Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3. Effet photovoltaïque
L’effet photovoltaïque est la conversion de la lumière en électricité. Tout élément
photovoltaïque est un convertisseur d’énergie qui transforme la lumière en courant électrique.
Cette conversion d’énergie met en jeu trois phénomènes physiques, intimement liés et
simultanés :
L’absorption de la lumière par le matériau ;
Le transfert de l’énergie des photons aux charges électriques ;
La collecte des charges .
Autrement dit l’effet photovoltaïque est un phénomène physique propre à certains matériaux
appelés “semi-conducteurs”
L’analogie la plus simple est celle dite des « places de parking ». Prenons un automobiliste qui
quitte sa place de parking pour un autre qui lui convient mieux. Une autre voiture va faire de
même et venir prendre la place qu’il a libérée, laissant à nouveau une place libre qui pourra
être prise par une troisième voiture, etc. Quand on imagine la scène, on voit bien « un courant
de voitures » dans un sens (les électrons) et « un courant de places » dans l’autre sens (les
trous).
3.1 Définition
semi-conducteurs: Matériau dont la conductibilité électrique peut varier en fonction des
conditions dans lesquelles il se trouve
Dopage : procédé chimique consistant à insérer des impuretés dans le semi-conducteur
3.2 Semi-conducteurs de type N : négativement chargé (dopage par des éléments
pentavalents. Exemple : phosphore ) Apport d’électrons
3.3 Semi-conducteurs de type P : Positivement chargé (dopage par des éléments
trivalents. Exemple : bore) déficit d’électrons
https://youtu.be/8w78PgdT7Xw
2-1 Technologies : Un panneau est un ensemble de cellules. Les couches minces ont
une épaisseur faible, de l’ordre du micro et en deçà. Le matériau le plus répandu est le
silicium qui est un semi-conducteur. Un semi-conducteur est un isolant mais qui peut
devenir conducteur très facilement en excitant les électrons de valence. Par exemple,
si on éclaire une plaque photovoltaïque, la plaque devient conductrice et on crée un
courant électrique. Les technologies les plus répandues dans le marché sont :
Le silicium amorphe : Peu chère à fabriquer, flexibilité d’intégration, capte les rayons
solaires par temps nuageux et s’use avec le temps
Les amorphes sont adaptés aux applications installés dans un environnement
défavorable (végétations, milieu urbain…) et où la surface plus importante du panneau
solaire n’est pas une contrainte. Exemples d’applications : Signalisation routière, borne
de paiement; Éclairage de sécurité en site isolé; Système de contrôle des cours d’eau…
On les retrouve aussi sur les appareils nomades tels que les calculatrices, les radios et
les jouets
2.4 Cellules de 2ème génération : couches minces
NB: Ces cellules ont un rendement de 13 à 16% et des applications diverses et variées :
Intégration esthétique aux bâtiments
2.5 Autres technologies de cellules
2.5.1 Cellules au CIGS (rendement supérieur à 20% en laboratoire, 13% en installé) :
Avantage : amélioration des propriétés d’absorption par l’adjonction d’une quantité limitée de
gallium aux cellules CI
https://youtu.be/rCRYbSTowno
D’autre part, l’accès au chantier est très facile et sans risque de chute. Toute modification ultérieure ou
action de maintenance (nettoyage des panneaux) est aisée. La pose au sol est donc bien adaptée aux
particuliers, voir notre tutoriel pour installer soi-même des panneaux. D’un point de vue des assurances, elle
est aussi moins risquée car un éventuel problème sur les panneaux solaires n’impactera pas la maison et vice
versa. Pas de « contagion du risque » donc.
Inconvénients : En revanche, cette installation risque d’être sujette aux masques solaires car les ombres
portées au sol peuvent être très importantes et la production d’électricité peut s’en trouver impactée. Il peut
s’agir directement de l’ombre de la maison ou d’un arbre à proximité des modules photovoltaïques.
Il faut également anticiper l’allure de la végétation pour ne pas avoir de mauvaises surprises. L’emprise au
sol est aussi à considérer car c’est autant d’espace en moins pour les activités extérieures : jardin, jeux
d’enfants…
Pour certains, cette installation est moins esthétique. Les panneaux solaires sont aussi plus sujet à la casse
par la projection d’un caillou lors de la tonte par exemple mais aussi au vol. Notons que la pose au sol se
destine essentiellement à l’autoconsommation sans vente du surplus car il n’est pas possible de vendre son
électricité à EDF dans ces conditions. Valoriser son électricité auprès d'un fournisseurs tiers au prix du
marché ou dans le cadre d'une batterie virtuelle reste par contre envisageable
a- Montage en surimposition
Solution moins onéreuse, Solution plus simple d’installation, Solution adaptable à toutes les toitures (avec une pente
de 8° minimum), N’occasionne aucun problème d’étanchéité ; et ce type de montage permet d’adapter l’inclinaison
des modules photovoltaïques sur le toit pour optimiser leur rendement
Pose en surimposition
Pose en intégration
3.3 Pose sur toiture plate
la surface disponible sur le toit n’est pas suffisante pour installer tous les panneaux ;
vous installez un panneau thermique pour chauffer l’eau domestique et l’eau de la piscine : le panneau est alors à
mi-chemin entre le bassin et le ballon d’eau chaude
https://youtu.be/7L8e7GOzfvs
3.5 POSE EN PERGOLA OU CARPOT
Avantages : En règle générale, une installation photovoltaïque sur une pergola ou carport va de pair avec un
besoin d’ombrage ou de protection. Le projet peut ainsi être étudié en prenant en compte la contrainte des
panneaux solaires et ajuster au mieux l’orientation et l’inclinaison. La pose de type « meuble en kit » s’en
trouve également facilitée et peu dangereuse d’autant que la structure est le plus souvent autoportée (pas
de fondation nécessaire).
Carport solaire
L’orientation « à plat » ou légèrement inclinée sud des modules permet une production
intéressante. Elle pourra facilement être exploitée en autoconsommation dans le cas d’un
véhicule électrique par exemple.
Pergola photovoltaïque
Les panneaux solaires, comme tout composant électrique, ont une courbe de
fonctionnement intensité - tension qui les caractérise.
Sur ces courbes on retrouve trois points particuliers qui correspondent à cinq
caractéristiques essentielles d’un panneau solaire photovoltaïque :
C’est l’intensité maximale que peut fournir le panneau solaire s’il est en court-circuit,
c’est-à-dire si on connecte directement le + et le – d’un panneau solaire. Evidement
dans ce cas la tension est à zéro volts. La valeur est en Ampère. A ce point-là la
puissance est égale à zéro car intensité x tension nulle = puissance nulle.
C’est la tension maximale que l’on peut mesurer aux bornes du panneau, quand les
bornes + et bornes – ne sont reliées à rien. De nouveau la puissance à ce point de
fonctionnement est nulle car Intensité nulle x tension = puissance nulle.
⦁ Pmp = Puissance au point de puissance maximale (maximum power en anglais)