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UNIVERSITE DE KINSHASA
METHODES DE
DIMENSIONNEMENT DES
CHAUSSEES
Par
EPIGRAPHE
REEVE Christopher
ii
DEDICACE
Et aussi à mon Dieu, lui qui n’a cessé de me protéger jour et nuit ;
prière de me conduire jusqu’à la fin de mes épreuves. Sans oublier ma future
femme et progéniture.
REMERCIEMENTS
LES ABREVIATIONS
A : Coefficient d'agressivité
A.A.S.H.O : American Association State Highway
ASS : Afrique Subsaharienne
b : Pente de la droite de fatigue (b<O).
BBSG : Béton Bitumineux Semi-Grenu
BCg : Béton du Ciment goujonné
BS : Béton de Sable
C : Coefficient égal à 0,02
CAM : Coefficient d'Agressivité structurelle Moyenne d'un poids lourd par
rapport à l'essieu de référence
CBR : Califomian Bearing Ratio
CEBTP : Centre Expérimental de Recherche et d'études du Bâtiment et des
Travaux Publics
CTTP : Contrôle Technique des Travaux Publics
DTP : Direction des Travaux Publics
E (10°C) : Module complexe du matériau bitumineux à 10° C
E (θeq) : Module complexe du matériau bitumineux à la température équivalente
qui est fonction de la zone climatique considérée.
ED : Enrobés Denses
GB : Grave Bitume
GC : Grave Ciment
GH : Grave traitée aux liants Hydrauliques
GL : Grave LaitierGLg : Grave-laitier granulé
GNT2 : Graves Concassées O/D
GNTI : Graves Naturelles 0 / D (criblée, roulée)
GRH : Graves Reconstituées Humides
GTR : Guide Technique Routier
Ip : L’indice de plasticité
IST : Institut des Sciences de la Terre
Kc : Facteur lié au calage des résultats du modèle de calcul avec le
comportement observé sur chaussées.
Kd : Facteur lié aux effets des discontinuités (fissures) et gradient thermique
(dalles en béton).
Kne : Facteur lié au nombre cumulé d'essieux équivalents supporté par la
chaussée.
Kr : Facteur lié au risque et aux dispersions.
Kθ : Facteur lié à la température
v
LA : Los Angeles
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
MJA : Moyenne Journalière Annuelle
MNT : Matériaux Non Traités
MTB : Matériaux Traités au-Bitume
MTLH : Matériaux Traités au Laitier granulé
NE : Nombre d'essieux Equivalents
PL : Poids Lourd
RDC : République Démocratique du Congo
RP1 : Réseau principal de niveau l
SATCCI : Southern Africain Transport and Communications
Sb : Dispersion sur les épaisseurs (en cm)
SB : Sable Bitume
SETRA : Service Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
SG : Sable Gypseux
SN : Dispersion sur la loi de fatigue
TC : Trafic Cumuli
TCE : Trafic Cumulé Equivalent
TRRL : Transport Road Research Laboraty
εz : La déformation verticale
εz,ad : Déformations admissibles sur le sol support
Ѵ : Le coefficient de Poisson
vi
Tableau 1 : catalogue de structure pour la classe de trafic T5 (Misamu, 2007 cité par
Ndala 2013)…………… ……………………………………………………………………..36
INTRODUCTION GENERALE
2. HYPOTHESE
A cette question principale, nous avons constatés dans le cadre de nos
recherches, la dégradation de la chaussée est dû :
4. METHODOLOGIE
5. SUBDIVISION
I.1. Introduction
De par ses dimensions sociale, économique, environnementale et donc
politique, la route est un domaine clés pour toute société. Le besoin d’aménager des
voies de déplacement est une conséquence de la sédentarisation de Lhomme, soit
environ 9000 ans avant notre ère.
I.3. La chaussée
I.3.1. Définitions
I.3.2. Rôles
➢
D’encaisser les variations journalières et saisonnières de température et
d’hygrométrie ;
➢
De supporter le poinçonnement résultant du stationnement des véhicules ;
➢
De rejeter les eaux de pluie vers l’extérieur ;
8
Couche de roulement
Lorsqu’une couche de liaison est prévue, elle est interposée entre les
couches d’assise et la couche de roulement.
I.3.4.3.Couche d’assise
Les couches d’assise sont généralement constituées de deux couches, la
couche de fondation surmontée de la couche de base.
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe qui sert
à adopter les caractéristiques aléatoires et dispersées des matériaux de remblai ou
de terrain naturel aux caractéristiques mécaniques, géométriques, et thermiques
requises pour optimiser les couches de chaussée (Mouhssin, 2012).
- Chaussées souples ;
- Chaussées bitumineuses épaisses ;
- Chaussées semi-rigides ;
- Chaussées à structure mixtes ;
- Chaussées à structure inverse ;
- Chaussées rigides ;
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- Structures économiques ;
- E plus élevé : de 1000 à 15000 MPa ;
- Dosage en liant faible (3 à 6%) ;
I.3.5.1.6. Inconvénients des chaussées souples
- Faible rigidité ;
- Epaisseur élevée ;
- Module dépend de la température à 40°C 1/10 du module à 10°C (Tarek, 2005).
(Figure 5)
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Compte tenu du module d’élasticité élevé, les efforts dus au trafic sont
repris en flexion par la couche de béton. Ainsi, les contraintes de compression
transmises au support de chaussée sont faibles tant que les conditions d’appui des
dalles restent bonnes.
Fissures possibles ;
Pas d’utilisation en pSente
I.3.5.2.7. Chaussées à dalle non armées et non goujonnées « chaussé non
articulées et non renforcées »
Ces sont les chaussées à assises traitées aux liants hydrauliques. Elles
comportent une couche de surface bitumineuse et une ou deux couches d’assise en
matériaux traités au liant hydraulique (MTLH) dont l’épaisseur est de 20 à 50 cm
(Maliza, 2017).
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La route est une voie de communication (une voie terrestre) qui permet
le développement des transports qui, à leur tour, favorisent la réduction des
distances entre les lieux, entre les producteurs et les consommateurs.
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Le commerce
C’est le secteur le plus touché par la qualité des infrastructures routières parce
que toute la défaillance citée auparavant affecte tous sur le prix. Le coût du
transport demeure un grand facteur qui détermine le prix des produits. Et c’est
le réseau routier qui est la base du transport : il affecte le prix et la durée du
transport des produits des lieux de production vers les lieux de consommation
(Harintsoa, 2011).
Le tourisme
e : épaisseur équivalente
Avec:
La pression q0 (d’environ 0.2 – 0.7 MPa), exercée par les pneus ne peut
pas être soutenue en totalité par la couche support en sol naturel. Le rôle des
couches de chaussées et de réduire cette pression compte tenu de leur rigidité.
Dans le cas d'une faible contrainte sur le support ; il peut être coûteux
de réaliser la répartition des pressions par l'intermédiaire du corps granulaire ou bien
le dimensionnement pour un corps de chaussée granulaire peut mener à une
épaisseur forte. Pour l'éviter, les matériaux peuvent être traités aux liants
hydrauliques ou hydrocarbonés.
C'est une équation différentielle du 4ième ordre pour laquelle les hypothèses
simplificatrices de Hankel ont beaucoup aidé à la résolution.
Rxu=C
Elles intègrent les résultats des études théoriques, des essais et les
constatations faites sur des routes déjà existantes. Elles sont plus répandues
(Aidara, 1989).
Le guide ne fixe pas les options, ni les valeurs des paramètres de base dont le
choix incombe au maître d'ouvrage.
II.4.2.3.2. Méthode SATCCI
Tableau 1 : catalogue de structure pour la classe de trafic T5 (Misamu, 2007 cité par
Ndala 2013).
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t : trafic journalier moyen en poids lourds de l’année en cours. C’est le débit total
d’une période donnée en jour (de plus d’un jour et de moins d’une année) divisé
par le nombre de jours de cette période.
n : durée de vie de la chaussée : période qui sera écoulée depuis sa date de mise en
service jusqu’à l’apparition des dommages nécessitant un entretien.
La durée de vie d’une route peut être beaucoup affectée par des défauts
d’assainissement. Si la collecte et l’évacuation des eaux pluviales et souterraines
hors de l’emprise des chaussées n’est pas bien faite, l’eau étant « l’ennemi numéro
un de la route », elle peut s’en suivre des pertes de portance des matériaux de
chaussée et de la plateforme.
L’évaluation des eaux provenant des bassins versants doit faire l’objet
d’études poussées afin de bien dimensionner les ouvrages d’assainissement
assurant ainsi l’évacuation d’eau hors de la chaussée.
Pour en tenir compte, des coefficients sont utilisés dans le calcul des
contraintes admissibles.
Ou :
N −b
ζi = 106 ζ6 Avec ζ6 = (1 − 6β)ζ0 : la contrainte de flexion pour 106 cycles.
II.7.1.Catalogue du CEBTP
La méthode du CEBTP avancée ici est une méthode basée sur des
expériences et des constatations du comportement des chaussées dans des pays
tropicaux dans lesquels on peut distinguer trois grandes unités climatiques
majeures et trois grands types de sols :
En ce qui concerne les sols en ces trois zones, ils peuvent être :
Pulvérulents et perméables ;
Moyens ;
Fins et très peu perméables.
II.7.2. Paramètres d’entrée :
La valeur à retenir est la portance CBR des sols mis en œuvre dans les 30cm
supérieurs de la plateforme. Il peut s’agir :
Les sols sont classés en cinq (05) classes selon le critère de sa capacité
portante CBR.
S1 CBR˂5
S2 5˂CBR˂10
S3 10˂CBR˂15
S4 15˂CBR˂30
S5 CBR˃30
C’est la réalisation des chaussées sur des sols de faible portance qui
pose les problèmes majeurs. Il faut, dans la classe des sols S1 de CBR inférieur à 5,
dissocier les sols gonflants des autres sols peu porteurs.
Les épaisseurs de chaussées sur sols S1 non gonflants ont été définies
pour un CBR de 2 et admises pour toute la classe S1 afin d’éviter un trop grand
nombre de cas différents pour une même structure.
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La faible portance des sols est généralement due à une teneur en eau
excessive. Il est possible de limiter les effets de ce paramètre, quand on ne dispose
pas de matériaux de substitution, en surélevant au maximum la plateforme, ce qui
permet une consolidation des sols dont la portance s’améliore dans les couches
supérieures. Le drainage de ces sections doit être très efficace.
II.7.2.3. Trafic
a) Durée de vie
L’importance du trafic qu’aura à supporter la route durant la période pour
laquelle on la dimensionne est toujours difficile à appréhender. Il arrive que
les conditions économiques locales se modifient rapidement entrainant des
trafics dont l’accroissement avait été sous-estimé ; un renforcement est alors
nécessaire.
T1 ˂300
T2 De 300 à 1000
T3 De 1000 à 3000
T4 De 3000 à 6000
T5 De 6000 à
12000
48
T1 ˂ 105
T2 De 5.105 à 1,5.106
T3 De 1,5.106 à 4.106
T4 De 4.106 à 107
T5 De 107 à 2.107
Les classes de trafic exprimé en nombre cumulé d’essieux équivalents sont les
suivantes:
véhicules composant le parc automobile d’un pays et leur charge par essieu, on
pourra affecter chacun des types d’un facteur d’équivalence global par véhicule et
effectuer la sommation à partir des données des campagnes de comptage de la
circulation et des estimations de projection de trafic.
Les épaisseurs des couches sont compatibles avec les technologies de mise en
œuvre ; en particulier, l’épaisseur minimale (E) des couches réalisées en
matériaux comportant de gros éléments ne s’écrasant pas sous le compactage
doit être telle que E≥2.5D, D étant le diamètre de l’élément le plus gros de
matériau.
• Qualité de drainage.
Le tableau suivant permet, à partir de ces facteurs, de choisir la classe du sol.
Explication du tableau
Régime hydraulique : les conditions du régime hydraulique sont réputées
bonnes lorsque d’une part le niveau supérieur de la nappe phréatique est
toujours situé à plus d’un mètre au-dessous de la surface du sol sous-jacent
supportant la chaussée, et d’autre part que l’imperméabilisation des
accotements et un drainage suffisant sont prévus.
53
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
EPIGRAPHE .................................................................................................................................................... i
DEDICACE ..................................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................................... iii
LES ABREVIATIONS .................................................................................................................................. iv
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................................... vi
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................. vii
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................................................................... 1
1. PROBLEMATIQUE ET INTERET DU SUJET ................................................................................ 2
2. HYPOTHESE ........................................................................................................................................ 3
3. OBJECTIF ............................................................................................................................................. 3
4. METHODOLOGIE DE TRAVAIL ..................................................................................................... 3
5. SUBDIVISION....................................................................................................................................... 3
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES CHAUSSEES ............................................................................... 4
I.1. Introduction ............................................................................................................................................... 4
I.2. Historique de l’évolution des voies de circulations................................................................................... 4
I.3. La chaussée ............................................................................................................................................... 7
I.3.1. Définitions .............................................................................................................................................. 7
I.3.2. Rôles....................................................................................................................................................... 7
I. 3.3. Les catégories de chaussée: ................................................................................................................... 8
I.3.4. Constitution des structures de chaussée ................................................................................................. 8
I.3.4.1. Le sol support ...................................................................................................................................... 8
I.3.4.2. Couche de surface ............................................................................................................................... 9
I.3.4.3.Couche d’assise .................................................................................................................................. 10
I.3.4.4. Couche de forme ............................................................................................................................... 10
I.3.5. Les différents types de chaussées ........................................................................................................ 11
I.3.5.1. Les chaussées souples ...................................................................................................................... 12
I.3.5.1.1. Mode de fonctionnement ................................................................................................................ 12
I.3.5.1.2. Rôle du revêtement......................................................................................................................... 13
I.3.5.1.3. Rôle de la fondation ....................................................................................................................... 13
I.3.5.1.4. Rôle de la sous-fondation ............................................................................................................... 13
I.3.5.1.5. Avantages des chaussées souples ................................................................................................... 13
I.3.5.1.6. Inconvénients des chaussées souples ............................................................................................. 13
I.3.5.2. Chaussée rigide ................................................................................................................................. 14
I.3.5.2.1. Mode de fonctionnement ............................................................................................................... 15
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