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Par
Option : Géologie
Département de Géologie M
E
République Démocratique du Congo
M
O
I
Directeur : Sage NGOIE, PhD
R
E
2022
EPIGRAPHE
« Building a road or highway isn’t pretty. But it is something that our economy
needs to have ».
John F Kennedy
I
DEDICACE
Je dédie ce travail.
II
AVANT – PROPOS
A tous les membres de la famille qui, depuis toujours n’ont jamais cessé
d’apporter une nouvelle vague, un appui considérable pour la réalisation de cette
œuvre. Trouvez ici notre signe de reconnaissance pour l’amour que vous apportez
à mon égard et la part que vous avez apporté pour que ce travail soit le
couronnement de vos œuvres.
A vous Papa Gérard LUMBWE, Papa Victor KALABA, maman Julie KILUFYA
et Marie MAKONGA ma grand-mère, le dictionnaire manque de mots juste pour
vous qualifier . Vos regards bienveillants sur moi m’ont aidé à pousser droit, à
grandir comme il faut, bien enraciné dans le sol mais la tête en hauteur. Vous avez
toujours été là, vous l’êtes encore et je sais que vous le serez jusqu’à la fin.
III
RESUME
Dans le monde moderne ; il est bien connu qu’en dehors des facteurs
sociaux tels secs le transport vers les hôpitaux, l’accès rapide à un incendie aux
urgences, les visites d’amis et le tourisme, un bon réseau routier est l’épine dorsale
de toutes sortes d’activités économiques. Il est généralement reconnu que la
compétitivité mondiale nécessite de bonnes infrastructures routières. La
construction de routes est extrêmement importante et joue un rôle majeur dans la
stimulation de l’économie et une facilitation de circulation de cette partie de la ville
de Kolwezi. Cela s’observe dans de nombreux pays du monde, grâce à la fourniture
de nouvelles infrastructures routières, les liaisons entre communautés, villes, ports
sont particulièrement importantes. Où l’on constate un grand développement sur
plusieurs secteurs de la vie.
IV
ABSTRACT
Knoledje of the soil and its geotecnical charateristics remains an essential step in
the choice of a pavement structure. Indeed, this study intervenes in all the stages
of a road projet. From the tests carried out in the laboratory, it is possible to
determine the charactristics of the soils on which different structures must be built
(foundations,bridges, roads,etc.).
It is important to carry out rod project, a good project of its kind materiqlizs by
considering methods that meet certain minimum quality requirements. The choice
of these requirements is to identify and characterize the soils encountered in the
field. Given hte great diversity and heterogeneity of natural soils, efforts are made
to group them into homogegeneous families. On the basis of this grouping, the
allocation of each soil category is defined for the purpose of carrying out road
construction works.
In the modern word ; it is well known that apart from social factors such as dry
transport to hospitals, quick a access to emergency fire, visiting is friends and
turism, a good road network is the backbone of all kinds of economic activities. It
is generally recognized that global competitiveneness requires good road
infrastructure. Road construction is extremely important and plays a major role in
stimulating the economy and facilitating traffic flow in this part of the city of
kolwezi. This is observed in many countries of the word, thanks to the provision of
of new road infrastructure, the connections between communities, cities, ports are
particularly important. Where we see a great development in several sectors of life.
V
TABLE DES MATIERES
Epigraphe .................................................................................................... I
Dedicace II
RESUME IV
ABSTRACT .................................................................................................. V
VI
2.1 INTRODUCTION ........................................................................... 9
Figure 10: Les effondrements du toit des cavités (S. LEFRIKA, 2015) .........34
Figure 11: principe de la méthode des tranches (Pr Meksaouine, 2020) ......42
Figure 12: la représentation des forces horizontales sur une tranche (N.
Medjitna, 2008) ..........................................................................44
VII
2.4.1 Introduction ...............................................................................44
VIII
3.1.7 Evaluation topographique du tronçon d’étude.............................61
IX
4.3 Teneur en eau.............................................................................84
annexes 91
Tableau 14: resultats de teneurs en eau et poids specifiques des grains .....91
X
Tableau 23: RESULTAT DE L'analyse GRANULOMETRIQUE de l'echantillon 10
................................................................................................100
XI
Figure 49 : resultat de la resistance au cisaillent, echatillon 5 .................113
XII
Figure 61 : courbe intrinseque, echantillon 16 .........................................124
XIII
LISTE DES FIGURES
Figure 10: Les effondrements du toit des cavités (S. LEFRIKA, 2015) .........34
Figure 11: principe de la méthode des tranches (Pr Meksaouine, 2020) ......42
Figure 12: la représentation des forces horizontales sur une tranche (N.
Medjitna, 2008) ..........................................................................44
XIV
Figure 23: Géologie du secteur d’étude (A. François 1973) .........................64
XV
Figure 50 : courbe oedometrique, echantillon 7 .......................................114
XVI
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 14: resultats de teneurs en eau et poids specifiques des grains .....91
XIX
LISTE D’ACCRONYMES ET ABBREVIATIONS
V : vitesse
∆H : Tassement (mm)
R : Le rayon du cercle
U : la pression interstitielle
Sec : seconde
Cfr : confère
XXI
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
1.1 CONTEXTE
D’où il est vraiment nécessaire de lui fournir une route, qui doit l’offrir une
surface pour lui permettre d’être dans le confort ; ayant un bon tracé et est épargné
de toute irrégularité, cela tient compte d’une bonne visibilité, moins
d’embouteillage, une circulation paisible lui assurant une sécurité ; on comprend
par-là, une faible probabilité des risques d’accidents (collision des véhicules,
percussions des véhicules sur les piétons…). Les bons aménagements garantissent
le bon maintien des véhicules sur la chaussée ; durant plusieurs années, la route
fera face au trafic, le freinage, et l’envisage. La route est un atout majeur dans le
développement des civilisations, des pays, les villes, les provinces, villages entre
eux sur plusieurs plans de la vie.
1
doit lever un maximum d’incertitudes sur le sous-sol pour la conception ou le
confortement d’un projet.
1.2.1 But
1.2.2 Objectifs
2
trouver facilement et rapidement au centre-ville et dans d’autres quartiers ci-haut
cités. Or que le camp est à environ 10min du centre-ville.
1.3 PROBLEMATIQUE
1.4 HYPOTHESE
Les méthodes, définies comme différentes manières, qui sont une série
d’étapes qui doivent être suivies afin de s’organiser quoi que soit une systématique
de pouvoir faire en sorte qu’un objectif soit pris en compte ou soit atteint. Et pour
répondre à une exigence scientifique, nous devons présenter des méthodes et
techniques qui pourront nous mener à atteindre aux résultats du travail et à
atteindre nos objectifs assignés pour ce travail.
Elle est un moyen, un ensemble ordonné d’une façon logique des lois et
règles partant de différentes étapes afin de de constituer un moyen pour aboutir à
un but bien déterminé.
Alors dans notre cas, présenter une méthode demeure un boulevard capital
où une opération intellectuelle de traitement des données relatives à une réalité
sociale mise au point pour atteindre un objectif bien détermine, mais cet objectif
4
scientifiquement traité et donnant un résultat convainquant tout au long ce
traitement qui devra tenir compte du fait et de son traitement pour un objectif bien
précis.
Pour arriver à jeter notre dévolu sur cette avenue nous nous sommes basés
sur ces techniques :
La pré-enquête,
L’observation,
La technique documentaire,
L’interview,
5
Le levé topographique ;
1.5.2.1 Pré-enquête
1.5.2.2 Observation
Cette façon de procéder, et surtout par cette méthode qui a permis qu’une
investigation ait lieu et avoir les réalités du terrain et a apporté un bon nombre
d’informations. Et cela nous a ouvert les yeux et de faire un constat général par
apport au terrain afin d’avoir un aperçu sur l’état de la route et de tenir compte de
l’amplitude de certaines situations environnementales.
Il s’agit des ouvrages, les mémoires, les rapports, notes des cours,
différentes publications ainsi que les sites web, etc… Les informations tirées dans
différents manuels ci-haut cités étaient d’une importance capitale ayant couvert et
complété ce qui a échappé à notre observation.
Bien qu’avoir été informés par la documentation, mais à elle seule nous
serons incomplets. Pour cette raison, une interview a été organisée aux personnes
vivant la partie de la ville concernée qui est le camp KDL, pour avoir les
6
informations sur la nécessité et les avantages que cette route peut leur procurer
une fois mise dans les bonnes conditions. Cette investigation était menée de façon
à ne pas contraindre et importuner les paisibles citoyens pour dire la participation
était volontaire.
Afin de mieux clarifier le sens de notre sujet, il est vraiment capital de faire
une délimitation spatio-temporelle, qui consiste à préciser le champ d’investigation
et le temps que prendra cette étude.
Cette étude qui relèvera l’aspect géotechnique du sol qui doit supporter la
structure routière, s’étendra sur une période allant du mois de Janvier 2022 au
mois de Janvier 2023, soit sur une durée de 12 mois de recherche, afin d’aboutir
aux résultats nécessaires.
7
1.7 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour mener à bon port cette étude, le corps de ce travail s’articule autour
de cinq chapitres en faisant l’abstraction de la conclusion, et sont formulés de la
manière que voici :
8
CHAPITRE 2: APERCU GENERAL SUR LES ROUTES
2.1 INTRODUCTION
Vers les années 1850-1860 en France pour être précis dans la ville de paris
et Londres par la suite où pour la première fois, il y a un revêtement bitumeux sur
une route. Cela a suscité beaucoup plus d’intérêts sur plusieurs nations du monde.
Et directement les Etats-Unis ne sont pas restés sans ne rien faire face à cette
innovation et déjà en 1865 dans réalisation des trottoirs ils ont utilisé un mélange
aussi pour la première fois, à Brooklyn et à New-York.
A une époque un peu plus récente, avec une grande vitesse un bon nombre
des routes mythiques illustrent et accompagnent l’évolution des premiers exemples
de commerce international.
9
On notera que ce sont les romains qui furent de grands constructeurs de
routes avec comme besoin de s’en servir pour de raisons politiques de conquêtes
et aussi comme un support du développement commercial et une façon de mettre
ensemble par une liaison routière les empires. A son apogée, l’empire romain a
atteint 150000 Km du réseau routier à son époque.
De nos jours, comme bien dans le temps le besoin ne fait que croitre et
surtout celui de circuler d’où la nécessité d’avoir des infrastructures routières bien
tracées répondant à certains critères permettant de joindre des villes, villages, ou
bourgades sans les soucis d’envahir et détruire les plantations ou terres cultivées.
(A. BANNOUR, 2014).
2.2 DEFINITION
Tirant son origine du mot latin « via rupta » qui veut dire « voie frayée ». Elle
est donc une voie de communication terrestre permettant de relier un point à un
autre, une cité à une autre, une région à une autre etc.
La route est cette voie adaptée afin de rendre la circulation des automobiles
ainsi que des piétons le plus placide quelle peut être, soit à l’intérieur ou à
l’extérieur des agglomérations.
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Ces aspects géométriques éléments énumérés doivent répondre à une
situation du point de vue économique qui soit réelle et idéale et aussi répondre
favorablement à certaines conditions minimales dictées par :
Le type de route doit être pris en compte pour permettre aux véhicules
de circuler suivant leur capacité ;
11
2.2.2 Tracé en plan
D’où une route nouvelle devrait être tracée avec beaucoup d’attention parce
qu’un mauvais alignement causerait un ou plusieurs inconvénients que nous
citons ici :
Alignement (droite)
12
Deux courbes circulaires ayant de rayon allant de R=2000 à 10000 m et
une même direction sont séparées par une longueur minimale d’alignement notée
Lmin.
La longueur maximale (Lmax) quant à elle, elle est prise à une distance
parcourue pendant 60 secondes.
Pour limiter les grands alignements droits, il faut donc introduire des
courbes de grandes valeurs.
Arc de cercle
Il est considéré comme une courbe qui relie deux alignements droits ayant
différentes directions. Il est question ici d’assurer une transition confortable et
sécurisante d’n usager qui passe d’un alignement droit à un autre.
Elles sont définies comme des courbes circulaires avec un rayon variable
introduites entre les alignements droits et les arcs de cercle (ou le contraire), mais
aussi entre deux arcs de cercle n’ayant pas le même sens.
13
Cette introduction permettra de préserver les passages brusques entre ces
éléments. Certes, pour les voies de circulation, le passage d’un alignement droit à
un arc de cercle cause une subite accélération de l’accélération longitudinale. Or
que le passage de l’alignement droit au cercle ne peut se faire brutalement, il est
préférable que cela se fasse progressivement (courbe dont le rayon de courbure
croit linéairement de R = ∞ jusqu’à R qui sera constant) et tout ça pour garantir :
Rayon en plan
C’est une projection de l’axe de la route sur un plan vertical. Ce profil est
constitué d’une succession d’alignements droits inclinés (rampes et pentes) qui
sont raccordés par des courbes convexes et concaves on peut dire paraboliques.
14
Aussi une ligne qui est continue, que l’on obtient en exécutant une coupe
longitudinale fictive. Ce profil est constitué d’éléments de lignes droites qui sont
raccordées par des paraboles.
Chaque profil en long devra être déterminé par les éléments ci-après :
L’altitude du terrain ;
Le profil en travers de la route est souvent représenté par une coupe qui est
transversale à l’axe de la surface de la route déterminée par l’ensemble des points
qui constituent cette surface.
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FIGURE 1: LE COMPOSANTS GEOMETRIQUE DU PROFIL EN LONG (DUMONT ET AL. 2017)
La chaussée :
Les accotements :
Si l’on veut les utiliser comme bande d’arrêt, surtout sur les routes très
importantes il est préférable de prendre une largeur comprise entre 2 et 2,5m.
(SETRA, 2000)
La plate-forme :
Elle se situe entre les talus de remblais (crête) ou le fossé. Elle considérée
comme le support même de la chaussée, son sol peut être terrassé pour recevoir
une chaussée.
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Elle est aussi, cette surface d’une route qui comprend la chaussée, les
accotements et éventuellement les terre-pleins.
L’assiette :
Désigne toute surface d’une route qui soit délimitée par les terrassements.
L’emprise :
Elle est limitée par le domaine public et désigne toute surface du terrain
naturel qui est affecté à la route et à ses dépendances (talus, exutoires, …)
Le fossé :
Ouvrage hydraulique, qui a pour rôle de recueillir les eaux qui ruissellent
provenant de la plateforme, des talus et les eaux des précipitations aussi.
La berme :
Le talus :
A : la base du talus
B : la hauteur du talus
17
couches différentes de la structure d’une couche. (Djelti ; A. Zakaria ; H.
Mohamed 2009).
Le trafic,
L’environnement,
Le sol support.
Chaussée
Elle est donc une structure composite ayant plusieurs couches, souvent
complexe, elle est conçue généralement afin des résister aux multiples sollicitations
mécaniques qui sont souvent liées aux lourdes charges et climatiques. Sa durée de
vie doit être relativement longue. Car face aux charges et aux situations
climatiques, elle peut être dégradée et perdre les performances initiales des
matériaux qui la composent et de leurs interfaces.
Nous rappelons ici, le rôle que joue une chaussée, qui est celui de différer
sur le sol support, les efforts, les charges causés par le trafic en le répartissant de
manière convenable. Pour cela il est vraiment important qu’elle ait une couche
imposante ayant une épaisseur acceptable telle que la pression transmise au sol
verticalement soit suffisamment moindre afin qu’elle soit supportée sans causer
aucune destruction.
18
Sol support :
Il est vraiment nécessaire qu’il ait une bonne portance qui permettrait
d’éviter les déformations lors de changement lourd ou répète qui provoque une
dégradation prématurée de la chaussée. Sa portance joue vraiment un grand rôle,
elle influence une partie consistent de l’épaisseur des couches de la chaussée qui
vont reposer sur la plateforme.
Pour les sols à faible portance, il est préconisé des traitements spéciaux
pour les améliorer et garantir une sécurité à la chaussée afin d’éviter toute
dégradation qu’ils peuvent causer.
Couche de forme :
C’est une couche qui doit résister aux sollicitations des engins de
terrassement comme le sol support, et qui est aussi insensible aux différents
changements hydriques et faire part au drainage de la chaussée.
Car, elle est réalisée pour faire reposer la chaussée sur une plateforme qui
soit homogène et de qualité assez bonne. Les matériaux qui doivent la constituer,
doivent avoir une bonne portance et une épaisseur bien concise. Alors elle va être
en mesure d’assurer une transition de fait, entre le sol en place ou celui qui sera
utilisé et la chaussée.
Couche de fondation :
19
La couche de fondation doit être en mesure de faciliter un bon drainage et
avoir une capacité minimale de 95% de l’OPM.
Couche de base :
Ces matériaux constitutifs doivent être assez durs pour résister aux
frottements ou écrasements et avoir un grand indice stabilité.
Couche de surface :
20
Figure 2: les éléments du profil en travers (Setra 2000)
21
FIGURE 3: COUPES D'UNE STRUCTURE DES CHAUSSEES ET TERMINOLOGIE DES
COUCHES DIFFERENTES (LCPC, SETRA, 2000)
Chaussées souples
Plateforme support ;
Ces chaussées présentent une faible rigidité, qui découle de la rigidité du
sol qui constitue la plateforme et de l’épaisseur. Sur ces chaussées, un entretien
rigoureux est vraiment envisageable, avec les infiltrations surtout des nids eaux
22
causent souvent des fissures, puis les nids de poules jusqu’à la destruction
complète de la chaussée. (BARABET I. 2012).
Plateforme support ;
Plateforme support ;
Cette couche de dalle peut être continue ou non suivant la composition des
matériaux qui la constitue.
Plateforme support ;
2.3.1 Introduction
Les travaux de terrassement ont une part très capitale dans l’élaboration
d’un projet routier. Face aux nivellements du terrain naturel, ce sont ces travaux
qui s’opèrent pour modifier la topographie du terrain et vont adapter une meilleure
forme et les caractéristiques bien définies, qui devront correspondre au type de
travail cherché (plate-forme industrielle, voie ferrée, barrage, route. Etc.).
25
Les terrains naturels tels que formés par la tectonique et autres paramètres
après de millions d’années, se représentent sous diverses formes et altitudes créant
ainsi de niveaux différents aux terrains et inclinaisons, que nous qualifions des
pentes.
Alors ainsi nous voulons faire une brève aperçue sur la stabilité des pentes
ou talus qui est en soit une étude menée pour aboutir aux résultats qui permettront
d’avoir l’équilibre mécanique des masses rocheuses ou sols, qui sont mises en
mouvement par différents phénomènes naturels entre autre ; les tremblements de
terre, érosions des versants montagneux, les activités anthropiques (terrassement
des déblais, mis en œuvre de remblais, construction des ouvrages imposants. Etc.).
2.3.2 Définition
Par là nous disons qu’elle est cette inclinaison d’un terrain, mesurée en
degré ou en pourcentage, elle est différente de la dénivelée qui se mesure en mètre,
et aussi du pendage qui s’adonne aux couches du sous-sol. Elle est cette surface
inclinée par rapport au plan horizontal. (A. Lees, 2002).
Il y a celles qui sont naturelles ; formées dans la nature par le biais des
phénomènes géologiques différents imposant leurs effets sur les sols et le
substratum rocheux.
26
2.3.4 Mouvements de terrain
2.3.4.1 Terminologie
La zone en aval.
Ces éléments sont ceux d’un glissement rotationnel qui se développent en
coulée. Tandis que pour les chutes et les éboulements, la morphologie du terrain
se contente du secteur de terrain naturel avant toute opération ainsi que la masse
croulée qui constitue le corps.
2.3.4.2 Classification
27
différence entre les mouvements de terrain. D’un côté il place les manifestations se
réalisant à sec et de l’autre celles qui tiennent compte des formations plastiques.
Le mode de mouvement ;
Le type du matériau ;
La vitesse du mouvement.
Avec cette classification, la vitesse du mouvement reste un problème majeur
et est considéré comme un inconvénient du fait que cette vitesse est difficile à
mesurer avec exactitude et varie dans le temps et dans l’espace étant donné que
dans la cinématique du mouvement il y a des étapes d’accélération et de
ralentissement.
La nature du matériau et
Le type de déplacement.
Bien d’auteurs ont proposé leur classification et celles ci-haut citées, ne
doivent pas mettre à l’écart les autres qui ont été faites sur les mouvements de
terrain étant la cause principale des analyses des instabilités, ces affermies sur
plusieurs refendes comme : la morphologie du terrain, cinématique et la nature des
matériaux.
28
2.3.4.3 Les mouvements lents et continus
Glissements
29
FIGURE 6: GLISSEMENT PLAN (S. LEFRIKA, 2015)
Affaissements
Tassement
31
Mouvements de fluage
Ecroulements
Les blocs déstabilisés ont une zone d’action plus ou moins autonome.
L’extension du phénomène est sporadique, parce que la distance parcourue par les
blocs rocheux sera en fonction de la taille des blocs, la raideur de la pente et de
l’amortissement des chocs, …
32
Coulées boueuses et laves torrentielles
Effondrements
33
dépendent des conditions géologiques, de la taille et de la profondeur de la cavité
ainsi que du mode de rupture. Le phénomène peut être strict (fontis, diamètre
inférieur à 50 m, occasionnellement 100 m ou généralisé plusieurs hectares).
La présence d’un banc en forte pente dans les terrains recouvrant la cavité
gratifie les effondrements généralisés. Selon la profondeur de l’effondrement, un
glissement de ses flancs peut se produire après l’évènement. (ORRM, 2012).
FIGURE 10: LES EFFONDREMENTS DU TOIT DES CAVITES (S. LEFRIKA, 2015)
Ce sont des facteurs des terrains favorables aux instabilités (relief, nature
géologique des terrains, etc.).
34
L’eau qui est élément vraiment crucial pour la genèse d’un glissement de
terrain ; jouant en même temps le rôle d’un facteur permanent et un facteur
variable dans le temps (précipitations).
Nous citons ;
35
L’intervention humaine ; l, ‘homme constitue continuellement une cause
d’accélération ou de déclenchements des instabilités, par exemple :
Les ébranlements engendrés par les tirs à l’explosif, qui sont soudains
de déclencher des chutes de pierres et des blocs ou vibrations dues au
trafic routier ou ferroviaire qui peuvent à la longue déstabiliser des
versants.
Autres causes des mouvements de terrain en pente
36
Facteurs dynamiques.
37
∑𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠
𝐹𝑠 = (𝐼𝐼 − 1)
∑momoents moteurs
Où ;
𝑐 + 𝜎𝑡𝘨𝜑
𝜏= (𝐼𝐼 − 4)
𝐹𝑠
38
Où c et 𝜑 sont respectivement la cohesion et l’angle de frottement du sol et
𝜎 est la contrainte totale normale sur le plan de cisaillement.
𝑐 ′ + (𝜎 − 𝑢)𝑡𝘨𝜑′
𝜏= (𝐼𝐼 − 5)
𝐹𝑠
39
TABLEAU 1: FACTEUR DE SECURITE RECOMMANDE SELON LES RISQUES
LIES AU GLISSEMENT (CSTC 2005)
Risques humains
Facteur de sécurité global
Négligeables Moyens Elevés
Risques Négligeables 1.1 1.2 1.4
économiques Moyens 1.2 1.3 1.4
Elevés 1.4 1.4 1.5
𝑅𝑛=∁𝑛𝐴𝐵+𝑁𝑛𝑡𝑎𝑛𝘨𝜑𝑛
Avec : 𝑁𝑛 = 𝑊𝑛 𝑡𝑎𝑛𝘨𝜑𝑛
Avec :
∁𝑛 : Cohésion de la couche,
𝑊𝑛 : Poids de la couche,
41
FIGURE 11: PRINCIPE DE LA METHODE DES TRANCHES (PR MEKSAOUINE,
2020)
Où ;
Alors on aura :
42
La ligne de glissement est toujours de forme circulaire ;
𝑡𝘨𝛼𝑖 𝜑𝑖
Etant donné que 𝑚𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑖 (1 + )
𝐹𝑠
Passons à une autre méthode simplifiée proposée en 1965 par JANBU, cette
méthode simplifiée de JANBU, est un indice composite basé sur des surfaces de
cisaillement (c’est-à-dire non circulaire) et le facteur de sécurité est déterminé par
l’équilibre des forces horizontales. Comme dans la méthode de BISHOP, cette
méthode prend en considération les forces inter-tranches normales, mais néglige
les forces de cisaillement (v). La force normale(N) est déterminée de la même façon
que dans la méthode de BISHOP et le coefficient de sécurité est donné par :
∑ 𝑐𝑛 𝑙𝑛 + (𝑁 − 𝑢𝑙)𝑡𝘨𝜑𝑠𝑒𝑐𝛼
𝐹𝑠 =
∑ 𝑊𝑡𝘨𝛼 + ∑ ∆𝐸
Avec : ∑ ∆𝐸 = 𝐸𝑖 + 𝐸𝑖+1
43
FIGURE 12: LA REPRESENTATION DES FORCES HORIZONTALES SUR UNE
TRANCHE (N. MEDJITNA, 2008)
Les méthodes ci-haut citées sont présentées avec plus de détails dans
les travaux de (Duncan, 1996) et reprises de manière générale par (Espinozola et
al, 1992).
2.4 LE TERRASSEMENT
2.4.1 Introduction
44
Notons que ces travaux sont extrêmement variables d’un chantier à un
autre, selon la configuration du terrain, le volume enterré de la construction, la
nature du terrain (roche, sable, argile…). Lors de la réalisation de ces travaux, les
plus grandes difficultés surgissent quand on fait face à un sol non homogène, formé
d’un banc de roche adjacent à un terrain plus meuble. L’assise de la construction
nécessite des fondations renforcées.
2.4.2 Définition
45
A part ces deux opérations, il y a lieu de signales qu’il en existe d’autres qui
sont complémentaires au déblai et au remblai qui peuvent normalement être
effectuées lors du terrassement ;
Débroussaillage et essouchement ;
Décapage ;
Déblai et transport ;
Transport et remblai ;
Réglage, profilage ;
46
Compaction ;
Aménagement final.
Pour la réalisation de ses travaux, afin de l’organiser et de faire un choix
des équipements et des méthodes de terrassement il faut s’appuyer sur certains
principes importants suivants :
Scrapers (décapeuses) ;
Compacteurs ;
Niveleuses.
A ces deux catégories J. COSTES 1971 et D. Didier 1994 ont jugé bon de
discuter sur les divers engins qui peuvent être aussi utilisés pour la réalisation du
terrassement :
Les chargeurs ;
Les camions-bennes ;
L’arroseur ;
Le tombereau (Dumpers) ;
47
Et aussi différents matériels comme : le compresseur, groupe
électrogène, etc.
2.5.1 Introduction
2.5.2 Terrassement :
2.5.3 Drainage
48
(drainage, dissolution…) ainsi que de la canaliser pour déverser hors des terrains
instables.
Drains subhorizontaux,
49
Elles visent à réduire ou à arrêter les déformations.
Les ouvrages rigides tels que les murs en béton, les tirants
précontraints, les pieux et les barrettes.
Les ouvrages souples tels que les remblais renforcés, les murs
cellulaires, les clous et les micropieux. (N. KOKUTSE, 2011).
50
CHAPITRE 3 : PRESENTATION, RECONNAISSANCE ET
ETUDE GEOMECANIQUE DU SITE
3.1.1.1 INTRODUCTION
3.1.1.2 LOCALISATION
Elle est aussi considéré comme un centre commercial pour les régions
agricoles environnantes, elle se situe entre 10◦40’-10◦45’ de latitude Sud et 25◦20’-
26◦00’ de longitude Est.
51
FIGURE 13: LOCALISATION DE LA VILLE DE KOLWEZI
Situé en plein centre-ville de Kolwezi, Notre zone d’étude se trouve entre les
coordonnées longitude EST 335500, longitude Ouest 333800 et latitude sud
8813700, 8815200 comme latitude Nord.
52
FIGURE 14: LOCALISATION DU SECTEUR D'ETUDE
53
3.1.3 Climat et végétation
3.1.3.1 Climat
3.1.3.2 Végétation
54
3.1.4 Elaboration de la carte topographique
55
TABLEAU 2: LES COORDONNEES TOPOGRAPHIQUES DU TRONÇON ETUDIE
56
Les coordonnées ainsi récoltées nous ont permis d’élaborer deux fonds
topographiques de notre secteur d’étude dont l’un en deux dimensions et l’autre en
trois dimensions.
57
FIGURE 16: FOND TOPOGRAPHIQUE DU SECTEUR D'ETUDE EN 3D
Interprétation de la topographie
L’axe principal tout autour du quel tourne notre sujet est l’avenue du camp,
cette dernière est orientée avec une délimitation orientée NW-NE et NE-SE avec
une longueur de plus ou moins deux kilomètre et une largeur de plus ou moins dix
mètres.
A l’heure actuelle cette route est non aménagée c'est-à-dire non asphaltée,
non drainée, non dimensionnée, présentant des irrégularités en termes de largeur.
Il est à signaler également que ce tronçon débouche sur l’avenue maman Mujinga
dans la cité Manika. Figure montrant le tronçon d’étude (17).
58
FIGURE 17: PRESENTATION DE L'AVENUE DU CAMP
Ils coulent généralement du Sud vers le Nord, et de l’Est vers l’Ouest. Nous
pouvons notamment les citer : Le Lualaba, la Lufira, la Luapula, la Lulua, la Lubudi
et la Kasaï ; Ceux-ci représentent les cours d’eau majeurs (Mbenza, 1973).
60
FIGURE 19: LES SENS D'ECOULEMENT DES EAUX EN 2D
Profil topographique
Le profil en long du tronçon d’étude s’étale sur une ligne avec différentes
altitudes dont la plus élevée culmine à 1515m à l’échelle et la moins élevée est de
1478m, les altitudes sur ce tronçon diminuent en suivant une orientation W-E (fig
III.9).
61
FIGURE 21: PROFIL TOPOGRAPHIQUE DE L'AVENUE DU CAMP
Donc une pente est égale à 100 % lorsque la dénivelée est égale à la longueur
parcourue. La dénivelée est définie comme étant la hauteur totale entre le point
d’arrivée et le point de départ.
62
canalisation des eaux d’une manière générale. La pente favorise également la
mobilité des éléments qui peuvent conduire à des érosions pour notre cas la pente
est d environs 2 pourcents (%) ce qui est une pente faible acceptable.
R2 = (2080)2 +(35)2
R = √4327625 = 2080,29m
Le Nguba et ;
Le Kundelungu.
Le sol de Kolwezi est argilo – sablonneux avec un sous-sol riche en
gisements miniers principalement le cuivre et ses dérivés, cobalt, or, uranium et
radium, etc. la carte (23) suivante montre la situation géologie de la ville de Kolwezi.
63
Figure 23: Géologie du secteur d’étude (A. François 1973)
64
3.2 RECONNAISSANCE ET ETUDE GEOMECANIQUE DU SITE
3.2.1 INTRODUCTION
En ce qui nous concerne et dans cette partie nous allons vous présenter
essentiellement les essais effectués dans cette recherche ;
3.2.3 ECHANTILLONNAGE
Pour réaliser cette opération, nous avons procédé par l’exécution des petits
puits de profondeur d’un mètre et d’environ 80cm de diamètre. Une couche de
30cm des sols était enlevée, considérée comme sols arables puis à partir de cette
profondeur nous avons creusé jusqu’à 1m de profondeur et par là nous avons fait
notre prélèvement.
66
Figure 24: Carte d'échantillonnage
L’analyse granulométrique ;
Essai Proctor ;
67
La teneur en eau naturelle W(%)
𝑊𝑤
𝑊(%) = . 100
𝑊𝑠
Avec :
Le poids volumique des grains solides définit le rapport du poids des grains
solides secs WS, au volume occupé par ceux-ci VS.
𝑊𝑠
𝛾𝑠 =
𝑉𝑠
Avec :
Analyse granulométrique
Pour arriver à réaliser cette analyse, nous avions à notre disposition une
série de tamis emboitée de différentes ouvertures. Les dimensions des mailles sont
décroissantes du haut vers bas étaient comprises entre 25,4mm et 0,025mm. Les
grains sont repartis sur les tamis selon leur grosseur. C’est le poids de matière
retenue sur un tamis qui est mesurée, le refus donc.
69
Ce coefficient, sert à déterminer l’état de la granulométrie qui peut soit
serrée (uniforme) si Cu < 2 et lorsque Cu > 2 elle est dite étalée
(continue), en ce qui concerne le sable bien évidemment.
(𝐷30 )2
Le coefficient de courbure : 𝐶𝑐 = (𝐷
60 ×𝐷10 )
Ici le paramètre D3O signifie le diamètre du tamis qui laisse passer 30%
de l’échantillon.
C’est par exemple dans le contexte où nous serons face à un résultat se
présentant ainsi 1< Cc < 3 nous allons qualifier cette granulométrie de bien graduée
et la continuité est bien repartie, et si alors le Cc < 1 ou Cc > 3 cette granulométrie
est dite mal graduée et la continuité est mal repartie.
Résultat
Nous avons présenté ici le résultat d’un seul échantillon (KAL1), les autres
résultats sont à trouver en annexe 2 en ce qui concerne cet essai.
70
TABLEAU 5: RESULTAT DE L'ANALYSE GRANULOMETRIQUE
Cet essai a pour but de définir les états d’humidité correspondants aux
limites entre les trois états (limite de liquidité, plasticité et l’indice de plasticité) et
71
à la nature du sol. La consistance du sol varie en fonction de la teneur en eau. D’où
l’importance de définir les trois états afin de les qualifier :
Pour déterminer ces états nous nous sommes basés sur la norme française,
(AFNOR, 1993, NF P94-05).
72
TABLEAU 6: DEGRE DE PLASTICITE SELON IP
Avec les valeurs obtenues de l’indice de plasticité Ip, il possible de faire une
estimation du gonflement des sols. Les sols gonflants ont unanimement un indice
de plasticité très élevé. Nous présentons un tableau qui montre le gonflement
potentiel suivant l’indice de plasticité Ip ;
Indice de plasticité Ip
Gonflement potentiel
(%)
0-15 Faible
15-25 Moyen
25-55 Elevé
>55 Très élevé
73
TABLEAU 8: ETAT DE CONSISTANCE D’UN SOL SELON IC
Résultat
1 18 -28,9246298 28,8
2 19 -24,1621019 21,5
KAL 1 1,00M 3 24 -3,58406543 17,3 7,84 26 25 1 18,2
4 26 3,46652124 35,7
5 32 21,7564989 25,5
Il a était mis au point en 1933 par l’ingénieur R. Proctor, cet essai permet
de déterminer la densité sèche maximale d’un sol granulaire (ou non), par
compactage à une énergie déterminée (poids de dame, nombre de coups et
dimensions bien déterminées).
74
structure de chaussée pour vérifier que la portance de la plateforme est conforme
au dimensionnement édicté par les autres tests déjà réalisés. (D. M. Paule 2009).
Ce phénomène est illustré par nos faits lorsque nous sommes sur une
plage ;
On est loin de l’eau, le sable est totalement sec, sa teneur en eau est presque
nulle, il ne se tient pas et c’est difficile de marcher dessus.
75
TABLEAU 10: RESULTAT DE L'ESSAI PROCTOR MODIFIE
Proctor modifié
N° ESSAI 1 2 3 4 5
N° MOULE 1 1 1 1 1
N° Réc 3 16 63 17 11
Prec (grs) G 80 87 99 76 75
Pw (grs) L 35 43 38 52 58
SONDAGE
ETUDES MINIERES ESSAI PROCTOR
30/08/2022 Page
76
3.2.4.2 Essais mécaniques
Ces essais sont des expériences réalisées sur les matériaux afin
d’appréhender les diverses défaillances auxquelles nous pouvons êtres sujets. Ces
essais ont comme avantage de tester de tester les limites des matériaux pour les
optimiser.
D’où, la réalisation des essais mécaniques s’avère importante car elle donne
lieu de limiter les risques des ruptures, fissures et dégradations des matériaux face
aux différentes sollicitations que ces derniers subissent.
Essai de cisaillement
Afin de calculer à long terme, on utilise les essais de type CD (essai drainé)
qui donnent les valeurs c’ et φ’.
77
La détermination mécanique des sols s’obtient en traçant les droites dites
de coulomb (courbes intrinsèques) dans un repère orthonormé, qui présente en
abscisse les contraintes verticales (𝜎1 ) et en ordonnée les contraintes de
cisaillement maximales (𝜏𝑚𝑎𝑥 ) sachant que :
𝜎 = 𝑁⁄𝑆 𝑒𝑡 𝜏 = 𝑇⁄𝑆
Avec ;
S : Surface de l’échantillon.
σ (kPa) τ (kPa)
35 35,590
70 56,944
105 85,416
78
FIGURE 27: COURBE INTRINSEQUE DE CISAILLEMENT
Essai œdométrique
Voici les paramètres qui peuvent être déduits de cet essai : l’indice de
compressibilité Cc et l’indice de gonflement Cg, aussi la contrainte de pré
consolidation σ’p. Le tableau suivant présente la classification des sols selon l’indice
de compressibilité :
79
TABLEAU 12: CLASSIFICATION DES SOLS SELON Cc
80
TABLEAU 13: RESULTAT DE L'ESSAI ŒDOMETRIQUE
81
FIGURE 28: COURBE ŒDOMETRIQUE
82
CHAPITRE 4 : INTERPRETATION DES RESULTATS
Pour les deux échantillons MTS et TSBL, sont classés après l’analyse dans
la classe de gravier où nous constatons la prédominance en pourcentage par
rapport à d’autres classes. Ils une granulométrie qui est serrée et mal repartie selon
le Cc et Cu.
Les résultats de la mesure des limites d’Atterberg, ont indiqué que les
échantillons sont des sols très durs selon les valeurs de leurs indices de
consistance.
Les échantillons KAL1, KAL6, KAL7, KAL8, KAL10, KAL13, KAL14 sont des
sols à plasticité légère et leur gonflement de sol est faible ; les échantillons KAL2,
KAL4, KAL11, KAL12, KAL16 sont des sols à plasticité faible et leur gonflement de
sol est faible, les échantillons KAL3, KAL15, sont des sols non plastique et avec un
gonflement de sol faible ; l’échantillon KAL5 est un sol à plasticité moyenne et son
gonflement de sol est faible.
83
Selon les valeurs de l’indice de consistance, les résultats des échantillons
MTS et TSBL ont indiqué que ce sont des sols très durs et sont des sols
moyennement plastiques, l’échantillon MTS présente un faible gonflement et TSBL
un gonflement moyen.
Cette densité définie nous permettra de classer les sols qui constituent notre
secteur d’étude et de faire correspondre une masse d’un volume. Dans notre cas
on se base sur la classification selon l’état hydrique du sol, où nous tirons une
conclusion disant que notre secteur d’étude est constitué des sables qui sont
légèrement humides.
Cet essai a été effectué sur 8 échantillons récoltés sur l’avenus du camp et
sur les deux échantillons des sols d’emprunt a donné une cohésion moyenne
obtenue avec une pression de plus ou moins 4,73KPa de 8 échantillons du tronçon
d’étude et l’angle de frottement interne moyen est obtenu à plus ou moins 33,76°
pour ces échantillons. Quant aux deux échantillons des sols d’emprunt,
l’échantillon pris à Mutoshi (MTS), a été obtenu avec une pression de plus ou moins
84
12,16Kpa comme cohésion C et l’angle de frottement interne φ est trouvé avec une
précision de plus ou moins 37,21° et celui de Tshabula a donné comme résultat
après traitement une cohésion C d’environ 20,08Kpa de pression et un angle de
frottement interne trouvé à plus ou moins 31,85° de précision.
Nous pouvons dire que le sol qui constitue le tronçon qui fait l’objet de notre
étude présente une faible cohésion des grains et un grand angle de frottement
interne.
Cet essai a été effectué sur deux échantillons de deux sites différents que
nous qualifions des sols d’emprunts que voulons proposer à ceux-là qui voudront
travailler sur le sol du tronçon qui a fait l’objet de notre étude.
Les sols proposés proviennent d’une carrière de Mutoshi que nous avons
identifié par les initiales MTS et d’une carrière de Tshabula identifié par TSBL.
Comme cet essai s’évalue par rapport à la teneur en eau naturelle, pour
avoir une référence de vérification des sols compactés lors de la réalisation de
l’essai. Par rapport aux résultats obtenus de nos deux échantillons, prenons celui
de Mutoshi qui a comme teneur en eau à son état naturel (Wnat) qui vaut 11,4% et
son optimum Proctor (WOPM) vaut 11% dans ce cas de figure celui qui voudra utiliser
ce sol d’emprunt suivra ces conditions qui sont presque réunies car Wnat est
presque égale à la valeur de WOPM donc on peut débuter un bon compactage.
En ce qui concerne le deuxième sol d’apport qui est celui de Tshabula, qui
présente comme teneur en eau naturelle égale à 8,2% et l’optimum Proctor a donné
11,5%. Cela montre que WOPM est supérieur à Wnat cela nous renvoie à dire que le
sol d’emprunt étant trop sec, afin d’être optimal, il faudra dans ce cas l’arroser
avant le compactage. Car le but de cet essai étant d’atteindre la teneur en eau
optimal (WOPM) avant de procéder au compactage pour que le matériau soit compact
possible pour garantir une meilleure stabilité pour l’ouvrage qui sera mis en place.
85
CONCLUSION GENERALE
L’étude des routes commence toujours par une étude géotechnique comme
tout autre projet. Elle se base sur les observations du site, les essais réalisés au
laboratoire qui permettent d’avoir un aperçu global sur les couches constituant le
terrain et leurs caractéristiques en particulier la cohésion et l’angle de frottement
interne, qui permettent de déterminer la surface de rupture.
Nous avons défini les chaussées, leurs constitutions et les différents types.
Puis nous avons classé les différents mouvements de terrain selon leur vitesse de
déplacement et nous avons présenté les différents types de glissement qui existent
dans la nature. Nous avons présenté les différentes méthodes de calcul de stabilité
à l’équilibre avec leurs différentes hypothèses, l’objectif de toutes ces méthodes est
de trouver le coefficient de sécurité qui est le paramètre le plus important pour
évaluer la stabilité d’une pente.
Concernant l’étude de ce tronçon, pour avons procédé par une descente sur
terrain pour observer les faisabilités et organiser quelques interviews avec les
habitants de ce quartier. Et après cela une étude géomécanique a été menée afin
d’appréhender les caractéristiques du sol qui compose ce tronçon.
86
poids spécifique des grains moyen de 2,46 g/cm2, l’analyse granulométrique
effectuée démontre que notre terrain est constitué de sables grossiers ayant une
granulométrie pour une partie des échantillons, qui est serrée et bien graduée et
pour une partie elle est serrée et mal reparties. Ce terrain est constitué des sols
très durs et ont un état de faible plasticité à non plastique. Ce sont des sols
extrêmement compressibles et présentent une cohésion de 4,73Kpa et un angle de
frottement interne de 33,76°.
87
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
13) Dr. TEBBAL, N., RAHMOUNI, (2016). Influence du sable local sur le
comportement physico-mécanique et durabilité des bétons à hautes
performances. Avances in civil engineering
88
14) DURVILLE Jean-Louis, SEVE Gilles. Stabilisation des pentes «
Glissement en terrain meuble »
89
28) MELLEL Fatima, (2009), Etude de comportement physicochimique et
mécanique d’un remblai routier marneux traite à la chaux éteinte. Mémoire
de magister, université.
29) Morgenstern, N.R. and Price, V.E. (1965), Analysis of the stability of
general slip surfaces. Geotechnique, 15, 79-93
42) www.brgm.fr
90
ANNEXES
Nr Pr Ph Ps Pr+e+w Pe Pw dépl W% ɣs
g g g g g g % g/dm3
KAL 1 0-1,00m 64 82 592 570 182,2 49,8 18,5 4,51 2,69
21 89 537 492 11,17
M OYENNE 7,84 2,69
14 84 527 499 184,6 47,2 17,8 6,75 2,65
KAL 2 0-1,00m 15 85 541 508 7,80
M OYENNE 7,27 2,65
50 100 567 532 184,7 47,9 18,6 8,10 2,58
KAL 3 0-1,00m 33 85 547 513 7,94
M OYENNE 8,02 2,52
16 87 548 510 184,6 48,6 19,1 8,98 2,54
KAL 4 0-1,00m 19 84 549 508 9,67
M OYENNE 9,33 2,54
18 85 570 499 184,5 49,8 20,3 17,15 2,45
KAL 5 0-1,00m 13 98 521 457 17,83
M OYENNE 17,49 2,45
9 80 552 525 185,1 48 17,6 6,07 2,73
KAL 6 0-1,00m 70 97 535 509 6,31
M OYENNE 6,19 2,73
3 81 521 462 184,6 48,5 18,8 15,49 2,58
KAL 7 0-1,00m 7 96 546 489 14,50
M OYENNE 14,99 2,58
1 91 547 494 185,6 49,3 16,6 13,15 2,97
KAL 8 0-1,00m 90 75 546 489 13,77
M OYENNE 13,46 2,97
63 99 574 541 185 48,3 18,4 7,47 2,63
KAL 10 0-1,00m 60 100 551 520 7,38
M OYENNE 7,42 2,63
4 85 523 501 185,6 49 18,5 5,29 2,65
KAL 11 0-1,00m 6 94 520 493 6,77
M OYENNE 6,03 2,65
20 96 570 550 185,3 48 18,4 4,41 2,61
KAL 12 0-1,00m 8 99 551 532 4,39
M OYENNE 4,40 2,61
28 81 540 497 188,3 54,5 21,5 10,34 2,53
KAL 13 0-1,00m 17 76 543 501 9,88
M OYENNE 10,11 2,53
5 77 560 550 189,2 53,9 20,4 2,11 2,64
KAL 14 0-1,00m 11 76 522 513 2,06
M OYENNE 2,09 2,64
38 79 520 473 188,9 54,8 20,9 11,93 2,62
KAL 15 0-1,00m 27 80 554 505 11,53
M OYENNE 11,73 2,62
41 79 547 515 189 54,9 20,8 7,34 2,64
KAL 16 0-1,00m 60 82 515 483 7,98
M OYENNE 7,66 2,64
MOYENNE 8 ,9 3 2 ,6 3
91
ANNEXE 2 : ANALYSE GRANULOMETRIQUE
92
TABLEAU 16: RESULTAT DE L'ANALYSE GRANULOMETRIE, ECHANTILLON 2
93
FIGURE 30: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 2
94
FIGURE 31: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 3
95
FIGURE 32: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 4
96
FIGURE 33: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 5
97
FIGURE 34: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 6
98
FIGURE 35: COURBE GRANULOMERIQUE, ECHANTILLON 7
99
FIGURE 36: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 8
100
FIGURE 37: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 10
N° N° TAMISOUVERTURE
REFUS EN GRAMME PASSANT
FRACTION GRAIN
DENOMIN
(mm) Grs % CUMUL % % %
1 1" 25,4 0 0,00 0,00 0 0 VI PIERRE
2 3/4" 19 22 3,37 3,369 96,631
3 1/2" 12,7 17 2,60 5,972 94,028
4 1/4" 6,35 40 6,13 12,098 87,902
20,06 V GRAVIER
5 6# 3,,6 38 5,82 17,917 82,083
7 8# 2,3 8 1,23 19,142 80,858
8 10# 1,68 6,00 0,92 20,061 79,939
9 28# 0,595 15,00 2,30 22,358 77,642
SABLE
10 35# 0,3 15,00 2,30 24,655 75,345
73,35 IV GROSSIE
11 48# 0,28 192,00 29,40 54,058 45,942
R
12 65# 0,21 257,00 39,36 93,415 6,585
13 100# 0,15 20,00 3,06 96,478 3,522
14 150# 0,11 7,00 1,07 97,550 2,450 5,67 III SABLE FIN
15 200# 0,074 10,00 1,53 99,081 0,919
16 250# 0,063 5,00 0,77 99,847 0,153
18 325# 0,045 0,00 0,00 99,847 0,153 0,77 II LIMON
19 400# 0,037 1,00 0,15 100,000 0,000
20 _400# 0,025 0,00 0,00 100,000 0,000 0,00 I ARGILE
21 TOTAL 653,00 100,00
101
FIGURE 38: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 11
14 150# 0,11 16,00 2,58 97,097 2,903 7,42 III SABLE FIN
102
FIGURE 39: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 12
103
FIGURE 40: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 12
104
FIGURE 41: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 13
105
FIGURE 42: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 14
106
FIGURE 43: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 15
14 150# 0,11 47,0 7,26 94,436 5,564 17,62 III SABLE FIN
107
FIGURE 44: COURBE GRANULOMETRIQUE, ECHANTILLON 16
14 150# 0,11 25,00 4,46 75,179 9,464 11,43 III SABLE FIN
108
FIGURE 45: COURBE GRANULOMETRIQUE
109
FIGURE 46: COURBE GRANULOMETRIQUE
110
ANNEXE 3 : RESULTAT DE L’ESSAI OEDOMETRIQUE
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: KAL 1 0 0 0 0 20 13,02 1,86
TYPE ESSAI: REMANIE 25 1 0,5 0,28 19,72 12,74 1,82
TYPE SOL: SABLE SNCC 25 2 1 0,57 19,43 12,45 1,78
PROF: 0-1,00m 25 4 2 0,875 19,125 12,14 1,74
Préc+éch av A Grs 166,7 25 8 4 1,18 18,82 11,84 1,70
Préc+éch ap B Grs 173,7 25 16 8 1,495 18,51 11,52 1,65
Préc+éch sec C Grs 162,7 25 32 16 1,795 18,21 11,22 1,61
P réc D Grs 105 25 64 32 2,15 17,85 10,87 1,56
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,69
Eau éch.av ( A-C) Grs 4
Eau éch.ap(B-C) Grs 11
Poids éch sec Grs 57,7
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 6,9
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 19,1
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 21,4
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 18,6
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,9
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,9
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 13,02
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 7,0
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,5
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,4425
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 10
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 59,3
Indice de compression ( Cc) 1,57
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 12
111
TABLEAU 34: RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON 3
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: KAL 3 0 0 0 0 20 12,59 1,70
TYPE ESSAI: REMANIE 25 1 0,5 0,165 19,835 12,43 1,68
TYPE SOL: SABLE SNCC 25 2 1 0,31 19,69 12,28 1,66
PROF: 0-1,00m 25 4 2 0,49 19,51 12,10 1,63
Préc+éch av A Grs 171,4 25 8 4 0,73 19,27 11,86 1,60
Préc+éch ap B Grs 177,6 25 16 8 0,99 19,01 11,60 1,57
Préc+éch sec C Grs 164,5 25 32 16 1,25 18,75 11,34 1,53
P réc D Grs 105,2 25 64 32 1,54 18,46 11,05 1,49
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,52
Eau éch.av ( A-C) Grs 6,9
Eau éch.ap(B-C) Grs 13,1
Poids éch sec Grs 59,3
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 11,6
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 22,1
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 23,5
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 16,5
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,7
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,7
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 12,6
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 7,4
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,7
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,4825
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 17,25
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 79,5
Indice de compression ( Cc) 1,52
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 10
112
TABLEAU 35 : RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON 5
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: KAL 5 0 0 0 0 20 11,90 1,47
TYPE ESSAI: REMANIE 16 1 0,5 0,08 19,92 11,82 1,46
TYPE SOL: SABLE SNCC 16 2 1 0,18 19,82 11,72 1,45
PROF: 0-1,00m 16 4 2 0,335 19,665 11,57 1,43
Préc+éch av A Grs 184,5 16 8 4 0,52 19,48 11,38 1,41
Préc+éch ap B Grs 182,3 16 16 8 0,75 19,25 11,15 1,38
Préc+éch sec C Grs 171,7 16 32 16 0,97 19,03 10,93 1,35
P réc D Grs 105 16 64 32 1,21 18,79 10,69 1,32
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,45
Eau éch.av ( A-C) Grs 12,8
Eau éch.ap(B-C) Grs 10,6
Poids éch sec Grs 66,7
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 19,2
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 15,9
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 27,2
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 12,8
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,5
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,5
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 11,9
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 8,1
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 2,0
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,6675
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 32
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 83,0
Indice de compression ( Cc) 1,33
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 14
113
TABLEAU 36 : RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON 7
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: KAL 7 0 0 0 0 20 12,91 1,82
TYPE ESSAI: REMANIE 16 1 0,5 1,14 18,86 11,77 1,66
TYPE SOL: SABLE SNCC 16 2 1 1,41 18,59 11,50 1,62
PROF: 0-1,00m 16 4 2 1,655 18,345 11,25 1,59
Préc+éch av A Grs 167,8 16 8 4 1,89 18,11 11,02 1,55
Préc+éch ap B Grs 172,3 16 16 8 2,19 17,81 10,72 1,51
Préc+éch sec C Grs 161,8 16 32 16 2,42 17,58 10,49 1,48
P réc D Grs 105,1 16 64 32 2,69 17,31 10,22 1,44
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,58
Eau éch.av ( A-C) Grs 6
Eau éch.ap(B-C) Grs 10,5
Poids éch sec Grs 56,7
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 10,6
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 18,5
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 22,0
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 18,0
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,8
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,8
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 12,9
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 7,1
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,6
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,4175
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 15
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 58,3
Indice de compression ( Cc) 1,47
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 13
114
TABLEAU 37 : RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON 11
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: KAL 11 0 0 0 0 20 13,43 2,04
TYPE ESSAI: REMANIE 16 1 0,5 1,1 18,9 12,33 1,88
TYPE SOL: SABLE SNCC 16 2 1 1,3 18,7 12,13 1,84
PROF: 0-1,00m 16 4 2 1,6 18,4 11,83 1,80
Préc+éch av A Grs 164,5 16 8 4 1,87 18,13 11,56 1,76
Préc+éch ap B Grs 166,9 16 16 8 2,19 17,81 11,24 1,71
Préc+éch sec C Grs 157,2 16 32 16 2,53 17,47 10,90 1,66
P réc D Grs 105,3 16 64 32 2,83 17,17 10,60 1,61
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,65
Eau éch.av ( A-C) Grs 7,3
Eau éch.ap(B-C) Grs 9,7
Poids éch sec Grs 51,9
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 14,1
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 18,7
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 19,6
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 20,4
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 2,0
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 1,0
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 13,4
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 6,6
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,5
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,2975
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 18,25
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 47,5
Indice de compression ( Cc) 1,63
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 12
115
TABLEAU 38 : RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON 13
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: KAL 13 0 0 0 0 20 13,00 1,86
TYPE ESSAI: REMANIE 25 1 0,5 1,4 18,6 11,60 1,66
TYPE SOL: SABLE SNCC 25 2 1 1,86 18,14 11,14 1,59
PROF: 0-1,00m 25 4 2 2,25 17,75 10,75 1,54
Préc+éch av A Grs 164,3 25 8 4 2,61 17,39 10,39 1,48
Préc+éch ap B Grs 168,5 25 16 8 2,93 17,07 10,07 1,44
Préc+éch sec C Grs 159,7 25 32 16 3,22 16,78 9,78 1,40
P réc D Grs 105,2 25 64 32 3,55 16,45 9,45 1,35
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,53
Eau éch.av ( A-C) Grs 4,6
Eau éch.ap(B-C) Grs 8,8
Poids éch sec Grs 54,5
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 8,4
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 16,1
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 21,5
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 18,5
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,9
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,9
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 13,0
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 7,0
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,5
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,3625
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 11,5
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 47,7
Indice de compression ( Cc) 1,35
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 14
116
TABLEAU 39 : RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON TSBL
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: TSBL 0 0 0 0 20 12,45 1,65
TYPE ESSAI: REMANIE 16 1 0,5 0,42 19,58 12,03 1,59
TYPE SOL: LATERITE TCHABULA 16 2 1 1,06 18,94 11,39 1,51
PROF: 0-1,00m 16 4 2 1,825 18,175 10,63 1,41
Préc+éch av A Grs 183,3 16 8 4 2,54 17,46 9,91 1,31
Préc+éch ap B Grs 179,9 16 16 8 3,21 16,79 9,24 1,22
Préc+éch sec C Grs 169,9 16 32 16 3,367 16,63 9,08 1,20
P réc D Grs 105,4 16 64 32 4,46 15,54 7,99 1,06
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,66
Eau éch.av ( A-C) Grs 13,4
Eau éch.ap(B-C) Grs 10
Poids éch sec Grs 64,5
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 20,8
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 15,5
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 24,2
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 15,8
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,6
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,6
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 12,45
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 7,5
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,9
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,6125
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 33,5
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 63,5
Indice de compression ( Cc) 1,1
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 12
117
TABLEAU 40 : RESULTAT DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION, ECHANTILLON MTS
COMPRESSIBILITE
RESULTATS Temps Charges Pression Lect L .Cor Hv e
(min) (kg) (kg/cm² (mm) (mm) (mm)
N° ECH: MTS 0 0 0 0 20 12,61 1,71
TYPE ESSAI: REMANIE 16 1 0,5 0,02 19,98 12,59 1,70
TYPE SOL: LATERITE MUTOSHI 16 2 1 0,485 19,515 12,12 1,64
PROF: 0-1,00m 16 4 2 1,18 18,82 11,43 1,55
Préc+éch av A Grs 175,7 16 8 4 2,14 17,86 10,47 1,42
Préc+éch ap B Grs 176,6 16 16 8 3,11 16,89 9,50 1,28
Préc+éch sec C Grs 167,7 16 32 16 3,96 16,04 8,65 1,17
P réc D Grs 105,3 16 64 32 4,64 15,36 7,97 1,08
Hauteur réc E mm 20
Surf réc S cm² 20
Volume réc Vr cm³ 40
Poids spéc éch (grs) G 2,66
Eau éch.av ( A-C) Grs 8
Eau éch.ap(B-C) Grs 8,9
Poids éch sec Grs 62,4
Teneur eau éch av ( A-C)/(C-D)*100 % 12,8
Teneur eau éch ap ( B-C)/(C-D)*100 % 14,3
Volume ech (Vs) (C-D)/G :cm³ Cm³ 23,5
Volume vide (Vv) (Vr-Vs) cm³ Cm³ 16,5
Rapport vide init (ei) Vr / Vs 1,7
Rapport vide fin (ef) Vv/Vs 0,7
Hauteur Vide (Hv) ei/(1+ei)*E mm 12,6
Hauteur éch (Hs) (E-Hv) mm 7,4
Densite éch hum (gh) ( A-D)/Vr 1,8
Densite éch Sec (gh) (C-D)/Vr 1,56
Dégré de sat int. (Wi*G)/ei % 20
Dégré de sat fin. (Wf*G)/ef % 53,8
Indice de compression ( Cc) 1,1
Pression pré consolidation ( σp) kg/cm² 13
118
ANNEXE 4 : LIMITE D’ATTERBERG
119
TABLEAU 42 : RESULTAT DE LIMITE D'ATTERBERG, ECHANTILLONS (8-16 ET MTS, TSBL)
1 17 -33,9594463 18,3
2 19 -24,1621019 23,8
KAL 8 1,00M 3 24 -3,58406543 17,6 13,46 17,7 15,3 2,4 1,8
4 27 6,79088971 17,1
5 32 21,7564989 15,1
1 18 -28,9246298 18
2 20 -19,6439162 20
KAL 10 1,00M 3 23 -7,33294223 11,9 7,42 17,07 14 3,07 3,1
4 29 13,0853747 20
5 33 24,46703 15,8
1 16 -39,2995849 18
2 20 -19,6439162 20
KAL 11 1,00M 3 23 -7,33294223 11,9 6,04 17 8,33 8,67 1,3
4 29 13,0853747 20
5 33 24,46703 15,8
1 19 -24,1621019 14
2 24 -3,58406543 18
KAL 12 1,00M 3 27 6,79088971 16 4,4 15,9 8,3 7,6 1,5
4 34 27,0966375 12,8
5 35 29,6500136 20,3
1 18 -28,9246298 17,1
2 24 -3,58406543 16,4
KAL 13 1,00M 3 27 6,79088971 19,5 10,11 16 12 4 1,5
4 30 16,0716033 12,9
5 33 24,46703 13,5
1 16 -39,2995849 20,5
2 19 -24,1621019 16,6
KAL 14 1,00M 3 21 -15,3462195 21,1 2,09 17,6 14,2 3,4 4,6
4 26 3,46652124 18,9
5 30 16,0716033 15,1
1 18 -28,9246298 14,4
2 23 -7,33294223 10,5
KAL 15 1,00M 3 26 3,46652124 17,1 11,7 13,07 12,8 0,27 5,1
4 29 13,0853747 12,6
5 34 27,0966375 15,1
1 17 -33,9594463 20,3
2 20 -19,6439162 15,3
KAL 16 1,00M 3 23 -7,33294223 11,4 7,66 17,3 9,3 8 1,2
4 26 3,46652124 20,3
5 35 29,6500136 19,04
1 17 -33,9594463 32,8
2 21 -15,3462195 36,5
MTS 1,00M 3 27 6,79088971 34,42 11,6 33,7 21,42 12,28 1,8
4 29 13,0853747 32,78
5 33 24,46703 32,2
1 18 -28,9246298 34,54
2 24 -3,58406543 42,85
TSBL 1,00M 3 27 6,79088971 41,3 8,2 40,3 21,8 18,5 1,7
4 30 16,0716033 46,6
5 34 27,0966375 38,63
120
ANNEXE 5 : RESULTATS DE L’ESSAI DE CISAILLEMENT A LA BOITE
σ (kPa) τ (kPa)
35 32,387
70 44,132
105 78,298
σ (kPa) τ (kPa)
35 32,200
70 54,097
105 85,416
121
TABLEAU 45: RESULTAT DE L'ESSAI DE CISAILLEMENT, ECHANTILLON 8
σ (kPa) τ (kPa)
35 31,165
70 69,259
105 88,976
σ (kPa) τ (kPa)
35 22,422
70 47,513
105 64,062
122
TABLEAU 47 : RESULTAT DE L'ESSAI DE CISAILLEMEMENT, ECHANTILLON 12
σ (kPa) τ (kPa)
35 22,422
70 54,204
105 59,222
σ (kPa) τ (kPa)
35 24,913
70 40,822
105 69,259
123
TABLEAU 49 : RESULTAT DE L'ESSAI DE CISAILLEMENT, ECHANTILLON 16
σ (kPa) τ (kPa)
35 22,422
70 52,531
105 69,259
σ (kPa) τ (kPa)
35 40,000
70 65,913
105 82,640
124
TABLEAU 51: RESULTAT DE L'ESSAI AU CISAILLEMENT, ESCHANTILLON MTS
σ (kPa) τ (kPa)
35 35,815
70 71,180
105 88,976
125
ANNEXE 6 : ESSAI PROCTOR MODIFIE
126