie est
inférieure à 1 Km2 Conduit souvent à des valeurs très divergentes

« Q = q0 × S »

 q0 : débit spécifique en m3 / s / km2 «..» q0 = 12 m3 /s / Km2


 S : superficie en Km2

3.2.1.8 Débits de crues :

Tableaux : débits de crues des voiries

débit rationelle
BV ka cr tc A(t) B(t) Imax m^3/s
BV3 1 0,6 873,495225 42,26 -0,88 0,1090486 0,022336795
BV4 1 0,6 895,979043 42,26 -0,88 0,1066369 0,022838063
BV5 1 0,6 433,771044 42,26 -0,88 0,2019018 0,011457927
BV6 1 0,6 424,497747 42,26 -0,88 0,2057781 0,013132072

Tableaux : débit de crues d’oued djorf l’Ahmar :

S (km) P0 pt (50 ans) Am yt n AT (50 ans) K (t) debit


debit sogreah (50ans) 79,981 40 129,207 198,819
debit frigui(m3/s) (50 ans) 76 0,88 -0,44 462,3649
debit regionale (50 ans) 11,5 307,5657
debit franco-rodier (50ans) 3,98 213,5984
A. Débits de crue adoptés :

Selon la superficie et la position de nos bassins on a choisi la méthode rationnelle pour les
bassins bv3,bv4,bv5,bv6 et la moyen entre sogreah ,franco-rodier pour oued djorf Lahmar

Q moyen (50 ans)


206,2087 m^3/s

3.3 Etude hydraulique :


3.3.1 Introduction :

Dimensions des ouvrages hydrauliques routiers dépend de plusieurs facteurs, notamment le


débit d'eau, la vitesse d'écoulement, la topographie et la géologie du site. Voici quelques
étapes générales pour calculer les dimensions des ouvrages hydrauliques routiers :

Déterminez le débit d'eau : pour concevoir un ouvrage hydraulique routier approprié, vous
devez d'abord déterminer le débit d'eau auquel l'ouvrage sera confronté. Cela peut être fait en
utilisant des données historiques de précipitations, des données de débits de cours d'eau ou en
utilisant des modèles hydrologiques.

Calculez la vitesse d'écoulement : une fois que vous avez déterminé le débit d'eau, vous
pouvez calculer la vitesse d'écoulement en utilisant des formules hydrauliques telles que la
formule de Manning ou la formule de Darcy-Weisbach. La vitesse d'écoulement est
importante car elle peut influencer la taille et la forme de l'ouvrage.

Choisissez la forme et la taille de l'ouvrage : en fonction du débit d'eau et de la vitesse


d'écoulement, vous pouvez choisir la forme et la taille de l'ouvrage hydraulique routier
approprié. Les ouvrages hydrauliques routiers peuvent prendre différentes formes, telles que
des caniveaux, des avaloirs, des buses, des ponts... Les dimensions de l'ouvrage doivent être
conçues de manière à pouvoir contenir le débit d'eau prévu, en maintenant une vitesse
d'écoulement acceptable et en garantissant la sécurité des usagers de la route.

Vérifiez la conformité aux normes : enfin, il est important de vérifier que les dimensions et la
forme de l'ouvrage hydraulique routier sont conformes aux normes locales et nationales. Les
normes peuvent varier selon les pays et les régions, mais elles sont généralement établies pour
garantir la sécurité et la durabilité des ouvrages hydrauliques routiers.
En somme, le calcul des dimensions des ouvrages hydrauliques routiers est un processus
complexe qui nécessite une expertise technique et une connaissance approfondie des normes
et des formules hydrauliques. En suivant les étapes ci-dessus, vous pouvez concevoir un
ouvrage hydraulique routier efficace et sûr qui répond aux besoins spécifiques du site.

3.3.2 Les différents types d’ouvrages hydrauliques

Les écoulements qui traversent le tracé de la piste seront aménagés en ouvrages hydrauliques
qui seront conçus en fonction des conditions topographiques et hydrauliques spécifiques de la
zone objet des interventions.

Ces ouvrages sont répartis en 2 classes :

Ouvrages non submersibles. (Dalot, buses)


Ouvrages submersibles. (Cassis et cassis semi-submersible qui laissent sous le radier
un passage suffisant pour évacuer les crues les plus récurrentes).

 Les ouvrages non submersibles (dalot, buse) permettant les franchissements des grands
oueds. Ils doivent être conçus pour permettre le transit des débits de crue sans risque de
diversement sur la route.

Les dalots :

Ils sont des ouvrages de franchissement placés sous la chaussée, Ils sont généralement en
béton armé et ils ont une section rectangulaire ou carrée.

Les dalots sont composés par les éléments suivants :

 Un radier ou une semelle en béton armé


 Des piédroits
 Une dalle ou des dallettes en béton
 Deux murs de tête
 Quatre murs en aile, en amont et en aval
 L'enrochement de protection amont et aval
 Les remblais d'accès.
Figure : Ouvrage de franchissement « dalot »

Cassis ou radier submersible :

Les radiers submersibles (cassis) sont appropriés aux routes à faible densité de trafic. La
hauteur d'eau sur la chaussée lors des écoulements reste inférieure à 15-25 cm pour permettre
le passage à gué. Au-delà, il y a un temps d'attente pour laisser passer la crue.

L'ouvrage étant placé dans le lit du cours d'eau il ne modifie pas l'écoulement. Pour
l'emplacement de l'ouvrage, un compromis est à trouver entre un tronçon large qui induira une
plus grande longueur d'ouvrage, mais une hauteur d'eau et des vitesses moins importantes et
un tronçon étroit moins onéreux.

Il existe deux types de radiers submersibles : les radiers souples en enrochement ou gabions et
les radiers rigides en béton. La version la plus sommaire du radier est de disposer des pierres
dans le lit du cours

d'eau. Ces pierres filtrent l'écoulement et retiennent du sable et du gravier qui forment

une surface de roulement aplanie. Cette méthode artisanale a le désavantage de voir les

pierres risquer de se faire emporter lors des crues.

Les radiers souples sont mis en place pour faciliter la traversée des bas-fonds ou des lits de
rivière peu marqués en période des pluies afin d'éviter que les véhicules ne s'enfoncent dans la
boue. Ils sont constitués des éléments suivants :

• Un muret de parafouilles en gabions • Une chaussée en graveleux latéritiques ou en


enrochement. (Un perré maçonné a peu

d'intérêt: on perd l'avantage de la souplesse sans avoir la résistance d'un béton armé)

⚫ Une protection à l'aval en enrochement Petit à petit, les sables et argiles transportés par le
courant rempliront les interstices entre

les cailloux et graviers.


3.3.3 Critère du choix

 Le choix hydraulique dépend des facteurs suivants :


 L’importance des débits évacués.
 Coefficient de rugosité « K ».
 La rapidité et la facilité de mise en œuvre.
 Les conditions d’agressivité du sol.
 La largeur du lit de l’oued

3.3.4 Dimensionnement des ouvrages transversaux

3.3.4.1 Méthodes de calcul hydraulique :

Formule de Manning Strickler :

Cette formule est valable dans le cas où l’ouvrage cadre parfaitement un lit bien marqué et
pouvant faire transiter sans débordements de crus de projet. On admet alors que le régime est
uniforme dans l’ouvrage et on utilise cette formule :

Avec :

 Q : débit calculé m3/s


 K : coefficient de rugosité qui dépend de la nature des matériaux.
 Sm : Section mouillée 𝑚3
 Rh = 𝑆𝑚 𝑃𝑚 : Rayon hydraulique en m

Figure : Profil en travers d'un oued


 Coefficient de rugosité K

-Le tableau suivant résume les différentes valeurs du coefficient de rugosité en fonction de la
nature de la paroi des dispositifs de drainage :

Tableaux : Coefficient de rugosité

Pour notre projet Ks =70, En effet, les ouvrages hydrauliques prévus sont des dalots préfabriqués
en béton armé.

Formule de déversoir :

Cette méthode est dédiée pour les ouvrages en cadre fermé (dalot) ou bien pour les conduites
circulaires (buses) pour des débits relativement faibles.

Avec :

 L : Largeur de l’ouvrage s’exprime en m


 Ham: Hauteur d’eau à l’amont de l’ouvrage s’exprime en m
3.3.4.2 Dimensionnement :

Tableaux : Dimensionnement de cassis :

CASSIS langueur (m) largeur (m) épaisseur (cm)


c1 80 5 15
c2 130 5 15
c3 75 6 15
c4 90 6 15

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